Football - Ligue 2 : quelques chiffres au coeur de la folle série du HAC
Si le Havre AC n’a pu priver le Paris FC d’un résultat nul (et vierge), vendredi 3 février 2023, au Stade Océane, le doyen des clubs français surfe toujours sur l’incroyable vague de l’invincibilité. Quelques chiffres symbolisent la marche en avant des Ciel et Marine.
Arouna Sangante, l’un des piliers d’une défense qui réalise jusqu’alors une performance unique
Ce n’était bien évidemment pas le résultat escompté, ni même le spectacle espéré, néanmoins, ce nul concédé face au Paris FC (0-0) invite les hommes de Luka Elsner à entrer dans l’histoire du Doyen. Et ce, à la faveur d’une tranche de saison épaisse de vingt journées à la suite sans mordre une seule fois la poussière. Soit un record vieux de soixante-quatre ans, détenu par les héros de 1959 (vainqueurs de la Coupe de France et champions de D2), égalé mardi à Bordeaux (2-1), effacé vendredi des tablettes.
Il est parfois de longues séries dénuées de relief. Celle-ci n’en manque pas. Sur les vingt matches durant lesquels aucun des adversaires du HAC n’est parvenu à prendre les trois points, treize ont été synonymes de succès. Soit un total de coups gagnants supérieur à tous les poursuivants du Havre AC, Sochaux en comptant douze, Bordeaux onze. Des victoires parfois courtes, puisque six d’entre elles l’ont été avec un but d’écart, dont cinq sur le score de 1-0.
Depuis que le Havre AC a ouvert sa longue série de matches sans revers, douze « clean sheets » ont été validés, pour un total de treize si on y ajoute ce 0-0 venu ponctuer la journée d’ouverture face à Grenoble. De loin, de très loin même, les Ciel et Marine devancent ainsi leurs adversaires les plus menaçants au classement des meilleures défenses, avec neuf buts concédés contre seize pour les Girondins de Bordeaux. Neuf buts encaissés après vingt-deux journées consommées, voilà qui constitue tout simplement une performance jamais réalisée depuis l’exercice 1993-94 et la création d’une poule unique en Ligue 2.
Comme le nombre de joueurs jusqu’alors utilisés par Luka Elsner. Grandsir, aligné d’entrée vendredi pour ses grands débuts en ciel et marine, étant le vingt-neuvième. Rappelons qu’en début de saison, A. Ba, transféré depuis à Sunderland (Ang, D2), P.I. Ba, prêté à Pau, mais aussi Kumbedi Nséké, vendu à Lyon, sont apparus quelques minutes sous le maillot du HAC, tout comme Gomes (prêté en janvier au Paris 13 Atletico, Nat), Ngoura, Soumah et Samoura.
Certes, parfois elle est peut-être enveloppée d’une certaine stérilité. Comme ce fut le cas vendredi face au Paris FC (53,7). Mais la possession fait bel et bien partie de l’ADN du Havre AC, promotion 2022-23. Et ce, avec un pourcentage moyen de 56,2 au terme des vingt-deux premières journées. Quatre fois seulement, le Havre AC a « laissé » le ballon à son adversaire, face à Caen, Metz et Bordeaux (aller et retour), sans que cela n’ait la moindre conséquence, ces quatre matches ayant été gagnés.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football - Ligue 2 : le verdict est tombé pour Casimir
Touché à une cheville et contraint de céder sa place à la pause, vendredi 3 février 2023 lors de la réception du Paris FC (0-0), Josué Casimir en sait plus sur la durée de son indisponibilité. Et ce sera long.
Sauf bonne surprise, Josué Casimir devra patienter jusqu’au 11 mars 2023, et le voyage à Metz, pour renouer avec la compétition
Le verdict est tombé. Et il ne plaide pas en la faveur du joueur, et donc des Ciel et Marine. Si à chaud, dans la foulée des seules quarante-cinq minutes qu’il put disputer vendredi 3 février 2023 face au Paris FC (0-0), les quarante-cinq premières, il fut difficile d’estimer l’état de sa cheville et la gravité de sa blessure, à froid, le diagnostic laisse planer une très mauvaise nouvelle au-dessus de l’effectif.
Aucun retour pour Sochaux
Lors des examens auxquels Josué Casimir s’est soumis lundi, il a en effet été détecté que deux ligaments de sa cheville avaient été fortement touchés. Soit une blessure qui, au minimum, l’éloignera des terrains durant trois semaines.
Outre le fait de devoir faire une croix sur le choc programmé samedi 11 février 2023 à Sochaux, l’excentré droit, auteur du premier but de sa carrière le 31 janvier à Bordeaux (2-1), suivra donc de loin les duels avec Niort (le 18/02), Grenoble (le 25/02) et peut-être même avec Laval (le 4/03).
Autant de matches pour lesquels le Havre AC ne pourra s’appuyer sur Nabil Alioui (plancher orbital), out pour un peu plus de trois semaines encore. Quant à Jamal Thiaré (mollet), son retour pourrait être d’actualité lors du déplacement à Grenoble, alors que Gautier Lloris devrait être en mesure de retrouver sa place au soir de la réception de Niort.
Touché à une cheville et contraint de céder sa place à la pause, vendredi 3 février 2023 lors de la réception du Paris FC (0-0), Josué Casimir en sait plus sur la durée de son indisponibilité. Et ce sera long.
Sauf bonne surprise, Josué Casimir devra patienter jusqu’au 11 mars 2023, et le voyage à Metz, pour renouer avec la compétition
Le verdict est tombé. Et il ne plaide pas en la faveur du joueur, et donc des Ciel et Marine. Si à chaud, dans la foulée des seules quarante-cinq minutes qu’il put disputer vendredi 3 février 2023 face au Paris FC (0-0), les quarante-cinq premières, il fut difficile d’estimer l’état de sa cheville et la gravité de sa blessure, à froid, le diagnostic laisse planer une très mauvaise nouvelle au-dessus de l’effectif.
Aucun retour pour Sochaux
Lors des examens auxquels Josué Casimir s’est soumis lundi, il a en effet été détecté que deux ligaments de sa cheville avaient été fortement touchés. Soit une blessure qui, au minimum, l’éloignera des terrains durant trois semaines.
Outre le fait de devoir faire une croix sur le choc programmé samedi 11 février 2023 à Sochaux, l’excentré droit, auteur du premier but de sa carrière le 31 janvier à Bordeaux (2-1), suivra donc de loin les duels avec Niort (le 18/02), Grenoble (le 25/02) et peut-être même avec Laval (le 4/03).
Autant de matches pour lesquels le Havre AC ne pourra s’appuyer sur Nabil Alioui (plancher orbital), out pour un peu plus de trois semaines encore. Quant à Jamal Thiaré (mollet), son retour pourrait être d’actualité lors du déplacement à Grenoble, alors que Gautier Lloris devrait être en mesure de retrouver sa place au soir de la réception de Niort.
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Football - Ligue 2 : quelle attaque pour le HAC à Sochaux ?
La ligne offensive du HAC souffre autant des absences que de ses propres limites depuis quelques rencontres. De là à pousser son entraîneur Luka Elsner à tenter un coup sur la pelouse de Bonal samedi 11 février ? Pas forcément.
Malgré sa période de disette, longue de 13 matches face au but adverse, Yann Kitala devrait à nouveau conduire l’attaque du HAC samedi à Sochaux, son club ces deux dernières saisons
Si le compteur continue de tourner, le HAC, qui n’a marqué que huit buts en sept journées depuis la reprise fin décembre (seules sept formations font moins bien en L2), peine à faire mal offensivement. « Quelle équipe ne souffrirait pas de telles absences ? », relève à juste titre Luka Elsner, alors que 12 buts (sur les 32 inscrits par le club doyen) se trouvent actuellement à l’infirmerie (5 pour Alioui, 4 pour Thiaré, 2 pour Lloris, 1 pour Casimir). « On doit progresser dans ce secteur », convient néanmoins l’entraîneur havrais à l’approche du choc entre le leader de Ligue 2 et son dauphin sochalien.
Grandsir, déjà adopté
Soixante-six minutes face au Paris FC (0-0) auront suffi à Samuel Grandsir pour donner un aperçu de ce qu’il était capable d’apporter au Havre AC. « Ses qualités lui permettent de dynamiser une attaque, de créer des situations pour lui autant que pour les autres, je dirais même plus pour les autres. On en a vu des bribes, il faut maintenant que ce soit de manière plus fréquente. On a hâte d’en voir encore plus », en salive Luka Elsner, qui n’avait pas prévu de laisser l’ancien du LA Galaxy, dont la dernière apparition officielle remontait à près de quatre mois, aussi longtemps sur le terrain. « Moi non plus, avoue l’intéressé, passé ce jeudi en conférence de presse. Je suis content, je me suis bien senti, même si j’ai encore du travail avant d’être à 100 %. »
Titularisé à gauche, Grandsir dit avoir aimé combiner avec Opéri. « Il prend le couloir, va vite, comprend bien le football. C’est facile de jouer avec un latéral comme ça », estime l’Ebroïcien, passé à droite en cours de match. « J’ai joué des deux côtés dans ma carrière, je n’ai pas de préférence. » « Là où on l’attend aussi, n’oublie pas son coach, c’est à la perte de balle, qu’il soit aussi agressif que ses partenaires. Je pense qu’il va l’intégrer rapidement et sera un vrai plus pour notre équipe. »
Kitala, confiance conservée ?
Face au PFC, Yann Kitala a refermé son douzième match de suite sans avoir effectué de geste décisif. Le treizième, même, sans avoir trouvé le chemin des filets, malgré dix titularisations sur la période. L’ex-Sochalien (24 ans), qui retrouvera ce samedi Bonal, où il n’a marqué qu’à une seule reprise… avec le maillot de Lorient sur les épaules (en 2019-2020, ses 7 buts en 33 matches officiels avec les Lionceaux ayant tous été inscrits à l’extérieur), n’est pas au mieux et a eu l’occasion de s’en expliquer cette semaine avec son entraîneur. « Je pense que les responsabilités sont partagées, avance Elsner. Elles lui sont imputables en termes d’appels et de mouvements pour se rendre disponible, de faire mal sur les ballons et les duels qu’il a à jouer. Et elles sont collectives lorsqu’il s’agit d’envoyer de meilleurs ballons dans la surface de réparation. »
En l’absence d’Alioui, Thiaré et Casimir, l’entraîneur havrais attend davantage de Kitala que sa seule générosité sur le front de l’attaque. « C’est à lui, à Antoine (Joujou) aussi, de prendre leurs responsabilités, de faire encore plus, de persévérer de manière un peu différente. Les efforts, d’accord, mais de quelle manière ? Avec quel timing ? Il faut qu’il y ait toujours un élément tactique derrière. C’est sur ces points-là que nous devons progresser si nous voulons retrouver une force de frappe. »
À travers son discours, Elsner laisse néanmoins entendre qu’il devrait renouveler sa confiance à son numéro 9 dans le Doubs. « C’est la vie d’un attaquant de traverser des moments de doute. Quand on est à l’entraînement, on a le droit de se poser des questions. Mais une fois que le match arrive, il faut tout donner. Et je pense qu’il va faire un bon match », pressent le technicien, insistant. « Je pense qu’il va faire un bon match… »
Joujou, Chadli, encore un cap à passer
Neuf minutes – et une passe décisive – contre Nîmes (19e j.), une petite demi-heure contre Amiens (20e j.), Bordeaux (21e j.) et le Paris FC (22e j.) : jusqu’ici cantonné à un rôle de joker, Antoine Joujou pourrait-il profiter de la situation actuelle pour se faire une place en attaque dès le coup d’envoi ? « On y réfléchit, on en parle, répond Elsner, tout en se montrant prudent sur cette possibilité. Quand on n’a jamais été titularisé à ce niveau, ce n’est pas facile d’être calme, serein, de prendre les choses avec un peu de recul. Quand le ballon lui arrive dans les pieds, il essaye parfois de jouer tout seul, sans voir le spectre de joueurs qui se trouvent autour de lui. Il faut qu’il progresse sur cet aspect-là. Quand il entre, il nous soulage dans beaucoup de secteurs, mais il a encore un cap à passer. À lui de pousser encore plus fort et de démontrer, à l’entraînement comme sur ses entrées en jeu, qu’il peut être titulaire. C’est un jeune garçon (19 ans) qui débute chez le leader de Ligue 2, ce n’est pas un petit pas. »
Se faire une place au sein de la référence du championnat semble être un plus grand défi encore pour Nassim Chadli (21 ans), pas encore retenu dans le groupe depuis son arrivée en provenance de Lommel, en D2 belge. « Il doit encore travailler, trouver du volume, répéter les efforts. C’est la raison pour laquelle il a joué avec la réserve le week-end dernier (sorti à l’heure de jeu contre Dives-Cabourg, 0-1). Il doit digérer tout ça, ça reste un jeune joueur. On se trouve dans un train qui avance à grande vitesse, il n’est pas facile de monter dedans et d’y être à l’aise. »
Si on s’en tient à ces déclarations, Quentin Cornette, auteur de quatre de ses cinq réalisations après être entré en cours de jeu, semble bien parti pour retrouver une place dans le onze de départ sur la pelouse de Bonal.
Thiaré, un espoir pour Niort
Luka Elsner a donné des nouvelles de ses blessés, ce jeudi, en conférence de presse. La bonne nouvelle est que Jamal Thiaré, absent lors des deux dernières journées (mollet), pourrait renouer avec la compétition face à Niort le samedi 18 février. La moins bonne est que Gautier Lloris, forfait depuis deux matches également (mollet), pourrait avoir à faire aussi l’impasse face aux Chamois.
« Jamal revient bien, il a recommencé à courir avec de bonnes vitesses, on fera le point lundi pour savoir s’il peut reprendre contre Niort. Il y a une petite chance de revoir également Gautier sur ce match, mais elle est faible », a ainsi confié le technicien.
Nabil Alioui, victime d’une fracture du plancher orbital lors du match aller face à Sochaux (1-0, le 10 janvier), a quant à lui repris des activités physiques. « Mais sans intensité, sans secousse, précise son coach. Le simple fait de courir pose un peu problème, parce que ça bouge, il a de très mauvaises sensations. Mais on est dans les temps avec lui. »
Enfin, Josué Casimir, dont deux tendons de la cheville ont été « bien touchés » face au PFC, sera « out plusieurs semaines ». Au minimum trois, comme indiqué en début de semaine dans nos colonnes.
La ligne offensive du HAC souffre autant des absences que de ses propres limites depuis quelques rencontres. De là à pousser son entraîneur Luka Elsner à tenter un coup sur la pelouse de Bonal samedi 11 février ? Pas forcément.
