[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Profondément attaché à l'humain, le nouvel entraîneur du Havre, Didier Digard, explique en quoi ses valeurs peuvent, parfois, se trouver en décalage avec l'évolution de la société et du foot.
Mercredi, après le nul contre Clermont à Chartres (1-1), des supporters havrais ont entonné des « Didier Digard, Didier Digard ! » et le nouvel entraîneur du Havre a enchaîné, avec le sourire, autographes et selfies. Parti du HAC en 2007, le technicien a officiellement fait son retour dans son club formateur le 1er juillet, avec le maintien comme objectif. Mardi, l'ancien milieu de 38 ans était revenu sur sa trajectoire d'entraîneur et sa conception du métier, guidées par le goût de l'autre.
Vous avez donné votre accord en une minute, c'est rapide !
Grâce à Mathieu, je savais tout ce qui était mis en place ici. Et c'est aussi un luxe d'avoir un ami (Digard avait été son coéquipier et capitaine à Nice). Le jour où il va me virer, il va le faire parce que je ne serai plus l'homme de la situation, pas pour autre chose. Ce sera juste professionnel.
Vous vous voyez déjà être licencié ?
Les gens se voilent la face mais c'est le cas pour tout le monde. Après, j'espère que mon histoire ici sera très longue.
Aviez-vous envisagé de revenir au Havre ?
Franchement, non. Je ne me projette pas. Après, sans prétention, seule la Ligue 1 pouvait réussir à me faire partir de chez moi, de Monaco, et laisser ma famille. Ici, tout a évolué, le stade, le centre d'entraînement, c'est plaisant. Seul le temps n'a pas changé.
N'avez-vous pas plus à perdre en étant un "vrai" numéro 1 qu'à Nice, où vous étiez intérimaire (de janvier à juin 2023) ? À Nice, Florent Ghisolfi (le directeur sportif) m'a protégé en disant qu'on ferait le point après quelques matches. Il savait que ça devenait une porte de sortie au cas où ça se passerait mal. Mais il m'avait garanti que je finirais la saison. Après, à Nice, je n'ai eu qu'une journée de préparation. Au Havre, j'ai toute une présaison. Il n'y a pas de projet parfait, à part entraîner les Avengers.
« Ce sont mes enfants qui m'ont dit d'y aller »
Pourquoi aviez-vous affirmé que devenir coach était "inimaginable" ?
Ce n'est pas que je ne pensais pas être coach, c'est que je ne pensais pas du tout revenir dans le football. Le football n'est pas un monde pour moi. J'aime le foot profondément. Après, tout ce qu'il y a autour, ça ne me plaît pas. Moi je n'aime pas juger les gens, critiquer les joueurs sans savoir leur investissement. Aujourd'hui, dans les commentaires, c'est au plus méchant, c'est ce qui fait le buzz. C'est l'évolution du monde. Moi c'est pour mes enfants que ça me fait chier. Ce sont eux qui sont impactés, pas moi. Ce sont eux que je voulais protéger. Mais ce sont eux aussi qui m'ont dit d'y aller.
Ce sont vos enfants qui vous avaient poussé à accepter de devenir entraîneur chez les jeunes ?
Oui. Quand Nice m'a sollicité pour revenir (en 2019), je leur ai demandé une seule chose : "Laissez-moi rentrer chez moi parler en famille et je vous donnerai une réponse." Mais je pense que si ça n'avait été que moi, je n'y serais pas allé.
Il reste encore trois semaines à Didier Digard pour tirer le meilleur de ses joueurs, comme il avait pu le faire avec Youssouf Ndayishimiye lors de son intérim niçois, de janvier à juin 2023. (P. Lahalle/L'Équipe)
Il reste encore trois semaines à Didier Digard pour tirer le meilleur de ses joueurs, comme il avait pu le faire avec Youssouf Ndayishimiye lors de son intérim niçois, de janvier à juin 2023. (P. Lahalle/L'Équipe)
Comment Julien Fournier, le directeur du football, vous avait-il convaincu ?
Moi, tu m'emmènes sur un terrain et j'oublie tout. Donc il m'a emmené voir les petits s'entraîner, c'était comme me dire : "Regarde, tu ne vas rien faire pour eux ?" Comme je ne sais pas ne pas faire pour les autres, j'ai cédé.
« Je savoure beaucoup plus cette vie de coach que celle de joueur »
Être entraîneur permet-il de combler un manque ?
Je pense. Oui, j'aimerais vivre les moments qui m'étaient prédestinés joueur et que je n'ai pas pu vivre à cause des blessures. Et je me suis aussi rendu compte que les émotions sont plus fortes. On est plus mature, on partage plus. Avant, le foot était une nécessité, aujourd'hui c'est un choix. Joueur, j'avais voulu protéger ma famille. Cette carrière d'entraîneur, je peux la partager avec elle. Je savoure beaucoup plus cette vie de coach que celle de joueur, et je me sens beaucoup mieux.
Votre tenue, cool, masque-t-elle un caractère fort ? Jeune, au Havre, vous teniez tête à vos entraîneurs et ça a pu être chaud...
J'ai du mal à coacher en costume, tu ne peux pas bouger, franchement ce n'est pas moi. C'est vraiment la manière dont je m'habille, pas du tout pour cacher quelque chose. Après, je suis plus calme, même si on ne perd jamais tout. Je sais que c'est un caractère très compliqué, ça a pu envoyer. Mais franchement, j'ai bien évolué (rires).
Vous aviez même failli être exclu du centre de formation après une bagarre...
Pas qu'une hein ! Mais ils ont vraiment vu qui j'étais, je pense être une bonne personne. Les gens qui me connaissent, ils voient au-delà de : "II s'est battu." Ils vont se demander : "Pourquoi ?" Je me suis construit par rapport à ces personnes qui sont allées au-delà des choses.
Votre façon de jouer, offensive, est-elle le reflet de votre personnalité ?
Oui, je pense. C'est ce qui me fait vibrer. Les joueurs savent que c'est ce qui me plaît, qu'on ne fera rien d'autre, qu'il faut qu'ils trouvent le courage de le faire et qu'on s'amuse tous ensemble. C'est ce qui m'a marqué avec Quique Setién au Betis Séville (en 2017). Et le message passe.
« Pour moi, la tolérance n'est pas une question de religion. Je sais que ça a été un sujet à mon égard, mais ça ne me pose aucun souci »
Comment vous définiriez-vous ?
Généreux, exigeant et tolérant. Je ne juge pas les joueurs sur leur caractère ou leurs convictions, il faut de tout, et j'accepte tout le monde.
Vous avez présenté votre démission à Nice, durant l'affaire Galtier (*), car vous ne vous estimiez plus en accord avec certaines valeurs ?
Tout à fait. J'ai besoin d'aimer les gens, qu'on aille dans la même direction et qu'au pire, quand on n'est pas d'accord, que chacun assume ses positions. Mais quand l'ambiance ne me plaît plus, moi je suis bien chez moi, pas de souci. Je ne partageais pas la vision des choses, je ne me sentais pas bien, plus à ma place. Si cela m'a porté préjudice ? Ce n'est pas moi qui ai la réponse et je ne me pose pas la question.
(*) Didier Digard était l'entraîneur intérimaire de Nice quand a éclaté « l'affaire Christophe Galtier », accusé de harcèlement et de discrimination lorsqu'il était sur le banc des Aiglons (en 2021-2022). Le 21 décembre, l'entraîneur de 57 ans a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nice.
Digard, lui, avait vu sa démission refusée.
Estimez-vous qu'à un moment, on a manqué de tolérance envers la foi de certains joueurs et la vôtre (il est de confession musulmane) ?
Peut-être, mais je n'ai jamais eu de discussion à propos de ça et ce n'est pas quelque chose qui me travaille. Après, quand je parle de tolérance, c'est plus sur le fait que pour vivre tous ensemble, il faut connaître et aimer les personnes. J'ai apprécié ça chez Enrique Martin, à Osasuna (en 2016-2017). Pour moi, la tolérance n'est pas une question de religion. Je sais que ça a été un sujet à mon égard, mais ça ne me pose aucun souci. Vu tout ce qu'il y a dans ma famille, je sais que je n'ai pas de réponse à donner par rapport à ça.
Quel a été votre sentiment quand Florent Ghisolfi vous a annoncé que vous n'étiez pas reconduit comme numéro 1 à Nice ?
J'ai trouvé la décision injuste. Mais ça a duré trente secondes. Tu peux râler, ça ne changera rien. Donc je l'ai surtout remercié parce qu'il ne faut pas oublier les choses non plus. Ça a été une opportunité extraordinaire qu'on a remarquablement saisie. J'avais un diplôme à passer, et même si c'est arrivé, prendre l'équipe si rapidement n'était pas l'objectif prioritaire. Mais je ne vais pas dire que ça ne m'a pas touché.
Vous avez affirmé un jour : "Je ne suis ni un pantin ni un sauveur..."
