Je le trouve complètement largué et déconnecté. Vue que tout les effectifs de L1 sont plus chère que le nôtre ont et pas prêt de gagner des matchs.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Touré, Nego et Salmier échappent au naufrage, les notes après HAC – Lyon
Découvrez les notes des joueurs du HAC après la lourde défaite (4-0) concédée ce dimanche 20 octobre 2024 au Stade Océane contre l’Olympique Lyonnais. Une rencontre durant laquelle les Havrais n’auront jamais existé.
Salmier et Nego ont livré un match sérieux face à l’OL d’Alexandre Lacazette
Desmas (3) : heureux que Pembele repousse devant lui une tentative de Fofana (4e) ou de voir Caqueret expédier une volée à bout portant au-dessus de sa barre (21e), il est en revanche malheureux sur l’ouverture du score lyonnaise. Masqué au départ du ballon, le portier havrais est loin d’être irréprochable sur la tentative d’Abner (31e). Desmas se fait ensuite facilement éliminer par Fofana sur le deuxième but (57e) avant de s’incliner à deux nouvelles reprises face à Lacazette (71e) puis Benrahma (87e).
Pembele (3) : pour sa première titularisation en Ligue 1 avec le maillot du HAC, il a tout de suite été mis dans le bain en sauvant sur sa ligne une reprise de volée de Fofana (4e). Il ne peut toutefois pas repousser la frappe d’Abner qui file entre ses jambes avant de tromper Desmas pour le premier but lyonnais. Sur le deuxième but, en position de dernier défenseur, il tente de sortir sur Tolisso mais laisse filer Fofana (57e).
Lloris impliqué sur deux buts
Salmier (5) : à l’occasion de son retour dans le onze de départ, Salmier a livré un match solide. Grâce à son influence, Lacazette n’a pas eu un nombre conséquent de bons ballons à négocier dans la surface havraise. Le défenseur central laisse cependant filer Benrahma au but sur la quatrième réalisation des Gones (87e).
Lloris (4) : s’il ne peut rien sur les deux premiers buts des visiteurs, Lloris est indirectement impliqué sur les deux suivants. Sur le troisième, il remet le ballon dans l’axe sous la pression de Lacazette avant d’être pris sur l’ouverture de Tolisso. Pour ce qui est du quatrième, il est trop loin de Mikautadze qui parvient à lancer facilement Benrahma dans la profondeur.
Nego (5) : on l’a senti fébrile en début de match, son avertissement reçu après un tacle non maîtrisé sur Mata l’atteste (6e). L’international hongrois a le mérite d’avoir sonné la révolte au retour des vestiaires. Sa superbe reprise de volée aurait pu relancer la rencontre si Mata ne l’avait pas déviée au-dessus de ses cages (50e). Nego est également le Havrais qui a récupéré le plus de ballons (8).
Opéri imprécis
Opéri (4) : joueur qui centre le plus en Ligue 1, le latéral gauche est resté dans ses standards habituels en mettant le ballon dans la boîte à sept reprises. Problème, seuls deux d’entre eux ont trouvé l’un de ses coéquipiers. Et aucun n’a apporté du danger sur les cages de Lucas Perri. Sur le plan défensif, on l’a souvent senti en difficulté.
Ndiaye (3) : on l’a vu beaucoup courir, surtout dans le vide. Peu impactant dans les duels, Ndiaye a pu donner l’impression d’être perdu lors des phases de possession lyonnaises. De la même façon, il n’a pas su offrir des solutions de passes à ses partenaires lorsque ces derniers tentaient de ressortir le ballon. Il a l’occasion de réduire le score quelques minutes après le deuxième but mais écrase trop sa frappe (60e).
Touré (5) : son abattage devant la défense a sans doute permis au HAC de ne concéder l’ouverture du score qu’après trente minutes de souffrance. Capitaine du jour en l’absence de Sangante, Touré a été irréprochable dans le combat. Ses interventions bien senties ont permis d’amorcer des contres qui n’ont finalement jamais rien donné.
Soumaré en attendant Ayew...
Targhalline (4) : une ouverture lumineuse dans le dos de la défense lyonnaise à destination de Nego (26e) et c’est tout. Kechta sur le banc, on espérait que le danger puisse venir de Targhalline. La domination des Lyonnais en a décidé autrement. Ce dimanche, le Marocain s’est avant tout concentré sur son travail défensif. Cela s’est ressenti dans le jeu des Ciel et Marine.
Soumaré (2) : malgré la première apparition d’André Ayew dans le groupe, c’est bien Issa Soumaré qui a été reconduit sur le front de l’attaque. Sans grande réussite une nouvelle fois. Avec aucun duel gagné (0/5), zéro dribble réussi (0/2) et huit ballons perdus en quarante-cinq minutes, il aurait mérité de sortir à la mi-temps. Il a fallu attendre vingt minutes de plus en deuxième période pour que Didier Digard décide de stopper les frais.
Casimir (3) : un peu plus en vue que son compère offensif, il n’a pas non plus été brillant. Le Guadeloupéen négociant mal le peu de ballons qu’il a pu toucher dans le camp lyonnais, surtout en première période. Il a au moins le mérite d’avoir gagné des duels et gratté quelques fautes.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des joueurs du HAC après la lourde défaite (4-0) concédée ce dimanche 20 octobre 2024 au Stade Océane contre l’Olympique Lyonnais. Une rencontre durant laquelle les Havrais n’auront jamais existé.
Salmier et Nego ont livré un match sérieux face à l’OL d’Alexandre Lacazette
Desmas (3) : heureux que Pembele repousse devant lui une tentative de Fofana (4e) ou de voir Caqueret expédier une volée à bout portant au-dessus de sa barre (21e), il est en revanche malheureux sur l’ouverture du score lyonnaise. Masqué au départ du ballon, le portier havrais est loin d’être irréprochable sur la tentative d’Abner (31e). Desmas se fait ensuite facilement éliminer par Fofana sur le deuxième but (57e) avant de s’incliner à deux nouvelles reprises face à Lacazette (71e) puis Benrahma (87e).
Pembele (3) : pour sa première titularisation en Ligue 1 avec le maillot du HAC, il a tout de suite été mis dans le bain en sauvant sur sa ligne une reprise de volée de Fofana (4e). Il ne peut toutefois pas repousser la frappe d’Abner qui file entre ses jambes avant de tromper Desmas pour le premier but lyonnais. Sur le deuxième but, en position de dernier défenseur, il tente de sortir sur Tolisso mais laisse filer Fofana (57e).
Lloris impliqué sur deux buts
Salmier (5) : à l’occasion de son retour dans le onze de départ, Salmier a livré un match solide. Grâce à son influence, Lacazette n’a pas eu un nombre conséquent de bons ballons à négocier dans la surface havraise. Le défenseur central laisse cependant filer Benrahma au but sur la quatrième réalisation des Gones (87e).
Lloris (4) : s’il ne peut rien sur les deux premiers buts des visiteurs, Lloris est indirectement impliqué sur les deux suivants. Sur le troisième, il remet le ballon dans l’axe sous la pression de Lacazette avant d’être pris sur l’ouverture de Tolisso. Pour ce qui est du quatrième, il est trop loin de Mikautadze qui parvient à lancer facilement Benrahma dans la profondeur.
Nego (5) : on l’a senti fébrile en début de match, son avertissement reçu après un tacle non maîtrisé sur Mata l’atteste (6e). L’international hongrois a le mérite d’avoir sonné la révolte au retour des vestiaires. Sa superbe reprise de volée aurait pu relancer la rencontre si Mata ne l’avait pas déviée au-dessus de ses cages (50e). Nego est également le Havrais qui a récupéré le plus de ballons (8).
Opéri imprécis
Opéri (4) : joueur qui centre le plus en Ligue 1, le latéral gauche est resté dans ses standards habituels en mettant le ballon dans la boîte à sept reprises. Problème, seuls deux d’entre eux ont trouvé l’un de ses coéquipiers. Et aucun n’a apporté du danger sur les cages de Lucas Perri. Sur le plan défensif, on l’a souvent senti en difficulté.
Ndiaye (3) : on l’a vu beaucoup courir, surtout dans le vide. Peu impactant dans les duels, Ndiaye a pu donner l’impression d’être perdu lors des phases de possession lyonnaises. De la même façon, il n’a pas su offrir des solutions de passes à ses partenaires lorsque ces derniers tentaient de ressortir le ballon. Il a l’occasion de réduire le score quelques minutes après le deuxième but mais écrase trop sa frappe (60e).
Touré (5) : son abattage devant la défense a sans doute permis au HAC de ne concéder l’ouverture du score qu’après trente minutes de souffrance. Capitaine du jour en l’absence de Sangante, Touré a été irréprochable dans le combat. Ses interventions bien senties ont permis d’amorcer des contres qui n’ont finalement jamais rien donné.
Soumaré en attendant Ayew...
Targhalline (4) : une ouverture lumineuse dans le dos de la défense lyonnaise à destination de Nego (26e) et c’est tout. Kechta sur le banc, on espérait que le danger puisse venir de Targhalline. La domination des Lyonnais en a décidé autrement. Ce dimanche, le Marocain s’est avant tout concentré sur son travail défensif. Cela s’est ressenti dans le jeu des Ciel et Marine.
Soumaré (2) : malgré la première apparition d’André Ayew dans le groupe, c’est bien Issa Soumaré qui a été reconduit sur le front de l’attaque. Sans grande réussite une nouvelle fois. Avec aucun duel gagné (0/5), zéro dribble réussi (0/2) et huit ballons perdus en quarante-cinq minutes, il aurait mérité de sortir à la mi-temps. Il a fallu attendre vingt minutes de plus en deuxième période pour que Didier Digard décide de stopper les frais.
Casimir (3) : un peu plus en vue que son compère offensif, il n’a pas non plus été brillant. Le Guadeloupéen négociant mal le peu de ballons qu’il a pu toucher dans le camp lyonnais, surtout en première période. Il a au moins le mérite d’avoir gagné des duels et gratté quelques fautes.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC vole en éclats face à Lyon et la tension monte d’un cran
Une humiliation. Ce dimanche 20 octobre 2024 face à l’Olympique Lyonnais, le HAC a concédé sa cinquième défaite à la suite. Un revers aussi large que la pauvreté du jeu déployé par les Ciel et Marine fut criante. Et au coup de sifflet final, la tension est montée d’un cran au pied du Kop.
Une fois la rencontre terminée, c’est face aux fidèles du Kop que les Ciel et Marine sont allés s’expliquer
Voilà déjà quelques minutes que les travées se vidaient, que Lyon, par l’intermédiaire de Lacazette, auteur de son premier but de la saison, avait envoyé le HAC une troisième fois au tapis (71e).
Mais lorsque Benrahma s’en alla crucifier Desmas, que le score tourna à l’humiliation, les fans décidèrent de plier les bâches. Un symbole fort. Les fidèles en avaient trop vu. Ou plutôt, ils n’avaient rien vu. Si ce n’est des visiteurs venus se promener, sans jamais n’avoir à forcer, sur cette pelouse du Stade Océane où, trois semaines plus tôt, Lille avait déjà donné la leçon (0-3, 6e j.).
Ce jour-là, Didier Digard s’était d’ailleurs excusé au nom de joueurs qui n’avaient pas daigné venir saluer le Kop. Au moins cette erreur n’a pas été reproduite. Cette fois, tous, d’un pas certes hésitant, prirent la direction de la tribune la plus chaude une fois ce sixième revers de la saison scellé. Forcément, l’accueil fut froid, pour ne pas dire hostile. Targhalline, très certainement secoué par des remarques cinglantes, tenta même de faire discrètement demi-tour. Mais Digard lui imposa d’aller se poster avec les autres, à portée de voix et de regard des supporters.
Un seul tir cadré…
Durant dix minutes, une discussion s’installa entre des fidèles en colère et des joueurs en perdition. Visiblement, l’échange fut plutôt cordial, si on en croit les applaudissements venus ponctuer quelques mots visiblement forts. « On ne peut pas toujours se dire des choses qui nous plaisent, raconte l’entraîneur havrais. Quand ça ne va pas, il faut affronter. Ils ont le droit de nous dire les choses, on peut les entendre. Tout le monde veut la même chose. On s’est dit ce qu’on avait sur le cœur, il n’y a pas toujours eu les bonnes formules, mais au final, ce qui nous rassemble, c’est de trouver un moyen de réussir tous ensemble. »
Mais il est clair que le doute s’installe et que la défiance à l’égard de l’entraîneur havrais se fait quelque peu ressentir. En témoignent ces quelques sifflets tombés des tribunes à l’annonce de son nom, au moment où le speaker, avant le coup d’envoi, tentait de chauffer la foule. Peut-être d’ailleurs a-t-il été le seul à y parvenir. Car cette échéance restera marquée par la pauvreté du jeu produit par des Havrais logiquement tombés une cinquième fois à la suite. Un revers encore plus lourd que les précédents, laissant pour bilan des cinq dernières journées, ces quatorze buts encaissés pour un seul d’inscrit. Entré à la 65e minute, après que Fofana, parti seul dans le dos de Pembele, ait offert le break aux Gones (2-0, 57e), Ayew ne put être d’aucun secours.
Un deuxième but lyonnais venu mettre un terme à ce soupçon de réaction havraise, cette révolte éphémère, et si stérile, ressentie dès le coup d’envoi de la seconde période. Ce seul instant durant lequel le HAC, en partie plombé par un entrejeu qui n’a vraiment pas les moyens d’être privé de Kechta, voire de Kuziaev, parvint à exister, à menacer. À défaut de faire réellement trembler un Perri qui n’eut à stopper qu’une seule frappe cadrée, celle de Ndiaye, bien trop molle (60e). Encore une fois, offensivement, le Havre AC s’est présenté sans le moindre atout dans son jeu. Alors que Lyon, par l’intermédiaire d’Abner, poussa une première fois Desmas à la faute (32e), ce même Desmas abandonné par les siens sur le contre de Fofana (57e), le but de Lacazette (71e) puis celui de Benrahma (87e, 4-0). Et vendredi, c’est à Rennes qu’il s’agira de rebondir…
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Une humiliation. Ce dimanche 20 octobre 2024 face à l’Olympique Lyonnais, le HAC a concédé sa cinquième défaite à la suite. Un revers aussi large que la pauvreté du jeu déployé par les Ciel et Marine fut criante. Et au coup de sifflet final, la tension est montée d’un cran au pied du Kop.
Une fois la rencontre terminée, c’est face aux fidèles du Kop que les Ciel et Marine sont allés s’expliquer
Voilà déjà quelques minutes que les travées se vidaient, que Lyon, par l’intermédiaire de Lacazette, auteur de son premier but de la saison, avait envoyé le HAC une troisième fois au tapis (71e).
Mais lorsque Benrahma s’en alla crucifier Desmas, que le score tourna à l’humiliation, les fans décidèrent de plier les bâches. Un symbole fort. Les fidèles en avaient trop vu. Ou plutôt, ils n’avaient rien vu. Si ce n’est des visiteurs venus se promener, sans jamais n’avoir à forcer, sur cette pelouse du Stade Océane où, trois semaines plus tôt, Lille avait déjà donné la leçon (0-3, 6e j.).
Ce jour-là, Didier Digard s’était d’ailleurs excusé au nom de joueurs qui n’avaient pas daigné venir saluer le Kop. Au moins cette erreur n’a pas été reproduite. Cette fois, tous, d’un pas certes hésitant, prirent la direction de la tribune la plus chaude une fois ce sixième revers de la saison scellé. Forcément, l’accueil fut froid, pour ne pas dire hostile. Targhalline, très certainement secoué par des remarques cinglantes, tenta même de faire discrètement demi-tour. Mais Digard lui imposa d’aller se poster avec les autres, à portée de voix et de regard des supporters.
