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Les dernières nouvelles sont bonnes concernant Gautier Lloris et Oussama Targhalline : le défenseur et le milieu de terrain du HAC sont aptes au service et figureront bien dans le groupe appelé à défier le FC Metz, dimanche 21 avril 2024, au Stade Océane.
Absent contre Montpellier pour cause de suspension, puis contre Nantes en raison d’une blessure, Oussama Targhalline effectuera son retour au Stade Océane dimanche contre Metz
Luka Elsner et son staff attendaient l’ultime séance de la semaine, ce samedi 20 avril dans l’après-midi, la troisième de suite pour Gautier Lloris (ischios) et Oussama Targhalline (cheville), afin d’en savoir davantage quant à leurs sensations et prendre une décision concernant leur présence face à Metz dimanche. Celle-ci est tombée est elle est positive pour les deux hommes, qui figureront bien dans le groupe pour ce rendez-vous capital dans la course au maintien.
Ils devraient logiquement débuter
Aptes au service, Lloris et Targhalline, qui n’ont manqué que le match de Nantes pour cause de blessure, devraient logiquement débuter face aux Lorrains. On voit mal en effet Elsner convoquer le défenseur central pour le faire éventuellement entrer en cours de match, alors que l’absence d’Abdoulaye Touré dans l’entrejeu rend la présence du milieu de terrain d’autant plus essentielle. On se souvient que le Marocain avait été bluffant d’aisance face à Toulouse (1-0, 25e j.) après six semaines d’absence. Il effectuera son retour au Stade Océane après avoir également manqué la venue de Montpellier (0-2, 27e j.) suite à son expulsion à Clermont (1-2, 26e j.).
La présence de Lloris et Targhalline constitue une double bonne nouvelle alors que les Ciel et Marine seront privés ce week-end de trois joueurs cadres, Touré donc, mais aussi Christopher Opéri et André Ayew, tous trois suspendus pour accumulation de cartons jaunes.
Les Messins se présenteront quant à eux au Stade Océane avec un groupe quasi au complet et sans absence préjudiciable pour ce duel de la 30e journée de Ligue 1. Emmenés bien sûr par leur attaquant vedette Georges Mikautadze, auteur de sept buts et une passe décisive au cours des sept dernières journées. Dont deux doublés lors des deux derniers matches.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Attachés à cette équipe qui « propose du jeu et se bat » mais « ne marque pas », les supporters havrais seront encore plus de 20 000 pour pousser derrière les hommes de Luka Elsner face à Metz, ce dimanche 21 avril 2024, au Stade Océane. Un rendez-vous que tous considèrent comme décisif dans la quête du maintien.
De tous âges, ils seront encore plus de 20 000 supporters ce dimanche au Stade Océane pour pousser le HAC vers un succès capital
Ce n’était ni un mercredi ni les vacances scolaires. Mais ils étaient aux alentours de 70 supporters, plus une classe de primaire, massés jeudi 18 avril 2024 derrière la main courante du centre technique de Soquence, afin d’assister à la seule séance d’entraînement de la semaine (légère) ouverte au public par le Havre AC.
Les Ciel et Marine ont beau avancer au ralenti depuis deux mois et demi, l’engouement autour du club doyen ne se dément pas. Le Stade Océane a franchi contre Nantes (0-1) pour la onzième fois d’affilée la barre des 20 000 spectateurs en championnat, la douzième en comptant Caen en Coupe de France. Et la franchira une nouvelle fois ce week-end contre Metz.
« Si on bat Metz, on se maintient. Sinon… »
« Les mecs se battent, on voit du jeu, cela suffit à donner envie de revenir les encourager », résument Jérémy et Werner, trentenaires fidèles au Havre AC. Ce matin-là, l’optimisme reste plutôt de mise dans les rangs des fans. À une condition : « Si on bat Metz, on se maintient. Sinon, ça deviendra très compliqué », tranchent les plus jeunes Thibault, Florian et Lukas, maillot d’Opéri sur les épaules.
