Football – HAC : « Il n’y a aucune pression, Blue Crow nous laisse faire », assure Jean-Michel Roussier
Entretien ce mercredi 13 août 2025 avec Jean-Michel Roussier, le président du HAC, alors que les Ciel et Marine se préparent à débuter leur saison, samedi sur la pelouse de l’AS Monaco (19 heures).
Jean-Michel Roussier fait le point avant une journée d’ouverture qui verra le HAC se poser à Monaco
Objectifs, Blue Crow, mercato, prolongations, droits TV : le président du Havre AC fait le point.
À l’aube d’une journée d’ouverture et d’un déplacement à Monaco, est-ce un président confiant, impatient, ou un président stressé qui se prépare à vivre une quatrième saison à la tête du HAC ?
« Stressé ? Non. Confiant ? Oui, relativement. Je ne suis pas non plus d’un optimisme béat, mais j’aime l’état d’esprit qui règne dans le groupe. Tout ça me paraît assez positif, même si je ne parlerai pas des résultats de l’avant-saison (2 nuls et 3 défaites). Ça, ça n’a jamais été notre fort. »
Cette nouvelle saison en Ligue 1, vous l’imaginez plus compliquée ou plus sereine que la précédente ?
« Je n’imagine rien, je l’espère simplement moins dure, avec un maintien obtenu un peu plus vite. Pour cela, sans doute faudra-t-il réaliser une bien meilleure première partie de saison que la précédente (NDLR : au terme de la 17e journée, le HAC pointait en 17e position, à 4 points de la 16e place). »
Nombreux sont ceux à s’interroger sur le fait que l’arrivée de Blue Crow, nouveau propriétaire du Havre AC, n’ait pas eu le moindre effet positif sur la latitude donnée au recrutement. Que pouvez-vous répondre à cela ?
« Que c’est mal connaître le sujet. L’enveloppe offerte par Blue Crow, ce sont les garanties financières, celles demandées par la DNCG, qui nous ont permis de repartir en Ligue 1. Ce n’est pas à négliger. C’était même essentiel. »
« On aura, avec Angers sans doute, le plus petit budget »
Donc, concrètement et à date, Blue Crow commence à épurer la dette ?
« Blue Crow a donné les garanties qui nous permettent de l’épurer, absolument. »
Pour y parvenir totalement, le propriétaire a-t-il impérativement besoin de s’appuyer sur des ventes de joueurs ?
« Lorsque ces garanties ont été données, il n’y avait pas de vente inscrite au compte de résultat. Maintenant, vendre nous permettrait de générer de nouvelles possibilités. »
« Une guéguerre de cour de récré »
Parlons droits TV. À moyen terme, Ligue 1+, le nouveau diffuseur majeur, peut-il générer de nouveaux et importants revenus ?
« Il le faudrait, mais les premiers chiffres que l’on a, concernant les montants garantis, sont tellement bas que je ne veux même pas en parler. Maintenant, il n’y avait pas le choix. Il faut donc que tout soit fait pour que ça réussisse, que tous les gens qui aiment la Ligue 1 comprennent que c’est en s’abonnant qu’elle continuera de se développer. »
Vous qui connaissez bien le milieu audiovisuel, que vous inspire cette nouvelle chaîne ?
« La formule, les prix, le contenu, tout ça devrait fonctionner. Après, la grande inconnue, c’est le nombre d’abonnés. Le défaut de Canal peut peser. Le fait que Canal ait cru intelligent de mettre vendredi soir un match de Premier League en clair face à Rennes – Marseille (Ligue 1+), cela n’a aucun sens. C’est une guéguerre de cour de récré. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – HAC : Delaine out pour l’escale à Monaco, de l’espoir pour Namli
Le compte à rebours est lancé. Samedi 16 août 2025, sur la pelouse du Stade Louis-II, c’est face à l’AS Monaco que le HAC débutera sa troisième saison de rang en Ligue 1. Un premier défi de calibre Ligue des Champions que les Ciel et Marine aborderont privés de quelques-unes de leurs forces vives.
Touché à un genou face à La Corogne, Younes Namli peut toutefois espérer croiser le fer avec les Monégasques, samedi sur la pelouse de Louis-II
Alors que le mercato s’étirera jusqu’au 1er septembre (20 heures), et que les effectifs évolueront encore, les trois coups de la saison, eux, retentiront officiellement dès ce vendredi soir (20h45), avec à l’affiche, un Rennes – Marseille déjà bouillant.
Le HAC, lui, patientera un peu moins de 24 heures avant d’entrer en scène, ce samedi à Monaco, pour un coup d’envoi donné à 19 heures. Mais quels seront les Ciel et Marine appelés à donner la réplique à des Monégasques vus sur la troisième marche du podium en mai dernier ?
Avec, ou sans Namli ?
Il est d’ores et déjà possible d’affirmer que Loïc Nego et Aliou Thiaré ne figureront pas au casting de cette soirée d’ouverture. Les deux défenseurs sont sous le coup d’une suspension. Touché aux ischio-jambiers, Thomas Delaine rester a lui aussi coincé à la maison. Et Abdoulaye Touré ? Le vice-capitaine, handicapé par une douleur à la cuisse et forfait lors des deux derniers test-matches, reste très incertain.
Cette même incertitude qui plane au-dessus de la possible présence au pied du Rocher de Younes Namli. Victime d’un coup sur le genou, samedi face aux rugueux Espagnols de La Corogne, et ménagé en début de semaine, le Danois et ex-milieu de terrain du PEC Zwolle (NED) conserve toutefois un réel espoir d’effectuer ses débuts officiels en Ligue 1. Des débuts qui pourraient également concerner Ally Samatta, même si l’ancien avant-centre du PAOK Salonique vivra très certainement du banc
le coup d’envoi Le « onze » possible : Diaw – Sangante (cap), Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye, Seko – Namli, Kechta, Mambimbi – Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le compte à rebours est lancé. Samedi 16 août 2025, sur la pelouse du Stade Louis-II, c’est face à l’AS Monaco que le HAC débutera sa troisième saison de rang en Ligue 1. Un premier défi de calibre Ligue des Champions que les Ciel et Marine aborderont privés de quelques-unes de leurs forces vives.
Touché à un genou face à La Corogne, Younes Namli peut toutefois espérer croiser le fer avec les Monégasques, samedi sur la pelouse de Louis-II
Alors que le mercato s’étirera jusqu’au 1er septembre (20 heures), et que les effectifs évolueront encore, les trois coups de la saison, eux, retentiront officiellement dès ce vendredi soir (20h45), avec à l’affiche, un Rennes – Marseille déjà bouillant.
Le HAC, lui, patientera un peu moins de 24 heures avant d’entrer en scène, ce samedi à Monaco, pour un coup d’envoi donné à 19 heures. Mais quels seront les Ciel et Marine appelés à donner la réplique à des Monégasques vus sur la troisième marche du podium en mai dernier ?
Avec, ou sans Namli ?
Il est d’ores et déjà possible d’affirmer que Loïc Nego et Aliou Thiaré ne figureront pas au casting de cette soirée d’ouverture. Les deux défenseurs sont sous le coup d’une suspension. Touché aux ischio-jambiers, Thomas Delaine rester a lui aussi coincé à la maison. Et Abdoulaye Touré ? Le vice-capitaine, handicapé par une douleur à la cuisse et forfait lors des deux derniers test-matches, reste très incertain.
Cette même incertitude qui plane au-dessus de la possible présence au pied du Rocher de Younes Namli. Victime d’un coup sur le genou, samedi face aux rugueux Espagnols de La Corogne, et ménagé en début de semaine, le Danois et ex-milieu de terrain du PEC Zwolle (NED) conserve toutefois un réel espoir d’effectuer ses débuts officiels en Ligue 1. Des débuts qui pourraient également concerner Ally Samatta, même si l’ancien avant-centre du PAOK Salonique vivra très certainement du banc
le coup d’envoi Le « onze » possible : Diaw – Sangante (cap), Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye, Seko – Namli, Kechta, Mambimbi – Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Abdoulaye Touré doit renoncer au voyage à Monaco
C’était à craindre. Touché à la cuisse depuis deux semaines, Abdoulaye Touré ne sera pas du déplacement en Principauté de Monaco. Un forfait qui porte à quatre le nombre des absents dans les rangs du HAC. Le point sur l’effectif en ce jeudi 14 août 2025.
Touché à une cuisse, Abdoulaye Touré ne pourra prendre part à la journée d’ouverture, ce duel entre Monaco et le HAC
Grand acteur du maintien et meilleur buteur du HAC au terme de la saison dernière, grâce à dix de ses vingt et un buts inscrits en Ligue 1, Abdoulaye Touré doit différer son retour en scène. Déjà dans l’obligation de renoncer aux deux derniers matches de préparation, face au Paris FC (1-1) et La Corogne (0-2), l’international guinéen ressent toujours une gêne à la cuisse. Un coup dur pour un « onze » qui attend toujours, dans le cercle des milieux défensifs, l’arrivée du successeur de Junior Mwanga, de retour de prêt à Strasbourg.
Namli et Samatta annoncés à Monaco
A priori, sur les bases d’un 4-2-3-1, la parole sera donc donnée à Rassoul Ndiaye ce samedi à Louis-II. Mais qui à ses côtés ? Simon Ebonog, sorti d’une « prépa » sérieuse ? Ou le Japonais Ayumu Seko, capable d’évoluer au cœur de la défense comme au sein de l’entrejeu ? Seko paraît être l’option la plus solide. En revanche, peu de suspense quant à l’identité du joueur qui palliera l’absence de l’ex-Strasbourgeois Thomas Delaine (cuisse). Yanis Zouaoui, aux qualités suffisantes pour prétendre devenir le numéro 1 au poste de latéral gauche, sera naturellement l’élu.
À droite, Loïc Nego, suspendu comme l’est Aliou Thiaré, doit lui aussi laisser sa place. Et pour combler ce vide, le choix devrait se porter sur Arouna Sangante, sachant que Fodé Doucouré, arrivé cet été du Red Star, est à court de rythme. Rappelons que le dernier match officiel de l’international malien, un temps blessé, date du 14 mars.
Quatre absents, donc, mais une nouvelle rassurante. Elle concerne le Danois Younes Namli (ex-PEC Zwolle, NED). Victime d’un choc face à La Corogne (genou) et ménagé en début de semaine, le milieu offensif intégrera le groupe des « 20 ». Peut-être même débutera-t-il cette journée d’ouverture. Une titularisation pour laquelle Ally Samatta devra quant à lui patienter. Si le Tanzanien, avant-centre de profession issu du PAOK Salonique (GRE), est bien inscrit sur la liste des passagers à destination de la Côte d’Azur, si son nom figurera bien sur la feuille de match, il semble physiquement un peu court pour espérer débuter la rencontre.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
C’était à craindre. Touché à la cuisse depuis deux semaines, Abdoulaye Touré ne sera pas du déplacement en Principauté de Monaco. Un forfait qui porte à quatre le nombre des absents dans les rangs du HAC. Le point sur l’effectif en ce jeudi 14 août 2025.
Touché à une cuisse, Abdoulaye Touré ne pourra prendre part à la journée d’ouverture, ce duel entre Monaco et le HAC
Grand acteur du maintien et meilleur buteur du HAC au terme de la saison dernière, grâce à dix de ses vingt et un buts inscrits en Ligue 1, Abdoulaye Touré doit différer son retour en scène. Déjà dans l’obligation de renoncer aux deux derniers matches de préparation, face au Paris FC (1-1) et La Corogne (0-2), l’international guinéen ressent toujours une gêne à la cuisse. Un coup dur pour un « onze » qui attend toujours, dans le cercle des milieux défensifs, l’arrivée du successeur de Junior Mwanga, de retour de prêt à Strasbourg.
Namli et Samatta annoncés à Monaco
A priori, sur les bases d’un 4-2-3-1, la parole sera donc donnée à Rassoul Ndiaye ce samedi à Louis-II. Mais qui à ses côtés ? Simon Ebonog, sorti d’une « prépa » sérieuse ? Ou le Japonais Ayumu Seko, capable d’évoluer au cœur de la défense comme au sein de l’entrejeu ? Seko paraît être l’option la plus solide. En revanche, peu de suspense quant à l’identité du joueur qui palliera l’absence de l’ex-Strasbourgeois Thomas Delaine (cuisse). Yanis Zouaoui, aux qualités suffisantes pour prétendre devenir le numéro 1 au poste de latéral gauche, sera naturellement l’élu.
À droite, Loïc Nego, suspendu comme l’est Aliou Thiaré, doit lui aussi laisser sa place. Et pour combler ce vide, le choix devrait se porter sur Arouna Sangante, sachant que Fodé Doucouré, arrivé cet été du Red Star, est à court de rythme. Rappelons que le dernier match officiel de l’international malien, un temps blessé, date du 14 mars.
Quatre absents, donc, mais une nouvelle rassurante. Elle concerne le Danois Younes Namli (ex-PEC Zwolle, NED). Victime d’un choc face à La Corogne (genou) et ménagé en début de semaine, le milieu offensif intégrera le groupe des « 20 ». Peut-être même débutera-t-il cette journée d’ouverture. Une titularisation pour laquelle Ally Samatta devra quant à lui patienter. Si le Tanzanien, avant-centre de profession issu du PAOK Salonique (GRE), est bien inscrit sur la liste des passagers à destination de la Côte d’Azur, si son nom figurera bien sur la feuille de match, il semble physiquement un peu court pour espérer débuter la rencontre.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « On espère être la bonne surprise, c’est l’ambition qu’on doit avoir », confie Digard
J-2 avant le coup d’envoi de la première joute officielle, ce face-à-face entre l’AS Monaco, adversaire de calibre Ligue des Champions, et le HAC, de nouveau inscrit sur la liste des candidats au maintien. Ce jeudi 14 août 2025, Didier Digard a planté une partie du décor en conférence de presse.
Il le sait, l’entraîneur havrais. Oui, Didier Digard sait que la majorité des observateurs-suiveurs de la Ligue 1 s’accordent à placer le HAC parmi les deux formations appelées, en mai 2026, à quitter l’élite, direction la Ligue 2. Mais cela n’empêche pas « DD » d’être ambitieux et d’imaginer le Havre AC capable de se hisser aux côtés des belles surprises de la saison.
