[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Alors que le Havre AC, battu lors des trois dernières journées, se présentera sur la pelouse du Stade Brestois, ce dimanche 6 octobre 2024 (17 h), l’actualité du club doyen est aussi marquée par le retour acté vendredi 4 octobre 2024 d’André Ayew. Un renfort de poids pour un Didier Digard tout simplement comblé.
Le retour d’André Ayew dans les rangs du HAC offre à Didier Digard de nouvelles perspectives sur le front de l’attaque
« Des joueurs prennent-ils votre relais au sein du vestiaire dans les moments compliqués ? » A cette question, Didier Digard a répondu par l’affirmative, avec un bémol toutefois : « Mais pas assez fort. »
Vendredi 4 octobre 2024, à l’heure où l’entraîneur havrais répondait à la presse, au moment où personne n’imaginait qu’en coulisses, se dessinait les contours d’un retour, lui savait qu’en termes de leadership, son groupe allait sensiblement s’étoffer. André Ayew avait alors déjà dit oui, accepté la proposition des dirigeants havrais. Quelques heures plus tard, le Ghanéen, via les réseaux sociaux du HAC, annonçait officiellement son come-back, retrouvant le maillot floqué du numéro 28, alors qu’il aurait été flatté que le n°10, désormais porté par Josué Casimir, lui soit remis.
Déjà en piste
Dès ce samedi 5 octobre 2024, le Black Star s’est donc de nouveau imprégné de l’atmosphère d’un vestiaire qu’il a dirigé de novembre 2023 à mai dernier, repris ses marques sur une pelouse où les Ciel et Marine peaufinaient les derniers détails de leur échéance en terre brestoise. « Une séance adaptée, précise Didier Digard. Il est bien évidemment affûté, mais il ne s’agit pas de le brûler. » La trêve internationale qui s’ouvrira dans la foulée du duel avec le Stade Brestois tombe ainsi à point nommé dans la perspective d’un retour progressif du Ghanéen aux exigences de la compétition.
« Déjà, se réjouit le coach, le fait qu’il s’agisse d’un retour, qu’il connaisse le club et les joueurs, va nous faire gagner un temps fou au niveau de son intégration. Et puis quel bonheur de savoir qu’il voulait vraiment revenir, là où tout le monde souhaitait qu’il revienne. C’est un apport pour le vestiaire, un apport sur le terrain et une très belle relation avec les supporters qui va se poursuivre. Je suis heureux que tout le monde ait pu faire un effort. Il sait notre situation, Vincent Volpe la connaît également, et moi qui suis au milieu, j’ai la chance de récupérer un joueur de ce calibre. Un homme qui correspond totalement à l’état d’esprit qui doit être le nôtre. »
« J’ai dû lui mettre deux-trois taquets »
S’il fallait pour certains qu’une preuve soit apportée quant aux relations fortes nouées entre le HAC et l’homme aux 120 sélections, trois Coupes du monde et huit CAN, ce retour en est une. Oui, bien que devenu légende à l’Olympique de Marseille et au Ghana, André Ayew (34 ans) s’est pris de passion pour le Havre AC et ceux qui font avancer le club doyen. « Ça prouve que ça travaille bien et que ce club a réellement franchi un palier, note Digard. C’est agréable. Quant au joueur, oui, je le connais un peu. On s’est souvent croisé sur les terrains de Ligue 1. J’ai d’ailleurs dû lui mettre deux-trois taquets ! Plus sérieusement, sa réputation a toujours été excellente et j’avais pu m’en rendre compte cet été lors d’une discussion que nous avions eue en visio. »
À cette époque, sans doute le successeur de Luka Elsner ne craignait-il pas de devoir composer avec une ligne d’attaque en tel déficit d’efficacité. Rappelons qu’au seuil de cette 7e journée, aucun des hommes du secteur offensif n’est encore parvenu à trouver l’ouverture. Une disette qui prendra – enfin – fin ce dimanche 6 octobre 2024, face à l’une des cinq défenses les plus perméables du moment, celle de Brest (13 buts « contre ») ? Réponse en début de soirée. Soit deux semaines avant qu’André Ayew ne renoue, peut-être, avec la compétition. Ce sera au Stade Océane, jour de la réception de l’Olympique Lyonnais.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À l’avant-veille du déplacement du Havre AC à Brest qui aura lieu ce dimanche 6 octobre 2024 à 15 heures, Arouna Sangante a évoqué la mauvaise passe que traversent les Ciel et Marine actuellement tout en revenant sur son été et son non-départ du club doyen.
Arouna Sangante dispute sa cinquième saison avec le HAC
Si, au HAC, la fidélité portait un nom, cela serait sûrement celui d’Arouna Sangante. Lancé par Paul Le Guen le 19 janvier 2021 à l’occasion d’une rencontre de Coupe de France face au Paris FC, le défenseur central dispute sa cinquième saison avec le maillot ciel et marine sur les épaules. Maintien en Ligue 2, montée en Ligue 1 et maintien au sein de l’élite du football français, le Sénégalais a presque tout connu avec la formation dont il porte aujourd’hui le brassard de capitaine. Au point d’avoir eu des envies d’ailleurs l’été dernier avant de se réinvestir pleinement dans sa relation avec le club doyen. Arouna Sangante revient sur son mercato estival et sur la mauvaise passe que traverse le club actuellement.
Arouna, dans quel état mental se trouve le groupe après trois défaites d’affilée et un dernier match très compliqué contre Lille (0-3) ?
« Le point positif, c’est que l’état d’esprit est resté très bon à l’entraînement. On a su avaler cette défaite pour se remettre au boulot. Pour moi, et pour tout le monde, la confiance est encore là. Elle le sera toujours lors de notre déplacement à Brest. Ce qui s’est passé le week-end dernier est derrière nous. »
Avec Brest, c’est un nouvel adversaire de taille Ligue des champions qui se présente face à vous…
« C’est une très bonne équipe, certes un peu moins bien en championnat mais qui surfe sur ses bonnes prestations en coupe d’Europe. On a la volonté d’aller faire un résultat sur la pelouse des Brestois. On s’attend à jouer une équipe en mode Ligue des champions. Il faudra donc être à ce niveau, au moins mentalement. »
« Je n’étais pas scotché à mon téléphone tous les jours »
En juin dernier, on ne pensait plus vous revoir avec le maillot havrais. On imaginait que vous pouviez être transféré. Comment avez-vous vécu cet été un peu particulier ?
« C’était une première pour moi. Je n’avais jamais été dans une position de départ lors d’un mercato. Aujourd’hui, je suis content d’être parmi les miens. J’ai retrouvé un staff et un effectif qui n’ont pas tant changé que cela durant l’intersaison. Je suis entouré de très belles personnes et de très bons sportifs. »
Vous n’avez pas reçu d’offres intéressantes durant le mercato ? On a un temps évoqué un intérêt de Bologne en Italie…
« Il n’y a rien eu de concret mais cela n’a pas été une déception. Je suis croyant donc je me dis qu’il faut se montrer patient. Ce n’est pas une mauvaise chose de rester dans mon club formateur. Je vais continuer à donner le maximum. Les offres viendront si elles doivent venir. Cet été, le marché des transferts a été un peu spécial. Avec l’Euro et les Jeux olympiques, j’ai eu la sensation qu’il avait mis du temps à se lancer. De nombreux joueurs sont restés dans l’attente d’une offre. Malgré tout, j’ai vécu la période sereinement. Je n’étais pas scotché à mon téléphone tous les jours. »
« Ça me fait énormément de bien de retrouver l’axe »
Avec Didier Digard, vous avez retrouvé une place en défense centrale alors que Luka Elsner avait tendance à vous utiliser comme latéral droit. Cela vous convient-il mieux ?
« Ça me fait énormément de bien de retrouver l’axe. Que cela soit dans une défense à quatre ou à trois. C’est aussi dans cette position que je me sens le meilleur. »
Jouer à droite a joué en votre défaveur lors du mercato d’été ?
« Peut-être. On ne peut pas vraiment le savoir mais sans doute… »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Une semaine après la lourde défaite concédée à domicile contre Lille (0-3), le Havre AC se déplace à Brest ce dimanche 6 octobre 2024 à 17 heures. Une équipe rayonnante en Ligue des champions – deux matches, deux victoires – mais capable de passer à côté en championnat.
À Brest, les Havrais vont devoir montrer un tout autre visage que face à Lille (0-3) pour espérer faire un résultat en Bretagne
Ce dimanche 6 octobre 2024, le Havre AC s’apprête à défier la deuxième meilleure équipe d’Europe. Sur sa pelouse qui plus est. Non, les Ciel et Marine ne se déplacent pas au stade Santiago Bernabeu de Madrid, à l’Allianz Arena de Munich ou à l’Etihad Stadium de Manchester mais bien au stade Francis-Le Blé. À Brest.
Après deux journées de Ligue des champions et deux victoires face à Sturm Graz (2-1) et Salzburg (4-0), le Stade Brestois pointe en effet à la deuxième place du classement de la nouvelle C1. Une semaine après la déconvenue subie face au LOSC (0-3), le HAC va donc se mesurer à une autre équipe taillée pour disputer la plus belle des compétitions européennes. « Avec les recrues qu’ils ont pu faire en toute fin de mercato, Brest a un très bel effectif. Ils ont tous les postes doublés, observe Didier Digard, le coach havrais. On sait de quoi ils sont capables et on sait surtout le superbe état d’esprit de cette équipe. Je ne pense pas qu’ils vont prendre ce match à la légère. »
Brest, une équipe a deux visages
Car le HAC, malgré sa série de trois défaites consécutives, aura une carte à jouer. D’abord car il est possible que les Brestois aient laissé des plumes au cours de leur déplacement en Autriche. Surtout lors du retour. Pensant pouvoir retrouver leur domicile le soir même, les hommes d’Eric Roy ont, en fait, été contraints de dormir à l’aéroport de Strasbourg, le ravitaillement en kérosène de leur avion s’étant prolongé jusqu’au petit matin. Ensuite, car en Ligue 1, Brest, ce n’est pas tout à fait le « Breizhil ». Après six journées, les Bretons ont ainsi déjà été vaincus à quatre reprises. Le week-end dernier, ils avaient même été sévèrement châtiés par Auxerre (3-0).