Malgré sa période de disette, longue de 13 matches face au but adverse, Yann Kitala devrait à nouveau conduire l’attaque du HAC samedi à Sochaux, son club ces deux dernières saisons
Si le compteur continue de tourner, le HAC, qui n’a marqué que huit buts en sept journées depuis la reprise fin décembre (seules sept formations font moins bien en L2), peine à faire mal offensivement. « Quelle équipe ne souffrirait pas de telles absences ? », relève à juste titre Luka Elsner, alors que 12 buts (sur les 32 inscrits par le club doyen) se trouvent actuellement à l’infirmerie (5 pour Alioui, 4 pour Thiaré, 2 pour Lloris, 1 pour Casimir). « On doit progresser dans ce secteur », convient néanmoins l’entraîneur havrais à l’approche du choc entre le leader de Ligue 2 et son dauphin sochalien.
Grandsir, déjà adopté
Soixante-six minutes face au Paris FC (0-0) auront suffi à Samuel Grandsir pour donner un aperçu de ce qu’il était capable d’apporter au Havre AC. « Ses qualités lui permettent de dynamiser une attaque, de créer des situations pour lui autant que pour les autres, je dirais même plus pour les autres. On en a vu des bribes, il faut maintenant que ce soit de manière plus fréquente. On a hâte d’en voir encore plus », en salive Luka Elsner, qui n’avait pas prévu de laisser l’ancien du LA Galaxy, dont la dernière apparition officielle remontait à près de quatre mois, aussi longtemps sur le terrain. « Moi non plus, avoue l’intéressé, passé ce jeudi en conférence de presse. Je suis content, je me suis bien senti, même si j’ai encore du travail avant d’être à 100 %. »
Titularisé à gauche, Grandsir dit avoir aimé combiner avec Opéri. « Il prend le couloir, va vite, comprend bien le football. C’est facile de jouer avec un latéral comme ça », estime l’Ebroïcien, passé à droite en cours de match. « J’ai joué des deux côtés dans ma carrière, je n’ai pas de préférence. » « Là où on l’attend aussi, n’oublie pas son coach, c’est à la perte de balle, qu’il soit aussi agressif que ses partenaires. Je pense qu’il va l’intégrer rapidement et sera un vrai plus pour notre équipe. »
Kitala, confiance conservée ?
Face au PFC, Yann Kitala a refermé son douzième match de suite sans avoir effectué de geste décisif. Le treizième, même, sans avoir trouvé le chemin des filets, malgré dix titularisations sur la période. L’ex-Sochalien (24 ans), qui retrouvera ce samedi Bonal, où il n’a marqué qu’à une seule reprise… avec le maillot de Lorient sur les épaules (en 2019-2020, ses 7 buts en 33 matches officiels avec les Lionceaux ayant tous été inscrits à l’extérieur), n’est pas au mieux et a eu l’occasion de s’en expliquer cette semaine avec son entraîneur. « Je pense que les responsabilités sont partagées, avance Elsner. Elles lui sont imputables en termes d’appels et de mouvements pour se rendre disponible, de faire mal sur les ballons et les duels qu’il a à jouer. Et elles sont collectives lorsqu’il s’agit d’envoyer de meilleurs ballons dans la surface de réparation. »
En l’absence d’Alioui, Thiaré et Casimir, l’entraîneur havrais attend davantage de Kitala que sa seule générosité sur le front de l’attaque. « C’est à lui, à Antoine (Joujou) aussi, de prendre leurs responsabilités, de faire encore plus, de persévérer de manière un peu différente. Les efforts, d’accord, mais de quelle manière ? Avec quel timing ? Il faut qu’il y ait toujours un élément tactique derrière. C’est sur ces points-là que nous devons progresser si nous voulons retrouver une force de frappe. »
À travers son discours, Elsner laisse néanmoins entendre qu’il devrait renouveler sa confiance à son numéro 9 dans le Doubs. « C’est la vie d’un attaquant de traverser des moments de doute. Quand on est à l’entraînement, on a le droit de se poser des questions. Mais une fois que le match arrive, il faut tout donner. Et je pense qu’il va faire un bon match », pressent le technicien, insistant. « Je pense qu’il va faire un bon match… »
Joujou, Chadli, encore un cap à passer
Neuf minutes – et une passe décisive – contre Nîmes (19e j.), une petite demi-heure contre Amiens (20e j.), Bordeaux (21e j.) et le Paris FC (22e j.) : jusqu’ici cantonné à un rôle de joker, Antoine Joujou pourrait-il profiter de la situation actuelle pour se faire une place en attaque dès le coup d’envoi ? « On y réfléchit, on en parle, répond Elsner, tout en se montrant prudent sur cette possibilité. Quand on n’a jamais été titularisé à ce niveau, ce n’est pas facile d’être calme, serein, de prendre les choses avec un peu de recul. Quand le ballon lui arrive dans les pieds, il essaye parfois de jouer tout seul, sans voir le spectre de joueurs qui se trouvent autour de lui. Il faut qu’il progresse sur cet aspect-là. Quand il entre, il nous soulage dans beaucoup de secteurs, mais il a encore un cap à passer. À lui de pousser encore plus fort et de démontrer, à l’entraînement comme sur ses entrées en jeu, qu’il peut être titulaire. C’est un jeune garçon (19 ans) qui débute chez le leader de Ligue 2, ce n’est pas un petit pas. »
Se faire une place au sein de la référence du championnat semble être un plus grand défi encore pour Nassim Chadli (21 ans), pas encore retenu dans le groupe depuis son arrivée en provenance de Lommel, en D2 belge. « Il doit encore travailler, trouver du volume, répéter les efforts. C’est la raison pour laquelle il a joué avec la réserve le week-end dernier (sorti à l’heure de jeu contre Dives-Cabourg, 0-1). Il doit digérer tout ça, ça reste un jeune joueur. On se trouve dans un train qui avance à grande vitesse, il n’est pas facile de monter dedans et d’y être à l’aise. »
Si on s’en tient à ces déclarations, Quentin Cornette, auteur de quatre de ses cinq réalisations après être entré en cours de jeu, semble bien parti pour retrouver une place dans le onze de départ sur la pelouse de Bonal.
Thiaré, un espoir pour Niort
Luka Elsner a donné des nouvelles de ses blessés, ce jeudi, en conférence de presse. La bonne nouvelle est que Jamal Thiaré, absent lors des deux dernières journées (mollet), pourrait renouer avec la compétition face à Niort le samedi 18 février. La moins bonne est que Gautier Lloris, forfait depuis deux matches également (mollet), pourrait avoir à faire aussi l’impasse face aux Chamois.
« Jamal revient bien, il a recommencé à courir avec de bonnes vitesses, on fera le point lundi pour savoir s’il peut reprendre contre Niort. Il y a une petite chance de revoir également Gautier sur ce match, mais elle est faible », a ainsi confié le technicien.
Nabil Alioui, victime d’une fracture du plancher orbital lors du match aller face à Sochaux (1-0, le 10 janvier), a quant à lui repris des activités physiques. « Mais sans intensité, sans secousse, précise son coach. Le simple fait de courir pose un peu problème, parce que ça bouge, il a de très mauvaises sensations. Mais on est dans les temps avec lui. »
Enfin, Josué Casimir, dont deux tendons de la cheville ont été « bien touchés » face au PFC, sera « out plusieurs semaines ». Au minimum trois, comme indiqué en début de semaine dans nos colonnes.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Du coté de l'adversaire...
L'Est Républicain du 11-02-2023 :
L'Est Républicain du 11-02-2023 :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L'Equipe du jour :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
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Football - L2 : le Havre AC sonné à Sochaux, mais pas KO
Devant d’entrée, rejoint sur le fil par Sochaux (1-1), samedi 11 février 2023, le HAC peut nourrir des regrets par rapport au scénario mais pas sur le contenu d’ensemble. Ce match nul chez son dauphin est un bon point pour le leader de la Ligue 2.
Amir Richardson et les Havrais, rejoints dans les toutes dernières minutes, sont passés tout près d’un très gros coup samedi soir à Sochaux
Il ne restait que trois minutes à tenir, forcément un peu plus avec les arrêts de jeu. Les Ciel et Marine étaient une nouvelle fois sur le point de réaliser une très belle opération. Et puis une mauvaise relance de Kongolo, et puis un centre sochalien dévié par une jambe havraise, et puis un joli geste de Kalulu pour lober Desmas et faire exploser Bonal… Le coup était dur à encaisser pour les Hacmen, sonnés à double titre suite à la perte de connaissance de Kongolo, percuté par Desmas sur cette action fatale et évacué sur une civière après de longues minutes d’intervention.
La soirée sochalienne du HAC s’est ainsi terminée dans l’inquiétude, un peu de tension aussi, les Sochaliens reprochant à M. Kherradji de ne pas avoir respecté les 12 minutes de temps additionnel, de déception également compte tenu du timing de l’égalisation. Mais sitôt rentrés au vestiaire, Luka Elsner et ses hommes pouvaient allègrement se satisfaire de ce point pris chez leur dauphin. Car sur la route menant on l’espère vers la Ligue 1, ce 21e match sans défaite aura à coup sûr son importance. Il permet au HAC de conserver huit longueurs d’avance sur le deuxième, neuf sur le troisième, qu’il s’agisse de Bordeaux, piégé à Niort (3-1), ou Metz, hôte de Caen lundi.
Une entame de patron
Avant cette affiche au sommet qui aura tenu toutes ses promesses, il aurait été difficile de ne pas signer, au regard des absences (Lloris, Thiaré, Casimir, Alioui) comme des derniers matches des deux formations, pour ce partage des points. Mais comment ne pas être toujours plus gourmand avec ces Ciel et Marine si emballants ? Comment ne pas s’être imaginé mieux encore après avoir assisté à leur première période de haut niveau ? À cette entame digne de leur statut de patron de la Ligue 2, aussitôt installé dans la moitié de terrain des Lionceaux. Ils s’étaient déjà procuré une belle situation (centre à ras de terre de Kitala) lorsque Cornette s’est retrouvé à frapper son deuxième corner de la rencontre (4e).
Renvoyé par la défense, celui-ci est arrivé jusqu’à Grandsir, dont le centre tir a été repoussé tant bien que mal par Prévot, le ballon finissant par arriver jusqu’à Sangante, qui l’a expédié de l’intérieur du droit entre la barre et la tête de Ndour (0-1). Une entrée en matière parfaite derrière laquelle le HAC aura su allier une générosité sans faille, une discipline tactique et une précieuse maîtrise technique pour connaître certes quelques temps faibles, mais sans concéder de grosses occasions, hormis des coups de pied arrêtés de Mauricio et des tentatives lointaines de Weissbeck. Avec un peu plus de justesse, de rapidité d’exécution, notamment chez le toujours aussi combatif Kitala (servi par Richardson, 36e), les Havrais auraient peut-être même pu doubler la mise avant la pause.
Une deuxième-temps plus délicate
La deuxième partie des débats fut en revanche plus délicate. Passées deux tentatives hors cadre de Kechta (58e) et Cornette (60e), le HAC n’a quasiment plus mis le nez à la fenêtre, abandonnant volontiers le ballon aux Sochaliens. Un gros coup de chaud était déjà intervenu devant la cage de Desmas entre les 70e et 73e minutes, une triple occasion qui avait vu Agouzoul taper la barre, la demi-volée de Kalulu être claquée par Desmas, et enfin ce même Desmas se jeter dans ses six mètres. Le 14e clean sheet de la saison se rapprochait, l’énorme coup avec. Jusqu’à la 87e… Dommage, mais sans regrets.
Les notes : Desmas (6,5), El Hajjam (6), Sangante (7), Kongolo (5,5), Opéri (6), Richardson (5,5), Lekhal (6), Kechta (5,5), Cornette (5), Kitala (5,5), Grandsir (5,5).
A Montbéliard, Sochaux et le HAC font 1 à 1 (0-1)
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 15 203.
Avertissements à Sochaux : Henry (9e), Weissbeck (90e+13) ; au HAC : Lekhal (34e), Desmas (74e), Mahmoud (90e).
But pour Sochaux : Kalulu (87e) ; pour le HAC : Sangante (4e).
SOCHAUX : Prévot – Henry, Aaneba, Agouzoul, Ndour – Alvero, N’Diaye (Le Tallec, 51e) – Mauricio (Dossou, 62e), Weissbeck (cap), Doumbia (Kalulu, 67e) – Sissoko.
Entraîneur : Olivier Guégan.
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo (Kinkoué, 90e+4), Opéri – Richardson (Mbemba, 67e), Lekhal (cap), Kechta (Confais, 90e+5) – Grandsir (Joujou, 78e), Kitala (Thargalline, 78e), Cornette (Mahmoud, 67e).
Entraîneur : Luka Elsner.
Elsner : « Un résultat plutôt logique »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « (Concernant Kongolo) J’aimerais être rassurant, mais je ne peux pas trop pour l’instant. En tout cas, il est conscient, les signes vitaux sont ok. On l’a accompagné à l’hôpital pour les examens. Je croise les doigts, j’espère que ça va aller. Il était très secoué. On l’est tous. Je suis fier des garçons, je pense que l’égalisation sochalienne est plutôt méritée, par leur jeu direct, l’énergie qu’ils ont déployée pour revenir. A la récupération, on ne faisait pas grand-chose des boulevards qui s’offraient à nous. On a fait beaucoup de bonnes choses dans le même contexte en première mi-temps, c’est dommage qu’on n’en ait pas profité pour en mettre un autre. En deuxième mi-temps, on a tenu, on a tenu. Malheureusement pas jusqu’au bout. Mais à la fin, quand on compile le tout, avec les arrêts d’Arthur (Desmas) et notre incapacité à être dangereux dans la dernière demi-heure, c’est un résultat plutôt logique. »
Olivier Guégan (entraîneur de Sochaux) : « Je félicite mes joueurs, on a fait le match. On y a cru jusqu’au bout, on y a mis beaucoup d’intensité, beaucoup de qualité. On a juste ces quatre minutes en début de match... Peut-être due à un peu de crispation ou de pression. Leur but nous a libérés. On a fait un match d’une haute intensité, le but d’Aldo (Kalulu) vient récompenser le travail de l’équipe. Tous les points vont compter, tous les buts vont compter, tous les cartons vont compter. C’est bien d’avoir pris ce point mérité. Je pense même que l’on méritait mieux. »
Devant d’entrée, rejoint sur le fil par Sochaux (1-1), samedi 11 février 2023, le HAC peut nourrir des regrets par rapport au scénario mais pas sur le contenu d’ensemble. Ce match nul chez son dauphin est un bon point pour le leader de la Ligue 2.
Amir Richardson et les Havrais, rejoints dans les toutes dernières minutes, sont passés tout près d’un très gros coup samedi soir à Sochaux
Il ne restait que trois minutes à tenir, forcément un peu plus avec les arrêts de jeu. Les Ciel et Marine étaient une nouvelle fois sur le point de réaliser une très belle opération. Et puis une mauvaise relance de Kongolo, et puis un centre sochalien dévié par une jambe havraise, et puis un joli geste de Kalulu pour lober Desmas et faire exploser Bonal… Le coup était dur à encaisser pour les Hacmen, sonnés à double titre suite à la perte de connaissance de Kongolo, percuté par Desmas sur cette action fatale et évacué sur une civière après de longues minutes d’intervention.
