HAC : Nego grimace, Sabbi patiente. Luka Elsner s’exprime avant l’étape à Lyon
J-2 avant le coup d’envoi de la cinquième journée, échéance marquée par le duel entre l’Olympique Lyonnais, lanterne rouge, et le HAC, actuel membre du Top 10. Ce vendredi 15 septembre 2023, Luka Elsner s’est présenté face à la presse.
Luka Elsner s’est présenté face à la presse, à deux jours d’un périlleux déplacement à Lyon - Paris Normandie
Par Benoit DONCKELE
Publié:
15 Septembre 2023 à 15h02
Temps de lecture:
3 min
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Dimanche 17 septembre 2023 (20h45), sur la pelouse du Groupama Stadium, le HAC, dixième, se présentera face à l’Olympique Lyonnais, coincée en fond de cale et toujours en quête d’un premier succès. Quelques indices sur l’avant-match.
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Nego, un mollet et des doutes
« Il a été bien sollicité avec la sélection », rappelle Luka Elsner. Il, c’est Loïc Nego, revenu de Hongrie avec quatre-vingt-dix minutes dans les jambes face à la Serbie (2-1, éliminatoires Euro 2024) et plus de quatre-vingt devant la République Tchèque (1-1, amical). Et à son retour, s’est réveillée cette douleur au mollet qui l’avait contraint à rester sur le banc lors de la réception de Brest (1-2). « On va voir comment vont se passer les quarante-huit prochaines heures pour savoir s’il reste une option, ou pas. » Telle est la seule incertitude avant le décollage sur Lyon.
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Touché à un genou lors de la rencontre amicale disputée et remportée face à Caen (1-0), vendredi 8 septembre 2023, Aloïs Confais sait d’ores et déjà qu’il ne figurera pas sur la liste des « 20 ». Quant à Oussama Targhalline, à l’arrêt depuis le 20 août 2023 et une blessure à la hanche, c’est au Maroc, près de sa famille, à l’Académie Mohammed VI très précisément, qu’il poursuit actuellement son protocole médical.
Sabbi, prêt à sortir du bois ?
Six minutes face à Brest (1-2, 2e j.), dix-sept à Rennes (2-2, 3e j.). Jusqu’à présent, l’international américain (1 sélection) n’a guère eu l’occasion d’exposer quelques indices quant à son potentiel. Arrivé d’Odense (Dan) le 10 août 2023, Emmanuel Sabbi est-il aujourd’hui prêt à effectuer le grand saut ?
« Il n’a pas vécu une période facile, répond d’emblée l’entraîneur havrais. Quand vous avez la sensation de commencer à être dans un bon état de forme et que vous devez faire face à une fracture du nez, ce n’est pas évident. D’autant que c’est la deuxième fois que cela lui arrive. Il sait donc combien il est pénible de s’entraîner et de jouer avec un masque. Il a quand même pris un coup au moral. Mais il est très résiliant, il encaisse les chocs, il continue donc à avancer. Il lui faudra maintenant répondre à un besoin, au bon moment, rentrer et faire des différences pour s’ouvrir un peu plus la porte d’une éventuelle titularisation. Il en a les qualités. »
Elsner en veut toujours et encore plus
Si le HAC ne s’est incliné qu’une seule fois lors des quatre premières journées, devant Brest, au Stade Océane (1-2, 2e j.), si à l’extérieur, les Ciel et Marine n’ont toujours pas baissé pavillon (Montpellier et Rennes, 2-2), et si Arouna Sangante et les siens restent sur un éclatant succès aux dépens de Lorient (3-0, 4e j.), Luka Elsner n’en reste pas moins lucide.
« Il est absolument interdit de s’endormir, de croire que tout va se dérouler de manière fluide sous prétexte qu’on reste sur un bon match. Contre Lorient (3-0, 4e j.), beaucoup de choses n’ont pas été (…) Ce qui m’intéresse, ce n’est pas nos temps de passage, mais le fait qu’on puisse proposer, semaine après semaine, quelque chose de plus intéressant sur le plan défensif et offensif. De voir que l’état d’esprit est toujours le même. On se découvre encore, des choses prennent forme, mais ça reste un chantier. »
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Décryptage : cinq recrues de Ligue 1 en vue depuis le début de saison
De Moussa al-Tamari à Teddy Teuma en passant par Daler Kouziaïev, Tiago Santos et Wilfried Singo, focus sur les points forts de cinq joueurs arrivés en Ligue 1 au cours de l'été.
Matthias Ribeiro l'équipe
mis à jour le 15 septembre 2023 à 15h27
Devant un transfert qui implique changement de club, d'environnement, de coéquipiers et parfois même de culture, l'égalité n'est que relative. Certains parviendront à se mettre au diapason immédiatement, d'autres auront besoin de plus de temps... Toutefois, certains facteurs peuvent influer l'acclimatation d'un joueur à son nouveau cercle.
Le timing de son arrivée (avant, pendant, ou après la préparation) la langue parlée, la connaissance de l'entraîneur en place... Tant de paramètres que les cinq recrues estivales présentées ci-dessous sont plus ou moins parvenues à apprivoiser afin de rapidement mettre en valeur une qualité très forte au service de leur nouveau club.
La conduite de balle de Moussa al-Tamari (Montpellier)
Son doublé sur la pelouse du Groupama Stadium face à l'OL (4-1) avec Montpellier le 19 août dernier aura suffi à le présenter au public français. Arrivé libre de Louvain début juillet, le Jordanien de 26 ans Moussa al-Tamari ne cesse de surprendre. Garant de la percussion dans une équipe qui s'épanouit en transition, il est la caution verticalité d'une formation qui a perdu Elye Wahi et Stephy Mavididi cet été. Preuve de l'apport significatif d'Al-Tamari jusqu'ici, il est sur ce début de saison le joueur qui réalise le plus de chevauchées dans la surface de réparation adverse (10), à égalité avec Kylian Mbappé et Rayan Cherki.
Gaucher, le nouveau numéro 9 de la Paillade dispose d'un pied droit relativement efficace, le même qui lui a permis d'envoyer un missile dans la lucarne de Yehvann Diouf lors de la défaite face à Reims (1-3) et qui aurait pu permettre au MHSC d'égaliser en fin de match à Lille (0-1) sans un super arrêt de Lucas Chevalier. Dangereux dans la surface via sa faculté à enchaîner des deux côtés en sortie de dribble, al-Tamari semble aussi à l'aise pour conclure après un long rush balle au pied. Là est d'ailleurs certainement sa qualité première.
Capable de répéter les courses à haute intensité durant 90 minutes (ce qui peut parfois lui faire perdre en lucidité), le Jordanien est une grande menace en transition. Sa rapidité, son explosivité et surtout sa capacité à rester maître de son ballon à haute vitesse lui offrent le loisir d'éliminer ses adversaires grâce à des changements de direction malins et contrôlés. Également apte à servir ses partenaires lancés, son duo avec Akor Adams (3 buts) ne semble en être qu'à ses prémices.
Lors d'OL-MHSC, lancé à toute allure face à Duje Caleta-Car, Al-Tamari est encore suffisamment maître de son ballon pour utiliser son extérieur du pied afin de prendre le défenseur croate à contre-pied. Un petit pont plus tard, il ira conclure face à Rémy Riou. Entre sa récupération et son but, le Jordanien aura parcouru toute la moitié de terrain lyonnaise balle au pied en 6 secondes et 8 touches.
En deuxième mi-temps, deuxième chevauchée. Ici sa conduite balle coupe la course de Jeffinho pour empêcher le retour du Brésilien et se recentrer face à la cage adverse. Il inscrira un doublé.
Face à Lille, après avoir éliminé Gabriel Gudmundsson sur sa prise de balle, Al-Tamari repique sur son pied gauche après une feinte de corps. Après avoir passé Benjamin André, il peut percuter dans l'espace libre et enclencher une transition pour Montpellier.
Le volume sans ballon de Daler Kouziaïev (Le Havre)
Arrivé libre du Zénith Saint-Pétersbourg à la surprise générale, Daler Kouziaïev (30 ans) représente l'un des plus gros coups de ce mercato estival en Ligue 1. Celui qui totalise 46 sélections avec la Russie (2 buts) et 14 matches de Ligue des champions a débarqué au Havre pour apporter ses qualités et son expérience à un groupe tout juste promu qui en aura bien besoin tout au long de la saison. Doublement décisif devant le but en quatre rencontres de Ligue 1 au HAC, le milieu russe n'était pourtant pas coutumier du fait en Premier Liga (D1 Russe) où il a inscrit 16 buts en 200 rencontres disputées.
Toutefois, plus qu'un impact statistique, Kouziaïev est, sur ce début de saison, garant d'un volume de jeu impressionnant sans ballon qui semble plus difficile à mesurer. Sans cesse en mouvement, le Russe est disponible sur les sorties de balle, présent dans le dernier tiers adverse sur toute la largeur du terrain et volontaire pour sortir en première ligne du pressing ou pour effectuer de longues courses de repli jusqu'à sa surface. Si cette débauche d'énergie peut parfois lui coûter une certaine dose de lucidité et de justesse technique, elle semble néanmoins primordiale pour ses partenaires qui disposent d'une solution à chaque instant.
À Rennes, Kouziaïev attaque la ligne défensive adverse en se projetant dans l'espace laissé par son attaquant, entre les deux centraux, afin d'offrir de la profondeur à son bloc.
À Montpellier, malgré la chaleur et les 80 minutes disputées, Kouziaïev se rend disponible côté gauche pour offrir une solution à son partenaire dans le couloir. Toujours en se signalant du bras.
Enfin, face à Brest, il effectue le repli comme un latéral droit pour venir fermer le côté opposé au ballon et ne pas laisser un adversaire libre au second poteau.
La capacité d'élimination de Tiago Santos (Lille)
Sur les quatre premiers matches de Ligue 1, le latéral droit lillois Tiago Santos (21 ans) est troisième au nombre de dribbles réussis (11) derrière Rayan Cherki (19) et Ousmane Dembélé (12), à égalité avec le parisien Vitinha, Iliman Ndiaye et Amine Gouiri. Seule distinction, le Lillois est le seul défenseur de la liste.
Arrivé d'Estoril (D1 portugaise) début juillet pour 6,5 millions d'euros après une première saison complète dans l'élite, le jeune Portugais s'est particulièrement distingué grâce à sa capacité à dribbler et à éliminer. Alors qu'il a débuté et conclu toutes les rencontres de Ligue 1 du LOSC jusqu'ici, Santos s'est révélé être un atout redoutable pour offrir de l'espace à ses partenaires. Parce qu'il est capable de se projeter à l'intérieur afin de laisser la largeur à son ailier, comme c'était le cas lors du premier match à Nice (1-1) pour Alan Virginius, mais surtout parce qu'il est un détonateur potentiel très bas sur le terrain pour permettre au LOSC de démonter le pressing adverse afin de ressortir court, principe cher à son entraîneur Paulo Fonseca.
Dans le dernier tiers, le jeune latéral explosif semble aussi à l'aise pour tenter de fissurer certains blocs et exploiter les espaces, il est d'ailleurs le cinquième joueur du Championnat qui réalise le plus d'actions menant à un tir cette saison (19), bien qu'il semble devoir encore progresser dans le dernier geste.
Face à Nice, servi sur son côté, Tiago Santos élimine Jérémie Boga sur sa prise de balle et se faufile le long de la ligne de touche. La première ligne niçoise est éliminée, le Gym pourrait rapidement avoir sept joueurs derrière le ballon.
Contre Lorient, servi dos au jeu, le latéral s'oriente sur son pied droit sur son contrôle, résiste à la charge du défenseur lorientais et parvient à se retourner pour s'envoler dans son couloir.
Ses aptitudes techniques lui permettent notamment de profiter d'un « mismatch », situation qu'il apprécie, recherche et dans laquelle il semble bien plus à l'aise pour attaquer que son adversaire pour défendre. Ici, il profitera par exemple de l'appel intérieur de Rémy Cabella pour effectuer un passement de jambe et éliminer Wahbi Khazri, avant de provoquer un bon coup franc.
Le jeu mi-long de Wilfried Singo (Monaco)
Arrivé pour 10 millions d'euros en provenance du Torino mi-août, l'Ivoirien Wilfried Singo (22 ans) a, en plus de changer de club, changé de poste. Initialement piston droit dans le 3-4-2-1 d'Ivan Juric, le néo-Monégasque a traversé les Alpes pour reculer d'un cran afin d'occuper l'axe droit de la défense sous Adi Hütter. Si son poste est nouveau, le système actuel de l'ASM (3-4-2-1) lui est familier, ce qui a pu faciliter son intégration collective.
Ancien latéral (dans une défense à quatre en sélection et piston au Torino), Singo se distingue étonnamment dans l'axe par sa faculté à jouer vers l'avant. Capable d'éliminer la première ligne adverse par la conduite, il gagnerait toutefois à augmenter son volume dans le domaine. Concernant son jeu long et mi-long, l'Ivoirien n'hésite pas à allonger avec précision, domaine dans lequel Strasbourg et Lens, les deux équipes ayant fait le déplacement à Louis II jusqu'ici, ont particulièrement été exposées.
S'il peut progresser sous pression, le Monégasque parvient à alimenter ses coéquipiers plus hauts, ce qui a pu notamment faciliter la rédemption de Takumi Minamino, exceptionnel sur ce début de saison. À l'aise pour défendre en avançant grâce à sa densité physique, couvrir via sa vitesse ou maîtriser les ballons de la tête par son agilité dans le domaine ainsi que sa taille (1,90 m), Singo est jusqu'ici une belle promesse pour l'ASM.
Face à Strasbourg, il allonge vers Ben Yedder dans un schéma que l'ASM a répété plusieurs fois. Minamino profitera ensuite de la remise dos au but de l'attaquant français pour être servi entre les lignes.
En deuxième mi-temps, il est cette fois mis sous pression mais dispose de la clairvoyance et de la qualité technique nécessaire pour sauter la première ligne de pression alsacienne et offrir un excellent ballon piqué à Eliot Matazo, totalement libre.
À Nantes, l'Ivoirien profite de la liberté laissée par le bloc bas adverse pour occuper une position proche de la surface. D'ici, il parviendra à servir Youssouf Fofana dans la zone idoine, lequel frappera la barre et permettra à Myron Boadu ensuite de conclure.
L'aisance dans la distance de Teddy Teuma (Reims)
Ancien capitaine de l'Union Saint-Gilloise (D1 Belge), le Maltais Teddy Teuma (29 ans) s'est engagé cet été en faveur du Stade de Reims pour une somme légèrement inférieure à 5 millions d'euros. Un transfert qui, malgré la cohérence et l'inventivité de la cellule de recrutement rémoise, n'a d'abord pas fait grand bruit... Avant de faire un vacarme colossal à la suite de la victoire champenoise à Montpellier (3-1) le 27 août dernier.
La raison de cette lumière soudaine ? Un match phénoménal du nouveau numéro 10, décisif sur les trois buts. Un corner déposé sur la tête de Yunis Abdelhamid, un coup franc pleine lucarne et une frappe sensationnelle auront suffi à auréoler le Maltais. Un exploit qu'il répétera en partie la semaine suivante à Metz (2-2) où il s'est signalé en marquant et en offrant une passe décisive à Oumar Diakité.
Plus que les 3 buts et 2 passes décisives produits en deux titularisations, Teuma s'est rapidement imposé comme un leader technique de son équipe. Par son comportement déjà, régulièrement accrocheur, actif au pressing et au contre-pressing (bien que parfois maladroit, il est le troisième joueur qui réussit le plus de tacles (11) en Ligue 1), mais surtout par sa patte.
Le gaucher dispose d'un excellent pied et d'une technique très fiable qui lui permettent notamment d'être décisif sur coups de pied arrêtés, face au but ou pour servir ses partenaires lancés. Son aisance pour jouer long dans la diagonale avec Junya Ito pourrait faire des étincelles, la complémentarité entre les deux étant naturelles.
Le super pied gauche de Teuma sert parfaitement Ito lancé dans son couloir droit. Au bout du compte, le Japonais permettra à Mohamed Daramy de conclure cette transition.
L'équilibre parfait de Teddy Teuma au moment de reprendre le ballon de volée sur son second but magnifique face à Montpellier.
Parmi les nouveaux arrivants en vue sur ce début de saison de Ligue 1, Marco Asensio (PSG), Andy Diouf (RC Lens), Lucas Hernandez (PSG), Renan Lodi (OM), Nemanja Matic (Stade Rennais), Ernest Nuamah (OL), Yoann Salmier (HAC), Morgan Sanson (OGC Nice) ou encore Manuel Ugarte (PSG) méritent d'être salués chacun à leur échelle. Toutefois, bien que ces promesses soient d'actualité, seuls le temps et l'enchaînement des matches confirmeront les bonnes impressions laissées par certains joueurs sur les quatre premières journées de Championnat.
De Moussa al-Tamari à Teddy Teuma en passant par Daler Kouziaïev, Tiago Santos et Wilfried Singo, focus sur les points forts de cinq joueurs arrivés en Ligue 1 au cours de l'été.
Matthias Ribeiro l'équipe
mis à jour le 15 septembre 2023 à 15h27
Devant un transfert qui implique changement de club, d'environnement, de coéquipiers et parfois même de culture, l'égalité n'est que relative. Certains parviendront à se mettre au diapason immédiatement, d'autres auront besoin de plus de temps... Toutefois, certains facteurs peuvent influer l'acclimatation d'un joueur à son nouveau cercle.
Le timing de son arrivée (avant, pendant, ou après la préparation) la langue parlée, la connaissance de l'entraîneur en place... Tant de paramètres que les cinq recrues estivales présentées ci-dessous sont plus ou moins parvenues à apprivoiser afin de rapidement mettre en valeur une qualité très forte au service de leur nouveau club.
La conduite de balle de Moussa al-Tamari (Montpellier)
Son doublé sur la pelouse du Groupama Stadium face à l'OL (4-1) avec Montpellier le 19 août dernier aura suffi à le présenter au public français. Arrivé libre de Louvain début juillet, le Jordanien de 26 ans Moussa al-Tamari ne cesse de surprendre. Garant de la percussion dans une équipe qui s'épanouit en transition, il est la caution verticalité d'une formation qui a perdu Elye Wahi et Stephy Mavididi cet été. Preuve de l'apport significatif d'Al-Tamari jusqu'ici, il est sur ce début de saison le joueur qui réalise le plus de chevauchées dans la surface de réparation adverse (10), à égalité avec Kylian Mbappé et Rayan Cherki.
Gaucher, le nouveau numéro 9 de la Paillade dispose d'un pied droit relativement efficace, le même qui lui a permis d'envoyer un missile dans la lucarne de Yehvann Diouf lors de la défaite face à Reims (1-3) et qui aurait pu permettre au MHSC d'égaliser en fin de match à Lille (0-1) sans un super arrêt de Lucas Chevalier. Dangereux dans la surface via sa faculté à enchaîner des deux côtés en sortie de dribble, al-Tamari semble aussi à l'aise pour conclure après un long rush balle au pied. Là est d'ailleurs certainement sa qualité première.
Capable de répéter les courses à haute intensité durant 90 minutes (ce qui peut parfois lui faire perdre en lucidité), le Jordanien est une grande menace en transition. Sa rapidité, son explosivité et surtout sa capacité à rester maître de son ballon à haute vitesse lui offrent le loisir d'éliminer ses adversaires grâce à des changements de direction malins et contrôlés. Également apte à servir ses partenaires lancés, son duo avec Akor Adams (3 buts) ne semble en être qu'à ses prémices.