Si les Havrais signeraient pour un tel résultat, Didier Digard, lui, souhaite d’abord et avant tout que son équipe montre un autre visage. Sans changer sa philosophie de jeu. « On est vraiment passé à côté contre Lille. On aurait dû faire mieux, surtout au niveau de l’état d’esprit, souligne le coach havrais. Il faut continuer à aller de l’avant, à marquer des buts pour gagner des matchs. À nous de trouver la bonne formule pour réussir à être solide tout en pesant plus offensivement. » Un vaste défi.
Stade Brestois – Havre AC, dimanche 6 octobre 2024, 17 heures, stade Francis-Le Blé
Arbitre : M. Millot
BREST : 40. Bizot - 7. Lala, 5. Chardonnet (cap), 3. A. Ndiaye, 22. Haïdara - 45. M. Camara, 6. Fernandes, 8. Magnetti - 14. M. Baldé, 19. Ajorque, 26. Pereira Lage
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Coudert (g), 12. Zogbé, 44. S. Coulibaly, 25. Le Cardinal, 20. Lees-Melou, 28. Martin, 9. Doumbia, 21. Faivre, 10. Del Castillo, 34. Salah.
Entraîneur : Éric Roy
Absents : Sima (blessé), Amavi, Camblan (choix)
LE HAVRE : 30. Desmas – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 6. Youté, 4. Lloris, 27. Opéri – 14. Kuziaev, 94. Touré, 5. Targhalline, 8. Kechta – 77. Ngoura
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 22. Salmier, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 11. Sabbi, 21. Joujou, 29. Grandsir, 45. Soumaré, 46. Housni
Entraîneur : Didier Digard
Absents : Logbo, Casimir, Kitala (blessés), Ayew (non qualifié), El Hajjam, Bouneb, Confais (choix)
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre Brest, tout frais sorti d’un coup d’éclat en Ligue des Champions, et le HAC, tombé lors des trois précédentes journées. Quel « onze » Didier Digard alignera sur la pelouse de Francis-Le Blé ?
Rassoul Ndiaye effectue son retour au sein du «onze» de départ
Ce dimanche 6 octobre 2024, c’est le Stade Brestois qui se dressera sur la route du HAC à partir de 17 heures, des Finistériens tombeurs des Autrichiens du RB Salzbourg (4-0), mardi en Ligue des Champions. Soit un adversaire des plus coriaces pour des Ciel et Marine qui n’ont pas gratté le moindre point sur les neuf derniers mis en jeu.
Housni première !
Alors sur la pelouse du vieillissant stade Francis-Le Blé, quel « onze » Didier Digard alignera-t-il ? Sachant qu’il faut à l’entraîneur havrais se passer des services de Josué Casimir, touché à une cheville. André Ayew, lui, n’est pas encore qualifié, alors que Steve Ngoura n’a finalement pas été retenu dans les « 20 ». Au contraire d’Ilyes Housni, de retour dans le groupe et… titularisé pour la première fois sous le maillot du HAC. Le jeune attaquant (19 ans) prêté par le PSG sera ainsi associé sur le front de l’attaque à Issa Soumaré, maintenu en pointe.
Et derrière ce duo, des surprises également ? Eh bien oui. Point de Yassine Kechta au coup d’envoi, ni de Daler Kuziaev. L’entraîneur havrais a en effet porté son choix sur le trio Touré-Ndiaye-Targhalline. Un coach qui a par ailleurs choisi la stabilité en défense.
La composition : Desmas – Nego, Sangante (cap), Youté, Lloris, Opéri – Ndiaye, Touré, Targhalline – Housni, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Dominateur sur la pelouse du Stade Brestois durant une majeure partie de la rencontre, le Havre AC s’est tout de même incliné (2-0) ce dimanche 6 octobre 2024. Les Ciel et Marine ont manqué de réalisme tandis que Youté a été expulsé.
Quatrième défaite de rang pour le HAC. Ce dimanche 6 octobre 2024, les Ciel et Marine se sont inclinés (2-0) face au Stade Brestois.
Après un peu moins d’un quart d’heure, les hommes de Didier Digard se retrouvent menés à la suite du deuxième but de la saison d’Ajorque (12e).
Youté voit rouge
Dominateurs par la suite, les Havrais sont plombés par l’expulsion de Youté dès le retour des vestiaires (48e). Également réduits à dix après l’expulsion d’Haïdara (73e), les Brestois ont ensuite su gérer la fin de rencontre et marquer un second but par Salah (90+3e) pour s’offrir un troisième succès cette saison.
Plus d’informations à venir…
À Brest, le Havre AC s’incline contre le Stade Brestois 29 2 à 0 (1-0)
Arbitre : M. Millot. Spectateurs : 14 572.
Buts pour Brest : Ajorque (12e), Salah (90+3e)
Avertissements à Brest : Haïdara (17e, 73e), Ndiaye (25e), Lees-Melou (79e)
Carton rouge pour Brest : Haidara (73e) ; au Havre : Youte (48e).
Stade Brestois : Bizot – Lala, Ndiaye (Coulibaly, 58e), Chardonnet, Haidara – Magnetti, Camara (Martin, 69e), Pereira Lage (Lees-Melou, 46e), Doumbia (Del Castillo, 69e) – Baldé (Salah, 58e), Ajorque.
Entraîneur : Eric Roy.
Havre AC : Desmas - Youte, Lloris, Sangante (cap), Opéri, Nego (Grandsir, 88e) – Toure (Joujou, 82e), Targhalline (Kechta, 64e), Ndiaye (Kuziaev, 64e) – Soumaré, Housni (Sabbi, 64e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après la défaite concédée contre le Stade Brestois (2-0) ce dimanche 6 octobre 2024. Une rencontre qui aura vu Housni faire ses premiers pas et Youté être expulsé.
Youte a oublié Ajorque sur le premier but et a été sanctionné d’un carton rouge direct au retour des vestiaires
Desmas (4) : Desmas n’aura pas eu souvent l’occasion de salir son bel ensemble blanc mais le portier havrais repart de Brest avec deux nouveaux buts concédés sur lesquels il ne peut pas grand-chose. Il sort avec brio dans les pieds de Baldé et est impeccable sur une frappe de Lees-Melou. Toutefois, l’une de ses relances à la main met en difficulté ses coéquipiers et entraîne l’ouverture du score.
Sangante (5) : il sauve un premier ballon chaud en contrant de justesse une tête de Ndiaye (11e) mais ne serre pas d’assez près Ajorque sur l’ouverture du score quelques secondes plus tard (12e). Pour le reste, le capitaine des Ciel et Marine s’est montré en contrôle en remportant la majorité de ses duels.
Youté (3) : son duel avec Ajorque a été l’une des clés de la rencontre. Malheureusement, Youté a perdu ce match dans le match. Dès les premières minutes de jeu, il a multiplié les fautes, piégé par la malice et l’expérience du buteur brestois. Sur le premier but des Pirates, Youté oublie son vis-à-vis qui n’a plus qu’à tendre la jambe pour ouvrir le score (12e). Au retour des vestiaires, il est expulsé pour un tacle à retardement sur Baldé qui filait au but (48e).
Lloris (5) : toujours généreux, il n’a pas hésité à se projeter pour apporter le surnombre dans le camp brestois. Des efforts qu’il a peut-être fini par payer en fin de rencontre. Sur le deuxième but brestois, Lloris ne semble plus avoir de jus pour suivre l’action. Salah s’infiltre finalement dans sa zone avant de marquer en force du pied droit (90+3e).
Opéri aurait mérité mieux
Opéri (7) : comme à l’accoutumée, les velléités offensives havraises sont principalement venues de son couloir gauche, ou du moins de son pied gauche. Ses centres, ses corners ou encore ses coups francs, d’une précision redoutable, ont souvent apporté du danger dans l’arrière-garde brestoise. Dommage qu’aucun de ses coéquipiers n’ait pu mettre l’un de ces délicieux ballons au fond.
Nego (5) : moins en vue qu’Opéri, Loïc Nego s’est tout de même employé pour soutenir les montées de balle des Havrais. Son déchet dans les transmissions (59 % de passes réussies seulement) a cependant empêché le développement d’un certain nombre d’actions.
Touré (6) : de l’activité, de l’impact et des ballons récupérés. A Brest, Abdoulaye Touré a fait du Abdoulaye Touré. Souvent sur les lignes de passe adverse, il est régulièrement parvenu à stopper net les offensives brestoises et son travail a permis à ses coéquipiers de rester haut sur le terrain.
Ndiaye (5) : avec sept ballons grattés, il a été le meilleur récupérateur havrais en Bretagne. Au four et au moulin, en phase défensive comme offensive, Ndiaye ne s’est pas caché. Il a même fait passer un frisson dans les travées de Francis-Le Blé en reprenant de volée un ballon qui s’est finalement écrasé sur la transversale de Bizot (41e).
Housni se montre
Targhalline (4) : un duel perdu dos au jeu contre Zakaria avait amené un but contre Monaco. Un nouveau duel perdu dos au jeu, contre Camara cette fois-ci, a entraîné l’ouverture du score brestoise. En difficulté face à l’intensité mise par les milieux bretons, Targhalline n’a jamais vraiment sorti la tête de l’eau. Toujours sous pression, il a perdu la majorité de ses duels (3/10) et s’est trop mis à la faute.
Soumaré (3) : match après match, Soumaré conserve la confiance de Didier Digard. Et on se demande bien pourquoi. Il a eu le mérite de remporter la grande majorité de ses duels aériens face à Chardonnet en première période. Dans le second acte, il ne réussit pas grand-chose sur le front de l’attaque mais parvient tout de même à faire expulser Haïdara (73e).
Housni (5) : pour sa première titularisation depuis son arrivée au mercato estival, le Marocain s’est montré mobile, gravitant sans arrêt autour de Soumaré. Un débordement côté droit aurait pu provoquer l’expulsion de Ndiaye après un tacle mal maîtrisé mais l’arbitre de la rencontre a préféré se montrer clément avec le défenseur brestois malgré un appel du VAR (25e). Une première encourageante pour l’attaquant âgé de 19 ans.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Réduit à dix dès l’entame de la seconde période, le Havre AC a concédé sa quatrième défaite de rang, la cinquième en sept journées de championnat, ce dimanche 6 octobre 2024 à Brest. Et pourtant, cette fois, les Ciel et Marine ne méritaient pas ça.
