[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Droit vers Metz, ce dimanche 29 octobre 2023, pour des Ciel et Marine appelés à renouer avec un succès qui leur échappe depuis trois journées. À Saint-Symphorien, le HAC aborde une première courbe ô combien importante.
Gautier Lloris et les Havrais tenteront à Metz de sceller leur premier succès à l’extérieur de la saison.
Compagnons d’accession, le FC Metz et le Havre AC le sont également, sur le papier, dans la quête d’un autre défi. Tout aussi croustillant, tout aussi exigeant. Celui d’un maintien qui suffira au bonheur des deux formations. Ce droit de rester aux côtés des ténors du football français dont les contours se dessineront, certes en partie, dès ce dimanche. Et ce, sur la pelouse de Saint-Symphorien, où jamais encore cette saison les Grenats n’ont signé le moindre coup gagnant (2n., 2d.). D’où, en mars dernier, le HAC s’en était allé avec le point du nul (1-1).
« Il est évident qu’on a envie de retrouver cette joie dans le vestiaire
Mais si le décor restera le même, le contexte, lui, sera diamétralement opposé. Parce que Metz est sorti Fanny de ses quatre derniers matches, parce que le HAC se doit de mettre un terme à une série de trois rencontres dénuées de succès. « Mais ce n’est pas pour autant ce qu’on appelle un match à six points, insiste Luka Elsner. Il est important, oui, mais quoi qu’il arrive, on ne fera pas de bilan après dix journées. C’est sur la continuité qu’il nous faut réfléchir. Maintenant, il est évident qu’on a envie de retrouver cette joie dans le vestiaire, de savoir nos efforts être récompensés. L’idée est de pouvoir travailler le plus vite possible sans avoir une chape plomb au-dessus de nous. »
Jusqu’alors jugé « correct » par le technicien slovène, le retour du club doyen en Ligue 1 pourrait ainsi prendre un peu plus d’épaisseur, ce dimanche à Metz. Avec plusieurs objectifs à atteindre. D’abord, celui de décrocher ce premier succès en terre adverse, ces productions loin du Stade Océane jusqu’alors rythmées par trois nuls (à Montpellier, Rennes et Lyon) et un couac (à Marseille). Celui de plomber un peu plus un adversaire qualifié de direct, en mettant un terme à une série durant laquelle les Havrais n’ont gratté qu’un seul des neuf points récemment mis en jeu.
« Oui, on peut parler de premier tournant »
Mais quel point ! Un nul venu mettre un terme à un combat haut en intensité mené face à des Lensois toujours en lice pour une qualification en huitièmes de finale de Ligue des Champions. « Ce match doit nous permettre de construire la suite, estime l’entraîneur havrais. L’idée est d’être une vraie équipe, de jouer un football simple, en mouvement. Après, ce n’est pas le même match qui nous attend à Metz, pas la même organisation tactique. Il faudra donc répondre de manière convaincante. »
Et peut-être, en restant dans le domaine des défis à relever, conserver intacte le but d’Arthur Desmas pour la quatrième fois de la saison, ce qui permettrait au HAC de se placer dans l’aspiration des défenses les plus solides du championnat. Celle où Josué Casimir tentera de verrouiller le couloir gauche. « On aura tous un rôle très important à jouer, annonce-t-il. Dans la mesure où c’est un adversaire direct, oui, on peut parler de premier tournant. Il faut y aller en conquérants, pour prendre des points. » Et ce, avant que les Ciel et Marine ne se préparent à un autre vol, à destination de Toulouse cette fois, le dimanche 5 novembre (15 heures), et à la réception de Monaco, le 11 novembre (21 heures).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Si le HAC n’a pu renouer avec le succès, ce dimanche 29 octobre 2023 à Metz, c’est un quatrième nul en cinq déplacements qui a été validé à Saint-Symphorien (0-0). Et ce, à une semaine de se rendre à Toulouse.
A Metz, Touré et les Havrais ont validé leur quatrième résultat nul à l’extérieur, en cinq déplacements
En rien décisif, mais ô combien important pour la suite d’une course au maintien dans laquelle sont engagées les deux écuries, ce duel de promus ne laissa jamais l’enjeu l’endormir. Et comme ils l’avaient annoncé à la veille de s’envoler pour Metz, c’est en conquérants que les Ciel et Marine, sevrés de succès depuis trois journées, se sont dressés face à des Lorrains tombés lors des quatre dernières échéances. Des Messins toujours dans l’attente d’un premier succès dans leur antre.
Et si à la pause, seul le tableau d’affichage était resté stoïque, force est de reconnaître que les Havrais provoquèrent de nombreuses secousses aux abords du but gardé par Oukidja. Certes, lors du premier quart d’heure, ce sont les Grenats qui confisquèrent le ballon, mais la première banderille plantée par Sabbi (15e), d’un coup de tête, permit au HAC de prendre la main. Alignés sur les bases de trois centraux, deux pistons, deux relayeurs et trois attaquants, les Ciel et Marine imposaient une forte pression à des locaux on ne peut plus regroupés défensivement.
Desmas, tout simplement grand
Les hommes de Luka Elsner couraient plus, plus vite, et les individualités se dévoilaient, à l’instar de Bayo, auteur d’un joli festival dans la surface de réparation, ponctué d’une frappe contrée (18e). Suivi par Sangante, à la conclusion d’un joli mouvement du duo Nego-Sabbi. Le capitaine havrais voyait lui aussi sa tentative détournée par une jambe messine (19e). Et ce n’était pas tout, puisque Casimir, sans réussite lui non plus, s’essaya à quelques mètres de la cible (22e). Un temps fort digne de ce nom, mais une domination qui laissait aux Grenats la possibilité de construire quelques contres saignants, dont un qui vit Desmas se détendre pour repousser une frappe de Van Den Kerkhof (27e).
Ce même Desmas tout simplement exceptionnel, sur ce coup franc lointain de Camara. Le numéro 1 du HAC s’envolait pour éviter à sa lucarne droite d’accueillir le cuir (44e). Peu avant, Salmier, d’une faute sur Tetteh qui filait au but, échappa de peu au « rouge » (42e). Chaud… Aussi chaud que cet instant où Bayo, à la réception d’un centre de Nego, vit sa reprise échouer à quelques centimètres seulement du cadre (51e).
Pour la dernière occasion nette à mettre au crédit des Havrais, un cran au-dessus en termes de maîtrise collective, mais pour la quatrième fois de rang muets face au but. Eux qui ont tout de même scellé à Metz leur quatrième « clean sheet » en dix journées, le deuxième à la suite. Une solidité à remettre en jeu dimanche 5 novembre, à Toulouse cette fois.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Auteur de deux arrêts exceptionnels dans l’antre du FC Metz, Arthur Desmas a sans doute évité au HAC de repartir sans le moindre point en poche.
Desmas se détend et détourne une puissante frappe du Messin Van Den Kerkhof
Desmas (8) : que lui demander de plus ? À Saint-Symphorien, le numéro 1 du HAC a de nouveau rendu une copie parfaite. Avec deux passages tout simplement exceptionnels, cette première envolée à la suite d’une terrible frappe de Van Den Kerkhof (27e), et cette deuxième évasion aérienne, afin de détourner un coup franc de Camara qui se dirigeait droit vers la lucarne (44e). Un quatrième « clean sheet » pour l’immense Desmas.
Salmier (6) : qu’il dut craindre le pire lorsqu’il crocheta Tetteh, parti seul défier Desmas. Couvert par l’un de ses partenaires, l’ex-Troyen échappa à l’expulsion (42e). Une crainte ressentie au cœur d’un après-midi qu’il a traversé avec sérieux et sobriété. Comme souvent.
Sangante (6) : suspendu dimanche 5 novembre 2023, à l’occasion du déplacement à Toulouse, le capitaine a fait montre, une fois de plus, d’une réelle solidité, d’une grande sérénité. Vu par instants aux avant-postes, il prit sa chance en première mi-temps, d’une frappe, enroulée s’il vous plaît, malheureusement détournée (19e).
