Football – Coupe de France : humiliation, colère et tension pour le HAC à Saint-Brieuc
Relégable en Ligue 1 et désormais éliminé de la Coupe de France, le HAC s’est fait humilier (0-1), ce samedi 21 décembre 2024, sur la pelouse du Stade Briochin, pourtant localisé trois divisions en dessous (N2).
Comme beaucoup d’autres, Antoine Joujou est totalement passé à côté de son match
Longtemps, il est resté prostré, dehors, à quelques mètres de la porte du vestiaire. Didier Digard ne parvenait pas à sortir de ce cauchemar, sur fond d’humiliation offerte par ses joueurs. À chaud, il ne pouvait pas comprendre comment ses hommes avaient à ce point pu accepter de se faire marcher dessus, sans répondre, sans tenter d’esquiver ce qui devait arriver, ce but victorieux de Janno, inscrit de la tête à la 80e, et ce couperet qui tomba.
« Les autres feront ce qu’ils veulent de leur vie »
Non loin de Digard, sonné, mais debout, Mathieu Bodmer n’eut pas de mots suffisamment durs pour qualifier le comportement des Ciel et Marine. « Je ne suis pas déçu, je suis énervé. Ce n’est pas la première fois, et ça commence à faire beaucoup. Ils ont une semaine de vacances, et ceux qui ne veulent pas revenir au club, ils n’ont qu’à lever la main. On n’a pas fait un match de Coupe, on n’a même pas fait un match de foot… On peut expliquer beaucoup de choses, mais pas ce manque de respect vis-à-vis du club, des supporters, du staff. Encore une fois, ceux qui ont envie de mouiller le maillot, ils reviennent, les autres feront ce qu’ils veulent de leur vie. »
À peine eut-il le temps de répondre à quelques questions, que le directeur sportif était appelé par les deux cents fans ayant effectué le déplacement. « Tant qu’ils ne verront pas un dirigeant, ils ne quitteront pas le stade », lui a-t-on soufflé. Alors Bodmer, accompagné de Digard, a traversé le terrain pour parler avec eux. Sous tension, le dialogue n’a toutefois pas (trop) débordé. Mais calmer la colère des supporters paraissait impossible. Parce qu’ils avaient assisté à ce que les Ciel et Marine pouvaient leur proposer de pire. Un match sans envie, sans caractère. Sans talent, tout simplement.
« C’est honteux… »
Alors oui, Digard, privé de cinq éléments (Sangante, Casimir, Salmier, Soumaré et Ngoura), avait fait le choix de se priver du trio Lloris-Youte-Touré, trois éléments sous la menace d’une suspension face à Marseille (le 5 janvier 2025), mais aussi de Kechta et Targhalline, au repos. Oui, le « onze » couché sur la feuille était inédit et inattendu. Mais… « Les changements étaient volontaires, confiait Digard. J’avais besoin de joueurs qui avaient moins de temps de jeu et qui réussiraient à trouver la motivation. Et malheureusement, ça n’a pas été le cas. C’était indigne de ce qu’on doit produire. C’est honteux. »
Et pourtant, les Briochins adressèrent un premier avertissement dès la 4e minute, quand il fallut que Bodmer, Mathéo de son prénom, signe un tacle salvateur pour empêcher Achahbar d’ouvrir le score. Puis Gorgelin dut intervenir face aux tentatives de Yobé (7e), Zakharyan (11e) et Diakité (13e). En fallait-il plus pour enfin inciter les Havrais à se mettre en action ? Eh bien oui. À la 23e, Achahbar trouva l’extérieur du poteau… Collectivement pathétiques, parfois pitoyables techniquement, les Ciel et Marine durent attendre la 35e pour se montrer dangereux, sur ce corner de Ndiaye, dévié par Opéri, avant que Joujou ne trouve le poteau.
Il était alors autorisé à penser que cette banderille inviterait le HAC à en planter d’autres, mais non. Jamais il n’y eut de réelle pression sur une défense briochine dirigée par l’ex-Guingampais Kerbrat et ses 38 ans. Seul Sabbi trouva l’ouverture, un but refusé pour une main peu évidente (72e). Personne n’osa toutefois mettre en exergue ce fait de match une fois l’élimination actée.
À Saint-Brieuc, Stade Briochin (N2) bat Havre AC (L1) 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Paradis. Spectateurs : 4 025.
But pour Saint-Brieuc : Janno (80e).
Avertissements à Saint-Brieuc : Beghin (75e) ; au HAC : Nego (37e), Kuziaev (55e).
SAINT-BRIEUC : L’Hostis – Angoua, Kerbrat, Boudin – Le Marer (cap.), Yobé (Benhaim, 73e), Beghin, Diakité – Zakharyan, Achahbar – Konan (Janno, 65e).
Entraîneur : Guillaume Allanou.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Pembele, Bodmer (Logbo, 88e), Zouaoui – Kuziaev (Housni, 81e), Ndiaye (Sabbi, 65e), Opéri – Joujou, Ayew, Grandsir (Confais, 65e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre, onze ans de couacs en Coupe de France
Éliminé dès les 32es de finale ce samedi par Saint-Brieuc (0-1), pensionnaire de National 2, Le Havre a connu bien des déconvenues face à des formations de division inférieure en Coupe de France depuis onze ans.
Il y a eu bien sûr la déflagration subie en février 1996 contre le petit poucet Blénod, club de N3, en 16es de finale (1-1 a.p., 3-4 aux t.a.b.). Mais pas seulement. Et notamment ces dernières années. Vainqueur de la Coupe de France en 1959, Le Havre ne remportera pas l'épreuve cette saison. Éliminé ce samedi dès les 32es par Saint-Brieuc (N2, 0-1), le club doyen a subi sept déconvenues en onze ans face à des formations d'au moins deux divisions inférieures. Voici ces claques.
17 novembre 2013, 7e tour : Saint-Amand-les-Eaux (DH, D6) - Le Havre : 1-0
L'histoire ne se répète pas toujours, et la nouveauté peut faire mal. Très mal. Après avoir éliminé la saison précédente Saint-Amand-les-Eaux (3-1), l'équipe d'Erick Mombaerts chute cette fois face au pensionnaire de DH, l'équivalent de la D6, au 7e tour (0-1). L'entrée en jeu de Riyad Mahrez ne change rien à l'apathie des Havrais, réduits à neuf en fin de rencontre et punis dans le temps additionnel par Carvalho (90e+ 2). « Je n'ai pas de mot, déplore Christophe Revault, le conseiller du président Jean-Pierre Louvel. Le plus grave, c'est que ce n'est pas un hold-up. »
14 novembre 2015, 7e tour : Saint-Omer (DH, D6) - Le Havre : 2-0
Deux ans plus tard, le HAC connaît la même punition face à une équipe de DH. Le contexte est très particulier pour la première de l'Américain Bob Bradley sur le banc. Au lendemain des attentats de Paris, la rencontre se dispute dans une ville située à proximité de la Belgique, et dans un climat anxiogène. Cela n'empêche pas Saint-Omer d'inscrire deux buts en première période, tandis que Le Havre n'existe pas. « On a montré notre incapacité à nous comporter comme des professionnels, tout simplement », déplore Alexandre Bonnet.
12 novembre 2017, 7e tour : Évreux (N3, D5) - Le Havre : 3-2
Sixième de L2 et en course pour la montée, le HAC sombre de nouveau dès son entrée en lice et, cette fois, face à son voisin. Dans une rencontre disputée à Pacy-sur-Eure, Le Havre a pourtant ouvert le score par Jean-Pascal Fontaine (30e), égalisé à 2-2 sur un penalty de Jean-Philippe Mateta (2-2, 72e). Avant que Yohann Thuram ne puisse rien faire pour stopper, à son tour, un penalty transformé par Mohamed Benmansour (2-3, 81e). À terre, l'équipe d'Oswald Tanchot tombe contre une équipe de trois divisions inférieures. « C'est une honte », affirme l'entraîneur.
24 janvier 2019, 16e de finale : Vitré (N2, D4) - Le Havre : 3-0
Vainqueur 1-0 à Bordeaux au tour précédent, le HAC retombe dans ses travers à Vitré. Après avoir manqué des occasions en début de rencontre, le club doyen cède sur un superbe coup franc à la demi-heure de jeu (33e), puis disparaît. À la 58e, le score est déjà de 3-0, et l'issue de la rencontre entérinée. Oswald Tanchot est « K.-O., groggy. » Le technicien le constate : « On est sortis par la petite porte. »
28 novembre 2021, 8e tour : Chauvigny (N3, D5) - Le Havre : 0-0, 4-3 aux t.a.b.
Après deux désillusions à domicile contre Dunkerque (N, 1-3) puis le Paris FC (0-1), Le Havre commence bien face à Vierzon (N3, 2-0) avant de passer à la trappe contre un autre pensionnaire de N3. Son stade étant non homologué, Chauvigny « reçoit » à Châtellerault, à 30 km plus au nord. Sans Thiaré, Fontaine, Alioui ni Touré, les joueurs de Paul Le Guen délivrent une pâle prestation et cèdent aux tirs au but. Khalid Boutaïb et Nolan Mbemba manquent leur tentative et le 6e de L2 connaît une mésaventure de plus.
29 octobre 2022, 7e tour : Alençon (N3, D5) - Le Havre : 3-3, 5-3 aux t.a.b.
Un an plus tard, Le Havre chute encore, pour son apparition dans la compétition, face à une N3. Remodelée pour cette rencontre, avec une défense inédite, l'équipe du HAC fait néanmoins preuve de mental en revenant à trois reprises à la marque, la dernière dans le temps additionnel par Soumah (90e+ 4). Malheureux déjà l'année précédente, Nolan Mbemba rate son tir au but. « C'est un coup de bambou, oui, mais mérité », affirme Luka Elsner. Mais pour le Slovène, comme pour le club doyen, l'issue de la saison sera heureuse avec un titre de champion et une remontée dans l'élite, 14 ans après.
Le HAC reprend ses mauvaises habitudes pour la première fois depuis sa remontée en Ligue 1, en 2023. À Saint-Brieuc, la formation de Didier Digard est logiquement punie à dix minutes de la fin du temps réglementaire par le pensionnaire de National 2, sur une tête de Stan Janno (80e). Le club doyen avait bien touché le poteau par Antoine Joujou (34e) ou inscrit un but par Emmanuel Sabbi, qui aurait pu être validé avec le VAR (72e), il avait bien trop peu montré pour mériter mieux. « C'est indigne de ce qu'on doit produire », a pesté l'entraîneur après la rencontre. Mathieu Bodmer a, lui aussi, tenu des propos forts à l'encontre de ses joueurs. « Ceux qui ne veulent pas revenir au club en 2025 ont juste à lever la main, s'agace le directeur sportif. On trouvera des solutions. » Des solutions, Le Havre en manque : déjà 17e et premier relégable en L1, le voilà éliminé de la Coupe de France dès son entrée en lice.
Sébastien Buron L'Equipe
publié le 22 décembre 2024 à 12h23
Éliminé dès les 32es de finale ce samedi par Saint-Brieuc (0-1), pensionnaire de National 2, Le Havre a connu bien des déconvenues face à des formations de division inférieure en Coupe de France depuis onze ans.
Il y a eu bien sûr la déflagration subie en février 1996 contre le petit poucet Blénod, club de N3, en 16es de finale (1-1 a.p., 3-4 aux t.a.b.). Mais pas seulement. Et notamment ces dernières années. Vainqueur de la Coupe de France en 1959, Le Havre ne remportera pas l'épreuve cette saison. Éliminé ce samedi dès les 32es par Saint-Brieuc (N2, 0-1), le club doyen a subi sept déconvenues en onze ans face à des formations d'au moins deux divisions inférieures. Voici ces claques.
17 novembre 2013, 7e tour : Saint-Amand-les-Eaux (DH, D6) - Le Havre : 1-0
L'histoire ne se répète pas toujours, et la nouveauté peut faire mal. Très mal. Après avoir éliminé la saison précédente Saint-Amand-les-Eaux (3-1), l'équipe d'Erick Mombaerts chute cette fois face au pensionnaire de DH, l'équivalent de la D6, au 7e tour (0-1). L'entrée en jeu de Riyad Mahrez ne change rien à l'apathie des Havrais, réduits à neuf en fin de rencontre et punis dans le temps additionnel par Carvalho (90e+ 2). « Je n'ai pas de mot, déplore Christophe Revault, le conseiller du président Jean-Pierre Louvel. Le plus grave, c'est que ce n'est pas un hold-up. »
14 novembre 2015, 7e tour : Saint-Omer (DH, D6) - Le Havre : 2-0
Deux ans plus tard, le HAC connaît la même punition face à une équipe de DH. Le contexte est très particulier pour la première de l'Américain Bob Bradley sur le banc. Au lendemain des attentats de Paris, la rencontre se dispute dans une ville située à proximité de la Belgique, et dans un climat anxiogène. Cela n'empêche pas Saint-Omer d'inscrire deux buts en première période, tandis que Le Havre n'existe pas. « On a montré notre incapacité à nous comporter comme des professionnels, tout simplement », déplore Alexandre Bonnet.
12 novembre 2017, 7e tour : Évreux (N3, D5) - Le Havre : 3-2
Sixième de L2 et en course pour la montée, le HAC sombre de nouveau dès son entrée en lice et, cette fois, face à son voisin. Dans une rencontre disputée à Pacy-sur-Eure, Le Havre a pourtant ouvert le score par Jean-Pascal Fontaine (30e), égalisé à 2-2 sur un penalty de Jean-Philippe Mateta (2-2, 72e). Avant que Yohann Thuram ne puisse rien faire pour stopper, à son tour, un penalty transformé par Mohamed Benmansour (2-3, 81e). À terre, l'équipe d'Oswald Tanchot tombe contre une équipe de trois divisions inférieures. « C'est une honte », affirme l'entraîneur.
24 janvier 2019, 16e de finale : Vitré (N2, D4) - Le Havre : 3-0
Vainqueur 1-0 à Bordeaux au tour précédent, le HAC retombe dans ses travers à Vitré. Après avoir manqué des occasions en début de rencontre, le club doyen cède sur un superbe coup franc à la demi-heure de jeu (33e), puis disparaît. À la 58e, le score est déjà de 3-0, et l'issue de la rencontre entérinée. Oswald Tanchot est « K.-O., groggy. » Le technicien le constate : « On est sortis par la petite porte. »
28 novembre 2021, 8e tour : Chauvigny (N3, D5) - Le Havre : 0-0, 4-3 aux t.a.b.
Après deux désillusions à domicile contre Dunkerque (N, 1-3) puis le Paris FC (0-1), Le Havre commence bien face à Vierzon (N3, 2-0) avant de passer à la trappe contre un autre pensionnaire de N3. Son stade étant non homologué, Chauvigny « reçoit » à Châtellerault, à 30 km plus au nord. Sans Thiaré, Fontaine, Alioui ni Touré, les joueurs de Paul Le Guen délivrent une pâle prestation et cèdent aux tirs au but. Khalid Boutaïb et Nolan Mbemba manquent leur tentative et le 6e de L2 connaît une mésaventure de plus.
29 octobre 2022, 7e tour : Alençon (N3, D5) - Le Havre : 3-3, 5-3 aux t.a.b.