La soirée sochalienne du HAC s’est ainsi terminée dans l’inquiétude, un peu de tension aussi, les Sochaliens reprochant à M. Kherradji de ne pas avoir respecté les 12 minutes de temps additionnel, de déception également compte tenu du timing de l’égalisation. Mais sitôt rentrés au vestiaire, Luka Elsner et ses hommes pouvaient allègrement se satisfaire de ce point pris chez leur dauphin. Car sur la route menant on l’espère vers la Ligue 1, ce 21e match sans défaite aura à coup sûr son importance. Il permet au HAC de conserver huit longueurs d’avance sur le deuxième, neuf sur le troisième, qu’il s’agisse de Bordeaux, piégé à Niort (3-1), ou Metz, hôte de Caen lundi.
Une entame de patron
Avant cette affiche au sommet qui aura tenu toutes ses promesses, il aurait été difficile de ne pas signer, au regard des absences (Lloris, Thiaré, Casimir, Alioui) comme des derniers matches des deux formations, pour ce partage des points. Mais comment ne pas être toujours plus gourmand avec ces Ciel et Marine si emballants ? Comment ne pas s’être imaginé mieux encore après avoir assisté à leur première période de haut niveau ? À cette entame digne de leur statut de patron de la Ligue 2, aussitôt installé dans la moitié de terrain des Lionceaux. Ils s’étaient déjà procuré une belle situation (centre à ras de terre de Kitala) lorsque Cornette s’est retrouvé à frapper son deuxième corner de la rencontre (4e).
Renvoyé par la défense, celui-ci est arrivé jusqu’à Grandsir, dont le centre tir a été repoussé tant bien que mal par Prévot, le ballon finissant par arriver jusqu’à Sangante, qui l’a expédié de l’intérieur du droit entre la barre et la tête de Ndour (0-1). Une entrée en matière parfaite derrière laquelle le HAC aura su allier une générosité sans faille, une discipline tactique et une précieuse maîtrise technique pour connaître certes quelques temps faibles, mais sans concéder de grosses occasions, hormis des coups de pied arrêtés de Mauricio et des tentatives lointaines de Weissbeck. Avec un peu plus de justesse, de rapidité d’exécution, notamment chez le toujours aussi combatif Kitala (servi par Richardson, 36e), les Havrais auraient peut-être même pu doubler la mise avant la pause.
Une deuxième-temps plus délicate
La deuxième partie des débats fut en revanche plus délicate. Passées deux tentatives hors cadre de Kechta (58e) et Cornette (60e), le HAC n’a quasiment plus mis le nez à la fenêtre, abandonnant volontiers le ballon aux Sochaliens. Un gros coup de chaud était déjà intervenu devant la cage de Desmas entre les 70e et 73e minutes, une triple occasion qui avait vu Agouzoul taper la barre, la demi-volée de Kalulu être claquée par Desmas, et enfin ce même Desmas se jeter dans ses six mètres. Le 14e clean sheet de la saison se rapprochait, l’énorme coup avec. Jusqu’à la 87e… Dommage, mais sans regrets.
Les notes : Desmas (6,5), El Hajjam (6), Sangante (7), Kongolo (5,5), Opéri (6), Richardson (5,5), Lekhal (6), Kechta (5,5), Cornette (5), Kitala (5,5), Grandsir (5,5).
A Montbéliard, Sochaux et le HAC font 1 à 1 (0-1)
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 15 203.
Avertissements à Sochaux : Henry (9e), Weissbeck (90e+13) ; au HAC : Lekhal (34e), Desmas (74e), Mahmoud (90e).
But pour Sochaux : Kalulu (87e) ; pour le HAC : Sangante (4e).
SOCHAUX : Prévot – Henry, Aaneba, Agouzoul, Ndour – Alvero, N’Diaye (Le Tallec, 51e) – Mauricio (Dossou, 62e), Weissbeck (cap), Doumbia (Kalulu, 67e) – Sissoko.
Entraîneur : Olivier Guégan.
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo (Kinkoué, 90e+4), Opéri – Richardson (Mbemba, 67e), Lekhal (cap), Kechta (Confais, 90e+5) – Grandsir (Joujou, 78e), Kitala (Thargalline, 78e), Cornette (Mahmoud, 67e).
Entraîneur : Luka Elsner.
Elsner : « Un résultat plutôt logique »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « (Concernant Kongolo) J’aimerais être rassurant, mais je ne peux pas trop pour l’instant. En tout cas, il est conscient, les signes vitaux sont ok. On l’a accompagné à l’hôpital pour les examens. Je croise les doigts, j’espère que ça va aller. Il était très secoué. On l’est tous. Je suis fier des garçons, je pense que l’égalisation sochalienne est plutôt méritée, par leur jeu direct, l’énergie qu’ils ont déployée pour revenir. A la récupération, on ne faisait pas grand-chose des boulevards qui s’offraient à nous. On a fait beaucoup de bonnes choses dans le même contexte en première mi-temps, c’est dommage qu’on n’en ait pas profité pour en mettre un autre. En deuxième mi-temps, on a tenu, on a tenu. Malheureusement pas jusqu’au bout. Mais à la fin, quand on compile le tout, avec les arrêts d’Arthur (Desmas) et notre incapacité à être dangereux dans la dernière demi-heure, c’est un résultat plutôt logique. »
Olivier Guégan (entraîneur de Sochaux) : « Je félicite mes joueurs, on a fait le match. On y a cru jusqu’au bout, on y a mis beaucoup d’intensité, beaucoup de qualité. On a juste ces quatre minutes en début de match... Peut-être due à un peu de crispation ou de pression. Leur but nous a libérés. On a fait un match d’une haute intensité, le but d’Aldo (Kalulu) vient récompenser le travail de l’équipe. Tous les points vont compter, tous les buts vont compter, tous les cartons vont compter. C’est bien d’avoir pris ce point mérité. Je pense même que l’on méritait mieux. »
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Du coté de l'adversaire...
L'Est Républicain du 12-02-2023 :
L'Est Républicain du 12-02-2023 :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
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L'Equipe du jour :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
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Football - Ligue 2 : le HAC marque toujours un peu plus son territoire
Malgré les absences et le calendrier musclé récemment proposé, les Ciel et Marine, rentrés de Sochaux avec le sentiment du devoir accompli et toujours huit longueurs d’avance sur leur premier poursuivant, continuent d’asseoir leur position en tête du classement.
Yann Kitala et les Havrais ont signé à Sochaux un onzième match de suite sans défaite à l’extérieur, nouveau record sur une même saison dans l’histoire du club doyen.
Un passage par La Licorne, un arrêt au Matmut Atlantique et une halte à Bonal, trois voyages à haut risque entrecoupés d’un passage au Stade Océane face au Paris FC : la série avait valeur de révélateur pour le Havre AC, dont on allait pouvoir jauger un peu plus encore la capacité à rester au sommet. À l’arrivée ? Les hommes de Luka Elsner n’ont certes remporté qu’une seule rencontre sur quatre, à Bordeaux (1-2), pour trois nuls à Amiens (1-1), Sochaux (1-1) et face au PFC (0-0), n’empochant que la moitié des points mis en jeu (6 sur 12). Mais les Ciel et Marine n’ont toujours pas trouvé d’adversaire apte à briser leur incroyable série d’invincibilité, désormais longue de 21 journées.
Mieux encore, Victor Lekhal et ses partenaires n’ont quasiment pas concédé de terrain à la sortie de ce virage tant redouté. Crédité de neuf unités d’avance sur son dauphin (Bordeaux) et de onze sur le troisième (Metz) avant de se rendre dans la Somme, le leader de la L2 en totalise désormais huit sur son premier rival (Sochaux) et neuf sur le suivant (Bordeaux, en attendant le résultat de Metz contre Caen ce lundi). Le tout en ayant eu à négocier ces quatre rendez-vous sans Alioui, mais également en partie sans Lloris (3 matches manqués), Thiaré (3), Casimir (1) et Sangante (1), soit autant d’absences de marque.
« On essaye de ne pas trop faire attention à ça »
« On essaye de ne pas trop faire attention à ça, s’est échappé Luka Elsner lorsqu’on lui a fait remarquer samedi que sa formation avait réalisé une belle opération comptable avec la défaite de Bordeaux à Niort (3-1), voire le nul de Grenoble contre Pau (1-1). Quand, dans les valeurs, on livre les bons matches, c’est ce qui est important aujourd’hui. Avec toutes les difficultés qu’on a rencontrées en termes d’effectif sur ce match, les absences, les blessures, il y a une notion de solidarité qui s’est enclenchée. Dans le contenu, on a livré un vrai match de haut niveau dans plein d’aspects, notamment l’intensité. Ce fut à la fois stressant et plaisant à vivre. »
Pour différents observateurs, cette soirée à Bonal est même à classer aux tout premiers rangs des plus belles rencontres vues cette saison en Ligue 2. Les Ciel et Marine en auront été de brillants acteurs, retrouvant en première période une fluidité dans le jeu et une capacité de projection moins prégnantes ces dernières semaines, avant de s’appuyer essentiellement sur la solidité qui les caractérise après la pause. Il leur faudra désormais retrouver un peu de peps au Stade Océane, après deux soirées contrastées face à Nîmes (3-1) et au Paris FC (0-0), alors que des Chamois Niortais transfigurés par leur nouvel entraîneur (Oumar Tchomogo, arrivé de la formation) sont attendus samedi 18 février.
La suite aussi s’annonce corsée
Suivront un déplacement à Grenoble (4e), un autre à Metz (5e) après la venue de Laval, puis celle de Saint-Etienne, comme un rappel qu’il n’y a jamais de répit dans ce championnat. Qu’à quinze journées du terme, la route est encore longue, la Ligue 1 encore loin. Mais à voir la manière dont les Ciel et Marine ont surmonté les derniers obstacles, les ressources dont ils ont su faire preuve pour signer leur neuvième, dixième et onzième matches de suite sans défaite à l’extérieur, un record sur une même saison dans l’histoire du doyen des clubs français (le précédent remontait à 1957-1958), on doute de moins en moins qu’ils soient armés pour aller au bout.
Kongolo va « beaucoup mieux »
Cela restera l’image forte de la soirée. Terence Kongolo recouvert d’une couverture de survie et équipé d’un collier cervical, quittant le terrain sur une civière et sous les applaudissements de Bonal. « Il est conscient, les signes vitaux sont ok », avait informé Luka Elsner juste après la rencontre à propos de son défenseur, percuté par le genou d’Arthur Desmas sur le but égalisateur (87e). Hospitalisé durant la nuit, le Néerlandais a pu quitter le Doubs hier matin après avoir passé un scanner qui s’est révélé normal. « Il va beaucoup mieux », confirmait-on du côté du club doyen.
Sorti dans le cadre d’un protocole « commotion cérébrale », ce qui a d’ailleurs permis au HAC d’effectuer un sixième changement à Bonal, Kongolo pourra-t-il postuler à un retour dès la venue de Niort samedi prochain ? À moins que Gautier Lloris (mollet) ne puisse reprendre sa place aux côtés de Sangante ? « La probabilité est faible », a prévenu à propos de l’ex-Auxerrois Elsner, qui pourrait ainsi être amené à titulariser le jeune (21 ans) et imposant (1,96 m) Kinkoué face aux Chamois.
M. Kherradji cible des Lionceaux
« Le même arbitre nous humilie tous les week-ends. » À l’instar de leur latéral Valentin Henry, les Sochaliens ne décoléraient pas après M. Kherradji samedi. Ce qu’ils lui reprochaient ? D’avoir selon eux « oublié » un penalty sur une intervention (tout à fait correcte) d’El Hajjam sur Ndour (44e) ou encore un problème de communication à l’annonce des 12 minutes de temps additionnel (seulement six de jeu effectif, les débats ayant repris à la 96e). Pas un mot, bien sûr, concernant le but refusé à Kitala sur corner en première période (28e). Sur le coup, M. Kherradji semble avoir profité du premier « prétexte » (le bras de Kongolo vers le torse d’Alvero) pour interrompre au plus vite l’action et s’éviter toute polémique, le corner accordé aux Havrais étant loin d’être évident.
Malgré les absences et le calendrier musclé récemment proposé, les Ciel et Marine, rentrés de Sochaux avec le sentiment du devoir accompli et toujours huit longueurs d’avance sur leur premier poursuivant, continuent d’asseoir leur position en tête du classement.
Yann Kitala et les Havrais ont signé à Sochaux un onzième match de suite sans défaite à l’extérieur, nouveau record sur une même saison dans l’histoire du club doyen.
Un passage par La Licorne, un arrêt au Matmut Atlantique et une halte à Bonal, trois voyages à haut risque entrecoupés d’un passage au Stade Océane face au Paris FC : la série avait valeur de révélateur pour le Havre AC, dont on allait pouvoir jauger un peu plus encore la capacité à rester au sommet. À l’arrivée ? Les hommes de Luka Elsner n’ont certes remporté qu’une seule rencontre sur quatre, à Bordeaux (1-2), pour trois nuls à Amiens (1-1), Sochaux (1-1) et face au PFC (0-0), n’empochant que la moitié des points mis en jeu (6 sur 12). Mais les Ciel et Marine n’ont toujours pas trouvé d’adversaire apte à briser leur incroyable série d’invincibilité, désormais longue de 21 journées.
Mieux encore, Victor Lekhal et ses partenaires n’ont quasiment pas concédé de terrain à la sortie de ce virage tant redouté. Crédité de neuf unités d’avance sur son dauphin (Bordeaux) et de onze sur le troisième (Metz) avant de se rendre dans la Somme, le leader de la L2 en totalise désormais huit sur son premier rival (Sochaux) et neuf sur le suivant (Bordeaux, en attendant le résultat de Metz contre Caen ce lundi). Le tout en ayant eu à négocier ces quatre rendez-vous sans Alioui, mais également en partie sans Lloris (3 matches manqués), Thiaré (3), Casimir (1) et Sangante (1), soit autant d’absences de marque.
