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Lynché devant ses enfants, le « supporter parisien » est un abonné du HAC
Un homme et ses deux fils ont salué le 3e but parisien, lors du match HAC/PSG, le 16 août 2024. Le père de famille a alors été passé à tabac par des supporters havrais. Mais le quadragénaire, comme ses fils, est un abonné du HAC. Il dit s’être senti bien seul durant l’agression, et après. Témoignage.
Quand nous l’avons au téléphone, ce samedi 17 août 2024, Daniel(1) se dit « complètement sonné, avec la tête comme une pastèque ». Et pour cause. Ce Havrais de 42 ans, d’origine parisienne (et non parisien comme nous l’écrivions dans un premier temps), résidant dans la Cité océane depuis vingt-deux ans, a subi un véritable lynchage lors du match opposant les Ciel et marine au PSG, la veille. Un match que ce passionné de foot était venu voir avec ses deux fils de 19 ans et 13 ans, tout aussi amoureux du ballon rond. Les trois sont abonnés, pour la deuxième année, dans la partie haute du kop du Stade Océane.
De par ses origines, Daniel reconnaît volontiers en pincer pour le PSG, mais supporte naturellement le HAC. Ses deux fils, nés au Havre, sont eux fans « à équivalence » des deux clubs.
Tout s’est noué à la 86e minute du match lorsque Bradley Barcola a inscrit un troisième but pour le PSG. « Avec mes fils, on a levé le poing et on s’est ‘‘checké’‘. Des gens, plus en bas, m’ont insulté, je leur ai alors dit ‘‘excusez-nous !’‘ Puis des personnes sont venues de ma droite et de ma gauche, et j’ai reçu des coups de poing et de pied. J’avais perdu de vue mon plus jeune fils, et je protégeais mon grand. Mes agresseurs étaient une dizaine. Ça a duré cinq bonnes minutes », rembobine le père de famille. Une personne de la sécurité l’exfiltrera alors de la tribune « en [l]’attrapant par le col », pour le mener vers un poste de sécurité.
Le Havrais a le visage en sang et ses enfants ne sont plus avec lui. « Mon petit s’était réfugié dans les toilettes, alors que mon grand était en train de le chercher partout. Il l’a finalement retrouvé, puis les deux ont vu, de loin, la sécurité civile me nettoyer le visage. Ils m’ont alors rejoint », poursuit Daniel. Le trio ne quittera le stade qu’une fois celui-ci vide. Plus tard, les urgences de la clinique des Ormeaux décèlent chez le quadragénaire « un bon traumatisme au nez », pour lequel Daniel doit encore passer une radio.
« On n’est pas idiot »
« Il n’y avait rien de provocateur, on n’est pas idiot », juge Daniel. Qui le martèle avec force, invoquant pour preuve les caméras de sécurité du stade : lui et ses enfants ne portaient pas de maillot du PSG mais étaient vêtus de sweat-shirts. Certes, le Havrais reconnaît que l’endroit où il se trouvait, le kop haut, « n’est pas anodin ». Mais, argue-t-il, « ce n’est pas le kop bas non plus, avec les fanatiques. Dans le kop haut, on est en placement libre, et s’il y a une majorité de supporters du HAC [identifiables comme tels, NDLR], on trouve aussi des supporters lambda ». Le Havrais avance aussi que, l’an passé, pour le même match HAC/PSG et au même endroit, « on avait levé le poing, célébré gentiment chaque but du PSG et on n’avait pas eu de problème ».
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Forfait lors de la soirée d’ouverture et ce revers concédé face au PSG (1-4), Oussama Targhalline effectuera-t-il son retour sur la pelouse de l’AS Saint-Étienne, où le HAC est attendu samedi ? Le point en ce mardi 20 août 2024.
Oussama Targhalline pourrait effectuer son retour dans les rangs du HAC, samedi, lors du déplacement à Saint-Etienne
Il est incontestablement l’un des joueurs les plus talentueux de l’effectif havrais. Un milieu de terrain quasi assuré d’obtenir un statut d’indiscutable titulaire.
On parle d’Oussama Targhalline (22 ans), revenu en bronze des Jeux de Paris sous le drapeau de son Maroc natal. Une médaille qu’il présenta au public vendredi 16 août 2024, avant que ne soit donné le premier coup d’envoi de la saison. Seulement voilà, c’est en civil qu’il a foulé la pelouse du Vaisseau Bleu, forfait qu’il était pour ce premier round de la saison. Des JO, l’ancien élève du centre de formation de l’Olympique de Marseille est revenu épuisé, vidé.
Quatorze matches la saison passée
Une semaine et demie après avoir rallié le centre d’entraînement de Soquence, le joueur au maillot floqué du numéro 5 a-t-il retrouvé du jus, du peps ? A priori, Targhalline s’est mis dans le sens d’un retour à la compétition. En ce début de semaine, il a en effet pour la première fois renoué avec les séances collectives et laisse plutôt filtrer une belle impression. « Je sens un peu de fatigue dans les jambes, mais ça va », a-t-il confié à Mathieu Bodmer au terme de la très intense séance de ce mardi matin.
L’espoir de le voir samedi (21h) débuter la rencontre face à des Stéphanois tombés à Monaco (0-1) le week-end dernier existe donc. Un espoir conjugué avec celui d’une saison enfin dénuée de souci(s) physique(s), lui qui, blessé à la hanche dès la 2e journée avant de rechuter, ne put disputer que quatorze des trente-quatre journées au programme de l’exercice 2023-24.
Simon Ebonog vers le National
Dans la foulée du départ, en prêt, de Mokrane Bentoumi (19 ans), acteur du FC Villefranche (Nat) en cette saison 2024-25, c’est Simon Ebonog (20 ans) qui pourrait à son tour ouvrir une parenthèse de dix mois. Cap sur l’AS Nancy-Lorraine et le National pour le natif de Yaoundé (Cam), où il retrouvera Aliou Thiaré (20 ans), prêté lui aussi. Un « deal » qui devrait être officialisé ce mercredi 21 août 2024.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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C’est officiel, Simon Ebonog quitte momentanément le HAC. Le jeune milieu de terrain (20 ans) a en effet pris la direction de l’AS Nancy-Lorraine et du National, ce mercredi 21 août 2024. Non sans avoir prolongé son contrat.
Avant d’être prêté à Nancy, Simon Ebonog a paraphé une prolongation de contrat le liant au HAC jusqu’en 2027
Comme annoncé mardi sur paris-normandie.fr, Simon Ebonog suivra désormais de loin les aventures du HAC. Du moins cette saison. Le milieu de terrain de 19 ans vient en effet de rejoindre l’AS Nancy-Lorraine, pensionnaire de National. Et ce dans le cadre d’un prêt, des conditions identiques à celles qui ont permis à Aliou Thiaré, défenseur du Havre AC (20 ans), de faire lui aussi l’objet d’un prêt, à Nancy également.
Prolongation de deux ans
Néanmoins, avant d’ouvrir cette parenthèse sous les ordres de Pablo Correa, Ebonog a pu être rassuré quant à son avenir. Initialement en fin de contrat en juin 2025, l’international U20 a paraphé une prolongation de deux ans. Rappelons enfin que Mokrane Bentoumi (19 ans) a, lui aussi, été prêté en National, dans les rangs de Villefranche-Beaujolais.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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À 48 heures du coup d’envoi de la 2e journée et d’une étape à Saint-Étienne, dans l’antre d’un des trois promus, le HAC s’appuie-t-il sur l’ensemble de ses forces vives ? Le point sur l’effectif en ce jeudi 22 août 2024.
Arouna Sangante devrait renouer avec la compétition, samedi à Saint-Etienne
Dans l’attente d’éventuels mouvements, de l’issue des neuf derniers jours en partie consacrés au mercato d’été, c’est avec un effectif au sein duquel les nouveautés se font rares (Bouneb, ex-Valenciennes, Zouaoui, ancien de Martigues) que le HAC se prépare à prendre la direction de Saint-Étienne. Là où sera donné samedi le coup d’envoi de la 2e journée (21h).
Un doute plane au-dessus d’Opéri
Néanmoins, il est à signaler des retours, ceux des hommes qui n’ont pu vivre de l’intérieur la soirée d’ouverture, ce revers concédé face au PSG (1-4). Revenu diminué physiquement des Jeux de Paris, et donc forfait vendredi dernier, Oussama Targhalline renoue peu à peu avec ses sensations. Le Marocain intégrera les « 20 ».