Lors d'OL-MHSC, lancé à toute allure face à Duje Caleta-Car, Al-Tamari est encore suffisamment maître de son ballon pour utiliser son extérieur du pied afin de prendre le défenseur croate à contre-pied. Un petit pont plus tard, il ira conclure face à Rémy Riou. Entre sa récupération et son but, le Jordanien aura parcouru toute la moitié de terrain lyonnaise balle au pied en 6 secondes et 8 touches.
En deuxième mi-temps, deuxième chevauchée. Ici sa conduite balle coupe la course de Jeffinho pour empêcher le retour du Brésilien et se recentrer face à la cage adverse. Il inscrira un doublé.
Face à Lille, après avoir éliminé Gabriel Gudmundsson sur sa prise de balle, Al-Tamari repique sur son pied gauche après une feinte de corps. Après avoir passé Benjamin André, il peut percuter dans l'espace libre et enclencher une transition pour Montpellier.
Le volume sans ballon de Daler Kouziaïev (Le Havre)
Arrivé libre du Zénith Saint-Pétersbourg à la surprise générale, Daler Kouziaïev (30 ans) représente l'un des plus gros coups de ce mercato estival en Ligue 1. Celui qui totalise 46 sélections avec la Russie (2 buts) et 14 matches de Ligue des champions a débarqué au Havre pour apporter ses qualités et son expérience à un groupe tout juste promu qui en aura bien besoin tout au long de la saison. Doublement décisif devant le but en quatre rencontres de Ligue 1 au HAC, le milieu russe n'était pourtant pas coutumier du fait en Premier Liga (D1 Russe) où il a inscrit 16 buts en 200 rencontres disputées.
Toutefois, plus qu'un impact statistique, Kouziaïev est, sur ce début de saison, garant d'un volume de jeu impressionnant sans ballon qui semble plus difficile à mesurer. Sans cesse en mouvement, le Russe est disponible sur les sorties de balle, présent dans le dernier tiers adverse sur toute la largeur du terrain et volontaire pour sortir en première ligne du pressing ou pour effectuer de longues courses de repli jusqu'à sa surface. Si cette débauche d'énergie peut parfois lui coûter une certaine dose de lucidité et de justesse technique, elle semble néanmoins primordiale pour ses partenaires qui disposent d'une solution à chaque instant.
À Rennes, Kouziaïev attaque la ligne défensive adverse en se projetant dans l'espace laissé par son attaquant, entre les deux centraux, afin d'offrir de la profondeur à son bloc.
À Montpellier, malgré la chaleur et les 80 minutes disputées, Kouziaïev se rend disponible côté gauche pour offrir une solution à son partenaire dans le couloir. Toujours en se signalant du bras.
Enfin, face à Brest, il effectue le repli comme un latéral droit pour venir fermer le côté opposé au ballon et ne pas laisser un adversaire libre au second poteau.
La capacité d'élimination de Tiago Santos (Lille)
Sur les quatre premiers matches de Ligue 1, le latéral droit lillois Tiago Santos (21 ans) est troisième au nombre de dribbles réussis (11) derrière Rayan Cherki (19) et Ousmane Dembélé (12), à égalité avec le parisien Vitinha, Iliman Ndiaye et Amine Gouiri. Seule distinction, le Lillois est le seul défenseur de la liste.
Arrivé d'Estoril (D1 portugaise) début juillet pour 6,5 millions d'euros après une première saison complète dans l'élite, le jeune Portugais s'est particulièrement distingué grâce à sa capacité à dribbler et à éliminer. Alors qu'il a débuté et conclu toutes les rencontres de Ligue 1 du LOSC jusqu'ici, Santos s'est révélé être un atout redoutable pour offrir de l'espace à ses partenaires. Parce qu'il est capable de se projeter à l'intérieur afin de laisser la largeur à son ailier, comme c'était le cas lors du premier match à Nice (1-1) pour Alan Virginius, mais surtout parce qu'il est un détonateur potentiel très bas sur le terrain pour permettre au LOSC de démonter le pressing adverse afin de ressortir court, principe cher à son entraîneur Paulo Fonseca.
Dans le dernier tiers, le jeune latéral explosif semble aussi à l'aise pour tenter de fissurer certains blocs et exploiter les espaces, il est d'ailleurs le cinquième joueur du Championnat qui réalise le plus d'actions menant à un tir cette saison (19), bien qu'il semble devoir encore progresser dans le dernier geste.
Face à Nice, servi sur son côté, Tiago Santos élimine Jérémie Boga sur sa prise de balle et se faufile le long de la ligne de touche. La première ligne niçoise est éliminée, le Gym pourrait rapidement avoir sept joueurs derrière le ballon.
Contre Lorient, servi dos au jeu, le latéral s'oriente sur son pied droit sur son contrôle, résiste à la charge du défenseur lorientais et parvient à se retourner pour s'envoler dans son couloir.
Ses aptitudes techniques lui permettent notamment de profiter d'un « mismatch », situation qu'il apprécie, recherche et dans laquelle il semble bien plus à l'aise pour attaquer que son adversaire pour défendre. Ici, il profitera par exemple de l'appel intérieur de Rémy Cabella pour effectuer un passement de jambe et éliminer Wahbi Khazri, avant de provoquer un bon coup franc.
Le jeu mi-long de Wilfried Singo (Monaco)
Arrivé pour 10 millions d'euros en provenance du Torino mi-août, l'Ivoirien Wilfried Singo (22 ans) a, en plus de changer de club, changé de poste. Initialement piston droit dans le 3-4-2-1 d'Ivan Juric, le néo-Monégasque a traversé les Alpes pour reculer d'un cran afin d'occuper l'axe droit de la défense sous Adi Hütter. Si son poste est nouveau, le système actuel de l'ASM (3-4-2-1) lui est familier, ce qui a pu faciliter son intégration collective.
Ancien latéral (dans une défense à quatre en sélection et piston au Torino), Singo se distingue étonnamment dans l'axe par sa faculté à jouer vers l'avant. Capable d'éliminer la première ligne adverse par la conduite, il gagnerait toutefois à augmenter son volume dans le domaine. Concernant son jeu long et mi-long, l'Ivoirien n'hésite pas à allonger avec précision, domaine dans lequel Strasbourg et Lens, les deux équipes ayant fait le déplacement à Louis II jusqu'ici, ont particulièrement été exposées.
S'il peut progresser sous pression, le Monégasque parvient à alimenter ses coéquipiers plus hauts, ce qui a pu notamment faciliter la rédemption de Takumi Minamino, exceptionnel sur ce début de saison. À l'aise pour défendre en avançant grâce à sa densité physique, couvrir via sa vitesse ou maîtriser les ballons de la tête par son agilité dans le domaine ainsi que sa taille (1,90 m), Singo est jusqu'ici une belle promesse pour l'ASM.
Face à Strasbourg, il allonge vers Ben Yedder dans un schéma que l'ASM a répété plusieurs fois. Minamino profitera ensuite de la remise dos au but de l'attaquant français pour être servi entre les lignes.
En deuxième mi-temps, il est cette fois mis sous pression mais dispose de la clairvoyance et de la qualité technique nécessaire pour sauter la première ligne de pression alsacienne et offrir un excellent ballon piqué à Eliot Matazo, totalement libre.
À Nantes, l'Ivoirien profite de la liberté laissée par le bloc bas adverse pour occuper une position proche de la surface. D'ici, il parviendra à servir Youssouf Fofana dans la zone idoine, lequel frappera la barre et permettra à Myron Boadu ensuite de conclure.
L'aisance dans la distance de Teddy Teuma (Reims)
Ancien capitaine de l'Union Saint-Gilloise (D1 Belge), le Maltais Teddy Teuma (29 ans) s'est engagé cet été en faveur du Stade de Reims pour une somme légèrement inférieure à 5 millions d'euros. Un transfert qui, malgré la cohérence et l'inventivité de la cellule de recrutement rémoise, n'a d'abord pas fait grand bruit... Avant de faire un vacarme colossal à la suite de la victoire champenoise à Montpellier (3-1) le 27 août dernier.
La raison de cette lumière soudaine ? Un match phénoménal du nouveau numéro 10, décisif sur les trois buts. Un corner déposé sur la tête de Yunis Abdelhamid, un coup franc pleine lucarne et une frappe sensationnelle auront suffi à auréoler le Maltais. Un exploit qu'il répétera en partie la semaine suivante à Metz (2-2) où il s'est signalé en marquant et en offrant une passe décisive à Oumar Diakité.
Plus que les 3 buts et 2 passes décisives produits en deux titularisations, Teuma s'est rapidement imposé comme un leader technique de son équipe. Par son comportement déjà, régulièrement accrocheur, actif au pressing et au contre-pressing (bien que parfois maladroit, il est le troisième joueur qui réussit le plus de tacles (11) en Ligue 1), mais surtout par sa patte.
Le gaucher dispose d'un excellent pied et d'une technique très fiable qui lui permettent notamment d'être décisif sur coups de pied arrêtés, face au but ou pour servir ses partenaires lancés. Son aisance pour jouer long dans la diagonale avec Junya Ito pourrait faire des étincelles, la complémentarité entre les deux étant naturelles.
Le super pied gauche de Teuma sert parfaitement Ito lancé dans son couloir droit. Au bout du compte, le Japonais permettra à Mohamed Daramy de conclure cette transition.
L'équilibre parfait de Teddy Teuma au moment de reprendre le ballon de volée sur son second but magnifique face à Montpellier.
Parmi les nouveaux arrivants en vue sur ce début de saison de Ligue 1, Marco Asensio (PSG), Andy Diouf (RC Lens), Lucas Hernandez (PSG), Renan Lodi (OM), Nemanja Matic (Stade Rennais), Ernest Nuamah (OL), Yoann Salmier (HAC), Morgan Sanson (OGC Nice) ou encore Manuel Ugarte (PSG) méritent d'être salués chacun à leur échelle. Toutefois, bien que ces promesses soient d'actualité, seuls le temps et l'enchaînement des matches confirmeront les bonnes impressions laissées par certains joueurs sur les quatre premières journées de Championnat.
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « On s’arrache tous les uns pour les autres », assure Arouna Sangante
Entretien avec le capitaine du HAC à l’approche d’un face-à-face avec l’Olympique Lyonnais, dimanche 17 septembre 2023, sur la pelouse du Groupama Stadium. Une échéance qu’Arouna Sangante aborde avec une certaine sérénité.
Capitaine du HAC, Arouna Sangante a aujourd’huirenoué avec toutes ses sensations, après une délicate entame de championnat
Successeur de Victor Lekhal, parti au Qatar (Umm Salal), dans le rôle du capitaine, Arouna Sangante revient sur l’entame de saison du HAC, de ses débuts en L1, et évoque l’échéance à venir, dimanche à Lyon.
Cette trêve internationale, la première après quatre journées consommées, imaginiez-vous pouvoir la traverser en position presque idéale, si calmement, appuyé sur un succès aussi convaincant qu’éclatant aux dépens de Lorient (3-0) ?
« C’est quand même une belle surprise, oui. Maintenant, on a travaillé dur depuis la reprise de l’entraînement et cette victoire face à Lorient nous a permis d’emmagasiner de la confiance. Aborder la trêve dans ces conditions, c’est clair que ça nous a fait du bien. »
Vu de l’extérieur, le HAC semble s’être plongé dans cette L1 sans le moindre complexe. Partagez-vous cette impression ?
« Disons qu’on est de mieux en mieux. Les automatismes commencent à prendre forme, la cohésion aussi. Au niveau de l’ambiance, tout va bien, les étrangers s’intègrent très bien dans le vestiaire et sur le terrain. Dans l’état d’esprit, rien n’a changé par rapport à la saison dernière. On s’arrache tous les uns pour les autres, c’est comme ça qu’on avance. »
« J’ai senti que je n’y étais pas, j’ai reçu une alerte du coach »
À titre personnel, il vous a fallu attendre la troisième journée, et le voyage à Rennes (2-2), pour renouer avec vos sensations. On craignait de vous avoir perdu. Comment expliquez-vous cette entame sur la pointe des pieds ?
« J’ai peut-être eu du mal à m’adapter. Peut-être aussi qu’il s’agissait d’un problème mental. Aujourd’hui, ça va mieux. Il le fallait, car dès que l’un d’entre nous n’y est pas, ça devient compliqué pour tout le monde. J’ai senti que je n’y étais pas et j’ai reçu une alerte du coach. Il a bien fait. On a pas mal discuté, j’en avais besoin, même si j’étais conscient du problème. »
D’autant que le brassard de capitaine vous a été confié et que c’est à vous qu’il revient de guider la troupe…
« Et c’est une fierté. Je pense avoir travaillé dur pour mériter ce brassard. Capitaine, je l’ai été en équipes de jeunes, avec les pros, c’est encore plus fort. »
Mais à 21 ans, est-il naturel de devoir recadrer un partenaire à l’expérience beaucoup plus épaisse que la vôtre ?
« Je ne vais pas dire que c’est facile, mais il est bon parfois de pouvoir dire certaines choses. Et ça vaut pour moi aussi. Ce n’est pas parce que je suis capitaine que je ne suis pas à l’écoute des autres. Je me dois d’être irréprochable dans mon comportement, dans mes performances, si je veux être un digne porte-parole du groupe auprès du staff technique. »
Irréprochable, il faudra l’être sur la pelouse de l’OL, là où vous attend la lanterne rouge. Lyon, dernier, ça vous inspire quoi ?
« Lyon, c’est surtout l’un des plus grands clubs français. Alors oui, actuellement les Lyonnais sont derniers, mais il est hors de question de les prendre de haut. Jouons simplement avec humilité et confiance avec l’envie de sortir un gros match. Gardons surtout la tête froide et retrouvons une vraie solidité défensive. Car on prend trop de buts. Il faut s’inspirer du match de Lorient. »
L’idée de devoir croiser la route d’un certain Lacazette, de retour de suspension, cela provoque un surplus de motivation, de la crainte ?
« De la crainte ? Non. Maintenant, tout le monde sait que c’est l’un des meilleurs attaquants de Ligue 1. Mais Lacazette ou pas, ma motivation reste la même, à 100 %. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Entretien avec le capitaine du HAC à l’approche d’un face-à-face avec l’Olympique Lyonnais, dimanche 17 septembre 2023, sur la pelouse du Groupama Stadium. Une échéance qu’Arouna Sangante aborde avec une certaine sérénité.
Capitaine du HAC, Arouna Sangante a aujourd’huirenoué avec toutes ses sensations, après une délicate entame de championnat
Successeur de Victor Lekhal, parti au Qatar (Umm Salal), dans le rôle du capitaine, Arouna Sangante revient sur l’entame de saison du HAC, de ses débuts en L1, et évoque l’échéance à venir, dimanche à Lyon.
Cette trêve internationale, la première après quatre journées consommées, imaginiez-vous pouvoir la traverser en position presque idéale, si calmement, appuyé sur un succès aussi convaincant qu’éclatant aux dépens de Lorient (3-0) ?
« C’est quand même une belle surprise, oui. Maintenant, on a travaillé dur depuis la reprise de l’entraînement et cette victoire face à Lorient nous a permis d’emmagasiner de la confiance. Aborder la trêve dans ces conditions, c’est clair que ça nous a fait du bien. »
Vu de l’extérieur, le HAC semble s’être plongé dans cette L1 sans le moindre complexe. Partagez-vous cette impression ?
« Disons qu’on est de mieux en mieux. Les automatismes commencent à prendre forme, la cohésion aussi. Au niveau de l’ambiance, tout va bien, les étrangers s’intègrent très bien dans le vestiaire et sur le terrain. Dans l’état d’esprit, rien n’a changé par rapport à la saison dernière. On s’arrache tous les uns pour les autres, c’est comme ça qu’on avance. »
« J’ai senti que je n’y étais pas, j’ai reçu une alerte du coach »
À titre personnel, il vous a fallu attendre la troisième journée, et le voyage à Rennes (2-2), pour renouer avec vos sensations. On craignait de vous avoir perdu. Comment expliquez-vous cette entame sur la pointe des pieds ?
« J’ai peut-être eu du mal à m’adapter. Peut-être aussi qu’il s’agissait d’un problème mental. Aujourd’hui, ça va mieux. Il le fallait, car dès que l’un d’entre nous n’y est pas, ça devient compliqué pour tout le monde. J’ai senti que je n’y étais pas et j’ai reçu une alerte du coach. Il a bien fait. On a pas mal discuté, j’en avais besoin, même si j’étais conscient du problème. »
D’autant que le brassard de capitaine vous a été confié et que c’est à vous qu’il revient de guider la troupe…
« Et c’est une fierté. Je pense avoir travaillé dur pour mériter ce brassard. Capitaine, je l’ai été en équipes de jeunes, avec les pros, c’est encore plus fort. »
Mais à 21 ans, est-il naturel de devoir recadrer un partenaire à l’expérience beaucoup plus épaisse que la vôtre ?
« Je ne vais pas dire que c’est facile, mais il est bon parfois de pouvoir dire certaines choses. Et ça vaut pour moi aussi. Ce n’est pas parce que je suis capitaine que je ne suis pas à l’écoute des autres. Je me dois d’être irréprochable dans mon comportement, dans mes performances, si je veux être un digne porte-parole du groupe auprès du staff technique. »
Irréprochable, il faudra l’être sur la pelouse de l’OL, là où vous attend la lanterne rouge. Lyon, dernier, ça vous inspire quoi ?
« Lyon, c’est surtout l’un des plus grands clubs français. Alors oui, actuellement les Lyonnais sont derniers, mais il est hors de question de les prendre de haut. Jouons simplement avec humilité et confiance avec l’envie de sortir un gros match. Gardons surtout la tête froide et retrouvons une vraie solidité défensive. Car on prend trop de buts. Il faut s’inspirer du match de Lorient. »
L’idée de devoir croiser la route d’un certain Lacazette, de retour de suspension, cela provoque un surplus de motivation, de la crainte ?
« De la crainte ? Non. Maintenant, tout le monde sait que c’est l’un des meilleurs attaquants de Ligue 1. Mais Lacazette ou pas, ma motivation reste la même, à 100 %. »
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC part chasser Lyon avec un ancien Dogue
Annoncé ce dimanche 17 septembre 2023 au Groupama Stadium, le HAC s’appuiera sur sa dernière recrue en date, la « pointe » tant attendue, pour défier l’Olympique Lyonnais. Oui, Mohamed Bayo, récemment arrivé du LOSC, devrait signer sa première apparition dans le « onze » de départ.
Mohamed Bayo pourrait célébrer, à Lyon,sa cinquième titularisation de l’année 2023, sa première avec le HAC
Peut-être le début d’une vie nouvelle. Comme la sortie d’un long tunnel dans lequel il s’est engouffré à son arrivée dans le Nord, à Lille plus précisément, en provenance de Clermont. C’était il y a un an et deux mois lorsque l’international guinéen, tout frais sorti d’une première plongée en Ligue 1 au cours de laquelle il empila quatorze buts dans son filet, fit sensation en rejoignant le LOSC pour quelque 14 M€. Transfert record pour Clermont Foot, flop pour les Dogues.
