[ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Loïc Badé sélectionné en équipe de France A
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Sinon Chadli a mis un sacré pétard pour son premier match (amical) avec Casa !
https://x.com/WydadRedCastle/status/1831044286844137620
J'aurai toujours une petite frustration de ne pas avoir plus vu jouer ce joueur chez nous, je pense qu'il avait un truc quand meme !
https://x.com/WydadRedCastle/status/1831044286844137620
J'aurai toujours une petite frustration de ne pas avoir plus vu jouer ce joueur chez nous, je pense qu'il avait un truc quand meme !
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Le gars il se balade à l’abord de la surface sans être inquiété, le niveau a l’air bien bien faible.Lesage forever a écrit : ↑05 sept. 2024 16:39 Sinon Chadli a mis un sacré pétard pour son premier match (amical) avec Casa !
https://x.com/WydadRedCastle/status/1831044286844137620
J'aurai toujours une petite frustration de ne pas avoir plus vu jouer ce joueur chez nous, je pense qu'il avait un truc quand meme !
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Alfarela qui a signé au Legia Varsovie fait un bon début de championnat, titulaire à tous les matchs, buteur le wekk-end dernier et déjà quelques passes décisives au compteur..
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Simon Ebonog titulaire et passeur décisif avec Nancy. Aliou Thiaré toujours bien installé titulaire en défense centrale. Victoire 2 à 0
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Buts pour Pau hier soir de boutaib et de kandet diawara
- titanhac76
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Kumbedi de "grand espoir" remplaçant de Gusto à relégué en tribunes ....le foot !
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Encore un qui s’est vu trop beau.titanhac76 a écrit : ↑15 sept. 2024 12:46 Kumbedi de "grand espoir" remplaçant de Gusto à relégué en tribunes ....le foot !
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Bon début de saison de Luka avec Reims.
Après une défaite à domicile contre Lille ils se sont bien repris.
Luka va sûrement trouver la solution tactique pour accrocher le PSG.
Après une défaite à domicile contre Lille ils se sont bien repris.
Luka va sûrement trouver la solution tactique pour accrocher le PSG.
"Il faut une grande maturité pour comprendre que l'opinion que nous défendons n'est que notre hypothèse préférée ,imparfaite ,transitoire ,que seuls les très bornés peuvent faire passer pour une certitude ou une vérité."" Milan Kundera.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Tu verras !!
"Il faut une grande maturité pour comprendre que l'opinion que nous défendons n'est que notre hypothèse préférée ,imparfaite ,transitoire ,que seuls les très bornés peuvent faire passer pour une certitude ou une vérité."" Milan Kundera.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Football – HAC : « Passer de Caucri à Monaco, c’était fou », se souvient Djibril Diawara
Un joueur, deux maillots. Avant le déplacement à Monaco, dimanche (15 heures), nous avons retrouvé, ce jeudi 19 septembre 2024, Djibril Diawara, formé et révélé au HAC. Un monstre de la charnière centrale ciel et marine repéré et signé par l’AS Monaco au cours de l’été 1997.
Formé et révélé au HAC, c’est à Monaco, où les Ciel et Marine sont annoncés dimanche (13h), que Djibril Diawara a poursuivi sa carrière
Quatrième épisode de « Paroles d’ex », zoom sur Djibril Diawara (49 ans), l’homme qui a grandi au cœur du quartier de Caucriauville avant de se poser en Principauté de Monaco. Une tranche de vie dont il a dessiné les contours sous le maillot du HAC.