Offensivement un peu court
Néanmoins, Digard sait aussi qu’il lui faudra s’appuyer sur deux, voire trois nouveaux joueurs afin d’aligner un « onze » réellement compétitif sur la durée. Offensivement, les Ciel et Marine se présenteront en effet à Monaco sans aucune certitude quant à leur capacité à faire mal. Rappelons que le HAC a tourné le dos à ses cinq matches de préparation avec un seul but au compteur (Soumaré face au PFC, 1-1).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le coup d’envoi de la première joute officielle, ce face-à-face entre l’AS Monaco, adversaire de calibre Ligue des Champions, et le HAC, de nouveau inscrit sur la liste des candidats au maintien. Ce jeudi 14 août 2025, Didier Digard a planté une partie du décor en conférence de presse.
Il le sait, l’entraîneur havrais. Oui, Didier Digard sait que la majorité des observateurs-suiveurs de la Ligue 1 s’accordent à placer le HAC parmi les deux formations appelées, en mai 2026, à quitter l’élite, direction la Ligue 2. Mais cela n’empêche pas « DD » d’être ambitieux et d’imaginer le Havre AC capable de se hisser aux côtés des belles surprises de la saison.
Offensivement un peu court
Néanmoins, Digard sait aussi qu’il lui faudra s’appuyer sur deux, voire trois nouveaux joueurs afin d’aligner un « onze » réellement compétitif sur la durée. Offensivement, les Ciel et Marine se présenteront en effet à Monaco sans aucune certitude quant à leur capacité à faire mal. Rappelons que le HAC a tourné le dos à ses cinq matches de préparation avec un seul but au compteur (Soumaré face au PFC, 1-1).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC. Ligue 1, Coupe du monde : le double défi du Japonais Ayumu Seko
Souriant et déterminé, Ayumu Seko a rapidement trouvé ses marques au Havre AC. À 25 ans, le défenseur central japonais est prêt à relever les défis de la Ligue 1 et ambitionne de disputer la prochaine Coupe du monde.
Ayumu Seko pourrait disputer ses premières minutes en Ligue 1 ce samedi sur la pelouse de Monaco.
« Bonjour, ça va ? » C’est avec un grand sourire et un enthousiasme communicatif qu’Ayumu Seko a participé à la première conférence de presse de la saison. Après seulement trois semaines passées dans la cité Océane, le défenseur japonais maîtrise déjà quelques mots de français.
À l’image de Daler Kuziaev avant lui, l’ancien du Grasshopper Zürich a commencé des cours de linguistique dès son arrivée, soucieux de s’adapter rapidement à son nouvel environnement. Mais contrairement au milieu russe, resté plus discret lors de son passage au HAC, Seko n’a pas attendu un an et demi pour s’exprimer publiquement. Une différence de tempérament qui ne passe pas inaperçue. Décrit en interne comme avenant, travailleur et très sympathique, le défenseur central séduit déjà autant par son attitude que par son engagement sur le terrain. « Quand je suis arrivé en Suisse en 2022, je ne parlais même pas anglais. Cela ne m’a pas posé de problème. Le football est une langue universelle, indique l’intéressé. Toutefois, il peut être utile de maîtriser quelques mots. Je sais déjà me situer lorsqu’un coéquipier me dit « à gauche » ou « à droite » par exemple. »
« Je peux jouer derrière l’attaquant si l’entraîneur me le demande »
Pour être sûr de comprendre les questions posées par les médias présents à 48 heures de l’ouverture du championnat, Ayumu Seko s’est entouré de Julien Momont, responsable analyse du jeu et de la data, pour assurer la traduction. Dans le groupe, il peut également s’appuyer sur quelques coéquipiers anglophones. Idéal pour s’installer en charnière centrale, ou ailleurs… « Je peux jouer en défense centrale, en sentinelle et même derrière l’attaquant si le coach me le demande, plaisante-t-il. Je suis un joueur qui peut contrôler le jeu. J’aime trouver des passes clés, celles qui peuvent faire la différence. On me jugera aussi sur mon travail défensif. »
Conscient des exigences de la Ligue 1, il mesure les défis qui l’attendent : « L’équipe a encaissé beaucoup de buts la saison dernière. La Ligue 1 est un championnat plus physique, plus rapide et avec plus de joueurs de qualité par rapport à ce que j’ai connu par le passé. C’est ce que je recherchais. »
La Coupe du monde en ligne de mire
À 25 ans, Ayumu Seko arrive au HAC avec la volonté de se frotter aux meilleurs. Conscient qu’une bonne saison pourrait lui ouvrir les portes de la sélection nationale en vue de la prochaine Coupe du monde qui se déroulera aux États-Unis durant l’été 2026. Appelé pour la première fois en mars 2023, le natif d’Osaka compte quatre caps avec le Japon mais n’a plus été convoqué par Hajime Moriyasu depuis le mois de juin de la même année. « Je suis toujours en contact avec le sélectionneur. Il m’envoie régulièrement des messages. Disputer une Coupe du monde est un rêve mais, avant de l’envisager, j’ai une saison à jouer. J’aurai la chance d’être appelé seulement si je suis bon avec le HAC. »
Intégré, impliqué et ambitieux, Ayumu Seko coche déjà toutes les cases du joueur prêt à franchir un cap. Et si la Ligue 1 est le tremplin qu’il espère, le Japon pourrait bientôt le rappeler.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Souriant et déterminé, Ayumu Seko a rapidement trouvé ses marques au Havre AC. À 25 ans, le défenseur central japonais est prêt à relever les défis de la Ligue 1 et ambitionne de disputer la prochaine Coupe du monde.
Ayumu Seko pourrait disputer ses premières minutes en Ligue 1 ce samedi sur la pelouse de Monaco.
« Bonjour, ça va ? » C’est avec un grand sourire et un enthousiasme communicatif qu’Ayumu Seko a participé à la première conférence de presse de la saison. Après seulement trois semaines passées dans la cité Océane, le défenseur japonais maîtrise déjà quelques mots de français.
À l’image de Daler Kuziaev avant lui, l’ancien du Grasshopper Zürich a commencé des cours de linguistique dès son arrivée, soucieux de s’adapter rapidement à son nouvel environnement. Mais contrairement au milieu russe, resté plus discret lors de son passage au HAC, Seko n’a pas attendu un an et demi pour s’exprimer publiquement. Une différence de tempérament qui ne passe pas inaperçue. Décrit en interne comme avenant, travailleur et très sympathique, le défenseur central séduit déjà autant par son attitude que par son engagement sur le terrain. « Quand je suis arrivé en Suisse en 2022, je ne parlais même pas anglais. Cela ne m’a pas posé de problème. Le football est une langue universelle, indique l’intéressé. Toutefois, il peut être utile de maîtriser quelques mots. Je sais déjà me situer lorsqu’un coéquipier me dit « à gauche » ou « à droite » par exemple. »
« Je peux jouer derrière l’attaquant si l’entraîneur me le demande »
Pour être sûr de comprendre les questions posées par les médias présents à 48 heures de l’ouverture du championnat, Ayumu Seko s’est entouré de Julien Momont, responsable analyse du jeu et de la data, pour assurer la traduction. Dans le groupe, il peut également s’appuyer sur quelques coéquipiers anglophones. Idéal pour s’installer en charnière centrale, ou ailleurs… « Je peux jouer en défense centrale, en sentinelle et même derrière l’attaquant si le coach me le demande, plaisante-t-il. Je suis un joueur qui peut contrôler le jeu. J’aime trouver des passes clés, celles qui peuvent faire la différence. On me jugera aussi sur mon travail défensif. »
Conscient des exigences de la Ligue 1, il mesure les défis qui l’attendent : « L’équipe a encaissé beaucoup de buts la saison dernière. La Ligue 1 est un championnat plus physique, plus rapide et avec plus de joueurs de qualité par rapport à ce que j’ai connu par le passé. C’est ce que je recherchais. »
La Coupe du monde en ligne de mire
À 25 ans, Ayumu Seko arrive au HAC avec la volonté de se frotter aux meilleurs. Conscient qu’une bonne saison pourrait lui ouvrir les portes de la sélection nationale en vue de la prochaine Coupe du monde qui se déroulera aux États-Unis durant l’été 2026. Appelé pour la première fois en mars 2023, le natif d’Osaka compte quatre caps avec le Japon mais n’a plus été convoqué par Hajime Moriyasu depuis le mois de juin de la même année. « Je suis toujours en contact avec le sélectionneur. Il m’envoie régulièrement des messages. Disputer une Coupe du monde est un rêve mais, avant de l’envisager, j’ai une saison à jouer. J’aurai la chance d’être appelé seulement si je suis bon avec le HAC. »
Intégré, impliqué et ambitieux, Ayumu Seko coche déjà toutes les cases du joueur prêt à franchir un cap. Et si la Ligue 1 est le tremplin qu’il espère, le Japon pourrait bientôt le rappeler.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : dans la bataille du maintien, le HAC ne sera pas seul à charbonner
Appuyé sur l’un des budgets les plus squelettiques de Ligue 1, le HAC n’a sur le papier pour seul objectif que de sortir intact de la course au maintien. Mais avec qui les Ciel et Marine joueront-ils des coudes ? État des lieux en ce jeudi 14 août 2025.
Arouna Sangante et les Ciel et Marine, ici face au Toulouse FC, tenteront une nouvelle fois de sortir indemnes de la course au maintien.
Maintenu à la faveur d’une Panenka signée Abdoulaye Touré à la dernière seconde de la dernière journée, le HAC ne pourra se permettre de tirer un peu plus encore sur la corde. Au risque qu’elle ne cède. Seulement voilà, au sortir d’une avant-saison qui n’a laissé filtrer pour seule certitude un état d’esprit inaltéré, la vision d’un maintien haut la main reste on ne peut plus floue.
D’abord, parce que le Havre AC se lance une fois encore dans la bataille avec des moyens qu’aucun autre pensionnaire de Ligue 1 ne peut lui envier. Le budget ne dépasse pas les 25 M€ et la masse salariale, déjà contrainte à fondre il y a un an (baisse de 30 %), subit un nouveau coup de rabot (moins 15 %). En clair, pas de quoi pousser trop loin, sur le papier du moins, le curseur des ambitions.
Angers peut perdre deux de ses Havrais
D’autant qu’à cela s’ajoute cette inconnue qui accompagne les recrues de l’été. Si Mathieu Bodmer et Mohamed El Kharraze disposent d’un flair hors du commun, force est d’admettre qu’on ne sait encore rien, ou presque, des qualités, ou des défauts, qu’exposeront les Seko, Doucouré, Mambimbi, Namli, Samatta, ou encore Kyeremeh. Soit autant de recrues pour lesquelles la L1 reste à ce jour une terre inexplorée.
Et ce n’est pas tout. Les quinze prochains jours verront très certainement s’exciter un mercato qui pourrait entraîner loin de la Porte Océane quelques cadres du « onze ». On citera Touré, Lloris, Sangante, mais aussi Youte et Kechta. Néanmoins, la grande incertitude ne colle pas aux basques des seuls Havrais. D’autres écuries se préparent à serrer tout ce qu’ils peuvent. En fond de grille, aux côtés du club doyen, se trouve ainsi Angers. Au classement des budgets, le SCO est lui aussi localisé tout en bas (25 M€). Avec pour crainte principale les effets, très certainement néfastes, du possible départ des deux anciens du HAC : Abdelli et Fofana. Les deux hommes disposent d’un bon de sortie.
Des menacés et des surprises
Promu, et habitué aux allers-retours entre la Ligue 2 et la Ligue 1 (4 accessions et 3 relégations depuis 2015-16), le FC Metz, étrillé par les Allemands d’Hoffenheim lors de son ultime match de préparation (0-8), ne vise lui aussi que le « simple » maintien.
Un objectif partagé par le FC Nantes, treizième la saison passée, quatorzième un an plus tôt, seizième en 2022-2023. L’arrivée sur le banc du Portugais et ex-sorcier de l’US Dunkerque, Luis Castro, parviendra-t-elle à compenser de nombreux départs (Simon, Zézé, Chirivella, Castelletto, Augusto, etc.) ? À reléguer au second rang, en ce début de saison, le bras de fer engagé par Abline avec ses dirigeants ? Mystère.
Le HAC, Metz, Angers, Nantes. Et puis c’est tout ? Non. Parmi les acteurs qui regarderont peut-être plus derrière que devant, se trouve, au coup d’envoi de cette saison, le Toulouse FC. En préparation, les Toulousains, orphelins du trio Aboukhlal-Babicka-Suazo (partis), ont inquiété, découpés par Leipzig (Allemagne, 0-7) et Stuttgart (Allemagne, 0-6). Inquiets, Lorient, l’un des trois promus, et peut-être même Auxerre, pour qui la deuxième saison en L1 sera traversée sans l’impérial Jubal ni le virevoltant Perrin (partis à Krasnodar, en Russie, tous les deux), peuvent l’être également.
Sans compter la ou les surprises du bas de tableau. Il y a un an, qui imaginait Montpellier partir à ce point en vrille, qui pensait Saint-Étienne, boosté par l’arrivée d’un richissime actionnaire, sous la menace d’un retour direct en L2 ? Et qui avait anticipé la chute du Stade de Reims, aux ambitions pourtant européennes ? Que la lutte commence !
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Appuyé sur l’un des budgets les plus squelettiques de Ligue 1, le HAC n’a sur le papier pour seul objectif que de sortir intact de la course au maintien. Mais avec qui les Ciel et Marine joueront-ils des coudes ? État des lieux en ce jeudi 14 août 2025.
Arouna Sangante et les Ciel et Marine, ici face au Toulouse FC, tenteront une nouvelle fois de sortir indemnes de la course au maintien.
Maintenu à la faveur d’une Panenka signée Abdoulaye Touré à la dernière seconde de la dernière journée, le HAC ne pourra se permettre de tirer un peu plus encore sur la corde. Au risque qu’elle ne cède. Seulement voilà, au sortir d’une avant-saison qui n’a laissé filtrer pour seule certitude un état d’esprit inaltéré, la vision d’un maintien haut la main reste on ne peut plus floue.
D’abord, parce que le Havre AC se lance une fois encore dans la bataille avec des moyens qu’aucun autre pensionnaire de Ligue 1 ne peut lui envier. Le budget ne dépasse pas les 25 M€ et la masse salariale, déjà contrainte à fondre il y a un an (baisse de 30 %), subit un nouveau coup de rabot (moins 15 %). En clair, pas de quoi pousser trop loin, sur le papier du moins, le curseur des ambitions.
