[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Impressionnants de générosité, les Ciel et Marine ont contraint l’AS Monaco au match nul (1-1), samedi 26 avril 2025 au Stade Océane. Un point dont le HAC peut se satisfaire dans la course au maintien, d’autant que Saint-Etienne s’est incliné à Strasbourg.
Yassine Kechta et les Havrais ont offert une belle réplique face aux Monégasques
Il y a des matches nuls qui ont une saveur un peu plus prononcée que d’autres et le public du Stade Océane ne s’y est pas trompé au moment de saluer celui décroché par le HAC face à l’AS Monaco (1-1), samedi 26 avril 2025. Prendre un point face au troisième de Ligue 1, ses internationaux à tous les postes, son goleador à désormais 13 buts en 14 journées, lancé dans une lutte impitoyable pour la Ligue de Champions, tout le monde aurait probablement signé, dans l’environnement ciel et marine, avant la rencontre.
Et tout le monde avait de quoi s’en satisfaire après, à l’issue d’un match à 61 % de possession de balle et 12 occasions à 5 en faveur des visiteurs. « C’est un point positif, mérité par rapport à tous les efforts fournis par les joueurs. On aurait presque pu espérer un peu mieux en ouvrant le score, mais il faut se rendre compte à quel point Monaco est une grosse équipe », est d’ailleurs venu dire en conférence de presse Nicolas Douchez, un entraîneur des gardiens qui remplaçait exceptionnellement Didier Digard, obligé de quitter le Stade Océane en urgence pour raisons personnelles.
Les Ciel et Marine ont longtemps fait obstacle
Au-delà de permettre au HAC de remettre le contact après deux revers (Rennes, Paris), ce quatrième match nul de la saison aura une nouvelle fois illustré l’état d’esprit irréprochable des Hacmen, leur solidarité, leur générosité, leur envie de sauver le club, ce qui est à la fois normal mais toujours à souligner quand on rappelle que sept des onze titulaires ne seront peut-être plus Havrais au-delà du mois de juin.
Il n’y aura pas eu de troisième clean-sheet cette saison, mais les Ciel et Marine ont néanmoins longtemps fait front face à l’armada monégasque, à l’image d’un Mathieu Gorgelin qui a bel et bien digéré son calvaire rennais (6 arrêts) et d’un Gautier Lloris impressionnant jusqu’à sa sortie (69e, cuisse), même si le défenseur se fait un peu avoir sur le but de l’égalisation.
Ce gros match réalisé par les Havrais, qui avaient jusqu’alors perdu 10 fois sur 11 face aux membres du Top 7 (pour une victoire à Lille), a aussi validé certains choix de Didier Digard. Celui de maintenir Youte, qui a parfois souffert mais n’a jamais sombré. Et celui de reconduire Hassan sur le front de l’attaque plutôt que de relancer Ayew, puisque l’Égyptien a inscrit son troisième but en ciel et marine, de la tête sur un centre de Mwanga, au bout d’une action où il aura fait l’essentiel du boulot.
« Chaque point aura son importance »
Avec un peu plus de justesse, notamment sur ce contre de la 83e minute mal conclu par Soumaré, le HAC, qui a également su se relever après le but de Biereth, aurait même pu espérer signer l’exploit de cette 31e journée, et confirmer un peu plus les difficultés de l’ASM à l’extérieur (1 victoire sur les 10 derniers déplacements).
Un point, ce n’est pas suffisant pour permettre aux Ciel et Marine de mettre véritablement la pression sur Reims, Nantes et Angers, qui auront l’occasion, dimanche, de respirer un peu mieux, surtout les deux premiers (contre Montpellier et Toulouse). Mais un point, cela permet aux partenaires d’Abdoulaye Touré de revenir à deux unités du SCO, hôte de Lille, et de reprendre une unité d’avance sur l’AS Saint-Etienne, battue un peu plus tôt à Strasbourg (3-1), en plus d’un goal-average favorable, à maintenant trois journées du verdict.
« On savait le résultat de Saint-Etienne, mais on n’a eu aucun mot par rapport à ça dans le vestiaire, a assuré Douchez. On sait que chaque point aura son importance et que ça va se jouer à pas grand-chose. On reste dans la course, avec notre destin entre les mains, au moins pour la place de barragiste. » Une place depuis laquelle le HAC se rendra dimanche 4 mai 2025 à Auxerre, pour un nouveau rendez-vous à ne pas manquer.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Grâce au point du match nul décroché ce samedi 26 avril 2025 face à Monaco (1-1), le HAC a signé une bonne, voire très bonne, opération dans la course au maintien. De quoi, alors que le sprint final est lancé, insuffler un peu plus d’optimisme dans les rangs havrais.
Josué Casimir et ses coéquipiers courent après un deuxième maintien en Ligue 1
Il y a les bons et les mauvais matchs nuls. Celui décroché par les Ciel et Marine contre l’AS Monaco (1-1) fait partie de la première catégorie. Incontestablement.
Samedi 26 avril 2025, le Havre AC a déjoué les pronostics. Face à une équipe pleinement engagée dans la course à la Ligue des Champions, les hommes de Didier Digard ont fait front. Avec générosité. Avec détermination. Mais aussi avec solidarité. Autant de qualités qui ont longtemps manqué aux Hacmen. En première partie de saison notamment. Quand, au moindre grain de sable, la machine se grippait. Il y a encore quelques mois, l’égalisation de Mika Biereth, à l’heure de jeu, aurait sonné le glas des espoirs havrais. Heureusement, le mercato hivernal est passé par là. La mentalité du club doyen s’en est trouvée bouleversée.
« On va avoir besoin de tout le monde pour aller décrocher ce maintien »
Il suffit de voir la rage d’Ahmed Hassan lors de l’ouverture du score pour le constater. Maillot jeté à terre, cris de rage et poings serrés, l’attaquant égyptien n’a pas fait dans la demi-mesure pour célébrer son troisième but de la saison. Le premier au Stade Océane. « C’est la mentalité des attaquants, souligne Nicolas Douchez, l’entraîneur des gardiens du HAC. Il aurait aimé marquer beaucoup plus depuis son arrivée (Ndlr : il n’avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 2 mars dernier et le penalty victorieux contre Lens). Ouvrir le score lui a fait beaucoup de bien. J’espère que cela va lui donner beaucoup de confiance pour la suite. On va avoir besoin de tout le monde pour aller décrocher ce maintien. »
Comme Ahmed Hassan, le HAC a montré les muscles. Une nouvelle preuve de caractère après un week-end où Saint-Etienne était revenu à hauteur grâce à une victoire controversée dans le derby qui l’opposait à l’Olympique Lyonnais. Au vu du calendrier chargé qui attend les Ciel et Marine d’ici la fin du championnat, un certain pessimisme avait alors refait surface autour du club.
« C’est l’avantage d’être tous ensemble au quotidien. On est dans une bulle »
Heureusement, le groupe professionnel semble être resté imperméable à ces mauvaises ondes. Le travail paie toujours plus que les polémiques inutiles. « C’est l’avantage d’être tous ensemble au quotidien. On est dans une bulle, explique Nicolas Douchez. On a conscience de ce qui peut se dire à l’extérieur mais, pendant la semaine, le staff voit des choses que le grand public ne voit pas. Le plus dur a été de faire comprendre aux joueurs qu’ils étaient capables de décrocher ce maintien. Le match nul contre Monaco en est une preuve. Cela nous pousse à être optimiste. »
À raison. Au terme de cette 31e journée, le HAC consolide sa place de barragiste en s’éloignant de Saint-Etienne, défait à Strasbourg (3-1), et reprend même un point sur Angers, battu par Lille (0-2). Abdoulaye Touré et ses partenaires ont donc, aujourd’hui, toutes les cartes en main pour sauver leur place dans l’élite du football français. Une victoire sur la pelouse d’Auxerre dimanche 4 mai 2025 pourrait même se révéler décisive. « On était au courant du résultat de Saint-Etienne avant d’entrer sur la pelouse. On n’allait pas entretenir un faux suspense, révèle Nicolas Douchez. Cela nous a peut-être poussés à conserver ce point. On a la chance d’avoir notre destin entre les mains, au moins pour le barrage. On sera dans la course jusqu’à la dernière journée. À nous de nous offrir une fin heureuse. » Un maintien.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Touché à la cuisse face à Monaco, Gautier Lloris pourrait faire son retour dès ce dimanche 4 mai 2025 à Auxerre. Arouna Sangante, lui, a purgé sa suspension.
