[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L’épisode I de la saison II du HAC en Ligue 1 sera tourné, vendredi 16 août 2024, à partir de 20h45, sur la pelouse du Stade Océane. Un face-à-face avec le PSG qui marquera pour le HAC la fin d’une étrange intersaison. Le point avec Mathieu Bodmer en ce mardi 13 août 2024.
Entretien avec Mathieu Bodmer, un directeur sportif qui vit sa troisième intersaison au HAC, incontestablement la plus calme, pour le moment, la plus « frustrante » selon lui.
Tout d’abord, quelques mots sur le dernier test-match, cette défaite, lourde, très lourde, concédée samedi 10 août 2024 devant les Allemands de Bochum (0-6). Quelle impression vous a laissé cette prestation ?
« Disons qu’il ne faut pas en tirer de conclusions, mais des enseignements. On a fait trente minutes plutôt intéressantes, ensuite, on a fait un non-match. Des erreurs défensives, pas d’impact dans les duels, manque de justesse technique… On a manqué de tout. Mais c’est bien, on s’est fait punir, c’était un bon test face à une équipe qui nous a montré qu’il était important de respecter le football et ses principes, tout simplement. »
Néanmoins, sur quoi est-il possible de s’appuyer après ce non-match, sachant que vendredi, ce n’est autre que le PSG qui est annoncé au Stade Océane ?
« C’est simple, ça va remettre tout le monde dans le droit chemin. »
Cette entame de saison, avec la réception du triple champion de France et trois déplacements (à Saint-Étienne, Toulouse et Monaco), vous l’imaginez comment ?
« Compliquée, forcément. Mais plus globalement, c’est toute la saison qui sera compliquée. Pour atteindre l’objectif, à savoir le maintien, il va falloir batailler. Certaines équipes se sont renforcées, et selon moi, il y aura moins de concurrents que la saison dernière dans la course au maintien. »
D’autant que le HAC, même avec un vécu de dix mois en L1, se présente de nouveau comme le parent pauvre du championnat…
« Quand tu dois assurer ton maintien avec 30 % de moins au niveau de ta masse salariale, que tu dois d’abord vendre avant d’espérer recruter, il est clair que ce n’est pas simple. Maintenant, les contraintes financières, on les connaît tous, on ne va donc pas se cacher derrière ça toute la saison. »
S’il vous fallait qualifier cette étrange intersaison, quel adjectif utiliseriez-vous ?
« Frustrante. Parce qu’on a des opportunités de joueurs, des garçons prêts à nous rejoindre tout de suite, mais on ne pourra pas bouger avant d’avoir réussi à vendre. Ce mercato est vraiment compliqué. A priori, ça s’agitera après la première journée. Mais là, j’ai l’impression qu’on ne fait que tourner en rond. »
Concernant les ventes, celle d’Étienne Youté en direction d’Hoffenheim (All) est-elle toujours dans les tuyaux ?
« Non. Il ne veut pas y aller. Pourquoi ? Demandez-lui, parce que, moi, je ne sais pas. »
Une offre plus intéressante le ferait-il réfléchir ?
« Il n’y a rien d’autre. C’est le calme plat, pour lui comme pour les autres. Plus les jours passent, plus on s’oriente vers des offres au rabais. »
Et quid du dossier Ayew ?
« C’est toujours d’actualité. Pour le moment, André n’a signé nulle part, on reste en contact, mais pour l’instant, on ne peut pas enregistrer sa signature. On ne peut signer personne, même en prêt. On ne peut pas enregistrer les salaires. »
Donc, pour résumer, il vous faut vendre pour soulager les comptes et la masse salariale, tout en essayant de piocher des joueurs à bas coût…
« C’est ça, c’est l’équation à résoudre et on se casse la tête tous les jours. »
L’impatience commence-t-elle à se faire ressentir au sein du staff technique ?
« Non, non. Le staff comprend la situation, heureusement. Maintenant, je peux comprendre que ce ne soit pas toujours facile de gérer un groupe, actuellement cohérent sur le papier, dans lequel certains joueurs pensent ou veulent partir, attendent des offres, ont des états d’âme. »
Puisque la nouveauté, en termes de recrutement, ne rythme pas l’été, quels joueurs pourraient se hisser au rang de révélation ?
« Des révélations, des confirmations, des joueurs qui doivent prendre plus d’importance, j’espère bien qu’il y en aura. Je pense à Antoine Joujou notamment, à Issa Soumaré et Kandet Diawara qui ont une deuxième chance à saisir, mais aussi à Rassoul Ndiaye. Et puis il y a les jeunes, Yoni Gomis et Steve Ngoura qui sont avec nous depuis un an et qui vont devoir enclencher la première, être à la hauteur de tous les espoirs qu’on a placés en eux. Ils sont bien, ils progressent, ils avancent. Ce qui est logique. Ils ont 19 ans, le temps passe vite, alors à eux d’aller chercher du temps de jeu. »
Les méthodes imposées par Didier Digard, forcément différentes de celles de Luka Elsner, ont-elles été facilement comprises, intégrées, acceptées ?
« Je pense que les joueurs commencent à comprendre ce qu’il attend, ce qu’il veut, à savoir des choses simples et efficaces. Ce qui n’a toutefois pas été mis en œuvre face à Bochum… Mais depuis la reprise, tout se passe plutôt bien dans l’ensemble. »
Alors confiant pour la suite et le début des choses sérieuses ?
« Toujours. »
Par Benoît Donckele
Publié:
13 Août 2024 à 16h19
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
J-3 avant le lever de rideau de la saison, et ce duel avec le PSG que le HAC livrera sur la pelouse du Stade Océane. Un premier point sur l’effectif havrais mardi 13 août 2024.
Revenu du tournoi olympique avec une grande fatigue musculaire, Oussama Targhalline ne pourra être du premier et grand rendez-vous de la saison
Annoncé forfait dès samedi par Didier Digard, il n’était toutefois pas à exclure une surprise de dernière minute. Mais non. Revenu fatigué du tournoi olympique, celui au bout duquel lui et Yassine Kechta ont offert au Maroc une médaille de bronze, Oussama Targhalline ne pourra donc pas être aligné vendredi face au PSG. Ni même espérer intégrer le groupe des « 20 ».
Opéri et Négo opérationnels
Le milieu de terrain du HAC a en effet rallié le centre d’entraînement de Soquence avec de nombreuses douleurs musculaires et doit actuellement se contenter d’exercices en salle. Son retour à la compétition devrait ainsi coïncider avec le déplacement à Saint-Étienne (2e j.), là où avec le Maroc, il fit tomber l’Argentine lors du premier tour des JO (2-1).
Une absence de marque donc, à laquelle s’ajoute le possible forfait de Yoann Salmier (dos). Et une incertitude, cette crainte qui plane au-dessus d’Issa Soumaré (cheville), toujours absent de l’entraînement collectif. Malades au jour de la réception de Bochum (0-6), Loïc Nego et Christopher Opéri sont quant à eux de nouveau opérationnels.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L’épisode I de la saison II du HAC en Ligue 1 sera tourné, vendredi 16 août 2024, à partir de 20h45, sur la pelouse du Stade Océane. Un face-à-face avec le PSG qui marquera pour le HAC la fin d’une étrange intersaison. Le point avec Mathieu Bodmer en ce mardi 13 août 2024.
Mathieu Bodmer l’admet, en l’état, le HAC ne peut se permettre d’accélérer son mercato d’été
Entretien avec Mathieu Bodmer, un directeur sportif qui vit sa troisième intersaison au HAC, incontestablement la plus calme, pour le moment, la plus « frustrante » selon lui.
Tout d’abord, quelques mots sur le dernier test-match, cette défaite, lourde, très lourde, concédée samedi 10 août 2024 devant les Allemands de Bochum (0-6). Quelle impression vous a laissé cette prestation ?
« Disons qu’il ne faut pas en tirer de conclusions, mais des enseignements. On a fait trente minutes plutôt intéressantes, ensuite, on a fait un non-match. Des erreurs défensives, pas d’impact dans les duels, manque de justesse technique… On a manqué de tout. Mais c’est bien, on s’est fait punir, c’était un bon test face à une équipe qui nous a montré qu’il était important de respecter le football et ses principes, tout simplement. »
Néanmoins, sur quoi est-il possible de s’appuyer après ce non-match, sachant que vendredi, ce n’est autre que le PSG qui est annoncé au Stade Océane ?