Angers peut perdre deux de ses Havrais
D’autant qu’à cela s’ajoute cette inconnue qui accompagne les recrues de l’été. Si Mathieu Bodmer et Mohamed El Kharraze disposent d’un flair hors du commun, force est d’admettre qu’on ne sait encore rien, ou presque, des qualités, ou des défauts, qu’exposeront les Seko, Doucouré, Mambimbi, Namli, Samatta, ou encore Kyeremeh. Soit autant de recrues pour lesquelles la L1 reste à ce jour une terre inexplorée.
Et ce n’est pas tout. Les quinze prochains jours verront très certainement s’exciter un mercato qui pourrait entraîner loin de la Porte Océane quelques cadres du « onze ». On citera Touré, Lloris, Sangante, mais aussi Youte et Kechta. Néanmoins, la grande incertitude ne colle pas aux basques des seuls Havrais. D’autres écuries se préparent à serrer tout ce qu’ils peuvent. En fond de grille, aux côtés du club doyen, se trouve ainsi Angers. Au classement des budgets, le SCO est lui aussi localisé tout en bas (25 M€). Avec pour crainte principale les effets, très certainement néfastes, du possible départ des deux anciens du HAC : Abdelli et Fofana. Les deux hommes disposent d’un bon de sortie.
Des menacés et des surprises
Promu, et habitué aux allers-retours entre la Ligue 2 et la Ligue 1 (4 accessions et 3 relégations depuis 2015-16), le FC Metz, étrillé par les Allemands d’Hoffenheim lors de son ultime match de préparation (0-8), ne vise lui aussi que le « simple » maintien.
Un objectif partagé par le FC Nantes, treizième la saison passée, quatorzième un an plus tôt, seizième en 2022-2023. L’arrivée sur le banc du Portugais et ex-sorcier de l’US Dunkerque, Luis Castro, parviendra-t-elle à compenser de nombreux départs (Simon, Zézé, Chirivella, Castelletto, Augusto, etc.) ? À reléguer au second rang, en ce début de saison, le bras de fer engagé par Abline avec ses dirigeants ? Mystère.
Le HAC, Metz, Angers, Nantes. Et puis c’est tout ? Non. Parmi les acteurs qui regarderont peut-être plus derrière que devant, se trouve, au coup d’envoi de cette saison, le Toulouse FC. En préparation, les Toulousains, orphelins du trio Aboukhlal-Babicka-Suazo (partis), ont inquiété, découpés par Leipzig (Allemagne, 0-7) et Stuttgart (Allemagne, 0-6). Inquiets, Lorient, l’un des trois promus, et peut-être même Auxerre, pour qui la deuxième saison en L1 sera traversée sans l’impérial Jubal ni le virevoltant Perrin (partis à Krasnodar, en Russie, tous les deux), peuvent l’être également.
Sans compter la ou les surprises du bas de tableau. Il y a un an, qui imaginait Montpellier partir à ce point en vrille, qui pensait Saint-Étienne, boosté par l’arrivée d’un richissime actionnaire, sous la menace d’un retour direct en L2 ? Et qui avait anticipé la chute du Stade de Reims, aux ambitions pourtant européennes ? Que la lutte commence !
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Point de vue. Le HAC est toujours en Ligue 1, mais va devoir réaliser des prouesses
Toujours debout. Pour la troisième saison consécutive, le HAC évoluera en Ligue 1. Entre économie en tension, effectif renouvelé, Didier Digard devra encore déjouer les pronostics pour éviter une descente que beaucoup redoutent.
Le HAC est toujours en Ligue 1. Pour la troisième saison d’affilée, le club doyen figure parmi l’élite du football français. Une continuité qu’il n’avait plus connue depuis plus de 25 ans, à l’époque de la Division 1. Un autre temps, un autre football.
Depuis sa remontée en 2023, le HAC survit plus qu’il ne vit. Figurant systématique comme l’un des deux plus petits budgets de l’élite et lésé sur le dossier CVC, dont les rebondissements sont loin d’être terminés et devraient se poursuivre tout au long de l’exercice, les Ciel et Marine doivent leur survie à des prouesses sur le terrain comme en coulisses.
Laissons du temps à Didier Digard
Pour cette saison, le budget 2025-2026 du club doyen s’élève à 25 millions d’euros. La masse salariale a déjà chuté de 15 % par rapport à l’an passé. Un contexte économique de plus en plus contraint, qui complique évidemment la mission sportive. Au lendemain du maintien héroïque décroché à Strasbourg, Didier Digard confiait à nos confrères de l’Équipe que « le HAC ne pourra pas faire des miracles chaque année ». Pourtant, l’entraîneur tant décrié durant la saison semble condamné à en réaliser un nouveau sous peine de prendre l’ascenseur avec son club formateur. « On espère toujours être la bonne surprise, avoue Didier Digard. C’est l’ambition que l’on doit avoir. Les statistiques imaginent déjà le pire pour nous alors on doit croire en nous. »
Au vu de renouvellement d’effectif, il lui faudra sans doute du temps pour trouver la bonne formule. Espérons cette fois que le Stade Océane ait appris de ces erreurs et le laisse travailler dans la sérénité. Car si les miracles ne se programment pas, la confiance, elle, se construit.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Toujours debout. Pour la troisième saison consécutive, le HAC évoluera en Ligue 1. Entre économie en tension, effectif renouvelé, Didier Digard devra encore déjouer les pronostics pour éviter une descente que beaucoup redoutent.
Le HAC est toujours en Ligue 1. Pour la troisième saison d’affilée, le club doyen figure parmi l’élite du football français. Une continuité qu’il n’avait plus connue depuis plus de 25 ans, à l’époque de la Division 1. Un autre temps, un autre football.
Depuis sa remontée en 2023, le HAC survit plus qu’il ne vit. Figurant systématique comme l’un des deux plus petits budgets de l’élite et lésé sur le dossier CVC, dont les rebondissements sont loin d’être terminés et devraient se poursuivre tout au long de l’exercice, les Ciel et Marine doivent leur survie à des prouesses sur le terrain comme en coulisses.
Laissons du temps à Didier Digard
Pour cette saison, le budget 2025-2026 du club doyen s’élève à 25 millions d’euros. La masse salariale a déjà chuté de 15 % par rapport à l’an passé. Un contexte économique de plus en plus contraint, qui complique évidemment la mission sportive. Au lendemain du maintien héroïque décroché à Strasbourg, Didier Digard confiait à nos confrères de l’Équipe que « le HAC ne pourra pas faire des miracles chaque année ». Pourtant, l’entraîneur tant décrié durant la saison semble condamné à en réaliser un nouveau sous peine de prendre l’ascenseur avec son club formateur. « On espère toujours être la bonne surprise, avoue Didier Digard. C’est l’ambition que l’on doit avoir. Les statistiques imaginent déjà le pire pour nous alors on doit croire en nous. »
Au vu de renouvellement d’effectif, il lui faudra sans doute du temps pour trouver la bonne formule. Espérons cette fois que le Stade Océane ait appris de ces erreurs et le laisse travailler dans la sérénité. Car si les miracles ne se programment pas, la confiance, elle, se construit.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1. Nouvelle saison, nouveau casting : le HAC relance son film
Après un dernier épisode riche en suspense et rebondissements, les Ciel et Marine s’apprêtent à lancer le chapitre 2025-2026 de leur saga. Entre acteurs sortants et nouvelles recrues prêtes à crever l’écran, le HAC dévoile un nouveau casting pour une saison que les supporters attendent impatiemment.
Yanis Zouaoui devrait partager l’affiche avec Thomas Delaine dans le couloir gauche
Chaque saison a ses héros, ses intrigues, ses rebondissements. Celle du HAC en 2024-2025 n’a pas échappé à la règle.
Entre scènes de tension, retournements de situation et instants de grâce, cette campagne a pris des allures de série dramatique haletante, avec son lot d’émotions fortes et de rebondissements dignes des plus grands thrillers. Et comme dans les plus belles productions, l’épisode final s’est terminé sur un happy ending inoubliable.
Fidèles spectateurs, les supporters havrais se sont attachés aux acteurs de cette épopée, qu’ils aient tenu le haut de l’affiche ou joué les seconds rôles. Chacun, à sa manière, a contribué à maintenir le club doyen dans le casting très fermé de l’élite. Mais alors qu’un nouveau scénario s’écrit, tous ne seront pas à l’affiche de la saison 2025-2026, dont la première projection est prévue ce samedi 16 août à 19 heures.
Un nouveau casting
Il y a d’abord les acteurs écartés du script. Ahmed Hassan, Mathieu Gorgelin, Arthur Desmas, André Ayew, Fodé Ballo-Touré, Ilyes Housni ou Daler Kuzaiev n’ont pas été reconduits au générique. Et puis, il y a ceux dont le contrat n’a pas été renouvelé pour la suite de la saga. Des personnages qu’on aurait volontiers revus sur le plateau ciel et marine, mais que la production n’a pu retenir. Josué Casimir, Timothée Pembélé, Junior Mwanga et Mahamadou Diawara ont quitté le tournage pour rejoindre d’autres projets.
Pour les remplacer, Mathieu Bodmer et ses équipes ont fait appel à de nouveaux acteurs qui, on l’espère, crèveront rapidement l’écran. La plupart d’entre eux devraient d’ailleurs être présents dès la première scène, tournée sur le Rocher monégasque. Si Thomas Delaine restera hors champ pour cette première, Mory Diaw, doublé par Lionel Mpasi, devrait tenir le rôle principal dans les cages. Ayumu Seko et Fodé Doucouré sont pressentis pour s’installer dans l’arrière-garde, tandis que Younes Namli, Godson Kyeremeh et Félix Mambimbi pourraient animer les séquences offensives. En revanche, la star annoncée du casting, le nouveau buteur Ally Samatta, n’est pas encore en mesure d’endosser pleinement son rôle. « Ally a été très intelligent dans la gestion de son arrivée, souligne Didier Digard. Il a eu une semaine d’adaptation où il a alterné entre du travail avec le groupe et du travail personnel. Il a déjà montré de bonnes choses mais une titularisation semble prématurée. »
Le rideau se lève donc sur une nouvelle saison pleine de promesses, de défis. Le script est encore vierge, les projecteurs s’allument, les caméras tournent. Aux Ciel et Marine, désormais, d’écrire le plus beau des scénarios.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Après un dernier épisode riche en suspense et rebondissements, les Ciel et Marine s’apprêtent à lancer le chapitre 2025-2026 de leur saga. Entre acteurs sortants et nouvelles recrues prêtes à crever l’écran, le HAC dévoile un nouveau casting pour une saison que les supporters attendent impatiemment.
Yanis Zouaoui devrait partager l’affiche avec Thomas Delaine dans le couloir gauche
Chaque saison a ses héros, ses intrigues, ses rebondissements. Celle du HAC en 2024-2025 n’a pas échappé à la règle.
Entre scènes de tension, retournements de situation et instants de grâce, cette campagne a pris des allures de série dramatique haletante, avec son lot d’émotions fortes et de rebondissements dignes des plus grands thrillers. Et comme dans les plus belles productions, l’épisode final s’est terminé sur un happy ending inoubliable.
Fidèles spectateurs, les supporters havrais se sont attachés aux acteurs de cette épopée, qu’ils aient tenu le haut de l’affiche ou joué les seconds rôles. Chacun, à sa manière, a contribué à maintenir le club doyen dans le casting très fermé de l’élite. Mais alors qu’un nouveau scénario s’écrit, tous ne seront pas à l’affiche de la saison 2025-2026, dont la première projection est prévue ce samedi 16 août à 19 heures.
Un nouveau casting
Il y a d’abord les acteurs écartés du script. Ahmed Hassan, Mathieu Gorgelin, Arthur Desmas, André Ayew, Fodé Ballo-Touré, Ilyes Housni ou Daler Kuzaiev n’ont pas été reconduits au générique. Et puis, il y a ceux dont le contrat n’a pas été renouvelé pour la suite de la saga. Des personnages qu’on aurait volontiers revus sur le plateau ciel et marine, mais que la production n’a pu retenir. Josué Casimir, Timothée Pembélé, Junior Mwanga et Mahamadou Diawara ont quitté le tournage pour rejoindre d’autres projets.
Pour les remplacer, Mathieu Bodmer et ses équipes ont fait appel à de nouveaux acteurs qui, on l’espère, crèveront rapidement l’écran. La plupart d’entre eux devraient d’ailleurs être présents dès la première scène, tournée sur le Rocher monégasque. Si Thomas Delaine restera hors champ pour cette première, Mory Diaw, doublé par Lionel Mpasi, devrait tenir le rôle principal dans les cages. Ayumu Seko et Fodé Doucouré sont pressentis pour s’installer dans l’arrière-garde, tandis que Younes Namli, Godson Kyeremeh et Félix Mambimbi pourraient animer les séquences offensives. En revanche, la star annoncée du casting, le nouveau buteur Ally Samatta, n’est pas encore en mesure d’endosser pleinement son rôle. « Ally a été très intelligent dans la gestion de son arrivée, souligne Didier Digard. Il a eu une semaine d’adaptation où il a alterné entre du travail avec le groupe et du travail personnel. Il a déjà montré de bonnes choses mais une titularisation semble prématurée. »
Le rideau se lève donc sur une nouvelle saison pleine de promesses, de défis. Le script est encore vierge, les projecteurs s’allument, les caméras tournent. Aux Ciel et Marine, désormais, d’écrire le plus beau des scénarios.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : trois mois après l’exploit, le HAC reprend le fil de son histoire à Monaco
Ils sont de retour ! Trois mois après un épilogue entré dans l’histoire de la Ligue 1, les Ciel et Marine remontent sur scène. Et pas n’importe où : à Monaco, ce samedi 16 août 2025 (19 h). Première journée, première montagne.
Rassoul Ndiaye tentera ce samedi à Monaco de frapper fort au jeu d’une concurrence qui ne lui a guère été favorable ces deux dernières saisons.
Une plongée de 52 minutes dans le film réalisé par le HAC, retraçant l’incroyable exercice 2024-2025, suffit à hâter l’attente des premières minutes de la saison II de « Déjouer les pronostics ».