« On essaye de ne pas trop faire attention à ça »
« On essaye de ne pas trop faire attention à ça, s’est échappé Luka Elsner lorsqu’on lui a fait remarquer samedi que sa formation avait réalisé une belle opération comptable avec la défaite de Bordeaux à Niort (3-1), voire le nul de Grenoble contre Pau (1-1). Quand, dans les valeurs, on livre les bons matches, c’est ce qui est important aujourd’hui. Avec toutes les difficultés qu’on a rencontrées en termes d’effectif sur ce match, les absences, les blessures, il y a une notion de solidarité qui s’est enclenchée. Dans le contenu, on a livré un vrai match de haut niveau dans plein d’aspects, notamment l’intensité. Ce fut à la fois stressant et plaisant à vivre. »
Pour différents observateurs, cette soirée à Bonal est même à classer aux tout premiers rangs des plus belles rencontres vues cette saison en Ligue 2. Les Ciel et Marine en auront été de brillants acteurs, retrouvant en première période une fluidité dans le jeu et une capacité de projection moins prégnantes ces dernières semaines, avant de s’appuyer essentiellement sur la solidité qui les caractérise après la pause. Il leur faudra désormais retrouver un peu de peps au Stade Océane, après deux soirées contrastées face à Nîmes (3-1) et au Paris FC (0-0), alors que des Chamois Niortais transfigurés par leur nouvel entraîneur (Oumar Tchomogo, arrivé de la formation) sont attendus samedi 18 février.
La suite aussi s’annonce corsée
Suivront un déplacement à Grenoble (4e), un autre à Metz (5e) après la venue de Laval, puis celle de Saint-Etienne, comme un rappel qu’il n’y a jamais de répit dans ce championnat. Qu’à quinze journées du terme, la route est encore longue, la Ligue 1 encore loin. Mais à voir la manière dont les Ciel et Marine ont surmonté les derniers obstacles, les ressources dont ils ont su faire preuve pour signer leur neuvième, dixième et onzième matches de suite sans défaite à l’extérieur, un record sur une même saison dans l’histoire du doyen des clubs français (le précédent remontait à 1957-1958), on doute de moins en moins qu’ils soient armés pour aller au bout.
Kongolo va « beaucoup mieux »
Cela restera l’image forte de la soirée. Terence Kongolo recouvert d’une couverture de survie et équipé d’un collier cervical, quittant le terrain sur une civière et sous les applaudissements de Bonal. « Il est conscient, les signes vitaux sont ok », avait informé Luka Elsner juste après la rencontre à propos de son défenseur, percuté par le genou d’Arthur Desmas sur le but égalisateur (87e). Hospitalisé durant la nuit, le Néerlandais a pu quitter le Doubs hier matin après avoir passé un scanner qui s’est révélé normal. « Il va beaucoup mieux », confirmait-on du côté du club doyen.
Sorti dans le cadre d’un protocole « commotion cérébrale », ce qui a d’ailleurs permis au HAC d’effectuer un sixième changement à Bonal, Kongolo pourra-t-il postuler à un retour dès la venue de Niort samedi prochain ? À moins que Gautier Lloris (mollet) ne puisse reprendre sa place aux côtés de Sangante ? « La probabilité est faible », a prévenu à propos de l’ex-Auxerrois Elsner, qui pourrait ainsi être amené à titulariser le jeune (21 ans) et imposant (1,96 m) Kinkoué face aux Chamois.
M. Kherradji cible des Lionceaux
« Le même arbitre nous humilie tous les week-ends. » À l’instar de leur latéral Valentin Henry, les Sochaliens ne décoléraient pas après M. Kherradji samedi. Ce qu’ils lui reprochaient ? D’avoir selon eux « oublié » un penalty sur une intervention (tout à fait correcte) d’El Hajjam sur Ndour (44e) ou encore un problème de communication à l’annonce des 12 minutes de temps additionnel (seulement six de jeu effectif, les débats ayant repris à la 96e). Pas un mot, bien sûr, concernant le but refusé à Kitala sur corner en première période (28e). Sur le coup, M. Kherradji semble avoir profité du premier « prétexte » (le bras de Kongolo vers le torse d’Alvero) pour interrompre au plus vite l’action et s’éviter toute polémique, le corner accordé aux Havrais étant loin d’être évident.
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Football - Ligue 2 : la défense centrale du HAC décimée avant Niort
Kongolo, Lloris, mais aussi Sangante pourraient être absents pour la réception de Niort, samedi 18 février, ce qui obligerait Luka Elsner à aligner une charnière centrale expérimentale.
La blessure au genou d’Arouna Sangante est un nouveau coup dur le Havre AC, tant le jeune défenseur est essentiel derrière
Revenu de Sochaux avec un 21e match sans défaite, le Havre AC connaît en parallèle une autre série dont il se passerait bien. Après Alioui (plancher orbital), après Lloris (mollet), après Thiaré (mollet), après Casimir (cheville), le club doyen a de nouveau vu deux de ses soldats tomber dans la bataille de Bonal samedi.
On le savait pour Terence Kongolo, victime d’une commotion cérébrale dans un choc avec son gardien Arthur Desmas sur l’égalisation sochalienne. Si le défenseur néerlandais a bien récupéré, il devait encore être examiné par un neurologue ce mardi 14 février, selon le protocole établi en cas de traumatisme de ce type. Un traumatisme tel que son entraîneur Luka Elsner n’imagine pas le renvoyer au combat dès la venue des Chamois Niortais, samedi 18 février.
Le ménisque de Sangante inquiète
La mauvaise nouvelle de ce début de semaine est qu’Arouna Sangante a lui aussi reçu un coup dans le Doubs (un Sochalien lui retombant dessus) passé sur le moment inaperçu, mais néanmoins lourd de conséquences. Le jeune axial (20 ans), auteur de son deuxième but de la saison et une nouvelle fois impressionnant à Bonal, souffre d’une contusion au niveau d’un genou, dont le ligament latéral interne se trouve également touché. Mais c’est surtout l’état de son ménisque qui inquiète le staff du HAC, redoutant que l’IRM à venir ne révèle la nécessité d’une intervention chirurgicale, qui le laisserait sur la touche durant plusieurs matches. On n’en est toutefois pas encore là et le forfait de Sangante semble pour l’heure seulement acté pour la réception des Chamois.
Dans ces conditions, l’idéal aurait été que Gautier Lloris, out depuis trois rencontres, puisse retrouver sa place ce week-end, mais la probabilité reste « faible » d’après les derniers échos, alors que l’ancien Auxerrois s’est contenté de courir autour des terrains ce mardi matin. Un point sera fait avec lui en fin de semaine.
Comment Luka Elsner composera-t-il s’il devait se passer et de Sangante, et de Lloris, et de Kongolo, soit ses trois principaux défenseurs centraux, face à la formation des Deux-Sèvres ? Auteur de ses premiers pas en ciel et marine à Sochaux, la recrue hivernale Etienne Kinkoué (21 ans) fait figure de solution naturelle. Avec qui à ses côtés ? Plusieurs options s’offrent au coach du HAC. Notamment celle de faire redescendre Victor Lekhal en charnière, ou encore de décaler Oualid El Hajjam, habitué à jouer à droite d’une défense à trois lorsqu’il évoluait à l’ESTAC, auquel cas Nolan Mbemba pourrait occuper le couloir droit.
Les jeunes Bachelet et Gomis appelés en renfort
Et Djamal Moussadek ? Et Aristide Wam ? Bien que membres du groupe pro, l’un comme l’autre ne totalise aucune minute de jeu en Ligue 2 cette saison et ne semble pas constituer une alternative suffisamment solide aux yeux d’Elsner. L’entraîneur havrais a du reste tenu à faire appel à deux jeunes de la formation, en l’occurrence Yoni Gomis (17 ans) et Melvin Bachelet (19 ans), qui s’entraîneront dès ce mardi après-midi avec les pros à Soquence.
Kongolo, Lloris, mais aussi Sangante pourraient être absents pour la réception de Niort, samedi 18 février, ce qui obligerait Luka Elsner à aligner une charnière centrale expérimentale.
La blessure au genou d’Arouna Sangante est un nouveau coup dur le Havre AC, tant le jeune défenseur est essentiel derrière
Revenu de Sochaux avec un 21e match sans défaite, le Havre AC connaît en parallèle une autre série dont il se passerait bien. Après Alioui (plancher orbital), après Lloris (mollet), après Thiaré (mollet), après Casimir (cheville), le club doyen a de nouveau vu deux de ses soldats tomber dans la bataille de Bonal samedi.
On le savait pour Terence Kongolo, victime d’une commotion cérébrale dans un choc avec son gardien Arthur Desmas sur l’égalisation sochalienne. Si le défenseur néerlandais a bien récupéré, il devait encore être examiné par un neurologue ce mardi 14 février, selon le protocole établi en cas de traumatisme de ce type. Un traumatisme tel que son entraîneur Luka Elsner n’imagine pas le renvoyer au combat dès la venue des Chamois Niortais, samedi 18 février.
Le ménisque de Sangante inquiète
La mauvaise nouvelle de ce début de semaine est qu’Arouna Sangante a lui aussi reçu un coup dans le Doubs (un Sochalien lui retombant dessus) passé sur le moment inaperçu, mais néanmoins lourd de conséquences. Le jeune axial (20 ans), auteur de son deuxième but de la saison et une nouvelle fois impressionnant à Bonal, souffre d’une contusion au niveau d’un genou, dont le ligament latéral interne se trouve également touché. Mais c’est surtout l’état de son ménisque qui inquiète le staff du HAC, redoutant que l’IRM à venir ne révèle la nécessité d’une intervention chirurgicale, qui le laisserait sur la touche durant plusieurs matches. On n’en est toutefois pas encore là et le forfait de Sangante semble pour l’heure seulement acté pour la réception des Chamois.
Dans ces conditions, l’idéal aurait été que Gautier Lloris, out depuis trois rencontres, puisse retrouver sa place ce week-end, mais la probabilité reste « faible » d’après les derniers échos, alors que l’ancien Auxerrois s’est contenté de courir autour des terrains ce mardi matin. Un point sera fait avec lui en fin de semaine.
Comment Luka Elsner composera-t-il s’il devait se passer et de Sangante, et de Lloris, et de Kongolo, soit ses trois principaux défenseurs centraux, face à la formation des Deux-Sèvres ? Auteur de ses premiers pas en ciel et marine à Sochaux, la recrue hivernale Etienne Kinkoué (21 ans) fait figure de solution naturelle. Avec qui à ses côtés ? Plusieurs options s’offrent au coach du HAC. Notamment celle de faire redescendre Victor Lekhal en charnière, ou encore de décaler Oualid El Hajjam, habitué à jouer à droite d’une défense à trois lorsqu’il évoluait à l’ESTAC, auquel cas Nolan Mbemba pourrait occuper le couloir droit.
Les jeunes Bachelet et Gomis appelés en renfort
Et Djamal Moussadek ? Et Aristide Wam ? Bien que membres du groupe pro, l’un comme l’autre ne totalise aucune minute de jeu en Ligue 2 cette saison et ne semble pas constituer une alternative suffisamment solide aux yeux d’Elsner. L’entraîneur havrais a du reste tenu à faire appel à deux jeunes de la formation, en l’occurrence Yoni Gomis (17 ans) et Melvin Bachelet (19 ans), qui s’entraîneront dès ce mardi après-midi avec les pros à Soquence.
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Football - L2 : pour Richardson, l’idée du prêt était la bonne
Les performances du milieu de terrain recruté l’été dernier par Reims prouvent jusqu’à présent que la solution de le laisser une saison de plus au HAC lui est profitable autant qu’à son club formateur.
Amir Richardson a élargi sa palette depuis le début de la saison, notamment aux abords de la surface adverse, avec déjà 2 buts et 3 passes décisives
« Je dois regarder la caméra ? » Invité à se présenter au pupitre de la petite salle de presse du centre d’entraînement du HAC, jeudi 16 février, Amir Richardson était soucieux de faire le métier correctement. Pendant près de dix minutes, le jeune milieu havrais s’en est plutôt bien tiré, dégageant la même assurance que sur le terrain au travers de réponses courtes souvent accompagnées du sourire d’un joueur « en pleine confiance », comme il a eu l’occasion de le répéter.
Comment pourrait-il en être autrement alors que le natif d’Antibes (21 ans) fait partie des incontournables d’une formation qui trône au sommet de la Ligue 2, 18 fois titulaire en 21 apparitions et 23 journées ? « La saison dernière, j’avais bien commencé… », a rappelé le joueur lancé par Paul Le Guen, dont il avait disparu des compositions de départ en fin d’exercice (33 matches, 25 titularisations). « Là, j’ai des meilleures stats, j’enchaîne, l’équipe est première, joue bien, tout se passe pour le mieux pour moi. »
Il a franchi un cap en termes d’efficacité
Souvent associé à Victor Lekhal au sein d’un double pivot sous l’ère « PLG », Amir Richardson a grimpé d’un étage depuis l’arrivée de Luka Elsner, utilisé en tant que relayeur droit du 4-3-3. « Cela lui convient bien parce que c’est un très bon joueur entre les lignes, qui a cette intelligence de placement, sait attendre sans aller systématiquement chasser le ballon, estime Elsner à propos du longiligne gaucher (1,95 m), qui est allé au bout de seulement trois rencontres depuis le début du championnat. Parce que son poste est très énergivore dans notre système, c’est souvent lui qui va au charbon au niveau du pressing. »
Outre son volume de courses, sa qualité technique et ses dispositions naturelles dans les airs, le fils de la légende Michael Ray Richardson a surtout franchi cette saison un cap en termes d’efficacité. L’ancien milieu offensif en est déjà à deux buts et trois passes décisives, quand son compteur n’affichait qu’une seule et unique offrande la saison passée. « Il aurait pu marquer encore plus, n’oublie pas son coach. Mais il a aussi de plus en plus de passes clés (précédant un tir) dans le dernier tiers, on l’a vu à Sochaux où il pousse deux très bons ballons, dont un à Yann (Kitala). Il devient petit à petit un joueur beaucoup plus complet. »
« Il adore l’entraînement, ne rate pratiquement aucune séance »
L’intéressé le sent et a bien identifié l’un des principaux responsables. « Franchement ? Tout, a ainsi répondu Richardson quand on lui a demandé ce qu’il devait à son entraîneur. Que ce soit dans l’impact défensif, dans mon placement offensif, dans ma mentalité aussi, je ne peux que le remercier. » « C’est un garçon qui a évolué dans sa rigueur, dans sa notion de compétitivité, salue de son côté Elsner. Il adore l’entraînement, ne rate pratiquement aucune séance. Avec toutes ces heures passées sur le terrain et l’implication qu’il y met, il est normal qu’il en tire les bénéfices. Il est en train de remplir son sac à dos d’éléments qui lui serviront en Ligue 1. »
Un univers que l’ex-international U20 découvrira bientôt sous le maillot d’un Stade de Reims dont il ne rate aucune rencontre. « C’est beau à voir ce qu’ils font », admire-t-il à l’évocation de la révolution Will Still, invaincu en L1 depuis 15 rencontres. Engagé jusqu’en 2027, Richardson se sait réciproquement « observé » par un staff rémois avec lequel il est en « contacts réguliers ». « Ne serait-ce que pour moi, pour mon club formateur, je suis obligé de faire une bonne saison. Je suis Havrais, clame l’ancien Niçois, arrivé à 17 ans à la Cavée Verte. Je me dois de tout donner et de partir sur une bonne note. » Revenir au Stade Océane avec le maillot champenois la saison prochaine en Ligue 1 serait le meilleur des remerciements au Havre AC.
