[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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La belle affaire. Tombeurs des Grenoblois, ce vendredi 3 décembre 2021 sur la pelouse du stade des Alpes (2-1), les Ciel et Marine ont effacé l’échec en Coupe de France et renoué avec une victoire qui leur échappait depuis trois journées.
Alexandre Bonnet, sur penalty, a ouvert le score en faveur des Havrais en fin de première période. Les Havrais ont renoué avec la victoire sur la pelouse de Grenoble
Trois points. Voilà ce qui sépare le Havre AC, sixième à quelques millimètres seulement du Top 5, de l’AC Ajaccio, dauphin (provisoire ?) du Toulouse FC et… attendu au Stade Océane samedi 11 décembre 2021 (15 heures) pour un duel ô combien croustillant. Et si l’enjeu de la prochaine journée s’annonce si grand, c’est que les Ciel et Marine ont repris contact à Grenoble avec ce succès qui les fuyait depuis trois journées et un tour de Coupe de France. Soit le troisième coup de force de la saison loin du Stade Océane, après des campagnes sochalienne (2-0, 2e j.) et nîmoise (1-0, 10e j.) victorieuses. Un septième succès, pour seulement deux défaites en dix-sept journées, qui permet aux hommes de Paul Le Guen de prendre un élan nouveau.
Et pourtant, le défi paraissait grand. Si Grenoble s’annonçait au coup d’envoi comme un acteur du ventre mou (10e au coup d’envoi de cette 17e j.), le GF38 n’en restait pas moins réputé féroce dans son antre, cinq des six derniers visiteurs en étant repartis les poches vides. Et ce n’est pas tout, puisque sur les coups de 21 heures, aucun attaquant pur jus ne figurait au sein du « onze » havrais. Jeudi, Khalid Boutaïb avait en effet rejoint Jamal Thiaré à l’infirmerie, et Pape Ibnou Ba, handicapé par une douleur à un genou, dut se contenter d’un rôle de remplaçant.
Mayembo contraint de jeter l’éponge
Le débat, le HAC l’entamait donc avec une doublette Cornette-Alioui à la pointe d’un dispositif qui vit les Havrais s’aligner sur les bases d’une défense à trois (ou à cinq, en fonction du scénario). Un schéma inédit cette saison, une attaque privée de ses forces vives et, ce coup dur, cette sortie sur blessure de Mayembo (cuisse) à l’heure de jeu… Mais avant que l’ex-Grenoblois (2017-18) ne quitte le pré et ne passe le relais à Wam (19 ans), les Ciel et Marine avaient déjà effectué une bonne partie du chemin. Via cette ouverture du score d’Alexandre Bonnet, d’un penalty peu avant la pause (43e). Un coup de bambou pour des Isérois dominateurs, mais incapables d’inquiéter Fofana lors d’un premier acte qui vit également le HAC se créer l’occasion la plus nette, lorsque Cornette se présenta face à un Maubleu impérial (15e).
Premier but pour Alioui
Ridiculisés une semaine plus tôt en Coupe par Andrézieux (N2, 0-3) et chambrés par leurs supporters durant l’échauffement, les Grenoblois ne pouvaient a priori que se révolter en seconde période. Il n’en fut rien. Certes, Henen parvint à tromper un Fofana jusqu’alors bien tranquille dans le temps additionnel (90e+2), mais quelques minutes auparavant, Nabil Alioui, à la suite d’une frappe de Richardson repoussée par Maubleu, avait tué tout suspense (86e). Pour son premier but de la saison, une réalisation qui lui permit d’oublier nombre de mauvais choix lors de contre-attaques que lui et les siens négocièrent si mal.
Mais pour cette fois, oublions ce manque de lucidité et d’inspiration offensive, tant l’affaire est belle. Tant une fois encore, l’esprit et la solidité furent tout simplement exemplaires. Le HAC repart de l’avant.
Les notes du HAC :
Fofana (5,5), Mayembo (6), Gibaud (6,5), Sangante (6,5), Baldé (6,5), Richardson (5,5), Lekhal (6), Boura (6), Cornette (6), Bonnet (6), Alioui (5).
À Grenoble, le HAC bat Grenoble 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 4 000 environ.
Buts pour le HAC : Bonnet (43e, s.p.), Alioui (86e) ; pour Grenoble : Henen (90e+2).
Avertissements à Grenoble : Gaspar (43e), Monfray (52e) ; au HAC : Lekhal (36e), Sangante (55e).
GRENOBLE : Maubleu (cap) - Néry, Monfray, Nestor - Gaspar (Abdallah, 74e), Belmonte, Bambock (Perez, 80e), Gersbach - M. Diallo, Anani, Kokhreidze (Henen, 74e).
Entraîneur : Maurizio Jacobacci.
HAC : Fofana - Mayembo (Wam, 60e), Gibaud, Sangante - Baldé, Richardson, Lekhal, Boura - Cornette (Abdelli, 75e), Bonnet (cap) (Mbemba, 90e), Alioui (P.I. Ba, 90e).
Entraîneur : Paul Le Guen.
« C’est précieux de gagner ici »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Ce match m’a beaucoup plu. Il vient après l’élimination très particulière du week-end dernier en Coupe (contre Chauvigny, N3, 0-0, 3-4 t.a.b) et j’avais peur que les joueurs soient marqués. Mais je trouve qu’on continue un parcours très consistant. On a été durs à manœuvrer. Ç’a dû être compliqué de jouer contre nous, car on avait décidé d’être bien organisés, difficiles à contourner et on a su saisir des opportunités pour placer des contres, être menaçants, face à une équipe qui a l’habitude de secouer ses adversaires à domicile. Je regrette juste le but en fin de match, mais je ne vais pas faire la fine bouche. Je suis très content des points pris, on fait une belle opération comptable. Avant de recevoir Ajaccio et de se déplacer à Auxerre, deux rendez-vous excitants, c’est précieux de gagner ici. Par rapport à notre élimination, il y a vraiment eu un sentiment de revanche. Parce que les joueurs y étaient, mais encore une fois, on avait joué sur un champ de patates. Là, je leur dis bravo, ça me plaît bien de rester au contact des belles équipes. On n’est pas loin. Le seul point noir, c’est la blessure de « Féfé » Mayembo (cuisse). J’espère que ce n’est pas trop grave, d’autant qu’il avait eu ce genre de blessure en début de saison. Après, je trouve qu’Aristide Wam est bien rentré. Je préfère avoir « Féfé », mais si on doit faire appel à Aristide, je suis sûr qu’il sera présent. Je lui trouve beaucoup de qualités. »
Alexandre Bonnet (milieu de terrain du HAC) : « On a traversé une période délicate, avec quelques revers. Là, c’est vrai qu’il y a les trois points, mais il y a aussi eu des imperfections. On a mis du temps à entrer dans le match, on a été sous pression rapidement, même si Grenoble n’a pas eu d’occasion. Maintenant, malgré un changement de système, on a été très solides, même si on prend ce but dans les arrêts de jeu. Et si ça n’a pas toujours été parfait, on a su se créer de grosses occasions. Ça se concrétise par deux buts, il y aurait pu en avoir plus, mais c’est très encourageant. Après l’humiliation en Coupe, le coach a beaucoup insisté sur l’orgueil, il fallait absolument se remettre en selle. Maintenant, c’est à fond sur le championnat. On voit que devant, ça carbure, le moindre revers rend les choses compliquées, alors restons dans le bon wagon. Les deux prochains matches sont très, très importants. »
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Le 3-5-2 décidé par l’entraîneur du Havre AC, à la pointe duquel ne figurait au coup d’envoi aucun avant-centre de métier, a permis aux Ciel et Marine de s’imposer vendredi 3 décembre 2021 sur la pelouse de Grenoble. S’il ne fait pas toujours dans le brillant, ce HAC-là a de la ressource.
Samedi prochain, face à Ajaccio, Paul Le Guen espère pouvoir s’appuyer sur les retours de Jamal Thiaré et Jean-Pascal Fontaine
Avant même qu’il ne fasse une croix sur la présence de Khalid Boutaïb (mollet), avant même que Pape Ibnou Ba ne soit handicapé par un genou qui le poussa vendredi sur le banc au moment du coup d’envoi, Paul Le Guen entendait secouer les lignes. Et ce, afin d’éveiller quelques ardeurs offensives au sein d’un « onze » bien impuissant ces dernières semaines. Et malgré les coups durs de dernières minutes, malgré le fait qu’il ne put s’appuyer sur aucun de ses trois hommes de pointe, « PLG » resta focus sur son idée initiale. À savoir une défense à trois têtes (Mayembo-Gibaud-Sangante), deux pistons (Baldé et Boura), et tout de même deux attaquants (Cornette-Alioui).
Alors oui, lors des quarante-cinq premières minutes, celles durant lesquelles Cornette se créa toutefois la plus chaude occasion (15e), la fluidité collective ne fut pas à la hauteur de la solidité. Étonnant ? Bien sûr que non. Néanmoins, le HAC vira tout de même en tête à la pause. Cet avantage d’un but avec lequel les Havrais tournèrent le dos à cette dix-septième journée, crédités qu’ils sont de vingt-neuf points, soit le plus épais bilan à ce stade de la saison depuis l’exercice 2017-18 (3e, 31 points), celui ponctué par un douloureux et inoubliable tour de play-off à Ajaccio.
La jeunesse tient vraiment le choc
Sixième, le Havre AC ne domine donc pas son sujet. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Sur les réseaux sociaux, certains fans peinent toujours à être convaincus. Néanmoins, sans doute quelques-uns d’entre eux oublient-ils le peu d’expérience avec laquelle nombre de Ciel et Marine progressent dans la saison.
Vendredi au stade des Alpes, le HAC a ainsi traversé la dernière demi-heure avec Wam (19 ans, 2ème apparition), Sangante (19 ans, 17e apparition), Baldé (19 ans, 14), Richardson (19 ans, 16) et Fofana (21 ans, 23). Soit, pour l’ensemble de ces cinq joueurs, trois fois moins de matches de Ligue 2 dans les jambes que Gibaud (217).
Comment est-il ainsi possible d’être sceptique au regard des prestations du club doyen, même si certaines furent parfois un brin ternes ? Toujours inscrits dans la course aux play-offs, tombés à deux reprises seulement cette saison - seul Toulouse, le leader, uniquement battu par Caen, a fait mieux - Bonnet et les siens déjouent actuellement les pronostics du début de saison. Un championnat qui pourrait même prendre une autre dimension pour les Havrais lors des trois prochaines journées, celles qui les opposeront à Ajaccio, deuxième (samedi 11 décembre 2021, à 15 heures au Stade Océane), Auxerre, quatrième (le 21/12) et Sochaux, troisième (le 8/01).
Long, très, très long, ce retour de Grenoble
Nuit blanche pour les Ciel et Marine. Le vol retour, au départ de Grenoble et initialement à destination d’Octeville-sur-Mer, ne s’est pas déroulé comme prévu. Si une fois dans airs, il n’y eut pas le moindre problème, ce n’est qu’aux alentours de 2 heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, que l’avion affrété par le Havre AC put décoller. Un retard dû au brouillard qui enveloppait l’aéroport d’Octeville, conditions météorologiques qui obligèrent le pilote à modifier son plan de vol. Direction Caen ? Rennes ? Non. Roissy-Charles de Gaulle ! Où un car attendait Paul Le Guen et ses hommes, finalement de retour à la maison vers 7h30 ce samedi matin.
Mayembo en saura plus lundi
Le chronomètre venait d’annoncer l’heure de jeu quand Mayembo, au duel avec un Grenoblois, mit sa jambe en extension et s’arrêta presque net. Sa cuisse, celle qui l’obligea à l’incertitude à la veille de son retour au stade des Alpes, lui l’ancien du GF38 (2017-18), venait de lâcher.
Déjà stoppé en début de saison par cette même cuisse - il avait dû faire une croix sur les six premières journées, revenant face à Toulouse (1-1) le 13 septembre -, l’international congolais se soumettra ce lundi 6 décembre 2021 à une série d’examens, afin d’en savoir plus sur la gravité de sa blessure.