Voire, du troisième opus. Parce qu’en ce mois d’août 2025, le statut du Havre AC, au sein de l’élite du football français, n’est autre que le copier-coller de celui qui avait accompagné les Ciel et Marine lors des deux étés précédents. Celui dédié aux condamnés. À la relégation. « J’ai effectivement vu qu’on faisait déjà partie des équipes qui vont descendre, selon les statistiques, sourit Didier Digard. Alors, commençons par croire en nous. Comme beaucoup d’équipes, on espère toujours être la bonne surprise. C’est l’ambition qu’on doit avoir, sans pour autant rêver. »
« On va être obligés de tâtonner, de s’adapter »
Mais l’aspiration à se hisser un peu plus haut que cette quinzième place venue ponctuer les deux dernières saisons, soit juste au-dessus de la ligne de flottaison, ne pourra se traduire dans les faits sans de nouveaux renforts. Offensifs, en priorité. « Il faut effectivement qu’on arrive à beaucoup plus peser », constate un entraîneur havrais déjà contraint à bricoler en pointe.
Le Tanzanien Ally Samatta à court de forme, c’est en effet Issa Soumaré, pourtant bien plus précieux sur le côté gauche, qui devrait planter ses crampons en pointe. Soumaré, l’unique buteur de l’avant-saison. « On aimerait pouvoir faire des ajustements au sein de l’effectif, mais on a aussi conscience que c’est très difficile. Si malheureusement on ne pouvait pas le faire, alors on se donnera les moyens de réussir avec les joueurs présents. Là, on va être obligés de tâtonner, de s’adapter. »
Sans attaquant tout neuf, sachant qu’aucun jeune n’a les épaules suffisamment larges pour espérer se révéler en Ligue 1 à moyen terme, le challenge paraît surdimensionné. Mais Didier Digard, déjà rejoint cet été par neuf nouveaux joueurs (pour 17 départs), ne peut se permettre d’acquiescer. Juste de composer avec les moyens du moment. Et de prendre appui sur cet atout qui s’était révélé maître lors des cinq derniers mois de la saison passée : l’état d’esprit. Celui affiché par les recrues, bien sûr, mais pas que. « Il y a moins de désirs de départ, se réjouit le patron technique. Du moins, ils ne se ressentent pas au sein du groupe. »
Seul Sangante aurait pu mettre les voiles
Une différence notable par rapport à l’édition 2024 de l’avant-saison, durant laquelle trop de joueurs avaient laissé filtrer leur mal-être à l’idée de rempiler sous les couleurs du HAC (Targhalline, Opéri, etc.). Cette fois, lucides quant au fait qu’aucune proposition n’est sur la table, les possibles « partants » n’ont guère l’occasion de regarder ailleurs. Seul Arouna Sangante eut entre les mains une offre concrète, sur fond de salaire qu’il aurait pu multiplier par trois, mais la perspective de rejoindre Midtjylland et le championnat danois ne l’a pas séduit.
« Au niveau de l’état d’esprit, on est sur la dynamique de la saison dernière, certifie Digard. Mais je pense que mentalement, on peut être encore forts. Maintenant, j’attends de voir comment le groupe réagira quand ça ira moins bien. En prépa, c’est toujours tout beau, tout rose. » De premiers indices seront donc dévoilés ce samedi, au pied du Rocher, face à une AS Monaco à laquelle tous les joueurs majeurs sont pour le moment restés fidèles. « Comme ça, on va tout de suite prendre la température du haut de tableau de Ligue 1. » Non sans l’espoir de signer un premier et joli coup.
AS Monaco – Havre AC, samedi 16 août 2025 à 19 heures, stade Louis-II
Arbitre : M. Buquet.
Absences à Monaco : Magassa (suspendu), Fati, Pogba (reprise) ; au HAC : Touré, Delaine, Zagadou (blessés), Nego, Thiaré (suspendus).
AS MONACO : 1. Hradecky – 4. Teze, 3. Dier, 13. Mawissa, 12. Henrique – 15. L. Camara, 6. Zakaria (cap) – 11. Akliouche, 18. Minamino, 10. Golovin – 14. Biereth.
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Köhn (g), 2. Vanderson, 5. Kehrer, 17. Singo, 22. Salisu, 27. Diatta, 7. Ben Seghir, 36. Embolo, 19. Ilenikhena, 29. Brunner, 9. Balogun.
Entraîneur : Adi Hütter. HAVRE AC : 99. Diaw – 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 14. Ndiaye, 15. Seko – 21. Namli, 8. Kechta, 10. Mambimbi – 45. Soumaré.
Remplaçants : 77. Mpasi (g), 13. Doucouré, 33. Gomis, 26. Ebonog, 44. Bouneb, 78. Mosengo, 11. Kyeremeh, 19. Logbo, 70. Samatta.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Ils sont de retour ! Trois mois après un épilogue entré dans l’histoire de la Ligue 1, les Ciel et Marine remontent sur scène. Et pas n’importe où : à Monaco, ce samedi 16 août 2025 (19 h). Première journée, première montagne.
Rassoul Ndiaye tentera ce samedi à Monaco de frapper fort au jeu d’une concurrence qui ne lui a guère été favorable ces deux dernières saisons.
Une plongée de 52 minutes dans le film réalisé par le HAC, retraçant l’incroyable exercice 2024-2025, suffit à hâter l’attente des premières minutes de la saison II de « Déjouer les pronostics ».
Voire, du troisième opus. Parce qu’en ce mois d’août 2025, le statut du Havre AC, au sein de l’élite du football français, n’est autre que le copier-coller de celui qui avait accompagné les Ciel et Marine lors des deux étés précédents. Celui dédié aux condamnés. À la relégation. « J’ai effectivement vu qu’on faisait déjà partie des équipes qui vont descendre, selon les statistiques, sourit Didier Digard. Alors, commençons par croire en nous. Comme beaucoup d’équipes, on espère toujours être la bonne surprise. C’est l’ambition qu’on doit avoir, sans pour autant rêver. »
« On va être obligés de tâtonner, de s’adapter »
Mais l’aspiration à se hisser un peu plus haut que cette quinzième place venue ponctuer les deux dernières saisons, soit juste au-dessus de la ligne de flottaison, ne pourra se traduire dans les faits sans de nouveaux renforts. Offensifs, en priorité. « Il faut effectivement qu’on arrive à beaucoup plus peser », constate un entraîneur havrais déjà contraint à bricoler en pointe.
Le Tanzanien Ally Samatta à court de forme, c’est en effet Issa Soumaré, pourtant bien plus précieux sur le côté gauche, qui devrait planter ses crampons en pointe. Soumaré, l’unique buteur de l’avant-saison. « On aimerait pouvoir faire des ajustements au sein de l’effectif, mais on a aussi conscience que c’est très difficile. Si malheureusement on ne pouvait pas le faire, alors on se donnera les moyens de réussir avec les joueurs présents. Là, on va être obligés de tâtonner, de s’adapter. »
Sans attaquant tout neuf, sachant qu’aucun jeune n’a les épaules suffisamment larges pour espérer se révéler en Ligue 1 à moyen terme, le challenge paraît surdimensionné. Mais Didier Digard, déjà rejoint cet été par neuf nouveaux joueurs (pour 17 départs), ne peut se permettre d’acquiescer. Juste de composer avec les moyens du moment. Et de prendre appui sur cet atout qui s’était révélé maître lors des cinq derniers mois de la saison passée : l’état d’esprit. Celui affiché par les recrues, bien sûr, mais pas que. « Il y a moins de désirs de départ, se réjouit le patron technique. Du moins, ils ne se ressentent pas au sein du groupe. »
Seul Sangante aurait pu mettre les voiles
Une différence notable par rapport à l’édition 2024 de l’avant-saison, durant laquelle trop de joueurs avaient laissé filtrer leur mal-être à l’idée de rempiler sous les couleurs du HAC (Targhalline, Opéri, etc.). Cette fois, lucides quant au fait qu’aucune proposition n’est sur la table, les possibles « partants » n’ont guère l’occasion de regarder ailleurs. Seul Arouna Sangante eut entre les mains une offre concrète, sur fond de salaire qu’il aurait pu multiplier par trois, mais la perspective de rejoindre Midtjylland et le championnat danois ne l’a pas séduit.
« Au niveau de l’état d’esprit, on est sur la dynamique de la saison dernière, certifie Digard. Mais je pense que mentalement, on peut être encore forts. Maintenant, j’attends de voir comment le groupe réagira quand ça ira moins bien. En prépa, c’est toujours tout beau, tout rose. » De premiers indices seront donc dévoilés ce samedi, au pied du Rocher, face à une AS Monaco à laquelle tous les joueurs majeurs sont pour le moment restés fidèles. « Comme ça, on va tout de suite prendre la température du haut de tableau de Ligue 1. » Non sans l’espoir de signer un premier et joli coup.
AS Monaco – Havre AC, samedi 16 août 2025 à 19 heures, stade Louis-II
Arbitre : M. Buquet.
Absences à Monaco : Magassa (suspendu), Fati, Pogba (reprise) ; au HAC : Touré, Delaine, Zagadou (blessés), Nego, Thiaré (suspendus).
AS MONACO : 1. Hradecky – 4. Teze, 3. Dier, 13. Mawissa, 12. Henrique – 15. L. Camara, 6. Zakaria (cap) – 11. Akliouche, 18. Minamino, 10. Golovin – 14. Biereth.
Remplaçants (à choisir parmi) : 16. Köhn (g), 2. Vanderson, 5. Kehrer, 17. Singo, 22. Salisu, 27. Diatta, 7. Ben Seghir, 36. Embolo, 19. Ilenikhena, 29. Brunner, 9. Balogun.
Entraîneur : Adi Hütter. HAVRE AC : 99. Diaw – 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 14. Ndiaye, 15. Seko – 21. Namli, 8. Kechta, 10. Mambimbi – 45. Soumaré.
Remplaçants : 77. Mpasi (g), 13. Doucouré, 33. Gomis, 26. Ebonog, 44. Bouneb, 78. Mosengo, 11. Kyeremeh, 19. Logbo, 70. Samatta.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Didier Digard muscle son entrejeu, le « onze » du HAC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi de la saison pour le HAC, la troisième de rang en Ligue 1, un duel avec l’AS Monaco sur la pelouse du stade Louis-II ce samedi 16 août 2025. Pour cette journée d’ouverture, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Etienne Youte prendra place au cœur de la défense dès le coup d’envoi
Les Ciel et Marine auront-ils les mêmes crocs que ce soleil qui ne cesse de mordre la peau au pied du Rocher ? Sont-ils suffisamment prêts, armés, pour donner une réplique digne de ce nom à des Monégasques qui entendent bien évidemment jouer les premiers rôles ?
La barre semble en tout cas bien haute.
Néanmoins, Didier Digard, privés de Nego et de Thiaré (suspendus), mais aussi de Touré et de Delaine (blessés), a imaginé un « onze » qu’il juge capable de signer un premier coup fumant. Avec, en qualité de dernier rempart, Mory Diaw, successeur de Mathieu Gorgelin (sans club), de retour sous les projecteurs de la L1 quinze mois après sa dernière apparition à ce niveau.
Vers un 4-5-1 ?
Et devant l’international sénégalais, quelle charnière ? Eh bien elle sera composée de la paire Étienne Youte – Gautier Lloris. À la droite de ce duo, Arouna Sangante, à la gauche, Yanis Zouaoui. Quatre défenseurs donc, pour un 4-2-3-1 ? Il semblerait que l’entraîneur havrais ait plutôt opté pour un 4-5-1, avec au cœur du jeu Simon Ebonog (première titularisation en L1), Ayumu Seko et Rassoul Ndiaye, pour les défensifs, Yassine Kechta et Younes Namli pour les offensifs. À confirmer au coup d’envoi.
Une chose est en revanche certaine, puisqu’Ally Samatta vivra du banc le début de cette soirée, c’est Issa Soumaré qui aura pour mission de peser sur l’impressionnante défense monégasque.
La compo : Diaw – Sangante (cap), Youte, Lloris, Zouaoui – Namli, Ebonog, Seko, Ndiaye, Kechta – Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi de la saison pour le HAC, la troisième de rang en Ligue 1, un duel avec l’AS Monaco sur la pelouse du stade Louis-II ce samedi 16 août 2025. Pour cette journée d’ouverture, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Etienne Youte prendra place au cœur de la défense dès le coup d’envoi
Les Ciel et Marine auront-ils les mêmes crocs que ce soleil qui ne cesse de mordre la peau au pied du Rocher ? Sont-ils suffisamment prêts, armés, pour donner une réplique digne de ce nom à des Monégasques qui entendent bien évidemment jouer les premiers rôles ?
La barre semble en tout cas bien haute.
Néanmoins, Didier Digard, privés de Nego et de Thiaré (suspendus), mais aussi de Touré et de Delaine (blessés), a imaginé un « onze » qu’il juge capable de signer un premier coup fumant. Avec, en qualité de dernier rempart, Mory Diaw, successeur de Mathieu Gorgelin (sans club), de retour sous les projecteurs de la L1 quinze mois après sa dernière apparition à ce niveau.
Vers un 4-5-1 ?
Et devant l’international sénégalais, quelle charnière ? Eh bien elle sera composée de la paire Étienne Youte – Gautier Lloris. À la droite de ce duo, Arouna Sangante, à la gauche, Yanis Zouaoui. Quatre défenseurs donc, pour un 4-2-3-1 ? Il semblerait que l’entraîneur havrais ait plutôt opté pour un 4-5-1, avec au cœur du jeu Simon Ebonog (première titularisation en L1), Ayumu Seko et Rassoul Ndiaye, pour les défensifs, Yassine Kechta et Younes Namli pour les offensifs. À confirmer au coup d’envoi.
Une chose est en revanche certaine, puisqu’Ally Samatta vivra du banc le début de cette soirée, c’est Issa Soumaré qui aura pour mission de peser sur l’impressionnante défense monégasque.
La compo : Diaw – Sangante (cap), Youte, Lloris, Zouaoui – Namli, Ebonog, Seko, Ndiaye, Kechta – Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : tombé à Louis-II, le HAC était loin, trop loin de l’AS Monaco
Il n’y a pas eu match, ce samedi 16 août 2025 au stade Louis-II, entre des Monégasques ultra-dominateurs, et des Ciel et Marine qui n’ont eu que leur volonté, ou presque, à opposer. Le HAC n’était pas prêt à relever un tel défi.
D’un but inscrit à la 67e minute, Rassoul Ndiaye sera parvenu à redonner au HAC un infime espoir… Espoir de courte durée.
La marche paraissait être très haute, trop haute pour les Ciel et Marine. Elle s’est avérée infranchissable. Si durant quelques minutes, le HAC put croire en la possibilité de piocher le point du nul, l’écart entre les deux formations fut bien trop grand pour que les Monégasques se mettent à trembler. À l’instar de la saison dernière, le Havre AC a donc chuté d’entrée. Et c’est face au RC Lens, dimanche prochain au Stade Océane, qu’il s’agira de se redresser.