« Le gros problème est qu’on ne marque pas, on ne peut pas se permettre de terminer un match à un tir cadré comme contre Nantes », désespère Christian. Cet habitué des travées depuis 1979 a fait ses calculs. « Il nous faut encore au moins 7 points. Si on ne gagne pas contre Metz, contre qui les prendra-t-on ? À Paris ? À Nice ? Contre l’OM ? Metz est bien le tournant de la saison… »
Arouna Sangante est venu échanger avec les supporters à l’issue de la séance d’entraînement jeudi midi.
Jérémy et Werner échafaudent le programme idéal. « On va affronter l’équipe B de Paris avant son déplacement à Dortmund, des Strasbourgeois en touristes, des Niçois qui nous ont bien réussis à l’aller (victoire 3-1) et des Marseillais qui n’auront plus rien à jouer hormis peut-être une finale de Ligue Europa. »
Qu’importe finalement le scénario, pourvu que le Doyen renouvelle son bail au plus haut niveau. « Car ce qu’on vit cette saison est du jamais-vu », témoigne Alexis Poupain, l’un des leaders des Barbarians Havrais, groupe monté à plus de 250 cartés, « quand nous étions une cinquantaine en Ligue 2 ». « Nous avons également fait x5 ou x6 », informe Michaël Duchemin, numéro un d’un Kop Ciel et Marine totalisant autour de 150 membres.
« Ce serait dommage de ne pas surfer sur la dynamique »
Comme à Bollaert, les 1000 places disponibles dans le parcage du Parc des Princes seront loin de satisfaire la demande le week-end prochain. « Et certains de nos membres ont déjà pris leur billet d’avion pour Nice », précise le boss du KCM. « Ce serait dommage de ne pas surfer sur la dynamique de cette saison de Ligue 1, ne peut qu’abonder Yann Simon, porte-parole de la Fédération des supporters. Si on pouvait vivre ne serait-ce que trois ou quatre années de suite dans l’élite… »
« Moi, même une descente en Ligue 2 ne me refroidirait pas, parce qu’on aurait de quoi rebondir avec Elsner, Bodmer et Roussier, mais c’est sûr qu’on perdrait du monde en route », mesure Johan Vattier, ex-président des BH abonné depuis 20 ans.
« On n’en veut plus des Rodez et Pau », ne cachaient pas jeudi Thibault, Florian et Lukas. Raison pour laquelle les fidèles du Kop ont bien fait passer le message aux Ciel et Marine à l’issue du coup de massue reçu face aux Canaris. « On leur a dit de continuer à se battre. Et que de notre côté, on ne les lâcherait pas, rapporte Alexis Poupain. On les poussera jusqu’à la dernière seconde du dernier match. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Les récentes désillusions font de la réception de Metz, ce dimanche 21 avril 2024, un possible match bascule pour le Havre AC. Une victoire et les Ciel et Marine respireraient un peu mieux. Mais il leur faudra pour cela marquer, vaste mission. Une défaite et ils tomberaient pour la première fois en zone rouge. Émotions assurées.
C’est notamment d’Emmanuel Sabbi, Josué Casimir et Mohamed Bayo dont dépendra ce dimanche la réussite du HAC de Luka Elsner
Bien sûr, il en restera d’autres derrière. Quatre journées au total, 12 points à prendre, et les lourdes défaites de Lorient à Nice (3-0) et de Nantes face à Rennes (0-3) ont rappelé que la concurrence avait elle aussi de sacrés manques. Le Havre AC a beau n’avoir pris que 4 points sur les 27 derniers (1v, 1n, 7d), il garde toujours aujourd’hui la tête hors de l’eau. Mais il y a bien un moment où il va finir par le payer et, s’il est des matches potentiellement bascule au cours d’une saison, alors la réception du FC Metz ce dimanche 21 avril y ressemble fortement.