Mayembo est ainsi, au mieux, incertain pour la réception de l’AC Ajaccio. Fallait-il donc prendre le risque de l’aligner vendredi, au stade des Alpes ? Après un ultime test, si le joueur sentait le coup, si le staff médical ne s’y est pas opposé, très certainement, au coup d’envoi du moins, n’était-il pas surprenant de voir « Féfé » tenir sa place. Celle qu’il dut finalement céder à Aristide Wam (19 ans) à une demi-heure, et une poignée de minutes, de la fin.
Alors qu’existe un réel espoir de revoir en compétition Jamal Thiaré et Jean-Pascal Fontaine, samedi pour le choc face à l’ACA, voilà donc que la crainte accompagne l’éventuel forfait de Fernand Mayembo.
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Samedi 11 décembre 2021 (15 heures), jour de la réception de l’AC Ajaccio, l’actuel dauhin du Toulouse FC, les Ciel et Marine ne pourront s’appuyer sur le retour de Jamal Thiaré, ni sur la présence de Fernand Mayembo. Deux hommes que le HAC ne retrouvera pas avant début janvier.
Blessé vendredi face à Grenoble (cuisse), Fernand Mayembo doit faire une croix sur la réception d’Ajaccio et le voyage à Auxerre
Il y avait un espoir, et une crainte. L’espoir d’un retour, celui de Jamal Thiaré, blessé à un genou depuis le 16 octobre, et la crainte de savoir « Féfé » Mayembo bloqué à l’infirmerie, touché à la cuisse, vendredi à Grenoble.
Pour l’espoir, le suspense a pris fin ce mardi. L’attaquant sénégalais, déjà forfait lors des cinq dernières journées, n’est toujours pas réapparu sous les ordres de Paul Le Guen et se doit d’ores et déjà de faire l’impasse sur la réception de l’AC Ajaccio (samedi), mais aussi sur le déplacement à Auxerre (le 21/12).
Deux échéances que Mayembo suivra également de loin. Handicapé par une lésion musculaire, blessure qui l’avait déjà contraint à faire une croix sur les six premières journées, le défenseur international congolais est ainsi de nouveau à l’arrêt. Au mieux renouera-t-il avec la compétition le 8 janvier, date de la réception de Sochaux.
Des incertitudes en défense
Et à ces forfaits pourraient s’ajouter ceux d’Arouna Sangante et d’Ismaël Boura, victimes d’un souci musculaire, ménagés en ce début de semaine et jugés incertains. Quant à Isaak Touré, certes remis d’une blessure à la cuisse (béquille), sa longue indisponibilité (près de deux mois et demi) lui impose actuellement de combler un réel retard physique.
Des bonnes nouvelles, quand même ? Oui. Jean-Pascal Fontaine, à l’arrêt en raison d’une blessure aux adducteurs contractée face à Pau (le 23/10, 1-0), se présente comme un candidat au prochain « onze » de départ, tout comme Khalid Boutaïb, dont la gêne au mollet ne semble plus être qu’un mauvais souvenir. Pape Ibnou Ba, gêné par un genou la semaine passée et relégué sur le banc vendredi à Grenoble, paraît lui aussi avoir recouvré l’intégralité de ses moyens physiques.
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Une rivalité désormais ancrée dans l’histoire du Havre AC et de l’AC Ajaccio, un duel assorti d’un enjeu sportif sur fond de course à l’accession. Le président Volpe plante le décor d’un match pas comme les autres, face-à-face ô combien excitant dont le coup d’envoi sera donné samedi 11 décembre 2021, à 15 heures.
Vincent Volpe insiste sur le fait que l’enjeu de ce duel entre le HAC et Ajaccio est bien supérieur à la sombre histoire qui lie les deux clubs.
Sixième, le Havre AC ne compte que trois points de retard sur l’AC Ajaccio, dauphin du Toulouse FC et annoncé au Stade Océane samedi 11 décembre 2021. L’occasion d’un entretien avec Vincent Volpe, le boss du HAC.
La cicatrice du triste rendez-vous de mai 2018, l’un des plus scandaleux de l’histoire de la L2/D2 en termes d’incidents autour du match, est-elle définitivement refermée ?
Vincent Volpe : « Tout d’abord, j’espère que tous ces incidents resteront dans l’histoire du football afin que cela ne se reproduise plus. Je suis certain que même la nouvelle direction de l’AC Ajaccio ne voudrait pas revivre une telle chose. Il y a certes eu encore quelques incidents à Ajaccio, lors de la venue de Sochaux (NDLR : bagarre entre un membre de la sécurité et un joueur sochalien dans le sas réservé au car du FCSM), mais l’actuel président, Christian Leca, ne montre aucune agressivité. Après, sur le sujet des incidents de mai 2018, ce que j’ai dit à la presse à l’époque, je le pense toujours, sur le comportement des uns et des autres, sur la Ligue, etc. Je ne vais pas y revenir. Pour le reste, ce sera entre moi et les joueurs. »
Mais n’avez-vous pas le sentiment que votre présidence aurait pu prendre une autre dimension si ce tour de play-offs, réduit au rang de mascarade de bout en bout, avait tourné à l’avantage du HAC ?
« Il est vrai que nous étions sur une très, très bonne dynamique, il est aussi vrai que l’on ne peut jamais prédire l’avenir. Dans la vie, c’est le genre de leçon qui vous fait mûrir. Ces incidents font partie de mon manuel sur lequel sont écrites toutes ces choses qu’il ne faut pas faire en tant que président de club. Parce que tout était de travers, l’accueil la première et la deuxième fois, les débordements, l’entraîneur des gardiens qui vient sur le terrain expliquer à son joueur de quel côté il faut plonger, le président lui aussi présent sur le terrain, derrière le but, pendant la séance des penalties, le coup de pied que je prends dans le dos. C’était hallucinant. »
« Depuis que je suis là, je n’ai jamais vu ça »
Le classement, et ces seuls trois points qui vous séparent de l’AC Ajaccio (2e), ne vous offre-t-il pas l’occasion d’apporter une réponse, à la loyale ?
« Il est important de se souvenir, mais surtout, n’allons pas plus loin que ça. La meilleure réponse sera de prendre les trois points. Je veux vraiment insister sur le fait qu’il faudra à nos supporters respecter le sport. Dans les tribunes, ce doit être une fête. Les guerriers, je ne veux les voir que sur le terrain. Parce que plus que la rivalité, il y a effectivement l’enjeu. »
Justement, cet enjeu ne tend-il pas à vous donner raison, du moins en partie pour le moment, vous qui étiez le seul, au sortir d’une saison terne et d’une campagne de recrutement minimaliste, à parler de Ligue 1 en début de saison ?
« Je ne suis pas du tout surpris. Pour reprendre exactement mes mots du début de saison, j’avais dit qu’il y avait un équilibre ici, financièrement. Ma responsabilité est d’assurer la pérennité du club. Et par rapport à ça, il s’agit de trouver un équilibre avec le sportif. Et Paul (Le Guen) le comprend très bien. Après, oui, l’objectif est de monter en Ligue 1. Ça ne changera jamais. En fin de saison dernière, on a tous vu des talents exploser, et le coach a pris la décision de valoriser cette jeunesse. Il s’est engagé sur une voie, plutôt que de paniquer. Et tout le monde joue le jeu. Il n’y a qu’à voir la relation entre les jeunes et les anciens. C’est formidable. Depuis que je suis là, je n’ai jamais vu ça. Pour le moment, au niveau de l’engagement, on ne peut pas demander plus. Et je ne vois pas pourquoi on n’arriverait pas jusqu’aux play-offs. »
Et la deuxième place, celle qui hisserait directement le club en L1 ?
« Il peut effectivement y avoir une surprise. Là, on peut commencer à voir les équipes qui peuvent prétendre monter, et je n’exclus pas Rodez (7e, à 5 points du Top 5). »
« Le coach regarde, il a des idées, je le laisse mijoter un peu »
Néanmoins, pour assurer, au minimum, une place dans les cinq premiers, le HAC, bien trop timide offensivement, ne va-t-il pas être dans l’obligation d’agir lors du mercato d’hiver ?
« Ça dépend. Je n’en suis pas persuadé, mais je ne suis pas contre. »
Mais encore…
« Si on le fait, c’est pour recruter un attaquant bien supérieur à ceux qu’on a déjà. Si on trouve, on fera ce qu’on peut. Et puis il y a une dynamique d’équipe à conserver. Le coach regarde, il a des idées, je le laisse mijoter un peu, tenter des choses qui marchent plutôt bien, mais bientôt, il faudra prendre une décision. On n’attendra pas le 31 janvier. »
Des départs à craindre ?
« Pour la première fois, nous n’avons pas la moindre envie de voir un seul de nos joueurs nous quitter. Après, il y a toujours un risque de savoir un gros club tenter le coup auprès de l’un de nos jeunes. Mais si c’est le cas, non seulement il y aura la valeur de ce jeune joueur à prendre en compte, mais également ce que ce jeune joueur vaudra à l’avenir. Si nous sommes en bonne position, et si nous estimons que nous pouvons faire sans ce joueur, alors il faudra y mettre le prix fort. Mais l’idée prioritaire, c’est de garder tous nos joueurs. Mais avant de parler mercato, négocions au mieux les deux prochains matches (NDLR : face à Ajaccio et Auxerre). Ils sont si importants. »
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Alexandre Bonnet, le capitaine, et Victor Lekhal, le vice-capitaine, étaient de cette inoubliable campagne ajaccienne au printemps 2008. Samedi 11 décembre 2021, ils défieront de nouveau les Corses de l’AC Ajaccio, dans un face-à-face de haut de tableau.
Alexandre Bonnet, ici ballon au pied sous le regard de Victor Lekhal (à gauche), compare la réception de l’AC Ajaccio à la première des trois « petites » finales à venir
Ils ne sont plus que trois, dans les rangs du Havre AC, à être tombés dans le traquenard tendu à Ajaccio en mai 2018, lors d’un deuxième tour de play-offs qui bloqua aux Ciel et Marine la route d’un barrage d’accession en Ligue 1. Il y a Alexandre Bonnet, le brassard déjà autour du bras, Victor Lekhal et Jean-Pascal Fontaine. Trois hommes qui croiseront de nouveau la route de l’AC Ajaccio, samedi après-midi (15 heures), sur la pelouse du Stade Océane.
Un rendez-vous toujours aussi pimenté. Bien plus encore à l’occasion de cette 18e journée. « On me parle encore beaucoup de ces moments vécus là-bas, confie Lekhal. Même si nous n’oublierons jamais, il a bien fallu tourner la page. Et aujourd’hui, l’idée n’est pas de se faire la guerre par médias interposés, mais bel et bien de se focaliser sur l’enjeu. »
« Un groupe de bonhommes »
Et celui-ci n’a jamais été aussi grand depuis ces play-offs qui virent les Corses éliminer le HAC au terme de la séance des tirs au but (2-2, 5 t.a.b. à 7). « Et ça fait du bien, savoure Bonnet. On a tous envie de jouer un tel match du haut de tableau. Oui, il y a une rivalité entre les deux clubs, ce qui s’est passé là-bas a marqué tout le monde, mais ce qu’on doit avoir en tête, ce sont ces trois petites finales qui viennent. Parce qu’après Ajaccio, il y a Auxerre et Sochaux. Et il va falloir élever notre niveau de jeu. »
Une montée en régime espérée dès samedi, afin de combler l’écart de trois points qui sépare le HAC, sixième, d’Ajaccio, deuxième à une longueur seulement du leader toulousain. « Il y a un vrai coup à jouer, insiste Lekhal. On est d’autant plus heureux de préparer un tel match qu’on ne pensait pas être en si bonne position à ce stade de la saison. »
« Les Ajacciens doivent être eux aussi surpris, enchaîne le capitaine havrais. Mais ils n’ont strictement rien volé. Quant à nous, le fait d’être solides, doit enfin nous permettre de nous libérer offensivement. » Car samedi, la quatorzième attaque de Ligue 2, celle du HAC (17 buts), aura à relever comme challenge celui de percer la défense la plus étanche du championnat, celle de l’ACA (8 buts).
