[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – HAC. Paroles de supporter : « Il y a un côté sulfureux », dit Thomas Grenet
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Montpellier, ce dimanche 3 novembre 2024 (17 heures), micro tendu à Thomas Grenet.
« Même si le calendrier n’a pas aidé et qu’il était sans doute difficile de faire beaucoup mieux, on ne peut pas s’empêcher d’être un peu inquiet au regard du début de saison. Quant à ce match face à Montpellier, il est clair qu’il y a un côté sulfureux. Ce sera à quitte ou double. Une équipe continuera de s’enfoncer, l’autre repartira, et je souhaite bien évidemment que ce soit le HAC qui reparte », dit ce professeur d’anglais de 39 ans
« Le match de Rennes m’a quelque peu rassuré »
« Globalement, je reste tout de même confiant. On n’est pas largués et j’estime l’effectif capable de retrouver la dynamique de l’année dernière. Et puis le match de Rennes m’a quelque peu rassuré. J’ai trouvé l’équipe nettement mieux. Les choix du coach, peut-être en raison d’une certaine pression, m’ont semblé plus cohérents, il y a eu plus d’envie, de solidité, de solidarité, on a retrouvé les vertus de la saison passée. Il faut construire, capitaliser là-dessus lors de prochains matches qui me semblent plus à notre portée. Notre vrai championnat débute dimanche et tout le monde doit avoir en tête le fait que le HAC, les rares fois où il s’est installé dans l’élite, l’a plus souvent fait au courage qu’au talent, en serrant les dents, en jouant à 110 % pour aller chercher ce qu’il faut. C’est d’ailleurs le message qu’a fait passer André Ayew dès son arrivée. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie. Oui
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Montpellier, ce dimanche 3 novembre 2024 (17 heures), micro tendu à Thomas Grenet.
« Même si le calendrier n’a pas aidé et qu’il était sans doute difficile de faire beaucoup mieux, on ne peut pas s’empêcher d’être un peu inquiet au regard du début de saison. Quant à ce match face à Montpellier, il est clair qu’il y a un côté sulfureux. Ce sera à quitte ou double. Une équipe continuera de s’enfoncer, l’autre repartira, et je souhaite bien évidemment que ce soit le HAC qui reparte », dit ce professeur d’anglais de 39 ans
« Le match de Rennes m’a quelque peu rassuré »
« Globalement, je reste tout de même confiant. On n’est pas largués et j’estime l’effectif capable de retrouver la dynamique de l’année dernière. Et puis le match de Rennes m’a quelque peu rassuré. J’ai trouvé l’équipe nettement mieux. Les choix du coach, peut-être en raison d’une certaine pression, m’ont semblé plus cohérents, il y a eu plus d’envie, de solidité, de solidarité, on a retrouvé les vertus de la saison passée. Il faut construire, capitaliser là-dessus lors de prochains matches qui me semblent plus à notre portée. Notre vrai championnat débute dimanche et tout le monde doit avoir en tête le fait que le HAC, les rares fois où il s’est installé dans l’élite, l’a plus souvent fait au courage qu’au talent, en serrant les dents, en jouant à 110 % pour aller chercher ce qu’il faut. C’est d’ailleurs le message qu’a fait passer André Ayew dès son arrivée. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie. Oui
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Football – Ligue 1 : HAC – Montpellier, un choc de basse altitude, mais sous haute pression
Avant-dernier de Ligue 1, le HAC amorce ce dimanche 3 novembre 2024 une séquence plus clémente de son calendrier face à une lanterne rouge montpelliéraine encore plus mal en point. La série de six défaites impose un sursaut et interdit la défaite, qui plongerait les Ciel et Marine en fond de cale et dans de très mauvais draps.
Humilié par Lille et Lyon lors de ses deux derniers matches à la maison, le HAC d’Oussama Targhalline et Gautier Lloris n’aura cette fois pas le droit à l’erreur contre Montpellier
Il peut être parfois utile de faire un pas de côté pour mesurer le chemin parcouru et les émotions traversées. Nous voilà donc début novembre, la Ligue 1 vient à peine de basculer sur son deuxième quart, et le HAC aura donc déjà : enchaîné deux victoires (ce qui ne lui était jamais arrivé la saison passée) en l’espace de trois journées, perdu six matches à la suite (ce qui ne lui était plus arrivé depuis seize ans), mis à l’écart un joueur pour l’obliger à prolonger (Youte), fait revenir une idole (Ayew), vu son équipe s’expliquer avec ses supporters dès la 8e journée, son président défendre son entraîneur touché par les sifflets, son directeur sportif s’inviter pour la toute première fois en zone mixte, sans parler des différentes polémiques d’arbitrage…
La liste n’est pas exhaustive (le départ de François Rodrigues est le dernier épisode en date) et se présente ainsi ce HAC – Montpellier de tous les dangers. « Frissons garantis », promet l’affiche de ce duel marketé Halloween, qui ne nécessitera pas de croiser un zombie sur le parvis pour avoir la boule au ventre au moment de s’installer dans son siège. Cela vaudra également pour les acteurs, qu’ils soient montpelliérains (18es avec 4 pts), sept défaites en huit journées, 28 buts encaissés, un coach débarqué (Michel Der Zakarian pour Jean-Louis Gasset) et 300 supporters qui s’invitent cette semaine à l’entraînement, ou havrais (17es avec 6 pts), six revers à la suite, 15 buts pris, un seul marqué, plus tout ce qu’on a déjà rappelé.
Pas facile de dédramatiser
Didier Digard et Abdoulaye Touré ont bien tenté de dédramatiser l’événement face aux médias, mais l’exercice s’avérait forcément délicat. « Ce n’est pas ce match qui va déterminer la suite, même s’il est capital », a dit le Guinéen. « Il faut à la fois avoir conscience de l’enjeu, surtout psychologique, mais ne pas tout miser non plus sur ce match, car il restera énormément de points à prendre derrière », a exposé le coach.