« C’est simple, ça va remettre tout le monde dans le droit chemin. »
« Il y aura moins de concurrents dans la course au maintien »
Cette entame de saison, avec la réception du triple champion de France et trois déplacements (à Saint-Étienne, Toulouse et Monaco), vous l’imaginez comment ?
« Compliquée, forcément. Mais plus globalement, c’est toute la saison qui sera compliquée. Pour atteindre l’objectif, à savoir le maintien, il va falloir batailler. Certaines équipes se sont renforcées, et selon moi, il y aura moins de concurrents que la saison dernière dans la course au maintien. »
D’autant que le HAC, même avec un vécu de dix mois en L1, se présente de nouveau comme le parent pauvre du championnat…
« Quand tu dois assurer ton maintien avec 30 % de moins au niveau de ta masse salariale, que tu dois d’abord vendre avant d’espérer recruter, il est clair que ce n’est pas simple. Maintenant, les contraintes financières, on les connaît tous, on ne va donc pas se cacher derrière ça toute la saison. »
S’il vous fallait qualifier cette étrange intersaison, quel adjectif utiliseriez-vous ?
« Frustrante. Parce qu’on a des opportunités de joueurs, des garçons prêts à nous rejoindre tout de suite, mais on ne pourra pas bouger avant d’avoir réussi à vendre. Ce mercato est vraiment compliqué. A priori, ça s’agitera après la première journée. Mais là, j’ai l’impression qu’on ne fait que tourner en rond. »
« On ne peut pas enregistrer les salaires »
Concernant les ventes, celle d’Étienne Youté en direction d’Hoffenheim (All) est-elle toujours dans les tuyaux ?
« Non. Il ne veut pas y aller. Pourquoi ? Demandez-lui, parce que, moi, je ne sais pas. »
Une offre plus intéressante le ferait-il réfléchir ?
« Il n’y a rien d’autre. C’est le calme plat, pour lui comme pour les autres. Plus les jours passent, plus on s’oriente vers des offres au rabais. »
Et quid du dossier Ayew ?
« C’est toujours d’actualité. Pour le moment, André n’a signé nulle part, on reste en contact, mais pour l’instant, on ne peut pas enregistrer sa signature. On ne peut signer personne, même en prêt. On ne peut pas enregistrer les salaires. »
Donc, pour résumer, il vous faut vendre pour soulager les comptes et la masse salariale, tout en essayant de piocher des joueurs à bas coût…
« C’est ça, c’est l’équation à résoudre et on se casse la tête tous les jours. »
L’impatience commence-t-elle à se faire ressentir au sein du staff technique ?
« Non, non. Le staff comprend la situation, heureusement. Maintenant, je peux comprendre que ce ne soit pas toujours facile de gérer un groupe, actuellement cohérent sur le papier, dans lequel certains joueurs pensent ou veulent partir, attendent des offres, ont des états d’âme. »
aura. Je pense à Antoine Joujou notamment, à Issa Soumaré et Kandet Diawara qui ont une deuxième chance à saisir, mais aussi à Rassoul Ndiaye. Et puis il y a les jeunes, Yoni Gomis et Steve Ngoura qui sont avec nous depuis un an et qui vont devoir enclencher la première, être à la hauteur de tous les espoirs qu’on a placés en eux. Ils sont bien, ils progressent, ils avancent. Ce qui est logique. Ils ont 19 ans, le temps passe vite, alors à eux d’aller chercher du temps de jeu. »
Les méthodes imposées par Didier Digard, forcément différentes de celles de Luka Elsner, ont-elles été facilement comprises, intégrées, acceptées ?
« Je pense que les joueurs commencent à comprendre ce qu’il attend, ce qu’il veut, à savoir des choses simples et efficaces. Ce qui n’a toutefois pas été mis en œuvre face à Bochum… Mais depuis la reprise, tout se passe plutôt bien dans l’ensemble. »
Alors confiant pour la suite et le début des choses sérieuses ?
« Toujours. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre, une saison à bon port ?
Par Ulysse Llamas
le Mercredi 14 Août à 06:00
Aucune recrue ou presque, dans l’attente d’un effectif stable, un budget limité, un nouvel entraîneur sans grosse expérience… Le Havre risque de faire partie des favoris pour finir dans la charrette pour sa deuxième saison d'affilée dans l'élite. Sauf si, avec Didier Digard en capitaine d'équipage, le club doyen fait ce qu’il a fait de mieux la saison dernière : emmerder les puissants et déjouer les pronos, tout en restant familial.
N’en déplaise à Médine, deux « beu-bar » porteront Le Havre cette saison : en plus de celle du rappeur normand, celle de Didier Digard, un peu plus courte mais tout aussi bien taillée. Revenu 17 ans après un long exil, le technicien de seulement 38 ans a effectué sa première avant-saison dans la peau d’un entraîneur principal, et débarque avec une mission : le maintien. Celle-là même accomplie par Luka Elsner, son prédécesseur parti à Reims, pour le retour du Havre dans l’élite. Quinzième en mai, le HAC s’était finalement sauvé de justesse après un début de saison prometteur. Deux saisons d’affilée en Ligue 1, le club doyen n’avait pas connu ça depuis 1992-1993 mais n’a pas changé ses plans pour autant. Après une intersaison calme, le club embêté par (et embêtant pour) la LFP se présente avec un équipage qui n’a pas trop bougé.
Pas de vagues et la peur du naufrage
« Je serais inquiet si les joueurs ne savent pas qu’on a des manques, et qu’on n’a pas le meilleur effectif de Ligue 1 », disait Didier Digard ce week-end. Après deux mois de mercato, c’est calme plat en Seine-Maritime, marée basse côté arrivées. Les Ciel et Marine vont lancer la saison avec trois nouveaux joueurs, en plus du retour de prêt de Yann Kitala. Ruben Londja arrivé de Lausanne, et Ismaïl Bouneb venu de Valenciennes, effectueront leur premier stage en Ligue 1. À 26 ans, le latéral gauche Yanis Zouaoui débarque de Martigues pour suppléer le titulaire Christopher Operi. Sans aucun centime déboursé, alors qu’André Ayew est annoncé dans la salle d’attente après une pige convaincante.
Les décisions de Vincent Labrune ont entraîné de brusques changements de cap, qui risquent de nous mener à un naufrage
Jean-Michel Roussier, président du HAC
Le Havre devra donc compter sur les bons crus de son historique Cavée, son centre de formation nommé aujourd’hui en hommage à Christophe Revault. Yoni Gomis et Steve Ngoura, deux finalistes de l’Euro U19 avec les Bleuets, en sortent, comme Antoine Joujou, Josué Casimir ou le capitaine Arouna Sangante, qui ont tous joué la saison dernière. Deux milieux de terrain reviennent bronzés des JO avec le Maroc (Yassine Kechta et Oussama Targhalline) et un cadre, Abdoulaye Touré, a vécu « une petite Coupe du monde » avec la Guinée cet été. Ce manque de nouvelles recrues n’inquiète pas Jean-Michel Roussier : « Le maintien est largement à notre portée. » La meilleure nouvelle est arrivée des coulisses pour le boss havrais, avec la prolongation de contrat du directeur sportif Mathieu Bodmer, actée alors que le club traversait une mauvaise série au printemps. Il n’a pas encore trop eu à poser aux côtés de nouvelles recrues, mais il sait qu’il pourrait perdre Étienne Youté Kinkoué (Hoffenheim est sur le coup, une offre de 7 millions d’euros aurait été refusée), voire Christopher Operi, Arouna Sangante et Oussama Targhalline. Dans les colonnes de Paris-Normandie, il qualifie cette intersaison de « frustrante » : « On a des opportunités de joueurs, des garçons prêts à nous rejoindre tout de suite, mais on ne pourra pas bouger avant d’avoir réussi à vendre. Ce mercato est vraiment compliqué. A priori, ça s’agitera après la première journée. Mais là, j’ai l’impression qu’on ne fait que tourner en rond. »
« On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, renchérissait Jean-Michel Roussier le mois dernier. Personne ne va revendiquer d’avoir un budget plus bas que le nôtre. » Certains chiffres annoncent une réduction du budget de l’ordre de neuf millions d’euros, 26 contre 35. La faute à une prise en compte, sûrement plus réaliste que d’autres, de la situation galère des droits TV dont son président s’est longtemps (et à juste titre ?) opposé, et un encadrement de la masse salariale imposée par la DNCG. Roussier dénonçait le deal avec le fonds d’investissement CVC, défavorable au Havre, comme le « casse du siècle » pour le foot français. Malgré tout, qui dit masse salariale encadrée dit travail obligé. La saison dernière, Daler Kuzyaev, Loïc Nego et Abdoulaye Touré avaient été chopés libres. « Sans faire d’analogie avec ce qu’il se passe en France actuellement, ses décisions [celles de Vincent Labrune] ont entraîné de brusques changements de cap, qui risquent de nous mener à un naufrage », disait ensuite Roussier.
