Football – Ligue 2 : le HAC à Amiens avec ses recrues ?
J-2 avant le déplacement du Havre AC à Amiens et le lever de rideau de la phase retour. Question : Luka Elsner conviera-t-il ses recrues hivernales à ce court voyage ?
Récemment arrivé du Los Angeles Galaxy, Samuel Grandsir pourrait effectuer ses grands débuts en ciel et marine, samedi sur la pelouse d’Amiens
Il y a d’abord ce que l’on sait, l’identité des joueurs qui ne pourront être de cette vingtième journée programmée sur la pelouse de la Licorne.
Suspendu, Arouna Sangante suivra ainsi de loin ce duel, tout comme Nabil Alioui, opéré il y a une semaine du plancher orbital et dont le retour à la compétition ne pourra être effectif avant quatre à cinq semaines. Mais aussi Arthur Desmas (fissure d’un métatarse), déjà forfait face à Nîmes (3-1, 19e j.), lequel conserve toutefois le mince espoir d’une reprise dès mardi, lors de l’étape en terre bordelaise.
Chadli trop court
Et puis il y a ce que l’on ne sait pas encore, la façon et le tempo avec lesquels Luka Elsner intégrera les quatre recrues hivernales, que sont le milieu relayeur Oussama Targhalline, le défenseur axial Étienne Kinkoué, ainsi que les excentrés Samuel Grandsir et Nassim Chadli.
Si le dernier cité, dernier arrivé également (mardi), ne devrait pas être apte à intégrer les « 18 », en revanche, Targhalline, Kinkoué et Grandsir sont candidat. Sans doute aucun des trois ne figurera dans le « 11 » de départ, mais ils semblent prêts à entrer en jeu durant quelques minutes.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football - Ligue 2. Philippe Hinschberger : « Le Havre est une machine à gagner »
Samedi 28 janvier 2023, le Havre AC, leader avec désormais onze points d’avance sur Metz (3e), prendra la direction d’Amiens, pour le compte de la première journée de la phase retour. L’occasion de croiser à nouveau Philippe Hinschberger, l’actuel coach de l’ASC, vu par le passé sur le banc du HAC. Entretien.
Entraîneur d’Amiens, Philippe Hinschberger reste focus sur la course à l’accession, celle qui prendra, ou pas, une nouvelle dimension, samedi face au Havre AC
Entraîneur d’Amiens depuis juin 2021 en lieu et place d’Oswald Tanchot, qui lui-même avait succédé à Luka Elsner sur le banc picard en septembre 2020, Philippe Hinschberger, ex-coach du Havre AC (juin 2004 – mars 2005), ne tarit pas d’éloges sur les Ciel et Marine.
Si on vous dit Havre AC, quelles impressions vous viennent immédiatement à l’esprit ?
« Solide, efficace. C’est simple, c’est la meilleure défense et la deuxième meilleure attaque. Pour le moment, les Havrais font la saison parfaite. »
Ce parcours vous surprend ?
« Surpris, non. Mais avoir autant de points à la trêve, c’est rare. Surtout lorsqu’on se rappelle de leur début de saison. Avec deux points sur les trois premiers matches, on ne peut pas dire qu’ils aient débuté très fort. Mais depuis, c’est un truc de malade. Ils ont douze victoires sur les seize derniers matches. Le Havre est une machine à gagner, d’une froide efficacité. Ça peut basculer sur des détails et de temps en temps, il y a une part de réussite. »
« Le rythme d’un prétendant, on a prouvé qu’on était capable de le tenir »
Celle qui manque à Amiens ces dernières semaines ?
« Oui, j’ai le sentiment qu’elle nous fuit actuellement. Notamment par rapport aux décisions arbitrales. On s’est fait refuser des penalties flagrants, face à QRM (0-2, 15e j.) et Guingamp (1-1, 18e j.). Encore une fois, Le Havre dispose de la réussite qui colle toujours à la peau du leader, mais je veux vraiment féliciter Luka (Elsner), son staff et ses joueurs pour le parcours qu’ils font. »
Au-delà de la réussite, que doit retrouver Amiens, seulement crédité de six points sur les vingt-quatre derniers mis en jeu, afin de retrouver l’élan d’un prétendant ?
« Pour le moment, c’est vrai qu’on se place plus comme des outsiders. Maintenant, le rythme d’un prétendant, on a prouvé qu’on était capable de le tenir, puisque nous avons remporté sept des onze premiers matches. À la onzième journée, je crois même que nous étions encore devant Le Havre (NDLR : Amiens était alors co-leader, avec Bordeaux, une longueur devant le HAC). Et puis il y a eu ce trou inexplicable, ces quatre défaites de suite, face à des mal-classés à l’époque (face à Nîmes, Saint-Étienne, Pau et QRM). »
Pourquoi ce passage à vide ?
« On a oublié de marquer et on a pris des buts de merde… Pourtant, on a finalement raté qu’un seul match, à Nîmes (0-2, 12e j.). Depuis la reprise, on a un peu relevé la tête (1 v, 3 n). Par rapport aux trois premiers mois de championnat, on n’arrive plus à marquer sur notre première ou deuxième occasion, on ne parvient plus à ne pas concéder de buts, même lorsque nous ne sommes pas bons. En début de saison, on a battu Annecy (1-0, 2e j.) à l’arrache, on a battu Sochaux (1-0, 3e j.) et Grenoble (1-0, 7e j.) à l’arrache, au Havre, on n’a pas vu la chique et on prend quand même un point (1-1, 5e j.). Aujourd’hui, on dégage certes plus de maturité, plus de qualité technique dans notre jeu, mais il n’y a pas la finalité. On court trop souvent après le score, ça change la face des matches. »
« Qu’ils (les présidents) ne pleurent pas, il fallait y réfléchir avant »
L’accession, vous y croyez toujours ?
« En faisant signer Gaël Kakuta (NDLR : arrivé en octobre de Lens en joker), au moment où nous étions en tête, on a envoyé un signal fort je crois. Mais on a eu ce coup d’arrêt au moment où on l’attendait le moins. »
Avec la disparition des play-offs et seulement deux accessions, ne craignez-vous pas que la fin de saison soit longue, très longue même, si vous ne parvenez pas rapidement à recoller aux deux premiers ?
« Déjà, dans dix jours, après avoir notamment joué Le Havre et Metz, on y verra un peu plus clair. Mais c’est vrai qu’il y a une crainte. Les présidents ont voté pour le passage de la L1 à dix-huit clubs, ce que je n’aurais pas fait. Il n’y a donc plus de play-offs, ce qui enlève forcément de l’attractivité. Et avec ces quatre descentes, tout le monde a peur. Les présidents qui ont voté ce changement se rendent compte qu’ils peuvent descendre. Mais qu’ils ne pleurent pas, il fallait y réfléchir avant. Résultat, pour les équipes qui ne pourront ni monter, ni descendre, le dernier tiers de la compétition ne servira effectivement qu’à faire de la figuration. On veut éviter ça. »
Samedi 28 janvier 2023, le Havre AC, leader avec désormais onze points d’avance sur Metz (3e), prendra la direction d’Amiens, pour le compte de la première journée de la phase retour. L’occasion de croiser à nouveau Philippe Hinschberger, l’actuel coach de l’ASC, vu par le passé sur le banc du HAC. Entretien.
Entraîneur d’Amiens, Philippe Hinschberger reste focus sur la course à l’accession, celle qui prendra, ou pas, une nouvelle dimension, samedi face au Havre AC
Entraîneur d’Amiens depuis juin 2021 en lieu et place d’Oswald Tanchot, qui lui-même avait succédé à Luka Elsner sur le banc picard en septembre 2020, Philippe Hinschberger, ex-coach du Havre AC (juin 2004 – mars 2005), ne tarit pas d’éloges sur les Ciel et Marine.
Si on vous dit Havre AC, quelles impressions vous viennent immédiatement à l’esprit ?
« Solide, efficace. C’est simple, c’est la meilleure défense et la deuxième meilleure attaque. Pour le moment, les Havrais font la saison parfaite. »
Ce parcours vous surprend ?
« Surpris, non. Mais avoir autant de points à la trêve, c’est rare. Surtout lorsqu’on se rappelle de leur début de saison. Avec deux points sur les trois premiers matches, on ne peut pas dire qu’ils aient débuté très fort. Mais depuis, c’est un truc de malade. Ils ont douze victoires sur les seize derniers matches. Le Havre est une machine à gagner, d’une froide efficacité. Ça peut basculer sur des détails et de temps en temps, il y a une part de réussite. »
« Le rythme d’un prétendant, on a prouvé qu’on était capable de le tenir »
Celle qui manque à Amiens ces dernières semaines ?
« Oui, j’ai le sentiment qu’elle nous fuit actuellement. Notamment par rapport aux décisions arbitrales. On s’est fait refuser des penalties flagrants, face à QRM (0-2, 15e j.) et Guingamp (1-1, 18e j.). Encore une fois, Le Havre dispose de la réussite qui colle toujours à la peau du leader, mais je veux vraiment féliciter Luka (Elsner), son staff et ses joueurs pour le parcours qu’ils font. »
Au-delà de la réussite, que doit retrouver Amiens, seulement crédité de six points sur les vingt-quatre derniers mis en jeu, afin de retrouver l’élan d’un prétendant ?
« Pour le moment, c’est vrai qu’on se place plus comme des outsiders. Maintenant, le rythme d’un prétendant, on a prouvé qu’on était capable de le tenir, puisque nous avons remporté sept des onze premiers matches. À la onzième journée, je crois même que nous étions encore devant Le Havre (NDLR : Amiens était alors co-leader, avec Bordeaux, une longueur devant le HAC). Et puis il y a eu ce trou inexplicable, ces quatre défaites de suite, face à des mal-classés à l’époque (face à Nîmes, Saint-Étienne, Pau et QRM). »
Pourquoi ce passage à vide ?
« On a oublié de marquer et on a pris des buts de merde… Pourtant, on a finalement raté qu’un seul match, à Nîmes (0-2, 12e j.). Depuis la reprise, on a un peu relevé la tête (1 v, 3 n). Par rapport aux trois premiers mois de championnat, on n’arrive plus à marquer sur notre première ou deuxième occasion, on ne parvient plus à ne pas concéder de buts, même lorsque nous ne sommes pas bons. En début de saison, on a battu Annecy (1-0, 2e j.) à l’arrache, on a battu Sochaux (1-0, 3e j.) et Grenoble (1-0, 7e j.) à l’arrache, au Havre, on n’a pas vu la chique et on prend quand même un point (1-1, 5e j.). Aujourd’hui, on dégage certes plus de maturité, plus de qualité technique dans notre jeu, mais il n’y a pas la finalité. On court trop souvent après le score, ça change la face des matches. »
« Qu’ils (les présidents) ne pleurent pas, il fallait y réfléchir avant »
L’accession, vous y croyez toujours ?
« En faisant signer Gaël Kakuta (NDLR : arrivé en octobre de Lens en joker), au moment où nous étions en tête, on a envoyé un signal fort je crois. Mais on a eu ce coup d’arrêt au moment où on l’attendait le moins. »
Avec la disparition des play-offs et seulement deux accessions, ne craignez-vous pas que la fin de saison soit longue, très longue même, si vous ne parvenez pas rapidement à recoller aux deux premiers ?
« Déjà, dans dix jours, après avoir notamment joué Le Havre et Metz, on y verra un peu plus clair. Mais c’est vrai qu’il y a une crainte. Les présidents ont voté pour le passage de la L1 à dix-huit clubs, ce que je n’aurais pas fait. Il n’y a donc plus de play-offs, ce qui enlève forcément de l’attractivité. Et avec ces quatre descentes, tout le monde a peur. Les présidents qui ont voté ce changement se rendent compte qu’ils peuvent descendre. Mais qu’ils ne pleurent pas, il fallait y réfléchir avant. Résultat, pour les équipes qui ne pourront ni monter, ni descendre, le dernier tiers de la compétition ne servira effectivement qu’à faire de la figuration. On veut éviter ça. »
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Football - Ligue 2 : le HAC ouvre à Amiens une série XXL
Toujours ancré sur la plus haute marche du podium, avec désormais onze points d’avance sur le FC Metz (3e), le Havre AC débute à Amiens, ce samedi 28 janvier 2023, une série de trois rencontres, plus périlleuses les unes que les autres, programmée en moins d’une semaine.
Luka Elsner se réjouit de ce retour à la Licorne, lui qui ne laisse pas filtrer le moindre esprit de revanche à l’égard d’un club où son aventure s’est arrêtée prématurément, en septembre 2020
Il y aura d’abord cette étape sur la pelouse de la Licorne, pour y défier des Amiénois un temps aux commandes du classement (11e j.) avant de décrocher et de se positionner aujourd’hui comme de sérieux outsiders. Il y aura ensuite, trois jours plus tard, un crochet par Bordeaux, pour y croiser le fer avec des Girondins qui mènent la chasse depuis la 15e journée et la prise de pouvoir des Ciel et Marine.
Il y aura enfin, le 3 février, la réception du Paris FC, au statut de candidat chiffonné, mais étiqueté, au coude à coude avec le HAC, comme l’équipe la plus performante loin de ses bases. En moins d’une semaine, la course à l’accession prendra donc une dimension nouvelle, encore une fois. Avec en toile de fond, du moins à l’occasion de ce passage à Amiens, une pointe d’émotion particulière. Via le retour à la Licorne de Luka Elsner, l’antre de sa première expérience française en qualité d’entraîneur, longue d’un an et quelques mois, débutée en juin 2019, en Ligue 1, terminée prématurément en septembre 2020, en Ligue 2.
« J’y retourne avec plaisir, pas pour y bomber le torse »
« Je reviens à la Licorne avec un esprit de compétition, et non pas avec celui d’un revanchard, insiste l’entraîneur havrais. Je ne vais donc pas y ajouter une émotion personnelle et particulière. J’y retourne avec plaisir, pas pour y bomber le torse. Et avec bien en tête, le fait que nous allons devoir faire face à un adversaire de très, très grande qualité. »
Il en sera de même trois jours plus tard sur les terres des Girondins de Bordeaux, et de même vendredi prochain, jour de la réception du Paris FC, jusqu’alors tombé à deux reprises seulement à l’extérieur. Un programme XXL que le Havre AC aborde, pour l’heure, avec un effectif étoffé de quatre nouveaux joueurs, on nommera Grandsir, Targhalline, Kinkoué et Chadli. Effectif que pourraient momentanément quitter Moussadek et Wam, appelés à faire l’objet d’un prêt en National 1, après celui de Gomes en faveur de Paris 13 Atletico (N1).
« Comme toujours, on va travailler au mérite »
Dans un proche avenir, lorsque toutes les recrues hivernales auront retrouvé le rythme et les sensations, Luka Elsner, auquel un attaquant de pointe pourrait être offert d’ici à mardi et la fermeture du mercato, verra ainsi la palette de ses choix s’élargir sensiblement. « Mais je n’oublierai pas non plus que nous en sommes là aujourd’hui grâce au groupe constitué en début de saison. La grande majorité des joueurs a répondu présent. J’y accorde du crédit. J’accorde aussi une importance au fait qu’il faut continuellement être meilleur. Les nouveaux sont donc là pour bonifier l’équipe. Comme toujours, on va travailler au mérite, avec un niveau d’exigence toujours plus haut. »
Ce niveau, non pas dans l’état d’esprit, mais en termes de contenu, avec lequel les Ciel et Marine ont récemment pris quelques distances, notamment face à Nîmes (3-1). Cette dernière échéance durant laquelle Lekhal et les siens piochèrent pendant près d’une heure. « Et c’est un bon baromètre pour nous, note Elsner. On parle toujours de ces séries qui nous opposent à des concurrents directs, mais lorsqu’on joue des équipes qui se battent pour ne pas tomber, c’est aussi difficile. »
Difficile, comme le sera ce samedi à Amiens la remise en jeu de cette période d’invincibilité, étirée à dix-sept matches, de cette particularité qui fait du Havre AC la seule équipe de Ligue 2 à n’avoir concédé qu’un seul revers lors de la phase aller, en date du 6 août, à Valenciennes (0-1, 2e j.).
Amiens SC – Havre AC, samedi 28 janvier 2023 à 19 heures au stade de la Licorne
Arbitre : M. Lissorgue.
Absences à Amiens : Lachuer (reprise), J. Fofana (suspendu) ; au HAC : Sangante (suspendu), Desmas, Alioui (blessés), Wahib (reprise), Moussadek, Wam, Chadli (choix).
AMIENS : 1. Gurtner (cap) - 5. Mendy, 4.Opoku, 2. M. Fofana - 7. Léautey, 6. D. Fofana, 24. Gélin, 29. Gomis, 26. Xantippe - 96. Kakuta, 9. Arokodare.
Remplaçants : 16. Charruau (g), 15. Assogba, 3. Ring, 25. Gene, 33. Ilenikhena, 18. Cissé, 23. 10. Chibozo.
Entraîneur : Philippe Hinschberger.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 17. El Hajjam, 15. Kongolo, 4. Lloris, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 9. Kitala, 11. Cornette.
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Koné, 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 5. Targhalline, 6. Diakité, 25. Confais, 12. Mahmoud, 29. Grandsir, 14. Thiaré.
Entraîneur : Luka Elsner.
Gorgelin : « On ne change rien à notre façon d’être »
Amiens, ce samedi à la Licorne, Bordeaux, au Matmut Atlantique, et ce en l’espace soixante-douze heures. Encore du lourd, encore du gros, encore un virage aussi périlleux qu’excitant à aborder, non ?
Mathieu Gorgelin, gardien de but du HAC : « Oui. De toute façon, depuis la reprise, j’ai l’impression qu’on ne fait que jouer, ou presque, face à des concurrents directs. On se prépare donc comme d’habitude, sans excitation particulière. »
Ces dernières semaines, le HAC est apparu moins souverain dans le jeu. Partagez-vous cette impression ?