Un an plus tard, Le Havre chute encore, pour son apparition dans la compétition, face à une N3. Remodelée pour cette rencontre, avec une défense inédite, l'équipe du HAC fait néanmoins preuve de mental en revenant à trois reprises à la marque, la dernière dans le temps additionnel par Soumah (90e+ 4). Malheureux déjà l'année précédente, Nolan Mbemba rate son tir au but. « C'est un coup de bambou, oui, mais mérité », affirme Luka Elsner. Mais pour le Slovène, comme pour le club doyen, l'issue de la saison sera heureuse avec un titre de champion et une remontée dans l'élite, 14 ans après.
Le HAC reprend ses mauvaises habitudes pour la première fois depuis sa remontée en Ligue 1, en 2023. À Saint-Brieuc, la formation de Didier Digard est logiquement punie à dix minutes de la fin du temps réglementaire par le pensionnaire de National 2, sur une tête de Stan Janno (80e). Le club doyen avait bien touché le poteau par Antoine Joujou (34e) ou inscrit un but par Emmanuel Sabbi, qui aurait pu être validé avec le VAR (72e), il avait bien trop peu montré pour mériter mieux. « C'est indigne de ce qu'on doit produire », a pesté l'entraîneur après la rencontre. Mathieu Bodmer a, lui aussi, tenu des propos forts à l'encontre de ses joueurs. « Ceux qui ne veulent pas revenir au club en 2025 ont juste à lever la main, s'agace le directeur sportif. On trouvera des solutions. » Des solutions, Le Havre en manque : déjà 17e et premier relégable en L1, le voilà éliminé de la Coupe de France dès son entrée en lice.
Sébastien Buron L'Equipe
publié le 22 décembre 2024 à 12h23
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... re/1528417
Transferts : le Cercle Bruges veut Steve Ngoura, le jeune attaquant du Havre
En quête d'un attaquant pour pallier le départ de Kévin Denkey, le Cercle Bruges s'active sur Steve Ngoura, le jeune buteur du Havre.
publié le 23 décembre 2024 à 19h24
Est-ce le premier mouvement d'un mercato havrais mouvementé ? À l'issue de l'élimination en 32es de finale de la Coupe de France face à Saint-Brieuc (N2, 0-1) samedi, les dirigeants havrais n'avaient pas caché leur colère : « Les joueurs qui ne veulent pas revenir en 2025 ont juste à lever la main. On trouvera des solutions », lâchait notamment le directeur sportif du HAC Mathieu Bodmer.
Steve Ngoura, rare éclaircie de la phase aller du club normand (17e, 12 points), ne fait pas partie de ces joueurs poussés vers le départ. Mais le jeune buteur (19 ans) pourrait quand même être amené à quitter son club formateur. En quête d'un attaquant pour pallier le départ à Cincinnati (MLS) de son buteur Kévin Denkey, le Cercle Bruges s'active sur le dossier de l'international U20 français.
Le club belge, qui a vendu l'attaquant togolais pour près de 15 M€, dispose d'une surface financière suffisante pour formuler une offre. Le Havre, en quête de liquidités, s'y opposerait-il ? C'est loin d'être sûr. L'attaquant est, en outre, en attente de temps de jeu. Lié à Monaco, le Cercle Bruges est perçu, sur le marché, comme un club tremplin.
Transferts : le Cercle Bruges veut Steve Ngoura, le jeune attaquant du Havre
En quête d'un attaquant pour pallier le départ de Kévin Denkey, le Cercle Bruges s'active sur Steve Ngoura, le jeune buteur du Havre.
publié le 23 décembre 2024 à 19h24
Est-ce le premier mouvement d'un mercato havrais mouvementé ? À l'issue de l'élimination en 32es de finale de la Coupe de France face à Saint-Brieuc (N2, 0-1) samedi, les dirigeants havrais n'avaient pas caché leur colère : « Les joueurs qui ne veulent pas revenir en 2025 ont juste à lever la main. On trouvera des solutions », lâchait notamment le directeur sportif du HAC Mathieu Bodmer.
Steve Ngoura, rare éclaircie de la phase aller du club normand (17e, 12 points), ne fait pas partie de ces joueurs poussés vers le départ. Mais le jeune buteur (19 ans) pourrait quand même être amené à quitter son club formateur. En quête d'un attaquant pour pallier le départ à Cincinnati (MLS) de son buteur Kévin Denkey, le Cercle Bruges s'active sur le dossier de l'international U20 français.
Le club belge, qui a vendu l'attaquant togolais pour près de 15 M€, dispose d'une surface financière suffisante pour formuler une offre. Le Havre, en quête de liquidités, s'y opposerait-il ? C'est loin d'être sûr. L'attaquant est, en outre, en attente de temps de jeu. Lié à Monaco, le Cercle Bruges est perçu, sur le marché, comme un club tremplin.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Mercato. HAC : Ngoura sur le point de quitter son club formateur
Le HAC s’apprête à perdre l’un de ses plus grands espoirs dès l’entame du mercato hivernal : l’attaquant Steve Ngoura (19 ans) est en effet en passe de s’engager avec le club belge du Cercle Bruges.
Steve Ngoura poursuivra sa carrière sous d’autres couleurs que celles du HAC
On le savait : en quête de liquidités pour combler un déficit d’environ 10M€, le HAC s’était préparé à voir partir certains de ses joueurs à l’occasion du mercato hivernal. On connaît déjà l’identité de l’un d’entre eux : à 19 ans, et après seulement 24 apparitions chez les professionnels (1 but, 1 passe décisive), Steve Ngoura est en effet sur le point de quitter son club formateur pour s’engager avec le Cercle Bruges, actuel 13e (sur 16) de Jupiler Pro League, l’élite belge.
Un transfert proche des 3 M€
Selon nos informations, le deal serait bouclé entre les deux parties, moyennant une indemnité avoisinant les 3M€. Le Cercle Bruges était en quête d’un attaquant pour remplacer Kévin Denkey, parti en MLS (Cincinnati) contre 15M€. Lié à l’AS Monaco, le club belge peut être vu comme un tremplin pour certains jeunes talents.
Après Antoine Joujou, vendu à Parme (Italie) contre 3M€, et Yoni Gomis, parti à Strasbourg contre 2M€, c’est encore une fois un pur produit de la formation ciel et marine, international U20, qui devrait permettre au club doyen de renflouer un peu ses caisses.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Le HAC s’apprête à perdre l’un de ses plus grands espoirs dès l’entame du mercato hivernal : l’attaquant Steve Ngoura (19 ans) est en effet en passe de s’engager avec le club belge du Cercle Bruges.
Steve Ngoura poursuivra sa carrière sous d’autres couleurs que celles du HAC
On le savait : en quête de liquidités pour combler un déficit d’environ 10M€, le HAC s’était préparé à voir partir certains de ses joueurs à l’occasion du mercato hivernal. On connaît déjà l’identité de l’un d’entre eux : à 19 ans, et après seulement 24 apparitions chez les professionnels (1 but, 1 passe décisive), Steve Ngoura est en effet sur le point de quitter son club formateur pour s’engager avec le Cercle Bruges, actuel 13e (sur 16) de Jupiler Pro League, l’élite belge.
Un transfert proche des 3 M€
Selon nos informations, le deal serait bouclé entre les deux parties, moyennant une indemnité avoisinant les 3M€. Le Cercle Bruges était en quête d’un attaquant pour remplacer Kévin Denkey, parti en MLS (Cincinnati) contre 15M€. Lié à l’AS Monaco, le club belge peut être vu comme un tremplin pour certains jeunes talents.
Après Antoine Joujou, vendu à Parme (Italie) contre 3M€, et Yoni Gomis, parti à Strasbourg contre 2M€, c’est encore une fois un pur produit de la formation ciel et marine, international U20, qui devrait permettre au club doyen de renflouer un peu ses caisses.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
HAC – Mercato : dossiers chauds, rumeurs et discussions, ça pourrait s’agiter en janvier
Alors que le HAC s’envolera défier l’Olympique de Marseille, dimanche 5 janvier 2025 au stade Vélodrome (20 h 45), en coulisse, c’est le mercato d’hiver qui fait l’objet de nombreuses attentions. Vendre, prolonger, recruter : le chantier est vaste.
Quel HAC traversera les cinq prochains (et derniers) mois de la saison en cours ? À date, alors que le mercato d’hiver s’étirera jusqu’au 2 février 2025, il est risqué de prédire un réel bouleversement au sein d’un effectif actuellement scotché en zone rouge (17e). Et ce, à quelques jours d’une sortie de trêve hivernale programmée dimanche 5 janvier 2025 dans l’antre de l’Olympique de Marseille. Néanmoins, les manœuvres ont déjà débuté. Ce vendredi 3 janvier 2025 sera en effet officialisé le départ de Steve Ngoura en direction du Cercle Bruges (Belgique), en échange d’un chèque de 3 M€, plus bonus, plus pourcentage à la revente.
Youte du HAC à Stuttgart, vraiment ?
L’international U20, auquel un contrat de quatre ans est offert par le club belge, quitte donc son club formateur après être apparu à vingt reprises en L1 (0 but), pour trois titularisations. « Je n’étais pas pour ce transfert, dit Mathieu Bodmer. Tout comme ma priorité n’était pas de vendre Gomis à Strasbourg (2,5 M€) et Joujou à Parme (3 M€). Mais nous n’avons pas le choix. » Rappelons que l’été dernier, c’est un trou de 15 M€ qui plombait les finances. Celui-ci se résorbe donc peu à peu, mais le découvert empêche toujours les dirigeants havrais de dépenser le moindre euro sur le marché des transferts.
Il leur faut donc vendre, encore. Sur le papier, aucun des hommes de Didier Digard n’est donc enfermé à double tour. Pour autant, seront-ils si nombreux à changer d’air durant ce mois de janvier ? Mystère. Depuis quelques jours, des « infos » circulent quant à un possible départ d’Étienne Youte, pour l’Allemagne toujours, vers Stuttgart cette fois. Pour 8 M€. « Nous n’avons reçu aucune offre, ni de Stuttgart, ni d’ailleurs », assure Bodmer. Peut-être alors des négociations sont-elles en cours concernant un possible transfert de Christopher Opéri en faveur d’Istanbul Basaksehir (Turquie) ? « Il n’y a rien du tout », répond le directeur sportif.
Le HAC parviendra-t-il à prolonger Targhalline ?
Et pour Josué Casimir, joueur que la rumeur place dans le viseur des chasseurs de têtes de l’AS Saint-Étienne ? « Rien, assure le directeur sportif. Là, avec Josué, on discute prolongation de contrat et je suis confiant sur l’issue, car c’est vraiment un amoureux du club. » Club avec lequel celui fait partie des vice-capitaines est actuellement lié jusqu’en juin prochain. Tout comme Oussama Targhalline, arrivé il y a deux ans d’Alanyaspor (Turquie), où il avait été prêté par l’OM. Le Lion de l’Atlas prolongera-t-il ? « Ça discute, mais je ne suis pas convaincu que ça aboutisse », précise Bodmer. Un « DS » également en discussion avec Élysée Logbo, tout frais revenu de blessure et lui aussi entré dans sa dernière année de contrat.
Et dans le sens des arrivées ? Ça frétille ? « On travaille sur des dossiers », indique Mathieu Bodmer. Avec, pour règle imposée, que ces dossiers soient uniquement ceux de joueurs libres, ou gratuitement prêtés. « On ne peut pas débourser un euro. La DNCG nous dira ce qu’il est possible de faire. » Sachant que la masse salariale, celle qui pourrait être allégée par le départ de joueurs peu ou pas utilisés (El Hajjam, Confais, Kitala et Grandsir), reste encadrée par le gendarme financier.
Par Benoît Donckele
Publié:
2 Janvier 2025 à 16h52
Alors que le HAC s’envolera défier l’Olympique de Marseille, dimanche 5 janvier 2025 au stade Vélodrome (20 h 45), en coulisse, c’est le mercato d’hiver qui fait l’objet de nombreuses attentions. Vendre, prolonger, recruter : le chantier est vaste.
Quel HAC traversera les cinq prochains (et derniers) mois de la saison en cours ? À date, alors que le mercato d’hiver s’étirera jusqu’au 2 février 2025, il est risqué de prédire un réel bouleversement au sein d’un effectif actuellement scotché en zone rouge (17e). Et ce, à quelques jours d’une sortie de trêve hivernale programmée dimanche 5 janvier 2025 dans l’antre de l’Olympique de Marseille. Néanmoins, les manœuvres ont déjà débuté. Ce vendredi 3 janvier 2025 sera en effet officialisé le départ de Steve Ngoura en direction du Cercle Bruges (Belgique), en échange d’un chèque de 3 M€, plus bonus, plus pourcentage à la revente.
Youte du HAC à Stuttgart, vraiment ?
L’international U20, auquel un contrat de quatre ans est offert par le club belge, quitte donc son club formateur après être apparu à vingt reprises en L1 (0 but), pour trois titularisations. « Je n’étais pas pour ce transfert, dit Mathieu Bodmer. Tout comme ma priorité n’était pas de vendre Gomis à Strasbourg (2,5 M€) et Joujou à Parme (3 M€). Mais nous n’avons pas le choix. » Rappelons que l’été dernier, c’est un trou de 15 M€ qui plombait les finances. Celui-ci se résorbe donc peu à peu, mais le découvert empêche toujours les dirigeants havrais de dépenser le moindre euro sur le marché des transferts.
Il leur faut donc vendre, encore. Sur le papier, aucun des hommes de Didier Digard n’est donc enfermé à double tour. Pour autant, seront-ils si nombreux à changer d’air durant ce mois de janvier ? Mystère. Depuis quelques jours, des « infos » circulent quant à un possible départ d’Étienne Youte, pour l’Allemagne toujours, vers Stuttgart cette fois. Pour 8 M€. « Nous n’avons reçu aucune offre, ni de Stuttgart, ni d’ailleurs », assure Bodmer. Peut-être alors des négociations sont-elles en cours concernant un possible transfert de Christopher Opéri en faveur d’Istanbul Basaksehir (Turquie) ? « Il n’y a rien du tout », répond le directeur sportif.
Le HAC parviendra-t-il à prolonger Targhalline ?
Et pour Josué Casimir, joueur que la rumeur place dans le viseur des chasseurs de têtes de l’AS Saint-Étienne ? « Rien, assure le directeur sportif. Là, avec Josué, on discute prolongation de contrat et je suis confiant sur l’issue, car c’est vraiment un amoureux du club. » Club avec lequel celui fait partie des vice-capitaines est actuellement lié jusqu’en juin prochain. Tout comme Oussama Targhalline, arrivé il y a deux ans d’Alanyaspor (Turquie), où il avait été prêté par l’OM. Le Lion de l’Atlas prolongera-t-il ? « Ça discute, mais je ne suis pas convaincu que ça aboutisse », précise Bodmer. Un « DS » également en discussion avec Élysée Logbo, tout frais revenu de blessure et lui aussi entré dans sa dernière année de contrat.
Et dans le sens des arrivées ? Ça frétille ? « On travaille sur des dossiers », indique Mathieu Bodmer. Avec, pour règle imposée, que ces dossiers soient uniquement ceux de joueurs libres, ou gratuitement prêtés. « On ne peut pas débourser un euro. La DNCG nous dira ce qu’il est possible de faire. » Sachant que la masse salariale, celle qui pourrait être allégée par le départ de joueurs peu ou pas utilisés (El Hajjam, Confais, Kitala et Grandsir), reste encadrée par le gendarme financier.