Digard à la barre
Pour éviter de couler, Le Havre commence sa traversée avec un capitaine qui connaît le navire. Un gars qui redébarque dans le club doyen mais qui fait tout très vite : papa à 16 ans, capitaine du Havre à 20 ans, retraité à 31 ans. Le pote de Bodmer n’a dirigé que 25 matchs avec Nice, mais a scalpé Marseille, Monaco, Lens, et Lyon, en plus d’avoir (ça vaut ce que ça vaut) la quatrième meilleure moyenne de points de l’histoire du Gym. Le tout au moment où surgissait l’affaire des mails de Christophe Galtier, et avec un discours emballant. En effet, l’ancien milieu de terrain dit avoir « 99% de Carlo Ancelotti, avec 0,5% de Thomas Tuchel et 0,5% de Pep Guardiola », plus un peu de Quique Setién, et préfère gagner « 5-4 que 1-0 ». À vous de juger.
Pour la confiance, il faudra repasser un peu plus tard. À une semaine de la reprise, les Havrais se sont fait étriller 6-0 par Bochum en amical, jouant comme des « enfants » selon leur coach qui a presque leur âge. « Une bonne leçon », renchérissait le capitaine Sangante après la rencontre. Surtout avant de recevoir le PSG en ouverture de la saison et du championnat. « C’est pas préoccupant, c’est ce qui montre qu’il y a beaucoup de chemin », dédramatisait Digard, qui semblait avoir pris de la bouteille cet été : « Les gens se voilent la face mais [être viré] c’est le cas pour tout le monde. Après, j’espère que mon histoire ici sera très longue. » Il faut espérer que le voyage dure plus de 25 matchs, et qu’il conduise à un nouveau maintien pour le doyen.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Une cinquantaine de supporters du HAC s’est déplacée à Soquence à l’occasion d’une séance d’entraînement ouverte au public ce mardi 13 août 2024. Ils nous ont livré leurs sentiments à quelques jours de la reprise du championnat de Ligue 1.
De jeunes supporters ont pu repartir avec les autographes de leurs joueurs favoris
Ils étaient une cinquantaine. Une cinquantaine à avoir bravé les quelques gouttes de pluie tombées sur le centre d’entraînement de Soquence. Une cinquantaine à s’être déplacée afin d’assister à la dernière séance d’entraînement de cette intersaison 2024 du Havre AC ouverte au public.
Ce mardi 13 août 2024, c’est donc une cinquantaine de supporters de tout âge qui est venue encourager une ultime fois leurs protégés avant le début du championnat. Vêtus, pour la plupart, d’un maillot ciel et marine, ces amoureux du club doyen n’ont pas hésité à encourager, et parfois râler, derrière la main courante. « On ne cherche pas à être discret. On est là pour encourager », rappelait d’ailleurs l’un d’eux quelques minutes après le début de l’entraînement.
« On espère avoir de bonnes surprises »
Cette séance, c’était aussi l’occasion de chercher quelques motifs d’espoir. Il est vrai, la défaite concédée samedi 10 août 2024 face à Bochum (0-6) a rendu dubitatif un certain nombre de suiveurs. Les matchs de préparation précédents avaient pourtant été de bonne facture. « On essaye de relativiser, de se dire que ce n’était juste qu’un match raté, met en avant Fabien. La saison dernière, on avait perdu nos quatre derniers matchs amicaux. Cela ne nous avait pas empêchés de nous maintenir. »
Car oui, sauf surprise majeure, le HAC ne jouera ni le titre, ni une place en coupe d’Europe, mais cherchera bien à obtenir son maintien en Ligue 1. Ses supporters semblent y croire et veulent regoûter à cette douce sensation connue en mai dernier. « On ne demande pas un top 10 mais pourquoi pas une douzième ou une treizième place, indique Thibaut. Le mercato n’est pas terminé. On espère avoir de bonnes surprises avant la fin. On aimerait voir arriver un buteur. André Ayew est toujours espéré mais ça commence à faire long. »
« On sera toujours là pour notre club »
Avec ou sans recrue et avec ou sans André Ayew, les hommes de Didier Digard pourront compter sur le soutien de leur public. « On sera toujours là pour notre club, certifie Evan. À la vie à la mort comme on dit. On chantera pour pousser les Havrais à domicile comme à l’extérieur. »
Heureusement pour cette cinquantaine de supporters, l’attente va bientôt prendre fin. Dans quelques jours, le Havre AC va lancer sa saison par la réception du Paris-Saint-Germain, triple champion de France en titre. Ce soir-là, ils ne seront pas une cinquantaine. Ils seront plus de 23 000.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Devenu titulaire la saison passée, sous les ordres de Luka Elsner, Josué Casimir s’affirme désormais comme l’un des leaders du vestiaire havrais. Cette saison, avec Didier Digard sur le banc, il devrait même bénéficier de plus de libertés sur le côté droit du Havre AC.
Josué Casimir a offert cinq passes décisives l’an passé
Le jeune Josué Casimir, 22 ans, a déjà bien grandi. De son premier match avec l’équipe première, en octobre 2020 face à l’USL Dunkerque, à aujourd’hui, le « bézot » made in Cavée Verte n’a cessé de progresser et de s’affirmer. Au point de devenir titulaire indiscutable dans l’esprit de Luka Elsner, en Ligue 2, lors de la saison 2022/2023 (34 matches, 2 buts, 3 passes décisives), et de conserver sa place dans le onze la saison dernière en Ligue 1 (30 matches).
L’arrivée de Didier Digard sur le banc havrais durant l’intersaison ne semble pas avoir rebattu les cartes en sa défaveur. Au contraire, le nouvel homme fort du club doyen semble pleinement faire confiance à un joueur auteur de cinq passes décisives au cours du dernier exercice. Lors du premier match amical contre Fougères, Josué Casimir a même été capitaine. « Cela a été une grande fierté de pouvoir représenter ce club en tant que capitaine. Le Havre est mon club formateur, j’ai grandi ici, assure celui qui a quitté sa Guadeloupe natale pour rejoindre le HAC en 2017. J’ai passé près d’un tiers de ma vie ici. Je ne suis pas un garçon qui compte ses efforts. Cette caractéristique et mon caractère ont sûrement poussé le coach à m’essayer comme capitaine. »
« Être quelqu’un qui apporte du dynamisme et du positif »
Josué Casimir n’a toutefois pas été le seul joueur à avoir été testé. Ces dernières semaines, Issa Soumaré, Aloïs Confais ou encore Etienne Youté ont porté le brassard de capitaine. Une façon de responsabiliser de nouveaux cadres dans le vestiaire ciel et marine. Car, sauf surprise ou départ avant la fin du mercato, le premier relais entre Didier Digard et ses joueurs devrait se nommer Arouna Sangante. « J’aime l’idée d’avoir plusieurs leaders de vestiaire, un groupe de joueurs capables d’aider le collectif à avancer, affirme-t-il. Personnellement, j’essaye d’amener ma pierre à l’édifice. Je veux être quelqu’un qui apporte du dynamisme et du positif sur et en dehors du terrain. »
Nouveau rôle dans le vestiaire mais aussi nouveau rôle sur le terrain. Habitué à multiplier les allers-retours sur son côté droit sous les ordres d’Elsner, Josué Casimir devrait être soulagé de quelques contraintes défensives cette saison. Didier Digard souhaitant voir son attaquant s’épanouir sur son aile droite avec plus de libertés. Et peut-être se trouver à la conclusion de certains mouvements offensifs. L’an dernier, il n’était jamais parvenu à trouver le chemin des filets. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. « On ne m’a jamais interdit de marquer des buts. J’y pense même tout le temps, appuie le jeune homme. Je me suis même fixé des objectifs à atteindre cette saison. À moi de me battre pour pouvoir y parvenir. » Un but, ce vendredi 16 août 2024 contre le Paris-Saint-Germain, serait, à coup sûr, un premier pas important dans la réalisation de ceux-ci.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Orphelin de Kylian Mbappé, le PSG s’apprête à défier le Havre AC, ce vendredi 16 août 2024 à 20 h 45, sans recrue majeure sur le front de l’attaque et avec seulement deux matches amicaux dans les jambes. Une bonne nouvelle pour les Ciel et Marine ?