Absent lui aussi lors du lever de rideau, en raison d’une cheville douloureuse, Issa Soumaré a quitté l’infirmerie. Ce jeudi matin, l’attaquant s’est entraîné sans aucune difficulté. Enfin, handicapé par des douleurs musculaires qui l’ont privé du duel avec Paris, Arouna Sangante est opérationnel. Tout comme l’est Emmanuel Sabbi, dont le souci au dos n’est plus que mauvais souvenir. Seul Yoni Gomis, touché à un genou et actuellement en réathlétisation, sait qu’il ne sera pas du voyage.
Une ombre au tableau toutefois : cette incertitude qui plane au-dessus de Christopher Opéri. Passeur décisif lors de la 1re journée, via ce coup franc parfait à destination de Lloris, le latéral gauche s’est plaint ce jeudi d’une pointe derrière la cuisse. Un point plus précis sera fait demain, mais aucun risque ne sera pris.
Par B.D de Paris-Normandie.
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L’effectif du HAC, trop large depuis la reprise, se réduit. Vingt-quatre heures après avoir officialisé le prêt de Simon Ebonog en faveur de Nancy (Nat), le club doyen se prépare en effet à laisser partir Kandet Diawara. L’attaquant devrait se poser à Pau (L2), apprend-on ce jeudi 22 août 2024.
Kandet Diawara devrait quitter le HAC dans les prochaines heures, direction Pau et la L2
Cela ne permettra pas de débloquer les discussions dédiées aux possibles arrivées, ni même de proposer, concrètement, un nouveau contrat à André Ayew. Néanmoins, le HAC dégraisse. Un peu. Ce jeudi, un nouveau départ devrait ainsi être acté, celui de Kandet Diawara (24 ans). « Il reste 2-3 détails à régler », dit Mathieu Bodmer. Et c’est avec Pau qu’il humera de nouveau cette L2 qu’il put découvrir la saison passée sous le maillot de Concarneau. A Pau qu’il sera prêté, comme il l’avait été en faveur des Bretons, de janvier à mai 2024.
Avec option d’achat
Une différence néanmoins : ce prêt est cette fois assorti d’une option d’achat. Il se pourrait donc que le Franco-Guinéen, arrivé de Chypre il y a un an (EN Paralimniou), ne soit plus appelé à défendre un maillot, celui du Havre AC, qu’il n’a porté qu’une seule fois en championnat. Une unique apparition, de trois minutes, en date du 16 août 2024 et du face-à-face avec le PSG (1-4, 1re j.).
Rappelons que mercredi, c’est Simon Ebonog (20 ans) qui avait pris la direction de Nancy (Nat), prêté comme l’est Alioui Thiaré (20 ans), Nancéien également cette saison. Mokrane Bentoumi (19 ans) a quant à lui fait l’objet d’un prêt en faveur de Villefranche-Beaujolais (Nat).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Depuis son arrivée sur le banc havrais, Didier Digard prône un jeu porté vers l’avant. Une philosophie que semble avoir assimilée Gautier Lloris, buteur contre le Paris SG vendredi 16 août 2024, lors de la 1re journée.
Gautier Lloris a inscrit le premier but de la saison havraise
Un premier match et un premier frisson. Plutôt habitué à défendre les siennes qu’à attaquer les cages adverses, Gautier Lloris profite d’un coup franc obtenu par Yacine Kechta pour se porter dans la surface parisienne.
Au second poteau, il se fait oublier par son vis-à-vis et se trouve à la réception d’un centre parfaitement botté par Christopher Opéri. Sa reprise du pied gauche, pourtant peu puissante, file devant Donnarumma avant de se loger dans le petit filet du portier italien. Le Stade Océane exulte. Le HAC égalise alors. Lloris peut célébrer.
En marquant dès la première journée de championnat, le petit frère d’Hugo s’est rappelé aux bons souvenirs de l’exercice précédent. L’an passé, il avait aussi lancé sa saison de la plus belle des manières. Sur la pelouse du Stade de la Mosson de Montpellier, il ne lui avait fallu que cinq minutes pour ouvrir le score et inscrire le premier but du HAC en Ligue 1 depuis sa remontée dans l’élite du football français. « J’espère qu’il ne va pas falloir attendre une nouvelle année avant mon prochain but, s’amuse l’intéressé. J’espère ne pas m’arrêter là. Tout est une question de réussite. Sur un terrain, je fais partie des onze joueurs capables de marquer. Que cela soit moi ou un autre à la conclusion, je suis toujours très heureux lorsque l’on inscrit un but.
« Il y a de nouvelles directives, un nouveau projet de jeu »
Car oui, sous les ordres de Didier Digard, chaque Havrais présent sur le carré vert doit être en capacité d’apporter du danger. Depuis son arrivée sur le banc, le nouvel entraîneur du club doyen prône un football porté vers l’avant. Dès les premières séances, et encore plus lors des premiers matches amicaux, Gautier Lloris a été exhorté à gagner de précieux mètres balle au pied. Une philosophie que le joueur âgé de 29 ans semble avoir assimilée. « Cela ne s’est pas trop vu contre Paris puisque nous avons été privés de ballons, témoigne-t-il. Depuis cet été, il y a de nouvelles directives, un nouveau projet de jeu. Il a fallu s’adapter et le comprendre le plus vite possible pour répondre aux attentes du coach. Il me reste 33 matches pour pouvoir l’exprimer. »
Pourquoi pas dès ce week-end ? À Saint-Etienne (coup d’envoi à 21 h), les Ciel et Marine peuvent logiquement s’attendre à avoir un peu, voire beaucoup, plus le ballon que lors de la réception du PSG. Vendredi dernier, la domination du champion de France s’est surtout ressentie dans la possession du ballon (76,2 % contre 23,8 % pour le HAC). Malgré les quatre buts encaissés, les Hacmen n’entendent pas resserrer les lignes face à un concurrent au maintien. « Ce n’est plus dans notre philosophie, tacle Lloris. Bien sûr, on va essayer de ne pas prendre quatre buts mais on va se déplacer avec la volonté de marquer plus de buts que notre adversaire. » L’occasion de s’offrir en deuxième frisson en deux rencontres.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Vingt-quatre heures après l’annonce du départ de Kandet Diawara, à Pau, c’est Nassim Chadli qui se prépare à vider son casier. De retour cet été au HAC dans la foulée d’un prêt à Concarnerau, il rejoindra, sauf surprise, le Wydad Athletic Club (Casablanca), a-t-on appris ce vendredi 23 août 2024.
Nassim Chadli que sera apparu qu’à deux reprises sous le maillot du HAC
Nous avions évoqué cette possibilité sur paris-normandie.fr le 16 août dernier. Une semaine plus tard, la possibilité tend à devenir réalité. Sauf retournement de situation, c’est bien au Maroc, sous les couleurs du Wydad Athletic Club (Casablanca), que Nassim Chadli poursuivra sa carrière. Le Maroc, la terre de ses origines, lui qui a porté à deux reprises le maillot des Lionceaux de l’Atlas (U23).
Deux apparitions, seulement
À 23 ans, cet attaquant formé à Nîmes, passé par Troyes et Lommel (Bel), avant de s’engager en faveur du HAC en janvier 2023, se prépare ainsi à quitter la Porte Océane sur un sentiment d’échec. Deux fois seulement il fut aligné par Luka Elsner, avant d’être prêté il y a un an à Concarneau, alors promu en Ligue 2. L’arrivée sur le banc de Didier Digard n’a donc en rien modifié son statut au sein de l’effectif. Son contrat courait jusqu’en juin 2025.
Notons enfin que l’officialisation du prêt, avec option d’achat, de Kandet Diawara en faveur de Pau (L2), est imminente.
Par B.D de Paris-Normandie.
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Une journée d’ouverture conclue sans le moindre point, un mercato qui n’a pas offert de renforts, pas plus qu’il n’a permis de recevoir ce cash indispensable aux finances… À travers ce voyage à Saint-Étienne, ce samedi 24 août 2024 (21 h), c’est donc une première pierre qu’il s’agit de poser.