« Si c’était notre période difficile, au regard du nombre de points pris, on ne l’a donc pas traversée si mal que ça. Et si encore une fois, il s’agit d’un moment délicat en termes de jeu, il faut vite en sortir. Maintenant, tout le monde doit bien avoir à l’esprit que nous sommes premiers et que toutes les équipes nous attendent, toutes veulent nous faire tomber. »
Onze points d’avance sur le troisième (Metz), ça commence à parler...
« Oui, ça parle, mais il reste dix-neuf matches. On ne change donc rien à notre façon de bosser, ni à notre façon d’être. On sait qu’il y a pas mal de commentaires élogieux par rapport à notre parcours, mais personne ne s’enflamme. On a vu face à Nîmes (3-1, 19e j.) que chaque match était compliqué, que nous n’avions pas une si grande marge. On s’est quand même bien fait secouer. On n’a donc pas le droit de penser qu’on est arrivés. Dès qu’on se relâche un peu, on le paye. »
Toujours ancré sur la plus haute marche du podium, avec désormais onze points d’avance sur le FC Metz (3e), le Havre AC débute à Amiens, ce samedi 28 janvier 2023, une série de trois rencontres, plus périlleuses les unes que les autres, programmée en moins d’une semaine.
Luka Elsner se réjouit de ce retour à la Licorne, lui qui ne laisse pas filtrer le moindre esprit de revanche à l’égard d’un club où son aventure s’est arrêtée prématurément, en septembre 2020
Il y aura d’abord cette étape sur la pelouse de la Licorne, pour y défier des Amiénois un temps aux commandes du classement (11e j.) avant de décrocher et de se positionner aujourd’hui comme de sérieux outsiders. Il y aura ensuite, trois jours plus tard, un crochet par Bordeaux, pour y croiser le fer avec des Girondins qui mènent la chasse depuis la 15e journée et la prise de pouvoir des Ciel et Marine.
Il y aura enfin, le 3 février, la réception du Paris FC, au statut de candidat chiffonné, mais étiqueté, au coude à coude avec le HAC, comme l’équipe la plus performante loin de ses bases. En moins d’une semaine, la course à l’accession prendra donc une dimension nouvelle, encore une fois. Avec en toile de fond, du moins à l’occasion de ce passage à Amiens, une pointe d’émotion particulière. Via le retour à la Licorne de Luka Elsner, l’antre de sa première expérience française en qualité d’entraîneur, longue d’un an et quelques mois, débutée en juin 2019, en Ligue 1, terminée prématurément en septembre 2020, en Ligue 2.
« J’y retourne avec plaisir, pas pour y bomber le torse »
« Je reviens à la Licorne avec un esprit de compétition, et non pas avec celui d’un revanchard, insiste l’entraîneur havrais. Je ne vais donc pas y ajouter une émotion personnelle et particulière. J’y retourne avec plaisir, pas pour y bomber le torse. Et avec bien en tête, le fait que nous allons devoir faire face à un adversaire de très, très grande qualité. »
Il en sera de même trois jours plus tard sur les terres des Girondins de Bordeaux, et de même vendredi prochain, jour de la réception du Paris FC, jusqu’alors tombé à deux reprises seulement à l’extérieur. Un programme XXL que le Havre AC aborde, pour l’heure, avec un effectif étoffé de quatre nouveaux joueurs, on nommera Grandsir, Targhalline, Kinkoué et Chadli. Effectif que pourraient momentanément quitter Moussadek et Wam, appelés à faire l’objet d’un prêt en National 1, après celui de Gomes en faveur de Paris 13 Atletico (N1).
« Comme toujours, on va travailler au mérite »
Dans un proche avenir, lorsque toutes les recrues hivernales auront retrouvé le rythme et les sensations, Luka Elsner, auquel un attaquant de pointe pourrait être offert d’ici à mardi et la fermeture du mercato, verra ainsi la palette de ses choix s’élargir sensiblement. « Mais je n’oublierai pas non plus que nous en sommes là aujourd’hui grâce au groupe constitué en début de saison. La grande majorité des joueurs a répondu présent. J’y accorde du crédit. J’accorde aussi une importance au fait qu’il faut continuellement être meilleur. Les nouveaux sont donc là pour bonifier l’équipe. Comme toujours, on va travailler au mérite, avec un niveau d’exigence toujours plus haut. »
Ce niveau, non pas dans l’état d’esprit, mais en termes de contenu, avec lequel les Ciel et Marine ont récemment pris quelques distances, notamment face à Nîmes (3-1). Cette dernière échéance durant laquelle Lekhal et les siens piochèrent pendant près d’une heure. « Et c’est un bon baromètre pour nous, note Elsner. On parle toujours de ces séries qui nous opposent à des concurrents directs, mais lorsqu’on joue des équipes qui se battent pour ne pas tomber, c’est aussi difficile. »
Difficile, comme le sera ce samedi à Amiens la remise en jeu de cette période d’invincibilité, étirée à dix-sept matches, de cette particularité qui fait du Havre AC la seule équipe de Ligue 2 à n’avoir concédé qu’un seul revers lors de la phase aller, en date du 6 août, à Valenciennes (0-1, 2e j.).
Amiens SC – Havre AC, samedi 28 janvier 2023 à 19 heures au stade de la Licorne
Arbitre : M. Lissorgue.
Absences à Amiens : Lachuer (reprise), J. Fofana (suspendu) ; au HAC : Sangante (suspendu), Desmas, Alioui (blessés), Wahib (reprise), Moussadek, Wam, Chadli (choix).
AMIENS : 1. Gurtner (cap) - 5. Mendy, 4.Opoku, 2. M. Fofana - 7. Léautey, 6. D. Fofana, 24. Gélin, 29. Gomis, 26. Xantippe - 96. Kakuta, 9. Arokodare.
Remplaçants : 16. Charruau (g), 15. Assogba, 3. Ring, 25. Gene, 33. Ilenikhena, 18. Cissé, 23. 10. Chibozo.
Entraîneur : Philippe Hinschberger.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 17. El Hajjam, 15. Kongolo, 4. Lloris, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 9. Kitala, 11. Cornette.
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Koné, 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 5. Targhalline, 6. Diakité, 25. Confais, 12. Mahmoud, 29. Grandsir, 14. Thiaré.
Entraîneur : Luka Elsner.
Gorgelin : « On ne change rien à notre façon d’être »
Amiens, ce samedi à la Licorne, Bordeaux, au Matmut Atlantique, et ce en l’espace soixante-douze heures. Encore du lourd, encore du gros, encore un virage aussi périlleux qu’excitant à aborder, non ?
Mathieu Gorgelin, gardien de but du HAC : « Oui. De toute façon, depuis la reprise, j’ai l’impression qu’on ne fait que jouer, ou presque, face à des concurrents directs. On se prépare donc comme d’habitude, sans excitation particulière. »
Ces dernières semaines, le HAC est apparu moins souverain dans le jeu. Partagez-vous cette impression ?
« Si c’était notre période difficile, au regard du nombre de points pris, on ne l’a donc pas traversée si mal que ça. Et si encore une fois, il s’agit d’un moment délicat en termes de jeu, il faut vite en sortir. Maintenant, tout le monde doit bien avoir à l’esprit que nous sommes premiers et que toutes les équipes nous attendent, toutes veulent nous faire tomber. »
Onze points d’avance sur le troisième (Metz), ça commence à parler...
« Oui, ça parle, mais il reste dix-neuf matches. On ne change donc rien à notre façon de bosser, ni à notre façon d’être. On sait qu’il y a pas mal de commentaires élogieux par rapport à notre parcours, mais personne ne s’enflamme. On a vu face à Nîmes (3-1, 19e j.) que chaque match était compliqué, que nous n’avions pas une si grande marge. On s’est quand même bien fait secouer. On n’a donc pas le droit de penser qu’on est arrivés. Dès qu’on se relâche un peu, on le paye. »
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Football - Ligue 2 : et soudain, Thiaré sortit le Havre AC du néant...
Mené, secoué, parfois étouffé et poussé au bord de la correctionnelle, le Havre AC, désormais doté d’une avance de dix longueurs sur Sochaux (3e), est parvenu à arracher le point du nul sur la pelouse d’Amiens samedi 28 janvier 2023.
De son quatrième but de la saison, Jamal Thiaré a évité au Havre AC de concéder un deuxième revers
On commençait à compter les mois et les jours qui séparaient le HAC de son premier et dernier revers de la saison, le 6 août à Valenciennes (0-1, 2e j.). À se convaincre que finalement, toutes les séries avaient bel et bien une fin, celle haute de dix-sept matches sans défaite sur laquelle surfaient les Ciel et Marine en arrivant à Amiens.
Quand soudain, à deux minutes de la fin du temps réglementaire, le sombre et épais nuage disparut. Sur cette rare et dernière occasion à laquelle il fallut se raccrocher pour espérer échapper au pire, lorsque Thiaré, lancé à l’heure de jeu, coupa l’euphorie grandissante du public amiénois. Thiaré, à la réception d’une impeccable remise de la tête de Lloris à la suite d’un coup franc d’Opéri. Thiaré, l’homme qui ne laissa aucune chance à un Gurtner qui avait jusqu’à présent regardé les quatre tentatives havraises filer hors de son cadre.
Alors qu’il se murmurait que l’aventure pourrait pour lui s’arrêter au milieu du gué, qu’il défendrait peut-être d’autres couleurs au sortir de ce mercato d’hiver (voir par ailleurs), l’attaquant sénégalais s’offrait son quatrième but de la saison. Et encore une fois, un but qui compte. Qui pèse. Une réalisation qui permet au Havre AC de toujours s’appuyer sur une confortable avance, de dix points sur Sochaux (3e), de sept sur des Bordelais tombeurs de Dijon (3-0) en Côté-d’Or. Des Girondins que les Ciel et Marine visiteront mardi (20 h 45).
Une première frappe… à la 53e
Et pour ce duel au sommet, sans doute faudra-t-il aux hommes de Luka Elsner se remettre à l’endroit, dans le jeu. Car force est de reconnaître que le point gratté à la Licorne s’apparente à un miracle. Celui-là même qui se fit l’allié du HAC en première période, quand Akodare, seul et à deux mètres de la ligne de but, dévissa totalement sa frappe. Incroyable… C’est le break qui échappa aux Amiénois, eux qui avaient vu les filets adverses trembler à la 11e minute, à la suite d’une mésentente entre Lekhal et Gorgelin, le capitaine havrais lobant son gardien de la tête.
Toujours en vie à la pause, les Ciel et Marine, accompagnés d’une seule recrue (Kinkoué, resté sur le banc), ne pouvaient rééditer plus triste mi-temps. Collectivement, ils copiaient-collaient la première heure de jeu de leur face-à-face avec Nîmes (3-1, 19e j.). Il fallut d’ailleurs patienter longtemps pour voir l’un d’entre eux, en l’occurrence Cornette, prendre Gurtner pour cible (53e). Offensivement, un néant… À la 60e, Elsner décida alors d’envoyer des « balles neuves », via les entrées de Thiaré, Joujou et Diakité.
Quelques espaces commencèrent dès lors à s’ouvrir, Joujou eut l’occasion d’inscrire son premier but en L2 (81e), avant que Thiaré ne libère finalement les siens.
À Amiens, Amiens et le HAC 1 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Lissorgue. Spectateurs : 7 960.
Buts pour Amiens : Lekhal (11e, c.s.c.) ; pour le HAC : Thiaré (88e).
Avertissement à Amiens : I. Gomis (27e).
AMIENS : Gurtner (cap) – F. Mendy, Opoku, M. Fofana - Léautey, D. Fofana (P. Cissé, 90e+1), Gélin (Gene, 71e), I. Gomis, Xantippe (Ring, 63e) – Kakuta, Arokodare (Ilenikhena, 71e)
Entraîneur : Philippe Hinschberger.
HAVRE AC : Gorgelin – El Hajjam, Kongolo, Lloris, Opéri – Richardson Mbemba, 73e), Lekhal (cap), Kechta (Diakité, 60e) – Casimir (Joujou, 60e), Kitala (Thiaré, 60e), Cornette (Mahmoud, 77e)
Entraîneur : Luka Elsner.
Les notes
Gorgelin (5), El Hajjam (5,5), Kongolo (5), Lloris (7), Opéri (6), Richardson (4,5), Lekhal (5), Kechta (4,5), Casimir (3,5), Kitala (3,5), Cornette (4,5)
Mercato terminé ?
Arrivé mardi dernier de Lommel (Belgique), où il avait été prêté par Troyes l’été dernier, Nassim Chadli devrait être la quatrième et dernière recrue hivernale du Havre AC. Selon le président Roussier, vu ce samedi soir à la Licorne, le club doyen n’enregistrera pas l’arrivée d’un attaquant de pointe, « sauf improbable départ ». Ce départ qui ne sera pas associé à Jamal Thiaré, notamment pisté par Valenciennes, Nîmes et Versailles (N). L’attaquant sénégalais souhaite aller au bout de l’aventure, et de son contrat (juin 2023).
Joujou passe pro
Présent pour la deuxième fois parmi les « 18 » retenus par Luka Elsner, à l’occasion de ce duel à Amiens, Antoine Joujou, milieu excentré/attaquant de pointe (19 ans) a paraphé vendredi son tout premier contrat professionnel, d’une durée de trois ans. Contrat qui prendra officiellement le 1er juillet prochain.
Elsner : « Une victoire morale »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « J’ai vraiment la sensation d’avoir vécu le match aller mais à l’envers. Il faut souligner la qualité de l’adversaire. On a souffert fortement en première mi-temps et c’était un petit peu mieux en deuxième période. Leur deuxième but n’est pas venu. On a eu un esprit de survie et finalement, sur un coup de pied arrêté, on prend un très bon point. Ils ont fait un match énorme en qualité et en puissance. Ce point équivaut à une victoire morale. »
Philippe Hinschberger (entraîneur d’Amiens) : « C’est vraiment rageant d‘encaisser un but comme ça. Je suis très fier de notre match. On a empêché Le Havre de développer son jeu. Régis (Gurtner) n’a pas un seul arrêt à faire. On a été très bons, la défense a été très bonne. C’est incroyable qu’on n’arrive pas à 2-0 à la mi-temps sur l’occasion de Tolu (Arokodare). Il rate l’immanquable. C’est une bonne opération sur le plan du jeu mais pas au niveau comptable. Il nous a manqué que l’essentiel : les trois points. »
Mené, secoué, parfois étouffé et poussé au bord de la correctionnelle, le Havre AC, désormais doté d’une avance de dix longueurs sur Sochaux (3e), est parvenu à arracher le point du nul sur la pelouse d’Amiens samedi 28 janvier 2023.
De son quatrième but de la saison, Jamal Thiaré a évité au Havre AC de concéder un deuxième revers
On commençait à compter les mois et les jours qui séparaient le HAC de son premier et dernier revers de la saison, le 6 août à Valenciennes (0-1, 2e j.). À se convaincre que finalement, toutes les séries avaient bel et bien une fin, celle haute de dix-sept matches sans défaite sur laquelle surfaient les Ciel et Marine en arrivant à Amiens.
Quand soudain, à deux minutes de la fin du temps réglementaire, le sombre et épais nuage disparut. Sur cette rare et dernière occasion à laquelle il fallut se raccrocher pour espérer échapper au pire, lorsque Thiaré, lancé à l’heure de jeu, coupa l’euphorie grandissante du public amiénois. Thiaré, à la réception d’une impeccable remise de la tête de Lloris à la suite d’un coup franc d’Opéri. Thiaré, l’homme qui ne laissa aucune chance à un Gurtner qui avait jusqu’à présent regardé les quatre tentatives havraises filer hors de son cadre.
Alors qu’il se murmurait que l’aventure pourrait pour lui s’arrêter au milieu du gué, qu’il défendrait peut-être d’autres couleurs au sortir de ce mercato d’hiver (voir par ailleurs), l’attaquant sénégalais s’offrait son quatrième but de la saison. Et encore une fois, un but qui compte. Qui pèse. Une réalisation qui permet au Havre AC de toujours s’appuyer sur une confortable avance, de dix points sur Sochaux (3e), de sept sur des Bordelais tombeurs de Dijon (3-0) en Côté-d’Or. Des Girondins que les Ciel et Marine visiteront mardi (20 h 45).
Une première frappe… à la 53e
Et pour ce duel au sommet, sans doute faudra-t-il aux hommes de Luka Elsner se remettre à l’endroit, dans le jeu. Car force est de reconnaître que le point gratté à la Licorne s’apparente à un miracle. Celui-là même qui se fit l’allié du HAC en première période, quand Akodare, seul et à deux mètres de la ligne de but, dévissa totalement sa frappe. Incroyable… C’est le break qui échappa aux Amiénois, eux qui avaient vu les filets adverses trembler à la 11e minute, à la suite d’une mésentente entre Lekhal et Gorgelin, le capitaine havrais lobant son gardien de la tête.
Toujours en vie à la pause, les Ciel et Marine, accompagnés d’une seule recrue (Kinkoué, resté sur le banc), ne pouvaient rééditer plus triste mi-temps. Collectivement, ils copiaient-collaient la première heure de jeu de leur face-à-face avec Nîmes (3-1, 19e j.). Il fallut d’ailleurs patienter longtemps pour voir l’un d’entre eux, en l’occurrence Cornette, prendre Gurtner pour cible (53e). Offensivement, un néant… À la 60e, Elsner décida alors d’envoyer des « balles neuves », via les entrées de Thiaré, Joujou et Diakité.
Quelques espaces commencèrent dès lors à s’ouvrir, Joujou eut l’occasion d’inscrire son premier but en L2 (81e), avant que Thiaré ne libère finalement les siens.
À Amiens, Amiens et le HAC 1 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Lissorgue. Spectateurs : 7 960.
Buts pour Amiens : Lekhal (11e, c.s.c.) ; pour le HAC : Thiaré (88e).
Avertissement à Amiens : I. Gomis (27e).