Gautier Lloris pourrait être disponible pour le déplacement à Auxerre
Sa sortie pouvait laisser craindre le pire.
Auteur d’un match énorme face à l’AS Monaco ce samedi 26 avril (1-1), Gautier Lloris avait été contraint de céder sa place après 69 minutes de jeu en raison d’une douleur aux ischio-jambiers. « J’ai ressenti une petite douleur à la cuisse en première période et cela s’est aggravé sur un tacle en deuxième, avait expliqué le défenseur juste après le coup de sifflet final. Je n’ai pas encore fait le point avec le médecin. On verra ce qu’il en est à froid. »
Apte pour Auxerre ?
À froid justement, les nouvelles ont été assez rassurantes. Si une gêne demeure, Gautier Lloris devrait pouvoir reporter le maillot ciel et marine d’ici la fin de saison. Et pourquoi pas dès ce dimanche 4 mai lors du déplacement à Auxerre. Un point sera fait d’ici la fin de la semaine.
En cas de forfait, Didier Digard pourra tout de même compter sur deux défenseurs centraux de métier. Suspendu contre le Paris-Saint-Germain et Monaco, Arouna Sangante devrait faire son retour dans le groupe. Il pourrait accompagner Etienne Youté en charnière.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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J-2 avant le face-à-face entre l’AJ Auxerre et le HAC, rendez-vous comptant pour la 32e journée de Ligue 1. Pour cet avant-dernier déplacement de la saison, Didier Digard peut-il s’appuyer sur l’intégralité de son effectif ?
Gautier Lloris ne pourra croiser le fer avec l’AJ Auxerre, sur cette pelouse de l’Abbé-Deschamps qui a été la sienne durant deux saisons
Il y eut d’abord ce doute, lorsqu’à la mi-temps du duel avec l’AS Monaco (1-1), Gautier Lloris est réapparu sur la pelouse avant tout le monde, afin de tester une cuisse douloureuse. Puis il y eut la confirmation d’une blessure, quand à la 69e minute, le Havrais le plus utilisé de la saison (2 680 minutes) dut céder sa place.
Et il y eut enfin la crainte de voir le HAC se présenter dimanche (17h15) sur la pelouse de l’Abbé-Deschamps sans le défenseur central, celui qui fut crédité d’une prestation époustouflante face aux Monégasques. Crainte malheureusement devenue réalité. « Il ne s’est pas entraîné de la semaine », souffle Didier Digard.
Sangante et Zouaoui de retour
Parfois héroïque devant Monaco, la défense sera donc revisitée. D’une simple retouche ? « Tout est possible », sourit un entraîneur havrais bien évidemment cachottier. On sait toutefois qu’Arouna Sangante et Yanis Zouaoui, suspendus lors de la prochaine échéance, réintégreront le groupe. Sangante devrait même reprendre place au sein du « onze ».
Avec Étienne Youte aux côtés du capitaine havrais ? Très probablement. Néanmoins, l’option Junior Mwanga n’est pas à écarter. Replacé samedi dernier dans l’axe de la défense, suite à la sortie de Lloris, le joueur prêté par Strasbourg s’est vite emparé du rôle.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À quarante-huit heures d’un déplacement à Auxerre, pour y défier des Bourguignons libérés de toute forme de pression, c’est Abdoulaye Touré, l’actuel meilleur buteur du Havre AC, qui s’est présenté en conférence de presse d’avant-match ce vendredi 2 mai 2025.
Abdoulaye Touré avait marqué un penalty lors de la venue d’Auxerre au Stade Océane en début de saison
C’était, on nous l’a promis, la dernière fois de la saison, vendredi 2 mai 2025, qu’Abdoulaye Touré se présentait en conférence de presse d’avant-match. Plutôt à l’aise dans l’exercice médiatique, l’international guinéen, comme Gautier Lloris, autre habitué, s’y était déjà prêté à plusieurs reprises. Dans les bonnes comme dans les mauvaises périodes que le Havre AC a traversées ces derniers mois. Avec, à chaque fois, le même mot d’ordre : sauver la place du club doyen en Ligue 1.
Abdoulaye, comment se présente ce déplacement à Auxerre ? Sur le papier, cela semble être le match le plus facile à négocier d’ici la fin de saison…
« Ça, c’est votre analyse (rires). Personnellement, je pense que ce déplacement à Auxerre va être le plus difficile de nos trois derniers matchs. Un match très compliqué nous attend. Premièrement, les Auxerrois n’ont plus rien à jouer donc ils vont pouvoir évoluer libérés devant leur public. Deuxièmement, c’est l’une des équipes qui a montré le plus de bonnes choses depuis le début de la saison. Sa victoire contre Lens (4-0) le week-end dernier le prouve. Auxerre est une formation en pleine confiance. On va devoir aller là-bas avec beaucoup de méfiance. »
« Presque des regrets après Monaco »
Le nul décroché contre Monaco (1-1) le week-end dernier ne vous a-t-il pas donné beaucoup de confiance également ?
« Évidemment ! On aurait signé direct si on nous avait dit qu’on allait prendre un point avant le début de la rencontre. Seulement, après le match, on avait presque des regrets car on a eu des situations pour marquer un deuxième but. On est sorti de ce match en se disant qu’on avait mérité ce point, qu’on ne l’avait pas volé. On devra se servir de cette confiance pour aller décrocher un résultat à Auxerre. »
Un Auxerre libéré contre un HAC en mode survie, quelle va être la clé de cette rencontre ?
« Il faudra mettre les mêmes ingrédients que contre Monaco : de l’intensité et être compact car Auxerre est une équipe qui sait faire mal avec son jeu de transition. C’est même leur point fort. Pour le contrer, il va falloir éviter que notre bloc soit trop déséquilibré. Ils n’attendront que cela. »
Cette saison, le classement ne vous a jamais permis de souffler. Il a fallu s’accrocher et, quand on s’accroche depuis la première journée, cela fatigue. Comment sentez-vous le groupe physiquement et mentalement ?
« Il nous reste de la force. On sera là tant qu’on sera en vie, tant qu’il y aura des points à aller chercher. On a encore notre mot à dire. Les derniers matchs ont prouvé que l’on avait faim. Contre Monaco, on a montré une grande force de caractère et de la solidarité. Cela sera la clé du maintien. »
Cette fin de saison est plutôt excitante ou angoissante ?
« Un peu des deux. C’est ce qui fait la beauté de ce sport. On n’aura pas de trophée en fin de saison mais la perspective d’aller chercher un maintien nous galvanise et nous amène un surplus de motivation. Personne n’aurait misé sur nous en janvier. Aujourd’hui, nous sommes barragistes et nous pouvons encore espérer gagner une place pour nous sauver directement. »
D’un point de vue un peu plus personnel, comment jugez-vous votre saison ?
« C’est ma saison la plus aboutie mais elle n’est pas encore terminée. Je ne pourrai la valider que si on se maintient. Sinon, cette saison restera comme l’un des plus gros échecs de ma carrière. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et l’AJ Auxerre, ce dimanche 4 mai 2025 à 17 h 15, micro tendu à Mael Gautier (26 ans).
Mael Gautier est un fervent supporter des Ciel et Marine
« Je m’attends à un match très difficile. Auxerre est une équipe très solide. Capable de faire de gros coups contre certaines grosses écuries du championnat. Réussir à faire un résultat là-bas serait presque un exploit. Personnellement, je signe si on ramène un nul de Bourgogne. Mais, à l’image de ce que l’on a fait la semaine dernière, je ne demande qu’à être surpris », met en exergue cet auto-entrepreneur domicilié à Elbeuf.