Par Benoît Donckele
Publié:
2 Janvier 2025 à 16h52
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : c’est flou un peu partout, le point sur l’effectif du Havre AC
J-2 avant le coup d’envoi du duel entre l’Olympique de Marseille et le HAC, pour le compte de la seizième journée de Ligue 1. Une échéance pour laquelle planent quelques incertitudes. Le point sur l’effectif du Havre AC.
Tout frais sorti de l’infirmerie, Arouna Sangante, absent depuis près de trois mois (adducteurs), renouera-t-il dès dimanche avec la compétition ?
Il était possible d’imaginer un HAC enfin au grand complet, mais non. Si la courte trêve a permis à tous les Ciel et Marine de retrouver une certaine fraîcheur mentale, la grippe, elle, a freiné la reprise de deux incontournables : Christopher Opéri et Oussama Targhalline. Ce dernier, ex-Marseillais, doit ainsi, comme la saison passée, faire une croix sur son retour au Vélodrome. Là où l’absence du piston gauche est elle aussi actée, même si Didier Digard laisse ouverte la porte à un infime espoir. Mathéo Bodmer est lui aussi diminué par les effets de la grippe.
Le HAC avec Sangante et Casimir ?
En revanche, aucun espoir ne subsiste quant à la possibilité de voir Emmanuel Sabbi défier la défense marseillaise. L’international US se doit en effet de terminer un protocole de soins dédié à l’une de ses chevilles. En parallèle, de bonnes nouvelles ont-elles été annoncées ? Oui et… non. Si Arouna Sangante, dont la dernière apparition date du 6 octobre, à Brest (0-2, 7e j.), en a fini avec ses soucis aux adducteurs, l’entraîneur havrais, lui, hésite à relancer son capitaine dès cette première échéance de l’année 2025.
Une hésitation qui concerne également Josué Casimir, remis d’une entorse de la cheville contractée le 1er décembre lors de la réception d’Angers (0-1, 13e j.). « Il y a deux choses à mesurer pour Arouna et Josué, explique Digard. La première, c’est le risque de les intégrer si rapidement, après une longue absence, et la deuxième, c’est le bénéfice qu’ils peuvent engendrer en termes d’état d’esprit. » Une décision sera ainsi prise au tout dernier moment.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le coup d’envoi du duel entre l’Olympique de Marseille et le HAC, pour le compte de la seizième journée de Ligue 1. Une échéance pour laquelle planent quelques incertitudes. Le point sur l’effectif du Havre AC.
Tout frais sorti de l’infirmerie, Arouna Sangante, absent depuis près de trois mois (adducteurs), renouera-t-il dès dimanche avec la compétition ?
Il était possible d’imaginer un HAC enfin au grand complet, mais non. Si la courte trêve a permis à tous les Ciel et Marine de retrouver une certaine fraîcheur mentale, la grippe, elle, a freiné la reprise de deux incontournables : Christopher Opéri et Oussama Targhalline. Ce dernier, ex-Marseillais, doit ainsi, comme la saison passée, faire une croix sur son retour au Vélodrome. Là où l’absence du piston gauche est elle aussi actée, même si Didier Digard laisse ouverte la porte à un infime espoir. Mathéo Bodmer est lui aussi diminué par les effets de la grippe.
Le HAC avec Sangante et Casimir ?
En revanche, aucun espoir ne subsiste quant à la possibilité de voir Emmanuel Sabbi défier la défense marseillaise. L’international US se doit en effet de terminer un protocole de soins dédié à l’une de ses chevilles. En parallèle, de bonnes nouvelles ont-elles été annoncées ? Oui et… non. Si Arouna Sangante, dont la dernière apparition date du 6 octobre, à Brest (0-2, 7e j.), en a fini avec ses soucis aux adducteurs, l’entraîneur havrais, lui, hésite à relancer son capitaine dès cette première échéance de l’année 2025.
Une hésitation qui concerne également Josué Casimir, remis d’une entorse de la cheville contractée le 1er décembre lors de la réception d’Angers (0-1, 13e j.). « Il y a deux choses à mesurer pour Arouna et Josué, explique Digard. La première, c’est le risque de les intégrer si rapidement, après une longue absence, et la deuxième, c’est le bénéfice qu’ils peuvent engendrer en termes d’état d’esprit. » Une décision sera ainsi prise au tout dernier moment.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Je ne souhaite pas quitter le club », certifie Abdoulaye Touré
Meilleur buteur des Ciel et Marine depuis le début de la saison, Abdoulaye Touré est de retour aux affaires après quelques jours de repos. Une trêve durant laquelle la quête incertaine du maintien n’a jamais quitté son esprit.
Abdoulaye Touré a inscrit trois buts et délivré une passe décisive cette saison
Qui dit premier match de l’année dit première conférence de presse de 2025. À deux jours d’un déplacement périlleux à Marseille, c’est Abdoulaye Touré qui est venu accompagner Didier Digard.
Toujours meilleur buteur des Ciel et Marine cette saison avec trois réalisations, le milieu de terrain a assuré que l’ensemble du groupe restait déterminé à l’idée d’inverser la tendance et d’aller décrocher un maintien tant espéré en fin de saison. Revenu frais et plein d’appétit après une première partie de saison où il a déjà disputé dix-huit rencontres, l’international Guinéen a également évoqué son futur et son amour pour le football.
Abdoulaye, comment s’est passée la reprise ? La trêve a été courte et vous restez sur un gros revers en Coupe de France…
« On n’a pas terminé 2024 comme on le souhaitait. L’année s’est même conclue par une grosse désillusion avec cette défaite à Saint-Brieuc (N2, 1-0). Maintenant, j’ai envie de dire que cette page est tournée. On n’a plus qu’un seul objectif sur lequel se concentrer : le championnat. C’est le plus important au vu de notre situation au classement. »
Didier Digard était très en colère après Saint-Brieuc. Cette colère était-elle encore perceptible à votre retour à l’entraînement ? Est-ce qu’il a eu un discours très ferme, peut-être très dur ?
« Je pense que sa colère était légitime parce que, comme je l’ai dit, c’était une grosse désillusion. On est revenu avec beaucoup de fraîcheur et surtout l’envie de renverser la table. Le mot d’ordre n’est pas de crier à tout va ou de créer des conflits. On doit tous être ensemble, avoir le même objectif pour se sortir de cette situation compliquée. »
« Je suis un drogué de football »
Faire une pause, ne plus penser au football et à la zone rouge durant la trêve vous a fait du bien au moral ?
« Je suis un drogué de football alors il a été difficile de penser à autre chose. Les vacances sont censées nous permettre de couper un peu mais je suis tellement un passionné que je vais changer d’idée que durant quelques minutes. Cela me revient directement à l’esprit car j’ai envie que les résultats redeviennent positifs. »
Pourquoi pas dès ce week-end contre Marseille ? Cette saison, les matchs contre les grosses écuries ont toujours mal tourné…
« Il ne faut pas aller là-bas et mettre le bus. Je ne pense pas que cela soit la solution. On a quand même des atouts à faire valoir. Il faut que l’on arrive à faire durer le match. Le temps jouera en notre faveur si l’on n’encaisse pas de but. Ensuite, des brèches s’offriront à nous. C’est là qu’il faudra piquer. »
En cette période de mercato, on sait que tous les joueurs peuvent être amenés à partir. Serez-vous encore Havrais au mois de février ?
« Le mercato hivernal est toujours une période délicate. Tout peut se passer durant ce mois mais je ne souhaite pas quitter le club. Je suis là, sous contrat avec le HAC, et je continuerai de donner le meilleur de moi-même tant que je serai aligné sur le terrain. Je ne sais pas quand est-ce que nos chemins seront amenés à se séparer. Une seule chose est sûre : je suis pleinement concentré sur l’obtention de notre maintien. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Meilleur buteur des Ciel et Marine depuis le début de la saison, Abdoulaye Touré est de retour aux affaires après quelques jours de repos. Une trêve durant laquelle la quête incertaine du maintien n’a jamais quitté son esprit.
Abdoulaye Touré a inscrit trois buts et délivré une passe décisive cette saison
Qui dit premier match de l’année dit première conférence de presse de 2025. À deux jours d’un déplacement périlleux à Marseille, c’est Abdoulaye Touré qui est venu accompagner Didier Digard.
Toujours meilleur buteur des Ciel et Marine cette saison avec trois réalisations, le milieu de terrain a assuré que l’ensemble du groupe restait déterminé à l’idée d’inverser la tendance et d’aller décrocher un maintien tant espéré en fin de saison. Revenu frais et plein d’appétit après une première partie de saison où il a déjà disputé dix-huit rencontres, l’international Guinéen a également évoqué son futur et son amour pour le football.
Abdoulaye, comment s’est passée la reprise ? La trêve a été courte et vous restez sur un gros revers en Coupe de France…
« On n’a pas terminé 2024 comme on le souhaitait. L’année s’est même conclue par une grosse désillusion avec cette défaite à Saint-Brieuc (N2, 1-0). Maintenant, j’ai envie de dire que cette page est tournée. On n’a plus qu’un seul objectif sur lequel se concentrer : le championnat. C’est le plus important au vu de notre situation au classement. »
Didier Digard était très en colère après Saint-Brieuc. Cette colère était-elle encore perceptible à votre retour à l’entraînement ? Est-ce qu’il a eu un discours très ferme, peut-être très dur ?
« Je pense que sa colère était légitime parce que, comme je l’ai dit, c’était une grosse désillusion. On est revenu avec beaucoup de fraîcheur et surtout l’envie de renverser la table. Le mot d’ordre n’est pas de crier à tout va ou de créer des conflits. On doit tous être ensemble, avoir le même objectif pour se sortir de cette situation compliquée. »
« Je suis un drogué de football »
Faire une pause, ne plus penser au football et à la zone rouge durant la trêve vous a fait du bien au moral ?
« Je suis un drogué de football alors il a été difficile de penser à autre chose. Les vacances sont censées nous permettre de couper un peu mais je suis tellement un passionné que je vais changer d’idée que durant quelques minutes. Cela me revient directement à l’esprit car j’ai envie que les résultats redeviennent positifs. »
Pourquoi pas dès ce week-end contre Marseille ? Cette saison, les matchs contre les grosses écuries ont toujours mal tourné…
« Il ne faut pas aller là-bas et mettre le bus. Je ne pense pas que cela soit la solution. On a quand même des atouts à faire valoir. Il faut que l’on arrive à faire durer le match. Le temps jouera en notre faveur si l’on n’encaisse pas de but. Ensuite, des brèches s’offriront à nous. C’est là qu’il faudra piquer. »
En cette période de mercato, on sait que tous les joueurs peuvent être amenés à partir. Serez-vous encore Havrais au mois de février ?
« Le mercato hivernal est toujours une période délicate. Tout peut se passer durant ce mois mais je ne souhaite pas quitter le club. Je suis là, sous contrat avec le HAC, et je continuerai de donner le meilleur de moi-même tant que je serai aligné sur le terrain. Je ne sais pas quand est-ce que nos chemins seront amenés à se séparer. Une seule chose est sûre : je suis pleinement concentré sur l’obtention de notre maintien. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre : Un départ en janvier pour Yann Kitala ?
En manque de temps de jeu, Yann Kitala de retour de blessure ne faisait pas partie du groupe qui affronte Nice ce samedi 7 décembre 2024. Un départ cet hiver est envisagé pour l'attaquant de 26 ans.
Yann Kitala sera-t-il un joueur du HAC en 2025 ?
La question se pose et la réponse semble de plus en plus se tourner vers le non. En effet, le joueur arrivé en 2022 en provenance de Sochaux - 32 matches, 2 buts, 5 passes décisives - n'a pas disputé une seule minute en Ligue 1 cette saison. Prêté l'an dernier aux Pays-Bas à Almere City (15 matchs et deux buts), l'attaquant est revenu cet été en Normandie. Mis à l'écart par ses dirigeants qui ne comptaient pas sur lui en début de saison, Kitala est à la recherche d'un club pour rebondir rapidement.
Quelle destination pour Kitala ?
Blessé au mois d'octobre à la cheville, Kitala est revenu avec Le Havre sans succès.
Alors que le HAC se déplace à Nice lors de la 14e journée de Ligue 1, l'entraîneur havrais a décidé de laisser à l'écart son attaquant une nouvelle fois. Dans un secteur où plusieurs joueurs manquent à l'appel, ce choix peut paraître discutable. Surtout que le club normand est la pire attaque du championnat avec seulement 10 buts marqués avant son déplacement sur la Côte d'Azur.
Barragiste, le HAC a besoin de points et vite. Mais les dirigeants n'ont pas voulu faire confiance au joueur formé à Lyon. Désormais, Kitala qui trouve le temps long doit penser à son avenir. Si aucun projet n'a convaincu cet été l'avant-centre, plusieurs destinations sont dans les petits papiers du joueur. Des contacts en Suisse, aux Pays-Bas, au Portugal et en Suède sont évoqués. En contrat avec le HAC jusqu'en 2025, Kitala pourrait être prêté en janvier à moins d'une très belle offre le faisant quitter la Normandie définitivement. Les dirigeants sont ouverts, le joueur veut partir, reste à trouver un terrain d'entente.
Source : orange sports
En manque de temps de jeu, Yann Kitala de retour de blessure ne faisait pas partie du groupe qui affronte Nice ce samedi 7 décembre 2024. Un départ cet hiver est envisagé pour l'attaquant de 26 ans.
Yann Kitala sera-t-il un joueur du HAC en 2025 ?
La question se pose et la réponse semble de plus en plus se tourner vers le non. En effet, le joueur arrivé en 2022 en provenance de Sochaux - 32 matches, 2 buts, 5 passes décisives - n'a pas disputé une seule minute en Ligue 1 cette saison. Prêté l'an dernier aux Pays-Bas à Almere City (15 matchs et deux buts), l'attaquant est revenu cet été en Normandie. Mis à l'écart par ses dirigeants qui ne comptaient pas sur lui en début de saison, Kitala est à la recherche d'un club pour rebondir rapidement.
Quelle destination pour Kitala ?
Blessé au mois d'octobre à la cheville, Kitala est revenu avec Le Havre sans succès.
Alors que le HAC se déplace à Nice lors de la 14e journée de Ligue 1, l'entraîneur havrais a décidé de laisser à l'écart son attaquant une nouvelle fois. Dans un secteur où plusieurs joueurs manquent à l'appel, ce choix peut paraître discutable. Surtout que le club normand est la pire attaque du championnat avec seulement 10 buts marqués avant son déplacement sur la Côte d'Azur.
Barragiste, le HAC a besoin de points et vite. Mais les dirigeants n'ont pas voulu faire confiance au joueur formé à Lyon. Désormais, Kitala qui trouve le temps long doit penser à son avenir. Si aucun projet n'a convaincu cet été l'avant-centre, plusieurs destinations sont dans les petits papiers du joueur. Des contacts en Suisse, aux Pays-Bas, au Portugal et en Suède sont évoqués. En contrat avec le HAC jusqu'en 2025, Kitala pourrait être prêté en janvier à moins d'une très belle offre le faisant quitter la Normandie définitivement. Les dirigeants sont ouverts, le joueur veut partir, reste à trouver un terrain d'entente.
Source : orange sports
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Football – HAC : dix après son départ de Marseille, « Dédé » Ayew va retrouver le stade Vélodrome
Près de dix ans après son départ de l’Olympique de Marseille, André Ayew affronte, ce dimanche 5 janvier 2025 (20 h 45), son club formateur pour la première fois. En Provence, l’investissement et la «grinta» du Ghanéen ont marqué les supporters phocéens qui lui réserveront un bel accueil.
