Football – Ligue 2 : le HAC passe au révélateur
Attention, show devant ! Ou quand le HAC, intouchable leader depuis la 14e échéance, invaincu depuis trente journées, est annoncé ce samedi 29 avril 2023 à Caen, sur les terres d’une formation caennaise, certes entrée dans le cercle des grands déçus, mais irrésistible à d’Ornano.
Victor Lekhal et les Havrais tenteront de piocher à d’Ornano leur dix-huitième succès de la saison
Norman Bassette : « On va casser du Havrais ». Yoann Court : « On va jouer le derby en étant des chiens ». Le succès du Stade Malherbe (2-1), samedi dernier, dans l’antre de la lanterne rouge (Niort), semble avoir fait gonfler les muscles au sein du vestiaire caennais. Un teasing sur lequel Luka Elsner ne prendra toutefois guère la peine de s’épancher.
Du moins n’ira-t-il pas plus loin que le caractère particulier donné à cette affiche. « Cette rivalité est effectivement la bienvenue pour nous. Je suis content de pouvoir jouer ce match à ce moment de la saison. On a besoin de pression, de tension. Je crois qu’à l’extérieur, sur les gros rendez-vous, on a toujours prouvé qu’on avait du répondant. Et là, ça donne très envie. »
Très envie, car d’Ornano affichera complet, que 1 500 fans du HAC pousseront derrière les Ciel et Marine, parce que Caen expose actuellement le meilleur bilan à domicile (35 pts), parce que la puissance du HAC à l’extérieur (31 pts) n’a pas d’équivalent. Alors oui, cela donne très envie. Mais subsiste une légère ombre au tableau…
Devant, on se réveille ?
Comme une brume qui s’épaissit dès lors que les Havrais franchissent la ligne médiane. Et à d’Ornano, sans doute les Ciel et Marine ne ramasseront-ils pas à la pelle les occasions nettes. Il s’agira d’être clinique, chirurgical. Du moins bien plus précis qu’à l’occasion des quatre dernières journées, ponctuées de deux buts inscrits, dont un penalty. Maigre, bien trop maigre.
« Autant défendre, c’est dans notre ADN, note Elsner, autant j’aimerais qu’on ait l’amour de marquer, qu’on affiche la même volonté offensive que défensive. Sur le terrain comme dans les bureaux, on est donc constamment à la recherche de solutions, du déclic. » Seulement voilà, à six journées de la fin et tous les offensifs déjà vus à presque tous les postes (offensifs bien sûr), reste-t-il dans la manche du technicien slovène une option flambant neuve ?
« L’entraîneur a toujours des choses à faire avancer, des solutions à trouver, assure-t-il. Le football est un sport tellement complexe qu’il offre des possibilités multiples. Néanmoins, je pense que c’est un déclic mental qu’il faut activer. » Et pourquoi pas insister un peu plus encore sur l’insouciance d’Antoine Joujou, certes encore un peu vert, mais capable d’insuffler un effet de surprise.
Derrière, ça surveille
L’idée n’est pas de remettre une fois encore en exergue la solidité du HAC et ce record de 19 buts concédés en une saison, propriété de l’AC Ajaccio (2021-22), qu’il lui est possible de battre (14 buts « contre »). Lorsqu’on dit derrière, ce sont ces silhouettes que peuvent apercevoir Victor Lekhal et les siens en se retournant. Celles des Bordelais, revenus à six points, et des Messins, relégués à sept.
Et qu’il s’agisse des Girondins ou des Grenats, tous deviendront Caennais l’espace de ce samedi après-midi. Et ce, dans l’espoir que Malherbe modifie les données de ce sprint final. « Je ne me pose pas de questions par rapport à ça, je ne calcule pas, affirme Elsner. Attendre le faux pas d’un ou des concurrents directs, ce n’est pas la bonne étude à faire. Ce qui est cool, c’est que nous avons notre destin en main, et bien en main. Alors, restons sereins, calmes, soyons prêts à disputer un match à haute intensité, à puiser au maximum de nos réserves, quitte à finir dans une fatigue extrême, avec des crampes. » Et accessoirement, avec les points du succès.
SM Caen – HAC, samedi 29 avril 2023, 14h45, stade d’Ornano
CAEN : 1. Mandrea - 24. Vandermersch, 27. I. Cissé, 29. R. Thomas (cap), 2. Abdi - 6. Daubin, 18. H. Mbock - 13. M. Sylla, 11. Court, 21. B. Brahimi - 19. Al. Mendy
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Clementia (g), 91. Ntim, 12. Hafid, 28. Diani, 10. Zady Sery, 17. Kyeremeh, 77. Bassette, 99. Essende
Absents : Salétros (blessé), Lam. Sy, Obiang (reprise), Teikeu, Jeannot, Gaucho, Lebreton, Deminguet (choix)
HAC : 1. Gorgelin – 17. El Hajjam, 93. Sangante, 4. Lloris, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 18. Mbemba – 21. Joujou, 10. Alioui, 29. Grandsir
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Koné (g), 92. Kinkoué, 5. Targhalline, 3. Chadli, 11. Cornette, 28. Mahmoud, 23. Casimir, 9. Kitala
Absents : Thiaré, Kechta, Kongolo, Confais (blessés), Desmas, Diakité (reprise), Moussadek (choix)
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : le HAC est insubmersible !
Nouveau coup d’éclat des Ciel et Marine. Ce samedi 29 avril 2023 à Caen, dans une ambiance de feu, le HAC a scellé son dix-huitième succès de la saison, son trente et unième match à la suite sans défaite. A cinq journées de la fin, le Havre AC reste loin, très loin devant ses poursuivants.
Le HAC a frappé un grand coup en allant s’imposer à Caen. Les Ciel et Marine se rapprochent un peu plus de la Ligue 1
Et soudain, ils se sont pris par la main et ont effectué un dernier sprint de 50 mètres, tout droit vers le parcage réservé aux mille fans du HAC. Tout le peuple ciel et marine présent au stade d’Ornano était à cet instant réuni, en fusion. Parce que le spectacle avait été éblouissant, parce que les Havrais, auxquels les Caennais avaient promis l’enfer, pouvaient enfin se lâcher. Libérés de la pression et de cette tension qui a plané au-dessus de ce duel de la première à la dernière minute.
Les Ciel et Marine autorisèrent même le suspense à entrer dans l’arène, eux qui virent Ntim réduire l’écart à la 89e minute, alors que sept minutes de temps additionnel restaient à jouer. Des arrêts de jeu que les Ciel et Marine se permirent de surcroît de finir à dix, suite à l’expulsion de Richardson (90e+5) pour un tacle par-derrière sur Bassette, celui qui voulait casser du Havrais.
La température montait alors d’un cran mais jusqu’au bout, jusqu’au gong, les hommes de Luka Elsner, alors privés de Sangante (crampes, 65e), restèrent solides sur leurs appuis. « Et à l’arrivée, savourait l’entraîneur havrais, c’est une victoire méritée. D’une part pour les efforts fournis, d’autre part pour le nombre d’occasions que nous nous sommes créées. Il y a très longtemps que nous n’avions pas à ce point sollicité le gardien adverse. » Mandrea, le numéro 1 de Malherbe, signa en effet un match remarquable. Grandsir, d’un coup franc lointain (22e), Casimir, d’une frappe des 20 mètres (28e), Opéri, d’une demi-volée (29e) et Richardson, en première intention (44e), avaient pourtant réalisé le geste parfait, mais Mandrea sortit à chaque fois le grand jeu.
Lloris déverrouille le choc
Néanmoins, ce même Mandrea dut toutefois s’avouer vaincu lorsque Lloris, à la réception d’un corner d’Alioui, trouva de la tête le chemin des filets (42e). Pour son troisième but de la saison. Oui, le HAC, certes parfois bougé sans être pour autant acculé sur son but, déverrouillait le duel. Et portait un premier coup à des Malherbistes qui regrettaient peut-être déjà d’avoir parlé trop fort.
« Il faut avouer qu’en première mi-temps, on a eu des temps difficiles, admettait Elsner. On prenait quelques vagues, mais globalement, on contrôlait. » Avant que ses joueurs, déjà injouables, ne deviennent tout simplement incontrôlables. Et ce, à la suite de ce coup de génie de Targhalline, l’homme appelé à pallier le forfait de Mbemba (cuisse), dont la frappe majuscule, amorcée des 20 mètres, vint se loger dans la lucarne (56e). Un but exceptionnel, le premier de ce jeune joueur (20 ans) arrivé de l’OM en janvier.
À 2-0, le choc n’en était alors plus vraiment un. Défensivement, autour d’un Lloris royal, tout le monde récitait une partition impeccable de rigueur et d’insatiabilité dans les duels. « On a fait un match vraiment complet, jugeait Elsner.C’était important de répondre aux doutes sur notre capacité à poursuivre notre chemin. Certains disaient que ce match relancerait le championnat, ils le diront peut-être encore à la prochaine journée. » Celle qui opposera le HAC à Rodez, le lundi 8 mai au Stade Océane. Un HAC plus leader que jamais, invaincu depuis le coup d’envoi de la 3e journée. Un HAC toujours un peu plus près de la Ligue 1.
Les notes
Gorgelin (5,5), El Hajjam (7), Sangante (7), Lloris (8,5), Opéri (7,5), Richardson (7), Lekhal (7), Targhalline (7,5), Alioui (5,5), Casimir (5,5), Grandsir (5,5)
Lloris : « On a kiffé cette ambiance »
Stéphane Moulin (entraîneur de Caen) : « Le Havre mérite sa victoire ? Si vous le dites… À mon avis, sauf à avoir vu un autre match, on a dominé la première mi-temps. Oui, notre gardien a été sollicité, mais seulement à la suite de coups de pied arrêtés. Jamais sur de vraies actions. Maintenant, je ne remets pas en cause la supériorité du Havre. Oui, cette équipe nous est supérieure. Ils ne sont pas leaders par hasard, n’ont pas enchaîné 31 matches sans perdre par hasard. Mais sur la première mi-temps, je n’ai pas trouvé les Havrais supérieurs à nous. Après, à 2-0, c’est devenu compliqué. Est-ce que je suis déçu ? Oui et non. Même si on n’a jamais été acculés sur notre but, il semble que la marche était trop haute. »
Gautier Lloris (défenseur du HAC) : « C’est une belle sensation de gagner ce derby, dans un stade plein. La fête était au rendez-vous. On a répondu par rapport au match du week-end dernier et ce coup d’arrêt à domicile (0-0, QRM). On prend les trois points, avec l’efficacité que demandait le coach sur les coups de pied arrêtés, et on met la pression sur les autres. Mais mathématiquement, c’est encore loin d’être fait. On a pris énormément de plaisir. On a kiffé cette ambiance avec nos supporters. Maintenant, il faut redevenir intraitable à domicile, car on reste sur trois nuls, dont deux sans avoir marqué. »
Nouveau coup d’éclat des Ciel et Marine. Ce samedi 29 avril 2023 à Caen, dans une ambiance de feu, le HAC a scellé son dix-huitième succès de la saison, son trente et unième match à la suite sans défaite. A cinq journées de la fin, le Havre AC reste loin, très loin devant ses poursuivants.
Le HAC a frappé un grand coup en allant s’imposer à Caen. Les Ciel et Marine se rapprochent un peu plus de la Ligue 1
Et soudain, ils se sont pris par la main et ont effectué un dernier sprint de 50 mètres, tout droit vers le parcage réservé aux mille fans du HAC. Tout le peuple ciel et marine présent au stade d’Ornano était à cet instant réuni, en fusion. Parce que le spectacle avait été éblouissant, parce que les Havrais, auxquels les Caennais avaient promis l’enfer, pouvaient enfin se lâcher. Libérés de la pression et de cette tension qui a plané au-dessus de ce duel de la première à la dernière minute.
Les Ciel et Marine autorisèrent même le suspense à entrer dans l’arène, eux qui virent Ntim réduire l’écart à la 89e minute, alors que sept minutes de temps additionnel restaient à jouer. Des arrêts de jeu que les Ciel et Marine se permirent de surcroît de finir à dix, suite à l’expulsion de Richardson (90e+5) pour un tacle par-derrière sur Bassette, celui qui voulait casser du Havrais.
La température montait alors d’un cran mais jusqu’au bout, jusqu’au gong, les hommes de Luka Elsner, alors privés de Sangante (crampes, 65e), restèrent solides sur leurs appuis. « Et à l’arrivée, savourait l’entraîneur havrais, c’est une victoire méritée. D’une part pour les efforts fournis, d’autre part pour le nombre d’occasions que nous nous sommes créées. Il y a très longtemps que nous n’avions pas à ce point sollicité le gardien adverse. » Mandrea, le numéro 1 de Malherbe, signa en effet un match remarquable. Grandsir, d’un coup franc lointain (22e), Casimir, d’une frappe des 20 mètres (28e), Opéri, d’une demi-volée (29e) et Richardson, en première intention (44e), avaient pourtant réalisé le geste parfait, mais Mandrea sortit à chaque fois le grand jeu.
Lloris déverrouille le choc
Néanmoins, ce même Mandrea dut toutefois s’avouer vaincu lorsque Lloris, à la réception d’un corner d’Alioui, trouva de la tête le chemin des filets (42e). Pour son troisième but de la saison. Oui, le HAC, certes parfois bougé sans être pour autant acculé sur son but, déverrouillait le duel. Et portait un premier coup à des Malherbistes qui regrettaient peut-être déjà d’avoir parlé trop fort.
« Il faut avouer qu’en première mi-temps, on a eu des temps difficiles, admettait Elsner. On prenait quelques vagues, mais globalement, on contrôlait. » Avant que ses joueurs, déjà injouables, ne deviennent tout simplement incontrôlables. Et ce, à la suite de ce coup de génie de Targhalline, l’homme appelé à pallier le forfait de Mbemba (cuisse), dont la frappe majuscule, amorcée des 20 mètres, vint se loger dans la lucarne (56e). Un but exceptionnel, le premier de ce jeune joueur (20 ans) arrivé de l’OM en janvier.
À 2-0, le choc n’en était alors plus vraiment un. Défensivement, autour d’un Lloris royal, tout le monde récitait une partition impeccable de rigueur et d’insatiabilité dans les duels. « On a fait un match vraiment complet, jugeait Elsner.C’était important de répondre aux doutes sur notre capacité à poursuivre notre chemin. Certains disaient que ce match relancerait le championnat, ils le diront peut-être encore à la prochaine journée. » Celle qui opposera le HAC à Rodez, le lundi 8 mai au Stade Océane. Un HAC plus leader que jamais, invaincu depuis le coup d’envoi de la 3e journée. Un HAC toujours un peu plus près de la Ligue 1.