Soumaré bien trop seul devant
Trente-deux minutes avant de craquer une première fois. Sur une première inattention de la défense, et une porte grande ouverte au Russe Golovin dont la frappe, légèrement détournée par Lloris, obligea Diaw à s’incliner. Oui, en cette soirée d’ouverture, le HAC, sur les bases d’un 4-1-4-1 qui vit Youte assumer sans convaincre le rôle de sentinelle, n’aura pu résister qu’à peine plus d’une demi-heure. Trente-deux minutes passées à courir après le ballon (74 % de possession pour l’ASM), à plier. Sans pour autant réellement stresser, si ce n’était sur cette boulette de Sangante qui offrait à Biereth l’occasion d’armer son pied droit (18e).
Certes dominé, et monté très court à la pointe de son dispositif, le HAC parvenait tout de même à chatouiller les joueurs de la Principauté, sur cette percée de Zouaoui, ponctuée d’une frappe qui échappait au cadre (9e). Ou encore lorsque Soumaré eut l’occasion de profiter d’une passe en retrait mal assurée de Zakaria, en vain (15e). Dans les rangs circulait une réelle volonté de rester en bloc, de faire front. Mais les limites du moment s’avéraient un obstacle insurmontable. Offensivement, le seul Soumaré ne pouvait prétendre mettre dans sa poche, ni Mawissa, ni Dier, tout frais venu du Bayern Munich. Il a galopé l’avant-centre havrais, mais dans le vide, trop souvent.
Un espoir de courte durée
À la pause, il était d’ailleurs impossible de reprocher quoi que ce soit à l’un des hommes de Digard en termes d’investissement. Mais techniquement, ce HAC-là ne pouvait décemment prétendre regarder Monaco dans les yeux. C’était léger, peu expérimenté, à l’image du duo Ndiaye-Ebonog. Le premier n’a pas profité des deux saisons précédentes pour se faire une place de choix (18 titularisations pour 46 apparitions), alors qu’au coup d’envoi, Ebonog, de retour de prêt à Nancy, ne cumulait que dix-sept minutes en Ligue 1 (2023-2024).
Alors oui, à l’issue des quarante-cinq premières minutes, ce premier acte ponctué d’une demi-volée d’Akliouche venue s’écraser sur le poteau, le Havre AC n’était pas encore totalement hors course. Mais la suite de ce premier chapitre, version 2025-2026, allait commencer par jeter un froid sur les ambitions havraises, quand Dier, de la tête, offrit le break à l’ASM (61e). Depuis le retour des vestiaires, Monaco campait aux abords de la surface havraise. Il n’y avait plus de match. Jusqu’à ce que Ndiaye s’offre un petit festival côté gauche, suivi d’une frappe enroulée et précise (2-1, 67e).
De quoi redonner vie à un semblant d’espoir, vite étouffé lorsque Zakaria, après avoir résisté à Seko, trouva Akliouche au deuxième poteau pour le troisième et dernier but de Monaco (74e). Dès lors, et malgré les nombreux changements décidés par Digard, le suspense quitta définitivement le stade Louis-II.
À Monaco, AS Monaco bat Havre AC 3 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Buquet.
Buts pour Monaco : Lloris (32e, csc,), Dier (61e), Akliouche (74e) ; pour le HAC : Ndiaye (67e).
Avertissement au HAC : Lloris (89e).
AS MONACO : Hradecky – Teze (Vanderson, 63e), Mawissa, Dier, Caio Henrique – Zakaria, Camara (Ben Seghir, 63e) – Golovin, Akliouche, Minamino (Ilenikhena, 80e), Biereth (Brunner, 80e).
Entraîneur : Adi Hutter.
HAVRE AC : Diaw – Sangante (Kyeremeh, 78e), Lloris, Youte (Mambimbi, 79e) Zouaoui – Seko, Ebonog (Samatta, 58e), Ndiaye (Mossengo, 79e), Kechta, Namli (Doucouré, 58e), Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Il n’y a pas eu match, ce samedi 16 août 2025 au stade Louis-II, entre des Monégasques ultra-dominateurs, et des Ciel et Marine qui n’ont eu que leur volonté, ou presque, à opposer. Le HAC n’était pas prêt à relever un tel défi.
D’un but inscrit à la 67e minute, Rassoul Ndiaye sera parvenu à redonner au HAC un infime espoir… Espoir de courte durée.
La marche paraissait être très haute, trop haute pour les Ciel et Marine. Elle s’est avérée infranchissable. Si durant quelques minutes, le HAC put croire en la possibilité de piocher le point du nul, l’écart entre les deux formations fut bien trop grand pour que les Monégasques se mettent à trembler. À l’instar de la saison dernière, le Havre AC a donc chuté d’entrée. Et c’est face au RC Lens, dimanche prochain au Stade Océane, qu’il s’agira de se redresser.
Soumaré bien trop seul devant
Trente-deux minutes avant de craquer une première fois. Sur une première inattention de la défense, et une porte grande ouverte au Russe Golovin dont la frappe, légèrement détournée par Lloris, obligea Diaw à s’incliner. Oui, en cette soirée d’ouverture, le HAC, sur les bases d’un 4-1-4-1 qui vit Youte assumer sans convaincre le rôle de sentinelle, n’aura pu résister qu’à peine plus d’une demi-heure. Trente-deux minutes passées à courir après le ballon (74 % de possession pour l’ASM), à plier. Sans pour autant réellement stresser, si ce n’était sur cette boulette de Sangante qui offrait à Biereth l’occasion d’armer son pied droit (18e).
Certes dominé, et monté très court à la pointe de son dispositif, le HAC parvenait tout de même à chatouiller les joueurs de la Principauté, sur cette percée de Zouaoui, ponctuée d’une frappe qui échappait au cadre (9e). Ou encore lorsque Soumaré eut l’occasion de profiter d’une passe en retrait mal assurée de Zakaria, en vain (15e). Dans les rangs circulait une réelle volonté de rester en bloc, de faire front. Mais les limites du moment s’avéraient un obstacle insurmontable. Offensivement, le seul Soumaré ne pouvait prétendre mettre dans sa poche, ni Mawissa, ni Dier, tout frais venu du Bayern Munich. Il a galopé l’avant-centre havrais, mais dans le vide, trop souvent.
Un espoir de courte durée
À la pause, il était d’ailleurs impossible de reprocher quoi que ce soit à l’un des hommes de Digard en termes d’investissement. Mais techniquement, ce HAC-là ne pouvait décemment prétendre regarder Monaco dans les yeux. C’était léger, peu expérimenté, à l’image du duo Ndiaye-Ebonog. Le premier n’a pas profité des deux saisons précédentes pour se faire une place de choix (18 titularisations pour 46 apparitions), alors qu’au coup d’envoi, Ebonog, de retour de prêt à Nancy, ne cumulait que dix-sept minutes en Ligue 1 (2023-2024).
Alors oui, à l’issue des quarante-cinq premières minutes, ce premier acte ponctué d’une demi-volée d’Akliouche venue s’écraser sur le poteau, le Havre AC n’était pas encore totalement hors course. Mais la suite de ce premier chapitre, version 2025-2026, allait commencer par jeter un froid sur les ambitions havraises, quand Dier, de la tête, offrit le break à l’ASM (61e). Depuis le retour des vestiaires, Monaco campait aux abords de la surface havraise. Il n’y avait plus de match. Jusqu’à ce que Ndiaye s’offre un petit festival côté gauche, suivi d’une frappe enroulée et précise (2-1, 67e).
De quoi redonner vie à un semblant d’espoir, vite étouffé lorsque Zakaria, après avoir résisté à Seko, trouva Akliouche au deuxième poteau pour le troisième et dernier but de Monaco (74e). Dès lors, et malgré les nombreux changements décidés par Digard, le suspense quitta définitivement le stade Louis-II.
À Monaco, AS Monaco bat Havre AC 3 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Buquet.
Buts pour Monaco : Lloris (32e, csc,), Dier (61e), Akliouche (74e) ; pour le HAC : Ndiaye (67e).
Avertissement au HAC : Lloris (89e).
AS MONACO : Hradecky – Teze (Vanderson, 63e), Mawissa, Dier, Caio Henrique – Zakaria, Camara (Ben Seghir, 63e) – Golovin, Akliouche, Minamino (Ilenikhena, 80e), Biereth (Brunner, 80e).
Entraîneur : Adi Hutter.
HAVRE AC : Diaw – Sangante (Kyeremeh, 78e), Lloris, Youte (Mambimbi, 79e) Zouaoui – Seko, Ebonog (Samatta, 58e), Ndiaye (Mossengo, 79e), Kechta, Namli (Doucouré, 58e), Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC. L’homme du match : Lloris résiste puis fléchit face à Biereth et Monaco
Attendu comme l’un des duels clés de la rencontre, l’affrontement entre Gautier Lloris et Mika Biereth n’a pas tenu toutes ses promesses. Si le défenseur central avait brillé face à l’attaquant danois la saison dernière, il a cette fois vécu une soirée bien plus difficile.
Gautier Lloris a plutôt bien tenu face au duo Biereth-Minamino mais est impliqué sur les trois buts monégasques.
Sa note : 4. Ils n’ont pas été nombreux, la saison dernière, à réussir à contenir Mika Biereth. Mais lors de la 31e journée, il y a quatre mois, Gautier Lloris avait réussi l’exploit de museler totalement l’attaquant danois, alors en pleine bourre. Grâce à son sens de l’anticipation, sa solidité dans le jeu aérien, sa lecture du jeu et ses tacles parfaitement maîtrisés, le défenseur central avait livré une véritable masterclass défensive, harcelant Biereth à chaque ballon.
Impliqués sur les trois buts
Malgré une charnière remaniée par l’arrivée de Seko, la défense havraise a plutôt bien résisté face au duo Biereth-Minamino… du moins dans le combat. Car au tableau d’affichage, le constat est plus sévère : trois buts encaissés, et Lloris n’est pas exempt de tout reproche. Pire, il est directement impliqué sur les trois réalisations monégasques.
Sur l’ouverture du score, il dévie malencontreusement un centre de Golovin dans ses propres filets. Sur le deuxième, il tente de rattraper une erreur de marquage de Youte, mais se fait devancer dans les airs par Dier. Enfin, sur le troisième, Biereth parvient pour la première fois du match à prendre le dessus sur lui, déviant un ballon pour Vanderson, qui sert ensuite Zakaria en profondeur.
Moins tranchant physiquement en fin de rencontre, Lloris concède le seul avertissement de la partie pour une intervention en retard sur Ben Seghir (89e). Une prestation loin de ses standards habituels, malgré quelques bonnes intentions.
Diaw : 4 Sangante : 3 Seko : 4 Zouaoui : 5 Youte : 3 Ndiaye : 6 Ebonog : 5 Kechta : 4 Namli : 5 Soumaré : 4
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Attendu comme l’un des duels clés de la rencontre, l’affrontement entre Gautier Lloris et Mika Biereth n’a pas tenu toutes ses promesses. Si le défenseur central avait brillé face à l’attaquant danois la saison dernière, il a cette fois vécu une soirée bien plus difficile.
Gautier Lloris a plutôt bien tenu face au duo Biereth-Minamino mais est impliqué sur les trois buts monégasques.
Sa note : 4. Ils n’ont pas été nombreux, la saison dernière, à réussir à contenir Mika Biereth. Mais lors de la 31e journée, il y a quatre mois, Gautier Lloris avait réussi l’exploit de museler totalement l’attaquant danois, alors en pleine bourre. Grâce à son sens de l’anticipation, sa solidité dans le jeu aérien, sa lecture du jeu et ses tacles parfaitement maîtrisés, le défenseur central avait livré une véritable masterclass défensive, harcelant Biereth à chaque ballon.
Impliqués sur les trois buts
Malgré une charnière remaniée par l’arrivée de Seko, la défense havraise a plutôt bien résisté face au duo Biereth-Minamino… du moins dans le combat. Car au tableau d’affichage, le constat est plus sévère : trois buts encaissés, et Lloris n’est pas exempt de tout reproche. Pire, il est directement impliqué sur les trois réalisations monégasques.
Sur l’ouverture du score, il dévie malencontreusement un centre de Golovin dans ses propres filets. Sur le deuxième, il tente de rattraper une erreur de marquage de Youte, mais se fait devancer dans les airs par Dier. Enfin, sur le troisième, Biereth parvient pour la première fois du match à prendre le dessus sur lui, déviant un ballon pour Vanderson, qui sert ensuite Zakaria en profondeur.
Moins tranchant physiquement en fin de rencontre, Lloris concède le seul avertissement de la partie pour une intervention en retard sur Ben Seghir (89e). Une prestation loin de ses standards habituels, malgré quelques bonnes intentions.
Diaw : 4 Sangante : 3 Seko : 4 Zouaoui : 5 Youte : 3 Ndiaye : 6 Ebonog : 5 Kechta : 4 Namli : 5 Soumaré : 4
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC. Devant, le punch est venu du banc : ce qu’on a aimé, et moins aimé
Tombé lors de la première journée de Ligue 1, samedi 16 août 2025 sur la pelouse de l’AS Monaco (1-3), le HAC, si dominé a-t-il été, n’a pas remis le cap sur la Porte Océane sans quelques promesses.
Entré en jeu à la 78e minute, Felix Mambimbi a injecté une dose d’audace et de vitesse au secteur offensif du HAC
ON A AIMÉ
Le punch des entrants. C’est peut-être du banc, du moins en partie, que l’espoir d’un déclic imminent prend sa source. Oui, à Louis-II, les entrants ont quelque peu modifié la donne. On parle d’Ally Samatta (58e), réellement aimanté par le but. De près, de loin, le Tanzanien aime à rendre chaud tous les ballons qu’il touche.
Entré lui aussi avant l’heure de jeu, Fodé Doucouré a injecté une forte dose de peps, quand Felix Mambimbi (78e), lui, a laissé filtrer audace et inspiration. Enfin, on a également apprécié l’entrée (79e) du jeune Daren Mosengo (19 ans). Pour sa toute première en L1, le milieu défensif a affiché une vraie personnalité, dans l’impact notamment.
Ndiaye et Ebonog marquent des points. Le successeur de Junior Mwanga (r.p. Strasbourg) toujours attendu, Abdoulaye Touré blessé (cuisse), soit deux des grands artisans du redressement du HAC l’hiver dernier, il a fallu d’emblée à Didier Digard activer un nouveau plan. Et lancer la paire Rassoul Ndiaye – Simon Ebonog.