Lloris (7) : les échéances défilent, le constat reste le même. Lloris a en effet de nouveau laissé l’empreinte d’un défenseur infranchissable, intraitable en un contre un et doté d’un sang-froid hors du commun lorsque ça secoue. Juste impeccable.
Nego (6) : un contrôle d’exception qui lui permit de se mettre en position de centrer à destination de Bayo (51e), d’incessantes envolées sur l’aile droite, un travail défensif réalisé sans accroc. Ne lui a manqué, comme à d’autres, qu’une touche de justesse sur certaines situations.
Kuziaev (5) : on attend toujours plus de l’ancien maître à jouer du Zénith Saint-Pétersbourg (Russie). S’il ne rechigne pas à aller au combat, si la simplicité de son jeu a permis quelques sorties de balle on ne peut plus propres, son influence sur le jeu devrait être bien plus frappante.
Bayo devait la mettre au fond
Touré (6) : c’est un roc ! Il a coupé nombre de transitions messines et a toujours essayé de soutenir ses partenaires de la ligne offensive par une puissance intégralement retrouvée. Toujours aussi précieux dans les duels.
Casimir (5) : défensivement, il a fait le job, sans trembler. En revanche, offensivement, ses percées dans le camp messin n’ont jamais été conclues d’un centre suffisamment précis.
Alioui (4) : inspiré, il ne l’a réellement été que sur ce lob qui offrit à Oukidja l’opportunité de signer un arrêt venu d’ailleurs, pour une action finalement rayée du scénario pour un hors-jeu (58e). Pour le reste, le toujours meilleur buteur du HAC (4) a cruellement manqué de précision.
Bayo (4) : au regard de l’image, ce service en or de Nego aurait dû permettre au Franco-Guinéen d’inscrire son deuxième but en faveur du HAC (51e). Une occasion manquée, venue gâcher un après-midi qui avait notamment vu l’attaquant prêté par le LOSC se signaler sur ce festival de la 18e minute, conclu d’une frappe contrée.
Sabbi (4) : titularisé pour la deuxième fois, l’international américain a alterné le bon et le moins bon, des choix pas toujours pertinents, pour une impression globale relativement brouillonne.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Près de 500 minutes (480) sans inscrire le moindre but. Offensivement, le HAC est à l’arrêt depuis la septième minute de la 6e journée. À Metz, dimanche 29 octobre 2023, les Ciel et Marine ont ainsi laissé filer l’occasion de reprendre position dans la partie sereine du classement.
Symbole de la panne sèche de la ligne offensive, Nabil Alioui n’a plus fait mouche depuis le 24 septembre dernier
C’était le 24 septembre 2023. En l’espace de sept minutes, les sept premières, Alioui et Bayo obligeaient Clermont à courir après un score que les Auvergnats ne rattrapèrent finalement jamais (2-1, 6e j.). Le Franco-Marocain inscrivait alors son quatrième but en six matches, l’international guinéen, lui, faisait mouche dès sa première titularisation sur la pelouse du Stade Océane.
À cet instant de la saison, offensivement, le HAC marquait son territoire. Dix buts en six journées, les temps de passage étaient plus que respectés. D’autant qu’il ne fallut que deux rencontres à Bayo, prêté par le LOSC, pour débloquer son compteur. Seulement voilà, un plus d’un mois et un peu plus de quatre matches plus tard (temps additionnel compris), ces deux réalisations s’inscrivent toujours comme les dernières.
Une carence, sur la base des quatre dernières journées, qu’aucune autre écurie ne partage. Et qui inquiète ? Un peu, oui. D’autant que dimanche, à Saint-Symphorien, c’est un adversaire direct qui se présentait, c’est surtout un débat que le HAC se devait de remporter.
« Ça nous maintient en tension »
« Fait ch…, grognait le président Roussier dans les coulisses du stade. Là, on perd clairement deux points. » Parce qu’il ne fait aucun doute qu’à Metz, c’est le plus faible adversaire qu’ait jusqu’alors croisé le club doyen qui s’est dressé. Qu’à Metz, c’est le HAC qui a globalement maîtrisé, dominé.
Et parce que c’est le HAC, à la 51e, qui s’est créé l’occasion la plus nette, vendangée par Bayo. « À l’arrivée, déplore Luka Elsner, ça nous maintient en tension. Techniquement, le niveau d’exigence n’a pas été suffisamment élevé pour espérer faire la différence. C’était même parfois indigne de la Ligue 1. Il n’y a pas eu non plus assez de présence dans la surface, pas assez d’agressivité. Oui, par à-coups, on a été bons, mais quand il n’y a pas le point final, ça ne sert à rien. Et la disette est là depuis quelques matches. »
Les titulaires, bien sûr, mais aussi les entrants, souvent décisifs sous l’ère Elsner, eux qui ne parviennent plus à déverrouiller la moindre situation. Grandsir, dont le bilan reste bloqué à une titularisation et un but, traîne un déficit de confiance. Soumaré, trois titularisations, tarde à se décoincer face au but. Quant à Kechta, l’homme en capacité de soigner la dernière passe, il court depuis quelques semaines derrière son inspiration.
À Metz, seul Joujou a tenté, osé. Un peu court pour forcer une défense « si regroupée qu’on aurait cru que c’était le PSG en face », ironisait l’un de nos confrères de la presse messine. Ce n’était certes pas le PSG, mais il est vrai que Metz, si ce n’est défendre, n’a strictement rien proposé. Ou presque. D’où la frustration du clan havrais.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Suspendu, Arouna Sangante passera son tour. L’unique coup dur au sein d’un effectif où Oualid El Hajjam a repris place. Le point en ce vendredi 3 novembre 2023, à J-2 d’une étape à Toulouse.
Impeccable dimanche dernier à Metz (0-0), Arouna Sangante ne pourra enchaîner à Toulouse, puisque suspendu.
C’est une absence à laquelle Luka Elsner a eu le temps de se préparer, qu’il a pu anticiper : celle d’Arouna Sangante, coupable d’avoir empilé trois avertissements de la première à la neuvième journée. Et donc automatiquement suspendu pour ce onzième rendez-vous de la saison, programmé dimanche 5 novembre 2023 à Toulouse (15 heures). Une absence très certainement palliée par Étienne Youté sur la pelouse du Stadium.
Targhalline, c’est pour bientôt
Tel est donc le coup dur le plus récent à déplorer et qui s’ajoute au forfait de Christopher Opéri (déchirure aux ischio-jambiers) dont le retour à la compétition s’effectuera, sauf mauvaise surprise, le 26 novembre 2023, à Nantes (13e j.). À Nantes, où Oussama Targhalline pourrait quant à lui mettre un point final à un processus de soins et de reprise long de trois mois. Blessé qu’il fut à la hanche le 20 août 2023, quelques minutes avant le coup d’envoi de la 2e journée et d’un face-à-face entre le HAC et Brest (1-2). Sans doute le milieu de terrain marocain pourra-t-il renouer avec quelques sensations à la Beaujoire.
« Oussama participe désormais à quelques séances collectives, précise Luka Elsner. La semaine prochaine, il devrait reprendre une activité tout à fait normale. » Cette reprise d’entraînement, sans la moindre gêne, qui permet à Oualid El Hajjam, out lors des deux dernières journées, de prétendre à un retour au sein du groupe des « 20 » qui s’envolera pour la Ville Rose, samedi, en fin d’après-midi.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Deuxième déplacement en l’espace d’une semaine pour le HAC, dimanche 5 novembre 2023, et nouvelle tentative dans la quête d’un succès qui lui échappe depuis le 24 septembre. À Toulouse, il s’agira de retrouver le cœur de la cible, tout en palliant l’absence d’Arouna Sangante.