Les notes
Gorgelin (5,5), El Hajjam (7), Sangante (7), Lloris (8,5), Opéri (7,5), Richardson (7), Lekhal (7), Targhalline (7,5), Alioui (5,5), Casimir (5,5), Grandsir (5,5)
Lloris : « On a kiffé cette ambiance »
Stéphane Moulin (entraîneur de Caen) : « Le Havre mérite sa victoire ? Si vous le dites… À mon avis, sauf à avoir vu un autre match, on a dominé la première mi-temps. Oui, notre gardien a été sollicité, mais seulement à la suite de coups de pied arrêtés. Jamais sur de vraies actions. Maintenant, je ne remets pas en cause la supériorité du Havre. Oui, cette équipe nous est supérieure. Ils ne sont pas leaders par hasard, n’ont pas enchaîné 31 matches sans perdre par hasard. Mais sur la première mi-temps, je n’ai pas trouvé les Havrais supérieurs à nous. Après, à 2-0, c’est devenu compliqué. Est-ce que je suis déçu ? Oui et non. Même si on n’a jamais été acculés sur notre but, il semble que la marche était trop haute. »
Gautier Lloris (défenseur du HAC) : « C’est une belle sensation de gagner ce derby, dans un stade plein. La fête était au rendez-vous. On a répondu par rapport au match du week-end dernier et ce coup d’arrêt à domicile (0-0, QRM). On prend les trois points, avec l’efficacité que demandait le coach sur les coups de pied arrêtés, et on met la pression sur les autres. Mais mathématiquement, c’est encore loin d’être fait. On a pris énormément de plaisir. On a kiffé cette ambiance avec nos supporters. Maintenant, il faut redevenir intraitable à domicile, car on reste sur trois nuls, dont deux sans avoir marqué. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : HAC, les chiffres d’un coup de maître
Retour en chiffres sur le sommet normand ponctué d’un succès du HAC dans l’antre du SM Caen (2-1), samedi 29 avril 2023. Une performance XXL qui permet aux Ciel et Marine de marquer un peu plus l’histoire de la saison.
Les Ciel et Marine ont fêté avec leurs fans leur neuvième succès à l’extérieur, le dix-huitième de la saison
1
Étiqueté comme l’un des grands espoirs du HAC, régulièrement appelé cette saison à s’entraîner sous les ordres de Luka Elsner, Simon Ebonog, passé par l’INF Clairefontaine avant d’intégrer la Cavée Verte à l’été 2022, a pu vivre de l’intérieur le choc de samedi. Le milieu de terrain de 18 ans, à vocation défensive, est ainsi entré en jeu pour la première fois en Ligue 2, appelé à prendre le relais d’Oussama Targhalline à la 88e.
2
Personne ne lui en voudra, tant la tension était à son comble en fin de rencontre, tant il avait donné, au point peut-être d’en perdre sa lucidité. Ou quand Amir Richardson, dans le camp caennais, vint tacler par-derrière Norman Bassette et écopa d’un « rouge » indiscutable (90e+5). Et devint le deuxième Havrais cette saison à être exclu, le premier avait été Quentin Cornette lors de la réception de Bordeaux (67e).
4
De mauvaise foi l’entraîneur du SM Caen ? Le doute est permis. En conférence d’après-match, Stéphane Moulin a tenu à minimiser la performance de son gardien (Mandreda) au profit de la domination de ses joueurs, certes pressants, oui, mais jamais dangereux. Sans doute Moulin n’a-t-il pu apprécier à sa juste valeur la performance XXL de Mandrea, pris pour cible (et de quelle manière !) par Grandsir (22e), Casimir (28e), Opéri (29e) et Richardson (44e). Pour quatre interventions de très grande classe.
9
En s’imposant samedi à d’Ornano, au jour de leur dix-septième déplacement, les Ciel et Marine ont acté leur neuvième succès à l’extérieur (pour 7 nuls et 1 revers), le troisième de rang. À cinq journées de la fin, aucun autre pensionnaire de L2 ne présente un tel bilan. Le même bilan, en termes de points (34), sur lequel surfent les Havrais à domicile (9 victoires, 7 nuls).
15
Si l’histoire retiendra que le HAC s’en est allé vers la Ligue 1 sans l’aide d’un buteur digne de ce nom, si après 33 journées, les meilleurs réalisateurs ne comptent que six buts (Lekhal, Alioui et Cornette), les Ciel et Marine bénéficient toutefois d’un effectif d’où le danger jaillit de partout. Samedi, d’une frappe venue d’ailleurs (56e, 2-0), Oussama Targhalline est ainsi devenu le quinzième buteur havrais de la saison.
15
Surprise par un coup de tête de Ntim (89e), la défense havraise s’est inclinée pour la quinzième fois seulement cette saison, elle qui est toujours en droit d’arracher des mains ajacciennes, celles de l’ACA, le record du plus petit nombre de buts concédés en une saison (19).
31
Déjà crédités de la plus longue invincibilité à l’échelle de la Ligue 2, soit depuis le coup d’envoi de l’exercice 1993-94, les Ciel et Marine, désormais appuyés sur une série de 31 matches sans défaite, pourrait marquer un peu plus l’histoire de la L2/D2. Le record absolu est en effet actuellement détenu par Sedan, et ses 32 matches à la suite sans couac, entre février 54 et février 55.
Retour en chiffres sur le sommet normand ponctué d’un succès du HAC dans l’antre du SM Caen (2-1), samedi 29 avril 2023. Une performance XXL qui permet aux Ciel et Marine de marquer un peu plus l’histoire de la saison.
Les Ciel et Marine ont fêté avec leurs fans leur neuvième succès à l’extérieur, le dix-huitième de la saison
1
Étiqueté comme l’un des grands espoirs du HAC, régulièrement appelé cette saison à s’entraîner sous les ordres de Luka Elsner, Simon Ebonog, passé par l’INF Clairefontaine avant d’intégrer la Cavée Verte à l’été 2022, a pu vivre de l’intérieur le choc de samedi. Le milieu de terrain de 18 ans, à vocation défensive, est ainsi entré en jeu pour la première fois en Ligue 2, appelé à prendre le relais d’Oussama Targhalline à la 88e.
2
Personne ne lui en voudra, tant la tension était à son comble en fin de rencontre, tant il avait donné, au point peut-être d’en perdre sa lucidité. Ou quand Amir Richardson, dans le camp caennais, vint tacler par-derrière Norman Bassette et écopa d’un « rouge » indiscutable (90e+5). Et devint le deuxième Havrais cette saison à être exclu, le premier avait été Quentin Cornette lors de la réception de Bordeaux (67e).
4
De mauvaise foi l’entraîneur du SM Caen ? Le doute est permis. En conférence d’après-match, Stéphane Moulin a tenu à minimiser la performance de son gardien (Mandreda) au profit de la domination de ses joueurs, certes pressants, oui, mais jamais dangereux. Sans doute Moulin n’a-t-il pu apprécier à sa juste valeur la performance XXL de Mandrea, pris pour cible (et de quelle manière !) par Grandsir (22e), Casimir (28e), Opéri (29e) et Richardson (44e). Pour quatre interventions de très grande classe.
9
En s’imposant samedi à d’Ornano, au jour de leur dix-septième déplacement, les Ciel et Marine ont acté leur neuvième succès à l’extérieur (pour 7 nuls et 1 revers), le troisième de rang. À cinq journées de la fin, aucun autre pensionnaire de L2 ne présente un tel bilan. Le même bilan, en termes de points (34), sur lequel surfent les Havrais à domicile (9 victoires, 7 nuls).
15
Si l’histoire retiendra que le HAC s’en est allé vers la Ligue 1 sans l’aide d’un buteur digne de ce nom, si après 33 journées, les meilleurs réalisateurs ne comptent que six buts (Lekhal, Alioui et Cornette), les Ciel et Marine bénéficient toutefois d’un effectif d’où le danger jaillit de partout. Samedi, d’une frappe venue d’ailleurs (56e, 2-0), Oussama Targhalline est ainsi devenu le quinzième buteur havrais de la saison.
15
Surprise par un coup de tête de Ntim (89e), la défense havraise s’est inclinée pour la quinzième fois seulement cette saison, elle qui est toujours en droit d’arracher des mains ajacciennes, celles de l’ACA, le record du plus petit nombre de buts concédés en une saison (19).
31
Déjà crédités de la plus longue invincibilité à l’échelle de la Ligue 2, soit depuis le coup d’envoi de l’exercice 1993-94, les Ciel et Marine, désormais appuyés sur une série de 31 matches sans défaite, pourrait marquer un peu plus l’histoire de la L2/D2. Le record absolu est en effet actuellement détenu par Sedan, et ses 32 matches à la suite sans couac, entre février 54 et février 55.
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Football – Ligue 2 : Cinq supporters du HAC agressés, un autre exfiltré
Quelques minutes après le succès du HAC à d’Ornano (2-1), cinq supporters du Havre AC ont été agressés par une vingtaine d’individus, a-t-on appris ce dimanche 30 avril 2023, pseudos fans de Malherbe, a priori membres des ingérables « Kaem Crew ».
Si dans les travées, aucun problème ne fut à déplorer, à l’extérieur de d’Ornano, cinq supporters du HAC ont été violemment agressés
Alors que dans les travées, les fidèles du Stade Malherbe de Caen et ceux du Havre AC, grands comme l’ont été les Ciel et Marine, ont offert un spectacle extraordinaire, à l’extérieur du stade d’Ornano, l’après-match ne put se dérouler sans un incident.
La scène s’est en effet déroulée non loin de l’antre du SM Caen. Dans une rue avoisinante. Cinq supporters du HAC, dont une petite fille d’une dizaine d’années, regagnent tranquillement leur véhicule. « Sur le chemin, on recevait quelques noms d’oiseaux, mais rien de plus, témoigne l’un d’eux. Même si on a quand même essayé de nous arracher notre maillot. Et soudain, on croise une première vague d’individus cagoulés. »
Plainte déposée
Des membres, du moins pensent-ils, des « Kaem Crew », connus pour leurs actes de violence autour des matches du SM Caen, ont été repérés. Ce sont eux qui, récemment, furent à l’origine d’une rixe avec les supporters du FC Rouen, lors d’un match de N2 opposant la « B » de Caen aux Diables Rouges.
« Et soudain, reprend notre témoin, tout s’est envenimé. Des gars cagoulés sont arrivés derrière nous. La petite fille qui était avec nous a pu être évacuée à temps par son père. Moi, j’étais là avec un ami et mon beau-père. Mon beau-père a été éjecté de l’autre côté de la rue, puis roué de coups. Le soir (samedi), il ne pouvait plus marcher (NDLR : son état de santé s’était quelque peu amélioré ce dimanche matin). Il est allé passer des radios à l’hôpital de Fécamp et ce matin (dimanche), il a déposé plainte. »
Parallèlement à ce déplorable et violent incident, un supporter du HAC, pris à partie à d’Ornano par des Caennais, dut être exfiltré par les services d’ordre. Sans que l’on ait plus de précisions sur les raisons exactes de cette exfiltration.
Quelques minutes après le succès du HAC à d’Ornano (2-1), cinq supporters du Havre AC ont été agressés par une vingtaine d’individus, a-t-on appris ce dimanche 30 avril 2023, pseudos fans de Malherbe, a priori membres des ingérables « Kaem Crew ».
Si dans les travées, aucun problème ne fut à déplorer, à l’extérieur de d’Ornano, cinq supporters du HAC ont été violemment agressés
Alors que dans les travées, les fidèles du Stade Malherbe de Caen et ceux du Havre AC, grands comme l’ont été les Ciel et Marine, ont offert un spectacle extraordinaire, à l’extérieur du stade d’Ornano, l’après-match ne put se dérouler sans un incident.
La scène s’est en effet déroulée non loin de l’antre du SM Caen. Dans une rue avoisinante. Cinq supporters du HAC, dont une petite fille d’une dizaine d’années, regagnent tranquillement leur véhicule. « Sur le chemin, on recevait quelques noms d’oiseaux, mais rien de plus, témoigne l’un d’eux. Même si on a quand même essayé de nous arracher notre maillot. Et soudain, on croise une première vague d’individus cagoulés. »
Plainte déposée
Des membres, du moins pensent-ils, des « Kaem Crew », connus pour leurs actes de violence autour des matches du SM Caen, ont été repérés. Ce sont eux qui, récemment, furent à l’origine d’une rixe avec les supporters du FC Rouen, lors d’un match de N2 opposant la « B » de Caen aux Diables Rouges.
« Et soudain, reprend notre témoin, tout s’est envenimé. Des gars cagoulés sont arrivés derrière nous. La petite fille qui était avec nous a pu être évacuée à temps par son père. Moi, j’étais là avec un ami et mon beau-père. Mon beau-père a été éjecté de l’autre côté de la rue, puis roué de coups. Le soir (samedi), il ne pouvait plus marcher (NDLR : son état de santé s’était quelque peu amélioré ce dimanche matin). Il est allé passer des radios à l’hôpital de Fécamp et ce matin (dimanche), il a déposé plainte. »
Parallèlement à ce déplorable et violent incident, un supporter du HAC, pris à partie à d’Ornano par des Caennais, dut être exfiltré par les services d’ordre. Sans que l’on ait plus de précisions sur les raisons exactes de cette exfiltration.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
A jamais le premier, de tous les clubs français Ô !!!! H.A.C........ Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Itw de Mathieu Bodmer sur France Bleu Gironde
https://www.francebleu.fr/emissions/100 ... de/gironde
https://www.francebleu.fr/emissions/100 ... de/gironde
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : le HAC retrouve Desmas et Thiaré
J-3 avant la réception de Rodez, lundi 8 mai 2023, une affiche autour de laquelle pourraient être tracés, avec toujours plus de précision, les contours de l’accession. Et à cette occasion, le HAC retrouvera deux de ses cadres.
Absent lors des cinq précédentes journées, Arthur Desmas devrait renouer avec la compétition, lundi soir face À Rodez
À l’arrêt au lendemain du nul concédé au Stade Océane face à Saint-Étienne (2-2, 28e j.), Arthur Desmas, alors touché à l’auriculaire de la main gauche (fracture), devrait être en mesure de renouer lundi avec la compétition. Et donc de mettre un terme à l’intérim assuré par Mathieu Gorgelin, tout simplement impeccable lors des cinq précédentes journées.
Également coincé à l’infirmerie la semaine passée, Jamal Thiaré, handicapé par une béquille reçue au soir de la venue de QRM (0-0, 32e j.), signera lui aussi son retour à l’occasion du duel avec Rodez. Duel auquel prendra part Nolan Mbemba, contraint samedi dernier à jeter l’éponge au tout dernier moment (cuisse) lors du stop à Caen (2-1).
Alerte pour Grandsir
À noter également ce bout de tunnel atteint par Check Oumar Diakité, après deux mois d’absence (genou), et la fin du protocole commotion imposé à Étienne Kinkoué, suite à un violent choc avec Anthony Mandrea, le portier du SM Caen. Le défenseur s’en tire sans la moindre séquelle.
En revanche, au sein du prochain groupe des « 18 », au milieu duquel ne figurera pas Amir Richardson (suspendu), la question se pose sur la présence de Samuel Grandsir. L’excentré souffre en effet d’un genou et d’une cheville et dut se contenter ce jeudi d’une séance individualisée. Une décision sera prise ce week-end.