« Il va peser lourd dans la balance », a convenu cette semaine Luka Elsner. Celle-ci commencerait à sérieusement pencher du mauvais côté en cas de troisième désillusion d’affilée à la maison, après Montpellier (0-2) et Nantes (0-1). Parce qu’une victoire de Metz au Stade Océane extirperait les Lorrains d’une zone rouge dans laquelle les Ciel et Marine plongeraient pour la toute première fois, à une semaine de se rendre dans un Parc des Princes où l’équipe « B » du PSG avait malgré tout tiré 23 fois au but il y a peu contre Clermont (1-1). La série ressemblerait de plus en plus à celle du terrible exercice 2002-2003 et certains seraient tentés de dire qu’une équipe qui perd contre Clermont, Montpellier, Nantes et Metz ne mérite pas de se maintenir. Il serait difficile de leur donner tort, même si la première partie de saison et le contenu global des matches autorisent à penser le contraire.
Trois points de plus qui feraient cinq, presque six
Passons sur le nul qui ne ferait guère avancer le schmilblick en bas de tableau, et imaginons plutôt les Havrais signer face aux Grenats leur septième victoire de la saison. Trois points de plus qui feraient cinq d’avance sur l’adversaire du jour et le FC Lorient, avant le match en retard des Bretons face au PSG mercredi prochain. Quasiment six si on y ajoute une différence de buts très favorable au HAC. À quatre journées de la fin… « On a la possibilité de respirer un bon coup », résume Elsner.
Quiconque s’intéresse de près ou de loin à son équipe connaît la seule et unique clé : marquer. Certaines stats font mal et il en est une qui fait du HAC la pire attaque des cinq grands championnats européens (soit un total de 96 équipes) sur les dix dernières journées, avec seulement cinq réalisations. Dont deux penalties et un csc de Fofana à Monaco… Le tout en ayant tenté sa chance à… 111 reprises sur la période.
La patte gauche d’Opéri et la combativité d’Ayew
manqueront inévitablement, au même titre que leur expérience et celle de Touré (tous trois suspendus), dans un match où il faudra à la fois aux Havrais convertir leurs temps forts – « Grand bien nous ferait de marquer les premiers », rêve leur coach – sans se faire prendre en contre comme contre Montpellier et Nantes, face à des spécialistes que sont Mikautadze et les Messins. Un duel sur un fil. Potentiellement électrique. « Mais la pression est aussi le privilège du haut niveau, souligne le Slovène. On l’a vu cette semaine avec la Ligue des Champions, quelle tension ces matches génèrent. »
L’enjeu ne sera pas tout à fait le même ce dimanche, entre deux promus qui sont aussi les deux plus mauvaises équipes de la phase retour. Mais cela n’empêchera pas les 21 000 spectateurs de converger vers le Stade Océane animés de cette excitation indissociable des matches qui compteront. En vue du mois à venir. Et sans doute bien au-delà.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Avant-derniers de Ligue 1, les Messins devront se servir de l’expérience acquise ces dernières saisons pour se sortir d’une situation qu’ils ont bien trop souvent connue. Pour cela, ces derniers pourront s’appuyer sur leur portier Alexandre Oukidja, mis sous pression par son entraîneur.
Georges Mikautadze, arme fatale actuelle du FC Metz, sera à surveiller
Metz a l’expérience en plus
Habitué à faire l’ascenseur depuis plusieurs années, le FC Metz a quelque chose en plus comparé à ses concurrents directs au maintien, l’expérience. Puisque les Messins goûtent régulièrement à la Ligue 2 après un (court) passage dans l’élite, ces derniers connaissent déjà les enjeux et les clés pour se maintenir. Aussi étonnant soit-il, non, Metz ne redescend presque quasiment jamais aussitôt monté. Parmi leurs multitudes accessions en première division, ce n’est arrivé que deux fois dans leur histoire que les Grenats redescendent aussitôt (saisons 2007/2008 et 2014/2015).
Metz
Oukidja, un dernier rempart capable du meilleur comme du pire
Parfois critiqué, souvent adoré, le style Oukidja ne laisse assurément pas indifférent. Cette saison, le portier est l’une des pièces maîtresses de l’effectif messin mais il est tout aussi capable d’en être le maillon faible. À Lens (0-1, 5e j.) il permettait aux siens de conserver un précieux succès (10 arrêts). Encore mieux à Monaco (2-1, 9e j.), où il effectua onze arrêts, un record dans les cinq grands championnats cette saison. Mais au match retour, contre ces mêmes Monégasques (2-5, 27e j.), il commettait une incroyable boulette en tentant une improbable talonnade devant Balogun. Sa place de titulaire s’en trouve forcément menacée. Alors attention à un très bon gardien qui fera tout pour consolider son statut de numéro 1.