Pour sa première titularisation avec le HAC, Ilyes Housni, attaquant de 19 ans prêté par le PSG, a laissé entrevoir quelques belles promesses
Il y a récemment eu ce HAC terne, sans peps, sans muscle, sans réaction, au soir d’une démonstration lilloise sur la pelouse du Stade Océane (0-3, 6e j.).
Et puis il y a eu le HAC du bout du monde, celui venu se produire à Brest, orgueilleux, saignant, pressant, et même menaçant. Mais qui n’est jamais parvenu à aller chercher cette égalisation que personne n’aurait alors pu contester. Une fois de plus, c’est donc en colère à l’égard de cette efficacité qui ne cesse de les fuir que les attaquants havrais ont quitté le stade Francis-Le Blé. « Et je suis déçu pour mes joueurs, parce qu’ils ont tout tenté, note Didier Digard, l’entraîneur des Ciel et Marine. Mais aussi énervé par ce résultat négatif. On peut en débattre si vous voulez, mais on a été meilleurs que Brest. Malheureusement, on a frappé quatorze fois et on a manqué de réussite. »
Quand dans le camp d’en face, Ajorque n’eut besoin que d’un ballon chaud, le seul qu’il eut à négocier lors de cette rencontre, pour faire trembler les filets (13e). Là aussi, sur une séquence apte à provoquer la colère du clan havrais, puisqu’elle débuta sur une relance de Desmas qui mit Opéri dans l’embarras, obligeant ce dernier à trouver Targhalline dans la précipitation. Et comme à Monaco deux semaines plus tôt (1-3, 5e j.), l’international marocain se fit secouer dans un duel, Baldé hérita du ballon et centra parfaitement pour Ajorque.
Alors oui, dans la foulée de cette ouverture du score, celle qui dessina un peu trop rapidement les contours d’une quatrième défaite à la suite, il y eut un sursaut. Un vrai. Intense. Sous l’impulsion d’un Opéri qui empilait les centres et les corners, le HAC s’installait aux abords du but breton. Seulement voilà, Youté (28e), Lloris (29e), Soumaré (33e), puis Touré (39e) et encore Lloris (45e) virent tour à tour le cadre leur échapper.
« Dès qu’il y a un doute, on le sait, ce sera contre nous »
Mais avant ce moment fort, sans doute, très certainement même, les Ciel et Marine auraient dû voir les rangs finistériens s’affaiblir quelque peu, lorsqu’après avoir « découpé » Housni, titularisé pour la première fois, Ndiaye, Abdoulaye de son prénom, n’écopa que d’un avertissement, alors que le rouge s’imposait (27e). Là aussi, cela ne put que provoquer un sentiment de colère sur le banc du Havre AC. Colère sans doute devenue noire peu après le coup d’envoi de la seconde période quand, sur ce tacle de Youté, pas plus dangereux (mais pas moins) que celui du Brestois Ndiaye, du moins si on se réfère à l’échelle de M. Millot, l’arbitre décida de sortir le rouge (48e)…
« L’arbitrage ? À partir du moment où on en parle, c’est que tout le monde le voit, grogne Digard. Après, sincèrement, je n’ai aucun souci avec les arbitres, je sais que ça va vite, mais quand on est aidé par la VAR, là, ça me dérange. Et dès qu’il y a un doute, on le sait, ce sera contre nous. » Il faut se souvenir qu’il y a deux semaines, à Monaco (1-3), le but de Casimir, le deuxième qui aurait été en faveur du HAC, avait été invalidé pour un hors-jeu que même la vidéo ne put rendre évident. « Après, ce n’est pas une excuse, ajoute l’entraîneur havrais. Je préfère parler de foot. »
Et ce foot fut sans pitié pour ses hommes, mis une deuxième fois au tapis lors d’une fin de rencontre où les Havrais, à dix contre dix depuis l’expulsion d’Haïdara (73e), jouaient le tout pour le tout, se découvraient. Jusqu’à craquer sur cette frappe majuscule de l’ex-Rennais Salah (90e+2), déjà auteur d’une tentative qui était venue s’écraser sur la transversale quelques minutes plus tôt (87e). Dès lors, le Havre AC, passé près de l’égalisation via Sabbi et Joujou (86e), ne pouvait échapper à son quatrième échec de rang. À deux semaines de la réception de Lyon.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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La défaite concédée dimanche à Brest (0-2) ferme une séquence durant laquelle le HAC, toujours aussi inoffensif et bien trop perméable, n’est pas parvenu à gratter le moindre point. Quinzième, le club doyen a ainsi perdu neuf places au classement lors des quatre dernières journées.
Gautier Lloris, l’un des incontournables d’une défense havraise toujours en quête de solidité
Au vert lorsque s’ouvrit la première fenêtre internationale, les signaux ont brutalement viré à l’orange à l’entame de cette deuxième trêve dédiée aux dates FIFA.
Entre les deux se sont écoulées quatre échéances, toutes ponctuées d’un revers. Et le dernier en date symbolise, en partie, la tendance actuelle. Les filets du HAC ont tremblé, ceux de Brest n’ont pas bougé d’un millimètre. Pour les neuvième et dixième buts concédés sur cette période, quand le seul Kuziaev est parvenu à scorer (à Monaco) sur la base des 360 dernières minutes.
Un zéro pointé unique en L1
En attendant qu’Ayew puisse entrer en action, les Ciel et Marine n’ont donc pu mettre fin dans le Finistère à leur incapacité à retrouver, ne serait-ce qu’une once d’efficacité offensive. Quatorze frappes, toutes envoyées hors du cadre ! Voilà qui incarne les difficultés dont la quinzième attaque de Ligue 1 (7 buts) doit se défaire au plus vite.
Une ligne sur laquelle aucun des acteurs ne s’est encore illustré en qualité de buteur. Des dix-huit pensionnaires de l’élite, seul le HAC attend encore de voir l’un de ses offensifs ouvrir son compteur-but(s). Et ce, même si dans l’esprit de Didier Digard, Casimir, via ses deux buts refusés (l’un logiquement face au PSG, l’autre de façon plus contestable à Monaco), serait (virtuellement) parvenu à briser le plafond de verre.
Les deux semaines à venir, celles qui séparent les Ciel et Marine de la réception de Lyon, doivent donc impérativement permettre d’apporter une, voire plusieurs solutions à ce manque, sachant qu’Ayew ne pourra combler toutes les lacunes à lui seul. Il appartiendra ainsi à l’un de ses complices de la saison passée, on nommera Sabbi, de retrouver un minimum d’inspiration. Trop discret, l’Américain devrait pourtant être au sommet de son épanouissement, lui qui s’apprête à se marier. Comme Sabbi, Soumaré, Joujou et Grandsir ont eux aussi déçu jusqu’alors.
Refaire bloc, et vite
Écarté, blessé, expulsé. Étienne Youté illustre le faux départ du HAC dans sa version défensive. Les Ciel et Marine, pourtant appuyés sur la même ligne arrière que la saison passée, devant laquelle évoluent des milieux eux aussi présents en 2023-24, ont ainsi concédé autant de buts (15) en sept journées qu’ils n’en avaient encaissés après quinze échéances l’an dernier.
Resserrer les rangs s’impose donc. Puisqu’offensivement, le Havre AC n’est pas encore au niveau, sans doute la priorité sera-t-elle de reconstituer un vrai bloc. Actuellement, les fissures sont bien trop nombreuses, à l’image de ces duels/ballons perdus par Targhalline, à Monaco (2) et à Brest, mais aussi par Soumaré, face à Lille, dont les conséquences furent à chaque fois sans appel.
Pas de panique
Quatre défaites à la suite. Pour un total de cinq lors des sept premières journées. Vu sous cet angle, le HAC traverserait une grave crise de résultats. Néanmoins, peut-être est-il bon de relativiser. Lors de ces sept premières journées, le HAC a dû se frotter aux quatre qualifiés en Ligue des Champions.
Sans se priver du droit de réaliser un gros coup, celui dont les Ciel et Marine se sont approchés face au PSG (1-4, 2e but de Paris inscrit à la 85e) et même Monaco (1-3, à la 47e Casimir aurait pu donner l’avantage au HAC), la mission flirtait avec l’impossible. En revanche, sur les trois matches à la portée des Havrais, le total de points a été fait face à Saint-Étienne et Auxerre, seule la campagne toulousaine a fait flop.
D’où l’interdiction de verser dans une inquiétude démesurée. Même si en termes d’identité, il est encore difficile de savoir quel style incarne le HAC, parfois conquérant, parfois permissif.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Entretien avec André Ayew, au moment où s’ouvre le deuxième chapitre de son histoire sous le maillot du HAC. Un retour sur les bords de la Manche dont l’international ghanéen, bien que sollicité cet été, avait fait sa priorité.
André Ayew sait à quel point sont grandes les attentes liées à son retour au HAC
Trois quarts d’heure se sont écoulés depuis la fin d’une opposition qui vit le HAC recevoir jeudi 10 octobre 2024 une leçon d’efficacité de la part des Dunkerquois (1-5). Un après-midi tout gris toutefois marqué par le retour en jeu d’André Ayew (34 ans), vu une heure sur le billard de Soquence, avant que l’international ghanéen, une fois terminé le débriefing de cette joute amicale avec membres du staff et partenaires, ne nous accorde un entretien. Et ce, une semaine après avoir paraphé un nouveau contrat d’une saison en faveur du Havre AC, « un club pour lequel je n’ai pas encore suffisamment donné », dit l’attaquant aux cinq buts inscrits la saison passée.