Alors Mohamed Bayo (25 ans), prêté au HAC sans option d’achat, n’a d’autre choix que de se relever, de rebondir, après une saison 2022-23 qui ne le vit être titularisé qu’à six reprises, scorer quatre fois seulement. Un exercice qu’il débuta en faisant couler quelques gouttes d’encre, lorsqu’à la veille de se frotter au PSG (3e j.), il décida, en soirée, d’évacuer la pression au cœur de la vie nocturne lilloise.
En un cliché, posté sur les réseaux sociaux, son sort était alors presque scellé. Dès le mois d’août 2022… Contraint qu’il fut de réfléchir à sa réputation, avec la « B » des Dogues tout d’abord, puis sur le banc. Titularisé qu’il fut pour la première fois, à la suite de cet « incident » (le 20 août 2022), en janvier de cette année.
Bref, de sales débuts… Déjà annonciateurs d’une parenthèse obligatoire. D’un exil momentané, en L1 de préférence, pour ce buteur qui avait été dans le viseur des chasseurs de têtes de West Ham (Ang), de Francfort (All) et de l’OM, avant de s’engager jusqu’en 2027 avec le LOSC.
« On sent chez lui un appétit féroce, un esprit de revanche »
Meilleur buteur de L2 au terme de la saison 2020-21 (22 buts), auteur de quatorze buts en L1 en 2021-22, le tout avec Clermont, Bayo s’est donc posé au Havre pour reprendre le fil de son efficacité. Celle qu’il testera ce dimanche à Lyon, sauf surprise, face à une défense toujours privée du Croate Dejan Lovren et déjà lourde de dix buts concédés.
« On voit tout de suite qu’il a deux-trois zones préférentielles dans la finition, où il est très, très fort, estime Luka Elsner. Je le trouve aussi assez juste dans les premières touches, dans la redistribution du ballon. Il a une corpulence qui lui permet de jouer des duels, d’être assez difficile à gérer pour les défenseurs centraux. Et il a déjà une très bonne entente avec certains joueurs, notamment avec Nabil (Alioui). »
Bayo, Alioui, voilà très certainement l’identité des deux hommes qui se positionneront ce dimanche à la pointe du 5-3-2 (ou 3-5-2). L’un a déjà le vent dans le dos, on nommera Alioui et ses trois buts, l’autre le cherchera. « Sur chaque entraînement, chaque ballon touché, on sent chez lui de l’enthousiasme, du plaisir, des sourires et de la rigueur, note l’entraîneur havrais. On sent chez lui un appétit féroce, un esprit de revanche et une volonté de croquer dans la vie et dans ce que le football peut lui offrir. »
Et ce football, celui qui ne lui a déroulé le tapis rouge qu’à quatre reprises en 2023 (4 titularisations), qui ne lui a offert qu’une seule fois les 90 minutes d’une rencontre la saison dernière (face à Nice, le 29 janvier 2023), retrouvera, peut-être, le Bayo dans sa version menaçante, insatiable. Dès ce dimanche à Lyon ?
Loïc Nego contraint à jeter l’éponge
Si aucune communication officielle ne nous est parvenue avant que la délégation havraise ne décolle à destination de Lyon, samedi en début de soirée, il semble quasi certain qu’il faudra aux Ciel et Marine se passer de Loïc Nego. Jugé incertain vendredi par Luka Elsner, le piston droit du HAC n’a pu se débarrasser à temps d’une douleur à un mollet, celle qu’il traîne depuis plusieurs semaines déjà. Souci qui l’avait notamment privé de la réception de Brest (1-2, 2e j.) et dont les effets se sont fait à nouveau ressentir à son récent retour de Hongrie, pays dont il a défendu le drapeau à deux reprises durant la trêve internationale.
Alors qui pour le remplacer ? Oualid El Hajjam, sérieusement touché à une cheville durant la préparation, entré en jeu à Rennes (1 minute) et face à Lorient (2 minutes), sera-t-il pour la première fois titularisé ? Ou Luka Elsner décidera-t-il d’une défense à quatre têtes seulement, avec Yoann Salmier dans le rôle du latéral droit, afin de densifier le cœur du jeu ?
Telle est la seule inconnue au moment de défier des Lyonnais (privés de Kadewere, blessé) très certainement soulagés à l’idée de retrouver Alexandre Lacazette (voir par ailleurs). Mais toujours contrariés par l’absence de Dejan Lovren, défenseur international croate de retour à Lyon, où il avait évolué de 2010 à 2013, après une longue expérience en Angleterre (Southampton puis Liverpool) et un crochet par le Zénith Saint-Pétersbourg (Rus) aux côtés d’un certain Daler Kuziaev. Touché à la cuisse, le vice-champion du monde est « out » depuis l’ouverture du championnat.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Annoncé ce dimanche 17 septembre 2023 au Groupama Stadium, le HAC s’appuiera sur sa dernière recrue en date, la « pointe » tant attendue, pour défier l’Olympique Lyonnais. Oui, Mohamed Bayo, récemment arrivé du LOSC, devrait signer sa première apparition dans le « onze » de départ.
Mohamed Bayo pourrait célébrer, à Lyon,sa cinquième titularisation de l’année 2023, sa première avec le HAC
Peut-être le début d’une vie nouvelle. Comme la sortie d’un long tunnel dans lequel il s’est engouffré à son arrivée dans le Nord, à Lille plus précisément, en provenance de Clermont. C’était il y a un an et deux mois lorsque l’international guinéen, tout frais sorti d’une première plongée en Ligue 1 au cours de laquelle il empila quatorze buts dans son filet, fit sensation en rejoignant le LOSC pour quelque 14 M€. Transfert record pour Clermont Foot, flop pour les Dogues.
Alors Mohamed Bayo (25 ans), prêté au HAC sans option d’achat, n’a d’autre choix que de se relever, de rebondir, après une saison 2022-23 qui ne le vit être titularisé qu’à six reprises, scorer quatre fois seulement. Un exercice qu’il débuta en faisant couler quelques gouttes d’encre, lorsqu’à la veille de se frotter au PSG (3e j.), il décida, en soirée, d’évacuer la pression au cœur de la vie nocturne lilloise.
En un cliché, posté sur les réseaux sociaux, son sort était alors presque scellé. Dès le mois d’août 2022… Contraint qu’il fut de réfléchir à sa réputation, avec la « B » des Dogues tout d’abord, puis sur le banc. Titularisé qu’il fut pour la première fois, à la suite de cet « incident » (le 20 août 2022), en janvier de cette année.
Bref, de sales débuts… Déjà annonciateurs d’une parenthèse obligatoire. D’un exil momentané, en L1 de préférence, pour ce buteur qui avait été dans le viseur des chasseurs de têtes de West Ham (Ang), de Francfort (All) et de l’OM, avant de s’engager jusqu’en 2027 avec le LOSC.
« On sent chez lui un appétit féroce, un esprit de revanche »
Meilleur buteur de L2 au terme de la saison 2020-21 (22 buts), auteur de quatorze buts en L1 en 2021-22, le tout avec Clermont, Bayo s’est donc posé au Havre pour reprendre le fil de son efficacité. Celle qu’il testera ce dimanche à Lyon, sauf surprise, face à une défense toujours privée du Croate Dejan Lovren et déjà lourde de dix buts concédés.
« On voit tout de suite qu’il a deux-trois zones préférentielles dans la finition, où il est très, très fort, estime Luka Elsner. Je le trouve aussi assez juste dans les premières touches, dans la redistribution du ballon. Il a une corpulence qui lui permet de jouer des duels, d’être assez difficile à gérer pour les défenseurs centraux. Et il a déjà une très bonne entente avec certains joueurs, notamment avec Nabil (Alioui). »
Bayo, Alioui, voilà très certainement l’identité des deux hommes qui se positionneront ce dimanche à la pointe du 5-3-2 (ou 3-5-2). L’un a déjà le vent dans le dos, on nommera Alioui et ses trois buts, l’autre le cherchera. « Sur chaque entraînement, chaque ballon touché, on sent chez lui de l’enthousiasme, du plaisir, des sourires et de la rigueur, note l’entraîneur havrais. On sent chez lui un appétit féroce, un esprit de revanche et une volonté de croquer dans la vie et dans ce que le football peut lui offrir. »
Et ce football, celui qui ne lui a déroulé le tapis rouge qu’à quatre reprises en 2023 (4 titularisations), qui ne lui a offert qu’une seule fois les 90 minutes d’une rencontre la saison dernière (face à Nice, le 29 janvier 2023), retrouvera, peut-être, le Bayo dans sa version menaçante, insatiable. Dès ce dimanche à Lyon ?
Loïc Nego contraint à jeter l’éponge
Si aucune communication officielle ne nous est parvenue avant que la délégation havraise ne décolle à destination de Lyon, samedi en début de soirée, il semble quasi certain qu’il faudra aux Ciel et Marine se passer de Loïc Nego. Jugé incertain vendredi par Luka Elsner, le piston droit du HAC n’a pu se débarrasser à temps d’une douleur à un mollet, celle qu’il traîne depuis plusieurs semaines déjà. Souci qui l’avait notamment privé de la réception de Brest (1-2, 2e j.) et dont les effets se sont fait à nouveau ressentir à son récent retour de Hongrie, pays dont il a défendu le drapeau à deux reprises durant la trêve internationale.
Alors qui pour le remplacer ? Oualid El Hajjam, sérieusement touché à une cheville durant la préparation, entré en jeu à Rennes (1 minute) et face à Lorient (2 minutes), sera-t-il pour la première fois titularisé ? Ou Luka Elsner décidera-t-il d’une défense à quatre têtes seulement, avec Yoann Salmier dans le rôle du latéral droit, afin de densifier le cœur du jeu ?
Telle est la seule inconnue au moment de défier des Lyonnais (privés de Kadewere, blessé) très certainement soulagés à l’idée de retrouver Alexandre Lacazette (voir par ailleurs). Mais toujours contrariés par l’absence de Dejan Lovren, défenseur international croate de retour à Lyon, où il avait évolué de 2010 à 2013, après une longue expérience en Angleterre (Southampton puis Liverpool) et un crochet par le Zénith Saint-Pétersbourg (Rus) aux côtés d’un certain Daler Kuziaev. Touché à la cuisse, le vice-champion du monde est « out » depuis l’ouverture du championnat.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : trois choses à savoir sur l’Olympique Lyonnais, prochain adversaire du HAC
C’est un véritable monument du football français qu’affrontera le HAC ce dimanche 17 septembre 2023. Les joueurs de Luka Elsner se déplacent sur la pelouse du Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais, en grande difficulté en ce début de saison.
Ce dimanche soir, il faudra garder un oeil sur la nouvelle pépite de l’OL, Ernest Nuamah
Fabio Grosso en tribunes
Quelques jours après l’éviction de Laurent Blanc à la tête de l’effectif de l’Olympique Lyonnais durant la trêve internationale, le club rhodanien a trouvé son remplaçant. Il s’agit de l’ex-joueur de l’OL (de 2007 à 2009), champion du monde 2006 avec l’Italie, Fabio Grosso. Son intronisation n’étant pas encore officialisée (elle le sera lundi), ce sont les adjoints Jean-François Vulliez et Jérémie Bréchet, assistés de l’icone Sonny Anderson, qui seront sur le banc ce dimanche soir, tandis que l’ex-coach de Frosinone (Ita) assistera à la rencontre depuis les tribunes.
Retour de Lacazette
Suspendu deux matches suite à une faute sur Téji Savanier qui lui valut un carton rouge face à Montpellier, Alexandre Lacazette est de retour sur les terrains ? après avoir purgé sa peine face à l’OGC Nice et le PSG. Une bonne nouvelle pour les supporters lyonnais qui voient donc le second meilleur buteur de l’histoire de leur club réintégrer le groupe.
Méfiance est de mise envers « Le Général », comme il est surnommé, mais pas que. Seront probablement alignés autour de lui l’international Espoirs Rayan Cherki, auteur de deux buts avec les les Bleuets en autant de rencontres durant la trêve internationale, et le très attendu Ghanéen Ernest Nuamah (19 ans), qui a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en 90 minutes de jeu ces deux dernières semaines.
Ces Havrais désormais à l’Olympique Lyonnais
Formé au Havre, comptabilisant 78 titularisations en Ligue 1 avec le HAC de 1994 à 1999, l’ex-joueur du HAC Matthieu Louis-Jean (47 ans) est désormais directeur de recrutement au sein de l’Olympique Lyonnais, deux ans après avoir fait ses armes en France à l’autre Olympique, celui de Marseille. Et ce n’est pas le seul.
Lui aussi passé par les équipes du centre de formation des Ciel et Marine, avant de faire ses débuts dans le monde professionnel avec le club doyen en Ligue 1, puis de prendre son envol vers l’OL, l’ex-milieu de terrain Gueïda Fofana (32 ans), enfant du Mont-Gaillard, est actuellement le manager de l’équipe réserve des Gones. Un poste important dans l’un des meilleurs centres de formation de France.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie
C’est un véritable monument du football français qu’affrontera le HAC ce dimanche 17 septembre 2023. Les joueurs de Luka Elsner se déplacent sur la pelouse du Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais, en grande difficulté en ce début de saison.
Ce dimanche soir, il faudra garder un oeil sur la nouvelle pépite de l’OL, Ernest Nuamah
Fabio Grosso en tribunes
Quelques jours après l’éviction de Laurent Blanc à la tête de l’effectif de l’Olympique Lyonnais durant la trêve internationale, le club rhodanien a trouvé son remplaçant. Il s’agit de l’ex-joueur de l’OL (de 2007 à 2009), champion du monde 2006 avec l’Italie, Fabio Grosso. Son intronisation n’étant pas encore officialisée (elle le sera lundi), ce sont les adjoints Jean-François Vulliez et Jérémie Bréchet, assistés de l’icone Sonny Anderson, qui seront sur le banc ce dimanche soir, tandis que l’ex-coach de Frosinone (Ita) assistera à la rencontre depuis les tribunes.
Retour de Lacazette
Suspendu deux matches suite à une faute sur Téji Savanier qui lui valut un carton rouge face à Montpellier, Alexandre Lacazette est de retour sur les terrains ? après avoir purgé sa peine face à l’OGC Nice et le PSG. Une bonne nouvelle pour les supporters lyonnais qui voient donc le second meilleur buteur de l’histoire de leur club réintégrer le groupe.
Méfiance est de mise envers « Le Général », comme il est surnommé, mais pas que. Seront probablement alignés autour de lui l’international Espoirs Rayan Cherki, auteur de deux buts avec les les Bleuets en autant de rencontres durant la trêve internationale, et le très attendu Ghanéen Ernest Nuamah (19 ans), qui a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en 90 minutes de jeu ces deux dernières semaines.
Ces Havrais désormais à l’Olympique Lyonnais
Formé au Havre, comptabilisant 78 titularisations en Ligue 1 avec le HAC de 1994 à 1999, l’ex-joueur du HAC Matthieu Louis-Jean (47 ans) est désormais directeur de recrutement au sein de l’Olympique Lyonnais, deux ans après avoir fait ses armes en France à l’autre Olympique, celui de Marseille. Et ce n’est pas le seul.
Lui aussi passé par les équipes du centre de formation des Ciel et Marine, avant de faire ses débuts dans le monde professionnel avec le club doyen en Ligue 1, puis de prendre son envol vers l’OL, l’ex-milieu de terrain Gueïda Fofana (32 ans), enfant du Mont-Gaillard, est actuellement le manager de l’équipe réserve des Gones. Un poste important dans l’un des meilleurs centres de formation de France.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC résiste à la révolte lyonnaise
Si en première mi-temps, les Ciel et Marine sont facilement parvenus à contenir l’Olympique Lyonnais, en seconde période, la pression des Gones fut parfois très forte. Mais encore une fois, le HAC, solide, a ponctué ce déplacement d’un résultat nul (0-0), ce dimanche 17 septembre 2023.
Moins inspiré qu’à son habitude, Yassine Kechta dut céder sa place à la 58e minute
Après Montpellier (2-2, 1re j.), après Rennes (2-2, 3e j.), le HAC a de nouveau créé une petite sensation en grattant un nouveau point loin du Stade Océane, à Lyon cette fois, dans l’antre d’une lanterne rouge pas tout à fait comme les autres. Un nouveau résultat convaincant, à une semaine de recevoir des Clermontois en grande difficulté, déjà plombés par quatre revers en cinq journées.
Il était à craindre une marée blanche. Une grande marée. Des vagues violentes qui seraient venues se casser aux abords du but de Desmas. Comme une révolte à laquelle les Ciel et Marine auraient dû avoir à faire face, sur cette pelouse qui vit Montpellier humilier l’OL (4-1, 2e j.) avant que le PSG, au Groupama Stadium toujours, ne rosse les Gones à son tour (4-1, 4e j.). Mais il n’en fut rien. Du moins au cours d’une première période tout d’abord marquée par une maîtrise stérile des partenaires de Lacazette, puis par un débat qui s’équilibra. Visiblement, la présence dans les travées de Fabio Grosso, successeur de Laurent Blanc sur le banc, ne suffisait pas à décrisper des Lyonnais en possession de la lanterne rouge au coup d’envoi.
Grandsir, quelle occasion !
Alors oui, en attendant que le HAC ne montre au moins une fois les crocs, ce HAC à la pointe duquel Bayo prit place d’entrée, Lacazette, d’une frappe venue finir sa course loin, très loin du cadre (20e), puis Cherki, d’une tentative qui permit à Desmas de se chauffer les gants (25e), plantèrent les premières banderilles. Un pic bien léger lors d’un premier acte bien terne. Mais les Ciel et Marine, un brin timorés, peu inspirés sur les rares coups qu’ils eurent à jouer, tenaient tête à l’OL. « C’est aux Lyonnais de jouer, nous soufflait Mathieu Bodmer à la pause. Dommage qu’on manque un peu d’intensité. »
Et de cette intensité, les Gones en injectèrent une forte dose dès l’entame de la seconde période. Et il fallut même un très grand Desmas pour barrer au Ghanéen Nuamah la route de l’ouverture du score, après que celui-ci eût échappé à la défense havraise (54e). Lyon changeait radicalement de ton, montait d’un cran, les Havrais, eux, peinaient à conserver le ballon. Cette fois, la pression des locaux se faisait ressentir. Même si, de la tête, Kuziaev fit frissonner le public lyonnais (57e).
Ce même Kuziaev à l’origine de cette action conclue d’un incroyable loupé, celui de Grandsir qui, seul au deuxième poteau, ne parvint pas à prolonger un centre parfait de Casimir dans un but totalement vide (68e). Quelle occasion ! La plus belle, la plus nette de cette soirée. Comme une pointe de regret d’ores et déjà pour les Havrais. Sans conséquence toutefois, puisque jusqu’au bout, les hommes de Luka Elsner allaient s’accrocher fermement, comme ils le purent parfois, au courage souvent, à la réussite aussi, à ce point du nul. Le troisième en trois déplacements. Le premier sans concéder le moindre but.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Si en première mi-temps, les Ciel et Marine sont facilement parvenus à contenir l’Olympique Lyonnais, en seconde période, la pression des Gones fut parfois très forte. Mais encore une fois, le HAC, solide, a ponctué ce déplacement d’un résultat nul (0-0), ce dimanche 17 septembre 2023.
Moins inspiré qu’à son habitude, Yassine Kechta dut céder sa place à la 58e minute
Après Montpellier (2-2, 1re j.), après Rennes (2-2, 3e j.), le HAC a de nouveau créé une petite sensation en grattant un nouveau point loin du Stade Océane, à Lyon cette fois, dans l’antre d’une lanterne rouge pas tout à fait comme les autres. Un nouveau résultat convaincant, à une semaine de recevoir des Clermontois en grande difficulté, déjà plombés par quatre revers en cinq journées.