« Je nous vois jouer les prolongations »
« Je ne m’attendais pas à ce que nos joueurs soient capables de décrocher un match nul contre Monaco (1-1). Surtout à domicile. Les Monégasques jouent une qualification en Ligue des Champions. Je ne pensais pas qu’ils laisseraient des points au Stade Océane. Il faudrait que l’on prenne aussi des points contre Marseille et Strasbourg pour que cela soit équitable. Je veux croire que Saint-Etienne ne nous reprendra pas la place de barragiste d’ici la fin de la saison. En revanche, je ne pense pas que l’on puisse aller chercher Angers. Au vu de notre calendrier, j’ai peur que l’on soit un peu trop juste. Je nous vois jouer les prolongations cette saison. En espérant affronter une équipe comme Dunkerque. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Pleinement engagés pour leur mission maintien, les Ciel et Marine du Havre AC peuvent compter sur le soutien de leurs supporters. À Auxerre, ce dimanche 4 mai 2025 (17 h 15), le parcage réservé aux visiteurs sera plein.
Près de 800 supporters havrais vont se déplacer à Auxerre
Lorsqu’on l’a interrogé au sujet de la sérénité dégagée par les Havrais après le match nul décroché face à Monaco (1-1) le week-end dernier, Nicolas Douchez avait rétorqué que le plus dur avait été « de faire comprendre aux joueurs qu’ils étaient capables de décrocher ce maintien. »
Déclaration intéressante. Tous deux relancés en conférence de presse d’avant-match, à deux jours du déplacement sur la pelouse d’Auxerre, Didier Digard et Abdoulaye Touré sont allés dans le sens de l’entraîneur des gardiens du HAC. Sans pour autant être d’accord sur la date de la prise de conscience. Pour le premier, « le match contre Marseille (1-5) a été un point de bascule ». Pour le second, c’est un mois plus tard, à l’occasion de la victoire des Ciel et Marine à Lille (2-1) que « le groupe s’est rendu compte qu’il était capable de faire de bonnes choses ».
Un parcage plein à Auxerre
Pour les départager, nous avons donc fait appel aux supporters du club doyen. Et, en grande majorité, les plus fidèles suiveurs donnent raison à leur entraîneur. « On a commencé à y croire après la trêve. La claque reçue contre Marseille a dû secouer le vestiaire et des recrues de qualité sont arrivées, explique, par exemple, Jérémy Loze, l’ancien président du Kop Océane. Avant cela, on était plutôt fataliste. Les problèmes financiers du club avaient fortement impacté le mercato d’été. Le coach faisait avec ce qu’il avait mais cela ne suffisait pas. Avec ces trois derniers matchs de la saison, on espère décrocher un maintien qui paraissait encore impossible il y a quelques semaines »
Jérémy Loze n’est pas le seul à y croire. L’affluence à domicile, mais aussi dans les parcages à l’extérieur, témoigne de l’optimisme retrouvé des supporters havrais. Contre Monaco, la barre des 21 000 spectateurs a été dépassée tandis que le Stade Océane est déjà plein pour la réception de l’Olympique de Marseille le samedi 10 mai 2025. Pleine, la tribune réservée aux visiteurs du stade de l’Abbé Deschamps à Auxerre le sera également. Au total, ce sont donc près de 800 supporters qui feront le déplacement en Bourgogne. À l’aide, notamment, de cinq bus affrétés pour l’occasion.
« On a parfois été pitoyables »
En cette fin de saison, joueurs et supporters avancent ensemble vers un objectif commun. Ce n’était pas gagné d’avance. Il suffit de se replonger quelques mois en arrière pour s’en rendre compte. Le 15 décembre dernier, après une nouvelle défaite en championnat face à Strasbourg (3-0), une partie du kop, exaspéré par l’attitude de ses protégés sur le terrain, avait quitté la tribune avant le coup de sifflet final. Cinq mois plus tard, le HAC n’est pas assuré de se maintenir, ni même de disputer les barrages, mais, il y a de l’espoir. Que cela soit au classement comme dans sa relation avec ses fans, le HAC revient de loin.
« La frustration des supporters était totalement justifiée. On a parfois été pitoyables devant eux, regrette, sans langue de bois, Abdoulaye Touré. Beaucoup d’équipes sont venues nous mettre un gros score à domicile. Malgré cela, ils sont restés derrière nous. C’est plaisant et nous allons avoir besoin d’eux lors de ces trois derniers matchs de championnat. » Didier Digard poursuit : « Les supporters méritent d’avoir une équipe qui montre ce visage et les joueurs méritent d’être soutenus. Cela vient récompenser leur investissement, leurs efforts mais aussi le travail mené par le club. » Et comme le dit l’adage, l’union fait la force.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Une survie en Ligue 1 qui se joue en partie ce dimanche 4 mai 2025 (17 h 15) sur la pelouse de l’AJ Auxerre, une équation financière à plusieurs inconnues, dont celle des droits télé, qu’il s’agira de résoudre avant le passage devant le DNCG : au HAC, c’est à tous les étages que la bataille fait rage.
Prêté à Auxerre au cours de la saison passée, Issa Soumaré défiera ce dimanche 4 mai 2025 à l’Abbé-Deschamps quelques-uns de ses anciens partenaires
Il est des fins de saison plus difficiles à négocier que d’autres. Et sans doute, sur le pré comme en coulisses, celle du HAC fera date. Qu’il soit proche ou lointain, l’avenir semble être aujourd’hui totalement flou. Un peu plus bouché qu’il est depuis la récente sortie du patron de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, sur fond de nouvelles règles du jeu. À savoir, notamment, que les clubs ne pourront comptabiliser les droits télé dans leur budget prévisionnel pour la saison prochaine.
En mai 2024, le HAC s’était basé sur la possibilité de percevoir 15 M€ via ces droits. Il n’en touchera finalement qu’un peu plus de six cette saison. En ce mois de mai 2025, alors qu’un déficit de près de 15 M€ sera à combler, c’est donc 0 qu’il faudra inscrire dans cette case si angoissante. « Non, ce ne sera pas 0, coupe Jean-Michel Roussier. On va refaire des calculs, on va voir. Et on présentera (NDLR : les documents à la DNCG) quand on sera en mesure de le faire. » Le 15 mai, la DNCG devra être en possession de toutes les pièces, et ce dans la perspective d’un passage devant le gendarme financier courant juin.