L’atmosphère d’un vestiaire, la vie d’un groupe, le terrain…
« Que tout ça me manquait ! Le vestiaire, c’est une partie intégrante de ma vie depuis que j’ai l’âge de 10 ans. Un club, c’est comme ta famille. Après, il fallait prendre le temps afin que ma décision soit la meilleure. »
Et pour la deuxième année consécutive, vous avez prolongé votre trêve estivale jusqu’à l’automne…
« Et pour la deuxième fois, mon choix s’est arrêté sur le HAC. J’avoue que j’aurais aimé prendre un peu moins de temps. Il y a eu pas mal de sollicitations au début de l’été, des propositions vraiment intéressantes, concrètes pour certaines. Mais à la fin de la saison dernière, j’avais déjà dans un coin de ma tête l’idée de revenir. Je ne me sentais pas d’aller dans un club où j’aurais été obligé de tout reprendre à zéro. Le HAC, c’était donc une évidence. Aujourd’hui, tout le monde a su faire les efforts et je suis content de retrouver le club et le groupe. En revenant la semaine dernière, j’ai eu le sentiment de ne jamais être parti. Maintenant, au boulot ! »
« Avec très peu de moyens, le club reste sur deux saisons miraculeuses »
Vous êtes une légende au Ghana, une star à l’Olympique de Marseille, vous avez écrit quelques pages de votre carrière dans le plus grand championnat du monde (la Premier League), et pourtant, c’est pour le HAC que vous avez un réel coup de cœur. Pourquoi ?
« Oui, il y a un vrai lien affectif avec ce club. Mais il y a surtout un projet sportif intéressant, en marche depuis un moment. Alors oui, c’est difficile, parce que financièrement le HAC souffre aussi. Mais je note qu’avec très peu de moyens, le club reste sur deux saisons miraculeuses. Je connais bien les dirigeants, je sais le boulot qu’ils font et je suis certain qu’on va y arriver. Avec le public qu’on a, nos supporters, je n’ai aucun doute sur nos capacités à nous surpasser. »
Là aussi, des publics chauds, vous en avez connu, beaucoup, et pourtant, celui du Stade Océane semble vous avoir marqué…
« En signant ici, j’ai eu le sentiment d’arriver dans un petit Marseille. Il y a la mer, un stade presque tout le temps à guichets fermés, et des supporters qui poussent. J’avoue que j’ai une réelle affection pour eux. Je crois que c’est réciproque. Peut-être parce que j’ai fait du bon boulot. Alors je dois continuer, et même faire mieux, puisque cette fois, il n’y aura pas de Coupe d’Afrique des Nations. »
« Ils veulent aller dans des grands clubs, mais il y a d’abord du boulot à faire ici »
Sachant le HAC financièrement contraint, n’avez-vous pas craint de devoir revoir vos plans et faire un choix par défaut ?
« Non. Parce que je savais que je ferais l’effort pour revenir. Encore une fois, ce qui me gênait, c’était le temps. Car plus il passait, plus ça retardait le moment où je retrouverais mon meilleur niveau. Il me faudra d’ailleurs deux ou trois matches avant d’être au top. Mais entre le club et moi, tout était clair et tout le monde a tenu parole. En résumé, je veux jouer au ballon et je veux jouer pour ce club. Et je sais qu’on attend beaucoup de moi. »
Et peut-être même plus encore que la saison passée, dans la mesure où la ligne offensive ne parvient toujours pas à sortir de son silence…
« Oui, mais sur ce que j’ai vu, ça s’est parfois joué sur des détails. Il faut juste un petit déclic. Alors oui, on ne marque pas assez tous ensemble, mais on prend également trop de buts tous ensemble. Je sais ce qu’on attend de moi, et je suis prêt à répondre à ça le plus rapidement possible. »
D’autant que l’effectif de Didier Digard est un peu plus jeune que le précédent. Plus que le rôle de cadre, n’est-ce pas tout simplement celui de guide qu’il va vous falloir assumer ?
« Ici, les jeunes sont très talentueux. Mais pour eux, pour nous tous, il va y avoir beaucoup de sacrifices à faire. Il faut qu’ils apprennent vite. Ils veulent aller dans des grands clubs, mais il y a d’abord du boulot à faire ici. Moi, par rapport à mon passé, je serai là pour les aider, les protéger, pour prendre les coups. Vous savez, si ça se passe bien, on va m’encenser au sein du vestiaire, et si ça se passe mal, je serai le premier qui sera visé par les autres joueurs. »
« Avoir été capable de dominer Brest à dix contre onze, ce n’est pas anodin »
Quelle(s) différence(s) avez-vous déjà pu percevoir entre Luka Elsner et Didier Digard ?
« Humainement, c’est similaire. C’est top. Après, le boss (NDLR : Didier Digard) a une autre manière de fonctionner, une autre approche du jeu. Il a déjà coaché un très bon club de Ligue 1 (Nice) et je me souviens du joueur qu’il était, très bon et très intelligent. Et ça se ressent dans son discours. On a confiance en ce qu’il nous dit. »
Et ce vestiaire, dans quel état l’avez-vous retrouvé ? Le sentez-vous marqué par ces défaites qui ont ponctué les quatre dernières journées ?
« Non. Il y a quand même six points au compteur. Ce n’est pas exceptionnel, mais ces six points ne sont pas tombés par hasard. Il ne faut pas tout jeter. Par exemple, avoir été capable de dominer Brest à dix contre onze, ce n’est pas anodin. Il n’y a donc pas de panique. Le coach ne nous fait d’ailleurs ressentir aucune pression, aucun stress. Ces situations, il les a connues lorsqu’il était joueur. Maintenant, on doit être conscients qu’on représente Le Havre, une ville, un club, un maillot, alors il faut faire plus. Être à la hauteur de cette ferveur que j’ai ressentie la saison dernière, afin que le HAC se maintienne une deuxième fois, sans avoir eu les moyens de réellement recruter. Ce serait un réel exploit. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Nouvelle trêve internationale et encore des joueurs havrais sélectionnés. Cette fois, ils sont sept à avoir rejoint leur sélection. Avec plus ou moins de réussite.
Steve Ngoura a inscrit quatre buts avec l’équipe de France U19
Comme lors de chaque trêve internationale, de nombreux Ciel et Marine quittent la cité océane pour rejoindre leur sélection nationale durant quelques jours. Comparé au mois de septembre où ils étaient onze à s’en aller, c’est un cortège un peu moins important de sept joueurs qui a délaissé le centre d’entraînement de Soquence. Avec plus ou moins de réussite.
Au rayon des bonnes nouvelles, Steve Ngoura figure en tête de gondole. À la recherche de son premier but en Ligue 1, le jeune attaquant s’est illustré avec l’équipe de France U20 avec quatre buts inscrits à l’occasion d’une double confrontation face au Maroc. Lors du premier match (4-3), le Bézot s’est offert un triplé avant de marquer un nouveau but lors du second match (5-4).
Toure et Bouneb marquent aussi
Chez les U19, privés de Paul Argney blessé, Ismail Bouneb a pris part à trois rencontres contre le Danemark (1-1), la Belgique (3-2) et l’Angleterre (2-4). Il a marqué face aux Danois. Meilleur buteur du HAC cette saison, Abdoulaye Toure a fait profiter de ses talents de finisseur à son pays. Grâce à l’une de ses réalisations, la Guinée s’est imposée contre l’Ethiopie (3-0) lors d’un match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025. Trois jours plus tôt, les Guinéens avaient déjà vaincu les Éthiopiens (4-1). Abdoulaye Toure a disputé les deux matchs dans leur intégralité.
Christopher Opéri a également pris part aux éliminatoires de la prochaine CAN avec la Côte d’Ivoire. Titulaire à deux reprises face au Sierra Léone, le latéral gauche a d’abord connu la victoire (4-1) avant de s’incliner (1-0). Appelé avec l’équipe de Suisse U19, Ruben Londja a joué des bouts de match contre Finlande (0-1) et Saint-Marin (4-1) tandis qu’il a débuté contre la République tchèque (1-0). Enfin, Oussama Targhalline et Loïc Négo ont été respectivement convoqués par le Maroc et la Hongrie mais n’ont pu disputer la moindre minute. Le Marocain est resté sur le banc face à la République centrafricaine (5-0, 4-0). De son côté, Négo, blessé, est revenu au Havre.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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J-2 avant le coup d’envoi de la 8e journée, la quatrième ayant pour théâtre le Stade Océane, et la réception de l’Olympique Lyonnais, dimanche (15 heures). Le point sur l’effectif du HAC en ce vendredi 18 octobre 2024.
Antoine Joujou doit renoncer au duel avec l’Olympique Lyonnais
Retour en piste pour les Ciel et Marine, tombés lors des quatre précédentes journées. Une reprise programmée dimanche (15 heures), au Stade Océane, face à des Lyonnais qui ont traversé les deux dernières échéances sur un sans-faute.
L’OL, un adversaire qu’il faudra au HAC défier sans Étienne Youte, expulsé il y a deux semaines à Brest et suspendu pour un match, et sans Antoine Joujou, touché à un pied (entaille non cicatrisée) lors du galop d’entraînement perdu la semaine passée face à Dunkerque (1-5). L’attaquant havrais reste ainsi coincé entre les murs d’une infirmerie où se faisaient soigner ce jeudi Oualid El Hajjam (mollet) et Yann Kitala (cheville). Là où Arouna Sangante s’est présenté ce vendredi midi, alerté par une douleur aux adducteurs. Le capitaine havrais est ainsi jugé incertain pour le rendez-vous de dimanche.
Ayew, titulaire ou joker ?
En revanche, Josué Casimir et Loïc Nego sont candidats au groupe des « 20 ». Blessé à une cheville, le premier nommé n’avait pu être du récent voyage à Brest (0-2, 7e j.). Quant à l’international hongrois, touché à Brest (lésion musculaire) et contraint de renoncer à la sélection lors la fenêtre internationale, il a lui aussi recouvré toutes ses capacités physiques.
Ce physique digne de la haute compétition après lequel André Ayew se doit de courir, et ce pour deux à trois semaines encore. Une quête qui ne devrait toutefois pas priver le Ghanéen d’un retour à la compétition dès dimanche, cinq mois après sa dernière apparition en ciel et marine. Reste à savoir si Ayew se verra remettre des galons de titulaire, ou si lui sera distribué un rôle de joker.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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L’arbitrage de M. Millot, lors du récent face-à-face entre le Stade Brestois et le Havre AC, a interpellé les instances. À tel point qu’une de ses décisions, prise à l’encontre d’un Finistérien, a été jugée bien trop clémente par la commission d’arbitrage. Sans suite néanmoins…
Ilyes Housni tente ici d’échapper à Abdoulaye Ndiaye, un défenseur brestois qui n’aurait sans doute pas dû être autorisé à finir cette rencontre de la 7e journée
À cet instant, le HAC pousse, presse. Tente de revenir à la hauteur de ce score après lequel courent les Ciel et Marine depuis la 12e minute et la réalisation du Brestois Ajorque.