Loïc Nego, latéral droit d’une défense qui aura pour objectif de se rassurer
Souvent inspiré lorsqu’il lui faut relever le défi du meilleur rapport qualité-prix, Mathieu Bodmer ne peut toutefois pas se muer en magicien. Depuis l’ouverture du mercato d’été, le DS du HAC observe, contacte. Et puis c’est tout. Car pour mener, ne serait-ce qu’un début de négociation, il lui faudrait avoir au moins quelques pièces en poche. Mais il n’a rien.
« On nous demande de jouer, de nous battre, de nous bouger »
Réaliste, ou fataliste, Didier Digard, auquel il sera impossible d’associer une réussite espérée à un contexte favorable, n’entend toutefois pas, publiquement, mettre la pression sur ses dirigeants. « Je suis content de mon effectif, assure-t-il. Si on peut le bonifier, ce sera très bien, et si ça doit rester comme ça, ça me va. Le plus important, c’est l’état d’esprit. » L’esprit, un socle qui ne s’est jamais fissuré ces deux dernières saisons, l’un des atouts maîtres du HAC.
Néanmoins, à puiser sans cesse dans leurs ressources mentales, grâce auxquelles ils purent résister à la concurrence dans leurs courses à l’accession puis au maintien, ne plane-t-il pas au-dessus des Ciel et Marine le risque, à moyen terme, d’une fatigue psychologique ? « Non, garantit Gautier Lloris. On est programmés pour ça ici. On nous demande de jouer, de nous battre, de nous bouger pour ramener des points. » Et il ne ferait pas désordre que le premier soit validé sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, là où il y a deux ans, dans un huis clos, avait débuté l’ascension vers le titre de champion de France de L2 (1re victoire), lors d’un incroyable après-midi ponctué d’un 6-0 (4e j.). Ce jour-là, le 20 août 2022, il faut se souvenir que les Verts avaient été réduits à dix (31e), puis à neuf (37e), et enfin à huit (66e).
« On ne va pas tout miser sur les deux premières journées »
Ce samedi soir, le décor sera donc toutefois différent, puisque le huis clos ne sera que partiel (les deux Kops fermés). L’atmosphère aussi sera tout autre, puisqu’il s’agira du retour de l’ASSE au cœur du chaudron, en version L1. Mais l’enjeu, lui, restera aussi grand. Et ce, même si Digard ne tient pas à faire de ce premier déplacement, un premier tournant. « On ne va pas tout miser sur les deux premières journées », insiste-t-il. S’il accorde bien évidemment l’importance qu’il se doit à cette deuxième échéance, l’entraîneur havrais n’ignore pas qu’il lui faut actuellement gérer un effectif au sein duquel les états de forme sont divers. Un groupe rejoint depuis peu par Oussama Targhalline, Arouna Sangante, Emmanuel Sabbi et Issa Soumaré, tous absents face au PSG (1-4), donc en manque de rythme et nullement à l’abri d’une rechute, voire d’une nouvelle blessure.
C’est donc au complet, en rangs serrés, que le HAC s’envolera ce samedi pour le Forez. Avant, peut-être, qu’il ne soit imposé à Didier Digard de modifier le « onze » qu’il imagine être le plus performant, puisque se profilent des jours agités, en France, et donc au Havre AC, en termes de mouvements. Des départs dans un premier temps, à condition que les Havrais convoités ne snobent pas les offres. Comme put le faire Étienne Youté, qui a décliné celle d’Hoffenheim, pourtant l’un des bons acteurs de Bundesliga (Allemagne), qualifié en Europa League. Quant à Arouna Sangante, que la rumeur a récemment envoyé à Bologne, il semble décidé à ne pas poursuivre sa carrière en Italie. Compliqué.
Avec ou sans Opéri ?
Annoncé incertain par Didier Digard, jeudi lors du point de presse, Christopher Opéri, touché derrière une cuisse, sera-t-il en mesure de tenir sa place, sur une pelouse qui le vit, il y a deux ans lors d’un éclatant succès du HAC (6-0), inscrire le premier doublé de sa carrière ? À la veille du coup d’envoi, la question se posait encore, et très certainement la décision de l’inscrire dans le groupe des « 20 » sera-t-elle prise ce samedi, avant le décollage.
AS Saint-Étienne – Havre AC, samedi 24 août 2024 à 21 heures, au stade Geoffroy-Guichard
Arbitre : M. Batta.
Absences à Saint-Étienne : Monconduit, Bouchouari (choix), Petrot, Moueffek (reprise), Cornud (ménagé) ;
au Havre AC : Gomis (genou), Ngoura, Confais, El Hajjam, Kitala (choix).
AS SAINT-ÉTIENNE : 30. Larsonneur – 38. Owusu, 21. Batubinsika, 5. Abdelhamid (cap), 27. Maçon – 10. Tardieu, 37. Amougou, 11. Old – 22. Davitasvili, 18. Cafaro, 9. Sissoko.
Remplaçants : 1. Maubleu (g), 8. Appiah, 3. Nadé, 35. Nzuzi, 26. Fomba, 14. Mouton, Gauthier, 25. Wadji, 41. Othman, 23. Briançon.
Entraîneur : Olivier Dall’Oglio.
HAVRE AC : 30. Desmas – 7. Nego, 6. Youté, 4. Lloris, 27. Opéri ou 18. Zouaoui – 23. Casimir (cap), 14. Kuziaev, 94. Touré, 5. Targhalline, 8. Kechta – 11. Sabbi.
Remplaçants : 1. Gorgelin (g), 93. Sangante, 22. Salmier, 78. Mosengo, 19. Ndiaye, 44. Bouneb, 45. Soumaré, 21. Joujou, 29. Grandsir.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le suspense planait encore à la veille de rallier Saint-Étienne, ce samedi 24 août 2024 pour le compte de la 2e journée de championnat (21h). Mais le couperet est tombé. Christopher Opéri n’est pas du voyage.
Touché à la cuisse, Christopher Opéri n’est pas du voyage à Saint-Etienne
Coup dur pour le « onze » du HAC. Ce soir, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, l’un des cadres de l’équipe ne fera pas partie du décor. Jugé incertain dès jeudi, Christopher Opéri, malgré un ultime essai, doit en effet jeter l’éponge, handicapé qu’il est par une douleur derrière la cuisse.
Grande première pour Zouaoui
Passeur décisif face au PSG (1-4, 1re j.), le défenseur passera donc le relais à l’ex-Martégal Yanis Zouaoui, élu à deux reprises meilleur latéral gauche de National, en 2022-23 et 2023-24. À 26 ans, le natif de Marseille signera donc, sauf surprise, ses grands débuts en Ligue 1.
Par B.D de Paris-Normandie.
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Ce samedi 24 août, à 21 heures, le Havre AC va défier l’AS Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. Club historique de Ligue 1, l’ASSE a connu un été rythmé par une montée et un rachat.
Le dernier affrontement entre Havrais et Stéphanois remonte au 18 mars 2023
Une montée et un rachat
Le début du mois de juin a particulièrement été mouvementé à Saint-Etienne. Sur le plan sportif d’abord. En Ligue 2 depuis deux saisons, l’ASSE a acté sa remontée dans l’élite du football français le 2 juin après un barrage aller-retour d’accession disputé contre le FC Metz. Une accession vue comme le début d’une nouvelle ère dans le Forez. Le lendemain, le 3 juin, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, à la tête du club depuis vingt ans, ont annoncé passer la main. Formation historique du championnat de France, l’ASSE est passée sous pavillon canadien en étant rachetée par Kilmer Sports Ventures, un groupe spécialisé dans les placements privés, l’immobilier et le sport.
Pas de folie sur le mercato
Malgré l’arrivée d’un nouvel investisseur, les Verts n’ont pas dépensé à tout va lors du mercato estival. Il y a tout de même eu plus de mouvement qu’au HAC. Malgré une enveloppe plus conséquente que les années précédentes, les nouveaux dirigeants ont souhaité s’inscrire dans la continuité d’un projet sportif qui porte ses fruits jusqu’ici. En plus de Davitachvili, recruté contre six millions d’euros à Bordeaux, l’ASSE a réussi à attirer Abdelhamid (Reims), Maubleu (Grenoble), Cornud (Maccabi Haïfa), Old (Wellington), Boakye (Wolfsberger), Miladinovic (Cukaricki). Au rayon des départs, Saint-Etienne a notamment laissé filer Chambost (Colombus) et Green (Burnley). De plus, Cardona et Mbuku n’ont pas été transférés après la fin de leur prêt.