Je veux juste être reconnu pour mon investissement. Personne n'a dit qu'à Nice, on avait la deuxième meilleure moyenne de points du club. Mais je m'en fous. Je suis au service d'un club, je ne suis pas en compétition avec ce qui s'est fait avant ou après.
Avec le recul, comment analysez-vous vos débuts avec cette série de 14 matches sans défaite ?
(Sourire.) C'était n'importe quoi, presque démesuré. Tu peux faire le scénario autant que tu veux, tu ne vas jamais l'imaginer. Plein de choses ont rendu ça encore plus fort. Un mois avant, je fais venir mes parents habiter dans le Sud. Mon père et mes enfants ont assisté à tous les matches, des potes du Havre venaient aussi, on a vécu ça ensemble. Le moment où je rentrais chez moi, à savourer, était fantastique. Tout était parfait. C'est aussi pour ça que j'ai accepté aussi facilement de passer à autre chose. Tout ce que j'ai vécu, j'en ai profité et en général, dans le foot, on ne profite pas.
Pourquoi êtes-vous parti de Nice ?
Beaucoup de choses m'ont fait penser que c'était la fin d'un cycle. Je pense aussi que j'avais tout donné. J'étais en fin de contrat, tout était réuni pour qu'on prenne chacun notre direction.
« Je ne me vois pas entraîner longtemps. Jusqu'à 55 ans, ce serait pas mal. En fait, ce serait presque trop »
Plus jeune entraîneur du HAC au XXIe siècle, père à 16 ans, capitaine dès 18, fin de carrière de joueur à 31. Comment expliquez-vous cette précocité ?
Peut-être parce que je vais mourir jeune (rires). Je n'ai pas d'explication. Mais à partir du moment où j'ai décidé de passer mes diplômes, je m'étais dit que ce serait cool si j'entraînais en Ligue 1 avant 40 ans. C'était l'idée, et je l'ai bien battue. Je suis content d'avoir réussi.
Mais vous avez quand même un goût pour les responsabilités, non ?
C'est vrai, ça me plaît mais je n'y pense pas. C'est ma personnalité. Je ne force rien. Je ne viens jamais en me disant je suis le coach, même si j'ai la responsabilité de l'équipe. J'ai un bureau où je ne vais jamais, je mets une chaise dans celui du staff car c'est ce qui me plaît : partager du bon temps avec des gens qui ont un objectif commun.
Combien de temps vous voyez-vous entraîner ?
Pas longtemps. Jusqu'à 55 ans, ce serait pas mal. En fait, ce serait presque trop. Je veux profiter de la vie, de mes enfants, d'ici là peut-être des petits-enfants. Le foot, c'est fantastique, mais c'est fantastique aussi à la télé. Donc la famille en premier et le foot un poil derrière. »
« Fasciné » par Ancelotti
Lorsqu'on lui demande quel est pour lui l'entraîneur parfait, Didier Digard a un avis tranché : « 99 % de Carlo Ancelotti, avec 0,5 % de Thomas Tuchel et 0,5 % de Pep Guardiola. » Récemment diplômé du BEPF, le technicien a passé durant sa formation une semaine à Madrid avec l'entraîneur italien du Real.
« Ce qui m'a le plus marqué ? L'humilité, le partage, la tolérance. Il m'a donné beaucoup plus que tous les autres coaches que j'ai pu côtoyer. Tu es dans le plus grand club du monde et il m'a ouvert toutes les portes. Tu assistes aux vidéos, aux réunions, tu donnes ton avis alors que tu n'es absolument personne. Ancelotti a tout gagné, mais il sait qu'il peut apprendre de tout le monde. Cette humilité m'a fasciné. »
En Bref
38 ans, entraîneur du Havre.
1,762: Sa moyenne de points comme entraîneur intérimaire de Nice, en 21 rencontres. Il s'agit du deuxième meilleur bilan du club azuréen parmi les techniciens avec au moins dix matches dirigés, derrière Christophe Galtier (1,763).
2019 : ancien joueur de Nice (janvier 2010-2015), il y revient comme adjoint des U17 nationaux. Il a dirigé ensuite la N3, été plusieurs fois adjoint de l'équipe première, entraîneur intérimaire de janvier à juin 2023, et en charge du groupe élite.
2024 : le 1er juillet, il fait son retour au Havre, son club formateur, en s'engageant pour deux années plus une en option.
« Pourquoi avoir été "surpris" que Mathieu Bodmer, le directeur sportif, vous propose ce poste ?
Avec Mathieu, on a toujours parlé de foot mais on n'avait jamais évoqué l'idée de travailler ensemble. Et dans sa tête, le coach devait aussi s'inscrire dans la durée. Ce n'est vraiment pas une chose que j'avais envisagée, même si je le connais très bien et qu'on partage les mêmes idées foot.
Sébastien Buron, au Havre
publié le 29 juillet 2024 à 11h29
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Arrivés lundi aux Pays-Bas, contrée d’un stage de près d’une semaine, les Ciel et Marine se jaugeront ce mercredi 31 juillet 2024 face à l’AZ Alkmaar, acteur de la prochaine édition de l’Europa League. La préparation du HAC change de ton.
Le HAC de Didier Digard va enchaîner deux matches amicaux en deux jours face à deux grosses écuries du championnat des Pays-Bas
Ce mercredi 31 juillet 2024, à 19 heures, le HAC, actuellement aux Pays-Bas, se produira sur la pelouse de l’AZ Alkmaar, une écurie de dimension européenne.
Deux gros tests au programme
Cinq jours de stage au cœur de la campagne des Pays-Bas, à un peu de plus de 70 kilomètres d’Amsterdam, vingt-six joueurs invités à s’installer au camp de base de Garderen, et deux test-matches à disputer. Quarante-huit heures après leur arrivée, et quatre jours après une double confrontation qui les vit s’incliner face à Lorient (0-1) et s’imposer devant Guingamp (3-0), c’est un adversaire d’un tout autre calibre que les Ciel et Marine défieront ce mercredi (19 heures). On parle de l’AZ Alkmaar, quatrième du précédent exercice, devant l’Ajax s’il vous plaît, et qualifié pour la prochaine édition de l’Europa League.
Après Fougères (N3, 7-0), Clermont (L2, 1-1), Lorient (L2) et Guingamp (L2), les hommes de Didier Digard se préparent donc à franchir un nouveau cap de leur préparation. Sans doute la revue d’effectif se fera-t-elle moins large, devant l’AZ, tout comme lors du second duel, programmé vendredi 2 août (19 heures) sur la pelouse de Nimègue, sixième la saison passée (juste derrière l’Ajax) et surtout finaliste de la dernière Coupe des Pays-Bas (défaite 0-1 face au Feyenoord Rotterdam).
Un programme on ne peut plus costaud, lors d’un stage également dédié à la cohésion d’un groupe toutefois appelé à être modifié, à la quête « d’une identité d’équipe », insiste Didier Digard, « à l’aspect tactique et à l’augmentation des temps de jeu », ajoute le successeur de Luka Elsner. Lui qui ouvrira la semaine prochaine un nouvel et dernier acte de la préparation, ponctué d’un duel avec Bochum (Allemagne) au Stade Océane, le samedi 10 août (18 heures). Et ce, à un peu plus d’une semaine de la réception du PSG (le 18 août ?), premier choc de la saison 2024-2025.
Eux, ils n’ont pas été conviés
Il arborait un large sourire, celui de l’attaquant qui venait quelques minutes plus tôt de retrouver des sensations, de l’efficacité, buteur puis passeur samedi face à Guingamp (3-0). Revenu d’un prêt aux Pays-Bas (Almere City), Yann Kitala distillait alors à ses interlocuteurs son envie de poser sa griffe à la pointe du HAC. Un message sans suite. Du moins, si on se réfère au fait que l’ex-Sochalien (26 ans) n’a pas été convié au stage débuté lundi à Garderen (Pays-Bas). Bien que démuni sur le front de l’attaque, Didier Digard n’estime donc pas utile de relancer un joueur incité à quitter le Havre AC.
Buteur lui aussi lors d’une confrontation rapidement scellée devant les Guingampais, et également de retour d’un prêt (à Concarneau), Nassim Chadli (23 ans) partage la mise à l’écart avec Kitala. Apparu à deux reprises seulement sous le maillot du HAC, lors des six derniers mois de la saison 2022-2023, le Franco-Marocain, sauf surprise, n’aura guère l’occasion d’épaissir ce bilan. Le bruit court qu’il aimerait se poser de l’autre côté de la Manche.
Enfin, troisième et dernier joueur vu lors de la double confrontation de samedi et prié de rester au Havre cette semaine, le jeune attaquant Noam Obougou Jacquet (18 ans).
Et le mercato, ça avance ?