J-3 avant la réception de Rodez, lundi 8 mai 2023, une affiche autour de laquelle pourraient être tracés, avec toujours plus de précision, les contours de l’accession. Et à cette occasion, le HAC retrouvera deux de ses cadres.
Absent lors des cinq précédentes journées, Arthur Desmas devrait renouer avec la compétition, lundi soir face À Rodez
À l’arrêt au lendemain du nul concédé au Stade Océane face à Saint-Étienne (2-2, 28e j.), Arthur Desmas, alors touché à l’auriculaire de la main gauche (fracture), devrait être en mesure de renouer lundi avec la compétition. Et donc de mettre un terme à l’intérim assuré par Mathieu Gorgelin, tout simplement impeccable lors des cinq précédentes journées.
Également coincé à l’infirmerie la semaine passée, Jamal Thiaré, handicapé par une béquille reçue au soir de la venue de QRM (0-0, 32e j.), signera lui aussi son retour à l’occasion du duel avec Rodez. Duel auquel prendra part Nolan Mbemba, contraint samedi dernier à jeter l’éponge au tout dernier moment (cuisse) lors du stop à Caen (2-1).
Alerte pour Grandsir
À noter également ce bout de tunnel atteint par Check Oumar Diakité, après deux mois d’absence (genou), et la fin du protocole commotion imposé à Étienne Kinkoué, suite à un violent choc avec Anthony Mandrea, le portier du SM Caen. Le défenseur s’en tire sans la moindre séquelle.
En revanche, au sein du prochain groupe des « 18 », au milieu duquel ne figurera pas Amir Richardson (suspendu), la question se pose sur la présence de Samuel Grandsir. L’excentré souffre en effet d’un genou et d’une cheville et dut se contenter ce jeudi d’une séance individualisée. Une décision sera prise ce week-end.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2. Nabil Alioui, attaquant du HAC : « Faire un très gros match au Stade Océane »
Co-meilleur buteur du Havre AC, avec six réalisations au compteur, Nabil Alioui donne le ton du final et de ces cinq journées, les cinq dernières, qui entraîneront, sauf cataclysme, les Ciel et Marine vers la Ligue 1. Entretien ce samedi 6 mai 2023 avec l’homme au maillot floqué du numéro 10.
Avec six buts au compteur, Nabil Alioui, atout offensif qu’alignera le HAC lundi 8 mai 2023face à Rodez, est l’un des co-meilleurs buteurs du club doyen
Havrais depuis l’été 2020, Nabil Alioui (24 ans), arrivé sur les bords de la Manche en provenance de l’AS Monaco, signe sa première saison pleine et aboutie en ciel et marine. Le Franco-Marocain sera bien évidemment l’un des grands acteurs de l’ultime ligne droite.
On peut aujourd’hui l’affirmer sans réserve : le parfum de l’accession tend à se faire de plus présent au sein du club et autour de celui-ci. Vous le sentez ?
« Oui, ça sent bon, mais tant que ce n’est pas officiel on va rester calme et concentré. Il reste quand même encore quelques matches. »
Néanmoins, votre succès à Caen, là où la concurrence espérait voir la course à l’accession être quelque peu relancée, semble avoir définitivement clos le débat sur vos chances de rejoindre la Ligue 1…
« C’est vrai qu’on a fait ce qu’il fallait, pour nous, pour nos supporters, pour le classement. On se devait de montrer que nous étions toujours là, de prouver que nous tenions à performer jusqu’à la fin. Et on avait besoin d’un tel match, de rejouer au foot tout simplement. Car on restait sur une période un peu compliquée en termes de jeu. Là, on a joué, on a gagné, le tout dans une magnifique ambiance. Ça nous a vraiment fait du bien. J’espère que ça va nous relancer. »
« On ne réalise vraiment pas, on est dans le feu de l’action »
Désormais, ne pensez-vous pas que chaque échéance sera synonyme de balle de match ?
« Oui. On va en jouer une première dès lundi. À nous de faire le boulot. Avec l’envie de participer à une grande fête en fin de saison. Mais d’abord, pensons à faire un très gros match au Stade Océane, car on court après ça depuis un petit moment. On veut du jeu, et du beau, mais aussi des points pour les partager avec nos supporters. Et j’espère qu’ils seront nombreux lundi. Il ne reste que cinq matches, dont trois au Stade Océane, et je pense que tout le monde peut faire l’effort de venir. Et nous, on va faire le boulot sur le terrain. C’est tous ensemble qu’on va aller chercher cette accession ! »
Et puis il y a cette invincibilité, un temps symbolique, aujourd’hui sur le point de devenir historique. Vous y pensez ? Vous en avez fait un objectif ?
« La montée et le titre sont nos seuls objectifs. Alors oui, battre un record aussi vieux (NDLR : celui de Sedan, 32 matches sans défaite, 1955), ça nous ferait plaisir. Mais à titre personnel, ce n’est pas un truc qui me galvanise. Ce qui m’intéresse, c’est de monter et d’être champion. Après, les records… »
Avez-vous réellement conscience du caractère exceptionnel de votre parcours ?
« Non, on ne réalise vraiment pas. On est dans le feu de l’action. On s’en rendra compte une fois que ce sera officiel, que tout sera fini. Et même si on a fait un grand pas, ce n’est pas encore terminé. On a vraiment à cœur de bien faire les choses. Donc, le temps n’est pas venu de se retourner sur tout ce qu’on a fait jusqu’à présent. Bossons et restons sérieux. »
Humainement, n’avez-vous pas, là aussi, le sentiment de vivre quelque chose d’unique ?
« Oui. Alors bien sûr, les résultats aident. Mais dès le début de la saison, on a senti qu’il se passait quelque chose de fort entre nous. Ce groupe est exceptionnel, que des bons mecs. Il n’y a aucun clan, la concurrence est saine, franchement, c’est très agréable à vivre. »
Attention, Rodez a le vent dans le dos
Cela passerait presque inaperçu, du moins loin de l’Aveyron. Mais tout de même. Laborieux tout au long de la phase aller, relégable à l’heure de virer sur la phase retour (17e), Rodez s’offre une deuxième partie de saison tout simplement impressionnante. Si, mathématiquement, le maintien ne peut être encore acté, la dynamique du moment fait des Ruthénois, eux qui avaient tenu les Ciel et Marine en échec le 15 octobre (1-1), de potentiels trouble-fête. Jugez plutôt.
Lors des huit dernières journées, le RAF a en effet validé six de ses dix succès de la saison. Niort, Caen, Amiens, QRM, Laval et Annecy ont ainsi fait les frais d’un net regain de forme des hommes de Didier Santini. Alors que Saint-Étienne quitta récemment le stade Paul-Lignon avec un nul heureux (1-1, 33e j.). C’est donc en confiance que les partenaires de l’ex-Havrais Bradley Danger se poseront lundi au Stade Océane. Des Sang et Or, version L2, qui doivent toujours composer défensivement avec les absences (blessés) de Boma, Chougrani et de l’expérimenté Abdennour, ancien défenseur de Monaco et de Marseille notamment.
Co-meilleur buteur du Havre AC, avec six réalisations au compteur, Nabil Alioui donne le ton du final et de ces cinq journées, les cinq dernières, qui entraîneront, sauf cataclysme, les Ciel et Marine vers la Ligue 1. Entretien ce samedi 6 mai 2023 avec l’homme au maillot floqué du numéro 10.
Avec six buts au compteur, Nabil Alioui, atout offensif qu’alignera le HAC lundi 8 mai 2023face à Rodez, est l’un des co-meilleurs buteurs du club doyen
Havrais depuis l’été 2020, Nabil Alioui (24 ans), arrivé sur les bords de la Manche en provenance de l’AS Monaco, signe sa première saison pleine et aboutie en ciel et marine. Le Franco-Marocain sera bien évidemment l’un des grands acteurs de l’ultime ligne droite.
On peut aujourd’hui l’affirmer sans réserve : le parfum de l’accession tend à se faire de plus présent au sein du club et autour de celui-ci. Vous le sentez ?
« Oui, ça sent bon, mais tant que ce n’est pas officiel on va rester calme et concentré. Il reste quand même encore quelques matches. »
Néanmoins, votre succès à Caen, là où la concurrence espérait voir la course à l’accession être quelque peu relancée, semble avoir définitivement clos le débat sur vos chances de rejoindre la Ligue 1…
« C’est vrai qu’on a fait ce qu’il fallait, pour nous, pour nos supporters, pour le classement. On se devait de montrer que nous étions toujours là, de prouver que nous tenions à performer jusqu’à la fin. Et on avait besoin d’un tel match, de rejouer au foot tout simplement. Car on restait sur une période un peu compliquée en termes de jeu. Là, on a joué, on a gagné, le tout dans une magnifique ambiance. Ça nous a vraiment fait du bien. J’espère que ça va nous relancer. »
« On ne réalise vraiment pas, on est dans le feu de l’action »
Désormais, ne pensez-vous pas que chaque échéance sera synonyme de balle de match ?
« Oui. On va en jouer une première dès lundi. À nous de faire le boulot. Avec l’envie de participer à une grande fête en fin de saison. Mais d’abord, pensons à faire un très gros match au Stade Océane, car on court après ça depuis un petit moment. On veut du jeu, et du beau, mais aussi des points pour les partager avec nos supporters. Et j’espère qu’ils seront nombreux lundi. Il ne reste que cinq matches, dont trois au Stade Océane, et je pense que tout le monde peut faire l’effort de venir. Et nous, on va faire le boulot sur le terrain. C’est tous ensemble qu’on va aller chercher cette accession ! »
Et puis il y a cette invincibilité, un temps symbolique, aujourd’hui sur le point de devenir historique. Vous y pensez ? Vous en avez fait un objectif ?
« La montée et le titre sont nos seuls objectifs. Alors oui, battre un record aussi vieux (NDLR : celui de Sedan, 32 matches sans défaite, 1955), ça nous ferait plaisir. Mais à titre personnel, ce n’est pas un truc qui me galvanise. Ce qui m’intéresse, c’est de monter et d’être champion. Après, les records… »
Avez-vous réellement conscience du caractère exceptionnel de votre parcours ?
« Non, on ne réalise vraiment pas. On est dans le feu de l’action. On s’en rendra compte une fois que ce sera officiel, que tout sera fini. Et même si on a fait un grand pas, ce n’est pas encore terminé. On a vraiment à cœur de bien faire les choses. Donc, le temps n’est pas venu de se retourner sur tout ce qu’on a fait jusqu’à présent. Bossons et restons sérieux. »
Humainement, n’avez-vous pas, là aussi, le sentiment de vivre quelque chose d’unique ?
« Oui. Alors bien sûr, les résultats aident. Mais dès le début de la saison, on a senti qu’il se passait quelque chose de fort entre nous. Ce groupe est exceptionnel, que des bons mecs. Il n’y a aucun clan, la concurrence est saine, franchement, c’est très agréable à vivre. »
Attention, Rodez a le vent dans le dos
Cela passerait presque inaperçu, du moins loin de l’Aveyron. Mais tout de même. Laborieux tout au long de la phase aller, relégable à l’heure de virer sur la phase retour (17e), Rodez s’offre une deuxième partie de saison tout simplement impressionnante. Si, mathématiquement, le maintien ne peut être encore acté, la dynamique du moment fait des Ruthénois, eux qui avaient tenu les Ciel et Marine en échec le 15 octobre (1-1), de potentiels trouble-fête. Jugez plutôt.
Lors des huit dernières journées, le RAF a en effet validé six de ses dix succès de la saison. Niort, Caen, Amiens, QRM, Laval et Annecy ont ainsi fait les frais d’un net regain de forme des hommes de Didier Santini. Alors que Saint-Étienne quitta récemment le stade Paul-Lignon avec un nul heureux (1-1, 33e j.). C’est donc en confiance que les partenaires de l’ex-Havrais Bradley Danger se poseront lundi au Stade Océane. Des Sang et Or, version L2, qui doivent toujours composer défensivement avec les absences (blessés) de Boma, Chougrani et de l’expérimenté Abdennour, ancien défenseur de Monaco et de Marseille notamment.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : face à Rodez, le HAC aura besoin de vous !
Trois. Plus que trois matches au Stade Océane, trois finales, trois soirées sur fond d’accession, de retour en Ligue 1, quatorze ans après l’avoir quittée. Lundi 8 mai 2023, soir de la réception de Rodez (20 h 45), sera ainsi joué l’acte I d’un final espéré en apothéose. Et c’est au cœur du vaisseau bleu qu’il faut être !
Lundi soir, afin de se rapprocher un peu plus du Graal, les Ciel et Marine devront se produire dans un Stade Océane à l’affluence digne d’un candidat au titre et à l’accession
Une accession, un titre et des records. À cinq journées du verdict, le HAC est en passe de signer un finish de folie. Ce même HAC qui se produira encore à trois reprises au Stade Océane. Avec une première affiche lundi (20 h 45), jour d’un face-à-face avec Rodez. Voici trois raisons qui vous inciteront, peut-être, à ne pas rester scotché à la maison.
Parce que c’est (peut-être) une première balle de match
Il ne leur restera peut-être qu’un orteil à passer pour se présenter officiellement sur la prochaine grille de départ de la Ligue 1, celle sur laquelle se positionneront également des écuries de la taille du PSG, de Lens, de l’OM et autres Formules 1 du football français.
Oui, peut-être lundi soir, les Ciel et Marine, récents tombeurs de Caen (2-1), pourraient être à quelques millimètres seulement de l’accession. Un succès aux dépens de Rodez, combiné à un (peu probable) échec de Metz (3e) à Niort (ce samedi), offrirait douze points d’avance aux Havrais sur les Grenats. Et ce, à quatre journées de la fin. Seul le goal-average, actuellement favorable au Havre AC (+28 contre +23), laisserait alors planer une once de suspense. Et vous vous priveriez de cette (possible) première balle de match ?
Parce que l'histoire leur tend les bras
Sans doute le peuple ciel et marine ne vibrera plus jamais au rythme d’une telle saison. D’une telle série. Aussi improbable qu’exceptionnelle, sur le point de devenir historique. Lundi soir, les Ciel et Marine remettront ainsi une nouvelle fois en jeu leur invincibilité, celle qui court depuis le 13 août et le coup d’envoi de la 3e journée. Soit 31 matches à la suite sans le moindre couac.
Et lundi, face à Rodez, c’est un record (D2/L2) vieux de 68 ans, détenu par Sedan, que le Havre AC ambitionnera d’égaler. Et c’est au Stade Océane que peut s’écrire une nouvelle page de l’histoire du football français dans sa version D2/L2. En parallèle, les Ciel et Marine (15 buts « contre ») tenteront dès lundi de rester sur les bases d’un autre record, celui de la meilleure défense de l’histoire de la Ligue 2 (19 buts). Et vous oseriez snober ce moment ?