Rien de grave pour Sangante
Victime d’un coup sur le genou gauche à Sochaux, Arouna Sangante a passé une IRM qui n’a rien révélé de sérieux. Le défenseur a été autorisé à reprendre l’entraînement collectif et pourrait même débuter contre Niort, sans doute aux côtés d’Etienne Kinkoué. « L’absence de Gautier (Lloris, mollet) pourrait forcer des choix », reconnaît Luka Elsner, alors que la possibilité de revoir Terence Kongolo dès samedi demeure « mesurée », même si le Neerlandais, qui a repassé des examens ce jeudi, va nettement mieux. Alioui et Casimir toujours en convalescence, une décision « de dernière minute » sera prise avec Jamal Thiaré (mollet).
Le staff à la rencontre des supporters
Rendez-vous avait été pris à l’occasion des vœux de la Fédération des supporters du HAC. Mercredi soir, Mathieu Bodmer, Mohamed El Kharraze, Luka Elsner et Julien Momont ont rencontré certains des fidèles du club doyen au sein de leur local du Stade Océane. « Ce genre de moment est important, estime Luka Elsner. Cela permet de mesurer leur investissement quotidien, la préparation des déplacements, des tifos… De tous les sacrifices consentis par ces personnes. On souhaite vraiment entretenir un esprit familial au sein du club, que tout le monde soit concerné par le projet. On a discuté de ce qui a déjà été fait, mais aussi de tout ce qu’il nous reste à accomplir ensemble. » Un échange que Mathieu Bodmer et son spécialiste data Julien Momont n’ont pas hésité à prolonger au milieu de fans débordant de questions.
Les performances du milieu de terrain recruté l’été dernier par Reims prouvent jusqu’à présent que la solution de le laisser une saison de plus au HAC lui est profitable autant qu’à son club formateur.
Amir Richardson a élargi sa palette depuis le début de la saison, notamment aux abords de la surface adverse, avec déjà 2 buts et 3 passes décisives
« Je dois regarder la caméra ? » Invité à se présenter au pupitre de la petite salle de presse du centre d’entraînement du HAC, jeudi 16 février, Amir Richardson était soucieux de faire le métier correctement. Pendant près de dix minutes, le jeune milieu havrais s’en est plutôt bien tiré, dégageant la même assurance que sur le terrain au travers de réponses courtes souvent accompagnées du sourire d’un joueur « en pleine confiance », comme il a eu l’occasion de le répéter.
Comment pourrait-il en être autrement alors que le natif d’Antibes (21 ans) fait partie des incontournables d’une formation qui trône au sommet de la Ligue 2, 18 fois titulaire en 21 apparitions et 23 journées ? « La saison dernière, j’avais bien commencé… », a rappelé le joueur lancé par Paul Le Guen, dont il avait disparu des compositions de départ en fin d’exercice (33 matches, 25 titularisations). « Là, j’ai des meilleures stats, j’enchaîne, l’équipe est première, joue bien, tout se passe pour le mieux pour moi. »
Il a franchi un cap en termes d’efficacité
Souvent associé à Victor Lekhal au sein d’un double pivot sous l’ère « PLG », Amir Richardson a grimpé d’un étage depuis l’arrivée de Luka Elsner, utilisé en tant que relayeur droit du 4-3-3. « Cela lui convient bien parce que c’est un très bon joueur entre les lignes, qui a cette intelligence de placement, sait attendre sans aller systématiquement chasser le ballon, estime Elsner à propos du longiligne gaucher (1,95 m), qui est allé au bout de seulement trois rencontres depuis le début du championnat. Parce que son poste est très énergivore dans notre système, c’est souvent lui qui va au charbon au niveau du pressing. »
Outre son volume de courses, sa qualité technique et ses dispositions naturelles dans les airs, le fils de la légende Michael Ray Richardson a surtout franchi cette saison un cap en termes d’efficacité. L’ancien milieu offensif en est déjà à deux buts et trois passes décisives, quand son compteur n’affichait qu’une seule et unique offrande la saison passée. « Il aurait pu marquer encore plus, n’oublie pas son coach. Mais il a aussi de plus en plus de passes clés (précédant un tir) dans le dernier tiers, on l’a vu à Sochaux où il pousse deux très bons ballons, dont un à Yann (Kitala). Il devient petit à petit un joueur beaucoup plus complet. »
« Il adore l’entraînement, ne rate pratiquement aucune séance »
L’intéressé le sent et a bien identifié l’un des principaux responsables. « Franchement ? Tout, a ainsi répondu Richardson quand on lui a demandé ce qu’il devait à son entraîneur. Que ce soit dans l’impact défensif, dans mon placement offensif, dans ma mentalité aussi, je ne peux que le remercier. » « C’est un garçon qui a évolué dans sa rigueur, dans sa notion de compétitivité, salue de son côté Elsner. Il adore l’entraînement, ne rate pratiquement aucune séance. Avec toutes ces heures passées sur le terrain et l’implication qu’il y met, il est normal qu’il en tire les bénéfices. Il est en train de remplir son sac à dos d’éléments qui lui serviront en Ligue 1. »
Un univers que l’ex-international U20 découvrira bientôt sous le maillot d’un Stade de Reims dont il ne rate aucune rencontre. « C’est beau à voir ce qu’ils font », admire-t-il à l’évocation de la révolution Will Still, invaincu en L1 depuis 15 rencontres. Engagé jusqu’en 2027, Richardson se sait réciproquement « observé » par un staff rémois avec lequel il est en « contacts réguliers ». « Ne serait-ce que pour moi, pour mon club formateur, je suis obligé de faire une bonne saison. Je suis Havrais, clame l’ancien Niçois, arrivé à 17 ans à la Cavée Verte. Je me dois de tout donner et de partir sur une bonne note. » Revenir au Stade Océane avec le maillot champenois la saison prochaine en Ligue 1 serait le meilleur des remerciements au Havre AC.
Rien de grave pour Sangante
Victime d’un coup sur le genou gauche à Sochaux, Arouna Sangante a passé une IRM qui n’a rien révélé de sérieux. Le défenseur a été autorisé à reprendre l’entraînement collectif et pourrait même débuter contre Niort, sans doute aux côtés d’Etienne Kinkoué. « L’absence de Gautier (Lloris, mollet) pourrait forcer des choix », reconnaît Luka Elsner, alors que la possibilité de revoir Terence Kongolo dès samedi demeure « mesurée », même si le Neerlandais, qui a repassé des examens ce jeudi, va nettement mieux. Alioui et Casimir toujours en convalescence, une décision « de dernière minute » sera prise avec Jamal Thiaré (mollet).
Le staff à la rencontre des supporters
Rendez-vous avait été pris à l’occasion des vœux de la Fédération des supporters du HAC. Mercredi soir, Mathieu Bodmer, Mohamed El Kharraze, Luka Elsner et Julien Momont ont rencontré certains des fidèles du club doyen au sein de leur local du Stade Océane. « Ce genre de moment est important, estime Luka Elsner. Cela permet de mesurer leur investissement quotidien, la préparation des déplacements, des tifos… De tous les sacrifices consentis par ces personnes. On souhaite vraiment entretenir un esprit familial au sein du club, que tout le monde soit concerné par le projet. On a discuté de ce qui a déjà été fait, mais aussi de tout ce qu’il nous reste à accomplir ensemble. » Un échange que Mathieu Bodmer et son spécialiste data Julien Momont n’ont pas hésité à prolonger au milieu de fans débordant de questions.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : Elsner veut retrouver de la « folie » au Stade Océane
Meilleure équipe du championnat à domicile, le HAC retrouve face à Niort un Stade Océane où il reste toutefois sur deux prestations en demi-teinte. Toute la semaine, Luka Elsner a enjoint ses hommes à faire preuve ce samedi 18 février de « folie » et de « prise de risques », qu’importent les désagréments ayant encore touché l’effectif.
Luka Elsner attend de son équipe qu’elle se montre protagoniste face à Niort, sans se contenter d’une possession stérile comme elle a parfois pu le faire ces dernières semaines.
Souvenez-vous. L’AJ Auxerre de Jean-Marc Furlan était en route pour les play-offs, le HAC de Paul Le Guen en route pour les vacances. Vieille de neuf mois (1-2, le 7 mai 2022), l’image de la dernière défaite du HAC au Stade Océane a déjà bien jauni, quand l’album ciel et marine de Luka Elsner n’en comporte jusqu’à présent aucune de ce type, après déjà onze soirées passées au cœur du vaisseau bleu, qui font de son équipe la plus performante à domicile de la Ligue 2 (7 victoires, 4 nuls).
« On veut une grosse intensité »
Maintes fois gâtés, les supporters du Havre AC, attendus entre 9 et 10 000 pour la venue des Chamois Niortais, l’ont peut-être un peu moins été lors des récents passages de Nîmes (3-1) et du Paris FC (0-0), deux adversaires de la seconde partie de tableau face auxquels les Hacmen auront raté trois mi-temps sur quatre (exception faite de la deuxième face aux Gardois), bousculés par les Crocos et endormis par les Franciliens. « On a revu des images, on a souvent amené le ballon autour de la surface adverse, et puis on s’est remis en mode possession…, souffle Luka Elsner. On ne veut pas ça. On veut de la folie, une grosse intensité, plus de danger, plus de risques, plus de frappes, une volonté de terminer nos actions. Retrouver ce mode chasseur qui nous a tant de fois fait gagner des matches, même dans le dernier quart d’heure. Imposer notre force. »
Une véritable ode à l’audace que l’entraîneur havrais s’est appliqué à distiller tout au long de la semaine au sein de son vestiaire, dans la foulée d’un nul à Sochaux (1-1) déjà bien plus consistant que le précédent face au PFC. Et ce ne sont pas les coups du sort qui frappent semaine après semaine son effectif qui lui serviront d’excuse, même si le technicien avoue avoir avalé de travers en entendant les Bordelais faire de son HAC un leader « chanceux ».
« Quand on me parle de chance, je me pose des questions… Avec ce groupe, on a toujours su trouver des solutions, quitte à bricoler comme quand Josué (Casimir) a joué latéral gauche (contre Bastia, 11e j.). C’est de cette façon que j’ai voulu approcher ce match contre Niort : qu’importent les désagréments, j’ai demandé une mobilisation générale reflétant notre envie de renouer avec la victoire à la maison. »
Les 25 points d’écart ne disent pas tout
Pour le HAC, la semaine s’est quand même mieux déroulée qu’elle n’avait commencé, avec les retours à l’entraînement collectif d’Arouna Sangante (genou) et de Terence Kongolo (commotion cérébrale), et un espoir de voir Jamal Thiaré (mollet) au moins entrer en cours de jeu. Se terminera-t-elle par un 22e match consécutif sans défaite et une 15e victoire en 24 journées ? Les 25 points séparant le leader du 18e disent peut-être moins du rapport de force à venir que les deux derniers résultats des Niortais, vainqueurs à Dijon (0-1) puis face à Bordeaux (3-1) sous la houlette d’Oumar Tchomogo, passé de la formation à l’équipe pro au début du mois, en remplacement de Rui Almeida.
« C’est une équipe qui a repris confiance, qui s’engage sur tous les ballons et possède de la qualité, notamment à des postes clés, même si les absences au milieu (Zemzemi et Kaboré) vont modifier un peu la donne », décrit Luka Elsner à propos d’une formation souvent boostée par Bilal Boutobba (9 buts, 3 passes). Le taux de possession de balle des deux équipes (le HAC est 1er de L2 avec près de 56 %, Niort 19e à 46 %) donne une idée de ce à quoi pourraient ressembler les débats. Aux Ciel et Marine d’y ajouter le panache réclamé par leur entraîneur.
Samedi 18 février 2023, à 19 h, au Stade Océane
Arbitre : M. Sioufi.
Absences au HAC : Lloris, Alioui, Casimir (blessés), Wahib (reprise) ; à Niort : Zemzemi (suspendu), Kaboré, Merdji (blessés), Bentil (reprise).
HAC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 92. Kinkoué, 93. Sangante, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 29. Grandsir, 9. Kitala, 11. Cornette.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 15. Kongolo, 18. Mbemba, 5. Targhalline, 25. Confais, 6. Diakité, 3. Chadli, 28. Mahmoud, 33. Joujou, 14. Thiaré.
Entraîneur : Luka Elsner.
NIORT : 1. Michel – 14. Durivaux, 27. Passi (cap), 5. Kilama, 2. Bernard – 26. Benchamma – 10. Boutobba, 17. Renel, 15. Olaitan, 20. Sagna – 9. Rocheteau.
Remplaçants : 16. Louchet (g), 18. M’Bondo, 29. Moutachy, 21. Vallier, 4. Conté, 22. Bakayoko, 77. Flemmings.
Entraîneur : Oumar Tchomogo.
Première d’entrée pour Kinkoué ?
C’était mercredi en fin de séance. Un « spécifique » avec Simon Ebonog dans le rôle de l’adversaire qui envoie de longs ballons depuis le rond central, Etienne Kinkoué dans celui du défenseur censé contrôler l’attaquant incarné par… Luka Elsner, distillant de précieuses consignes à sa recrue de l’hiver. Confronté aux chocs subis par Sangante et Kongolo à Sochaux, l’entraîneur du HAC pourrait offrir au jeune homme arrivé de l’Olympiakos (21 ans) ses premiers galons de titulaire face à Niort, après l’avoir lancé dans l’urgence à Bonal.
« J’ai été très rassuré par son entrée dans une situation difficile, sous tension. On a senti qu’il était stable, qu’il n’y avait pas de panique », a apprécié le technicien. De quoi confirmer l’impression dégagée par le joueur parti de Troyes pour l’Inter de Milan à l’âge de 17 ans. « C’est un garçon d’une grande maturité malgré son peu d’expérience. Je pense que le fait d’avoir évolué au sein de grands clubs l’a forgé en termes de caractère. »
Sur le plan technique aussi, certainement. « Il est capable de trouver des trajectoires dans l’interligne, des renversements. Pied droit, pied gauche, il a une aisance avec le ballon bien au-dessus de la moyenne des défenseurs centraux. Au point qu’il pourrait jouer au milieu. Il est tellement facile. Parfois trop… C’est là-dessus qu’il doit s’améliorer, permettre à l’équipe de progresser sans se mettre en danger. Il commence aussi à construire cette mentalité défensive dont nous avons besoin, ce sens du sacrifice, protéger son but quoi qu’il en coûte. » Défi que l’ex-international U17 pourrait avoir à relever ce samedi au sein de la meilleure défense de Ligue 2.