Sauf à ce que l’arbitrage ne s’invite encore dans les discussions d’après-match, en ce jour où Mme Frappart est invitée à diriger ce choc de malades, les Ciel et Marine n’auront cette fois aucune excuse. Montpellier, son mercato sans le sou, son infirmerie remplie, et son meilleur joueur devant la télé (Savanier, suspendu) ne fera pas entrer de remplaçant à 30 millions d’euros. Soit dit en passant, Auxerre (2-2 à Lyon) et Angers (0-1 à Monaco) ont rappelé ces derniers jours qu’il n’était ni impossible, ni interdit, de gratter des points hors de « son » championnat.
Montpellier, Reims, Nantes, Angers : le HAC replonge en plein dans le sien et il a prouvé face à Saint-Etienne (0-2) et Auxerre (3-1) qu’il était largement capable d’exister à ces altitudes-là. Il pourra en outre s’appuyer sur sa copie rennaise (1-0), qui lui aura à la fois permis de se rassurer un peu et de se rabibocher avec ses supporters, annoncés autour des 18 500 ce dimanche, un joli chiffre malgré tout dans une telle grisaille. Conserver la même cohésion collective en y ajoutant justesse et efficacité aux abords de la surface adverse : le défi demeure de taille pour une équipe dont les offensifs n’ont toujours pas fait mouche.
Digard aussi joue gros
Les regards se tourneront naturellement vers André Ayew, titulaire pour la première fois au Stade Océane depuis son retour, lui dont le seul but inscrit jusqu’alors sur cette pelouse le fut un jour où le HAC arborait sa tunique « third » noire (contre Strasbourg, 3-1, le 4 mai), comme ce sera le cas ce week-end. « Sa présence bonifie nos séances et libère ses partenaires », assure Didier Digard, qui lui-même jouera gros face aux Pailladins, ne serait-ce que vis-à-vis de tout l’environnement, alors que se présentera dans une semaine au même endroit un certain Luka Elsner. Mais chaque chose en son temps, comme les footeux : les émotions les unes après les autres. Ce HAC – Montpellier promet d’en offrir en masse.
Havre AC - Montpellier, cet après-midi, 17 h, au Stade Océane
Arbitre : Mme Frappart.
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 5. Targhalline – 28. Ayew, 46. Housni.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 19. Ndiaye, 14. Kuziaev, 29. Grandsir, 21. Joujou, 45. Soumaré, 11. Sabbi.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Opéri, Casimir (suspendus), Ngoura, Sangante (blessés), Logbo (reprise).
MONTPELLIER : 40. Lecomte – 77. Sacko, 5. Sagnan, 52. Maksimovic, 3. Sylla – 12. Ferri (cap), 20. Touré, 19. Nzingoula – 7. Nordin, 8. Adams, 10. Khazri.
Remplaçants : 16. Bertaud (g), 29. Tchato, 33. Mouanga, 44. Chennahi, 15. Barès, 70. Coulibaly, 9. Al-Tamari, 38. Guéguin, 41. Ndiaye.
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Absents : Savanier, Dzodic (suspendus), Jullien, Kouyaté, Omeragic, Chotard, Fayad, Mincarelli, Sainte-Luce, Issoufou, Maama (blessés).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Avant-dernier de Ligue 1, le HAC amorce ce dimanche 3 novembre 2024 une séquence plus clémente de son calendrier face à une lanterne rouge montpelliéraine encore plus mal en point. La série de six défaites impose un sursaut et interdit la défaite, qui plongerait les Ciel et Marine en fond de cale et dans de très mauvais draps.
Humilié par Lille et Lyon lors de ses deux derniers matches à la maison, le HAC d’Oussama Targhalline et Gautier Lloris n’aura cette fois pas le droit à l’erreur contre Montpellier
Il peut être parfois utile de faire un pas de côté pour mesurer le chemin parcouru et les émotions traversées. Nous voilà donc début novembre, la Ligue 1 vient à peine de basculer sur son deuxième quart, et le HAC aura donc déjà : enchaîné deux victoires (ce qui ne lui était jamais arrivé la saison passée) en l’espace de trois journées, perdu six matches à la suite (ce qui ne lui était plus arrivé depuis seize ans), mis à l’écart un joueur pour l’obliger à prolonger (Youte), fait revenir une idole (Ayew), vu son équipe s’expliquer avec ses supporters dès la 8e journée, son président défendre son entraîneur touché par les sifflets, son directeur sportif s’inviter pour la toute première fois en zone mixte, sans parler des différentes polémiques d’arbitrage…
La liste n’est pas exhaustive (le départ de François Rodrigues est le dernier épisode en date) et se présente ainsi ce HAC – Montpellier de tous les dangers. « Frissons garantis », promet l’affiche de ce duel marketé Halloween, qui ne nécessitera pas de croiser un zombie sur le parvis pour avoir la boule au ventre au moment de s’installer dans son siège. Cela vaudra également pour les acteurs, qu’ils soient montpelliérains (18es avec 4 pts), sept défaites en huit journées, 28 buts encaissés, un coach débarqué (Michel Der Zakarian pour Jean-Louis Gasset) et 300 supporters qui s’invitent cette semaine à l’entraînement, ou havrais (17es avec 6 pts), six revers à la suite, 15 buts pris, un seul marqué, plus tout ce qu’on a déjà rappelé.
Pas facile de dédramatiser
Didier Digard et Abdoulaye Touré ont bien tenté de dédramatiser l’événement face aux médias, mais l’exercice s’avérait forcément délicat. « Ce n’est pas ce match qui va déterminer la suite, même s’il est capital », a dit le Guinéen. « Il faut à la fois avoir conscience de l’enjeu, surtout psychologique, mais ne pas tout miser non plus sur ce match, car il restera énormément de points à prendre derrière », a exposé le coach.
Sauf à ce que l’arbitrage ne s’invite encore dans les discussions d’après-match, en ce jour où Mme Frappart est invitée à diriger ce choc de malades, les Ciel et Marine n’auront cette fois aucune excuse. Montpellier, son mercato sans le sou, son infirmerie remplie, et son meilleur joueur devant la télé (Savanier, suspendu) ne fera pas entrer de remplaçant à 30 millions d’euros. Soit dit en passant, Auxerre (2-2 à Lyon) et Angers (0-1 à Monaco) ont rappelé ces derniers jours qu’il n’était ni impossible, ni interdit, de gratter des points hors de « son » championnat.