Parce que... 15 ans d'attente
Il y aura Dijon le 2 juin, et peut-être un sixième titre de champion de Ligue 2 à célébrer. Ce qui serait, là aussi, un record. Auparavant, il y aura eu Valenciennes, le 22 mai, et peut-être l’accession à fêter. Et il y aura Rodez, lundi, et peut-être ce nouveau pas de géant vers la Ligue 1.
Voilà quinze ans, et ce printemps 2008 qui vit la bande à Nobilo ponctuer d’un sacre une incroyable saison, que HAC ne s’était pas offert une fin de saison si étourdissante. Que le HAC n’avait pas offert à son public trois rendez-vous aussi croustillants lors du sprint final. Quinze ans ! Et vous feriez l’impasse sur l’un de ces trois rendez-vous ?
Trois. Plus que trois matches au Stade Océane, trois finales, trois soirées sur fond d’accession, de retour en Ligue 1, quatorze ans après l’avoir quittée. Lundi 8 mai 2023, soir de la réception de Rodez (20 h 45), sera ainsi joué l’acte I d’un final espéré en apothéose. Et c’est au cœur du vaisseau bleu qu’il faut être !
Lundi soir, afin de se rapprocher un peu plus du Graal, les Ciel et Marine devront se produire dans un Stade Océane à l’affluence digne d’un candidat au titre et à l’accession
Une accession, un titre et des records. À cinq journées du verdict, le HAC est en passe de signer un finish de folie. Ce même HAC qui se produira encore à trois reprises au Stade Océane. Avec une première affiche lundi (20 h 45), jour d’un face-à-face avec Rodez. Voici trois raisons qui vous inciteront, peut-être, à ne pas rester scotché à la maison.
Parce que c’est (peut-être) une première balle de match
Il ne leur restera peut-être qu’un orteil à passer pour se présenter officiellement sur la prochaine grille de départ de la Ligue 1, celle sur laquelle se positionneront également des écuries de la taille du PSG, de Lens, de l’OM et autres Formules 1 du football français.
Oui, peut-être lundi soir, les Ciel et Marine, récents tombeurs de Caen (2-1), pourraient être à quelques millimètres seulement de l’accession. Un succès aux dépens de Rodez, combiné à un (peu probable) échec de Metz (3e) à Niort (ce samedi), offrirait douze points d’avance aux Havrais sur les Grenats. Et ce, à quatre journées de la fin. Seul le goal-average, actuellement favorable au Havre AC (+28 contre +23), laisserait alors planer une once de suspense. Et vous vous priveriez de cette (possible) première balle de match ?
Parce que l'histoire leur tend les bras
Sans doute le peuple ciel et marine ne vibrera plus jamais au rythme d’une telle saison. D’une telle série. Aussi improbable qu’exceptionnelle, sur le point de devenir historique. Lundi soir, les Ciel et Marine remettront ainsi une nouvelle fois en jeu leur invincibilité, celle qui court depuis le 13 août et le coup d’envoi de la 3e journée. Soit 31 matches à la suite sans le moindre couac.
Et lundi, face à Rodez, c’est un record (D2/L2) vieux de 68 ans, détenu par Sedan, que le Havre AC ambitionnera d’égaler. Et c’est au Stade Océane que peut s’écrire une nouvelle page de l’histoire du football français dans sa version D2/L2. En parallèle, les Ciel et Marine (15 buts « contre ») tenteront dès lundi de rester sur les bases d’un autre record, celui de la meilleure défense de l’histoire de la Ligue 2 (19 buts). Et vous oseriez snober ce moment ?
Parce que... 15 ans d'attente
Il y aura Dijon le 2 juin, et peut-être un sixième titre de champion de Ligue 2 à célébrer. Ce qui serait, là aussi, un record. Auparavant, il y aura eu Valenciennes, le 22 mai, et peut-être l’accession à fêter. Et il y aura Rodez, lundi, et peut-être ce nouveau pas de géant vers la Ligue 1.
Voilà quinze ans, et ce printemps 2008 qui vit la bande à Nobilo ponctuer d’un sacre une incroyable saison, que HAC ne s’était pas offert une fin de saison si étourdissante. Que le HAC n’avait pas offert à son public trois rendez-vous aussi croustillants lors du sprint final. Quinze ans ! Et vous feriez l’impasse sur l’un de ces trois rendez-vous ?
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Football - Ligue 2 : le HAC entre dans le « money time »
Les succès de Bordeaux et de Metz, signés samedi, n’offrent pas encore au HAC la possibilité de tuer le suspense lié à l’issue de sa course à l’accession. Néanmoins, la réception de Rodez, ce lundi 8 mai 2023, pourrait permettre aux Ciel et Marine de consolider leur statut d’immenses favoris.
Auteur d’un but venu d’ailleurs, lors du récent succès à Caen (2-1), Oussama Targhalline devrait ce lundi soir être aligné dès le coup d’envoi
Le compte à rebours est déclenché. Le HAC n’est plus qu’à cinq matches du Graal, du rêve, de son retour en Ligue 1. À cinq matches d’une ligne d’arrivée derrière laquelle les Ciel et Marine pourraient laisser l’empreinte d’un parcours inattendu. D’une épopée, exceptionnelle, qui resterait ancrée dans l’histoire du doyen des clubs français. En lice qu’est le HAC pour un sixième titre de champion de Ligue 2, soit un record.
Lire aussi Face à Rodez, le HAC aura besoin de vous
Ce HAC dont la première et dernière défaite tend à devenir poussière, elle qui date du 6 août 2022 et un déplacement à Valenciennes pour le compte de la deuxième journée de championnat (0-1). Ce lundi soir, les Havrais auront ainsi l’occasion d’égaler la plus belle série, version invincibilité, de toute l’histoire de la D2/L2, œuvre de Sedan il y a 68 ans (32 matches).
« On se rapproche du moment où le rêve pourrait devenir réalité, mais nous n’y sommes pas encore, tempère Luka Elsner. Face à Rodez, qui est en confiance, qui sort d’un match où ses joueurs ont frappé vingt fois au but face à Saint-Étienne (1-1), une équipe qui a un certain relâchement par rapport au classement (13e), c’est un vrai défi qui nous attend. » D’autant qu’au Stade Océane, ce sont trois nuls qui ont ponctué les trois dernières productions du Havre AC, face à Saint-Étienne (2-2), Guingamp (0-0) et QRM (0-0).
Deux cadres restent vierges
« On veut donc vraiment gagner à la maison, martèle l’entraîneur havrais. Il faut emmener avec nous cette confiance, ce plaisir exacerbé qui a découlé de notre succès à Caen (2-1). Là-bas, on a tenté, on a frappé, on a su garder la balle, être dangereux sur transitions, gérer une fin de match difficile, en infériorité numérique. On reste sur un match complet qui nous donne un sentiment de force. Mais gardons notre humilité. »
Et que les Havrais gardent ce cap vers l’objectif symbolisé dans le couloir du centre d’entraînement de Soquence par vingt cadres accrochés au mur, dont deux restent encore vierges. C’est le mur des victoires. À chaque succès, une photo vient en effet donner un peu de relief à ces cadres. Deux d’entre eux attendent donc toujours le fameux cliché.
« On veut tout gagner, annonce le technicien slovène. Mais avec deux succès lors des cinq derniers matches, on sera très près du rêve. Le plaisir qu’on a vécu à Caen, on voudrait le vivre, mais plus fort encore, à la maison. Ce serait une telle joie ! Quand c’est comme ça, c’est génial. » Toutefois, Luka Elsner, si fier peut-il être de l’état d’esprit exposé par ses hommes, entend rester ferme jusqu’au bout. « Il est hors de question de ronronner, de se dire que le temps joue pour nous. Oui, le match à Caen était un tournant. Mais est-ce pour autant fini ? Le danger est de croire que oui, que derrière, ça ne compte plus. Mais on a assez de données pour penser que les gars ne passeront pas à côté. »
Assez de certitudes pour se convaincre que les Ciel et Marine ne se priveront pas de ces émotions espérées de nouveau très fortes ce lundi au Stade Océane. Là où aucun visiteur n’est parvenu à faire le plein. Et ça aussi, en Ligue 2, c’est une particularité que ne partage pas le HAC.
En bref... En bref...
Grandsir Ok
Handicapé la semaine passée par une douleur à un genou et à une cheville, jugé incertain vendredi dernier, Samuel Grandsir devrait finalement être en mesure de tenir sa place, ce lundi face à Rodez.
Diakité revoit le jour
Prêté par le Paris FC avec option d’achat (1,5 M€) dans les dernières heures du mercato d’été 2022, Check Oumar Diakité, blessé à un genou il y a deux mois (ménisque), a enfin renoué avec une activité normale. Le jeune milieu de terrain (20 ans) pourrait même effectuer sa réapparition au sein du groupe des « 18 », à la grande satisfaction de Luka Elsner : « Il est bien. On est vraiment content de son retour et du niveau de performance. C’est top qu’il soit là pour les cinq derniers matches. C’est un garçon qui amène beaucoup de fraîcheur à l’entraînement. » Pour l’heure, Diakité est apparu à onze reprises, pour deux titularisations.
Une détection, pas un essai
Contrairement à l’information qui circule sur les réseaux sociaux, l’Irlandais Connal Doran (19 ans), gardien de 197 centimètres sous contrat avec Galway United, n’a pas effectué un essai d’une semaine sous les ordres de Luka Elsner, mais un « simple » après-midi de détection, mercredi, aux côtés d’une trentaine d’autres jeunes joueurs.
Les succès de Bordeaux et de Metz, signés samedi, n’offrent pas encore au HAC la possibilité de tuer le suspense lié à l’issue de sa course à l’accession. Néanmoins, la réception de Rodez, ce lundi 8 mai 2023, pourrait permettre aux Ciel et Marine de consolider leur statut d’immenses favoris.
Auteur d’un but venu d’ailleurs, lors du récent succès à Caen (2-1), Oussama Targhalline devrait ce lundi soir être aligné dès le coup d’envoi
Le compte à rebours est déclenché. Le HAC n’est plus qu’à cinq matches du Graal, du rêve, de son retour en Ligue 1. À cinq matches d’une ligne d’arrivée derrière laquelle les Ciel et Marine pourraient laisser l’empreinte d’un parcours inattendu. D’une épopée, exceptionnelle, qui resterait ancrée dans l’histoire du doyen des clubs français. En lice qu’est le HAC pour un sixième titre de champion de Ligue 2, soit un record.
Lire aussi Face à Rodez, le HAC aura besoin de vous
Ce HAC dont la première et dernière défaite tend à devenir poussière, elle qui date du 6 août 2022 et un déplacement à Valenciennes pour le compte de la deuxième journée de championnat (0-1). Ce lundi soir, les Havrais auront ainsi l’occasion d’égaler la plus belle série, version invincibilité, de toute l’histoire de la D2/L2, œuvre de Sedan il y a 68 ans (32 matches).
« On se rapproche du moment où le rêve pourrait devenir réalité, mais nous n’y sommes pas encore, tempère Luka Elsner. Face à Rodez, qui est en confiance, qui sort d’un match où ses joueurs ont frappé vingt fois au but face à Saint-Étienne (1-1), une équipe qui a un certain relâchement par rapport au classement (13e), c’est un vrai défi qui nous attend. » D’autant qu’au Stade Océane, ce sont trois nuls qui ont ponctué les trois dernières productions du Havre AC, face à Saint-Étienne (2-2), Guingamp (0-0) et QRM (0-0).
Deux cadres restent vierges
« On veut donc vraiment gagner à la maison, martèle l’entraîneur havrais. Il faut emmener avec nous cette confiance, ce plaisir exacerbé qui a découlé de notre succès à Caen (2-1). Là-bas, on a tenté, on a frappé, on a su garder la balle, être dangereux sur transitions, gérer une fin de match difficile, en infériorité numérique. On reste sur un match complet qui nous donne un sentiment de force. Mais gardons notre humilité. »
Et que les Havrais gardent ce cap vers l’objectif symbolisé dans le couloir du centre d’entraînement de Soquence par vingt cadres accrochés au mur, dont deux restent encore vierges. C’est le mur des victoires. À chaque succès, une photo vient en effet donner un peu de relief à ces cadres. Deux d’entre eux attendent donc toujours le fameux cliché.
« On veut tout gagner, annonce le technicien slovène. Mais avec deux succès lors des cinq derniers matches, on sera très près du rêve. Le plaisir qu’on a vécu à Caen, on voudrait le vivre, mais plus fort encore, à la maison. Ce serait une telle joie ! Quand c’est comme ça, c’est génial. » Toutefois, Luka Elsner, si fier peut-il être de l’état d’esprit exposé par ses hommes, entend rester ferme jusqu’au bout. « Il est hors de question de ronronner, de se dire que le temps joue pour nous. Oui, le match à Caen était un tournant. Mais est-ce pour autant fini ? Le danger est de croire que oui, que derrière, ça ne compte plus. Mais on a assez de données pour penser que les gars ne passeront pas à côté. »
Assez de certitudes pour se convaincre que les Ciel et Marine ne se priveront pas de ces émotions espérées de nouveau très fortes ce lundi au Stade Océane. Là où aucun visiteur n’est parvenu à faire le plein. Et ça aussi, en Ligue 2, c’est une particularité que ne partage pas le HAC.
En bref... En bref...
Grandsir Ok
Handicapé la semaine passée par une douleur à un genou et à une cheville, jugé incertain vendredi dernier, Samuel Grandsir devrait finalement être en mesure de tenir sa place, ce lundi face à Rodez.
Diakité revoit le jour
Prêté par le Paris FC avec option d’achat (1,5 M€) dans les dernières heures du mercato d’été 2022, Check Oumar Diakité, blessé à un genou il y a deux mois (ménisque), a enfin renoué avec une activité normale. Le jeune milieu de terrain (20 ans) pourrait même effectuer sa réapparition au sein du groupe des « 18 », à la grande satisfaction de Luka Elsner : « Il est bien. On est vraiment content de son retour et du niveau de performance. C’est top qu’il soit là pour les cinq derniers matches. C’est un garçon qui amène beaucoup de fraîcheur à l’entraînement. » Pour l’heure, Diakité est apparu à onze reprises, pour deux titularisations.
Une détection, pas un essai
Contrairement à l’information qui circule sur les réseaux sociaux, l’Irlandais Connal Doran (19 ans), gardien de 197 centimètres sous contrat avec Galway United, n’a pas effectué un essai d’une semaine sous les ordres de Luka Elsner, mais un « simple » après-midi de détection, mercredi, aux côtés d’une trentaine d’autres jeunes joueurs.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le HAC y va tout droit
Maudit en première mi-temps, refroidi par un but injustement refusé, le HAC, ultra-dominateur, a fini par forcer la décision, dans les toutes dernières minutes, ce lundi 8 mai 2023 au Stade Océane, face à Rodez.