« Il y a seulement deux personnes devant lesquelles j’ai baissé les yeux. » Du haut de ses 190 centimètres, Djibril Diawara a su se faire tout petit. Et ce, à chacune de ses rencontres avec les deux hommes qui l’ont marqué à tout jamais. On nommera Jean-Pierre Hureau, l’emblématique président du HAC, et Jean-Louis Campora, son homologue monégasque. « Des présidents à l’ancienne, mais des présidents qui avaient leur club dans le sang. »
« J’avais le cœur qui battait à 3000 »
Près de trois décennies ont passé, la barbe naissante est devenue grisonnante, mais le souvenir n’a rien perdu de sa fraîcheur. Ses débuts sur la scène pro, avec le HAC, en D1 s’il vous plaît, lui restent gravés. C’était un soir de novembre 1994, à Lille. « On est menés 1-0, je rentre (à la 78e), je marque presque aussitôt (80e) et on prend un point. »
Quelques mois plus tôt, c’est un premier contrat pro que l’ancienne pépite du SC Frileuse signait. À 19 ans. « À l’époque, c’était Guy David l’entraîneur. Avant que je devienne pro, il était venu me voir jouer avec la réserve, et à la fin du match, il avait dit, en parlant de moi, qu’il ne voulait pas d’un joueur comme ça. Il trouvait que je découpais un peu trop. Au fil du temps, il a quand même changé d’avis. Et un jour, le président Hureau me convoque. J’avais le cœur qui battait à 3000. » Parce qu’il s’agissait d’un entretien dédié à son avenir. Ça passait, ou ça cassait.
« J’arrivais à la fin de mon contrat stagiaire et j’avais peur de me faire virer. Mais non. M. Hureau m’a dit : ‘’ Je suis obligé de te faire signer, sinon un club va venir te chercher ’’. C’était parti. » En 95/96 et 96/97, il s’imposa ainsi au sein de la charnière centrale. « Alors qu’au départ, chez les jeunes, je jouais attaquant. Mais arrivé avec la « B », je ne marquais plus assez. Un jour, il y a eu un blessé en défense et Abdel Djaadaoui (NDLR : alors directeur de la Cavée et coach de la réserve) m’a demandé si je savais jouer derrière. Je lui ai dit que je pouvais jouer partout. Et je n’ai plus jamais été attaquant. Ça m’a permis ensuite de faire de beaux combats avec les Weah (PSG), Anderson (Lyon). Contre les gros joueurs, j’étais au top. Mais face à ceux qui étaient un peu moins connus, je pouvais me rater. Laslandes (Auxerre), par exemple, qu’est-ce que j’en ai bavé face à lui. »
« Je me retourne, et je vois Zidane et Deschamps »
De chez lui, au Cap-d’Ail, il avait vue dégagée sur le stade Louis-II, son nouveau théâtre. Loin, très loin de Caucriauville. « Passer de Caucri à Monaco, c’était quand même fou. Heureusement que la famille était là pour me remettre dans le droit chemin, car lorsque tu vois autant de belles choses au mètre carré, tu as du mal à résister aux tentations. J’avoue, j’ai quand même fait quelques dingueries là-bas, mais je ne regrette rien. »
On est en 1997. Été 1997. C’est à cette époque qu’il lui est offert l’occasion d’effectuer le grand saut. Du HAC à Monaco. « Un jour, le président Hureau m’annonce que j’ai rendez-vous dans un salon de l’aéroport d’Orly pour y signer un contrat avec Monaco. Je n’avais même pas d’agent, je ne savais pas combien Monaco me proposait financièrement. J’étais paumé, je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait. »
Mis en confiance par Jean-Pierre Hureau, il parapha ainsi un contrat de 5 ans en faveur du champion de France en titre, alors entraîné par Jean Tigana. « J’ai vécu les deux plus grands moments de ma carrière. Il y avait Barthez, Henry, Trezeguet et on est allés jusqu’en demi-finales de la Ligue des Champions (97/98). En quarts, on élimine le Manchester United de Beckham, et en demi, on tombe face à la Juve. C’était dingue aussi ça. À un moment, au match aller, je me retourne et je vois Zidane et Deschamps juste derrière moi. Énorme. »
Souvent blessé, sa saison 98/99 allait être gâchée. Avant qu’il ne soit transféré au Torino (Ita), prêté à Bolton (Ang) puis à Cosenza (Ita), et qu’il ne mette un terme à sa carrière en 2002.