29 ans de disette pour le FC Metz au Havre
Les deux clubs se sont régulièrement affrontés au cours de leur histoire. Principalement en première division mais bien plus souvent, ces dernières années, en Ligue 2. Et même si les deux formations ont croisé le fer à 59 reprises depuis 1938, les Lorrains ne sont plus parvenus à s’imposer au Havre depuis le 1er avril 1995, soit depuis treize rencontres. Un succès 0-3 sur la pelouse du stade Jules-Deschaseaux.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Luka Elsner a choisi de titulariser en pointe le jeune Steve Ngoura plutôt que Mohamed Bayo pour affronter ce dimanche 21 avril 2024 le FC Metz, dans un match déterminant dans l’optique du maintien. Découvrez la composition d’équipe ciel et marine.
Steve Ngoura vivra sa première titularisation en Ligue 1 face au FC Metz ce dimanche 21 avril
Le choix est fort de la part de Luka Elsner. Alors que l’on aurait pu imaginer qu’il profiterait de la venue du FC Metz pour relancer Mohamed Bayo, dont il avait loué l’implication cette semaine, l’entraîneur du HAC lui a finalement préféré Steve Ngoura sur le front de l’attaque. Entré en jeu à dix reprises cette saison, le jeune attaquant (19 ans, 0 but) vivra ainsi sa première titularisation en Ligue 1 à l’occasion de ce match déterminant dans l’optique du maintien.
Targhalline de retour dans l’entrejeu
Ngoura est l’une des quatre nouvelles têtes par rapport à l’équipe alignée d’entrée face au FC Nantes (0-1) une semaine plus tôt. Blessé alors, Oussama Targhalline effectue son retour dans l’entrejeu, tandis que Josué Casimir est récompensé de sa bonne entrée face aux Canaris. Oualid El Hajjam a quant à lui été logiquement choisi pour combler l’absence de Christopher Opéri, l’un des trois Ciel et Marine suspendus avec Abdoulaye Touré et André Ayew.
Pas de Gautier Lloris en revanche, de retour de blessure mais laissé sur le banc, Yoann Salmier enchaînant en défense après sa solide prestation face aux Nantais.
Le onze du HAC : Desmas, Sangante, Youte, Salmier, El Hajjam, Targhalline, Kechta, Kuziaev, Casimir, Ngoura, Sabbi.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Apathiques durant une heure et piégés par l’inévitable Mikautadze, les Ciel et Marine ont de nouveau perdu à domicile face au FC Metz (0-1), ce dimanche 21 avril. Un revers qui les expédie pour la première fois de la saison en zone rouge, 16e et barragiste, à quatre journées de la fin.
Emmanuel Sabbi a bien frappé la barre transversale en seconde période, mais ce fut bien trop insuffisant pour éviter au HAC un 14e revers cette saison
La dégringolade du HAC se poursuit. Et elle a pris ce dimanche 21 avril 2024 une très mauvaise tournure pour le club doyen, tombé en zone rouge pour la toute première fois de la saison, désormais 16e et barragiste à quatre journées de la fin. La sanction logique à l’issue d’un troisième revers de suite à domicile, le quatrième, sur une séquence de cinq, perdu face à un concurrent direct au maintien.
Après Clermont (1-2), Montpellier (0-2) et Nantes (0-1), les Ciel et Marine ont cette fois chuté face au FC Metz de l’inévitable Georges Mikautadze, unique buteur du jour au retour des vestiaires (46e) sur une action où la défense havraise aura affiché une grande passivité. Auteur de sa huitième réalisation en huit journées, l’attaquant géorgien a bien failli en ajouter une neuvième dans la foulée, sa frappe à l’entrée de la surface trouvant le poteau droit de Desmas (54e)
Sabbi et Salmier pas loin d’égaliser
Dos au mur après une heure de jeu très pauvre (la première mi-temps fut affligeante des deux côtés), les Ciel et Marine ont bien tenté de réagir, sous l’effet notamment des entrants (quatre avant la 70e). Et auront eu les occasions pour égaliser. Mais la frappe puissante de Sabbi a fait trembler la barre transversale d’Oukidja (76e), avant que le portier lorrain ne sorte le grand jeu devant Salmier (82e).