Un adversaire qui ne réussit pas forcément au HAC
17 victoires, 20 nuls et 23 défaites. Difficile d’émettre un favori en regardant l’historique et les 60 rencontres déjà jouées entre Havrais et Stéphanois. En Ligue 1, les deux équipes se sont affrontées à 38 reprises pour seulement dix victoires pour le club doyen. En revanche, les Ciel et Marine peuvent se targuer d’être invaincu contre les Verts depuis le 13 mai 2009. Les deux derniers, et seuls, matchs disputés depuis ont donné lieu à une victoire (0-6) et un match nul (2-2) des Normands. C’était lors de la saison 2022/2023.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après le ASSE-HAC disputé ce samedi 24 août. Une rencontre que les Havrais ont remporté sur le score de 2 à 0.
Zouaoui a signé sa première passe décisive avec le HAC
Desmas (7) : Un large sourire s’est dessiné sur son visage lorsque le boulet de canon sorti du pied de Cafaro s’est écrasé sur sa transversale (27e). Il est encore tout heureux de capter, sur sa ligne, une tête de ce même Cafaro et de voir la tentative d’Amougou fuir son cadre de justesse (52e). Il rassure les siens en étant impeccable sur deux frappes signées Cafaro et Mouton. Premier clean-sheet pour le portier havrais.
Nego (6) : Quelle activité dans son couloir droit. Après une première mi-temps où il s’est surtout occupé à bien défendre, l’international hongrois s’est porté plus à l’avant dans le second acte. Il ne lui manque que quelques centimètres pour pousser un caviar de Kechta au fond. Son intervention décisive sur sa ligne empêche Saint-Etienne de revenir au score (72e).
Youte (6) : Sans doute plus à l’aise entouré de Lloris et Sangante, Youte s’est montré nettement plus rassurant que lors de ses deux dernières sorties. Il a mangé, avec l’aide de ses partenaires, le pauvre Sissoko qui n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent.
Lloris (6) : Comme Sangante et Youte, il a été irréprochable. Par ses consignes, il a dirigé d’une main de maître ses plus jeunes compères. Il aurait pu être crédité d’une passe décisive si Touré n’avait pas loupé sa tête à bout portant.
Sangante (7) : Pas de doute, le capitaine était bel et bien de retour. Titularisé à gauche de la défense à trois, Sangante s’est souvent montré impérial. À l’image de son altercation avec Cafaro, qui lui vaudra par un avertissement, il a démontré une force de caractère dont la charnière havraise avait bien besoin. Pour couronner son bon match, il est à la réception d’un corner botté par Zouaoui pour inscrire le deuxième but havrais (67e). Il est remplacé juste après son but par N’Diaye.
Zouaoui (7) : Opéri absent ? Pas grave, il y a Zouaoui ! Pour sa première en Ligue 1, l’ancien de Martigues ne s’est pas caché. Avec pour consigne d’aller chercher haut Nzuzi, Zouaoui n’a pas eu froid aux yeux et a réussi à gratter plusieurs ballons intéressants. L’une de ses récupérations aurait pu se transformer en occasion de but si Joujou ne s’était pas emmêlé les pinceaux (18e). Il amène le danger à deux reprises (25e, 34e). La troisième est la bonne. D’un corner frappé de la droite vers la gauche, il trouve la tête de Sangante et signe sa première décisive avec le HAC. Il sort, épuisé, à un quart d’heure du terme (74e).
Touré (7) : Maillon essentiel du milieu havrais, il a su, comme à son habitude, régner dans l’entre jeu. Son impact physique lui a permis de gratter de nombreux ballons et ses projections vers l’avant ont été intéressantes. Se croyant certainement en position de hors-jeu, il vendange un but presque tout fait (25e) avant de se rattraper en transformant, d’une panenka bien sentie, le penalty obtenu par Casimir (57e).
Kechta (7) : Positionné sur le côté gauche au coup d’envoi, il a couvert, à peu près, toutes les zones du terrain. Sa qualité technique et son sens du jeu lui ont permis de gratter de bons coups francs et d’être à l’origine de nombreuses offensives. Sa ligne de stats aurait pu être garnie ce soir si Larsonneur ne s’était pas interposé sur une belle frappe sèche (18e) ou si Nego n’avait pas été un poil trop juste pour reprendre l’un de ses centres (49e). Jusqu’à sa sortie à la 85e, il a été rayonnant.
Targhalline (6) : Lui aussi de retour dans le onze havrais, Targhalline a livré une copie très sérieuse. Il a su verrouiller l’axe sur les phases défensives tout en aérant le jeu. Encore trop juste pour tenir un match dans son intégralité, il est remplacé par Issa Soumaré après le deuxième but des Ciel et Marine (67e).
Joujou (4) : Toujours intéressant dans la préparation des offensives, Joujou doit gommer le déchet qui le handicape trop dans le dernier geste. Souvent trouvé dans le dos de Nzuzi, il n’a que trop rarement bien exploité les boulevards qui lui étaient offerts. Frustrant.
Casimir (5) : Non, il n’a pas encore marqué son premier but en Ligue 1. Celui qu’il cherche depuis de longues semaines. Mais c’est tout comme. Placé sur le front de l’attaque, il a multiplié les courses sans trop de réussite. Un travail ingrat qui a fini par payer. Sur un débordement sur le côté gauche, il pousse Appiah à la faute et pousse le défenseur à concéder un penalty. Il sera transformé dans la foulée par Touré. Il est secondé par Sabbi (68e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Ils l’ont fait ! Un peu plus d’une semaine après avoir subi la domination du PSG, les Ciel et Marine, séduisants, conquérants, ont validé leur premier succès de la saison, ce samedi 24 août 2024 à Saint-Étienne (0-2). Le HAC est lancé.
D’un penalty transformé à la 57e, Abdoulaye Touré a mis le HAC sur le chemin du succès
Deux ans, presque jour pour jour, après avoir découpé des Verts alors contraints à se produire dans un Geoffroy-Guichard totalement vide (6-0), c’est au cœur d’un chaudron cette fois frappé d’un huis clos partiel, que le HAC s’est posé. Kops fermés et ambiance forcément un peu plus feutrée qu’à l’habitude. Mais pour l’occasion, et pour les deux écuries, l’essentiel ne consistait pas à vibrer au son des fans, mais bien de tourner la page d’un faux départ. De gratter, au moins, un premier point. Les Ciel et Marine auront donc pioché beaucoup plus.
Dans cette optique, Didier Digard avait ainsi fait le choix de modifier quelque peu son « onze » de départ, de reléguer sur le banc Kuziaev et Ndiaye afin de s’appuyer sur les revenants qu’étaient Sangante et Targhalline. Un choix d’hommes, auquel fut d’emblée associée une réelle ambition dans le jeu. C’est en effet placés haut, très haut, que les Ciel et Marine entraient en action. C’est haut, très haut, que les Havrais pressaient les Stéphanois, à l’image de Zouaoui, nullement stressé par sa première en Ligue 1, l’homme qui amorça la première action très chaude du match. Un mouvement poursuivi par Joujou, dont la frappe fut contrée, avant que le ballon ne retombe dans les pieds d’un Kechta qui obligea Larsonneur à une horizontale (17e).
La Panenka de Touré
Très souvent, le HAC profitait de la fébrilité de la défense verte, mais trop souvent manquait la justesse du dernier geste. À l’exemple de ce cadre qui échappa à Touré, pourtant en position idéale, à la suite d’un coup franc de Zouaoui et d’une remise parfaite de Lloris (25e). Encore une fois, le manque d’efficacité se fit criant. En revanche, défensivement, la réussite fit un clin d’œil aux Havrais, quand sur la première frappe stéphanoise, décochée des 20 mètres par Cafaro, Desmas vit le ballon caresser le haut de sa transversale (27e).
En cette première période, les hommes de Digard semblaient évoluer un ton au-dessus des Verts. Peut-être rassurés qu’ils étaient par une défense où le trio Sangante-Youté-Lloris injectait une forte dose de solidité, de puissance, mais aussi par un Desmas impeccable sur cette tête à bout portant, ou presque de Cafaro (37e). À force de ne pas aller au bout de leurs idées, de leurs actions, à force de ne pas suffisamment montrer les crocs au moment d’ajuster Larsonneur, les Ciel et Marine restaient sous la menace, comme sur cette frappe d’Amagou venue s’échouer au ras du montant gauche de Desmas (51e).