Un seul tir cadré…
Durant dix minutes, une discussion s’installa entre des fidèles en colère et des joueurs en perdition. Visiblement, l’échange fut plutôt cordial, si on en croit les applaudissements venus ponctuer quelques mots visiblement forts. « On ne peut pas toujours se dire des choses qui nous plaisent, raconte l’entraîneur havrais. Quand ça ne va pas, il faut affronter. Ils ont le droit de nous dire les choses, on peut les entendre. Tout le monde veut la même chose. On s’est dit ce qu’on avait sur le cœur, il n’y a pas toujours eu les bonnes formules, mais au final, ce qui nous rassemble, c’est de trouver un moyen de réussir tous ensemble. »
Mais il est clair que le doute s’installe et que la défiance à l’égard de l’entraîneur havrais se fait quelque peu ressentir. En témoignent ces quelques sifflets tombés des tribunes à l’annonce de son nom, au moment où le speaker, avant le coup d’envoi, tentait de chauffer la foule. Peut-être d’ailleurs a-t-il été le seul à y parvenir. Car cette échéance restera marquée par la pauvreté du jeu produit par des Havrais logiquement tombés une cinquième fois à la suite. Un revers encore plus lourd que les précédents, laissant pour bilan des cinq dernières journées, ces quatorze buts encaissés pour un seul d’inscrit. Entré à la 65e minute, après que Fofana, parti seul dans le dos de Pembele, ait offert le break aux Gones (2-0, 57e), Ayew ne put être d’aucun secours.
Un deuxième but lyonnais venu mettre un terme à ce soupçon de réaction havraise, cette révolte éphémère, et si stérile, ressentie dès le coup d’envoi de la seconde période. Ce seul instant durant lequel le HAC, en partie plombé par un entrejeu qui n’a vraiment pas les moyens d’être privé de Kechta, voire de Kuziaev, parvint à exister, à menacer. À défaut de faire réellement trembler un Perri qui n’eut à stopper qu’une seule frappe cadrée, celle de Ndiaye, bien trop molle (60e). Encore une fois, offensivement, le Havre AC s’est présenté sans le moindre atout dans son jeu. Alors que Lyon, par l’intermédiaire d’Abner, poussa une première fois Desmas à la faute (32e), ce même Desmas abandonné par les siens sur le contre de Fofana (57e), le but de Lacazette (71e) puis celui de Benrahma (87e, 4-0). Et vendredi, c’est à Rennes qu’il s’agira de rebondir…
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre surclassé
Pas de place pour les regrets en revanche pour le Havre qui n’a pas vraiment vu le jour contre l’OL (0-4). Solides pendant trente minutes, les Normands, dans l’obligation de se projeter suite à l’ouverture du score d’Abner, ont craqué au fur et à mesure de leur rencontre face aux Lyonnais. Fofana, Lacazette, Benrahma… Tous se sont inscrits au tableau d’affichage pour confirmer la forme rhônalpine du moment et plonger un peu plus profondément les Hacmen dans leurs doutes. Au cœur d’un calendrier particulièrement difficile, les Havrais restent sur cinq défaites d’affilée, et Didier Digard, qui n’a pas souhaité parler de manque d’envie en conférence d’après-match, peine pour le moment à trouver les solutions idoines pour relancer sa formation. Le déplacement à Rennes prévu ce vendredi (20h45) ressemble presque à un tournant.
Source : maligue 2
Pas de place pour les regrets en revanche pour le Havre qui n’a pas vraiment vu le jour contre l’OL (0-4). Solides pendant trente minutes, les Normands, dans l’obligation de se projeter suite à l’ouverture du score d’Abner, ont craqué au fur et à mesure de leur rencontre face aux Lyonnais. Fofana, Lacazette, Benrahma… Tous se sont inscrits au tableau d’affichage pour confirmer la forme rhônalpine du moment et plonger un peu plus profondément les Hacmen dans leurs doutes. Au cœur d’un calendrier particulièrement difficile, les Havrais restent sur cinq défaites d’affilée, et Didier Digard, qui n’a pas souhaité parler de manque d’envie en conférence d’après-match, peine pour le moment à trouver les solutions idoines pour relancer sa formation. Le déplacement à Rennes prévu ce vendredi (20h45) ressemble presque à un tournant.
Source : maligue 2
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Football – HAC : une absence longue durée pour Arouna Sangante
Touché aux adducteurs et forfait dimanche, jour de la réception et d’un échec face à Lyon (0-4), Arouna Sangante a d’ores et déjà fait une croix sur la prochaine étape, vendredi 25 octobre 2024 à Rennes. Une absence qui s’étirera même un peu plus loin dans le temps.
Touché aux adducteurs, Arouna Sangante devrait rester éloigné des terrains durant un mois
Il va falloir aux Ciel et Marine, et à leur défense devenue on ne peut plus perméable, se passer de leur capitaine pour les deux et même trois prochaines journées. Passé vendredi 18 octobre 2024 par l’infirmerie, lors de l’avant-dernière séance d’entraînement de la semaine, Arouna Sangante, d’abord inscrit dans la case des incertains avant de devoir renoncer à défier Lyon, restera quelques semaines encore entre les mains du staff médical.
Trois rendez-vous à suivre de loin
Sérieusement touché aux adducteurs, le défenseur central de 22 ans et aux 104 matches devrait en effet rester à l’écart de la compétition pour une durée d’un mois. Le Sénégalais suivra ainsi de loin le déroulement des trois prochains rendez-vous, à Rennes vendredi 25 octobre (20 h 45), puis au Stade Océane face à Montpellier, le 3 novembre (17 heures), et Reims, le 10 novembre (17 heures).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Touché aux adducteurs et forfait dimanche, jour de la réception et d’un échec face à Lyon (0-4), Arouna Sangante a d’ores et déjà fait une croix sur la prochaine étape, vendredi 25 octobre 2024 à Rennes. Une absence qui s’étirera même un peu plus loin dans le temps.
Touché aux adducteurs, Arouna Sangante devrait rester éloigné des terrains durant un mois
Il va falloir aux Ciel et Marine, et à leur défense devenue on ne peut plus perméable, se passer de leur capitaine pour les deux et même trois prochaines journées. Passé vendredi 18 octobre 2024 par l’infirmerie, lors de l’avant-dernière séance d’entraînement de la semaine, Arouna Sangante, d’abord inscrit dans la case des incertains avant de devoir renoncer à défier Lyon, restera quelques semaines encore entre les mains du staff médical.
Trois rendez-vous à suivre de loin
Sérieusement touché aux adducteurs, le défenseur central de 22 ans et aux 104 matches devrait en effet rester à l’écart de la compétition pour une durée d’un mois. Le Sénégalais suivra ainsi de loin le déroulement des trois prochains rendez-vous, à Rennes vendredi 25 octobre (20 h 45), puis au Stade Océane face à Montpellier, le 3 novembre (17 heures), et Reims, le 10 novembre (17 heures).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : en perdition, le HAC de Didier Digard pose question
Cible de nombreuses critiques dans la foulée de la cinglante défaite concédée dimanche 20 octobre 2024 (0-4), face à Lyon, Didier Digard est désigné comme le premier responsable de la série noire du HAC. S’il a certes pris cet été en main un effectif déjà en quête d’un second souffle, ses choix intriguent.
Tout le désarroi d’Abdoulaye Touré après l’une des quatre réalisations de l’Olympique Lyonnais
Barragiste provisoire, un zéro pointé sur les quinze derniers points mis en jeu, quatorze buts encaissés, une seule réalisation signée, des choix contestés, un entraîneur (déjà) discuté, des gestes de dépit sur le pré, des joueurs en perdition, pour d’autres éloignés du niveau imposé par la L1, un collectif trop facilement déchiré et des supporters à la colère montante…
De l’armoire, tout le monde tombe lourdement. Mais est-ce si surprenant ? Aujourd’hui, nombreux sont ceux à vouloir transférer Didier Digard du banc d’entraîneur à celui d’accusé, quand d’autres restent nostalgiques de l’époque Luka Elsner. Seulement voilà, si le Slovène, désormais à Reims, n’a pas daigné honorer sa dernière année de contrat, sans doute est-ce parce qu’il avait pressenti la fin d’un cycle bien avant que le maintien ne soit assuré, au bénéfice d’une marge de trois points sur Metz (barragiste défait) et Lorient (directement relégué).
De la stabilité au milieu, et vite !
Cela faisait en effet plusieurs mois que les Ciel et Marine ne surfaient plus sur l’euphorie de l’accession. La saison dernière, le Havre AC s’est ainsi inscrit comme la plus faible des écuries (aux côtés de Metz) de la phase retour (13 points/51). Elsner savait l’urgence d’injecter du neuf, Digard a tout de suite su que la situation économique ne le permettrait pas. L’ex-milieu de terrain compose donc avec un groupe qui dérape depuis l’hiver dernier.
Néanmoins, si le septième entraîneur de l’ère Volpe bénéficie de circonstances atténuantes, force est de lui attribuer la responsabilité de choix, sinon contestables, du moins discutables. Si face à Lyon, en l’absence de Youte (suspendu) et de Sangante (blessé), il n’eut guère l’embarras du choix pour tracer sa ligne défensive, au milieu, les absences de Kechta et de Kuziev ont interpellé. Le Franco-Marocain semble incontournable, alors que la gestion du Russe intrigue.
« Le milieu, ç’a été le choix le plus difficile, admettait l’entraîneur havrais. On en a encore parlé avec le staff ce matin (lire dimanche matin). Il y avait la volonté de voir Oussama (Targhalline), on espérait qu’il nous apporte sa touche technique d’un point de vue offensif, et Rassoul (Ndiaye), parce qu’on sait que lorsque qu’on joue à trois derrière, on manque d’un peu de force offensive, et lui est capable de sortir une frappe, de nous apporter quelque chose. » Ndiaye n’a rien tenté, Targhalline a laissé Touré distiller les rares ballons intéressants. Au cœur du dispositif, l’absence de stabilité se présente incontestablement comme la première cause d’une qualité de jeu trop souvent proche du néant ces dernières semaines (face à Toulouse, Lille et Lyon). Même la grinta n’y est plus…
De la lumière en attaque, et vite !
Et puis il y a cette attaque, affreusement stérile. Si l’idée n’est pas de se focaliser sur un seul homme, il est aujourd’hui clair, au-delà même d’une efficacité en sommeil depuis le 29 avril 2023 et un dernier but inscrit avec QRM, que Soumaré n’a pas les atouts suffisants pour s’imposer. Mais peut-être a-t-il pour lui le fait de donner au quotidien, quand un Grandsir, pour ne citer que lui, ne remplit plus son contrat.
Mais Sabbi, l’homme aux cinq réalisations en L1 la saison passée, est-il à ce point au fond du fait-tout pour ne compter à ce jour qu’une seule titularisation ? Housni, prêté par le PSG, est-il encore trop vert pour enchaîner deux titularisations à la suite ? Ngoura est-il à ce point déconnecté des exigences du milieu pro pour ne se voir offrir que quelques miettes ? Si Ayew secouera bien évidemment tout ce petit monde, sans doute des choix forts, dédiés au milieu et à la pointe du « onze » doivent-ils jaillir du banc. Dès ce vendredi 25 octobre 2024 à Rennes ?
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Cible de nombreuses critiques dans la foulée de la cinglante défaite concédée dimanche 20 octobre 2024 (0-4), face à Lyon, Didier Digard est désigné comme le premier responsable de la série noire du HAC. S’il a certes pris cet été en main un effectif déjà en quête d’un second souffle, ses choix intriguent.
Tout le désarroi d’Abdoulaye Touré après l’une des quatre réalisations de l’Olympique Lyonnais
Barragiste provisoire, un zéro pointé sur les quinze derniers points mis en jeu, quatorze buts encaissés, une seule réalisation signée, des choix contestés, un entraîneur (déjà) discuté, des gestes de dépit sur le pré, des joueurs en perdition, pour d’autres éloignés du niveau imposé par la L1, un collectif trop facilement déchiré et des supporters à la colère montante…
De l’armoire, tout le monde tombe lourdement. Mais est-ce si surprenant ? Aujourd’hui, nombreux sont ceux à vouloir transférer Didier Digard du banc d’entraîneur à celui d’accusé, quand d’autres restent nostalgiques de l’époque Luka Elsner. Seulement voilà, si le Slovène, désormais à Reims, n’a pas daigné honorer sa dernière année de contrat, sans doute est-ce parce qu’il avait pressenti la fin d’un cycle bien avant que le maintien ne soit assuré, au bénéfice d’une marge de trois points sur Metz (barragiste défait) et Lorient (directement relégué).
De la stabilité au milieu, et vite !
Cela faisait en effet plusieurs mois que les Ciel et Marine ne surfaient plus sur l’euphorie de l’accession. La saison dernière, le Havre AC s’est ainsi inscrit comme la plus faible des écuries (aux côtés de Metz) de la phase retour (13 points/51). Elsner savait l’urgence d’injecter du neuf, Digard a tout de suite su que la situation économique ne le permettrait pas. L’ex-milieu de terrain compose donc avec un groupe qui dérape depuis l’hiver dernier.
Néanmoins, si le septième entraîneur de l’ère Volpe bénéficie de circonstances atténuantes, force est de lui attribuer la responsabilité de choix, sinon contestables, du moins discutables. Si face à Lyon, en l’absence de Youte (suspendu) et de Sangante (blessé), il n’eut guère l’embarras du choix pour tracer sa ligne défensive, au milieu, les absences de Kechta et de Kuziev ont interpellé. Le Franco-Marocain semble incontournable, alors que la gestion du Russe intrigue.
« Le milieu, ç’a été le choix le plus difficile, admettait l’entraîneur havrais. On en a encore parlé avec le staff ce matin (lire dimanche matin). Il y avait la volonté de voir Oussama (Targhalline), on espérait qu’il nous apporte sa touche technique d’un point de vue offensif, et Rassoul (Ndiaye), parce qu’on sait que lorsque qu’on joue à trois derrière, on manque d’un peu de force offensive, et lui est capable de sortir une frappe, de nous apporter quelque chose. » Ndiaye n’a rien tenté, Targhalline a laissé Touré distiller les rares ballons intéressants. Au cœur du dispositif, l’absence de stabilité se présente incontestablement comme la première cause d’une qualité de jeu trop souvent proche du néant ces dernières semaines (face à Toulouse, Lille et Lyon). Même la grinta n’y est plus…
De la lumière en attaque, et vite !
Et puis il y a cette attaque, affreusement stérile. Si l’idée n’est pas de se focaliser sur un seul homme, il est aujourd’hui clair, au-delà même d’une efficacité en sommeil depuis le 29 avril 2023 et un dernier but inscrit avec QRM, que Soumaré n’a pas les atouts suffisants pour s’imposer. Mais peut-être a-t-il pour lui le fait de donner au quotidien, quand un Grandsir, pour ne citer que lui, ne remplit plus son contrat.
Mais Sabbi, l’homme aux cinq réalisations en L1 la saison passée, est-il à ce point au fond du fait-tout pour ne compter à ce jour qu’une seule titularisation ? Housni, prêté par le PSG, est-il encore trop vert pour enchaîner deux titularisations à la suite ? Ngoura est-il à ce point déconnecté des exigences du milieu pro pour ne se voir offrir que quelques miettes ? Si Ayew secouera bien évidemment tout ce petit monde, sans doute des choix forts, dédiés au milieu et à la pointe du « onze » doivent-ils jaillir du banc. Dès ce vendredi 25 octobre 2024 à Rennes ?
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC confronté à de nombreuses incertitudes avant d’aller à Rennes
Affaiblis physiquement, plusieurs titulaires potentiels ne sont pas certains d’être aptes pour le déplacement du HAC à Rennes vendredi. Le point en ce mercredi 23 octobre 2024.