« Et quelle n’a pas été ma surprise… »
« Mais je ne m’impose pas la date du 15 mai », prévient un président du HAC toujours aussi remonté contre les instances. « À un moment, il va quand même falloir que tout le monde prenne ses responsabilités, la Ligue, la DNCG. Ça fait des années que la Ligue fait n’importe quoi. L’état actuel du football français est le résultat d’une immense incompétence et il faudrait aujourd’hui que les clubs en payent les pots cassés. La Ligue n’a pas conscience qu’un peu plus de la moitié des clubs de L1 sont en difficulté financière. »
Difficulté que Jean-Michel Roussier a tenté d’atténuer il y a quelques jours, avec l’accord du collège Ligue 1, en allant à la rencontre des représentants de CVC. Et ce, afin de réclamer, via un fonds de réserve, les 7,5 M€ qu’il sait être dus au HAC. « Il m’a été répondu que ce fonds de réserve ne servait pas à ça. Et quelle n’a pas été ma surprise en apprenant qu’il servait à payer une partie du salaire (NDLR : 600 000 € annuels, plus une prime de 500 000 € par an) de Nicolas de Tavernost (nouveau directeur général de LFP Media). »
« Je sens une équipe en confiance, pleine de convictions »
C’est donc devant les tribunaux que se poursuivra le combat. Tout en ayant bien conscience qu’un maintien en Ligue 1 faciliterait l’aspect financier des choses. Et cet espoir d’enchaîner une troisième saison au sein de l’élite, c’est à Auxerre, ce dimanche 4 mai 2025, que le Havre AC le gardera intact, ou pas. L’AJA (10e, 41 pts), l’obstacle le moins haut qui se présente au HAC en cette fin de saison. « C’est une équipe qui n’a plus rien à jouer, mais elle peut être totalement libérée et atteindre un état de « flow », craint Didier Digard. Ce qu’on doit garder à l’esprit, c’est qu’il reste trois journées à gros enjeux. »
Rappelons qu’après l’escale à Auxerre, c’est l’OM qui sera à l’affiche du Stade Océane, avant un final à Strasbourg. Rappelons également qu’à l’extérieur, le HAC a empilé dix-sept de ses vingt-huit points et signé cinq de ses huit succès. Mais plus que la puissance des chiffres, c’est la force tirée d’un état d’esprit remarquable qui peut, qui doit faire la différence. « Je sens une équipe en confiance, pleine de convictions, confie Digard. Montrer un tel visage, pour jouer un maintien, quand on a quinze joueurs qui arrivent en fin de contrat, c’est la preuve d’un investissement sans faille des garçons pour le club. Je suis très fier de diriger cette équipe. En tout cas, grâce à cette force de caractère, on est toujours en vie. »
AJ Auxerre – Havre AC, dimanche 4 mai 2025, 17h15, stade de l’Abbé-Deschamps
Arbitre : M. Pignard AUXERRE : 16. Léon – 26. Hoever, 20. Diomandé, 4. Jubal (cap), 92. Akpa, 14. Mensah – 10. Perrin, 80. Massengo, 18. Dioussé, 45. Onaiwu – 17. Sinayoko Remplaçants : 40. De Percin (g), 26. Joly, 12. Oppegard, 3. Osho, 34. Matondo, 25. Traoré, 11. Maddy, 19. Ayé, 9. Bair Entraîneur : Christophe Pélissier Absents : Danois (quadriceps), Owusu (genou), Coulibaly (réathlétisation), Buayi-Kiala (genou), N’Gatta, Zossou, Cissé, Siwé, Muzungu (choix) HAC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 23. Mwanga, 97. Ballo-Touré – 94. Touré, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas (g), 18. Zouaoui, 6. Youte, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 25. Confais, 14. Kuziaev, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni Entraîneur : Didier Digard Absents : Lloris (cuisse), Logbo (épaule), El Hajjam, Kitala (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du duel entre l’AJ Auxerre, hors de danger, et le HAC, barragiste au coup d’envoi de cette 32e journée de Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
Junior Mwanga conservera son poste au cœur du jeu
Il y a d’abord les deux forfaits de dernière minute, celui d’Antoine Joujou, touché à une cheville, et celui d’Arthur Desmas, handicapé par une douleur aux adducteurs.
Et puis il y avait cette interrogation quant au rôle qui serait attribué à Junior Mwanga. Capable d’évoluer en charnière centrale, et donc de pallier l’absence de Gautier Lloris (cuisse) ou de relayer un Étienne Youte peu rassurant ces dernières semaines, le joueur prêté par le RC Strasbourg se positionnera finalement au cœur du jeu.
Du grand classique
En défense, Youte côtoiera donc du classique, à savoir Loïc Nego, Arouna Sangante, de retour, et Fodé Ballo-Touré, confirmé au poste de latéral gauche. Au milieu, également du classique, puisque Mwanga fera équipe avec Abdoulaye Touré et Yassine Kechta. Et devant ? Eh bien là aussi, Didier Digard a fait le choix de la stabilité, avec le trio Josué Casimir – Ahmed Hassan – Issa Soumaré.
Enfin, notons sur le banc la présence de Stephan Zagadou (16 ans et demi) et d’Hernani Mendes Vaz (20 ans).
Le « onze » : Gorgelin – Nego, Sangante, Youte, Ballo-Touré – Touré, Mwanga, Kechta – Casimir, Hassan, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le grand coup havrais. Menés au score jusqu’à la 80e minute, les Ciel et Marine sont parvenus à renverser Auxerre pour signer une victoire probante (2-1) ce dimanche 4 mai 2025. Le HAC possède quatre points d’avance sur Saint-Etienne.
Josué Casimir et ses coéquipiers ont signé une victoire importante à Auxerre
Le Havre AC avait l’occasion de prendre quatre points d’avance sur Saint-Etienne et de revenir à deux points d’Angers. C’est chose faite. Au bout du suspense. Au lendemain de la défaite de l’ASSE contre Monaco (3-1) et quelques minutes après la victoire des Angevins à Nantes (1-0), les Ciel et Marine ont signé un grand coup en allant s’imposer à Auxerre (2-1) ce dimanche 4 mai 2025.
Craignant certainement les transitions de leurs adversaires, les hommes de Didier Digard refusent d’abord de faire le jeu. Hormis une tête trop croisée du défenseur auxerrois Paul Joly, les occasions sont rares durant la première demi-heure. Le match tarde à s’emballer mais les Havrais terminent fort le premier acte. Ahmed Hassan puis Issa Soumaré ont l’occasion d’ouvrir le score à bout portant (36e) mais les deux attaquants vont buter sur Donovan Léon, le portier de la formation bourguignonne. Le premier cité sort sur blessure quelques minutes plus tard (43e). Son remplaçant, André Ayew, s’illustre dès son entrée par une frappe vicieuse bien repoussée par Léon (45+3e).
Le HAC renverse tout !
Les débats se rééquilibrent au retour des vestiaires. Malgré une possession majoritairement havraise, Auxerre ouvre le score sur sa première frappe cadrée. Trouvé par Gaëtan Perrin sur le côté gauche, Lassine Sinayoko repique dans l’axe avant de tromper Mathieu Gorgelin d’une frappe enroulée (1-0, 62e). Menés au score, les Ciel et Marine repartent de l’avant. Il faudra s’y prendre à deux reprises pour recoller au score. Sur un premier corner, Ayew croit égaliser mais son but est refusé pour une main au préalable (76e). Quatre minutes plus tard, Yanis Zouaoui botte un nouveau coup de pied de coin. Soumaré dévie et pousse Jubal à marquer contre son camp (1-1, 80e). La délivrance vient finalement dans les arrêts de jeu. Après un coup franc repoussé, Mwanga adresse un centre catapulté au fond des filets par Arouna Sangante (1-2, 90+3). Au soir de cette 32e journée de championnat, le HAC est pratiquement assuré de disputer, au minimum, les barrages !
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des Ciel et Marine après la victoire du HAC sur la pelouse de l’AJ Auxerre (2-1) ce dimanche 4 mai 2025. Un succès que les Hacmen sont parvenus à décrocher dans le temps additionnel grâce à un coup de tête gagnant de leur capitaine Arouna Sangante.
Arouna Sangante a offert la victoire aux Ciel et Marine
Gorgelin (5) : un match frustrant pour lui. Gorgelin n’a quasiment rien eu à faire mais il doit aller chercher le cuir au fond de ses filets sur une belle frappe enroulée de Sinayoko à l’entrée de sa surface (62e). La seule tentative cadrée des Auxerrois.
Nego (5) : un peu plus offensif que le week-end dernier, l’international hongrois a régulièrement tenté de transpercer le bloc bas adverse à l’aide de passes dans les intervalles. Il délivre une offrande pour Hassan mais l’Égyptien bute sur Léon (36e). Nego a également bien neutralisé Perrin, le dépositaire du jeu de l’AJA. En revanche, il se fait trop facilement éliminer par un crochet intérieur de Sinayoko sur le but (62e).
Le coup de tête gagnant du capitaine
Youte (6) : tout n’a pas été parfait mais cela faisait longtemps qu’il n’avait pas réalisé une prestation de ce standing. Dur sur l’homme, l’international espoir est monté en puissance tout au long de la rencontre. Il n’est pas loin de contrer la frappe de Sinayoko (62e) et a été trouvé dans les airs sur certains coups de pied arrêtés.
Sangante (8) : pas de Gautier Lloris ? Pas grave, il y avait le retour d’Arouna Sangante. Et quel retour ! D’un coup de tête rageur, le capitaine est venu faire rugir de plaisir les 800 supporters havrais présents dans le parcage visiteurs (90+3e) et offrir trois points capitaux dans la course au maintien. Avant cela, le Sénégalais a livré 90 minutes de haut niveau. Impérial dans les duels, il a toujours pris le dessus sur ses vis-à-vis.
Ballo-Touré (5) : un nouveau match sérieux pour lui. Ballo-Touré est sorti vainqueur de son duel avec Onaiwu et a su contrôler les montées de Joly. Dommage que son utilisation du ballon n’ait pas toujours été bonne.