Les Ciel et Marine ont dû attendre la 89e minute pour arracher les points d’un dix-neuvième succès
Peut-être. Peut-être que lundi prochain, à Annecy, enfin le HAC, désormais crédité de neuf points d’avance sur Metz (3e), pourrait être en position de valider son retour en Ligue 1. Ce lundi au Stade Océane, les Ciel et Marine ont en effet empilé trois nouveaux points, et un trente-deuxième match de rang sans défaite, au terme d’une soirée qui les vit toucher les montants, rater un penalty et profiter d’une « bourde » du Ruthénois Valerio pour acter un dix-neuvième succès.
Sans doute un peu tendus par un enjeu qui prend un peu plus d’épaisseur, peut-être aussi perturbés par le changement de système opéré par Luka Elsner, via la présence de Grandsir en qualité d’électron libre derrière la pointe Casimir, les Ciel et Marine durent patienter quelques minutes avant d’entrer réellement en action. Et de calmer les ardeurs de Ruthénois décomplexés et toniques en début de soirée. Eux qui furent les premiers à menacer, sur cette frappe tendue de Younoussa qui permit à Desmas, deux mois, ou presque, après sa dernière apparition, de se chauffer les gants (3e).
Lekhal, la poisse
Avant que la machine havraise ne se mette en marche. Que l’intensité s’invite dans les rangs. Que le pressing haut s’organise. Un tout autre match pouvait alors débuter. Et quel match ! Et quelle poisse surtout en cette première période d’abord marquée par un retourné d’Alioui, qui vit sa tentative venir s’échouer sur la transversale (15e). Rodez se préparait dès lors à subir, à souffrir et même à craquer lorsqu’à la 31e, après deux interventions décisives de Mpasi face à Grandsir (26e) et Lekhal (28e), Casimir obtenait un incontestable un penalty.
Lekhal se présentait alors pour son septième but de la saison, mais Mpasi repoussait le ballon, Lekhal suivait et, de la tête, obligeait Mpasi à détourner le cuir sur son poteau avant que celui-ci ne franchisse la ligne. Ce que ne vit pas M. Angoula, pour un but injustement refusé (32e). Dominateurs comme ils ne l’avaient plus été depuis longtemps au Stade Océane, les Ciel et Marine repartaient aussitôt à l’assaut, à droite, à gauche, plein axe. Une réelle maîtrise et une soif de succès qui aurait pu être en partie assouvie à la 34e quand Lekhal, encore lui, trouva la transversale d’un coup de tête. Maudit le capitaine havrais. Et quel grand portier ruthénois, une nouvelle fois impériale face à la terrible frappe d’Opéri (39e).
A cet instant de la soirée, il était clair que l’histoire de cette rencontre ne pourrait être sanctionnée d’un quatrième résultat nul à la suite sous les yeux du public havrais. Que Rodez, victorieux de six de ses huit derniers matches, finirait par craquer. Mais l’entame de la seconde période ne permit pas au HAC d’appuyer un peu plus sur les points faibles des Aveyronnais. Alioui tenta bien de trouver Grandsir à hauteur des six mètres. Ce dernier fut un peu court (51e). Joujou alerta Alioui par la suite, pour une tentative non cadrée (54e).
Le rythme baissait quelque peu, les imprécisions se multipliaient et Rodez, quasi absent dans le jeu, s’accrochait à ce point qui aurait eu valeur d’exploit. Mais comment était-ce possible que les visiteurs tiennent jusqu’au bout ? Que les Ciel et Marine, déjà crédités de vingt tentatives (contre 3) à la 70e, ne trouvent pas une seule fois l’ouverture ? La question trotta dans toutes les têtes durant de longues minutes jusqu’à ce que le Ruthénois Valerio ne prolonge au fond de ses propres filets un corner de Chadli. On jouait alors la 89e minute. Le Stade Océane pouvait laisser exploser son immense joie.
Les notes Desmas (5,5), El Hajjam (7), Sangante (6), Lloris (7), Opéri (6), Targhalline (6), Lekhal (6), Joujou (6), Grandsir (6), Alioui (6), Casimir (6).
Maudit en première mi-temps, refroidi par un but injustement refusé, le HAC, ultra-dominateur, a fini par forcer la décision, dans les toutes dernières minutes, ce lundi 8 mai 2023 au Stade Océane, face à Rodez.
Les Ciel et Marine ont dû attendre la 89e minute pour arracher les points d’un dix-neuvième succès
Peut-être. Peut-être que lundi prochain, à Annecy, enfin le HAC, désormais crédité de neuf points d’avance sur Metz (3e), pourrait être en position de valider son retour en Ligue 1. Ce lundi au Stade Océane, les Ciel et Marine ont en effet empilé trois nouveaux points, et un trente-deuxième match de rang sans défaite, au terme d’une soirée qui les vit toucher les montants, rater un penalty et profiter d’une « bourde » du Ruthénois Valerio pour acter un dix-neuvième succès.
Sans doute un peu tendus par un enjeu qui prend un peu plus d’épaisseur, peut-être aussi perturbés par le changement de système opéré par Luka Elsner, via la présence de Grandsir en qualité d’électron libre derrière la pointe Casimir, les Ciel et Marine durent patienter quelques minutes avant d’entrer réellement en action. Et de calmer les ardeurs de Ruthénois décomplexés et toniques en début de soirée. Eux qui furent les premiers à menacer, sur cette frappe tendue de Younoussa qui permit à Desmas, deux mois, ou presque, après sa dernière apparition, de se chauffer les gants (3e).
Lekhal, la poisse
Avant que la machine havraise ne se mette en marche. Que l’intensité s’invite dans les rangs. Que le pressing haut s’organise. Un tout autre match pouvait alors débuter. Et quel match ! Et quelle poisse surtout en cette première période d’abord marquée par un retourné d’Alioui, qui vit sa tentative venir s’échouer sur la transversale (15e). Rodez se préparait dès lors à subir, à souffrir et même à craquer lorsqu’à la 31e, après deux interventions décisives de Mpasi face à Grandsir (26e) et Lekhal (28e), Casimir obtenait un incontestable un penalty.
Lekhal se présentait alors pour son septième but de la saison, mais Mpasi repoussait le ballon, Lekhal suivait et, de la tête, obligeait Mpasi à détourner le cuir sur son poteau avant que celui-ci ne franchisse la ligne. Ce que ne vit pas M. Angoula, pour un but injustement refusé (32e). Dominateurs comme ils ne l’avaient plus été depuis longtemps au Stade Océane, les Ciel et Marine repartaient aussitôt à l’assaut, à droite, à gauche, plein axe. Une réelle maîtrise et une soif de succès qui aurait pu être en partie assouvie à la 34e quand Lekhal, encore lui, trouva la transversale d’un coup de tête. Maudit le capitaine havrais. Et quel grand portier ruthénois, une nouvelle fois impériale face à la terrible frappe d’Opéri (39e).
A cet instant de la soirée, il était clair que l’histoire de cette rencontre ne pourrait être sanctionnée d’un quatrième résultat nul à la suite sous les yeux du public havrais. Que Rodez, victorieux de six de ses huit derniers matches, finirait par craquer. Mais l’entame de la seconde période ne permit pas au HAC d’appuyer un peu plus sur les points faibles des Aveyronnais. Alioui tenta bien de trouver Grandsir à hauteur des six mètres. Ce dernier fut un peu court (51e). Joujou alerta Alioui par la suite, pour une tentative non cadrée (54e).
Le rythme baissait quelque peu, les imprécisions se multipliaient et Rodez, quasi absent dans le jeu, s’accrochait à ce point qui aurait eu valeur d’exploit. Mais comment était-ce possible que les visiteurs tiennent jusqu’au bout ? Que les Ciel et Marine, déjà crédités de vingt tentatives (contre 3) à la 70e, ne trouvent pas une seule fois l’ouverture ? La question trotta dans toutes les têtes durant de longues minutes jusqu’à ce que le Ruthénois Valerio ne prolonge au fond de ses propres filets un corner de Chadli. On jouait alors la 89e minute. Le Stade Océane pouvait laisser exploser son immense joie.
Les notes Desmas (5,5), El Hajjam (7), Sangante (6), Lloris (7), Opéri (6), Targhalline (6), Lekhal (6), Joujou (6), Grandsir (6), Alioui (6), Casimir (6).
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Football - Ligue 2 : le HAC, à fond derrière Grenoble
La performance des Grenoblois, ce samedi 13 mai 2023, sur la pelouse du FC Metz, troisième et neuf points derrière le club doyen, pourrait permettre au HAC de sceller son accession, dès lundi au Parc des Sports d’Annecy.
Le 24 octobre 2022, les Ciel et Marine dominaient des Messins (2-0) qui, depuis, n’ont plus concédé la moindre défaite
Sans doute n’en louperont-ils pas une seule seconde. Scotchés que seront ce samedi soir les Ciel et Marine face à leur écran plat. Au programme : Metz – Grenoble. Une confrontation dont l’issue décidera de l’enjeu du rendez-vous de lundi soir, à Annecy, là où il sera peut-être possible au HAC de se hisser officiellement en Ligue 1.
À condition, au minimum, de ne pas s’incliner en Haute-Savoie, là où les Annéciens, 16es, joueront en partie leur survie en Ligue 2, menacés qu’ils seront lors de cette 35e journée par Laval (17e) et même Dijon (18e). Lundi, au coup d’envoi, le FC Annecy, récent demi-finaliste de la Coupe de France, pourrait ainsi être localisé en zone rouge.
Le défi imposé aux hommes de Luka Elsner, adossés qu’ils sont sur une série de trente-deux matches à la suite sans défaite, ne figure donc pas parmi les plus simples. En tout cas, très certainement plus complexe à relever que celui proposé au FC Metz, annoncé samedi soir face à Grenoble, au cœur d’un Saint-Symphorien plein à craquer. Un FC Metz, rappelons-le, dont la dernière défaite date du 24 octobre… au Stade Océane (0-2, 13e j.). Soit une série dénuée du moindre coup dur aujourd’hui longue de vingt-et-un matches.
Le Paris FC l’a fait
Si celle-ci venait à être brisée, les Isérois, septièmes et tombés à trois reprises lors de leurs quatre dernières prestations, n’en seraient donc pas les seuls bénéficiaires. Les Ciel et Marine n’auraient ainsi besoin que d’un seul point, lundi, pour acter leur accession. Les Grenats seraient alors relégués à dix longueurs, à trois journées du baisser de rideau. Et ce n’est pas la seule option susceptible de permettre aux Havrais d’en finir avec ce suspense qui n’en est plus vraiment un.
Si d’aventure, le GF38, comme l’a fait le Paris FC il y a deux semaines (1-1), venait à tenir les Mosellans en échec à Saint-Symphorien, un succès du Havre AC à Annecy enverrait le peuple ciel et marine au paradis. Focus sur les Girondins de Bordeaux, après lesquels ils courent depuis des mois et sur lesquels ils accusent un retard de trois points, les Messins n’ont donc pas le droit à l’erreur.
« Bordeaux à plus de pression que nous, affirme toutefois Kevin N’Doram (Metz). Nous, on n’a rien à perdre. » Ou tout à perdre, même si Metz, plombé par son début de saison (12e à la 13e j.), n’est encore jamais parvenu à grimper sur la deuxième marche du podium. Néanmoins, le FCM, encore pensionnaire de L1 la saison passée, peut compter sur sa puissance de feu pour finir fort (et donc battre Grenoble). À la pointe de son « onze » figure en effet le Franco-Géorgien Georges Mikautadze, le canonnier le plus précis, le plus efficace surtout, du championnat, avec vingt-deux buts à son actif. Lui, le leader d’une ligne d’attaque qui n’est autre que la plus percutante de la compétition (55 buts).
Mais si cette force de frappe venait ce samedi soir à rester muette, ou moins active que celle des Grenoblois, alors oui, dimanche, le HAC s’envolera avec l’objectif, et quel objectif (!), de valider son retour en Ligue 1 !
Le HAC en Ligue 1 si…
- Si Metz perd ce samedi à domicile face à Grenoble et que le HAC s’impose lundi à Annecy
- Si Metz perd ce samedi à domicile face à Grenoble et que le HAC fait match nul lundi à Annecy
- Si Metz fait match nul ce samedi face à Grenoble et que le HAC s’impose lundi à Annecy
La performance des Grenoblois, ce samedi 13 mai 2023, sur la pelouse du FC Metz, troisième et neuf points derrière le club doyen, pourrait permettre au HAC de sceller son accession, dès lundi au Parc des Sports d’Annecy.
Le 24 octobre 2022, les Ciel et Marine dominaient des Messins (2-0) qui, depuis, n’ont plus concédé la moindre défaite
Sans doute n’en louperont-ils pas une seule seconde. Scotchés que seront ce samedi soir les Ciel et Marine face à leur écran plat. Au programme : Metz – Grenoble. Une confrontation dont l’issue décidera de l’enjeu du rendez-vous de lundi soir, à Annecy, là où il sera peut-être possible au HAC de se hisser officiellement en Ligue 1.
À condition, au minimum, de ne pas s’incliner en Haute-Savoie, là où les Annéciens, 16es, joueront en partie leur survie en Ligue 2, menacés qu’ils seront lors de cette 35e journée par Laval (17e) et même Dijon (18e). Lundi, au coup d’envoi, le FC Annecy, récent demi-finaliste de la Coupe de France, pourrait ainsi être localisé en zone rouge.
Le défi imposé aux hommes de Luka Elsner, adossés qu’ils sont sur une série de trente-deux matches à la suite sans défaite, ne figure donc pas parmi les plus simples. En tout cas, très certainement plus complexe à relever que celui proposé au FC Metz, annoncé samedi soir face à Grenoble, au cœur d’un Saint-Symphorien plein à craquer. Un FC Metz, rappelons-le, dont la dernière défaite date du 24 octobre… au Stade Océane (0-2, 13e j.). Soit une série dénuée du moindre coup dur aujourd’hui longue de vingt-et-un matches.
Le Paris FC l’a fait
Si celle-ci venait à être brisée, les Isérois, septièmes et tombés à trois reprises lors de leurs quatre dernières prestations, n’en seraient donc pas les seuls bénéficiaires. Les Ciel et Marine n’auraient ainsi besoin que d’un seul point, lundi, pour acter leur accession. Les Grenats seraient alors relégués à dix longueurs, à trois journées du baisser de rideau. Et ce n’est pas la seule option susceptible de permettre aux Havrais d’en finir avec ce suspense qui n’en est plus vraiment un.
Si d’aventure, le GF38, comme l’a fait le Paris FC il y a deux semaines (1-1), venait à tenir les Mosellans en échec à Saint-Symphorien, un succès du Havre AC à Annecy enverrait le peuple ciel et marine au paradis. Focus sur les Girondins de Bordeaux, après lesquels ils courent depuis des mois et sur lesquels ils accusent un retard de trois points, les Messins n’ont donc pas le droit à l’erreur.