« Un tel défi, un tel match, ça maintient un groupe en vie, assure le vice-capitaine. Peut-être qu’on ne brille pas toujours, qu’on ne marque effectivement pas assez, mais ça bosse, c’est humble, les jeunes ont du talent et à l’arrivée, il se dégage un groupe de bonhommes. Et si personne ne parle d’accession, il y a de l’envie, de l’appétit, de l’ambition. On veut savourer le plus longtemps possible et on verra jusqu’où ça nous mènera. » Nouvel indice samedi.
Boura, décision lors de l’ultime séance
Ismaël Boura, ennuyé par un souci musculaire depuis le retour de Grenoble, pourra-t-il tout de même enchaîner samedi, face à l’AC Ajaccio ? Le latéral gauche prêté par le RC Lens était toujours aux soins ce jeudi, et une décision sera prise lors de la dernière séance d’entraînement, moment où le défenseur effectuera un ultime test.
L’inquiétude plane donc au-dessus du défenseur, celle-là même qui n’accompagne plus, ni Arouna Sangante (douleur musculaire), ni Alexandre Bonnet (mollet). Les deux hommes, ménagés en début de semaine, ont rassuré Paul Le Guen, un entraîneur qui, rappelons-le, devra se passer de « Féfé » Mayembo (cuisse) et de Jamal Thiaré (genou) lors des deux dernières échéances de la phase retour (Ajaccio et Auxerre).
Dans les rangs de l’AC Ajaccio, le Franco-Marocain Mounaïm El Idrissy (1 but, 2 passes décisives) reviendra de suspension, quant à l’ex-Havrais Bevic Moussiti-Oko (2 buts, 1 passe), arrêté durant un mois et demi (ischio-jambiers), son récent retour à l’entraînement ne fait toutefois pas de lui un solide candidat au groupe des « 18 ».
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Top départ ce samedi 11 décembre 2021 au Stade Océane, théâtre d’une des affiches attendues avec impatience puisqu’y est annoncé l’AC Ajaccio, de la plus passionnante série de la saison. Les quatre journées à venir verront en effet le Havre AC croiser le fer avec quatre des cinq premiers du moment. Chaud devant !
Décisif lors des derbies contre QRM et Caen, Pape Ibnou Ba doit profiter de la réception d’Ajaccio pour enfin monter en puissance
Il y avait longtemps. Si longtemps qu’un enjeu de cette dimension n’avait pas accompagné les Ciel et Marine. Au sortir d’une saison terne (12e), qui elle-même avait succédé à un exercice amputé de ses dix dernières journées en raison de la crise sanitaire, alors que le HAC pointait en sixième position, revoilà enfin les hommes de Paul Le Guen au seuil d’un rendez-vous sur fond de course à l’accession.
Ou quand le club doyen, sixième à quatre points du leader toulousain, se prépare à recevoir des Ajacciens, deuxièmes, dont ils ne sont séparés que de trois unités. Des Corses au blason à jamais associé à l’histoire moderne du Havre AC, rapport à cette mascarade de deuxième tour de play-offs au cœur du mois de mai 2018.
« Et cette rivalité est à prendre en compte lorsqu’on parle d’effervescence, note l’entraîneur havrais. Et quand vous y ajoutez le classement des deux équipes et le fait que ce match soit télévisé à 15 heures, cela rend les choses plus intéressantes encore. »
« Les deux matches à venir doivent nous rendre conquérants »
D’autant plus exaltantes que ce duel ouvrira, ou pas, une voie nouvelle pour une ascension espérée. Dans la foulée de cette rencontre particulière, les Ciel et Marine se rendront à Auxerre (mardi 21 décembre 2021) puis, au sortir de la trêve hivernale, recevront Sochaux et visiteront le Paris FC. Soit les deuxième, quatrième, troisième et cinquième du classement au coup d’envoi de cette dix-huitième journée.
« On n’est pas très loin de toutes ces équipes, estime « PLG », alors plaçons-nous à leur niveau. Parce ces quatre matches vont compter pour la suite. Mais pour le moment, je note que nous sommes derrière. Alors restons bien évidemment ambitieux, mais ne nous voyons pas plus haut que nous le sommes actuellement. Les deux matches à venir doivent nous rendre conquérants. Il ne faut surtout pas se faire décrocher. »
Les quatre-vingt-dix minutes de ce samedi donneront donc le ton, ce mano a mano entre les deux meilleures défenses du championnat, entre deux écuries que peu d’observateurs imaginaient être en position si favorable à ce stade de la saison.
Entre les meilleurs ennemis, version Ligue 2.
Ce samedi, le HAC, toujours privé de Jamal Thiaré (genou) et orphelin jusqu’à la trêve de «Féfé» Mayembo (cuisse), peut ainsi entrer dans une dimension nouvelle. Et ce, dans un Stade Océane où ne devrait pas être atteinte la barre des 10 000 spectateurs espérés par les dirigeants havrais (record cette saison : 7 650 face à QRM, 1-0, 9e j.).
Qu’importe, les fans présents se hisseront à la hauteur de ce qui peut être qualifié comme l’un des événements de la saison dans l’antre du HAC, là où seul le Paris FC s’est imposé (2-1, 3e j.), pour la première des deux défaites au débit des Ciel et Marine. Une faculté à ne pas baisser pavillon que le Havre AC partage avec les seuls Toulousains, leaders sans partage depuis le 28 août (6e j.).
Retour de Fontaine
Arrêté depuis le 23 octobre et une blessure aux adducteurs contractée face à Pau (1-0, 13e j.), Jean-Pascal Fontaine, déjà contraint de faire l’impasse sur les six premières journées afin de se remettre totalement d’une opération au visage subie en mai, signe son retour. Pour l’heure, le Réunionnais figure dans un groupe de vingt joueurs appelé à être réduit à dix-huit ce samedi matin. Deux cas étaient en effet encore en suspens à l’issue de la dernière séance d’entraînement : celui d’Arouna Sangante (contusion), qui avait toutefois rassuré le staff technique jeudi, et celui d’Ismaël Boura, handicapé par une douleur à la cuisse. En revanche, parmi les vingt joueurs concernés jusqu’au tout dernier moment, il est à noter les retours de Khalid Boutaïb, handicapé par un mollet capricieux avant le récent voyage à Grenoble (2-1, 17e j.), d’Abdoullah Ba, touché à la cheville lors du 8e tour de Coupe de France, et d’Isaak Touré, dont la dernière apparition date du 2 octobre et la venue de Dijon (2-0, 11e j.). Dans les rangs de l’AC Ajaccio, il est à noter l’absence de l’ex-Havrais Bevic Moussiti-Oko, tout juste sorti de l’infirmerie, un mois et demi après y être entrée (ischio-jambier), et bien trop court physiquement.
Havre AC - AC Ajaccio, ce samedi 11 décembre 2021 à 15 h, au Stade Océane
Arbitre : M. Brisard
Absences au HAC : Mayembo (cuisse), Thiaré (genou), Ben Mohamed (genou), Mahmoud, Gomes, Casimir (choix) ; à Ajaccio : Moussiti-Oko (reprise), Lacy (ischios), A. Ndiaye (ischios), Botue (genou).
HAC : 30. Fofana - 4. Baldé, 29. Sangante, 27. Gibaud, 20. Boura - 11. Cornette, 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 7. Fontaine - 9. Boutaïb, 25. P.I. Ba.
Remplaçants : 1. Gorgelin, 18. Mbemba, 33. Wam ou 6. Touré, 15. A. Ba, 17. Bonnet, 8. Abdelli, 10. Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
AC AJACCIO : 1. Leroy - 20. Youssouf, 25. Gonzalez, 21. Avinel, 3. I. Diallo - 14. Bayala, 8. Marchetti, 6. Coutadeur (cap), 22. Cimignani - 7. El Idrissy, 9. Courtet.
Remplaçants : 16. Sollacaro (g), 2. G. Kalulu, 24. Alhadhur, 15. Vidal, 4. Barreto, 5. Nouri, 29. Chabrolle.
L’AC Ajaccio débarque en costaud
Huit buts concédés en dix-sept matches, douze soirées durant lesquelles ses filets n’ont pas tremblé ! Cet AC Ajaccio est d’une incroyable étanchéité. Un mur que l’unique Palois Lobry est parvenu à percer lors des cinq derniers matches. « Mais Le Havre est également d’une grande solidité, souligne Olivier Pantaloni, l’emblématique entraîneur de l’ACA. Mais ce n’est pas parce que ce match opposera les deux meilleures défenses qu’il sera fermé. Il y aura une volonté commune de s’imposer. » Un challenge, en terres adverses, que les Acéistes ont déjà relevé à trois reprises, sur les pelouses de Rodez (2-0, 8e j.), Nîmes (2-0, 12e j) et Dunkerque (1-0, 16e j.).
Néanmoins, l’enjeu de ce voyage semble cette fois bien différent. Sur le papier du moins, car aux yeux de Pantaloni, « ce match, nous l’abordons comme les autres, sans se prendre trop la tête, sans pression particulière, sachant que pour gagner, il faudra impérativement proposer du jeu. C’est ce que nous ferons en tout cas. » Seulement tombé à trois reprises cette saison, dont deux fois à l’extérieur (à Bastia et à Pau), l’AC Ajaccio obligera donc très certainement les Ciel et Marine à se sublimer.
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Battus par l’AC Ajaccio (0-1) dans le premier des quatre chocs à la suite que leur impose le calendrier, les Ciel et Marine, au secteur offensif toujours aussi neutre, restent dans l’ombre des cinq ténors du moment. Coup de projecteur sur ce que nous avons aimé, et moins aimé.
Aligné sur le front de l’attaque, aux côtés de Quentin Cornette, Nabil Alioui n’est jamais parvenu à faire la différence, lui dont le bagage technique est pourtant estimé au-dessus de la moyenne
On n’a pas aimé
Le vide en pointe. La tentation de ne pas revisiter un secteur offensif qui a permis au Havre AC de s’imposer à Grenoble une semaine plus tôt (2-1) fut si forte que Paul Le Guen décida de laisser sur le banc le duo P.I. Ba-Boutaïb jusqu’à la 79e minute. Seulement voilà, ce qui fonctionne à l’extérieur ne génère parfois que peu de bénéfices à domicile. Surtout lorsque l’on parle de l’actuelle seizième attaque de L2, d’autant plus lorsqu’il s’agit de se mesurer à la meilleure défense du championnat, celle d’Ajaccio (8 buts « contre »).
Et force est de reconnaître que la paire Alioui-Cornette n’a que trop peu existé, dominée athlétiquement, dépassée dans les airs et techniquement sans inspiration. Dans un contexte de course aux play-offs, il est évident que le HAC ne pourra espérer conserver sa place dans le cercle des candidats sans un secteur offensif plus proche de ceux des cadors que des menacés. Dans le jeu, au Stade Océane, notons que le dernier but havrais, inscrit par l’un d’eux (Cornette), date du 2 octobre, face à Dijon (2-0, 11e j.).
Du banc, rien n’est sorti. Peut-être un tout petit peu plus d’impact au cœur du jeu, suite à l’entrée en jeu de Mbemba (79e), une touche discrète d’audace suite à celle d’Abdelli (66e). Mais rien de plus… Si les entrées de P.I. Ba et de Boutaïb (79e) obligèrent les Ajacciens à serrer un peu plus les rangs, le Sénégalais ne se signala que par deux occasions manquées (85e et 88e), alors que le Franco-Marocain ne se montra pas une seule fois menaçant. Quant à Fontaine, lancé à la 58e en lieu et place de Wahib (blessé), il n’entra jamais dans son match, très certainement la conséquence de son mois et demi d’absence.