André Ayew a été formé à l’Olympique de Marseille avant de quitter le club en 2015
Même Didier Digard s’en amuse. Interrogé sur le retour d’André Ayew au Stade Vélodrome, l’entraîneur du Havre AC a fait mine de découvrir cette information. Comme si elle n’était pas déjà sur toutes les lèvres depuis le retour des Havrais au centre d’entraînement de Soquence. Car oui, c’est bien là l’un des événements du week-end en Ligue 1.
Pour la première fois depuis le 23 mai 2015, André Ayew va retrouver l’Olympique de Marseille. Son club formateur. Celui qu’il avait quitté en larmes à l’issue d’une ultime rencontre, remportée 3-0, contre Bastia. Ce soir-là, le public phocéen avait dit au revoir à l’un de ses chouchous. « André Ayew est un joueur qui correspondait totalement à l’ADN de l’OM, témoigne Loïc Lachau, journaliste pour Le Phocéen. À Marseille, on a tendance à dire que l’on préfère un joueur moyen qui mouille le maillot à un joueur plus doué dont l’investissement est discutable. Il était totalement dans cette lignée. André était peut-être moins doué que son frère Jordan mais il avait cette «grinta» qu’on aime beaucoup ici. »
« Il va avoir le droit à une superbe ovation »
Depuis son départ des Bouches-du-Rhône, André Ayew a pas mal vadrouillé. Fidèle pendant 10 ans au club de la ville qui l’a vu grandir, l’international ghanéen a ensuite connu des relations de plus courte durée. Swansea (2015-2016, 2019-2021), West Ham (2016-2018), Fenerbahçe (2018-2019), Al Sadd (2021-2023) ou encore Nottingham Forest (2023), il a multiplié les conquêtes avant de retomber amoureux. Du Havre AC, alors promu en Ligue 1. Un coup de foudre qui le poussera à s’engager pour une deuxième saison en ciel et marine en octobre dernier.
L’an dernier, sa signature tardive l’avait empêché de retrouver la cité phocéenne. Cette saison, celui qu’on surnomme encore « Dédé » sur la Canebière ne manquera pas ses retrouvailles avec son premier amour. Les Marseillais non plus. « Il va avoir le droit à une superbe ovation et à un accueil très chaleureux. Ça va être génial, assure Martin Kadem, fondateur du compte Massilia Zone, suivi sur X par près de 20 000 abonnés. Ce n’était pas non plus une idole du Vélodrome mais il était très aimé. « Dédé » Ayew était notre soldat, notre numéro 10. Personnellement, je l’adorais. J’espère qu’il ne marquera pas contre nous. »
« Peut-être utilisé trop rapidement »
Un but justement, c’est ce qu’il manque peut-être à André Ayew pour lancer son deuxième acte avec le HAC. Auteur de cinq réalisations lors du dernier exercice, le fils d’Abedi Pelé, autre grand nom marseillais, n’a toujours pas fait trembler les filets en 594 minutes. Plus inquiétant encore, l’attaquant aujourd’hui âgé de 35 ans ne s’est pas procuré un grand nombre de situations et son influence sur le jeu des Ciel et Marine a été assez minime en première partie de saison.
« André Ayew est sûrement plus regardé que les autres. Comme professionnel, il a compris qu’il devait faire un peu plus. Son investissement au quotidien est déterminant pour l’ensemble du groupe, indique Didier Digard. Lors de son premier passage, tout a rapidement tourné en sa faveur. Ce qui n’est pour l’instant pas le cas. Je l’ai peut-être utilisé trop rapidement, sans lui laisser le temps de se préparer tranquillement. Les vacances lui ont fait du bien. Il a fait une très bonne semaine d’entraînement. »
Selon Abdoulaye Touré, André Ayew a même pris la parole auprès de certains coéquipiers pour raconter quelques anecdotes de son passage à Marseille et parler de l’atmosphère qui règne au Vélodrome. Sur la pelouse qui l’a vu grandir, « Dédé » ne sera donc pas là pour rigoler.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Près de dix ans après son départ de l’Olympique de Marseille, André Ayew affronte, ce dimanche 5 janvier 2025 (20 h 45), son club formateur pour la première fois. En Provence, l’investissement et la «grinta» du Ghanéen ont marqué les supporters phocéens qui lui réserveront un bel accueil.
André Ayew a été formé à l’Olympique de Marseille avant de quitter le club en 2015
Même Didier Digard s’en amuse. Interrogé sur le retour d’André Ayew au Stade Vélodrome, l’entraîneur du Havre AC a fait mine de découvrir cette information. Comme si elle n’était pas déjà sur toutes les lèvres depuis le retour des Havrais au centre d’entraînement de Soquence. Car oui, c’est bien là l’un des événements du week-end en Ligue 1.
Pour la première fois depuis le 23 mai 2015, André Ayew va retrouver l’Olympique de Marseille. Son club formateur. Celui qu’il avait quitté en larmes à l’issue d’une ultime rencontre, remportée 3-0, contre Bastia. Ce soir-là, le public phocéen avait dit au revoir à l’un de ses chouchous. « André Ayew est un joueur qui correspondait totalement à l’ADN de l’OM, témoigne Loïc Lachau, journaliste pour Le Phocéen. À Marseille, on a tendance à dire que l’on préfère un joueur moyen qui mouille le maillot à un joueur plus doué dont l’investissement est discutable. Il était totalement dans cette lignée. André était peut-être moins doué que son frère Jordan mais il avait cette «grinta» qu’on aime beaucoup ici. »
« Il va avoir le droit à une superbe ovation »
Depuis son départ des Bouches-du-Rhône, André Ayew a pas mal vadrouillé. Fidèle pendant 10 ans au club de la ville qui l’a vu grandir, l’international ghanéen a ensuite connu des relations de plus courte durée. Swansea (2015-2016, 2019-2021), West Ham (2016-2018), Fenerbahçe (2018-2019), Al Sadd (2021-2023) ou encore Nottingham Forest (2023), il a multiplié les conquêtes avant de retomber amoureux. Du Havre AC, alors promu en Ligue 1. Un coup de foudre qui le poussera à s’engager pour une deuxième saison en ciel et marine en octobre dernier.
L’an dernier, sa signature tardive l’avait empêché de retrouver la cité phocéenne. Cette saison, celui qu’on surnomme encore « Dédé » sur la Canebière ne manquera pas ses retrouvailles avec son premier amour. Les Marseillais non plus. « Il va avoir le droit à une superbe ovation et à un accueil très chaleureux. Ça va être génial, assure Martin Kadem, fondateur du compte Massilia Zone, suivi sur X par près de 20 000 abonnés. Ce n’était pas non plus une idole du Vélodrome mais il était très aimé. « Dédé » Ayew était notre soldat, notre numéro 10. Personnellement, je l’adorais. J’espère qu’il ne marquera pas contre nous. »
« Peut-être utilisé trop rapidement »
Un but justement, c’est ce qu’il manque peut-être à André Ayew pour lancer son deuxième acte avec le HAC. Auteur de cinq réalisations lors du dernier exercice, le fils d’Abedi Pelé, autre grand nom marseillais, n’a toujours pas fait trembler les filets en 594 minutes. Plus inquiétant encore, l’attaquant aujourd’hui âgé de 35 ans ne s’est pas procuré un grand nombre de situations et son influence sur le jeu des Ciel et Marine a été assez minime en première partie de saison.
« André Ayew est sûrement plus regardé que les autres. Comme professionnel, il a compris qu’il devait faire un peu plus. Son investissement au quotidien est déterminant pour l’ensemble du groupe, indique Didier Digard. Lors de son premier passage, tout a rapidement tourné en sa faveur. Ce qui n’est pour l’instant pas le cas. Je l’ai peut-être utilisé trop rapidement, sans lui laisser le temps de se préparer tranquillement. Les vacances lui ont fait du bien. Il a fait une très bonne semaine d’entraînement. »
Selon Abdoulaye Touré, André Ayew a même pris la parole auprès de certains coéquipiers pour raconter quelques anecdotes de son passage à Marseille et parler de l’atmosphère qui règne au Vélodrome. Sur la pelouse qui l’a vu grandir, « Dédé » ne sera donc pas là pour rigoler.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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HAC. Paroles de supporters : « Retrouver, au moins, une hargne digne de ce nom », dit Florian Hedouin
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre l’OM et le HAC, ce dimanche 5 janvier 2025 (20 h 45), micro tendu à Florian Hedouin (41 ans), dit Floqe.
« Ce voyage à Marseille ? J’avoue qu’il ne m’inspire rien de particulier, si ce n’est que, par rapport à notre état de forme, il s’annonce très dangereux. J’espère juste qu’on ne va pas prendre une valise. Si, au moins, on pouvait se rassurer en termes de contenu, moralement, ça ferait du bien. Car l’inquiétude, outre les résultats, c’est ce sentiment de résignation qui se dégage de l’équipe au premier coup dur, cette incapacité à réagir, cette impuissance. Alors oui, il était à craindre que cette saison soit plus compliquée que la précédente, parce qu’il a été impossible de renouveler l’effectif, parce qu’il y a toujours ce problème de leadership et d’efficacité offensive, parce que certains ont sans doute surjoué la saison passée. Mais je ne pensais pas que les joueurs perdraient à ce point ce côté combatif. Dans le langage corporel, on ne retrouve pas l’équipe de la saison passée », regrette ce fidèle, membre du bureau de la Fédé des supporters, par ailleurs cadre dans le secteur de l’aéronautique.
« Ça s’effrite depuis près d’un an »
« Après, il ne faut pas oublier qu’on est tout simplement dans la continuité de la seconde partie de la saison dernière. On ne s’est pas écroulés du jour au lendemain. Ça s’effrite depuis près d’un an. Mais je voudrais quand même retrouver des joueurs prêts à « crever » sur le terrain. Pourtant, le fonds de commerce de Didier (Digard), même si tout le monde ne perçoit pas ça de lui, ça a toujours été la combativité. Il va donc falloir un peu de sang frais. Mais dans un premier temps, même si le calendrier de ce début d’année s’annonce compliqué, il faut essayer d’inverser la dynamique, ne serait-ce qu’un peu, de retrouver, au moins, une hargne digne de ce nom. Et de garder bien en tête que tout reste jouable. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre l’OM et le HAC, ce dimanche 5 janvier 2025 (20 h 45), micro tendu à Florian Hedouin (41 ans), dit Floqe.
« Ce voyage à Marseille ? J’avoue qu’il ne m’inspire rien de particulier, si ce n’est que, par rapport à notre état de forme, il s’annonce très dangereux. J’espère juste qu’on ne va pas prendre une valise. Si, au moins, on pouvait se rassurer en termes de contenu, moralement, ça ferait du bien. Car l’inquiétude, outre les résultats, c’est ce sentiment de résignation qui se dégage de l’équipe au premier coup dur, cette incapacité à réagir, cette impuissance. Alors oui, il était à craindre que cette saison soit plus compliquée que la précédente, parce qu’il a été impossible de renouveler l’effectif, parce qu’il y a toujours ce problème de leadership et d’efficacité offensive, parce que certains ont sans doute surjoué la saison passée. Mais je ne pensais pas que les joueurs perdraient à ce point ce côté combatif. Dans le langage corporel, on ne retrouve pas l’équipe de la saison passée », regrette ce fidèle, membre du bureau de la Fédé des supporters, par ailleurs cadre dans le secteur de l’aéronautique.
« Ça s’effrite depuis près d’un an »
« Après, il ne faut pas oublier qu’on est tout simplement dans la continuité de la seconde partie de la saison dernière. On ne s’est pas écroulés du jour au lendemain. Ça s’effrite depuis près d’un an. Mais je voudrais quand même retrouver des joueurs prêts à « crever » sur le terrain. Pourtant, le fonds de commerce de Didier (Digard), même si tout le monde ne perçoit pas ça de lui, ça a toujours été la combativité. Il va donc falloir un peu de sang frais. Mais dans un premier temps, même si le calendrier de ce début d’année s’annonce compliqué, il faut essayer d’inverser la dynamique, ne serait-ce qu’un peu, de retrouver, au moins, une hargne digne de ce nom. Et de garder bien en tête que tout reste jouable. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : au Havre AC, en janvier, ça va batailler à tous les étages
Ce mois de janvier de tous les dangers débute pour le HAC par une escale à Marseille, ce dimanche 5 janvier 2025 (20 h 45). Relégable et d’ores et déjà éliminé de la Coupe de France, le club doyen, dans l’obligation de soigner ses finances au plus vite, jouera gros ces prochaines semaines.
Trois mois après sa dernière apparition, Arouna Sangante signera à Marseille son retour à la compétition
Ce n’est pas seulement une page qu’il s’agit au Havre AC de tourner, celle noircie le 21 décembre 2024, date d’une honteuse élimination en Coupe de France au stade des 32es de finale (0-1), au profit de Saint-Brieuc (N2). Mais un chapitre entier qu’il faut aux Ciel et Marine refermer. Oublier. Celui dédié à une année 2024, « pas loin d’être catastrophique », admet Mathieu Bodmer.
Douze mois durant lesquels les Havrais auront posé les deux genoux à terre à vingt et une reprises en trente-deux matches de Ligue 1. Une séquence par ailleurs traversée sur une famélique moyenne de 0,9 but inscrit par match. Le symbole d’une force de frappe qui ne fait guère trembler – 11 buts marqués cette saison – et qui ne pourra donc compter sur l’éclosion de Steve Ngoura, parti à 19 ans seulement s’installer en Belgique, au Cercle Bruges très précisément, en échange d’un chèque de 3 M€.
Opéri après Ngoura ?
Car oui, parallèlement au défi sportif, il faut au HAC, comme pour la majorité des clubs de Ligue 1, vendre, obligatoirement, équilibrer les comptes, impérativement. Alors, même si cet objectif financier se présente comme une priorité, même s’il faut aux dirigeants agir finement pour tenter de signer de jolis coups, bien évidemment à moindre coût, il n’en reste pas moins que le combat le plus rude se déroulera sur le pré. Et ce, avec ou sans recrue, avec ou sans quelques éléments majeurs susceptibles de quitter la Porte Océane dans les prochaines heures, jours ou semaines.
À ce propos, les discussions ont repris avec le Basaksehir Istanbul (Turquie) au sujet de Christopher Opéri. Lui qui serait visé par une deuxième écurie du championnat turc. Le piston gauche vit ainsi très certainement ses derniers instants sous les ordres de Didier Digard. Un entraîneur qui entend toutefois rester à distance des mouvements à venir, dans un sens comme dans l’autre : « Je me focalise sur les joueurs qui sont là. Alimenter des choses qui vont en frustrer certains, je n’en ai pas envie. Je veux qu’ils soient tous dans les meilleures conditions, qu’ils donnent tout, qu’ils aient tous le même objectif, peu importe le type de contrat qu’ils ont. »
Un orgueil à retrouver
Et à très court terme, dès ce dimanche 5 janvier 2025 à Marseille, il est un contrat à remplir. À honorer. Sur fond d’orgueil à retrouver, deux semaines après le flop de Saint-Brieuc, trois semaines après une fessée reçue au Stade Océane face aux Strasbourgeois (0-3, 15e j.). Quelle que soit l’issue de cette soirée qui ponctuera l’avant-dernière journée de la phase aller, le HAC, déjà tombé à onze reprises, se devra donc d’exister, au moins, voire de menacer des Phocéens qui n’ont égaré que deux points sur les quinze derniers mis en jeu.