Josué Casimir se ressent de douleurs persistantes à un genou
Une décision sera prise les concernant au tout dernier moment, jeudi, à la veille de voir le HAC faire étape au Roazhon Park (vendredi à 20 h 45), dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. Seule certitude dans l’immédiat : Daler Kuziaev (adducteur), Josué Casimir (genou) et Emmanuel Sabbi (dos) n’ont pas pu s’entraîner avec leurs partenaires depuis lundi et la reprise de l’entraînement, au lendemain du lourd revers concédé face à Lyon (0-4).
« Daler a des douleurs à l’adducteur, il était déjà incertain avant Lyon. On avait préféré ne pas le faire démarrer, mais ça n’a pas suffi, car au final, même une demi-heure (le Russe était entré à la 66e minute), c’était trop, explique son entraîneur, Didier Digard. Pour Josué et Manu, il s’agit de douleurs persistantes, qui reviennent régulièrement. »
Desmas touché à un doigt
Comme si cela ne suffisait pas, Arthur Desmas, bien présent sur les pelouses de Soquence ce mercredi, a pour sa part tourné le dos à la séance matinale avec une douleur à un doigt.
Digard a par ailleurs confirmé l’indisponibilité de son capitaine, Arouna Sangante (adducteurs), que l’on ne devrait pas revoir avant le déplacement à Nantes fin novembre, tout comme celle d’Antoine Joujou (pied), qui n’a toujours pas repris l’entraînement collectif depuis sa blessure contre Dunkerque en amical, et d’Elysée Logbo, toujours en phase de reprise.
Oualid El Hajjam (mollet) et Yann Kitala (cheville) ont quant à eux pu reprendre place au milieu de leurs partenaires.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Affaiblis physiquement, plusieurs titulaires potentiels ne sont pas certains d’être aptes pour le déplacement du HAC à Rennes vendredi. Le point en ce mercredi 23 octobre 2024.
Josué Casimir se ressent de douleurs persistantes à un genou
Une décision sera prise les concernant au tout dernier moment, jeudi, à la veille de voir le HAC faire étape au Roazhon Park (vendredi à 20 h 45), dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. Seule certitude dans l’immédiat : Daler Kuziaev (adducteur), Josué Casimir (genou) et Emmanuel Sabbi (dos) n’ont pas pu s’entraîner avec leurs partenaires depuis lundi et la reprise de l’entraînement, au lendemain du lourd revers concédé face à Lyon (0-4).
« Daler a des douleurs à l’adducteur, il était déjà incertain avant Lyon. On avait préféré ne pas le faire démarrer, mais ça n’a pas suffi, car au final, même une demi-heure (le Russe était entré à la 66e minute), c’était trop, explique son entraîneur, Didier Digard. Pour Josué et Manu, il s’agit de douleurs persistantes, qui reviennent régulièrement. »
Desmas touché à un doigt
Comme si cela ne suffisait pas, Arthur Desmas, bien présent sur les pelouses de Soquence ce mercredi, a pour sa part tourné le dos à la séance matinale avec une douleur à un doigt.
Digard a par ailleurs confirmé l’indisponibilité de son capitaine, Arouna Sangante (adducteurs), que l’on ne devrait pas revoir avant le déplacement à Nantes fin novembre, tout comme celle d’Antoine Joujou (pied), qui n’a toujours pas repris l’entraînement collectif depuis sa blessure contre Dunkerque en amical, et d’Elysée Logbo, toujours en phase de reprise.
Oualid El Hajjam (mollet) et Yann Kitala (cheville) ont quant à eux pu reprendre place au milieu de leurs partenaires.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Les sifflets ? Ça m’a fait mal, bien évidemment », avoue Didier Digard
Le coach du HAC a réagi ce mercredi 23 octobre 2024 aux sifflets qui ont accompagné son nom lors de la présentation des équipes, dimanche dernier, avant d’affronter Lyon. Didier Digard se dit d’autant plus affecté qu’il est « attaché » à son club formateur et « investi » au sein du projet havrais.
Didier Digard ne cache pas avoir été « blessé » par les sifflets à son encontre
Il ne s’agissait pas d’une bronca. Mais pour la première fois de la saison, des sifflets descendus des gradins du Stade Océane sont venus se mêler aux applaudissements lorsque fut prononcé par le speaker le nom de l’entraîneur du Havre AC, Didier Digard, dimanche 20 octobre 2024 au terme de la présentation des équipes. Une réaction qui avait forcément interpellé en tribunes, alors que le HAC ne disputait face à l’OL que la 8e journée de Ligue 1, et ce même si la série du moment (4 revers) avait pu tendre certains des 22 500 spectateurs.
À 10 grosses minutes du coup d’envoi, Didier Digard se trouvait encore dans les entrailles du Stade Océane auprès de ses joueurs et il n’est pas dit que le coach ciel et marine ait entendu directement ces sifflets. Mais il ne fait aucun doute que ceux-ci lui sont quoi qu’il en soit parvenus jusqu’aux oreilles. Et qu’ils ne l’ont pas laissé de marbre.
« Ce qui est important, c’est de savoir de qui viennent les critiques »
« Ça m’a fait mal, bien évidemment, a reconnu le technicien ce mercredi 23 octobre en conférence de presse, trois jours après Lyon (0-4) et 48 heures avant de se rendre à Rennes (vendredi 25 octobre à 20 h 45). C’est toujours pareil, cela fait mal quand on est attaché. Quand tu arrives dans un club où tu as passé tant d’années, quand tu es autant investi, ça blesse. Mais c’est leur droit (aux spectateurs mécontents). Après, j’ai toujours dit que je me battais pour ceux que j’aime, pas contre ceux qui ne m’aiment pas. Donc il n’y a pas de souci, ça fait partie du métier. »
Un métier en première ligne, fortement soumis aux commentaires et aux critiques, comme celles qui peuvent actuellement s’abattre sur Didier Digard, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les médias. « Ce qui est important, c’est de savoir de qui elles viennent, a répondu sur ce point le technicien havrais. Tant que ça ne vient pas de mes joueurs ou des gens qui me voient au quotidien, cela m’affecte moins. Les gens ont le droit de s’exprimer, nous sommes exposés aux critiques du grand public, mais ce n’est pas ce qui doit guider notre quotidien. »
« Soumaré ? On ne voit pas tout ce que le garçon met en oeuvre »
Et comme le coach du HAC n’est pas le seul à être la cible de certains observateurs, il fut également interrogé ce mercredi sur le cas Issa Soumaré, maintenu aux avant-postes malgré des prestations sans relief et des statistiques à zéro. « Pour Issa, c’est difficile. Quand on est pris en grippe comme ça, c’est un peu dommage parce qu’on ne voit pas tout ce que le garçon met en œuvre durant la semaine pour réussir à être titulaire. Mais lui aussi sait que c’est la loi du métier, on se doit de performer en match. »
Digard l’a d’ailleurs admis : « Oui, on peut s’attendre à ce qu’il y ait du changement en attaque contre Rennes. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le coach du HAC a réagi ce mercredi 23 octobre 2024 aux sifflets qui ont accompagné son nom lors de la présentation des équipes, dimanche dernier, avant d’affronter Lyon. Didier Digard se dit d’autant plus affecté qu’il est « attaché » à son club formateur et « investi » au sein du projet havrais.
Didier Digard ne cache pas avoir été « blessé » par les sifflets à son encontre
Il ne s’agissait pas d’une bronca. Mais pour la première fois de la saison, des sifflets descendus des gradins du Stade Océane sont venus se mêler aux applaudissements lorsque fut prononcé par le speaker le nom de l’entraîneur du Havre AC, Didier Digard, dimanche 20 octobre 2024 au terme de la présentation des équipes. Une réaction qui avait forcément interpellé en tribunes, alors que le HAC ne disputait face à l’OL que la 8e journée de Ligue 1, et ce même si la série du moment (4 revers) avait pu tendre certains des 22 500 spectateurs.
À 10 grosses minutes du coup d’envoi, Didier Digard se trouvait encore dans les entrailles du Stade Océane auprès de ses joueurs et il n’est pas dit que le coach ciel et marine ait entendu directement ces sifflets. Mais il ne fait aucun doute que ceux-ci lui sont quoi qu’il en soit parvenus jusqu’aux oreilles. Et qu’ils ne l’ont pas laissé de marbre.
« Ce qui est important, c’est de savoir de qui viennent les critiques »
« Ça m’a fait mal, bien évidemment, a reconnu le technicien ce mercredi 23 octobre en conférence de presse, trois jours après Lyon (0-4) et 48 heures avant de se rendre à Rennes (vendredi 25 octobre à 20 h 45). C’est toujours pareil, cela fait mal quand on est attaché. Quand tu arrives dans un club où tu as passé tant d’années, quand tu es autant investi, ça blesse. Mais c’est leur droit (aux spectateurs mécontents). Après, j’ai toujours dit que je me battais pour ceux que j’aime, pas contre ceux qui ne m’aiment pas. Donc il n’y a pas de souci, ça fait partie du métier. »
Un métier en première ligne, fortement soumis aux commentaires et aux critiques, comme celles qui peuvent actuellement s’abattre sur Didier Digard, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les médias. « Ce qui est important, c’est de savoir de qui elles viennent, a répondu sur ce point le technicien havrais. Tant que ça ne vient pas de mes joueurs ou des gens qui me voient au quotidien, cela m’affecte moins. Les gens ont le droit de s’exprimer, nous sommes exposés aux critiques du grand public, mais ce n’est pas ce qui doit guider notre quotidien. »
« Soumaré ? On ne voit pas tout ce que le garçon met en oeuvre »
Et comme le coach du HAC n’est pas le seul à être la cible de certains observateurs, il fut également interrogé ce mercredi sur le cas Issa Soumaré, maintenu aux avant-postes malgré des prestations sans relief et des statistiques à zéro. « Pour Issa, c’est difficile. Quand on est pris en grippe comme ça, c’est un peu dommage parce qu’on ne voit pas tout ce que le garçon met en œuvre durant la semaine pour réussir à être titulaire. Mais lui aussi sait que c’est la loi du métier, on se doit de performer en match. »
Digard l’a d’ailleurs admis : « Oui, on peut s’attendre à ce qu’il y ait du changement en attaque contre Rennes. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Didier est la bonne personne, à la bonne place », martèle le président Roussier
Entretien. Avant que le HAC, défait lors des cinq dernières journées, ne se produise ce vendredi 25 octobre 2024 (20 h 45) sur la pelouse de Rennes, Jean-Michel Roussier entend éteindre des critiques, notamment à l’encontre de Didier Digard, qu’il estime en total décalage avec le contexte du moment.
Jean-Michel Roussier, le président du HAC, entend stopper l’avancée d’une certaine sinistrose
Le président du HAC se refuse à verser dans la sinistrose. Si les Ciel et Marine traversent une zone de fortes turbulences, Jean-Michel Roussier n’y voit en effet qu’une certaine logique. Et reste convaincu qu’à la barre, Didier Digard est l’homme de la situation.
Les heures et les jours qui ont suivi le cinglant échec subi face à l’Olympique Lyonnais (0-4), comment les avez-vous vécus ?
« Le plus normalement qu’il soit, sans la moindre surprise. Tout le monde est-il conscient de l’écart qui existe entre Lyon et Le Havre ? En ce moment, j’ai l’impression que les réseaux sociaux sont en train d’emporter la réflexion du plus grand nombre, dont celle de la presse d’ailleurs. »
À savoir ?
« Savez-vous par exemple que le Lyon a fait entrer en fin de match des joueurs achetés pour un total de 50 M€ ? Et puis, il n’aura échappé à personne qu’à part Marseille, nous avons joué tous les gros. Qu’ajouter de plus ? »
C’est la Ligue 1…
« Oui, mais cette saison, les écarts sont bien plus conséquents. Depuis plus d’un an je me bats pour l’histoire « CVC » et si on parle de Lyon, ça fait partie des clubs qui ont pris 80 ou 90 M€ (NDLR : rappelons que le HAC n’a touché que 1,5 M€). Cet écart, il est je crois suffisamment lisible. »
« Certains sont revenus à leur niveau, l’adrénaline en moins »
Cela explique-t-il le fait que Lyon, comme Lille trois semaines auparavant (0-3), n’ait eu que très peu de résistance sur la pelouse du Stade Océane ?
« On a en face de nous des joueurs importants, et nous, on a des joueurs qui ont découvert la Ligue 1 la saison dernière, avec tout ce que cela comporte en termes d’adrénaline. Et aujourd’hui, certains sont revenus à leur niveau, l’adrénaline en moins. Il faut être lucide, on le dit depuis le début. »
Voire depuis l’hiver dernier, non ?
« Oui. Combien de victoires sur la phase retour ? Trois. Pourquoi croyez-vous que Luka Elsner n’a pas souhaité rester ? Ce n’est pas une question d’oseille, ni en rapport avec ce salaire plus important que lui offrait Reims. Son discours avec nous a été extrêmement clair. Soit on partait sur un renouvellement massif de l’effectif, soit il ne restait pas. »
Il estimait que ce groupe était arrivé en fin de cycle ?
« Non. Lui considérait être arrivé en fin de cycle avec cet effectif. C’est une nuance. »
Est-ce à dire que cette saison, les espoirs de succès seront encore plus minces que la saison dernière (7) ?
« Je ne sais pas si on peut présenter les choses comme ça, mais en tout cas, on a toujours dit qu’on jouait un championnat à cinq-six clubs. J’espère sincèrement que personne ne le découvre aujourd’hui. Après, bien sûr qu’il sera possible d’aller gratter des points là où personne ne nous attend. Maintenant, même si on est exactement sur la dynamique qui était la nôtre lors de la deuxième partie de la saison dernière, je note que nous avons rempli le contrat sur les deux matches qu’il fallait gagner, face à Saint-Étienne (2-0) et Auxerre (3-1). Je n’ai qu’un seul regret, c’est Toulouse (0-2). C’est tout. Quand vous voyez jouer Lille, Lyon, que pouvez-vous regretter ? »
« Plus que jamais, c’est une question d’oseille »
Ces sifflets et ces critiques à l’encontre de Didier Digard, les trouvez-vous totalement déplacés, décalés, injustes ?
« Injustes, déplacés, tout ce que vous voudrez. Je n’ai en tout cas aucun doute concernant Didier et ses qualités. Et je ne vais pas faire partie de ces présidents à la con qui affirment avoir totalement confiance en leur entraîneur et qui le jettent trois jours après. J’entends, je lis, mais Didier est la bonne personne, à la bonne place. J’assume 100 % de sa présence ici. Il n’y a aucun problème. Personne ne fera l’équipe à sa place, il a un effectif, il est lucide sur la qualité de cet effectif et on ne lui a jamais caché la limite des moyens qui sont les nôtres. Pour l’instant, il cherche la solution, il cherche surtout à ce que certains joueurs montrent ce qu’ils ont été capables de faire la saison dernière. Là, il y a encore un écart important. »
Avant ce rendez-vous à Rennes, avez-vous estimé opportun de vous exprimer face au groupe ?
« Mais on leur parle tous les jours ! Et puis, ça veut dire quoi s’exprimer face au groupe ? Je ne suis pas du genre à donner de grands coups de pied, ou de poing, dans les portes, à retourner les tables. Mais encore une fois, aujourd’hui, on est dans notre championnat et on a gagné les deux matches qu’il y avait à gagner. Après, si certains comparent ce que nous sommes, versus ce que sont Lille et Lyon, c’est qu’ils sont loin, très loin, de connaître le foot. Plus que jamais, c’est une question d’oseille. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Entretien. Avant que le HAC, défait lors des cinq dernières journées, ne se produise ce vendredi 25 octobre 2024 (20 h 45) sur la pelouse de Rennes, Jean-Michel Roussier entend éteindre des critiques, notamment à l’encontre de Didier Digard, qu’il estime en total décalage avec le contexte du moment.