Pour Luis Enrique, l’entraîneur parisien, « il y a deux solutions pour remplacer un attaquant qui marque 40 buts par saison : le remplacer numériquement ou essayer d’apporter une réponse collective »
C’était il y a maintenant trois mois. Le 13 mai 2024, le Paris Saint-Germain célébrait son onzième titre de champion de France après une défaite sans conséquence contre Toulouse. Depuis, le printemps s’est achevé et l’été est déjà bien entamé. Ce vendredi 16 août, ce même PSG repart à la conquête d’un nouveau sacre. Vers un quatrième championnat de France consécutif.
Si l’appétit ne semble pas avoir changé, on ne peut pas en dire autant du club de la capitale. Habituée à frapper des grands coups sur le mercato estival, la formation parisienne semble aujourd’hui vouloir faire sans superstar. Ces dernières années, Neymar, Messi, Di Maria ou encore Sergio Ramos ont plié bagage. La dernière en date se nomme Kylian Mbappé. L’international français ayant décidé de rejoindre le Real Madrid au début de l’été.
Luis Enrique : « Si quelqu’un marque 40 buts, on ne l’empêchera pas… »
Plus qu’un joueur, Paris se retrouve orphelin d’un monstre statistique. Mbappé au PSG, ce n’est pas moins de 256 buts et 108 passes décisives en sept saisons. « Il y a deux solutions pour remplacer un attaquant qui marque 40 buts par saison : le remplacer numériquement ou essayer d’apporter une réponse collective, a expliqué Luis Enrique, l’entraîneur parisien, en conférence de presse. Si quelqu’un marque 40 buts, on ne l’empêchera pas mais d’expérience, je sais qu’il vaut mieux que quatre joueurs marquent douze buts. C’est un défi passionnant. Un défi de montrer que le football est un sport collectif. »
Didier Digard : « Paris reste un grand d’Europe. Un très grand »
Les actes donnent du relief aux mots. Durant l’intersaison, Joao Neves et Gabriel Moscardo, deux milieux de terrain, Willian Pacho, un défenseur central, et Matvey Safonov, un gardien, ont rejoint Paris. Mais comment savoir si ces recrues, comme le reste de l’effectif, sont en jambes ? Au terme d’une préparation où de nombreux internationaux sont revenus au compte-goutte en fonction des différentes compétitions internationales, le champion de France en titre n’a disputé que deux matches amicaux contre Sturm Graz (Autriche), le 7 août, et Leipzig (Allemagne), trois jours plus tard, pour deux nuls. Le PSG s’avance donc vers le Stade Océane avec des incertitudes. « Cela a été très difficile de préparer cette rencontre, témoigne d’ailleurs Didier Digard. Ils ont toutefois la chance d’avoir des postes doublés voire triplés avec des joueurs capables de changer la figure de leur équipe. Paris reste un grand d’Europe. Un très grand. »
Une grande équipe que le HAC aimerait bousculer voire faire chuter dès la première journée pour lancer son championnat avec brio.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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L’ancien milieu de terrain du Zénith Saint-Pétersbourg (Russie) reste sur une impression au mieux mitigée. À l’aube de sa deuxième saison en France et au HAC, Daler Kuziaev, annoncé ce vendredi 16 août 2024 dans le groupe qui se frottera au PSG (20 h45), se doit de pousser le curseur un peu plus loin.
Daler Kuziaev, buteur et passeur à deux reprises la saison dernière, doit désormais se faire un nom sur le sol français
Le cadre et l’atmosphère paraissaient pourtant propices à la discussion. Sans pression, sans caméra, sans micro. Au lendemain d’un match amical disputé aux Pays-Bas sur la pelouse de l’AZ Alkmaar (1-1), et à la veille d’une étape à Nimègue (1-1), le défi était alors de se poser quelques minutes en compagnie de Daler Kuziaev (31 ans). Mais non. Le Russe, le seul des Ciel et Marine à ne jamais avoir fait face à la presse la saison passée, avant comme après les matches, n’a pas daigné nous accorder la moindre minute d’interview.
On nous assure pourtant que le milieu de terrain international aux cinquante sélections, dont le sens du professionnalisme fait autant l’unanimité que sa personnalité, est épanoui, partage tout à fait normalement la vie du groupe. Néanmoins, ce groupe, il revient à l’ex-cadre du Zénith Saint-Pétersbourg de l’entraîner vers le haut. Il a été recruté pour cela, et si la saison passée, Kuziaev fit rapidement filtrer quelques promesses, buteur face à Brest (2e j.) et Lorient (4e j.), il laissa un bilan auquel ne purent qu’être ajoutées deux passes décisives. En trente apparitions.
Un joueur de l’ombre, un relayeur
Et si celui qui est surnommé le Tsar ne manque pas de soutien, si son sens du jeu ne peut être remis en cause, force est de reconnaître que sa griffe n’a pas laissé autant de traces qu’espéré. « On est bien sûr en droit d’en attendre plus, admet Mathieu Bodmer. C’est un joueur important pour nous, il doit nous aider, comme d’autres, à élever le niveau de l’équipe, après une première saison qui n’a pas toujours été simple pour lui, en raison de son style de jeu et celui de la Ligue 1. »
Le style de jeu de Kuziaev ne fera d’ailleurs pas de lui un joueur capable de faire basculer les choses à lui tout seul. Le milieu de terrain est un acteur qui aime à faire jouer les autres, un homme de l’ombre, un précieux relayeur. Le voir empiler les buts et les passes dé’ en Ligue 1, soit un championnat plus relevé qu’en Russie, ce serait donc, en caricaturant bien évidemment les choses, comme demander à un marathonien de courir le 100 mètres. « Il y a avec lui quelque chose de particulier, note Didier Digard. Quand il est sur le terrain, on peut avoir l’image d’un joueur dont on attend plus, mais lorsqu’il n’est pas sur le terrain on se rend compte de son absence. Mais il a effectivement les capacités de nous apporter plus de choses. C’est un leader par ce qu’il démontre au quotidien, quelqu’un d’irréprochable, qui travaille énormément. Il inspire forcément par rapport à ça. Après, il y a une manière de l’exprimer qu’il doit acquérir pour emmener les autres avec lui. Son passé doit lui donner une étiquette de leader. »
Le natif du Tatarstan, milieu de terrain de dimension Ligue des Champions (14 matches, plus 15 matches d’Europa League), ne dispose plus que de dix mois, les dix derniers de son contrat, pour se faire un nom sur le sol français. Où il vit depuis l’été dernier sa première expérience loin de la Russie.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Nouveau coup dur à la veille de la première journée et de la venue du Paris-SG au Stade Océane, vendredi 16 août 2024. Le HAC devra en effet composer avec l’absence d’un des cadres de la défense.
Arouna Sangante se doit de jeter l’éponge à la veille de la réception du PSG
Après Oussama Targhalline, revenu médaillé (bronze) mais fatigué des Jeux de Paris, et après Isssa Soumaré, touché à une cheville, Didier Digard doit déplorer un autre forfait : celui d’Arouna Sangante.
Retour pour le voyage à Saint-Étienne ?
Le capitaine havrais, annoncé incertain dès mercredi, peine en effet à digérer les effets d’une préparation tronquée, celle qu’il dut débuter tardivement. Et ce, en raison de ses obligations envers la sélection du Sénégal.
Quelque peu en difficulté lors des matches de préparation qu’il put disputer, Sangante, l’un des joueurs dont l’avenir pourrait s’écrire loin du HAC, restera donc au repos. Peut-être alors signera-t-il sa première de la saison, le 24 août à Saint-Étienne (21h) pour le compte de la deuxième journée.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Un Stade Océane plein, un adversaire prestigieux : ce vendredi 16 août 2024, à 20 h 45, seront frappés les trois coups de la saison, sur fond de face-à-face entre le HAC et le PSG. Et ce, dans un climat rendu quelque peu tendu par des finances exsangues.