« Bordeaux à plus de pression que nous, affirme toutefois Kevin N’Doram (Metz). Nous, on n’a rien à perdre. » Ou tout à perdre, même si Metz, plombé par son début de saison (12e à la 13e j.), n’est encore jamais parvenu à grimper sur la deuxième marche du podium. Néanmoins, le FCM, encore pensionnaire de L1 la saison passée, peut compter sur sa puissance de feu pour finir fort (et donc battre Grenoble). À la pointe de son « onze » figure en effet le Franco-Géorgien Georges Mikautadze, le canonnier le plus précis, le plus efficace surtout, du championnat, avec vingt-deux buts à son actif. Lui, le leader d’une ligne d’attaque qui n’est autre que la plus percutante de la compétition (55 buts).
Mais si cette force de frappe venait ce samedi soir à rester muette, ou moins active que celle des Grenoblois, alors oui, dimanche, le HAC s’envolera avec l’objectif, et quel objectif (!), de valider son retour en Ligue 1 !
Le HAC en Ligue 1 si…
- Si Metz perd ce samedi à domicile face à Grenoble et que le HAC s’impose lundi à Annecy
- Si Metz perd ce samedi à domicile face à Grenoble et que le HAC fait match nul lundi à Annecy
- Si Metz fait match nul ce samedi face à Grenoble et que le HAC s’impose lundi à Annecy
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : le HAC, avec ou sans Grandsir à Annecy
Le point sur l’effectif du HAC avant le déplacement à Annecy, pour le compte de la 35e journée.
Blessé et jugé très incertain, Samuel Grandsir pourrait être contraint à jeter l’éponge
Toujours handicapé par une douleur au genou et à la cheville, Samuel Grandsir, déjà gêné lors de la réception de Rodez (1-0, 34e j.), pourrait cette fois être contraint à jeter l’éponge et de renoncer au déplacement à Annecy. Une décision sera prise ce dimanche. Légèrement malade en début de semaine, Jamal Thiaré sera quant à lui du voyage en Haute-Savoie, tout comme Gautier Lloris, quelque peu ménagé ces derniers jours. Un mot enfin sur Terence Kongolo. Out depuis plus d’un mois (béquille), et un temps reparti à Fulham (Ang), où il est sous contrat, le défenseur néerlandais a retouché le ballon. Son retour au sein du groupe se précise.
Deux cadres du FC Annecy absents
Engagé dans la course au maintien, le FC Annecy devra défier le HAC privé de son capitaine et défenseur central Bissenty Mendy, suspendu, et d’Ahmed Kashi, l’un des incontournables de l’entrejeu, touché à une cheville.
Le point sur l’effectif du HAC avant le déplacement à Annecy, pour le compte de la 35e journée.
Blessé et jugé très incertain, Samuel Grandsir pourrait être contraint à jeter l’éponge
Toujours handicapé par une douleur au genou et à la cheville, Samuel Grandsir, déjà gêné lors de la réception de Rodez (1-0, 34e j.), pourrait cette fois être contraint à jeter l’éponge et de renoncer au déplacement à Annecy. Une décision sera prise ce dimanche. Légèrement malade en début de semaine, Jamal Thiaré sera quant à lui du voyage en Haute-Savoie, tout comme Gautier Lloris, quelque peu ménagé ces derniers jours. Un mot enfin sur Terence Kongolo. Out depuis plus d’un mois (béquille), et un temps reparti à Fulham (Ang), où il est sous contrat, le défenseur néerlandais a retouché le ballon. Son retour au sein du groupe se précise.
Deux cadres du FC Annecy absents
Engagé dans la course au maintien, le FC Annecy devra défier le HAC privé de son capitaine et défenseur central Bissenty Mendy, suspendu, et d’Ahmed Kashi, l’un des incontournables de l’entrejeu, touché à une cheville.
"Deja, your head!" 
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football- Ligue 2 : l’impatience, l’unique adversaire du HAC
Le succès de Metz, samedi à Saint-Symphorien aux dépens de Grenoble (1-0), prive le HAC d’une première possibilité d’acter son accession, dès ce lundi 15 mai 2023 à Annecy. Les Ciel et Marine devront contenir leur impatience. Encore un peu.
Suspendu face à Rodez, Amir Richardson devrait retrouver sa place au sein du «onze» havrais, lundi au Parc des Sports d’Annecy
« Je n’avais pas prévu ce scénario. » Luka Elsner ne pensait pas les Messins capables de se louper samedi soir. Terre à terre, l’entraîneur havrais n’avait donc pas prévu d’emmener Champagne et cotillons jusqu’en Haute-Savoie. Là où ses joueurs sont attendus ce lundi soir, pour y conserver cette avance de neuf points sur le FC Metz (3e). Et accessoirement, y signer un trente-troisième match à la suite sans défaite, ce qui ferait du club doyen l’unique détenteur du record D2/L2, et même D2/L2/D1/L1 confondues, catégorie « invincibilité ».
Voilà qui plante une partie du décor de cette trente-cinquième échéance, encore plus importante que les autres, encore plus excitante. Empreinte qu’elle sera d’une impatience forcément grandissante. Même si Elsner n’en ressent pas les effets. « Le niveau d’exigence reste le même, assure-t-il. On est sur une vague positive, les deux derniers matches (NDLR : succès à Caen et face à Rodez) nous ont fait beaucoup de bien. L’atmosphère est bonne, je ne sens pas la moindre détente. Les joueurs savent que c’est sur le terrain que ça va se jouer. »
Monter sans jouer ? Oui, c’est possible
Sur le terrain, ou pas. Car si le HAC, dont le prochain match à domicile est programmé au lundi 22 mai (20h45, Valenciennes), venait à ne pas perdre à Annecy, une défaite de Metz samedi prochain à Guingamp enverrait officiellement les Ciel et Marine en Ligue 1, sans qu’ils n’aient donc eu besoin de jouer. Et ce n’est pas tout. Un succès des Havrais dans l’antre des Annéciens et seule une victoire de Metz dans les Côtes-d’Armor laisserait encore planer un léger suspense.
Alors oui, peut-être samedi, le Havre AC pourrait se hisser au paradis sans fouler la pelouse. « Mais ne comptez pas sur moi pour me projeter plus loin que le prochain match, coupe le technicien slovène. D’abord, parce que je ne veux pas attirer de mauvaises ondes. Trop d’entraîneurs sont tombés dans ce piège et soudainement, tout s’est écroulé devant eux. Et puis je dois être le gardien de l’état d’esprit, focus sur le prochain match et la façon dont nous l’abordons pour le gagner. Ça, c’est mon boulot. » Pas plus qu’en direction de la saison prochaine, Luka Elsner ne portera son regard plus loin que cette escale à Annecy. Guidés que les Ciel et Marine seront par cette soif de victoires, intacte, victorieux qu’ils ont déjà été à vingt reprises en trente-quatre journées.
« Mais attention, prévient Elsner. Face à cette équipe d’Annecy, si on est absents dans les duels, si on n’impose pas une forte intensité, afin d’éviter le piège du faux rythme, on risque de vivre une soirée difficile. » Parce que le FC Annecy (voir par ailleurs) jouera avec la hargne d’un menacé encore en mesure d’échapper à la condamnation.
Grandsir out, Joujou avec les Bleuets
Le couperet est tombé. Gêné depuis plus d’une semaine par une douleur (cheville et genou), Samuel Grandsir, contraint à serrer les dents lors de la réception de Rodez (1-0, 34e j.), a cette fois dû renoncer. « On va lui laisser le temps de bien se soigner », précise Luka Elsner. Un entraîneur qui devra également se passer d’Antoine Joujou, appelé à rejoindre l’équipe de France U20, celle avec laquelle il disputera la Coupe du Monde, en Argentine, du 20 mai au 11 juin. « En termes de vécu, estime Elsner, cette expérience avec l’équipe de France, qui plus est à l’étranger, est importante pour sa progression. » À noter le retour d’Amir Richardson, suspendu lors de la précédente journée.
Annecy en alerte rouge
Promu en Ligue 2 au printemps 2022, le FC Annecy tremble à l’idée de repartir à zéro, menacé de vivre l’exercice 2023-2024 dans les méandres du National. Là où les Chamois Niortais, officiellement relégués samedi soir, écriront la suite de leur histoire. Et pourtant. Longtemps les Haut-Savoyards ont vogué loin, très loin des eaux troubles et agitées. Au terme de la 21e journée, c’est même au sein du Top 10 qu’il était possible de les localiser (9e). Leur maintien semblait alors se dessiner sans stress.
Parallèlement, en Coupe de France, les hommes de Laurent Guyot créaient la sensation, en éliminant notamment l’OM, au Vélodrome s’il vous plaît (2-2, 7 t.a.b. à 6). Pour une aventure qui hissa Annecy jusqu’en demi-finale et une défaite face à Toulouse (1-2) au Parc des Sports. Le rêve s’envolait et soudain, la saison tournait vinaigre.
De la 22e à la 34e journée, soit treize échéances, les Annéciens n’ont ainsi pu glaner que dix points et valider deux succès, aux dépens d’Amiens (2-0, 24e j.) et Valenciennes (2-1, 30e j.). Un revers face au HAC et le FC Annecy, qui accueillera Bordeaux lors de la 37e journée, entre deux déplacements à Niort et à Paris, et c’est une pression qui s’accentuerait sensiblement.
Le succès de Metz, samedi à Saint-Symphorien aux dépens de Grenoble (1-0), prive le HAC d’une première possibilité d’acter son accession, dès ce lundi 15 mai 2023 à Annecy. Les Ciel et Marine devront contenir leur impatience. Encore un peu.
Suspendu face à Rodez, Amir Richardson devrait retrouver sa place au sein du «onze» havrais, lundi au Parc des Sports d’Annecy
« Je n’avais pas prévu ce scénario. » Luka Elsner ne pensait pas les Messins capables de se louper samedi soir. Terre à terre, l’entraîneur havrais n’avait donc pas prévu d’emmener Champagne et cotillons jusqu’en Haute-Savoie. Là où ses joueurs sont attendus ce lundi soir, pour y conserver cette avance de neuf points sur le FC Metz (3e). Et accessoirement, y signer un trente-troisième match à la suite sans défaite, ce qui ferait du club doyen l’unique détenteur du record D2/L2, et même D2/L2/D1/L1 confondues, catégorie « invincibilité ».
Voilà qui plante une partie du décor de cette trente-cinquième échéance, encore plus importante que les autres, encore plus excitante. Empreinte qu’elle sera d’une impatience forcément grandissante. Même si Elsner n’en ressent pas les effets. « Le niveau d’exigence reste le même, assure-t-il. On est sur une vague positive, les deux derniers matches (NDLR : succès à Caen et face à Rodez) nous ont fait beaucoup de bien. L’atmosphère est bonne, je ne sens pas la moindre détente. Les joueurs savent que c’est sur le terrain que ça va se jouer. »
Monter sans jouer ? Oui, c’est possible
Sur le terrain, ou pas. Car si le HAC, dont le prochain match à domicile est programmé au lundi 22 mai (20h45, Valenciennes), venait à ne pas perdre à Annecy, une défaite de Metz samedi prochain à Guingamp enverrait officiellement les Ciel et Marine en Ligue 1, sans qu’ils n’aient donc eu besoin de jouer. Et ce n’est pas tout. Un succès des Havrais dans l’antre des Annéciens et seule une victoire de Metz dans les Côtes-d’Armor laisserait encore planer un léger suspense.
Alors oui, peut-être samedi, le Havre AC pourrait se hisser au paradis sans fouler la pelouse. « Mais ne comptez pas sur moi pour me projeter plus loin que le prochain match, coupe le technicien slovène. D’abord, parce que je ne veux pas attirer de mauvaises ondes. Trop d’entraîneurs sont tombés dans ce piège et soudainement, tout s’est écroulé devant eux. Et puis je dois être le gardien de l’état d’esprit, focus sur le prochain match et la façon dont nous l’abordons pour le gagner. Ça, c’est mon boulot. » Pas plus qu’en direction de la saison prochaine, Luka Elsner ne portera son regard plus loin que cette escale à Annecy. Guidés que les Ciel et Marine seront par cette soif de victoires, intacte, victorieux qu’ils ont déjà été à vingt reprises en trente-quatre journées.
« Mais attention, prévient Elsner. Face à cette équipe d’Annecy, si on est absents dans les duels, si on n’impose pas une forte intensité, afin d’éviter le piège du faux rythme, on risque de vivre une soirée difficile. » Parce que le FC Annecy (voir par ailleurs) jouera avec la hargne d’un menacé encore en mesure d’échapper à la condamnation.
Grandsir out, Joujou avec les Bleuets
Le couperet est tombé. Gêné depuis plus d’une semaine par une douleur (cheville et genou), Samuel Grandsir, contraint à serrer les dents lors de la réception de Rodez (1-0, 34e j.), a cette fois dû renoncer. « On va lui laisser le temps de bien se soigner », précise Luka Elsner. Un entraîneur qui devra également se passer d’Antoine Joujou, appelé à rejoindre l’équipe de France U20, celle avec laquelle il disputera la Coupe du Monde, en Argentine, du 20 mai au 11 juin. « En termes de vécu, estime Elsner, cette expérience avec l’équipe de France, qui plus est à l’étranger, est importante pour sa progression. » À noter le retour d’Amir Richardson, suspendu lors de la précédente journée.
Annecy en alerte rouge
Promu en Ligue 2 au printemps 2022, le FC Annecy tremble à l’idée de repartir à zéro, menacé de vivre l’exercice 2023-2024 dans les méandres du National. Là où les Chamois Niortais, officiellement relégués samedi soir, écriront la suite de leur histoire. Et pourtant. Longtemps les Haut-Savoyards ont vogué loin, très loin des eaux troubles et agitées. Au terme de la 21e journée, c’est même au sein du Top 10 qu’il était possible de les localiser (9e). Leur maintien semblait alors se dessiner sans stress.
Parallèlement, en Coupe de France, les hommes de Laurent Guyot créaient la sensation, en éliminant notamment l’OM, au Vélodrome s’il vous plaît (2-2, 7 t.a.b. à 6). Pour une aventure qui hissa Annecy jusqu’en demi-finale et une défaite face à Toulouse (1-2) au Parc des Sports. Le rêve s’envolait et soudain, la saison tournait vinaigre.
De la 22e à la 34e journée, soit treize échéances, les Annéciens n’ont ainsi pu glaner que dix points et valider deux succès, aux dépens d’Amiens (2-0, 24e j.) et Valenciennes (2-1, 30e j.). Un revers face au HAC et le FC Annecy, qui accueillera Bordeaux lors de la 37e journée, entre deux déplacements à Niort et à Paris, et c’est une pression qui s’accentuerait sensiblement.
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Football - Ligue 2 : le HAC dévisse à Annecy et met fin à son exceptionnelle série
Eh bien voilà. Neuf mois et demi après sa première défaite, et jusqu’alors seule défaite, le HAC, pourtant largement supérieur aux Annéciens, s’est incliné au Parc des Sports lundi 15 mai 2023.