Montpellier, Reims, Nantes, Angers : le HAC replonge en plein dans le sien et il a prouvé face à Saint-Etienne (0-2) et Auxerre (3-1) qu’il était largement capable d’exister à ces altitudes-là. Il pourra en outre s’appuyer sur sa copie rennaise (1-0), qui lui aura à la fois permis de se rassurer un peu et de se rabibocher avec ses supporters, annoncés autour des 18 500 ce dimanche, un joli chiffre malgré tout dans une telle grisaille. Conserver la même cohésion collective en y ajoutant justesse et efficacité aux abords de la surface adverse : le défi demeure de taille pour une équipe dont les offensifs n’ont toujours pas fait mouche.
Digard aussi joue gros
Les regards se tourneront naturellement vers André Ayew, titulaire pour la première fois au Stade Océane depuis son retour, lui dont le seul but inscrit jusqu’alors sur cette pelouse le fut un jour où le HAC arborait sa tunique « third » noire (contre Strasbourg, 3-1, le 4 mai), comme ce sera le cas ce week-end. « Sa présence bonifie nos séances et libère ses partenaires », assure Didier Digard, qui lui-même jouera gros face aux Pailladins, ne serait-ce que vis-à-vis de tout l’environnement, alors que se présentera dans une semaine au même endroit un certain Luka Elsner. Mais chaque chose en son temps, comme les footeux : les émotions les unes après les autres. Ce HAC – Montpellier promet d’en offrir en masse.
Havre AC - Montpellier, cet après-midi, 17 h, au Stade Océane
Arbitre : Mme Frappart.
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 5. Targhalline – 28. Ayew, 46. Housni.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 19. Ndiaye, 14. Kuziaev, 29. Grandsir, 21. Joujou, 45. Soumaré, 11. Sabbi.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Opéri, Casimir (suspendus), Ngoura, Sangante (blessés), Logbo (reprise).
MONTPELLIER : 40. Lecomte – 77. Sacko, 5. Sagnan, 52. Maksimovic, 3. Sylla – 12. Ferri (cap), 20. Touré, 19. Nzingoula – 7. Nordin, 8. Adams, 10. Khazri.
Remplaçants : 16. Bertaud (g), 29. Tchato, 33. Mouanga, 44. Chennahi, 15. Barès, 70. Coulibaly, 9. Al-Tamari, 38. Guéguin, 41. Ndiaye.
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Absents : Savanier, Dzodic (suspendus), Jullien, Kouyaté, Omeragic, Chotard, Fayad, Mincarelli, Sainte-Luce, Issoufou, Maama (blessés).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : un milieu plus musclé, le « onze » du HAC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi du choc de bas de tableau, entre le HAC, dix-septième, et Montpellier, l’actuelle lanterne rouge. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Rassoul Ndiaye de retour au sein du «onze» de départ
Il y a d’abord les absents, Christopher Opéri et Josué Casimir (suspendus), mais aussi Arouna Sangante et Steve Ngoura (blessés). Mais il y a surtout les présents, ceux qui débuteront ce choc de bas de tableau, ce match de la peur, entre les deux grands malades du moment. Et pour tenter de forcer les portes d’un succès qui fuit au HAC depuis maintenant six journées, Didier Digard a fait le choix de muscler son « onze » de départ.
Ndiaye aligné d’entrée
Un « onze » à la pointe duquel seul André Ayew prendra place. Alors qui derrière l’international ghanéen ? Eh bien un milieu à quatre têtes, avec les attendus Abdoulaye Touré, Yassine Kechta et Oussama Targhalline, et la surprise du jour, Rassoul Ndiaye, préféré à Daler Kuziaev. Enfin, derrière, Loïc Nego, relégué sur le banc lors de la précédente échéance, à Rennes (0-1), retrouve sa place sur le flanc droit, alors qu’à gauche, Yanis Zouaoui signera sa deuxième titularisation de la saison, le deuxième match de L1 de sa carrière. Et ce, dans une défense à cinq.
Football – Ligue 1 : HAC – Montpellier, un choc de basse altitude, mais sous haute pression
La composition : Desmas – Salmier, Youte, Lloris – Nego, Kechta, Ndiaye, Touré (cap), Targhalline, Zouaoui – Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du choc de bas de tableau, entre le HAC, dix-septième, et Montpellier, l’actuelle lanterne rouge. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Rassoul Ndiaye de retour au sein du «onze» de départ
Il y a d’abord les absents, Christopher Opéri et Josué Casimir (suspendus), mais aussi Arouna Sangante et Steve Ngoura (blessés). Mais il y a surtout les présents, ceux qui débuteront ce choc de bas de tableau, ce match de la peur, entre les deux grands malades du moment. Et pour tenter de forcer les portes d’un succès qui fuit au HAC depuis maintenant six journées, Didier Digard a fait le choix de muscler son « onze » de départ.
Ndiaye aligné d’entrée
Un « onze » à la pointe duquel seul André Ayew prendra place. Alors qui derrière l’international ghanéen ? Eh bien un milieu à quatre têtes, avec les attendus Abdoulaye Touré, Yassine Kechta et Oussama Targhalline, et la surprise du jour, Rassoul Ndiaye, préféré à Daler Kuziaev. Enfin, derrière, Loïc Nego, relégué sur le banc lors de la précédente échéance, à Rennes (0-1), retrouve sa place sur le flanc droit, alors qu’à gauche, Yanis Zouaoui signera sa deuxième titularisation de la saison, le deuxième match de L1 de sa carrière. Et ce, dans une défense à cinq.
Football – Ligue 1 : HAC – Montpellier, un choc de basse altitude, mais sous haute pression
La composition : Desmas – Salmier, Youte, Lloris – Nego, Kechta, Ndiaye, Touré (cap), Targhalline, Zouaoui – Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC se décoince enfin et enfonce un peu plus Montpellier
De ce match des grands malades, de ce choc de bas de tableau, c’est le HAC qui en est sorti requinqué, enfin crédité de son troisième succès (1-0), au sortir d’une série de six défaites de rang.
Abdoulaye Touré a offert au HAC son troisième succès de la saison
C’est fait ! Deux mois et six matches après son deuxième succès de la saison, face à Auxerre (3-1, 3e j.), le HAC a renoué avec la victoire. Et ce aux dépens de Montpellier, dernier et désormais relégué à cinq points du club doyen. Un succès certes étriqué, scellé au terme d’un débat durant lequel l’enjeu freina parfois le jeu, mais un coup gagnant qui pèse très lourd, à une semaine de la réception du Stade de Reims.