Étienne Youté devrait être titulaire pour la deuxième fois cette saison
Quatre matches, les quatre derniers, sans qu’un seul ballon n’ait fini sa course dans les filets adverses. Ce dimanche 5 novembre 2023 à Toulouse, les Ciel et Marine, certes tombés qu’une seule fois loin de leurs bases (à Marseille, 0-3) en cinq déplacements, ne pourront ainsi se contenter du minimum. Pour cela, le HAC s’appuiera sur une défense retouchée et le réveil espéré de sa ligne offensive.
L’élu s’appelle Youté
Forcément, un vide. Celui que laisse sur le papier Arouna Sangante, pilier de la défense, capitaine du « onze », suspendu à l’occasion de ce vol à destination de Toulouse. Et pour éviter que ce vide ne se ressente jusqu’au pré, Luka Elsner jouera, fort logiquement, la carte Étienne Youté. L’homme, ou plutôt le jeune homme (21 ans) qui joue peu, très peu depuis son arrivée de l’Olympiakos (Grèce) en janvier de cette année. Cinq apparitions en 2022-2023, une seule cette saison, lors de la réception de Lille (0-2). Et à chaque fois la même impression laissée par l’ancien pensionnaire des centres de formation de Troyes et de l’Inter Milan (Italie) : Youté fait le job.
Au point d’être en capacité de faire oublier l’absence de Sangante au Stadium ? « Étienne (Youté) se prépare, parfois dans l’ombre, pour une telle éventualité. Jusqu’à présent, il a toujours su répondre présent, c’est donc qu’il a des qualités, assure Luka Elsner. Il aura néanmoins besoin d’un moment où il sera lancé sur une période un peu plus longue, et peut-être que ce match de Toulouse sera un déclencheur. Rappelons qu’à son arrivée, il n’avait aucune expérience du haut niveau. De plus, ce poste de défenseur central est tout de même spécifique. Sauf pépin pendant un match, celui qui est sur le banc a très peu de chance de rentrer. Il faut donc être solide mentalement, car quand tu as la possibilité de jouer, il ne faut pas se rater, car à ce poste, ça se voit. Mais pour Étienne, à terme, l’objectif est de devenir numéro 1 à son poste au HAC. »
Dans un premier temps, Youté, mais aussi Lloris et Salmier, pour ne citer qu’eux, auront pour mission d’offrir au Havre AC un troisième clean sheet à la suite.
Qui pour décoincer le HAC ?
Si la défense havraise conserve sa place dans la première partie du classement qui lui est réservé, septième avec douze buts concédés, l’attaque, elle, est aspirée semaine après semaine par les formations les plus timides (14e). Son compteur est en effet figé à dix réalisations depuis quatre journées.
Pourtant, Mohamed Bayo n’a loupé qu’un seul des quatre derniers rendez-vous (face à Lille), Nabil Alioui devrait afficher une confiance digne de ses quatre buts déjà inscrits. Mais les deux hommes semblent être frappés d’un soudain mutisme, que n’ont pu reléguer au second plan ni Emmanuel Sabbi, encore en phase de découverte du football français, ni Issa Soumaré, dont l’éclosion prend du temps, ni Samuel Grandsir, jusqu’à présent débordé par la concurrence.
« Le côté positif, c’est que face à Lens et Metz, on a quand eu des occasions. Pas à la pelle, mais il y en a eu, note l’entraîneur havrais. À Toulouse, il faudra donc y mettre un peu plus de mordant, de piquant. C’est un défi personnel que les joueurs doivent s’imposer. Qu’ils aient un peu honte d’être dans une équipe qui n’a pas marqué depuis quatre matches. J’en ai aussi parlé aux défenseurs centraux. Sur corners, on a aussi le droit de scorer. Les milieux peuvent aussi marquer. C’est un tout, un collectif qui doit aujourd’hui se mettre au niveau attendu, avec beaucoup de rage. »
Et le technicien slovène de conclure : « Je ne veux plus voir des joueurs qui se mettent au niveau européen sur un match, pour retomber à un niveau inférieur la semaine d’après. Ce n’est pas acceptable. » Bonne nouvelle, le Téfécé dispose cette saison de son rond de serviette à la table des Européens.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le milieu de terrain du HAC, drapé depuis peu du statut d’international guinéen, attend de ce déplacement à Toulouse qu’il permette aux Ciel et Marine d’effacer l’image laissée à Metz et, enfin, de se décoincer loin de la Porte Océane.
Abdoulaye Touré et les Havrais tenteront, dimanche à Toulouse, de sceller leur premier succès de la saison à l’extérieur
Pour la première fois appelé en sélection guinéenne, celle où évolue également Mohamed Bayo, lors de la précédente trêve internationale, Abdoulaye Touré s’impose en outre comme un incontournable du « onze » havrais. Et le « Monsieur muscle » de l’entrejeu entend aider le HAC à rebondir, au sortir d’un décevant nul à Metz (0-0), et à enfin sceller un coup gagnant loin du Stade Océane.
Quatre matches sans victoire, quatre matches sans marquer… Dans quel état d’esprit abordez-vous ce voyage à destination de Toulouse ?
« C’est un match crucial ! Ça fait effectivement trop longtemps qu’on ne gagne pas, qu’on ne marque pas. Toulouse est un concurrent direct, le résultat sera donc très important pour la suite de la saison. »
À la sortie du nul signé à Metz, lors de la précédente journée, Luka Elsner est apparu un brin énervé. Vous l’a-t-il fait ressentir tout au long de la semaine ?
« Oui. Et il y avait de quoi. Au regard de ce qu’on avait montré face à Lens (0-0), de cette grosse prestation, afficher un tel visage une semaine après face à Metz n’était pas possible. Ce n’était pas nous. Alors à Toulouse, montrons qu’on vaut bien mieux que ça. »
« Ce pourrait être le début d’une grande marche »
N’êtes-vous pas tombés dans le piège d’une certaine facilité ?
« Facilité… Je ne sais pas. C’est le réalisme qui nous a surtout manqué. On n’a pas fait le job. À Toulouse, on devra prouver qu’on a retenu la leçon. Il faut lâcher les chevaux et montrer qu’on est largement au niveau. On ne peut pas sortir de ce match aussi déçus que la semaine passée. »
D’autant qu’au Stadium, il y a une première à aller chercher…
« Oui, et on a vraiment besoin de ce premier succès à l’extérieur. Ce pourrait être le début d’une grande marche. »
Que vous faudra-t-il injecter de plus afin de faire craquer les Toulousains ?
« Y mettre un peu plus d’enthousiasme, d’énergie, et avoir bien en tête qu’on a le potentiel pour aller chercher cette victoire à l’extérieur. Tous y croire. Car marquer, cela ne concerne pas seulement les offensifs. »
À titre personnel, comment vous sentez-vous. Vu d’en haut, vous avez débuté fort, puis le punch vous a manqué, avant de vous revoir à votre meilleur niveau, ou presque, lors des deux dernières journées. Vous partagez cet avis ?
« Pas forcément. Mais je suis toujours à l’écoute des points de vue extérieur. Chacun à sa perception des choses. Moi, je me sens bien. Je ne suis pas encore à 100 %, c’est vrai, mais ça va venir en enchaînant les matches. Et très sincèrement, après deux saisons un peu compliquées (21 matches au total, dont 3 seulement en 2022-23), je pensais avoir plus de mal en termes de rythme. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le jeu, les joueurs et les notes. Avec, bien évidemment, la présence de Mohamed Bayo sur la première marche du podium. Lui qui a inscrit les deux buts en faveur du HAC, ceux d’un succès (2-1), ce dimanche 5 novembre 2023 à Toulouse.