Barragiste (16e), un point derrière Metz (15e), le HAC pourrait même reculer à la 17e en cas de victoire de Lorient sur le PSG mercredi prochain en match en retard. Le PSG, auquel l’équipe de Luka Elsner rendra visite le samedi 27 avril 2024 au Parc des Princes.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Face à Metz, un concurrent direct dans la course au maintien, le Havre AC n’a quasiment rien montré et a logiquement chuté (0-1), au Stade Océane, dimanche 21 avril 2024. Retrouvez les notes des Ciel et Marine.
Aruna Sangante a vécu une après-midi compliquée face à Metz
Desmas (4) : sa sortie express devant Diallo avait permis au HAC d’éviter le pire en première période (43e). Il pensait sans doute encore avoir été décisif en repoussant la tentative d’Atta en début de seconde, malheureusement pour lui, Mikautadze a récupéré le ballon et l’a placé au fond (47e). Le Georgien aurait pu le tromper une seconde fois, mais, là, le gardien des Ciel et Marine a été sauvé par son poteau (56e).
Sangante (3) : définitivement, ce n’est pas lui rendre service que de le faire évoluer sur le côté droit de la défense. Outre le fait qu’il n’a rien apporté lorsqu’il a pris son couloir, il a enchaîné les erreurs de relance. Monté aux avant-postes dans le temps additionnel, sa tête a été aisément stoppée par Oukidja (90e+2).
Youte (3) : il est directement impliqué sur le but messin puisque c’est dans son dos qu’est parti Atta pour ensuite aller défier Desmas (47e). Idem quelques minutes plus tard, sauf que, cette fois, c’est Diallo qui lui a échappé avant de servir Mikautadze. Fort heureusement, le tir du Messin a fini sur le montant (56e). Remplacé par Joujou (62e).
Salmier (5) : rarement pris en défaut défensivement, plutôt juste dans ses relances, il aurait même pu permettre au HAC d’égaliser sur cette frappe puissante magnifiquement sortie par Oukidja (82e)
Kuzaiev encore aux abonnés absents
El Hajjam (4) : l’attaque messine penchant côté gauche, notamment durant le premier acte, il n’a pas eu beaucoup de problèmes pour bloquer son couloir. Il aurait dû en profiter pour apporter le surnombre devant, ce qu’il n’a malheureusement que rarement fait.
Kuziaev (3) : on n’a pas compris pourquoi il n’a pas tenté sa chance directement plutôt que de décaler Targhalline (qui a manqué sa frappe) sur un coup franc idéalement placé… Pour le reste, positionné pointe haute, dans le milieu à trois concocté par Elsner, il n’a absolument pas pesé sur le jeu. Remplacé par Grandsir (69e).
Sabbi mal récompensé
Sabbi (5) : parmi les offensifs, il a été le plus remuant et le plus percutant. Sa frappe enroulée, en début de deuxième mi-temps, aurait mérité un meilleur sort (54e) et que dire de ce missile qui a terminé sa course sur la barre (77e).
Ngoura (4) : première titularisation délicate pour le jeune attaquant havrais (19 ans). Certes, il a beaucoup bougé, mais excepté un tir qui est passé largement au-dessus (24e), il ne s’est guère montré dangereux. Remplacé par Bayo (62e).
Casimir (3) : c’est lui qui a allumé la première mèche. Sur le côté gauche, il a fixé Colin avant de déclencher une frappe sèche sur laquelle Oukidja s’est magistralement envolé (3e). Ainsi le croyait-on parti pour enflammer la rencontre, seulement, ensuite, il a disparu de la circulation. Remplacé par Nego (62e).
Par Grégory Caru-Thomas de Paris-Normandie.