Buteur, Ndiaye a par ailleurs rendu une copie très honnête dans l’exercice de l’engagement. Une activité qui donne envie d’être revue. Quant à Ebonog (21 ans), sans qu’il n’ait crevé l’écran, il n’a pas commis d’erreurs grossières, se montrant par instants percutant. Rappelons que le Franco-Camerounais évoluait en National la saison passée (Nancy) et qu’il s’est présenté à Louis-II avec seulement dix-sept minutes grattés en L1 (2023-2024).
ON N’A PAS AIMÉ
Le flou qui entoure les trois buts de l’ASM. L’idée n’est bien évidemment pas de sortir un premier parapluie, de chercher, au-delà de la supériorité des Monégasques, d’obscures raisons de la défaite. Il n’empêche qu’il n’est pas interdit de mettre en exergue trois faits défavorables directement associés aux trois buts concédés. Le premier, celui qui a précédé la frappe de Golovin déviée dans ses propres filets par Lloris (32e), dévoile une infériorité numérique des Havrais à l’amorce de l’action. À cet instant, Simon Ebonog recevait en effet quelques soins en dehors des limites du terrain. Néanmoins, cela ne peut expliquer la passivité de ses partenaires.
Le deuxième laisse le goût très amer d’une faute évidente (et non sifflée) sur Diaw quelques secondes avant que l’Anglais Dier ne prolonge parfaitement de la tête un corner monégasque (61e). Cela ne peut toutefois faire oublier le marquage lâché par Youte sur l’Anglais de Moncaco. Enfin, le troisième laisse planer un immense doute quant à la position de Zakaria au départ du contre qui a scellé le sort du HAC (74e). Le capitaine de l’ASM paraissait être à l’extrême limite du hors-jeu.
Pour conclure, et tenter d’être le plus objectif possible, avouons qu’en première période, une main de Sangante, à la suite d’un tacle effectué dans sa surface, aurait pu (dû ?) être sanctionnée d’un penalty.
Le 4-1-4-1 ce n’est pas top. Au vu de l’effectif (blessés, suspendus et nouveau(x) joueur(s) en attente) et de l’état de forme des uns et des autres, sans doute Didier Digard n’avait-il pas le choix du schéma. Sachant que le 3-5-2 testé en amical face au Paris FC (1-1) avait, là aussi, contraint les Ciel et Marine à souvent courir après le ballon. Alors samedi à Louis-II, Didier Digard a dessiné son « onze » sur fond de 4-1-4-1. « Ce n’est pas un système qu’on reverra, confie-t-il. En tout cas, j’espère pouvoir me tourner rapidement vers un visage plus offensif. »
Certes, en termes de discipline, chacun a fait preuve d’un grand respect envers le dispositif. Mais trop de joueurs ont été dans l’obligation d’évoluer à un poste qu’ils ne maîtrisent pas. Sangante goûte moyennement le rôle de latéral droit, et ce n’est pas passé inaperçu, Youte, en sentinelle, a cumulé les fautes techniques et s’est fait bien trop discret dans l’impact, Kechta, lui, n’a pas les qualités pour se muer en ailier (gauche) quand le besoin s’en fait sentir. Quant à Soumaré, il n’est pas taillé pour espérer croquer ne serait-ce qu’un morceau de plaisir seul en pointe.
Touré, ça devient bon
Forfait pour la soirée d’ouverture, comme il l’avait été lors des deux derniers matches amicaux, et ce en raison d’une blessure à la cuisse, Abdoulaye Touré semble être en mesure de renouer avec une activité normale. Samedi, Didier Digard évoquait même la possibilité de convoquer l’international guinéen pour la réception du RC Lens, dimanche (17 h 15).
Logbo vers un prêt ?
Non retenu parmi les « 20 » appelés samedi à se rendre à Monaco, Élysée Logbo (21 ans) traversera-t-il la saison sous les ordres de Didier Digard ? Il est possible que non. Des discussions avec l’attaquant havrais auront lieu très prochainement, afin d’évoquer avec lui la possibilité d’un prêt. Longtemps blessé, Logbo ne compte que vingt-six minutes de temps de jeu depuis le 26 novembre 2023.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Désolé pour le retard, il est passé entre les mailles du filet celui-là.
Tombé lors de la première journée de Ligue 1, samedi 16 août 2025 sur la pelouse de l’AS Monaco (1-3), le HAC, si dominé a-t-il été, n’a pas remis le cap sur la Porte Océane sans quelques promesses.
Entré en jeu à la 78e minute, Felix Mambimbi a injecté une dose d’audace et de vitesse au secteur offensif du HAC
ON A AIMÉ
Le punch des entrants. C’est peut-être du banc, du moins en partie, que l’espoir d’un déclic imminent prend sa source. Oui, à Louis-II, les entrants ont quelque peu modifié la donne. On parle d’Ally Samatta (58e), réellement aimanté par le but. De près, de loin, le Tanzanien aime à rendre chaud tous les ballons qu’il touche.
Entré lui aussi avant l’heure de jeu, Fodé Doucouré a injecté une forte dose de peps, quand Felix Mambimbi (78e), lui, a laissé filtrer audace et inspiration. Enfin, on a également apprécié l’entrée (79e) du jeune Daren Mosengo (19 ans). Pour sa toute première en L1, le milieu défensif a affiché une vraie personnalité, dans l’impact notamment.
Ndiaye et Ebonog marquent des points. Le successeur de Junior Mwanga (r.p. Strasbourg) toujours attendu, Abdoulaye Touré blessé (cuisse), soit deux des grands artisans du redressement du HAC l’hiver dernier, il a fallu d’emblée à Didier Digard activer un nouveau plan. Et lancer la paire Rassoul Ndiaye – Simon Ebonog.
Buteur, Ndiaye a par ailleurs rendu une copie très honnête dans l’exercice de l’engagement. Une activité qui donne envie d’être revue. Quant à Ebonog (21 ans), sans qu’il n’ait crevé l’écran, il n’a pas commis d’erreurs grossières, se montrant par instants percutant. Rappelons que le Franco-Camerounais évoluait en National la saison passée (Nancy) et qu’il s’est présenté à Louis-II avec seulement dix-sept minutes grattés en L1 (2023-2024).
ON N’A PAS AIMÉ
Le flou qui entoure les trois buts de l’ASM. L’idée n’est bien évidemment pas de sortir un premier parapluie, de chercher, au-delà de la supériorité des Monégasques, d’obscures raisons de la défaite. Il n’empêche qu’il n’est pas interdit de mettre en exergue trois faits défavorables directement associés aux trois buts concédés. Le premier, celui qui a précédé la frappe de Golovin déviée dans ses propres filets par Lloris (32e), dévoile une infériorité numérique des Havrais à l’amorce de l’action. À cet instant, Simon Ebonog recevait en effet quelques soins en dehors des limites du terrain. Néanmoins, cela ne peut expliquer la passivité de ses partenaires.
Le deuxième laisse le goût très amer d’une faute évidente (et non sifflée) sur Diaw quelques secondes avant que l’Anglais Dier ne prolonge parfaitement de la tête un corner monégasque (61e). Cela ne peut toutefois faire oublier le marquage lâché par Youte sur l’Anglais de Moncaco. Enfin, le troisième laisse planer un immense doute quant à la position de Zakaria au départ du contre qui a scellé le sort du HAC (74e). Le capitaine de l’ASM paraissait être à l’extrême limite du hors-jeu.
Pour conclure, et tenter d’être le plus objectif possible, avouons qu’en première période, une main de Sangante, à la suite d’un tacle effectué dans sa surface, aurait pu (dû ?) être sanctionnée d’un penalty.
Le 4-1-4-1 ce n’est pas top. Au vu de l’effectif (blessés, suspendus et nouveau(x) joueur(s) en attente) et de l’état de forme des uns et des autres, sans doute Didier Digard n’avait-il pas le choix du schéma. Sachant que le 3-5-2 testé en amical face au Paris FC (1-1) avait, là aussi, contraint les Ciel et Marine à souvent courir après le ballon. Alors samedi à Louis-II, Didier Digard a dessiné son « onze » sur fond de 4-1-4-1. « Ce n’est pas un système qu’on reverra, confie-t-il. En tout cas, j’espère pouvoir me tourner rapidement vers un visage plus offensif. »
Certes, en termes de discipline, chacun a fait preuve d’un grand respect envers le dispositif. Mais trop de joueurs ont été dans l’obligation d’évoluer à un poste qu’ils ne maîtrisent pas. Sangante goûte moyennement le rôle de latéral droit, et ce n’est pas passé inaperçu, Youte, en sentinelle, a cumulé les fautes techniques et s’est fait bien trop discret dans l’impact, Kechta, lui, n’a pas les qualités pour se muer en ailier (gauche) quand le besoin s’en fait sentir. Quant à Soumaré, il n’est pas taillé pour espérer croquer ne serait-ce qu’un morceau de plaisir seul en pointe.
Touré, ça devient bon
Forfait pour la soirée d’ouverture, comme il l’avait été lors des deux derniers matches amicaux, et ce en raison d’une blessure à la cuisse, Abdoulaye Touré semble être en mesure de renouer avec une activité normale. Samedi, Didier Digard évoquait même la possibilité de convoquer l’international guinéen pour la réception du RC Lens, dimanche (17 h 15).
Logbo vers un prêt ?
Non retenu parmi les « 20 » appelés samedi à se rendre à Monaco, Élysée Logbo (21 ans) traversera-t-il la saison sous les ordres de Didier Digard ? Il est possible que non. Des discussions avec l’attaquant havrais auront lieu très prochainement, afin d’évoquer avec lui la possibilité d’un prêt. Longtemps blessé, Logbo ne compte que vingt-six minutes de temps de jeu depuis le 26 novembre 2023.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Désolé pour le retard, il est passé entre les mailles du filet celui-là.
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Football – HAC : Rassoul Ndiaye enfin candidat au statut d’incontournable
Entré dans sa dernière année de contrat, Rassoul Ndiaye, discret depuis son arrivée de Sochaux, n’a plus de temps à perdre. Auteur d’une solide prestation à Monaco, le milieu de terrain du HAC, rencontré ce jeudi 21 août 2025, est peut-être sur le point de franchir un cap. Et de se faire un nom en Ligue 1.
Titularisé à seulement seize reprises lors des deux précédentes saisons, Rassoul Ndiaye, très en vue à Monaco, entend cette fois franchir un cap.
C’est passé inaperçu. Ou presque. Dans l’euphorie du geste fou signé Abdoulaye Touré, le 17 mai 2025 à Strasbourg, tous les regards sont bien évidemment restés braqués sur l’international guinéen.
Mais ce penalty, qui l’a obtenu ? Rassoul Ndiaye ! « Je venais d’entrer en jeu, on n’était qu’à un but du maintien, il fallait donc aller de l’avant, tout tenter. Et je me suis retrouvé là. » Un léger sourire apparaît sur le visage du Franco-Sénégalais à l’évocation de cette soirée. « C’est un moment qui nous marquera tous. Mais on ne doit surtout pas oublier qu’on a vécu une saison très difficile. Il ne faut donc pas refaire les mêmes erreurs et débuter fort. »
Collectivement, il s’agit de patienter jusqu’à ce dimanche 24 août 2025, jour de la deuxième journée et de la réception du RC Lens (17 h 15), pour peut-être accrocher de premiers points. Mais individuellement, Rassoul Ndiaye (23 ans) a saisi la soirée d’ouverture pour déjà avancer ses pions. Le week-end dernier à Monaco (1-3), non seulement il a fait mouche, mais il a surtout exposé à Louis-II une forme digne d’un acteur déjà prêt au combat. Toutes statistiques cumulées, il a d’ailleurs quitté la Principauté avec l’étiquette du Havrais le plus performant, le plus influent.
« J’avoue avoir été parfois frustré »
« Je suis content de ma préparation, confie-t-il. Je ne sais pas si elle a été meilleure que la saison dernière, mais j’en suis sorti en confiance. » Et avec une envie folle de se hisser enfin aux côtés des incontournables. Acheté il y a deux ans au FC Sochaux en échange d’un chèque avoisinant 1,5 M€, soit le transfert le plus cher depuis l’été 2018 et l’arrivée de Tino Kadewere en provenance de Djurgarden (Suède) pour 2 M€, Ndiaye a en effet traversé les deux précédentes saisons sur la pointe des pieds. « Je pense quand même avoir fait quelques bons matches, même de meilleurs qu’à Monaco. »
Oui, mais il n’empêche que sous les ordres de Luka Elsner, il ne fut titularisé qu’à cinq reprises, et que sous la houlette de Didier Digard, onze fois seulement il a intégré le « onze ». « J’avoue avoir été parfois frustré. Et c’est à moi d’inverser la tendance. Je dois mettre la barre toujours plus haut. » Sur le pré, comme en dehors, le natif de Besançon, dont le sérieux ne fait pas débat, tente ainsi de régler les moindres détails.
Une place à prendre, dès maintenant
Sera-ce suffisant pour assumer régulièrement le statut d’un titulaire ? Les prochaines échéances le diront. Mais en l’état, il y a une place à prendre. Le successeur de Junior Mwanga n’ayant toujours pas rejoint les rangs, et ce en raison d’un mercato à l’arrêt – « c’est le calme plat », glisse Mathieu Bodmer – Rassoul Ndiaye pourrait ainsi devenir à terme le binôme d’Abdoulaye Touré. Si toutefois ce dernier venait à rester. En clair, ce secteur de jeu laisse encore planer nombre d’incertitudes. Ce dont doit profiter l’ex-Sochalien. « Il y a effectivement des places à gagner. Mais il y a de la concurrence. Simon (Ebonog) est un très bon joueur, Abdoulaye (Touré) est un joueur confirmé. » Sans oublier l’option Ayumu Seko, aligné au centre de la défense face à Monaco, mais disponible au cœur du jeu si besoin. Pour l’heure, Ndiaye a donc la main.
Un léger avantage qu’il ne peut se permettre de perdre, au risque de voir s’envoler son rêve de CAN (Maroc, du 21 décembre au 27 janvier). « Là aussi il y a une forte concurrence, note l’international U23 (1 sélection). Le Sénégal tient à soulever la coupe et je veux tout faire pour essayer de gratter quelque chose avec la sélection. »
Touré, peut-être
En phase de reprise depuis quelques jours, suite à une douleur à la cuisse, Abdoulaye Touré, absent du déplacement à Monaco (1-3), devrait renouer ce vendredi avec les séances collectives. L’international guinéen pourrait même prétendre intégrer le groupe des « 20 », dimanche lors du duel avec le RC Lens.