Meilleure équipe du championnat à domicile, le HAC retrouve face à Niort un Stade Océane où il reste toutefois sur deux prestations en demi-teinte. Toute la semaine, Luka Elsner a enjoint ses hommes à faire preuve ce samedi 18 février de « folie » et de « prise de risques », qu’importent les désagréments ayant encore touché l’effectif.
Luka Elsner attend de son équipe qu’elle se montre protagoniste face à Niort, sans se contenter d’une possession stérile comme elle a parfois pu le faire ces dernières semaines.
Souvenez-vous. L’AJ Auxerre de Jean-Marc Furlan était en route pour les play-offs, le HAC de Paul Le Guen en route pour les vacances. Vieille de neuf mois (1-2, le 7 mai 2022), l’image de la dernière défaite du HAC au Stade Océane a déjà bien jauni, quand l’album ciel et marine de Luka Elsner n’en comporte jusqu’à présent aucune de ce type, après déjà onze soirées passées au cœur du vaisseau bleu, qui font de son équipe la plus performante à domicile de la Ligue 2 (7 victoires, 4 nuls).
« On veut une grosse intensité »
Maintes fois gâtés, les supporters du Havre AC, attendus entre 9 et 10 000 pour la venue des Chamois Niortais, l’ont peut-être un peu moins été lors des récents passages de Nîmes (3-1) et du Paris FC (0-0), deux adversaires de la seconde partie de tableau face auxquels les Hacmen auront raté trois mi-temps sur quatre (exception faite de la deuxième face aux Gardois), bousculés par les Crocos et endormis par les Franciliens. « On a revu des images, on a souvent amené le ballon autour de la surface adverse, et puis on s’est remis en mode possession…, souffle Luka Elsner. On ne veut pas ça. On veut de la folie, une grosse intensité, plus de danger, plus de risques, plus de frappes, une volonté de terminer nos actions. Retrouver ce mode chasseur qui nous a tant de fois fait gagner des matches, même dans le dernier quart d’heure. Imposer notre force. »
Une véritable ode à l’audace que l’entraîneur havrais s’est appliqué à distiller tout au long de la semaine au sein de son vestiaire, dans la foulée d’un nul à Sochaux (1-1) déjà bien plus consistant que le précédent face au PFC. Et ce ne sont pas les coups du sort qui frappent semaine après semaine son effectif qui lui serviront d’excuse, même si le technicien avoue avoir avalé de travers en entendant les Bordelais faire de son HAC un leader « chanceux ».
« Quand on me parle de chance, je me pose des questions… Avec ce groupe, on a toujours su trouver des solutions, quitte à bricoler comme quand Josué (Casimir) a joué latéral gauche (contre Bastia, 11e j.). C’est de cette façon que j’ai voulu approcher ce match contre Niort : qu’importent les désagréments, j’ai demandé une mobilisation générale reflétant notre envie de renouer avec la victoire à la maison. »
Les 25 points d’écart ne disent pas tout
Pour le HAC, la semaine s’est quand même mieux déroulée qu’elle n’avait commencé, avec les retours à l’entraînement collectif d’Arouna Sangante (genou) et de Terence Kongolo (commotion cérébrale), et un espoir de voir Jamal Thiaré (mollet) au moins entrer en cours de jeu. Se terminera-t-elle par un 22e match consécutif sans défaite et une 15e victoire en 24 journées ? Les 25 points séparant le leader du 18e disent peut-être moins du rapport de force à venir que les deux derniers résultats des Niortais, vainqueurs à Dijon (0-1) puis face à Bordeaux (3-1) sous la houlette d’Oumar Tchomogo, passé de la formation à l’équipe pro au début du mois, en remplacement de Rui Almeida.
« C’est une équipe qui a repris confiance, qui s’engage sur tous les ballons et possède de la qualité, notamment à des postes clés, même si les absences au milieu (Zemzemi et Kaboré) vont modifier un peu la donne », décrit Luka Elsner à propos d’une formation souvent boostée par Bilal Boutobba (9 buts, 3 passes). Le taux de possession de balle des deux équipes (le HAC est 1er de L2 avec près de 56 %, Niort 19e à 46 %) donne une idée de ce à quoi pourraient ressembler les débats. Aux Ciel et Marine d’y ajouter le panache réclamé par leur entraîneur.
Samedi 18 février 2023, à 19 h, au Stade Océane
Arbitre : M. Sioufi.
Absences au HAC : Lloris, Alioui, Casimir (blessés), Wahib (reprise) ; à Niort : Zemzemi (suspendu), Kaboré, Merdji (blessés), Bentil (reprise).
HAC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 92. Kinkoué, 93. Sangante, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 29. Grandsir, 9. Kitala, 11. Cornette.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 15. Kongolo, 18. Mbemba, 5. Targhalline, 25. Confais, 6. Diakité, 3. Chadli, 28. Mahmoud, 33. Joujou, 14. Thiaré.
Entraîneur : Luka Elsner.
NIORT : 1. Michel – 14. Durivaux, 27. Passi (cap), 5. Kilama, 2. Bernard – 26. Benchamma – 10. Boutobba, 17. Renel, 15. Olaitan, 20. Sagna – 9. Rocheteau.
Remplaçants : 16. Louchet (g), 18. M’Bondo, 29. Moutachy, 21. Vallier, 4. Conté, 22. Bakayoko, 77. Flemmings.
Entraîneur : Oumar Tchomogo.
Première d’entrée pour Kinkoué ?
C’était mercredi en fin de séance. Un « spécifique » avec Simon Ebonog dans le rôle de l’adversaire qui envoie de longs ballons depuis le rond central, Etienne Kinkoué dans celui du défenseur censé contrôler l’attaquant incarné par… Luka Elsner, distillant de précieuses consignes à sa recrue de l’hiver. Confronté aux chocs subis par Sangante et Kongolo à Sochaux, l’entraîneur du HAC pourrait offrir au jeune homme arrivé de l’Olympiakos (21 ans) ses premiers galons de titulaire face à Niort, après l’avoir lancé dans l’urgence à Bonal.
« J’ai été très rassuré par son entrée dans une situation difficile, sous tension. On a senti qu’il était stable, qu’il n’y avait pas de panique », a apprécié le technicien. De quoi confirmer l’impression dégagée par le joueur parti de Troyes pour l’Inter de Milan à l’âge de 17 ans. « C’est un garçon d’une grande maturité malgré son peu d’expérience. Je pense que le fait d’avoir évolué au sein de grands clubs l’a forgé en termes de caractère. »
Sur le plan technique aussi, certainement. « Il est capable de trouver des trajectoires dans l’interligne, des renversements. Pied droit, pied gauche, il a une aisance avec le ballon bien au-dessus de la moyenne des défenseurs centraux. Au point qu’il pourrait jouer au milieu. Il est tellement facile. Parfois trop… C’est là-dessus qu’il doit s’améliorer, permettre à l’équipe de progresser sans se mettre en danger. Il commence aussi à construire cette mentalité défensive dont nous avons besoin, ce sens du sacrifice, protéger son but quoi qu’il en coûte. » Défi que l’ex-international U17 pourrait avoir à relever ce samedi au sein de la meilleure défense de Ligue 2.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Du coté de l'adversaire...
Courrier de l'Ouest du 18-02-2023 :
Courrier de l'Ouest du 18-02-2023 :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Paris Normandie
DAVID POISNEL
dimanche 19 février 2023
Le Havre AC y a cru jusqu'au bout
Longtemps rattrapé par ses limites offensives face à Niort, le HAC a fini par trouver l’ouverture à trois minutes de la fin. Il enprofite pour grappiller une unité supplémentaire sur ses deux premiers poursuivants, respectivement relégués à 9 et 10 longueurs.
David Poisnel Dans les couloirs du centre d'entraînement du HAC, le « Mur des Victoires », tapissé des posters immortalisant chaque succès des Ciel et Marine depuis le début de la saison, va bientôt accueillir un quatorzième exemplaire.
Après avoir communié avec le Kop, Arouna Sangante et ses partenaires ont, comme de coutume, pris la pose devant leurs supporters, sous l'objectif d'un photographe qui a bien failli, hier, devoir faire une croix sur ce précieux cliché pour la troisième fois d'affilée. Cela ne s'est pas joué à grand-chose. A trois minutes près. Comme à Sochaux une semaine plus tôt. Sauf que cette fois, c'est en faveur du Havre AC que la roue a fini par tourner, quand Opéri a envoyé un énième centre depuis son côté gauche, remisé de la tête par Thiaré au deuxième poteau. Seul aux six mètres, Quentin Cornette n'avait plus qu'à exécuter la sentence pour délivrer son équipe et tout le Stade Océane.
Le sixième but de la saison de l'ex-Amiénois, désormais numéro un au classement des buteurs maison, est ainsi venu récompenser l'abnégation d'un leader qui aura longtemps manqué d'inspiration et encore plus d'efficacité pour se défaire d'un relégable qui, comme attendu, aura passé la majeure partie de la soirée à courir après le ballon (60/40 à la possession).
Dans les intentions, le pressing à la perte, le jeu entre les lignes et sur les côtés, les Havrais avaient pourtant répondu aux attentes de leur entraîneur dès les premières minutes de la rencontre. Mais la tentative de Richardson avait été repoussée devant sa ligne par Bernard (4e), Kitala s'était emmêlé les pinceaux dans la surface (18e), Grandsir avait moyennement négocié sa reprise devant Michel (24e), et la tête de Kitala n'avait pas inquiété le portier niortais (34e).
En somme, il n'avait pas manqué grand-chose au HAC face à ces Chamois recroquevillés. Et en même temps le plus important : ce coup de rein pour éliminer le défenseur, cette justesse technique pour trouver la passe fatale, cette réactivité pour se mettre en position idéale.
Cela ne s'est pas arrangé au retour des vestiaires, même si Elsner n'a pas manqué de lancer toutes ses armes offensives dans la bataille. Thiaré à la place d'un Kitala toujours aussi combatif et inoffensif, Joujou en remplacement d'un Grandsir qui s'est souvent compliqué la vie, ou encore Mahmoud au relais d'un Kechta qui aura fait preuve d'un inhabituel déchet technique.
A l'exception d'une déviation de la tête (70e) puis d'une chute (74e) de Thiaré dans la surface, la plus grosse situation avait déjà concerné Cornette, incapable de convertir le service de Joujou (77e).
La série d'invincibilité, désormais longue de 22 matches, a même vacillé lorsqu'Olaitan s'est retrouvé seul devant Desmas (81e), auteur d'un arrêt de géant qui pèsera encore lourd à l'heure du décompte. Sochaux accroché à QRM, ce sixième 1-0 de la saison permet au HAC d'accroître d'une unité son avance vis-à-vis du deuxième (Bordeaux), désormais repoussé à 9 points, et du troisième (Sochaux), à dix. Une belle opération. Encore une. In extremis.
Les notes : Desmas (6), El Hajjam (5), Mbemba (5,5), Sangante (6), Kongolo (5), Opéri (6), Richardson (5), Lekhal (cap) (6), Kechta (4,5), Grandsir (4,5), Kitala (4), Cornette (6).
RÉACTIONS
LUKA ELSNER (ENTRAÎNEUR DUHAC) :« C’est certainement la victoirede la patience. Comme je l’ai dit auxgarçons à la mi-temps, on faisaitbien les choses, malgré une oudeux minutes qui auraient pu nouscoûter cher si Arthur (Desmas), quitravaille 12 ou 13 heures parsemaine pour un arrêt, ne nousmaintient pas dans le match. On aessayé de faire le maximum, je nepeux rien reprocher aux garçons entermes de volonté, on s’est créé unnombre intéressant de situations,pas toutes réussies certes, mais on aeu des occasions. Tout le monde apoussé jusqu’au bout. La délivranceest arrivée au meilleur moment.C’est top, on vit vraiment desmoments sympas. »
OUMAR TCHAMOGO(ENTRAÎNEURDE NIORT)« On a eu des occasions demarquer, surtout celle d’Olaitan.Derrière, on prend un but sur desdétails, une erreur de placement.C’est le foot, mais je garde quandmême un goût amer. Je savaisqu’on aurait deux-trois contres, ilfallait être efficace. Je suis satisfaitdu contenu, on a fait des efforts, ona travaillé, avec un bloc solide face àune grosse équipe. J’ai félicité mesjoueurs, c’est encourageant pour lasuite. »
DAVID POISNEL
dimanche 19 février 2023
Le Havre AC y a cru jusqu'au bout
Longtemps rattrapé par ses limites offensives face à Niort, le HAC a fini par trouver l’ouverture à trois minutes de la fin. Il enprofite pour grappiller une unité supplémentaire sur ses deux premiers poursuivants, respectivement relégués à 9 et 10 longueurs.
David Poisnel Dans les couloirs du centre d'entraînement du HAC, le « Mur des Victoires », tapissé des posters immortalisant chaque succès des Ciel et Marine depuis le début de la saison, va bientôt accueillir un quatorzième exemplaire.
Après avoir communié avec le Kop, Arouna Sangante et ses partenaires ont, comme de coutume, pris la pose devant leurs supporters, sous l'objectif d'un photographe qui a bien failli, hier, devoir faire une croix sur ce précieux cliché pour la troisième fois d'affilée. Cela ne s'est pas joué à grand-chose. A trois minutes près. Comme à Sochaux une semaine plus tôt. Sauf que cette fois, c'est en faveur du Havre AC que la roue a fini par tourner, quand Opéri a envoyé un énième centre depuis son côté gauche, remisé de la tête par Thiaré au deuxième poteau. Seul aux six mètres, Quentin Cornette n'avait plus qu'à exécuter la sentence pour délivrer son équipe et tout le Stade Océane.
Le sixième but de la saison de l'ex-Amiénois, désormais numéro un au classement des buteurs maison, est ainsi venu récompenser l'abnégation d'un leader qui aura longtemps manqué d'inspiration et encore plus d'efficacité pour se défaire d'un relégable qui, comme attendu, aura passé la majeure partie de la soirée à courir après le ballon (60/40 à la possession).
Dans les intentions, le pressing à la perte, le jeu entre les lignes et sur les côtés, les Havrais avaient pourtant répondu aux attentes de leur entraîneur dès les premières minutes de la rencontre. Mais la tentative de Richardson avait été repoussée devant sa ligne par Bernard (4e), Kitala s'était emmêlé les pinceaux dans la surface (18e), Grandsir avait moyennement négocié sa reprise devant Michel (24e), et la tête de Kitala n'avait pas inquiété le portier niortais (34e).
En somme, il n'avait pas manqué grand-chose au HAC face à ces Chamois recroquevillés. Et en même temps le plus important : ce coup de rein pour éliminer le défenseur, cette justesse technique pour trouver la passe fatale, cette réactivité pour se mettre en position idéale.