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Quelqu'un aurais cet article de l'équipe posté il y a une heure sur le devenir de Monsieur Elsber svp
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ut/1462898
En vous remerciant amis Hacman
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Défaillant dans les deux surfaces et une nouvelle fois battu à domicile par un concurrent direct au maintien, le FC Metz, dimanche 21 avril 2024 (0-1), le Havre AC a reçu la sanction qui lui pendait au nez : le voilà barragiste pour la première fois de la saison.
Le choix de Luka Elsner d’offrir à Steve Ngoura sa première titularisation en Ligue 1 n’aura pas été payant
Jusqu’où ira la chute ? Impossible à dire, mais celle-ci semble actuellement inexorable. Et aura aspiré en ce dimanche 21 avril 2024 le Havre AC dans une zone rouge où il n’avait encore jamais mis les pieds. La huitième défaite sur la base des dix dernières journées, la troisième de suite à la maison face à un concurrent direct (Montpellier, Nantes, Metz), aura été celle de trop pour éviter au club doyen de passer sous la ligne de flottaison. Seizième et barragiste, peut-être même 17e et relégable mercredi soir dans le cas où Lorient viendrait à faire l’exploit face au Paris Saint-Germain. À quatre journées de la fin.
« C’est un sentiment de grande tristesse qui prédomine, par rapport à tous les efforts fournis depuis bientôt deux ans. On a mis beaucoup d’énergie pour construire ce projet, cet engouement, avoir une vraie identité, exister sur la carte du football en France. Cette défaite fait mal à la passion qu’ont les gens pour le HAC », a notamment soufflé Luka Elsner à l’issue de cette énième désillusion.
Le HAC piégé Mikautadze et frustré par la transversale
Malgré les couacs récents, son équipe avait encore une opportunité en or de repousser la concurrence à bonne distance, 5 points + un goal-average très favorable. Elle ne l’a pas saisie, autant victime de ses manques récurrents en attaque que d’une fragilité défensive qui n’aura fait que s’accentuer au fil de la saison.
Les Ciel et Marine craignaient Mikautadze et la capacité des Lorrains à vite se projeter ? Ils ont encaissé un but sur une attaque rapide conclue par le Géorgien après seulement 45 secondes de jeu en seconde mi-temps. « Un but interdit, soupire leur entraîneur. Avec si peu de couverture, de rigueur, d’enthousiasme… Et je me mets dedans. Mes mots n’ont-ils pas porté à la mi-temps ? »
Avant cette douche froide, la première période avait été d’une faiblesse technique abyssale, seulement animée par une frappe de Casimir (2e) et un raté de Diallo devant Desmas (43e), entre deux formations rattrapées par l’énorme enjeu de ce face-à-face. L’ouverture du score aura forcément eu le mérite de débrider les débats. Et si Mikautadze est passé à un poteau de s’offrir son troisième doublé d’affilée (56e), le HAC a bien fini par réagir et se procurer quelques occasions d’éviter le pire. Mais Sabbi a fait trembler la transversale (76e) et Salmier est tombé sur un grand Oukidja (82e).
« Quand on ne peut pas se raccrocher à la confiance, on se raccroche à l’espoir »
« On a manqué de réussite, mais c’était trop peu au final », a convenu Elsner, dont les choix s’avèrent aussi moins payants en cette période creuse, comme celui d’aligner Ngoura d’entrée plutôt que Bayo pour ce rendez-vous clé, même si le jeune attaquant pouvait difficilement faire mieux dans le marasme ambiant. « Évidemment que j’ai ma part de responsabilité et qu’il y a une remise en cause de ma part. Je ne peux pas juste dire : ce sont les garçons qui ne font pas. J’essaye de trouver les leviers, ce que je peux amener, de tout donner, a répondu le Slovène sur sa situation personnelle. Je ne suis qu’un cas parmi d’autre, je suis surtout inquiet de celle de l’équipe. »
Laquelle ne doit pas non plus être enterrée trop tôt, le HAC ayant concédé cinq de ses six derniers revers sur la plus petite des marges, quand ses rivaux sont capables de grosses gamelles et ont devant eux un calendrier loin d’être plus aisé. « Quand on ne peut pas se raccrocher à la confiance, on se raccroche à l’espoir. Même si nous avons un genou à terre, voire plus, on ne construit pas une carrière en laissant place à l’abattement, insiste son entraîneur. Comptablement, nous ne sommes pas loin, on doit vivre de ça et repartir à la bataille. » La prochaine mènera le club doyen chez le champion de France.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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J-2 avant le rendez-vous au Parc des Princes, pour y défier un PSG en passe de valider le douzième titre de champion de France de son histoire. Le point sur l’effectif du HAC, en ce jeudi 25 avril 2024 et à l’approche de cette 31e journée.