Médaillé de bronze avec le Maroc aux Jeux de Paris, Yassine Kechta, absent lors de tous les matches de préparation, pourrait, face au PSG, réapparaître au sein de l’entrejeu dès le coup d’envoi
Plane comme une étrange sensation. Alors que grandit l’excitation d’un lever de rideau qui ne peut être plus aguichant sur le papier, que cette première se déroulera bien évidemment dans un Stade Océane aux guichets fermés, qu’est attendu un PSG auréolé de ses trois titres consécutifs de champion de France. Alors qu’il tarde à tous de retrouver un groupe porteur d’émotions fortes lors du précédent exercice, de prendre l’aspiration des débuts de Didier Digard sur le banc du HAC, le contexte, lui, peine à reléguer au second plan la situation du « Doyen ». Un club étranglé financièrement, aux moyens plus limités qu’un an plus tôt.
Pas le moindre renfort
Les droits télé ont effet fondu de 9,5 M€ (5,5 M€ contre 15 M€ en 2023-2024), le budget avec (26 M€ contre 35 M€), la DNCG encadre une masse salariale appelée à être réduite de 30 %. Et à ce jour, plus précisément deux mois et demi après l’ouverture du mercato, et à deux semaines de sa fermeture, aucun départ, sur fond de transfert, n’a pu offrir la moindre marge de manœuvre, la moindre possibilité de combler un déficit de 15 M€, au minimum. Certains commencent d’ailleurs à s’interroger sur la stratégie de Vincent Volpe, un propriétaire toujours dans l’attente d’une offre qui se hisserait à la hauteur de ses espoirs dans le cadre d’une vente.
Au seuil de cette première journée, d’une première ascension vers ce sommet où les Ciel et Marine se devront de planter le drapeau du maintien, le Havre AC se présente donc comme l’un des deux seuls clubs, avec Montpellier, à ne pas avoir pu signer le moindre renfort. « Pour le moment, je n’attends rien, avoue Didier Digard. Je fais partie d’un projet, d’un club dont je connais la situation. On est donc tous solidaires, on va tous dans la même direction. »
« Ça fait effectivement beaucoup d’événements »
Avec un premier obstacle à franchir, le PSG, pour la première de l’ancien capitaine du HAC sur le banc, la première échéance de la saison, la première affiche XXL. « Ça fait effectivement beaucoup d’événements, mais c’est une bonne chose », admet celui qui, à la faveur d’un intérim à Nice (de janvier à juin 2023), en remplacement du Suisse Lucien Favre, s’appuie tout de même sur un bilan de dix victoires, sept nuls et seulement quatre défaites en Ligue 1.
Digard (38 ans), l’un des deux seuls entraîneurs de L1, avec le Lensois Will Still (31 ans), à ne pas avoir atteint la barre des 40 ans, n’entre donc pas réellement dans la catégorie des « bizuths ». Pas plus qu’il ne souhaite prendre place dans le cercle des techniciens qui se limitent à un seul objectif, en l’occurrence celui du maintien.
« Les joueurs savent ce qu’il faut aller chercher, nous avait-il dit lors du stage aux Pays-Bas. Mais si tu ne parles que du maintien, tu te prives d’aller accrocher quelque chose de mieux. » Et c’est quelque chose de grand qu’il sera possible d’accrocher ce vendredi, ce PSG auquel on ne sait s’il est préférable de se frotter dès maintenant, plutôt que dans un mois. « Ça, je ne vous le dirai qu’après le match », sourit Digard.
Havre AC – Paris SG, vendredi 16 août 2024 à 20 h 45 au Stade Océane
Arbitre : M. Delajod. HAVRE AC : 30. Desmas – 7. Nego, 6. Youté, 4. Lloris, 27, Opéri (cap) – 14. Kuziaev, 94. Touré, 8. Kechta – 23. Casimir, 77. Ngoura, 21. Joujou. Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 22. Salmier, 18. Zouaoui, 17. El Hajjam, 19. Ndiaye, 25. Confais, 26. Ebonog, 44. Bouneb, 11. Sabbi, 29. Grandsir, 15. Diawara. Entraîneur : Didier Digard. Absents : Targhalline (douleurs musculaires), Sangante (douleurs musculaires), Soumaré (cheville), Gomis (genou).
PARIS SG : 1. Donnarumma – 2. Hakimi, 5. Marquinhos (cap), 51. Pacho, 28. Soler – 33. Zaïre-Emery, 17. Vitinha, 87. Neves – 23. Lee, 11. Asensio ou 9. Ramos – 29. Barcola. Remplaçants (à choisir parmi) : 39. Safonov (g.), 35. Beraldo, 42. Zagué, 26. Mukiele, 37. Skriniar, 8. Ruiz, 41. Mayulu, 10. Dembélé, 23. Kolo Muani. Entraîneur : Luis Enrique. Absents : Hernandez (genou), Kimpembe (souci musculaire), Nuno Mendes (suspendu).
Quelle ligne d’attaque pour le HAC ?
Offensivement, dans un secteur qui a perdu André Ayew (5 buts) et Mohamed Bayo (5 buts), sans oublier le départ de Nabil Alioui en janvier dernier (4 buts, Adana Demirspor, Turquie), qui fera office de guide ? Puisque le mercato n’a attiré aucun homme nouveau à la pointe du « onze » havrais, il était espéré la présence d’Issa Soumaré, revenu d’un prêt à Auxerre. Mais cette soirée d’ouverture, c’est en tribune que l’ex-attaquant de QRM la vivra (cheville).
Pour Didier Digard, un coach qui a pour le moment rayé Yann Kitala de ses plans, la solution Steve Ngoura (19 ans) pourrait ainsi se présenter comme la plus évidente. Même si le vice-champion d’Europe U19 n’a pour expérience qu’une seule titularisation en L1, pour un total de douze apparitions. À moins que l’entraîneur havrais ne fasse le choix d’aligner, entre Antoine Joujou et Josué Casimir, l’Américain Emmanuel Sabbi, cinq réalisations à son actif la saison dernière.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Orphelin de Kylian Mbappé, le Paris SG, tenant du titre, entame le championnat de Ligue 1 avec moins de certitudes, ce vendredi soir au Havre (20h45). Marseille et Monaco semblent les mieux armés pour briser son hégémonie.
L’Olympique de Marseille de Quentin Merlin va tenter de concurrencer le Paris Saint-Germain d’Achraf Hakimi dans la lutte pour le titre.
Privée de tête d’affiche avec le départ de Kylian Mbappé au Real Madrid, la saison de Ligue 1, qui démarre ce vendredi 16 août avec le déplacement du champion en titre, le Paris SG sur la pelouse du Havre (20h45), s’annonce plus indécise que jamais. Et le club de la capitale peut craindre pour son hégémonie sans la superstar des Bleus, dans un contexte financier très incertain pour les clubs avec l’arrivée du nouveau diffuseur DAZN.
Outre les multiples inconnues sur le champ sportif, le championnat débute ainsi dans un climat lourd en coulisses avec des interrogations sur l’exposition de la compétition et sa viabilité.
La Ligue 1 accueille DAZN avec fébrilité
La Ligue de football professionnel a certes trouvé in extremis, deux semaines seulement avant le coup d’envoi des rencontres, un accord avec la plate-forme de streaming DAZN pour la diffusion de huit matches en direct, contre un montant de 400 millions d’euros annuels en moyenne. Mais le prix de l’abonnement proposé par la société britannique soulève des questions, avec le risque de voir les fans déserter les écrans.
Le pari de la LFP et de son président Vincent Labrune sera-t-il gagnant ? Le football tricolore, échaudé par le fiasco de Mediapro en 2020, retient en tout cas son souffle et craint pour ses ressources alors que le dernier rapport de la Direction nationale du contrôle de gestion a révélé des pertes de 273 millions d’euros en 2022-2023 pour les clubs de L1.
Les présidents espèrent que leur salut viendra du suspense, enfin relancé avec l’exil de Mbappé. Habituée à subir la domination sans partage de Paris, sacré pour la dixième fois en 12 ans depuis son rachat par le Qatar en 2011, la Ligue 1 pourrait en effet voir les rapports de force sensiblement évoluer avec le transfert de l’attaquant au Real Madrid.
Troisième du dernier championnat, Brest aborde la saison de la confirmation
Sans le meilleur buteur de son histoire, le PSG va devoir combler un vide immense et revoir de fond en comble une animation offensive qui reposait jusque-là essentiellement sur les épaules du capitaine de l’équipe de France.