AMIENS : Gurtner (cap) – F. Mendy, Opoku, M. Fofana - Léautey, D. Fofana (P. Cissé, 90e+1), Gélin (Gene, 71e), I. Gomis, Xantippe (Ring, 63e) – Kakuta, Arokodare (Ilenikhena, 71e)
Entraîneur : Philippe Hinschberger.
HAVRE AC : Gorgelin – El Hajjam, Kongolo, Lloris, Opéri – Richardson Mbemba, 73e), Lekhal (cap), Kechta (Diakité, 60e) – Casimir (Joujou, 60e), Kitala (Thiaré, 60e), Cornette (Mahmoud, 77e)
Entraîneur : Luka Elsner.
Les notes
Gorgelin (5), El Hajjam (5,5), Kongolo (5), Lloris (7), Opéri (6), Richardson (4,5), Lekhal (5), Kechta (4,5), Casimir (3,5), Kitala (3,5), Cornette (4,5)
Mercato terminé ?
Arrivé mardi dernier de Lommel (Belgique), où il avait été prêté par Troyes l’été dernier, Nassim Chadli devrait être la quatrième et dernière recrue hivernale du Havre AC. Selon le président Roussier, vu ce samedi soir à la Licorne, le club doyen n’enregistrera pas l’arrivée d’un attaquant de pointe, « sauf improbable départ ». Ce départ qui ne sera pas associé à Jamal Thiaré, notamment pisté par Valenciennes, Nîmes et Versailles (N). L’attaquant sénégalais souhaite aller au bout de l’aventure, et de son contrat (juin 2023).
Joujou passe pro
Présent pour la deuxième fois parmi les « 18 » retenus par Luka Elsner, à l’occasion de ce duel à Amiens, Antoine Joujou, milieu excentré/attaquant de pointe (19 ans) a paraphé vendredi son tout premier contrat professionnel, d’une durée de trois ans. Contrat qui prendra officiellement le 1er juillet prochain.
Elsner : « Une victoire morale »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « J’ai vraiment la sensation d’avoir vécu le match aller mais à l’envers. Il faut souligner la qualité de l’adversaire. On a souffert fortement en première mi-temps et c’était un petit peu mieux en deuxième période. Leur deuxième but n’est pas venu. On a eu un esprit de survie et finalement, sur un coup de pied arrêté, on prend un très bon point. Ils ont fait un match énorme en qualité et en puissance. Ce point équivaut à une victoire morale. »
Philippe Hinschberger (entraîneur d’Amiens) : « C’est vraiment rageant d‘encaisser un but comme ça. Je suis très fier de notre match. On a empêché Le Havre de développer son jeu. Régis (Gurtner) n’a pas un seul arrêt à faire. On a été très bons, la défense a été très bonne. C’est incroyable qu’on n’arrive pas à 2-0 à la mi-temps sur l’occasion de Tolu (Arokodare). Il rate l’immanquable. C’est une bonne opération sur le plan du jeu mais pas au niveau comptable. Il nous a manqué que l’essentiel : les trois points. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : vite, de la concurrence au HAC !
Si face à Nîmes (19e j.), le Havre AC est parvenu à se glisser dans un trou de souris pour s’en aller croquer les trois points, si samedi 28 janvier 2023 à Amiens, le HAC a gratté un nul quasi miraculeux, ces deux dernières prestations en appellent toutefois à l’injection rapide d’une dose de concurrence.
Depuis quelques matches, l’influence de Josué Casimir dans les phases offensives se fait bien trop discrète
Sous les applaudissements. Les mots de Luka Elsner, prononcés quelques minutes après l’égalisation arrachée par Jamal Thiaré (88e), des paroles restées au secret du vestiaire, ont été suffisamment forts pour que ses hommes les ponctuent d’applaudissements. Sans doute l’entraîneur havrais n’avait pas choisi pour fil rouge de son discours la qualité de la prestation des siens.
À la Licorne, très certainement les Ciel et Marine ont-ils offert la plus sombre facette de leur football. Néanmoins, le technicien slovène, entraîneur d’une formation invaincue depuis dix-huit matches (12 v, 6 n), ne put passer sous silence l’esprit avec lequel les Ciel et Marine sont parvenus à s’extirper du deuxième couac de la saison. Cette faculté à ne pas jeter l’éponge sans s’accrocher à un ultime espoir. Cette volonté de ne pas quitter le pré tête basse.
Kitala, la générosité ne suffit plus
Néanmoins, à dix-huit journées du verdict, au milieu d’une course à l’accession qui fait toujours du Havre AC l’ultra favori, rapport aux dix points d’avance sur Sochaux (3e), un élan est à relancer. Une intensité à retrouver. Une force offensive à retaper, surtout. Car bien qu’installés sur la deuxième marche du classement des meilleures attaques (voir par ailleurs), les Ciel et Marine laissent de plus en plus filtrer une efficacité des plus modestes.
Et ce, parce que Yann Kitala, deux buts en seize matches, peine à se débarrasser de son étiquette de joueur généreux, mais simplement généreux, parce que Josué Casimir, deux passes décisives et aucun but en dix-huit apparitions, ne parvient pas à se réinventer, parce qu’enfin Quentin Cornette, cinq buts et une passe en quinze matches, marche sur courant alternatif.
En l’absence de Nabil Alioui, absent pour au moins quatre semaines encore, le trio Casimir-Kitala-Cornette semblait jusqu’alors s’imposer. Jusqu’alors. Car la donne pourrait changer. Et la concurrence entrer dans la danse. Interne tout d’abord. Certes, Thiaré, quatre buts au compteur, n’offre pas toujours suffisamment de garanties sur le long terme. Mais son efficacité dépasse celle de Kitala. Certes, Antoine Joujou (19 ans) ne peut encore s’appuyer, ne serait-ce que sur un début d’expérience, pour prétendre s’inviter à la table du « onze ». Cependant, tant face à Nîmes (1 passe décisive) qu’à Amiens, son entrée en jeu a apporté fraîcheur et audace.
À Grandsir de jouer ?
Une concurrence externe surtout. Dès mardi à Bordeaux, peut-être Samuel Grandsir, qui a préféré troquer samedi quelques minutes sur le pré au profit d’une journée complète de préparation, effectuera ainsi ses grands débuts en ciel et marine. Du sang neuf, des idées nouvelles, comme un moyen de surprendre un adversaire pour lequel les Ciel et Marine ne doivent plus avoir aucun secret.
Oussama Targhalline, jugé « très, très fort » par Mathieu Bodmer, pourrait lui aussi redonner du peps à un entrejeu au sein duquel Yassine Kechta – rien de plus légitime si on se réfère au fait qu’il découvre lui aussi le haut niveau – tire bien trop tôt la langue. Mardi au Matmut Atlantique, l’ex-pensionnaire de l’Académie Mohammed VI (Maroc) et de l’OM aura peut-être lui aussi l’occasion de prendre la lumière. Tout comme Nassim Chadli, un offensif « toujours en développement » estime Bodmer, mais également en mesure d’accroître une concurrence qui se révèle comme l’une des clés du parcours retour.
Le chiffre : 23
Avec trente buts inscrits, soit autant que le FC Sochaux, le Havre AC chasse le FC Metz (32 buts) au classement des meilleures attaques. Non sans une réelle particularité. Sur ces trente réalisations, la trentième ayant été signée par Thiaré samedi à Amiens (88e), vingt-trois ont en effet été validées en seconde période. Depuis la reprise, seul Richardson a permis au Havre AC de trouver l’ouverture avant la pause, face aux Girondins de Bordeaux (9e).
Si face à Nîmes (19e j.), le Havre AC est parvenu à se glisser dans un trou de souris pour s’en aller croquer les trois points, si samedi 28 janvier 2023 à Amiens, le HAC a gratté un nul quasi miraculeux, ces deux dernières prestations en appellent toutefois à l’injection rapide d’une dose de concurrence.
Depuis quelques matches, l’influence de Josué Casimir dans les phases offensives se fait bien trop discrète
Sous les applaudissements. Les mots de Luka Elsner, prononcés quelques minutes après l’égalisation arrachée par Jamal Thiaré (88e), des paroles restées au secret du vestiaire, ont été suffisamment forts pour que ses hommes les ponctuent d’applaudissements. Sans doute l’entraîneur havrais n’avait pas choisi pour fil rouge de son discours la qualité de la prestation des siens.
À la Licorne, très certainement les Ciel et Marine ont-ils offert la plus sombre facette de leur football. Néanmoins, le technicien slovène, entraîneur d’une formation invaincue depuis dix-huit matches (12 v, 6 n), ne put passer sous silence l’esprit avec lequel les Ciel et Marine sont parvenus à s’extirper du deuxième couac de la saison. Cette faculté à ne pas jeter l’éponge sans s’accrocher à un ultime espoir. Cette volonté de ne pas quitter le pré tête basse.
Kitala, la générosité ne suffit plus
Néanmoins, à dix-huit journées du verdict, au milieu d’une course à l’accession qui fait toujours du Havre AC l’ultra favori, rapport aux dix points d’avance sur Sochaux (3e), un élan est à relancer. Une intensité à retrouver. Une force offensive à retaper, surtout. Car bien qu’installés sur la deuxième marche du classement des meilleures attaques (voir par ailleurs), les Ciel et Marine laissent de plus en plus filtrer une efficacité des plus modestes.
Et ce, parce que Yann Kitala, deux buts en seize matches, peine à se débarrasser de son étiquette de joueur généreux, mais simplement généreux, parce que Josué Casimir, deux passes décisives et aucun but en dix-huit apparitions, ne parvient pas à se réinventer, parce qu’enfin Quentin Cornette, cinq buts et une passe en quinze matches, marche sur courant alternatif.
En l’absence de Nabil Alioui, absent pour au moins quatre semaines encore, le trio Casimir-Kitala-Cornette semblait jusqu’alors s’imposer. Jusqu’alors. Car la donne pourrait changer. Et la concurrence entrer dans la danse. Interne tout d’abord. Certes, Thiaré, quatre buts au compteur, n’offre pas toujours suffisamment de garanties sur le long terme. Mais son efficacité dépasse celle de Kitala. Certes, Antoine Joujou (19 ans) ne peut encore s’appuyer, ne serait-ce que sur un début d’expérience, pour prétendre s’inviter à la table du « onze ». Cependant, tant face à Nîmes (1 passe décisive) qu’à Amiens, son entrée en jeu a apporté fraîcheur et audace.
À Grandsir de jouer ?
Une concurrence externe surtout. Dès mardi à Bordeaux, peut-être Samuel Grandsir, qui a préféré troquer samedi quelques minutes sur le pré au profit d’une journée complète de préparation, effectuera ainsi ses grands débuts en ciel et marine. Du sang neuf, des idées nouvelles, comme un moyen de surprendre un adversaire pour lequel les Ciel et Marine ne doivent plus avoir aucun secret.
Oussama Targhalline, jugé « très, très fort » par Mathieu Bodmer, pourrait lui aussi redonner du peps à un entrejeu au sein duquel Yassine Kechta – rien de plus légitime si on se réfère au fait qu’il découvre lui aussi le haut niveau – tire bien trop tôt la langue. Mardi au Matmut Atlantique, l’ex-pensionnaire de l’Académie Mohammed VI (Maroc) et de l’OM aura peut-être lui aussi l’occasion de prendre la lumière. Tout comme Nassim Chadli, un offensif « toujours en développement » estime Bodmer, mais également en mesure d’accroître une concurrence qui se révèle comme l’une des clés du parcours retour.
Le chiffre : 23
Avec trente buts inscrits, soit autant que le FC Sochaux, le Havre AC chasse le FC Metz (32 buts) au classement des meilleures attaques. Non sans une réelle particularité. Sur ces trente réalisations, la trentième ayant été signée par Thiaré samedi à Amiens (88e), vingt-trois ont en effet été validées en seconde période. Depuis la reprise, seul Richardson a permis au Havre AC de trouver l’ouverture avant la pause, face aux Girondins de Bordeaux (9e).
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Modifié en dernier par Yazkaw le 30 janv. 2023 12:48, modifié 2 fois.
A jamais le premier, de tous les clubs français Ô !!!! H.A.C........ Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
A jamais le premier, de tous les clubs français Ô !!!! H.A.C........ Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Article Ouest France aujourd'hui :
ENTRETIEN. Mathieu Bodmer : « Au Havre, on n’avait pas du tout imaginé faire une saison comme ça »
Sept mois après son arrivée en tant que directeur sportif au Havre, Mathieu Bodmer ne s’attendait pas à vivre une saison aussi palpitante et que son club caracole en tête de la Ligue 2 avec dix points d’avance sur le troisième Sochaux. À la mi-saison, le quarantenaire dresse un bilan très positif de cette première partie d’exercice, mais rappelle que la route vers la Ligue 1 est encore longue.
Il ne pouvait sans doute pas rêver d’une meilleure entame. Nommé directeur sportif du HAC en juin 2022, Mathieu Bodmer ne s’attendait pas à être en tête de Ligue 2 avec les Ciel et Marine seulement sept mois après son arrivée en Seine-Maritime aux côtés de Luka Elsner (entraîneur) et Jean-Michel Roussier (président). Après 20 journées de Ligue 2, l’ancien joueur du PSG dresse un bilan plus que positif de cette première partie de saison, mais refuse encore de parler de Ligue 1, conscient que le chemin à parcourir est encore très long. Entre ses postes de consultants sur Amazon Prime Vidéo et RMC Sport ainsi que ses fonctions au Havre, le quotidien du natif d’Évreux est très mouvementé, mais tant que ça parle de football, ça lui plaît.
Le Havre est premier de Ligue 1 après 20 journées, à dix points du troisième Sochaux, j’imagine que vous faites un bilan très positif de cette première partie de saison ?
Oui, on est vraiment contents. Tout le monde travaille bien et on doit continuer dans ce sens.
Avec la nouvelle organisation au club avec votre arrivée et celles de Luka Elsner (entraîneur) et Jean-Michel Roussier (président) en juin 2022, avez-vous imaginé faire une saison comme celle-ci dès votre première année ?
Pas du tout (il répète trois fois). On espérait que cela se passe bien comme tout le monde dans une Ligue 2 compliquée car il y a de belles équipes. Et puis, on partait dans l’inconnu car on a changé quand même la moitié de l’effectif cet été. On n’avait pas beaucoup de moyens, ce n’était pas simple pour recruter des joueurs, en plus d’avoir un nouveau staff, une nouvelle dynamique, un nouveau travail. Mais nous savions qu’on allait travailler très fort, c’était une certitude, mais combien de temps ça allait prendre, on ne pouvait pas le dire à l’avance.
Selon vous, quelle est la grande force du Havre cette saison en Ligue 2 ?
La grande qualité du groupe, c’est qu’il est travailleur. Les joueurs écoutent beaucoup ce que demande le staff, les joueurs ont adhéré au projet. Il fallait trouver des joueurs qui puissent intégrer notre modèle.
Le Havre est la meilleure défense de Ligue 2 (8 buts) et possède la deuxième meilleure attaque (30 buts), l’équipe semble bien équilibrée cette saison.
Oui, franchement, on est bien. Défensivement, c’est très solide, on a deux voire trois très bons gardiens, avec bonne défense et un milieu de terrain performant. Notre attaque est parfois un peu critiquée, mais nos attaquants font beaucoup d’efforts défensifs pour soulager la défense. Offensivement, on peut faire mieux, mais c’est assez cohérent.
Entendre tous les jours que tu es la meilleure équipe, que tu as la plus belle défense, que tu es les plus beaux, et, à un moment donné, en faire un petit peu moins, on ne doit pas tomber là-dedans
— Mathieu Bodmer
Le Havre a souvent été bien classé lors des premières parties de saison avant de lâcher prise. Cette année pourrait enfin être la bonne pour retrouver la Ligue 1 ?
On verra bien en fin de saison, mais c’est aussi pour ça que nous avons recruté cet hiver (Samuel Grandsir, Nassim Chadli, Oussama Targhalline, Étienne Youte Kinkoue sont arrivés). On fait un petit turnover dans l’effectif pour renforcer un peu en quantité et en qualité. On voulait amener plus de concurrence dans l’effectif.
Quelle serait la chose à ne pas faire lors de cette deuxième partie de saison pour rater la montée en Ligue 1 ?
Il ne faut pas croire que l’on est arrivé au bout. On a fait que 20 matches, on n’est qu’à la moitié du chemin. Aujourd’hui, on est attendu car on est leader donc nos adversaires jouent différemment contre nous. Entendre tous les jours que tu es la meilleure équipe, que tu as la plus belle défense, que tu es les plus beaux, et, à un moment donné, en faire un petit peu moins, on ne doit pas tomber là-dedans. La Ligue 2, ce sont des séries aussi. Quand ça va dans le bon sens, c’est bien, mais parfois ça tourne mal et c’est compliqué de repartir dans l’autre sens. Il y aura sûrement des périodes compliquées dans lesquelles on va perdre des matches, mais l’enjeu, c’est de savoir comment on va réussir à rebondir lors de ces moments-là.
Après la rencontre face à Amiens (1-1), celle contre Bordeaux, ce mardi 31 janvier, semble être le tournant de la saison…
Non, pour moi, les matches les plus importants étaient celui contre Amiens (1-1) et la réception du Paris FC ce week-end. La rencontre contre Bordeaux, c’est du bonus. Si on gagne, certes, c’est très bien, mais si on venait à perdre, ce sera bien joué de la part des Bordelais. Le plus important, ce n’est pas le deuxième, c’est le troisième. Il vaut mieux écarter les adversaires qui veulent entrer dans la course aux deux premières places.
En cas de coup de mou, Le Havre devra rester costaud mentalement pour ne pas craquer sur la fin.
C’est la vision que certains ont, mais si on reste positif et ambitieux, ce sont les autres qui doivent cravacher pour nous rattraper aussi.
Je prends beaucoup de plaisir en tant que directeur sportif […] Je regarde toujours autant de matches, ça ne changera jamais je pense. Pour moi, le football, c’est une passion avant tout.
— Mathieu Bodmer
Honnêtement, est-ce que la Ligue 1 vous y pensez déjà un petit peu au Havre ?