L’affluence ? Un flop ! Le prix des places (14 € en tribune Kop) ? Le pass sanitaire ? La cinquième vague du Covid ? L’obligation de porter le masque ? Ou tout simplement cette Ligue 2 dont les Havrais se lassent ? Des explications, sans doute est-il possible d’en piocher un peu partout. Néanmoins, en cet après-midi à fort enjeu, sur fond de rivalité désormais digne d’un derby, l’affluence laissa perplexe. 7 004 spectateurs…
Moins qu’à Amiens, pour la réception de Grenoble (7 500), qu’à Caen, pour la venue de Guingamp (9 334), ou encore qu’à Valenciennes, pour un face-à-face avec le Paris FC (7 572). Amiens, Caen et Valenciennes, soit trois écuries qui louvoient aujourd’hui en eaux troubles, alors que le club doyen, lui, pouvait espérer fondre sur les Acéistes, provisoirement leaders. Mais non. Le Stade Océane reste boudé, comme le sont, par ricochet, les Ciel et Marine. Cette saison, le record à l’intérieur du vaisseau bleu reste donc figé aux 7 650 spectateurs présents lors du succès du Havre AC aux dépens de QRM (1-0, 9e j.).
On a aimé
La première titularisation de Wam.Après Fofana, Sangante, Baldé, après Touré, Richardson et A. Ba, Wam poussera-t-il à son tour la porte qui le sépare des révélations ? À 19 ans, le défenseur camerounais, également taillé pour planter ses crampons au cœur du jeu, s’approche en tout cas du devant de la scène. Vu en mai dernier, lors des dix dernières minutes d’un duel symbolique avec Troyes (3-2, 38e j.), réapparu le 13 novembre à Vierzon, à l’occasion du 7e tour de la Coupe de France (2-0), Aristide Wam voit actuellement les choses s’accélérer.
Supervisé une première fois en août 2019 par François Rodrigues, le directeur de la formation, puis une deuxième fois en février 2020 par Franck Sale, le patron du recrutement à la Cavée, Wam, alors joueur de l’ARAS Douala (Cam), a en effet récemment pris la lumière à Grenoble (2-1, 17e j.), sans trembler, durant les trente dernières minutes. Avant d’être pour la première fois titularisé en L2, samedi, face à Ajaccio (0-1, 18e j.). « J’avoue avoir un peu flotté au début, mais Pierrot (Gibaud) et les autres m’ont beaucoup parlé et je me suis mis dedans. » Sérieux, sobre et solide.
Baldé toujours plus haut. Match après match, il ne cesse de pousser le curseur un peu plus loin. Arrivé en prêt du PSG cet été, d’abord et logiquement passé des U19 Parisiens à la L2 sur la pointe des pieds, l’international U20 impressionne. Tout simplement. Très à l’aise dans ce rôle de piston droit que lui réserve l’actuel 3-5-2, il fut samedi l’un des rares à tenter de faire « exploser » la défense ajaccienne. L’une de ses percées offrit même à P.I. Ba l’occasion d’ouvrir le score (85e). De l’audace, du punch et une faculté à se sortir de situations défensives parfois délicates : qu’il ne change rien !
L’engagement, l’envie. Et dire que quelques spectateurs présents dans le Kop se sont permis de s’en prendre à Abdelli en fin de rencontre sur le thème de l’engagement… S’il est évident que le Havre AC n’a pas exposé les atouts suffisants afin de s’offrir ce choc, si la première mi-temps fut collectivement et techniquement décevante des deux côtés, il ne peut être reproché aux Ciel et Marine un manque d’envie de forcer les choses. Olivier Pantaloni, l’entraîneur de l’AC Ajaccio, admettait lui-même que le HAC avait contraint ses hommes à reculer. Sans que les Havrais ne fassent suffisamment mal, certes, mais accuser les Ciel et Marine, deux fois stoppés par les montants (22e et 68e), de ne pas avoir essayé, tenté, serait mentir.
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Attendu ce mardi 21 décembre 2021 à l’Abbé-Deschamps pour faire face à la force de frappe de l’AJ Auxerre, et ce pour le compte de l’ultime joute de la phase aller, Pierre Gibaud, pilier de la défense du Havre AC, sait que cette dix-neuvième journée marquera le coup d’envoi d’un hiver décisif.
Pierre Gibaud disputera ce mardi soir à Auxerre son 220e en Ligue 2, le 54e en faveur du Havre AC
Un peu plus d’une semaine après avoir été refroidi par l’AC Ajaccio (0-1), le Havre AC se rend à Auxerre pour y défier un autre candidat à l’accession. Au soir de sa 220e en Ligue 2, Pierre Gibaud n’entend pas voir les acteurs du Top 5 creuser un peu plus l’écart avec les Ciel et Marine.
Toujours secoué par ce revers, certes cruel dans son scénario, concédé face à Ajaccio ?
Pierre Gibaud : « La réponse, nous ne l’aurons qu’à la fin de ce match à Auxerre. Disons que le résultat nous a secoués, mais à part ce manque d’adresse face au but, je crois qu’on ne peut pas nous reprocher grand-chose en termes de contenu. Maintenant, au niveau comptable, on n’a pas fait une mauvaise affaire et il ne faut surtout pas laisser les autres prendre le large. »
Vu d’en haut, le sentiment que le HAC ne se lâche pas assez, n’ose pas assez, prédomine souvent. Partagez-vous cette impression ?
« On sait qu’à partir du moment où on se découvre, eh bien, à vouloir gagner, on finit par perdre. L’exemple, c’est Ajaccio. On poussait et on s’est fait punir. Je ne pense pas que les Ajacciens prennent beaucoup plus de risques que nous, mais ils sont tout en haut. Nous, on n’est pas suffisamment tueurs. Car des occasions, on en a. »
Mais avec la seizième attaque du championnat, est-ce possible d’ambitionner le haut du tableau ?
« Sous cet angle, ça paraît effectivement compliqué, mais on a tout de même la deuxième défense du championnat (11 buts « contre »). Encore une fois, si on prend l’exemple d’Ajaccio, c’est actuellement la meilleure défense (8 buts « contre ») et je ne pense pas que cette équipe s’appuie sur une attaque largement supérieure à la nôtre (19 buts contre 17 en faveur du HAC). Aujourd’hui, c’est collectivement qu’il faut trouver des solutions, car à part les coups de pied arrêtés de Quentin (Cornette), personne n’est capable individuellement de débloquer une situation. »
« S’il n’y a pas de discussions, je resterai concerné jusqu’au bout »
Cette individualité, espérez-vous la voir jaillir lors du mercato d’hiver ?
« Déjà, début 2022, il y aura le retour de Jamal (Thiaré). Il est indéniable qu’il nous manque. Après, lors de ce mercato, on ne sait jamais trop ce qu’on trouve. Sur le marché, ce sont souvent des joueurs qui jouent peu ou qui n’ont pas de club. S’il faut à ce joueur un mois pour se mettre dedans, ce sera trop tard. »
D’autant que la phase retour débutera fort, via la réception de Sochaux (le 8/01, 15 h) et le duel avec le Paris FC, à Charléty (le 17/01, 20h45)…
« Oui, mais essayons déjà de finir fort cette phase aller. Et pour rester sur ce mercato d’hiver, commençons déjà par ne perdre personne. Car je suppose que les jeunes vont être sollicités, peut-être même aussi certains joueurs qui arrivent en fin de contrat. Ce mercato est dangereux, car il dure un mois et pas mal de choses peuvent se jouer en janvier. »
En fin de contrat, vous l’êtes aussi. Des discussions sont-elles engagées sur le thème d’une prolongation ?
« Pas du tout. Mais je suis là et je n’ai aucun intérêt à ne pas être à fond avec le club. Et s’il n’y a pas de discussions, je resterai concerné jusqu’au bout. Mais l’actu, c’est le match de demain. C’est le début du championnat d’hiver et jusqu’au mois de mars, tout va se jouer. Sur ces prochains mois, il faut tout donner, tout arracher. »
AJ Auxerre - Havre AC, ce mardi 21 décembre 2021 à 20h45, au stade de l’Abbé-Deschamps
Arbitre : M. Legat.
Absences à Auxerre : O. Camara (genou), Lloris (cuisse), Perrin, Trouillet (Covid), Pellenard (suspendu), Mercier (choix) ; au HAC : Thiaré (genou), Mayembo (cuisse), Fontaine (mollet), Ben Mohamed (genou), Gorgelin (épaule), Abdelli (malade), Y. Gomes, Casimir, Mahmoud (choix).
AUXERRE : 16. Léon - 2. Arcus, 4. Jubal, 20. Coeff, 3. Bernard - 12. B. Touré (cap) - 7. Hein, 22. Sakhi, 29. Autret, 21. Dugimont - 19. Charbonnier.
Remplaçants : 40. De Percin (g), 15. Georgen, 26. Joly, 6. Ndom, 34. Mohamed, 25. Sinayoko, 14. Ben Fredj.
Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
HAC : 30. Fofana - 29. Sangante, 27. Gibaud, 6. Touré - 4. Baldé, 24. Richardson, 17. Bonnet (cap), 22. Lekhal, 20. Boura - 11. Cornette, 25. P. I. Ba.
Remplaçants : 40. Koné (g), 26. Wam, 2. Wahib, 18. Mbemba, 15. A. Ba, 10. Alioui, 9. Boutaïb.
Entraîneur : Paul Le Guen.
Mercato : quelques options sur le feu
« On y réfléchit, sans être obsédés. » Le samedi 1er janvier 2022 s’ouvrira pour un mois le mercato d’hiver. Le Havre AC en sera-t-il l’un des acteurs ? Paul Le Guen se veut une nouvelle fois mesuré à l’évocation du sujet. En l’état, il paraît évident que les Ciel et Marine, dans l’optique d’une course à l’accession, devront rapidement pouvoir s’appuyer sur une recrue offensive.
Si le HAC voit encore la roue arrière des leaders, il peine néanmoins à rester à leur contact. « C’est justement parce qu’il ne nous manque pas grand-chose que je crois en mon groupe, insiste l’entraîneur havrais. Collectivement, je trouve que l’on ne cesse de progresser. Et ce n’est ni être prétentieux, ni être suffisant, que d’affirmer que je n’ai pas peur d’affronter les leaders avec l’effectif en place. »
Il n’en reste pas moins que Paul Le Guen et ses dirigeants ne patienteront pas, cette fois, jusqu’aux dernières heures du marché pour agir, si tant est qu’ils agissent. « Fin janvier, il sera trop tard. » Sochaux (5e), Paris FC (4e) et Rodez (7e) auront en effet déjà croisé la route du HAC. « Nous avons deux-trois options, précise « PLG ». Maintenant, à voir si elles sont réalisables. Des contacts ont été pris avec les clubs concernés. Si c’est pour un prêt de six mois, je n’y suis pas favorable à cent pour cent. » Un succès ce mardi soir à Auxerre rendrait plus séduisantes encore les offres faites par le club doyen.
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Quel match ! Quelle victoire ! Les Ciel et Marine, tout simplement brillants et réduits à dix à la 68e minute, ont créé ce mardi 21 décembre 2021 à l’Abbé-Deschamps une énorme sensation, signant leur quatrième succès de la saison à l’extérieur (3-2), au soir de la dernière joute de la phase aller.
La joie de Nabil Alioui, deuxième buteur havrais, et des Ciel et Marine, vainqueurs à Auxerre pour cette dernière rencontre de l’année
Toujours à la porte du Top 5, à un point de Sochaux (5e), annoncé le 8 janvier au Stade Océane, et d’Auxerre (4e), leur victime, les Ciel et Marine ont tourné le dos à la phase aller sur un éclatant succès. Trois buts, trois points et une prestation tout simplement parfaite. Vivement la suite !
Paul Le Guen avait donc de nouveau misé sur une défense à trois, plus musclée encore, puisqu’à l’Abbé-Deschamps, deux mois et demi après sa dernière apparition, Touré signait son retour. Un schéma testé à Grenoble, avec un succès à la clé (2-1, 17e j.), et rapidement bénéfique à l’Abbé-Deschamps. Dès la troisième minute, Baldé, dans ce rôle de piston qui lui va si bien, trouvait en effet Richardson aux abords de la surface auxerroise, ce dernier servait Boura dont la frappe obligea Léon à commettre une fatale faute de main.