Et de trois pour Touré
Et c’est à vingt minutes du gong que tout s’est décanté, lorsqu’à la suite d’une remise de la tête d’Ayew, Sacko détournait le ballon de l’avant-bras. Après avoir fait appel à la VAR, Mme Frappart désigna le point de penalty, une offrande faite à Touré, auteur de son troisième but de la saison (73e). Celui d’un troisième succès qui ne permet toutefois pas au HAC de s’extirper de la zone rouge (17e).
Au Stade Océane, le HAC bat Montpellier 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Frappart. Spectateurs : 18 703. But pour le HAC : Touré (73e, sp). Avertissements au HAC : Lloris (31e), Salmier (46e) ; à Montpellier : Ferri (35e). HAC : Desmas – Nego, Salmier, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye (Sabbi, 68e), Touré (cap), Targhalline (Kuziaev, 81e), Kechta – Ayew. Entraîneur : Didier Digard. MONTPELLIER : Lecomte – Tchato (Coulibaly, 74e), Sacko, Maksimovic, Sagnan (Ndiaye, 87e), Sylla – Ferri (cap), Nzingoula (Touré, 75e) – Nordin, Adams (Tamari, 60e), Khazri. Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
De ce match des grands malades, de ce choc de bas de tableau, c’est le HAC qui en est sorti requinqué, enfin crédité de son troisième succès (1-0), au sortir d’une série de six défaites de rang.
Abdoulaye Touré a offert au HAC son troisième succès de la saison
C’est fait ! Deux mois et six matches après son deuxième succès de la saison, face à Auxerre (3-1, 3e j.), le HAC a renoué avec la victoire. Et ce aux dépens de Montpellier, dernier et désormais relégué à cinq points du club doyen. Un succès certes étriqué, scellé au terme d’un débat durant lequel l’enjeu freina parfois le jeu, mais un coup gagnant qui pèse très lourd, à une semaine de la réception du Stade de Reims.
Et de trois pour Touré
Et c’est à vingt minutes du gong que tout s’est décanté, lorsqu’à la suite d’une remise de la tête d’Ayew, Sacko détournait le ballon de l’avant-bras. Après avoir fait appel à la VAR, Mme Frappart désigna le point de penalty, une offrande faite à Touré, auteur de son troisième but de la saison (73e). Celui d’un troisième succès qui ne permet toutefois pas au HAC de s’extirper de la zone rouge (17e).
Au Stade Océane, le HAC bat Montpellier 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Frappart. Spectateurs : 18 703. But pour le HAC : Touré (73e, sp). Avertissements au HAC : Lloris (31e), Salmier (46e) ; à Montpellier : Ferri (35e). HAC : Desmas – Nego, Salmier, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye (Sabbi, 68e), Touré (cap), Targhalline (Kuziaev, 81e), Kechta – Ayew. Entraîneur : Didier Digard. MONTPELLIER : Lecomte – Tchato (Coulibaly, 74e), Sacko, Maksimovic, Sagnan (Ndiaye, 87e), Sylla – Ferri (cap), Nzingoula (Touré, 75e) – Nordin, Adams (Tamari, 60e), Khazri. Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : Touré n’a pas tremblé, Desmas s’est envolé, les notes du HAC
De son troisième but de la saison, Abdoulaye Touré a offert au HAC son troisième succès de la saison, ce dimanche 3 novembre 2024 face à Montpellier. Trois points conservés par un Arthur Desmas, certes peu sollicité, mais ô combien décisif.
Abdoulaye Touré célèbre son troisième but de la saison, celui d’un troisième succès au crédit du HAC
Desmas (6) : il le tient son deuxième clean sheet de la saison ! Avec en prime une parade aussi décisive que fut la frappe de Touré à la 73e minute, cette horizontale qui lui permit de détourner une magnifique tentative de Coulibaly (85e). Son seul véritable arrêt de la rencontre, lui dont la dernière sortie aérienne, impeccable, fut célébrée de la même façon que l’aurait été un deuxième but havrais par les 18 500 spectateurs.
Nego (5) : relégué sur le banc à Rennes, il a repris à Pembele la place sur le flanc droit, mi-défenseur, mi-ailier, un rôle qui lui est habituel. Néanmoins, le Franco-Hongrois n’est que trop rarement parvenu à combiner dans un couloir parfois un peu trop embouteillé, en première période notamment.
Salmier (5) : averti à la 46e, il sera suspendu lors du déplacement à Nantes, le 24 novembre. Une ombre au cours d’un après-midi traversé plutôt sereinement, défensivement parlant. Reste tout de même à soigner une relance parfois approximative.
Youte (6) : une semaine après avoir envoyé les signes d’un retour au niveau qui était le sien en 2023-24, le « roc » de la défense a offert de nouveaux et solides indices sur ses intentions du moment, même s’il faut admettre que cette saison, le HAC a croisé plus dangereux adversaires. Une copie des plus propres, dans les duels, dans le jeu aérien.
Lloris (6) : il avait à museler le plus virevoltant des Montpelliérains, le plus inspiré, à savoir Nordin. Un match dans le match durant lequel il a rendu coup pour coup. Mais très certainement est-ce tacle salvateur, effectué dans les pieds d’un Tamari qui se préparait à aller provoquer Desmas (65e), qui restera comme l’image à retenir.
Zouaoui (6) : il est bluffant, l’ex-Martégal. Arrivé cet été de National, il ne signait, à 28 ans, que sa deuxième titularisation en Ligue 1, sa première au Stade Océane. Et à l’instar de ses débuts à Saint-Étienne (2-0, 2e j.), durant lesquels il avait distillé sa première passe décisive, le latéral gauche, auquel fut confiée la responsabilité de nombreux coups de pied arrêtés, a de nouveau joué sans complexe, incisif derrière, parfois piquant aux avant-postes.
Kechta, une occasion manquée
Kechta (4) : s’il veut réellement franchir un cap, l’international U23 marocain ne pourra se permettre de vendanger d’autres occasions comme celle de la 29e minute, ce duel perdu avec Lecomte. Oui, il régale souvent Kechta, il donne de sa personne, mais au terme de cette dixième journée, sa feuille de stats reste désespérément vierge.