Si sur le papier, celui sur lequel les noms de Targhalline (malade), Opéri (malade), Casimir (reprise) et Sabbi (cheville) ne pourront être couchés, le rapport de force penche bien évidemment en faveur de l’OM, ce sont les contours d’un redressement, dans le jeu et l’esprit, qu’il s’agira de dessiner au Vélodrome. Avant de défier Lens, le week-end prochain au Stade Océane (dimanche 12 janvier 2025, 15 heures).
Retour de Sangante C’est un petit événement tant son absence a été longue. Ce dimanche à Marseille, Arouna Sangante renouera en effet avec une compétition qu’il dut suivre de loin lors des trois derniers mois. Sérieusement touché aux adducteurs, le capitaine havrais ne disputera ainsi que son septième match de la saison.
Olympique de Marseille – Havre AC, dimanche 5 janvier 2025, 20h45, stade Vélodrome
Arbitre : M. Léonard
MARSEILLE : 1. Rulli – 13. Cornelius, 62. Murillo, 5. Balerdi (cap) – 44. Luis Henrique, 21. Rongier, 23. Hojbjerg, 3. Merlin – 10. Greenwood, 25. Rabiot – 8. Maupay Remplaçants : 12. De Lange (g), 18. Meite, 20. Brassier, 6. Garcia, 17. Rowe, 11. Harit, 26. Nadir, 51. Koné, 9. Wahi Entraîneur : Roberto De Zerbi Absents : Moumbagna, Carboni, Kondogbia (blessés), Lirola (suspendu), Mbemba (choix)
HAC : 30. Desmas – 32. Pembele, 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 14. Kuziaev, 94. Touré, 8. Kechta – 28. Ayew, 45. Soumaré Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 7. Nego, 22. Salmier, 25. Confais, 19. Ndiaye, 21. Joujou, 20. Logbo, 46. Housni, 29. Grandsir Entraîneur : Didier Digard Absents : Opéri, Targhalline (malades), Sabbi (cheville), Casimir (reprise), Kitala, El Hajjam (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Ce mois de janvier de tous les dangers débute pour le HAC par une escale à Marseille, ce dimanche 5 janvier 2025 (20 h 45). Relégable et d’ores et déjà éliminé de la Coupe de France, le club doyen, dans l’obligation de soigner ses finances au plus vite, jouera gros ces prochaines semaines.
Trois mois après sa dernière apparition, Arouna Sangante signera à Marseille son retour à la compétition
Ce n’est pas seulement une page qu’il s’agit au Havre AC de tourner, celle noircie le 21 décembre 2024, date d’une honteuse élimination en Coupe de France au stade des 32es de finale (0-1), au profit de Saint-Brieuc (N2). Mais un chapitre entier qu’il faut aux Ciel et Marine refermer. Oublier. Celui dédié à une année 2024, « pas loin d’être catastrophique », admet Mathieu Bodmer.
Douze mois durant lesquels les Havrais auront posé les deux genoux à terre à vingt et une reprises en trente-deux matches de Ligue 1. Une séquence par ailleurs traversée sur une famélique moyenne de 0,9 but inscrit par match. Le symbole d’une force de frappe qui ne fait guère trembler – 11 buts marqués cette saison – et qui ne pourra donc compter sur l’éclosion de Steve Ngoura, parti à 19 ans seulement s’installer en Belgique, au Cercle Bruges très précisément, en échange d’un chèque de 3 M€.
Opéri après Ngoura ?
Car oui, parallèlement au défi sportif, il faut au HAC, comme pour la majorité des clubs de Ligue 1, vendre, obligatoirement, équilibrer les comptes, impérativement. Alors, même si cet objectif financier se présente comme une priorité, même s’il faut aux dirigeants agir finement pour tenter de signer de jolis coups, bien évidemment à moindre coût, il n’en reste pas moins que le combat le plus rude se déroulera sur le pré. Et ce, avec ou sans recrue, avec ou sans quelques éléments majeurs susceptibles de quitter la Porte Océane dans les prochaines heures, jours ou semaines.
À ce propos, les discussions ont repris avec le Basaksehir Istanbul (Turquie) au sujet de Christopher Opéri. Lui qui serait visé par une deuxième écurie du championnat turc. Le piston gauche vit ainsi très certainement ses derniers instants sous les ordres de Didier Digard. Un entraîneur qui entend toutefois rester à distance des mouvements à venir, dans un sens comme dans l’autre : « Je me focalise sur les joueurs qui sont là. Alimenter des choses qui vont en frustrer certains, je n’en ai pas envie. Je veux qu’ils soient tous dans les meilleures conditions, qu’ils donnent tout, qu’ils aient tous le même objectif, peu importe le type de contrat qu’ils ont. »
Un orgueil à retrouver
Et à très court terme, dès ce dimanche 5 janvier 2025 à Marseille, il est un contrat à remplir. À honorer. Sur fond d’orgueil à retrouver, deux semaines après le flop de Saint-Brieuc, trois semaines après une fessée reçue au Stade Océane face aux Strasbourgeois (0-3, 15e j.). Quelle que soit l’issue de cette soirée qui ponctuera l’avant-dernière journée de la phase aller, le HAC, déjà tombé à onze reprises, se devra donc d’exister, au moins, voire de menacer des Phocéens qui n’ont égaré que deux points sur les quinze derniers mis en jeu.
Si sur le papier, celui sur lequel les noms de Targhalline (malade), Opéri (malade), Casimir (reprise) et Sabbi (cheville) ne pourront être couchés, le rapport de force penche bien évidemment en faveur de l’OM, ce sont les contours d’un redressement, dans le jeu et l’esprit, qu’il s’agira de dessiner au Vélodrome. Avant de défier Lens, le week-end prochain au Stade Océane (dimanche 12 janvier 2025, 15 heures).
Retour de Sangante C’est un petit événement tant son absence a été longue. Ce dimanche à Marseille, Arouna Sangante renouera en effet avec une compétition qu’il dut suivre de loin lors des trois derniers mois. Sérieusement touché aux adducteurs, le capitaine havrais ne disputera ainsi que son septième match de la saison.
Olympique de Marseille – Havre AC, dimanche 5 janvier 2025, 20h45, stade Vélodrome
Arbitre : M. Léonard
MARSEILLE : 1. Rulli – 13. Cornelius, 62. Murillo, 5. Balerdi (cap) – 44. Luis Henrique, 21. Rongier, 23. Hojbjerg, 3. Merlin – 10. Greenwood, 25. Rabiot – 8. Maupay Remplaçants : 12. De Lange (g), 18. Meite, 20. Brassier, 6. Garcia, 17. Rowe, 11. Harit, 26. Nadir, 51. Koné, 9. Wahi Entraîneur : Roberto De Zerbi Absents : Moumbagna, Carboni, Kondogbia (blessés), Lirola (suspendu), Mbemba (choix)
HAC : 30. Desmas – 32. Pembele, 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 14. Kuziaev, 94. Touré, 8. Kechta – 28. Ayew, 45. Soumaré Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 7. Nego, 22. Salmier, 25. Confais, 19. Ndiaye, 21. Joujou, 20. Logbo, 46. Housni, 29. Grandsir Entraîneur : Didier Digard Absents : Opéri, Targhalline (malades), Sabbi (cheville), Casimir (reprise), Kitala, El Hajjam (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : à deux sur le front de l’attaque, le « onze » du Havre AC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre l’OM et le HAC, pour le compte de la seizième journée de Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé afin de contrarier l’un des deux dauphins du PSG ?
Ilyes Hounis débutera la rencontre face à l’OM
Le HAC ne mettra pas le bus devant le but d’Arthur Desmas. Sur le papier du moins. Au coup d’envoi, c’est en effet une ligne d’attaque à deux têtes qui se positionnera, avec André Ayew bien évidemment, l’une des légendes du Vélodrome, et Ilyes Housni, titularisé pour la troisième fois de la saison. Rappelons qu’Emmanuel Sabbi (cheville) et Josué Casimir (reprise) ne sont pas du voyage.
Sangante sur le banc
Au sein de l’entrejeu, secteur privé de l’ex-Marseillais Oussama Targhalline (malade), Abdoulaye Touré sera entouré de Daler Kuziaev et de Yassine Kechta. Enfin, derrière, point d’Arouna Sangante. Absent depuis trois mois, le capitaine havrais prendra place sur le banc des remplaçants. Timothée Pembele se positionnera ainsi dans l’axe, avec Étienne Youte et Gautier Lloris. Quant aux rôles de pistons, ils seront tenus par Loïc Nego, à droite, et par le natif de Marseille, Yanis Zouaoui, à gauche.
La composition : Desmas – Nego, Pembele, Youte, Lloris, Zouaoui – Kuziaev, Touré (cap), Kechta – Housni, Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre l’OM et le HAC, pour le compte de la seizième journée de Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé afin de contrarier l’un des deux dauphins du PSG ?
Ilyes Hounis débutera la rencontre face à l’OM
Le HAC ne mettra pas le bus devant le but d’Arthur Desmas. Sur le papier du moins. Au coup d’envoi, c’est en effet une ligne d’attaque à deux têtes qui se positionnera, avec André Ayew bien évidemment, l’une des légendes du Vélodrome, et Ilyes Housni, titularisé pour la troisième fois de la saison. Rappelons qu’Emmanuel Sabbi (cheville) et Josué Casimir (reprise) ne sont pas du voyage.
Sangante sur le banc
Au sein de l’entrejeu, secteur privé de l’ex-Marseillais Oussama Targhalline (malade), Abdoulaye Touré sera entouré de Daler Kuziaev et de Yassine Kechta. Enfin, derrière, point d’Arouna Sangante. Absent depuis trois mois, le capitaine havrais prendra place sur le banc des remplaçants. Timothée Pembele se positionnera ainsi dans l’axe, avec Étienne Youte et Gautier Lloris. Quant aux rôles de pistons, ils seront tenus par Loïc Nego, à droite, et par le natif de Marseille, Yanis Zouaoui, à gauche.
La composition : Desmas – Nego, Pembele, Youte, Lloris, Zouaoui – Kuziaev, Touré (cap), Kechta – Housni, Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC ridiculisé sur la pelouse de l’Olympique de Marseille
Rossé par l’Olympique de Marseille, le HAC a subi une douzième défaite, le plus lourd revers de la saison (1-5). Ce dimanche 5 janvier 2025 au Vélodrome, les Ciel et Marine ont été ridiculisés, tout simplement.
Les Havrais ont concédé leur plus lourd revers de la saison à Marseille...
Le HAC allait-il s’associer à cette révolte des « petits » ? Prendre l’aspiration de Saint-Étienne, tombeur de Reims (3-1), celle d’Angers, vainqueur de son duel avec Brest (2-0), ou même de Nantes, reparti de Lille avec un nul (1-1) ? Eh bien non. Le club doyen n’a jamais existé au Vélodrome, ridiculisé qu’il fut tout au long de la soirée par des Marseillais en démonstration.
Relégable (17e) et plombé depuis l’ouverture du championnat par une efficacité offensive pitoyable, le HAC ne pesait pas bien lourd au coup d’envoi. Et pas un des 62 000 fans de l’OM présents n’imaginait autre chose qu’un succès en roue libre des Olympiens. Des Marseillais qui s’installèrent d’entrée dans le camp des Ciel et Marine, des Phocéens dont la passe à dix ne fut interrompue que sur une tentative d’Housni (7e). Si les hommes de Digard évoluaient avec discipline, à défaut de le faire avec une dose de talent, rarement ils ne parvenaient à enchaîner trois passes, à se donner un peu d’air.
Et le HAC se mit à couler
Néanmoins, ça tenait, même si ça tremblait, un peu trop souvent avouons-le, sur ces tentatives de Rabiot (14e et 16e), Rongier (18e) et Greenwood (23e). La question était donc de savoir combien de temps le HAC pourrait à ce point subir, sans craquer. La réponse ne tarda pas à tomber. À la 25e, sur une relance totalement manquée, et plein axe, de Kechta, Rongier, seul aux vingt mètres, trouva la faille d’une frappe sèche et précise (1-0). Pour le début de la fin des espoirs havrais. La suite tourna en effet au cauchemar. À la 39e, Nadir se joua trop facilement de Pembele, décocha une frappe et vit son ballon heurter l’intérieur du poteau et finir sa course au fond des filets (2-0). Quatre minutes plus tard, Maupay, entre Youte et Pembele, prolongeait victorieusement, et de la tête s’il vous plaît, une remise de Merlin (3-0, 43e).
À la pause, le HAC était ainsi d’ores et déjà condamné à un douzième revers. Les plans de Digard, notamment ce choix d’aligner deux hommes en pointe (Ayew et Housni), avaient rapidement volé en éclat. Mais le problème venait-il du seul système ? L’erreur de Kechta (25e), la passivité de Pembele (39e et 43e), l’absence d’idée dans le jeu, dans l’orientation de celui-ci, mais aussi cette incapacité à démontrer, ne serait-ce que par instants, que le Havre AC faisait réellement partie du décor en Ligue 1, firent des Ciel et Marine de simples sparring-partners. « Des touristes », confia même Touré au micro du diffuseur au terme du premier acte. « Et si on ne revient pas avec de meilleures intentions, on va en prendre six. »
Ayew sauve l’honneur sous l’ovation du Vél’
Il ne manqua en tout cas que quelques centimètres pour que le quatrième soit validé, sur cette tentative de Maupay détournée par Desmas sur sa transversale (56e). La seconde période débutait donc sur des bases toujours aussi angoissantes, sur un cavalier seul de l’Olympique de Marseille. Collectivement, le HAC ne proposait strictement rien, techniquement, cela flirtait avec le pathétique. Et on ne parlera pas de cette image offensive laissée, d’une habituelle transparence.
À l’heure de jeu, Rulli, le portier de l’OM, n’avait toujours pas eu un seul arrêt à effectuer, quand son confrère du HAC, Desmas, dut s’incliner une quatrième fois, sur ce centre de Greenwood repris comme à la parade par Wahi (4-0, 66e). En démonstration, les hommes de De Zerbi en remirent même une dernière couche, par Garcia à bout portant (75e). Le HAC touchait le fond, seul Ayew, de la tête et sous l’ovation du Vélodrome, parvient à sauver l’honneur (5-1, 85e). C’est donc sous haute tension que se déroulera la prochaine échéance, face à Lens, dimanche prochain au Stade Océane (15 heures).
À Marseille, Marseille bat le Havre AC 5 à 1 (3-0) Arbitre : M. Léonard. Spectateurs : 65 000. Buts pour Marseille : Rongier (25e), Nadir (39e), Maupay (43e), Wahi (66e), Garcia (75e) ; pour le HAC : Ayew (85e). Avertissements à Marseille : Nadir (45+5e). Marseille : Rulli - Murillo, Balerdi (cap), Cornelius (Bakola, 79e) - Merlin (Garcia, 73e), Rongier (Rowe, 74e), Nadir (Koné, 46e), Rabiot, Luis Henrique - Greenwood, Maupay (Wahi, 58e). Entraîneur : Roberto De Zerbi. HAVRE AC : Desmas – Pembélé, Youte, Lloris, Zouaoui, Négo – Touré (cap), Kechta (Logbo, 64e), Kuziaev (Ndiaye, 53e), Ayew, Housni (Joujou, 53e). Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Rossé par l’Olympique de Marseille, le HAC a subi une douzième défaite, le plus lourd revers de la saison (1-5). Ce dimanche 5 janvier 2025 au Vélodrome, les Ciel et Marine ont été ridiculisés, tout simplement.