On est trop loin encore. Ce serait mentir de dire que l’on vit au jour le jour, mais il y a encore beaucoup de matches, des nouveaux joueurs sont arrivés, un mercato à finir, du travail sur les départs. On continue de travailler tout en se posant les bonnes questions. La Ligue 1, c’est une finalité, certes, mais il y a beaucoup de choses encore à faire.
Cette saison, c’est aussi le retour des supporters au stade Océane qui est bien garni lors des rencontres à domicile. C’est l’autre satisfaction de la saison ?
L’objectif premier de la saison, c’était de prendre du plaisir que ça soit les joueurs, le staff, l’encadrement, les supporters. On veut essayer de leur donner du plaisir et qu’ils se reconnaissent aussi dans une équipe avec les valeurs du club. Pour l’instant, cela se passe très bien car les supporters reviennent.
D’un point de vue individuel, comment se passent vos sept premiers mois en tant que directeur sportif ?
Je prends beaucoup de plaisir. Tant que c’est centré sur le football, moi, ça me va. Je suis très content. Je ne suis pas complètement dans l’inconnu car j’ai déjà été président de clubs amateurs, directeur général, financier, sportif… Même si c’est là, au Havre, c’est vraiment axé sur le sportif. Je prends beaucoup de plaisir avec les jeunes, les coaches, le projet de formation, les féminines aussi. Je regarde toujours autant de matches (environ 50 par semaine), ça ne changera jamais je pense. Pour moi, le football, c’est une passion avant tout.
Où en est le projet data piloté par Julien Momont, avez-vous recruté des joueurs grâce à la data ?
Oui, on a déjà recruté des joueurs grâce à la data, cela nous permet aussi d’aligner des jeunes joueurs de chez nous, d’avoir des certitudes dans des domaines de jeu par rapport à nos adversaires. Ce n’est pas que de la data pour recruter, c’est aussi de la data pour tout le club que ce soit pour les U17 ou les féminines. C’est un sujet qui est un peu vaste, mais il ne sert pas que pour le recrutement.
Comment se passe votre quotidien entre vos activités de consultant chez Amazon Prime Vidéo et RMC Sport ainsi que votre poste de directeur sportif au Havre ?
C’est un peu fatigant, surtout les déplacements, mais c’est un choix que j’ai fait. Je ne le ferai pas dix ans, ça, c’est sûr (rires) car c’est compliqué avec la famille aussi.
Est-ce que votre poste de consultant chez Amazon Prime Vidéo vous permet d’observer certains joueurs et d’accélérer certaines négociations ?
Oui, j’en vois, cela me permet aussi de discuter avec certains dirigeants de clubs et de gagner un peu de temps dans des négociations. Mais ça fait beaucoup de déplacements quand même. En cas de montée en Ligue 1, j’arrêterais Amazon et RMC Sport.
Pierrick CHEVRINAIS.
ENTRETIEN. Mathieu Bodmer : « Au Havre, on n’avait pas du tout imaginé faire une saison comme ça »
Sept mois après son arrivée en tant que directeur sportif au Havre, Mathieu Bodmer ne s’attendait pas à vivre une saison aussi palpitante et que son club caracole en tête de la Ligue 2 avec dix points d’avance sur le troisième Sochaux. À la mi-saison, le quarantenaire dresse un bilan très positif de cette première partie d’exercice, mais rappelle que la route vers la Ligue 1 est encore longue.
Il ne pouvait sans doute pas rêver d’une meilleure entame. Nommé directeur sportif du HAC en juin 2022, Mathieu Bodmer ne s’attendait pas à être en tête de Ligue 2 avec les Ciel et Marine seulement sept mois après son arrivée en Seine-Maritime aux côtés de Luka Elsner (entraîneur) et Jean-Michel Roussier (président). Après 20 journées de Ligue 2, l’ancien joueur du PSG dresse un bilan plus que positif de cette première partie de saison, mais refuse encore de parler de Ligue 1, conscient que le chemin à parcourir est encore très long. Entre ses postes de consultants sur Amazon Prime Vidéo et RMC Sport ainsi que ses fonctions au Havre, le quotidien du natif d’Évreux est très mouvementé, mais tant que ça parle de football, ça lui plaît.
Le Havre est premier de Ligue 1 après 20 journées, à dix points du troisième Sochaux, j’imagine que vous faites un bilan très positif de cette première partie de saison ?
Oui, on est vraiment contents. Tout le monde travaille bien et on doit continuer dans ce sens.
Avec la nouvelle organisation au club avec votre arrivée et celles de Luka Elsner (entraîneur) et Jean-Michel Roussier (président) en juin 2022, avez-vous imaginé faire une saison comme celle-ci dès votre première année ?
Pas du tout (il répète trois fois). On espérait que cela se passe bien comme tout le monde dans une Ligue 2 compliquée car il y a de belles équipes. Et puis, on partait dans l’inconnu car on a changé quand même la moitié de l’effectif cet été. On n’avait pas beaucoup de moyens, ce n’était pas simple pour recruter des joueurs, en plus d’avoir un nouveau staff, une nouvelle dynamique, un nouveau travail. Mais nous savions qu’on allait travailler très fort, c’était une certitude, mais combien de temps ça allait prendre, on ne pouvait pas le dire à l’avance.
Selon vous, quelle est la grande force du Havre cette saison en Ligue 2 ?
La grande qualité du groupe, c’est qu’il est travailleur. Les joueurs écoutent beaucoup ce que demande le staff, les joueurs ont adhéré au projet. Il fallait trouver des joueurs qui puissent intégrer notre modèle.
Le Havre est la meilleure défense de Ligue 2 (8 buts) et possède la deuxième meilleure attaque (30 buts), l’équipe semble bien équilibrée cette saison.
Oui, franchement, on est bien. Défensivement, c’est très solide, on a deux voire trois très bons gardiens, avec bonne défense et un milieu de terrain performant. Notre attaque est parfois un peu critiquée, mais nos attaquants font beaucoup d’efforts défensifs pour soulager la défense. Offensivement, on peut faire mieux, mais c’est assez cohérent.
Entendre tous les jours que tu es la meilleure équipe, que tu as la plus belle défense, que tu es les plus beaux, et, à un moment donné, en faire un petit peu moins, on ne doit pas tomber là-dedans
— Mathieu Bodmer
Le Havre a souvent été bien classé lors des premières parties de saison avant de lâcher prise. Cette année pourrait enfin être la bonne pour retrouver la Ligue 1 ?
On verra bien en fin de saison, mais c’est aussi pour ça que nous avons recruté cet hiver (Samuel Grandsir, Nassim Chadli, Oussama Targhalline, Étienne Youte Kinkoue sont arrivés). On fait un petit turnover dans l’effectif pour renforcer un peu en quantité et en qualité. On voulait amener plus de concurrence dans l’effectif.
Quelle serait la chose à ne pas faire lors de cette deuxième partie de saison pour rater la montée en Ligue 1 ?
Il ne faut pas croire que l’on est arrivé au bout. On a fait que 20 matches, on n’est qu’à la moitié du chemin. Aujourd’hui, on est attendu car on est leader donc nos adversaires jouent différemment contre nous. Entendre tous les jours que tu es la meilleure équipe, que tu as la plus belle défense, que tu es les plus beaux, et, à un moment donné, en faire un petit peu moins, on ne doit pas tomber là-dedans. La Ligue 2, ce sont des séries aussi. Quand ça va dans le bon sens, c’est bien, mais parfois ça tourne mal et c’est compliqué de repartir dans l’autre sens. Il y aura sûrement des périodes compliquées dans lesquelles on va perdre des matches, mais l’enjeu, c’est de savoir comment on va réussir à rebondir lors de ces moments-là.
Après la rencontre face à Amiens (1-1), celle contre Bordeaux, ce mardi 31 janvier, semble être le tournant de la saison…
Non, pour moi, les matches les plus importants étaient celui contre Amiens (1-1) et la réception du Paris FC ce week-end. La rencontre contre Bordeaux, c’est du bonus. Si on gagne, certes, c’est très bien, mais si on venait à perdre, ce sera bien joué de la part des Bordelais. Le plus important, ce n’est pas le deuxième, c’est le troisième. Il vaut mieux écarter les adversaires qui veulent entrer dans la course aux deux premières places.
En cas de coup de mou, Le Havre devra rester costaud mentalement pour ne pas craquer sur la fin.
C’est la vision que certains ont, mais si on reste positif et ambitieux, ce sont les autres qui doivent cravacher pour nous rattraper aussi.
Je prends beaucoup de plaisir en tant que directeur sportif […] Je regarde toujours autant de matches, ça ne changera jamais je pense. Pour moi, le football, c’est une passion avant tout.
— Mathieu Bodmer
Honnêtement, est-ce que la Ligue 1 vous y pensez déjà un petit peu au Havre ?
On est trop loin encore. Ce serait mentir de dire que l’on vit au jour le jour, mais il y a encore beaucoup de matches, des nouveaux joueurs sont arrivés, un mercato à finir, du travail sur les départs. On continue de travailler tout en se posant les bonnes questions. La Ligue 1, c’est une finalité, certes, mais il y a beaucoup de choses encore à faire.
Cette saison, c’est aussi le retour des supporters au stade Océane qui est bien garni lors des rencontres à domicile. C’est l’autre satisfaction de la saison ?
L’objectif premier de la saison, c’était de prendre du plaisir que ça soit les joueurs, le staff, l’encadrement, les supporters. On veut essayer de leur donner du plaisir et qu’ils se reconnaissent aussi dans une équipe avec les valeurs du club. Pour l’instant, cela se passe très bien car les supporters reviennent.
D’un point de vue individuel, comment se passent vos sept premiers mois en tant que directeur sportif ?
Je prends beaucoup de plaisir. Tant que c’est centré sur le football, moi, ça me va. Je suis très content. Je ne suis pas complètement dans l’inconnu car j’ai déjà été président de clubs amateurs, directeur général, financier, sportif… Même si c’est là, au Havre, c’est vraiment axé sur le sportif. Je prends beaucoup de plaisir avec les jeunes, les coaches, le projet de formation, les féminines aussi. Je regarde toujours autant de matches (environ 50 par semaine), ça ne changera jamais je pense. Pour moi, le football, c’est une passion avant tout.
Où en est le projet data piloté par Julien Momont, avez-vous recruté des joueurs grâce à la data ?
Oui, on a déjà recruté des joueurs grâce à la data, cela nous permet aussi d’aligner des jeunes joueurs de chez nous, d’avoir des certitudes dans des domaines de jeu par rapport à nos adversaires. Ce n’est pas que de la data pour recruter, c’est aussi de la data pour tout le club que ce soit pour les U17 ou les féminines. C’est un sujet qui est un peu vaste, mais il ne sert pas que pour le recrutement.
Comment se passe votre quotidien entre vos activités de consultant chez Amazon Prime Vidéo et RMC Sport ainsi que votre poste de directeur sportif au Havre ?
C’est un peu fatigant, surtout les déplacements, mais c’est un choix que j’ai fait. Je ne le ferai pas dix ans, ça, c’est sûr (rires) car c’est compliqué avec la famille aussi.
Est-ce que votre poste de consultant chez Amazon Prime Vidéo vous permet d’observer certains joueurs et d’accélérer certaines négociations ?
Oui, j’en vois, cela me permet aussi de discuter avec certains dirigeants de clubs et de gagner un peu de temps dans des négociations. Mais ça fait beaucoup de déplacements quand même. En cas de montée en Ligue 1, j’arrêterais Amazon et RMC Sport.
Pierrick CHEVRINAIS.
Quand on va au stade, c'est pour fout' le feu, Deschaseaux en flamme, ca fait des envieux (Les Havrais)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Merci beaucoup TOF76.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : et encore un sommet pour le Havre AC !
Nouveau jour de match et nouvelle soirée au sommet pour le HAC. Les Ciel et Marine s’envolent en effet pour Bordeaux, avec en ligne de mire, ce mardi 31 janvier 2023, l’occasion de creuser un peu plus l’écart sur des Girondins localisés sept points derrière.
El Hajjam et les Ciel et Marine se sont envolés pour Bordeaux avec l’objectif de signer un dix-neuvième match sans défaite, soit l’équivalent d’un demi-championnat
Un peu plus d’un mois après la manche aller, et un succès du Havre AC devant plus de 23 000 spectateurs (1-0), les Ciel et Marine retrouvent les Girondins de Bordeaux ce soir, mardi 31 janvier 2023.
Un match « bonus » pour le HAC
Attention ! Il ne s’agit aucunement de minimiser ce qui sera un événement à l’échelle de la Ligue 2. Lorsque le leader se déplace sur les terres de son premier poursuivant, bien évidemment, le curseur de l’importance est poussé au plus loin. Néanmoins, s’il est une formation que la défaite plongerait dans un certain embarras, ce n’est pas le HAC, leader avec dix points d’avance sur Sochaux (3e) et invaincu depuis dix-huit matches, mais Bordeaux, directement menacé par ce même FC Sochaux-Montbéliard.
Toutefois, David Guion, l’entraîneur des Girondins, n’entend pas s’arrêter sur la menace des Doubiens. « Il y a un gros enjeu, un résultat négatif nous éloignerait encore plus du Havre. » « Si Bordeaux a le plus à perdre ? Potentiellement, oui, estime Luka Elsner. À l’entame de la saison, nous, on ne prétendait à rien. Nous sommes contents d’être dans cette position, nous l’assumons, mais nous ne nous considérons pas pour autant comme favoris de ce match. On peut s’attendre à ce que Bordeaux enflamme la rencontre. Il faudra du répondant, ne pas se faire manger dans les duels comme cela a été le cas à Amiens (1-1, 19e j.). Il s’agira de garder la tête froide. »
Grandsir, or not Grandsir ?
Si dans l’avion qui a décollé lundi en début de soirée, cap sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, Luka Elsner a convié 20, ou peut-être même 21 joueurs – « il y a quelques petits bobos, j’élargis donc le groupe », précise-t-il – il est un homme qui a voyagé sans même savoir si son nom pourra être couché sur la feuille de match : Samuel Grandsir.
Alors que son dossier paraissait ficelé, que le Los Angeles Galaxy et la Ligue US semblaient avoir fourni tous les documents, il a été précisé à la veille de ce choc qu’une pièce essentielle manquait encore, à savoir le certificat de transfert international (CIT). Pièce qu’il revient à la haute instance de la Major League Soccer (MLS) de transmettre. Rappelons que l’Ébroïcien s’est installé au Havre il y a deux semaines déjà…
Ce mardi, sans ce CIT, Grandsir restera coincé en tribune. Spectateur frustré d’un duel auquel prendra part Arthur Desmas, forfait lors des deux précédentes journées et remis d’une blessure à la main.
Bordeaux envoie un message
Plus qu’au Havre AC, c’est à destination de ses principaux poursuivants que les Girondins entendent distiller un message d’ambition. Des plus audibles. D’abord sur le pré. Si à la sortie de la trêve Qatar, les Bordelais ont trébuché sur la pelouse de Stade Océane (1-0), mis à terre dès la neuvième minute par Richardson, depuis, ils ont mis huit points au chaud (sur 12) et progressent à une moyenne de deux buts par match. Un rythme de croisière symbolisé par le large succès scellé samedi à Dijon (3-0).
En coulisse, là aussi le signal démontre que les dirigeants bordelais sont prêts à tout pour boucler la saison à l’une des deux premières places. Preuve en est le refus de céder à la tentation du gros chèque, via la vente de Dylan Bakwa, convoité par Lorient. Malgré une offre supérieure à 12 M€, soit une transaction rare en L2, l’offensif aux quatre buts et trois passes décisives devrait en effet poursuivre l’aventure sous les ordres de David Guion. Quand dans le sens des arrivées, l’entraîneur du FCGB a vu le Roumain Pitu rejoindre son effectif. Un offensif qui croisera ce mardi la route du HAC.
Bordeaux – Havre AC, mardi 23 janvier 2023 à 20 h 45 au stade Matmut Atlantique
Arbitre : M. Lesage.
Absences à Bordeaux : Louis-Jean, Depussay (choix) ; au HAC : Alioui (blessé), Wahib (reprise), Chadli, Moussadek, Wam (choix).
BORDEAUX : 16. Poussin – 34. Michelin, 2. Gregersen, 5. Barbet (cap), 14. Nsimba – 23. Mwanga, 27. Lacoux, 13. Fransérgio – 7. Bakwa, 11. Maja, 30. Davitashvili.
Remplaçants : 31. Straczek (g), 4. Bokele, 8. I. Sissokho, 22. Delaurier, 6. Ignatenko, 10. Badji, 80. Pitu.
Entraîneur : David Guion.
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 93. Sangante, 4. Lloris, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 9. Kitala, 11. Cornette.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (cap), 15. Kongolo, 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 25. Confais ou 5. Targhalline, 6. Diakité, 12. Mahmoud, 29. Grandsir, 14. Thiaré, 33. Joujou.
Entraîneur : Luka Elsner.
Trois questions à… Oualid El Hajjam
Les corps et les esprits se sont-ils bien remis du rude combat mené à Amiens ?
« Oui. C’est vrai que ce match n’a pas été facile, au début, on s’est quand même bien fait bouger. Alors vu le scénario, ça reste un bon point. Maintenant, il y a quand même une pointe de frustration, car on est quand même capables de faire mieux que ce qu’on a montré à Amiens. »
Pendant ce temps, Bordeaux écrasait Dijon, à Dijon (3-0). Est-ce à dire que l’élan des Girondins fait forte impression ?
« Je ne sais pas. Ça reste une très belle équipe, mais je pense que les Bordelais, eux aussi, nous redoutent. On ne les craint pas, mais on ne les prend pas non plus de haut. Jusqu’au bout, Bordeaux prétendra à la montée. »
Sur les prochaines 90 minutes, ce n’est pas le HAC, mais Bordeaux qui pourrait perdre gros, non ?