L’action se déroule sur le côté droit. Housni pense avoir fait la différence quand Abdoulaye N’Diaye se jette (25e). L’attaquant havrais se retrouve au sol, le Brestois, promis à regagner directement le vestiaire dans la foulée de ce tacle on ne peut plus musclé, n’écope pourtant que d’un simple avertissement. Une sanction alors jugée clémente par la VAR. M. Millot est donc incité à analyser les images. Le rouge semble s’imposer. Mais non…
Dossier transmis à la LFP, mais…
L’arbitre du jour campe sur sa position, Ndiaye reprend sa place, quand Étienne Youte, lui, prit fort logiquement la foudre de M. Millot en début de seconde période (48e). Expulsé sans passer par la case avertissement. Une sévérité à deux vitesses sur laquelle la commission d’arbitrage, dépendante de la FFF, devait alors se pencher lors de son traditionnel débriefing. Avec pour première intention de déjuger M. Millot quant à la couleur du carton sorti à l’encontre du Brestois. La commission plaidait pour le rouge.
Mais les jours ont passé et aucune communication n’a été faite en ce sens. Jusqu’à ce qu’il nous soit glissé à l’oreille le fait que la FFF ne détenait plus le dossier et qu’il revenait à la LFP de s’en saisir. Sans suite, sans surprise… Entre-temps, le président Roussier s’était entretenu avec Antony Gautier, le directeur de l’arbitrage français. Pour la forme, puisque rien ne pouvait alors modifier le verdict d’un après-midi de défaite (0-2).
Une septième journée ainsi marquée par une décision en droit d’être contestée, deux semaines après qu’un but de Josué Casimir, qui aurait alors permis au HAC de prendre l’avantage face à l’AS Monaco (47e), a été refusé pour un hors-jeu pourtant quasi impossible à détecter, même avec l’aide de la VAR.
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.
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Titulaire indiscutable dans le couloir gauche havrais, Christopher Opéri s’impose également avec la sélection ivoirienne. De quoi le faire rêver des plus grandes compétitions internationales. Avant cela, le latéral a un maintien à aller décrocher avec le HAC.
Christopher Opéri a déjà délivré deux passes décisives cette saison
Arrivé dans un relatif anonymat il y a un peu plus de deux ans, il est aujourd’hui l’un des hommes forts du Havre AC. Le 30 juin 2022, le club doyen, alors en Ligue 2, officialisait le recrutement d’un latéral gauche portant le nom de Christopher Opéri en provenance de la Gantoise. Formé à Caen puis passé par Châteauroux, le jeune homme alors âgé de 25 ans sortait d’une expérience délicate en Belgique où il n’était jamais parvenu à s’imposer avec seulement neuf matchs disputés en championnat. L’histoire sera tout autre au HAC.
Titulaire indiscutable sous les ordres de Luka Elsner, l’Ivoirien explose au plus haut niveau. Son activité dans son couloir gauche, ses passes décisives (5) mais également ses buts (3) lui valent d’être élu joueur de la saison 2023-2024 par ses supporters. Et de taper dans l’œil d’Emerse Fae, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire.
Cadre des Ciel et Marine, même s’il refuse de s’autoproclamer comme tel, Christopher Opéri a acquis un statut international depuis quelques semaines. Au point de se faire sa place au sein d’un collectif sacré champion d’Afrique en février dernier. Les deux derniers matchs des Éléphants, une victoire (4-1) et une défaite (1-0) contre le Sierra Leone, qu’il a joués dans leur intégralité en témoignent. « C’est très gratifiant pour moi de pouvoir représenter mon pays, certifie l’intéressé. Ces séjours en sélection me permettent de prendre davantage d’expérience au contact de joueurs qui ont connu le très haut niveau. J’ai la sensation d’élargir ma vision sur le foot. La perspective de disputer une Coupe d’Afrique des Nations ou une Coupe du monde me pousse à être performant. »
« Quelque chose à faire cette saison »
Un Christopher Opéri performant, c’est tout ce que demande le HAC, dans la quête d’un deuxième maintien consécutif en Ligue 1. Depuis le début de la saison, le défenseur a déjà délivré deux passes décisives mais n’a pu éviter la série de quatre défaites consécutives dans laquelle les Havrais sont embourbés. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. À Brest par exemple, Opéri a délivré 22 centres dans la surface adverse sans qu’aucun ne soit repris de manière intéressante par ses coéquipiers. « Nous sommes tous des compétiteurs donc bien évidemment que la situation nous frustre. Toutefois, je suis persuadé qu’il y a vraiment quelque chose à faire cette saison. La physionomie du match contre Brest nous a prouvé qu’il y avait du mieux. On doit confirmer cela ce week-end contre Lyon. »
Lyon, un adversaire qui rappelle de bons souvenirs aux Havrais. L’an dernier, au Stade Océane, les Ciel et Marine avaient certainement livré l’un de leurs plus beaux matchs de la saison. Opéri en premier lieu. Passeur décisif pour Lloris, le latéral avait conclu sa prestation de haut vol d’un sublime but permettant aux siens de décrocher une victoire précieuse face aux Gones (3-1). Dans la Cité Océane, nombreux sont les supporters qui espèrent revivre un tel scénario ce dimanche. « Toutes les saisons sont différentes mais c’est évident qu’on a l’envie de récidiver. Ce qui est resté inchangé, c’est notre volonté de livrer le meilleur match possible et d’aller chercher les trois points. » C’est tout ce qu’un peuple leur souhaite.
Havre AC – Olympique Lyonnais, dimanche 20 octobre 2024 à 15 h au Stade Océane
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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https://www.footmercato.net/a5260468474 ... t-senvoler
Par Josué Cassé - 19/10 - 14:59
17 min.
Emmanuel Lelaidier @Maxppp
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Le Havre Le Havre 20/10 15:00 Lyon Lyon
Pur produit du centre de formation havrais, Yassine Kechta poursuit, aujourd’hui, son ascension fulgurante. Passé du statut de joueur de la réserve normande (N3) à celui de maillon essentiel sous le maillot Ciel et Marine, le polyvalent milieu de terrain incarne plus que jamais la réussite de la Cavée, vivier inépuisable de jeunes talents. Avant d’accueillir l’Olympique Lyonnais dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1, le jeune gaucher de 22 ans s’est ainsi confié sur cette trajectoire étincelante, lui ouvrant même les portes de la sélection marocaine. Entretien.
«Le destin nous envoie des occasions, mais nous devons les saisir». À l’heure d’évoquer la trajectoire de Yassine Kechta, cette maxime résonne avec force. Et pour cause. Quelle tournure aurait pris la carrière du jeune milieu de terrain havrais si Paul Le Guen - pas forcément séduit par le profil du natif de Gennevilliers - était resté entraîneur du HAC. Invité à se trouver un nouveau projet, celui qui espérait décrocher un premier contrat professionnel après plusieurs années passées à la Cavée s’en est finalement remis au destin. Celui d’un changement d’organigramme officialisé le 20 juin 2022 et symbolisé par les arrivées de Jean-Michel Roussier (président), Mathieu Bodmer (directeur sportif) ou encore Mohamed El Kharraze (directeur sportif adjoint).
Sous les ordres de Luka Elsner, successeur de l’ancien Parisien sur le banc des Ciel et Marine, le franco-marocain de 22 ans a finalement pris son envol. En l’espace d’une saison, le numéro 8 des Hacmens est alors passé du statut de joueur de la réserve havraise (N3) à celui de révélation de la Ligue 2. Artisan de la montée des pensionnaires du Stade Océane dans l’élite du football français - malgré une fracture du péroné l’éloignant des terrains pendant plus de 4 mois - Kechta s’est finalement progressivement imposé comme un pilier essentiel du collectif normand, désormais entraîné par Didier Digard. Fort d’une première convocation en équipe nationale du Maroc et prolongé par sa direction jusqu’en juin 2026, le médaillé de bronze des derniers Jeux olympiques aspire, aujourd’hui, à un avenir radieux.
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«La force de la Cavée, c’est l’esprit de famille»
Foot Mercato : bonjour Yassine, avant de revenir sur votre actualité, pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec le football ?
Yassine Kechta : ma rencontre avec le football s’est faite très tôt, j’ai commencé dès le plus jeune âge, j’ai eu la chance de jouer au foot tout petit avec mes frères dans le jardin. Après les premiers ballons touchés, mon père m’a rapidement inscrit dans un club donc j’ai débuté à l’ES Gennevilloise dans ma ville natale. Dès le départ, j’ai joué avec des personnes plus grandes que moi et après ça je suis parti au Racing à Colombes. C’est à partir de là où les choses sont devenues plus sérieuses, je faisais Ecole Foot donc j’avais un planning aménagé pour jouer et continuer mes études en parallèle. Tout s’est très bien passé au Racing et dans la foulée je suis parti au Paris FC dans un petit centre de formation, je continuais encore avec mon cursus scolaire. Quand j’étais au Paris FC, j’étais un U14 mais je jouais en U15 DH, j’ai fait la saison et le coach du PFC est venu me voir pour me dire que Le Havre voulait faire un test avec moi. C’était pendant la préparation estivale, au début de mon année U15 donc je suis parti au Havre, j’ai fait une semaine, elle s’est très bien passée, j’ai enchaîné une deuxième semaine avant de rentrer chez moi. Après ça je suis appelé pour disputer avec eux le tournoi organisé par Pacy-Ménilles RC, on fait un super tournoi même si on perd en finale mais ça m’a finalement permis de signer et un mois après je suis arrivé au centre de formation du HAC.
FM : vous débarquez donc finalement à la Cavée, à l’instar de nombreux de vos coéquipiers actuels (Sangante, Ngoura, Bodmer, Logbo, Joujou, Casimir…), qu’est-ce qui fait selon vous la grandeur de ce centre de formation ?