Ndiaye (4) : il laisse trop souvent derrière lui un goût d’inachevé, comme en perpétuelle recherche de sensations. S’il pose son empreinte dans l’exercice de la récupération, il est attendu un peu plus percutant, un peu plus influent. Remplacé par Sabbi (67e), qui a gâché une balle de break (90e+2).
Touré (8) : mesdames et messieurs, le goleador du Havre AC ! Non content de signer une nouvelle prestation impressionnante d’abnégation, de puissance, toujours au bon endroit, au bon moment, l’international guinéen et capitaine des Ciel et Marine a libéré tout un peuple, d’un penalty parfaitement frappé (73e). Pour le troisième but au crédit de l’actuel meilleur buteur HAC.
Targhalline (6) : il a retrouvé des jambes, du peps, de l’impact et même un brin d’inspiration. Peut-être prend-il réellement la mesure de son rôle de relayeur, celui de sentinelle, qu’il apprécie tout particulièrement, étant désormais confié à l’indispensable Touré. Remplacé par Kuziaev (80e).
Ayew (6) : il presse, il défend, il sert de point d’appui, très souvent il domine dans les déviations et duels aériens, sait conserver le ballon comme aucun autre attaquant havrais. Et s’il ne lui a manqué que les émotions du buteur, le Ghanéen, pour la première fois titularisé au Stade Océane depuis le 19 mai dernier, se consolera via cette main de Sacko qu’il a provoquée, main qui permit à Touré d’ouvrir le score (73e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
De son troisième but de la saison, Abdoulaye Touré a offert au HAC son troisième succès de la saison, ce dimanche 3 novembre 2024 face à Montpellier. Trois points conservés par un Arthur Desmas, certes peu sollicité, mais ô combien décisif.
Abdoulaye Touré célèbre son troisième but de la saison, celui d’un troisième succès au crédit du HAC
Desmas (6) : il le tient son deuxième clean sheet de la saison ! Avec en prime une parade aussi décisive que fut la frappe de Touré à la 73e minute, cette horizontale qui lui permit de détourner une magnifique tentative de Coulibaly (85e). Son seul véritable arrêt de la rencontre, lui dont la dernière sortie aérienne, impeccable, fut célébrée de la même façon que l’aurait été un deuxième but havrais par les 18 500 spectateurs.
Nego (5) : relégué sur le banc à Rennes, il a repris à Pembele la place sur le flanc droit, mi-défenseur, mi-ailier, un rôle qui lui est habituel. Néanmoins, le Franco-Hongrois n’est que trop rarement parvenu à combiner dans un couloir parfois un peu trop embouteillé, en première période notamment.
Salmier (5) : averti à la 46e, il sera suspendu lors du déplacement à Nantes, le 24 novembre. Une ombre au cours d’un après-midi traversé plutôt sereinement, défensivement parlant. Reste tout de même à soigner une relance parfois approximative.
Youte (6) : une semaine après avoir envoyé les signes d’un retour au niveau qui était le sien en 2023-24, le « roc » de la défense a offert de nouveaux et solides indices sur ses intentions du moment, même s’il faut admettre que cette saison, le HAC a croisé plus dangereux adversaires. Une copie des plus propres, dans les duels, dans le jeu aérien.
Lloris (6) : il avait à museler le plus virevoltant des Montpelliérains, le plus inspiré, à savoir Nordin. Un match dans le match durant lequel il a rendu coup pour coup. Mais très certainement est-ce tacle salvateur, effectué dans les pieds d’un Tamari qui se préparait à aller provoquer Desmas (65e), qui restera comme l’image à retenir.
Zouaoui (6) : il est bluffant, l’ex-Martégal. Arrivé cet été de National, il ne signait, à 28 ans, que sa deuxième titularisation en Ligue 1, sa première au Stade Océane. Et à l’instar de ses débuts à Saint-Étienne (2-0, 2e j.), durant lesquels il avait distillé sa première passe décisive, le latéral gauche, auquel fut confiée la responsabilité de nombreux coups de pied arrêtés, a de nouveau joué sans complexe, incisif derrière, parfois piquant aux avant-postes.
Kechta, une occasion manquée
Kechta (4) : s’il veut réellement franchir un cap, l’international U23 marocain ne pourra se permettre de vendanger d’autres occasions comme celle de la 29e minute, ce duel perdu avec Lecomte. Oui, il régale souvent Kechta, il donne de sa personne, mais au terme de cette dixième journée, sa feuille de stats reste désespérément vierge.
Ndiaye (4) : il laisse trop souvent derrière lui un goût d’inachevé, comme en perpétuelle recherche de sensations. S’il pose son empreinte dans l’exercice de la récupération, il est attendu un peu plus percutant, un peu plus influent. Remplacé par Sabbi (67e), qui a gâché une balle de break (90e+2).
Touré (8) : mesdames et messieurs, le goleador du Havre AC ! Non content de signer une nouvelle prestation impressionnante d’abnégation, de puissance, toujours au bon endroit, au bon moment, l’international guinéen et capitaine des Ciel et Marine a libéré tout un peuple, d’un penalty parfaitement frappé (73e). Pour le troisième but au crédit de l’actuel meilleur buteur HAC.
Targhalline (6) : il a retrouvé des jambes, du peps, de l’impact et même un brin d’inspiration. Peut-être prend-il réellement la mesure de son rôle de relayeur, celui de sentinelle, qu’il apprécie tout particulièrement, étant désormais confié à l’indispensable Touré. Remplacé par Kuziaev (80e).
Ayew (6) : il presse, il défend, il sert de point d’appui, très souvent il domine dans les déviations et duels aériens, sait conserver le ballon comme aucun autre attaquant havrais. Et s’il ne lui a manqué que les émotions du buteur, le Ghanéen, pour la première fois titularisé au Stade Océane depuis le 19 mai dernier, se consolera via cette main de Sacko qu’il a provoquée, main qui permit à Touré d’ouvrir le score (73e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : qu’importe la manière, le HAC sort de l’ornière
Au terme d’un duel aussi terne que l’enjeu était grand, le HAC s’en est remis à un penalty pour mettre fin à sa série de défaites et empocher une victoire indispensable contre Montpellier (1-0), dimanche 3 novembre 2024. Toujours 17es, les Ciel et Marine restent au contact de leurs rivaux directs et doivent s’en servir pour enchaîner.