Il était à craindre une marée blanche. Une grande marée. Des vagues violentes qui seraient venues se casser aux abords du but de Desmas. Comme une révolte à laquelle les Ciel et Marine auraient dû avoir à faire face, sur cette pelouse qui vit Montpellier humilier l’OL (4-1, 2e j.) avant que le PSG, au Groupama Stadium toujours, ne rosse les Gones à son tour (4-1, 4e j.). Mais il n’en fut rien. Du moins au cours d’une première période tout d’abord marquée par une maîtrise stérile des partenaires de Lacazette, puis par un débat qui s’équilibra. Visiblement, la présence dans les travées de Fabio Grosso, successeur de Laurent Blanc sur le banc, ne suffisait pas à décrisper des Lyonnais en possession de la lanterne rouge au coup d’envoi.
Grandsir, quelle occasion !
Alors oui, en attendant que le HAC ne montre au moins une fois les crocs, ce HAC à la pointe duquel Bayo prit place d’entrée, Lacazette, d’une frappe venue finir sa course loin, très loin du cadre (20e), puis Cherki, d’une tentative qui permit à Desmas de se chauffer les gants (25e), plantèrent les premières banderilles. Un pic bien léger lors d’un premier acte bien terne. Mais les Ciel et Marine, un brin timorés, peu inspirés sur les rares coups qu’ils eurent à jouer, tenaient tête à l’OL. « C’est aux Lyonnais de jouer, nous soufflait Mathieu Bodmer à la pause. Dommage qu’on manque un peu d’intensité. »
Et de cette intensité, les Gones en injectèrent une forte dose dès l’entame de la seconde période. Et il fallut même un très grand Desmas pour barrer au Ghanéen Nuamah la route de l’ouverture du score, après que celui-ci eût échappé à la défense havraise (54e). Lyon changeait radicalement de ton, montait d’un cran, les Havrais, eux, peinaient à conserver le ballon. Cette fois, la pression des locaux se faisait ressentir. Même si, de la tête, Kuziaev fit frissonner le public lyonnais (57e).
Ce même Kuziaev à l’origine de cette action conclue d’un incroyable loupé, celui de Grandsir qui, seul au deuxième poteau, ne parvint pas à prolonger un centre parfait de Casimir dans un but totalement vide (68e). Quelle occasion ! La plus belle, la plus nette de cette soirée. Comme une pointe de regret d’ores et déjà pour les Havrais. Sans conséquence toutefois, puisque jusqu’au bout, les hommes de Luka Elsner allaient s’accrocher fermement, comme ils le purent parfois, au courage souvent, à la réussite aussi, à ce point du nul. Le troisième en trois déplacements. Le premier sans concéder le moindre but.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Lyon - HAC, les notes des Havrais : Desmas - Sangante - Lloris, un trio de choc
Le HAC a décroché un match nul de haute lutte sur la pelouse du Groupama Stadium (0-0), dimanche 17 septembre 2023, un point qu’il doit en grande partie à son gardien et ses deux défenseurs centraux, plusieurs fois héroïques. Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner à l’issue de cette soirée lyonnaise.
Pour son retour de suspension, le capitaine lyonnais Alexandre Lacazette est tombé sur un Arouna Sangante des grands soirs
Le HAC aura souffert, mais le HAC aura tenu et signé un troisième match nul à l’extérieur sur la pelouse d’un Olympique Lyonnais en quête de rédemption devant ses supporters (0-0). Un point glané au prix d’une immense solidarité chez des Havrais qui se seront même procuré deux grosses occasions.
Desmas (8) : et un deuxième clean sheet à la suite ! Peu sollicité face à Lorient, il en est cette fois l’un des principaux artisans, avec pas moins de sept arrêts à son actif. Solide devant Cherki en première période (25e), c’est surtout en seconde que l’ancien Clermontois a brillé, réalisant notamment une sortie parfaite face à Nuamah (55e). Il s’est également interposé devant Baldé (73e), Cherki (82e), ou encore Moreira (88e).
Salmier (7) : il a largement participé à l’œuvre défensive collective, présent lui aussi pour placer son pied, son torse, ou bien sa jambe lorsque les vagues lyonnaises ont afflué (48e, 61e, 75e, 90e). Déjà en première mi-temps, il avait montré des gages de solidité face au jeune Ghanéen Nuamah. Le tout à un poste de latéral droit qui n’est, rappelons-le, initialement pas le sien.
Opéri malmené sur son côté
Sangante (8) : le retour de suspension de Lacazette lui promettait un sacré test, dont le capitaine du Havre AC est sorti largement vainqueur au terme d’une prestation de haute volée. Saignant dès l’entame, il a multiplié les interventions tranchantes en première période, particulièrement autour de la 35e minute. Un peu déboussolé sur l’accélération de Nuamah (55e), il a néanmoins continué à tenir son rôle de capitaine, de leader, de guerrier, jusqu’au bout, encore présent pour contrer une frappe de Cherki dans le money time (89e).
Lloris (8) : vigilant, lui aussi a commencé à repousser quelques ballons chauds lors du premier acte (31e, 37e). Mais c’est essentiellement après la pause, lorsque les offensives lyonnaises se sont multipliées, qu’on l’a vu au four et au moulin. Son sens du placement lui aura permis de se trouver sur la trajectoire d’un grand nombre de tentatives, et son sens du sacrifice d’en repousser d’autres, à l’image de ce tacle héroïque sur une énième frappe de Cherki (87e).
Opéri (4) : impeccable sur ses premiers duels avec Nuamah et Cherki, il a davantage souffert par la suite, particulièrement face à l’international Espoirs, qui l’efface avant de prendre Desmas pour cible (25e). Pas toujours très inspiré non plus dans l’autre moitié de terrain, comme sur cette contre-attaque où il doit mieux centrer (53e). Il termine avec 22 ballons perdus, le record de la soirée.
Casimir généreux et altruiste
Casimir (6) : le forfait de Nego l’aura fait passer du statut de « non retenu dans le groupe » à celui de « titulaire » sur le côté droit de l’attaque. Il avait de l’appétit et des jambes, qui lui ont permis de récupérer des ballons et de créer quelques brèches dans la défense lyonnaise. Pas toujours bien exploitées. Du moins en première période. Car il ressort de la seconde avec deux centres qui auraient pu faire mouche, l’un pour la tête de Kuziaev (57e), l’autre pour Grandsir (68e). Averti pour avoir laissé traîner le pied sur la cheville de Tagliafico (65e), il a été relayé par Sabbi (74e).
Touré (6) : son assurance technique a plusieurs fois été précieuse pour échapper au pressing lyonnais et ressortir le ballon – il est au départ de l’action sur l’énorme loupé de Grandsir (68e) –, même s’il peut parfois faire preuve d’excès de confiance comme sur cette balle perdue plein axe qui aurait pu faire très mal (21e). Son abattage et sa dimension athlétique ont forcément été utiles pour écoper après le repos (7 ballons récupérés).
Kechta (4) : sans cesse en mouvement, que ce soit pour défendre aux côtés de Touré ou proposer des solutions entre les lignes, l’international Espoirs marocain a été digne de cette statistique faisant de lui le 4e joueur de Ligue 1 à avaler le plus de kilomètres par rencontre (12,9 km toutes les 90 mn avant cette 5e journée). Tout en connaissant un déchet technique inhabituel, rendant plusieurs ballons aux Lyonnais, à l’exception d’une belle inspiration vers Opéri (53e). Remplacé par Ndiaye (58e), dont l’entrée n’aura pas été facile dans l’entrejeu.
Le gros loupé de Grandsir
Alioui (4) : discret sur ce côté gauche où il n’est pas le plus à l’aise, le meilleur buteur du HAC n’a pas beaucoup pesé face à l’ancien Havrais Kumbedi. Il a tenté de combiner dans les intervalles, avec une réussite inégale – il envoie une « brique » à Kechta qui débouche sur le contre de Nuamah (55e). Ses coups de pied arrêtés, l’une de ses forces, n’ont pas été géniaux non plus. Pas beaucoup plus en vue une fois dans l’axe à la sortie de Bayo, il a cédé sa place à Logbo (74e).
Kuziaev (5) : positionné très haut sur le terrain, pour ainsi dire en soutien de Bayo, le Russe avait notamment pour mission de gêner la relance lyonnaise et d’aider le HAC à conserver le ballon aux avant-postes et de le distribuer. Pas toujours évident quand votre équipe tient à peine 40 % la balle. Bien servi par Casimir, il s’en veut de ne pas être parvenu à cadrer sa tête (57e). Remplacé par Soumaré (89e).
Bayo (5) : « Il est content de rejouer, il a envie », nous confiait Mathieu Bodmer à quelques minutes de sa première titularisation en ciel et marine. Cela s’est vu en première mi-temps, durant laquelle l’ancien Lillois n’a pas ménagé ses efforts, sans cesse au duel sur les ballons aériens et généreux au pressing. Dommage qu’il ne se soit jamais retrouvé en position de faire mal à l’adversaire. Averti pour avoir dégagé un ballon qui revenait aux Lyonnais (38e) et pas encore au top physiquement, il a cédé sa place à Grandsir à l’heure de jeu, lequel a manqué l’immanquable quelques minutes plus tard (68e)…
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le HAC a décroché un match nul de haute lutte sur la pelouse du Groupama Stadium (0-0), dimanche 17 septembre 2023, un point qu’il doit en grande partie à son gardien et ses deux défenseurs centraux, plusieurs fois héroïques. Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner à l’issue de cette soirée lyonnaise.
Pour son retour de suspension, le capitaine lyonnais Alexandre Lacazette est tombé sur un Arouna Sangante des grands soirs
Le HAC aura souffert, mais le HAC aura tenu et signé un troisième match nul à l’extérieur sur la pelouse d’un Olympique Lyonnais en quête de rédemption devant ses supporters (0-0). Un point glané au prix d’une immense solidarité chez des Havrais qui se seront même procuré deux grosses occasions.
Desmas (8) : et un deuxième clean sheet à la suite ! Peu sollicité face à Lorient, il en est cette fois l’un des principaux artisans, avec pas moins de sept arrêts à son actif. Solide devant Cherki en première période (25e), c’est surtout en seconde que l’ancien Clermontois a brillé, réalisant notamment une sortie parfaite face à Nuamah (55e). Il s’est également interposé devant Baldé (73e), Cherki (82e), ou encore Moreira (88e).
Salmier (7) : il a largement participé à l’œuvre défensive collective, présent lui aussi pour placer son pied, son torse, ou bien sa jambe lorsque les vagues lyonnaises ont afflué (48e, 61e, 75e, 90e). Déjà en première mi-temps, il avait montré des gages de solidité face au jeune Ghanéen Nuamah. Le tout à un poste de latéral droit qui n’est, rappelons-le, initialement pas le sien.
Opéri malmené sur son côté
Sangante (8) : le retour de suspension de Lacazette lui promettait un sacré test, dont le capitaine du Havre AC est sorti largement vainqueur au terme d’une prestation de haute volée. Saignant dès l’entame, il a multiplié les interventions tranchantes en première période, particulièrement autour de la 35e minute. Un peu déboussolé sur l’accélération de Nuamah (55e), il a néanmoins continué à tenir son rôle de capitaine, de leader, de guerrier, jusqu’au bout, encore présent pour contrer une frappe de Cherki dans le money time (89e).
Lloris (8) : vigilant, lui aussi a commencé à repousser quelques ballons chauds lors du premier acte (31e, 37e). Mais c’est essentiellement après la pause, lorsque les offensives lyonnaises se sont multipliées, qu’on l’a vu au four et au moulin. Son sens du placement lui aura permis de se trouver sur la trajectoire d’un grand nombre de tentatives, et son sens du sacrifice d’en repousser d’autres, à l’image de ce tacle héroïque sur une énième frappe de Cherki (87e).
Opéri (4) : impeccable sur ses premiers duels avec Nuamah et Cherki, il a davantage souffert par la suite, particulièrement face à l’international Espoirs, qui l’efface avant de prendre Desmas pour cible (25e). Pas toujours très inspiré non plus dans l’autre moitié de terrain, comme sur cette contre-attaque où il doit mieux centrer (53e). Il termine avec 22 ballons perdus, le record de la soirée.
Casimir généreux et altruiste
Casimir (6) : le forfait de Nego l’aura fait passer du statut de « non retenu dans le groupe » à celui de « titulaire » sur le côté droit de l’attaque. Il avait de l’appétit et des jambes, qui lui ont permis de récupérer des ballons et de créer quelques brèches dans la défense lyonnaise. Pas toujours bien exploitées. Du moins en première période. Car il ressort de la seconde avec deux centres qui auraient pu faire mouche, l’un pour la tête de Kuziaev (57e), l’autre pour Grandsir (68e). Averti pour avoir laissé traîner le pied sur la cheville de Tagliafico (65e), il a été relayé par Sabbi (74e).
Touré (6) : son assurance technique a plusieurs fois été précieuse pour échapper au pressing lyonnais et ressortir le ballon – il est au départ de l’action sur l’énorme loupé de Grandsir (68e) –, même s’il peut parfois faire preuve d’excès de confiance comme sur cette balle perdue plein axe qui aurait pu faire très mal (21e). Son abattage et sa dimension athlétique ont forcément été utiles pour écoper après le repos (7 ballons récupérés).
Kechta (4) : sans cesse en mouvement, que ce soit pour défendre aux côtés de Touré ou proposer des solutions entre les lignes, l’international Espoirs marocain a été digne de cette statistique faisant de lui le 4e joueur de Ligue 1 à avaler le plus de kilomètres par rencontre (12,9 km toutes les 90 mn avant cette 5e journée). Tout en connaissant un déchet technique inhabituel, rendant plusieurs ballons aux Lyonnais, à l’exception d’une belle inspiration vers Opéri (53e). Remplacé par Ndiaye (58e), dont l’entrée n’aura pas été facile dans l’entrejeu.
Le gros loupé de Grandsir
Alioui (4) : discret sur ce côté gauche où il n’est pas le plus à l’aise, le meilleur buteur du HAC n’a pas beaucoup pesé face à l’ancien Havrais Kumbedi. Il a tenté de combiner dans les intervalles, avec une réussite inégale – il envoie une « brique » à Kechta qui débouche sur le contre de Nuamah (55e). Ses coups de pied arrêtés, l’une de ses forces, n’ont pas été géniaux non plus. Pas beaucoup plus en vue une fois dans l’axe à la sortie de Bayo, il a cédé sa place à Logbo (74e).
Kuziaev (5) : positionné très haut sur le terrain, pour ainsi dire en soutien de Bayo, le Russe avait notamment pour mission de gêner la relance lyonnaise et d’aider le HAC à conserver le ballon aux avant-postes et de le distribuer. Pas toujours évident quand votre équipe tient à peine 40 % la balle. Bien servi par Casimir, il s’en veut de ne pas être parvenu à cadrer sa tête (57e). Remplacé par Soumaré (89e).
Bayo (5) : « Il est content de rejouer, il a envie », nous confiait Mathieu Bodmer à quelques minutes de sa première titularisation en ciel et marine. Cela s’est vu en première mi-temps, durant laquelle l’ancien Lillois n’a pas ménagé ses efforts, sans cesse au duel sur les ballons aériens et généreux au pressing. Dommage qu’il ne se soit jamais retrouvé en position de faire mal à l’adversaire. Averti pour avoir dégagé un ballon qui revenait aux Lyonnais (38e) et pas encore au top physiquement, il a cédé sa place à Grandsir à l’heure de jeu, lequel a manqué l’immanquable quelques minutes plus tard (68e)…
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Après Lyon - HAC : « Si je la mets, on gagne ce match », Grandsir s’en mord les doigts
Idéalement servi par Casimir, Samuel Grandsir aurait pu donner l’avantage au HAC peu après son entrée en jeu, dimanche, sur la pelouse de l’OL. « J’ai beaucoup de regrets », souffle le joueur, même si cette offrande n’était pas forcément si facile à convertir.
Samuel Grandsir n’est pas passé loin d’inscrire son deuxième but de la saison face à l’OL de Saël Kumbedi
Il était entré en jeu dix minutes plus tôt (58e), au relais d’un Mohamed Bayo émoussé. À l’angle gauche de la surface de réparation havraise, Samuel Grandsir assurait le repli et participait à la récupération du ballon, sécurisé grâce à un joli numéro technique d’Abdoulaye Touré. Vingt secondes et une magnifique remontée de balle plus tard, assurée par le trio Touré – Kuziaev – Casimir, l’ancien du Los Angeles Galaxy se retrouvait seul au deuxième poteau, le but d’Anthony Lopes grand ouvert devant lui, idéalement servi par un centre à ras de terre de Josué Casimir.
« Le centre de Josué est parfait, revoyait en zone mixte Samuel Grandsir. J’essaye de la redresser du mieux possible. Malheureusement, elle part au-dessus… » Pas loin d’avoir sa place dans la catégorie des « immanquables », cette offrande gâchée par l’attaquant havrais n’était peut-être pas si évidente à transformer, qui plus est après avoir remonté toute la longueur du terrain. « Elle arrive très vite et très fort. Sur mon pied gauche. Cela paraît facile comme ça, mais à réaliser, c’est plus dur. »
« On s’entraide, on se sent forts »
Dans les coulisses du Groupama Stadium, le natif d’Evreux ne cherchait pas pour autant à fuir ses responsabilités et minimiser l’impact de son loupé de la 68e. « J’ai beaucoup de regrets, je sais que je peux faire mieux. Je suis un peu dégoûté, car si je la mets, je pense qu’on gagne ce match. » Il aurait tout de même resté une grosse vingtaine de minutes à Cherki et sa bande pour tenter de revenir. Et sur l’ensemble de la rencontre, la mainmise et les multiples opportunités lyonnaises au cours de la seconde mi-temps, le HAC peut largement se satisfaire de ce troisième résultat nul en déplacement.
« Bien sûr que c’est un bon point, car Lyon reste une grosse équipe de Ligue 1 malgré ses difficultés du moment. On est contents quand même », retenait ainsi Grandsir au sortir d’une soirée où le HAC aura une nouvelle fois fait preuve d’une solidarité exemplaire. « C’est notre marque, notre force. On est soudés dans les bons comme dans les mauvais moments. On le doit en partie au projet mis en place par le staff. On travaille très très dur toute la semaine, cela nous rapproche, on s’entraide, on se sent forts », témoigne l’offensif de 27 ans, passé tout près d’inscrire son deuxième but de la saison dans le Rhône, le huitième de sa carrière en Ligue 1.
Idéalement servi par Casimir, Samuel Grandsir aurait pu donner l’avantage au HAC peu après son entrée en jeu, dimanche, sur la pelouse de l’OL. « J’ai beaucoup de regrets », souffle le joueur, même si cette offrande n’était pas forcément si facile à convertir.
Samuel Grandsir n’est pas passé loin d’inscrire son deuxième but de la saison face à l’OL de Saël Kumbedi
Il était entré en jeu dix minutes plus tôt (58e), au relais d’un Mohamed Bayo émoussé. À l’angle gauche de la surface de réparation havraise, Samuel Grandsir assurait le repli et participait à la récupération du ballon, sécurisé grâce à un joli numéro technique d’Abdoulaye Touré. Vingt secondes et une magnifique remontée de balle plus tard, assurée par le trio Touré – Kuziaev – Casimir, l’ancien du Los Angeles Galaxy se retrouvait seul au deuxième poteau, le but d’Anthony Lopes grand ouvert devant lui, idéalement servi par un centre à ras de terre de Josué Casimir.