A lui tout seul, Mohamed Bayo a éteint le Stadium de Toulouse
Bayo (8) : il tente un peu plus de match en match, avec toujours un peu plus d’audace. Et s’il dut patienter jusqu’au dernier quart d’heure pour faire mouche, non sans avoir fait briller Restes et première période (36e), il a éteint le Stadium à lui tout seul. Au sortir d’un festival dans la surface toulousaine, qui laissa un, puis deux adversaires sur le carreau, il piégea Restes (82e), puis hérita d’un ballon contré par Nicolaisen pour doubler la mise (90e+5). Ses deuxième et troisième buts en ciel et marine.
Desmas (6) : s’il ne put être d’aucun secours sur le but concédé et cette reprise de Dallinga à bout portant (48e), le portier du HAC, par ailleurs sauvé par son montant droit (13e), le fut sur cette frappe puissante de Dannun (17e). Pour le reste, il s’est montré rassurant.
Salmier (6) : une prestation dans la lignée des précédentes. Pas de toile, pas d’erreur de placement et athlétiquement, il pesa lorsque les secousses se firent plus violentes.
Youté (6) : il s’agissait de sa deuxième titularisation en Ligue 1, et force est de reconnaître qu’il s’est comporté comme un joueur rompu au haut niveau. Serein dans toutes ses interventions, dominateur dans les airs, l’ex-espoir de l’Inter Milan (Italie) et de l’Olympiacos (Grèce) a une nouvelle fois assuré un intérim sans accroc.
Lloris (6) : sévèrement sanctionné par M. Bollengier pour une faute qui provoqua le penalty manqué par Dallinga (43e), il a traversé ce duel avec son habituelle solidité.
Nego (4) : il a percé, souvent, mais la conclusion de ses mouvements n’a jamais été suivis d’effets, ou presque. Remplacé par El Hajjam, dont le dernier centre, d’abord repoussé par Nicolaisen, fut ensuite prolongé au fond des filets par Bayo (90e+5).
Kuziaev se cherche encore
Kuziaev (4) : il donne de sa personne, mais on attend toujours plus de l’international russe, dans la transmission du ballon notamment. Comme l’impression qu’il se cherche encore un peu.
Touré (5) : promu capitaine en l’absence de Sangante (suspendu) et d’Opéri (blessé), premier Havrais à faire feu (11e), l’international guinéen a souffert en première période, souvent pris de vitesse, avant de rectifier le tir après la pause.
Casimir (4) : piston gauche, avant de passer à droite à l’heure de jeu, il a tenté d’apporter son soutien offensif en première période, mais trop souvent les Toulousains lui ont filé dans le dos. Remplacé par Kechta (71e), inspiré et à l’origine du premier but de Bayo (82e).
Grandsir (4) : titularisé pour la deuxième fois seulement, la première depuis ce rendez-vous à Rennes qu’il n’avait pu honorer jusqu’au bout (expulsé à la 62e), il a sans doute manqué de repères et de sensations. S’il a tenté, beaucoup, ses choix n’ont que trop rarement été frappés de justesse. Remplacé par Sabbi (71e), tombé sur un immense Restes, à la suite d’une frappe à bout portant (86e).
Alioui (5) : la réussite le fuit toujours. Pas avare d’efforts, altruiste sur cette action conclue par une tentative de Nego (20e), il céda sa place à Joujou à la 71e. L’entrée en jeu de l’international U20 a donné bien plus d’épaisseur à la ligne offensive. Sa volée, détournée sur la barre par l’incroyable Restes, fut tout simplement magique (87e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ils l’ont fait ! Ils ont marqué, enfin, et forcé les portes de ce premier succès à l’extérieur. Mené, le HAC a vécu à Toulouse un après-midi pas comme les autres, dimanche 5 novembre 2023.
Les Havrais ont renversé leurs hôtes toulousains à l’issue d’une rencontre au scénario de folie.
Et soudain, un feu d’artifice. Tiré par les fidèles du virage Brice Taton, alors que le match n’avait pas encore dévoilé tous ses secrets. Il restait encore une poignée de minutes à jouer, un verdict à prononcer. À cet instant de l’après-midi, Toulouse et le HAC espéraient encore l’emporter. Mettre un point final à un scénario complètement dingue. À ce mélange de frayeurs, de joie immense, de décisions prises par la VAR, le tout saupoudré de quelques minutes de flottement lorsque l’alarme du Stadium se mit en action et qu’un message vocal invita les spectateurs à se diriger au plus vite vers les issues de secours. Une fausse alerte, née de la fumée des fumigènes craqués par les Ultras toulousains (56e). Les 30 ans des Indians Tolosa, ça se fête, mais la facture du « gueuleton » pourrait être lourde.
Et peut-être même fut-elle lourde de conséquences pour un Téfécé finalement tombé dans les filets tendus par des Ciel et Marine qui laissent ainsi derrière eux une série de quatre matches sans victoire et sans marquer. « Que d’émotions, avouait Luka Elsner avant de quitter la Ville Rose. C’est pour ça que les gens viennent au stade et qu’on fait ce métier. »
« Ce sont les valeurs du HAC »
Oui, des émotions, il y en eut, à la pelle. La première, lorsque Desmas fut suppléé par son montant droit à la suite d’une tête de Costa (13e). La deuxième, quand M. Bollengier, après de longues minutes confisquées par la VAR, accorda un penalty finalement manqué par Dallinga (43e). La troisième, quand après un nouveau suspense entretenu par la VAR, l’arbitre valida l’ouverture du score toulousaine (Dallinga, 49e). Et puis une autre, lorsqu’à la suite d’une volée splendide de Joujou, détournée sur la barre par Restes, Lloris, hors-jeu, crut avoir égalisé (87e). Et il y eut surtout ce pic, ces pics d’adrénaline, ces deux buts signés Bayo. « Quand ça se termine comme ça, avec un renversement de situation, ce n’est que du bonheur, se réjouit l’entraîneur havrais. On sait que cette équipe en a la capacité. Dans un moment de doute, rester concentré, concerné, que tous les joueurs, même sur le banc, soient encore actifs, c’est une grande satisfaction pour le groupe. Ça démontre une forte solidarité. Ce sont les valeurs du HAC. Je savais qu’il y aurait des situations. »
« Les entrants nous ont fait un bien fou »
Et bien évidemment le technicien slovène espérait que les entrants, discrets ces dernières semaines, aideraient à forcer la décision. Ce fut chose faite. De Joujou à El Hajjam, en passant par Kechta, Sabbi et Ndiaye, chacun put apporter sa pierre. « Ils nous ont fait un bien fou, estime Elsner. Ils sont rentrés avec de l’enthousiasme. On a de nouveau cherché à progresser vers le but. » Jusqu’à l’atteindre, pour la première fois depuis le 24 septembre et la 7e minute d’un après-midi victorieux aux dépens de Clermont (2-1).
« Mohamed (Bayo) est là pour ça. Il a persévéré malgré la difficulté et il lui a suffi d’une action de classe pour mettre ce premier but. Et ensuite, quand la confiance est là, quand un ballon traîne, il le pousse au fond. C’est un buteur. Il peut marquer dans toutes les positions, à tout moment. C’est pour ça qu’on le laisse aussi longtemps sur le terrain, même quand il est effacé. Il a explosé le compteur, on est très heureux pour lui. » Et c’est dans la première partie du tableau que le HAC se prépare à défier Monaco, samedi 11 novembre 2023 au Stade Océane (21 heures).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre are climbing up Ligue 1 with a team built on a shoestring
Despite losing star players and investing just €3m to replace them, newly promoted Le Havre are up to seventh
By Eric Devin for Get French Football News
It’s the oldest football club in France. It’s the club of Paul Pogba, Riyad Mahrez, Dimitri Payet and Steve Mandanda. But to say recent history has not been kind to Le Havre would be an understatement. The club that won France’s first national championship in 1899, and followed it with another title the following season, have spent the intervening 123 years searching for a third top-tier title.
They have won six Ligue 2 titles but that shows how many seasons they have spent away from the top flight. Indeed, they were in the second tier for 15 years before they won promotion this year, securing the Ligue 2 title under Luka Elsner with a team largely consisting of veterans and untested youngsters.