La série historique de 32 matches consécutifs sans défaite a pris fin ce lundi à Annecy
Il faudra donc battre Valenciennes, lundi prochain, lors d’une soirée annoncée chaude, bouillante, au Stade Océane, pour, peut-être, parler d’accession, fêter le retour en Ligue 1. Parce que ce lundi 15 mai 2023 au Parc des Sports d’Annecy, le HAC est tombé. Pour la première fois depuis le 6 août 2022 et un revers à Valenciennes (0-1, 2e journée), après trente-deux matches à la suite sans le moindre couac. Une défaite que les Havrais n’auraient jamais dû concéder, si offensivement, ils n’avait pas affiché une telle faiblesse.
Il y avait du monde au Parc des Sports. En tout cas bien plus que d’habitude. Pour une soirée sous haute tension dans les rangs haut-savoyards, des Annéciens, dix-huitièmes au coup d’envoi, et donc en lice pour le premier acte d’une opération « survie ».
La frappe d’Alioui détournée sur le poteau
Un contexte qui ne fit toutefois pas trembler les Ciel et Marine, conscients qu’un succès leur ouvrirait un peu plus en grand les portes de l’accession. Rapidement, le rapport de force bascula ainsi en faveur du HAC. Mahmoud, pour la septième fois titularisé, allumait la première mèche, d’une volée malheureusement non maîtrisée (3e).
Les hommes de Luka Elsner prenaient le contrôle et obligeaient déjà ceux de Laurent Guyot à courir derrière le ballon. Des espaces s’ouvraient à gauche, à droit, et sous la pression, Jean finissait par se trouer, Mahmoud en profitait pour alerter Alioui dont la frappe, détournée du bout des gants par Escales, finissait sa course sur le poteau (9e).
Dans l’incapacité de construire le jeu, d’aligner trois passes, Annecy laissait le HAC s’offrir de longues séquences de conservation du ballon. Néanmoins, comme souvent, comme toujours même, le dernier geste manquait cruellement de justesse.
Et Mouanga fit tomber le HAC
Une telle domination aurait dû permettre aux Ciel et Marine, sinon de marquer, du moins de se créer bien plus d’occasions au sortir de la première demi-heure. Mais non. Et peut-être le fait de voir s’échauffer Thiaré depuis la 20e minute annonçait-il un rapide changement en pointe, là où Casimir, si actif pouvait-il être, peinait tout de même à peser. Mais de changement, il n’y eut pas au coup d’envoi de la seconde période. En revanche, le scénario, lui, allait évoluer. Et pas comme les Havrais l’auraient souhaité. Lorsqu’à la 50e minute, à la suite d’un coup franc lointain de Shamal détourné en corner par Desmas, ce même Shamal trouvait la tête de Mounga qui ouvrait le score.
Pour la première fois depuis le 13 mars et un voyage à Metz (1-1, 27e j.), le Havre AC dut courir après le score. Et Thiaré fit donc son entrée en jeu (54e). Soudain, le HAC retrouva alors du peps, Thiaré sollicita Escales à deux reprises (62e et 63e), imité par Alioui, dont la frappe en première intention fut détournée. Elsner en remit alors une couche sur le front de l’attaque, en lançant Kitala en lieu, mais pas en place de Richardson (66e). Dès lors, c’est une attaque-défense qui débuta. Les Ciel et Marine imposèrent une forte pression. En vain… Une réelle frustration, mais pas que, puisque les dernières minutes furent notamment marquer par l’expulsion de Thiaré, lui qui « déconnecta » de façon incompréhensible. Un dernière minute qui vit Kitala se procurer une ultime occasion, annihilée par un exceptionnel Escales.
Les notes des Havrais : Desmas (5), El Hajjam (4), Sangante (4), Lloris (5), Opéri (6), Richardson (4), Lekhal (6), Targhalline (4), Mahmoud (4), Casimir (4), Alioui (4)
Eh bien voilà. Neuf mois et demi après sa première défaite, et jusqu’alors seule défaite, le HAC, pourtant largement supérieur aux Annéciens, s’est incliné au Parc des Sports lundi 15 mai 2023.
La série historique de 32 matches consécutifs sans défaite a pris fin ce lundi à Annecy
Il faudra donc battre Valenciennes, lundi prochain, lors d’une soirée annoncée chaude, bouillante, au Stade Océane, pour, peut-être, parler d’accession, fêter le retour en Ligue 1. Parce que ce lundi 15 mai 2023 au Parc des Sports d’Annecy, le HAC est tombé. Pour la première fois depuis le 6 août 2022 et un revers à Valenciennes (0-1, 2e journée), après trente-deux matches à la suite sans le moindre couac. Une défaite que les Havrais n’auraient jamais dû concéder, si offensivement, ils n’avait pas affiché une telle faiblesse.
Il y avait du monde au Parc des Sports. En tout cas bien plus que d’habitude. Pour une soirée sous haute tension dans les rangs haut-savoyards, des Annéciens, dix-huitièmes au coup d’envoi, et donc en lice pour le premier acte d’une opération « survie ».
La frappe d’Alioui détournée sur le poteau
Un contexte qui ne fit toutefois pas trembler les Ciel et Marine, conscients qu’un succès leur ouvrirait un peu plus en grand les portes de l’accession. Rapidement, le rapport de force bascula ainsi en faveur du HAC. Mahmoud, pour la septième fois titularisé, allumait la première mèche, d’une volée malheureusement non maîtrisée (3e).
Les hommes de Luka Elsner prenaient le contrôle et obligeaient déjà ceux de Laurent Guyot à courir derrière le ballon. Des espaces s’ouvraient à gauche, à droit, et sous la pression, Jean finissait par se trouer, Mahmoud en profitait pour alerter Alioui dont la frappe, détournée du bout des gants par Escales, finissait sa course sur le poteau (9e).
Dans l’incapacité de construire le jeu, d’aligner trois passes, Annecy laissait le HAC s’offrir de longues séquences de conservation du ballon. Néanmoins, comme souvent, comme toujours même, le dernier geste manquait cruellement de justesse.
Et Mouanga fit tomber le HAC
Une telle domination aurait dû permettre aux Ciel et Marine, sinon de marquer, du moins de se créer bien plus d’occasions au sortir de la première demi-heure. Mais non. Et peut-être le fait de voir s’échauffer Thiaré depuis la 20e minute annonçait-il un rapide changement en pointe, là où Casimir, si actif pouvait-il être, peinait tout de même à peser. Mais de changement, il n’y eut pas au coup d’envoi de la seconde période. En revanche, le scénario, lui, allait évoluer. Et pas comme les Havrais l’auraient souhaité. Lorsqu’à la 50e minute, à la suite d’un coup franc lointain de Shamal détourné en corner par Desmas, ce même Shamal trouvait la tête de Mounga qui ouvrait le score.
Pour la première fois depuis le 13 mars et un voyage à Metz (1-1, 27e j.), le Havre AC dut courir après le score. Et Thiaré fit donc son entrée en jeu (54e). Soudain, le HAC retrouva alors du peps, Thiaré sollicita Escales à deux reprises (62e et 63e), imité par Alioui, dont la frappe en première intention fut détournée. Elsner en remit alors une couche sur le front de l’attaque, en lançant Kitala en lieu, mais pas en place de Richardson (66e). Dès lors, c’est une attaque-défense qui débuta. Les Ciel et Marine imposèrent une forte pression. En vain… Une réelle frustration, mais pas que, puisque les dernières minutes furent notamment marquer par l’expulsion de Thiaré, lui qui « déconnecta » de façon incompréhensible. Un dernière minute qui vit Kitala se procurer une ultime occasion, annihilée par un exceptionnel Escales.
Les notes des Havrais : Desmas (5), El Hajjam (4), Sangante (4), Lloris (5), Opéri (6), Richardson (4), Lekhal (6), Targhalline (4), Mahmoud (4), Casimir (4), Alioui (4)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : ce qu’on a aimé, et surtout pas aimé, de cette escale du HAC à Annecy
Jamais le Havre AC, supérieur aux Annéciens dans tous les compartiments du jeu, ou presque, n’aurait dû repartir bredouille du Parc des Sports d’Annecy, lundi 15 mai 2023. Ce qu’on a aimé, et surtout pas aimé, de cette étape en Haute-Savoie.
Yann Kitala, dont le dernier but en faveur du HAC remonte au 31 août 2022(à Laval, 3-1), a de nouveau raté l’occasion, ce lundi à Annecy, de renouer avec l’efficacité
Pas de panique. Néanmoins, les Ciel et Marine, dont le précédent et seul revers datait du 6 août 2022 (à Valenciennes, 0-1), devront profiter des jours qui les séparent de la réception de Valenciennes, lundi 22 mai 2023 (20 h 45), pour retrouver leur sang-froid, leur lucidité et, accessoirement, un brin d’efficacité offensive.
ON N’A PAS AIMÉ
Pas comme ça… Si au coup d’envoi, la crainte de voir se briser la série des Havrais, celle qu’ils avaient étirée jusqu’à trente-deux matches sur le thème de l’invincibilité (record battu), se fit peu ressentir, au coup de sifflet final, c’est l’incompréhension qui tint la vedette. Comment, face à des Annéciens aux abois (18es au coup d’envoi), inférieurs collectivement, techniquement, sevrés d’occasions avant (et après) ce coup franc qui déboucha sur le corner de leur succès (50e), fut-il possible aux Ciel et Marine de ne pas gratter, ne serait-ce qu’un point ?
Jamais ils n’ont été mis en danger, sous pression, jamais ils n’ont lâché le contrôle du jeu (69,1 % de possession). Néanmoins, leur impuissance offensive, ce handicap qu’ils ont si souvent su surmonter, leur fut cette fois fatale. Casimir en pointe, ça ne prend pas, Mahmoud aligné d’entrée, non plus.
Kitala, c’est quoi ce geste ? Bentoumi (voir par ailleurs) ne pouvait le servir avec plus de justesse. Seul, à hauteur des six mètres, Kitala, lui, ne pouvait être dans une position plus favorable. Mais d’un geste totalement manqué, l’ex-Sochalien offrit à Escales l’occasion de briller, alors que celui-ci se vit sans doute déjà battu (90e+5).
Kitala, l’unique erreur de casting de l’été dernier, buteur à deux reprises seulement, deux réalisations signées au mois d’août (face à Saint-Etienne et Laval). Depuis, plus rien. Le néant. À trois reprises (26e, 27e et 28e j.), Luka Elsner l’écarta même des « 18 » afin de le piquer. Sans effet.
Titularisé pour la dernière fois le 25 février, à Grenoble (0-0), l’ancien pensionnaire du centre de formation de l’OL (25 ans), sous contrat jusqu’en 2025, n’a donc pas profité de son arrivée au HAC pour (re)lancer sa carrière. Dans l’optique d’une accession en Ligue 1, difficile d’imaginer le rôle qui pourrait lui être confié.
Le « craquage » des dernières minutes. Tendue, la rencontre l’est devenue un peu plus encore dans la foulée du but refusé à Kitala (84e) et la colère du banc havrais. Mais ce n’est pas tout. À la suite d’une faute sifflée à son encontre (90e), Sangante écopait d’un « jaune » pour contestation, et la nervosité s’accentuait.
Opéri faisait part, lui aussi, de son mécontentement (jaune), alors que Thiaré perdait totalement ses nerfs, de façon inexplicable. M. Thual le renvoyait directement au vestiaire. Sur le chemin, Thiaré était alors pris à partie par quelques spectateurs et sa réponse, d’un doigt d’honneur, provoquait un début d’échauffourée à l’entrée du tunnel. Avant ce regrettable épisode, Cornette, à peine entré en jeu, avait lui aussi été sanctionné pour contestation (82e), tout comme Lekhal (84e).
ON A AIMÉ
Et Bentoumi entra en jeu. Appelé pour la première fois à intégrer le groupe des « 18 », au sein duquel aucune place n’avait été faite à Diakité, Confais ou encore Chadli, le jeune Mokrane Bentoumi (17 ans) a également effectué ses premiers pas en Ligue 2. Milieu de terrain de poche (1,69 m), doté d’une qualité technique supérieure à la moyenne, l’international U18, entré en jeu à la 80e, aurait pu, aurait dû être crédité d’une première passe décisive si Kitala n’avait pas raté l’immanquable (90e+5).
Vu depuis quelques semaines déjà sous les ordres de Luka Elsner, au centre d’entraînement de Soquence, le natif de Rouen, passé par Petit-Couronne et le FCR, s’inscrit comme le trente-deuxième joueur utilisé cette saison par l’entraîneur havrais.
Un succès face à Valenciennes suffira, si…
Peut-être lundi prochain, jour de la réception de Valenciennes (36e j.), le Havre AC pourra-t-il officiellement valider son accession. Peut-être. Plusieurs scénarios sont en effet possibles.
1. Bordeaux, au Matmut Atlantique, ne bat pas Laval (samedi 20 mai, 14 h 45) et le HAC s’impose face à Valenciennes (lundi 22 mai, 20 h 45)
2. Metz, dans les Côtes-d’Armor, ne bat pas Guingamp (samedi, 19 heures) et le HAC s’impose face à Valenciennes
3. Metz perd à Guingamp et le HAC fait match nul face à Valenciennes
Jamais le Havre AC, supérieur aux Annéciens dans tous les compartiments du jeu, ou presque, n’aurait dû repartir bredouille du Parc des Sports d’Annecy, lundi 15 mai 2023. Ce qu’on a aimé, et surtout pas aimé, de cette étape en Haute-Savoie.
Yann Kitala, dont le dernier but en faveur du HAC remonte au 31 août 2022(à Laval, 3-1), a de nouveau raté l’occasion, ce lundi à Annecy, de renouer avec l’efficacité
Pas de panique. Néanmoins, les Ciel et Marine, dont le précédent et seul revers datait du 6 août 2022 (à Valenciennes, 0-1), devront profiter des jours qui les séparent de la réception de Valenciennes, lundi 22 mai 2023 (20 h 45), pour retrouver leur sang-froid, leur lucidité et, accessoirement, un brin d’efficacité offensive.
ON N’A PAS AIMÉ
Pas comme ça… Si au coup d’envoi, la crainte de voir se briser la série des Havrais, celle qu’ils avaient étirée jusqu’à trente-deux matches sur le thème de l’invincibilité (record battu), se fit peu ressentir, au coup de sifflet final, c’est l’incompréhension qui tint la vedette. Comment, face à des Annéciens aux abois (18es au coup d’envoi), inférieurs collectivement, techniquement, sevrés d’occasions avant (et après) ce coup franc qui déboucha sur le corner de leur succès (50e), fut-il possible aux Ciel et Marine de ne pas gratter, ne serait-ce qu’un point ?
Jamais ils n’ont été mis en danger, sous pression, jamais ils n’ont lâché le contrôle du jeu (69,1 % de possession). Néanmoins, leur impuissance offensive, ce handicap qu’ils ont si souvent su surmonter, leur fut cette fois fatale. Casimir en pointe, ça ne prend pas, Mahmoud aligné d’entrée, non plus.
Kitala, c’est quoi ce geste ? Bentoumi (voir par ailleurs) ne pouvait le servir avec plus de justesse. Seul, à hauteur des six mètres, Kitala, lui, ne pouvait être dans une position plus favorable. Mais d’un geste totalement manqué, l’ex-Sochalien offrit à Escales l’occasion de briller, alors que celui-ci se vit sans doute déjà battu (90e+5).