Touré (4) : c’est assez rare pour le souligner mais on l’a vu en difficulté. Harcelé par les milieux de terrains auxerrois, il a perdu de nombreux ballons dans le cœur du jeu. L’un d’eux amènera d’ailleurs l’ouverture du score.
Kechta (7) : Sans doute son meilleur match de la saison. Il a brillé d’abord par son implication défensive. À défaut d’avoir de bons ballons à exploiter dans le camp auxerrois. La bonne période havraise se traduit par un énorme investissement de sa part. Juste techniquement et inspiré dans ses choix, Kechta se retrouve régulièrement à l’origine et à la conclusion.
Mwanga encore décisif
Mwanga (7) : Didier Digard ne pouvait pas se passer de son impact et de son influence au milieu de terrain. Alors qu’il pouvait prétendre à remplacer Gautier Lloris en défense centrale, Mwanga a finalement été aligné en tant que sentinelle. À raison. Comme depuis de nombreuses semaines, il a été rayonnant et s’est même montré décisif en étant passeur décisif sur le but de Sangante (90+3e).
Casimir (4) : il ne compte pas ses efforts, se montre toujours disponible et tente énormément mais l’ensemble reste brouillon. Sur la pelouse de l’Abbé Deschamps, ses tentatives ont plus souvent trouvé l’arrière des cages de Léon ou les gants du portier auxerrois plutôt que ses partenaires. Gâchant, au passage, de belles situations. Il est remplacé par Diawara (90e) après avoir reçu un vilain coup sur le pied.
Soumaré (5) : il n’a pas réussi grand-chose mais, paradoxalement, le match change grâce à lui. Sur un corner botté par Zouaoui, Soumaré dévie assez le ballon pour pousser Jubal à marquer contre son camp (80e). Un geste décisif qui sauve un match bien moyen.
Hassan (non noté) : il s’est stoppé net à la 39e minute après un appel dans la profondeur. Terrassé par une douleur à la cuisse. Une semaine après son premier but au Stade Océane, il a quitté prématurément ses partenaires. Le regard noir. Quelques minutes auparavant, il avait manqué une énorme occasion, se heurtant à Léon à bout portant. Son remplaçant, André Ayew (5) s’illustre dès son entrée par une frappe vicieuse bien repoussée par Léon (45+3e). Le Ghanéen croit même égaliser avant l’heure (77e) mais son but est refusé pour une main.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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D’un coup de tête rageur et victorieux, signé au cœur des arrêts de jeu, Arouna Sangante a permis au HAC, barragiste à deux journées de la fin, de maintenir intact l’espoir d’un maintien, ce dimanche 4 mai 2025 à Auxerre (1-2).
Scène de joie pour célébrer le neuvième succès du HAC, le sixième à l’extérieur
Il ne restait que trois minutes à consommer. Les trois dernières du temps additionnel. Quand Junior Mwanga, d’un centre parfait, trouva Arouna Sangante, alors libre de tout marquage. Et d’un coup de tête, le capitaine havrais s’offrit son troisième but de la saison, le deuxième de la soirée en faveur des Ciel et Marine (90e+3). Et fit se lever comme un seul homme les huit cents fans du HAC venus enflammer le parcage visiteurs. Un but ô combien précieux, puisque le succès d’Angers à Nantes (1-0) ne laissait d’autre choix aux Havrais que de sceller un neuvième succès, un sixième loin du Stade Océane.
De retour dans le groupe après avoir dû faire une croix sur les deux précédents duels, avec le PSG (1-2) et Monaco (1-1), le capitaine havrais, par ailleurs infranchissable, marquait ainsi cette 32e journée de son empreinte. Lui qui ne disputait que son quatorzième match de la saison. « Arouna, ça fait partie de l’histoire de cette saison, parfois compliquée, mais traversée avec un mental à toute épreuve, note Didier Digard. Il y a deux semaines, on a fait un choix très fort, à savoir faire l’impasse sur un match, car il avait besoin de travailler physiquement pour pouvoir tenir 90 minutes. Des fois, il faut savoir ne pas mettre en danger l’équipe, même si ça part d’un bon sentiment. Là, on a vu qu’il avait tenu tout le match, et il a marqué. »
« Je sais que des fois, ça ne fait pas plaisir à entendre, mais… »
Et c’est le HAC qui s’accroche toujours à ce rêve de réaliser un magnifique contre-pied, à savoir un maintien sans même avoir à passer par le barrage. Un épilogue sur lequel personne, ou presque, n’aurait osé parier. Nantes, annoncé samedi prochain à Auxerre, ne dispose en effet que d’une longueur d’avance. Angers, qui recevra Strasbourg le week-end prochain, de deux, tout comme Reims, hôte de Saint-Étienne lors de l’avant-dernière échéance.
Le combat reste intense et la réception de l’OM, samedi 10 mai 2025 (21 heures) promet déjà d’être des plus croustillantes. « Je sais que des fois, ça ne fait pas plaisir à entendre, mais avec tout ce qu’on a vécu, on sait qu’on sera dans la bataille jusqu’à la dernière journée, se réjouit Digard. On va jouer notre carte à fond. Avec une première finale face à Marseille. »
Des imprécisions puis, la libération
Cette place en « finale », c’est donc à Auxerre que le HAC l’a décrochée. Non sans avoir tremblé. Un stress dû à cette première période, du moins les vingt dernières minutes de celle-ci, marquée par une forte domination havraise, mais aussi par une incroyable imprécision dans le dernier geste, notamment sur cette occasion en or gâchée par Hassan, puis par Soumaré (34e). Auxerre subissait, pliait, mais Léon, sur une frappe d’Ayew, appelé à pallier la sortie d’Hassan (cuisse, 43e), sortait le grand jeu (45e+3). À la pause, Sangante et les siens pouvaient ainsi déjà ruminer une réelle frustration, avant d’être secoués quand Sinayoko ouvrit le score, sur la première frappe cadrée de l’AJA (1-0, 62e).
Dès lors, le défi devint un peu plus difficile, jusqu’à ce que Jubal, suite à un corner de Zouaoui dévié par Soumaré, ne trompe son propre gardien (1-1, 79e). Le match était alors relancé, et Zouaoui, entré en jeu à la 69e, symbolisait à merveille ce rebond. De son pied gauche, il ne cessa de mettre les Icaunais dans l’embarras. Et c’est lui, encore, qui alerta Mwanga, auteur du centre décisif des arrêts de jeu (1-2, 90e+3). Ce mouvement qui permet aujourd’hui au HAC de compter quatre points d’avance sur Saint-Étienne (17e).
À Auxerre, le HAC bat Auxerre 2 à 1 (0-0)
Arbitre : M. Pignard. Spectateurs : 17 194 Buts pour Auxerre : Sinayoko (62e) ; pour le HAC : Jubal (79e, c.s.c.), Sangante (90e+3) Avertissements à Auxerre : Akpa (26e) ; au HAC : Casimir (83e) AUXERRE : Léon – Oppegard, Diomandé, Jubal (cap), Akpa (Bair, 88e), Joly (Hoever, 73e) – Perrin, Massengo, Diousse (Matondo, 73), Onaiwu (Ayé, 73e) – Sinayoko Entraîneur : Christophe Pélissier HAC : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Youte, Ballo-Touré (Pembele, 69e) – Touré (Ndiaye (90e), Mwanga, Kechta (Zouaoui, 69e) – Casimir (Diawara, 90e), Hassan (puis Ayew, 43e), Soumaré Entraîneur : Didier Digard
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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De retour dans le onze de départ après deux matchs de suspension, Arouna Sangante a offert une victoire qui pourrait être capitale dans la course au maintien, dimanche 4 mai 2025, à Auxerre. Un rayon de soleil dans une saison gâchée par les blessures et les absences.
Arouna Sangante a devancé André Ayew pour claquer une tête victorieuse sur la pelouse d’Auxerre
Au milieu des années 80, les fans du groupe Gold chantaient « Capitaine abandonné ». Depuis ce dimanche 4 mai 2025, les supporters du Havre AC peuvent chanter à la gloire de leur capitaine adoré.