Their success was built on a defence that conceded just 19 goals over the season. Quentin Cornette and Nabil Alioui were their joint-top scorers with a paltry six goals. Having achieved promotion with such an extreme approach, Elsner’s task this season was made even more difficult when he lost two of his top three scorers in the summer, with Cornette signing for Greek club Volos and midfielder Victor Lekhal leaving for Qatar.
Despite spending less than €3m in the summer Le Havre have made some canny free transfers. Daler Kuzyaev arrived from Zenit St Petersburg and has shown himself to be an ideal all-action midfielder, capable of both winning the ball and being a creative fulcrum. His partner in midfield, Abdoulaye Touré, is back in Ligue 1 after a spell in Italy with Genoa and the pair have formed a strong shield in front of a three-man backline, allowing the front five freedom to play on the counter.
Yoann Salmier offers experience in defence, having been a regular for Troyes, and Mohamed Bayo, signed on loan from Lille, has also been a canny pickup. Still just 25, the Guinean international was hugely impressive for newly promoted Clermont in the 2021-22 season, scoring 14 goals before joining Lille the following summer. He quickly found himself in Paulo Fonseca’s doghouse, however, having been seen at a nightclub the night before Lille lost 7-1 to PSG.
Bayo, who has been integrated into the squad slowly following his arrival on deadline day, scored both of Le Havre’s goals in their latest impressive result – a come-from-behind 2-1 win at Toulouse on Sunday that has taken them up to seventh in the table. Save a 3-0 defeat at Marseille, where midfielder Rassoul Ndiaye was sent off before half-time, Le Havre have been competitive in all of their matches so far this season.
The resilience they showed to come back and beat Toulouse at the weekend has been on display for some time. The way they came from behind to secure a draw at Rennes in August was particularly impressive. They were trailing 2-1 when Samuel Grandsir was sent off on the hour mark and it looked as if their task was to avoid embarrassment. However, despite playing on the road against a side that regularly qualifies for Europe and had spent 20 times as much on transfers over the summer, Le Havre dug in and kept pushing, with Alioui scoring a second to make it 2-2. In the end, Rennes relied on Mandanda to preserve the point.
The same spirit was on display at the Stade Municipal on Sunday. Le Havre dominated early on, only to be kept at bay by Guillaume Restes, the Toulouse goalkeeper. They conceded against the run of play but did not lose their cool. Bayo scored his first with a fine bit of control in the area, before adding a deserved winner in stoppage time, sending the visiting supporters into a frenzy and allowing Le Havre to rest easy before a daunting encounter with Monaco next weekend.
The season is long but, given the struggles of Metz, Clermont and Lyon, it’s difficult to see Le Havre being reeled in on their current form. The club’s board deserve great credit for restructuring the team on a shoestring and so does Elsner. The 41-year-old started his coaching career a decade ago with Domzale in his native Slovenia. After a strong spell with Union Saint-Gilloise in Belgium, he moved to France – a country he knew well from his father Marko’s time playing for Nice in the late 1980s – to take over at Amiens following the departure of Christophe Pélissier.
His open, attacking style of football marked a stark contrast to the conservative play of his predecessor but the club were summarily relegated. After two middling spells in Belgium, he took the reins at Le Havre at the start of last season, but he had moved on from the swashbuckling style that had defined his previous spell in France.
Elsner’s shift in approach was incremental but it was also driven by necessity. Without the money to spend on attacking players – and in a league where goals are at a premium – he doubled down on organisation and defensive play. As he recently told the LFP, “During my first stint with Amiens, I learned to be really flexible regarding my style of play. I made mistakes at certain moments when we wanted to develop a beautiful style of football and the opposing team was prepared for that. Today, we absolutely do not want to be naive. It’s nice to look like a fun team to watch, but that could mean 2-0 or 3-0 for the opponent, so that’s what I want to avoid. At Le Havre, we have a culture of effort – we work on this every day.”
Elsner is part of a trend towards more defensively sound football in France, with managers such as Francesco Farioli, Will Still and even the veteran Eric Roy also prioritising solidity. It’s important to distinguish this from being negative; Le Havre play with five attackers, with Touré and Kuzyayev also given licence to get forward. That said, pragmatism seems to be a real recipe for success in France this season.
Traduction :
Le Havre grimpe en Ligue 1 avec une équipe bâtie avec des moyens limités
Malgré la perte de joueurs vedettes et un investissement de seulement 3 millions d'euros pour les remplacer, le Havre nouvellement promu est septième.
Par Eric Devin pour L'actualité du football français
C’est le plus ancien club de football de France. C'est le club de Paul Pogba, Riyad Mahrez, Dimitri Payet et Steve Mandanda. Mais dire que l’histoire récente n’a pas été tendre pour Le Havre serait un euphémisme. Le club qui a remporté le premier championnat national de France en 1899, puis un autre titre la saison suivante, a passé les 123 années écoulées à chercher un troisième titre de premier plan.
Ils ont remporté six titres de Ligue 2 mais cela montre combien de saisons ils ont passé loin de l'élite. En effet, ils ont été en deuxième division pendant 15 ans avant de remporter la promotion cette année, remportant le titre de Ligue 2 sous la direction de Luka Elsner avec une équipe composée en grande partie de vétérans et de jeunes non testés.
Leur succès repose sur une défense qui n’a encaissé que 19 buts au cours de la saison. Quentin Cornette et Nabil Alioui ont été leurs meilleurs buteurs avec un maigre six buts. Après avoir obtenu une promotion avec une approche aussi extrême, la tâche d'Elsner cette saison a été rendue encore plus difficile lorsqu'il a perdu deux de ses trois meilleurs buteurs cet été, Cornette signant pour le club grec de Volos et le milieu de terrain Victor Lekhal partant pour le Qatar.
Malgré des dépenses inférieures à 3 millions d'euros cet été, Le Havre a réalisé des transferts astucieux et gratuits. Daler Kuzyaev est arrivé du Zenit Saint-Pétersbourg et s'est révélé être un milieu de terrain idéal, capable à la fois de récupérer le ballon et d'être un pivot créatif. Son partenaire au milieu de terrain, Abdoulaye Touré, est de retour en Ligue 1 après un passage en Italie avec Gênes et les deux hommes ont formé un solide bouclier devant une ligne arrière à trois, laissant aux cinq premiers la liberté de jouer en contre.
Yoann Salmier offre une expérience en défense, ayant été un habitué de Troyes, et Mohamed Bayo, prêté par Lille, a également été un pick-up astucieux. À seulement 25 ans, l'international guinéen a été extrêmement impressionnant pour Clermont, nouvellement promu, lors de la saison 2021-22, marquant 14 buts avant de rejoindre Lille l'été suivant. Il s’est cependant rapidement retrouvé dans la niche de Paulo Fonseca, après avoir été aperçu dans une discothèque la veille de la défaite 7-1 de Lille contre le PSG.
Bayo, qui a été intégré lentement dans l'équipe après son arrivée le jour limite, a marqué les deux buts du Havre lors de son dernier résultat impressionnant – une victoire 2-1 à Toulouse dimanche qui les a propulsés à la septième place. dans la table. Hormis une défaite 3-0 à Marseille, où le milieu de terrain Rassoul Ndiaye a été expulsé avant la mi-temps, Le Havre a été compétitif dans tous ses matches jusqu'à présent cette saison.
La résilience dont ils ont fait preuve pour revenir et battre Toulouse ce week-end est visible depuis un certain temps. La façon dont ils sont revenus au score pour assurer le match nul à Rennes en août a été particulièrement impressionnante. Ils étaient menés 2-1 lorsque Samuel Grandsir a été expulsé à l'heure de jeu et il semblait que leur tâche était d'éviter l'embarras. Cependant, même s'il jouait en déplacement contre une équipe régulièrement qualifiée pour l'Europe et qui avait dépensé 20 fois plus en transferts au cours de l'été, Le Havre a persisté et a continué à pousser, Alioui marquant un deuxième but pour porter le score à 2-2. Finalement, Rennes s'est appuyé sur Mandanda pour préserver le point.