Le HAC, pétillant et audacieux, donnait ainsi ton, via le premier but sur la scène professionnelle du défenseur prêté par le RC Lens. Celui-là même, d’un centre cette fois, qui mit Coeff dans la difficulté, tout près qu’il fut du « c.s.c. » (9e). Seulement voilà, cette entame de rêve allait être contrariée par l’impressionnante réaction auxerroise. La pression se mit à devenir étouffante pour des Ciel et Marine poussés à craquer sur cette remise de la tête de Dugimont à destination de Charbonnier, auteur de l’égalisation et de son 10e but de la saison à cet instant de la soirée (17e).
Disputé sur un rythme d’enfer, ce premier acte laissait ouvertes de nombreuses brèches, à l’image de cette percée d’Autret, stoppée par la sortie autoritaire de Fofana (20e), ou encore cette envolée de Touré qui servit Baldé, légèrement bousculé par Bernard dans la surface icaunaise (34e). M. Legat ne broncha pas, tout comme Léon ne bougea pas sur cette frappe majuscule d’Alioui, repoussée par le poteau (39e).
Énorme Fofana !
Les vingt-deux acteurs régalaient, comme rarement en Ligue 2. La soirée prenait même une autre dimension peu avant la pause, lorsqu’à la suite d’un coup franc excentré côté gauche de Cornette, Alioui, au deuxième poteau, prit cette fois contact avec la réussite pour redonner l’avantage au HAC (41e). Le coup de maître prenait forme, le club doyen dessinait les contours d’un quatrième succès à l’extérieur. D’autant que Fofana écœurait à son tour les Auxerrois, d’une parade venue d’ailleurs, à la suite d’une tentative de Dugimont (47e). Quel arrêt incroyable !
L’un des tournants d’un match au suspense presque tué à l’heure de jeu, sur ce contre magnifique amorcé par une superbe inspiration de Cornette à destination de Boutaïb, qui fila seul remporter son duel avec Léon (61e). Énorme ! Le Havre AC déroulait, mais c’est à dix que les hommes de Le Guen durent traverser les 22 dernières minutes, à la suite du deuxième avertissement reçu par Boura (68e). Ce fait de jeu allait-il remettre en selle des Icaunais en perte de justesse ? Oui, mais en toute de fin de rencontre. Au début des cinq minutes de temps additionnel, Charbonnier, avant d’être expulsé (90e+3), redonna en effet l’espoir à l’AJA, de la tête et d’un doublé. Insuffisant toutefois pour barrer au HAC la route d’un superbe succès.
Les notes du HAC : Fofana (8), Sangante (6,5), Gibaud (6,5), Touré (6,5), Baldé (6,5), Richardson (6,5), Lekhal (6,5), Boura (7), Cornette (6,5), Boutaïb (6,5), Alioui (6,5).
À Auxerre, le HAC bat AJ Auxerre 3 à 2 (2-1)
Mi-temps : 1-2.
Arbitre : M. Legat. Spectateurs : 6 985.
Buts pour Auxerre : Charbonnier (17e, 90e+1) ; pour le HAC : Boura (3e), Alioui (41e), Boutaïb (61e).
Avertissements à Auxerre : Charbonnier (11e, 90e+3), Hein (35e), Autret (63e), Bernard (90e+6) ; au HAC : Boura (41e, 68e), Fofana (79e), Bonnet (90e+4).
Expulsions au HAC : Boura (68e, 2e av.) ; à Auxerre : Charbonnier (90e+4, 2e av.).
AUXERRE : Léon - Joly, Jubal, Coeff, Bernard - B. Touré (cap) - Hein, Sakhi, Autret, Dugimont (Sinayoko, 77e) - Charbonnier.
Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
HAC : Fofana - Sangante, Gibaud, I. Touré - Baldé (Mbemba, 86e), Lekhal (cap), Richardson, Boura - Cornette (Bonnet, 86e), Boutaïb (Wahib, 70e), Alioui.
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « C’était un match tendu, plein de rebondissements. On s’en sort bien, mais je pense qu’on y a mis beaucoup de cœur. Je ne pense pas que ce soit notre meilleur match de la saison, je pense même que nous avons été meilleurs face à Ajaccio, avec un résultat certes différent. Là, on a parfois perdu bêtement quelques ballons, manqué de maîtrise. En revanche, au niveau de l’état d’esprit, on y est. Je pense qu’on aura notre mot à dire, même si on n’est pas dans les cinq actuellement. Depuis le début de la saison, on a toujours répondu présent, dans l’engagement, la solidarité. Ce qui m’a le plus déçu sur cette phase aller, c’est ce match à Dunkerque (0-1, 14e j.) où on a tout raté. Pour le reste, on fait quand même des résultats à l’extérieur, on a gagné chez des adversaires qui ont des arguments. Résister à Auxerre en fin de match, il fallait le faire. On l’a fait avec un très bon gardien, mais aussi avec des joueurs vaillants. Le bilan de la phase aller est vraiment très bon. On a débuté la saison avec beaucoup de blessés et une équipe très jeune. Et certains jeunes se sont vraiment révélés. Maintenant, nous ne sommes qu’à mi-parcours et il faudra faire encore mieux pour espérer accrocher quelque chose. On est sur le bon chemin. »
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Ce mardi 4 janvier 2022, à quatre jours du retour en scène des Ciel et Marine, annoncés samedi au Stade Océane face au FC Sochaux (15 h), six cas de Covid étaient recensés dans les rangs du Havre AC.
Touché par le Covid la semaine passée, Yahia Fofana se doit de faire une croix, sauf surprise, sur la réception de Sochaux, samedi au Stade Océane
Ils devaient se retrouver ce mardi après-midi, dans la salle de musculation du centre d’entraînement de Soquence. Avant que l’annulation de la séance ne soit annoncée aux Ciel et Marine. « Ça ne paraît pas très prudent de se retrouver à vingt-cinq dans une salle », confiait Paul Le Guen, un entraîneur qui se doit de compter « ses » cas de Covid. Dans la foulée de la reprise de l’entraînement, le 30 décembre, l’isolement concernait ainsi quatre joueurs : Yahia Fofana, Himad Abdelli, Aristide Wam et Mohamed Koné, le portier numéro 3.
Aujourd’hui, la liste s’est quelque peu allongée. Nolan Mbemba et Jean-Pascal Fontaine sont en effet à leur tour soumis à un protocole strict. Deux éléments d’ores et déjà forfaits pour la réception de Sochaux (5e), un premier acte, sur fond de phase retour, pour lequel Fofana, Wam, Abdelli et Koné se doivent également, sauf surprise, de faire une croix. Suspendu, Ismaël Boura suivra lui aussi de loin cette vingtième journée.
Thiaré, enfin ?
Dans le sens des retours, enfin filtrent quelques nouvelles rassurantes. Absent lors des deux dernières journées, ce revers devant l’AC Ajaccio (0-1) et ce succès à Auxerre (3-2), « Féfé » Mayembo a repris une activité tout à fait normale. Samedi, l’international congolais devrait ainsi réapparaître au cœur de la défense. Et ce n’est pas tout.
Jamal Thiaré pourrait lui aussi renouer avec la compétition face au FC Sochaux. Plus de deux mois et demi après s’être blessé à un genou, l’attaquant sénégalais, dont le dernier match date du 16 octobre, à Caen (2-2, 12e j.), retrouve peu à peu ses sensations et réintégrera totalement le groupe jeudi. A priori, Thiaré figurera sur la prochaine liste des « 18 », alors qu’il faudra au HAC se passer de Pape Ibnou Ba, parti à la Coupe d’Afrique des Nations (Cameroun, du 9 janvier au 6 février) défendre les couleurs de la Mauritanie.
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Aux portes du Top 5, le Havre AC, annoncé de retour à la compétition ce samedi 8 janvier 2022 au Stade Océane face à Sochaux (5e), espère toujours pouvoir étoffer son secteur offensif. Et ce, lors d’un mercato d’hiver pour l’heure bien calme en Ligue 2.
Paul Le Guen, privé lors des trois prochaines journées de Pape Ibnou Ba, parti à la CAN, sait très certainement que le HAC peinera à recoller aux leaders sans l’apport d’un attaquant flambant neuf
Parmi les actuels candidats à l’accession, il y a ceux qui sont déjà passés à l’action, à l’instar des dirigeants du Toulouse FC, rejoints par l’attaquant jamaïcain Junior Flemmings (25 ans), ou encore du Paris FC, club où vient de se poser le désormais ex-Clermontois Jonathan Iglesias. Ceux qui aimeraient signer un très gros, à l’exemple des Sochaliens, lancés sur la piste de l’attaquant lorientais Adrian Grbic.
Il y a également ceux que la DNCG contrôle de près, à l’image des Auxerrois, à la masse salariale encadrée et à l’interdiction de recruter à titre onéreux. Et ceux, les Ajacciens, dont les finances ne permettent aucune folie. Et puis il y a le HAC, sixième, à un point du Top 5, à cinq de la deuxième place. « Nous sommes sur deux-trois pistes, confie Pierre Wantiez, le DG du Havre AC. Dont une qui est la priorité de Paul (Le Guen). Nous attendons la décision du club avec lequel nous discutons (NDLR : dans le cadre d’un prêt). »
Touré convoité
Est espéré par l’entraîneur havrais un attaquant rapide, percutant, tonique. Seulement voilà, ce mercato hivernal, réputé compliqué, l’est d’autant plus en ce mois de janvier. La crise sanitaire oblige en effet dirigeants et entraîneurs à compter leurs joueurs opérationnels, ce qui les rend logiquement frileux à l’idée de se séparer d’un de leurs éléments, si peu utilisé soit-il.
« Puisqu’il s’agit de prendre en compte toutes les données, explique Wantiez, on doit avoir à l’esprit qu’il restera seize matches à la sortie de ce mercato. Effectivement, les trois prochaines journées peuvent changer pas mal de choses (NDLR : le HAC affrontera Sochaux, le Paris FC et Rodez). Mais rien ne sera gagné, ni perdu. Donc, même fin janvier, l’utilité de recruter restera la même. »
Outre Toulouse et le Paris FC, seuls Caen, via l’arrivée de Djibril Diani (Grasshopper Zürich, Sui), et Grenoble, à travers celle d’Axel Ngando (libre), ont épaissi leur effectif. Le calme règne toujours, même si en interne, notamment au HAC, la direction se doit de faire face à quelques offensives.
Envers Isaak Touré plus précisément (18 ans, 9 matches en L2), des appels venus des grands, des très grands d’Allemagne. « Mais il plaît également aux deux Olympiques, Lyon et Marseille, précise Wantiez. Maintenant, tout le monde sait qu’on ne le bradera pas. S’il y a une grosse offre cet hiver, si possible assortie d’un prêt , alors oui, on regardera. »
L’idée principale reste néanmoins de verrouiller tous les espoirs du club jusqu’au terme de la saison, avant que l’issue de celle-ci n’en dise beaucoup plus long sur l’avenir des révélations de l’année. Même s’il est d’ores et déjà acquis que l’histoire des Ciel et Marine se poursuivra au terme du présent exercice sans Yahia Fofana, dont l’entourage s’est refusé à donner suite aux multiples offres de prolongation.
Évoquée comme destination possible pour le numéro 1 du Havre AC, Nice, qui surveille Abdoullah Ba, ne devrait toutefois pas être le club avec lequel Fofana découvrira la L1. Mais les prétendants restent bien évidemment très nombreux, en France comme à l’étranger.
Pour eux, un prêt s’impose
Si Paul Le Guen n’a pas hésité à s’appuyer sur les plus jeunes joueurs de son effectif, pour deux d’entre eux, et même trois si on ajoute Josué Casimir, les semaines passent et leur temps de jeu reste famélique. On parle d’Elies Mahmoud (20 ans), professionnel depuis cet été mais apparu qu’une seule en fois en L2 cette saison, et d’Ylan Gomes (19 ans), entré en jeu à quatre reprises depuis l’ouverture du championnat. Deux joueurs pour lesquels Paul Le Guen estime qu’un prêt de cinq mois en National 1 serait on ne peut plus bénéfique.