Jean-Michel Roussier, le président du HAC, entend stopper l’avancée d’une certaine sinistrose
Le président du HAC se refuse à verser dans la sinistrose. Si les Ciel et Marine traversent une zone de fortes turbulences, Jean-Michel Roussier n’y voit en effet qu’une certaine logique. Et reste convaincu qu’à la barre, Didier Digard est l’homme de la situation.
Les heures et les jours qui ont suivi le cinglant échec subi face à l’Olympique Lyonnais (0-4), comment les avez-vous vécus ?
« Le plus normalement qu’il soit, sans la moindre surprise. Tout le monde est-il conscient de l’écart qui existe entre Lyon et Le Havre ? En ce moment, j’ai l’impression que les réseaux sociaux sont en train d’emporter la réflexion du plus grand nombre, dont celle de la presse d’ailleurs. »
À savoir ?
« Savez-vous par exemple que le Lyon a fait entrer en fin de match des joueurs achetés pour un total de 50 M€ ? Et puis, il n’aura échappé à personne qu’à part Marseille, nous avons joué tous les gros. Qu’ajouter de plus ? »
C’est la Ligue 1…
« Oui, mais cette saison, les écarts sont bien plus conséquents. Depuis plus d’un an je me bats pour l’histoire « CVC » et si on parle de Lyon, ça fait partie des clubs qui ont pris 80 ou 90 M€ (NDLR : rappelons que le HAC n’a touché que 1,5 M€). Cet écart, il est je crois suffisamment lisible. »
« Certains sont revenus à leur niveau, l’adrénaline en moins »
Cela explique-t-il le fait que Lyon, comme Lille trois semaines auparavant (0-3), n’ait eu que très peu de résistance sur la pelouse du Stade Océane ?
« On a en face de nous des joueurs importants, et nous, on a des joueurs qui ont découvert la Ligue 1 la saison dernière, avec tout ce que cela comporte en termes d’adrénaline. Et aujourd’hui, certains sont revenus à leur niveau, l’adrénaline en moins. Il faut être lucide, on le dit depuis le début. »
Voire depuis l’hiver dernier, non ?
« Oui. Combien de victoires sur la phase retour ? Trois. Pourquoi croyez-vous que Luka Elsner n’a pas souhaité rester ? Ce n’est pas une question d’oseille, ni en rapport avec ce salaire plus important que lui offrait Reims. Son discours avec nous a été extrêmement clair. Soit on partait sur un renouvellement massif de l’effectif, soit il ne restait pas. »
Il estimait que ce groupe était arrivé en fin de cycle ?
« Non. Lui considérait être arrivé en fin de cycle avec cet effectif. C’est une nuance. »
Est-ce à dire que cette saison, les espoirs de succès seront encore plus minces que la saison dernière (7) ?
« Je ne sais pas si on peut présenter les choses comme ça, mais en tout cas, on a toujours dit qu’on jouait un championnat à cinq-six clubs. J’espère sincèrement que personne ne le découvre aujourd’hui. Après, bien sûr qu’il sera possible d’aller gratter des points là où personne ne nous attend. Maintenant, même si on est exactement sur la dynamique qui était la nôtre lors de la deuxième partie de la saison dernière, je note que nous avons rempli le contrat sur les deux matches qu’il fallait gagner, face à Saint-Étienne (2-0) et Auxerre (3-1). Je n’ai qu’un seul regret, c’est Toulouse (0-2). C’est tout. Quand vous voyez jouer Lille, Lyon, que pouvez-vous regretter ? »
« Plus que jamais, c’est une question d’oseille »
Ces sifflets et ces critiques à l’encontre de Didier Digard, les trouvez-vous totalement déplacés, décalés, injustes ?
« Injustes, déplacés, tout ce que vous voudrez. Je n’ai en tout cas aucun doute concernant Didier et ses qualités. Et je ne vais pas faire partie de ces présidents à la con qui affirment avoir totalement confiance en leur entraîneur et qui le jettent trois jours après. J’entends, je lis, mais Didier est la bonne personne, à la bonne place. J’assume 100 % de sa présence ici. Il n’y a aucun problème. Personne ne fera l’équipe à sa place, il a un effectif, il est lucide sur la qualité de cet effectif et on ne lui a jamais caché la limite des moyens qui sont les nôtres. Pour l’instant, il cherche la solution, il cherche surtout à ce que certains joueurs montrent ce qu’ils ont été capables de faire la saison dernière. Là, il y a encore un écart important. »
Avant ce rendez-vous à Rennes, avez-vous estimé opportun de vous exprimer face au groupe ?
« Mais on leur parle tous les jours ! Et puis, ça veut dire quoi s’exprimer face au groupe ? Je ne suis pas du genre à donner de grands coups de pied, ou de poing, dans les portes, à retourner les tables. Mais encore une fois, aujourd’hui, on est dans notre championnat et on a gagné les deux matches qu’il y avait à gagner. Après, si certains comparent ce que nous sommes, versus ce que sont Lille et Lyon, c’est qu’ils sont loin, très loin, de connaître le foot. Plus que jamais, c’est une question d’oseille. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC. Paroles de supporter : « On peut espérer un 0-0 en mettant le bus », dit Romain Martin
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre Rennes et le HAC, ce vendredi 25 octobre 2024 (20 h 45), micro tendu à Romain Martin, l’un des six animateurs du « Space HAC » diffusé sur le réseau X.
Romain Martin, fan du HAC, l’un des animateurs du « Space HAC » sur le réseau X
« J’avoue avoir un avis partagé. D’un côté, les cinq défaites ont été concédées face à des gros calibres, à part Toulouse (0-2, 4e j.). Il n’est donc pas facile de juger Digard sur cette série. Mais d’un autre côté, les joueurs me paraissent perdus. Et quand on prend de telles valises, il faut d’urgence retrouver une assise défensive. Maintenant, quand j’entends son interview d’avant-match, je ne suis pas rassuré. Par rapport à ce qu’on a vu au dernier match, c’est étonnant que Digard puisse dire qu’il ne voit pas pourquoi il changerait plus de choses que ça », estime Romain Martin, responsable d’exploitation au Technocentre de Renault. Un fan qui atteindra le cap des 42 ans en ce jour de match au Roazhon Park.
« Et Daler (Kuziaev) ? Pourquoi le voit-on si peu ? »
« Mais plus globalement, je pense qu’il n’a pas l’effectif pour mettre en place ce jeu offensif qu’il souhaite. Il doit donc vite s’adapter. Alors oui, il y a le retour d’André Ayew. Il a une âme de leader, un profil qui manquait sans doute dans le vestiaire, mais si je respecte beaucoup l’homme et le joueur, à 34 ans, il ne va pas faire tout, tout seul. Et Daler (Kuziaev) ? Avec son expérience internationale, pourquoi le voit-on si peu ? Il y a une énigme autour de ce joueur. Quant au match à venir, ça s’annonce compliqué, dans la mesure où l’entraîneur rennais doit sauver sa tête. On peut s’attendre à un sursaut d’orgueil des Bretons. Dans ce contexte, et après avoir pris un 4-0 à domicile, on peut juste espérer un 0-0 en mettant le bus devant notre but. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre Rennes et le HAC, ce vendredi 25 octobre 2024 (20 h 45), micro tendu à Romain Martin, l’un des six animateurs du « Space HAC » diffusé sur le réseau X.
Romain Martin, fan du HAC, l’un des animateurs du « Space HAC » sur le réseau X
« J’avoue avoir un avis partagé. D’un côté, les cinq défaites ont été concédées face à des gros calibres, à part Toulouse (0-2, 4e j.). Il n’est donc pas facile de juger Digard sur cette série. Mais d’un autre côté, les joueurs me paraissent perdus. Et quand on prend de telles valises, il faut d’urgence retrouver une assise défensive. Maintenant, quand j’entends son interview d’avant-match, je ne suis pas rassuré. Par rapport à ce qu’on a vu au dernier match, c’est étonnant que Digard puisse dire qu’il ne voit pas pourquoi il changerait plus de choses que ça », estime Romain Martin, responsable d’exploitation au Technocentre de Renault. Un fan qui atteindra le cap des 42 ans en ce jour de match au Roazhon Park.
« Et Daler (Kuziaev) ? Pourquoi le voit-on si peu ? »
« Mais plus globalement, je pense qu’il n’a pas l’effectif pour mettre en place ce jeu offensif qu’il souhaite. Il doit donc vite s’adapter. Alors oui, il y a le retour d’André Ayew. Il a une âme de leader, un profil qui manquait sans doute dans le vestiaire, mais si je respecte beaucoup l’homme et le joueur, à 34 ans, il ne va pas faire tout, tout seul. Et Daler (Kuziaev) ? Avec son expérience internationale, pourquoi le voit-on si peu ? Il y a une énigme autour de ce joueur. Quant au match à venir, ça s’annonce compliqué, dans la mesure où l’entraîneur rennais doit sauver sa tête. On peut s’attendre à un sursaut d’orgueil des Bretons. Dans ce contexte, et après avoir pris un 4-0 à domicile, on peut juste espérer un 0-0 en mettant le bus devant notre but. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – L1 : à Rennes, le HAC referme son tunnel « européen », en quête d’un rayon de lumière
Attendu au Roazhon Park, le HAC en termine ce vendredi 25 octobre 2024 avec sa série XXL face à des adversaires de calibre européen, avant de basculer sur un mois de novembre plus abordable. Il tentera d’y retrouver un minimum de solidité et de s’éviter un sixième revers à la suite, face à un Stade Rennais lui aussi mal en point et quasiment condamné au succès.
C’est encore un défi de taille qui attend les Ciel et Marine au Roazhon Park
L’enchaînement avait de quoi faire très peur sur le papier et il aura d’ores et déjà fait très mal sur le terrain. Monaco (1-3), Lille (0-3), Brest (0-2), Lyon (0-4), Rennes. Le HAC en termine ce vendredi 25 octobre 2024 avec son tunnel « européen », qui l’aura vu croiser des adversaires appelés à se produire sur la scène continentale ou taillés pour la retrouver. Et comme les Ciel et Marine avaient eu la mauvaise idée de se perdre à Toulouse (0-2, 4e j.) avant même d’y pénétrer, ils se présenteront sur la pelouse du Roazhon Park avec pour principal objectif de s’éviter un sixième revers de rang, le genre de série que le club doyen n’a plus connu depuis son éphémère passage dans l’élite il y a seize ans (2008-2009).
Les promesses nées des succès sur Saint-Etienne (2-0) et Auxerre (3-1), voire les bonnes séquences entrevues à Monaco et Brest, auront été (trop ?) vite oubliées, balayées par les défaites et une impression d’ensemble parfois franchement préoccupante, au point que Didier Digard et ses hommes auront donc été sommés de venir s’expliquer au pied du Kop dimanche dernier. Dès la 8e journée.
Digard n’a rien changé aux habitudes
Le coach et ses joueurs se sont retrouvés le lendemain au centre technique de Soquence, sans rien changer de leurs habitudes. « On est repartis sur une semaine classique, analyse du match de Lyon et projection sur celui de Rennes, confirme l’entraîneur havrais. Je ne suis pas partisan de changer notre façon de faire quand ça va bien comme quand ça va moins bien, car les joueurs le ressentent, cela peut créer du doute ou du stress chez eux. »
L’infirmerie garnie (Kuziaev, Casimir, Sabbi, puis Desmas, en plus de Sangante, Joujou et Logbo), Digard aura au moins traversé la semaine avec un groupe moins pléthorique que d’habitude. « Cela permet de travailler plus précisément que lorsqu’on doit faire tourner les joueurs, même si ce n’est jamais bon d’avoir des blessés. »
Le technicien devra composer en fonction au moment d’établir le onze appelé à se produire en Ille-et-Vilaine, où son HAC, perforé à 14 reprises lors des cinq derniers matches, et déjà 19 fois en huit journées, tentera d’abord de resserrer un minimum les boulons, en quête de ce fameux « équilibre » après lequel il court désespérément. Sans forcément toucher à son socle défensif. « Il y a ce que j’aime et ce qui est réalisable. De base, j’ai quasiment toujours joué à quatre derrière. Après, il y a une réalité : chaque fois qu’on joue à quatre, on prend énormément de buts. Le plus important n’est pas ce que j’aime, mais ce qui peut fonctionner. »
Avec Ayew d’entrée ?
Pour résister aux vagues rouges et noires, la hargne d’un André Ayew pourrait aussi aider à galvaniser les troupes. Reste à savoir si le Ghanéen sera aligné dès le coup d’envoi. « C’est une possibilité, a répondu son coach. Il faut arbitrer entre les besoins de l’équipe et la santé d’André. On sait ce qu’il peut nous apporter, même avec un physique diminué, mais il ne faut pas non plus le mettre en danger car la saison est longue. »
Elle le sera pour le Havre AC (16e avec 6 pts), qui basculera en novembre sur un programme plus abordable (Montpellier, Reims, Nantes, Angers), comme pour son adversaire breton (13e avec 8 pts), qui jouera plus gros encore en cette soirée d’ouverture de la 9e journée. Son entraîneur Julien Stéphan surtout, plus que jamais sous pression après n’avoir remporté qu’un seul de ses sept derniers matches (1V, 2N, 4D). « Les rumeurs, il faut que je les utilise pour, pardonnez-moi l’expression, faire fermer des bouches ! », a lâché cette semaine le technicien rennais, contesté par ses propres supporters. Ceux du HAC seront encore un millier ce vendredi soir dans le parcage visiteurs, preuve que la flamme ciel et marine est toujours aussi forte.
Rennes - Havre AC, ce soir, 20 h 45, au Roazhon Park
RENNES : 30. Mandanda (cap) - 34. Seidu, 4. Wooh, 15. M. Faye, 3. Truffert - 11. Blas, 6. Matusiwa - 20. A. Gomez, 7. Gronbaek, 27. Jota - 9. Kalimuendo
Remplaçants (à choisir parmi) : 23. Gallon (g), 22. Assignon, 55. Ostigard, 18. Nagida, 33. Hateboer, 8. Santamaria, 32. N. Ahamada, 17. James, 28. Kamara, 10. Gouiri, 52. Samaké
Entraîneur : Julien Stéphan
Absents : Meister (blessé), D. Cissé, Ait Boudlal (choix)
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 27. Opéri – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 5. Targhalline – 28. Ayew, 42. Housni
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 25. Confais, 78. Mosengo, 24. Zohouri, 44. Bouneb, 11. Sabbi, 45. Soumaré, 77. Ngoura, 29. Grandsir
Entraîneur : Didier Digard
Absents : Kuziaev, Casimir, Joujou, Sangante (blessés), Logbo (reprise), El Hajjam, Kitala (choix)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Attendu au Roazhon Park, le HAC en termine ce vendredi 25 octobre 2024 avec sa série XXL face à des adversaires de calibre européen, avant de basculer sur un mois de novembre plus abordable. Il tentera d’y retrouver un minimum de solidité et de s’éviter un sixième revers à la suite, face à un Stade Rennais lui aussi mal en point et quasiment condamné au succès.
C’est encore un défi de taille qui attend les Ciel et Marine au Roazhon Park
L’enchaînement avait de quoi faire très peur sur le papier et il aura d’ores et déjà fait très mal sur le terrain. Monaco (1-3), Lille (0-3), Brest (0-2), Lyon (0-4), Rennes. Le HAC en termine ce vendredi 25 octobre 2024 avec son tunnel « européen », qui l’aura vu croiser des adversaires appelés à se produire sur la scène continentale ou taillés pour la retrouver. Et comme les Ciel et Marine avaient eu la mauvaise idée de se perdre à Toulouse (0-2, 4e j.) avant même d’y pénétrer, ils se présenteront sur la pelouse du Roazhon Park avec pour principal objectif de s’éviter un sixième revers de rang, le genre de série que le club doyen n’a plus connu depuis son éphémère passage dans l’élite il y a seize ans (2008-2009).