Aux soins ce jeudi, André Ayew devrait toutefois être en mesure de fouler la pelouse du Parc des Princes
Sans doute les stigmates du dernier revers, lourd de conséquences, concédé dimanche face au FC Metz (0-1), n’ont-ils pas totalement disparu. Très certainement, au quotidien, les maux de tête accompagnent-ils depuis les Ciel et Marine.
Néanmoins, si pour la première fois de la saison, c’est en position de barragiste que le HAC aborde sa prochaine échéance, si celle-ci est programmée sur une pelouse, celle du Parc des Princes, où le PSG pourrait officialiser le douzième titre de champion de France de son histoire, c’est en rang serré, mais surtout au grand complet, que les Ciel et Marine se préparent à effectuer ce court déplacement.
Lloris est à 100 %
Tous sur le pont donc, à moins que… À moins qu’André Ayew ne se ressente un peu trop de cette béquille qui l’a contraint, ce jeudi, à rester aux soins. « A priori, il n’y aura pas de souci particulier », rassure Luka Elsner. André Ayew devrait ainsi être en mesure de signer son retour, et ce après avoir purgé son match de suspension lors de la précédente journée.
Un retour, après suspension, qui concernera également Christopher Opéri et Abdoulaye Touré. Quant à Gautier Lloris, ménagé et resté sur le banc face aux Messins, il semble avoir recouvré l’intégralité de ses moyens physiques. « Il est complètement opérationnel », note l’entraîneur havrais. Élysée Logbo, opéré d’un genou au début du mois d’avril, s’inscrit donc comme l’unique absent.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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En mal de buteur(s), le HAC, annoncé samedi 27 avril au Parc des Princes, pourra-t-il jouer la carte « Bayo » pour la suite et la fin de son opération maintien ? De nouveau remplaçant face au FC Metz, l’international guinéen va-t-il enfin sortir du bois ? Ce jeudi 25 avril 2024, ces questions se posent.
Le dernier but de Mohamed Bayo en faveur du HAC date du 16 décembre, face à Nice (3-1)
Immortalisées, les images ont tourné en boucle sur les réseaux sociaux. Les Ciel et Marine sont à l’échauffement, c’est le FC Metz qu’il va falloir faire plier, faire craquer. C’est l’avenir du HAC qui est en jeu.
Thomas Joubert, le préparateur physique du club doyen, secoue les troupes. Des sprints, courts, des mouvements, toniques, afin de réchauffer les muscles. Tous se plient aux consignes. Sauf… Sauf Mohamed Bayo. L’attaquant havrais (25 ans), auquel un rôle de remplaçant a été distribué, et ce pour la quatrième fois de rang, semble peu goûter l’idée de vivre le début de la rencontre à l’écart du « onze ». « Il faut remettre dans le contexte, tempère Luka Elsner. Il s’agit du pré-échauffement d’un match où le joueur n’est pas titulaire. »
Certes. Mais son échauffement, effectué au pied du Kop, est d’une intensité digne d’un joueur du dimanche matin, au réveil difficile. L’attaquant prêté par le LOSC aurait voulu faire mine, qu’il n’aurait pu le montrer à ce point. Et pourtant, ses seuls quatre buts inscrits devraient le laisser au contact d’une réalité qui n’échappe à personne. En l’état, Bayo, pourtant appelé cet été à rejoindre un groupe performant jusqu’à fin janvier, est une déception. Un raté. Un prêt qui se devait de le remettre dans le sens de la marche, après une saison (presque) blanche à Lille.