YK : la force et la grandeur de la Cavée c’est l’esprit de famille. Ce ne sont pas des mots en l’air, à la Cavée on est vraiment une famille, on était tous proches, toutes les générations étaient complices, on sortait ensemble, on faisait tout ensemble, on rentrait de l’école ensemble et à l’entraînement, tout le monde s’arrachait parce qu’au-delà de l’état d’esprit, c’est un endroit où le travail est au centre. On a bossé comme des acharnés et les gens ici le savent, les entraînements à la Cavée, c’est loin d’être tout le temps facile (rires). En tout cas la complicité qu’on a nouée en dehors se retrouvait sur les terrains et je pense que cette mentalité explique aussi la réputation et la réussite de la Cavée depuis toutes ces années.
FM : de nombreux grands talents sont passés par la Cavée (Paul Pogba, Steve Mandanda, Pape Gueye..), quel sentiment cela vous fait de passer derrière de tels noms ?
YK : c’est une immense fierté, c’est une chose exceptionnelle d’être dans la lignée des noms cités, ça te donne une force supplémentaire et tu dis « pourquoi pas moi, pourquoi je ne pourrais pas aussi aller au bout de mes rêves ? »
Yassine Kechta sous les couleurs du HAC.
Crédit photo : @Emmanuel Lelaidier, HAC.
FM : au stade Océane, vous êtes aujourd’hui considéré comme le chouchou, l’enfant du club. Quel est votre rapport à la ville du Havre, à la population, à ces fans qui vous soutiennent ?
YK : franchement je me sens aimé évidemment, je pense que le public, les supporters m’apprécient ici. C’est sûrement lié au fait que je sois formé au Havre, que j’ai grandi ici. Après je ne triche jamais sur le terrain, je me donne au maximum, j’essaie toujours de me surpasser et je pense que cet aspect-là est aimé par les supporters. J’en profite d’ailleurs pour les remercier de leur soutien, ça donne une vraie force dans une carrière.
«L’arrivée de la nouvelle direction a été déterminante pour moi !»
FM : tout n’a pourtant pas été simple au cours de votre jeune carrière. Je crois savoir que vous étiez même tout proche de quitter le HAC avant de signer votre premier contrat pro…
YK : oui, j’étais en fin de contrat stagiaire et c’est un peu là où tout se joue, c’est ce moment-là qui détermine si tu vas signer professionnel ou non et du coup je m’entraînais à moitié avec les pros mais en fin de saison le coach de l’époque, Paul Le Guen, est venu me voir pour me dire qu’il n’avait pas l’intention de me faire signer pro et qu’il fallait que je cherche un autre projet. C’était un moment dur mais après on sait que le football ce n’est pas un milieu simple. J’ai appris ça en fin de saison mais je n’ai rien lâché, j’ai essayé tant bien que mal de m’accrocher. Je me suis entretenu avec mon agent, on avait des pistes mais il n’y avait rien de vraiment concret, excepté des choses en National. J’étais un peu dans l’impasse, j’ai cru que c’était terminé pour moi au HAC, que mon rêve de jeunesse allait s’envoler mais finalement la direction a changé et ils n’ont pas hésité à me donner cette confiance. Je remercie encore le président et tout le staff parce que c’est grâce à eux que j’ai pu continuer l’aventure, ça a été un vrai tournant pour mon début de carrière.
FM : la suite c’est une ascension extraordinaire où vous passez de la réserve à une place de titulaire indiscutable dans l’effectif de Luka Elsner lors de la saison 2022-2023. Quel a été le déclic ?
YK : je pense que le déclic justement s’est fait quand on m’a annoncé que je n’allais pas signer pro, que je n’allais pas pouvoir aller au bout de ce rêve. Alors quand on m’a donné cette chance, je l’ai saisie. Je suis arrivé à la préparation estivale, j’avais le couteau entre les dents, j’étais plus que jamais déterminé, je voulais tout donner et le coach (Luka Elsner, ndlr) a récompensé cet investissement en me faisant confiance tôt dans la saison.
FM : vous avez aussi eu cette grave blessure après un match contre Pau (fracture du péroné le 1er avril 2023, ndlr) qui vous a fait manquer la CAN U23 avec le Maroc. Comment gère-t-on ces moments ?
YK : les blessures dans le football, honnêtement c’est très difficile, c’est dur à digérer et à gérer. Au début, je l’ai mal vécu sincèrement, c’était très dur car tu ne te dis pas et tu réalises pas que ça va être aussi long. Je ne le souhaite à personne, tu vois tout le monde jouer, en plus on se battait pour le titre et toi tu ne peux pas jouer, pas t’entraîner, c’est dur à vivre mais bon je n’avais pas le choix et j’ai eu un super soutien de l’ensemble du club, de mes proches. Au final, je vais retenir ce titre et cette montée en Ligue 1, ça s’est bien terminé.
FM : Mohamed El Kharazze et Mathieu Bodmer ont aussi été des soutiens précieux dans votre trajectoire, quel regard portez-vous sur ces deux hommes ?
YK : honnêtement, je tiens à les remercier car ils m’ont fait confiance dès le début, je suis très reconnaissant envers eux. Ce sont des belles personnes. Ils sont présents. A l’entraînement, ils viennent aussi, ils nous donnent des conseils, ils parlent avec nous, ils nous parlent des carrières, des choix à faire, des écueils à éviter. Honnêtement, ce sont des personnes formidables.
«Je dois devenir plus tueur face au but»
FM : pour nos lecteurs et peut-être ceux qui vous connaissent un peu moins, pouvez-vous nous en dire plus sur votre profil ? Vos forces et vos axes d’amélioration ?
YK : je suis un profil assez polyvalent, après sur mes forces, je pense qu’elles se situent dans l’intelligence de jeu, dans la vision du jeu, sur le plan technique et au niveau des passes. J’essaie toujours d’avoir ce petit temps d’avance sur l’adversaire. Avec mon gabarit, je ne peux pas forcément faire la différence au niveau de la puissance donc je travaille constamment sur cette anticipation. Voir le jeu avant les autres, regarder toujours autour de moi avant même de recevoir le ballon pour disposer de ce précieux temps. Après là où je peux progresser, c’est dans les trente derniers mètres, je dois devenir un tueur. J’ai trop souvent tendance à penser à la passe, j’aime ça aussi mais il faut aussi que je travaille sur cet aspect, m’autoriser à aller marquer. Je regarde plusieurs joueurs qui ont ça en eux et je travaille dessus, que ce soit par la vidéo ou à l’entraînement. Je bosse beaucoup face au but pour ajouter ça à mon jeu…
Havre Athletic Club Havre Athletic Club @HAC_Foot – 19/09
𝐋𝐚 𝐬𝐭𝐚𝐭’ 𝐝𝐮 𝐣𝐨𝐮𝐫…
Yass’
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FM : le HAC a connu un été agité avec un gros changement et l’arrivée d’un nouveau coach, quelle est votre relation avec Didier Digard, quelle sont ses attentes à votre égard ? Pouvez-vous nous parler un peu de sa philosophie ?
YK : Didier Digard, j’aime beaucoup les coaches comme ça. Au-delà de sa méthode, il a une vraie vision du football, il a ce côté formateur en lui et c’est précieux pour nous. Il voit directement où nous pouvons progresser et il distille beaucoup de conseils. Quand il est arrivé, on a parlé ensemble et rapidement dans la discussion il m’a dit que je devais devenir un tueur devant le but, que c’est un aspect de mon jeu que je devais travailler et ça rejoint ce que je disais précédemment. Il a vraiment mis l’accent sur ce secteur et maintenant je passe plus de temps sur ce point. Après sur son travail en tant que tel, ça bosse constamment, les séances se passent vraiment bien, on a cette alchimie, cet esprit famille, on est tous concernés et franchement j’espère juste que maintenant on va retrouver les résultats en championnat car on met les ingrédients à l’entraînement. Il faut que ça paye maintenant quand ça compte.
FM : justement, sur le plan collectif, le HAC est 15e après 7 journées, que retenez vous de ce début de saison ?
YK : on aurait pu aller prendre quelques points supplémentaires, on s’est loupé sur quelques matches. Je pense à Monaco, on aurait pu prendre un petit point. Même à Toulouse, on est passé totalement à côté du match. Sur ces matches là, il nous a manqué un peu de tout, de la chance mais aussi de la rigueur. On arrive à faire des matches où on maîtrise les événements de A à Z et la semaine suivante, on va faire un match où on passe à côté. C’est à nous de trouver cette régularité, cette constance. Après tout ça, c’est aussi une question d’expérience. On a des cadres expérimentés dans l’équipe mais on doit aussi trouver la clé pour fermer ces matches et repartir avec des points.
FM : plus globalement, quelle est la force du HAC selon vous dans un championnat aussi homogène ?
YK : la force du HAC, c’est l’état d’esprit. On va toujours se battre pour aller chercher des résultats, on ne va jamais rien lâcher et ce n’est pas parce qu’on vient d’enchaîner quelques résultats négatifs qu’on va baisser les bras. On mérite notre place en Ligue 1, on doit avoir conscience de ça, garder la tête haute et continuer de se battre. Maintenant, à nous de mettre les ingrédients nécessaires, à nous d’apprendre de nos erreurs pour retourner la situation et continuer d’avancer.
FM : vous êtes aujourd’hui un pilier du collectif de Didier Digard, comment jugez-vous vos performances sur le plan individuel ?
YK : je pense que j’ai fait un très bon début de saison, je me sentais très bien sur les 3/4 premiers matches, que ce soit techniquement ou physiquement. Après la défaite à Toulouse, j’avoue que ça m’a mis un petit coup, j’ai fait un moins bon match ce jour-là et dernièrement on a enchaîné les défaites donc je ne peux pas dire que j’ai été bon.
«Arouna Sangante ? C’est comme un frère pour moi.»
FM : après 7 journées, on a aussi vu beaucoup de changements dans les compositions de départ que ce soit au niveau des joueurs ou sur le plan tactique, comment on s’adapte à ça ? Est-ce plus difficile pour vous de développer les automatismes ?
YK : non ça n’affecte rien honnêtement, le coach aligne les joueurs et le dispositif qu’il estime le plus compétitif pour le match qu’on doit jouer. Après moi de mon côté, peu importe qui m’entoure, je suis habitué. On bosse à l’entraînement, on a le plan de jeu en tête, on se connaît et chacun a son rôle. Donc peu importe le joueur à côté de moi, chacun apporte sa pierre à l’édifice pour respecter au mieux le plan décidé.