« Le centre de Josué est parfait, revoyait en zone mixte Samuel Grandsir. J’essaye de la redresser du mieux possible. Malheureusement, elle part au-dessus… » Pas loin d’avoir sa place dans la catégorie des « immanquables », cette offrande gâchée par l’attaquant havrais n’était peut-être pas si évidente à transformer, qui plus est après avoir remonté toute la longueur du terrain. « Elle arrive très vite et très fort. Sur mon pied gauche. Cela paraît facile comme ça, mais à réaliser, c’est plus dur. »
« On s’entraide, on se sent forts »
Dans les coulisses du Groupama Stadium, le natif d’Evreux ne cherchait pas pour autant à fuir ses responsabilités et minimiser l’impact de son loupé de la 68e. « J’ai beaucoup de regrets, je sais que je peux faire mieux. Je suis un peu dégoûté, car si je la mets, je pense qu’on gagne ce match. » Il aurait tout de même resté une grosse vingtaine de minutes à Cherki et sa bande pour tenter de revenir. Et sur l’ensemble de la rencontre, la mainmise et les multiples opportunités lyonnaises au cours de la seconde mi-temps, le HAC peut largement se satisfaire de ce troisième résultat nul en déplacement.
« Bien sûr que c’est un bon point, car Lyon reste une grosse équipe de Ligue 1 malgré ses difficultés du moment. On est contents quand même », retenait ainsi Grandsir au sortir d’une soirée où le HAC aura une nouvelle fois fait preuve d’une solidarité exemplaire. « C’est notre marque, notre force. On est soudés dans les bons comme dans les mauvais moments. On le doit en partie au projet mis en place par le staff. On travaille très très dur toute la semaine, cela nous rapproche, on s’entraide, on se sent forts », témoigne l’offensif de 27 ans, passé tout près d’inscrire son deuxième but de la saison dans le Rhône, le huitième de sa carrière en Ligue 1.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Article de sofoot, le Havre perd 2 pts à Lyon....
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Josué Casimir revient dans le « game »
Resté à la porte du groupe lors des troisième et quatrième journées, repêché à la veille du déplacement à Lyon (0-0), dimanche 17 septembre 2023, Josué Casimir a profité de cette étape au Groupama Stadium pour inscrire de premiers points au jeu de la concurrence.
Ici au duel avec Lacazette, Casimir a signé dimanche, à Lyon, un match plein
La logique du moment lui promettait un rôle de spectateur, bien loin de Lyon, à l’écart d’un groupe des « 20 » dans lequel aucune place ne lui fut faite, ni pour le déplacement à Rennes (2-2, 3e j.), ni à l’occasion de la réception de Lorient (3-0, 4e j.). Titularisé lors des deux premières journées, piston gauche à Montpellier (2-2), piston droit face à Brest (1-2), l’habituel ailier droit semblait avoir raté la marche. Victime qu’il devint rapidement d’une concurrence accrue.
Hissé, entre autres de ses partenaires, au rang de révélation de la saison passée, Josué Casimir allait-il devoir désormais se contenter d’un rôle mineur au jeu de la concurrence ? Tout juste appelé à combler certains vides ? Il put le craindre. Dimanche, au Groupama Stadium, il ne dut ainsi sa présence qu’au forfait de Loïc Nego, touché à un mollet et contraint samedi à renoncer. Loin du premier choix qu’il était en 2022-23. « Josué a mis la barre très haut la saison dernière (NDLR : 34 matches, 2 buts, 3 passes), juge Luka Elsner. A un moment donné, j’attendais donc plus de lui sur certaines choses, mais ça restera entre nous (…) Personne n’a le droit de s’endormir. » Si cela n’a pas l’accent d’un avertissement…
« Il a donné au groupe la réponse qu’il fallait »
Alors à Lyon, le Guadeloupéen jouait gros. Très gros, dans un contexte qui ne pouvait être plus périlleux pour lui, appelé qu’il fut en effet à livrer un duel, sur son couloir droit, avec un champion du monde en titre, Nicolas Tagliafico. Et force est de constater que c’est l’Argentin qui a pris l’eau, quand Casimir, outre l’énergie qu’il déploya dans les tâches défensives, fut à l’origine des deux plus belles occasions havraises, les deux plus belles de la soirée, ou presque, d’un centre qui vit Kuziaev, de la tête, manquer d’un soupçon de précision (57e), puis d’une autre offrande qui aurait dû faire de Grandsir le grand bonhomme de ce face-à-face (68e).
Réputé pour la qualité parfois douteuse de son dernier geste, cette fois, tout y était. Et pas que. « Il a été irréprochable dans l’état d’esprit, note l’entraîneur havrais. Aujourd’hui (lire dimanche), il a donné au groupe la réponse qu’il fallait. À savoir qu’on peut compter sur lui. » Peut-être, on dit bien peut-être, Casimir fut-il tout simplement victime d’une inconsciente décompression, après être revenu du néant il y a un peu plus d’un an.
Sorti à l’été 2022 de cette sombre période, sous l’ère Le Guen, durant laquelle, en deux saisons, il ne cumula qu’à peine 150 minutes sur le pré. « Heureusement qu’il y a des lignes, sinon, il ne s’arrêterait pas », disait d’ailleurs de lui, d’un ton moqueur, l’un des adjoints de « PLG ». Les lignes sont toujours là et Casimir, le polyvalent, ne semble pas avoir l’intention de s’arrêter.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Resté à la porte du groupe lors des troisième et quatrième journées, repêché à la veille du déplacement à Lyon (0-0), dimanche 17 septembre 2023, Josué Casimir a profité de cette étape au Groupama Stadium pour inscrire de premiers points au jeu de la concurrence.
Ici au duel avec Lacazette, Casimir a signé dimanche, à Lyon, un match plein
La logique du moment lui promettait un rôle de spectateur, bien loin de Lyon, à l’écart d’un groupe des « 20 » dans lequel aucune place ne lui fut faite, ni pour le déplacement à Rennes (2-2, 3e j.), ni à l’occasion de la réception de Lorient (3-0, 4e j.). Titularisé lors des deux premières journées, piston gauche à Montpellier (2-2), piston droit face à Brest (1-2), l’habituel ailier droit semblait avoir raté la marche. Victime qu’il devint rapidement d’une concurrence accrue.
Hissé, entre autres de ses partenaires, au rang de révélation de la saison passée, Josué Casimir allait-il devoir désormais se contenter d’un rôle mineur au jeu de la concurrence ? Tout juste appelé à combler certains vides ? Il put le craindre. Dimanche, au Groupama Stadium, il ne dut ainsi sa présence qu’au forfait de Loïc Nego, touché à un mollet et contraint samedi à renoncer. Loin du premier choix qu’il était en 2022-23. « Josué a mis la barre très haut la saison dernière (NDLR : 34 matches, 2 buts, 3 passes), juge Luka Elsner. A un moment donné, j’attendais donc plus de lui sur certaines choses, mais ça restera entre nous (…) Personne n’a le droit de s’endormir. » Si cela n’a pas l’accent d’un avertissement…
« Il a donné au groupe la réponse qu’il fallait »
Alors à Lyon, le Guadeloupéen jouait gros. Très gros, dans un contexte qui ne pouvait être plus périlleux pour lui, appelé qu’il fut en effet à livrer un duel, sur son couloir droit, avec un champion du monde en titre, Nicolas Tagliafico. Et force est de constater que c’est l’Argentin qui a pris l’eau, quand Casimir, outre l’énergie qu’il déploya dans les tâches défensives, fut à l’origine des deux plus belles occasions havraises, les deux plus belles de la soirée, ou presque, d’un centre qui vit Kuziaev, de la tête, manquer d’un soupçon de précision (57e), puis d’une autre offrande qui aurait dû faire de Grandsir le grand bonhomme de ce face-à-face (68e).
Réputé pour la qualité parfois douteuse de son dernier geste, cette fois, tout y était. Et pas que. « Il a été irréprochable dans l’état d’esprit, note l’entraîneur havrais. Aujourd’hui (lire dimanche), il a donné au groupe la réponse qu’il fallait. À savoir qu’on peut compter sur lui. » Peut-être, on dit bien peut-être, Casimir fut-il tout simplement victime d’une inconsciente décompression, après être revenu du néant il y a un peu plus d’un an.
Sorti à l’été 2022 de cette sombre période, sous l’ère Le Guen, durant laquelle, en deux saisons, il ne cumula qu’à peine 150 minutes sur le pré. « Heureusement qu’il y a des lignes, sinon, il ne s’arrêterait pas », disait d’ailleurs de lui, d’un ton moqueur, l’un des adjoints de « PLG ». Les lignes sont toujours là et Casimir, le polyvalent, ne semble pas avoir l’intention de s’arrêter.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 1 : le HAC résiste même à la foudre
Secoué comme jamais. À Lyon, dimanche 17 septembre 2023, face à des Gones déchaînés en seconde période, le HAC a souvent laissé filtrer l’impression d’être au bord de la rupture. Parfois héroïques, les Ciel et Marine ont toutefois rallié leur port d’attache avec un nouveau point (0-0) et un deuxième clean sheet de rang.
Face à la pression lyonnaise, Abdoulaye Touré et les Havrais ont fait preuve d’une exceptionnelle solidarité
Un pied, une tête, une cuisse, parfois même une fesse. Bref, un corps tout en entier, les mains toujours bien collés à celui-ci, pour se hisser en d’infranchissables remparts. Dimanche au Groupama Stadium, les Ciel et Marine ont utilisé tout ce qui était en leur pouvoir pour sceller leur troisième résultat nul en autant de déplacements. Barrer la route d’un premier succès aux Lyonnais. Et s’offrir une deuxième copie défensive dénuée de la moindre faute. Eux qui avaient pourtant encaissé six buts lors des trois premières échéances.
Pourtant, une fois, deux fois, cinq fois, dix fois, les abords du but d’Arthur Desmas devinrent chauds, brûlants, traversés par un cuir devenu par instants une véritable boule de billard. « On prenait tellement de vagues, soufflait en fin de rencontre Arouna Sangante. Il ne fallait rien lâcher. » Au total, les Lyonnais ont tenté vingt-trois fois, cadré sept fois, sont venus buter très souvent sur le capitaine havrais, aussi souvent sur Gautier Lloris, quand ce ne fut pas sur Desmas, impeccable, salvateur même, dans son face-à-face avec le Ghanéen Nuamah (54e).
« On finit avec des crampes, et j’aime ça »
Malgré l’absence de Loïc Nego (mollet) et un défi imposé face à un trio qui devrait être d’enfer (Cherki-Lacazette-Nuamah), le bloc défensif du Havre AC a donc offert de nouvelles garanties. Au talent, oui, sur fond d’une exceptionnelle solidarité, surtout. « Ce qui fait la différence, lorsque l’adversaire pousse, c’est notre état d’esprit », indique Abdoulaye Touré, l’un des maillons forts dans la tempête.
« On est vraiment chiants à jouer, sourit malicieusement Sangante. C’est beau la façon dont tout le monde s’arrache. Dans cette équipe, on est tous prêts à se sacrifier pour l’autre, à tout laisser sur le terrain. On finit avec des crampes, et j’aime ça. » « Même si Lyon doute, cette équipe n’a que des joueurs de grande qualité, enchérit Touré. On s’était préparé à souffrir, on savait que les Lyonnais finiraient par pousser. »
« On les a quand même un peu aidés, regrette le capitaine havrais. On les a laissés arriver un peu trop facilement et nous, on ne finissait plus nos actions. Et même en ayant été secoués de la sorte, on finit ce match avec des regrets. On a quand même eu de belles situations. Il faut se reprendre à domicile. » Se reprendre… Déclarer cela, après un nul à l’extérieur, à Lyon de surcroît, c’est dire si les Ciel et Marine n’ont rien perdu de leur soif de succès.
Cette victoire qu’ils brigueront dimanche 24 septembre 2023, jour de la réception de Clermont Foot (15 heures). Une autre écurie actuellement plombée par les effets d’un départ manqué (1 n, 4 d).
La stat : 53,4 %
Si, L1-L2 confondues, le HAC se présente comme l’équipe qui a concédé le moins de défaites depuis le coup d’envoi de la saison 2022-2023, avec quatre revers seulement, dont un cette saison (1-2, Brest, 2e j.), il est une autre stat’ qui interpelle. Celle dédiée au nombre de « clean sheets ». Sur la base des 43 matches jusqu’alors disputés sous les ordres de Luka Elsner (5 en L1), le Havre AC en a en effet ponctué 23 sans concéder le moindre but. Soit un pourcentage de 53,4 %. Tout simplement incroyable.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Secoué comme jamais. À Lyon, dimanche 17 septembre 2023, face à des Gones déchaînés en seconde période, le HAC a souvent laissé filtrer l’impression d’être au bord de la rupture. Parfois héroïques, les Ciel et Marine ont toutefois rallié leur port d’attache avec un nouveau point (0-0) et un deuxième clean sheet de rang.
Face à la pression lyonnaise, Abdoulaye Touré et les Havrais ont fait preuve d’une exceptionnelle solidarité
Un pied, une tête, une cuisse, parfois même une fesse. Bref, un corps tout en entier, les mains toujours bien collés à celui-ci, pour se hisser en d’infranchissables remparts. Dimanche au Groupama Stadium, les Ciel et Marine ont utilisé tout ce qui était en leur pouvoir pour sceller leur troisième résultat nul en autant de déplacements. Barrer la route d’un premier succès aux Lyonnais. Et s’offrir une deuxième copie défensive dénuée de la moindre faute. Eux qui avaient pourtant encaissé six buts lors des trois premières échéances.
Pourtant, une fois, deux fois, cinq fois, dix fois, les abords du but d’Arthur Desmas devinrent chauds, brûlants, traversés par un cuir devenu par instants une véritable boule de billard. « On prenait tellement de vagues, soufflait en fin de rencontre Arouna Sangante. Il ne fallait rien lâcher. » Au total, les Lyonnais ont tenté vingt-trois fois, cadré sept fois, sont venus buter très souvent sur le capitaine havrais, aussi souvent sur Gautier Lloris, quand ce ne fut pas sur Desmas, impeccable, salvateur même, dans son face-à-face avec le Ghanéen Nuamah (54e).
« On finit avec des crampes, et j’aime ça »
Malgré l’absence de Loïc Nego (mollet) et un défi imposé face à un trio qui devrait être d’enfer (Cherki-Lacazette-Nuamah), le bloc défensif du Havre AC a donc offert de nouvelles garanties. Au talent, oui, sur fond d’une exceptionnelle solidarité, surtout. « Ce qui fait la différence, lorsque l’adversaire pousse, c’est notre état d’esprit », indique Abdoulaye Touré, l’un des maillons forts dans la tempête.
« On est vraiment chiants à jouer, sourit malicieusement Sangante. C’est beau la façon dont tout le monde s’arrache. Dans cette équipe, on est tous prêts à se sacrifier pour l’autre, à tout laisser sur le terrain. On finit avec des crampes, et j’aime ça. » « Même si Lyon doute, cette équipe n’a que des joueurs de grande qualité, enchérit Touré. On s’était préparé à souffrir, on savait que les Lyonnais finiraient par pousser. »
« On les a quand même un peu aidés, regrette le capitaine havrais. On les a laissés arriver un peu trop facilement et nous, on ne finissait plus nos actions. Et même en ayant été secoués de la sorte, on finit ce match avec des regrets. On a quand même eu de belles situations. Il faut se reprendre à domicile. » Se reprendre… Déclarer cela, après un nul à l’extérieur, à Lyon de surcroît, c’est dire si les Ciel et Marine n’ont rien perdu de leur soif de succès.
Cette victoire qu’ils brigueront dimanche 24 septembre 2023, jour de la réception de Clermont Foot (15 heures). Une autre écurie actuellement plombée par les effets d’un départ manqué (1 n, 4 d).
La stat : 53,4 %
Si, L1-L2 confondues, le HAC se présente comme l’équipe qui a concédé le moins de défaites depuis le coup d’envoi de la saison 2022-2023, avec quatre revers seulement, dont un cette saison (1-2, Brest, 2e j.), il est une autre stat’ qui interpelle. Celle dédiée au nombre de « clean sheets ». Sur la base des 43 matches jusqu’alors disputés sous les ordres de Luka Elsner (5 en L1), le Havre AC en a en effet ponctué 23 sans concéder le moindre but. Soit un pourcentage de 53,4 %. Tout simplement incroyable.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
HAC : « C’est un peu différent pour moi. » À droite, Salmier a vite pris ses marques
Le défenseur central de métier apprivoise depuis trois matches un poste de latéral droit hybride qu’il gère avec expérience et sobriété. Sans s’interdire d’accentuer son écot offensif à l’avenir.
Habitué à évoluer dans l’axe, Yoann Salmier s’habitue peu à peu à occuper le flanc droit de la défense du HAC
Habitué à évoluer dans l’axe, Yoann Salmier s’habitue peu à peu à occuper le flanc droit de la défense du HAC - Photo Emmanuel Lelaidier
C’était un soir à se faire des tours de rein et des maux de tête, face au virevoltant Nuamah et au déroutant Cherki. Au lieu de quoi Yoann Salmier a quitté dimanche la pelouse lyonnaise avec certes quelques tiraillements dans les jambes, mais le doux sentiment du devoir accompli.
« On a été beaucoup sollicités, ça a été dur, mais au final, on aime ça quand on est défenseur », savourait l’ancien Troyen à la sortie du vestiaire. Cinq ballons récupérés, quatre interceptions et une présence de tous les instants lorsque les bourrasques soufflaient autour de la surface de Desmas : le Guyanais (30 ans) a largement participé à bâtir le mur défensif dressé par le Havre AC au Groupama Stadium.
« Le coach nous avait préparés à défendre notre surface »
« Les faits ne mentent pas, dans la mesure où nous avons joué comme nous nous sommes entraînés durant la semaine, a poursuivi de façon intrigante Salmier, avant de détailler son propos. Le coach nous avait préparés à défendre notre surface. Nous avons notamment effectué une grosse séance durant laquelle le bloc défensif devait repousser trois ou quatre offensives à la suite. Il fallait tacler, défendre plusieurs buts à la fois, dégager le ballon, puis recommencer… C’était intense, ça pulsait, on y laissait du jus. »
Un travail récompensé face aux Gones par un deuxième clean sheet à la suite. Au bout d’une nouvelle prestation sans accroc de la part de Yoann Salmier, aligné à un poste de latéral droit hybride qu’il découvre depuis le déplacement à Rennes (2-2, 3e j.), lui le défenseur central de profession. « C’est surtout quand nous n’avons pas le ballon que je me retrouve sur le côté. Quand on cherche à le ressortir, on se repositionne à trois (avec Sangante et Lloris) et je retrouve un placement plus ordinaire et des repères. C’est un peu différent de ce que j’ai pu connaître, mais ça va, je m’adapte, j’essaye de faire le boulot. »
Quatre centres tentés jusqu’à présent
Une tâche à laquelle l’homme aux 231 apparitions professionnelles, dont 82 en Ligue 1, s’emploie avec sobriété, concentré à verrouiller le couloir avant de penser à l’animer, laissant à son partenaire de devant (Nego puis Casimir) cette responsabilité. « Le coach ne m’interdit pas de monter, il me dit de le faire si je m’en sens capable. Mais je préfère d’abord assurer défensivement. Et petit à petit, au fur et à mesure que je vais prendre mes marques et toute la mesure de ce rôle, pourquoi ne pas tenter d’apporter sur quelques situations d’attaque. Mais il faut que j’apprenne à le faire à bon escient, dans le bon timing », se fixe celui qui ne s’est essayé qu’à quatre reprises dans l’exercice du centre au cours des cinq premières journées. Sans jusqu’ici trouver preneur.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le défenseur central de métier apprivoise depuis trois matches un poste de latéral droit hybride qu’il gère avec expérience et sobriété. Sans s’interdire d’accentuer son écot offensif à l’avenir.