Tests antigéniques ce vendredi
Avant la réception de Sochaux (ce samedi à 15 heures), la liste des cas positifs au Covid-19 s’allongera-t-elle un peu plus ? Réponse ce vendredi après-midi, une fois que tous les hommes de Paul Le Guen se seront soumis au test antigénique rendu obligatoire par le protocole de la LFP. Rappelons qu’à ce jour, sept cas positifs ont été détectés, sept joueurs qui ne pourront figurer samedi sur la feuille de match. À savoir Fofana, Richardson, Fontaine, Abdelli, Wam, Mbemba et Koné. Si un total de onze joueurs positifs venait à être atteint, ou si Gorgelin, seul des trois gardiens de l’effectif actuellement opérationnel, était à son tour contaminé, la première affiche de l’année 2022 au Stade Océane serait automatiquement reportée. Un report déjà acté pour trois rencontres de cette 20e journée : Caen - Niort, Amiens - Ajaccio et Dunkerque - Paris FC.
Alerte pour Thiaré
À peine avait-il en partie réintégré le groupe de Paul Le Guen, après une blessure à un genou et près de trois mois d’absence, que Jamal Thiaré a dû de nouveau se mettre à l’écart du groupe. Malade, mais négatif au test Covid, l’attaquant sénégalais est espéré de retour ce vendredi.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Foot01 a écrit :L1 : Jauges et pass vaccinal, enfin une bonne nouvelle !
Publié Vendredi 07 Janvier 2022 par Corentin Facy
Ce week-end, tous les matchs de Ligue 1 se dérouleront avec une jauge fixée à 5.000 spectateurs au maximum dans les stades.
Depuis l’annonce du gouvernement, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont fait part de leur mécontentement, estimant qu’une jauge proportionnelle à la capacité d’accueil du stade serait plus judicieuse. En effet, les dirigeants du football français ne comprennent pas que de gigantesques stades comme le Groupama Stadium, le Vélodrome ou encore le Parc des Princes ne pourraient pas accueillir plus de 5.000 spectateurs, tout en respectant les gestes barrières. Le bon sens devrait l’emporter dans les prochains jours puisqu’au micro de France Info, la ministre Roxana Maracineanu a confirmé qu’avec l’adoption du pass vaccinal au lieu du pass sanitaire, les jauges allaient être revues à la hausse. Une bonne nouvelle pour les joueurs et pour les spectateurs de la Ligue 1.
Bientôt la fin de la jauge à 5.000 spectateurs
« On ira sur des jauges proportionnelles au-delà des seuils de 2 000 en intérieur et 5 000 en extérieur. Le décret qui va le permettre n'est pas encore écrit, il dépendra de la situation sanitaire. La situation sera sans doute laissée au préfet parce que les situations sanitaires ne seront pas les mêmes selon les territoires. Ce n'est pas encore d'actualité. Il va falloir que le pass vaccinal entre en vigueur. Toutes les personnes qui seront au stade auront été vaccinées. On ne pourra plus y venir avec un simple test comme c'était le cas avant. C'est surtout à la responsabilité de tout le monde et des dirigeants de club à laquelle je fais appel. S'il y a des restrictions c'est pour mettre de la distance entre les gens qui est de deux mètres entre chaque personne. Je le dis à l'intention de tous les clubs qui auront des soucis financiers à voir leur jauge restreinte, nous serons là pour les aider. Nous avons déjà débloqué 210 millions d'euros pour les clubs professionnels pour pallier au manque de public » a lancé la ministre, qui accepte de revoir les jauges à la hausse à condition que les distanciations sociales soient respectées. Ce qui n’était pas le cas par exemple pour le match Lens-Lille, où les 5.000 spectateurs du Stade Bollaert étaient entassés dans la même tribune.

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Le Covid-19, et son nombre de cas positifs, n’a donc pas eu raison de l’affiche palpitante de ce samedi 8 janvier 2022 au Stade Océane. Ou quand face au FC Sochaux (5e), le Havre AC, malgré un nombre conséquent d’absents, tentera de signer son retour au sein du Top 5.
Absent lors des deux dernières journées de la phase aller, « Féfé » Mayembo, remis d’une blessure à la cuisse, effectuera son retour face à Sochaux
On les avait quittés un soir de succès à Auxerre (3-2), lors d’un face-à-face intense, tendu, à l’occasion de la dernière joute de la phase aller. On les retrouvera ce samedi après-midi, pour un nouveau duel entre candidats aux play-offs, voire à l’accession directe, au Stade Océane. Mais ce seul point qui sépare les Ciel et Marine, sixièmes, des Sochaliens, cinquièmes, cette possibilité pour le Havre AC de retrouver une place dans le peloton de tête, l’engouement que devrait susciter un tel rendez-vous, tout cela souffre de la concurrence imposée par le contexte sanitaire.
Ces derniers jours, c’est Omicron, variant « vedette » du moment, qui a dicté sa loi au sein des effectifs, reléguant parfois les enjeux au second plan, voire en les reportant à une date ultérieure. Touché par le virus (1), mais non décimé aux yeux du règlement, le Havre AC sera donc bien en scène pour ce premier acte de la phase retour. Les derniers tests, effectués ce vendredi deux heures avant l’ultime séance de la semaine, n’ont dévoilé aucun nouveau cas.
« Aurait-il mieux valu avoir un cluster et ne pas jouer ? »
« C’est la fin d’une semaine un peu particulière, note Paul Le Guen. Mais on ne va pas se plaindre. Il y a des situations bien plus critiques. Nous, on a la chance de jouer et de pouvoir aligner un groupe de qualité. » Au sein duquel manquent tout de même Fofana et Richardson, deux indiscutables titulaires, et auprès duquel ne peut toujours pas revenir Thiaré, malade (négatif au Covid).
« Mais il faut être honnête, même si le banc ne sera pas ce qu’il aurait pu être, sur le terrain, nous n’alignerons pas une équipe radicalement différente de celle qui s’est imposée à Auxerre. Encore une fois, je suis heureux que l’on puisse jouer et je suis résolument optimiste. » D’autant qu’il faudra également aux Sochaliens composer avec l’absence de quelques habitués du « onze », Prévot, Ndour, F. Pogba, Do Couto, Lopy et Ambri. Sur le papier, voilà tout de même rayés, de part et d’autre, quelques acteurs de premier plan.
N’est-ce pas fausser la donne, quand certains jouent, amoindris, et d’autres pas, en raison d’un nombre de « covidés » qui atteint un total de onze ? « Aurait-il mieux valu avoir un cluster et ne pas jouer ? s’interroge Le Guen. On ne va quand même pas le provoquer. On suit tout simplement à la lettre ce qu’impose le protocole et aujourd’hui ce qui m’importe, c’est ce match, dont on connaît, tout comme pour le prochain (face au PFC), l’impact comptable. C’est pour cela que nous avons repris assez tôt (le 30 décembre) et que depuis cette reprise, je ne cesse de rappeler aux joueurs qu’il faudra débuter cette deuxième partie de saison aussi fort que nous avons fini la première. À savoir, avec la même intensité qu’à Auxerre. »
Et ce, afin de venir à bout de Sochaliens qui n’ont remporté qu’un seul de leurs sept derniers matches (pour quatre nuls et deux revers). Un défi à relever sur cette pelouse du Stade Océane où le Havre AC ne s’est plus imposé depuis le 23 octobre (1-0 face à Pau, 13e j.).
HAVRE AC - FC SOCHAUX, CE SAMEDI 8 JANVIER 2022 À 15 HEURES, AU STADE OCÉANE
Arbitre : M. Bollengier.
Absents au HAC : Fofana, Abdelli, Wam, Koné, Fontaine, Mbemba, Richardson (Covid), Thiaré (malade), P.I. Ba (CAN), Boura (suspendu), Ben Mohamed (genou), Gomes (choix) ; à Sochaux : Do Couto (Covid), Ambri, Lopy (CAN), Prévot (main), F. Pogba (cuisse), Kaabouni (genou), Ndour (dos).
HAC : 1. Gorgelin - 5. Mayembo, 27. Gibaud, 29. Sangante - 4. Baldé, 15. A. Ba, 11. Cornette, 22. Lekhal (cap), 2. Wahib - 10. Alioui, 9. Boutaïb.
Remplaçants : 40. Uriev (g), 6. Touré, 33. Nséké, 17. Bonnet, 28. Mahmoud, 34. Kechta, 23. Casimir.
Entraîneur : Paul Le Guen.
SOCHAUX : 30. Jeannin - 29. Henry, 22. Aaneba, 18. Diedhiou, 2. Senaya - 14. R. Ndiaye, 6. Thioune - 26. Virginius, 28. Weissbeck (cap), 7. Mauricio - 15. A. Kalulu.
Remplaçants : 40. Galvez-Diarra, 33. Diagne, 24. Viltard, 23. Faraj, 27. Niane, 9. Kitala, 20. Tebily.
Entraîneur : Omar Daf.
En bref… En bref…
Jauge à 5 000, mais il reste des places
Le HAC a décidé de garantir à ses abonnés et à ses partenaires leur siège. Il reste toutefois des places disponibles dans toutes les tribunes. Il est recommandé aux spectateurs ponctuels de se rendre sur la billetterie en ligne (www.billetterie.hac-foot.com).
Tribunes hautes ouvertes
Afin d’accueillir le public dans les meilleures conditions possible, les tribunes hautes seront ouvertes afin de permettre une certaine distance entre chacun. Comme le précise le protocole, tous les spectateurs devront assister au match assis. En cas de météo capricieuse, l’ouverture des tribunes hautes permettra donc également de se mettre à l’abri.
Masque obligatoire
Le port du masque sera obligatoire partout, dans et aux abords du Stade Océane, même assis en tribune. Il sera désormais demandé aux enfants de 6 ans et plus de le porter. Cette obligation a deux conséquences principales : il sera interdit de fumer dans tout le Stade Océane et il ne sera pas autorisé de manger ou de boire.
Rideau sur les buvettes
Les buvettes du Stade Océane seront fermées, conséquence de l’interdiction de manger ou de boire au stade. Il ne sera pas non plus autorisé de venir avec sa propre restauration ou ses propres boissons.
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Yahia Fofana positif au Covid, c’est à Mathieu Gorgelin, vu en Coupe cette saison, que reviendront ce samedi 8 janvier 2022 face à Sochaux les gants du numéro 1. Un retour dans le « onze » huit mois après sa dernière apparition en Ligue 2.
Mathieu Gorgelin signera face à Sochaux sa première apparition de la saison en Ligue 2
Préparer un tel match, dans un tel contexte, n’est-ce pas quelque peu compliqué ?
Mathieu Gorgelin : « Je crois que ça fait un moment qu’on y est habitués. On pensait qu’avec le vaccin, on n’aurait plus besoin de se tester, on voit que ce n’est pas le cas. On est repartis un an en arrière, rien de nouveau donc. »
En revanche, ce qui est nouveau cette saison, c’est votre présence dans le « onze » de départ en Ligue 2. Ça fait du bien ?
« Oui. Depuis cet été, je n’ai pas vécu que des moments faciles. Là, j’ai la chance de pouvoir faire un match, de montrer que je suis toujours là. Je prends ça avec beaucoup de plaisir et d’ambition.
« Je suis surtout content de rejouer. On verra après ce qu’il se passera. »
« Quand on ne joue pas, on a l’impression de ne pas exister »
La prolongation de contrat, d’une durée de trois ans, signée en octobre dernier, prouve en tout cas que le club conserve une confiance intacte en vous.
« Disons que c’est une lueur au milieu du tunnel. Cette prolongation est arrivée à un moment où j’avais du mal à revenir, j’avais toujours des douleurs. Après, ça fait du bien deux à trois semaines, mais quand on reste sur le banc, c’est quand même long. L’envie de montrer qu’on sert à quelque chose est forte. Quand on ne joue pas, on a l’impression de ne pas exister. »
Néanmoins, cette prolongation, sachant que Yahia Fofana ne sera plus Havrais la saison prochaine, vous assure, a priori, un retour en position de numéro 1 l’été prochain. Cela vous aide-t-il à relativiser votre situation actuelle ?