Le penalty transformé par Abdoulaye Touré fut celui de la délivrance pour les Hacmen et tout le Stade Océane
Il n’y aura pas eu d’effusion de joie, pas même de tour d’honneur ni de célébration avec les fidèles comme cela est généralement de mise les jours de victoire. Simplement quelques remerciements de loin à un Kop et un public qui auront largement joué leur rôle. Les Ciel et Marine ont remporté face à Montpellier le match qu’il ne fallait surtout pas perdre, rapidement devenu celui qu’il fallait absolument gagner au vu des autres résultats de cette 10e journée (victoires d’Angers, Saint-Etienne, Toulouse et Auxerre), pour sortir de la spirale infernale (six défaites) et renouer avec une sensation qu’ils n’avaient plus éprouvée depuis deux mois.
« La joie était intérieure, a confié aux micros Didier Digard, dont le nom aura une nouvelle fois été (copieusement) sifflé à la présentation des équipes. On pense à tous les gens qui nous soutiennent, tous ceux qui nous envoient des messages, qui ont souffert à travers nous au cours de cette série de défaites. On a tous, moi, les joueurs, le staff, un entourage qui vit des moments difficiles dans ce genre de période. Pouvoir les rendre heureux, c’est un grand soulagement. Pour notre direction aussi, qui aura été remarquable de solidarité afin de nous permettre de continuer à travailler sereinement. »
« Le chemin est encore long »
« On reste focus, on sait que le chemin est encore long, il n’y a pas de quoi s’emballer », est venu dire juste après Arthur Desmas. Pas de quoi sauter au plafond, c’est certain, au terme d’une rencontre digne d’un face-à-face entre le 17e et le 18e de la Ligue 1, et d’un succès si étriqué contre une lanterne rouge décimée. Il n’empêche que le HAC, forcément fragilisé par le contexte et l’enjeu mais pas tétanisé non plus, aura montré qu’il « savait faire », comme l’a souligné Desmas, avec douze des treize joueurs utilisés ce week-end qui étaient déjà là lorsque la situation s’était sérieusement tendue au printemps dernier. Sans concéder grand-chose à son adversaire, excepté dans le money-time.
Avec un peu plus d’efficacité, les Havrais aurait pu ouvrir le score dès la 29e minute par Kechta, et faire le break à la 92e par Sabbi, mais un penalty, sur un centre de Sabbi remisé de la tête par Ayew sur le bras de Sacko (71e), a finalement suffi à leur bonheur. Il y a forcément quelque chose d’ironique à ce que le HAC ait été aidé par le VAR, après avoir tant pesté contre des décisions arbitrales, et que ce soit Madame Frappart, dont la dernière apparition au Stade Océane avait été marquée par un penalty très discutable offert aux Caennais (1-2, le 21 novembre 2020), qui lui ait accordé ce coup de sifflet crucial.
9 points sur 12 face aux concurrents directs
Impressionnant de sang-froid, Touré n’a pas tremblé pour convertir son cinquième penalty en autant de tentatives depuis son arrivée, le troisième cette saison, confortant son statut de meilleur buteur maison, une stat qui ne fait que rappeler les limites de ce Havre AC. Un Havre AC qui en est malgré tout à 9 points pris sur 12 possibles face aux équipes de « son » championnat (victoires contre Saint-Etienne et Auxerre, défaite à Toulouse).
En plus d’enfoncer un peu plus le MHSC et de le maintenir à une longueur du premier non relégable, ce succès doit désormais l’aider à enchaîner avec un degré de confiance rehaussé. « Les garçons doivent prendre conscience de leurs qualités, ça a été mon discours dans le vestiaire, a ajouté Digard. On avait vu du mieux à Rennes, on a confirmé contre Montpellier, il faut se servir de ces deux matches pour franchir un palier supplémentaire contre Reims. » Une formation champenoise qui vient de subir trois revers d’affilée après avoir été l’une des belles surprises du début de championnat. Et qui ne serait qu’à deux unités du club doyen en cas de quatre à la suite le week-end prochain…
Au Stade Océane, le HAC bat Montpellier 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Frappart. Spectateurs : 18 703.
But pour le HAC : Touré (73e, sp).
Avertissements au HAC : Lloris (31e), Salmier (46e) ; à Montpellier : Ferri (35e).
HAC : Desmas – Nego, Salmier, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye (Sabbi, 68e), Touré (cap), Targhalline (Kuziaev, 81e), Kechta – Ayew.
Entraîneur : Didier Digard.
MONTPELLIER : Lecomte – Tchato (Coulibaly, 74e), Sacko, Maksimovic, Sagnan (Ndiaye, 87e), Sylla – Ferri (cap), Nzingoula (Touré, 75e) – Nordin, Adams (Tamari, 60e), Khazri.
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Au terme d’un duel aussi terne que l’enjeu était grand, le HAC s’en est remis à un penalty pour mettre fin à sa série de défaites et empocher une victoire indispensable contre Montpellier (1-0), dimanche 3 novembre 2024. Toujours 17es, les Ciel et Marine restent au contact de leurs rivaux directs et doivent s’en servir pour enchaîner.
Le penalty transformé par Abdoulaye Touré fut celui de la délivrance pour les Hacmen et tout le Stade Océane
Il n’y aura pas eu d’effusion de joie, pas même de tour d’honneur ni de célébration avec les fidèles comme cela est généralement de mise les jours de victoire. Simplement quelques remerciements de loin à un Kop et un public qui auront largement joué leur rôle. Les Ciel et Marine ont remporté face à Montpellier le match qu’il ne fallait surtout pas perdre, rapidement devenu celui qu’il fallait absolument gagner au vu des autres résultats de cette 10e journée (victoires d’Angers, Saint-Etienne, Toulouse et Auxerre), pour sortir de la spirale infernale (six défaites) et renouer avec une sensation qu’ils n’avaient plus éprouvée depuis deux mois.