Le même esprit était présent dimanche au Stade Municipal. Le Havre a dominé dès le début, mais a été tenu en échec par Guillaume Restes, le gardien toulousain. Ils ont concédé contre le cours du jeu mais n'ont pas perdu leur sang-froid. Bayo a marqué son premier avec un peu de contrôle dans la surface, avant d'ajouter un vainqueur mérité dans les arrêts de jeu, envoyant les supporters visiteurs dans une frénésie et permettant au Havre de se reposer sur ses deux oreilles avant une rencontre redoutable avec Monaco le week-end prochain.
La saison est longue mais, compte tenu des difficultés de Metz, Clermont et Lyon, on voit mal Le Havre se remettre dans sa forme actuelle. Le conseil d’administration du club mérite un grand mérite pour avoir restructuré l’équipe avec un budget restreint, tout comme Elsner. Le joueur de 41 ans a débuté sa carrière d'entraîneur il y a dix ans avec Domzale dans sa Slovénie natale. Après un passage important à l'Union Saint-Gilloise en Belgique, il s'installe en France – un pays qu'il a bien connu grâce à l'époque où son père Marko jouait à Nice à la fin des années 1980 – pour prendre la relève à Amiens après le départ de Christophe Pélissier.
Son style de football ouvert et offensif contrastait fortement avec le jeu conservateur de son prédécesseur, mais le club a été sommairement relégué. Après deux passages médiocres en Belgique, il a pris les rênes du Havre en début de saison dernière, mais il a abandonné le style fanfaron qui avait défini son précédent passage en France.
Le changement d’approche d’Elsner était progressif, mais il était également motivé par la nécessité. Sans l’argent à dépenser pour les joueurs offensifs – et dans une ligue où les buts sont précieux – il a doublé son organisation et son jeu défensif. Comme il reçoit
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ce ne peut plus être qu’un simple hasard. Ou quand dimanche 5 novembre 2023 à Toulouse, le HAC a ponctué son sixième match à l’extérieur d’un succès, soit six campagnes loin de la Porte Océane entachées d’un seul couac !
Un seul couac à l’extérieur au débit d’un promu, après six déplacements, voilà qui dépasse le cadre du simple détail…
Il ne restait que quelques grains dans ce sablier retourné au moment où débuta le temps additionnel. Une simple pincée de minutes. Lorsqu’à la réception d’un centre d’El Hajjam, dévié par Kuziaev sur la jambe du Toulousain Nicolaisen, Bayo crucifia Restes pour la deuxième fois (90e+5). Et offrit au HAC son premier succès à l’extérieur de la saison (2-1). Le premier en Ligue 1 depuis le 3 mai 2009 et un voyage à Nantes (2-1), là où les Ciel et Marine se rendront dans un peu moins de trois semaines, à la sortie de la prochaine trêve internationale.
Avec, dans leur dos, l’étiquette de l’écurie qu’il ne faut surtout pas inviter. Celle qui peut être menée, comme ce fut le cas à Montpellier (2-1, 60e), à Rennes (2-0, 24e) ou encore à Toulouse (1-0, 49e), sans pour autant se désunir et être contraint à l’échec (5 points au terme de ces trois rendez-vous). Celle qui sait tenir tête, rester étanche, quand son attaque bégaye, à l’instar de ces étapes à Lyon (0-0) et Metz (0-0). Une écurie qui, une seule fois cette saison, s’est écroulée, délitée, un après-midi d’octobre au Vélodrome (0-3). Un seul couac à l’extérieur au débit d’un promu, après onze journées et six déplacements, voilà qui dépasse le cadre du simple détail.
Vingt-cinq déplacements, et quel bilan !
Septième au « scratch » au passage de la ligne de la 11e journée, le HAC l’est également au classement dévoilant le bilan « extérieur » des différents acteurs. Surprenant ? Oui, diront les observateurs qui avaient perdu de vue le club doyen depuis plus d’une décennie, non, enfin pas vraiment, pour ceux qui ont vécu de l’intérieur, ou presque, les pérégrinations de la bande à Elsner la saison dernière. Ces dix-neuf joutes disputées loin du Havre rythmées par neuf succès, huit nuls et deux revers, l’un en août 2022, à Valenciennes (0-1), l’autre en mai 2023, à Annecy (0-1). Seuls les Messins, promus eux aussi, purent soutenir la comparaison.
Sur les vingt-cinq dernières productions en terres annoncées hostiles, trois fois seulement (L2 et L1 confondues) le Havre AC n’est pas parvenu à gratter le moindre point. Une réussite hors de ses bases que le HAC doit avant tout à la philosophie de jeu de Luka Elsner. De mémoire, depuis le coup d’envoi de la saison dernière, rares, très rares sont les fois où le technicien slovène a fait preuve de frilosité en imaginant son « onze ». Bétonner n’entre jamais dans ses plans.
À Toulouse, pour ne prendre que cet exemple, la ligne d’attaque laissait encore dépasser trois têtes (Grandsir, Bayo et Alioui), soutenus que furent les offensifs par les deux pistons (Nego et Casimir), comme souvent. Et pour la première fois de la saison, c’est donc le HAC, boosté par les hommes qui ont jailli du banc, qui a imposé sa loi sous les yeux d’un public qui n’est pas le sien. Et ce, à moins d’une semaine d’un nouveau rendez-vous croustillant, avec l’AS Monaco cette fois, samedi 11 novembre 2023 au Stade Océane (21 heures). Une soirée dites de gala que les Ciel et Marine pourront aborder sans stress, et avec gourmandise surtout.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
De retour de blessures, Oussama Targhalline et Christopher Opéri ont pu reprendre l'entraînement complet ce jeudi avec le HAC.
Quatre jours après sa victoire à Toulouse (2-1), Le Havre a enregistré deux bonnes nouvelles ce jeudi, avec les retours à l'entraînement d'Oussama Targhalline et de Christopher Opéri. Victime d'une désinsertion du biceps fémoral à l'échauffement avant le match face à Brest (1-2, le 20 août), comptant pour la deuxième journée, Targhalline était absent depuis trois mois. Opéri, lui, avait été touché aux ischio-jambiers en début de rencontre face à Lens (0-0, le 20 octobre).
« L'infirmerie se vide bien, s'est réjoui Luka Elsner, l'entraîneur du club normand. Chris et Oussama ont repris l'entraînement complet aujourd'hui, alors c'est évidemment trop court pour une participation contre Monaco (samedi). Mais ils sont vraiment sur le bon chemin, et la trêve internationale, derrière, nous permettra de les remettre complètement à 100 %. C'est une top nouvelle. »
l'équipe 09.11.23
S. Bu., au Havre
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Formé à l’AS Monaco, d’où il est arrivé à l’été 2020, Nabil Alioui, l’actuel meilleur buteur du HAC, se prépare à croiser le fer, samedi 11 novembre 2023, avec l’un des deux seuls clubs dans lesquels il a évolué avant de se poser sur les bords de la Manche. Et le Franco-Marocain assure que l’audace sera au rendez-vous.
Nabil Ailoui croisera pour la première fois le fer avec son club formateur, l’AS Monaco
Sept années durant, Nabil Alioui (24 ans) a défendu les couleurs du club de la Principauté, dans les rangs des jeunes de l’AS Monaco. Un cursus entrecoupé d’un prêt au Cercle Bruges (Belgique, 2018-2019) et stoppé en 2020, année durant laquelle les portes de l’effectif pro ne se sont pas ouvertes à l’actuel meilleur buteur du HAC (4).
Si on vous dit Monaco, à quoi pensez-vous, si ce n’est qu’il s’agit du prochain adversaire du HAC ?