Les Havrais ont concédé leur plus lourd revers de la saison à Marseille...
Le HAC allait-il s’associer à cette révolte des « petits » ? Prendre l’aspiration de Saint-Étienne, tombeur de Reims (3-1), celle d’Angers, vainqueur de son duel avec Brest (2-0), ou même de Nantes, reparti de Lille avec un nul (1-1) ? Eh bien non. Le club doyen n’a jamais existé au Vélodrome, ridiculisé qu’il fut tout au long de la soirée par des Marseillais en démonstration.
Relégable (17e) et plombé depuis l’ouverture du championnat par une efficacité offensive pitoyable, le HAC ne pesait pas bien lourd au coup d’envoi. Et pas un des 62 000 fans de l’OM présents n’imaginait autre chose qu’un succès en roue libre des Olympiens. Des Marseillais qui s’installèrent d’entrée dans le camp des Ciel et Marine, des Phocéens dont la passe à dix ne fut interrompue que sur une tentative d’Housni (7e). Si les hommes de Digard évoluaient avec discipline, à défaut de le faire avec une dose de talent, rarement ils ne parvenaient à enchaîner trois passes, à se donner un peu d’air.
Et le HAC se mit à couler
Néanmoins, ça tenait, même si ça tremblait, un peu trop souvent avouons-le, sur ces tentatives de Rabiot (14e et 16e), Rongier (18e) et Greenwood (23e). La question était donc de savoir combien de temps le HAC pourrait à ce point subir, sans craquer. La réponse ne tarda pas à tomber. À la 25e, sur une relance totalement manquée, et plein axe, de Kechta, Rongier, seul aux vingt mètres, trouva la faille d’une frappe sèche et précise (1-0). Pour le début de la fin des espoirs havrais. La suite tourna en effet au cauchemar. À la 39e, Nadir se joua trop facilement de Pembele, décocha une frappe et vit son ballon heurter l’intérieur du poteau et finir sa course au fond des filets (2-0). Quatre minutes plus tard, Maupay, entre Youte et Pembele, prolongeait victorieusement, et de la tête s’il vous plaît, une remise de Merlin (3-0, 43e).
À la pause, le HAC était ainsi d’ores et déjà condamné à un douzième revers. Les plans de Digard, notamment ce choix d’aligner deux hommes en pointe (Ayew et Housni), avaient rapidement volé en éclat. Mais le problème venait-il du seul système ? L’erreur de Kechta (25e), la passivité de Pembele (39e et 43e), l’absence d’idée dans le jeu, dans l’orientation de celui-ci, mais aussi cette incapacité à démontrer, ne serait-ce que par instants, que le Havre AC faisait réellement partie du décor en Ligue 1, firent des Ciel et Marine de simples sparring-partners. « Des touristes », confia même Touré au micro du diffuseur au terme du premier acte. « Et si on ne revient pas avec de meilleures intentions, on va en prendre six. »
Ayew sauve l’honneur sous l’ovation du Vél’
Il ne manqua en tout cas que quelques centimètres pour que le quatrième soit validé, sur cette tentative de Maupay détournée par Desmas sur sa transversale (56e). La seconde période débutait donc sur des bases toujours aussi angoissantes, sur un cavalier seul de l’Olympique de Marseille. Collectivement, le HAC ne proposait strictement rien, techniquement, cela flirtait avec le pathétique. Et on ne parlera pas de cette image offensive laissée, d’une habituelle transparence.
À l’heure de jeu, Rulli, le portier de l’OM, n’avait toujours pas eu un seul arrêt à effectuer, quand son confrère du HAC, Desmas, dut s’incliner une quatrième fois, sur ce centre de Greenwood repris comme à la parade par Wahi (4-0, 66e). En démonstration, les hommes de De Zerbi en remirent même une dernière couche, par Garcia à bout portant (75e). Le HAC touchait le fond, seul Ayew, de la tête et sous l’ovation du Vélodrome, parvient à sauver l’honneur (5-1, 85e). C’est donc sous haute tension que se déroulera la prochaine échéance, face à Lens, dimanche prochain au Stade Océane (15 heures).
À Marseille, Marseille bat le Havre AC 5 à 1 (3-0) Arbitre : M. Léonard. Spectateurs : 65 000. Buts pour Marseille : Rongier (25e), Nadir (39e), Maupay (43e), Wahi (66e), Garcia (75e) ; pour le HAC : Ayew (85e). Avertissements à Marseille : Nadir (45+5e). Marseille : Rulli - Murillo, Balerdi (cap), Cornelius (Bakola, 79e) - Merlin (Garcia, 73e), Rongier (Rowe, 74e), Nadir (Koné, 46e), Rabiot, Luis Henrique - Greenwood, Maupay (Wahi, 58e). Entraîneur : Roberto De Zerbi. HAVRE AC : Desmas – Pembélé, Youte, Lloris, Zouaoui, Négo – Touré (cap), Kechta (Logbo, 64e), Kuziaev (Ndiaye, 53e), Ayew, Housni (Joujou, 53e). Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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titanhac76
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Encore une claque
Le Havre a pris une gifle à Marseille, hier, et du retard dans la course au maintien.
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
SÉBASTIEN BURON
MARSEILLE – Les résultats de leurs concurrents
avaient déjà accentué la pression
sur les Havrais, condamnés à l’exploit
hier soir au Vélodrome pour ne pas être
décrochés au classement. Mais le 17e de
Ligue 1 est bien trop faible et il a explosé
contre l’OM (1-5). La gifle reçue n’en
constitue qu’une de plus dans la saison
du club doyen, qui a déjà perdu à six reprises
par au moins trois buts d’écart, et
a aussi subi l’affront d’être éliminé par
Saint-Brieuc, une National 2, en Coupe
de France (0-1, le 21 décembre).
L’objectif du HAC est le maintien après
celui obtenu la saison dernière, mais les
motifs d’espoir sont minces au regard
des productions et des claques reçues,
semaine après semaine. Confronté à
un encadrement de la masse salariale
et à une interdiction de recruter à titre
onéreux, le club normand ne peut
pour l’instant se renforcer. Mais il va bien
falloir qu’il y parvienne pour entretenir
l’espoir alors qu’après son jeune attaquant
Steve Ngoura (19 ans), vendu
au Cercle Bruges, Christopher Opéri
s’apprête à filer en Turquie, a priori à
l’Istanbul Basaksehir.
“Mentalement, les joueurs
sont impactés, ils ne sont pas
prêts à réagir après les coups
difficilesD'IDI'ER DIGARD, ENTRAÎNEUR DU HAVRE
Car la défense du HAC est d’une immense
faiblesse, son milieu inexistant, et
son attaque, la moins efficace de L1 avec
douze buts marqués, peine à se montrer
dangereuse. Comme trop souvent pour
les Havrais, l’issue a semblé inéluctable
une fois qu’ils avaient subi l’ouverture du
score, comme le prouvent d’ailleurs les
trois buts encaissés en dix-huit minutes.
La seule belle image pour eux aura été
l’ovation reçue lors de son but par André
Ayew, pour son retour au Vélodrome
(85e). Mais l’attaquant ghanéen est,
comme un symbole, sorti en boitant
après sa première réalisation de la saison.
Et si ses larmes sur le banc devaient
être un mélange de plusieurs émotions,
la tristesse y prenait sans doute place au
regard de la situation vécue par son
équipe, déjà battue à douze reprises
cette saison en Ligue 1, un record.
À la question de savoir si sa formation
avait parfois été ridicule hier soir, Didier
Digard s’est montré franc. « Oui, je pense
qu’on n’a pas montré un visage qui mérite
d’être en Ligue 1, a affirmé le technicien.
Le président a pris la parole (dans le vestiaire).
Pour perdre un combat, il faut au
moins combattre. Mentalement, les
joueurs sont impactés, ils ne sont pas prêts
à réagir après les coups difficiles. »
Il le faudra pourtant. Après seize journées,
le HAC est toujours en vie. Mais
il compte trois points de retard sur
Nantes, le barragiste, quatre sur
Saint-Étienne, le premier non relégable,
et vu son niveau, ces
Le Havre a pris une gifle à Marseille, hier, et du retard dans la course au maintien.
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
SÉBASTIEN BURON
MARSEILLE – Les résultats de leurs concurrents
avaient déjà accentué la pression
sur les Havrais, condamnés à l’exploit
hier soir au Vélodrome pour ne pas être
décrochés au classement. Mais le 17e de
Ligue 1 est bien trop faible et il a explosé
contre l’OM (1-5). La gifle reçue n’en
constitue qu’une de plus dans la saison
du club doyen, qui a déjà perdu à six reprises
par au moins trois buts d’écart, et
a aussi subi l’affront d’être éliminé par
Saint-Brieuc, une National 2, en Coupe
de France (0-1, le 21 décembre).
L’objectif du HAC est le maintien après
celui obtenu la saison dernière, mais les
motifs d’espoir sont minces au regard
des productions et des claques reçues,
semaine après semaine. Confronté à
un encadrement de la masse salariale
et à une interdiction de recruter à titre
onéreux, le club normand ne peut
pour l’instant se renforcer. Mais il va bien
falloir qu’il y parvienne pour entretenir
l’espoir alors qu’après son jeune attaquant
Steve Ngoura (19 ans), vendu
au Cercle Bruges, Christopher Opéri
s’apprête à filer en Turquie, a priori à
l’Istanbul Basaksehir.
“Mentalement, les joueurs
sont impactés, ils ne sont pas
prêts à réagir après les coups
difficilesD'IDI'ER DIGARD, ENTRAÎNEUR DU HAVRE
Car la défense du HAC est d’une immense
faiblesse, son milieu inexistant, et
son attaque, la moins efficace de L1 avec
douze buts marqués, peine à se montrer
dangereuse. Comme trop souvent pour
les Havrais, l’issue a semblé inéluctable
une fois qu’ils avaient subi l’ouverture du
score, comme le prouvent d’ailleurs les
trois buts encaissés en dix-huit minutes.
La seule belle image pour eux aura été
l’ovation reçue lors de son but par André
Ayew, pour son retour au Vélodrome
(85e). Mais l’attaquant ghanéen est,
comme un symbole, sorti en boitant
après sa première réalisation de la saison.
Et si ses larmes sur le banc devaient
être un mélange de plusieurs émotions,
la tristesse y prenait sans doute place au
regard de la situation vécue par son
équipe, déjà battue à douze reprises
cette saison en Ligue 1, un record.
À la question de savoir si sa formation
avait parfois été ridicule hier soir, Didier
Digard s’est montré franc. « Oui, je pense
qu’on n’a pas montré un visage qui mérite
d’être en Ligue 1, a affirmé le technicien.
Le président a pris la parole (dans le vestiaire).
Pour perdre un combat, il faut au
moins combattre. Mentalement, les
joueurs sont impactés, ils ne sont pas prêts
à réagir après les coups difficiles. »
Il le faudra pourtant. Après seize journées,
le HAC est toujours en vie. Mais
il compte trois points de retard sur
Nantes, le barragiste, quatre sur
Saint-Étienne, le premier non relégable,
et vu son niveau, ces
« Au fond, ce sont toujours aux faibles que l'on fait la morale, tandis qu'on finit par blanchir les puissants. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Pembele, Négo et Zouaoui aux abois, les notes après OM – HAC
Découvrez les notes des Ciel et Marine après le lourd revers concédé par le Havre AC face à l’Olympique de Marseille sur la pelouse du stade Vélodrome (5-1) ce dimanche 5 janvier 2025. Une rencontre durant laquelle les Havrais auront montré beaucoup de lacunes.
Pembele et Youté n’ont pas livré une prestation irréprochable
Desmas (3) : sauvé par Ayew, de la tête, sur sa ligne (16e), il voit les trois tirs qui suivent finir au fond de ses filets. Desmas réalise une belle claquette sur une tentative de lob de Maupay (48e) avant de concéder deux nouveaux buts. Des actions où il aurait peut-être pu anticiper les centres en retrait.
Pembele (2) : Sangante encore trop juste, c’est Pembele qui a pris place comme défenseur axial droit. Il s’est d’abord mis au diapason de ses compères axiaux avant de sombrer après l’ouverture du score. Il sort à retardement et est trop facilement éliminé par Nadir sur le deuxième but marseillais (39e). Sur le troisième, il regarde Maupay placer sa tête à l’entrée des six mètres (43e). Le joueur prêté par Sunderland débute sa seconde période par une mauvaise intervention sur Maupay qui croise heureusement trop sa frappe (48e).
Youté (3) : comme ses coéquipiers, il a subi les vagues marseillaises. Comme certains de ses coéquipiers, il a fini par se mettre à la faute. Youté ne communique pas assez avec Pembele et laisse Maupay seul dans la surface sur le troisième but (39e). Il avait fait preuve de sérénité durant les vingt premières minutes de la rencontre.
Lloris (4) : contrairement aux autres défenseurs, Lloris n’est impliqué sur aucun but concédé. Maigre consolation. Il est pris à contrepied sur la tête de Maupay (39e). Malgré son match plutôt propre, il n’a pas pu empêcher le naufrage des Ciel et Marine.
Zouaoui (2) : il n’a pas été pris par Luis Henrique, son vis-à-vis, mais a souffert face aux Marseillais qui se sont infiltrés sur son côté. Murillo l’élimine trop aisément sur la troisième réalisation des Phocéens (43e) et il est pris par l’appel de Greenwood sur le quatrième (66e). Zouaoui est également trop facilement débordé par Murillo sur le dernier but olympien (75e).
Touré, capitaine abandonné
Négo (2) : Négo a souhaité s’appliquer à bien défendre pour bloquer les montées de Merlin. Un combat perdu par l’international hongrois. Il oublie Merlin dans son dos sur l’action qui amène l’ouverture du score olympienne et perd son duel de la tête avec le piston marseillais sur le troisième but (43e). Négo est même pris par Garcia, le remplaçant de Merlin, sur le cinquième. Des absences qui coûtent cher.
Touré (5) : capitaine abandonné. Son activité a empêché les Marseillais de développer leurs actions offensives dans le cœur du jeu. Il est le Havrais qui a gratté le plus de ballons (9). Irréprochable dans le jeu comme dans l’état d’esprit.
Kuziaev (3) : on s’est parfois demandé si le Russe était bien sur le terrain tant il a été transparent. Il s’illustre par un bon retour défensif en toute fin de première période (45+1e) mais se fait mal au genou droit. Il n’a pas l’occasion de sauver son match puisqu’il est remplacé quelques minutes après le retour des vestiaires (53e).
Kechta (2) : son erreur plombe la bonne première mi-temps de ses coéquipiers. Sur un centre anodin de Merlin, il loupe totalement son dégagement. Le ballon atterrit dans les pieds de Rongier dont la frappe trompe Desmas (25e). Sinon, il a été le Havrais qui a perdu le plus de ballons jusqu’à sa sortie (64e).
Ayew ovationné
Ayew (4) : plus souvent dans ses 35 mètres que dans la surface de Rulli, le Ghanéen est parvenu à sauver l’honneur en devançant la sortie manquée du portier argentin (85e). Son but a reçu les applaudissements nourris du Vélodrome. Il sort quelques instants plus tard sous l’ovation du public qui l’a vu grandir. De quoi sauver – un peu – des retrouvailles jusqu’ici manquées.