Desmas infranchissable
Insuffisant toutefois pour refroidir des Havrais toujours aussi audacieux dans le jeu. Eux qui allaient enfin faire sauter le verrou, lorsqu’Appiah commit l’irréparable sur un Casimir qui s’était amusé avec lui. Un penalty incontestable, transformé par Touré d’une Panenka (57e). Logiquement, le HAC virait ainsi en tête à l’heure de jeu, Geoffroy-Guichard commençait à gronder. Pendant que Desmas, lui, écœurait, et Mouton (65e), et Cafaro (66e). Toutes les planètes s’alignaient, à la perfection même, puisqu’à la 67e minute, Sangante reprenait comme à la parade, et de la tête, un corner parfait du bluffant Zouaoui (2-0).
Le capitaine havrais s’offrait dans le même temps son tout premier but en L1. Celui d’un succès que les Verts ne purent contester. Le premier de la saison, le premier loin de ce Stade Océane qui accueillera l’AJ Auxerre le dimanche 1er septembre (17 h).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Appelé à faire oublier l’absence de Christopher Opéri, samedi 24 août 2024 sur la pelouse de l’AS Saint-Étienne, où le HAC a validé son premier succès de la saison (2-0), l’ex-Martégal Yanis Zouaoui, totalement inconnu du grand public, a signé des débuts fracassants en Ligue 1.
Les grands débuts de Yanis Zouaoui, en ciel et marine et en Ligue 1, ont été une franche réussite
Il s’inscrira peut-être sur cette liste dédiée aux belles trouvailles du duo Bodmer-El Kharraze, aux paris gagnants. Ces joueurs auxquels le HAC, depuis l’été 2022, offre la possibilité de se relancer (Desmas, Opéri, Lloris, El Hajjam, Touré etc.), ou de se révéler (Youté, Targhalline, etc.).
En tout cas, une chose est certaine, les grands débuts de Yanis Zouaoui, en ciel et marine et en Ligue 1, l’ont extirpé de l’anonymat. À sa signature, à l’exception des plus fins observateurs du National, des plus fidèles suiveurs du FC Martigues, qui aurait en effet pu soutenir une discussion de plus de deux minutes autour de ce latéral gauche « déjà » âgé de 26 ans ? Personne…
« Je ne voulais pas qu’il joue petit bras »
Oui, c’est avec l’étiquette de meilleur latéral gauche de National qu’il s’est posé au HAC cet été. Oui, il était le guide d’un « onze » martégal promu en Ligue 2 au printemps dernier. Mais après ? Qui savait qu’il avait été vu auparavant dans les rangs du SC Toulon ? Qu’il était resté près de six mois au chômage en 2020, avant de s’envoler pour la Roumanie et sa… troisième division (Foresta Suceava), puis de s’installer à Martigues (été 2021) ? Un parcours sans très grands reliefs qui donne ainsi un peu plus d’épaisseur à l’impression laissée par le Franco-Algérien, dont les adducteurs ont sifflé (sorti à la 74e), face aux Verts. Pour sa première titularisation en ciel et marine, sa première percée en Ligue 1 surtout, il a mis tout le monde d’accord, prouvant que l’écart qui sépare le National de l’élite n’avait à ses yeux rien d’effrayant.
« Physiquement, dans la répétition des courses, dans les duels, je savais qu’il y aurait une sacrée différence. Mais je ne me suis pas posé mille questions. En entrant sur le terrain, je me suis dit : « Fais ce que tu sais faire de mieux, et ça passera ». Je n’avais juste qu’à reproduire ce qu’on travaille à l’entraînement. » « Ce n’était pas évident pour lui, admet Didier Digard. Cette première en L1, à 26 ans, cela a dû être quelque chose de fort, beaucoup d’émotions. Il savait qu’il y avait de l’attente et il a bien géré. Après, c’était un système qui lui correspondait bien, car il a une qualité de centre exceptionnelle. Je lui ai dit : « Au pire, si ça se passe mal, au moins que tu aies tout tenté ». Il aime aller de l’avant, je ne voulais donc pas qu’il joue petit bras. »
Déjà passeur décisif
Dès l’entame, Zouaoui est ainsi venu presser haut, très haut les Stéphanois, au point d’amorcer le premier mouvement dangereux des Havrais. Et ce n’est pas tout. Certes bizuth, c’est à lui que fut confiée la grande majorité des coups de pied arrêtés. « C’est une sacrée preuve de confiance de la part du coach, note-t-il. Tout a vraiment été fait pour me mettre dans les meilleures conditions. Je vis une belle histoire. » Si belle, qu’il a déjà noirci une ligne de stats, cette passe décisive, ce corner qu’Arouna Sangante prolongea de la tête au fond des filets (2-0, 67e).
Décisif, comme l’avait été une semaine plus tôt Christopher Opéri, incontestable numéro 1 au poste, mais désormais contraint, à l’inverse de la saison passée, de surveiller la concurrence. « Je sais ce que Chris a fait pour le club, c’est un joueur que je respecte vraiment, assure le natif de Marseille. Moi, je vais continuer à m’entraîner à fond et si, demain, le coach décide de faire débuter Chris, ça ne me posera aucun problème. » À gauche, Digard voit en tout cas émerger un nouveau candidat.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Surprise ! Ce mardi 27 août 2024 pourrait être en partie marqué par la signature d’Antoine Joujou en faveur de Parme (Ita), acteur de Serie A. Néanmoins, l’attaquant de 21 ans devrait être dans la foulée prêté au HAC.
Antoine Joujou devrait s’engager en faveur de Parme (Ita)
C’est un transfert inattendu. Ou quand Antoine Joujou (21 ans) se prépare à s’engager ce mardi en faveur des Italiens de Parme (Ita), promus en Serie A après avoir été sacrés en Serie B en mai dernier.
Si à cette heure, la durée du contrat reste inconnue, il est toutefois très probable que l’attaquant havrais soit dans la foulée prêté au HAC, et ce jusqu’au terme de la saison.
Il retrouvera ancien du HAC
Titularisé lors des deux premières journées, face au PSG (1-4) et Saint-Étienne (2-0), vu à vingt-trois reprises en L1 sous les ordres de Luka Elsner, le natif de Mantes-la-Jolie, international U20, sera donc lié dans les heures à venir à un club déjà rejoint en 2021 par un ex du HAC, à savoir Woyo Coulibaly. Rappelons que le contrat de Joujou courait jusqu’en 2026. Plus d’informations à venir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Les choses s’accélèrent au HAC. Dans la foulée de l’imminente signature d’Antoine Joujou en faveur des Italiens de Parme, c’est le Parisien Ilyes Housni qui devrait ce mardi 27 août 2024 rejoindre les Ciel et Marine.
Au sortir d’un prêt au Qatar, le Parisien Ilyes Housni (19 ans) pourrait s’engager ce mardi en faveur du HAC (prêt)
Enfin, ça bouge ! Et sans doute est-ce la signature, plus que probable ce mardi, d’Antoine Joujou en faveur des Italiens de Parme, qui permet au club doyen de boucler l’un de ses dossiers.
Deux ans avant le terme de son contrat, Joujou, via son transfert dans les rangs du promu en Serie A, rapporterait en effet, selon quelques bruits, la somme de 3 M€ (hors bonus). Suffisant pour valider, sans doute dans les heures à venir, le prêt du jeune attaquant du PSG Ilyes Housni (19 ans).
Une parenthèse au Qatar
Un espoir auquel les dirigeants parisiens avaient offert un contrat de trois ans à l’été 2023, avant de le prêter quelques semaines plus tard au Qatar, au Al-Sadd SC, champion en titre. Une parenthèse durant laquelle le Franco-Marocain ne put toutefois s’exprimer pleinement, lui qui est revenu cet été à Paris avec seulement six apparitions (aucune titularisation) et un but inscrit.
International français U18 (8 matches, 6 buts), avant d’être appelé au sein la sélection marocaine U23, le natif de Créteil pourrait ainsi profiter de son arrivée au Havre pour prendre son réel envol. Un nouveau pari fait sur un jeune joueur, réputé très adroit face au but, sur fond de prêt assorti d’une option d’achat non obligatoire. Plus d’informations à venir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Un transfert, celui d’Antoine Joujou à Parme (Italie), une arrivée, celle d’Ilyes Housni, jeune attaquant issu du PSG, le tout sur fond de prêt : au HAC, ce mardi 27 août 2024 marque le début des (grandes ?) manœuvres lors d’un mercato d’été qui tend à toucher à sa fin.