On jouait alors la deuxième minute du temps additionnel lorsqu’Arouna Sangante, le brassard solidement accroché au biceps depuis le début de la rencontre, est venu faire rugir de plaisir les quelque 800 Havrais présents au stade de l’Abbé Deschamps. D’un coup de tête rageur, le Sénégalais est venu offrir la victoire (2-1) aux Ciel et Marine contre Auxerre (2-1). Un but qu’il est immédiatement venu célébrer d’un salut militaire au pied du parcage visiteurs en délire avant de laisser exploser sa joie. « Je suis super content d’avoir pu mettre ce but. Je regardais un peu le temps. Je voyais que c’était la 90e. Je me suis dit : « il ne nous reste pas beaucoup de cartes à jouer. », racontait Sangante en zone mixte après la rencontre. En temps normal, je serais revenu, je me serais replacé, mais on savait qu’il y avait quelque chose à faire, donc je suis resté aux avant-postes. Après, le ballon est superbe, je n’avais plus qu’à m’appliquer. Pour moi, ce but est encore plus beau que celui de Reims. »
« Un mental à toute épreuve »
En janvier dernier, celui qui porte le numéro 93, avait déjà inscrit un but important dans l’histoire de cet exercice. Déjà d’un coup de casque, il avait permis aux siens de mettre fin à une série de six défaites consécutives en Champagne. Et ce alors qu’il retrouvait les terrains après une absence de trois longs mois causée par une blessure aux adducteurs. Contre Auxerre, Arouna Sangante faisait son retour dans le groupe après deux matchs de suspension et des mois de février et mars pollués par une douleur au psoas. « Arouna, ça fait partie de l’histoire de cette saison, parfois compliquée, mais traversée avec un mental à toute épreuve, a salué Didier Digard en conférence de presse d’après-match. Il y a deux semaines, on a fait un choix très fort, à savoir faire l’impasse sur un match, car il avait besoin de travailler physiquement pour pouvoir tenir 90 minutes. Des fois, il faut savoir ne pas mettre en danger l’équipe, même si ça part d’un bon sentiment. Là, on a vu qu’il avait tenu tout le match, et il a marqué. »
« Tu nous as sauvés »
L’intéressé abonde : « Ce sont des épreuves de la vie. Il faut passer par-là. J’aurais aimé que ça se passe autrement mais il y a des choses que l’on ne peut pas contrôler. Le facteur blessures en fait partie. Il fallait que je reste fort mentalement. J’ai toujours gardé la tête haute et suivi les gars même si les résultats n’étaient pas toujours dans notre sens. »
C’est d’ailleurs entouré de tous ses partenaires que Sangante est venu exprimer son bonheur, mais aussi toute sa délivrance devant ses supporters. En zone mixte, Yanis Zouaoui a confié lui avoir glissé « tu nous as fait gagner, tu nous as sauvés ! ». L’avenir pourrait bien donner raison au latéral gauche havrais. En attendant la réception de l’Olympique de Marseille et la 33e journée de championnat qui se déroulera ce samedi 11 mai, les Ciel et Marine comptent quatre points d’avance sur Saint-Etienne.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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J-2 avant la réception de l’Olympique de Marseille au Stade Océane, rendez-vous comptant pour la 33e journée de Ligue 1. Pour cet avant-dernier match de la saison, Didier Digard peut-il s’appuyer sur l’intégralité de son effectif ? Le point en ce jeudi 8 mai 2025.
Ahmed Hassan s’est blessé aux ischio-jambiers le week-end dernier
On l’a vu quitter la pelouse du stade de l’Abbé-Deschamps la mine grave. Déçu et frustré de devoir abandonner ses partenaires après seulement 43 minutes de jeu. Touché à l’ischio-jambier à Auxerre, dimanche 11 mai 2025, Ahmed Hassan croyait peut-être avoir disputé son dernier match de la saison.
Quelques jours plus tard, la tendance semble s’être inversée. S’il demeure forfait pour la réception de Marseille ce samedi 10 mai (21 h), l’Égyptien pourrait être apte pour le déplacement à Strasbourg à l’occasion de la dernière journée de championnat la semaine suivante. Hassan a été rejoint par un autre coéquipier à l’infirmerie durant la semaine, Aloïs Confais ayant reçu un mauvais coup sur le mollet. Le milieu de terrain ne sera pas dans le groupe ce week-end.
Gautier Lloris sera apte
Gautier Lloris (cuisse), Josué Casimir (pied), Arthur Desmas (adducteurs), Antoine Joujou (cheville) et Ilyes Housni (cheville) pourront quant à eux postuler pour une place dans le groupe puisque tous se sont entraînés normalement cette semaine. « C’est une bonne semaine. On a eu pas mal de retours, s’est réjoui Didier Digard en conférence de presse. On a la chance d’avoir un groupe assez étoffé pour la réception de Marseille. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Qui de mieux qu’André Ayew pour venir évoquer la venue de l’Olympique de Marseille au Stade Océane ? Ce jeudi 8 mai 2025, l’international ghanéen s’est présenté en conférence de presse. Il y a notamment confié son désir de voir le HAC rester en Ligue 1 et son admiration pour Didier Digard.
André Ayew a inscrit quatre buts cette saison
Grâce à votre succès (2-1) sur la pelouse d’Auxerre le week-end dernier, le HAC est, plus que jamais, en vie dans cette course au maintien trépidante. Est-ce que l’on dort mieux qu’il y a quelques semaines ?
« C’est vrai que tout se passe mieux quand tu gagnes. Les semaines d’entraînement sont meilleures et les messages passent plus facilement. Cela ne veut pas dire que l’on dort mieux. Rien n’est encore terminé même si l’on a parcouru énormément de chemin depuis le début de la saison. Beaucoup de personnes n’y auraient pas cru si, au mois de janvier, on leur avait dit que le HAC serait à cette position-là à deux journées de la fin. Que l’on pourrait se maintenir par les barrages ou directement. Maintenant qu’on est là, on va tout faire pour se sauver. »
Avec la réception de Marseille ce samedi 10 mai 2025 et le déplacement à Strasbourg, le HAC aura fort à faire d’ici la fin de l’exercice. Comment l’envisagez-vous ?
« Ce sont deux gros matches avec une importance capitale. Ce week-end, le Stade Océane va être le théâtre d’une grosse affiche entre deux équipes qui ont quelque chose à jouer. On a l’intention de faire un gros match devant notre public. Notre objectif est d’empocher les trois points afin de prendre une grosse option sur le maintien. Cela va être compliqué contre une belle équipe marseillaise mais nos dernières rencontres nous ont montré que l’on en était capable. On est sur une dynamique très positive. Le groupe vit bien. On se trouve bien sur le terrain mais aussi en dehors. »
« Les bons résultats sont arrivés à temps »
Avec la blessure d’Ahmed Hassan (voir ci-contre), il y a de grandes chances que vous soyez titulaire contre Marseille. On sait que les Olympiens sont concernés par la course à la Ligue des Champions et vous pourriez mettre un coup de poignard à votre club de cœur. Y a-t-il de la place pour les sentiments dans ce sprint final ?
« Tout le monde sait ce que je ressens pour l’Olympique de Marseille et connaît le lien qui m’unit à ce club. Cela ne changera jamais. Mais, aujourd’hui, je suis Havrais. Malgré tout mon amour pour Marseille, je porte les couleurs ciel et marine. Nous sommes pleinement engagés dans une bataille pour la survie du HAC. On va tout faire pour remporter la victoire devant nos supporters. Moi le premier. J’espère que Marseille sera en Ligue des Champions et que le HAC se maintiendra à la fin de saison. »
Avec du recul, beaucoup estiment que la claque reçue au Vélodrome (5-1) en janvier dernier a été un déclic pour l’équipe. Après le match, vous aviez affirmé que le HAC allait se maintenir. Qu’est ce qui vous poussait à y croire alors que vous étiez au fond du trou ?