Housni (5) : que reprocher à Housni après cette rencontre ? Titulaire surprise sur le front de l’attaque havraise, l’ancien joueur du PSG ne s’est pas caché. Il récupère plusieurs ballons perdus par les attaquants marseillais et s’est procuré l’une des seules occasions des Ciel et Marine (7e). On aurait peut-être aimé le voir un peu plus en seconde période mais il est remplacé à la 53e au profit de Joujou, auteur du centre décisif pour Ayew (85e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des Ciel et Marine après le lourd revers concédé par le Havre AC face à l’Olympique de Marseille sur la pelouse du stade Vélodrome (5-1) ce dimanche 5 janvier 2025. Une rencontre durant laquelle les Havrais auront montré beaucoup de lacunes.
Pembele et Youté n’ont pas livré une prestation irréprochable
Desmas (3) : sauvé par Ayew, de la tête, sur sa ligne (16e), il voit les trois tirs qui suivent finir au fond de ses filets. Desmas réalise une belle claquette sur une tentative de lob de Maupay (48e) avant de concéder deux nouveaux buts. Des actions où il aurait peut-être pu anticiper les centres en retrait.
Pembele (2) : Sangante encore trop juste, c’est Pembele qui a pris place comme défenseur axial droit. Il s’est d’abord mis au diapason de ses compères axiaux avant de sombrer après l’ouverture du score. Il sort à retardement et est trop facilement éliminé par Nadir sur le deuxième but marseillais (39e). Sur le troisième, il regarde Maupay placer sa tête à l’entrée des six mètres (43e). Le joueur prêté par Sunderland débute sa seconde période par une mauvaise intervention sur Maupay qui croise heureusement trop sa frappe (48e).
Youté (3) : comme ses coéquipiers, il a subi les vagues marseillaises. Comme certains de ses coéquipiers, il a fini par se mettre à la faute. Youté ne communique pas assez avec Pembele et laisse Maupay seul dans la surface sur le troisième but (39e). Il avait fait preuve de sérénité durant les vingt premières minutes de la rencontre.
Lloris (4) : contrairement aux autres défenseurs, Lloris n’est impliqué sur aucun but concédé. Maigre consolation. Il est pris à contrepied sur la tête de Maupay (39e). Malgré son match plutôt propre, il n’a pas pu empêcher le naufrage des Ciel et Marine.
Zouaoui (2) : il n’a pas été pris par Luis Henrique, son vis-à-vis, mais a souffert face aux Marseillais qui se sont infiltrés sur son côté. Murillo l’élimine trop aisément sur la troisième réalisation des Phocéens (43e) et il est pris par l’appel de Greenwood sur le quatrième (66e). Zouaoui est également trop facilement débordé par Murillo sur le dernier but olympien (75e).
Touré, capitaine abandonné
Négo (2) : Négo a souhaité s’appliquer à bien défendre pour bloquer les montées de Merlin. Un combat perdu par l’international hongrois. Il oublie Merlin dans son dos sur l’action qui amène l’ouverture du score olympienne et perd son duel de la tête avec le piston marseillais sur le troisième but (43e). Négo est même pris par Garcia, le remplaçant de Merlin, sur le cinquième. Des absences qui coûtent cher.
Touré (5) : capitaine abandonné. Son activité a empêché les Marseillais de développer leurs actions offensives dans le cœur du jeu. Il est le Havrais qui a gratté le plus de ballons (9). Irréprochable dans le jeu comme dans l’état d’esprit.
Kuziaev (3) : on s’est parfois demandé si le Russe était bien sur le terrain tant il a été transparent. Il s’illustre par un bon retour défensif en toute fin de première période (45+1e) mais se fait mal au genou droit. Il n’a pas l’occasion de sauver son match puisqu’il est remplacé quelques minutes après le retour des vestiaires (53e).
Kechta (2) : son erreur plombe la bonne première mi-temps de ses coéquipiers. Sur un centre anodin de Merlin, il loupe totalement son dégagement. Le ballon atterrit dans les pieds de Rongier dont la frappe trompe Desmas (25e). Sinon, il a été le Havrais qui a perdu le plus de ballons jusqu’à sa sortie (64e).
Ayew ovationné
Ayew (4) : plus souvent dans ses 35 mètres que dans la surface de Rulli, le Ghanéen est parvenu à sauver l’honneur en devançant la sortie manquée du portier argentin (85e). Son but a reçu les applaudissements nourris du Vélodrome. Il sort quelques instants plus tard sous l’ovation du public qui l’a vu grandir. De quoi sauver – un peu – des retrouvailles jusqu’ici manquées.
Housni (5) : que reprocher à Housni après cette rencontre ? Titulaire surprise sur le front de l’attaque havraise, l’ancien joueur du PSG ne s’est pas caché. Il récupère plusieurs ballons perdus par les attaquants marseillais et s’est procuré l’une des seules occasions des Ciel et Marine (7e). On aurait peut-être aimé le voir un peu plus en seconde période mais il est remplacé à la 53e au profit de Joujou, auteur du centre décisif pour Ayew (85e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Mercato : feu vert pour Opéri, accord trouvé entre le HAC et Istanbul Basaksehir
Si rien n’a encore été signé entre le Havre AC et les Turcs d’Istanbul Basaksehir, il ne fait plus aucun doute du départ de Christopher Opéri lors de ce mercato d’hiver. Le défenseur est attendu en Turquie pour une visite médicale.
Christopher Opéri va rejoindre la 1re division turque
Si rien n’a encore été signé entre le HAC et les Turcs d’Istanbul Basaksehir, il ne fait plus aucun doute du départ de Christopher Opéri lors de ce mercato d’hiver. Le défenseur est attendu en Turquie pour une visite médicale. Sa dernière apparition sous le maillot du HAC aura donc eu pour décor un funeste 32e de finale de Coupe de France, à Saint-Brieuc (N2), le 21 décembre 2024.
Car, sauf improbable surprise, c’est désormais en Turquie que le latéral gauche de 27 ans poursuivra sa carrière. Dans les rangs d’Istanbul Basaksehir, un club qui a trouvé un accord avec le Havre AC sur fond de transfert avoisinant les 2,5 M€. Et ce, alors qu’il restait à l’international ivoirien un an et demi de contrat à honorer.
Deux saisons éclatantes au HAC
Dans un proche délai, le défenseur arrivé de La Gantoise (Belgique) à l’été 2022 se soumettra ainsi à la traditionnelle visite médicale avant de parapher son tout nouveau contrat. Une aventure flambant neuve pour l’ex-pensionnaire du centre de formation de Châteauroux, lui qui aura été l’un des grands acteurs de l’accession (35 matches, 2 buts, 2 passes en 2022-2023) et du maintien du HAC (28 matches, 3 buts, 5 passes en 2023-2024).
Un piston gauche toutefois moins flamboyant dans son couloir cette saison (13 matches, 2 passes), un joueur peut-être arrivé, comme d’autres, au bout d’un cycle dans les rangs du Havre AC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Si rien n’a encore été signé entre le Havre AC et les Turcs d’Istanbul Basaksehir, il ne fait plus aucun doute du départ de Christopher Opéri lors de ce mercato d’hiver. Le défenseur est attendu en Turquie pour une visite médicale.
Christopher Opéri va rejoindre la 1re division turque
Si rien n’a encore été signé entre le HAC et les Turcs d’Istanbul Basaksehir, il ne fait plus aucun doute du départ de Christopher Opéri lors de ce mercato d’hiver. Le défenseur est attendu en Turquie pour une visite médicale. Sa dernière apparition sous le maillot du HAC aura donc eu pour décor un funeste 32e de finale de Coupe de France, à Saint-Brieuc (N2), le 21 décembre 2024.
Car, sauf improbable surprise, c’est désormais en Turquie que le latéral gauche de 27 ans poursuivra sa carrière. Dans les rangs d’Istanbul Basaksehir, un club qui a trouvé un accord avec le Havre AC sur fond de transfert avoisinant les 2,5 M€. Et ce, alors qu’il restait à l’international ivoirien un an et demi de contrat à honorer.
Deux saisons éclatantes au HAC
Dans un proche délai, le défenseur arrivé de La Gantoise (Belgique) à l’été 2022 se soumettra ainsi à la traditionnelle visite médicale avant de parapher son tout nouveau contrat. Une aventure flambant neuve pour l’ex-pensionnaire du centre de formation de Châteauroux, lui qui aura été l’un des grands acteurs de l’accession (35 matches, 2 buts, 2 passes en 2022-2023) et du maintien du HAC (28 matches, 3 buts, 5 passes en 2023-2024).
Un piston gauche toutefois moins flamboyant dans son couloir cette saison (13 matches, 2 passes), un joueur peut-être arrivé, comme d’autres, au bout d’un cycle dans les rangs du Havre AC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « On a au moins le droit d’avoir envie », grogne Jean-Michel Roussier
Retour avec le président du HAC sur la pénible soirée vécue dimanche 5 janvier 2025 à Marseille. Une étape douloureuse, sur fond de douzième revers concédé en Ligue 1 (1-5). Mais une claque qui n’incite toutefois pas Jean-Michel Roussier à modifier l’organigramme du staff technique.
Le président Roussier a manifesté son mécontentement à l’issue de la rencontre ce dimanche à Marseille
Au HAC, rien ne va plus. Balayé par Strasbourg il y a trois semaines (0-3, 15e j.), humilié par Saint-Brieuc il y a quinze jours (N2, 0-1) et ridiculisé dimanche par l’Olympique de Marseille (1-5), le club doyen enchaîne les échecs, plus lourds les uns que les autres. Logique ? Ô que oui !
Sur le pré, même l’esprit ne parvient plus à faire oublier qu’en termes de talent(s), le Havre AC, désormais à trois longueurs du barragiste (Nantes), se présente comme le parent très pauvre de la Ligue 1. Cette envie qui permit aux Ciel et Marine de gratter quelques points inattendus la saison passée, aujourd’hui disparue des radars. Ce qui ce dimanche 5 janvier 2025, une fois actée la douzième défaite, provoqua l’ire du président Jean-Michel Roussier, ex-boss de l’OM (de 1995 à 1999). Les murs du vestiaire du HAC ont à ce point tremblé que l’écho de la colère présidentielle résonna dans toutes les coulisses du Vélodrome.
Vous avez parlé fort, très fort et très longtemps, mais quels sont les mots que vous avez prononcés face à vos joueurs ?
« Vous imaginez bien que ce qui a été dit dans le vestiaire restera dans le vestiaire. »
En cette soirée où le HAC a parfois touché les rives du ridicule, qu’est-ce qui vous a fait le plus bondir ?
« Le manque d’envie. »
Et ça, ce n’est pourtant pas une question de talent, d’argent…
« Quand vous avez la chance de jouer le dimanche soir à 20 h 45 dans un stade de 60 000 places, si là vous n’avez pas d’envie… C’est ça qui m’a sidéré. »
« L’absence d’envie est-elle à imputer au staff ? »
Mais à force de se faire marcher dessus, en championnat comme en Coupe de France, n’ont-ils pas un peu d’orgueil à opposer, ne sont-ils pas au moins vexés ?
« J’ose espérer que ça les vexe. Moi je leur ai dit ce que j’avais à leur dire, point. Que Marseille soit nettement supérieur, il n’y a pas de débat, mais on a au moins le droit d’avoir envie. En tribune, j’étais entouré de quelques personnes que j’ai connues, d’anciens joueurs, et plus personne n’osait me parler. Je m’enfonçais dans mon siège. »
Vu de l’extérieur, aucun levier ne semble fonctionner, rien ne permet de sortir l’équipe de la nasse. Partagez-vous cette impression ?
« C’est compliqué, oui. Mais il faut encore chercher la, ou les solutions. »
Cela peut-il passer par de la nouveauté à la tête de l’effectif ?
« L’absence d’envie est-elle à imputer au staff ? Je ne le crois pas. »
En l’état, aucune réflexion n’est donc dédiée à un éventuel changement d’entraîneur ?
« Aucune. »
Le salut viendra ainsi, ou pas, du seul mercato d’hiver. Des dossiers sont-ils sur le point d’être ficelés ?
« On avance, dans les limites de l’enfermement dans lequel on se trouve. Il y aura encore des départs. Quant aux possibles arrivées, il y a des dossiers chauds. Mais on ne pourra aboutir que si financièrement, on arrive à être dans les clous. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Retour avec le président du HAC sur la pénible soirée vécue dimanche 5 janvier 2025 à Marseille. Une étape douloureuse, sur fond de douzième revers concédé en Ligue 1 (1-5). Mais une claque qui n’incite toutefois pas Jean-Michel Roussier à modifier l’organigramme du staff technique.
Le président Roussier a manifesté son mécontentement à l’issue de la rencontre ce dimanche à Marseille
Au HAC, rien ne va plus. Balayé par Strasbourg il y a trois semaines (0-3, 15e j.), humilié par Saint-Brieuc il y a quinze jours (N2, 0-1) et ridiculisé dimanche par l’Olympique de Marseille (1-5), le club doyen enchaîne les échecs, plus lourds les uns que les autres. Logique ? Ô que oui !
Sur le pré, même l’esprit ne parvient plus à faire oublier qu’en termes de talent(s), le Havre AC, désormais à trois longueurs du barragiste (Nantes), se présente comme le parent très pauvre de la Ligue 1. Cette envie qui permit aux Ciel et Marine de gratter quelques points inattendus la saison passée, aujourd’hui disparue des radars. Ce qui ce dimanche 5 janvier 2025, une fois actée la douzième défaite, provoqua l’ire du président Jean-Michel Roussier, ex-boss de l’OM (de 1995 à 1999). Les murs du vestiaire du HAC ont à ce point tremblé que l’écho de la colère présidentielle résonna dans toutes les coulisses du Vélodrome.
Vous avez parlé fort, très fort et très longtemps, mais quels sont les mots que vous avez prononcés face à vos joueurs ?
« Vous imaginez bien que ce qui a été dit dans le vestiaire restera dans le vestiaire. »
En cette soirée où le HAC a parfois touché les rives du ridicule, qu’est-ce qui vous a fait le plus bondir ?
« Le manque d’envie. »
Et ça, ce n’est pourtant pas une question de talent, d’argent…
« Quand vous avez la chance de jouer le dimanche soir à 20 h 45 dans un stade de 60 000 places, si là vous n’avez pas d’envie… C’est ça qui m’a sidéré. »
« L’absence d’envie est-elle à imputer au staff ? »
Mais à force de se faire marcher dessus, en championnat comme en Coupe de France, n’ont-ils pas un peu d’orgueil à opposer, ne sont-ils pas au moins vexés ?
« J’ose espérer que ça les vexe. Moi je leur ai dit ce que j’avais à leur dire, point. Que Marseille soit nettement supérieur, il n’y a pas de débat, mais on a au moins le droit d’avoir envie. En tribune, j’étais entouré de quelques personnes que j’ai connues, d’anciens joueurs, et plus personne n’osait me parler. Je m’enfonçais dans mon siège. »
Vu de l’extérieur, aucun levier ne semble fonctionner, rien ne permet de sortir l’équipe de la nasse. Partagez-vous cette impression ?
« C’est compliqué, oui. Mais il faut encore chercher la, ou les solutions. »
Cela peut-il passer par de la nouveauté à la tête de l’effectif ?
« L’absence d’envie est-elle à imputer au staff ? Je ne le crois pas. »
En l’état, aucune réflexion n’est donc dédiée à un éventuel changement d’entraîneur ?