C’est le deal que personne n’avait vu venir. Le transfert inattendu. Ou quand Antoine Joujou s’est engagé en faveur des Italiens de Parme, promus en Serie A, en échange d’un contrat 3 ou 4 ans (la précision n’a pas encore été donnée) et d’une somme qui avoisinerait les 3 M€. Et ce n’est pas tout. Dans la foulée de cette signature, l’attaquant âgé de 21 ans a regagné l’effectif dirigé par Didier Digard, prêté qu’il est jusqu’au terme de la saison par le club d’Émilie-Romagne.
Titularisé lors des deux premières journées, face au PSG (1-4) et Saint-Étienne (2-0), l’international U20 devient ainsi « propriété » d’un club rejoint à l’été 2021 par un ex de la Cavée Verte, un certain Woyo Coulibaly. Joujou continuera donc à prendre de l’expérience en ciel et marine lors des neuf prochains mois, lui qui avait été révélé à l’hiver 2022 en L2 par Luka Elsner, avant que ce dernier ne lui offre dix-sept apparitions en L1 la saison passée, pour six titularisations. La L1, cette scène sur laquelle le natif de Mantes-la-Jolie court toujours après son premier but.
Housni, des stats impressionnantes chez les jeunes
Désormais prêté au HAC, où la durée de son contrat s’étirait jusqu’en juin 2026, Antoine Joujou pourra ainsi faire connaissance avec un nouvel acteur du secteur offensif : Ilyes Housni. Oui, via le transfert de ce mardi, les dirigeants havrais ont enfin pu avancer et boucler (financièrement) un dossier ouvert depuis plusieurs semaines déjà. Housni ? Un nom qui parle peu. Et pour cause.
L’attaquant Franco-Marocain n’est âgé que de 19 ans et n’a bénéficié que dix minutes de temps de jeu sous le maillot du PSG, un soir de février 2023, à Monaco. 2023, une année pas comme les autres pour celui qui fut international U18 (8 matches, 6 buts), puisqu’elle coïncida avec la signature de son premier contrat pro en faveur du Paris-SG, d’une durée de trois ans, avant qu’il ne soit appelé quelques semaines plus tard à s’envoler pour le Qatar. Direction Al-Sadd SC, sacré champion la saison dernière, là où Housni n’a toutefois pu croquer que six entrées en jeu, pour un but inscrit.
Réputé très adroit face au but, Housni présente des stats impressionnantes dans les catégories « jeunes », avec 25 réalisations en 26 matches, version U19, et 8 buts en 7 matches, en Youth League. À 19 ans, le natif de Créteil se présente donc au pied d’un tremplin, nouveau venu au sein d’un secteur offensif d’où viennent de disparaître Kandet Diawara, prêté à Pau (avec option d’achat) et Nassim Chadli, transféré au Wydad Athletic Club de Casablanca (Maroc), sans que les modalités de la transaction n’aient encore filtré. Deux joueurs fraîchement revenus d’un prêt à Concarneau, relégué en National.
Source PN
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Prêté au HAC par le Paris-SG, avec option d’achat non obligatoire, Ilyes Housni a pu prendre le pouls des méthodes de Didier Digard, ce mercredi 28 août 2024 au centre d’entraînement de Soquence. L’occasion de faire connaissance avec cet attaquant âgé de 19 ans.
Ilyes Housni, ici devant Christopher Opéri, lors de sa première séance d’entraînement sous les ordres de Didier Digard
Ce mardi, derrière la main courante du centre d’entraînement de Soquence, à ceux qui le cherchaient du regard il fut difficile de le distinguer au premier coup d’œil. L’attaquant arrivé du Paris-SG vingt-quatre heures plus tôt n’a guère le profil d’un déménageur.
Sous la toise, il n’affiche en effet que 172 centimètres et sait que son gabarit ne fait pas de lui un attaquant dont les crampons restent plantés dans la surface. « Je suis vif, j’aime prendre la profondeur, j’aime jouer au ballon. Et bien évidemment, j’adore marquer. Mais avant tout, je sais qu’il me faut encore tout améliorer dans mon jeu. Je suis pro, mais j’estime être encore en post-formation. Car derrière moi, je n’ai pas une saison pleine. »
« Un deal où tout le monde peut être gagnant »
Derrière lui, ce sont quelques images ramenées du Golfe qui paraissent être les plus fraîches. Prêté qu’il fut au Qatar il y a un an, dans la foulée de la signature d’un contrat de trois ans en faveur du PSG, propriété du… Qatar. Comme poussé à emprunter cette passerelle artificielle, mais dans quel but ? S’il fallait s’arrêter au cas Housni, ce dernier n’eut le droit qu’à quelques miettes (6 apparitions). « J’ai quand même beaucoup appris, assure-t-il. Après, je suis allé là-bas pour jouer, mais les choses ne se sont pas déroulées comme je le souhaitais. Mais franchement, ça va… »
Visiblement, le nouvel attaquant du HAC ne gardera pas un souvenir impérissable de son crochet par le Al-Sadd SC, sacré champion au printemps dernier. Humainement, peut-être en a-t-il retiré une expérience utile, mais sportivement, sans doute une partie de son temps a-t-elle été perdue. La page est néanmoins tournée, le voilà donc de retour en France, en L1, prêté au HAC par le PSG, avec option d’achat non obligatoire. « Il entre dans la philosophie de ce qu’on veut faire avec nos moyens, précise Didier Digard. C’est un joueur à potentiel, à développer, mais qui nous permet déjà d’avoir de la qualité supplémentaire. C’est un deal où tout le monde peut être gagnant. »
« Je commençais à trouver le temps un peu long »
Arrivé au PSG à l’âge de 12 ans, le Cristolien a ainsi gravi toutes les marches dans la capitale, jusqu’à ce 11 février 2023, date à laquelle il put goûter à la L1 durant dix minutes, période durant laquelle il s’entraînait régulièrement sous les ordres de Christophe Galtier. « Et ça me fait du bien de retrouver un groupe pro, avoue celui qui dut se préparer cet été aux côtés des joueurs non retenus dans le groupe de Luis Enrique. Je suis même très heureux, car les discussions avec le HAC avaient débuté depuis plusieurs semaines déjà, et ces derniers jours, je commençais à trouver le temps un peu long. Maintenant, même si j’avais d’autres propositions, je tenais à patienter. Le Havre était ma priorité. »
International U18 (8 matches, 6 buts), avant d’être appelé par le sélectionneur du Maroc U23, ces Lionceaux de l’Atlas notamment représentés par le duo Kechta-Targhalline, voilà donc Housni au pied d’un tremplin. « Je vais essayer de gratter un maximum de temps de jeu. Après, pour les buts, on verra bien, je ne suis pas devin. Je sais qu’à mon poste, il faut des stats, et je sais aussi que je donnerai tout. » Peut-être dès dimanche, à l’occasion de la réception de l’AJ Auxerre (17h), Housni aura-t-il la possibilité de dévoiler une partie de son talent.
Antoine Joujou est passé par Parme
Désormais propriété du club italien, et ce pour les quatre prochaines saisons, Antoine Joujou était ce mercredi à Parme pour y officialiser sa signature. Un passage express, puisque l’attaquant de 21 ans, prêté par le club de Serie A jusqu’en mai 2025, sera de retour ce jeudi à Soquence. Transféré pour une somme avoisinant les 3 M€ (hors bonus), Joujou poursuivra donc sa progression sous les couleurs du HAC. Avec une motivation intacte ? « On n’avait pas prévu qu’il signe ailleurs dès maintenant, admet Didier Digard. Mais s’il est content, je suis content. Quant à sa motivation, il m’a envoyé un message pour m’assurer qu’il était à mille pour cent concerné par les objectifs du HAC. Bon, mille pour cent, c’est un peu abusé, je lui ai dit qu’à cent pour cent, ce serait déjà très bien. »
Retour de Christopher Opéri Touché aux ischios à quarante-huit heures d’un déplacement victorieux à Saint-Étienne (2-0, 2e j.), et donc absent sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, Christopher Opéri ne semble plus ressentir la moindre douleur. De retour à l’entraînement collectif, le latéral gauche, relayé par l’ex-Martégal Yanis Zouaoui dans le Forez, sera ainsi en mesure de se dresser, dimanche (17h), face aux Auxerrois.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce jeudi 29 août 2024, Yoni Gomis tournera la première page de sa jeune carrière. Le défenseur de 18 ans, tout frais pensionnaire de la Cavée Verte, s’envole en effet pour Strasbourg, où l’attend un contrat de cinq ans. Le HAC scelle un transfert d’un peu plus de 2 M€.