« À mon club formateur tout d’abord. Mais aujourd’hui, tout ça est mis de côté. Du moins, le temps du match. »
De votre cursus à l’ASM, que vous reste-t-il ?
« Des amis, le souvenir de très bons moments sur le terrain et des formateurs qui m’ont apporté ce qu’ils savent du football et qui m’ont permis d’être le joueur que je suis aujourd’hui. »
La marche était-elle beaucoup trop haute afin de vous faire une place de choix au sein de l’effectif pro ?
« Oui. Il y avait de très grands joueurs en attaque, comme Falcao, Slimani, Ben Yedder. Il y avait une très belle équipe. Monaco s’appuie d’ailleurs toujours sur une très belle équipe. À nous de trouver la faille et de renverser les Monégasques. »
« Jouer un tel match, dans un stade blindé, c’est ce qu’on aime »
En tout cas aujourd’hui, vous pouvez de nouveau regarder quelques-uns de vos anciens partenaires droit dans les yeux, puisque c’est sur la même scène que vous vous produisez…
« Et ça fait plaisir de les retrouver. Ça symbolise le chemin que j’ai parcouru. Maintenant, il faut le gagner ce match. »
La victoire à Toulouse, et surtout le scénario de ce succès, vous permettent-ils d’arriver lancés ?
« Je ressens en tout cas beaucoup d’ondes positives. Ce scénario nous donne énormément de confiance. Ça montre en tout cas notre force de caractère. Et de la confiance, du caractère, il en faudra pour affronter Monaco. Jouer un tel match, dans un stade blindé, c’est ce qu’on aime, ce n’est que du plaisir. »
À Monaco évolue un certain Aleksandr Golovin, Russe comme votre coéquipier Daler Kuziaev. Vous a-t-il donné quelques ficelles afin de contrarier le maître à jouer monégasque ?
« Non, non, les vidéos suffisent. On sait que c’est un très bon joueur. Ça fait partie de la Ligue 1 et de ces matches où tu affrontes des joueurs hors norme. Mais Monaco, ce n’est pas seulement Golovin. Offensivement, c’est très fort. »
Quels atouts vous faudra-t-il opposer aux Monégasques ?
« Être bon partout, ne pas flancher. Mais on va jouer, car on aime le jeu ici. Et puis il y aura peut-être des espaces, à nous de les exploiter. »
Et pour vous de marquer… Votre dernier but commence à dater, non (le 24 septembre face à Clermont, 2-1) ?
« Disons qu’actuellement, je suis plutôt dans l’exercice de la passe, dans l’idée de trouver mes coéquipiers, de participer à la construction du jeu. C’est un rôle qui me va bien. »
Et si vous marquez, vous célébrez ?
« On verra. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
C’est peut-être le plus brillant des adversaires, à savoir Monaco, qu’ait eu jusqu’alors à défier le HAC qui se présentera, samedi 11 novembre 2023 (21 h), au Stade Océane. Et si la faveur des pronostics ne va pas droit vers les Ciel et Marine, rien ne leur interdit de croire en un coup de force.
Yoann Salmier et les Havrais brigueront un deuxième succès de rang, ce samedi face à Monaco
Du lourd, du très lourd s’annonce au Stade Océane. Installé sur la troisième marche du podium provisoire, Monaco se dressera ce samedi 11 novembre 2023 face au HAC. Outsiders de cette soirée, les Ciel et Marine peuvent néanmoins espérer s’inscrire parmi les sensations de cette douzième journée.
Parce que le HAC arrive lancé
Au coup d’envoi, c’est un deuxième succès à la suite qui sera en ligne de mire, doublé après lequel le HAC court toujours. Et c’est une invincibilité longue de quatre matches qui se glisse sur également la liste des objectifs du soir. Deux challenges offerts par le renversant scénario du week-end dernier, à Toulouse (2-1). « Attention, prévient toutefois Luka Elsner. Gardons les pieds sur terre, parce qu’à 15 minutes près, nous étions à un point seulement du barragiste (Metz). Rien que d’y penser ça doit nous obliger à rester humbles, à prendre nos distances par rapport au classement. »
Néanmoins, cette position et cette mise à l’abri, du moins à ce stade de la saison, permettent au HAC, trois semaines après avoir livré une intense bataille face au RC Lens (0-0) au Stade Océane, de croquer l’instant avec une ambition aussi forte que le stress est inexistant. « J’ai demandé aux joueurs s’ils étaient rassasiés, s’ils abordaient ce match en se disant que, finalement, il n’y a rien à perdre, ou est-ce qu’au contraire, on a vraiment faim, raconte le technicien slovène. Et j’ai la sensation qu’ils ont vraiment faim. Si Monaco n’est pas dans un jour idéal, on peut l’emporter. »
Parce que le HAC n’est pas un second couteau
À l’exception des Havrais, des Hacmen, des fidèles, de ceux qui savent à quel point dirigeants et techniciens maîtrisent l’art de construire un groupe, dans ses aspects sportif et humain, la majorité des suiveurs de la Ligue 1 renvoyaient déjà le club doyen en Ligue 2 avant même que le coup de canon n’ait été donné.
Seulement voilà, au tiers de l’exercice, le HAC, septième et tombé trois fois seulement en onze échéances (pour trois succès), semble avoir acquis une crédibilité digne de ce nom. Et un succès, aux dépens de Monégasques uniquement dominés par le leader niçois (1-0, 6e j.) et Lille (2-0, 10e j.), hisserait les Ciel et Marine aux côtés des acteurs majeurs du championnat.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Toujours sympa de voir que même Harry Maguire connaît le HAC
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
C’est fait ! Depuis vendredi très précisément. L’ex-Marseillais André Ayew s’est engagé en faveur du HAC, a-t-on appris ce samedi 11 novembre 2023. Jusqu’au terme de la saison, dans un premier temps. L’international ghanéen sera présenté ce soir au public du Stade Océane.
André Ayew au HAC, c’est fait !
Il devait y avoir un effet de surprise, ce samedi 11 novembre 2023, à quelques minutes du coup d’envoi du choc entre le HAC et l’AS Monaco. Mais la rumeur partie du Ghana, devenue une réelle information, en prive le HAC. Il est désormais acté qu’André Ayew sera présenté ce soir au public du Stade Océane. Et ce, en tant que nouvel acteur de l’effectif havrais.
Sans club depuis l’été dernier et une pige de près de cinq mois sous le maillot de Nottingham Forest (Ang), l’international ghanéen aux 114 sélections (47 buts) a paraphé vendredi 10 novembre 2023 un contrat de courte durée le liant au Havre AC, jusqu’à la fin de l’exercice en cours. Et peut-être plus, si affinités.
À 33 ans, l’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille, passé par l’Angleterre et sa Premier League (Swansea, West Ham, Nottingham), la Turquie (Fenerbahçe) et la Qatar (Al-Saad), revient donc en Ligue 1, huit ans après l’avoir quittée.
Le joueur, l’homme, le leader
Proche de Serge Costa, l’un des adjoints de Luka Elsner avec lequel il a longtemps travaillé son développement individuel, André Ayew, appelé en janvier à disputer la huitième Coupe d’Afrique des Nations de sa carrière, a ainsi privilégié l’option HAC pour rebondir. Lui qui était sollicité par d’autres clubs français, a priori plus huppés que le club doyen, mais aussi anglais et saoudiens.
Le joueur, l’homme et le leader qu’il fut – il a été pour la première fois capitaine de l’OM à 22 ans – ont donc séduit les dirigeants havrais, d’abord refroidis quant à l’aspect financier du dossier. Mais finalement convaincus de sa faisabilité lorsque l’un des fils d’un certain Abédi Pelé leur fit savoir que ses prétentions salariales pouvaient être sensiblement revues à la baisse. Plus d’informations à venir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Un penalty de Grandsir stoppé à la dernière seconde par Köhn a privé le HAC d’un retentissant succès face à l’AS Monaco, ce samedi 11 novembre 2023 au Stade Océane. Mais encore une fois, qu’ils ont été grands les Ciel et Marine.