« La joie était intérieure, a confié aux micros Didier Digard, dont le nom aura une nouvelle fois été (copieusement) sifflé à la présentation des équipes. On pense à tous les gens qui nous soutiennent, tous ceux qui nous envoient des messages, qui ont souffert à travers nous au cours de cette série de défaites. On a tous, moi, les joueurs, le staff, un entourage qui vit des moments difficiles dans ce genre de période. Pouvoir les rendre heureux, c’est un grand soulagement. Pour notre direction aussi, qui aura été remarquable de solidarité afin de nous permettre de continuer à travailler sereinement. »
« Le chemin est encore long »
« On reste focus, on sait que le chemin est encore long, il n’y a pas de quoi s’emballer », est venu dire juste après Arthur Desmas. Pas de quoi sauter au plafond, c’est certain, au terme d’une rencontre digne d’un face-à-face entre le 17e et le 18e de la Ligue 1, et d’un succès si étriqué contre une lanterne rouge décimée. Il n’empêche que le HAC, forcément fragilisé par le contexte et l’enjeu mais pas tétanisé non plus, aura montré qu’il « savait faire », comme l’a souligné Desmas, avec douze des treize joueurs utilisés ce week-end qui étaient déjà là lorsque la situation s’était sérieusement tendue au printemps dernier. Sans concéder grand-chose à son adversaire, excepté dans le money-time.
Avec un peu plus d’efficacité, les Havrais aurait pu ouvrir le score dès la 29e minute par Kechta, et faire le break à la 92e par Sabbi, mais un penalty, sur un centre de Sabbi remisé de la tête par Ayew sur le bras de Sacko (71e), a finalement suffi à leur bonheur. Il y a forcément quelque chose d’ironique à ce que le HAC ait été aidé par le VAR, après avoir tant pesté contre des décisions arbitrales, et que ce soit Madame Frappart, dont la dernière apparition au Stade Océane avait été marquée par un penalty très discutable offert aux Caennais (1-2, le 21 novembre 2020), qui lui ait accordé ce coup de sifflet crucial.
9 points sur 12 face aux concurrents directs
Impressionnant de sang-froid, Touré n’a pas tremblé pour convertir son cinquième penalty en autant de tentatives depuis son arrivée, le troisième cette saison, confortant son statut de meilleur buteur maison, une stat qui ne fait que rappeler les limites de ce Havre AC. Un Havre AC qui en est malgré tout à 9 points pris sur 12 possibles face aux équipes de « son » championnat (victoires contre Saint-Etienne et Auxerre, défaite à Toulouse).
En plus d’enfoncer un peu plus le MHSC et de le maintenir à une longueur du premier non relégable, ce succès doit désormais l’aider à enchaîner avec un degré de confiance rehaussé. « Les garçons doivent prendre conscience de leurs qualités, ça a été mon discours dans le vestiaire, a ajouté Digard. On avait vu du mieux à Rennes, on a confirmé contre Montpellier, il faut se servir de ces deux matches pour franchir un palier supplémentaire contre Reims. » Une formation champenoise qui vient de subir trois revers d’affilée après avoir été l’une des belles surprises du début de championnat. Et qui ne serait qu’à deux unités du club doyen en cas de quatre à la suite le week-end prochain…
Au Stade Océane, le HAC bat Montpellier 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Frappart. Spectateurs : 18 703.
But pour le HAC : Touré (73e, sp).
Avertissements au HAC : Lloris (31e), Salmier (46e) ; à Montpellier : Ferri (35e).
HAC : Desmas – Nego, Salmier, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye (Sabbi, 68e), Touré (cap), Targhalline (Kuziaev, 81e), Kechta – Ayew.
Entraîneur : Didier Digard.
MONTPELLIER : Lecomte – Tchato (Coulibaly, 74e), Sacko, Maksimovic, Sagnan (Ndiaye, 87e), Sylla – Ferri (cap), Nzingoula (Touré, 75e) – Nordin, Adams (Tamari, 60e), Khazri.
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : mais qu’elle est moche cette bronca du Stade Océane !
Hué dimanche 3 novembre 2024 par une grande partie du public, bien avant que le HAC ne s’impose face à Montpellier (1-0), Didier Digard est devenu la cible de tous les maux. S’il ne signe pas des débuts fracassants, force est de lui reconnaître l’héritage d’une situation des plus délicates.
Didier Digard mérite-t-il d’être à ce point pris en grippe par le public du Stade Océane ? À chacun d’en juger
Et au prochain couac, ce sera quoi ? Du goudron et des plumes ? Depuis quelques semaines, les « grognards » lui ont collé une cible dans le dos. En ont fait le fusible à faire sauter sans plus attendre. Le seul et unique coupable d’un premier tiers de saison que certains imaginaient sans doute sur fond de succès à gogo et de samba dans les zones de vérité adverses.
Au coup d’envoi de la saison II du HAC en Ligue 1, observateurs, suiveurs et acteurs avaient d’ailleurs tous fait du club doyen, localisé parmi les rupins du championnat (29 M€ de budget), véritable glouton dans les allées du mercato d’été (aucun euro en poche), l’un des grands puncheurs des dix mois de compétition à venir.
Déjà scandaleusement mauvais à Nice…
Confier une telle cylindrée à un coach dont les premières apparitions sur un banc de L1, celui de Nice, avaient été scandaleusement mauvaises (4 défaites, 7 nuls et 10 succès), qui plus est un ex-pensionnaire de la Cavée Verte, alors réputé comme l’un des espoirs du HAC les plus surfaits, les moins investis sur le pré, relevait donc de la folie. Un choix déplorable qui incite donc une grande partie du Stade Océane à conspuer Didier Digard.
Vous l’aurez compris, ce second degré n’a pour seul dessein de mettre en exergue ce paradoxe entre la complexité, plus grande encore que la saison passée, du défi proposé aux Ciel et Marine, et le traitement infligé au successeur de Luka Elsner. Lequel a mis les voiles après avoir su qu’il lui faudrait s’en aller chercher un nouveau maintien avec l’effectif qui venait de ponctuer les dix-sept derniers matches du précédent exercice sur une dernière place (avec Metz) au classement de la phase retour (3 v, 4 n, 10 d).