Pour tourner la page, les dirigeants parisiens ont de fait réorienté leur projet sur des jeunes à fort potentiel, à l’image du milieu portugais Joao Neves (19 ans), acheté près de 60 millions d’euros au Benfica Lisbonne, ou de l’attaquant rennais Désiré Doué (19 ans), finaliste des Jeux olympiques avec Thierry Henry et tout proche de rallier la capitale.
Ces signatures ne pourront pas faire oublier Mbappé mais l’objectif de QSI (Qatar Sports Investments) est de placer cette fois l’entraîneur Luis Enrique au centre du pouvoir. La pression sera donc maximale sur les épaules du technicien espagnol après un premier exercice très réussi (triplé L1-Coupe de France-Trophée des champions) malgré un échec cuisant en demi-finales de la Ligue des champions face au Borussia Dortmund.
L’OM a encore tout changé, Monaco, Lille et Lyon sur leur lancée
Pour damer le pion aux Parisiens, exploit que seuls Monaco (2017) et Lille (2021) ont réussi sous l’ère qatarie, plusieurs candidats avancent avec des ambitions, à commencer par le grand rival marseillais. Sans Coupe d’Europe après une saison morne bouclée à la 8e place, l’OM de Pablo Longoria a encore tout changé, opérant un nouveau lifting avec neuf joueurs recrutés.
Parmi eux, Elye Wahi, qui aura la lourde tâche de succéder à l’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, l’ailier anglais Mason Greenwood, le milieu danois Pierre-Emile Hojbjerg, (transfuge de Tottenham), ou le prometteur défenseur Lilian Brassier. Le tout dirigé par un coach renommé, l’Italien Roberto De Zerbi.
De retour en Ligue des champions après six ans d’absence, Monaco visera au moins un podium pour continuer de valoriser ses jeunes et pourquoi pas trouver un acheteur, le milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, propriétaire depuis 2011, cherchant à céder l’ASM.
Mais l’équipe du Rocher va trouver sur sa route d’autres prétendants comme Lille, qualifié pour les barrages de la Ligue des champions, mais surtout Lyon, relancé par Pierre Sage et qui a réalisé l’un des gros coups du mercato en enrôlant l’attaquant géorgien Georges Mikautadze, brillant avec Metz et à l’Euro-2024.
Nice espère se maintenir dans le Top 5 sous la houlette de Franck Haise et Brest, surprenant 3e en 2023-2024, va subir un véritable crash-test en jonglant entre championnat et Ligue des champions.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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La première composition « made in » Didier Digard est connue, un premier « onze », édition 2024-2025, qui tentera de faire trembler, voire de faire tomber le PSG, ce vendredi 16 août 2024 au Stade Océane.
Voilà le premier « onze » imaginé par Didier Digard pour ses grands débuts sur le banc du HAC, en cette soirée dédiée à l’ouverture du championnat et à la réception du PSG, triple champion de France en titre. Une équipe que l’entraîneur havrais dut dessiner en prenant en compte les absences d’Arouna Sangante (douleurs musculaires), d’Oussama Targhalline (douleurs musculaires) et d’Issa Soumaré (cheville).
Le brassard pour Casimir
Alors, des surprises ? Oui. Tout d’abord, point de 5-3-2 ni de 4-3-3, mais c’est dans un classique 4-4-2 que les Ciel et Marine se positionneront. Avec au cœur du jeu, aux côtés de Daler Kuziaev, Abdoulaye Touré et Yassine Kechta, la présence de Rassoul Ndiaye, attendu enfin à un niveau Ligue 1.
Devant ce quatuor, Josué Casimir, promu capitaine d’un soir, sera associé à Antoine Joujou. Enfin derrière, Loïc Nego, Étienne Youté, Gautier Lloris et Christopher Opéri tenteront de se dresser face à l’armada offensive parisienne.
La composition du Havre AC : Desmas – Nego, Youté, Lloris, Opéri – Kuziaev, Touré, Ndiaye, Kechta – Casimir (cap), Joujou
Source : https://www.paris-normandie.fr/id551391 ... ace-au-psg
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A quelques minutes du coup d’envoi de la saison 2024-2025 de Ligue 1 au Havre, les supporters se massent à l’entrée des tribunes du Stade Océane. En guise d’ouverture, ils passent directement au plat de résistance avec la réception du Paris Saint-Germain. Sans Mbappé mais avec ses autres stars.
Beaucoup de supporters Ciel et Marine avaient coché la date du vendredi 16 août 2024. Parce que c’est la reprise de la saison de football. La seconde d’affilée en Ligue 1 pour le Havre AC. Parce que cette reprise se fait «à la maison», au stade Océane. Parce qu’au cours de cette première journée, le Havre AC de Didier Digard reçoit les champions en titre : le Paris Saint-Germain. Coup d’envoi à 20h45.
Un PSG, certes, sans son prince MBappé, désormais devenu «merengue» sous les couleurs du Real de Madrid, mais avec une majeure partie de son armada lui ayant apporté son douzième titre de ligue 1 au printemps dernier.
Et sans surprise, cette première rencontre se jouera à «guichets fermés». Pas de vacances qui tiennent, ils seront plus de 22 000 à venir pousser derrière Opéri, Joujou ou encore Kouziaev. Face à eux, le «parcage» parisien et ses 1500 supporters dont des ultras arrivés au stade sous bonne escorte.
Par Ch.F de Paris-Normandie.
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Rapidement mené par le PSG, le HAC, pourtant en position d’arracher son premier point de la saison jusqu’à la 85e minute, a fini par exploser ce vendredi 16 août 2024, à l’occasion de la soirée d’ouverture.
Déjà décisif sur coup franc, Opéri a offert à Lloris l’occasion de remettre le HAC et le PSG dos à dos. Avant que les Ciel et Marine n’explosent totalement
On ne savait pas vraiment au coup d’envoi quelle version du HAC, étrillé par Bochum lors de son dernier match de préparation (0-6), donnerait la réplique au triple champion de France. On ne ne savait pas non plus quel visage le PSG, adossé sur deux seuls matches d’avant-saison, serait dévoilé à l’occasion de cette soirée d’ouverture.
Mais à peine avait-on eu le temps de se poser la, ou les questions, qu’une première réponse vint parcourir les travées. Et les glacer. Après seulement trois minutes de jeu… Sur leur première percée, menée à un rythme qui n’aurait jamais dû déséquilibrer les Ciel et Marine, les Parisiens allaient se montrer cliniques, et plus précisément le Sud-Coréen Lee dont la frappe enroulée, légèrement déviée par Opéri, vint se loger hors de portée de Desmas. Le pire des scénarios, sachant le peu de certitudes des Havrais au soir de cette première échéance, et le peu d’atouts offensifs dont disposait Didier Digard. Un entraîneur d’ailleurs prudent dans son dispositif, sur les bases d’un 4-1-4-1 qui laissa en pointe le seul Casimir, promu capitaine en l’absence de Sangante. Épaissi par la présence de Ndiaye, l’entrejeu s’était donc fissuré à la première secousse.
Desmas laisse le HAC en vie
Piqués à froid, les Havrais parvenaient toutefois à entrer peu à peu dans leur match. Reprenaient par instants le contrôle du ballon, s’invitaient dans la partie de terrain dévolue aux Parisiens. Dans l’impact, ils montaient également d’un cran, mais ce sont encore les hommes de Luis Enrique qui firent souffler le vent du danger, lorsque Kolo Muani, sous les yeux d’un Youte un brin statique, trouva la transversale d’un coup de tête (24e).
Certes, le PSG menait, mais il y avait match, celui que Touré, en deux temps, crut avoir relancé, avant que son but ne soit invalidé sur un incontestable hors-jeu de Casimir (28e). En conquête, le HAC paraissait être de plus en plus saignant, et Touré, omniprésent en cette première période, sollicitait une nouvelle fois Donnarumma (39e). Le portier italien, expulsé sur cette même pelouse la saison passée, ne laissait filtrer aucune faille, tout comme son homologue havrais, Desmas. Un numéro 1 grâce auquel le Havre AC restait en vie à la pause, décisif qu’il fut face à Asensio (45e) et le jeune Mbaye (16 ans) dans le temps additionnel (45e+3).