Voit-on poindre à l’horizon une nouvelle tête ? Une quatrième recrue, un premier renfort rompu au haut niveau ? Eh bien non. À l’instar de nombreuses écuries françaises, le HAC, dont la masse salariale est surveillée de près, ne peut actuellement débloquer le moindre dossier. Pas même celui d’André Ayew et de son retour espéré par l’ensemble des parties concernées.
En interne, le discours ne peut malheureusement pas évoluer. « Sans plusieurs départs, il (Ayew) ne pourra pas signer », ne cesse de répéter Mathieu Bodmer. Les dirigeants havrais restent donc suspendus aux offres qui autoriseraient la vente d’Étienne Youté, celle d’Arouna Sangante, voire le transfert de quelques autres joueurs vus la saison passée en ciel et marine. « Personne n’est sûr de rester », dit Bodmer.
À un peu moins de trois semaines de l’ouverture du championnat, seuls trois nouveaux acteurs ont donc rejoint le club doyen : Ismail Bouneb, jeune milieu de terrain (18 ans) arrivé de Valenciennes, Yanis Zouaoui (26 ans), latéral gauche en provenance de Martigues, et le Suisse Ruben Londja (18 ans), un excentré venu de Lausanne et dont l’adaptation s’effectue sur les bases d’une préparation qu’il peine à encaisser.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Après plusieurs semaines d’attente, le club doyen a enfin dévoilé ses nouvelles tuniques sur ses réseaux sociaux ce mercredi 31 juillet 2024.
Ils étaient très attendus, les voilà dévoilés. Alors que la plupart des clubs de Ligue 1 avaient déjà présenté leurs nouveaux maillots pour la saison 2024/25, ceux du Havre AC se faisaient encore attendre.
C’est désormais chose faite. Ce mercredi 31 juillet 2024, le club doyen a partagé des clichés de ses nouvelles tuniques sur ses réseaux sociaux.
Les Ciel et marine en ciel et marine
Lors de cet exercice, Gauthier Lloris et ses coéquipiers évolueront, sans grande surprise, en ciel et marine à domicile tandis qu’ils porteront un maillot blanc barré d’une barre bleu marine à l’extérieur. Les hommes de Didier Digard porteront peut-être leurs nouveaux équipements dès ce soir. Pour rappel, les Havrais affrontent les Néerlandais de l’AZ Alkmaar à 19 heures.
Dans le pire des cas, ils les porteront dès le week-end du 16 août, à la reprise de la Ligue 1.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
https://www.paris-normandie.fr/id547338 ... s-apprecie
Dans la foulée du nul signé sur la pelouse de l’AZ Alkmaar (1-1), adversaire de calibre européen, Didier Digard a partagé sa satisfaction, ce mercredi 31 juillet 2024 aux Pays-Bas.
Le contrat est rempli, l’objectif atteint. Dans l’antre de l’AZ Alkmaar, quatrième du dernier championnat des Pays-Bas et qualifié pour l’Europa League, le HAC a poussé un peu plus loin tous les curseurs.
Forte pression
Menés, très rapidement, avant de prendre l’initiative puis d’être contraints à résister à une très forte pression, les Ciel et Marine ont su tenir tête aux Néerlandais. Et Didier Digard ne pouvait cacher sa satisfaction au sortir du premier véritable test-match de cette présaison.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Premier des deux matches programmés aux Pays-Bas, ce duel avec l’AZ Alkmaar, prochainement annoncé sur la scène européenne, a vu les Ciel et Marine franchir un nouveau palier au cœur de leur préparation. Ce mercredi 31 juillet 2024, le HAC, parfois secoué, a su répondre au défi physique.
Antoine Joujou et les Havrais ont su résister à un adversaire de calibre européen
Didier Digard tenait à ce que l’adversité monte en puissance. L’AZ Alkmaar, quatrième du dernier championnat, qualifié en Europa League, a plus que répondu à son attente. L’entraîneur havrais attendait de ses hommes une présence digne de ce nom dans l’impact physique, dans les duels, dans leur faculté à se montrer performants dans l’exercice de la récupération du ballon. Il a été servi. Ce mercredi 31 juillet 2024, au cœur d’un AFAS Stadion dont près de 6 000 des 19 000 sièges étaient occupés, les Ciel et Marine, en stage aux Pays-Bas depuis lundi, ont donc eu à faire face à un adversaire d’un tout autre calibre que les précédents (Fougères, Clermont, Lorient et Guingamp).
Et de la cité aux 107 000 âmes, c’est avec un nul, fait de quelques promesses, que les Havrais en sont repartis. Et ce à deux jours d’une nouvelle confrontation, sur la pelouse de Nimègue cette fois. Des promesses, comme cette forte réaction dans la foulée d’une rapide ouverture du score néerlandaise. Oui, après à peine deux minutes de jeu, le trio Van Brederode-Mijnans-Poku avait réussi à déchirer la défense havraise, Poku trompant Desmas (2e). Privée de Youté, d’Opéri et de Salmier, ménagés comme l’étaient ce mercredi Bouneb et Ndiaye, l’arrière-garde havraise se faisait ainsi piéger d’entrée.
Desmas et Gorgelin font le show
Mais sous l’impulsion de Casimir, intenable sur son côté droit, les Ciel et Marine se relevaient. Et sur l’un des nombreux centres du Guadeloupéen, cette fois idéalement lancé par Nego, Soumaré ajustait Zoet (1-1, 10e). Il y avait match et le HAC, toujours privé de ses « olympiques », à savoir Kechta et Targhalline (Maroc), mais aussi Touré (Guinée), prenait de l’épaisseur au fil des minutes. Néanmoins, le très grand bonhomme de ce premier acte allait être Desmas, impeccable face à Mijnans (33e), impérial devant Sadiq (37e).
Le Havre AC rendait une belle copie, mais c’est dans sa surface que la menace grandissait. Cette menace qui allait même devenir incessante en seconde période. Si Soumaré eut une occasion en or de doubler la mise (56e), c’est dans le camp du HAC que le débat s’installait. De nouveau remaniée, via les entrées en jeu de Gomis dans l’axe, et de Diawara à droite, la défense pliait sous les vagues, et ce ne fut que miracle si l’AZ, dont le championnat reprendra le 9 août (le 18 pour le club doyen), ne parvint pas à trouver une deuxième fois l’ouverture. À la 57e, c’est Gorgelin qui s’envolait pour détourner une frappe de Buurmeester. À la 51e, c’est Kuziaev qui repoussait un ballon sur sa ligne de but. À la 52e, Addai trouvait le poteau, ce même Addai qui tombait ensuite sur un Gorgelin très aérien (59e). Enfin, à la 59e, Gorgelin détournait du bout des gants une tentative de Mijmans.
Casimir : « On est en train de créer quelque chose de bien »
En seconde période, les Havrais peinaient à reprendre leur souffle, à se libérer d’une très forte pression. Néanmoins, dans le money-time, ce sont eux qui firent souffler le vent du danger, d’une tête signée Ngoura (89e), tout frais revenu de l’Euro U19 (comme Gomis) avec un statut de vice-champion d’Europe, et sur cette poussette dans la surface d’Alkmaar qui aurait dû permettre à Sabbi d’obtenir un incontestable penalty (90e+1). Globalement, le HAC aura donc été à la hauteur de ce premier véritable test de présaison, à deux jours d’une nouvelle et dernière joute aux Pays-Bas (à Nimègue), avant de se tourner vers l’ultime galop de préparation, le 10 août au Stade Océane (18 heures), face à Bochum (Allemagne).
Josué Casimir : « Ça n’a pas été facile. C’était une très bonne équipe en face, ça manie bien le ballon. Mais on a su tenir, avec un groupe encore plus jeune en deuxième qu’en première mi-temps. On s’est serré les coudes et on a tenu le score. On travaille, on est là pour ça. Alkmaar est quand même une équipe qui a fini quatrième du dernier championnat, européenne, et ça nous met dans le bain. On est en train de créer quelque chose de bien. À titre personnel, cette passe décisive est bonne pour la confiance. Là, par rapport à la saison passée, je me sens beaucoup plus libre, j’ai moins de contraintes. »
À Alkmaar, AZ Alkmaar (P-B) et Havre AC 1 à 1 (1-1)
Spectateurs : 5000 environ.
Buts pour Alkmaar : Poku (2e) ; pour le HAC : Soumaré (10e).
AZ ALKMAAR : Zoet – Kasius, Dekker, Penetra (Goes, 46e), Maikuma (R. Van Bommel, 46e) – Bellic, Koopmeiners (Buurmeester, 46e), Mijnans (cap) – Van Brederode, Poku, Sadiq (Addai, 46e).
Entraîneur : Maarten Martens.