« Je ne pense pas à ça. Je vois au jour le jour. Je ne pense pas qu’on m’ait proposé de prolonger pour rester sur le banc, mais on ne sait jamais ce qu’il peut arriver, une blessure, un trou en termes de performances. Mais je vais tout faire pour reprendre mon poste de numéro 1. Là, je me tiens prêt, pour l’équipe, pour moi. Je ne me soucie pas encore de l’été prochain. »
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Deuxième couac à domicile à la suite. Après l’AC Ajaccio, c’est le FC Sochaux, autre adversaire direct, qui est venu faire le plein ce samedi 8 janvier 2022 au Stade Océane. Les Ciel et Marine vont vite devoir trouver une solution… offensive, au risque de rapidement décrocher.
Thierno Baldé s’est créé la plus belle occasion à mettre au crédit du HAC, l’une des rares face aux Sochaliens
Dix. Comme le nombre de points perdus par les Ciel et Marine au terme de leurs quatre dernières productions au Stade Océane. Quatre matches durant lesquels les hommes de Paul Le Guen n’ont trouvé l’ouverture… qu’une seule fois. Oui, un seul et unique but au cœur du vaisseau bleu en 360 minutes, inscrit par Cornette face à Amiens (1-1, 16e j.). Maigre, beaucoup trop maigre, inquiétant surtout, puisque cette infructueuse série a permis, et à l’AC Ajaccio (1-0, 17e), et donc au FC Sochaux (1-0), de faire du Havre une étape à succès.
Une explication ? Comme trop souvent cette saison, comme tout au long de la précédente, c’est de nouveau le secteur offensif qui peine à se mettre au niveau. Même si sur l’ouverture du score sochalienne, Kitala, entré à peine deux minutes plus tôt, profita d’un alignement douteux du trio défensif, le même qu’à Auxerre malgré le retour de Mayembo dans les « 18 », pour ajuster Gorgelin (65e). Le réalisme des visiteurs, au bilan de deux frappes cadrées dans l’après-midi, contrastait alors avec l’impuissance des Ciel et Marine à mettre Jeannin et son arrière-garde sous pression.
« On est en manque de solutions »
« C’est vrai que ça devient un peu lourd, admettait un Khalid Boutaïb toujours aussi généreux, mais totalement étouffé par le duo Aaneba-Diedhiou. Ce match ressemble à celui d’Ajaccio. On a des occasions et on ne les met pas. » La plus nette est à mettre au crédit de Baldé, servi pleine course par Cornette avant cette frappe que Jeannin repoussa du pied (28e). Auparavant, la tête de Boutaïb n’avait pas trouvé le cadre (8e) et celle d’Alioui avait été détournée par Jeannin (12e). Quant à celle de Touré, détectée au début d’une seconde période où le danger, le vrai, se fit rare aux abords de la surface sochalienne, elle échoua tout près du montant droit (49e).
« On souffre d’inefficacité à domicile », ne pouvait que constater Paul Le Guen à l’issue de ce troisième revers de la saison au Stade Océane, le troisième face à un candidat au Top 5 (Paris FC, Ajaccio et Sochaux). À la maison, les Ciel et Marine n’ont ainsi trouvé le cœur de la cible qu’à neuf reprises en onze apparitions, sur un total de vingt réalisations. À un peu plus d’une semaine de se frotter au Paris FC, peut-être au Mans (le stade Charléty est suspendu), il y a donc urgence. La quête d’un attaquant ne doit souffrir d’aucune hésitation.
« On est actuellement en manque de solutions, déplore « PLG ». Jamal (Thiaré) devrait revenir, mais après trois mois d’absence, il lui faudra retrouver du rythme, quant à Pape (Ibnou Ba), j’avoue que son départ pour la CAN avec la Mauritanie m’a un peu surpris. Alors on contacte des clubs, on sollicite des joueurs, mais le contexte n’aide pas. »
Toulouse, avec le Jamaïcain Flemmings, et le Paris FC, via l’arrivée du Clermontois Iglesias, ont déjà lancé leur marché. Ajaccio lorgne le Dunkerquois Tchokounté. Le club doyen, lui, patiente donc, alors que les virages deviennent de plus en plus serrés et que Sochaux, cinquième au coup d’envoi, vient de reléguer le Havre AC à quatre longueurs. Un HAC, certes amoindri, comme l’étaient également les Doubistes, un HAC qui ne pourra s’appuyer sur ses seuls coups d’éclat à l’extérieur (16 pts) pour rester en vie dans cette course aux play-offs.
Les notes du HAC : Gorgelin (5), Sangante (5,5), Gibaud (5), Touré (5,5), Baldé (5,5), Bonnet (6), Lekhal (4,5), Wahib (5), Cornette (5,5), Boutaïb (4), Alioui (4).
Au Havre, Sochaux bat le HAC 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 4 998.
But pour Sochaux : Kitala (65e).
Avertissements au HAC : Touré (88e) ; à Sochaux : Aaneba (58e), Kitala (69e).
HAC : Gorgelin - Sangante, Gibaud, Touré - Baldé, Bonnet (cap) (A. Ba, 72e), Lekhal (Mahmoud, 72e), Wahib - Cornette, Boutaïb, Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
SOCHAUX : Jeannin - Henry, Aaneba, Diedhiou, Senaya - R. Ndiaye, Thioune -Virginius (Kitala, 63e), Weissbeck (cap) (Tebily, 87e), Mauricio - Kalulu (Viltard, 87e).
Entraîneur :Omar Daf
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « On a du mal à gagner à domicile, sans pour autant avoir du mal à nous exprimer. Dans l’engagement, la générosité, les joueurs ont donné le maximum. Comme cela avait déjà été le cas face à Ajaccio (0-1). Au nombre d’occasions, je crois que nous sommes à égalité avec Sochaux, c’est même nous qui avons eu les premières, mais nous n’arrivons pas à conclure. Offensivement, on manque de percussion. »
Omar Daf (entraîneur de Sochaux) : « Mes félicitations aux joueurs, car ce n’est jamais évident de relancer la machine. On a été solides, tout le monde a travaillé. C’était un match équilibré, au dénouement qui, bien évidemment, nous satisfait. On s’est créé moins d’occasions que d’habitude, mais on a fait preuve de réalisme. C’est un résultat qui va compter. Je demande aux joueurs de ne pas se fixer de limite et d’être acteurs de cette lutte jusqu’au bout. »
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Si l’idée n’est pas de minimiser les conséquences d’un revers encore une fois concédé au Stade Océane face à un concurrent direct, force est de reconnaître que les Ciel et Marine n’avaient pas suffisamment d’atouts entre les mains pour espérer faire tomber les Sochaliens. Reste qu’à la maison, le Havre AC tourne en rond, et ce depuis trop longtemps.
Actif en début de rencontre, avant de disparaître totalement des radars, Nabil Alioui est l’un des joueurs qui symbolisent le plus les difficultés offensives du HAC
63e minute. Le HAC et Sochaux sont toujours dos à dos. Le Havrais Baldé (28e) et surtout le Sochalien Ndiaye (32e) ont pourtant eu l’occasion de débloquer la situation. Mais le tableau d’affichage reste figé sur le nul et vierge. Les visiteurs tiennent ce point qu’ils n’auraient sans doute pas snobé. Toutefois, Omar Daf, le coach des Lionceaux, décide de forcer la décision en lançant Kitala, attaquant de profession. Deux minutes plus tard, l’ex-pensionnaire du centre de formation de Lyon ajuste Gorgelin. Le FC Sochaux bascule du côté étincelant de la force.
Jusqu’alors aussi cohérents qu’impuissants, les Ciel et Marine glissent vers leur quatrième défaite de la saison, la troisième au Stade Océane. Paul Le Guen a beau se retourner vers le banc des remplaçants, aucune solution miracle ne s’y est installée. Privé de Fofana, Boura, Richardson, Fontaine, Mbemba, Abdelli, P.I. Ba et Thiaré, l’entraîneur havrais ne peut donner la réplique à son homologue doubiste.
Au Stade Océane, Fofana élu homme du dernier match gagné
« PLG » tente tout de même d’injecter de la fraîcheur, en lançant Mahmoud, treize minutes de temps de jeu cette saison, et A. Ba, titularisé quatre fois seulement cette saison. En vain, même s’il ne peut être reproché à Mahmoud d’avoir tenté. Offensivement, ne restait donc que la carte Casimir, une « pointe » pour laquelle la Ligue 2 semble hors de portée. La banquette du HAC, sur laquelle avaient pris place Nséké, 16 ans et aucune apparition en L2, et Kechta, 19 ans et neuf minutes en L2, manqua ainsi cruellement de profondeur. Quand de celle de Sochaux jaillit donc l’unique buteur de l’après-midi.
Puisque l’option de s’appuyer sur un groupe restreint et jeune en début de saison avait été prise, sans doute les techniciens du Havre AC, confrontés comme beaucoup d’autres à la nouvelle percée du Covid, ne peuvent qu’assumer. Sans pour autant se priver d’agir en ce mois de mercato. Parce qu’il est clair qu’en l’état, il sera difficile de recoller aux leaders. Oui, la défaite de samedi peut trouver ses explications sur la liste des absents. Mais les forfaits de l’après-midi ne peuvent symboliser cette difficulté chronique à faire du Stade Océane un antre où il ne fait pas bon se poser.
Le dernier succès à Soquence remonte ainsi au 23 octobre, face à Pau (1-0), sur un « c.s.c. » du Béarnais Kouassi, match au terme duquel l’homme du match eut pour nom… Fofana. Il y avait alors peu d’absents, pas de Covid. Au cœur du vaisseau bleu, les Ciel et Marine manquent ainsi cruellement de poids offensif, et de talents. Le bloc est là, la solidarité et l’engagement le renforcent, mais ça ne suffit pas. Pour un maintien, ces valeurs sont ô combien précieuses, voire salvatrices, pour une accession, ce n’est qu’un socle sur lequel il est impératif d’empiler d’autres qualités.
Alors oui, dans les intentions, dans l’animation, les Ciel et Marine laissent transpirer de réels espoirs. Mais… À une semaine de se déplacer au Mans pour y défier le Paris FC (le stade Charléty est sous le coup d’une suspension), déjà quatre points séparent le HAC du quintette majeur. Peu, et beaucoup à la fois.
LE CHIFFRE
10
Si le Havre AC se présente comme l’une des cinq équipes les plus performantes à l’extérieur, avec quatre succès, quatre nuls et un seul revers, à la maison, ça traîne. Les Ciel et Marine ne sont en effet localisés qu’à la dixième place du classement « domicile », appuyés sur la quatorzième attaque (9 buts en 11 matches).
Avec quatre succès, quatre nuls et déjà trois revers dans son jardin, le Havre AC ne redresse que très discrètement une barre déjà très basse la saison passée. Rappelons en effet qu’au terme de l’exercice 2020-21, seul Chambly, depuis relégué en National, présentait un bilan « domicile » plus dramatique que celui des Havrais. Ces derniers avaient en effet ponctué la saison avec sept défaites, huit nuls et seulement quatre victoires sous les yeux de leur public.
LA PHRASE
Khalid Boutaïb (attaquant du HAC)
« Si le club cherche et trouve un attaquant, il n’y a pas de problème, je l’accepte, la concurrence ne peut que nous pousser vers le haut, ce qui est l’objectif du club, je ne me prends donc pas la tête et si un joueur arrive, on l’accueillera de la meilleure des manières. »
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Absent depuis près de trois mois, Jamal Thiaré doit de nouveau ajourner son retour à la compétition, a-t-on appris ce mercredi 12 janvier 2022. Le genou de l’attaquant havrais pose en effet de nouveau problème. Inquiétant, pour lui et pour la suite de la compétition.
De nouveau touché au genou, Jamal Thiaré se doit, sauf surprise, d’ajourner son retour à la compétition
Malade, il avait dû renoncer à la réception de Sochaux, samedi dernier pour le compte de la première journée de la phase retour (0-1). Un simple contretemps, pensait-on, au bout d’un processus de reprise imminente. Écarté des terrains depuis le 16 octobre et un nul signé sur la pelouse du Stade Malherbe de Caen (2-2), Jamal Thiaré, touché à un genou, voyait en effet le bout du tunnel.