Nabil Alioui eut une occasion en or de faire craquer Monaco, sans réussite
Il planait comme un parfum de soirée exceptionnelle, cette sensation, avant même que le coup d’envoi ne soit donné. Lorsqu’à 20h45, maillot du HAC sur l’épaule, André Ayew, néo-Havrais, fut présenté au public du Stade Océane. Un premier instant pas comme les autres, une première ovation pour l’international ghanéen de 33 ans, qui en appellera très certainement beaucoup d’autres.
L’ex-Marseillais, désormais lié au Havre AC jusqu’en juin 2024, prit par la suite place en tribune, celles devant lesquelles il eut déjà l’occasion d’évoluer à deux reprises avec les Blacks Stars (face au Sénégal et au Brésil). Et ce, afin de prendre le pouls de son nouveau jardin, de cette Ligue 1 qu’il n’a plus côtoyée de l’intérieur depuis 2015, et surtout, de ce HAC qui lui réserve déjà un rôle de cadre supérieur. Un statut qu’il pourrait étrenner dans deux semaines à Nantes, au sortir de la trêve internationale.
Et sans doute ses premières impressions, sensations, ont-elles été à la hauteur de ses espérances. Bien évidemment loin d’être favoris dans ce duel qui les opposait à l’une des grosses machines du championnat, dotée d’internationaux dans toutes ses lignes, les Ciel et Marine dévoilaient de nouveau un visage séduisant.
Alioui loupe une première balle de match
S’il fallut du bon Desmas pour repousser deux frappes de Jakobs (28e et 30e), puis du très bon Desmas pour détourner une tentative à bout portant de Zakaria (31e), les hommes de Luka Elsner, certes dominés dans la possession, ne se laissaient pas croquer. À l’instar de Touré, rayonnant au cœur du jeu, de Joujou, pour la première fois titularisé en Ligue 1, de Kuziaev, lumineux, ou encore de ce trio défensif inédit (Sangante, Youté et Lloris), tout simplement impeccable, le « onze » havrais offrait une réplique de choix.
Seule manquait cette réussite dans le dernier geste, au moment d’ajuster Köhn, comme sur cette frappe de Nego (7e), cette reprise de Bayo (27e) ou encore cette volée parfaite d’Alioui, contrée par Maripan alors que le portier monégasque semblait battu (41e). Un numéro 1 de l’ASM qui allait barrer au HAC, et plus précisément à Alioui, la route de l’ouverture du score, lorsque l’attaquant havrais, formé à l’AS Monaco, s’échappa pour se retrouver en position idéale. Mais sa tentative, trop molle, permit à Köhn d’écarter le danger (53e). Avant une nouvelle secousse dans la surface monégasque, quand Alioui, encore lui, parvint à se mettre en position de marquer, avant que Maripan ne le stoppe d’un tacle viril, mais correct (57e).
Le HAC montait réellement en pression, et c’est Monaco qui subissait. Mais les filets ne tremblaient toujours pas. Alors Grandsir et Sabbi jaillirent du banc à la 72e afin de relayer Alioui et Joujou, épuisés par d’incessantes courses. Sans que cela ne permette au HAC de forcer les portes de l’exploit. Malgré cette ultime occasion d’arracher les trois points, à la toute dernière seconde, quand Grandsir, à la suite d’une faute de Diop sur Sabbi dans la surface monégasque, eut au bout du pied la balle de match. Ce penalty stoppé par Köhn (90e+6).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Énorme coup du HAC ! Ce samedi 11 novembre 2023, la signature de l’ex-Marseillais et international ghanéen a été officialisée. André Ayew est désormais lié au club doyen jusqu’en juin 2024, avec possibilité de prolonger l’aventure au-delà de l’actuelle saison.
Passé par Nottingham Forest lors de la deuxième partie de la saison dernière, André Ayew s’est engagé avec le HAC jusqu’en juin 2024, au moins.
Treize matches. En Premier League, sous les couleurs de Nottingham Forest. Telle est la dernière ligne inscrite sur un C.V. d’une rare épaisseur. Du moins parmi ceux déposés sur le bureau des dirigeants du HAC depuis plusieurs années.
Ou quand le HAC a acté la signature d’André Ayew (33 ans), international ghanéen connu, notamment, pour avoir brillé sous les couleurs de l’Olympique de Marseille, où il a été formé, où son père, un certain Abédi Pelé, a évolué. Et où il fut très rapidement promu capitaine. Avant de s’envoler pour l’Angleterre en 2015, direction Swansea, puis West Ham, de s’aventurer en Turquie (Fenerbahçe), puis au Qatar (Al-Sadd), et de revenir en Premier League, à Nottingham donc. C’était en février dernier, pour une pige de cinq mois bouclée fin juin, sans qu’il ne soit attendu par un nouveau club d’accueil.
« Ça va être au staff de se casser la tête »
Oui, malgré ses 542 matches sur la scène professionnelle, ses 153 buts inscrits, ses 114 sélections avec le Ghana, ses 24 apparitions en Ligue des Champions, ses deux Coupes du monde disputées (2014 et 2022) et ses sept Coupes d’Afrique des Nations, la tête d’affiche des Blacks Stars attend depuis l’été dernier qu’un effectif lui ouvre ses portes. « Des clubs français, plus huppés que nous, mais aussi anglais, qataris et saoudiens espéraient également le faire signer, explique Mathieu Bodmer. Il avait fait d’un retour en Ligue 1 sa priorité et… » Et c’est finalement au HAC, et donc en L1, qu’il bouclera très certainement la boucle. Sur la base d’un contrat de sept mois. Dans un premier temps du moins. « Ce pourrait être plus, précise Bodmer, si affinités. »
Mais pourquoi ? Pourquoi, si clinquante soit cette signature, le HAC a-t-il misé sur l’attaquant ghanéen en ce mois de novembre, sachant que les rangs du secteur offensif débordent déjà ? « Là, ça va être au staff de se casser la tête, sourit le directeur sportif du HAC. En tout cas, il peut jouer à tous les postes sur le front de l’attaque. Mais c’est avant tout une opportunité qu’il ne fallait surtout pas rater. André, c’est le capitaine du Ghana, quasiment le capitaine de tout un peuple. Je crois que personne ne peut imaginer le respect qu’il inspire dans son pays. Parce que c’est un très grand joueur, un très grand homme. Et aussi, un leader. Il va nous aider à accélérer le développement du club, de l’équipe, notamment des plus jeunes. »
« Tu te dis que la discussion n’ira pas beaucoup plus loin »
Et l’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille ne se pose pas en terrain totalement inconnu. André Ayew retrouvera en effet Serge Costa, l’un des adjoints de Luka Elsner, avec lequel il a longtemps travaillé à son développement individuel, l’une des spécialités du technicien havrais. Grâce à lui, contact a été établi entre toutes les parties.
« On s’est tous retrouvé à Paris, raconte Bodmer. André était là, avec son agent, et d’emblée, il nous a dit qu’il aimait beaucoup ce qui était fait au HAC, qu’il avait regardé nos derniers matches. Sur le coup, ça fait plaisir, mais rapidement, tu te dis que la discussion n’ira pas beaucoup plus loin, dans la mesure où, financièrement, ça paraissait tout simplement injouable. Et puis André nous a dit qu’il était prêt à faire un effort, à venir pour un petit salaire. » Il est donc là.
Dans un premier temps, avant de prendre toutes ses marques au HAC, Ayew rejoindra la sélection du Ghana, avec laquelle il disputera deux rencontres qualificatives à la Coupe du Monde 2026, face à Madagascar (le 17 novembre) et les Comores (le 21 novembre). Sélection avec laquelle il disputera la huitième CAN de sa carrière, du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.