HAVRE AC : Desmas (Gorgelin, 46e) – Nego (Diawara, 46e), Sangante (cap) (Gomis, 46e), Lloris, Zouaoui – Kuziaev (Zohouri, 86e), Ebonog (Bodmer, 86e), Grandsir (Confais, 60e) – Casimir (Sabbi, 86e), Soumaré (Ngoura, 60e), Joujou (Mosengo, 60e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le deuxième et dernier match programmé aux Pays-Bas, vendredi 2 août 2024 face à Nimègue (19 heures), marquera pour le HAC la fin d’un stage de cinq jours effectué au cœur de la campagne néerlandaise. Zoom sur le camp de base des Ciel et Marine.
Des résidences cossues, faites de briques rouges, aux pelouses tondues à l’anglaise et aux haies taillées au cordeau, quelques restaurants, une supérette, un centre équestre, des routes étroites sur lesquelles la voiture s’incline au passage des vélos, deux établissements hôteliers bâtis au cœur de la campagne. Bienvenue à Garderen, village-dortoir des Pays-Bas d’à peine 2 000 habitants, situé à 74 kilomètres d’Amsterdam, capitale néerlandaise où les Ciel et Marine ont déambulé ce jeudi 1er août 2024.
C’est ici que depuis lundi, et ce jusqu’à ce vendredi, que les Ciel et Marine ont pris leurs quartiers d’été. Un choix judicieux. Si samedi à Dinan, Didier Digard avait grogné à la vue d’un rectangle vert non tondu et dur comme du béton, à Garderen, il a découvert des conditions de travail impeccables. Un billard, du terrain d’honneur à la mini-plaine d’entraînement. « C’est même dommage ne pas en profiter un peu plus longtemps, dit l’entraîneur havrais à Mathieu Bodmer, présent aux Pays-Bas. Franchement, il y a tout pour bien travailler, et le soir, après le repas, l’atmosphère au sein du groupe est vraiment géniale. »
« Il court ou il marche ? »
Elle l’est aussi dans la journée. Au bord du terrain, ça chambre. Ce jeudi matin, pendant que les Ciel et Marine effectuaient leur avant-dernière séance sur la pelouse du V.V. De Veluwse Boys, il est un homme qui s’est lui aussi fondu dans l’ambiance de la préparation. À l’écart du groupe toutefois. On nommera Bernard Mendy, l’ex-défenseur du PSG, consultant pour l’Équipe TV. Maillot des Sapins de Rouen sur le dos, Mendy, l’un des trois proches de Bodmer à avoir fait le déplacement, se risque à un footing. « Il court ou il marche ? ironise le directeur sportif du HAC. J’ai même l’impression qu’il recule… » « Cinq kilomètres en trente et une minutes ! », se félicite pourtant l’Ébroïcien, pas encore tout à fait affûté.
En position d’observateur, Digard, lui, garde un œil très attentif au comportement de ses joueurs. Et ce, même si cette séance n’est pas la plus intense de cette préparation, puisque coincée entre le solide nul signé mercredi soir face à l’AZ Alkmaar (1-1) et le rendez-vous de ce vendredi soir (19 heures), à Nimègue cette fois. « On a revu un peu le programme car Nimègue nous a demandé d’avancer le match de 24 heures, explique-t-il. C’est aussi pour ça qu’on doit faire très attention au temps de jeu et à l’état des joueurs. Les deux matches sont très rapprochés, depuis la reprise les séances sont intenses, il ne faut donc pas qu’il y ait trop de casse. »
Pour l’heure, seul Yoann Salmier, touché au dos, est à l’arrêt. Handicapé par un coup reçu, l’ex-Valenciennois Ismail Bouneb devrait lui aussi rester à l’écart du duel avec Nimègue.
« Les liens qui se créent perdureront dans le temps »
Mais l’important de cette étape aux Pays-Bas est ailleurs. Même si le groupe évoluera, si quelques-uns des acteurs d’aujourd’hui se produiront prochainement sous d’autres couleurs et que de nouvelles têtes s’afficheront sur la photo de famille, le successeur de Luka Elsner croque cette parenthèse sans modération.
« C’est un moment particulier, privilégié, où il y a plus d’échanges. Lorsqu’on est au centre d’entraînement (de Soquence), les joueurs, après le travail, ont logiquement envie de retrouver leurs familles. Là, on voit qu’ils ont plaisir à être ensemble. En termes d’état d’esprit, on va ressortir renforcés de ce stage. Après, oui, le groupe évoluera, mais c’est la vie du foot, la réalité économique de notre club. Mais tout le monde se donne à cent pour cent et les liens qui se créent perdureront dans le temps. »
Le stage aux Pays-Bas touche à sa fin, et c’est donc à Nimègue que se jouera, ce vendredi, un nouveau et avant-dernier match de préparation. Avant un retour au Havre et une semaine (prochaine) marquée par le désormais traditionnel Fan Day (à partir de 15 h 30 au Stade Océane) et ponctuée d’un dernier galop d’essai, le 10 août (18 heures), au Stade Océane, face à Bochum (Allemagne).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Sorti d’une saison à l’encéphalogramme plat, Issa Soumaré, de retour d’un prêt de six mois à l’AJ Auxerre, entend enfin se faire un nom dans les rangs du HAC. Le point, en ce vendredi 2 août 2024, avec un attaquant appelé dans la soirée (19 heures) à défier la défense de Nimègue (P-B).
De retour d’un prêt de six mois à Auxerre, Issa Soumaré entend enfin poser sa griffe dans les rangs du HAC
Il a fallu le travailler au corps. Le convaincre que l’exercice médiatique, à ce stade de la saison, au cœur d’un stage aux Pays-Bas à l’ambiance aussi studieuse que conviviale, ne serait pas le plus dur qui lui ait été jusqu’alors imposé. Parce qu’Issa Soumaré est du genre timide. Un brin introverti. Mais il n’a pas décliné. Armé simplement face à lui d’un cahier et d’un stylo, aucune menace n’a donc filtré. Bien au contraire. L’idée première, et unique, consistait à prendre le pouls d’un joueur arrivé au HAC un an plus tôt, en provenance de QRM, prêté l’hiver dernier à Auxerre, sacré champion de L2, et de retour en ciel et marine pour enfin tenter de s’y imposer.
Alors, une fois l’entraînement terminé, on s’est installé, tranquillement, aux côtés de celui qui fit mouche mercredi 31 juillet 2024, Soumaré ayant permis au HAC de quitter Alkmaar avec un nul (1-1). Il ne fera bien évidemment pas de cette réalisation celle d’un retour en force annoncé, mais pour cet attaquant qui a traversé l’exercice 2023-2024 sans jamais signer le moindre geste décisif (pas plus à l’AJA qu’au HAC), ce n’est peut-être pas si anodin. « C’est vrai que je sors d’une saison vraiment compliquée, admet-il. Les six premiers mois ont été vraiment durs et il fallait que je parte pour me vider un peu la tête. Malheureusement, à Auxerre, je n’ai pas eu le temps de jeu que j’espérais. »
« Je ne me préoccupe pas de savoir s’il y a beaucoup de concurrence, ou pas »
Au bilan à l’AJA, dix-sept apparitions et seulement quatre titularisations. Un peu court pour rebondir et retrouver des sensations qui avaient fait de lui un redoutable attaquant dans les rangs de QRM (6 buts et 6 passes en 2022-2023). « Maintenant, il faut effacer ça, affirme-t-il. Là, pas mal de choses ont changé. Après, je ne vais pas me cacher derrière le précédent entraîneur (Luka Elsner) pour expliquer mes difficultés. Le problème, c’était moi. Mais c’est du passé. Le moment est venu de me montrer enfin en Ligue 1, de poser une empreinte. Je dois franchir ce cap. »
À 23 ans, le Sénégalais au contrat d’une durée de deux saisons encore, sait que le temps ne joue déjà plus pour lui. « Je dois avoir encore plus la dalle », insiste-t-il. « Il était très facile pour lui de dire qu’il avait la dalle, mais il était beaucoup plus compliqué de le montrer, note Didier Digard. Mais dans ce qu’il propose sur le terrain en termes d’état d’esprit, dans son implication au sein du groupe, il y a une vraie différence entre aujourd’hui et mon arrivée. Issa est dans une envie de progresser, et ça me plaît. »
Puisque Yann Kitala ne semble pas entrer dans le projet dessiné par l’entraîneur havrais, puisqu’offensivement, les choix de ce dernier se présentent comme des plus étroits, sans doute le joueur révélé à Orléans (2019-2021), de passage à Beerschot (Belgique, août 2021-janvier 2022) avant de se poser à QRM, dispose-t-il actuellement d’un atout maître. « Mais je ne me préoccupe pas de savoir s’il y a beaucoup de concurrence, ou pas. Je veux juste gagner ma place, gagner la confiance du coach, de mes partenaires et du public. Et ce qu’on me demande, c’est de marquer. » La dernière fois qu’il a visé juste, en championnat, date du 29 avril 2023, à Diochon, soir d’un nul entre QRM et Annecy (2-2).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le stage aux Pays-Bas, débuté lundi, s’est terminé ce vendredi 2 août 2024 sur la pelouse de Nimègue, où le HAC, et son « onze » copieusement revisité, a signé son deuxième nul de rang (1-1) face à un adversaire de l’élite néerlandaise.