FM : ailier droit, milieu droit, attaquant, milieu offensif, milieu relayeur… vous êtes capable d’évoluer à de nombreux postes, avez-vous malgré tout une préférence en termes de positionnement ?
YK : je n’ai pas forcément un poste préférentiel mais c’est plutôt une zone du terrain. Quand je suis milieu relayeur droit ou excentré droit, je me sens bien. Le côté droit me plaît, j’ai des repères quand je me retrouve sur cette partie-là du terrain. Il faut savoir que dès mon plus jeune âge, j’étais déjà attiré par le poste de milieu de terrain. On va dire qu’à l’âge où on choisit notre poste, j’ai opté pour celui-là car je m’y retrouvais bien, ça correspondait à mes envies sur un terrain.
FM : avez-vous un modèle à votre poste ?
YK : Mesut Özil.
FM : cela fait des années désormais que vous évoluez sous les couleurs havraises, quelle est votre place dans le vestiaire ? Avez-vous un rôle particulier malgré votre jeune âge ?
YK : tout se passe très bien pour moi dans le vestiaire, après je suis quelqu’un de plutôt réservé, j’ai mes amis les plus proches, je m’entends super bien avec tout le monde mais je ne suis pas le premier à parler, à donner des conseils, c’est plutôt le rôle du capitaine. Moi, j’utilise plutôt le terrain pour m’exprimer, je parle plus avec le ballon même quand ça ne va pas, je parle plus sur le terrain que dans le vestiaire.
FM : j’avais eu Arouna Sangante la saison passée qui m’avait confié avoir une relation complice avec vous, pouvez-vous m’en dire plus sur cette complicité ? Je crois savoir qu’il y a une passion commune autour de FIFA…
YK : Arouna c’est comme un frère pour moi, on a une magnifique complicité, on est tout le temps ensemble. Après l’entraînement, on va s’attendre, on va aller manger ensemble, l’après-midi si j’ai un truc à faire, il m’accompagne et inversement et si on a rien à faire, bah on va jouer à FIFA bien sûr (rires) mais c’est top d’avoir une amitié comme ça au quotidien, ça participe aussi au bien-être global.
Yassine Kechta
FM : Paris, Lille, Monaco, Brest, vous avez déjà affronté plusieurs équipes européennes en ce début de saison, avez-vous un joueur en L1 qui vous a particulièrement impressionné ?
YK : j’aime bien Romain Faivre, c’est un joueur qui percute, qui est intelligent avec le ballon et c’est un profil que j’aime beaucoup.
FM : dimanche vous allez accueillir l’OL dans le cadre de la 8e journée de L1, comment appréhendez-vous cette rencontre et quels seront, selon vous, les ingrédients à mettre pour obtenir un résultat positif ?
YK : on sait que le Lyon de début de saison dernière et le Lyon de maintenant, ce n’est plus le même, il y a eu le mercato, ils ont une autre équipe et on sait que ça va être un gros morceau. Après on est chez nous, il faut se faire respecter, on va pousser, tout donner pour ne pas leur rendre ce match facile. Ils ont des qualités évidentes mais on a nos forces, il faut s’appuyer là-dessus pour aller chercher un bon résultat.
«La prochaine CAN avec le Maroc, c’est dans un coin de ma tête»
FM : pour terminer j’aimerais aussi évoquer avec vous la sélection. Vous avez fait vos débuts avec le Maroc, quelle sensation ça fait d’être appelé par Walid Regragui pour défendre les couleurs de votre pays ?
YK : c’est extraordinaire comme sensation, tout le monde était content pour moi, mes amis, ma famille. J’étais heureux et fier aussi, c’est un accomplissement. C’est tellement beau de pouvoir avoir la chance de représenter son pays, j’espère maintenant pouvoir continuer dans cette voie et goûter, à nouveau, à ce bonheur.
FM : en tant que binational, vous aviez d’ailleurs deux options, le choix du Maroc était clair d’entrée de jeu dans votre esprit ?
YK : oui oui, le choix du Maroc pour moi c’était clair dès le plus jeune âge, j’avais opté pour la sélection marocaine, ma première sélection c’était en U16 donc ça fait déjà un moment.
FM : quelles sont vos ambitions avec les Lions de l’Atlas ?
YK : la prochaine CAN avec Oussama (Targhalline, ndlr) à mes côtés, j’espère (rires). Après, j’ai conscience qu’il y a encore du boulot, je dois être performant, marquer des buts et garder un très bon rythme pour espérer y aller mais j’ai évidemment ça dans un coin de ma tête.
FM : à titre personnel, vous avez prolongé la saison passée jusqu’en juin 2026, vous vous voyez rester au HAC pour de nombreuses années encore ?
YK : franchement, aujourd’hui, la question de mon avenir n’est pas un sujet. Je suis focalisé sur les objectifs du club après on sait que Le Havre est un club qui met énormément l’accent sur la formation, c’est un club qui lance beaucoup de joueurs. C’était encore plus vrai quand le club était en L2 mais aujourd’hui on est en L1 et ça donne aussi une excitation supplémentaire. Donc oui pourquoi ne pas rester ici mais, ça, l’avenir nous le dira.
FM : en cas de départ, un championnat vous attire plus que les autres ?
YK : si je devais partir, le championnat qui m’attire le plus c’est la Liga, c’est un championnat qui correspond aussi à mon profil, à mes qualités.
Pub. le 19/10/2024 14:59 MAJ le 19/10/2024 18:10
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine en Ligue 1, nous relaierons désormais les impressions d’un fan du club doyen. À l’heure de voir le HAC accueillir l’Olympique Lyonnais ce dimanche 20 octobre 2024, Malik Bahri (45 ans) ouvre le bal.
Malik Bahri, un supporter qui conserve toute sa confiance en Didier Digard
« Ma première impression, c’est que Didier Digard tâtonne encore un peu, par rapport à la faculté des joueurs à s’adapter au projet de jeu. Sur certains matches, ce projet est donc devenu minimaliste, avec de longs ballons devant en espérant que la vitesse des attaquants fasse la différence. Mais le problème principal, à mes yeux, c’est qu’on n’est pas suffisamment acteurs. J’estime pourtant qu’on a les joueurs capables de nous permettre d’augmenter nos temps de possession », dit cet ancien du HAC et des Municipaux du Havre, conducteur de tram sous pavillon LIA.
« J’attends du HAC qu’il mette d’entrée la pression »
« Ce match de Lille par exemple m’a réellement mis en colère. J’ai détesté voir ça. Malgré ça, je garde confiance en Digard. Alors oui, offensivement, ça manque de qualité et j’aimerais voir un peu plus Ngoura. Maintenant, Ayew est là, mais il ne fera pas tout, tout seul. En termes d’agressivité, il faut que tout le monde d’un cran. On n’agresse plus nos adversaires, on met trop de temps à entrer dans nos matches. Face à Lyon, j’attends du HAC qu’il mette d’entrée la pression, qu’il installe aussitôt le rapport de force, que les Lyonnais comprennent tout de suite qu’on ne leur laissera rien. Encore une fois, tu peux être mauvais, être dans un jour sans, mais tu n’as pas le droit de ne pas être présent dans l’agressivité. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Depuis le début du championnat, Didier Digard n’a jamais aligné la même équipe en sept matchs. La réception de Lyon, ce dimanche 20 octobre 2024 au Stade Océane, devrait poursuivre cette dynamique.
Didier Digard n’a encore jamais aligné le même onze de départ cette saison
« Mais qu’est-ce qu’il va encore pouvoir inventer cette fois-ci ? » À chaque avant-match, la question revient dans l’esprit des supporters havrais. L’interrogation est même devenue une source de plaisanteries, ou d’inquiétudes. Depuis le début de la saison, Didier Digard, l’entraîneur du HAC, aime surprendre au moment de choisir son onze de départ. Quitte à déboussoler ses propres fans. C’est simple, depuis son arrivée dans la cité océane, l’ancien de Nice n’a jamais aligné la même équipe lors des sept premières journées de championnat. Plus parlant encore, Arthur Desmas et Gautier Lloris sont les seuls joueurs à avoir débuté l’ensemble de ces rencontres. Blessures, suspension ou encore choix du coach, les raisons sont multiples pour expliquer ce phénomène.
Une défense chamboulée au gré des absences
Même s’il reste le moins touché, le secteur défensif n’est pas non plus un modèle de stabilité. Depuis l’ouverture du championnat, la défense type que l’on imagine être composée de Lloris, Sangante, Youte, Nego et Opéri n’a été aligné qu’à deux reprises. C’était contre Lille et Brest, les deux derniers adversaires des Havrais. Pas à 100 % pour l’entrée en lice du HAC, le capitaine Sangante a loupé la réception du Paris-Saint-Germain tandis qu’Opéri n’a pu tenir sa place le week-end suivant à Saint-Etienne. Zouaoui et Salmier ont assuré l’intérim. Ce dernier est même revenu dans le onze après la mise à l’écart de Youte, qui n’a pu faire son retour sur le pré que contre Lille. Ce dimanche, il est probable de revoir Salmier titulaire. Sangante étant incertain après avoir ressenti une douleur aux adducteurs vendredi.