Yoni Gomis quitte le HAC pour Strasbourg, où l’attend un contrat de cinq ans
Comme annoncé mercredi soir sur le compte X @Sport_PN, Yoni Gomis (18 ans) ne fait plus partie du décor. Le défenseur et récent vice-champion d’Europe U19, étiqueté très grand espoir du club doyen et sous contrat jusqu’en 2026, s’est en effet envolé pour Strasbourg, où il paraphera ce jeudi 29 août 2024 un contrat d’une durée de cinq ans.
Après l’accord acté entre le HAC, Parme (Italie) et Antoine Joujou, sur fond de transfert à hauteur de 3 M€ assorti d’un prêt en faveur du club doyen, c’est donc un nouvel espoir du Havre AC qui coupe le lien contractuel avec son club formateur.
Vendre encore, et pour 10 M€
Et ce, définitivement en ce qui concerne Gomis, sans même avoir eu l’occasion de se produire une seule fois avec les pros. Un départ, en échange d’un chèque d’un peu plus de 2 M€, auquel les dirigeants havrais ne purent s’opposer, tant il est urgent de combler le déficit. Ce trou de 15 M€ qui a incité la DNCG à encadrer la masse salariale. Alors en l’état, recruter, s’apparente à une mission tout simplement impossible.
La priorité est en effet de vendre, désormais pour 10 M€, et il reste moins de quarante-huit heures pour y parvenir sur les marchés français, anglais, allemand, italien et espagnol. Didier Digard pourrait ainsi voir s’envoler quelques-uns de ces joueurs majeurs, sans que le club ne puisse lui offrir de renforts dignes de ce nom.
Encore une fois, la situation financière, en grande partie plombée par la baisse des droits TV (5,5 M€ contre 15 M€ la saison passée), oblige à des économies drastiques. Vincent Volpe, en passe d’accélérer le processus de vente, imposerait même une très forte pression afin que le déficit ne soit plus d’actualité, ou presque, dès demain (vendredi) à 23 heures, moment où le mercato d’été fermera ses portes. Un « money time » sous très haute tension.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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https://www.lequipe.fr/Football/Article ... 503780zzzz
Spécialiste de la gestion de crise dans une vie antérieure, Vincent Labrune (53 ans) est servi. À l’issue de l’interminable feuilleton des droits télé, qui n’a pas donné les résultats escomptés, le président de la Ligue de football professionnel (LFP) encaisse les critiques. Qu’il juge souvent injustes. Selon lui, la balance penche néanmoins toujours en sa faveur pour la prochaine élection à la présidence de la LFP, le 10 septembre. Il reste donc très offensif et n’a pas l’intention de passer la main.
« Entre la fin des droits télé, la reprise de la saison et la préparation agitée de l’élection à présidence de la LFP, vous avez vécu un été sous haute tension.
Ce n’est pas qu’un été que j’ai vécu sous tension. Cela fait plus d’un an que le football français, la LFP et moi-même sommes l’objet d’attaques d’une rare violence orchestrées par un groupe d’individus, avec le double objectif de saboter l’appel d’offres sur les droits audiovisuels et de faire exploser la gouvernance. On a coutume de dire : “Les chiens aboient et la caravane passe.” C’est tout à fait d’actualité. Il est insupportable de lire et d’entendre de telles contre-vérités, d’avoir une telle réécriture de l’histoire qui relève de la malhonnêteté, du mensonge et du complotisme pur et simple. Voilà mon état d’esprit du moment.
Du complotisme ?
Avec Arnaud Rouger (le directeur général de la LFP) et de nombreux acteurs du football, on ne partage pas l’analyse caricaturale qui est faite de notre bilan. Depuis notre arrivée, on fait face à une crise majeure sans précédent dans l’histoire du football français. Le fait générateur de cette crise a un seul nom : Mediapro, qui est la plus grande erreur stratégique dans notre histoire et dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences. La réalité absolue est que le football français aurait pu mourir il y a trois ans. Avec la crise du Covid-19, il a été le seul grand Championnat à arrêter sa saison en mars 2020. Normalement, personne ne se remet d’une dette totale de 340 M€. Personne ne se relève non plus d’un diffuseur incapable d’honorer ses engagements et qui se place sous la protection du tribunal de commerce quinze jours après l’ élection. Cela a transformé 1,3 milliard de recettes audiovisuelles
budgétées par les clubs en 730 M€ de revenus... Personne ne devrait se remettre, non plus, de la guerre atomique que l’épisode Mediapro a provoquée, en coulisses, avec l’acteur dominant (Canal+).
Le résultat des droits télé (500 M€ de droits domestiques en L1, 150 M€ de droits internationaux et 40 M€ en L2 *) est loin de l’objectif initial...
Je vous confirme qu’il est décevant et éloigné de notre objectif, qui n’était pas celui de notre communication (autour du milliard d’euros). Mais il est là et bien réel. Quand le clan des acheteurs (les médias) vous explique que vos droits, ça vaut zéro, celui des vendeurs (la LFP), dans le cadre d’une stratégie de négociation, dit plutôt que cela vaut environ un milliard... Si quelqu’un veut vendre son appartement 100 000 euros, il dit plutôt qu’il vaut 120 000 que 80 000...
C’était une stratégie de communication pragmatique que j’assume. On a affronté des vents contraires d’un autre temps avec des ennemis puissants.
Qui étaient ces ennemis ?
L’épisode Mediapro a déclenché une rancœur très forte de Canal+ contre la LFP et les clubs dont on paye encore aujourd’hui les conséquences. Le groupe Canal + n’a pas participé à l’appel d’offres et n’a rien fait non plus pour que cela se passe bien... Sur les droits télé, c’est le marché qui dicte sa loi. On a été en contact avec tous les plus grands acteurs internationaux. Aucun n’a souhaité investir dans notre Ligue. Personne n’aurait pu pousser le marché jusqu’aux limites comme nous l’avons fait avec la venue de beIN Sports qui s’est faite, notamment, en raison des relations de confiance fortes entre ses dirigeants et ceux de la LFP. Ceux qui prétendent qu’ils auraient pu faire mieux sont soit des affabulateurs soit des diseurs de bonne aventure. Personne n’aurait pu faire mieux. Tous les droits sportifs baissent en Europe.
BeIN Sports a finalement acquis un match pour 100 M€ annuels. Faut-il s’en féliciter ou regretter que le diffuseur franco-qatarien n’ait pas consenti un investissement plus important ?
Jamais beIN Sports n’avait imaginé investir de façon aussi importante dans le football français. Quand on a compris que l’on aurait de grandes difficultés à avoir un partenaire unique, qui était notre objectif, on a tout fait pour convaincre beIN Sports. Aujourd’hui, même si on a pu espérer qu’ils fassent plus, ils auraient pu ne rien faire. BeIN va verser un montant non négligeable supérieur à 200 M€ par an si l’on agrège la L1, la L2 et les droits internationaux. Sans beIN Sports, le résultat obtenu aurait été bien pire.
Vous souhaitiez un seul diffuseur afin que les matches ne soient pas éparpillés et les fans obligés de souscrire plusieurs abonnements. C’est raté?
C’est un regret, mais le marché a parlé. On a tout fait pour avoir un seul diffuseur. On a fait onze mois de gré à gré et personne n’a eu la capacité ou la volonté d’enchérir pour la totalité de nos matches. Les seuls qui l’ont fait, c’est DAZN en novembre, mais pour nous dire en mars que les montants qu’ils nous proposaient n’étaient plus possibles.
Le succès de DAZN semble incertain au vu, notamment, des tarifs élevés qui sont pratiqués ?
Je ne suis pas le patron de DAZN. Je ne fixe pas leurs tarifs. Le football est un produit premium qui a un coût. Mais cette offre est moins chère que celle pratiquée par nos voisins, à part l’Italie. J’ai bien conscience de cette difficulté. Mais pour pouvoir baisser les prix, il faut laisser le temps à un nouvel acteur de s’installer dans la durée.