Logbo veut rester
Sauf retournement de situation, Élysée Logbo vivra la saison sous les couleurs du HAC. L’attaquant refuse en effet de faire de l’objet d’un prêt, persuadé qu’il saura saisir sa chance dans les semaines à venir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Entré dans sa dernière année de contrat, Rassoul Ndiaye, discret depuis son arrivée de Sochaux, n’a plus de temps à perdre. Auteur d’une solide prestation à Monaco, le milieu de terrain du HAC, rencontré ce jeudi 21 août 2025, est peut-être sur le point de franchir un cap. Et de se faire un nom en Ligue 1.
Titularisé à seulement seize reprises lors des deux précédentes saisons, Rassoul Ndiaye, très en vue à Monaco, entend cette fois franchir un cap.
C’est passé inaperçu. Ou presque. Dans l’euphorie du geste fou signé Abdoulaye Touré, le 17 mai 2025 à Strasbourg, tous les regards sont bien évidemment restés braqués sur l’international guinéen.
Mais ce penalty, qui l’a obtenu ? Rassoul Ndiaye ! « Je venais d’entrer en jeu, on n’était qu’à un but du maintien, il fallait donc aller de l’avant, tout tenter. Et je me suis retrouvé là. » Un léger sourire apparaît sur le visage du Franco-Sénégalais à l’évocation de cette soirée. « C’est un moment qui nous marquera tous. Mais on ne doit surtout pas oublier qu’on a vécu une saison très difficile. Il ne faut donc pas refaire les mêmes erreurs et débuter fort. »
Collectivement, il s’agit de patienter jusqu’à ce dimanche 24 août 2025, jour de la deuxième journée et de la réception du RC Lens (17 h 15), pour peut-être accrocher de premiers points. Mais individuellement, Rassoul Ndiaye (23 ans) a saisi la soirée d’ouverture pour déjà avancer ses pions. Le week-end dernier à Monaco (1-3), non seulement il a fait mouche, mais il a surtout exposé à Louis-II une forme digne d’un acteur déjà prêt au combat. Toutes statistiques cumulées, il a d’ailleurs quitté la Principauté avec l’étiquette du Havrais le plus performant, le plus influent.
« J’avoue avoir été parfois frustré »
« Je suis content de ma préparation, confie-t-il. Je ne sais pas si elle a été meilleure que la saison dernière, mais j’en suis sorti en confiance. » Et avec une envie folle de se hisser enfin aux côtés des incontournables. Acheté il y a deux ans au FC Sochaux en échange d’un chèque avoisinant 1,5 M€, soit le transfert le plus cher depuis l’été 2018 et l’arrivée de Tino Kadewere en provenance de Djurgarden (Suède) pour 2 M€, Ndiaye a en effet traversé les deux précédentes saisons sur la pointe des pieds. « Je pense quand même avoir fait quelques bons matches, même de meilleurs qu’à Monaco. »
Oui, mais il n’empêche que sous les ordres de Luka Elsner, il ne fut titularisé qu’à cinq reprises, et que sous la houlette de Didier Digard, onze fois seulement il a intégré le « onze ». « J’avoue avoir été parfois frustré. Et c’est à moi d’inverser la tendance. Je dois mettre la barre toujours plus haut. » Sur le pré, comme en dehors, le natif de Besançon, dont le sérieux ne fait pas débat, tente ainsi de régler les moindres détails.
Une place à prendre, dès maintenant
Sera-ce suffisant pour assumer régulièrement le statut d’un titulaire ? Les prochaines échéances le diront. Mais en l’état, il y a une place à prendre. Le successeur de Junior Mwanga n’ayant toujours pas rejoint les rangs, et ce en raison d’un mercato à l’arrêt – « c’est le calme plat », glisse Mathieu Bodmer – Rassoul Ndiaye pourrait ainsi devenir à terme le binôme d’Abdoulaye Touré. Si toutefois ce dernier venait à rester. En clair, ce secteur de jeu laisse encore planer nombre d’incertitudes. Ce dont doit profiter l’ex-Sochalien. « Il y a effectivement des places à gagner. Mais il y a de la concurrence. Simon (Ebonog) est un très bon joueur, Abdoulaye (Touré) est un joueur confirmé. » Sans oublier l’option Ayumu Seko, aligné au centre de la défense face à Monaco, mais disponible au cœur du jeu si besoin. Pour l’heure, Ndiaye a donc la main.
Un léger avantage qu’il ne peut se permettre de perdre, au risque de voir s’envoler son rêve de CAN (Maroc, du 21 décembre au 27 janvier). « Là aussi il y a une forte concurrence, note l’international U23 (1 sélection). Le Sénégal tient à soulever la coupe et je veux tout faire pour essayer de gratter quelque chose avec la sélection. »
Touré, peut-être
En phase de reprise depuis quelques jours, suite à une douleur à la cuisse, Abdoulaye Touré, absent du déplacement à Monaco (1-3), devrait renouer ce vendredi avec les séances collectives. L’international guinéen pourrait même prétendre intégrer le groupe des « 20 », dimanche lors du duel avec le RC Lens.
Logbo veut rester
Sauf retournement de situation, Élysée Logbo vivra la saison sous les couleurs du HAC. L’attaquant refuse en effet de faire de l’objet d’un prêt, persuadé qu’il saura saisir sa chance dans les semaines à venir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le retour d’un taulier espéré, le point sur l’effectif du HAC
J-2 avant le coup d’envoi de la deuxième journée de Ligue 1 et le retour du HAC au Stade Océane. Et ce, sur fond de duel avec le RC Lens. En ce vendredi 22 août 2025, sur quel effectif s’appuie Didier Digard ?
Abdoulaye Touré, remis d’une blessure à la cuisse, peut prétendre à une place dans le groupe des « 20 ».
L’enjeu est déjà grand. Tombé à Monaco le week-end dernier (3-1), le HAC se prépare à recevoir un RC Lens lui aussi en quête de rachat, puisque battu par Lyon (1-0) à Bollaert lors de la journée d’ouverture.
Alors ce dimanche 24 août 2025 (17 h 15), dans un Stade Océane qui n’a pas encore atteint la barre des 20 000 spectateurs, chacun tentera de reléguer au second rang ce faux départ. Mais sur qui Didier Digard s’appuiera-t-il afin de déjouer les plans dessinés par Pierre Sage ?
Ce que l’on sait, ce qu’il est même possible d’affirmer, c’est que l’entraîneur retrouvera les deux hommes suspendus lors de la première journée : Loïc Nego et Aliou Thiaré. Et qu’il devra patienter avant de pouvoir compter sur l’ex-Strasbourgeois Thomas Delaine (cuisse).
Samatta d’entrée ?
En revanche, il est impossible de faire tapis sur la présence d’Abdoulaye Touré, tout juste remis d’une blessure à une cuisse. Si ce vendredi l’international guinéen a pu reprendre contact avec un collectif dont il s’est éloigné depuis près de trois semaines, la décision de le convoquer dans les « 20 », ou pas, ne sera prise qu’au tout dernier moment.
Et quid d’Ally Samatta ? Vu une demi-heure sur la pelouse de Louis-II, l’attaquant tanzanien, arrivé il y a peu du PAOK Salonique (Grèce), sera-t-il apte à débuter la rencontre ? Possible. « Je suis très satisfait de sa semaine », estime d’ailleurs Digard. Ajoutez à cela le fait que Younes Namli (ex-PEC Zwolle, Pays-Bas) monte en régime, que Felix Mambimbi (ex-Saint-Gall, Suisse) prend peu à peu ses marques, et c’est un secteur offensif qui tend, peut-être, à s’épaissir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le coup d’envoi de la deuxième journée de Ligue 1 et le retour du HAC au Stade Océane. Et ce, sur fond de duel avec le RC Lens. En ce vendredi 22 août 2025, sur quel effectif s’appuie Didier Digard ?
Abdoulaye Touré, remis d’une blessure à la cuisse, peut prétendre à une place dans le groupe des « 20 ».
L’enjeu est déjà grand. Tombé à Monaco le week-end dernier (3-1), le HAC se prépare à recevoir un RC Lens lui aussi en quête de rachat, puisque battu par Lyon (1-0) à Bollaert lors de la journée d’ouverture.
Alors ce dimanche 24 août 2025 (17 h 15), dans un Stade Océane qui n’a pas encore atteint la barre des 20 000 spectateurs, chacun tentera de reléguer au second rang ce faux départ. Mais sur qui Didier Digard s’appuiera-t-il afin de déjouer les plans dessinés par Pierre Sage ?
Ce que l’on sait, ce qu’il est même possible d’affirmer, c’est que l’entraîneur retrouvera les deux hommes suspendus lors de la première journée : Loïc Nego et Aliou Thiaré. Et qu’il devra patienter avant de pouvoir compter sur l’ex-Strasbourgeois Thomas Delaine (cuisse).
Samatta d’entrée ?
En revanche, il est impossible de faire tapis sur la présence d’Abdoulaye Touré, tout juste remis d’une blessure à une cuisse. Si ce vendredi l’international guinéen a pu reprendre contact avec un collectif dont il s’est éloigné depuis près de trois semaines, la décision de le convoquer dans les « 20 », ou pas, ne sera prise qu’au tout dernier moment.
Et quid d’Ally Samatta ? Vu une demi-heure sur la pelouse de Louis-II, l’attaquant tanzanien, arrivé il y a peu du PAOK Salonique (Grèce), sera-t-il apte à débuter la rencontre ? Possible. « Je suis très satisfait de sa semaine », estime d’ailleurs Digard. Ajoutez à cela le fait que Younes Namli (ex-PEC Zwolle, Pays-Bas) monte en régime, que Felix Mambimbi (ex-Saint-Gall, Suisse) prend peu à peu ses marques, et c’est un secteur offensif qui tend, peut-être, à s’épaissir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Je ne me suis pas surpris, j’étais prêt pour la Ligue 1 », dit Yanis Zouaoui
Arrivé l’été dernier en provenance du National, Yanis Zouaoui a rapidement fait ses preuves. Un an plus tard, le latéral gauche s’impose comme une valeur sûre du HAC. Il devrait être titulaire contre Lens ce dimanche 24 août 2025.
Titulaire contre Monaco, Yanis Zouaoui devrait enchaîner face à Lens.
Quitter le National pour tenter de s’imposer dans une écurie de Ligue 1. Tel a été le choix de Yanis Zouaoui l’été dernier. Sans aucune certitude. Lui qui n’avait jamais connu le très haut niveau à 26 ans. Il ne lui a fallu que quelques matchs pour s’imposer. D’abord mis en concurrence avec Christopher Opéri puis Fodé Ballo-Touré, Yanis Zouaoui a su tirer son épingle du jeu. Au point de retrouver le Stade Océane, ce dimanche 24 août 2025, avec un statut de titulaire.
« Jouer avec force, pas avec de la crainte »
Yanis, appréhendez-vous ce retour au Stade Océane ? Là où, l’année dernière, vous aviez laissé échapper de nombreux points ?
« Absolument pas. Jouer à domicile doit être une force pour nous cette saison. D’ailleurs, on affiche cette mentalité depuis quelques mois déjà. Sur la fin de saison dernière, on a su faire d’excellents matchs et prendre des points sacrément importants devant notre public. Il n’y a donc aucune appréhension à l’idée de retrouver le Stade Océane ce week-end. Au contraire, on a hâte. »
Quels sont les motifs d’espoir pour espérer voir le HAC s’imposer plus de trois fois à domicile cette saison ?
« Déjà, jouer avec force, pas avec de la crainte. Mettre en place ce que le coach nous demande et tout donner. On est chez nous. On va être poussés par nos supporters. Donc si on applique ce qu’on travaille la semaine, soit les résultats suivront, soit on sortira du match fiers de ce qu’on a proposé. »
Il y a eu du mouvement dans l’effectif cet été. Quelles sont les forces du HAC version 2025-2026 ?
« Le groupe, comme la saison passée. Les joueurs qui sont partis étaient des supers gars, ceux qui sont arrivés le sont aussi. Ils se sont bien intégrés dans ce que veut le club. On bosse ensemble, on va progresser ensemble. Notre force, c’est notre cœur, ce qu’on donne à chaque match. »
« Encore une marge de progression »
La saison dernière, vous arriviez de National. Vous découvriez la Ligue 1. La rapidité de votre adaptation vous a-t-elle surpris ?
« Non, je ne dirais pas que j’ai été surpris. J’étais conscient de ce que je pouvais faire. J’ai été très bien accueilli au club, par tout le monde. J’ai juste donné ce que j’avais à donner. Ce n’est pas une surprise. »
Vous considérez-vous comme le titulaire au poste de latéral gauche ?
« Je ne calcule pas ça. Je bosse, je travaille. Si je suis sur le terrain le week-end, c’est que je mérite d’y être. Sinon, je suis sur le banc, et je rentre avec la même conviction. On l’a bien vu l’année dernière : les remplaçants ont souvent fait basculer les matchs. Le rôle de titulaire, c’est beau, mais si je dois être remplaçant, je rentrerai avec la même envie. »
Le club attend-il plus de vous cette saison ?
« Oui, bien sûr. Chaque saison, on attend toujours plus d’un joueur. Et moi aussi, j’attends plus. Je veux répondre aux attentes du club, des supporters. Je me suis fixé un degré d’exigence supérieur pour cette nouvelle saison. J’ai encore une marge de progression. L’an passé, j’ai appris à défendre plus fort. On est une équipe qui défend avec le cœur. Offensivement, je veux continuer à apporter un plus, notamment grâce aux coups de pied arrêtés. »
Votre progression pourrait vous ouvrir les portes de la sélection nationale algérienne. La Coupe d’Afrique des nations qui arrive au mois de décembre est-elle dans un coin de votre tête ?
« C’est un objectif, ce serait une fierté. Je vais tout faire pour enchaîner les matchs et les bonnes performances pour pouvoir y accéder. Tu es proche de n’importe quelle sélection quand tu joues en Ligue 1. Il faut juste être performant. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Arrivé l’été dernier en provenance du National, Yanis Zouaoui a rapidement fait ses preuves. Un an plus tard, le latéral gauche s’impose comme une valeur sûre du HAC. Il devrait être titulaire contre Lens ce dimanche 24 août 2025.