Au milieu, Digard fait à sa guise
Ces derniers temps, trouver les milieux de terrain qui vont débuter un match du HAC s’apparente à jouer au loto tant les combinaisons sont multiples. Didier Digard semble d’ailleurs vouloir toutes les tester. Avec ou sans Touré, avec ou sans Targhalline, avec ou sans Ndiaye, cette formule marche également avec Kuziaev et même Kechta. Cette saison, dans l’entrejeu des Ciel et Marine, aucun élément ne semble indiscutable. Des choix que l’entraîneur havrais justifie par la recherche d’un équilibre face à des adversaires aux forces diverses et variées. « Tu sais que tu ne perdras pas si tu ne prends pas de but. En revanche, tu ne gagneras jamais si tu ne marques pas. Chaque match a une histoire différente. Cette saison, on a gagné et perdu en utilisant des styles différents. »
Contre le PSG, Digard avait fait le choix de bloquer les ailes en demandant à Kechta et Joujou de bien défendre pour bloquer les côtés des Parisiens. Lors de la réception de Lyon, le plan de jeu pourrait être différent malgré la qualité des ailiers rhodaniens. « J’aimerais me dire que je n’ai qu’à me focaliser sur les joueurs de couloirs mais Lyon possède des individualités capables de faire la différence à l’intérieur du jeu. On connaît leurs qualités, notamment dans la frappe de loin. On se fera manger à un moment ou un autre si on leur laisse de l’espace pour s’occuper exclusivement des côtés. »
En attaque, on cherche encore la bonne formule…
La statistique ne cesse d’être rabâchée mais oui, les attaquants havrais n’ont toujours pas trouvé le chemin des filets en sept matchs. Une inefficacité qui pousse Didier Digard a changé les systèmes de jeu et les hommes pour espérer voir ses offensifs être décisif. À Brest, lors de la dernière journée, il avait renouvelé sa confiance à Soumaré tout en lançant à ses côtés le jeune Housni pour la première fois de sa carrière en Ligue 1. Sans succès malgré une occupation certaine du camp brestois. Avec le retour d’André Ayew, Digard possède désormais une nouvelle carte dans sa manche. Il pourra aussi compter sur le retour de Casimir, absent du voyage en Bretagne et victime de la VAR à deux reprises.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
et de Salmier :
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Huitième journée et quatrième affiche de la saison au Stade Océane, ce dimanche 20 octobre 2024 (15 h). En lice, le HAC, à la pointe duquel André Ayew pourrait renouer avec la compétition, et l’Olympique Lyonnais, requinqué par ses deux récents succès.
André Ayew retrouvera ce public du Stade Océane qu’il avait quitté il y a cinq mois
Lorsque sera communiquée la feuille de match, le premier nom recherché sera celui d’André Ayew (34 ans). Cinq mois après sa dernière apparition en ciel et marine, et deux semaines après l’officialisation de son retour, l’attaquant international ghanéen est dans les starting-blocks, prêt à jaillir. À disputer le 563e match de sa carrière, toutes compétitions confondues (159 buts), le 20e en Ligue 1 en faveur du club doyen.
« Un groupe qui a besoin d’une autre voix que la mienne »
S’il ne fait aucun doute de la présence de l’homme aux cinq réalisations en 2023-24 dans le groupe des « 20 », en revanche, l’annoncer sur le pré dès le coup d’envoi pourrait être prématuré. « C’est une question à se poser, indique Didier Digard. Dans la discussion qu’on aura avec lui, il saura nous donner un avis tranché et faire passer l’équipe en priorité. » Parce que ce défi proposé par des Lyonnais qui n’ont craqué qu’une seule fois lors des cinq dernières journées, vainqueurs de leurs deux derniers matches (et même quatre si on y ajoute l’Europa League), ne pourra souffrir la moindre défaillance dans les rangs du HAC. La moindre faute de carre, au risque d’aller droit vers un cinquième revers à la suite.
Et c’est pour endiguer ce dérapage, pour insuffler une dynamique nouvelle, que l’effort fut fait afin de convaincre le Black Star (120 sélections) de rempiler. « Sa présence jouera forcément dans la tête des défenseurs adverses, assure l’entraîneur havrais. Mais plus globalement, j’attends de lui qu’il guide un groupe qui a besoin d’une autre voix que la mienne à l’intérieur du vestiaire. Il a déjà commencé à le faire. Il amène les joueurs avec lui, il est très écouté, il a tout de suite compris l’importance qu’il y avait à faire passer les messages dans le vestiaire. »
Une source d’inspiration pour Ngoura
Des messages qu’il lui faudra surtout distiller au cœur de ce cercle qui abrite des offensifs auxquels ne cessent de se refuser les filets adverses, des attaquants bien évidemment devenus symboles d’une force de frappe qui n’a trouvé la cible qu’une seule fois (Kuziaev), à Monaco (1-3), lors des quatre dernières échéances, quand le bloc défensif s’est fissuré à dix reprises sur cette même séquence. Alors ce dimanche, peut-être le retour d’Ayew dans le groupe permettra-t-il d’inverser la courbe. « Depuis qu’il nous a rejoints, je trouve les attaquants plus concernés, plus convaincus, note Digard. Par ce qu’il montre et ce qu’il a fait, André prend beaucoup de place et pour les autres, le but est de faire mieux que lui. »
Pour cela, les Sabbi, Soumaré, Grandsir, Joujou, Housni et Casimir ont encore un long chemin à parcourir. Tout comme Ngoura (19 ans), insatiable avec l’équipe de France U20 (7 buts lors des 4 derniers matches) et souvent réclamé par les fans. Un jeune homme qui trouvera lui aussi en Ayew une source d’inspiration. « Car on ne va pas lui faire de cadeaux sous prétexte qu’il fait de bonnes performances en équipe de France, prévient Digard. Jouer, ça se mérite. J’ai eu la chance de remporter le championnat d’Europe U19 (2005) et dans cette équipe, il y en a qui n’ont pas fait carrière. Le football de jeunes est une chose, le football professionnel en est une autre. Pour le moment, Steve a l’envie, la volonté, les qualités, mais il lui faut avoir un comportement au quotidien en adéquation avec ses propos. Il est sur le bon chemin, mais laissons-lui du temps. » Ce temps, le HAC n’en a plus beaucoup dans sa course au troisième succès de la saison.
Havre AC – Lyon, dimanche 20 octobre 2024, 15 heures, Stade Océane
Arbitre : M. Kherradji HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 93. Sangante (cap) ou 32. Pembele, 22. Salmier, 4. Lloris, 27. Opéri - 94. Touré, 5. Targhalline, 8. Kechta – 10. Casimir, 28. Ayew Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 11. Sabbi, 29. Grandsir, 45. Soumaré, 77. Ngoura, 46. Housni Entraîneur : Didier Digard Absents : Youte (suspendu), Joujou (pied), Logbo (reprise), El Hajjam, Kitala, Confais, Bouneb (choix) LYON : 23. Perri – 98. Maitland-Niles, 22. Mata, 19. Niakhate, 3. Tagliafico – 7. Veretout, 8. Tolisso – 17. Benrahma, 18. Cherki, 11. Fofana – 10. Lacazette (cap) Remplaçants (a choisir parmi) : 40. Descamps (g), 16. Abner, 20. Kumbedi, 27. Omari, 6. Caqueret, 34. Diawara, 15. Tessmann, 69. Mikautadze, 37. Nuamah, 9. Orban, 12. Zaha Entraîneur : Pierre Sage Absents : Caleta Car (suspendu), Matic (dos), Akouokou, Lopes, Bengui (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
H-1 avant le coup d’envoi de ce duel entre le HAC, tombé lors des quatre précédentes journées, et Lyon, en droit de viser un troisième succès à la suite en Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Yoann Salmier retrouve une place dans le « onze »
Deux infos importantes dans les rangs du HAC. Commençons par la plus mauvaise. Jugé incertain vendredi, en raison d’une douleur aux adducteurs, Arouna Sangante se doit en effet de faire une croix sur cette huitième échéance de la saison.
Un forfait qui oblige Didier Digard à revisiter sensiblement une défense déjà privée d’Étienne Youte, suspendu. Yoann Salmier retrouve ainsi un rôle de titulaire, alors que Timothée Pembele, prêté par les Anglais de Sunderland, effectuera d’entrée ses premiers pas sous le maillot du HAC.
Confiance en Soumaré
L’autre information concerne André Ayew. Deux semaines après avoir officialisé son retour, et cinq moins après son tout dernier match, l’international ghanéen vivra le début de cette rencontre du banc des remplaçants. Cette banquette où s’installeront notamment Yassine Kechta et Daler Kuziaev.
Deux milieux qui laisseront ainsi Abdoulaye Touré, promu capitaine, Rassoul Ndiaye et Oussama Targhalline animer l’entrejeu. Et alimenter un duo d’attaque composé de Josué Casimir et d’Issa Soumaré, deux attaquants toujours en quête de leur première réalisation en Ligue 1.
La composition : Desmas – Salmier, Pembele, Lloris – Nego, Touré (cap), Ndiaye, Targhalline, Opéri – Casimir, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Il n’y a pas eu match ce dimanche 20 octobre 2024 au Stade Océane. Sans solution face à des Lyonnais largement supérieurs, les Ciel et Marine ont été écrasés (4-0) devant leur public. Inquiétant.
Josué Casimir et ses coéquipiers n’ont pas pesé bien lourd face à Lyon
Encore une défaite, la cinquième de suite. Ce dimanche 20 octobre 2024, le HAC a de nouveau été battu. Cette fois, ce sont contre des Lyonnais largement supérieurs que les Ciel et Marine se sont inclinés (3-0).
Dès les premières minutes, les hommes de Didier Digard se retrouvent assiégés dans leur camp. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir les Gones trouver la faille par Abner (31e).
Trois buts encaissés en deuxième période
Malgré un sursaut d’orgueil en début de seconde période, les Havrais encaissent un deuxième but inscrit par Fofana (57e). En perdition, le HAC encaisse un troisième but signé Lacazette (71e) puis un quatrième de Benrahma (87e).
Au Stade Océane, Lyon bat Le Havre 4 à 0 (0-1)
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 22 490.
Buts pour Lyon : Abner (31e), Fofana (57e), Lacazette (71e), Benrahma (87e).
Avertissements au HAC : Nego (6e), Toure (18e), Casimir (36e) ; à Lyon : Cherki (35e), Caqueret (36e), Tolisso (46e), Nuamah (79e).
HAVRE AC : Desmas – Nego, Pembélé (Ayew, 65e), Salmier, Lloris, Opéri – Touré (cap) (Kechta, 81e), Ndiaye (Kuziaev, 65e), Targhalline -Casimir (Ngoura, 81e), Soumaré (Sabbi, 65e).
Entraîneur : Didier Digard.
Lyon : Perri – Abner, Niakhaté, Mata (Kumbedi, 86e), Maitland-Niles – Caqueret, Veretout, Tolisso (Omari, 83e) – Cherki (Benrahma, 73e), Fofana (Nuamah, 73e), Lacazette (cap) (Mikautadze, 73e).
Entraîneur : Pierre Sage.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.