Auteur de trois buts et de trois passes décisives lors des douze premières journées, le leader de l’attaque havraise pensait enfin renouer avec la compétition lundi prochain, face au Paris FC, sur la pelouse du Mans (le stade Charléty est suspendu). Sauf surprise, il n’en sera rien. Le genou de Thiaré s’est soudainement remis à gonfler et très certainement l’attaquant sénégalais se devra de consulter un spécialiste pour en savoir plus sur la gravité de sa blessure.
Abline retenu par Rennes… pour le moment
Le 22 janvier, au Stade Océane face à Rodez, très certainement les Ciel et Marine devront-ils donc de nouveau composer sans lui. Un coup de plus en plus dur au sein d’un secteur offensif globalement bien trop terne, à la profondeur et aux solutions quasi inexistantes. Il est donc attendu du marché hivernal des transferts une option toute neuve. Et vite !
Mais à l’instar des derniers mercatos, le Havre AC planche sur des dossiers qualifiés de compliqués. Une piste, prioritaire, mène jusqu’au jeune Rennais Matthis Abline (18 ans), vu à sept reprises en L1 cette saison, mais le club breton hésite encore à libérer l’international U19. D’autres noms figurent sur la liste (dont celui du Clermontois Jordan Tell), mais rien ne semble sur le point d’être acté. Sixième, à désormais quatre points de Sochaux (5e), le HAC, dont la faiblesse est ciblée, ne doit pourtant pas perdre de temps.
L’idée d’un prêt, sur fond de pari, prouve en tout cas que le président Volpe n’entend pas prendre le moindre risque financier en ce mois de janvier. Un choix discutable, puisqu’un réel effort dédié à la pointe de son attaque, secteur où Pape Ibnou Ba est toutefois arrivé cet été pour plus d’1 M€, permettrait très certainement au HAC d’entrer dans une nouvelle dimension. Et de se relancer réellement dans la course à l’accession.
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Une écurie de L1 qui souhaiterait s’assurer les services de Yahia Fofana dès cet hiver, un mercato qui ne décolle pas, un Covid qui se calme et un léger espoir qui emboîte le pas fragile de Jamal Thiaré. On fait le point.
A gauche, Jamal Thiaré, un attaquant dont l’état du genou suscite inquiétude et infime espoir, à droite, Yahia Fofana, un numéro 1 qui fait parler lors de ce mercato d’hiver
Fofana dans le viseur d’Angers. Phénoménal depuis l’ouverture de la saison, Yahia Fofana (21 ans) croule bien évidemment sous les sollicitations. De l’Angleterre, où Edouard Mendy (Chelsea) s’occupe de sa promotion, à l’Italie, où la Fiorentina n’est pas insensible à son talent, en passant par la France, le numéro 1 du HAC a et aura l’embarras du choix.
L’info la plus fraîche vient ainsi d’un possible intérêt d’Angers SCO, actuel douzième de L1, d’où est récemment parti Paul Bernardoni, prêté à Saint-Étienne. Et les Angevins semblent vouloir attirer le Havrais dès ce mois de janvier, soit à six mois de la fin de son contrat. Et ce, afin de concurrencer le Monténégrin Petkovic.
Seulement voilà, le SCO ne disposera d’une marge financière suffisante qu’en cas de transfert d’un de ses joueurs phares, comme l’est Cho, attaquant de bientôt 18 ans, notamment pisté par les Allemands de Leipzig. De plus, rien ne dit que les dirigeants du Havre AC accepteront de se séparer, au milieu du gué, d’un des maillons très forts du « onze ». À moins que l’idée de voir partir Fofana l’été prochain sur une simple poignée de main et « un merci pour tout », ne pousse le président Volpe à la réflexion.
Mercato, ça n’avance pas. Les pistes existent – l’une d’elle menait notamment jusqu’au Monégasque Isidor, convoité par Angers – les contacts ont été pris, mais le Havre AC se doit de patienter. Le Stade Rennais, où le HAC aimerait piocher, en prêt, le jeune attaquant international U19 Matthis Abline (18 ans), n’a ainsi pas encore donné son feu vert.
Certes, le contexte sanitaire oblige les clubs à la prudence, mais il est tout de même surprenant que les dirigeants et techniciens bretons prennent autant de temps, sachant qu’Abline n’a plus croqué la moindre minute en L1 depuis le 22… septembre et un large succès aux dépens de Clermont (6-0).
Avec Richardson, sauf contre-indication médicale
Covid, des retours et aucun nouveau cas. Plombé la semaine passée par sept cas de Covid, l’effectif du Havre AC reprend de l’épaisseur. Depuis un peu plus d’une semaine, aucun nouveau cas n’a été déclaré, et ce en attendant les tests auxquels les Ciel et Marine se soumettront dimanche matin, soit à la veille de se frotter au Paris FC.
Une rencontre durant laquelle Yahia Fofana, stoppé par le virus dans la foulée de la reprise de l’entraînement (le 30/12), signera ainsi son retour, en même temps qu’Amir Richardson, sauf contre-indication médicale (test PCR et examen cardiologique obligatoires). Himad Abdelli en a lui aussi fini avec le protocole (7 jours d’isolement, 7 jours de travail à l’écart du groupe), tout comme Nolan Mbemba et Mohamed Koné, le gardien numéro 3.
Plus durement touchés par Omicron, Jean-Pascal Fontaine et Aristide Wam ne reprendront une activité normale qu’en début de semaine prochaine.
Thiaré, un infime espoir, quand même. C’est (malheureusement) le feuilleton de ce mois de janvier. Ou quand les interrogations ne cessent de planer au-dessus de l’état du genou de Jamal Thiaré. Un premier indice aurait pu être donné samedi dernier, face à Sochaux (0-1), si l’attaquant sénégalais, malade, n’avait pas été contraint de renoncer. Et depuis, son genou, celui qui le prive de compétition depuis trois mois, a de nouveau gonflé. Suscitant une réelle inquiétude.
Néanmoins, ce jeudi, le genou de « Jam » était redevenu sec. De quoi ranimer la flamme d’un infime espoir. Vendredi matin, Thiaré réintégrera en effet le groupe de Paul Le Guen, pour un test d’environ une heure auprès de ses partenaires. « Moralement, le joueur en a vraiment besoin », nous confiait « PLG ». Suite à cela, le staff médical estimera s’il est opportun, ou pas, de poursuivre le processus de reprise, via les séances collectives.
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Toujours sous contrat avec le Cercle Bruges (Bel), l’ex-Havrais Alimami Gory, dont le prêt à Troyes la saison passée fut ponctué d’une accession en Ligue 1, a de nouveau fait l’objet d’un prêt l’été dernier, en faveur du Paris FC. Et pour la première fois, il croisera, lundi 17 janvier 2022, le fer avec le Havre AC, le club qui l’a formé et révélé.
Alimami Gory, ici sous le maillot de Troyes avec lequel il a vécu une accession en Ligue 1 sans pouvoir goûter à l’élite cette saison, a rebondi au Paris FC et va retrouver son club formateur, le HAC, ce lundi 17 janvier 2022
« J’avais tellement envie de le jouer ce match. » Le mal de l’air fut si fort qu’il dut toutefois se résoudre à rester sur le banc. « L’avion et moi… » Le 15 mai dernier, alors sous le maillot de Troyens déjà assurés de l’accession et du titre, Alimami Gory revint pour la première fois au Stade Océane depuis son départ du Havre AC, au cours de l’été 2019. Et en repartit donc avec la frustration de ne pas avoir pu fouler la pelouse. « J’étais vraiment malade. »
Cette fois, si la symbolique du décor ne sera pas de la soirée, le plaisir restera tout aussi fort. Lundi, l’excentré gauche à la pointe de vitesse redoutable devrait en effet défier l’arrière-garde du Havre AC. « Et j’ai hâte ! » lance-t-il sans la moindre amertume dans le ton.
« Vous savez, je n’ai pas fui le HAC (83 matches, 17 buts). C’est le club de mes débuts, le club de ma ville, mais quand tu es footballeur, tu as la chance de pouvoir relever des défis différents. J’ai donc fait le choix il y a un peu plus de deux ans de quitter ma zone de confort et le cocon familial. » Une famille d’ailleurs agrandie cette semaine, via la naissance de son fils. « Du cent pour cent Havrais, puisque ma femme est du Havre et que le petit est né à Monod. »
« Mes agents m’ont un peu embrouillé »
Ses attaches, Gory (25 ans) les a ainsi fait voyager. En Belgique tout d’abord, au Cercle Bruges plus précisément, à la faveur d’un contrat de quatre ans (juin 2023). « C’est la première fois que je quittais Le Havre. Franchement, je pense m’être bien adapté, j’ai joué pas mal de matches (21 matches, 2 buts). » Mais le Cercle Bruges a ramé toute la saison, Fabien Mercadal, l’actuel coach de QRM alors entraîneur du Cercle, fut débarqué, « et en fin de saison, le nouveau directeur sportif m’a fait savoir qu’il ne comptait plus sur moi. Est-ce que j’ai pris un coup sur la tête ? Non. Ce métier est si beau qu’il faut toujours rester positif. »
D’autant que la suite fut empreinte de fortes émotions. À Troyes, où il a disputé vingt-six matches la saison passée (5 buts, 2 passes), il a ainsi vécu l’aventure de l’accession. Sans suite, malheureusement. « Mes agents m’avaient parlé d’une option d’achat, mais rien n’était clair, ils m’ont un peu embrouillé.
Résultat, je n’avais aucune chance de rester à Troyes. Depuis, j’ai changé d’agents. » Et de club.
Prêté une deuxième fois, avec option d’achat, par un Cercle Bruges dont il ne portera certainement plus le maillot, le « gamin » du Mont-Gaillard prit alors la direction du Paris FC, au tout dernier jour du mercato d’été. « Avec encore un sacré challenge à relever. Depuis des années, le PFC tourne autour de l’accession, n’est jamais loin, alors si ça pouvait être la bonne. »
Néanmoins, l’ailier formé à la Cavée fut contraint de patienter avant de poser sa griffe sur le jeu des Parisiens. Et pour cause. « Dès mon premier match, à Sochaux (8e j.), je me blesse peu après mon entrée en jeu. » Épaule déboîtée, deux mois sans jouer. Mais un retour fracassant. Pour sa première titularisation, son but fit en effet tomber Caen (1-0, 16e j.). Lors de sa troisième apparition dans le « onze », face à Valenciennes (4-1, 18e j.), ce sont deux passes décisives qu’il délivra. « J’ai envie de tout casser ! De toute façon, quand tu es prêté, les garanties sur l’avenir sont maigres. Tu n’as donc pas d’autre choix que d’être hyper-performant. » Le HAC est prévenu.
Dans les travées
Avec, ou sans Thiaré ?
Le ciel s’éclaircit quelque peu au-dessus de Jamal Thiaré. De retour à l’entraînement vendredi, après avoir craint la rechute (son genou s’était soudainement remis à gonfler), l’attaquant havrais figurait de nouveau ce samedi sous les ordres de Paul Le Guen, sans le moindre aménagement à son programme. Est-ce à dire que Thiaré sera lundi du voyage en direction du Mans, où le Paris FC accueillera le Havre AC ? Là, tous les doutes ne sont pas encore balayés.
L’ex-coach du FC Rouen proche de la Cavée
Arrivé à la tête de l’effectif des Diables Rouges l’été dernier, où il formait un duo avec Arnaud Margueritte sur le banc du FC Rouen (N2), et démis de ses fonctions le 13 décembre, Sarafoulé Mendy rebondira… au HAC. Ex-responsable du pôle formation et ancien entraîneur de la réserve du FCR (R1), Mendy intégrera en effet l’équipe technique de la Cavée Verte et devrait être en charge du recrutement sur le bassin rouennais. Une mission qui lui sera confirmée et précisée lundi, lors d’un entretien avec le président de l’Asso, Jean-Michel Kociszeswki.