« Je vais avoir 50 ans, ça y est, j’arrive sur la fin »
Et aujourd’hui ? Eh bien il continue à croquer sa passion, non loin du Havre et du HAC, à l’ESM Gonfreville-l’Orcher. Installé qu’il est sur le banc de l’équipe fanion, pensionnaire de R1, fidèle adjoint de coach Hamzaoui, Rachid de son prénom.
L’idée de devenir un jour numéro 1 ne commencerait-elle pas à le titiller ? « Oh que non ! Je vais avoir 50 ans, ça y est, j’arrive sur la fin (il éclate de rire). Non, plus sérieusement, je suis avec Rachid et tout se passe bien. Il m’a appris et m’apprend toujours pas mal de choses. Au départ, j’étais un peu brut, je voulais qu’on gagne tout. Grâce à lui, je me suis calmé. J’arrive à prendre du recul, à observer. Et puis j’aime faire grandir les petits de l’équipe. Vraiment, je suis bien à Gonfreville. »
En bref… Né le 3 janvier 1975, à Dakar (Sen) Formé au HAC 1994-1997 : HAC, 56 matches (L1) 1997-1999 : Monaco, 15 matches (L1) 1999-2001 : Torino (Ita), 14 matches (Serie A), 7 matches (Serie B) 2001 (juillet) – 2002 (janvier) : Bolton (Ang), 9 matches (Premier League) 2002 (janvier) – 2002 (juin) : Cosenza (Ita), 8 matches (Serie B)
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.
Un joueur, deux maillots. Avant le déplacement à Monaco, dimanche (15 heures), nous avons retrouvé, ce jeudi 19 septembre 2024, Djibril Diawara, formé et révélé au HAC. Un monstre de la charnière centrale ciel et marine repéré et signé par l’AS Monaco au cours de l’été 1997.
Formé et révélé au HAC, c’est à Monaco, où les Ciel et Marine sont annoncés dimanche (13h), que Djibril Diawara a poursuivi sa carrière
Quatrième épisode de « Paroles d’ex », zoom sur Djibril Diawara (49 ans), l’homme qui a grandi au cœur du quartier de Caucriauville avant de se poser en Principauté de Monaco. Une tranche de vie dont il a dessiné les contours sous le maillot du HAC.
« Il y a seulement deux personnes devant lesquelles j’ai baissé les yeux. » Du haut de ses 190 centimètres, Djibril Diawara a su se faire tout petit. Et ce, à chacune de ses rencontres avec les deux hommes qui l’ont marqué à tout jamais. On nommera Jean-Pierre Hureau, l’emblématique président du HAC, et Jean-Louis Campora, son homologue monégasque. « Des présidents à l’ancienne, mais des présidents qui avaient leur club dans le sang. »
« J’avais le cœur qui battait à 3000 »
Près de trois décennies ont passé, la barbe naissante est devenue grisonnante, mais le souvenir n’a rien perdu de sa fraîcheur. Ses débuts sur la scène pro, avec le HAC, en D1 s’il vous plaît, lui restent gravés. C’était un soir de novembre 1994, à Lille. « On est menés 1-0, je rentre (à la 78e), je marque presque aussitôt (80e) et on prend un point. »
Quelques mois plus tôt, c’est un premier contrat pro que l’ancienne pépite du SC Frileuse signait. À 19 ans. « À l’époque, c’était Guy David l’entraîneur. Avant que je devienne pro, il était venu me voir jouer avec la réserve, et à la fin du match, il avait dit, en parlant de moi, qu’il ne voulait pas d’un joueur comme ça. Il trouvait que je découpais un peu trop. Au fil du temps, il a quand même changé d’avis. Et un jour, le président Hureau me convoque. J’avais le cœur qui battait à 3000. » Parce qu’il s’agissait d’un entretien dédié à son avenir. Ça passait, ou ça cassait.