Aux Pays-Bas, Emmanuel Sabbi et les Havrais auront donc tenu tête à l’AZ Alkmaar et à Nimègue
Cap à l’Est pour ce dernier acte aux Pays-Bas, à une poignée de kilomètres de l’Allemagne, à Nimègue très précisément, ville de 180 000 habitants à la périphérie de laquelle se cache, au milieu de la forêt, le Goffert Stadion, petit chaudron de 12 500 sièges, rallié ce vendredi par 4 000 fidèles. C’est là qu’évolue le NEC, sixième du championnat néerlandais, édition 2023-2024, dans la roue de l’Ajax. Et c’est ici que les Ciel et Marine ont ponctué leur stage d’avant-saison, deux jours seulement après avoir tenu tête à l’AZ Alkmaar (1-1).
Toujours privé des Marocains Targhalline et Kechta (Jeux Olympiques), du Guinéen Touré (reprise), d’El Hajjam (blessé), mais également de Salmier (dos), Bouneb (coup) et Gomis (douleurs musculaires), Didier Digard avait ainsi décidé de revisiter son « onze » de départ. D’où la présence de Bodmer dans l’axe de la défense, la découverte d’un entrejeu inédit (Confais-Mosengo-Zohouri) et la confiance donnée à Ngoura à la pointe de l’attaque.
« Le seul pour lequel ça bouge… »
Une équipe « expérimentale » face à laquelle Nimègue, annoncé devant Twente dans une semaine pour la première journée d’Eredivisie, confisqua très souvent le ballon lors de la première demi-heure. Se créa de réelles occasions (14e, 19e et 32e). Sans pour autant déstabiliser des Ciel et Marine cliniques, puisque crédités de l’ouverture du score au terme de leur première occasion nette. D’un centre, Confais trouvait Ngoura, dont la frappe en pivot trompait Roefs (34e). Pile au moment où les fans du NEC commençaient à donner de la voix…
Ces mêmes fans qui purent cette fois s’enflammer sur l’égalisation et dernière réalisation du soir, quand Ouaissa, bien trop libre de ses mouvements et plein axe, ajusta Desmas (57e). Un numéro 1 havrais qui avait été jusqu’alors tout simplement impeccable, décisif qu’il fut à quatre reprises avant la pause. Ce break qui vit notamment Sangante passer les relais et le brassard à Youté, deux joueurs annoncés sur le quai du départ depuis des semaines, mais toujours dans l’attente d’une proposition.
« Il n’y a rien, souffle Mathieu Bodmer. Le seul pour lequel ça bouge, c’est Chadli (NDLR : non convié à ce stage aux Pays-Bas, comme Kitala). Il est demandé par des clubs de L2, d’autres en Suisse, en Belgique. » Seulement voilà, le Franco-Marocain, sous contrat jusqu’en juin 2025, ne semble pas pressé à l’idée de quitter la Porte Océane. « Il va falloir attendre fin août pour que le mercato bouge enfin, je sens bien les choses comme ça », dit Bodmer.
Le groupe qui a donc traversé les cinq derniers jours aux Pays-Bas, celui qui a quitté Nimègue ce vendredi avec un nouveau résultat nul (1-1), pourrait donc rester intact pour, au moins, les deux semaines à venir. Groupe qui se produira samedi 10 août (18 heures) face à Bochum, dans un Stade Océane qui se préparera ensuite à la réception du PSG, le 16 août (20 h 45), pour les trois coups de la saison 2024-2025.
Didier Digard : « C’était la dernière revue d’effectif. Ça y est, on a vu tout le monde, tous les joueurs ont eu l’opportunité de se montrer, chacun a eu sa chance. On a bien réparti les temps de jeu pour que tout le monde puisse avoir du rythme, et là, on va commencer à se diriger vers un effectif plus réduit. J’estime qu’on est dans les temps, même si aujourd’hui, je suis un peu déçu. C’était un match largement à notre portée, qu’on devait remporter. Mais on a fait des erreurs grossières sur des choses qu’on travaille. C’est ce qui me dérange. Je vois que les joueurs ne sont pas satisfaits de ce résultat, c’est une bonne chose. »
À Nimègue, NEC Nimègue (P-B) et Havre AC 1 à 1 (0-1)
Buts pour Nimègue :Ouaissa (57e) ; pour le HAC : Ngoura (34e)
NEC NIMÈGUE : Roefs – van Rooij (Pereira, 70e), Nuytinck, Marquez, Verdonk – Hoedemakers, Sano, Proper, Onal – Ouaissa, Gonzalez.
Entraîneur : Rogier Meijer.
HAVRE AC : Desmas (Gorgelin, 64e) – Nego (Ndiaye, 46e), Sangante (cap) (Youté, 46e), Bodmer (Ebonog, 54e), Opéri (Zouaoui, 82e) – Zohouri (Lloris, 75e), Mosengo Confais (Grandsir, 70e) – Diawara (Joujou, 54e), Ngoura (Soumaré, 54e), Sabbi (Casimir, 70e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Après le départ de Mohamed Koné pour Charleroi en tout début de mercato, Le Havre est sur le point de boucler un second départ. Florian Plettenberg indique que le TSG Hoffenheim est très proche de signer Étienne Youté Kinkoué. Le deal pourrait être imminent. Le journaliste allemand précise également que les négociations sont avancées entre le club français et la formation allemande.
Quelques détails à régler
Étienne Youté Kinkoué est de son côté très intéressé par le projet d'Hoffenheim, qui évolue en Bundesliga. Le défenseur central de 22 ans sort d'une belle saison en Ligue 1 avec 22 matchs joués en championnat, dont la grande partie en tant que titulaire.
Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
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Ce mercredi 7 août 2024, à partir de 15 h 30, c’est au Stade Océane que le HAC donne rendez-vous à ses abonnés, pour le désormais traditionnel Fan Day. Une parenthèse lors d’une préparation qui tend à toucher à sa fin, ponctuée qu’elle sera en fin de semaine par deux test-matches.
Didier Digard, le nouveau coach havrais, a décidé de resserrer son groupe lors du match amical de samedi face à Bochum
Le compte à rebours est déclenché. Le vendredi 16 août 2024, à 20 h 45, c’est face au Paris SG, triple champion de France en titre, que les Ciel et Marine se dresseront, au Stade Océane, pour le premier acte d’une saison dont la préparation vit ses derniers instants.
Celle que le HAC ponctuera d’un dernier test, samedi au cœur du vaisseau bleu (18 heures), face aux Allemands de Bochum, sauvés in extremis des affres de la relégation en Bundesliga 2 et dirigés par Peter Zeidler, vu notamment à Tours (2011-2012) et Sochaux (2017-2018). À cette occasion, Didier Digard resserrera son groupe, seuls vingt joueurs seront ainsi couchés sur la feuille. Et très certainement les contours d’une équipe type, du moins celle du moment, seront-ils visibles. « Comme on approche du championnat, il y aura forcément des temps de jeu plus conséquents pour certains », annonce, logiquement, l’entraîneur havrais.
Un toro géant à la veille de Bochum ?
Et pour les autres ? Ceux qui ne seront pas retenus ? Ceux sur lesquels l’entraîneur havrais ne semble pas compter, Kitala et Chadli pour ne citer que ces deux joueurs absents du récent stage aux Pays-Bas ? Eh bien pour eux, un ultime galop d’essai est au programme de vendredi. Au centre d’entraînement de Soquence cette fois (18 h), face au Red Star, promu en Ligue 2. Et ce, afin que tous les hommes de Digard puissent tourner le dos à la préparation avec un temps de jeu quasi identique. Un face-à-face auquel le public et la presse ne pourront toutefois assister. Verrouillé à double tour ! « Ce n’est pas un match », nous a-t-on fait savoir. Ah… Un concours de tennis-ballon alors ? Un toro géant ? Allez savoir… En tout cas, la visite des Parisiens de Saint-Ouen-sur-Seine s’effectuera dans le plus grand des secrets.
Mais il est un évènement cette fois dédié au public, aux seuls abonnés plus précisément (au nombre de 12 000 cette saison), à savoir le désormais traditionnel Fan Day, organisé ce mercredi après-midi au Stade Océane. À l’affiche, à partir de 15 h 30, présentation des équipes masculine (L1) et féminine (D1), du nouveau maillot, puis séance de dédicaces des filles coachées cette saison par Maxime Di Liberto, et entraînement des joueurs de Didier Digard. Un groupe au sein duquel manquent toujours Oussama Targhalline et Yassine Kechta, en lice avec le Maroc pour une médaille de bronze olympique, jeudi à Nantes face à l’Égypte (17 h).