Cela ne s'est pas arrangé au retour des vestiaires, même si Elsner n'a pas manqué de lancer toutes ses armes offensives dans la bataille. Thiaré à la place d'un Kitala toujours aussi combatif et inoffensif, Joujou en remplacement d'un Grandsir qui s'est souvent compliqué la vie, ou encore Mahmoud au relais d'un Kechta qui aura fait preuve d'un inhabituel déchet technique.
A l'exception d'une déviation de la tête (70e) puis d'une chute (74e) de Thiaré dans la surface, la plus grosse situation avait déjà concerné Cornette, incapable de convertir le service de Joujou (77e).
La série d'invincibilité, désormais longue de 22 matches, a même vacillé lorsqu'Olaitan s'est retrouvé seul devant Desmas (81e), auteur d'un arrêt de géant qui pèsera encore lourd à l'heure du décompte. Sochaux accroché à QRM, ce sixième 1-0 de la saison permet au HAC d'accroître d'une unité son avance vis-à-vis du deuxième (Bordeaux), désormais repoussé à 9 points, et du troisième (Sochaux), à dix. Une belle opération. Encore une. In extremis.
Les notes : Desmas (6), El Hajjam (5), Mbemba (5,5), Sangante (6), Kongolo (5), Opéri (6), Richardson (5), Lekhal (cap) (6), Kechta (4,5), Grandsir (4,5), Kitala (4), Cornette (6).
RÉACTIONS
LUKA ELSNER (ENTRAÎNEUR DUHAC) :« C’est certainement la victoirede la patience. Comme je l’ai dit auxgarçons à la mi-temps, on faisaitbien les choses, malgré une oudeux minutes qui auraient pu nouscoûter cher si Arthur (Desmas), quitravaille 12 ou 13 heures parsemaine pour un arrêt, ne nousmaintient pas dans le match. On aessayé de faire le maximum, je nepeux rien reprocher aux garçons entermes de volonté, on s’est créé unnombre intéressant de situations,pas toutes réussies certes, mais on aeu des occasions. Tout le monde apoussé jusqu’au bout. La délivranceest arrivée au meilleur moment.C’est top, on vit vraiment desmoments sympas. »
OUMAR TCHAMOGO(ENTRAÎNEURDE NIORT)« On a eu des occasions demarquer, surtout celle d’Olaitan.Derrière, on prend un but sur desdétails, une erreur de placement.C’est le foot, mais je garde quandmême un goût amer. Je savaisqu’on aurait deux-trois contres, ilfallait être efficace. Je suis satisfaitdu contenu, on a fait des efforts, ona travaillé, avec un bloc solide face àune grosse équipe. J’ai félicité mesjoueurs, c’est encourageant pour lasuite. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
La Nouvelle République du Centre-Ouest
dimanche 19 février 2023
Une défaite rageante pour Niort
Après une solide prestation des Chamois en défense, les hommes d’Oumar Tchomogo se sont finalement inclinés en toute fin de match. Frustrant après une belle débauche d’énergie.
Le Havre - Niort : 1-0
Paul Vuillemin
Si proches de refaire un coup… Après avoir fait tomber les Bordelais, les Chamois Niortais s’attaquaient ce samedi 18 février à une équipe encore plus impressionnante du championnat. Leader invaincu depuis 21 journées de Ligue 2, Le Havre ne comptait pas lever le pied pour maintenir sa route vers un retour dans l’élite du football français. Et pourtant le leader a vacillé.
Mais comme attendu, ce sont bien les Normands qui mettaient le pied sur le ballon dès les premières minutes du match. Et il ne fallait pas attendre longtemps pour voir les premiers frissons côté Niortais, Bernard sauvant sur sa ligne une frappe de Richardson (4).
Les Chamois savaient qu’ils devaient procéder en contre, mais un trop grand nombre d’imprécisions les empêchaient d’inquiéter les joueurs du HAC. Néanmoins, les erreurs étaient aussi présentes chez le leader, l’empêchant de développer son jeu et donc d’ouvrir le score.
Mais on savait que la moindre étincelle pouvait être fatale aux hommes d’Oumar Tchomogo. Et Michel était bien attentif sur sa ligne pour sortir, d’une manchette, une frappe topée de Grandsir, pourtant bien seul dans la surface (24). Le portier était également présent à la réception d’une tête de Kitala (32).
Finalement, on voyait deux équipes plutôt impuissantes, à l’image d’un Olaitan qui tentait de nouveau un lob du milieu de terrain, cette fois bien loin de sa réussite dijonnaise (42). Puis c’est Boutobba qui envoyait le ballon dans les travées du stade Océane, plutôt vide (44).
Finalement, même si les Havrais tenaient aisément la balle, avec près de 65 % de possession, celle-ci semblait bien inutile à la vue d’une première mi-temps bien terne des deux côtés du terrain.
À se demander si le crachin normand continuait de refroidir les ardeurs des vingt-deux acteurs, on avait bien du mal à se mettre quelque chose sous la dent de retour des vestiaires…
Niort continuait à tenir solidement sur ses bases face aux Havrais et se permettait même quelques coups, à l’image d’un raid d’Olaitan parti des 50 m, qui se concluait par une frappe qui frôlait les buts de Desmas, l’ancien gardien niortais (67).
Les Normands réagissaient rapidement avec une déviation de la tête de Thiaré, bien captée par Michel (70). Puis Cornette ne trouvait pas le cadre sur un centre en retrait dévié par Conté (77).
Et contre toute attente, Niort s’offrait alors la meilleure occasion du deuxième acte. Flemmings lançait Olaitan dans la profondeur, celui-ci éliminait Mbemba d’un crochet, mais voyait son extérieur du pied détourné par Desmas (81). Le Béninois avait sans nul doute la balle de match au bout du pied…
Car en face, Operi centrait pour Thiaré qui remettait en retrait de la tête pour Cornette qui n’avait plus qu’à fusiller le portier niortais (1-0, 87). Face à une équipe d’un tel calibre, il ne faut pas gâcher ce genre d’offrande.
Le Havre pouvait alors profiter des espaces et Joujou s’en allait seul côté droit pour se présenter devant Michel, mais le portier niortais réalisait une belle parade (90+2). Le mal était fait. Vaillants tout le long de la partie, les Chamois repartent finalement de Seine-Maritime sans point et avec beaucoup de regrets.
dimanche 19 février 2023
Une défaite rageante pour Niort
Après une solide prestation des Chamois en défense, les hommes d’Oumar Tchomogo se sont finalement inclinés en toute fin de match. Frustrant après une belle débauche d’énergie.
Le Havre - Niort : 1-0
Paul Vuillemin
Si proches de refaire un coup… Après avoir fait tomber les Bordelais, les Chamois Niortais s’attaquaient ce samedi 18 février à une équipe encore plus impressionnante du championnat. Leader invaincu depuis 21 journées de Ligue 2, Le Havre ne comptait pas lever le pied pour maintenir sa route vers un retour dans l’élite du football français. Et pourtant le leader a vacillé.
Mais comme attendu, ce sont bien les Normands qui mettaient le pied sur le ballon dès les premières minutes du match. Et il ne fallait pas attendre longtemps pour voir les premiers frissons côté Niortais, Bernard sauvant sur sa ligne une frappe de Richardson (4).
Les Chamois savaient qu’ils devaient procéder en contre, mais un trop grand nombre d’imprécisions les empêchaient d’inquiéter les joueurs du HAC. Néanmoins, les erreurs étaient aussi présentes chez le leader, l’empêchant de développer son jeu et donc d’ouvrir le score.
Mais on savait que la moindre étincelle pouvait être fatale aux hommes d’Oumar Tchomogo. Et Michel était bien attentif sur sa ligne pour sortir, d’une manchette, une frappe topée de Grandsir, pourtant bien seul dans la surface (24). Le portier était également présent à la réception d’une tête de Kitala (32).
Finalement, on voyait deux équipes plutôt impuissantes, à l’image d’un Olaitan qui tentait de nouveau un lob du milieu de terrain, cette fois bien loin de sa réussite dijonnaise (42). Puis c’est Boutobba qui envoyait le ballon dans les travées du stade Océane, plutôt vide (44).
Finalement, même si les Havrais tenaient aisément la balle, avec près de 65 % de possession, celle-ci semblait bien inutile à la vue d’une première mi-temps bien terne des deux côtés du terrain.
À se demander si le crachin normand continuait de refroidir les ardeurs des vingt-deux acteurs, on avait bien du mal à se mettre quelque chose sous la dent de retour des vestiaires…
Niort continuait à tenir solidement sur ses bases face aux Havrais et se permettait même quelques coups, à l’image d’un raid d’Olaitan parti des 50 m, qui se concluait par une frappe qui frôlait les buts de Desmas, l’ancien gardien niortais (67).
Les Normands réagissaient rapidement avec une déviation de la tête de Thiaré, bien captée par Michel (70). Puis Cornette ne trouvait pas le cadre sur un centre en retrait dévié par Conté (77).
Et contre toute attente, Niort s’offrait alors la meilleure occasion du deuxième acte. Flemmings lançait Olaitan dans la profondeur, celui-ci éliminait Mbemba d’un crochet, mais voyait son extérieur du pied détourné par Desmas (81). Le Béninois avait sans nul doute la balle de match au bout du pied…
Car en face, Operi centrait pour Thiaré qui remettait en retrait de la tête pour Cornette qui n’avait plus qu’à fusiller le portier niortais (1-0, 87). Face à une équipe d’un tel calibre, il ne faut pas gâcher ce genre d’offrande.
Le Havre pouvait alors profiter des espaces et Joujou s’en allait seul côté droit pour se présenter devant Michel, mais le portier niortais réalisait une belle parade (90+2). Le mal était fait. Vaillants tout le long de la partie, les Chamois repartent finalement de Seine-Maritime sans point et avec beaucoup de regrets.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Courrier de l'Ouest
dimanche 19 février 2023
Ils n’ont pas tenu la distance
Denis JUMEAU
Les Chamois niortais ont longtemps contenu les offensives du leader havrais hier soir en Normandie, avant de céder dans les toutes dernières minutes du match (1-0). Vous avez dit rageant ?
Ah, si seulement Olaitan avait trouvé l’ouverture à la 81e sur cette occasion en or pour les Chamois… Mais au lieu de libérer les Chamois, le Béninois a tout simplement mangé la feuille de match ! Et quelques instants plus tard, ce qui devait arriver arriva, Cornette, lui, n’a pas laissé pas filer l’opportunité de donner la victoire au HAC en toute fin de match. Ça nous laisse un petit goût amer dans la bouche , regrettait Oumar Tchomogo, l’entraîneur niortais en conférence de presse. C’est vrai, on aurait pu ouvrir le score mais derrière, sur une erreur de placement, on prend ce but. Il y a des regrets forcément.
On a su faire preuve de patience même si on a connu une petite minute de flottement qui aurait pu nous coûter cher , analysait de son côté Luka Elsner, l’entraîneur havrais. Mais à force de mettre des coups de boutoir, la porte a fini par céder. On y a cru jusqu’au bout, la délivrance est intervenue tardivement mais il me semble que cette victoire est méritée au regard de ce que nous avons produit tout au long de ce match.
Dans la froideur et le crachin havrais, les Chamois n’ont donc pas signé d’exploit ce samedi 18 février, c’était de toute façon quasiment mission impossible dans un stade Océane devenu forteresse imprenable cette saison. Sur le plan du jeu, on ne retiendra pas énormément de choses de leur prestation en Normandie tant ils ont abandonné le ballon aux Havrais et subi leur domination. C’était le plan,indiquait le coach niortais. On savait qu’on aurait deux ou trois contres. Il aurait fallu être efficace devant le but, ça n’a pas été le cas. »
Dès les premières minutes, les Havrais prennent le contrôle des opérations devant une équipe niortaise qui accepte de subir. On s’attendait à un bloc bas de la part de Niort, ce n’était pas une surprise commentait Luka Elsner. Il s’en faut de peu pour que le HAC ne prenne très vite les devants mais Bernard repousse le ballon sur sa ligne (4e). Les Normands monopolisent le ballon et Grandsir sollicite Michel qui écarte le danger d’une jolie claquette (24e). La tactique niortaise est claire : tenir face à la maîtrise adverse et tenter de placer quelques contres. Mission accomplie en première période sur le plan défensif. Offensivement en revanche, c’est raté.
La deuxième période est la copie conforme de la première. La possession est havraise mais les Normands butent inlassablement sur la muraille niortaise. Les Chamois tentent parfois de sortir de leur coquille mais pas plus Boutobba (59e) qu’Olaitan (68e) ne parviennent à accrocher le cadre adverse.
Le Havre pousse en fin de match pour forcer la décision mais c’est Niort qui se procure la plus grosse occasion. Sur un contre, Flemmings trouve Olaitan qui bute sur Desmas (81e). La suite, on la connaît… Je félicite mes joueurs qui ont tout donné,tenait à souligner Oumar Tchomogo. Je suis satisfait du contenu et de l’état d’esprit. C’est encourageant pour la suite ». Celle-ci s’écrira une nouvelle fois loin de René-Gaillard samedi 25 février où il s’agira de défier le Paris FC sur ses terres. Cette défaite au Havre n’est pas un coup d’arrêt, je sais mes joueurs capables de vite repartir de l’avant. On ne demande qu’à croire le coach niortais.
dimanche 19 février 2023
Ils n’ont pas tenu la distance
Denis JUMEAU
Les Chamois niortais ont longtemps contenu les offensives du leader havrais hier soir en Normandie, avant de céder dans les toutes dernières minutes du match (1-0). Vous avez dit rageant ?
Ah, si seulement Olaitan avait trouvé l’ouverture à la 81e sur cette occasion en or pour les Chamois… Mais au lieu de libérer les Chamois, le Béninois a tout simplement mangé la feuille de match ! Et quelques instants plus tard, ce qui devait arriver arriva, Cornette, lui, n’a pas laissé pas filer l’opportunité de donner la victoire au HAC en toute fin de match. Ça nous laisse un petit goût amer dans la bouche , regrettait Oumar Tchomogo, l’entraîneur niortais en conférence de presse. C’est vrai, on aurait pu ouvrir le score mais derrière, sur une erreur de placement, on prend ce but. Il y a des regrets forcément.
On a su faire preuve de patience même si on a connu une petite minute de flottement qui aurait pu nous coûter cher , analysait de son côté Luka Elsner, l’entraîneur havrais. Mais à force de mettre des coups de boutoir, la porte a fini par céder. On y a cru jusqu’au bout, la délivrance est intervenue tardivement mais il me semble que cette victoire est méritée au regard de ce que nous avons produit tout au long de ce match.