Titulaire contre Monaco, Yanis Zouaoui devrait enchaîner face à Lens.
Quitter le National pour tenter de s’imposer dans une écurie de Ligue 1. Tel a été le choix de Yanis Zouaoui l’été dernier. Sans aucune certitude. Lui qui n’avait jamais connu le très haut niveau à 26 ans. Il ne lui a fallu que quelques matchs pour s’imposer. D’abord mis en concurrence avec Christopher Opéri puis Fodé Ballo-Touré, Yanis Zouaoui a su tirer son épingle du jeu. Au point de retrouver le Stade Océane, ce dimanche 24 août 2025, avec un statut de titulaire.
« Jouer avec force, pas avec de la crainte »
Yanis, appréhendez-vous ce retour au Stade Océane ? Là où, l’année dernière, vous aviez laissé échapper de nombreux points ?
« Absolument pas. Jouer à domicile doit être une force pour nous cette saison. D’ailleurs, on affiche cette mentalité depuis quelques mois déjà. Sur la fin de saison dernière, on a su faire d’excellents matchs et prendre des points sacrément importants devant notre public. Il n’y a donc aucune appréhension à l’idée de retrouver le Stade Océane ce week-end. Au contraire, on a hâte. »
Quels sont les motifs d’espoir pour espérer voir le HAC s’imposer plus de trois fois à domicile cette saison ?
« Déjà, jouer avec force, pas avec de la crainte. Mettre en place ce que le coach nous demande et tout donner. On est chez nous. On va être poussés par nos supporters. Donc si on applique ce qu’on travaille la semaine, soit les résultats suivront, soit on sortira du match fiers de ce qu’on a proposé. »
Il y a eu du mouvement dans l’effectif cet été. Quelles sont les forces du HAC version 2025-2026 ?
« Le groupe, comme la saison passée. Les joueurs qui sont partis étaient des supers gars, ceux qui sont arrivés le sont aussi. Ils se sont bien intégrés dans ce que veut le club. On bosse ensemble, on va progresser ensemble. Notre force, c’est notre cœur, ce qu’on donne à chaque match. »
« Encore une marge de progression »
La saison dernière, vous arriviez de National. Vous découvriez la Ligue 1. La rapidité de votre adaptation vous a-t-elle surpris ?
« Non, je ne dirais pas que j’ai été surpris. J’étais conscient de ce que je pouvais faire. J’ai été très bien accueilli au club, par tout le monde. J’ai juste donné ce que j’avais à donner. Ce n’est pas une surprise. »
Vous considérez-vous comme le titulaire au poste de latéral gauche ?
« Je ne calcule pas ça. Je bosse, je travaille. Si je suis sur le terrain le week-end, c’est que je mérite d’y être. Sinon, je suis sur le banc, et je rentre avec la même conviction. On l’a bien vu l’année dernière : les remplaçants ont souvent fait basculer les matchs. Le rôle de titulaire, c’est beau, mais si je dois être remplaçant, je rentrerai avec la même envie. »
Le club attend-il plus de vous cette saison ?
« Oui, bien sûr. Chaque saison, on attend toujours plus d’un joueur. Et moi aussi, j’attends plus. Je veux répondre aux attentes du club, des supporters. Je me suis fixé un degré d’exigence supérieur pour cette nouvelle saison. J’ai encore une marge de progression. L’an passé, j’ai appris à défendre plus fort. On est une équipe qui défend avec le cœur. Offensivement, je veux continuer à apporter un plus, notamment grâce aux coups de pied arrêtés. »
Votre progression pourrait vous ouvrir les portes de la sélection nationale algérienne. La Coupe d’Afrique des nations qui arrive au mois de décembre est-elle dans un coin de votre tête ?
« C’est un objectif, ce serait une fierté. Je vais tout faire pour enchaîner les matchs et les bonnes performances pour pouvoir y accéder. Tu es proche de n’importe quelle sélection quand tu joues en Ligue 1. Il faut juste être performant. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
https://lessentieldeleco.fr/3128-footba ... n-ligue-1/
Article très intéressant, et inquiétant, sur le modèle économique du club, les risques encourus, les enjeux...
Article très intéressant, et inquiétant, sur le modèle économique du club, les risques encourus, les enjeux...
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Point de vue. Pour le HAC, rien, nada, que fifre !
Point de vue, ou l’humeur, bonne ou mauvaise, de la rédaction des sports de Paris Normandie.
Le président havrais Jean-Michel Roussier regarde fondre la marge que lui autorise l’encadrement de sa masse salariale…
Le président havrais Jean-Michel Roussier regarde fondre la marge que lui autorise l’encadrement de sa masse salariale…
Image auteur par défaut
C’était parti fort. Si fort que les portes du centre d’entraînement de Soquence restèrent closes tout au long de la semaine de reprise, afin que personne ne puisse voir que c’était déjà parti. Le temps d’effectuer le pas qui sépare l’officieux de l’officiel. Oui, le HAC a rapidement accroché de premières recrues. Une, puis deux, puis sept. Une respiration plus tard, les huitième et neuvième têtes nouvelles furent à leur tour dévoilées.
Sans le sou, les dirigeants du doyen empilaient alors les contrats tout neufs en même temps qu’ils serraient la pogne des dix-sept joueurs aux cartons faits (fins de contrat, prêts, retours de prêt). Mais sans le sou, la source s’est tarie. Si Blue Crow s’occupe de la dette – on ne reprochera pas à Jeff Luhnow de rester focus sur l’ordre des choses – Jean-Michel Roussier, lui, regarde fondre la marge que lui autorise l’encadrement de sa masse salariale.
Le HAC n’en est plus à un défi près
Quant à Mathieu Bodmer, il fouille, mais la poignée de cahuètes dont il dispose (pas celles de Dame Christine, les nostalgiques des Guignols de l’info auront la réf) n’envoie pas les prospects au septième ciel. Pas d’oseille, pas de brouzouf ! À moins qu’enfin un chasseur de têtes daigne s’intéresser à l’un des bankables. Seulement voilà, pas le début d’une discussion ne tourne autour d’un deal à sept chiffres. Rien. Nada. Que fifre !
Et le dernier grain du sablier tombera le 1er septembre, à 20 heures, alors que ça bouchonne dans l’axe de la défense (Lloris, Sangante, Seko, Youte et Thiaré) et qu’il est utopique d’espérer batailler, pour exemple, avec Ally Samatta pour seule pointe, au moins jusqu’au mercato d’hiver. Mais le HAC n’en est plus à un défi près.
Par Benoît Donckele
Publié: 23 Août 2025 à 17h26
Point de vue, ou l’humeur, bonne ou mauvaise, de la rédaction des sports de Paris Normandie.
Le président havrais Jean-Michel Roussier regarde fondre la marge que lui autorise l’encadrement de sa masse salariale…
Le président havrais Jean-Michel Roussier regarde fondre la marge que lui autorise l’encadrement de sa masse salariale…
Image auteur par défaut
C’était parti fort. Si fort que les portes du centre d’entraînement de Soquence restèrent closes tout au long de la semaine de reprise, afin que personne ne puisse voir que c’était déjà parti. Le temps d’effectuer le pas qui sépare l’officieux de l’officiel. Oui, le HAC a rapidement accroché de premières recrues. Une, puis deux, puis sept. Une respiration plus tard, les huitième et neuvième têtes nouvelles furent à leur tour dévoilées.
Sans le sou, les dirigeants du doyen empilaient alors les contrats tout neufs en même temps qu’ils serraient la pogne des dix-sept joueurs aux cartons faits (fins de contrat, prêts, retours de prêt). Mais sans le sou, la source s’est tarie. Si Blue Crow s’occupe de la dette – on ne reprochera pas à Jeff Luhnow de rester focus sur l’ordre des choses – Jean-Michel Roussier, lui, regarde fondre la marge que lui autorise l’encadrement de sa masse salariale.
Le HAC n’en est plus à un défi près
Quant à Mathieu Bodmer, il fouille, mais la poignée de cahuètes dont il dispose (pas celles de Dame Christine, les nostalgiques des Guignols de l’info auront la réf) n’envoie pas les prospects au septième ciel. Pas d’oseille, pas de brouzouf ! À moins qu’enfin un chasseur de têtes daigne s’intéresser à l’un des bankables. Seulement voilà, pas le début d’une discussion ne tourne autour d’un deal à sept chiffres. Rien. Nada. Que fifre !
Et le dernier grain du sablier tombera le 1er septembre, à 20 heures, alors que ça bouchonne dans l’axe de la défense (Lloris, Sangante, Seko, Youte et Thiaré) et qu’il est utopique d’espérer batailler, pour exemple, avec Ally Samatta pour seule pointe, au moins jusqu’au mercato d’hiver. Mais le HAC n’en est plus à un défi près.
Par Benoît Donckele
Publié: 23 Août 2025 à 17h26
"Deja, your head!" 
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : frissons garantis, le Stade Océane va retrouver ses héros
Trois mois après avoir assuré son maintien en Ligue 1, le Havre AC retrouve enfin son public au Stade Océane, ce dimanche 24 août 2025, à l’occasion de la réception du RC Lens. Un rendez-vous que l’on imagine chargé en émotion.
Le Kop Ciel et Marine 84 s’installera en tribune haute.
Le Stade Océane va enfin pouvoir célébrer ses héros. Ce dimanche 24 août 2025, le Stade Océane risque de vibrer bien plus prématurément qu’à l’accoutumée. Si la réception du Racing Club de Lens constitue l’attraction principale de la journée, c’est bien l’avant-match qui retiendra toutes les attentions.
Pour la première fois depuis leur maintien acquis au terme d’une saison haletante, les joueurs du Havre Athletic Club retrouveront leur public dans leur stade. Trois mois après la panenka mémorable d’Abdoulaye Touré, synonyme de survie en Ligue 1, les Ciel et Marine vont enfin pouvoir communier avec leurs supporters.
« Réussir notre entame de saison à domicile »
Certes, quelques célébrations avaient déjà eu lieu : à l’aéroport d’Octeville, lors de la fan day, ou encore à travers les rencontres estivales de préparation. Mais cette fois, l’instant s’annonce plus solennel, plus fort, car il se vivra à domicile, au cœur du Stade Océane, devant plus de 20 000 personnes. Tous les héros de mai ne seront pas présents, plusieurs ayant quitté le club durant l’intersaison. Mais l’émotion, elle, ne manquera pas. On imagine déjà l’ovation qui descendra des tribunes, notamment de la tribune kop dont la composition a été modifiée cette saison avec l’arrivée du Kop Ciel et Marine 84 en tribune haute.
Pas de tifo
Dès l’échauffement, les premiers frissons devraient parcourir les travées. La dernière sortie des Ciel et Marine à domicile remonte au 10 mai dernier. Le HAC s’était incliné contre Marseille (1-3) et craignait pour son maintien. « Tout le monde a hâte de retrouver l’équipe à la maison. Les souvenirs de la saison dernière resteront gravés à jamais dans notre mémoire mais, fatalement, on est obligé de mettre tout ça derrière nous, tempère Florian, alias « Spirit », le trésorier des Barbarians Havrais. Une nouvelle saison a débuté et on se dit que le même miracle ne se reproduira pas deux fois. En tout cas, on ne se maintiendra pas en ne gagnant que trois matches chez nous. Il va donc très important de réussir notre entame de saison à domicile. »
En ce sens, aucune animation d’ampleur ne viendra animer les travées du Stade Océane lors de l’entrée des acteurs. Un tifo en hommage à Vincent Volpe aurait pu être envisagé, mais l’annonce tardive de sa présence – à seulement 48 heures du coup d’envoi – a empêché les groupes de supporters de s’organiser.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Trois mois après avoir assuré son maintien en Ligue 1, le Havre AC retrouve enfin son public au Stade Océane, ce dimanche 24 août 2025, à l’occasion de la réception du RC Lens. Un rendez-vous que l’on imagine chargé en émotion.
Le Kop Ciel et Marine 84 s’installera en tribune haute.
Le Stade Océane va enfin pouvoir célébrer ses héros. Ce dimanche 24 août 2025, le Stade Océane risque de vibrer bien plus prématurément qu’à l’accoutumée. Si la réception du Racing Club de Lens constitue l’attraction principale de la journée, c’est bien l’avant-match qui retiendra toutes les attentions.
Pour la première fois depuis leur maintien acquis au terme d’une saison haletante, les joueurs du Havre Athletic Club retrouveront leur public dans leur stade. Trois mois après la panenka mémorable d’Abdoulaye Touré, synonyme de survie en Ligue 1, les Ciel et Marine vont enfin pouvoir communier avec leurs supporters.
« Réussir notre entame de saison à domicile »
Certes, quelques célébrations avaient déjà eu lieu : à l’aéroport d’Octeville, lors de la fan day, ou encore à travers les rencontres estivales de préparation. Mais cette fois, l’instant s’annonce plus solennel, plus fort, car il se vivra à domicile, au cœur du Stade Océane, devant plus de 20 000 personnes. Tous les héros de mai ne seront pas présents, plusieurs ayant quitté le club durant l’intersaison. Mais l’émotion, elle, ne manquera pas. On imagine déjà l’ovation qui descendra des tribunes, notamment de la tribune kop dont la composition a été modifiée cette saison avec l’arrivée du Kop Ciel et Marine 84 en tribune haute.
Pas de tifo
Dès l’échauffement, les premiers frissons devraient parcourir les travées. La dernière sortie des Ciel et Marine à domicile remonte au 10 mai dernier. Le HAC s’était incliné contre Marseille (1-3) et craignait pour son maintien. « Tout le monde a hâte de retrouver l’équipe à la maison. Les souvenirs de la saison dernière resteront gravés à jamais dans notre mémoire mais, fatalement, on est obligé de mettre tout ça derrière nous, tempère Florian, alias « Spirit », le trésorier des Barbarians Havrais. Une nouvelle saison a débuté et on se dit que le même miracle ne se reproduira pas deux fois. En tout cas, on ne se maintiendra pas en ne gagnant que trois matches chez nous. Il va donc très important de réussir notre entame de saison à domicile. »
En ce sens, aucune animation d’ampleur ne viendra animer les travées du Stade Océane lors de l’entrée des acteurs. Un tifo en hommage à Vincent Volpe aurait pu être envisagé, mais l’annonce tardive de sa présence – à seulement 48 heures du coup d’envoi – a empêché les groupes de supporters de s’organiser.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.