Émotions, frissons, punition
Et l’importance des deux interventions du gardien havrais allait être symbolisée dès les premières minutes de la seconde mi-temps. Cet instant où le Stade Océane explosa, quand, à la réception d’un coup franc parfait d’Opéri, Lloris, au deuxième poteau, signa une reprise, du pied, tout aussi parfaite et trouva le chemin des filets (1-1, 48e). Lloris, buteur dès la première journée, le premier en ciel et marine cette saison, le remake de la saison dernière, puisqu’à Montpellier (2-2), en ouverture du championnat, c’est lui qui avait également fait feu le premier.
Le débat devint alors fou. Desmas, encore, s’imposait face à Kolo Mouani (53e), Casimir partait seul ajuster Donnarumma et inscrire le tout premier but de sa carrière, annulé pour une main (54e), Lee envoyait sa « mine » sur la transversale, et Desmas, encore et toujours, remportait son duel avec Asensio (61e). Il y avait des frissons, des émotions, du suspense. Oui, le HAC était à la hauteur de l’affiche, même si à la 69e, sans doute une légère frayeur parcourut les rangs lorsqu’Enrique lança le trio Marquinhos-Barcola-Dembélé. Un coaching qui fit totalement basculer la fin du débat, puisque Dembélé (85e), bien trop libre et de la tête, puis Barcola (86e), en solo, mirent les Havrais k.-o. Avant que Kolo Muani, sur penalty, n’alourdisse la note (1-4, 90e).
Au Stade Océane, le Paris SG bat le HAC 4 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Delajod. Spectateurs : 23 167. But pour le HAC : Lloris (48e) ; pour Paris : Lee (3e), Dembélé (85e), Barcola (86e), Kolo Muani (89e, sp). Avertissements au HAC : Youte (15e), Joujou (45e), Lloris (88e).
HAC : Desmas - Nego, Youte, Lloris, Opéri – Touré – Kechta (Diawara, 86e), Kuziaev, Ndiaye (Grandsir, 75e), Joujou (Ngoura, 75e) – Casimir (cap). Entraîneur : Didier Digard.
PSG : Donnarumma – Hakimi (cap), Beraldo, Pacho, Zague (Marquinhos, 71e) – Zaïre-Emery, Vitinha, Asensio (Barcola, 71e) – Lee (Dembélé, 71e), Ramos (Kolo Muani, 20e), Mbaye (Neves, 46e). Entraîneur : Luis Enrique.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football : « Clairement, on a lâché », déplore Abdoulaye Touré après la défaite du HAC face au PSG
Le milieu de terrain avait du mal à digérer la fin de match du HAC face au PSG (1-4). « Ce n’est pas l’image de notre équipe normalement. » Retrouvez sa réaction ainsi que celles de son entraîneur, Didier Digard, et du coach parisien Luis Enrique, à l’issue de cette première soirée de Ligue 1.
Abdoulaye Touré (milieu de terrain du HAC) : « C’est très cruel, oui, mais face à ce genre d’équipe, quand tu lâches, tu prends des vagues. Et en termes d’efficacité, il n’y a rien à redire : une occasion, ça fait un but. Clairement, on a lâché. Les buts qu’on prend sont largement évitables, alors que tactiquement, on avait réussi à bien gérer sur l’ensemble du match. Quand on laisse des espaces comme ça, ça se paye cash. Physiquement, nous avions les jambes pour tenir tout le match, c’est mentalement que nous avons lâché. Le but refusé à Josué (Casimir) nous a mis petit coup au moral. Prendre trois buts en six minutes, ce n’est pas l’image de notre équipe normalement. On est reconnus comme une équipe qui ne lâche pas jusqu’à la fin, ce n’est pas ce qu’on a montré. Après, tout n’est pas à jeter. Malgré l’ouverture du score rapide, dans l’ensemble, on a réussi à bien les gêner. Il y a quelques phases qu’on aurait pu mieux concrétiser, mais il y a des choses intéressantes. Par contre, sur certains détails, il va falloir grandir. »
Digard : « Mes joueurs ne méritent pas ce score »
Didier Digard (entraîneur du HAC) : « Le score est lourd par rapport aux efforts fournis par les joueurs. Peut-être l’aurait-on mieux accepté avec une autre physionomie. Vu l’état d’esprit affiché, mes joueurs ne méritent pas ce score. Le talent des entrants, notamment Dembélé et Barcola, a forcément fait la différence. Mais cela faisait aussi un certain temps que l’on fournissait énormément d’efforts. À un moment, c’est logique de céder, le moindre mètre qui nous manque est puni. Et à partir du moment où on prend le deuxième but, mentalement, ça devient compliqué. Il y a à la fois de la frustration et de la fierté. C’est ce que j’ai dit aux joueurs dans le vestiaire : que j’étais fier d’eux, du cœur qu’ils y ont mis, d’être passés si près d’un résultat positif. Et qu’il y avait encore beaucoup de détails à régler au plus vite. On a envie de s’appuyer sur ce qui a été bien fait et faire en sorte que nos joueurs s’expriment encore mieux lors du prochain match. Offensivement, on a des garçons qui vont vite, qui ont des jambes, une faculté à répéter les efforts. Je pense que c’est de cette manière (en se projetant en nombre à la récupération) qu’on les mettra en valeur. On sait qu’on n’aura pas énormément d’occasions à chaque match, il faudra les convertir quand on en aura. »
Luis Enrique (entraîneur du PSG) : « Rappelons d’abord que c’était un match de début de saison, que nous avons bien attaqué en marquant dès notre première occasion. Le problème, c’est que le rythme a ensuite été un peu trop lent, un peu trop tranquille. Et quand on joue comme ça à l’extérieur, on sait que ça peut se compliquer. On a eu des hauts et des bas, jusqu’aux entrées qui ont été très positives. On a eu beaucoup d’occasions, on a marqué des buts. Je pense que notre victoire est méritée, même si Le Havre nous a rendu les choses difficiles. Le score final est un peu l’arbre qui cache la forêt, car on sait qu’on a des choses à améliorer : on a perdu beaucoup trop de ballons faciles, qui font qu’on aurait pu se retrouver menés 2-1, ce qui aurait tout changé. C’est à moi de maintenir les joueurs en vigilance : quand on est au PSG, il n’y a aucun match relax, tous se jouent à haute intensité. »
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Découvrez les notes des Ciel et Marine après la défaite subie à domicile contre le Paris-Saint-Germain (4-1).
Arthur Desmas a réalisé plusieurs arrêts
Desmas (7) : Trompé d’entrée, le portier havrais a su rester dans son match. Et de quelle manière. Il permet au HAC de rester en vie grâce à deux interventions précieuses sur Asensio et Mbaye en première période. Sa deuxième mi-temps est du même acabit. Il se montre impérial face à Kolo Muani puis Asensio. Desmas a, en plus, pu compter sur le soutien de ses montants (25e, 61e). Il finit malheureusement par céder à trois reprises dans le money-time.
Nego (4) : Il aura livré un bon match avant de céder. Dominant dans son couloir, il n’aura pas laissé grand-chose au jeune Mbaye. Son intervention salvatrice sur un centre de Dembélé évite, dans un premier temps, au PSG de reprendre l’avantage (76e). Peut-être en difficulté physiquement, il est trop facilement dribblé par Barcola sur le troisième but parisien (86e).
Lloris (4) : Beaucoup moins mis en difficulté que son compère en charnière centrale, Gautier Lloris a apporté de la sérénité grâce à des interventions souvent bien senties. Et de l’espoir. Sa reprise du gauche permet au HAC d’égaliser dès le retour des vestiaires. Il plonge, comme son équipe, en fin de rencontre et concède le penalty qui amène le quatrième but de Paris.
Youte (3) : On attendait une réaction de sa part après son match manqué contre Bochum. Il n’a pas vraiment rassuré. Sur sa première intervention, il découpe Ramos qui sortira sur blessure (15e). Sur sa deuxième, il lit mal la trajectoire d’un centre et a de la chance de voir Kolo Muani catapulter le ballon sur la transversale (25e). On l’a souvent vu en retard et dépassé par les appels des offensifs parisiens.
Operi s’est remis dans le match
Operi (5) : Il a vécu une entame de match bien compliquée. Aspiré dans l’axe sur le premier but, il laisse Kang-In Lee seul et dévie légèrement la frappe du Sud-Coréen au fond de ses propres filets. La tête à l’envers, il perd un ballon plein axe qui aurait pu amener une nouvelle situation chaude sur le but havrais. La pause lui fait du bien. Il dépose en revanche un ballon délicieux au deuxième poteau et signe sa première passe décisive de la saison.