La préparation arrive donc peu à peu à son terme, et si le mercato modifiera la photo de famille, très certainement une fois la première journée consommée, voire la deuxième, dès vendredi, il faudra aux Ciel et Marine laisser filtrer quelques certitudes quant à leur capacité à entrer dès maintenant dans le vif du sujet. Car rappelons qu’à l’occasion des cinq premières journées, il faudra au HAC défier le PSG (1re j.), mais aussi se rendre à Saint-Étienne (2e j.), Toulouse (4e j.) et Monaco (5e j.). Soit une entame, à laquelle s’inscrit également Auxerre (3e j.), des plus punchies.
Roussier : « Des marques d’intérêt, rien de plus »
Et soudain, en « exclu » bien évidemment, il y eut comme une secousse sur les réseaux sociaux. Hoffenheim, pensionnaire de Bundesliga (Allemagne), aurait transmis une offre aux dirigeants havrais, afin d’attirer dans ses rangs Étienne Youté. On le sait, le « roc » de la défense havraise, arrivé de l’Olympiakos (Grèce) en janvier 2023, plaît en Allemagne, en Angleterre aussi. Seulement voilà, l’offre d’Hoffenheim reste lettre morte, comme les précédentes, toutes jugées sans intérêt. À 7 M€ (plus quelques bonus), pour un dossier initialement négociable entre 12 et 15 M€, point de discussion possible. « Plein de clubs s’intéressent à quelques-uns de nos joueurs, dit le président Jean-Michel Roussier. Et on en est très contents. Maintenant, est-ce qu’il y a du concret ? Non. Ce ne sont que des marques d’intérêt, rien de plus. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Depuis quelques jours, il se dit et s’écrit tout et parfois n’importe quoi autour du possible départ d’Étienne Youté, en direction de l’Allemagne, d’Hoffenheim plus précisément. Le point en ce jeudi 8 août 2024.
Selon la presse allemande, ce serait fait, ou presque. Le défenseur du HAC aurait même déjà rendez-vous avec le médecin d’Hoffenheim, afin de se soumettre à la traditionnelle visite médicale. Un an et demi après son arrivée de l’Olympiakos (Gre), Étienne Youté (22 ans), sous contrat jusqu’en juin 2025, pourrait donc déjà quitter la Porte Océane. Lui qui s’est imposé en 2023-24 comme un incontournable de la défense havraise (22 titularisations, dont 21 lors des 24 dernières journées), pour sa première véritable saison sur la scène professionnelle.
L’ascension du joueur aux 196 centimètres sous la toise n’est donc pas passée inaperçue. En Angleterre et en Allemagne, son nom figure sur la short list de nombreux chasseurs de têtes. Et c’est à Hoffenheim, écurie de taille Bundesliga, que l’ancien pensionnaire des centres de formation de Troyes et de l’Inter Milan (Ita) est donc annoncé avec insistance. Hoffenheim, où, selon une information invérifiable, le joueur ne désirerait pas se poser. Pourtant, selon nos sources, les (trop) nombreux conseillers qui gravitent autour de Youté auraient tous soufflé son nom aux recruteurs du club où s’est révélé un certain Demba Ba (2007-2011).
Un deal discuté autour de 5-6 M€, vraiment ?
D’autre part, les messages postés sur X en rapport à une visite médicale d’ores et déjà programmée paraissent, à ce jour, à cette heure plutôt (car tout peut aller si vite), bien fragiles. « Rien n’est conclu », assure le président Roussier. Ce qui sous-entend que les sommes dévoilées sur les réseaux sociaux, à savoir un deal discuté entre 5 et 6 M€, plus bonus, ne sont en rien crédibles, en l’état.
Il serait d’ailleurs surprenant que les dirigeants havrais acceptent à ce point de brader un joueur pour lequel était imaginé un transfert à hauteur de 10 M€. Au minimum. Est-ce toujours le tarif espéré ? « Je le répète, même si ça avance, rien n’est conclu », répond Jean-Michel Roussier. Ce jeudi matin, Étienne Youté, actuellement en délicatesse avec une cheville, faisait donc toujours partie de l’effectif dirigé par Didier Digard.
Par Benoît Donckele
Publié:
8 Août 2024 à 11h48
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Clap de fin pour le Maroc aux Jeux Olympiques de Paris, un final tout en bronze pour les deux milieux de terrain du HAC, tombeurs de l’Égypte, avec les Lions de l’Atlas, ce jeudi 8 août 2024 lors de la petite finale.
Le Maroc du Havrais Targhalline (n°14) s’est paré de bronze ce jeudi
C’est une belle épopée qui vient de prendre fin pour les deux « Lions » du HAC, une aventure qui se termine sur une médaille de bronze pour Oussama Targhalline et Yassine Kechta. Battus en demi-finales par l’Espagne, qui disputera ce vendredi 9 août 2024 à la France l’or olympique, les Marocains n’ont fait qu’une bouchée des Pharaons (6-0) sur la pelouse de la Beaujoire, antre habituel du FC Nantes, ce jeudi 8 août.
La première médaille olympique du Royaume en sport collectif
Targhalline, Kechta et leurs partenaires, parmi lesquels figurent notamment l’ex-Havrais Amir Richardson et le Parisien Achraf Hakimi, offrent ainsi au Royaume la toute première médaille olympique de son histoire en football, la toute première en sport collectif, tout simplement. Mais aussi la deuxième de ces Jeux, après le sacre de Soufiane El Bakkali au 3000 m steeple.
Les deux internationaux, et médaillés donc, tourneront toutefois la page de ces JO très rapidement, attendus qu’ils sont par Didier Digard en tout début de semaine prochaine. Prêts à se frotter au PSG dès le vendredi 16 août (20 h 45) ? Ce n’est pas à exclure.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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De retour dans les rangs du HAC après une parenthèse olympique, le Guinéen Abdoulaye Touré revient sur ses premiers JO, vécus au cœur d’une année 2024 qui aura acté ses grands débuts sur la scène internationale. Entretien avec le milieu de terrain ciel et marine.
Abdoulaye Touré, ici à gauche, est fier d’avoir représenté son pays, la Guinée, aux Jeux de Paris
Il aurait pu devenir le héros de tout un peuple, si à 0-0, sur la pelouse de l’Allianz Riviera de Nice, son coup de tête venu finir sa course au fond des filets du Toulousain Guillaume Restes n’avait pas été rayé des stats pour un hors-jeu détecté par la VAR. En ce 27 juillet 2024, maillot de la Guinée sur le dos, c’est face aux Bleus de Thierry Henry qu’Abdoulaye Touré (30 ans) s’est produit. Et ce, à l’occasion de ses premiers Jeux Olympiques, ponctués d’une élimination dès la phase de poule. Entretien avec un joueur, longtemps absent des échéances internationales, qui a disputé la Coupe d’Afrique des Nations et les JO en cette année 2024.
« Une grande fierté tout d’abord. La dernière fois que la Guinée avait participé aux Jeux, c’était en 1964 (Tokyo). Ça commençait à dater. Alors oui, très fier d’avoir représenté mon pays, le continent africain. Pour moi, c’était même une petite Coupe du monde, ce n’est pas rien. »
Lorsqu’on est au cœur du tournoi dédié au football, loin de Paris souvent, peut-on réellement prendre la mesure des Jeux ?
« En dehors des matches, à l’hôtel comme à l’entraînement, on ne ressent pas vraiment l’ambiance des JO. Les Jeux, c’est effectivement plus à Paris. Mais lorsque nous arrivions sur le terrain, lorsque l’hymne olympique retentissait, et qu’on voyait toutes l’organisation autour, là, on pouvait se rendre compte de l’ampleur de l’événement. Du moins un peu. »
« C’était quand même particulier pour moi »
Et sportivement, quel goût vous laissera ce tournoi ?
« Un goût d’inachevé. Le groupe était relevé (avec la France, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande), mais on a échoué. Dès notre entrée dans la compétition, on s’est incliné face à la Nouvelle-Zélande (1-2) et c’est forcément devenu compliqué. »
Néanmoins, il restera ce duel avec la France, des Bleus que vous avez secoués avant de devoir baisser pavillon (0-1)…
« C’était quand même particulier pour moi, puisque plus jeune, j’ai connu les sélections avec l’équipe de France (des U16 aux U20). Ça fait bizarre au début. Mais une fois le coup d’envoi donné, il n’y avait plus de place aux souvenirs, aux états d’âme. On est peut-être l’équipe qui leur a donné le plus de fil à retordre, mais on n’a pas eu de réussite. »
À quelques centimètres près, vous auriez même pu mettre les Bleus au tapis. Sur ce but qui vous a été refusé, y avait-il vraiment hors jeu ?
« Mouais… »
« Il y a un an, je n’aurais jamais pu imaginer ça »
Est-ce votre unique frustration ?