Les promesses nées des succès sur Saint-Etienne (2-0) et Auxerre (3-1), voire les bonnes séquences entrevues à Monaco et Brest, auront été (trop ?) vite oubliées, balayées par les défaites et une impression d’ensemble parfois franchement préoccupante, au point que Didier Digard et ses hommes auront donc été sommés de venir s’expliquer au pied du Kop dimanche dernier. Dès la 8e journée.
Digard n’a rien changé aux habitudes
Le coach et ses joueurs se sont retrouvés le lendemain au centre technique de Soquence, sans rien changer de leurs habitudes. « On est repartis sur une semaine classique, analyse du match de Lyon et projection sur celui de Rennes, confirme l’entraîneur havrais. Je ne suis pas partisan de changer notre façon de faire quand ça va bien comme quand ça va moins bien, car les joueurs le ressentent, cela peut créer du doute ou du stress chez eux. »
L’infirmerie garnie (Kuziaev, Casimir, Sabbi, puis Desmas, en plus de Sangante, Joujou et Logbo), Digard aura au moins traversé la semaine avec un groupe moins pléthorique que d’habitude. « Cela permet de travailler plus précisément que lorsqu’on doit faire tourner les joueurs, même si ce n’est jamais bon d’avoir des blessés. »
Le technicien devra composer en fonction au moment d’établir le onze appelé à se produire en Ille-et-Vilaine, où son HAC, perforé à 14 reprises lors des cinq derniers matches, et déjà 19 fois en huit journées, tentera d’abord de resserrer un minimum les boulons, en quête de ce fameux « équilibre » après lequel il court désespérément. Sans forcément toucher à son socle défensif. « Il y a ce que j’aime et ce qui est réalisable. De base, j’ai quasiment toujours joué à quatre derrière. Après, il y a une réalité : chaque fois qu’on joue à quatre, on prend énormément de buts. Le plus important n’est pas ce que j’aime, mais ce qui peut fonctionner. »
Avec Ayew d’entrée ?
Pour résister aux vagues rouges et noires, la hargne d’un André Ayew pourrait aussi aider à galvaniser les troupes. Reste à savoir si le Ghanéen sera aligné dès le coup d’envoi. « C’est une possibilité, a répondu son coach. Il faut arbitrer entre les besoins de l’équipe et la santé d’André. On sait ce qu’il peut nous apporter, même avec un physique diminué, mais il ne faut pas non plus le mettre en danger car la saison est longue. »
Elle le sera pour le Havre AC (16e avec 6 pts), qui basculera en novembre sur un programme plus abordable (Montpellier, Reims, Nantes, Angers), comme pour son adversaire breton (13e avec 8 pts), qui jouera plus gros encore en cette soirée d’ouverture de la 9e journée. Son entraîneur Julien Stéphan surtout, plus que jamais sous pression après n’avoir remporté qu’un seul de ses sept derniers matches (1V, 2N, 4D). « Les rumeurs, il faut que je les utilise pour, pardonnez-moi l’expression, faire fermer des bouches ! », a lâché cette semaine le technicien rennais, contesté par ses propres supporters. Ceux du HAC seront encore un millier ce vendredi soir dans le parcage visiteurs, preuve que la flamme ciel et marine est toujours aussi forte.
Rennes - Havre AC, ce soir, 20 h 45, au Roazhon Park
RENNES : 30. Mandanda (cap) - 34. Seidu, 4. Wooh, 15. M. Faye, 3. Truffert - 11. Blas, 6. Matusiwa - 20. A. Gomez, 7. Gronbaek, 27. Jota - 9. Kalimuendo
Remplaçants (à choisir parmi) : 23. Gallon (g), 22. Assignon, 55. Ostigard, 18. Nagida, 33. Hateboer, 8. Santamaria, 32. N. Ahamada, 17. James, 28. Kamara, 10. Gouiri, 52. Samaké
Entraîneur : Julien Stéphan
Absents : Meister (blessé), D. Cissé, Ait Boudlal (choix)
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 27. Opéri – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 5. Targhalline – 28. Ayew, 42. Housni
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 32. Pembele, 19. Ndiaye, 25. Confais, 78. Mosengo, 24. Zohouri, 44. Bouneb, 11. Sabbi, 45. Soumaré, 77. Ngoura, 29. Grandsir
Entraîneur : Didier Digard
Absents : Kuziaev, Casimir, Joujou, Sangante (blessés), Logbo (reprise), El Hajjam, Kitala (choix)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : vous vouliez du changement ? Il y en a ! Le « onze » du HAC dévoilé
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le Stade Rennais, en quête de succès depuis quatre journées, et le HAC, tombé lors des cinq dernières échéances. Quel « onze » Didier Digard alignera-t-il au Roazhon Park ?
Trois semaines après son retour, André Ayew est pour la première fois titularisé
Eh bien voilà ! Trois semaines après l’officialisation de son retour au HAC, André Ayew retrouve enfin ses galons de titulaire. L’international ghanéen, espéré comme le guide d’une formation dominée lors des cinq précédents rendez-vous, se positionnera ainsi à la pointe de l’attaque. Cette ligne qu’il animera avec le jeune Ilyes Housni (19 ans), pour la deuxième fois aligné d’entrée de jeu. Une attaque inédite donc, derrière laquelle Didier Digard a fait le choix de relancer Yassine Kechta, relégué sur le banc des remplaçants à Brest (0-2, 7e j.) et face à Lyon (0-4, 8e j.).
Pembele préféré à Nego
Et avec le Franco-Marocain, qui au cœur du jeu ? Abdoulaye Touré, bien évidemment, mais également Oussama Targhalline. Enfin, derrière, la surprise concerne Loïc Nego, appelé à débuter la soirée sur le banc, au profit de Timothée Pembele, qui enchaînera une deuxième titularisation. Étienne Youte, suspendu lors de la réception de l’OL, retrouve naturellement sa place, Yoann Salmier, Gautier Lloris et Christopher Opéri se dresseront eux aussi face aux Bretons dès le coup d’envoi.
La composition : Desmas – Pembele, Salmier, Youte, Lloris, Opéri – Kechta, Touré, Targhalline – Housni, Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le Stade Rennais, en quête de succès depuis quatre journées, et le HAC, tombé lors des cinq dernières échéances. Quel « onze » Didier Digard alignera-t-il au Roazhon Park ?
Trois semaines après son retour, André Ayew est pour la première fois titularisé
Eh bien voilà ! Trois semaines après l’officialisation de son retour au HAC, André Ayew retrouve enfin ses galons de titulaire. L’international ghanéen, espéré comme le guide d’une formation dominée lors des cinq précédents rendez-vous, se positionnera ainsi à la pointe de l’attaque. Cette ligne qu’il animera avec le jeune Ilyes Housni (19 ans), pour la deuxième fois aligné d’entrée de jeu. Une attaque inédite donc, derrière laquelle Didier Digard a fait le choix de relancer Yassine Kechta, relégué sur le banc des remplaçants à Brest (0-2, 7e j.) et face à Lyon (0-4, 8e j.).
Pembele préféré à Nego
Et avec le Franco-Marocain, qui au cœur du jeu ? Abdoulaye Touré, bien évidemment, mais également Oussama Targhalline. Enfin, derrière, la surprise concerne Loïc Nego, appelé à débuter la soirée sur le banc, au profit de Timothée Pembele, qui enchaînera une deuxième titularisation. Étienne Youte, suspendu lors de la réception de l’OL, retrouve naturellement sa place, Yoann Salmier, Gautier Lloris et Christopher Opéri se dresseront eux aussi face aux Bretons dès le coup d’envoi.
La composition : Desmas – Pembele, Salmier, Youte, Lloris, Opéri – Kechta, Touré, Targhalline – Housni, Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : battu à Rennes, le HAC reste coincé dans la spirale infernale
Et de six… Ce vendredi 25 octobre 2024 à Rennes, le HAC a concédé sa septième défaite de la saison (0-1), la sixième de rang. La réception de Montpellier, dans un peu plus d’une semaine, s’annonce déjà capitale.
S’il a laissé entrevoir quelques belles promesses, Ilyes Housni n’est toutefois jamais parvenu à inquiéter Steve Mandanda
C’était attendu, espéré, Didier Digard l’a fait. Oui, un peu moins d’une semaine après avoir pris la marée face à l’Olympique Lyonnais (0-4), l’entraîneur havrais avait injecté du sang neuf, de la technicité surtout, et enfin, via la présence dès le coup d’envoi de Kechta, Housni et celle d’Ayew, trois semaines après l’officialisation de son retour. De quoi relooker sensiblement une équipe en recherche d’un peu d’oxygène, et peut-être même de relancer un Havre AC incapable de gratter le moindre point sur les quinze derniers mis en jeu. Du moins de lui permettre de stopper l’hémorragie, tant en termes de buts concédés que d’erreurs commises.
Alors bien évidemment, rebondir à Rennes, devant des Bretons sommés de valider leur troisième succès de la saison et, par la même occasion, de sauver la tête de leur entraîneur, Julien Stéphan, se révélait un défi compliqué à relever pour les Ciel et Marine. Voire impossible, selon de nombreux observateurs. Seulement voilà, les premières minutes offraient aux Havrais l’occasion de dévoiler un visage bien moins terne que le week-end dernier. Sans prendre le dessus sur les Rennais, Touré et les siens donnaient le change, ne concédaient rien, se permettaient même d’être les premiers à sortir du bois, sur cette ouverture de Kechta à destination de Housni, repris par Wooh au moment où il amorça sa frappe (15e).
Vingt buts concédés en neuf matches
Une banderille plantée comme un premier appel à une confiance jusqu’alors en berne, le premier relief d’une entame réussie. Pendant ce temps, les Bretons peinaient à se mettre en action, mais une frappe de Blas, détournée par Desmas, parvint à les décoincer. Et la pression se fit sentir aux abords du but havrais. Wooh (20e et 30e), Blas (35e) et Truffert (41e) s’essayaient ainsi dans l’exercice de l’ouverture du score. En vain. Comme si le HAC, aidé en cela par le retour d’un Youte impressionnant en première période, s’était enfin remis dans le sens d’une solidité digne de ce nom. Quant à l’efficacité offensive, elle restait en sommeil, malgré ce coup franc d’Opéri prolongé de la tête par Ayew, au-dessus (34e).
Jusque-là, jusqu’à cette pause atteinte au son de la bronca du Roazhon Park, tout allait pour le mieux. Avant... que tout ne s’écroule, sur cette frappe enroulée de Gomez venue finir sa course au fond des filets (1-0, 54e). Les Ciel et Marine encaissaient leur vingtième but en neuf matches. Et jamais ils ne purent s’en relever. L’impression globale paraissait certes moins inquiétante, mais la menace se faisait toujours aussi discrète, même si Pembele, bien plus haut qu’en première période, tentait de faire parler sa générosité dans la surface rennaise, même si Kechta, trop court (67e), et Housni, contré (68e), donnèrent le sentiment qu’existait toujours l’espoir d’une égalisation. En vain. Le HAC, réduit à dix après une double contestation d’Opéri (90e+4), ne pouvait échapper aux affres d’une sixième défaite de rang, le septième en neuf journées, et à ce bilan qui fait du HAC une formation muette face au but adverse depuis maintenant 420 minutes. Dimanche 3 novembre (17 heures), face à Montpellier, le club doyen n’aura d’autre choix que d’amorcer un nouveau départ, au risque de s’enliser pour de bon.
Au Roazhon Park, Rennes - HAC : 1-0 (0-0)
Arbitre : Florent Batta. Spectateurs : 27 130.
But pour Rennes : Gomez (55e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Et de six… Ce vendredi 25 octobre 2024 à Rennes, le HAC a concédé sa septième défaite de la saison (0-1), la sixième de rang. La réception de Montpellier, dans un peu plus d’une semaine, s’annonce déjà capitale.
S’il a laissé entrevoir quelques belles promesses, Ilyes Housni n’est toutefois jamais parvenu à inquiéter Steve Mandanda
C’était attendu, espéré, Didier Digard l’a fait. Oui, un peu moins d’une semaine après avoir pris la marée face à l’Olympique Lyonnais (0-4), l’entraîneur havrais avait injecté du sang neuf, de la technicité surtout, et enfin, via la présence dès le coup d’envoi de Kechta, Housni et celle d’Ayew, trois semaines après l’officialisation de son retour. De quoi relooker sensiblement une équipe en recherche d’un peu d’oxygène, et peut-être même de relancer un Havre AC incapable de gratter le moindre point sur les quinze derniers mis en jeu. Du moins de lui permettre de stopper l’hémorragie, tant en termes de buts concédés que d’erreurs commises.
Alors bien évidemment, rebondir à Rennes, devant des Bretons sommés de valider leur troisième succès de la saison et, par la même occasion, de sauver la tête de leur entraîneur, Julien Stéphan, se révélait un défi compliqué à relever pour les Ciel et Marine. Voire impossible, selon de nombreux observateurs. Seulement voilà, les premières minutes offraient aux Havrais l’occasion de dévoiler un visage bien moins terne que le week-end dernier. Sans prendre le dessus sur les Rennais, Touré et les siens donnaient le change, ne concédaient rien, se permettaient même d’être les premiers à sortir du bois, sur cette ouverture de Kechta à destination de Housni, repris par Wooh au moment où il amorça sa frappe (15e).
Vingt buts concédés en neuf matches
Une banderille plantée comme un premier appel à une confiance jusqu’alors en berne, le premier relief d’une entame réussie. Pendant ce temps, les Bretons peinaient à se mettre en action, mais une frappe de Blas, détournée par Desmas, parvint à les décoincer. Et la pression se fit sentir aux abords du but havrais. Wooh (20e et 30e), Blas (35e) et Truffert (41e) s’essayaient ainsi dans l’exercice de l’ouverture du score. En vain. Comme si le HAC, aidé en cela par le retour d’un Youte impressionnant en première période, s’était enfin remis dans le sens d’une solidité digne de ce nom. Quant à l’efficacité offensive, elle restait en sommeil, malgré ce coup franc d’Opéri prolongé de la tête par Ayew, au-dessus (34e).
Jusque-là, jusqu’à cette pause atteinte au son de la bronca du Roazhon Park, tout allait pour le mieux. Avant... que tout ne s’écroule, sur cette frappe enroulée de Gomez venue finir sa course au fond des filets (1-0, 54e). Les Ciel et Marine encaissaient leur vingtième but en neuf matches. Et jamais ils ne purent s’en relever. L’impression globale paraissait certes moins inquiétante, mais la menace se faisait toujours aussi discrète, même si Pembele, bien plus haut qu’en première période, tentait de faire parler sa générosité dans la surface rennaise, même si Kechta, trop court (67e), et Housni, contré (68e), donnèrent le sentiment qu’existait toujours l’espoir d’une égalisation. En vain. Le HAC, réduit à dix après une double contestation d’Opéri (90e+4), ne pouvait échapper aux affres d’une sixième défaite de rang, le septième en neuf journées, et à ce bilan qui fait du HAC une formation muette face au but adverse depuis maintenant 420 minutes. Dimanche 3 novembre (17 heures), face à Montpellier, le club doyen n’aura d’autre choix que d’amorcer un nouveau départ, au risque de s’enliser pour de bon.
Au Roazhon Park, Rennes - HAC : 1-0 (0-0)
Arbitre : Florent Batta. Spectateurs : 27 130.
But pour Rennes : Gomez (55e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football. Le HAC a retrouvé Youte, mais pas le chemin du but : les notes des Havrais à Rennes
Battu pour la sixième fois de suite, vendredi 25 octobre 2024, le HAC a néanmoins retrouvé à Rennes une certaine cohérence défensive (1-0), à l’image de son jeune défenseur central Etienne Youte. Malgré André Ayew, il lui est en revanche toujours aussi difficile de prendre le but adverse pour cible.