« J’arrivais à la fin de mon contrat stagiaire et j’avais peur de me faire virer. Mais non. M. Hureau m’a dit : ‘’ Je suis obligé de te faire signer, sinon un club va venir te chercher ’’. C’était parti. » En 95/96 et 96/97, il s’imposa ainsi au sein de la charnière centrale. « Alors qu’au départ, chez les jeunes, je jouais attaquant. Mais arrivé avec la « B », je ne marquais plus assez. Un jour, il y a eu un blessé en défense et Abdel Djaadaoui (NDLR : alors directeur de la Cavée et coach de la réserve) m’a demandé si je savais jouer derrière. Je lui ai dit que je pouvais jouer partout. Et je n’ai plus jamais été attaquant. Ça m’a permis ensuite de faire de beaux combats avec les Weah (PSG), Anderson (Lyon). Contre les gros joueurs, j’étais au top. Mais face à ceux qui étaient un peu moins connus, je pouvais me rater. Laslandes (Auxerre), par exemple, qu’est-ce que j’en ai bavé face à lui. »
« Je me retourne, et je vois Zidane et Deschamps »
De chez lui, au Cap-d’Ail, il avait vue dégagée sur le stade Louis-II, son nouveau théâtre. Loin, très loin de Caucriauville. « Passer de Caucri à Monaco, c’était quand même fou. Heureusement que la famille était là pour me remettre dans le droit chemin, car lorsque tu vois autant de belles choses au mètre carré, tu as du mal à résister aux tentations. J’avoue, j’ai quand même fait quelques dingueries là-bas, mais je ne regrette rien. »
On est en 1997. Été 1997. C’est à cette époque qu’il lui est offert l’occasion d’effectuer le grand saut. Du HAC à Monaco. « Un jour, le président Hureau m’annonce que j’ai rendez-vous dans un salon de l’aéroport d’Orly pour y signer un contrat avec Monaco. Je n’avais même pas d’agent, je ne savais pas combien Monaco me proposait financièrement. J’étais paumé, je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait. »
Mis en confiance par Jean-Pierre Hureau, il parapha ainsi un contrat de 5 ans en faveur du champion de France en titre, alors entraîné par Jean Tigana. « J’ai vécu les deux plus grands moments de ma carrière. Il y avait Barthez, Henry, Trezeguet et on est allés jusqu’en demi-finales de la Ligue des Champions (97/98). En quarts, on élimine le Manchester United de Beckham, et en demi, on tombe face à la Juve. C’était dingue aussi ça. À un moment, au match aller, je me retourne et je vois Zidane et Deschamps juste derrière moi. Énorme. »
Souvent blessé, sa saison 98/99 allait être gâchée. Avant qu’il ne soit transféré au Torino (Ita), prêté à Bolton (Ang) puis à Cosenza (Ita), et qu’il ne mette un terme à sa carrière en 2002.
« Je vais avoir 50 ans, ça y est, j’arrive sur la fin »
Et aujourd’hui ? Eh bien il continue à croquer sa passion, non loin du Havre et du HAC, à l’ESM Gonfreville-l’Orcher. Installé qu’il est sur le banc de l’équipe fanion, pensionnaire de R1, fidèle adjoint de coach Hamzaoui, Rachid de son prénom.
L’idée de devenir un jour numéro 1 ne commencerait-elle pas à le titiller ? « Oh que non ! Je vais avoir 50 ans, ça y est, j’arrive sur la fin (il éclate de rire). Non, plus sérieusement, je suis avec Rachid et tout se passe bien. Il m’a appris et m’apprend toujours pas mal de choses. Au départ, j’étais un peu brut, je voulais qu’on gagne tout. Grâce à lui, je me suis calmé. J’arrive à prendre du recul, à observer. Et puis j’aime faire grandir les petits de l’équipe. Vraiment, je suis bien à Gonfreville. »
En bref… Né le 3 janvier 1975, à Dakar (Sen) Formé au HAC 1994-1997 : HAC, 56 matches (L1) 1997-1999 : Monaco, 15 matches (L1) 1999-2001 : Torino (Ita), 14 matches (Serie A), 7 matches (Serie B) 2001 (juillet) – 2002 (janvier) : Bolton (Ang), 9 matches (Premier League) 2002 (janvier) – 2002 (juin) : Cosenza (Ita), 8 matches (Serie B)
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.