« Non. Les Jeux, c’est aussi une cérémonie d’ouverture, une cérémonie de clôture. Et je n’aurais participé à aucune des deux. À la cérémonie d’ouverture, programmée à 48 heures d’un match, seul notre capitaine y est allé. Moi, je l’ai regardée à la télé, et j’ai aimé. Avant les Jeux, j’entendais tout le monde critiquer et finalement, cette cérémonie a été un vrai succès. »
Les Jeux, mais avant cela la Coupe d’Afrique des Nations durant laquelle la Guinée a atteint les quarts de finale… Pour vous, qui n’aviez jamais porté les couleurs du pays de vos origines avant ces deux compétitions, l’année 2024 restera unique, non ?
« Oui ! Il y a un an, je n’aurais jamais pu imaginer ça. J’ai vécu quelque chose de grand, c’est le Graal pour tout footballeur guinéen. J’ai de la famille au pays, mon père vit encore en Guinée, et c’est beau quand même de pouvoir représenter 14 millions de Guinéens. Il se crée quelque chose au sein de cette sélection et pourquoi ne pas rêver à une qualification à la prochaine Coupe du monde (2026, aux États-Unis, au Canada et au Mexique). »
Avant cela, dans un très proche avenir même, se profile l’ouverture du championnat, via la réception du PSG (le 16 août à 20 h 45). Prêt à entrer dans le vif du sujet ?
« Oui, d’autant que je ne suis pas satisfait de ma fin de saison dernière. Alors, je suis très excité, pressé de retrouver le championnat. Le groupe a très peu changé, pour l’instant, et je suis sûr qu’on est capables de faire de très belles choses. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Départ virtuel. Ce mercredi 7 août 2024, à neuf jours de la réception du PSG pour l’ouverture du championnat, le HAC avait donné un premier rendez-vous au Stade Océane à ses abonnés, à l’occasion du traditionnel Fan Day.
Près de 2500 fidèles ont pris place dans les travées du Stade Océane
Tribune Est, exposés face au soleil, 2500 fidèles prennent place. Il est un peu plus de 15 heures, et en coulisse, au « 11 Club », se prépare la présentation du nouveau maillot aux partenaires. « Une seconde peau », dit le président Roussier. En référence à cette peau de salamandre dessinée en toile de fond sur la tunique « domicile ». Le maillot « extérieur », lui, reste blanc, traversé d’une bande bleu marine, un hommage à la mer accentué par la présence d’une ancre marine discrètement floquée dans le dos. Et le nouveau maillot « third » ? « On le dévoilera en décembre, annonce le président du HAC. Il faut bien qu’on fasse un peu de business. »
Youté est toujours là
Puis vint l’un des moments attendus par le public : la présentation des effectifs de D1 et de L1. À savoir, les filles entraînées par Maxime Di Liberto, et les garçons coachés par Didier Digard. Un à un, les Ciel et Marine ont toutes et tous traversés la pelouse dans le sens de la largeur pour stopper leur marche face aux fans. Et à l’applaudimètre, toutes et tous eurent droit à une ovation digne de ce nom, avec une mention spéciale obtenue par Emmanuel Sabbi, pour lequel flottaient deux bannières étoilées. L’Américain, co-meilleur buteur la saison passée (5 réalisations), parfois spectaculaire, rassemble peu à peu tous les critères pour endosser le costume d’une des coqueluches du Vaisseau Bleu.
« Vous avez aimé l’effectif de la saison dernière, vous aimerez celui de cette saison », assure Jean-Michel Roussier, micro en main et au pied de la tribune Est. Un effectif qui ne dévoile toutefois que trois nouvelles têtes, celle d’Ismaïl Bouneb (ex-Valenciennes, 18 ans), actuellement aux soins, de Ruben Londja (ex-Lausanne Sport, 18 ans), appelé pour l’heure à s’entraîner avec la « B », et de Yanis Zouaoui (ex-Martigues, 26 ans), élu en mai dernier comme meilleur latéral gauche de National.
Enfin, pour ceux qui verraient déjà Étienne Youté sur le chemin d’Hoffenheim, sachez que le défenseur havrais est pour l’heure loin, très loin de l’Allemagne. « Un dossier très compliqué », dit Mathieu Bodmer. Absent de l’entraînement qui a conclu ce Fan Day, Youté soigne une cheville douloureuse. Bouneb, Soumaré et Salmier étaient eux aussi ce mercredi entre les mains du staff médical. Prochain rendez-vous pour le public du Stade Océane, samedi face aux Allemands de Bochum. Coup d’envoi à 18 heures.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Dernière séquence d’une préparation longue d’un peu plus de cinq semaines, le face-à-face avec les Allemands de Bochum, ce samedi 10 août 2024 au Stade Océane (18 h), verra les Ciel et Marine se mettre un peu plus encore en configuration Ligue 1. Et ce, à une semaine de la réception du Paris SG.
Dernier galop d’essai ce samedi pour Christopher Opéri et les Havrais, à une semaine de la reprise de la Ligue 1 face au PSG
« Tout le monde a été vu, tout le monde a eu sa chance. »
Avant de quitter les Pays-Bas, où le HAC s’est frotté à l’AZ Alkmaar (1-1) et Nimègue (1-1), Didier Digard avait ainsi refermé un chapitre, celui dédié à l’estivale et large revue d’effectif. Celle à laquelle l’entraîneur havrais se livre néanmoins une ultime fois en cette fin de semaine, certes sous une forme différente, puisque ce vendredi, vingt-quatre heures avant le coup d’envoi d’un duel avec Bochum, les hommes qui n’évolueront pas, ou peu, face aux Allemands, purent renouer avec un peu plus de sensations physiques et techniques devant le Red Star, promu en Ligue 2 (voir par ailleurs).
Le match phare, l’ultime galop d’essai avant de se tourner en direction de la première journée de la saison II en L1, cette entrée en matière des plus croustillantes sur fond de duel avec le PSG (vendredi 16 août, 20 h 45), met donc les Allemands de Bochum à l’affiche. Au Stade Océane (18 heures), où devant près de 5 000 spectateurs sera dévoilée une équipe presque type. Presque, car à une semaine du lever de rideau, Digard se doit de dessiner un groupe de « 20 » en l’absence de Yassine Kechta et d’Oussama Targhalline, récents médaillés de bronze aux Jeux de Paris avec le Maroc, mais aussi celle de Loïc Nego (malade), de Yoann Salmier (dos) et d’Issa Soumaré (cheville).
« Ça ne sert à rien d’être prêt avant l’heure »
« Issa (Soumaré) aurait pu éventuellement jouer, explique l’entraîneur havrais. Mais à une semaine de la reprise du championnat, on ne veut pas prendre le moindre risque. » Étienne Youté, toujours loin d’Hoffenheim (Allemagne), où peut-être jamais il ne se posera, pourrait quant à lui fouler la pelouse du Stade Océane, puisque remis d’une douleur à une cheville. « Pour cette rencontre, reprend Digard, j’alignerai la meilleure équipe du moment. Je ne parlerai pas d’équipe type, parce que je ne nous estime pas suffisamment forts pour se permettre de laisser des joueurs de côté. L’objectif est d’emmener tout le monde avec nous. »
Yann Kitala et Nassim Chadli, certes incités à trouver un nouveau club d’accueil, ne sont donc pas totalement rayés des plans. Ceux dont les contours seront en partie dessinés ce samedi, devant des Allemands passés par les barrages en mai dernier afin de sauver leur place en Bundesliga. Entraînés qu’ils sont par le francophone et francophile Peter Zeidler.
« Bochum est un adversaire au profil différent des précédents, note Digard. C’est ce qu’on souhaitait, parce qu’en championnat, il va falloir affronter des équipes aux styles variés. Maintenant, attention. Oui, c’est notre dernier match amical, mais ne nous trompons pas d’objectif. L’idée est bien sûr de montrer le meilleur visage possible, parce que ce sera la première devant notre public, mais ça ne sert à rien d’être prêt avant l’heure. » L’heure est en tout cas aux ultimes préparatifs.
Une jeune, très jeune équipe du HAC s’incline face au Red Star
À la veille du dernier test-match, face aux Allemands de Bochum, c’est à Soquence que le HAC, en version jeune, même très jeune, a reçu le Red Star, promu en Ligue 2. Pour un match dit d’entraînement, mis en place au tout dernier moment (les Franciliens devaient initialement affronter le SM Caen), afin que s’équilibrent les temps de jeu dans les rangs du Havre AC. Une occasion également pour Didier Digard de revoir en action quelques-uns des espoirs du club.
Mosengo (18 ans dimanche), Obougou (18 ans), mais aussi Zohouri (17 ans), Tchicamboud (17 ans), ou encore Zagadou (15 ans) et Mendes (19 ans), un offensif à l’essai issu de l’OGC Nice, ont ainsi eu l’occasion de s’exprimer. Et de se frotter à la puissance athlétique des Franciliens, rejoints cet été par l’ex-Havrais et Ruthénois Danger, des Parisiens repartis victorieux de Soquence (2-1).