« Je connaissais ce groupe et les joueurs qui le composent. Je connaissais ses défauts mais surtout ses qualités. Je voyais le travail que l’on effectuait. Le boulot était fait mais on n’en récoltait pas encore les fruits. J’ai connu un certain nombre de clubs et d’entraîneurs. Je sais quand cela ne travaille pas et ce n’était pas le cas au Havre. J’étais persuadé que les choses allaient tourner en notre faveur. J’espérais juste que cela n’arrive pas trop tardivement. Heureusement, les bons résultats sont arrivés à temps. On s’est battu pour cela. Cela nous a coûté beaucoup de force et d’énergie mais on ne peut pas abandonner maintenant. Il va falloir donner tout ce qu’il nous reste pour que le HAC soit en Ligue 1 la saison prochaine. »
« Je serai fier quoi qu’il arrive »
Récemment, vous avez parlé de Didier Digard en des termes élogieux. Quel genre d’entraîneur est-il ?
« C’est un jeune coach qui a ses idées, sa philosophie de jeu et surtout beaucoup de confiance en ce qu’il veut faire. Il a une mentalité de gagneur et de formateur. J’aime beaucoup sa manière de voir les choses. Il a déjà dû faire face à beaucoup d’obstacles pour son premier vrai job sur un banc. Nous, les joueurs, on a toujours été derrière lui. On se donne à fond car il nous a montré qu’il croyait en nous. Nous avons traversé deux saisons en une. On vit quelque chose de fort et cela serait formidable que tout se termine bien. Quoi qu’il arrive, je serai fier. Fier de faire partie de ce groupe, de cette famille. Et cette famille mérite vraiment de rester en Ligue 1. »
Vous allez peut-être disputer votre dernier match au Stade Océane ce week-end. Vous y pensez ?
« Le match est tellement important que je n’y avais même pas pensé. Je me suis tellement projeté sur une perspective de barrages que j’ai oublié que ça pourrait être mon dernier match à domicile. J’ai réussi à avoir un lien fort avec cette ville et ses supporters. On verra plus tard pour la suite. Il y a encore trop de choses importantes en jeu. »
Havre AC – Marseille, samedi 10 mai 2025 à 21 h au Stade Océane
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et l’Olympique de Marseille, ce samedi 10 mai 2025 à 21 heures, micro tendu à Brian Fagot (32 ans).
Brian Fagot voit le HAC disputer les barrages à l’issue de la 34e journée de championnat
« Au vu de nos moyens financiers et de notre première partie de saison, c’est un exploit que l’on soit toujours en vie dans la course au maintien. J’aurais signé des deux mains si on m’avait dit que le HAC serait, a minima, barragiste après 33 journées de championnat. C’est dommage que l’on ait commencé à prendre des points un peu tardivement. Je regrette, par exemple, la défaite contre Angers (0-1) à domicile. Avec du recul, c’était le match à ne pas perdre. Il y a eu un vrai déclic après le match aller à Marseille. On a l’impression que les joueurs sont avec leur coach. Leur mentalité a changé. Ils ne sont plus amorphes sur le terrain. On a retrouvé le caractère qui a fait la force de cette équipe lors des deux dernières saisons », met en avant ce chef de secteur dans l’agroalimentaire.
« Un exploit de prendre un point »
« Maintenant, je ne suis pas sûr que l’on arrivera à reprendre des points d’ici la fin de la saison. Même si on est dans une bonne dynamique, je pense que les matches contre Marseille et Strasbourg vont être très compliqués. Ce sont deux équipes qui se battent pour décrocher une place en Ligue des champions. Cela serait un exploit de prendre ne serait-ce qu’un point contre l’une de ces deux formations. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Le Stade Océane battra-t-il son record d’affluence en championnat à l’occasion de la venue de l’Olympique de Marseille, ce samedi 10 mai 2025 ? Pourquoi les Ciel et Marine ont-ils fait le choix de se mettre au vert ? Que pense Didier Digard du probable départ d’Enzo Kana-Biyik ? Retrouvez quelques infos en plus avant cette affiche de la 33e journée de Ligue 1.
Les fidèles du Kop ont prévu un nouveau tifo en vue de la réception de l’Olympique de Marseille
Vers un record d’affluence ?
Plein de chez plein, le Stade Océane battra-t-il pour autant ce samedi 10 mai 2025 son record d’affluence en championnat, établi l’an dernier à l’occasion de la venue de… l’Olympique de Marseille (24 050 spectateurs) ? A priori non, mais cela uniquement pour des questions de sécurité, alors que le parcage visiteurs affichera complet (1 000 places). On ne devrait toutefois pas être loin de la barre des 24 000, et il se pourrait que ce HAC – OM vienne se situer au deuxième rang des affluences historiques en Ligue 1/Ligue 2, juste au-dessus du HAC – PSG de décembre 2023 (23 718 spectateurs).
Mise au vert, première !
Pour la première fois à l’occasion d’un match à domicile, Didier Digard et ses joueurs ne se retrouveront pas directement au Stade Océane en amont de la rencontre. Les Ciel et Marine prendront en effet leurs quartiers au sein de l’hôtel Hilton du Havre au sortir de la séance de ce vendredi après-midi. Une démarche initiée non pas par le staff, mais par le vestiaire. « On en arrive à des choses qu’on n’aurait jamais imaginées il y a quelques mois, s’en étonne autant qu’il s’en réjouit leur entraîneur. Quand ce sont les joueurs qui te demandent d’aller en mise au vert, alors qu’on sait très bien que tout le monde préférerait être à la maison, ça montre qu’ils ont envie de passer du temps ensemble et qu’il y a une énergie qui se dégage. »
Ce que les responsables du club doyen ont évidemment compris. « Le club a encore fait des efforts financiers, nos dirigeants se sont pliés en quatre pour trouver des solutions, remercie Digard. Moi-même, je pensais qu’on se retrouverait à l’hôtel le samedi pour que ça coûte moins cher, mais le souhait des joueurs de passer encore plus de temps ensemble a été exaucé. » Attendus vendredi en fin de journée à l’aéroport d’Octeville, les Marseillais s’installeront quant à eux au Novotel en entrée de ville.
Haie d’honneur, deuxième !
Comme l’an dernier lors du duel capital face au Racing Club de Strasbourg (3-1), les Ciel et Marine arriveront en car sur le parvis du Stade Océane aux alentours de 19 h 15 afin d’y être accueillis par leurs supporters, qui les escorteront ensuite sur quelques mètres jusqu’à leur entrée dans l’enceinte. À noter que les fans du HAC ont également prévu un tifo pour cette affiche, invitant les spectateurs de la tribune Kop basse à revêtir un t-shirt de couleur marine, et tous les autres les traditionnelles couleurs ciel et marine.
Kana-Biyik ? « Pas de temps à perdre avec ceux qui veulent partir… »
S’il n’a pas souhaité s’épancher précisément sur la situation du jeune Enzo Kana-Biyik, dont l’annonce du probable départ pour Manchester United n’est pas encore « officielle », Didier Digard a quand même délivré quelques messages à l’évocation de l’attaquant de 18 ans, appelé à deux reprises cette saison dans le groupe pro et régulièrement à l’entraînement. « Moi, je me bats pour ceux qui aiment ce club, qui s’intéressent au projet, pas pour ceux qui préfèrent regarder ce qui se passe ailleurs. […] Ceux qui jouent aujourd’hui sont ceux qui sont prêts à tout pour maintenir le HAC, au-delà de leur situation contractuelle. Ceux qui veulent partir ou sont influencés, c’est leur problème, je n’ai pas de temps ni d’énergie à perdre avec eux. »
Lui-même ancien grand talent de la Cavée Verte, Digard encourage forcément les plus jeunes à découvrir le monde pro au sein leur club formateur. « Parce que tout y est mis en place pour leur réussite, tout a toujours été pensé pour eux au HAC. Au sein du staff pro, nous avons même un entraîneur qui leur est dédié (Marcel Kalonji). La relation des joueurs formés au club avec les supporters est particulière aussi. Le HAC est le bon endroit pour passer un palier, qui plus est en Ligue 1. Il ne faut pas toujours regarder ce qui se passe ailleurs. Et surtout, le plus important, c’est de ne pas avoir de regrets… »
Les coups de pied arrêtés, cet atout peu travaillé
La stat a circulé dans la foulée du match à Auxerre (1-2), où les Hacmen ont une fois encore fait mal sur phase arrêtée : « Le HAC a inscrit 12 buts à la suite d’un coup de pied arrêté en Ligue 1 sur l’année 2025, total le plus élevé dans les cinq grands championnats européens avec Brighton. » Un vrai atout donc, que les hommes de Didier Digard ne travaillent que… « huit minutes maximum par semaine », assume l’entraîneur havrais.