Le HAC d’Abdoulaye Touré, Oussama Targhalline et Etienne Youte n’a pas concédé énormément d’occasions au Roazhon Park
Desmas (5) : moins fringant ces derniers temps, il ne peut pas grand-chose sur la frappe enroulée de Gomez, magnifique (54e). Ses arrêts devant Blas (18e, 35e) et Kalimuendo (82e) ne lui auront donc pas permis de s’offrir un deuxième clean sheet. C’est sûr qu’il ne respire pas la sérénité au pied, mais il n’est pas toujours aidé par ses partenaires (n’est-ce pas Kechta ? 40e).
Pembele débordé puis poussé ?
Pembele (4) : lancé dans l’axe face à Lyon, il enchaînait cette fois dans le couloir droit. Parfois sur un fil sur le plan technique, il compense par une énorme générosité. Cela a suffi en première période, pas en seconde, où il est trop loin de Truffert sur le centre qui amène le but (54e). Déposé par Jota derrière (57e) et… poussé par Truffert dans la surface rennaise ? (64e). Remplacé par Nego (70e), aux avant-postes dans les arrêts de jeu.
Salmier (5) : pas forcément le défenseur havrais le plus sollicité, il s’est acquitté de sa tâche avec sérieux, à l’image de son ultime sauvetage devant Blas (90e+3). En retard parfois tout de même et averti logiquement pour une semelle sur Truffert (35e).
Youte (6) : de retour de suspension, celui qui reconnaissait cette semaine ne pas avoir encore présenté son visage de l’exercice écoulé a certainement livré en Bretagne son meilleur match de la saison. De gros jaillissements, des interventions franches, une bonne lecture du jeu : il a mis sous l’éteignoir Kalimuendo. Un jaune pour avoir ceinturé Blas sur la fin (89e).
Lloris (5) : il ne dégage plus la même force tranquille, s’est notamment fait prendre par Blas en première mi-temps (18e), mais il a livré un match solide dans l’ensemble, remportant la plupart de ses duels (10/12) et dégageant de nombreux ballons de la tête.
Touré a oeuvré dans l’ombre
Opéri (4) : il aurait mérité la moyenne s’il n’avait pas vu rouge dans les ultimes secondes pour une double contestation (90e+4), une expulsion qui lui vaudra de manquer au moins le rendez-vous crucial de Montpellier. Pour le reste, il a tenu son couloir face à Gomez et distillé quelques ballons intéressants (pour Housni, 27e, Ayew, 34e).
Kechta (5) : de retour dans le onze après avoir débuté deux journées sur la touche, il a rappelé que son volume de courses et sa disponibilité permanente demeuraient terriblement précieux. De bons décalages, mais aussi pas mal de possessions rendues aux Rennais (15 ballons perdus), par manque de précision technique ou de solutions de la part de ses coéquipiers. Trop tendre envers Jota sur le but rennais.
Touré (6) : le capitaine s’est concentré sur les bases de sa mission de sentinelle : balayer du terrain devant sa surface, fermer les espaces, couper les trajectoires, écarter les ballons chauds et relancer simple. Moins spectaculaire que d’autres fois mais diablement efficace (13 ballons récupérés, plus haut total de la soirée).
Ayew solide au duel, Housni plus léger
Targhalline (4) : est-ce le contrecoup de son été olympique ou en raison de son positionnement (en relayeur plutôt que devant la défense) ? Toujours est-il que le Marocain peine à retrouver son rayonnement passé, régulièrement bougé au duel, lui qui n’est pourtant pas le dernier à mettre le pied normalement. Un peu plus influent en seconde période, mais également concerné sur le but rennais, où il ne parvient pas à dégager le ballon ni à empêcher Gomez de frapper. Remplacé par Soumaré (76e).
Housni (4) : ses premiers pas de titulaire à Brest avaient donné envie de le revoir. En soutien d’Ayew, le Titi parisien, toujours concerné par le jeu, a une nouvelle fait valoir son aisance technique, son aptitude à jouer dans les petits espaces. Mais il lui aura toujours manqué quelque chose, de la vitesse d’exécution (15e) ou le bon geste pour s’emmener le ballon (27e), et plus globalement des qualités athlétiques, pour véritablement peser sur la défense rennaise et menacer Mandanda. Remplacé Sabbi (70e).
Ayew (5) : on l’espérait au coup d’envoi, on l’a eu, aligné le plus en pointe, et on a rapidement vu tout ce qu’il avait déjà et allait encore apporter au club doyen, par sa faculté à jouer en point d’appui essentiellement, les défenseurs bretons ayant longtemps cherché comment lui subtiliser le ballon. À l’exception d’une tête sur un coup franc d’Opéri (34e), il n’a toutefois jamais eu l’opportunité de se mettre en évidence, ce qui n’a pas empêché Digard de le laisser jusqu’au bout sur le terrain.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Battu pour la sixième fois de suite, vendredi 25 octobre 2024, le HAC a néanmoins retrouvé à Rennes une certaine cohérence défensive (1-0), à l’image de son jeune défenseur central Etienne Youte. Malgré André Ayew, il lui est en revanche toujours aussi difficile de prendre le but adverse pour cible.
Le HAC d’Abdoulaye Touré, Oussama Targhalline et Etienne Youte n’a pas concédé énormément d’occasions au Roazhon Park
Desmas (5) : moins fringant ces derniers temps, il ne peut pas grand-chose sur la frappe enroulée de Gomez, magnifique (54e). Ses arrêts devant Blas (18e, 35e) et Kalimuendo (82e) ne lui auront donc pas permis de s’offrir un deuxième clean sheet. C’est sûr qu’il ne respire pas la sérénité au pied, mais il n’est pas toujours aidé par ses partenaires (n’est-ce pas Kechta ? 40e).
Pembele débordé puis poussé ?
Pembele (4) : lancé dans l’axe face à Lyon, il enchaînait cette fois dans le couloir droit. Parfois sur un fil sur le plan technique, il compense par une énorme générosité. Cela a suffi en première période, pas en seconde, où il est trop loin de Truffert sur le centre qui amène le but (54e). Déposé par Jota derrière (57e) et… poussé par Truffert dans la surface rennaise ? (64e). Remplacé par Nego (70e), aux avant-postes dans les arrêts de jeu.
Salmier (5) : pas forcément le défenseur havrais le plus sollicité, il s’est acquitté de sa tâche avec sérieux, à l’image de son ultime sauvetage devant Blas (90e+3). En retard parfois tout de même et averti logiquement pour une semelle sur Truffert (35e).
Youte (6) : de retour de suspension, celui qui reconnaissait cette semaine ne pas avoir encore présenté son visage de l’exercice écoulé a certainement livré en Bretagne son meilleur match de la saison. De gros jaillissements, des interventions franches, une bonne lecture du jeu : il a mis sous l’éteignoir Kalimuendo. Un jaune pour avoir ceinturé Blas sur la fin (89e).
Lloris (5) : il ne dégage plus la même force tranquille, s’est notamment fait prendre par Blas en première mi-temps (18e), mais il a livré un match solide dans l’ensemble, remportant la plupart de ses duels (10/12) et dégageant de nombreux ballons de la tête.
Touré a oeuvré dans l’ombre
Opéri (4) : il aurait mérité la moyenne s’il n’avait pas vu rouge dans les ultimes secondes pour une double contestation (90e+4), une expulsion qui lui vaudra de manquer au moins le rendez-vous crucial de Montpellier. Pour le reste, il a tenu son couloir face à Gomez et distillé quelques ballons intéressants (pour Housni, 27e, Ayew, 34e).
Kechta (5) : de retour dans le onze après avoir débuté deux journées sur la touche, il a rappelé que son volume de courses et sa disponibilité permanente demeuraient terriblement précieux. De bons décalages, mais aussi pas mal de possessions rendues aux Rennais (15 ballons perdus), par manque de précision technique ou de solutions de la part de ses coéquipiers. Trop tendre envers Jota sur le but rennais.
Touré (6) : le capitaine s’est concentré sur les bases de sa mission de sentinelle : balayer du terrain devant sa surface, fermer les espaces, couper les trajectoires, écarter les ballons chauds et relancer simple. Moins spectaculaire que d’autres fois mais diablement efficace (13 ballons récupérés, plus haut total de la soirée).
Ayew solide au duel, Housni plus léger
Targhalline (4) : est-ce le contrecoup de son été olympique ou en raison de son positionnement (en relayeur plutôt que devant la défense) ? Toujours est-il que le Marocain peine à retrouver son rayonnement passé, régulièrement bougé au duel, lui qui n’est pourtant pas le dernier à mettre le pied normalement. Un peu plus influent en seconde période, mais également concerné sur le but rennais, où il ne parvient pas à dégager le ballon ni à empêcher Gomez de frapper. Remplacé par Soumaré (76e).
Housni (4) : ses premiers pas de titulaire à Brest avaient donné envie de le revoir. En soutien d’Ayew, le Titi parisien, toujours concerné par le jeu, a une nouvelle fait valoir son aisance technique, son aptitude à jouer dans les petits espaces. Mais il lui aura toujours manqué quelque chose, de la vitesse d’exécution (15e) ou le bon geste pour s’emmener le ballon (27e), et plus globalement des qualités athlétiques, pour véritablement peser sur la défense rennaise et menacer Mandanda. Remplacé Sabbi (70e).
Ayew (5) : on l’espérait au coup d’envoi, on l’a eu, aligné le plus en pointe, et on a rapidement vu tout ce qu’il avait déjà et allait encore apporter au club doyen, par sa faculté à jouer en point d’appui essentiellement, les défenseurs bretons ayant longtemps cherché comment lui subtiliser le ballon. À l’exception d’une tête sur un coup franc d’Opéri (34e), il n’a toutefois jamais eu l’opportunité de se mettre en évidence, ce qui n’a pas empêché Digard de le laisser jusqu’au bout sur le terrain.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Avec lui, ça commence à faire beaucoup », pointe Mathieu Bodmer au sujet de M. Batta
Quelques minutes après le coup de sifflet final, ce vendredi 25 octobre 2024 à Rennes, où les Ciel et Marine ont concédé un sixième revers de rang (0-1), Mathieu Bodmer s’est présenté face à la presse. Et le directeur sportif du HAC est apparu remonté envers l’arbitrage de M. Batta.
Mathieu Bodmer n’a guère apprécié les décisions de M. Batta prises à l’encontre du HAC
C’est une première depuis qu’il a enfilé le costume de directeur sportif du HAC. Jamais en effet Mathieu Bodmer n’avait jusqu’alors ressenti le besoin de venir s’exprimer en zone mixte dans la foulée d’un match. Mais l’arbitrage de M. Batta l’a contraint à sortir de sa réserve.
L’expulsion de Christopher Opéri (90e+5) s’ajoute à de récents et douteux faits de jeu. Avez-vous la sensation que le HAC dérange ?
« Je ne dirais pas ça. Après, les faits de jeu… Ce soir, on l’a encore vu avec ce rouge (pour double contestation) et on n’aura pas Christopher la semaine prochaine (face à Montpellier). Mais je note qu’au départ, il y a deux fautes sur lui qui ne sont pas sifflées. Sur la même action, il y a également une faute sur Étienne (Youte) qui n’est pas sifflée non plus. Dix minutes avant, il y a faute sur Sabbi, et c’est sifflé en faveur de Rennes. On se rappelle quand même que la saison dernière, ce même arbitre, alors dans le camion de la VAR, avait validé un but rennais, alors qu’il y avait hors-jeu. »
M. Batta vous en voudrait ?
« En tout cas, avec lui, ça commence à faire beaucoup. On ne va pas se réfugier derrière l’arbitrage, ce serait trop facile, mais en ce moment, ça ne tourne vraiment pas dans notre sens. »
« Les joueurs ont besoin de soutien »
Que faire pour inverser cette tendance ?
« Le souci, c’est qu’on ne peut pas discuter. On l’a fait après le match de Brest, la direction de l’arbitrage a d’ailleurs admis une erreur sur le carton (jaune) pour Ndiaye (le Brestois), mais personne n’a communiqué sur cette erreur. L’arbitre met jaune, va voir la VAR, il doit mettre rouge, et finalement, il reste sur le jaune. On aimerait bien avoir des explications afin que ça serve pour la suite. »
C’est pour cela que vous avez décidé de prendre la parole, dans l’espoir que les choses bougent, changent ?
« C’est surtout parce que les joueurs ont besoin de soutien, d’être confortés dans le travail qu’ils font actuellement, parce qu’ils travaillent beaucoup et j’aimerais que tout le monde se mette ça dans la tête. On est, c’est vrai, sur une série compliquée, mais la saison dernière, on a aussi traversé des périodes difficiles, et on s’en est toujours relevé. »
Et le coach, a-t-il lui aussi besoin de soutien ?
« C’est quelqu’un de solide, une grande personne. J’ai beaucoup d’affection pour Didier (Digard) et pour tout le staff. Ils sont tous au club de 8 heures à 20 heures, tous les jours, et on aimerait que ça tourne pour eux. »
Quel goût vous laisse cette réplique donnée au Stade Rennais ?
« Je suis frustré, déçu. Dans l’ensemble, les joueurs ont fait un match cohérent. Oui, techniquement, on doit faire de meilleurs choix. Dans la surface adverse, il faut être plus tranchant. Mais personne n’a triché, tout le monde a été valeureux, et c’est de bon augure pour la suite. »
Cette série noire, vous l’analysez comment ?
« Il y a évidemment le calendrier, des fins de match où nous avons lâché, des matches où on n’a pas été bons et où on a été punis, je pense à Toulouse, Lille et Lyon. Et puis d’autres où on n’a pas été récompensés, comme ce soir. Mais ça va tourner, j’en suis persuadé. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Quelques minutes après le coup de sifflet final, ce vendredi 25 octobre 2024 à Rennes, où les Ciel et Marine ont concédé un sixième revers de rang (0-1), Mathieu Bodmer s’est présenté face à la presse. Et le directeur sportif du HAC est apparu remonté envers l’arbitrage de M. Batta.
Mathieu Bodmer n’a guère apprécié les décisions de M. Batta prises à l’encontre du HAC
C’est une première depuis qu’il a enfilé le costume de directeur sportif du HAC. Jamais en effet Mathieu Bodmer n’avait jusqu’alors ressenti le besoin de venir s’exprimer en zone mixte dans la foulée d’un match. Mais l’arbitrage de M. Batta l’a contraint à sortir de sa réserve.
L’expulsion de Christopher Opéri (90e+5) s’ajoute à de récents et douteux faits de jeu. Avez-vous la sensation que le HAC dérange ?
« Je ne dirais pas ça. Après, les faits de jeu… Ce soir, on l’a encore vu avec ce rouge (pour double contestation) et on n’aura pas Christopher la semaine prochaine (face à Montpellier). Mais je note qu’au départ, il y a deux fautes sur lui qui ne sont pas sifflées. Sur la même action, il y a également une faute sur Étienne (Youte) qui n’est pas sifflée non plus. Dix minutes avant, il y a faute sur Sabbi, et c’est sifflé en faveur de Rennes. On se rappelle quand même que la saison dernière, ce même arbitre, alors dans le camion de la VAR, avait validé un but rennais, alors qu’il y avait hors-jeu. »
M. Batta vous en voudrait ?
« En tout cas, avec lui, ça commence à faire beaucoup. On ne va pas se réfugier derrière l’arbitrage, ce serait trop facile, mais en ce moment, ça ne tourne vraiment pas dans notre sens. »
« Les joueurs ont besoin de soutien »
Que faire pour inverser cette tendance ?