Un succès signé sur un but de Durand tout heureux de profiter d’une mauvaise relance de Gorgelin (68e). C’est Ebonog, d’une frappe lointaine, qui avait rapidement ouvert le score, Cissé, à l’entame de la seconde période, avait remis les deux formations dos à dos (47e). À noter qu’El Hajjam, jusqu’alors blessé au pied, a enfin pu renouer avec le jeu. Enfin, acteurs de cette joute amicale, Sabbi et Grandsir, pour ne citer qu’eux, pourraient avoir leur nom couché sur la feuille de match de ce samedi.
Buts pour le HAC : Ebonog (3e) ; pour le Red Star : Cissé (47e), Durand (68e).
HAVRE AC : Gorgelin – Confais (Zagadou, 65e), Bodmer (Tchicamboud, 46e), Mosengo, Zouaoui (El Hajjam, 46e) – Ebonog (Zohouri, 46e) Ndiaye, Bouneb (Londja, 65e) – Grandsir (Mendes, 46e), Obougou, Sabbi (Kitala, 46e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Absent du groupe (élargi) retenu pour défier les Allemands de Bochum ce samedi 10 août 2024 au Stade Océane, Nassim Chadli, récemment revenu d’un prêt à Concarneau (L2), pourrait définitivement quitter le club doyen dans un très proche avenir. Et s’envoler pour le Maroc ?
Nassim Chadli pourrait rebondir dans les rangs du WAC
Il n’aura donc fait que passer. Arrivé en janvier 2023, en provenance de Lommel (Bel), où il avait été prêté par Troyes, de nouveau prêté en août 2023, par le HAC cette fois, à Concarneau (L2), Nassim Chadli bouclera de nouveau ses valises. Définitivement cette fois.
Du HAC au WAC ?
Il laissera ainsi derrière lui un bilan de deux apparitions (31 minutes) sous le maillot du Havre AC. À 23 ans, l’ancien pensionnaire du centre de formation du Nîmes Olympique tentera donc, enfin, de lancer sa carrière.
Un envol qu’il prendra loin de la Porte Océane. Peut-être même loin de la France, puisque le Lionceau de l’Atlas (2 sélections avec les U23), parmi d’autres destinations possibles en France comme à l’étranger, pourrait s’envoler pour le Maroc, où il dispose d’une offre du WAC, le Wydad Athletic Club (Casablanca). Précisons qu’il partira libre, malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2025.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre AC ne se rassure pas avant le début du championnat. Samedi 10 août 2024, les Ciel et Marine ont concédé une large défaite (0-6) face à Bochum.
Les Havrais ont souffert contre les Allemands de Bochum
Le Havre AC conclut sa préparation estivale par une grosse déconvenue. Face au VFL Bochum, club de Bundesliga, les Ciel et Marine n’ont pas existé ce samedi 10 août 2024.
Après plusieurs occasions franches, les Allemands parviennent à ouvrir le score à la demi-heure. À la réception d’un corner botté par Daschner, Hofmann trompe Arthur Desmas d’un coup de tête (0-1, 30e). Avant de frapper une deuxième fois en quelques minutes. Sur un centre de Passlack venu de la droite, Lloris manque son intervention et Daschner n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (0-2, 36e).
Le HAC coule en deuxième période
La deuxième mi-temps n’est pas de meilleure facture. En retard, Diawara déséquilibre Broschinski dans la surface. Hofmann prend Desmas à contre-pied (55e, 0-3). Une dizaine de minutes plus tard, ce même Broschinski file en profondeur, dribble le portier havrais et marque le quatrième but de son équipe (0-4, 71e). En fin de match, Bamba (0-5, 82e) puis Boadu viennent inscrire un cinquième but et un sixième but (0-6, 85e).
Au Havre, au stade Océane, le Havre AC (L1) s’incline contre le VFL Bochum (All) 0-6 (0-2)
Spectateurs : 3 000
Arbitre : M. Bollengier
Buts pour Bochum : Hofmann (30e, 55e), Daschner (36e), Broschinski (68e), Bamba (82e), Boadu (85e)
Havre AC : Desmas – Sangante – Youte – Lloris – Zouaoui – Kuziaev (Bouneb 64e) – Touré – Diawara (Ndiaye 64e) – Casimir – Ngoura (Mosengo 80e) – Joujou (Saabi 64e)
Entraîneur : Didier Digard
VFL Bochum : Drewes – Masovic – Sissoko – Losilla – Daschner – Passlack – Bero – Ordets – Broschinski – Wittek – Hofmann
Entraîneur : Peter Zeidler
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Il y avait un monde d’écart ce samedi 10 août 2024 au Stade Océane, entre le HAC, appelé dans moins d’une semaine à défier le PSG, et Bochum, candidat au maintien en Bundesliga et large dominateur des Ciel et Marine (6-0). Préoccupant ? Un peu, quand même…
Daler Kuziaev devra vite, et enfin, démontrer qu’il peut avoir une réelle influence sur le jeu du HAC
Certes, Didier Digard avait prévenu qu’il ne servait à rien d’être prêt avant l’heure, à savoir avant que le PSG ne se pose au Stade Océane, vendredi 16 août 2024 (20 h 45), pour l’ouverture du championnat. Oui, pour composer l’ultime « onze » de cette phase de préparation, il fallut à l’entraîneur havrais se passer de ses deux médaillés de bronze aux Jeux de Paris, Kechta et Targhalline, de Soumaré (reprise), mais aussi des deux latéraux, Opéri et Nego, malades. Soit, avouons-le, cinq hommes pour lesquels, en l’état, une place dans l’équipe type ne peut échapper. Des absences auxquelles s’ajoutaient également celles de Salmier (dos) et d’El Hajjam (reprise).
Admettez que cela fait beaucoup, mais avouons tout de même que le visage dévoilé ce samedi par les Ciel et Marine, opposés à Bochum, fut bien pâle, pour ne pas dire livide. Offensivement inexistants, défensivement inquiétants, Sangante et les siens ont ainsi pris une leçon collective, frappée du sceau de l’efficacité, par des Allemands annoncés parmi les candidats au seul maintien en Bundesliga. Un, puis deux, puis trois, puis quatre, cinq et six buts encaissés, sans que jamais Drewes, le portier du VFL, n’ait eu à forcer son talent.
Avant Paris, des questions et déjà un forfait
Joujou tenta bien une percée (14e), Zouaoui s’essaya à l’exercice du centre (21e), mais l’ensemble manquait de justesse, de percussion, d’inspiration, d’intensité. D’un peu de tout, à l’image d’un Étienne Youté méconnaissable, battu dans les duels, en rapidité. Hors du coup, tout de simplement. « Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agissait que de son deuxième match de préparation », tempère un Didier Digard qui n’a toutefois pas tenté de minimiser la lourde défaite de ses joueurs. « C’est simple, on a vu des adultes contre des enfants. Des gens qui ont les bonnes priorités, qui font bien les choses, simplement, et qui s’appliquent à les faire jusqu’au bout. Dans l’investissement, ils ont été bien meilleurs que nous. Ce serait même une très bonne chose de s’inspirer de leur état d’esprit. C’était une bonne leçon pour nous. »
Une bonne claque de rappel surtout, à moins d’une semaine d’un lever de rideau qui laisse déjà filtrer quelques questions. Les retours d’Opéri et de Nego suffiront-ils à solidifier une défense totalement dépassée face aux Allemands ? Oui, à condition que le trio Sangante-Youté-Lloris ne s’inspire pas de sa prestation de ce samedi. Au milieu, est-il d’ores et déjà possible d’espérer la présence des Olympiques que sont Kechta et Targhalline ? Kechta peut-être, Targhalline, non. L’homme au maillot floqué du numéro 5 a terminé le tournoi blessé.
« Toujours un mauvais contrôle, une mauvaise conduite, une mauvaise passe »
Enfin, devant (voire sur les autres lignes), qui pour marquer ? Face à des Allemands sauvés in extremis, en mai dernier, des affres de la relégation, personne n’a tenté, n’a osé. Du moins, pas jusqu’au bout. « On s’est créé des demi-situations, note Digard. Mais quand ça arrivait dans la surface de réparation, il y avait toujours un mauvais contrôle, une mauvaise conduite, une mauvaise passe. Eux, ils n’ont rien inventé, mais ils se sont appliqués à tout bien faire. »
Le HAC n’a donc rien montré de bon à l’occasion de cet ultime galop d’essai et s’il fallait ces prochains jours au successeur de Luka Elsner trouver les mots afin de rappeler à ses hommes l’importance du premier rendez-vous officiel, sans doute pourra-t-il facilement s’appuyer sur cette correction. « Et Paris punit mieux que Bochum, prévient Digard. On ne pourra donc pas se permettre la même prestation. » Celle à laquelle la majorité des 4 700 spectateurs n’a que moyennement goûté.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Tijo a écrit : ↑13 août 2024 16:37 https://www.paris-normandie.fr/id550595 ... ieu-bodmer
J’ai pas en entier désolé