Vous avez affronté une crise trois semaines après votre élection, en septembre 2020, avec la défaillance de Mediapro, un contrat signé par vos prédécesseurs. Vous avez pris des garanties supérieures auprès de DAZN ?
Bien évidemment. Si on avait eu les mêmes garanties avec Mediapro, on aurait touché les 850 M€ qui nous étaient dus la première année. Les garanties de DAZN sont solides. Au départ, on n’a pas considéré leur offre car nous n’avions pas les garanties de l’actionnaire que nous souhaitions. Début juillet, avec quelques présidents de club, nous avons passé une semaine à Londres et on a obtenu auprès de Len Blavatnik (le milliardaire propriétaire de DAZN) des garanties au niveau de sa holding. Ce qui est une première et qui a changé du jour au lendemain notre approche vis-à-vis de DAZN. Désormais, les priorités absolues de la LFP et de nos clubs doivent être la lutte contre le piratage et le succès de notre projet commun avec DAZN. Nous avons la chance d’avoir pour la première fois un partenaire digital qui doit nous permettre d’accélérer le changement de notre modèle.
Avez-vous tout fait pour renouer le dialogue avec Canal+ ?
On ne pouvait pas faire plus. Les dirigeants de beIN Sports, partenaires de Canal+, sont intervenus. J’ai moi-même essayé de contacter à plusieurs reprises Maxime Saada (le président de Canal+). On a même eu un rendez-vous qui a été annulé à la dernière minute. Les dirigeants de CVC (le fonds qui a investi 1,5 milliard d’euros dans le football français) ont également tout fait pour renouer le dialogue. Mais à aucun moment, Canal+ n’a souhaité participer à cet appel d’offres comme je l’avais d’ailleurs prévu dès le départ. Je le regrette. Son avenir et l’élection à la présidence de la LFP « Ce n’est pas un nouveau mandat, mais la suite du précédent » On vous a aussi reproché l’accord avec CVC, qui a apporté 1,5 milliard d’euros au football français, car le fonds récupère 13 % à vie des recettes commerciales de la LFP. Cette critique n’a aucun sens. On a valorisé la LFP et sa société commerciale à plus de 11 milliards d’euros en pleine crise majeure. On a un partenaire qui a fait un geste exceptionnel permettant de sauver l’économie de nos clubs. On vient nous expliquer, notamment un des candidats à la présidence (Christophe Bouchet), que c’était le casse du siècle. Malheureusement, au vu des résultats de l’appel d’offres, j’ai plutôt l’impression que c’est le contraire…
Pourquoi souhaitez-vous un nouveau mandat à la tête de la Ligue, si ce n’est par intérêt personnel ?
Avec Arnaud Rouger, on souhaite
poursuivre notre action pour finaliser notre plan de réformes. Malheureusement, quatre ans n’ont pas été suffisants pour régler l’ensemble des crises que l’on a dû affronter. Pour nous, ce n’est pas un nouveau mandat, mais la suite du précédent. Et j’estime que nos réussites ne sont pas valorisées…
Lesquelles ?
Malgré une crise majeure, on a pris le taureau par les cornes avec un double objectif : assurer la survie et refondre notre modèle. On a passé la L1 et la L2 à 18 clubs pour alléger le calendrier, on a renforcé nos relations avec l’État, modernisé la gouvernance, amélioré la sécurité dans nos stades, qui porte ses fruits avec des incidents en baisse, on a créé une filiale commerciale, amené 1,5 milliard, on a une Ligue modèle en Europe dans la lutte contre le racisme et l’homophobie… Personne n’en parle. Cela a permis de maintenir la performance des clubs français sur la scène Européenne, d’avoir cette année pour la première fois quatre places en Ligue des champions, alors qu’il y a deux ans, on était un patient dans le coma. On a amené McDonald’s (comme sponsor), on a battu nos records d’affluence (14 % de plus). On ne peut pas réduire le travail d’une Ligue à l’analyse des droits média. Diriger une ligue européenne n’est pas donné à tout le monde. Il ne faut pas jouer au pompier pyromane en vendant un mirage.
L’élection est-elle réellement ouverte ?
Bien sûr ! Certains réclament un report. J’en entends d’autres vouloir modifier des règles de parrainage qui seraient soudain devenues injustes. Comme je l’ai expliqué vendredi au comex de la FFF, qui nous soutient totalement, la Ligue est une institution libre, garante des intérêts des clubs. Les règles, je ne les ai pas inventées, ni faites à mon image. On ne se soumettra à aucun de ceux qui font pression pour qu’elles soient bafouées à l’aune de leurs intérêts personnels.
Cyril Linette ou Christophe Bouchet, qui visent la présidence, vont-ils pouvoir concourir ?
C’est à eux de convaincre les parrains, le syndicat des clubs et les “familles” (joueurs, entraîneurs…). Mais ce qui compte, ce n’est pas d’être candidat, mais d’avoir le bon profil. Présider la Ligue, ce n’est pas l’école des fans. Ce n’est pas : “Tiens je ne sais pas quoi faire, donc je vais être président de la Ligue.”
Pensez-vous bénéficier d’un large soutien pour un second mandat ?
Je pense que les dirigeants du football français ont de la mémoire... On a perdu une bataille importante sur les droits domestiques, mais on en a gagné d’autres. Avec Arnaud et les équipes, on est fiers de notre bilan. Et on pense que l’on est les plus à même de gérer le football professionnel français dans toute sa complexité. »
(*)Selon le guide de répartition provisoire envoyé aux clubs en début de saison, le montant des droits télé internationaux n’atteint pour le moment que 57,8 M€. Et le montant total (droits nationaux + droits internationaux + droits L2) est annoncé pour cette saison à 501,3 M€.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le bruit circulait depuis plusieurs semaines déjà. L’ex-Parisien Timothée Pembélé sera bel et bien Havrais cette saison, prêté au HAC, avec option d’achat, par les Anglais de Sunderland. Le défenseur est attendu à Soquence ce vendredi 30 août 2024.
Timothée Pembele est prêté pour une saison, avec option d’achat, par Sunderland, club de deuxième anglaise.
Après le prêt, avec option d’achat non obligatoire, du Parisien Ilyes Housni (19 ans), place au prêt, avec option d’achat, de l’ex-Parisien Timothée Pembélé (21 ans). Tel est le premier mouvement annoncé en cette ultime journée de mercato d’été. Une arrivée annoncée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines déjà, et dont l’officialisation est au planning de ce vendredi après-midi.
En quête de temps de jeu, après une première saison à Sunderland (Championship) rendue compliquée par une blessure à un genou qui l’a éloignée des terrains durant quatre mois (de septembre à décembre 2023), le défenseur, capable de jouer dans l’axe ou sur le flanc droit, entend donc se relancer au HAC. En Angleterre, dans un club désormais entraîné par l’ex-Lorientais Régis Le Bris et où son contrat court jusqu’en 2028, Pembélé n’a ainsi disputé que huit matches.
Targhalline, vraiment pisté par Bruges ?
Passé par les Girondins de Bordeaux en 2021-22 (26 matches, L1), dans le cadre d’un prêt, il dut, là aussi, faire face à une blessure au genou, grave celle-ci, puisqu’il dut stopper sa progression entre avril 2022 et janvier 2023. Entre-temps revenu au PSG, son club formateur, celui avec lequel il avance un bilan de quinze apparitions, le natif de Beaumont-sur-Oise doit désormais prendre son réel envol. Vu sous le maillot des Bleuets, des U16 au U23, Pembélé rejoint donc un secteur défensif d’où Yoni Gomis s’est effacé, puisque transféré à Strasbourg. Un secteur très certainement appelé à évoluer avant ce vendredi 23 heures, et la fin du mercato en France, mais aussi en Angleterre, en Espagne, en Allemagne et en Italie.
En Belgique, le marché des transferts s’étire quant à lui jusqu’au 6 septembre. La Belgique, et plus précisément le Club Bruges, où le nom d’Oussama Targhalline circulerait. Alors, le champion en titre, version Jupiler Pro, est-il réellement passé à l’offensive ? « Nous n’avons encore jamais eu de contact avec Bruges », assure Mathieu Bodmer.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.