Habitué à évoluer dans l’axe, Yoann Salmier s’habitue peu à peu à occuper le flanc droit de la défense du HAC
Habitué à évoluer dans l’axe, Yoann Salmier s’habitue peu à peu à occuper le flanc droit de la défense du HAC - Photo Emmanuel Lelaidier
C’était un soir à se faire des tours de rein et des maux de tête, face au virevoltant Nuamah et au déroutant Cherki. Au lieu de quoi Yoann Salmier a quitté dimanche la pelouse lyonnaise avec certes quelques tiraillements dans les jambes, mais le doux sentiment du devoir accompli.
« On a été beaucoup sollicités, ça a été dur, mais au final, on aime ça quand on est défenseur », savourait l’ancien Troyen à la sortie du vestiaire. Cinq ballons récupérés, quatre interceptions et une présence de tous les instants lorsque les bourrasques soufflaient autour de la surface de Desmas : le Guyanais (30 ans) a largement participé à bâtir le mur défensif dressé par le Havre AC au Groupama Stadium.
« Le coach nous avait préparés à défendre notre surface »
« Les faits ne mentent pas, dans la mesure où nous avons joué comme nous nous sommes entraînés durant la semaine, a poursuivi de façon intrigante Salmier, avant de détailler son propos. Le coach nous avait préparés à défendre notre surface. Nous avons notamment effectué une grosse séance durant laquelle le bloc défensif devait repousser trois ou quatre offensives à la suite. Il fallait tacler, défendre plusieurs buts à la fois, dégager le ballon, puis recommencer… C’était intense, ça pulsait, on y laissait du jus. »
Un travail récompensé face aux Gones par un deuxième clean sheet à la suite. Au bout d’une nouvelle prestation sans accroc de la part de Yoann Salmier, aligné à un poste de latéral droit hybride qu’il découvre depuis le déplacement à Rennes (2-2, 3e j.), lui le défenseur central de profession. « C’est surtout quand nous n’avons pas le ballon que je me retrouve sur le côté. Quand on cherche à le ressortir, on se repositionne à trois (avec Sangante et Lloris) et je retrouve un placement plus ordinaire et des repères. C’est un peu différent de ce que j’ai pu connaître, mais ça va, je m’adapte, j’essaye de faire le boulot. »
Quatre centres tentés jusqu’à présent
Une tâche à laquelle l’homme aux 231 apparitions professionnelles, dont 82 en Ligue 1, s’emploie avec sobriété, concentré à verrouiller le couloir avant de penser à l’animer, laissant à son partenaire de devant (Nego puis Casimir) cette responsabilité. « Le coach ne m’interdit pas de monter, il me dit de le faire si je m’en sens capable. Mais je préfère d’abord assurer défensivement. Et petit à petit, au fur et à mesure que je vais prendre mes marques et toute la mesure de ce rôle, pourquoi ne pas tenter d’apporter sur quelques situations d’attaque. Mais il faut que j’apprenne à le faire à bon escient, dans le bon timing », se fixe celui qui ne s’est essayé qu’à quatre reprises dans l’exercice du centre au cours des cinq premières journées. Sans jusqu’ici trouver preneur.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Nabil Alioui postule pour porter le maillot des Lions de l’Atlas – Sport.fr
Nabil Alioui a signé un début de saison exceptionnel avec son club le Havre AC. Les prestations du Franco-Marocain de 24 ans, désormais buteur de sa formation, pourraient donc taper dans l’œil de Walid Regragui.
Alioui semble d’ailleurs prêt à porter les couleurs du Maroc, renseigne Lesiteinfo. Le joueur a également annoncé que jouer en sélection est désormais son objectif. « Je regarde tous les matchs des Lions de l’Atlas. C’est magnifique de voir ce qu’ils font et j’espère qu’ils vont continuer comme ça. J’espère que je vais continuer sur ma lancée pour essayer de trouver une place dans cette magnifique sélection« , a a confié l’attaquant à un média français.
https://www.sport.fr/football/nabil-ali ... 75700.shtm
Nabil Alioui a signé un début de saison exceptionnel avec son club le Havre AC. Les prestations du Franco-Marocain de 24 ans, désormais buteur de sa formation, pourraient donc taper dans l’œil de Walid Regragui.
Alioui semble d’ailleurs prêt à porter les couleurs du Maroc, renseigne Lesiteinfo. Le joueur a également annoncé que jouer en sélection est désormais son objectif. « Je regarde tous les matchs des Lions de l’Atlas. C’est magnifique de voir ce qu’ils font et j’espère qu’ils vont continuer comme ça. J’espère que je vais continuer sur ma lancée pour essayer de trouver une place dans cette magnifique sélection« , a a confié l’attaquant à un média français.
https://www.sport.fr/football/nabil-ali ... 75700.shtm
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent », lance Mohamed Bayo
Première à domicile pour Mohamed Bayo. Titularisé le week-end dernier à Lyon, l’attaquant prêté par le LOSC le sera de nouveau dimanche 24 septembre 2023 face à Clermont, le club de ses débuts. Et ce, sur une pelouse du Stade Océane où s’écriront les premières lignes de sa revanche.
Prêté par Lille au HAC, Mohamed Bayo se prépare à défier son club formateur, Clermont Foot, annoncé dimanche au Stade Océane
Clermont Foot, dimanche 24 septembre 2023, puis Lille, dimanche 1er octobre 2023. En une semaine, rythmée pour le HAC de deux rendez-vous avec son public, Mohamed Bayo (25 ans) aurait pu faire le tour des rencontres à sensations particulières.
Parce qu’à Clermont, c’est là où il est né, a grandi, là où il a été formé, où il s’est révélé. Parce qu’à Lille, c’est là où il a été transféré à l’été 2022, là où les semaines et les mois ont parfois paru très longs, plombé qu’il fut par une absence en termes de discipline. Néanmoins, sur fond de clause contractuelle, l’attaquant havrais ne pourra croiser le fer avec le LOSC, club avec lequel il reste lié jusqu’en 2027. Entretien avec un attaquant assoiffé de revanche.
Dimanche, sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais, votre présence s’est prolongée jusqu’à l’heure de jeu, ou presque (58e). Soit une première depuis le 2 avril… Heureux de rejouer enfin au foot ?
« Oh que oui ! Ça faisait un moment que j’attendais ça, Le Havre m’en donne l’opportunité et je suis vraiment content d’être là. C’est un vrai plaisir de pouvoir à nouveau être utile à une équipe. »
Un plaisir de compter, à nouveau également, aux yeux d’un entraîneur ?
« Oui. J’en avais vraiment besoin. C’est pour ça que je réfléchissais depuis pas mal de temps à la possibilité d’un prêt. Un attaquant a besoin de jouer, de se sentir en confiance. Et je n’ai pas eu cette chance à Lille. »
Vous tourniez en rond dans le Nord ?
« La réponse est dans mon temps de jeu (6 titularisations). Il fallait donc que j’essaie de me relancer. »
« Je n’étais pas heureux »
Cette sortie nocturne, au mois d’août 2022, à la veille de défier le PSG au stade Pierre Mauroy (3e j.), avez-vous le sentiment de l’avoir payée cher, trop cher ?
« Je l’ai payée en tout cas. Est-ce que je devais la payer autant ? Je ne sais pas, c’est la vie. Il faut accepter les épreuves. De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière. Là, je suis concentré sur Le Havre. »
Suite à ce couac, vous êtes-vous senti isolé à Lille ?
« Non, pas isolé… Les mecs étaient là. En revanche, je n’étais pas heureux. »
A Clermont, on dit de vous que vous êtes un bon « gamin », mais bien trop influençable. Est-ce toujours le cas ?
« J’ai eu besoin de passer par des périodes peut-être un peu difficiles pour apprendre certaines choses. Aujourd’hui, j’ai compris et je peux avancer dans ma vie d’homme et de footballeur. »
« Oui, il y avait des gens à écarter »
Vous a-t-il fallu faire le ménage autour de vous ?
« Oui, il y avait des gens à écarter. Ce qui n’a pas été facile, mais je n’avais pas le choix. À un moment donné, chacun sa vie, chacun sa trajectoire. Je me suis pris en main. »
Si vous ne pouvez pas réécrire l’histoire, l’avenir vous offre une feuille blanche. Dans quel état d’esprit l’abordez-vous ?
« Revanchard ! J’ai envie de prouver que j’ai des qualités. Certaines personnes ont beaucoup parlé sur moi, ont mis en doute mon véritable potentiel. Je veux leur montrer qu’elles se sont trompées. »
Le montant de votre transfert de Clermont à Lille, soit 14 M€, n’a-t-il amplifié les critiques ?
« Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. Si les dirigeants lillois ont mis cet argent, c’est qu’ils pensent que j’ai des qualités. Alors d’accord, je ne l’ai pas prouvé sur la première année. Je vais donc commencer par faire le travail ici, et on verra la suite. »
« Jusqu’à présent, tous les gars ont fait le taf »
Êtes-vous conscient que votre arrivée au HAC suscite une grande attente ?
« Oui. Mais que tu arrives ici ou ailleurs, si tu es attaquant, tu sais que l’attente est grande. C’est normal et c’est à moi de jouer maintenant pour satisfaire les supporters. Là, je monte en puissance, mais je ne suis pas encore au max’ de ce que je peux donner. »
Et qu’espérez-vous donner à cette équipe ?
« Elle a déjà tout je crois. Le Havre n’a pas eu besoin de nouvel attaquant pour marquer pas mal de buts en ce début de saison. Si j’ai des occasions, je devrai prouver que je peux, moi aussi, apporter quelque chose. Parce que jusqu’à présent, tous les gars ont fait le taf. On n’a d’ailleurs pas l’impression que Le Havre vient tout juste d’être promu en L1. Le boulot qui est fait ici est énorme. »
Un mot sur le rendez-vous de dimanche et la réception de Clermont Foot, le club de vos débuts…
« Affronter son club formateur, c’est toujours particulier. Maintenant, il faut dépasser ça. On a l’occasion de prendre un peu plus d’avance sur Clermont, il ne faut pas la manquer. Tout en ayant bien à l’esprit que le classement des Clermontois ne reflète pas la qualité du jeu qu’ils proposent. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Première à domicile pour Mohamed Bayo. Titularisé le week-end dernier à Lyon, l’attaquant prêté par le LOSC le sera de nouveau dimanche 24 septembre 2023 face à Clermont, le club de ses débuts. Et ce, sur une pelouse du Stade Océane où s’écriront les premières lignes de sa revanche.
Prêté par Lille au HAC, Mohamed Bayo se prépare à défier son club formateur, Clermont Foot, annoncé dimanche au Stade Océane
Clermont Foot, dimanche 24 septembre 2023, puis Lille, dimanche 1er octobre 2023. En une semaine, rythmée pour le HAC de deux rendez-vous avec son public, Mohamed Bayo (25 ans) aurait pu faire le tour des rencontres à sensations particulières.
Parce qu’à Clermont, c’est là où il est né, a grandi, là où il a été formé, où il s’est révélé. Parce qu’à Lille, c’est là où il a été transféré à l’été 2022, là où les semaines et les mois ont parfois paru très longs, plombé qu’il fut par une absence en termes de discipline. Néanmoins, sur fond de clause contractuelle, l’attaquant havrais ne pourra croiser le fer avec le LOSC, club avec lequel il reste lié jusqu’en 2027. Entretien avec un attaquant assoiffé de revanche.
Dimanche, sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais, votre présence s’est prolongée jusqu’à l’heure de jeu, ou presque (58e). Soit une première depuis le 2 avril… Heureux de rejouer enfin au foot ?
« Oh que oui ! Ça faisait un moment que j’attendais ça, Le Havre m’en donne l’opportunité et je suis vraiment content d’être là. C’est un vrai plaisir de pouvoir à nouveau être utile à une équipe. »
Un plaisir de compter, à nouveau également, aux yeux d’un entraîneur ?
« Oui. J’en avais vraiment besoin. C’est pour ça que je réfléchissais depuis pas mal de temps à la possibilité d’un prêt. Un attaquant a besoin de jouer, de se sentir en confiance. Et je n’ai pas eu cette chance à Lille. »
Vous tourniez en rond dans le Nord ?
« La réponse est dans mon temps de jeu (6 titularisations). Il fallait donc que j’essaie de me relancer. »
« Je n’étais pas heureux »
Cette sortie nocturne, au mois d’août 2022, à la veille de défier le PSG au stade Pierre Mauroy (3e j.), avez-vous le sentiment de l’avoir payée cher, trop cher ?
« Je l’ai payée en tout cas. Est-ce que je devais la payer autant ? Je ne sais pas, c’est la vie. Il faut accepter les épreuves. De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière. Là, je suis concentré sur Le Havre. »
Suite à ce couac, vous êtes-vous senti isolé à Lille ?
« Non, pas isolé… Les mecs étaient là. En revanche, je n’étais pas heureux. »
A Clermont, on dit de vous que vous êtes un bon « gamin », mais bien trop influençable. Est-ce toujours le cas ?
« J’ai eu besoin de passer par des périodes peut-être un peu difficiles pour apprendre certaines choses. Aujourd’hui, j’ai compris et je peux avancer dans ma vie d’homme et de footballeur. »
« Oui, il y avait des gens à écarter »
Vous a-t-il fallu faire le ménage autour de vous ?
« Oui, il y avait des gens à écarter. Ce qui n’a pas été facile, mais je n’avais pas le choix. À un moment donné, chacun sa vie, chacun sa trajectoire. Je me suis pris en main. »
Si vous ne pouvez pas réécrire l’histoire, l’avenir vous offre une feuille blanche. Dans quel état d’esprit l’abordez-vous ?
« Revanchard ! J’ai envie de prouver que j’ai des qualités. Certaines personnes ont beaucoup parlé sur moi, ont mis en doute mon véritable potentiel. Je veux leur montrer qu’elles se sont trompées. »
Le montant de votre transfert de Clermont à Lille, soit 14 M€, n’a-t-il amplifié les critiques ?
« Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. Si les dirigeants lillois ont mis cet argent, c’est qu’ils pensent que j’ai des qualités. Alors d’accord, je ne l’ai pas prouvé sur la première année. Je vais donc commencer par faire le travail ici, et on verra la suite. »
« Jusqu’à présent, tous les gars ont fait le taf »
Êtes-vous conscient que votre arrivée au HAC suscite une grande attente ?
« Oui. Mais que tu arrives ici ou ailleurs, si tu es attaquant, tu sais que l’attente est grande. C’est normal et c’est à moi de jouer maintenant pour satisfaire les supporters. Là, je monte en puissance, mais je ne suis pas encore au max’ de ce que je peux donner. »
Et qu’espérez-vous donner à cette équipe ?
« Elle a déjà tout je crois. Le Havre n’a pas eu besoin de nouvel attaquant pour marquer pas mal de buts en ce début de saison. Si j’ai des occasions, je devrai prouver que je peux, moi aussi, apporter quelque chose. Parce que jusqu’à présent, tous les gars ont fait le taf. On n’a d’ailleurs pas l’impression que Le Havre vient tout juste d’être promu en L1. Le boulot qui est fait ici est énorme. »
Un mot sur le rendez-vous de dimanche et la réception de Clermont Foot, le club de vos débuts…
« Affronter son club formateur, c’est toujours particulier. Maintenant, il faut dépasser ça. On a l’occasion de prendre un peu plus d’avance sur Clermont, il ne faut pas la manquer. Tout en ayant bien à l’esprit que le classement des Clermontois ne reflète pas la qualité du jeu qu’ils proposent. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 1 : alors comme ça, le HAC serait sur le point d’être vendu ?
C’est une sorte de marronnier, une info qui sans cesse revient. Puis repart. Ou quand, une fois encore, le bruit d’une possible vente du HAC, dans un bref délai, anime en partie le débat autour du doyen des clubs français. Le point en ce vendredi 22 septembre 2023.
« Je peux garantir qu’il n’y a rien d’imminent », assure Vincent Volpe concernant une éventuelle vente du HAC
« Je peux garantir qu’il n’y a rien d’imminent », assure Vincent Volpe concernant une éventuelle vente du HAC -
Cinq ans, au moins. Cinq années durant lesquelles ont fusé, quelques jours durant, et fusent encore, la rumeur d’une vente. D’une passation de pouvoirs entre Vincent Volpe, actionnaire ultra-majoritaire du HAC depuis juillet 2015, à hauteur de plus de 90 %, et un nouvel homme fort. Voire d’un groupe susceptible d’injecter plusieurs dizaines de millions d’euros. Et ce, afin d’atteindre les 40 M€, comme l’indique le « scoop » du moment sorti par le site d’investigation économique L’Informé ? « Le club vaut bien plus que ça », sourit le « boss ».
« Forcément, ça sonne un peu plus »
À ce jour, le propriétaire du Havre AC ne semble en aucun cas prêt à parapher un quelconque protocole de vente. « Cela fait cinq ans qu’il se dit tout et n’importe quoi au sujet d’une possible vente. Alors oui, ça fait cinq ans que mon téléphone sonne et qu’on me fait des propositions.
Là, on est en L1, l’équipe est en place, le club est solide à tous les étages, alors forcément, ça sonne un peu plus. Et peut-être qu’une personne a jugé utile de faire fuiter quelque chose. Mais je peux garantir qu’il n’y a rien d’imminent. »
Homme d’affaires avisé et reconnu, Vincent Volpe, lequel n’a mandaté aucune société appelée à gérer la vente, ne fera pas d’autres commentaires. Rappelons tout de même, avec la prudence qui s’impose au sujet de telles négociations, qu’à l’arrivée du duo Roussier-Bodmer, nombreux avaient été ceux à annoncer, avec une certitude à peine dissimulée, que le rôle d’actionnaire majoritaire serait, là aussi, assumé par un homme, ou un groupe nouveau. Et…
C’est une sorte de marronnier, une info qui sans cesse revient. Puis repart. Ou quand, une fois encore, le bruit d’une possible vente du HAC, dans un bref délai, anime en partie le débat autour du doyen des clubs français. Le point en ce vendredi 22 septembre 2023.
« Je peux garantir qu’il n’y a rien d’imminent », assure Vincent Volpe concernant une éventuelle vente du HAC
« Je peux garantir qu’il n’y a rien d’imminent », assure Vincent Volpe concernant une éventuelle vente du HAC -
Cinq ans, au moins. Cinq années durant lesquelles ont fusé, quelques jours durant, et fusent encore, la rumeur d’une vente. D’une passation de pouvoirs entre Vincent Volpe, actionnaire ultra-majoritaire du HAC depuis juillet 2015, à hauteur de plus de 90 %, et un nouvel homme fort. Voire d’un groupe susceptible d’injecter plusieurs dizaines de millions d’euros. Et ce, afin d’atteindre les 40 M€, comme l’indique le « scoop » du moment sorti par le site d’investigation économique L’Informé ? « Le club vaut bien plus que ça », sourit le « boss ».