Kitala, l’unique erreur de casting de l’été dernier, buteur à deux reprises seulement, deux réalisations signées au mois d’août (face à Saint-Etienne et Laval). Depuis, plus rien. Le néant. À trois reprises (26e, 27e et 28e j.), Luka Elsner l’écarta même des « 18 » afin de le piquer. Sans effet.
Titularisé pour la dernière fois le 25 février, à Grenoble (0-0), l’ancien pensionnaire du centre de formation de l’OL (25 ans), sous contrat jusqu’en 2025, n’a donc pas profité de son arrivée au HAC pour (re)lancer sa carrière. Dans l’optique d’une accession en Ligue 1, difficile d’imaginer le rôle qui pourrait lui être confié.
Le « craquage » des dernières minutes. Tendue, la rencontre l’est devenue un peu plus encore dans la foulée du but refusé à Kitala (84e) et la colère du banc havrais. Mais ce n’est pas tout. À la suite d’une faute sifflée à son encontre (90e), Sangante écopait d’un « jaune » pour contestation, et la nervosité s’accentuait.
Opéri faisait part, lui aussi, de son mécontentement (jaune), alors que Thiaré perdait totalement ses nerfs, de façon inexplicable. M. Thual le renvoyait directement au vestiaire. Sur le chemin, Thiaré était alors pris à partie par quelques spectateurs et sa réponse, d’un doigt d’honneur, provoquait un début d’échauffourée à l’entrée du tunnel. Avant ce regrettable épisode, Cornette, à peine entré en jeu, avait lui aussi été sanctionné pour contestation (82e), tout comme Lekhal (84e).
ON A AIMÉ
Et Bentoumi entra en jeu. Appelé pour la première fois à intégrer le groupe des « 18 », au sein duquel aucune place n’avait été faite à Diakité, Confais ou encore Chadli, le jeune Mokrane Bentoumi (17 ans) a également effectué ses premiers pas en Ligue 2. Milieu de terrain de poche (1,69 m), doté d’une qualité technique supérieure à la moyenne, l’international U18, entré en jeu à la 80e, aurait pu, aurait dû être crédité d’une première passe décisive si Kitala n’avait pas raté l’immanquable (90e+5).
Vu depuis quelques semaines déjà sous les ordres de Luka Elsner, au centre d’entraînement de Soquence, le natif de Rouen, passé par Petit-Couronne et le FCR, s’inscrit comme le trente-deuxième joueur utilisé cette saison par l’entraîneur havrais.
Un succès face à Valenciennes suffira, si…
Peut-être lundi prochain, jour de la réception de Valenciennes (36e j.), le Havre AC pourra-t-il officiellement valider son accession. Peut-être. Plusieurs scénarios sont en effet possibles.
1. Bordeaux, au Matmut Atlantique, ne bat pas Laval (samedi 20 mai, 14 h 45) et le HAC s’impose face à Valenciennes (lundi 22 mai, 20 h 45)
2. Metz, dans les Côtes-d’Armor, ne bat pas Guingamp (samedi, 19 heures) et le HAC s’impose face à Valenciennes
3. Metz perd à Guingamp et le HAC fait match nul face à Valenciennes
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : pour être d’attaque, sur qui le HAC peut-il encore compter ?
Entre suspension, blessure, sélection et méforme, le HAC, annoncé lundi 22 mai 2023 au Stade Océane, face à Valenciennes, ne peut afficher de grandes certitudes le long de sa ligne offensive. Et pourtant, les filets du VAFC devront trembler, au moins une fois.
À l’instar de nombreux joueurs offensifs, Josué Casimir, un but et deux passes décisives, court depuis trop longtemps derrière son efficacité
Valenciennes… C’était le 6 août 2022, date de la deuxième journée. Ce soir-là, cinq fois, dix fois et même vingt fois, les Ciel et Marine ont frappé. Mais une seule fois seulement le cuir a pris la direction de la cible. Sans qu’il ne finisse au fond des filets, sans que le Havre AC ne puisse échapper à la défaite (0-1). Annecy… C’était le 15 mai, date de la trente-cinquième journée. Ce soir-là, cinq fois, dix fois et même treize fois, les Havrais ont pris leur chance. Sans qu’une seule de leurs tentatives n’ait pu franchir la ligne, sans qu’ils ne soient parvenus à échapper à leur deuxième couac de la saison (0-1).
Offensivement, ces deux rendez-vous, séparés d’un peu plus de neuf mois, symbolisent la seule difficulté qu’il a fallu au HAC surmonter depuis l’ouverture de la saison. Ce manque de puissance, de justesse, de talent tout simplement, dans la zone de vérité. À trois matches du baisser de rideau, à une, deux ou trois échéances d’une accession et, peut-être, d’un titre, le club doyen ne s’appuie ainsi que sur la septième attaque de L2 (44 buts « pour », classement au coup d’envoi de la 36e journée).
Grandsir « out »
Et lundi, il faudra à Luka Elsner composer avec des moyens humains limités afin de dessiner son secteur offensif. L’entraîneur havrais ne pourra en effet s’appuyer sur Jamal Thiaré, expulsé lundi dernier à Annecy et suspendu cinq matches. Il ne pourra non plus sortir la carte « Joujou », parti en Argentine avec l’équipe de France U20 pour y disputer la Coupe du monde. Et ce n’est pas tout. Handicapé face à Rodez (1-0, 34e j.), forfait à Annecy (0-1, 35e j.), Samuel Grandsir, touché à un genou et à une cheville, n’a pu reprendre l’entraînement. Et d’ores et déjà son nom a été couché sur la liste des absents pour la réception de Valenciennes.
En parallèle, parmi les offensifs en mesure de postuler à une place au sein des « 18 », il en est deux qui n’ont pas profité du déplacement à Annecy pour dévoiler un regain d’efficacité, d’inspiration. On parle d’Elies Mahmoud, bien trop discret au moment de faire la différence sur son flanc droit. Et de Yann Kitala, l’homme qui eut au bout du pied une occasion en or d’égaliser dans le temps additionnel (90e+5), avant de rater l’immanquable. Lui qu’Elsner a secoué cette semaine à l’entraînement.
Vite, la clé pour ce trio !
Alors qui pour redonner un peu d’éclat au secteur offensif ? Sur le papier, Josué Casimir, Nabil Alioui et Quentin Cornette partent favoris. Avec pour ce trio, cette envie, cette obligation surtout, d’en finir avec une période trop longue de disette. Car Casimir n’a plus été décisif depuis le 31 janvier et le voyage à Bordeaux (2-1, 21e j.), lieu de son seul et unique but, Cornette voit s’allonger le temps qui le sépare de sa sixième réalisation, signée le 18 février face à Niort (1-0). Alors que Nabil Alioui n’a fait mouche qu’une seule fois lors de ses douze dernières apparitions (face à Saint-Étienne, 2-2, 28e j.).
Lundi 22 mai 2023, afin de faire craquer une défense de VA bien fragile, puisque piégée six fois lors des trois dernières journées, il faudra à ces trois hommes, et aux autres, élever impérativement leur niveau de performance dans la surface adverse.
Entre suspension, blessure, sélection et méforme, le HAC, annoncé lundi 22 mai 2023 au Stade Océane, face à Valenciennes, ne peut afficher de grandes certitudes le long de sa ligne offensive. Et pourtant, les filets du VAFC devront trembler, au moins une fois.
À l’instar de nombreux joueurs offensifs, Josué Casimir, un but et deux passes décisives, court depuis trop longtemps derrière son efficacité
Valenciennes… C’était le 6 août 2022, date de la deuxième journée. Ce soir-là, cinq fois, dix fois et même vingt fois, les Ciel et Marine ont frappé. Mais une seule fois seulement le cuir a pris la direction de la cible. Sans qu’il ne finisse au fond des filets, sans que le Havre AC ne puisse échapper à la défaite (0-1). Annecy… C’était le 15 mai, date de la trente-cinquième journée. Ce soir-là, cinq fois, dix fois et même treize fois, les Havrais ont pris leur chance. Sans qu’une seule de leurs tentatives n’ait pu franchir la ligne, sans qu’ils ne soient parvenus à échapper à leur deuxième couac de la saison (0-1).
Offensivement, ces deux rendez-vous, séparés d’un peu plus de neuf mois, symbolisent la seule difficulté qu’il a fallu au HAC surmonter depuis l’ouverture de la saison. Ce manque de puissance, de justesse, de talent tout simplement, dans la zone de vérité. À trois matches du baisser de rideau, à une, deux ou trois échéances d’une accession et, peut-être, d’un titre, le club doyen ne s’appuie ainsi que sur la septième attaque de L2 (44 buts « pour », classement au coup d’envoi de la 36e journée).
Grandsir « out »
Et lundi, il faudra à Luka Elsner composer avec des moyens humains limités afin de dessiner son secteur offensif. L’entraîneur havrais ne pourra en effet s’appuyer sur Jamal Thiaré, expulsé lundi dernier à Annecy et suspendu cinq matches. Il ne pourra non plus sortir la carte « Joujou », parti en Argentine avec l’équipe de France U20 pour y disputer la Coupe du monde. Et ce n’est pas tout. Handicapé face à Rodez (1-0, 34e j.), forfait à Annecy (0-1, 35e j.), Samuel Grandsir, touché à un genou et à une cheville, n’a pu reprendre l’entraînement. Et d’ores et déjà son nom a été couché sur la liste des absents pour la réception de Valenciennes.
En parallèle, parmi les offensifs en mesure de postuler à une place au sein des « 18 », il en est deux qui n’ont pas profité du déplacement à Annecy pour dévoiler un regain d’efficacité, d’inspiration. On parle d’Elies Mahmoud, bien trop discret au moment de faire la différence sur son flanc droit. Et de Yann Kitala, l’homme qui eut au bout du pied une occasion en or d’égaliser dans le temps additionnel (90e+5), avant de rater l’immanquable. Lui qu’Elsner a secoué cette semaine à l’entraînement.
Vite, la clé pour ce trio !
Alors qui pour redonner un peu d’éclat au secteur offensif ? Sur le papier, Josué Casimir, Nabil Alioui et Quentin Cornette partent favoris. Avec pour ce trio, cette envie, cette obligation surtout, d’en finir avec une période trop longue de disette. Car Casimir n’a plus été décisif depuis le 31 janvier et le voyage à Bordeaux (2-1, 21e j.), lieu de son seul et unique but, Cornette voit s’allonger le temps qui le sépare de sa sixième réalisation, signée le 18 février face à Niort (1-0). Alors que Nabil Alioui n’a fait mouche qu’une seule fois lors de ses douze dernières apparitions (face à Saint-Étienne, 2-2, 28e j.).
Lundi 22 mai 2023, afin de faire craquer une défense de VA bien fragile, puisque piégée six fois lors des trois dernières journées, il faudra à ces trois hommes, et aux autres, élever impérativement leur niveau de performance dans la surface adverse.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : lundi 22 mai 2023, au Stade Océane, le HAC peut valider son accession !
Si Bordeaux n’a éprouvé aucune difficulté à dominer Laval (3-0), les Messins, eux, n’ont pu s’imposer à Guingamp (1-1), ce samedi 20 mai 2023. Un résultat qui offre au HAC la possibilité de valider son accession, face à Valenciennes, dès lundi au Stade Océane.
Un succès aux dépens de Valenciennes, lundi soir au Stade Océane, hisserait officiellement le doyen des clubs français en Ligue 1 !
Ce sera un soir de finale ! Tout simplement le jour de l’accession si les Ciel et Marine, leaders depuis la 14e journée, parviennent à faire de cette soirée de lundi, et de la réception de Valenciennes, celle de leur vingtième succès de la saison. Peut-être le plus important, le plus décisif, celui qui propulserait officiellement le HAC en Ligue 1.
Si les Girondins de Bordeaux sont parvenus à dominer de la tête et des épaules (3-0) des Lavallois menés au Matmut Atlantique dès la 4e minute, en revanche, ce samedi, les Messins ont calé au Roudourou. Certes, les Grenats ont empilé un vingt-troisième match à la suite sans défaite, d’un vingt-troisième but, celui de l’ouverture du score, signé Mikautadze, immense favori dans la course au titre de meilleur buteur. Mais… Mais le Guingampais Courtet, ex-Ajaccien, a répondu à l’international géorgien et obligé le FC Metz à se contenter d’un nul (1-1).
Le HAC jouera le titre à Bastia ?
Pour un résultat ô combien favorable au Havre AC. Puisqu’un succès aux dépens de Valenciennes, lundi soir au Stade Océane (20 h 45), hisserait officiellement le doyen des clubs français en Ligue 1. À deux journées de la fin, le HAC bénéficierait alors d’une avance de huit points sur le FC Metz (3e), quand seulement six resteraient en jeu. Dans le meilleur des scénarios, c’est donc à Bastia, vendredi prochain, que Victor Lekhal et les siens pourraient acter le sixième titre de champion de France du Havre AC, en D2/L2.
Si Bordeaux n’a éprouvé aucune difficulté à dominer Laval (3-0), les Messins, eux, n’ont pu s’imposer à Guingamp (1-1), ce samedi 20 mai 2023. Un résultat qui offre au HAC la possibilité de valider son accession, face à Valenciennes, dès lundi au Stade Océane.
Un succès aux dépens de Valenciennes, lundi soir au Stade Océane, hisserait officiellement le doyen des clubs français en Ligue 1 !
Ce sera un soir de finale ! Tout simplement le jour de l’accession si les Ciel et Marine, leaders depuis la 14e journée, parviennent à faire de cette soirée de lundi, et de la réception de Valenciennes, celle de leur vingtième succès de la saison. Peut-être le plus important, le plus décisif, celui qui propulserait officiellement le HAC en Ligue 1.
Si les Girondins de Bordeaux sont parvenus à dominer de la tête et des épaules (3-0) des Lavallois menés au Matmut Atlantique dès la 4e minute, en revanche, ce samedi, les Messins ont calé au Roudourou. Certes, les Grenats ont empilé un vingt-troisième match à la suite sans défaite, d’un vingt-troisième but, celui de l’ouverture du score, signé Mikautadze, immense favori dans la course au titre de meilleur buteur. Mais… Mais le Guingampais Courtet, ex-Ajaccien, a répondu à l’international géorgien et obligé le FC Metz à se contenter d’un nul (1-1).
Le HAC jouera le titre à Bastia ?
Pour un résultat ô combien favorable au Havre AC. Puisqu’un succès aux dépens de Valenciennes, lundi soir au Stade Océane (20 h 45), hisserait officiellement le doyen des clubs français en Ligue 1. À deux journées de la fin, le HAC bénéficierait alors d’une avance de huit points sur le FC Metz (3e), quand seulement six resteraient en jeu. Dans le meilleur des scénarios, c’est donc à Bastia, vendredi prochain, que Victor Lekhal et les siens pourraient acter le sixième titre de champion de France du Havre AC, en D2/L2.