« Aucune. »
Le salut viendra ainsi, ou pas, du seul mercato d’hiver. Des dossiers sont-ils sur le point d’être ficelés ?
« On avance, dans les limites de l’enfermement dans lequel on se trouve. Il y aura encore des départs. Quant aux possibles arrivées, il y a des dossiers chauds. Mais on ne pourra aboutir que si financièrement, on arrive à être dans les clous. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Noreille79
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- Enregistré le : 17 nov. 2023 13:26
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
« Il n’y a aucun ultimatum »
Au lendemain de la claque reçue à Marseille dimanche (1-5), Jean-Michel Roussier, le président du Havre,
continue de soutenir son entraîneur, Didier Digard, malgré une situation sportive très compliquée.
Dimanche soir, après la gifle reçue à Marseille (1-5), les murs du vestiaire du Havre ont tremblé et la gueulante a été poussée par Jean-Michel Roussier. Aujourd’hui en poste au HAC, l’ancien président de l’OM, « abasourdi » par ce qu’il a vu, a passé un très mauvais moment pour son retour. « Honteux par rapport aux 300 supporters ayant fait le déplacement », Roussier a déploré
« le manque de niaque et de combativité » de son équipe, un reproche formulé par les supporters depuis plusieurs semaines.
Le début de Championnat du Havre avait pourtant été prometteur avec une défaite au score trompeur face au PSG (1-4), les deux équipes étant encore à égalité à la 84e minute, deux beaux succès à Saint-Étienne (2-0) puis contre Auxerre (3-1) ou un revers au goût amer à Monaco (1-3). Mais tout s’est ensuite délité. Le club doyen a enregistré plusieurs claques, s’est incliné six fois par au moins 3 buts d’écart et a déjà perdu à douze reprises en seize journées, le record cette saison.
Avec 12 points, le HAC se retrouve 17e à trois unités du barragiste, Nantes, et quatre longueurs du premier non relégable, Saint-Étienne. Alors, la situation de Digard, entraîneur du club depuis le 1er juillet, pourrait vaciller. D’abord très populaire à son retour, à l’image des nombreux selfies demandés lors du match amical joué face à Clermont à Chartres (1-1, le 24 juillet), le gamin de la Cavée a vu sa cote de popularité rapidement fondre.
Des « Digard démission » entendus au stade Océane
Sifflé pour la première fois lors de la réception de Lyon (0-4, le 20 octobre), l’entraîneur fait désormais face à la fronde des supporters, et des « Digard démission » ont résonné au stade Océane contre Strasbourg (0-3, le 15 décembre).
À l’issue de l’humiliation subie le week-end suivant en Coupe de France, face aux amateurs de Saint-Brieuc (N2, 0-1), un échange tendu s’était aussi tenu entre les supporters et l’ensemble du staff et de la direction.
Digard n’avait ensuite pas masqué sa colère dans le vestiaire à l’encontre de ses joueurs.
Aucun n’avait moufté et une réaction était attendue au Vélodrome. Ce fut un fiasco. Certains choix de l’entraîneur, comme celui
d’évoluer dans une défense à cinq pour avoir plus de sécurité, ne marchent pas et ne suscitent pas l’unanimité chez tous ses
joueurs. Le fond de jeu a disparu, l’état d’esprit est défaillant. Et « pour certains, le niveau est trop élevé », a jugé Digard, dimanche soir.
“Je suis d’accord avec Didier, c’est une réalité JEAN-MICHEL ROUSSIER,
APPUYANT LES PROPOS DE DIGARD DISANT QUE « POUR CERTAINS LE NIVEAU EST TROP ÉLEVÉ »
Quand on lui demande s’il est d’accord sur ce point avec Digard et si le discours de son entraîneur passe encore auprès de l’effectif,
Roussier établit une comparaison. « L’année dernière, on a commencé à ne plus rien montrer du tout à partir de janvier, constate le
président. Et l’entraîneur était Luka (Elsner, parti depuis à Reims). Le problème est le même. Je suis d’accord avec Didier, c’est une réalité. »
La saison dernière, le HAC avait obtenu son premier maintien dans l’élite depuis 1999, mais il avait terminé dernier de la phase retour avec Metz, avec 13 points. « Pas loin d’être catastrophique » pour Mathieu Bodmer, le directeur sportif, l’année 2024 a montré les limites de cette équipe. Confronté à un encadrement de sa masse salariale et à une interdiction de recruter à titre
onéreux, le club ne peut pas remodeler à sa guise un effectif arrivé à bout de souffle, trop chargé et miné par les blessures.
Digard et sa direction échangent quotidiennement sur les moyens pour relancer le groupe, car l’unité en haut lieu demeure.
Touché dimanche soir, mais toujours aussi combatif, l’entraîneur a d’ailleurs encore été soutenu par Roussier hier. Digard est-il
toujours l’homme de la situation ? « Clairement oui. » Son avenir est-il conditionné aux résultats face à Lens puis Reims ? « Non, je ne mets pas des objectifs à court terme. Il n’y a aucun ultimatum. Je ne fonctionne pas comme ça. Et, à mourir, je meurs avec mes idées. »
Pour le président, la solution « ne peut venir que des joueurs eux-mêmes » et si la situation est « très compliquée », elle n’est « en
rien désespérée ». Si rien ne change, elle pourrait malgré tout rapidement le devenir.
Par SÉBASTIEN BURON (L'Equipe)
Au lendemain de la claque reçue à Marseille dimanche (1-5), Jean-Michel Roussier, le président du Havre,
continue de soutenir son entraîneur, Didier Digard, malgré une situation sportive très compliquée.
Dimanche soir, après la gifle reçue à Marseille (1-5), les murs du vestiaire du Havre ont tremblé et la gueulante a été poussée par Jean-Michel Roussier. Aujourd’hui en poste au HAC, l’ancien président de l’OM, « abasourdi » par ce qu’il a vu, a passé un très mauvais moment pour son retour. « Honteux par rapport aux 300 supporters ayant fait le déplacement », Roussier a déploré
« le manque de niaque et de combativité » de son équipe, un reproche formulé par les supporters depuis plusieurs semaines.
Le début de Championnat du Havre avait pourtant été prometteur avec une défaite au score trompeur face au PSG (1-4), les deux équipes étant encore à égalité à la 84e minute, deux beaux succès à Saint-Étienne (2-0) puis contre Auxerre (3-1) ou un revers au goût amer à Monaco (1-3). Mais tout s’est ensuite délité. Le club doyen a enregistré plusieurs claques, s’est incliné six fois par au moins 3 buts d’écart et a déjà perdu à douze reprises en seize journées, le record cette saison.
Avec 12 points, le HAC se retrouve 17e à trois unités du barragiste, Nantes, et quatre longueurs du premier non relégable, Saint-Étienne. Alors, la situation de Digard, entraîneur du club depuis le 1er juillet, pourrait vaciller. D’abord très populaire à son retour, à l’image des nombreux selfies demandés lors du match amical joué face à Clermont à Chartres (1-1, le 24 juillet), le gamin de la Cavée a vu sa cote de popularité rapidement fondre.
Des « Digard démission » entendus au stade Océane
Sifflé pour la première fois lors de la réception de Lyon (0-4, le 20 octobre), l’entraîneur fait désormais face à la fronde des supporters, et des « Digard démission » ont résonné au stade Océane contre Strasbourg (0-3, le 15 décembre).
À l’issue de l’humiliation subie le week-end suivant en Coupe de France, face aux amateurs de Saint-Brieuc (N2, 0-1), un échange tendu s’était aussi tenu entre les supporters et l’ensemble du staff et de la direction.
Digard n’avait ensuite pas masqué sa colère dans le vestiaire à l’encontre de ses joueurs.
Aucun n’avait moufté et une réaction était attendue au Vélodrome. Ce fut un fiasco. Certains choix de l’entraîneur, comme celui
d’évoluer dans une défense à cinq pour avoir plus de sécurité, ne marchent pas et ne suscitent pas l’unanimité chez tous ses
joueurs. Le fond de jeu a disparu, l’état d’esprit est défaillant. Et « pour certains, le niveau est trop élevé », a jugé Digard, dimanche soir.
“Je suis d’accord avec Didier, c’est une réalité JEAN-MICHEL ROUSSIER,
APPUYANT LES PROPOS DE DIGARD DISANT QUE « POUR CERTAINS LE NIVEAU EST TROP ÉLEVÉ »
Quand on lui demande s’il est d’accord sur ce point avec Digard et si le discours de son entraîneur passe encore auprès de l’effectif,
Roussier établit une comparaison. « L’année dernière, on a commencé à ne plus rien montrer du tout à partir de janvier, constate le
président. Et l’entraîneur était Luka (Elsner, parti depuis à Reims). Le problème est le même. Je suis d’accord avec Didier, c’est une réalité. »
La saison dernière, le HAC avait obtenu son premier maintien dans l’élite depuis 1999, mais il avait terminé dernier de la phase retour avec Metz, avec 13 points. « Pas loin d’être catastrophique » pour Mathieu Bodmer, le directeur sportif, l’année 2024 a montré les limites de cette équipe. Confronté à un encadrement de sa masse salariale et à une interdiction de recruter à titre
onéreux, le club ne peut pas remodeler à sa guise un effectif arrivé à bout de souffle, trop chargé et miné par les blessures.
Digard et sa direction échangent quotidiennement sur les moyens pour relancer le groupe, car l’unité en haut lieu demeure.
Touché dimanche soir, mais toujours aussi combatif, l’entraîneur a d’ailleurs encore été soutenu par Roussier hier. Digard est-il
toujours l’homme de la situation ? « Clairement oui. » Son avenir est-il conditionné aux résultats face à Lens puis Reims ? « Non, je ne mets pas des objectifs à court terme. Il n’y a aucun ultimatum. Je ne fonctionne pas comme ça. Et, à mourir, je meurs avec mes idées. »
Pour le président, la solution « ne peut venir que des joueurs eux-mêmes » et si la situation est « très compliquée », elle n’est « en
rien désespérée ». Si rien ne change, elle pourrait malgré tout rapidement le devenir.
Par SÉBASTIEN BURON (L'Equipe)
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Malade ou écarté : pourquoi Targhalline était-il absent pour OM - Le Havre ?
Absent lors du déplacement à Marseille dimanche (1-5), Oussama Targhalline était annoncé forfait et grippé par le HAC. Une source interne évoque une mésentente avec l'entraîneur Didier Digard.
Ce déplacement lui tenait à coeur, mais, dimanche, Oussama Targhalline a de nouveau raté ses retrouvailles avec le Vélodrome. La saison dernière, une blessure à la hanche l'en avait privé et, cette fois, l'ancien Marseillais était annoncé malade. Vendredi, en conférence de presse, l'entraîneur Didier Digard avait d'ailleurs évoqué une épidémie de grippe au sein de son effectif et indiqué que le Marocain de 22 ans en était aussi victime.
Deux versions divergent sur les événements de la fin de semaine. Une source interne affirme que le joueur n'a pas été malade, qu'une mésentente est intervenue durant une séance entre le milieu et son entraîneur, et que Targhalline est ensuite parti quelques jours au Maroc, où il aurait encore été lundi. Au club, on affirme que le médaillé de bronze aux JO était bien grippé et que le néo-international (1 sélection) ne pouvait tenir son rang.
Si l'ex de l'OM est déjà apparu onze fois cette saison pour dix titularisations, des divergences de vue peuvent exister avec Digard, comme au sujet de son positionnement. Targhalline préférerait en effet évoluer en sentinelle ou en double pivot quand l'entraîneur le fait jouer plus haut, en relayeur. Arrivé au HAC le 7 janvier 2023 après avoir résilié son contrat avec l'OM, le Marocain avait d'ailleurs évolué en relayeur en Ligue 2 lors d'un exercice conclu par un titre de champion, avant de basculer en sentinelle la saison suivante.
Attendu mercredi à l'entraînement
Absent d'août à début décembre en raison de sa blessure à la hanche, le Marocain avait ensuite contribué en 6 au premier maintien du HAC dans l'élite depuis 1999. Pièce maîtresse du système de Luka Elsner et de nouveau touché, il avait d'ailleurs accepté de subir une infiltration pour aider l'équipe, qui s'était sauvée au terme d'une fin de saison délicate.
Après Christopher Opéri, transféré hier pour 2,5 M€ à l'Istanbul Basaksehir, Targhalline pourrait aussi quitter durant ce mercato un club dans une situation financière très compliquée. Cet été, le natif de Sidi Belyout avait reçu des marques d'intérêt, mais aucune offre n'était arrivée sur le bureau de la direction havraise, assure-t-on au club. On affirme aussi que Targhalline est bien présent au Havre. Toujours absent de l'entraînement mardi, le joueur est en tout cas attendu pour la séance prévue mercredi.
Sébastien Buron et Loïc Tanzi
publié le 8 janvier 2025 à 10h23
Absent lors du déplacement à Marseille dimanche (1-5), Oussama Targhalline était annoncé forfait et grippé par le HAC. Une source interne évoque une mésentente avec l'entraîneur Didier Digard.
Ce déplacement lui tenait à coeur, mais, dimanche, Oussama Targhalline a de nouveau raté ses retrouvailles avec le Vélodrome. La saison dernière, une blessure à la hanche l'en avait privé et, cette fois, l'ancien Marseillais était annoncé malade. Vendredi, en conférence de presse, l'entraîneur Didier Digard avait d'ailleurs évoqué une épidémie de grippe au sein de son effectif et indiqué que le Marocain de 22 ans en était aussi victime.
Deux versions divergent sur les événements de la fin de semaine. Une source interne affirme que le joueur n'a pas été malade, qu'une mésentente est intervenue durant une séance entre le milieu et son entraîneur, et que Targhalline est ensuite parti quelques jours au Maroc, où il aurait encore été lundi. Au club, on affirme que le médaillé de bronze aux JO était bien grippé et que le néo-international (1 sélection) ne pouvait tenir son rang.
Si l'ex de l'OM est déjà apparu onze fois cette saison pour dix titularisations, des divergences de vue peuvent exister avec Digard, comme au sujet de son positionnement. Targhalline préférerait en effet évoluer en sentinelle ou en double pivot quand l'entraîneur le fait jouer plus haut, en relayeur. Arrivé au HAC le 7 janvier 2023 après avoir résilié son contrat avec l'OM, le Marocain avait d'ailleurs évolué en relayeur en Ligue 2 lors d'un exercice conclu par un titre de champion, avant de basculer en sentinelle la saison suivante.
Attendu mercredi à l'entraînement
Absent d'août à début décembre en raison de sa blessure à la hanche, le Marocain avait ensuite contribué en 6 au premier maintien du HAC dans l'élite depuis 1999. Pièce maîtresse du système de Luka Elsner et de nouveau touché, il avait d'ailleurs accepté de subir une infiltration pour aider l'équipe, qui s'était sauvée au terme d'une fin de saison délicate.
Après Christopher Opéri, transféré hier pour 2,5 M€ à l'Istanbul Basaksehir, Targhalline pourrait aussi quitter durant ce mercato un club dans une situation financière très compliquée. Cet été, le natif de Sidi Belyout avait reçu des marques d'intérêt, mais aucune offre n'était arrivée sur le bureau de la direction havraise, assure-t-on au club. On affirme aussi que Targhalline est bien présent au Havre. Toujours absent de l'entraînement mardi, le joueur est en tout cas attendu pour la séance prévue mercredi.
Sébastien Buron et Loïc Tanzi
publié le 8 janvier 2025 à 10h23
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.