Ndiaye (3) : Timide, le jeune milieu de terrain a eu du mal à rentrer dans son match. Parfois hésitant dans son placement, il n’a pas beaucoup soulagé Joujou et Casimir. Il s’est néanmoins mis progressivement au rythme de la rencontre. Il cède sa place à Grandsir à l’aube du dernier quart d’heure (75e).
Kechta (6) : Le milieu de terrain marocain n’avait plus la tête aux Jeux olympiques. Avec l’aide de Nego, il a bien bloqué le couloir gauche parisien. Sa qualité technique a même permis à ses coéquipiers de souffler et de se créer des situations. Il termine le match exténué et finit par être remplacé dans les toutes dernières minutes de la rencontre.
Casimir a fait de son mieux
Toure (5) : Match frustrant pour la sentinelle havraise. Sa sortie à contretemps sur l’ouverture du score ouvre une brèche dans le bloc havrais. Il est l’un des meilleurs Havrais par la suite. Sa puissance et sa science du placement ont permis de récupérer de nombreux ballons. Son activité aurait pu être récompensée par un but.
Kuziaev (3) : A l’image d’une aile de pigeon totalement manquée dès les premières minutes de jeu, il n’aura pas réussi grand-chose ce soir. Sur le plan offensif du moins. Ses transmissions ont trop souvent manqué de justesse. Il disparaît des radars en deuxième période.
Joujou (3) : En difficulté dans son duel avec Hakimi, le Bézot n’a pas souvent eu l’occasion de mettre le feu sur son aile gauche. On l’a toutefois vu très sérieux dans son repli défensif même si tout n’a pas été parfait. Il est remplacé par Ngoura lors de la première salve de remplacement de Didier Digard (75e).
Casimir (4) : Positionné à la pointe de l’attaque havraise, il aurait pu être le héros havrais. Brassard de capitaine autour du bras, Casimir a fait de son mieux pour faire remonter son bloc et tenter de gêner la relance adverse. Il gêne Donnarumma en position de hors-jeu et empêche Touré d’égaliser. En deuxième mi-temps, il fait exulter le Stade Océane mais son but est logiquement refusé (53e).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Un supporter parisien qui se trouvait dans le kop havrais a été agressé vendredi 16 août 2024, au Stade Océane du Havre, après avoir fêté le but de Bradley Barcola avec ses deux enfants.
On joue la 86e minute de la rencontre entre le HAC et le PSG, vendredi 16 août 2024, au Stade Océane. Bradley Barcola vient d’inscrire le 3e but parisien, synonyme de victoire. Dans le kop havrais, un supporter parisien fête ce but avec ses deux enfants. En contrebas plusieurs supporters ciel et marine le repèrent et se dirigent rapidement vers lui. « On les a vus partir en courant témoigne Aurélien, jeune supporter du HAC (* le prénom a été modifié). On a tout de suite su ce qu’ils allaient faire. On leur a dit de ne pas y aller. » Sans succès.
Selon les dires du père de famille, les supporters havrais se sont jetés sur lui. « Je n’ai pas les mots. J’ai été passé à tabac devant mes enfants, juste parce que mes deux fils et moi nous nous sommes enlacés après le but de Barcola explique-t-il. sur X. Personne n’est venu nous aider. C’est seulement au bout de deux ou trois minutes de lynchage qu’une personne de la sécurité est intervenue et m’a sorti de la tribune comme du bétail, le visage en sang et sans mes enfants. Mes fils sont traumatisés et moi je repars avec le nez cassé et choqué. Tout ça ne devrait jamais arriver dans un stade. Jamais. »
Par la rédaction Paris Normandie
Publié:
17 Août 2024 à 13h13
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Retour, ce samedi 17 août 2024, sur la soirée d’ouverture et cette première défaite concédée par le HAC, face au PSG, sur la pelouse du Stade Océane. Quels enseignements tirer de ce premier acte ?
Le « mur » du HAC fut trop souvent fissuré par le PSG
Attendu samedi 24 août 2024 à Saint-Étienne pour le compte de la deuxième journée, le HAC, puni vendredi 16 août par le PSG (4-1), n’a pour l’heure pour principal atout que l’état d’esprit de ses joueurs.
Des garanties défensives ? NON
Un peu moins d’une semaine après avoir sombré face à Bochum (0-6), un revers, certes amical, mais loin d’être totalement anodin, le secteur défensif du HAC, privé d’Arouna Sangante, fut cette fois à l’épreuve du PSG, d’un Paris Saint-Germain disons A’ jusqu’à la 69e minute et l’entrée du trio Marquinhos-Dembélé-Barcola. Et force est de constater que le bloc s’est rapidement et trop souvent fissuré.
Oui, jusqu’à la 85e minute, seul Lee, un peu trop libre de ses mouvements, parvint à viser juste. Oui, jusqu’à cette 85e minute, et le coup de tête parfait de Dembélé, lui aussi libre de tout marquage, les Ciel et Marine respiraient encore. Néanmoins, en termes d’enseignements, Didier Digard ne pourra omettre le fait qu’avant qu’un tourbillon n’emporte tout, par deux fois les Parisiens touchèrent les montant, via Kolo Muani (24e) et Lee (61e), ni perdre de vue que l’homme du HAC, et peut-être même du match, n’eut pour autre nom que celui de Desmas. Le gardien de but.
À cela s’ajoutent donc les quatre buts concédés, dont trois entre les 85e et 89e minutes. Cela fait beaucoup, déjà trop. Sachant, de plus, qu’il faudra peut-être à l’entraîneur havrais redessiner sa défense, si toutefois les deux dernières semaines du mercato ouvraient à Youté, en grande difficulté vendredi, à Sangante, dont le projet de départ date de l’été 2023, et peut-être même à Opéri, déjà passeur décisif, la possibilité d’explorer de nouveaux horizons.
Esprit, es-tu là ? OUI
C’est dans l’ADN de ce groupe. De cette équipe qui ne dévoilait aucune tête nouvelle en ce lever de rideau, un « onze » qui abritait même sept joueurs déjà présents dans le groupe qui permit au HAC de retrouver la Ligue 1, en 2022-2023. Vendredi face au PSG, on put reprocher certaines choses à quelques individualités, mettre en exergue un bloc trop fragile, mais l’état d’esprit affiché par les Ciel et Marine ne souffrit aucune contestation. Aucun des hommes de Didier Digard ne s’est caché, n’a triché, et c’est seulement au moment où en tribune de presse, chacun s’accordait à dire que les Ciel et Marine devenaient héroïques, qu’ils ont fini par craquer.
La faculté à encaisser et à digérer le fait d’avoir été piégés à froid (3e), cette entame de seconde période saignante, conquérante, cette volonté de se projeter en nombre, font toutefois déjà des Ciel et Marine des acteurs susceptibles de gratter rapidement quelques points. Et à l’inverse de la saison passée, peut-être le HAC souffrira-t-il un peu plus face aux ténors, mais il n’est pas à exclure qu’il se montre plus performant face aux écuries qui navigueront dans les mêmes eaux que lui.
Offensivement, des promesses ? NON
Le nier serait comme se voiler la face. En l’état, le HAC ne dispose pas d’une force de frappe digne de la L1. Vendredi face au PSG, les deux hommes les plus offensifs du dispositif, à savoir Joujou et Casimir, se sont présentés au coup d’envoi sans le moindre but en L1 à leur actif. Et pendant que Luis Enrique lançait aux avant-postes les Bleus que sont Dembélé et Barcola, Didier Digard, lui, sortait du banc Diawara, Ngoura et Grandsir. Soit un but en L1 à eux trois, en 2023-2024, signé Grandsir le 13 août… 2023 (à Montpellier).
Si le successeur de Luka Elsner prône un jeu offensif, comment ne pas pointer du doigt le manque de matériel humain mis à sa disposition, même si ce dernier dut se priver de Sabbi (dos) et de Soumaré (cheville) ? Au bilan de la première journée, les deux hommes les plus dangereux furent ainsi Touré, milieu de terrain à vocation ultra-défensive, et Lloris, défenseur central et buteur (48e). Il n’échappera donc à personne l’obligation, voire déjà l’urgence, de signer une, et même deux recrues portées vers l’attaque, vers le but, en attendant que le HAC puisse, enfin, se permettre de renouer un contact contractuel avec André Ayew.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.