« Je ne regarde pas les choses comme ça. Attendons encore avant de regarder le nombre de points qui séparent les équipes de haut de tableau. Pour le moment, et quel que soit le résultat à Bordeaux, les écarts ne parlent pas encore vraiment. On a tout ce qu’il faut pour aller au bout, mais ne nous éparpillons pas, gardons cette exceptionnelle osmose. »
Nouveau jour de match et nouvelle soirée au sommet pour le HAC. Les Ciel et Marine s’envolent en effet pour Bordeaux, avec en ligne de mire, ce mardi 31 janvier 2023, l’occasion de creuser un peu plus l’écart sur des Girondins localisés sept points derrière.
El Hajjam et les Ciel et Marine se sont envolés pour Bordeaux avec l’objectif de signer un dix-neuvième match sans défaite, soit l’équivalent d’un demi-championnat
Un peu plus d’un mois après la manche aller, et un succès du Havre AC devant plus de 23 000 spectateurs (1-0), les Ciel et Marine retrouvent les Girondins de Bordeaux ce soir, mardi 31 janvier 2023.
Un match « bonus » pour le HAC
Attention ! Il ne s’agit aucunement de minimiser ce qui sera un événement à l’échelle de la Ligue 2. Lorsque le leader se déplace sur les terres de son premier poursuivant, bien évidemment, le curseur de l’importance est poussé au plus loin. Néanmoins, s’il est une formation que la défaite plongerait dans un certain embarras, ce n’est pas le HAC, leader avec dix points d’avance sur Sochaux (3e) et invaincu depuis dix-huit matches, mais Bordeaux, directement menacé par ce même FC Sochaux-Montbéliard.
Toutefois, David Guion, l’entraîneur des Girondins, n’entend pas s’arrêter sur la menace des Doubiens. « Il y a un gros enjeu, un résultat négatif nous éloignerait encore plus du Havre. » « Si Bordeaux a le plus à perdre ? Potentiellement, oui, estime Luka Elsner. À l’entame de la saison, nous, on ne prétendait à rien. Nous sommes contents d’être dans cette position, nous l’assumons, mais nous ne nous considérons pas pour autant comme favoris de ce match. On peut s’attendre à ce que Bordeaux enflamme la rencontre. Il faudra du répondant, ne pas se faire manger dans les duels comme cela a été le cas à Amiens (1-1, 19e j.). Il s’agira de garder la tête froide. »
Grandsir, or not Grandsir ?
Si dans l’avion qui a décollé lundi en début de soirée, cap sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, Luka Elsner a convié 20, ou peut-être même 21 joueurs – « il y a quelques petits bobos, j’élargis donc le groupe », précise-t-il – il est un homme qui a voyagé sans même savoir si son nom pourra être couché sur la feuille de match : Samuel Grandsir.
Alors que son dossier paraissait ficelé, que le Los Angeles Galaxy et la Ligue US semblaient avoir fourni tous les documents, il a été précisé à la veille de ce choc qu’une pièce essentielle manquait encore, à savoir le certificat de transfert international (CIT). Pièce qu’il revient à la haute instance de la Major League Soccer (MLS) de transmettre. Rappelons que l’Ébroïcien s’est installé au Havre il y a deux semaines déjà…
Ce mardi, sans ce CIT, Grandsir restera coincé en tribune. Spectateur frustré d’un duel auquel prendra part Arthur Desmas, forfait lors des deux précédentes journées et remis d’une blessure à la main.
Bordeaux envoie un message
Plus qu’au Havre AC, c’est à destination de ses principaux poursuivants que les Girondins entendent distiller un message d’ambition. Des plus audibles. D’abord sur le pré. Si à la sortie de la trêve Qatar, les Bordelais ont trébuché sur la pelouse de Stade Océane (1-0), mis à terre dès la neuvième minute par Richardson, depuis, ils ont mis huit points au chaud (sur 12) et progressent à une moyenne de deux buts par match. Un rythme de croisière symbolisé par le large succès scellé samedi à Dijon (3-0).
En coulisse, là aussi le signal démontre que les dirigeants bordelais sont prêts à tout pour boucler la saison à l’une des deux premières places. Preuve en est le refus de céder à la tentation du gros chèque, via la vente de Dylan Bakwa, convoité par Lorient. Malgré une offre supérieure à 12 M€, soit une transaction rare en L2, l’offensif aux quatre buts et trois passes décisives devrait en effet poursuivre l’aventure sous les ordres de David Guion. Quand dans le sens des arrivées, l’entraîneur du FCGB a vu le Roumain Pitu rejoindre son effectif. Un offensif qui croisera ce mardi la route du HAC.
Bordeaux – Havre AC, mardi 23 janvier 2023 à 20 h 45 au stade Matmut Atlantique
Arbitre : M. Lesage.
Absences à Bordeaux : Louis-Jean, Depussay (choix) ; au HAC : Alioui (blessé), Wahib (reprise), Chadli, Moussadek, Wam (choix).
BORDEAUX : 16. Poussin – 34. Michelin, 2. Gregersen, 5. Barbet (cap), 14. Nsimba – 23. Mwanga, 27. Lacoux, 13. Fransérgio – 7. Bakwa, 11. Maja, 30. Davitashvili.
Remplaçants : 31. Straczek (g), 4. Bokele, 8. I. Sissokho, 22. Delaurier, 6. Ignatenko, 10. Badji, 80. Pitu.
Entraîneur : David Guion.
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 93. Sangante, 4. Lloris, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 9. Kitala, 11. Cornette.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (cap), 15. Kongolo, 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 25. Confais ou 5. Targhalline, 6. Diakité, 12. Mahmoud, 29. Grandsir, 14. Thiaré, 33. Joujou.
Entraîneur : Luka Elsner.
Trois questions à… Oualid El Hajjam
Les corps et les esprits se sont-ils bien remis du rude combat mené à Amiens ?
« Oui. C’est vrai que ce match n’a pas été facile, au début, on s’est quand même bien fait bouger. Alors vu le scénario, ça reste un bon point. Maintenant, il y a quand même une pointe de frustration, car on est quand même capables de faire mieux que ce qu’on a montré à Amiens. »
Pendant ce temps, Bordeaux écrasait Dijon, à Dijon (3-0). Est-ce à dire que l’élan des Girondins fait forte impression ?
« Je ne sais pas. Ça reste une très belle équipe, mais je pense que les Bordelais, eux aussi, nous redoutent. On ne les craint pas, mais on ne les prend pas non plus de haut. Jusqu’au bout, Bordeaux prétendra à la montée. »
Sur les prochaines 90 minutes, ce n’est pas le HAC, mais Bordeaux qui pourrait perdre gros, non ?
« Je ne regarde pas les choses comme ça. Attendons encore avant de regarder le nombre de points qui séparent les équipes de haut de tableau. Pour le moment, et quel que soit le résultat à Bordeaux, les écarts ne parlent pas encore vraiment. On a tout ce qu’il faut pour aller au bout, mais ne nous éparpillons pas, gardons cette exceptionnelle osmose. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : quelle(s) tuile(s) pour le HAC !
Coup(s) dur(s) ! Alors que se profile le coup d’envoi de la manche retour du combat des chefs, entre les Girondins de Bordeaux et le Havre AC, ce mardi 31 janvier 2023 sur la pelouse du Matmut Atlantique (20h45), Luka Elsner se doit de composer son groupe en l’absence de deux de ses pièces maîtresses, et d’une de ses recrues.
Bléssé, Jamal Thiaré, auteur de l’égalisation samedi à Amiens, est forfait pour ce duel avec Bordeaux, touché à un mollet et out pour trois semaines
À l’exception de Nabil Alioui, opéré (plancher orbital) et contraint à s’entretenir seul pour au moins quatre semaines encore, tout le monde devait être sur le pont, prêt à se dresser face au premier dauphin du Havre AC. À livrer le combat des chefs dans sa version retour. Seulement voilà, si dans quelques minutes, les rangs seront serrés, le groupe, lui, ne sera pas au grand complet.
En même temps qu’est annoncé le retour d’Arthur Desmas, forfait lors des deux précédentes journées en raison d’un métatarse fissuré, retour auquel il s’agit d’ajouter celui d’Arouna Sangante, suspendu pour le récent voyage à Amiens (1-1, 20e j.), Luka Elsner doit en effet faire face à trois très mauvaises nouvelles.
Le passeur et le buteur out
Jugez plutôt. Pour défier des Bordelais souverains samedi sur la pelouse de Dijon (3-0), le HAC devra pallier l’absence de Gautier Lloris, crédité à Amiens de sa troisième passe décisive et touché au mollet (il devrait être opérationnel vendredi face au Paris FC). Et celle de… Jamal Thiaré, l’homme qui a transformé la passe de Lloris en but de l’égalisation (88e), son quatrième de la saison, lui aussi handicapé par une blessure à un mollet. Souci physique qui l’éloignera des terrains pour au moins... trois semaines.
Et ce n’est pas tout ! Alors qu’il a effectué le voyage vers la Gironde, Samuel Grandsir restera coincé en tribune. La Ligue US n’a toujours pas transmis aux dirigeants havrais le certificat international de transfert, indispensable document afin que l’ex-joueur du Los Angeles Galaxy puisse effectuer ses débuts avec les Ciel et Marine. Incompréhensible…
Coup(s) dur(s) ! Alors que se profile le coup d’envoi de la manche retour du combat des chefs, entre les Girondins de Bordeaux et le Havre AC, ce mardi 31 janvier 2023 sur la pelouse du Matmut Atlantique (20h45), Luka Elsner se doit de composer son groupe en l’absence de deux de ses pièces maîtresses, et d’une de ses recrues.
Bléssé, Jamal Thiaré, auteur de l’égalisation samedi à Amiens, est forfait pour ce duel avec Bordeaux, touché à un mollet et out pour trois semaines
À l’exception de Nabil Alioui, opéré (plancher orbital) et contraint à s’entretenir seul pour au moins quatre semaines encore, tout le monde devait être sur le pont, prêt à se dresser face au premier dauphin du Havre AC. À livrer le combat des chefs dans sa version retour. Seulement voilà, si dans quelques minutes, les rangs seront serrés, le groupe, lui, ne sera pas au grand complet.
En même temps qu’est annoncé le retour d’Arthur Desmas, forfait lors des deux précédentes journées en raison d’un métatarse fissuré, retour auquel il s’agit d’ajouter celui d’Arouna Sangante, suspendu pour le récent voyage à Amiens (1-1, 20e j.), Luka Elsner doit en effet faire face à trois très mauvaises nouvelles.
Le passeur et le buteur out
Jugez plutôt. Pour défier des Bordelais souverains samedi sur la pelouse de Dijon (3-0), le HAC devra pallier l’absence de Gautier Lloris, crédité à Amiens de sa troisième passe décisive et touché au mollet (il devrait être opérationnel vendredi face au Paris FC). Et celle de… Jamal Thiaré, l’homme qui a transformé la passe de Lloris en but de l’égalisation (88e), son quatrième de la saison, lui aussi handicapé par une blessure à un mollet. Souci physique qui l’éloignera des terrains pour au moins... trois semaines.
Et ce n’est pas tout ! Alors qu’il a effectué le voyage vers la Gironde, Samuel Grandsir restera coincé en tribune. La Ligue US n’a toujours pas transmis aux dirigeants havrais le certificat international de transfert, indispensable document afin que l’ex-joueur du Los Angeles Galaxy puisse effectuer ses débuts avec les Ciel et Marine. Incompréhensible…
"Deja, your head!" 
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : à Bordeaux, le HAC s’impose en patron
Quelle soirée ! Quel match ! Et quel succès ! Ce mardi 31 janvier 2023 au Matmut Atlantique, le Havre AC, pour la deuxième fois en un peu plus d’un mois, s’est offert le scalp de son dauphin, tombeur des Girondins de Bordeaux que les Ciel et Marine devancent désormais de dix points.
Pour la deuxième fois en un peu plus d’un mois, le Havre AC a dominé les Girondins de Bordeaux
L’impressionnant Kop du Matmut Atlantique prenait feu. Les Girondins pressaient, poussaient. Tentaient de forcer les portes d’un succès qu’ils pensaient possible depuis la 55e minute et l’égalisation de Nsimba, d’un coup franc excentré. Le match devenait alors un combat, intense, musclé, tendu, la menace du K.-O bondissait d’un camp à l’autre.
Jusqu’à ce coup parfait. Ce coup de grâce infligé aux Bordelais. Cette frappe, drapée de tous les superlatifs, décochée des 20 mètres, et un ballon venu se loger sous la transversale de Poussin (77e). L’œuvre d’El Hajjam sur un service de Mahmoud. Le troisième but de la soirée, le deuxième au crédit du Havre AC, celui d’un succès dans l’antre de son dauphin. Celui-là même qui avait déjà fini à terre le 26 décembre, sur la pelouse du Stade Océane (1-0).
Plus que jamais, les hommes de Luka Elsner, installés sur une série de dix-neuf matches sans défaite, se présentent en intouchables patrons du championnat. Tout en haut du classement qu’ils sont depuis le 5 novembre et une victoire à Diochon (1-0, 14e j.) et toujours dotés de dix points d’avance. Alors que se profile la réception du Paris FC, dominé ce mardi à Charléty par Pau (0-1). Cette étape à Bordeaux n’a donc fait que confirmer le statut d’immense favori accolé au club doyen dans la course à l’accession. Non seulement, Lekhal et les siens se sont permis de faire mouche à deux reprises dans l’antre des Girondins, mais défensivement, s’ils ont souffert, c’est en héros qu’ils ont parfois repoussé les vagues.
Casimir trouve enfin le cœur de la cible !
Et pourtant, l’avant-match aurait pu leur couper les jambes. Car une mauvaise nouvelle succéda à une nouvelle tout aussi mauvaise, qui elle-même prit le relais d’une mauvaise nouvelle. Sur la feuille, Luka Elsner dut en effet se résoudre à ne pas coucher les noms de Lloris, touché à un mollet et a priori opérationnel pour vendredi, de Thiaré, lui aussi handicapé par un mollet qui l’éloignera des terrains durant trois semaines. Et de Grandsir, dont la qualification, actée pour la prochaine échéance, ne put être officialisée dans les temps.
L’ex-joueur du LA Galaxy (USA) dut ainsi se résoudre à rester en tribune. Une frustration sans doute en partie évacuée au sortir du premier quart d’heure, aidé en cela par Casimir, auteur (enfin !) du premier but de sa carrière, une réalisation empreinte de réussite avouons-le, d’un centre devenu tir, et but (15e). D’entrée, le HAC donnait ainsi le ton et obligeait Bordeaux à revoir tous ses plans, Bordeaux qui toucha pourtant du bois dès la 4e minute, sur une tentative de Mwanga venue s’écraser sur la transversale d’un Desmas battu. Ce même Desmas décisif sur cette tête à bout portant de Bokele (22e), ou encore sur ce tir lointain de Barbet (45e).
Alors, oui, peut-être les Girondins pourront-ils se retrancher derrière des dizaines d’explications pour se convaincre qu’ils n’ont rien à envier au HAC – « Mais qu’ils viennent voir comment on travaille, lâchait El Hajjam au micro de beIN SPORTS. On s’entraîne deux fois plus qu’eux ». Oui, le HAC dut souvent se mettre en mode résistance. Mais au regard du classement, la photo prise au sortir de cette 21e journée ne souffre d’aucun débat.
Les notes
Desmas (6), El Hajjam (7), Sangante (7), Kongolo (6,5), Opéri (6,5), Richardson (6,5), Lekhal (6,5), Kechta (6,5), Casimir (7), Kitala (5), Cornette (4,5)
À Bordeaux, le HAC bat Bordeaux 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Lesage. Spectateurs : 20 569
Buts pour Bordeaux : Nsimba (55e) ; pour le HAC : Casimir (15e), El Hajjam (77e)
Avertissements à Bordeaux : Lacoux (36e), Barbet (38e), Badji (85e) ; au HAC : Opéri (54e), Sangante (85e)
BORDEAUX : Poussin – Bokele (Michelin, 85e), Gregersen, Barbet (cap), Nsimba – Mwanga (Ignatenko, 85e), Lacoux (Badji, 46e), Fransérgio – Bakwa, Maja, Davitashvili (Pitu, 75e)
Entraîneur : David Guion
Non utilisés : Straczek (g), I. Sissokho, Delaurier
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Richardson (Mbemba, 64e), Lekhal (cap), Kechta – Casimir (Diakité, 88e), Kitala (Joujou, 64e), Cornette (Mahmoud, 70e)
Entraîneur : Luka Elsner
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué, Confais
Luka Elsner : « Cette victoire nous renforce, nous grandit »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « C’est un pas de plus sur un chemin encore long, mais qui se réduit de journée en journée. Une victoire ici, c’est autant comptable que symbolique. Avec toutes les difficultés d’un tel match. Il y a eu des moments de souffrance totale, mais on sort de cette rencontre avec une victoire qui nous renforce, qui nous grandit. Avec le ballon, on a essayé de faire des choses justes et efficaces. Dommage qu’on encaisse ce but égalisateur, mais il y avait du dynamisme. On a fait face à une équipe extrêmement forte, qui prend beaucoup de risques. Dans les valeurs, quand il faut serrer les dents, quand il faut aux remplaçants se sacrifier, on est au très haut niveau. »
Josué Casimir (attaquant du HAC) : « Ce but, ça me tenait vraiment à cœur. Si j’en ai fait exprès ? Oui (rires). Je courais depuis ce but depuis si longtemps et c’était le bon endroit pour le marquer, dans un beau stade, lors d’un beau match. Mais c’est d’abord un sport collectif, et je retiens forcément la victoire et la façon dont on l’a obtenue. Nous, on n’est pas chassés. Comme le dit le coach, c’est la première place qu’il faut chasser. Et il y a encore plein de choses qui peuvent nous freiner. À commencer par nous, si on venait à ne plus faire les efforts à l’entraînement. Tout ce qu’on a aujourd’hui, c’est le fruit d’un travail de fond qui est effectué depuis le début de la saison. »
Quelle soirée ! Quel match ! Et quel succès ! Ce mardi 31 janvier 2023 au Matmut Atlantique, le Havre AC, pour la deuxième fois en un peu plus d’un mois, s’est offert le scalp de son dauphin, tombeur des Girondins de Bordeaux que les Ciel et Marine devancent désormais de dix points.