« Forcément, ça sonne un peu plus »
À ce jour, le propriétaire du Havre AC ne semble en aucun cas prêt à parapher un quelconque protocole de vente. « Cela fait cinq ans qu’il se dit tout et n’importe quoi au sujet d’une possible vente. Alors oui, ça fait cinq ans que mon téléphone sonne et qu’on me fait des propositions.
Là, on est en L1, l’équipe est en place, le club est solide à tous les étages, alors forcément, ça sonne un peu plus. Et peut-être qu’une personne a jugé utile de faire fuiter quelque chose. Mais je peux garantir qu’il n’y a rien d’imminent. »
Homme d’affaires avisé et reconnu, Vincent Volpe, lequel n’a mandaté aucune société appelée à gérer la vente, ne fera pas d’autres commentaires. Rappelons tout de même, avec la prudence qui s’impose au sujet de telles négociations, qu’à l’arrivée du duo Roussier-Bodmer, nombreux avaient été ceux à annoncer, avec une certitude à peine dissimulée, que le rôle d’actionnaire majoritaire serait, là aussi, assumé par un homme, ou un groupe nouveau. Et…
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Foot – HAC : un doute, des clés et une confiance mesurée… Que retenir de la conférence de presse de Luka Elsner ?
J-2 avant la réception de Clermont Foot, actuellement localisé dans les eaux troubles du classement, pour le compte de la 6e journée. Ce vendredi 22 septembre 2023, Luka Elsner, l’entraîneur du HAC, a planté une partie du décor face à la presse.
Avant la réception de Clermont, Luka Elsner plante une partie du décor
Dimanche 24 septembre 2023, soit trois semaines après un premier succès signé aux dépens de Lorient (3-0, 4e j.), le HAC fera face à des Clermontois toujours sevrés du moindre coup gagnant.
Nego, peut-être…
Encore une fois, il va tenter le coup. De retour qu’il est à l’entraînement ce vendredi après-midi, après avoir traversé toute la semaine, ou presque, entre les mains du staff médical. « On se laisse une chance, confie Luka Elsner. Ça évolue bien. »
Forfait pour le déplacement à Lyon (0-0) le week-end dernier, Loïc Nego pourrait ainsi renouer avec la compétition, sur cette pelouse du Stade Océane qu’il a quittée, il y a trois semaines, lors de la réception de Lorient (3-0, 4e j.), sur sa deuxième passe décisive de la saison.
Joujou va devoir attendre
Deux, peut-être même encore trois semaines. Samedi dernier, quelques heures seulement avant le décollage à destination de Lyon, sa cheville a tourné, violemment. Antoine Joujou a ainsi dû renoncer à sa découverte du Groupama Stadium.
« Sur une entorse, l’indisponibilité est dure à prédire, précise l’entraîneur havrais. Là, je dirais trois semaines. » Double passeur décisif face à Lorient, l’international U20 doit ainsi se préparer à faire l’impasse sur les réceptions de Clermont, de Lille (le 1er octobre) et très certainement sur le voyage à Marseille (le 8 octobre).
Oussama Targhalline, touché à la hanche le 20 août, poursuit quant à lui sa rééducation au Maroc, à l’Académie Mohammed VI. « Et ça se passe bien, note Luka Elsner. Il reviendra bientôt avec nous afin de continuer sa réathlétisation. Il est dans les temps, il n’y a pas de complications. » Le champion d’Afrique U23 restera éloigner des terrains pour un mois et demi encore, au mieux.
Aloïs Confais, handicapé par une douleur à un genou, et Yoni Gomis, tout juste remis d’une entorse à un genou, ferment la liste des absents.
Quelles clés pour enjamber Clermont ?
« L’idée sera de mettre de l’impact, de l’intensité, insiste l’entraîneur havrais. Le scénario sera a priori différent de celui qu’on a vécu à Lyon, notamment en deuxième mi-temps. Sans doute par instants, il sera opportun de résister, mais ce sera à nous de tenter des choses, d’être offensivement plus percutants (…) Clermont a un effectif relativement expérimenté, talentueux, un modèle de jeu établi et respecté. C’est de plus une équipe bien entraînée. Les Clermontois ne sont donc pas là où ils devraient être (NDLR : Clermont Foot occupe actuellement la 19e place, avec un seul point au compteur). Ils ont un coup de mou, ça arrive, à nous de faire un grand match. Si on pouvait retrouver cette rigueur, cette stabilité et ces moments de folie qu’on a eu face à Lorient, ce serait bienvenu. »
Avec le plein de confiance ?
Trois nuls, actés loin du Havre, à Montpellier (2-2), Rennes (2-2) et Lyon (0-0) s’il vous plaît, un revers, au profit de Brest (1-2), et un succès qui n’a souffert aucune discussion, aux dépens de Lorient (3-0)… Promu, le HAC pouvait difficilement espérer beaucoup mieux.
« Oui, mais en faisant moins, on serait aujourd’hui dans la difficulté, tempère Elsner. Est-on pour autant gonflés à bloc en termes de confiance ? Pas forcément. Gardons tout d’abord un bon niveau d’humilité et cette volonté d’aller au combat (…). On n’est pas du tout dans l’aboutissement de ce que l’on souhaite faire en termes de jeu. On est en marche, confiants, oui, mais ça ne nous suffira pas pour gagner des points. J’aimerais qu’on puisse accélérer le rythme. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
J-2 avant la réception de Clermont Foot, actuellement localisé dans les eaux troubles du classement, pour le compte de la 6e journée. Ce vendredi 22 septembre 2023, Luka Elsner, l’entraîneur du HAC, a planté une partie du décor face à la presse.
Avant la réception de Clermont, Luka Elsner plante une partie du décor
Dimanche 24 septembre 2023, soit trois semaines après un premier succès signé aux dépens de Lorient (3-0, 4e j.), le HAC fera face à des Clermontois toujours sevrés du moindre coup gagnant.
Nego, peut-être…
Encore une fois, il va tenter le coup. De retour qu’il est à l’entraînement ce vendredi après-midi, après avoir traversé toute la semaine, ou presque, entre les mains du staff médical. « On se laisse une chance, confie Luka Elsner. Ça évolue bien. »
Forfait pour le déplacement à Lyon (0-0) le week-end dernier, Loïc Nego pourrait ainsi renouer avec la compétition, sur cette pelouse du Stade Océane qu’il a quittée, il y a trois semaines, lors de la réception de Lorient (3-0, 4e j.), sur sa deuxième passe décisive de la saison.
Joujou va devoir attendre
Deux, peut-être même encore trois semaines. Samedi dernier, quelques heures seulement avant le décollage à destination de Lyon, sa cheville a tourné, violemment. Antoine Joujou a ainsi dû renoncer à sa découverte du Groupama Stadium.
« Sur une entorse, l’indisponibilité est dure à prédire, précise l’entraîneur havrais. Là, je dirais trois semaines. » Double passeur décisif face à Lorient, l’international U20 doit ainsi se préparer à faire l’impasse sur les réceptions de Clermont, de Lille (le 1er octobre) et très certainement sur le voyage à Marseille (le 8 octobre).
Oussama Targhalline, touché à la hanche le 20 août, poursuit quant à lui sa rééducation au Maroc, à l’Académie Mohammed VI. « Et ça se passe bien, note Luka Elsner. Il reviendra bientôt avec nous afin de continuer sa réathlétisation. Il est dans les temps, il n’y a pas de complications. » Le champion d’Afrique U23 restera éloigner des terrains pour un mois et demi encore, au mieux.
Aloïs Confais, handicapé par une douleur à un genou, et Yoni Gomis, tout juste remis d’une entorse à un genou, ferment la liste des absents.
Quelles clés pour enjamber Clermont ?
« L’idée sera de mettre de l’impact, de l’intensité, insiste l’entraîneur havrais. Le scénario sera a priori différent de celui qu’on a vécu à Lyon, notamment en deuxième mi-temps. Sans doute par instants, il sera opportun de résister, mais ce sera à nous de tenter des choses, d’être offensivement plus percutants (…) Clermont a un effectif relativement expérimenté, talentueux, un modèle de jeu établi et respecté. C’est de plus une équipe bien entraînée. Les Clermontois ne sont donc pas là où ils devraient être (NDLR : Clermont Foot occupe actuellement la 19e place, avec un seul point au compteur). Ils ont un coup de mou, ça arrive, à nous de faire un grand match. Si on pouvait retrouver cette rigueur, cette stabilité et ces moments de folie qu’on a eu face à Lorient, ce serait bienvenu. »
Avec le plein de confiance ?
Trois nuls, actés loin du Havre, à Montpellier (2-2), Rennes (2-2) et Lyon (0-0) s’il vous plaît, un revers, au profit de Brest (1-2), et un succès qui n’a souffert aucune discussion, aux dépens de Lorient (3-0)… Promu, le HAC pouvait difficilement espérer beaucoup mieux.
« Oui, mais en faisant moins, on serait aujourd’hui dans la difficulté, tempère Elsner. Est-on pour autant gonflés à bloc en termes de confiance ? Pas forcément. Gardons tout d’abord un bon niveau d’humilité et cette volonté d’aller au combat (…). On n’est pas du tout dans l’aboutissement de ce que l’on souhaite faire en termes de jeu. On est en marche, confiants, oui, mais ça ne nous suffira pas pour gagner des points. J’aimerais qu’on puisse accélérer le rythme. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 1 : Lloris, l’indésirable devenu indétrônable au HAC
Indéboulonnable la saison passée, impérial depuis le coup d’envoi de l’exercice en cours, Gautier Lloris, parfois héroïque dimanche 17 septembre 2023 sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais, vit sous le maillot du HAC les semaines et les mois les plus croustillants de sa carrière.
Un temps au chômage à sa sortie de l’AJ Auxerre, Gautier Lloris a relancé sa carrière sous les couleurs du HAC
À son arrivée, au cours de l’été 2022, il planait comme un doute. S’il venait de refermer la page auxerroise sur une accession, sa contribution ne fut que symbolique. Trois apparitions seulement en 2021-2022, aucune titularisation et un temps de jeu famélique de 72 minutes au total. Alors oui, il y avait matière à s’interroger, notamment sur l’état physique d’un joueur trop souvent scotché à l’infirmerie de l’AJA.
Et nombreux furent ceux à se détourner de sa piste, lorsqu’au terme de son contrat avec Auxerre, il se mit à la recherche d’un nouveau club d’attache. « Je suis même resté au chômage une quinzaine de jours. Quand personne ne t’appelle, ça te fait énormément douter. Mais j’ai pu rebondir. »
« Certaines personnes ne m’ont jugé que sur mes pépins physiques »
À 27 ans, il lui fut ainsi proposé de relever le challenge estampillé HAC. De devenir le nouveau complice du jeune (20 ans), et alors peu expérimenté (33 matches de L2), Arouna Sangante. Et force est de constater que le HAC a visé juste. « Je suis très content de repartir de l’avant, d’avoir pu relancer ma carrière. Le club m’a donné la possibilité de me refaire. Mais je ne me laisse pas distraire. Car je fais aujourd’hui partie de ceux qui savent de quoi ils parlent lorsqu’ils disent que tu peux te retrouver tout en bas rapidement. »
Souriant, posé, Lloris, premier buteur de la saison (à Montpellier, 2-2, 1re j.), se mue en un véritable roc dès lors qu’il entre sur le pré. Sans fioriture, toujours au bon endroit, au bon moment, solide sur ses appuis. « Certaines personnes ne m’ont jugé que sur mes pépins physiques. Quelque part, je peux les comprendre. Mais il fallait peut-être essayer d’en savoir plus sur la façon dont je bosse au quotidien dans le but de combler ces soucis physiques. Une fois qu’ils sont réglés et qu’on m’accorde la confiance qu’il faut, j’essaie de performer au mieux. » Mathieu Bodmer et Luka Elsner ont donc été les seuls à miser sur cet ancien pensionnaire du centre de formation de l’OGC Nice.
Une seule ombre au tableau
Après un an et quelques mois, le pari semble donc gagné. La saison passée, non seulement le Niçois de naissance fut défensivement impérial, offensivement précieux (3 buts, 3 passes), mais ses absences furent rares. La seule ombre au tableau fut cette blessure à un mollet qui l’obligea à faire l’impasse sur huit échéances de rang (de la 21e à la 28e journée).
« Le fait de ne pas avoir été souvent blessé, je le dois au staff médical qui fait un boulot énorme, et à Thomas (NDLR : Joubert, le préparateur physique). Il me connaît bien et sait lorsqu’il faut appuyer et lorsqu’il ne le faut pas. » Lui ne cesse d’appuyer, de progresser au rythme où augmente l’adversité. Dimanche à Lyon, à l’instar de tous ses partenaires, d’Arouna Sangante, il n’a jamais rompu face aux assauts des Gones.
« Grâce à ce staff, je me sens beaucoup plus serein que par le passé quand je rentre sur le terrain. Et puis jouer aux côtés d’Arouna, un jeune joueur qui a déjà un grand talent, ça facilite les choses. Pour en revenir à ce match de Lyon, chacun y a mis du sien pour ne pas prendre de but. Maintenant, c’est un troisième « clean sheet » qu’il faut viser. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Indéboulonnable la saison passée, impérial depuis le coup d’envoi de l’exercice en cours, Gautier Lloris, parfois héroïque dimanche 17 septembre 2023 sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais, vit sous le maillot du HAC les semaines et les mois les plus croustillants de sa carrière.
Un temps au chômage à sa sortie de l’AJ Auxerre, Gautier Lloris a relancé sa carrière sous les couleurs du HAC
À son arrivée, au cours de l’été 2022, il planait comme un doute. S’il venait de refermer la page auxerroise sur une accession, sa contribution ne fut que symbolique. Trois apparitions seulement en 2021-2022, aucune titularisation et un temps de jeu famélique de 72 minutes au total. Alors oui, il y avait matière à s’interroger, notamment sur l’état physique d’un joueur trop souvent scotché à l’infirmerie de l’AJA.
Et nombreux furent ceux à se détourner de sa piste, lorsqu’au terme de son contrat avec Auxerre, il se mit à la recherche d’un nouveau club d’attache. « Je suis même resté au chômage une quinzaine de jours. Quand personne ne t’appelle, ça te fait énormément douter. Mais j’ai pu rebondir. »
« Certaines personnes ne m’ont jugé que sur mes pépins physiques »
À 27 ans, il lui fut ainsi proposé de relever le challenge estampillé HAC. De devenir le nouveau complice du jeune (20 ans), et alors peu expérimenté (33 matches de L2), Arouna Sangante. Et force est de constater que le HAC a visé juste. « Je suis très content de repartir de l’avant, d’avoir pu relancer ma carrière. Le club m’a donné la possibilité de me refaire. Mais je ne me laisse pas distraire. Car je fais aujourd’hui partie de ceux qui savent de quoi ils parlent lorsqu’ils disent que tu peux te retrouver tout en bas rapidement. »
Souriant, posé, Lloris, premier buteur de la saison (à Montpellier, 2-2, 1re j.), se mue en un véritable roc dès lors qu’il entre sur le pré. Sans fioriture, toujours au bon endroit, au bon moment, solide sur ses appuis. « Certaines personnes ne m’ont jugé que sur mes pépins physiques. Quelque part, je peux les comprendre. Mais il fallait peut-être essayer d’en savoir plus sur la façon dont je bosse au quotidien dans le but de combler ces soucis physiques. Une fois qu’ils sont réglés et qu’on m’accorde la confiance qu’il faut, j’essaie de performer au mieux. » Mathieu Bodmer et Luka Elsner ont donc été les seuls à miser sur cet ancien pensionnaire du centre de formation de l’OGC Nice.
Une seule ombre au tableau
Après un an et quelques mois, le pari semble donc gagné. La saison passée, non seulement le Niçois de naissance fut défensivement impérial, offensivement précieux (3 buts, 3 passes), mais ses absences furent rares. La seule ombre au tableau fut cette blessure à un mollet qui l’obligea à faire l’impasse sur huit échéances de rang (de la 21e à la 28e journée).
« Le fait de ne pas avoir été souvent blessé, je le dois au staff médical qui fait un boulot énorme, et à Thomas (NDLR : Joubert, le préparateur physique). Il me connaît bien et sait lorsqu’il faut appuyer et lorsqu’il ne le faut pas. » Lui ne cesse d’appuyer, de progresser au rythme où augmente l’adversité. Dimanche à Lyon, à l’instar de tous ses partenaires, d’Arouna Sangante, il n’a jamais rompu face aux assauts des Gones.
« Grâce à ce staff, je me sens beaucoup plus serein que par le passé quand je rentre sur le terrain. Et puis jouer aux côtés d’Arouna, un jeune joueur qui a déjà un grand talent, ça facilite les choses. Pour en revenir à ce match de Lyon, chacun y a mis du sien pour ne pas prendre de but. Maintenant, c’est un troisième « clean sheet » qu’il faut viser. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ce HAC-Clermont doit avoir le parfum d’un choc
Si, bien évidemment, le Stade Océane sera le théâtre d’affiches plus clinquantes, ce dimanche n’en reste pas moins l’une des grandes dates de ce début de saison. Face à Clermont, les Ciel et Marine ont l’occasion de frapper un premier grand coup dans la course au maintien.
next
Alors oui, lorsque les discussions tourneront autour de la venue du PSG, de l’OM, voire de Monaco, de Lens ou même de Lyon, très certainement les billets d’accès au Stade Océane pour assister à ces duels de gala seront devenus denrée rare. Néanmoins, s’il n’est pas à exclure qu’un ou plusieurs exploits soient mis au crédit du HAC, ces écuries ne disputent pas, sur le papier du moins, le même championnat que les Ciel et Marine. Celui du maintien. Et ce, même si entre les murs du centre d’entraînement de Soquence, personne n’entend limiter l’objectif à la simple survie au sein de l’élite.
Toutefois, dans un premier temps, c’est bien de cela qu’il s’agit. Et dans cette optique, Clermont Foot, certes venu se placer la saison passée dans la trace des écuries les plus rapides (8e), s’inscrit sur la liste des adversaires les plus directs. Clermont, actuellement coincé en fond de cale (19e), à la recherche de ce bol d’air que serait un premier succès. Quand le HAC, lui, surfe sur une série de trois prestations dénuées du moindre couac. Ce qui n’avait jamais été d’actualité lors de la dernière percée en L1, saison 2008-2009.