« Le souci, c’est qu’on ne peut pas discuter. On l’a fait après le match de Brest, la direction de l’arbitrage a d’ailleurs admis une erreur sur le carton (jaune) pour Ndiaye (le Brestois), mais personne n’a communiqué sur cette erreur. L’arbitre met jaune, va voir la VAR, il doit mettre rouge, et finalement, il reste sur le jaune. On aimerait bien avoir des explications afin que ça serve pour la suite. »
C’est pour cela que vous avez décidé de prendre la parole, dans l’espoir que les choses bougent, changent ?
« C’est surtout parce que les joueurs ont besoin de soutien, d’être confortés dans le travail qu’ils font actuellement, parce qu’ils travaillent beaucoup et j’aimerais que tout le monde se mette ça dans la tête. On est, c’est vrai, sur une série compliquée, mais la saison dernière, on a aussi traversé des périodes difficiles, et on s’en est toujours relevé. »
Et le coach, a-t-il lui aussi besoin de soutien ?
« C’est quelqu’un de solide, une grande personne. J’ai beaucoup d’affection pour Didier (Digard) et pour tout le staff. Ils sont tous au club de 8 heures à 20 heures, tous les jours, et on aimerait que ça tourne pour eux. »
Quel goût vous laisse cette réplique donnée au Stade Rennais ?
« Je suis frustré, déçu. Dans l’ensemble, les joueurs ont fait un match cohérent. Oui, techniquement, on doit faire de meilleurs choix. Dans la surface adverse, il faut être plus tranchant. Mais personne n’a triché, tout le monde a été valeureux, et c’est de bon augure pour la suite. »
Cette série noire, vous l’analysez comment ?
« Il y a évidemment le calendrier, des fins de match où nous avons lâché, des matches où on n’a pas été bons et où on a été punis, je pense à Toulouse, Lille et Lyon. Et puis d’autres où on n’a pas été récompensés, comme ce soir. Mais ça va tourner, j’en suis persuadé. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Je suis fier du visage de l’équipe », dit André Ayew
Malgré la défaite (1-0), André Ayew soulignait le « très bel état d’esprit » affiché et la « cohésion » retrouvée par les Ciel et Marine à Rennes. Pleinement conscient toutefois que lui et ses partenaires devront maintenant faire trembler les filets adverses.
Resté 90 minutes sur la pelouse du Roazhon Park, André Ayew n’a pu prendre sa chance qu’à une seule reprise, de la tête en première mi-temps
Casquette bleue siglée « Miracle » sur le crâne, André Ayew s’est arrêté vendredi soir dans la zone mixte du Roazhon Park, où le HAC n’a pu éviter face au Stade Rennais un sixième revers à la suite.
Avec quel sentiment ressort-on d’un match pareil ?
« C’est difficile. Je pense qu’on a fait un match très solide, qu’on a montré un très bel état d’esprit. On a bien bossé en équipe, bien ressorti le ballon parfois, il y en a d’autres où on aurait pu faire mieux. Dans la spirale qui était la nôtre, il était difficile de prendre beaucoup de risques, surtout dans notre camp. On a montré qu’on était là et qu’on allait se battre jusqu’au bout. Je suis content, fier du visage de l’équipe. Maintenant, il va falloir concrétiser ça avec des points dès la semaine prochaine contre Montpellier (le dimanche 3/11). Nous avons deux matches très importants qui nous attendent à domicile avec celui de Reims (le dimanche 10/11). Ce ne sera pas facile, mais nous allons tout faire pour stopper cette hémorragie à la maison. »
« On est tous derrière le coach »
Que vous a-t-il manqué pour repartir avec un point du Roazhon Park ?
« De ne pas prendre de buts, déjà. Et nous, les offensifs, d’essayer de se créer des occasions. Là, je dirais qu’on a eu des situations… On va essayer de mettre fin à cette disette offensive. C’est à nous, les attaquants, de pousser, de forcer le destin. Et je pense qu’une fois qu’on aura réussi à trouver l’ouverture, d’autres buts s’enchaîneront. Le plus important sur ce match était déjà de retrouver la cohésion qu’on a montrée. On va continuer à bien bosser à l’entraînement, on est tous derrière le coach. Nos supporters aussi étaient encore présents en nombre, ils nous ont montré beaucoup de soutien pendant le match, après le match. On a envie de les rendre fiers. »
Vous avez prononcé une phrase importante dans le contexte actuel : « On est tous derrière le coach » ?
« Ce ne sont pas que des mots, on est derrière lui. On sait ce qu’il a envie de faire, on bosse bien au quotidien, on a confiance en ses méthodes. Je pense que vous l’avez vu aujourd’hui, avec une équipe déterminée, soudée. Maintenant, dans le football comme dans la vie, il faut y aller par étapes : après avoir pris 4 buts contre Lyon, réussir à contenir cette équipe de Rennes, qui a de très bons joueurs, sans qu’elle ne se crée beaucoup d’occasions, est un premier pas. Le but maintenant, c’est de garder cette assise défensive en essayant de faire plus mal à nos adversaires. »
« Des coups de sifflet qui semblent clairs... »
À titre personnel, vous avez non seulement débuté le match, mais vous l’avez également terminé. Comment vous êtes-vous senti durant ces 90 minutes ?
« Plutôt pas mal. Physiquement comme dans le jeu. J’avais un rôle assez précis que j’ai plus ou moins réussi à tenir. La prochaine étape sera de mettre le ballon au fond. Je sens que je monte en puissance. Je bosse beaucoup à l’entraînement, avec le staff, le préparateur physique. Et, comme je l’avais dit, j’avais bossé avant de signer, je ne suis pas arrivé à la rue. Mais je ne peux pas aller plus vite que la musique, rien ne remplace le rythme des matches, j’ai besoin d’enchaîner. »
Dernière question concernant l’arbitrage. Didier Digard et Mathieu Bodmer se sont plaints de la prestation de M. Batta, contre lequel on vous a parfois vu protester.
« Je n’ai pas envie de dire des choses qui pourraient se retourner contre moi. On sait que ce n’est pas facile non plus pour les arbitres, qu’ils travaillent beaucoup, avec la vidéo, etc. Mais disons qu’il y a parfois des coups de sifflet qui semblent clairs, mais qui ne le sont peut-être pas assez pour nous… Même sur des petits trucs, et c’est dur à accepter. Nos dirigeants ont dit ce qu’ils avaient à dire, nous, joueurs, n’avons pas forcément vocation à nous attarder sur l’arbitrage. On espère simplement que certaines fautes non sifflées le seront lors des prochains matches. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Malgré la défaite (1-0), André Ayew soulignait le « très bel état d’esprit » affiché et la « cohésion » retrouvée par les Ciel et Marine à Rennes. Pleinement conscient toutefois que lui et ses partenaires devront maintenant faire trembler les filets adverses.
Resté 90 minutes sur la pelouse du Roazhon Park, André Ayew n’a pu prendre sa chance qu’à une seule reprise, de la tête en première mi-temps
Casquette bleue siglée « Miracle » sur le crâne, André Ayew s’est arrêté vendredi soir dans la zone mixte du Roazhon Park, où le HAC n’a pu éviter face au Stade Rennais un sixième revers à la suite.
Avec quel sentiment ressort-on d’un match pareil ?
« C’est difficile. Je pense qu’on a fait un match très solide, qu’on a montré un très bel état d’esprit. On a bien bossé en équipe, bien ressorti le ballon parfois, il y en a d’autres où on aurait pu faire mieux. Dans la spirale qui était la nôtre, il était difficile de prendre beaucoup de risques, surtout dans notre camp. On a montré qu’on était là et qu’on allait se battre jusqu’au bout. Je suis content, fier du visage de l’équipe. Maintenant, il va falloir concrétiser ça avec des points dès la semaine prochaine contre Montpellier (le dimanche 3/11). Nous avons deux matches très importants qui nous attendent à domicile avec celui de Reims (le dimanche 10/11). Ce ne sera pas facile, mais nous allons tout faire pour stopper cette hémorragie à la maison. »
« On est tous derrière le coach »
Que vous a-t-il manqué pour repartir avec un point du Roazhon Park ?
« De ne pas prendre de buts, déjà. Et nous, les offensifs, d’essayer de se créer des occasions. Là, je dirais qu’on a eu des situations… On va essayer de mettre fin à cette disette offensive. C’est à nous, les attaquants, de pousser, de forcer le destin. Et je pense qu’une fois qu’on aura réussi à trouver l’ouverture, d’autres buts s’enchaîneront. Le plus important sur ce match était déjà de retrouver la cohésion qu’on a montrée. On va continuer à bien bosser à l’entraînement, on est tous derrière le coach. Nos supporters aussi étaient encore présents en nombre, ils nous ont montré beaucoup de soutien pendant le match, après le match. On a envie de les rendre fiers. »
Vous avez prononcé une phrase importante dans le contexte actuel : « On est tous derrière le coach » ?
« Ce ne sont pas que des mots, on est derrière lui. On sait ce qu’il a envie de faire, on bosse bien au quotidien, on a confiance en ses méthodes. Je pense que vous l’avez vu aujourd’hui, avec une équipe déterminée, soudée. Maintenant, dans le football comme dans la vie, il faut y aller par étapes : après avoir pris 4 buts contre Lyon, réussir à contenir cette équipe de Rennes, qui a de très bons joueurs, sans qu’elle ne se crée beaucoup d’occasions, est un premier pas. Le but maintenant, c’est de garder cette assise défensive en essayant de faire plus mal à nos adversaires. »
« Des coups de sifflet qui semblent clairs... »
À titre personnel, vous avez non seulement débuté le match, mais vous l’avez également terminé. Comment vous êtes-vous senti durant ces 90 minutes ?
« Plutôt pas mal. Physiquement comme dans le jeu. J’avais un rôle assez précis que j’ai plus ou moins réussi à tenir. La prochaine étape sera de mettre le ballon au fond. Je sens que je monte en puissance. Je bosse beaucoup à l’entraînement, avec le staff, le préparateur physique. Et, comme je l’avais dit, j’avais bossé avant de signer, je ne suis pas arrivé à la rue. Mais je ne peux pas aller plus vite que la musique, rien ne remplace le rythme des matches, j’ai besoin d’enchaîner. »
Dernière question concernant l’arbitrage. Didier Digard et Mathieu Bodmer se sont plaints de la prestation de M. Batta, contre lequel on vous a parfois vu protester.
« Je n’ai pas envie de dire des choses qui pourraient se retourner contre moi. On sait que ce n’est pas facile non plus pour les arbitres, qu’ils travaillent beaucoup, avec la vidéo, etc. Mais disons qu’il y a parfois des coups de sifflet qui semblent clairs, mais qui ne le sont peut-être pas assez pour nous… Même sur des petits trucs, et c’est dur à accepter. Nos dirigeants ont dit ce qu’ils avaient à dire, nous, joueurs, n’avons pas forcément vocation à nous attarder sur l’arbitrage. On espère simplement que certaines fautes non sifflées le seront lors des prochains matches. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC entre vents contraires et espoir d’un imminent rebond
À Rennes, où il s’est incliné vendredi 25 octobre 2024 (0-1), le HAC, une nouvelle fois amené à contester certaines décisions prises par le corps arbitral, a ponctué une séquence infernale de son calendrier. Dès le week-end prochain, débutera pour les Ciel et Marine un nouveau championnat.
Pour avoir contesté une décision de M. Batta, Opéri a écopé d’un, puis de deux avertissements. Il sera donc suspendu lors de la réception de Montpellier
D’aucuns diront que c’est la croix à porter par les menacés, que le tourbillon emporte tout. Que s’extirper de la nasse impose parfois une force surnaturelle. Physique, mentale surtout, afin de balayer au plus vite cette impression que les adversaires ne sont pas toujours seuls à vouloir vous maintenir la tête sous l’eau.
« C’est trop facile de cartonner les joueurs ! »
Ou quand vendredi 25 octobre, à la sortie du Roazhon Park, tout comme lorsque le HAC quitta le stade Louis-II de Monaco (1-3), ou l’antre du Stade Brestois (0-2), les Ciel et Marine ne purent s’empêcher de penser que le corps arbitral s’était une nouvelle fois amusé à plaider en leur défaveur. Comment leur en faire le reproche ? Comment Christopher Opéri, pourtant réputé pour sa correction, aurait-il pu retenir sa colère, après avoir été victime d’une double faute non sifflée par M. Batta ? Une contestation en a donc entraîné une deuxième, un avertissement en a ainsi engendré un deuxième. « C’est trop facile de cartonner les joueurs ! s’est emporté l’entraîneur havrais au coup de sifflet final face à l’arbitre du soir. Il faut assumer vos erreurs ! »
On jouait alors les arrêts de jeu (90e+5), il devenait dès lors impossible pour Opéri et ses partenaires de contenir la frustration. Ou plutôt, les frustrations. Celle d’avoir concédé une sixième défaite de rang, celle d’avoir contrarié le Stade Rennais sans parvenir à gratter le moindre point, celle d’avoir traversé quelques moments forts sans réussir à inscrire le huitième but de la saison, celui après lequel le HAC court désormais depuis 420 minutes. Et s’il ne fut pas surprenant d’entendre vendredi Didier Digard, mais aussi Mathieu Bodmer venu pour la première fois en un peu plus de deux ans s’exprimer en zone mixte, fustiger quelques décisions de M. Batta, il n’en reste pas moins que cela n’explique pas tout.
Des valeurs ont refait surface
Oui, sur la pelouse d’un Stade Rennais en mal de confiance, sauvé de la « cata » par un somptueux enroulé du Colombien Gomez (57e), des valeurs de combat, de solidarité, de solidité même, sont remontées à la surface. Oui, devant un public breton qui n’a pas hésité à huer ses favoris au coup de sifflet final, le HAC est même parfois parvenu à montrer les crocs. Le retour de Kechta au sein de l’entrejeu, la présence d’Ayew aux avant-postes, et l’activité d’Housni n’y sont pas étrangers. « Mais si on veut espérer des points, il faut vraiment faire le match parfait, note Digard. Au moindre petit truc qu’on donne à l’adversaire, on le paie cash. C’est dur, mais c’est dans ces moments-là qu’il faut être fort, et ce soir (lire vendredi soir), les joueurs l’ont été. Ils ont su rivaliser. Le match a été plus que cohérent et avec un peu plus de justesse technique, on aurait pu espérer mieux. »
Ce mieux, c’est dès dimanche prochain 3 novembre (17 heures), jour de la réception de Montpelliérains eux aussi dans le rouge, qu’il s’agira de l’officialiser. Impérativement. Car le week-end prochain débutera pour le club doyen un nouveau championnat, s’ouvrira une route jonchée d’obstacles moins impressionnants, sur le papier du moins. À savoir Montpellier, puis Reims, au Stade Océane également (le 10 novembre), Nantes et Angers. La relance, c’est donc maintenant, ou le HAC pourrait ne jamais s’en relever. « Avec ce que j’ai vu face à Rennes, je suis vraiment confiant », rassure Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
À Rennes, où il s’est incliné vendredi 25 octobre 2024 (0-1), le HAC, une nouvelle fois amené à contester certaines décisions prises par le corps arbitral, a ponctué une séquence infernale de son calendrier. Dès le week-end prochain, débutera pour les Ciel et Marine un nouveau championnat.
Pour avoir contesté une décision de M. Batta, Opéri a écopé d’un, puis de deux avertissements. Il sera donc suspendu lors de la réception de Montpellier
D’aucuns diront que c’est la croix à porter par les menacés, que le tourbillon emporte tout. Que s’extirper de la nasse impose parfois une force surnaturelle. Physique, mentale surtout, afin de balayer au plus vite cette impression que les adversaires ne sont pas toujours seuls à vouloir vous maintenir la tête sous l’eau.