Dans la froideur et le crachin havrais, les Chamois n’ont donc pas signé d’exploit ce samedi 18 février, c’était de toute façon quasiment mission impossible dans un stade Océane devenu forteresse imprenable cette saison. Sur le plan du jeu, on ne retiendra pas énormément de choses de leur prestation en Normandie tant ils ont abandonné le ballon aux Havrais et subi leur domination. C’était le plan,indiquait le coach niortais. On savait qu’on aurait deux ou trois contres. Il aurait fallu être efficace devant le but, ça n’a pas été le cas. »
Dès les premières minutes, les Havrais prennent le contrôle des opérations devant une équipe niortaise qui accepte de subir. On s’attendait à un bloc bas de la part de Niort, ce n’était pas une surprise commentait Luka Elsner. Il s’en faut de peu pour que le HAC ne prenne très vite les devants mais Bernard repousse le ballon sur sa ligne (4e). Les Normands monopolisent le ballon et Grandsir sollicite Michel qui écarte le danger d’une jolie claquette (24e). La tactique niortaise est claire : tenir face à la maîtrise adverse et tenter de placer quelques contres. Mission accomplie en première période sur le plan défensif. Offensivement en revanche, c’est raté.
La deuxième période est la copie conforme de la première. La possession est havraise mais les Normands butent inlassablement sur la muraille niortaise. Les Chamois tentent parfois de sortir de leur coquille mais pas plus Boutobba (59e) qu’Olaitan (68e) ne parviennent à accrocher le cadre adverse.
Le Havre pousse en fin de match pour forcer la décision mais c’est Niort qui se procure la plus grosse occasion. Sur un contre, Flemmings trouve Olaitan qui bute sur Desmas (81e). La suite, on la connaît… Je félicite mes joueurs qui ont tout donné,tenait à souligner Oumar Tchomogo. Je suis satisfait du contenu et de l’état d’esprit. C’est encourageant pour la suite ». Celle-ci s’écrira une nouvelle fois loin de René-Gaillard samedi 25 février où il s’agira de défier le Paris FC sur ses terres. Cette défaite au Havre n’est pas un coup d’arrêt, je sais mes joueurs capables de vite repartir de l’avant. On ne demande qu’à croire le coach niortais.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Du coté de l'adversaire...
Courrier de l'Ouest du 19-02-2023 :
Courrier de l'Ouest du 19-02-2023 :
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - L2 : « J’avais envie qu’il tire là », raconte Desmas après son arrêt décisif contre Niort
Énorme devant Olaitan à la 81e minute, Arthur Desmas revient sur cette parade qui a fait basculer la rencontre face aux Niortais samedi (1-0). Et évoque la magnifique saison réalisée par le Havre AC.
Tournant de la rencontre face à Niort, la parade d’Arthur Desmas sur l’extérieur du pied droit d’Olaitan a également permis au HAC de conserver sa cage inviolée pour la 14e fois en 24 journées
« J’ai mis mes mains sur ma tête et je me suis dit que c’était fini… » Comme à peu près tout le monde au Stade Océane, Quentin Cornette a bien cru que le HAC allait payer très cher son inefficacité face aux Chamois Niortais. Mais Arthur Desmas a sorti l’arrêt du match face à Olaitan, six minutes avant que son partenaire d’attaque ne fasse chavirer les tribunes (1-0). Ce dimanche 19 février, à la sortie du décrassage matinal, le gardien havrais (28 ans) a pris quelques minutes pour évoquer cette parade capitale et cette saison hors du commun.
Avez-vous revu votre arrêt de la 81e minute ?
« Oui, je l’ai revu ce matin avec Nico (Douchez, l’entraîneur des gardiens). C’est bien, c’est cool, je suis surtout content parce que Quentin marque derrière et que ça fait 3 points. Peut-être que si on avait pris ce but, ça aurait été compliqué. On avait dépensé beaucoup d’énergie dans cette bataille, ce but nous aurait sans doute mis un coup sur la tête. C’est sûr que c’est un arrêt important. »
Il faut aller vite au sol sur une action comme celle-là.
« Oui. Après, je l’appâte aussi un peu en lui laissant beaucoup de place sur ma droite. J’avais envie qu’il tire là et il a tiré là, c’est cool. »
« Moi en tout cas, il m’anime ce record »
Après la rencontre, votre entraîneur a dit que vous travailliez 12 ou 13 heures par semaine pour un arrêt comme celui-là.
« C’est ça. Tu charbonnes toute la semaine pour des fois ne rien avoir à faire. Mais tu sais que tu peux avoir un petit truc à n’importe quel moment. J’ai eu la réussite sur ce coup. C’est là que tu te dis que le travail paye, que les efforts sont récompensés. »
Et le HAC a fait ce week-end un pas de plus vers la Ligue 1…
« Franchement, vu le nombre de matches qu’il reste à jouer, le nombre de victoires encore à choper, on reste mesurés. On l’a encore vu hier. D’accord, tout s’est bien terminé, mais en 10 secondes, ça peut basculer du mauvais côté et permettre à nos concurrents de se rapprocher. Ça reste quand même super fragile. Il faut qu’on garde cet esprit-là, être humble, se dire que seul le travail nous emmènera peut-être là-haut. »
Cinquante-et-un points, 22 matches sans défaite, 14 victoires… C’est quand même énorme ce que vous réalisez ?
« C’est sûr, ce n’est pas anodin. Il faut bien se rendre compte que cela n’arrive peut-être qu’une fois dans une carrière, une série comme celle-là. Mais justement, tu as envie d’aller choper encore un peu plus. Je crois que le record d’invincibilité en Ligue 2 est de 26 matches (Beauvais entre les saisons 1996-1997 et 1997-1998). C’est un petit truc à grappiller, une motivation. Moi en tout cas, il m’anime ce record. »
« Je me sens encore mieux qu’à Clermont »
Comme vous anime certainement l’envie de conserver votre incroyable solidité (10 buts encaissés). Vous et vos défenseurs devez vous sentir si forts sur le terrain…
« Vous parlez des défenseurs, mais c’est toute l’équipe. Quand tu vois encore ce que fait Yann (Kitala) hier au pressing… Sans cela, on concéderait plus d’occasions. Avec tout ce que chacun donne sur le terrain, c’est presque normal qu’on en soit récompensés. Oui, on se sent forts, en confiance surtout. Comme pour l’invincibilité, il y a ce record, tenu par Ajaccio je crois (dans une D2 à poule unique, 19 buts encaissés la saison passée). Il reste 14 matches… C’est un autre beau défi à relever. Cela demande une concentration de tous les instants. »
Le Desmas du HAC est-il supérieur encore au Desmas de Clermont, désigné meilleur gardien de Ligue 2 en 2020-2021 ?
« Je pense, oui. Parce que j’ai plus d’expérience, plus de recul sur les choses, l’impression aussi de prendre plus de plaisir au quotidien. Je me sentais bien à Clermont, mais je me sens encore mieux ici. Nico (Douchez) y est pour beaucoup, il m’apporte de la confiance, du plaisir, de la compréhension de par son vécu et sa personnalité. C’est vraiment appréciable de l’avoir à mes côtés. »
Dans les travées
Cornette égale son record
En inscrivant son sixième but de la saison contre Niort (en 19 apparitions), Quentin Cornette a déjà égalé son record de la saison passée (en 36 matches), toutefois agrémenté à l’époque de 7 passes décisives (1 seule pour le moment). « Sur l’action, je cherche surtout à me calmer et à cadrer, parce que je rate la précédente en me précipitant et en frappant fort », a expliqué l’attaquant havrais, qui s’était effectivement retrouvé dans une position à peu près similaire dix minutes avant son but, sur un service de Joujou (77e).
El Hajjam était diminué
Remplacé à la pause par Mbemba, Oualid El Hajjam souffrait « d’une petite douleur à l’ischio » depuis jeudi, a révélé son coach. « On avait bricolé, mais avec l’intensité du match, à la mi-temps, on ne voulait pas prendre de risque démesuré, c’est pour ça qu’il est sorti. »
Encore « 6 ou 7 victoires » selon Elsner
La victoire contre Niort et la belle opération comptable réalisée par son équipe ne sont pas davantage montées à la tête de Luka Elsner que les précédentes. « Généralement, quand on gagne des matches, il y a de belles nouvelles au classement, mais…, a une nouvelle fois tenu à tempérer le technicien, toujours aussi hermétique à l’euphorie. La réalité nous y oblige, le contenu du match, à quel point il est difficile de battre une équipe relégable, de marquer un but… Et puis il y a un côté mathématique pur et dur. Il reste tellement de matches à jouer, de points à prendre. Je pense qu’il nous manque encore six ou sept victoires, soit gagner la moitié des matches. » Sur la base des dix derniers exercices, le 2e de Ligue 2 a terminé avec une moyenne de 70 points, un peu plus depuis 2018 (74). À 14 journées du terme, le HAC en compte 51.
Énorme devant Olaitan à la 81e minute, Arthur Desmas revient sur cette parade qui a fait basculer la rencontre face aux Niortais samedi (1-0). Et évoque la magnifique saison réalisée par le Havre AC.
Tournant de la rencontre face à Niort, la parade d’Arthur Desmas sur l’extérieur du pied droit d’Olaitan a également permis au HAC de conserver sa cage inviolée pour la 14e fois en 24 journées
« J’ai mis mes mains sur ma tête et je me suis dit que c’était fini… » Comme à peu près tout le monde au Stade Océane, Quentin Cornette a bien cru que le HAC allait payer très cher son inefficacité face aux Chamois Niortais. Mais Arthur Desmas a sorti l’arrêt du match face à Olaitan, six minutes avant que son partenaire d’attaque ne fasse chavirer les tribunes (1-0). Ce dimanche 19 février, à la sortie du décrassage matinal, le gardien havrais (28 ans) a pris quelques minutes pour évoquer cette parade capitale et cette saison hors du commun.
Avez-vous revu votre arrêt de la 81e minute ?
« Oui, je l’ai revu ce matin avec Nico (Douchez, l’entraîneur des gardiens). C’est bien, c’est cool, je suis surtout content parce que Quentin marque derrière et que ça fait 3 points. Peut-être que si on avait pris ce but, ça aurait été compliqué. On avait dépensé beaucoup d’énergie dans cette bataille, ce but nous aurait sans doute mis un coup sur la tête. C’est sûr que c’est un arrêt important. »
Il faut aller vite au sol sur une action comme celle-là.
« Oui. Après, je l’appâte aussi un peu en lui laissant beaucoup de place sur ma droite. J’avais envie qu’il tire là et il a tiré là, c’est cool. »
« Moi en tout cas, il m’anime ce record »
Après la rencontre, votre entraîneur a dit que vous travailliez 12 ou 13 heures par semaine pour un arrêt comme celui-là.
« C’est ça. Tu charbonnes toute la semaine pour des fois ne rien avoir à faire. Mais tu sais que tu peux avoir un petit truc à n’importe quel moment. J’ai eu la réussite sur ce coup. C’est là que tu te dis que le travail paye, que les efforts sont récompensés. »
Et le HAC a fait ce week-end un pas de plus vers la Ligue 1…
« Franchement, vu le nombre de matches qu’il reste à jouer, le nombre de victoires encore à choper, on reste mesurés. On l’a encore vu hier. D’accord, tout s’est bien terminé, mais en 10 secondes, ça peut basculer du mauvais côté et permettre à nos concurrents de se rapprocher. Ça reste quand même super fragile. Il faut qu’on garde cet esprit-là, être humble, se dire que seul le travail nous emmènera peut-être là-haut. »
Cinquante-et-un points, 22 matches sans défaite, 14 victoires… C’est quand même énorme ce que vous réalisez ?
« C’est sûr, ce n’est pas anodin. Il faut bien se rendre compte que cela n’arrive peut-être qu’une fois dans une carrière, une série comme celle-là. Mais justement, tu as envie d’aller choper encore un peu plus. Je crois que le record d’invincibilité en Ligue 2 est de 26 matches (Beauvais entre les saisons 1996-1997 et 1997-1998). C’est un petit truc à grappiller, une motivation. Moi en tout cas, il m’anime ce record. »
« Je me sens encore mieux qu’à Clermont »
Comme vous anime certainement l’envie de conserver votre incroyable solidité (10 buts encaissés). Vous et vos défenseurs devez vous sentir si forts sur le terrain…
« Vous parlez des défenseurs, mais c’est toute l’équipe. Quand tu vois encore ce que fait Yann (Kitala) hier au pressing… Sans cela, on concéderait plus d’occasions. Avec tout ce que chacun donne sur le terrain, c’est presque normal qu’on en soit récompensés. Oui, on se sent forts, en confiance surtout. Comme pour l’invincibilité, il y a ce record, tenu par Ajaccio je crois (dans une D2 à poule unique, 19 buts encaissés la saison passée). Il reste 14 matches… C’est un autre beau défi à relever. Cela demande une concentration de tous les instants. »
Le Desmas du HAC est-il supérieur encore au Desmas de Clermont, désigné meilleur gardien de Ligue 2 en 2020-2021 ?
« Je pense, oui. Parce que j’ai plus d’expérience, plus de recul sur les choses, l’impression aussi de prendre plus de plaisir au quotidien. Je me sentais bien à Clermont, mais je me sens encore mieux ici. Nico (Douchez) y est pour beaucoup, il m’apporte de la confiance, du plaisir, de la compréhension de par son vécu et sa personnalité. C’est vraiment appréciable de l’avoir à mes côtés. »
Dans les travées
Cornette égale son record
En inscrivant son sixième but de la saison contre Niort (en 19 apparitions), Quentin Cornette a déjà égalé son record de la saison passée (en 36 matches), toutefois agrémenté à l’époque de 7 passes décisives (1 seule pour le moment). « Sur l’action, je cherche surtout à me calmer et à cadrer, parce que je rate la précédente en me précipitant et en frappant fort », a expliqué l’attaquant havrais, qui s’était effectivement retrouvé dans une position à peu près similaire dix minutes avant son but, sur un service de Joujou (77e).
El Hajjam était diminué
Remplacé à la pause par Mbemba, Oualid El Hajjam souffrait « d’une petite douleur à l’ischio » depuis jeudi, a révélé son coach. « On avait bricolé, mais avec l’intensité du match, à la mi-temps, on ne voulait pas prendre de risque démesuré, c’est pour ça qu’il est sorti. »
Encore « 6 ou 7 victoires » selon Elsner
La victoire contre Niort et la belle opération comptable réalisée par son équipe ne sont pas davantage montées à la tête de Luka Elsner que les précédentes. « Généralement, quand on gagne des matches, il y a de belles nouvelles au classement, mais…, a une nouvelle fois tenu à tempérer le technicien, toujours aussi hermétique à l’euphorie. La réalité nous y oblige, le contenu du match, à quel point il est difficile de battre une équipe relégable, de marquer un but… Et puis il y a un côté mathématique pur et dur. Il reste tellement de matches à jouer, de points à prendre. Je pense qu’il nous manque encore six ou sept victoires, soit gagner la moitié des matches. » Sur la base des dix derniers exercices, le 2e de Ligue 2 a terminé avec une moyenne de 70 points, un peu plus depuis 2018 (74). À 14 journées du terme, le HAC en compte 51.