Pour la deuxième fois en un peu plus d’un mois, le Havre AC a dominé les Girondins de Bordeaux
L’impressionnant Kop du Matmut Atlantique prenait feu. Les Girondins pressaient, poussaient. Tentaient de forcer les portes d’un succès qu’ils pensaient possible depuis la 55e minute et l’égalisation de Nsimba, d’un coup franc excentré. Le match devenait alors un combat, intense, musclé, tendu, la menace du K.-O bondissait d’un camp à l’autre.
Jusqu’à ce coup parfait. Ce coup de grâce infligé aux Bordelais. Cette frappe, drapée de tous les superlatifs, décochée des 20 mètres, et un ballon venu se loger sous la transversale de Poussin (77e). L’œuvre d’El Hajjam sur un service de Mahmoud. Le troisième but de la soirée, le deuxième au crédit du Havre AC, celui d’un succès dans l’antre de son dauphin. Celui-là même qui avait déjà fini à terre le 26 décembre, sur la pelouse du Stade Océane (1-0).
Plus que jamais, les hommes de Luka Elsner, installés sur une série de dix-neuf matches sans défaite, se présentent en intouchables patrons du championnat. Tout en haut du classement qu’ils sont depuis le 5 novembre et une victoire à Diochon (1-0, 14e j.) et toujours dotés de dix points d’avance. Alors que se profile la réception du Paris FC, dominé ce mardi à Charléty par Pau (0-1). Cette étape à Bordeaux n’a donc fait que confirmer le statut d’immense favori accolé au club doyen dans la course à l’accession. Non seulement, Lekhal et les siens se sont permis de faire mouche à deux reprises dans l’antre des Girondins, mais défensivement, s’ils ont souffert, c’est en héros qu’ils ont parfois repoussé les vagues.
Casimir trouve enfin le cœur de la cible !
Et pourtant, l’avant-match aurait pu leur couper les jambes. Car une mauvaise nouvelle succéda à une nouvelle tout aussi mauvaise, qui elle-même prit le relais d’une mauvaise nouvelle. Sur la feuille, Luka Elsner dut en effet se résoudre à ne pas coucher les noms de Lloris, touché à un mollet et a priori opérationnel pour vendredi, de Thiaré, lui aussi handicapé par un mollet qui l’éloignera des terrains durant trois semaines. Et de Grandsir, dont la qualification, actée pour la prochaine échéance, ne put être officialisée dans les temps.
L’ex-joueur du LA Galaxy (USA) dut ainsi se résoudre à rester en tribune. Une frustration sans doute en partie évacuée au sortir du premier quart d’heure, aidé en cela par Casimir, auteur (enfin !) du premier but de sa carrière, une réalisation empreinte de réussite avouons-le, d’un centre devenu tir, et but (15e). D’entrée, le HAC donnait ainsi le ton et obligeait Bordeaux à revoir tous ses plans, Bordeaux qui toucha pourtant du bois dès la 4e minute, sur une tentative de Mwanga venue s’écraser sur la transversale d’un Desmas battu. Ce même Desmas décisif sur cette tête à bout portant de Bokele (22e), ou encore sur ce tir lointain de Barbet (45e).
Alors, oui, peut-être les Girondins pourront-ils se retrancher derrière des dizaines d’explications pour se convaincre qu’ils n’ont rien à envier au HAC – « Mais qu’ils viennent voir comment on travaille, lâchait El Hajjam au micro de beIN SPORTS. On s’entraîne deux fois plus qu’eux ». Oui, le HAC dut souvent se mettre en mode résistance. Mais au regard du classement, la photo prise au sortir de cette 21e journée ne souffre d’aucun débat.
Les notes
Desmas (6), El Hajjam (7), Sangante (7), Kongolo (6,5), Opéri (6,5), Richardson (6,5), Lekhal (6,5), Kechta (6,5), Casimir (7), Kitala (5), Cornette (4,5)
À Bordeaux, le HAC bat Bordeaux 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Lesage. Spectateurs : 20 569
Buts pour Bordeaux : Nsimba (55e) ; pour le HAC : Casimir (15e), El Hajjam (77e)
Avertissements à Bordeaux : Lacoux (36e), Barbet (38e), Badji (85e) ; au HAC : Opéri (54e), Sangante (85e)
BORDEAUX : Poussin – Bokele (Michelin, 85e), Gregersen, Barbet (cap), Nsimba – Mwanga (Ignatenko, 85e), Lacoux (Badji, 46e), Fransérgio – Bakwa, Maja, Davitashvili (Pitu, 75e)
Entraîneur : David Guion
Non utilisés : Straczek (g), I. Sissokho, Delaurier
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Richardson (Mbemba, 64e), Lekhal (cap), Kechta – Casimir (Diakité, 88e), Kitala (Joujou, 64e), Cornette (Mahmoud, 70e)
Entraîneur : Luka Elsner
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué, Confais
Luka Elsner : « Cette victoire nous renforce, nous grandit »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « C’est un pas de plus sur un chemin encore long, mais qui se réduit de journée en journée. Une victoire ici, c’est autant comptable que symbolique. Avec toutes les difficultés d’un tel match. Il y a eu des moments de souffrance totale, mais on sort de cette rencontre avec une victoire qui nous renforce, qui nous grandit. Avec le ballon, on a essayé de faire des choses justes et efficaces. Dommage qu’on encaisse ce but égalisateur, mais il y avait du dynamisme. On a fait face à une équipe extrêmement forte, qui prend beaucoup de risques. Dans les valeurs, quand il faut serrer les dents, quand il faut aux remplaçants se sacrifier, on est au très haut niveau. »
Josué Casimir (attaquant du HAC) : « Ce but, ça me tenait vraiment à cœur. Si j’en ai fait exprès ? Oui (rires). Je courais depuis ce but depuis si longtemps et c’était le bon endroit pour le marquer, dans un beau stade, lors d’un beau match. Mais c’est d’abord un sport collectif, et je retiens forcément la victoire et la façon dont on l’a obtenue. Nous, on n’est pas chassés. Comme le dit le coach, c’est la première place qu’il faut chasser. Et il y a encore plein de choses qui peuvent nous freiner. À commencer par nous, si on venait à ne plus faire les efforts à l’entraînement. Tout ce qu’on a aujourd’hui, c’est le fruit d’un travail de fond qui est effectué depuis le début de la saison. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2: Lloris, on en sait plus sur sa blessure
Absent mardi sur la pelouse du Matmut Atlantique, lors du succès du Havre AC aux dépens des Girondins de Bordeaux (2-1), Gautier Lloris, touché à un mollet, en sait plus sur la gravité de sa blessure.
Touché à un mollet, Gautier Lloris, forfait mardi à Bordeaux, devra faire l’impasse sur les deux prochaines journées
Il s’agira de patienter avant de revoir Gautier Lloris reprendre place au cœur de la défense du Havre AC. Forfait de dernière minute mardi soir à Bordeaux, comme le furent également Jamal Thiaré (mollet, 3 semaines d’arrêt) et Samuel Grandsir (non qualifié), l’ex-Auxerrois, handicapé par une douleur à un mollet, restera en effet éloigné des terrains pour au moins deux semaines.
L’examen passé ce mercredi 1er février 2023 a laissé apparaître, non pas une contracture, mais une lésion. Blessure qui l’oblige ainsi à faire d’ores et déjà une croix sur la réception du Paris FC, vendredi (20h45), et sur le déplacement à Sochaux, le samedi 11 février.
Kongolo va enchaîner
L’occasion pour Terence Kongolo, titularisé mardi pour la deuxième fois de la saison, et ce en trois jours, de renouer avec un rythme perdu depuis très longtemps, lui qui retrouve un niveau des plus honnêtes.
Ce rythme que retrouvera lui aussi, en partie du moins, Samuel Grandsir, dont le dernier match date du 21 octobre 2022 et un quart de finale de play-offs perdu face au FC Los Angeles (2-3). Enfin qualifié, l’ancien joueur du LA Galaxy (USA) pourra prétendre défier la défense d’un Paris FC actuellement en perdition (3 défaites à la suite).
Absent mardi sur la pelouse du Matmut Atlantique, lors du succès du Havre AC aux dépens des Girondins de Bordeaux (2-1), Gautier Lloris, touché à un mollet, en sait plus sur la gravité de sa blessure.
Touché à un mollet, Gautier Lloris, forfait mardi à Bordeaux, devra faire l’impasse sur les deux prochaines journées
Il s’agira de patienter avant de revoir Gautier Lloris reprendre place au cœur de la défense du Havre AC. Forfait de dernière minute mardi soir à Bordeaux, comme le furent également Jamal Thiaré (mollet, 3 semaines d’arrêt) et Samuel Grandsir (non qualifié), l’ex-Auxerrois, handicapé par une douleur à un mollet, restera en effet éloigné des terrains pour au moins deux semaines.
L’examen passé ce mercredi 1er février 2023 a laissé apparaître, non pas une contracture, mais une lésion. Blessure qui l’oblige ainsi à faire d’ores et déjà une croix sur la réception du Paris FC, vendredi (20h45), et sur le déplacement à Sochaux, le samedi 11 février.
Kongolo va enchaîner
L’occasion pour Terence Kongolo, titularisé mardi pour la deuxième fois de la saison, et ce en trois jours, de renouer avec un rythme perdu depuis très longtemps, lui qui retrouve un niveau des plus honnêtes.
Ce rythme que retrouvera lui aussi, en partie du moins, Samuel Grandsir, dont le dernier match date du 21 octobre 2022 et un quart de finale de play-offs perdu face au FC Los Angeles (2-3). Enfin qualifié, l’ancien joueur du LA Galaxy (USA) pourra prétendre défier la défense d’un Paris FC actuellement en perdition (3 défaites à la suite).
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 2 : Qu’est-ce qui pourrait freiner le HAC ?
Invaincu depuis le coup d’envoi de la troisième journée, leader avec dix points d’avance et tout frais vainqueur de Bordeaux, un dauphin qui a mordu la poussière à deux reprises face aux Ciel et Marine en à peine plus d’un mois, le Havre AC file droit vers la L1. La tendance peut-elle s’inverser ?
En s’imposant à Bordeaux, Sanganté et les Havrais ont envoyé un message fort. Qu’est-ce qui pourrait maintenant les empêcher d’atteindre leur objectif ?
C’est un petit pas pour les Havrais, un grand pas pour l’accession. Mardi 31 janvier 2023, à Bordeaux, devant des Girondins forcément malchanceux, privés de ce penalty douteux qui leur a si souvent permis de sortir de la nasse, le HAC, si besoin était, a rappelé à la concurrence que son écrasante domination ne pouvait être associée au simple hasard. Le ressort pourrait-il subitement se casser ? Difficile de l’imaginer. Qui ou quoi serait susceptible d’enrayer cette machine à gagner ?
La peur du vide ?
Comment la menace du trou noir pourrait-elle naître ? Invaincus depuis dix-neuf matches (13v., 6n.), les Ciel et Marine viennent de surcroît à Bordeaux d’égaler un record maison dissimulé par la poussière, un retour dans le temps de 64 ans et cet exercice 1958-59. Une saison historique puisque marquée par le doublé Coupe-championnat (D2).
Non. Plus que la peur du vide, c’est la course aux records que mènent parallèlement les hommes de Luka Elsner. Seuls qu’ils sont à déplorer un unique revers à l’aube de la 22e échéance, concédé à la 2e journée à Valenciennes (0-1), eux qui n’ont encore jamais encaissé plus d’un but lors d’un même match et dont les filets n’ont tremblé qu’à neuf reprises.
Imaginer le HAC tomber soudainement dans le piège du Pot au noir flirte donc avec l’impossible.
Un « 9 » qui finira par manquer ?
Ah, le fameux « Grand attaquant », ce serial buteur après lequel le Havre AC court depuis l’été dernier. Ce « 9 » assoiffé de buts sans lequel jamais les Ciel et Marine ne pourraient continuer à toiser la concurrence. Une pointe alors pistée par Mathieu Bodmer tout au long du mercato d’hiver, quasi tombée dans les filets du directeur sportif, avant qu’il parte vers la Belgique, puis pause un lapin à Anderlecht pour finalement rejoindre Genk. Il, c’est l’Amiénois Arokodare.
Janvier s’est donc refermé sans cette dernière recrue offensive espérée. Qu’importe ! Certes, il faudra encore attendre quatre semaines pour retrouver Alioui, co-meilleur buteur « maison » aux côtés de Cornette (5 réalisations). Certes, Elsner devra se passer de Thiaré pour les trois, voire quatre prochaines semaines (mollet). Alors qu’à cela s’ajoute l’absence de coup gagnant signé par Kitala, dont le dernier ballon envoyé au cœur de la cible date du… 30 août, à Laval (3-1). Et alors ?
Mardi à Bordeaux, les Ciel et Marine ont de nouveau démontré qu’ils pouvaient se passer d’un « tueur », eux qui comptaient déjà dix buteurs différents au coup d’envoi, avant que Casimir et El Hajjam n’inscrivent à leur tour leur premier but de la saison.
Sans « 9 », le HAC créera-t-il la sensation ? En douter flirte là aussi avec l’impossible.
Une cascade de blessés ?
Longtemps épargné, le Havre AC compte chaque semaine ses absents. Parler d’une cascade serait allé bien trop loin, néanmoins, s’il fallait s’arrêter sur la dernière journée, et les deux prochaines, c’est un « onze » amputé de Lloris, d’Alioui et de Thiaré qui a, et qui donnera la réplique. Ce « onze » qui avait déjà dû se passer samedi à Amiens (1-1) de Desmas, Sangante et Alioui.
Alors si des joueurs comme Kongolo, Mahmoud, Mbemba ou encore Diakité, sans oublier l’éclosion de Joujou (19 ans), offrent d’intéressantes rotations, il semblait important d’élargir la gamme des choix mis à disposition d’Elsner. L’imposant Kinkoué (Olympiakos) s’est ainsi posé au Havre, le technicien Targhalline (OM) aussi, tout comme le prometteur Chadli (Lommel, Bel) et surtout l’expérimenté Grandsir (LA Galaxy, USA).
Voilà donc l’effectif étoffé, peut-être même renforcé. Se mettre à trembler à l’annonce d’un, de deux voire même de trois blessés, flirte également avec l’impossible.
Invaincu depuis le coup d’envoi de la troisième journée, leader avec dix points d’avance et tout frais vainqueur de Bordeaux, un dauphin qui a mordu la poussière à deux reprises face aux Ciel et Marine en à peine plus d’un mois, le Havre AC file droit vers la L1. La tendance peut-elle s’inverser ?
En s’imposant à Bordeaux, Sanganté et les Havrais ont envoyé un message fort. Qu’est-ce qui pourrait maintenant les empêcher d’atteindre leur objectif ?
C’est un petit pas pour les Havrais, un grand pas pour l’accession. Mardi 31 janvier 2023, à Bordeaux, devant des Girondins forcément malchanceux, privés de ce penalty douteux qui leur a si souvent permis de sortir de la nasse, le HAC, si besoin était, a rappelé à la concurrence que son écrasante domination ne pouvait être associée au simple hasard. Le ressort pourrait-il subitement se casser ? Difficile de l’imaginer. Qui ou quoi serait susceptible d’enrayer cette machine à gagner ?
La peur du vide ?
Comment la menace du trou noir pourrait-elle naître ? Invaincus depuis dix-neuf matches (13v., 6n.), les Ciel et Marine viennent de surcroît à Bordeaux d’égaler un record maison dissimulé par la poussière, un retour dans le temps de 64 ans et cet exercice 1958-59. Une saison historique puisque marquée par le doublé Coupe-championnat (D2).
Non. Plus que la peur du vide, c’est la course aux records que mènent parallèlement les hommes de Luka Elsner. Seuls qu’ils sont à déplorer un unique revers à l’aube de la 22e échéance, concédé à la 2e journée à Valenciennes (0-1), eux qui n’ont encore jamais encaissé plus d’un but lors d’un même match et dont les filets n’ont tremblé qu’à neuf reprises.
Imaginer le HAC tomber soudainement dans le piège du Pot au noir flirte donc avec l’impossible.
Un « 9 » qui finira par manquer ?
Ah, le fameux « Grand attaquant », ce serial buteur après lequel le Havre AC court depuis l’été dernier. Ce « 9 » assoiffé de buts sans lequel jamais les Ciel et Marine ne pourraient continuer à toiser la concurrence. Une pointe alors pistée par Mathieu Bodmer tout au long du mercato d’hiver, quasi tombée dans les filets du directeur sportif, avant qu’il parte vers la Belgique, puis pause un lapin à Anderlecht pour finalement rejoindre Genk. Il, c’est l’Amiénois Arokodare.
Janvier s’est donc refermé sans cette dernière recrue offensive espérée. Qu’importe ! Certes, il faudra encore attendre quatre semaines pour retrouver Alioui, co-meilleur buteur « maison » aux côtés de Cornette (5 réalisations). Certes, Elsner devra se passer de Thiaré pour les trois, voire quatre prochaines semaines (mollet). Alors qu’à cela s’ajoute l’absence de coup gagnant signé par Kitala, dont le dernier ballon envoyé au cœur de la cible date du… 30 août, à Laval (3-1). Et alors ?
Mardi à Bordeaux, les Ciel et Marine ont de nouveau démontré qu’ils pouvaient se passer d’un « tueur », eux qui comptaient déjà dix buteurs différents au coup d’envoi, avant que Casimir et El Hajjam n’inscrivent à leur tour leur premier but de la saison.
Sans « 9 », le HAC créera-t-il la sensation ? En douter flirte là aussi avec l’impossible.
Une cascade de blessés ?