« C’est trop facile de cartonner les joueurs ! »
Ou quand vendredi 25 octobre, à la sortie du Roazhon Park, tout comme lorsque le HAC quitta le stade Louis-II de Monaco (1-3), ou l’antre du Stade Brestois (0-2), les Ciel et Marine ne purent s’empêcher de penser que le corps arbitral s’était une nouvelle fois amusé à plaider en leur défaveur. Comment leur en faire le reproche ? Comment Christopher Opéri, pourtant réputé pour sa correction, aurait-il pu retenir sa colère, après avoir été victime d’une double faute non sifflée par M. Batta ? Une contestation en a donc entraîné une deuxième, un avertissement en a ainsi engendré un deuxième. « C’est trop facile de cartonner les joueurs ! s’est emporté l’entraîneur havrais au coup de sifflet final face à l’arbitre du soir. Il faut assumer vos erreurs ! »
On jouait alors les arrêts de jeu (90e+5), il devenait dès lors impossible pour Opéri et ses partenaires de contenir la frustration. Ou plutôt, les frustrations. Celle d’avoir concédé une sixième défaite de rang, celle d’avoir contrarié le Stade Rennais sans parvenir à gratter le moindre point, celle d’avoir traversé quelques moments forts sans réussir à inscrire le huitième but de la saison, celui après lequel le HAC court désormais depuis 420 minutes. Et s’il ne fut pas surprenant d’entendre vendredi Didier Digard, mais aussi Mathieu Bodmer venu pour la première fois en un peu plus de deux ans s’exprimer en zone mixte, fustiger quelques décisions de M. Batta, il n’en reste pas moins que cela n’explique pas tout.
Des valeurs ont refait surface
Oui, sur la pelouse d’un Stade Rennais en mal de confiance, sauvé de la « cata » par un somptueux enroulé du Colombien Gomez (57e), des valeurs de combat, de solidarité, de solidité même, sont remontées à la surface. Oui, devant un public breton qui n’a pas hésité à huer ses favoris au coup de sifflet final, le HAC est même parfois parvenu à montrer les crocs. Le retour de Kechta au sein de l’entrejeu, la présence d’Ayew aux avant-postes, et l’activité d’Housni n’y sont pas étrangers. « Mais si on veut espérer des points, il faut vraiment faire le match parfait, note Digard. Au moindre petit truc qu’on donne à l’adversaire, on le paie cash. C’est dur, mais c’est dans ces moments-là qu’il faut être fort, et ce soir (lire vendredi soir), les joueurs l’ont été. Ils ont su rivaliser. Le match a été plus que cohérent et avec un peu plus de justesse technique, on aurait pu espérer mieux. »
Ce mieux, c’est dès dimanche prochain 3 novembre (17 heures), jour de la réception de Montpelliérains eux aussi dans le rouge, qu’il s’agira de l’officialiser. Impérativement. Car le week-end prochain débutera pour le club doyen un nouveau championnat, s’ouvrira une route jonchée d’obstacles moins impressionnants, sur le papier du moins. À savoir Montpellier, puis Reims, au Stade Océane également (le 10 novembre), Nantes et Angers. La relance, c’est donc maintenant, ou le HAC pourrait ne jamais s’en relever. « Avec ce que j’ai vu face à Rennes, je suis vraiment confiant », rassure Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : des suspendus, des retours, le point sur l’effectif du HAC
J-2 avant le choc du bas de tableau, ce duel entre le HAC, avant-dernier à l’aube de cette 10e journée, et Montpellier, l’actuelle lanterne rouge. Le point sur l’effectif du Havre AC en ce vendredi 1er novembre 2024.
Forfait lors du déplacement à Rennes, Daler Kuziaev signera son retour au sein du groupe des «20»
Il ne s’agit pas d’un match à ne pas perdre, mais d’un match à gagner. Absolument. Impérativement. Ou quand le dix-septième, tombé lors des six précédentes journées, se prépare à recevoir le dix-huitième, battu à sept reprises au terme des huit dernières échéances. Ce HAC – Montpellier sent ainsi la poudre, mais il est des hommes qui ne pourront espérer poser leur empreinte sur ce face-à-face déjà capital. Dans les rangs de Montpellier, manquera ainsi à l’appel le maître à jouer, Téji Savanier, suspendu.
Steve Ngoura out
Une suspension qui frappe également deux hommes importants du dispositif havrais, à savoir Christopher Opéri et Josué Casimir. Deux absences qui s’ajoutent à celle d’Arouna Sangante, out à la veille du récent déplacement à Rennes (0-1, 9e j.) et contraint à rester éloigné des terrains pour trois à quatre semaines, au minimum.
Le capitaine souffre des adducteurs, ces mêmes adducteurs qui ont obligé Steve Ngoura à quitter prématurément la séance de ce vendredi matin. L’international U20 s’inscrit ainsi sur la liste des forfaits. En revanche, Daler Kuziaev et Antoine Joujou, blessés au moment où le HAC se préparait à défier le Stade Rennais, devraient signer leur retour au sein du groupe des « 20 ».
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J-2 avant le choc du bas de tableau, ce duel entre le HAC, avant-dernier à l’aube de cette 10e journée, et Montpellier, l’actuelle lanterne rouge. Le point sur l’effectif du Havre AC en ce vendredi 1er novembre 2024.
Forfait lors du déplacement à Rennes, Daler Kuziaev signera son retour au sein du groupe des «20»
Il ne s’agit pas d’un match à ne pas perdre, mais d’un match à gagner. Absolument. Impérativement. Ou quand le dix-septième, tombé lors des six précédentes journées, se prépare à recevoir le dix-huitième, battu à sept reprises au terme des huit dernières échéances. Ce HAC – Montpellier sent ainsi la poudre, mais il est des hommes qui ne pourront espérer poser leur empreinte sur ce face-à-face déjà capital. Dans les rangs de Montpellier, manquera ainsi à l’appel le maître à jouer, Téji Savanier, suspendu.
Steve Ngoura out
Une suspension qui frappe également deux hommes importants du dispositif havrais, à savoir Christopher Opéri et Josué Casimir. Deux absences qui s’ajoutent à celle d’Arouna Sangante, out à la veille du récent déplacement à Rennes (0-1, 9e j.) et contraint à rester éloigné des terrains pour trois à quatre semaines, au minimum.
Le capitaine souffre des adducteurs, ces mêmes adducteurs qui ont obligé Steve Ngoura à quitter prématurément la séance de ce vendredi matin. L’international U20 s’inscrit ainsi sur la liste des forfaits. En revanche, Daler Kuziaev et Antoine Joujou, blessés au moment où le HAC se préparait à défier le Stade Rennais, devraient signer leur retour au sein du groupe des « 20 ».
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : brassard au bras, Touré maintient le cap et montre la voie
Désigné capitaine en l’absence de Sangante, l’international guinéen est sans nul doute le Ciel et Marine le plus régulier depuis le début de saison. Lui-même se dit plus épanoui que jamais au Havre, sans trop s’avancer pour autant sur la perspective d’une prolongation.
Abdoulaye Touré fait logiquement partie des joueurs les plus utilisés par Didier Digard
Il n’était pas au courant et la surprise a forcément généré un sourire sur son visage. Désigné pour répondre aux questions des journalistes cette semaine, Abdoulaye Touré s’est vu remettre, en préambule, le trophée du joueur du mois d’octobre décerné par les supporters. « Cela fait plaisir, car ça montre que malgré les résultats, j’essaye au moins de faire mon boulot », a réagi celui qui avait déjà été plébiscité au mois de septembre.
Le milieu guinéen (30 ans) est effectivement l’une des rares satisfactions ciel et marine de ce début de championnat. L’un des seuls à évoluer au niveau qui doit être le sien, à maintenir le cap dans la tempête, à tenter de montrer le chemin. Numéro un aux notes attribuées par notre rédaction (5,5 de moyenne), comme de celles décernées par nos confrères de L’Équipe (5,6), Touré fait logiquement partie des éléments les plus utilisés par Didier Digard, deuxième joueur de champ derrière Gautier Lloris, en plus de figurer accessoirement en tête du classement des buteurs maison grâce à ses deux penalties convertis face à Saint-Etienne et Auxerre.
« Je pensais avoir un petit coup de mou »
« Je me sens bien, j’arrive à bien récupérer de mes matches et à enchaîner, même si mon exigence me pousse à dire que je peux encore faire mieux, à l’image de tout le groupe. Après les JO, je pensais pourtant avoir un petit coup de mou. Celui-ci arrivera sans doute à un moment, car c’est quand même une saison assez particulière pour moi qui n’avais encore jamais disputé de compétition estivale. »
Adepte du turnover et des compos surprises, Digard ne se pose pas 36 000 questions avec son international : il le met sur le terrain. La seule étant peut-être de l’utiliser de la manière la plus efficace pour le collectif, soit seul devant la défense depuis quelques matches. « Parce qu’il nous a fallu trouver le joueur qui puisse réguler notre jeu, équilibrer l’équipe et protéger notre défense, explique le coach. Dans ce rôle de sentinelle, Abdou est peut-être plus discipliné qu’Oussama (Targhalline, installé en relayeur), dont la qualité technique doit lui permettre d’être décisif. Ce n’est pas son poste de prédilection, on sait que l’on se prive un peu de ses projections, mais il est très à l’écoute et ses performances en font un joueur très fiable et important pour nous. »
Un taulier, par l’exemple comme par le verbe, qui a hérité depuis deux journées du brassard en l’absence d’Arouna Sangante, lui qui était numéro 3 dans la hiérarchie derrière Christopher Opéri sous Luka Elsner. « C’est un joueur qui a l’expérience de la Ligue 1, un grand professionnel, un international, liste Digard, lui-même ancien capitaine des Aiglons niçois. En tant que coach, je ne suis pas très attaché au brassard, j’aimerais qu’on ait plusieurs joueurs susceptibles de le porter, mais le fait qu’Abdou soit au cœur du jeu, proche de l’arbitre, facilite aussi le choix de lui confier cette responsabilité. »
« Même si nous venions à discuter... »
« J’y vois une marque de confiance supplémentaire, apprécie l’intéressé, qui avait déjà assumé la fonction au FC Nantes. Mais ça ne change pas fondamentalement les choses, car dès le premier jour où je suis arrivé, on m’a installé à la place qui devait être la mienne, parmi les leaders. » Heureux au HAC et au Havre, où il revit depuis quinze mois après une expérience quasi traumatisante au Genoa (Italie), le natif de Nantes se dit plus épanoui encore que du temps où il portait la tunique des Canaris. « J’ai vraiment été très surpris de l’accueil qui m’a été fait ici, que ce soit de la part des dirigeants, du vestiaire, des gens du club, des supporters, de toute la ville… Quand ça se passe aussi bien dans un endroit, tu n’as qu’une envie : rendre la meilleure copie possible sur le terrain. »
Et prolonger un contrat qui expirera en juin prochain ? « Le plus important dans la période actuelle n’est pas ma personne, mais le groupe, élude le Guinéen, dont le nom n’avait pas été cité par Mathieu Bodmer parmi les joueurs en pourparlers il y a quelques semaines (au contraire de Casimir, Targhalline et Logbo). Et même si nous venions à discuter, le plus important serait d’abord de sortir de cette situation délicate. » Un Touré à ce niveau-là ne s’imagine logiquement pas un avenir en Ligue 2.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Désigné capitaine en l’absence de Sangante, l’international guinéen est sans nul doute le Ciel et Marine le plus régulier depuis le début de saison. Lui-même se dit plus épanoui que jamais au Havre, sans trop s’avancer pour autant sur la perspective d’une prolongation.
Abdoulaye Touré fait logiquement partie des joueurs les plus utilisés par Didier Digard
Il n’était pas au courant et la surprise a forcément généré un sourire sur son visage. Désigné pour répondre aux questions des journalistes cette semaine, Abdoulaye Touré s’est vu remettre, en préambule, le trophée du joueur du mois d’octobre décerné par les supporters. « Cela fait plaisir, car ça montre que malgré les résultats, j’essaye au moins de faire mon boulot », a réagi celui qui avait déjà été plébiscité au mois de septembre.
Le milieu guinéen (30 ans) est effectivement l’une des rares satisfactions ciel et marine de ce début de championnat. L’un des seuls à évoluer au niveau qui doit être le sien, à maintenir le cap dans la tempête, à tenter de montrer le chemin. Numéro un aux notes attribuées par notre rédaction (5,5 de moyenne), comme de celles décernées par nos confrères de L’Équipe (5,6), Touré fait logiquement partie des éléments les plus utilisés par Didier Digard, deuxième joueur de champ derrière Gautier Lloris, en plus de figurer accessoirement en tête du classement des buteurs maison grâce à ses deux penalties convertis face à Saint-Etienne et Auxerre.
« Je pensais avoir un petit coup de mou »
« Je me sens bien, j’arrive à bien récupérer de mes matches et à enchaîner, même si mon exigence me pousse à dire que je peux encore faire mieux, à l’image de tout le groupe. Après les JO, je pensais pourtant avoir un petit coup de mou. Celui-ci arrivera sans doute à un moment, car c’est quand même une saison assez particulière pour moi qui n’avais encore jamais disputé de compétition estivale. »
Adepte du turnover et des compos surprises, Digard ne se pose pas 36 000 questions avec son international : il le met sur le terrain. La seule étant peut-être de l’utiliser de la manière la plus efficace pour le collectif, soit seul devant la défense depuis quelques matches. « Parce qu’il nous a fallu trouver le joueur qui puisse réguler notre jeu, équilibrer l’équipe et protéger notre défense, explique le coach. Dans ce rôle de sentinelle, Abdou est peut-être plus discipliné qu’Oussama (Targhalline, installé en relayeur), dont la qualité technique doit lui permettre d’être décisif. Ce n’est pas son poste de prédilection, on sait que l’on se prive un peu de ses projections, mais il est très à l’écoute et ses performances en font un joueur très fiable et important pour nous. »
Un taulier, par l’exemple comme par le verbe, qui a hérité depuis deux journées du brassard en l’absence d’Arouna Sangante, lui qui était numéro 3 dans la hiérarchie derrière Christopher Opéri sous Luka Elsner. « C’est un joueur qui a l’expérience de la Ligue 1, un grand professionnel, un international, liste Digard, lui-même ancien capitaine des Aiglons niçois. En tant que coach, je ne suis pas très attaché au brassard, j’aimerais qu’on ait plusieurs joueurs susceptibles de le porter, mais le fait qu’Abdou soit au cœur du jeu, proche de l’arbitre, facilite aussi le choix de lui confier cette responsabilité. »
« Même si nous venions à discuter... »
« J’y vois une marque de confiance supplémentaire, apprécie l’intéressé, qui avait déjà assumé la fonction au FC Nantes. Mais ça ne change pas fondamentalement les choses, car dès le premier jour où je suis arrivé, on m’a installé à la place qui devait être la mienne, parmi les leaders. » Heureux au HAC et au Havre, où il revit depuis quinze mois après une expérience quasi traumatisante au Genoa (Italie), le natif de Nantes se dit plus épanoui encore que du temps où il portait la tunique des Canaris. « J’ai vraiment été très surpris de l’accueil qui m’a été fait ici, que ce soit de la part des dirigeants, du vestiaire, des gens du club, des supporters, de toute la ville… Quand ça se passe aussi bien dans un endroit, tu n’as qu’une envie : rendre la meilleure copie possible sur le terrain. »
Et prolonger un contrat qui expirera en juin prochain ? « Le plus important dans la période actuelle n’est pas ma personne, mais le groupe, élude le Guinéen, dont le nom n’avait pas été cité par Mathieu Bodmer parmi les joueurs en pourparlers il y a quelques semaines (au contraire de Casimir, Targhalline et Logbo). Et même si nous venions à discuter, le plus important serait d’abord de sortir de cette situation délicate. » Un Touré à ce niveau-là ne s’imagine logiquement pas un avenir en Ligue 2.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.