Sont-ils si nombreux à ne pas avoir conscience qu’il faut au « DD » maison remettre dans l’axe un groupe qui dérape depuis l’hiver dernier ? Alors oui, par instants, sur fond de choix qui prêtent à discussion, voire à contestation, la critique est en droit de fuser. Tout comme il y eut matière à s’interroger à la vue de l’indigeste réplique, devant Lille (0-3) et Lyon (0-4). C’est le jeu, c’est le foot, c’est le débat.
Lui faudrait-il parler à la vitesse d’Eminem ?
Il n’empêche qu’au bilan des quatre premiers matches inscrits dans la catégorie des Havrais, trois ont été synonymes de succès (Saint-Étienne, Auxerre et Montpellier). Sortir les cotillons et défiler autour de l’hôtel de ville n’est bien évidemment pas autorisé. Mais force est d’affirmer qu’il est prématuré de condamner Digard avant même qu’il ne puisse être jugé, au moins sur une moitié de saison. Sachant qu’aujourd’hui, le HAC, candidat à la seule survie en L1 en attendant des finances meilleures, ne compte qu’un point de retard sur Nantes (14e), deux sur Rennes (13e), trois sur Toulouse (12e). En l’état, on dit bien en l’état, le retard se présenterait-il à ce point insurmontable pour que déjà le public demande la tête de l’entraîneur ?
Alors oui, certains lui reprocheront de ne pas suffisamment s’agiter dans sa zone technique, d’avoir les mains souvent scotchées dans les poches, de paraître parfois stoïque au regard d’un scénario qui échappe à ses joueurs, de ne pas débiter les mots à la vitesse du rappeur Eminem. Ou encore son côté cash. Mais joueur, Digard dégageait cette personnalité, un brin nonchalante, et de mémoire, jamais il ne lui a été reproché, sur le rectangle vert, une quelconque apathie. Bien au contraire. Alors, après seulement dix journées, compliquées il est vrai, mais dont les conclusions laissent actifs tous les espoirs, il ne paraît pas totalement absurde de laisser à Digard la possibilité de convaincre. Totalement.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Hué dimanche 3 novembre 2024 par une grande partie du public, bien avant que le HAC ne s’impose face à Montpellier (1-0), Didier Digard est devenu la cible de tous les maux. S’il ne signe pas des débuts fracassants, force est de lui reconnaître l’héritage d’une situation des plus délicates.
Didier Digard mérite-t-il d’être à ce point pris en grippe par le public du Stade Océane ? À chacun d’en juger
Et au prochain couac, ce sera quoi ? Du goudron et des plumes ? Depuis quelques semaines, les « grognards » lui ont collé une cible dans le dos. En ont fait le fusible à faire sauter sans plus attendre. Le seul et unique coupable d’un premier tiers de saison que certains imaginaient sans doute sur fond de succès à gogo et de samba dans les zones de vérité adverses.
Au coup d’envoi de la saison II du HAC en Ligue 1, observateurs, suiveurs et acteurs avaient d’ailleurs tous fait du club doyen, localisé parmi les rupins du championnat (29 M€ de budget), véritable glouton dans les allées du mercato d’été (aucun euro en poche), l’un des grands puncheurs des dix mois de compétition à venir.
Déjà scandaleusement mauvais à Nice…
Confier une telle cylindrée à un coach dont les premières apparitions sur un banc de L1, celui de Nice, avaient été scandaleusement mauvaises (4 défaites, 7 nuls et 10 succès), qui plus est un ex-pensionnaire de la Cavée Verte, alors réputé comme l’un des espoirs du HAC les plus surfaits, les moins investis sur le pré, relevait donc de la folie. Un choix déplorable qui incite donc une grande partie du Stade Océane à conspuer Didier Digard.
Vous l’aurez compris, ce second degré n’a pour seul dessein de mettre en exergue ce paradoxe entre la complexité, plus grande encore que la saison passée, du défi proposé aux Ciel et Marine, et le traitement infligé au successeur de Luka Elsner. Lequel a mis les voiles après avoir su qu’il lui faudrait s’en aller chercher un nouveau maintien avec l’effectif qui venait de ponctuer les dix-sept derniers matches du précédent exercice sur une dernière place (avec Metz) au classement de la phase retour (3 v, 4 n, 10 d).
Sont-ils si nombreux à ne pas avoir conscience qu’il faut au « DD » maison remettre dans l’axe un groupe qui dérape depuis l’hiver dernier ? Alors oui, par instants, sur fond de choix qui prêtent à discussion, voire à contestation, la critique est en droit de fuser. Tout comme il y eut matière à s’interroger à la vue de l’indigeste réplique, devant Lille (0-3) et Lyon (0-4). C’est le jeu, c’est le foot, c’est le débat.
Lui faudrait-il parler à la vitesse d’Eminem ?
Il n’empêche qu’au bilan des quatre premiers matches inscrits dans la catégorie des Havrais, trois ont été synonymes de succès (Saint-Étienne, Auxerre et Montpellier). Sortir les cotillons et défiler autour de l’hôtel de ville n’est bien évidemment pas autorisé. Mais force est d’affirmer qu’il est prématuré de condamner Digard avant même qu’il ne puisse être jugé, au moins sur une moitié de saison. Sachant qu’aujourd’hui, le HAC, candidat à la seule survie en L1 en attendant des finances meilleures, ne compte qu’un point de retard sur Nantes (14e), deux sur Rennes (13e), trois sur Toulouse (12e). En l’état, on dit bien en l’état, le retard se présenterait-il à ce point insurmontable pour que déjà le public demande la tête de l’entraîneur ?
Alors oui, certains lui reprocheront de ne pas suffisamment s’agiter dans sa zone technique, d’avoir les mains souvent scotchées dans les poches, de paraître parfois stoïque au regard d’un scénario qui échappe à ses joueurs, de ne pas débiter les mots à la vitesse du rappeur Eminem. Ou encore son côté cash. Mais joueur, Digard dégageait cette personnalité, un brin nonchalante, et de mémoire, jamais il ne lui a été reproché, sur le rectangle vert, une quelconque apathie. Bien au contraire. Alors, après seulement dix journées, compliquées il est vrai, mais dont les conclusions laissent actifs tous les espoirs, il ne paraît pas totalement absurde de laisser à Digard la possibilité de convaincre. Totalement.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.