Alors, déjà un après-midi au-dessus duquel planeront trois points peut-être un peu plus précieux que les autres ? Flottera la possibilité d’enfoncer un peu plus les Auvergnats ? « Ce n’est pas comme ça qu’on voit le match, répond Luka Elsner. Il est trop tôt pour que des équipes soient déconnectées. Ce qu’on se dit avant tout, c’est qu’en prenant trois points, on pourrait faire un super début de saison, s’installer en milieu de tableau. On pense d’abord à nos objectifs, et pas à ce que ça peut générer chez nos adversaires. »
Reléguer les Clermontois à huit points, voilà toutefois qui ne ferait pas office de simple détail. L’emporter, dans la foulée d’une soirée lyonnaise marquée par une solidarité hors norme (0-0), voilà qui enverrait surtout à la concurrence un message suffisamment explicite. « Le scénario ne sera bien évidemment pas identique à celui de Lyon, si on se réfère notamment à la deuxième mi-temps , prédit l’entraîneur havrais. À Lyon, mine de rien, c’était un match un peu différent des autres et en termes de valeurs, on a passé là-bas une étape importante. Maintenant, il faut y ajouter d’autres choses, et parler football. Essayons donc de faire le lien entre les deux, en se montrant un peu plus conquérants qu’à Lyon. Avec l’engouement qu’il y a autour de l’équipe, l’appui de notre public, il faut réussir à créer une énergie qui doit permettre aux joueurs de se dépasser. »
Et peut-être ainsi d’enchaîner un deuxième succès au cœur du vaisseau bleu, là où ont récemment volé quelques plumes lorientaises (3-0, 4e journée). Là où les Lillois succéderont aux Clermontois, dans une semaine (15 heures).
source : PN -BENOÎT DONCKELE
https://journal.paris-normandie.fr/pari ... ,PNRS,1|16
Si, bien évidemment, le Stade Océane sera le théâtre d’affiches plus clinquantes, ce dimanche n’en reste pas moins l’une des grandes dates de ce début de saison. Face à Clermont, les Ciel et Marine ont l’occasion de frapper un premier grand coup dans la course au maintien.
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Alors oui, lorsque les discussions tourneront autour de la venue du PSG, de l’OM, voire de Monaco, de Lens ou même de Lyon, très certainement les billets d’accès au Stade Océane pour assister à ces duels de gala seront devenus denrée rare. Néanmoins, s’il n’est pas à exclure qu’un ou plusieurs exploits soient mis au crédit du HAC, ces écuries ne disputent pas, sur le papier du moins, le même championnat que les Ciel et Marine. Celui du maintien. Et ce, même si entre les murs du centre d’entraînement de Soquence, personne n’entend limiter l’objectif à la simple survie au sein de l’élite.
Toutefois, dans un premier temps, c’est bien de cela qu’il s’agit. Et dans cette optique, Clermont Foot, certes venu se placer la saison passée dans la trace des écuries les plus rapides (8e), s’inscrit sur la liste des adversaires les plus directs. Clermont, actuellement coincé en fond de cale (19e), à la recherche de ce bol d’air que serait un premier succès. Quand le HAC, lui, surfe sur une série de trois prestations dénuées du moindre couac. Ce qui n’avait jamais été d’actualité lors de la dernière percée en L1, saison 2008-2009.
Alors, déjà un après-midi au-dessus duquel planeront trois points peut-être un peu plus précieux que les autres ? Flottera la possibilité d’enfoncer un peu plus les Auvergnats ? « Ce n’est pas comme ça qu’on voit le match, répond Luka Elsner. Il est trop tôt pour que des équipes soient déconnectées. Ce qu’on se dit avant tout, c’est qu’en prenant trois points, on pourrait faire un super début de saison, s’installer en milieu de tableau. On pense d’abord à nos objectifs, et pas à ce que ça peut générer chez nos adversaires. »
Reléguer les Clermontois à huit points, voilà toutefois qui ne ferait pas office de simple détail. L’emporter, dans la foulée d’une soirée lyonnaise marquée par une solidarité hors norme (0-0), voilà qui enverrait surtout à la concurrence un message suffisamment explicite. « Le scénario ne sera bien évidemment pas identique à celui de Lyon, si on se réfère notamment à la deuxième mi-temps , prédit l’entraîneur havrais. À Lyon, mine de rien, c’était un match un peu différent des autres et en termes de valeurs, on a passé là-bas une étape importante. Maintenant, il faut y ajouter d’autres choses, et parler football. Essayons donc de faire le lien entre les deux, en se montrant un peu plus conquérants qu’à Lyon. Avec l’engouement qu’il y a autour de l’équipe, l’appui de notre public, il faut réussir à créer une énergie qui doit permettre aux joueurs de se dépasser. »
Et peut-être ainsi d’enchaîner un deuxième succès au cœur du vaisseau bleu, là où ont récemment volé quelques plumes lorientaises (3-0, 4e journée). Là où les Lillois succéderont aux Clermontois, dans une semaine (15 heures).
source : PN -BENOÎT DONCKELE
https://journal.paris-normandie.fr/pari ... ,PNRS,1|16
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Josué Casimir à la vitesse de l’éclair
Un temps écarté du groupe des « 20 », Josué Casimir, auteur d’un retour convaincant une semaine plus tôt à Lyon, a posé sa griffe sur le succès du HAC, le deuxième de la saison, ce dimanche 24 septembre 2023.
Josue Casimir profite ici de l’erreur de Caufriez pour ensuite s’en aller délivrer sa première passe décisive de l’après-midi, à destination d’Alioui
Casimir (8) : pas de Champagne, mais du caviar. Servi à la louche par le Guadeloupéen le jour de ses 22 ans. Oui, en deux débordements et deux centres, Casimir, rappelons-le repêché dans les vingt la semaine passée en raison du forfait de Nego (mollet), a délivré d’entrée de jeu deux passes impeccables, à destination d’Alioui (4e, 1-0) puis de Bayo (7e, 2-0). Ses deuxième et troisième passes décisives de la saison afin d’envelopper une prestation énorme de vivacité, d’audace, de précision. Et ce, sans qu’il n’ait négligé une seule fois la partie défensive de son poste. Que de sprints afin de se replacer ! Déjà pétillant une semaine plus tôt à Lyon (0-0), le milieu droit, laissé en tribune face à Rennes (2-2, 3e j.) et Lorient (3-0, 4e j.), retrouve ainsi un crédit digne de ce nom aux yeux de Luka Elsner. Remplacé par El Hajjam (82e).
Desmas (6) : le Clermontois Koné l’a privé de ce qui aurait pu être son vingtième « clean sheet » en trente-huit apparitions sous le maillot du HAC, lui l’ancien du CF63. Lui qui fut décisif dès l’entame de la seconde période à la suite d’une vicieuse frappe de Cham (47e). Avant d’être suppléé par sa transversale sur un coup franc de Cham (80e).
Salmier (6) : il s’ancre à la droite d’une défense à quatre têtes, avec sérieux, sobriété et rigueur, en témoigne ce duel gagné avec Cham qui se préparait à défier Desmas (29e).
Sangante (6) : il ne put empêcher le Jamaïcain Nicholson de servir Koné, le buteur Clermontois, avant la pause (45e+2), mais il s’est sacrifié dans les toutes dernières secondes afin de barrer à Boutobba la route du 2-2. Un geste tout simplement salvateur (90e+4).
Lloris (6) : il dut avoir peur, très peur, lorsqu’à la 77e, à la suite d’une main, M. Vernice désigna le point de penalty. Avant que ce dernier, aidé par la VAR, ne révise sa décision et n’accorde qu’un coup franc à Clermont (77e). Une frayeur qui ne put à elle-seule balayer cette sérénité, cette solidité, ce sang-froid avec lesquels il traverse les semaines.
Opéri (4) : puisque le jeu a souvent penché à droite, rares sont les fois où il put se montrer menaçant sur le flanc gauche. Ce côté où il oublia totalement Koné, bien trop libre pour redonner espoir aux Clermontois avant la pause (45e+1).
Kuziaev (5) : buteur lors de ses deux premières apparitions au Stade Océane, le Russe est cette fois resté muet face au but. Acteur majeur de l’action qui permit aux Ciel et Marine de faire le break (7e), Kuziaev, moins inspiré techniquement qu’à l’habitude, s’est pour le reste mué en un travailleur de l’ombre. Remplacé par Mbemba (88e)
Touré (6) : encore une énorme débauche d’énergie, de nombreux ballons grattés dans les pieds clermontois, repoussés, déviés, une force athlétique sur laquelle les Ciel et Marine se sont souvent reposés lorsque les visiteurs se mirent à prendre le pouvoir au cœur du jeu.
Kechta (4) : pétillant en début de rencontre, il eut tendance à rester en retrait dès lors que les Clermontois confisquèrent le ballon, trop souvent battu dans les duels. Revenu avec un peu plus de peps après la pause, il céda sa place à la 82e, remplacé par Ndiaye.
Alioui (6) : et de quatre ! Le Franco-Marocain se régale en Ligue 1. Dès la quatrième minute, il a jailli au deuxième poteau pour enfoncer le cuir au fond des filets. Son association avec Bayo prend forme, Alioui s’est incontestablement imposé en ce début de saison comme un incontournable du « onze ». Remplacé par Sabbi (74e).
Bayo (6) : il n’eut besoin que de sa première occasion en ciel et marine pour faire lever le public du Stade Océane, ce but inscrit dès la 7e minute, son tout premier depuis le 18 mars et un succès de Lille à Toulouse. Bayo, tombé sur un Diaw aux mains fermes à la 63e, aura donc contribué à enfoncer un peu plus le club de ses débuts, un pic au cœur d’un après-midi qui lui permit de prendre un peu plus ses marques, ces automatismes qui lui ont manqué sur certaines séquences. Remplacé par Logbo (74e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Un temps écarté du groupe des « 20 », Josué Casimir, auteur d’un retour convaincant une semaine plus tôt à Lyon, a posé sa griffe sur le succès du HAC, le deuxième de la saison, ce dimanche 24 septembre 2023.
Josue Casimir profite ici de l’erreur de Caufriez pour ensuite s’en aller délivrer sa première passe décisive de l’après-midi, à destination d’Alioui
Casimir (8) : pas de Champagne, mais du caviar. Servi à la louche par le Guadeloupéen le jour de ses 22 ans. Oui, en deux débordements et deux centres, Casimir, rappelons-le repêché dans les vingt la semaine passée en raison du forfait de Nego (mollet), a délivré d’entrée de jeu deux passes impeccables, à destination d’Alioui (4e, 1-0) puis de Bayo (7e, 2-0). Ses deuxième et troisième passes décisives de la saison afin d’envelopper une prestation énorme de vivacité, d’audace, de précision. Et ce, sans qu’il n’ait négligé une seule fois la partie défensive de son poste. Que de sprints afin de se replacer ! Déjà pétillant une semaine plus tôt à Lyon (0-0), le milieu droit, laissé en tribune face à Rennes (2-2, 3e j.) et Lorient (3-0, 4e j.), retrouve ainsi un crédit digne de ce nom aux yeux de Luka Elsner. Remplacé par El Hajjam (82e).
Desmas (6) : le Clermontois Koné l’a privé de ce qui aurait pu être son vingtième « clean sheet » en trente-huit apparitions sous le maillot du HAC, lui l’ancien du CF63. Lui qui fut décisif dès l’entame de la seconde période à la suite d’une vicieuse frappe de Cham (47e). Avant d’être suppléé par sa transversale sur un coup franc de Cham (80e).
Salmier (6) : il s’ancre à la droite d’une défense à quatre têtes, avec sérieux, sobriété et rigueur, en témoigne ce duel gagné avec Cham qui se préparait à défier Desmas (29e).
Sangante (6) : il ne put empêcher le Jamaïcain Nicholson de servir Koné, le buteur Clermontois, avant la pause (45e+2), mais il s’est sacrifié dans les toutes dernières secondes afin de barrer à Boutobba la route du 2-2. Un geste tout simplement salvateur (90e+4).
Lloris (6) : il dut avoir peur, très peur, lorsqu’à la 77e, à la suite d’une main, M. Vernice désigna le point de penalty. Avant que ce dernier, aidé par la VAR, ne révise sa décision et n’accorde qu’un coup franc à Clermont (77e). Une frayeur qui ne put à elle-seule balayer cette sérénité, cette solidité, ce sang-froid avec lesquels il traverse les semaines.
Opéri (4) : puisque le jeu a souvent penché à droite, rares sont les fois où il put se montrer menaçant sur le flanc gauche. Ce côté où il oublia totalement Koné, bien trop libre pour redonner espoir aux Clermontois avant la pause (45e+1).
Kuziaev (5) : buteur lors de ses deux premières apparitions au Stade Océane, le Russe est cette fois resté muet face au but. Acteur majeur de l’action qui permit aux Ciel et Marine de faire le break (7e), Kuziaev, moins inspiré techniquement qu’à l’habitude, s’est pour le reste mué en un travailleur de l’ombre. Remplacé par Mbemba (88e)
Touré (6) : encore une énorme débauche d’énergie, de nombreux ballons grattés dans les pieds clermontois, repoussés, déviés, une force athlétique sur laquelle les Ciel et Marine se sont souvent reposés lorsque les visiteurs se mirent à prendre le pouvoir au cœur du jeu.
Kechta (4) : pétillant en début de rencontre, il eut tendance à rester en retrait dès lors que les Clermontois confisquèrent le ballon, trop souvent battu dans les duels. Revenu avec un peu plus de peps après la pause, il céda sa place à la 82e, remplacé par Ndiaye.
Alioui (6) : et de quatre ! Le Franco-Marocain se régale en Ligue 1. Dès la quatrième minute, il a jailli au deuxième poteau pour enfoncer le cuir au fond des filets. Son association avec Bayo prend forme, Alioui s’est incontestablement imposé en ce début de saison comme un incontournable du « onze ». Remplacé par Sabbi (74e).
Bayo (6) : il n’eut besoin que de sa première occasion en ciel et marine pour faire lever le public du Stade Océane, ce but inscrit dès la 7e minute, son tout premier depuis le 18 mars et un succès de Lille à Toulouse. Bayo, tombé sur un Diaw aux mains fermes à la 63e, aura donc contribué à enfoncer un peu plus le club de ses débuts, un pic au cœur d’un après-midi qui lui permit de prendre un peu plus ses marques, ces automatismes qui lui ont manqué sur certaines séquences. Remplacé par Logbo (74e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 1 : auteur d’une entame canon, le HAC a ensuite tenu bon contre Clermont
Deux buts en sept minutes ont permis aux Ciel et Marine de faire du Clermont Foot leur deuxième victime de la saison, ce dimanche 24 septembre 2023, au Stade Océane (2-1). Mais les hommes de Luka Elsner, en manque de maîtrise, auront souffert jusqu’au bout.
Mohamed Bayo a inscrit son premier but en ciel et marine face à son club formateur, idéalement servi par Josué Casimir
C’était un après-midi pour repousser un concurrent (a priori) direct à déjà huit longueurs, conforter sa place en milieu de tableau et se tourner sereinement vers les échéances « européennes » à venir (Lille, Marseille, Lens). Dans un Stade Océane une nouvelle fois baigné de soleil et joliment garni (18 071 spectateurs), le HAC n’a pas laissé filer l’occasion, au bout d’une prestation d’abord pétillante, souvent frustrante par la suite, et même carrément stressante par séquences.
On ne jouait même pas depuis dix minutes que les Ciel et Marine avaient déjà inscrit leurs 9e et 10e buts de la saison, impitoyables avec des Clermontois dans le doute qu’ils auront harcelés et assommés dès le coup d’envoi.
Les deux offrandes de Casimir
Il fallait bien que Casimir aille au pressing sur Caufriez pour que le défenseur auvergnat perde ses appuis et laisse ainsi le Guadeloupéen envoyer un centre millimétré repris de volée par Alioui (1-0, 4e), auteur de son quatrième but de la saison. Double passeur « virtuellement » décisif à Lyon, Casimir allait cette fois l’être pour de bon, via un nouveau service en or conclu par un superbe enchaînement de Mohamed Bayo (2-0, 7e), ivre de bonheur face à son club formateur.
La réaction des Clermontois était à prévoir, la façon dont les Havrais leur auront laissé le ballon un peu moins (70-30 de possession à la mi-temps). Celle-ci allait surtout conduire à la réduction du score, logique, de Konaté, seul au deuxième poteau, juste avant la pause (2-1, 45e+2).
Le VAR sauve le HAC d’un penalty
Sur ces bases-là, la deuxième mi-temps promettait d’être tendue, elle le fut, notamment lorsque M. Vernice a désigné le point de penalty pour une main de Gautier Lloris, heureusement hors de la surface. Déjugé par le VAR, l’homme en noir accordait aux visiteurs un coup franc envoyé... sur la barre par Muhammed Cham (79e).
Après une ultime tentative de Boutobba contrée miraculeusement par Sangante (90e+4), le capitaine havrais pouvait taper dans les gants d’Arthur Desmas. Voici les deux hommes et le HAC avec un deuxième succès dans la besace, un quatrième match à la suite sans défaite, neuf points pris sur les dix-huit jusqu’ici mis en jeu. Installés quoi qu’il arrive dans le Top 8 de la Ligue 1 à l’issue de cette 6e journée. Soit tout d’un excellent début de saison.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Deux buts en sept minutes ont permis aux Ciel et Marine de faire du Clermont Foot leur deuxième victime de la saison, ce dimanche 24 septembre 2023, au Stade Océane (2-1). Mais les hommes de Luka Elsner, en manque de maîtrise, auront souffert jusqu’au bout.
Mohamed Bayo a inscrit son premier but en ciel et marine face à son club formateur, idéalement servi par Josué Casimir
C’était un après-midi pour repousser un concurrent (a priori) direct à déjà huit longueurs, conforter sa place en milieu de tableau et se tourner sereinement vers les échéances « européennes » à venir (Lille, Marseille, Lens). Dans un Stade Océane une nouvelle fois baigné de soleil et joliment garni (18 071 spectateurs), le HAC n’a pas laissé filer l’occasion, au bout d’une prestation d’abord pétillante, souvent frustrante par la suite, et même carrément stressante par séquences.
On ne jouait même pas depuis dix minutes que les Ciel et Marine avaient déjà inscrit leurs 9e et 10e buts de la saison, impitoyables avec des Clermontois dans le doute qu’ils auront harcelés et assommés dès le coup d’envoi.
Les deux offrandes de Casimir
Il fallait bien que Casimir aille au pressing sur Caufriez pour que le défenseur auvergnat perde ses appuis et laisse ainsi le Guadeloupéen envoyer un centre millimétré repris de volée par Alioui (1-0, 4e), auteur de son quatrième but de la saison. Double passeur « virtuellement » décisif à Lyon, Casimir allait cette fois l’être pour de bon, via un nouveau service en or conclu par un superbe enchaînement de Mohamed Bayo (2-0, 7e), ivre de bonheur face à son club formateur.
La réaction des Clermontois était à prévoir, la façon dont les Havrais leur auront laissé le ballon un peu moins (70-30 de possession à la mi-temps). Celle-ci allait surtout conduire à la réduction du score, logique, de Konaté, seul au deuxième poteau, juste avant la pause (2-1, 45e+2).
Le VAR sauve le HAC d’un penalty
Sur ces bases-là, la deuxième mi-temps promettait d’être tendue, elle le fut, notamment lorsque M. Vernice a désigné le point de penalty pour une main de Gautier Lloris, heureusement hors de la surface. Déjugé par le VAR, l’homme en noir accordait aux visiteurs un coup franc envoyé... sur la barre par Muhammed Cham (79e).
Après une ultime tentative de Boutobba contrée miraculeusement par Sangante (90e+4), le capitaine havrais pouvait taper dans les gants d’Arthur Desmas. Voici les deux hommes et le HAC avec un deuxième succès dans la besace, un quatrième match à la suite sans défaite, neuf points pris sur les dix-huit jusqu’ici mis en jeu. Installés quoi qu’il arrive dans le Top 8 de la Ligue 1 à l’issue de cette 6e journée. Soit tout d’un excellent début de saison.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.