Longtemps épargné, le Havre AC compte chaque semaine ses absents. Parler d’une cascade serait allé bien trop loin, néanmoins, s’il fallait s’arrêter sur la dernière journée, et les deux prochaines, c’est un « onze » amputé de Lloris, d’Alioui et de Thiaré qui a, et qui donnera la réplique. Ce « onze » qui avait déjà dû se passer samedi à Amiens (1-1) de Desmas, Sangante et Alioui.
Alors si des joueurs comme Kongolo, Mahmoud, Mbemba ou encore Diakité, sans oublier l’éclosion de Joujou (19 ans), offrent d’intéressantes rotations, il semblait important d’élargir la gamme des choix mis à disposition d’Elsner. L’imposant Kinkoué (Olympiakos) s’est ainsi posé au Havre, le technicien Targhalline (OM) aussi, tout comme le prometteur Chadli (Lommel, Bel) et surtout l’expérimenté Grandsir (LA Galaxy, USA).
Voilà donc l’effectif étoffé, peut-être même renforcé. Se mettre à trembler à l’annonce d’un, de deux voire même de trois blessés, flirte également avec l’impossible.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - L2 - Roussier, président du HAC, répond à Lopez : « L’amertume d’un président qui a perdu »
Mise au point ! Jean-Michel Roussier, le président du Havre AC, a tenu à réagir aux propos de Gérard Lopez, son homologue des Girondins de Bordeaux. Des mots quelque peu déplacés à l’égard de l’incontestable leader du championnat.
Jean-Michel Roussier, le président du Havre AC, a tenu à réagir aux propos déplacés de Gérard Lopes, son homologue bordelais
Sans prononcer le nom de l’adversaire qui est venu s’imposer mardi au Matmut Atlantique, Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, a parlé du Havre AC, sur le site web du journal L’Équipe, comme d’une équipe qui avait de la « chatte ». Qu’en pensez-vous ?
« Je vais passer sur les propos… On ne doit rien à la chance. On est en tête avec dix points d’avance, on a la meilleure défense, la troisième attaque. Ça ne peut pas être un hasard. La chance, c’est lorsqu’on gagne au loto. Là, il y a juste beaucoup de travail et le talent de tout le staff, les kinés, les préparateurs physiques, évidemment Luka (Elsner) et ses adjoints, la direction sportive. Encore une fois, ce n’est que du talent et du travail. Et je me fous de savoir le volume de travail qu’ont les autres. Je m’en tape ! Par culture, par habitude, on ne m’entendra jamais parler des autres équipes. »
« Il aurait été bien inspiré de ne pas s’étendre sur nous »
La sortie de Gérard Lopez vous a surpris, ou y voyez-vous une pointe de jalousie de sa part ?
« Je mets juste ça sur le compte de l’amertume d’un président qui a perdu. Je vais rester bienveillant. Mais il aurait été bien inspiré de ne pas s’étendre sur nous. Nous, on ne regarde pas les autres. Je n’ai jamais dit qu’on avait le plus bel effectif de Ligue 2 (NDLR : Lopes estime que les Girondins disposent, eux, du plus bel effectif), mais je n’échangerais aucun joueur de notre effectif, parce qu’ils ont tous le cœur et les tripes pour réussir ce qu’ils font. Comme je n’échangerais aucun membre du staff. Nous, on a une équipe pour jouer le championnat de Ligue 2. On ne s’est jamais trompés là-dessus. Dans ce championnat, il faut être extrêmement « burné », et c’est exactement ce qu’on montre depuis le début de la saison. »
À l’inverse des Girondins de Bordeaux qui n’ont toujours pas fait le deuil de la Ligue 1 ?
« Je n’en sais rien, et je m’en fous. Simplement, je sais ce que nous faisons, comment nous le faisons. »
Et force est de reconnaître que journée après journée, le HAC envoie un message de plus en plus fort à la concurrence.
« On est là, voilà. On récolte uniquement ce qu’on mérite, même sin en juillet dernier, personne au club ne pouvait imaginer ça. On n’est sûr de rien, c’est clair, mais on a tout fait pour être dans cette position. »
Seul bémol, s’il fallait en trouver un, cet attaquant, en l’occurrence l’Amiénois Arokodare parti à Genk (Bel), qui vous a filé entre les doigts en toute fin de mercato. Que s’est-il passé ?
« Je ne donnerai pas le nom du joueur. Simplement, dans les dernières quarante-huit heures, sachant que sur la liste des blessés, Jamal (Thiaré) est venu s’ajouter à Nabil (Alioui), Vincent (Volpe) nous a permis de tenter un coup. On a fait une offre (de transfert) à un niveau qui n’avait jamais été atteint par le HAC. En face, il y avait des clubs de L1, des clubs étrangers, et il y a eu de la surenchère dans les dernières heures… Je n’ai aucun regret. Il n’y a donc pas de bémol. »
Mise au point ! Jean-Michel Roussier, le président du Havre AC, a tenu à réagir aux propos de Gérard Lopez, son homologue des Girondins de Bordeaux. Des mots quelque peu déplacés à l’égard de l’incontestable leader du championnat.
Jean-Michel Roussier, le président du Havre AC, a tenu à réagir aux propos déplacés de Gérard Lopes, son homologue bordelais
Sans prononcer le nom de l’adversaire qui est venu s’imposer mardi au Matmut Atlantique, Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, a parlé du Havre AC, sur le site web du journal L’Équipe, comme d’une équipe qui avait de la « chatte ». Qu’en pensez-vous ?
« Je vais passer sur les propos… On ne doit rien à la chance. On est en tête avec dix points d’avance, on a la meilleure défense, la troisième attaque. Ça ne peut pas être un hasard. La chance, c’est lorsqu’on gagne au loto. Là, il y a juste beaucoup de travail et le talent de tout le staff, les kinés, les préparateurs physiques, évidemment Luka (Elsner) et ses adjoints, la direction sportive. Encore une fois, ce n’est que du talent et du travail. Et je me fous de savoir le volume de travail qu’ont les autres. Je m’en tape ! Par culture, par habitude, on ne m’entendra jamais parler des autres équipes. »
« Il aurait été bien inspiré de ne pas s’étendre sur nous »
La sortie de Gérard Lopez vous a surpris, ou y voyez-vous une pointe de jalousie de sa part ?
« Je mets juste ça sur le compte de l’amertume d’un président qui a perdu. Je vais rester bienveillant. Mais il aurait été bien inspiré de ne pas s’étendre sur nous. Nous, on ne regarde pas les autres. Je n’ai jamais dit qu’on avait le plus bel effectif de Ligue 2 (NDLR : Lopes estime que les Girondins disposent, eux, du plus bel effectif), mais je n’échangerais aucun joueur de notre effectif, parce qu’ils ont tous le cœur et les tripes pour réussir ce qu’ils font. Comme je n’échangerais aucun membre du staff. Nous, on a une équipe pour jouer le championnat de Ligue 2. On ne s’est jamais trompés là-dessus. Dans ce championnat, il faut être extrêmement « burné », et c’est exactement ce qu’on montre depuis le début de la saison. »
À l’inverse des Girondins de Bordeaux qui n’ont toujours pas fait le deuil de la Ligue 1 ?
« Je n’en sais rien, et je m’en fous. Simplement, je sais ce que nous faisons, comment nous le faisons. »
Et force est de reconnaître que journée après journée, le HAC envoie un message de plus en plus fort à la concurrence.
« On est là, voilà. On récolte uniquement ce qu’on mérite, même sin en juillet dernier, personne au club ne pouvait imaginer ça. On n’est sûr de rien, c’est clair, mais on a tout fait pour être dans cette position. »
Seul bémol, s’il fallait en trouver un, cet attaquant, en l’occurrence l’Amiénois Arokodare parti à Genk (Bel), qui vous a filé entre les doigts en toute fin de mercato. Que s’est-il passé ?
« Je ne donnerai pas le nom du joueur. Simplement, dans les dernières quarante-huit heures, sachant que sur la liste des blessés, Jamal (Thiaré) est venu s’ajouter à Nabil (Alioui), Vincent (Volpe) nous a permis de tenter un coup. On a fait une offre (de transfert) à un niveau qui n’avait jamais été atteint par le HAC. En face, il y avait des clubs de L1, des clubs étrangers, et il y a eu de la surenchère dans les dernières heures… Je n’ai aucun regret. Il n’y a donc pas de bémol. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Paris-Normandie
Benoît Donckele
vendredi 3 février 2023
Ce soir à 20 h 45 au Stade Océane
Arbitre : M. Angoula.
Absences au HAC : Lloris, Thiaré, Alioui (blessés), Wahib (reprise), Diakité (accord avec le PFC), Moussadek, Wam (choix);
au Paris FC : Guilavogui, Gory (blessés), Boutaïb (reprise), Gueho, Dabila, Mbala (choix).
HAVRE AC : 30. Desmas - 17. El Hajjam, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri - 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta - 23. Casimir, 9. Kitala, 29. Grandsir.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 25. Confais, 5. Targhalline, 3. Chadli, 28. Mahmoud, 11. Cornette, 33. Joujou.
Entraîneur : Luka Elsner.
PARIS FC : 1. Demarconnay - 8. Maçon, 31. Chergui, 24. Bernauer, 15. Lefort, 29. Hanin - 14. Mandouki (cap), 6. Lasne, 10. Iglesias - 20. J. Lopez, 22. Caddy.
Remplaçants : 40. Filipovic (g), 19. O. Kanté, 25. Koré, 12. Phiri, 11. Kebbal, 35. Sanogo, 7. Chahiri, 17. Hamel.
Entraîneur : Thierry Laurey.
Le HAC revient déjà en scène
Et de trois! Six jours après avoir donné le coup d'envoi de cet enchaînement périlleux sur la pelouse d'Amiens (1-1), et soixante-douze heures après avoir laissé les Girondins de Bordeaux « fanny » sur l'ensemble des deux chocs (1-0 et 2-1), au coeur du Matmut Atlantique s'il vous plaît, les Ciel et Marine se préparent à recevoir le Paris FC. Et ce, dans un Stade Océane où le Havre AC n'a pas cédé le moindre point aux sept derniers visiteurs.
La marche en avant des Ciel et Marine passera donc ce vendredi soir par ce face-à-face avec le Paris FC (voir par ailleurs), un jour de match qui pourrait coïncider avec la date d'une vingtième échéance de rang sans défaite, statistique qui entrerait alors dans l'histoire du Havre AC. Un défi que les Havrais semblent être prêts à relever.
«Le moral est au beau fixe, ne peut que constater Luka Elsner. Ce match à Bordeaux nous a obligés à livrer parfois un rude combat, nous n'en sommes revenus qu'à 3 heures mercredi matin, mais lorsque vous gagnez, le retour est bien plus facile. La récupération aussi. En accord avec les joueurs, on s'est d'ailleurs entraînés mercredi matin. Et on ne déplore aucun souci particulier.»
À l'infirmerie, personne n'est ainsi venu rejoindre Alioui, opéré du plancher orbital, Thiaré et Lloris, touchés à un mollet. Trois absents qui passeront indirectement le relais aux recrues. Car si Kinkoué a déjà pu prendre le pouls des «18», et à Amiens, et à Bordeaux, Grandsir, Targhalline et Chadli ne sont pas encore sortis de la chambre d'appel. Une question d'heures désormais. À l'occasion de cette 22e journée, l'entraîneur havrais, conscient qu'il lui faudra prendre en compte l'état de fraîcheur de ses hommes, lancera en effet dans l'arène une, deux, voire peut-être même trois de ses nouveaux joueurs. Dont un devrait entrer en action dès les premières minutes: Samuel Grandsir.
«Est-ce qu'on prendra le risque d'y aller dès le coup d'envoi? On y réfléchit encore, précise Elsner. Ça paraît jouable. Mais plus globalement, l'idée n'est pas de faire tourner, mais d'être sûr que les joueurs qui débuteront seront hyper-performants. En sachant qu'avec la répétition des matches, c'est peut-être en deuxième mi-temps que tout se jouera.»
Comme souvent d'ailleurs, puisqu'à Bordeaux, le Havre AC a validé le vingt-quatrième de ses trente-deux buts après la pause, le quatorzième dans l'ultime quart d'heure de jeu. «C'est le signe d'un certain état d'esprit, note le technicien slovène. À Bordeaux, je dirais même que nous avons retrouvé certaines de nos valeurs. On s'en était parfois éloignés ces dernières semaines, mais très honnêtement, les mois de janvier et février sont traditionnellement ceux où les joueurs peuvent avoir un trou.» Certains ont tourné autour, sans y tomber, et ont démontré mardi à Bordeaux, à l'image de Casimir, qu'ils s'en étaient écartés.
Benoît Donckele
vendredi 3 février 2023
Ce soir à 20 h 45 au Stade Océane
Arbitre : M. Angoula.
Absences au HAC : Lloris, Thiaré, Alioui (blessés), Wahib (reprise), Diakité (accord avec le PFC), Moussadek, Wam (choix);
au Paris FC : Guilavogui, Gory (blessés), Boutaïb (reprise), Gueho, Dabila, Mbala (choix).
HAVRE AC : 30. Desmas - 17. El Hajjam, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri - 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta - 23. Casimir, 9. Kitala, 29. Grandsir.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 25. Confais, 5. Targhalline, 3. Chadli, 28. Mahmoud, 11. Cornette, 33. Joujou.
Entraîneur : Luka Elsner.
PARIS FC : 1. Demarconnay - 8. Maçon, 31. Chergui, 24. Bernauer, 15. Lefort, 29. Hanin - 14. Mandouki (cap), 6. Lasne, 10. Iglesias - 20. J. Lopez, 22. Caddy.
Remplaçants : 40. Filipovic (g), 19. O. Kanté, 25. Koré, 12. Phiri, 11. Kebbal, 35. Sanogo, 7. Chahiri, 17. Hamel.
Entraîneur : Thierry Laurey.
Le HAC revient déjà en scène
Et de trois! Six jours après avoir donné le coup d'envoi de cet enchaînement périlleux sur la pelouse d'Amiens (1-1), et soixante-douze heures après avoir laissé les Girondins de Bordeaux « fanny » sur l'ensemble des deux chocs (1-0 et 2-1), au coeur du Matmut Atlantique s'il vous plaît, les Ciel et Marine se préparent à recevoir le Paris FC. Et ce, dans un Stade Océane où le Havre AC n'a pas cédé le moindre point aux sept derniers visiteurs.
La marche en avant des Ciel et Marine passera donc ce vendredi soir par ce face-à-face avec le Paris FC (voir par ailleurs), un jour de match qui pourrait coïncider avec la date d'une vingtième échéance de rang sans défaite, statistique qui entrerait alors dans l'histoire du Havre AC. Un défi que les Havrais semblent être prêts à relever.
«Le moral est au beau fixe, ne peut que constater Luka Elsner. Ce match à Bordeaux nous a obligés à livrer parfois un rude combat, nous n'en sommes revenus qu'à 3 heures mercredi matin, mais lorsque vous gagnez, le retour est bien plus facile. La récupération aussi. En accord avec les joueurs, on s'est d'ailleurs entraînés mercredi matin. Et on ne déplore aucun souci particulier.»
À l'infirmerie, personne n'est ainsi venu rejoindre Alioui, opéré du plancher orbital, Thiaré et Lloris, touchés à un mollet. Trois absents qui passeront indirectement le relais aux recrues. Car si Kinkoué a déjà pu prendre le pouls des «18», et à Amiens, et à Bordeaux, Grandsir, Targhalline et Chadli ne sont pas encore sortis de la chambre d'appel. Une question d'heures désormais. À l'occasion de cette 22e journée, l'entraîneur havrais, conscient qu'il lui faudra prendre en compte l'état de fraîcheur de ses hommes, lancera en effet dans l'arène une, deux, voire peut-être même trois de ses nouveaux joueurs. Dont un devrait entrer en action dès les premières minutes: Samuel Grandsir.
«Est-ce qu'on prendra le risque d'y aller dès le coup d'envoi? On y réfléchit encore, précise Elsner. Ça paraît jouable. Mais plus globalement, l'idée n'est pas de faire tourner, mais d'être sûr que les joueurs qui débuteront seront hyper-performants. En sachant qu'avec la répétition des matches, c'est peut-être en deuxième mi-temps que tout se jouera.»
Comme souvent d'ailleurs, puisqu'à Bordeaux, le Havre AC a validé le vingt-quatrième de ses trente-deux buts après la pause, le quatorzième dans l'ultime quart d'heure de jeu. «C'est le signe d'un certain état d'esprit, note le technicien slovène. À Bordeaux, je dirais même que nous avons retrouvé certaines de nos valeurs. On s'en était parfois éloignés ces dernières semaines, mais très honnêtement, les mois de janvier et février sont traditionnellement ceux où les joueurs peuvent avoir un trou.» Certains ont tourné autour, sans y tomber, et ont démontré mardi à Bordeaux, à l'image de Casimir, qu'ils s'en étaient écartés.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 2 : le HAC n’avait plus la force
Carbonisés ! Le troisième match en l’espace de six jours était peut-être celui de trop pour des Ciel et Marine, tout frais sortis d’un match à très haute intensité, mardi à Bordeaux, et tenus en échec au Stade Océane par le Paris FC, vendredi 3 février 2023.
Dangereux, Grandsir n’a pu forcer la décision pour sa première dans les rangs du HAC
Forcément, la déception a raccompagné au vestiaire les hommes de Luka Elsner, une fois salués par le Kop. Et ce, au sortir de quatre-vingt-dix minutes durant lesquelles ils auront manqué d’un peu de tout pour espérer forcer la décision. Trois jours après avoir soulevé des montagnes afin de s’ouvrir la voie royale d’un succès sur la pelouse des Girondins de Bordeaux (2-1), ils n’ont en effet pu percer le mur dressé par le Paris FC. Des Parisiens qui s’inscrivent ainsi comme les premiers depuis le 27 août et la réception d’Amiens (1-1, 5e j.) à ne pas repartir bredouilles du vaisseau bleu.