« Pour moi, c’est d’abord un état d’esprit, estime le technicien. Ce n’est pas une question de taille ou quoi que ce soit, c’est le mec qui monte et qui a envie de marquer. Quand on voit qu’Arouna (Sangante), qui est loin d’être le plus grand du championnat, en est déjà à trois buts en 14 matches, c’est la preuve que c’est une question de mentalité. Nos joueurs savent que chaque phase arrêtée est une opportunité pour nous et donnent tout pour marquer. »
Digard « dérangé » par la « non-sanction » infligée à l’ASSE
« Pour vous, c’est une sanction ou une non-sanction ? », a renvoyé Didier Digard quand on lui a demandé ce qu’il pensait du point de pénalité avec sursis infligé à l’AS Saint-Etienne suite aux débordements lors du derby contre Lyon, laissant ainsi entendre ce que lui en pensait. « Mais cela fait bien longtemps que j’ai arrêté d’être surpris avec ces choses-là. C’est toujours pareil, j’ai parlé, ça a été mal perçu, et quand tu ne parles pas, ça continue… Donc oui, ça me dérange, je ne trouve pas ça normal, mais on n’attend rien de personne », a conclu sur ce dossier le coach du Havre AC.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Capables d’accrocher l’AS Monaco (1-1) à domicile il y a deux semaines, les Havrais sont en quête d’un nouvel exploit ce samedi 10 mai 2025. Contre l’Olympique de Marseille cette fois-ci. Avec une victoire, les Ciel et Marine seraient assurés de disputer, a minima, les barrages.
André Ayew et ses partenaires ont l’occasion d’enterrer les derniers espoirs de l’AS Saint-Etienne
Le temps passe si vite. Il y a quatre mois, le 5 janvier dernier, le Havre AC était ridiculisé (5-1) en prime time sur la pelouse du Stade Vélodrome. Brisé, outragé, martyrisé par des Marseillais qui n’avaient même pas eu besoin de forcer pour s’imposer largement. Pour ce premier match de 2025, les Ciel et Marine donnaient alors l’impression de ne pas avoir pris de bonnes résolutions pour la nouvelle année.
Humiliés quelques jours avant Noël sur la pelouse de Saint-Brieuc (N2) en Coupe de France (0-1), les Havrais signaient ce soir-là un douzième revers en championnat. Après seize journées de championnat. La période était pénible. Tandis que Didier Digard expliquait que « pour certains, le niveau était trop élevé » en conférence d’après-match, Jean-Michel Roussier, lui, d’une soufflante mémorable, faisait trembler les murs du vestiaire. Au micro du diffuseur, André Ayew restait pourtant positif en affirmant que le HAC allait finir par redresser la barre. En toute franchise, plus grand monde n’y croyait vraiment. Mais, le football n’est pas une science exacte. Et l’improbable s’est produit.
Le HAC peut éviter la relégation
Ce samedi 10 mai 2025, à 21 heures, Abdoulaye Touré et ses partenaires retrouvent l’Olympique de Marseille. Avec leur destin en main. À l’aube de cette 33e et avant-dernière journée de championnat, les Havrais possèdent quatre points d’avance, ainsi qu’une bien meilleure différence de buts (+9) sur Saint-Etienne, premier relégable.
Avec du recul, la claque reçue au Vélodrome ressemble à une bénédiction. « Il y a eu une prise de conscience collective à la suite du match aller, avance Didier Digard. Avant, tout le monde souffrait mais chacun dans son coin. Le mercato hivernal aidant, cela a été le moment de se poser les bonnes questions et d’essayer d’y trouver des solutions même si notre marge de manœuvre était quasi-nulle. La direction a fait un excellent travail. Je les en remercie car, aujourd’hui, j’ai un groupe avec une mentalité bien différente à ma disposition. »
« Une première finale »
En cas de victoire contre l’Olympique de Marseille ou de défaite de Saint-Etienne sur la pelouse de Reims, le HAC pourrait être assuré de ne pas être relégué à l’issue de la 34e journée. Joie du multiplex, l’ensemble des neuf rencontres débuteront à la même heure. Pour autant, le staff ciel et marine n’aura pas le regard porté qu’en Champagne. Grâce à sa victoire obtenue le week-end dernier contre Auxerre, les Hacmen sont revenus à un point de Nantes et à deux longueurs d’Angers. La première équipe citée se déplace à Auxerre tandis que la deuxième reçoit Strasbourg. « Plus on est, plus on rigole et plus la fête est belle, s’amuse Didier l’entraîneur du HAC. À la différence de nous, ces équipes n’ont rien à faire dans le bas du classement. On se demande donc si elles vont se réveiller ou si elles ne vont jamais réussir à le faire. De notre côté, on se doit de rester positif. On est prêt pour la bataille qui nous attend. C’est une première finale. Nous pourrions être assurés d’être, au minimum barragiste, à une journée du terme. C’est une vraie satisfaction car personne n’aurait misé dessus il y a encore quelques mois. »
Surtout après la gifle reçue au Vélodrome au mois de janvier. Proches de déjouer tous les pronostics, les Havrais pourraient accrocher une autre grosse côte en s’imposant contre Marseille. Les Ciel et Marine n’ayant plus battu les Olympiens depuis le 30 avril 1988. Hasard du calendrier, le rencontre s’était déroulée pour le compte d’une 33e journée de championnat.
Havre AC – Marseille, samedi 10 mai 2025 à 21 h au Stade Océane
Arbitre : M. Dejajod.
Absences au HAC : Hassan (cuisse), Confais (mollet) Logbo (reprise), El-Hajjam, Kitala (choix), Ndiaye ; à Marseille : Bennacer (adducteurs), Mbemba, Blanco (choix).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 93. Sangante, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré (cap), 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 28. Ayew, 45. Soumaré.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas, 32. Pembele, 6. Youte, 14. Kuziaev, 34. Diawara, 33. Mendes Vaz, 21. Joujou, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
MARSEILLE : 1. Rulli – 62. Murillo, 19. Kondogbia, 5. Balerdi (cap), 6. Garcia – 23. Hojbjerg, 21. Rongier, 25. Rabiot – 44. Luis Henrique, 10. Greenwood, 9. Gouiri.
Remplaçants (à choisir parmi) : 12. De Lange, 29. Lirola, 3. Merlin, 4. Luis Felipe, 13. Cornelius, 77. Dedic, 11. Harit, 17. Rowe, 8. Maupay.
Entraîneur : Roberto De Zerbi.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
H-1 avant le coup d’envoi du duel entre le HAC, barragiste au coup d’envoi de cette 32e journée de Ligue 1 et l’Olympique de Marseille, deuxième du championnat. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
Gautier Lloris ne retrouve pas sa place en défense centrale
Après le succès à Auxerre, on change (un peu) une équipe qui gagne. Il y a d’abord le choix contraint. En l’absence d’Ahmed Hassan, touché à la cuisse lors de la dernière sortie en Bourgogne, Didier Digard a été obligé de changer son buteur. Sans surprise, c’est André Ayew qui prend la place de l’Égyptien à la pointe de l’attaque havraise.
Lloris trop juste
Il y a ensuite l’interrogation Gautier Lloris. Forfait à Auxerre, l’ancien Niçois ne fait pas son retour en défense centrale. C’est Etienne Youté qui sera associé à Arouna Sangante. Gautier Lloris, lui, est sur le banc. Pour le reste, c’est du classique. Junior Mwanga, Abdoulaye Touré et Yacine Kechta formeront le trio du milieu de terrain. Devant eux, Josué Casimir et Issa Soumaré animeront les ailes.
Le onze : Gorgelin – Nego, Youte, Sangante, Ballo-Touré – Mwanga, Touré, Kechta – Casimir, Soumaré, Ayew.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.