Un score nul et vierge qui met ainsi fin à une série de sept succès à domicile et qui ne souffre guère de contestation, tant physiquement, Victor Lekhal et les siens sont apparus émoussés. E sans que cela ne puisse nourrir la moindre inquiétude. Six jours plus tôt, avant le combat du Matmut Atlantique, quelques forces avaient déjà été laissées sur la pelouse de la Licorne, lors d’un duel de haute volée avec Amiens (1-1). Ce troisième match en moins d’une semaine fut ainsi celui de trop.
Grandsir, déjà hâte de le revoir
Que de déchet technique, que d’imprécisions dans la dernière, voire l’avant-dernière passe, que de mauvais choix à l’approche de la surface parisienne. Et bien trop peu d’occasions. Pourtant, l’entraîneur havrais avait fait le choix d’aligner d’entrée Grandsir, enfin qualifié. Du sang neuf, une incontestable touche technique supplémentaire, un joueur susceptible de créer l’effet de surprise. Et tout proche d’ouvrir son compteur en ce soir de première, sur ce centre de Lekhal qu’il prolongea hors du cadre (65e). Soit la deuxième occasion au crédit de l’ex-joueur du Los Angeles Galaxy (USA), lui qui avait été trouvé en retrait par Kechta, avant de voir sa tentative finir bien loin du cadre (37e).
Aligné à gauche en première période, puis à droite en seconde, l’Ébroïcien a réellement donné envie de le revoir très vite. Plus frais que ses partenaires, mais légitimement en manque de rythme, il dut passer le relais à Mahmoud (66e), un changement parmi d’autres, un coaching qui ne put cette fois être gagnant. Personne ne parvint à fissurer l’arrière-garde des Parisiens. Joujou y mit un peu d’audace, de folie, en vain. Cornette, d’un coup franc en toute fin de match, essaya de faire sauter le verrou. En vain. La justesse n’y était pas. L’inspiration non plus. Il fallut même à Desmas, impeccable, entrer en action à la 76e pour détourner une frappe splendide de Lopez.
Le Havre AC dut alors se contenter de ce point, peut-être modeste, mais qui lui permet néanmoins d’avancer, désormais invaincu depuis vingt matches, une série qui entre dans l’histoire du club doyen. Toujours adossés que sont les Havrais sur une avance confortable. Huit points devant Sochaux (2e), et Bordeaux (3e), des Sochaliens que les Ciel et Marine iront défier à Bonal lors de la prochaine journée (le 11/02).
Les notes
Desmas (6), El Hajjam (5), Sangante (5), Kongolo (6), Opéri (5), Mbemba (5), Lekhal (5), Kechta (5,5), Casimir (5) puis Cornette (46e) (4), Kitala (4), Grandsir (5,5)
Au Havre, le HAC et le Paris FC 0 à 0
Arbitre : M. Angoula.
Spectateurs : 12 372
Avertissements au HAC : Opéri (87e) ; au Paris FC : Maçon (47e)
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Mbemba (Confais, 87e), Lekhal (cap), Kechta (Richardson, 60e) – Casimir (Cornette, 46e), Kitala (Joujou, 60e), Grandsir (Mahmoud, 66e)
Entraîneur : Luka Elsner
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué
PARIS FC : Demarconnay – Maçon, Koré, Bernauer, Lefort, Hanin – Phiri, Mandouki (cap), S. Sanogo (Lasne, 66e) – J. Lopez, Hamel (Caddy, 87e)
Entraîneur : Thierry Laurey
Non utilisés : Nkambadio (g), O. Kanté, Kebbal, Chahiri
Elsner : « Personne ne s’allongera devant nous »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « Je ne suis pas du genre à raconter d’histoires. Oui, c’est vrai qu’il s’agissait du troisième match en six jours, qu’on est rentrés à 3 heures du matin de Bordeaux, que ce n’est pas très logique d’enchaîner trois matches en si peu de temps, mais je n’ai pas aimé la prestation globale. On a bien entamé, bien contrôlé, mais dans l’ensemble, collectivement, individuellement, ce fut bien trop insuffisant au regard de nos ambitions. J’aurais aimé que les changements fassent basculer le match, mais ils ont joué contre nous. Pour tous ceux qui nous y voyaient déjà, c’est bien de rappeler que tous les matches vont être très durs. On a encore énormément de combats à mener. Personne ne s’allongera devant nous pour nous laisser passer. C’est mon sentiment en tout cas. Peut-être que je suis un peu agacé et que ça ira mieux demain. Mais j’attends plus des garçons. On ne marche sur personne, on ne domine pas le championnat au point d’être tranquilles. »
Thierry Laurey (entraîneur du Paris FC) : « Satisfait du match et forcément, du résultat. Faire match nul chez le leader, ça reste une bonne performance. On savait que les Havrais baisseraient de rythme et on a eu quelques bons ballons à négocier. On peut même regretter le fait d’avoir mal joué quelques coups. Mais les garçons ont été très solidaires, on a laissé passer l’orage des quinze premières minutes, enfin ce n’était pas non plus un orage terrible, et puis on a commencé à sortir. »
Carbonisés ! Le troisième match en l’espace de six jours était peut-être celui de trop pour des Ciel et Marine, tout frais sortis d’un match à très haute intensité, mardi à Bordeaux, et tenus en échec au Stade Océane par le Paris FC, vendredi 3 février 2023.
Dangereux, Grandsir n’a pu forcer la décision pour sa première dans les rangs du HAC
Forcément, la déception a raccompagné au vestiaire les hommes de Luka Elsner, une fois salués par le Kop. Et ce, au sortir de quatre-vingt-dix minutes durant lesquelles ils auront manqué d’un peu de tout pour espérer forcer la décision. Trois jours après avoir soulevé des montagnes afin de s’ouvrir la voie royale d’un succès sur la pelouse des Girondins de Bordeaux (2-1), ils n’ont en effet pu percer le mur dressé par le Paris FC. Des Parisiens qui s’inscrivent ainsi comme les premiers depuis le 27 août et la réception d’Amiens (1-1, 5e j.) à ne pas repartir bredouilles du vaisseau bleu.
Un score nul et vierge qui met ainsi fin à une série de sept succès à domicile et qui ne souffre guère de contestation, tant physiquement, Victor Lekhal et les siens sont apparus émoussés. E sans que cela ne puisse nourrir la moindre inquiétude. Six jours plus tôt, avant le combat du Matmut Atlantique, quelques forces avaient déjà été laissées sur la pelouse de la Licorne, lors d’un duel de haute volée avec Amiens (1-1). Ce troisième match en moins d’une semaine fut ainsi celui de trop.
Grandsir, déjà hâte de le revoir
Que de déchet technique, que d’imprécisions dans la dernière, voire l’avant-dernière passe, que de mauvais choix à l’approche de la surface parisienne. Et bien trop peu d’occasions. Pourtant, l’entraîneur havrais avait fait le choix d’aligner d’entrée Grandsir, enfin qualifié. Du sang neuf, une incontestable touche technique supplémentaire, un joueur susceptible de créer l’effet de surprise. Et tout proche d’ouvrir son compteur en ce soir de première, sur ce centre de Lekhal qu’il prolongea hors du cadre (65e). Soit la deuxième occasion au crédit de l’ex-joueur du Los Angeles Galaxy (USA), lui qui avait été trouvé en retrait par Kechta, avant de voir sa tentative finir bien loin du cadre (37e).
Aligné à gauche en première période, puis à droite en seconde, l’Ébroïcien a réellement donné envie de le revoir très vite. Plus frais que ses partenaires, mais légitimement en manque de rythme, il dut passer le relais à Mahmoud (66e), un changement parmi d’autres, un coaching qui ne put cette fois être gagnant. Personne ne parvint à fissurer l’arrière-garde des Parisiens. Joujou y mit un peu d’audace, de folie, en vain. Cornette, d’un coup franc en toute fin de match, essaya de faire sauter le verrou. En vain. La justesse n’y était pas. L’inspiration non plus. Il fallut même à Desmas, impeccable, entrer en action à la 76e pour détourner une frappe splendide de Lopez.
Le Havre AC dut alors se contenter de ce point, peut-être modeste, mais qui lui permet néanmoins d’avancer, désormais invaincu depuis vingt matches, une série qui entre dans l’histoire du club doyen. Toujours adossés que sont les Havrais sur une avance confortable. Huit points devant Sochaux (2e), et Bordeaux (3e), des Sochaliens que les Ciel et Marine iront défier à Bonal lors de la prochaine journée (le 11/02).
Les notes
Desmas (6), El Hajjam (5), Sangante (5), Kongolo (6), Opéri (5), Mbemba (5), Lekhal (5), Kechta (5,5), Casimir (5) puis Cornette (46e) (4), Kitala (4), Grandsir (5,5)
Au Havre, le HAC et le Paris FC 0 à 0
Arbitre : M. Angoula.
Spectateurs : 12 372
Avertissements au HAC : Opéri (87e) ; au Paris FC : Maçon (47e)
HAC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Mbemba (Confais, 87e), Lekhal (cap), Kechta (Richardson, 60e) – Casimir (Cornette, 46e), Kitala (Joujou, 60e), Grandsir (Mahmoud, 66e)
Entraîneur : Luka Elsner
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué
PARIS FC : Demarconnay – Maçon, Koré, Bernauer, Lefort, Hanin – Phiri, Mandouki (cap), S. Sanogo (Lasne, 66e) – J. Lopez, Hamel (Caddy, 87e)
Entraîneur : Thierry Laurey
Non utilisés : Nkambadio (g), O. Kanté, Kebbal, Chahiri
Elsner : « Personne ne s’allongera devant nous »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « Je ne suis pas du genre à raconter d’histoires. Oui, c’est vrai qu’il s’agissait du troisième match en six jours, qu’on est rentrés à 3 heures du matin de Bordeaux, que ce n’est pas très logique d’enchaîner trois matches en si peu de temps, mais je n’ai pas aimé la prestation globale. On a bien entamé, bien contrôlé, mais dans l’ensemble, collectivement, individuellement, ce fut bien trop insuffisant au regard de nos ambitions. J’aurais aimé que les changements fassent basculer le match, mais ils ont joué contre nous. Pour tous ceux qui nous y voyaient déjà, c’est bien de rappeler que tous les matches vont être très durs. On a encore énormément de combats à mener. Personne ne s’allongera devant nous pour nous laisser passer. C’est mon sentiment en tout cas. Peut-être que je suis un peu agacé et que ça ira mieux demain. Mais j’attends plus des garçons. On ne marche sur personne, on ne domine pas le championnat au point d’être tranquilles. »
Thierry Laurey (entraîneur du Paris FC) : « Satisfait du match et forcément, du résultat. Faire match nul chez le leader, ça reste une bonne performance. On savait que les Havrais baisseraient de rythme et on a eu quelques bons ballons à négocier. On peut même regretter le fait d’avoir mal joué quelques coups. Mais les garçons ont été très solidaires, on a laissé passer l’orage des quinze premières minutes, enfin ce n’était pas non plus un orage terrible, et puis on a commencé à sortir. »
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Football – Ligue 2 : pour Casimir, ça peut être long
Sorti vendredi à la pause, Josué Casimir, touché à une cheville, a rejoint l’infirmerie ce samedi 4 février 2023. Un blessé de plus dans les rangs du Havre AC, une absence peut-être longue de quelques semaines.
Touché à une cheville, Josué Casimir manquera peut-être les trois prochaines échéances
Et un de plus ! Après Nabil Alioui (plancher orbital), out pour quatre semaines encore, après Jamal Thiaré (mollet), quinze jours à l’arrêt, et Gautier Lloris (mollet), de retour dans un peu plus d’une semaine, c’est au tour de Josué Casimir de devoir rayé de son planning le déplacement à Sochaux, samedi prochain.
Entre dix jours et trois semaines
Touché vendredi à une cheville et contraint de passer le relais à Quentin Cornette, l’excentré droit, auteur de l’ouverture du score mardi à Bordeaux (2-1), souffre en effet d’une grosse entorse. « Sa cheville a doublé de volume », précise Luka Elsner.
Lundi, Casimir se soumettra ainsi à quelques examens, et en fonction de leurs résultats, son absence, de dix jours minimum, pourrait s’étirer sur les trois prochaines semaines. Ce qui l’obligerait ainsi à suivre de loin les duels face à Sochaux donc, mais aussi Niort (le 18/02), au Stade Océane, et Grenoble (le 25/02), en Isère.
Sorti vendredi à la pause, Josué Casimir, touché à une cheville, a rejoint l’infirmerie ce samedi 4 février 2023. Un blessé de plus dans les rangs du Havre AC, une absence peut-être longue de quelques semaines.
Touché à une cheville, Josué Casimir manquera peut-être les trois prochaines échéances
Et un de plus ! Après Nabil Alioui (plancher orbital), out pour quatre semaines encore, après Jamal Thiaré (mollet), quinze jours à l’arrêt, et Gautier Lloris (mollet), de retour dans un peu plus d’une semaine, c’est au tour de Josué Casimir de devoir rayé de son planning le déplacement à Sochaux, samedi prochain.
Entre dix jours et trois semaines
Touché vendredi à une cheville et contraint de passer le relais à Quentin Cornette, l’excentré droit, auteur de l’ouverture du score mardi à Bordeaux (2-1), souffre en effet d’une grosse entorse. « Sa cheville a doublé de volume », précise Luka Elsner.
Lundi, Casimir se soumettra ainsi à quelques examens, et en fonction de leurs résultats, son absence, de dix jours minimum, pourrait s’étirer sur les trois prochaines semaines. Ce qui l’obligerait ainsi à suivre de loin les duels face à Sochaux donc, mais aussi Niort (le 18/02), au Stade Océane, et Grenoble (le 25/02), en Isère.
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Football - Ligue 2 : Kitala, une « pointe » qui ne pique pas
De nouveau muet, vendredi face au Paris FC, l’attaquant du Havre AC, arrivé cet été de Sochaux, ne parvient toujours pas à se montrer décisif. Le temps presse, mais en l’état, les solutions manquent.
Kitala n’a plus inscrit le moindre but depuis le mois d’août
Il n’y est pas. Il n’y arrive pas. Seul attaquant de pointe d’expérience actuellement mis à la disposition de Luka Elsner, en l’absence de Jamal Thiaré (mollet), quatre buts, et de Nabil Alioui (plancher orbital), cinq réalisations, Yann Kitala (24 ans) peine à s’imposer. À se montrer. À scorer.
L’ex-Sochalien n’a ainsi fait mouche qu’à deux reprises, lui le plus utilisé des trois attaquants capables de se positionner dans l’axe (18 apparitions). Deux buts inscrits au cœur du mois… d’août (4e et 6e j.), signés loin du Stade Océane (à Saint-Étienne et Laval). Depuis, plus rien, ou presque. Arrivé au Havre dans la foulée d’un exercice qui le vit croquer vingt-sept matches, pour seulement sept titularisations et deux uniques rencontres disputées de la première à la dernière minute, Kitala, quatre buts en 2021-22, ne peut plus se contenter de courir, de presser, de défendre.
Même athlétiquement, il ne s’impose pas
Techniquement, il accuse un trop grand retard. Athlétiquement, le face-à-face avec le Paris FC a démontré qu’il avait encore du chemin à parcourir. Dans les duels, à terre comme dans les airs, il n’a ainsi que trop peu existé. Et collectivement, ses partenaires peinent trop souvent à décrypter ses appels.
Quant à la finition… À sa décharge, les ballons chauds venus rouler jusqu’à ses pieds se font rares. Néanmoins, le droit de se créer des occasions lui est accordé. Droit dont il ne profite pas. Droit qu’il lui faut toutefois vite s’approprier, sous peine d’être rapidement relégué dans la hiérarchie des attaquants. Celle au sommet de laquelle Elsner aurait aimé confirmer Alioui, absent pour quatre semaines encore, celle qui voit aujourd’hui le jeune Joujou (19 ans) se révéler.
De nouveau muet, vendredi face au Paris FC, l’attaquant du Havre AC, arrivé cet été de Sochaux, ne parvient toujours pas à se montrer décisif. Le temps presse, mais en l’état, les solutions manquent.
Kitala n’a plus inscrit le moindre but depuis le mois d’août
Il n’y est pas. Il n’y arrive pas. Seul attaquant de pointe d’expérience actuellement mis à la disposition de Luka Elsner, en l’absence de Jamal Thiaré (mollet), quatre buts, et de Nabil Alioui (plancher orbital), cinq réalisations, Yann Kitala (24 ans) peine à s’imposer. À se montrer. À scorer.
L’ex-Sochalien n’a ainsi fait mouche qu’à deux reprises, lui le plus utilisé des trois attaquants capables de se positionner dans l’axe (18 apparitions). Deux buts inscrits au cœur du mois… d’août (4e et 6e j.), signés loin du Stade Océane (à Saint-Étienne et Laval). Depuis, plus rien, ou presque. Arrivé au Havre dans la foulée d’un exercice qui le vit croquer vingt-sept matches, pour seulement sept titularisations et deux uniques rencontres disputées de la première à la dernière minute, Kitala, quatre buts en 2021-22, ne peut plus se contenter de courir, de presser, de défendre.
Même athlétiquement, il ne s’impose pas
Techniquement, il accuse un trop grand retard. Athlétiquement, le face-à-face avec le Paris FC a démontré qu’il avait encore du chemin à parcourir. Dans les duels, à terre comme dans les airs, il n’a ainsi que trop peu existé. Et collectivement, ses partenaires peinent trop souvent à décrypter ses appels.
Quant à la finition… À sa décharge, les ballons chauds venus rouler jusqu’à ses pieds se font rares. Néanmoins, le droit de se créer des occasions lui est accordé. Droit dont il ne profite pas. Droit qu’il lui faut toutefois vite s’approprier, sous peine d’être rapidement relégué dans la hiérarchie des attaquants. Celle au sommet de laquelle Elsner aurait aimé confirmer Alioui, absent pour quatre semaines encore, celle qui voit aujourd’hui le jeune Joujou (19 ans) se révéler.