« Il considère qu’il est encore impliqué »
Alors son échauffement de dimanche, si déçu pouvait-il être en ayant appris que le jeune Steve Ngoura (19 ans) lui était préféré, pose forcément question. Sur son envie de relancer sa carrière, sur sa motivation, aussi et surtout, à aider le HAC à sortir de l’impasse. Et s’il est possible de le voir se positionner samedi au Parc des Princes à la pointe du dispositif havrais, si bien évidemment il lui faut se préparer à disputer une rencontre durant laquelle peu d’occasions lui seront offertes, dans l’état d’esprit, le joueur révélé à Clermont, meilleur buteur de L2 en 2020-21 (22 buts), auteur de quatorze réalisations en L1 (2021-22), devra être irréprochable. Ce qui ne fut pas le cas dimanche dernier. L’entraîneur havrais ne le conteste d’ailleurs pas.
« Évidemment que dans notre position, le fait d’avoir cet échauffement relativement passif ne nous aide pas dans l’image qu’on doit dégager. Mais aujourd’hui, dans ce qu’il donne comme informations, il considère qu’il est encore impliqué. Qu’il se dise, lors des quatre dernières rencontres, que chaque détail sera important, que chaque attitude corporelle comptera. Et encore une fois, aujourd’hui, il n’y a pas de problème particulier avec Mohamed Bayo. »
Lors de cet angoissant money time, durant lequel le HAC, une fois passée l’étape du Parc, croisera la route de Strasbourg, Nice et Marseille, il reviendra donc au récent quart de finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations de soigner son image. Et accessoirement, de se préparer à reprendre la route de Lille, où son contrat court jusqu’en 2027, avec des stats un peu plus épaisses. Le temps lui est compté, mais du temps, afin de laisser une empreinte disons correcte, il lui en reste, un peu.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Pour la saison de sa montée, le HAC a clôturé ses comptes dans le rouge
Publié le 25 avril 2024
Malgré des revenus en hausse quasiment dans toutes les catégories, hormis la balance des transferts, le président Jean-Michel Roussier a bouclé son premier exercice comptable à la tête du HAC dans le négatif. ©Damien Deslandes
Alors que l'arrivée de Mathieu Bodmer et de toute son équipe en juin 2022 dans la cité Océane (le président Jean-Michel Roussier, le coach Luka Elsner, le data analyst Julien Momont...) a été un succès sportif avec la montée en Ligue 1 ; une première depuis 2008 (!), elle s'est accompagnée pour le HAC d'une augmentation des dépenses et... des recettes. C'est ce que laisse transparaître le rapport de la DNCG (Direction nationale de contrôle et de gestion) qui vient de paraître pour la saison 2022-2023. Par rapport à l'exercice précédent (2021-2022 avec Pierre Wantiez comme directeur général), l'ensemble des charges du club doyen a grimpé de 5,1 M€, passant de 24,2 à 29,3 M€. La masse salariale n'échappe pas à la règle avec un bond de 2,8 M€. D'ailleurs, avec 15,7 M€, les « Ciel et Marine » présentaient, pour cette saison, la sixième masse salariale la plus élevée de Ligue 2 (joueurs, staff, éducateurs + personnel administratif).
Pour autant, le HAC a réduit son déficit structurel (avant le résultat de la balance des transferts) de 2,5 M€, passant de 12,6 à 10,1 M€. Une perte qui reste malgré tout considérable à l'échelle d'un pensionnaire de deuxième division mais qui est loin de constituer un phénomène isolé ; sept autres clubs affichant un déficit structurel supérieur à celui du Havre (Bordeaux, Saint-Etienne, Sochaux, Metz, Amiens, Dijon, Paris FC). Si le champion de L2 a diminué son déficit structurel, c'est parce que simultanément, il est parvenu à gonfler ses revenus (droits TV, sponsors, recettes matches...) de manière significative : + 7,6 M€, portant par la même occasion son budget à 19,2 M€ ; le quatrième plus important de l'antichambre de l'élite cette saison-là. Toutefois, la balance des transferts des « Ciel et Marine » n'étant positive « que » de 3,9 M€ (contre 11,8 M€ une année auparavant), cela ne suffit pas pour présenter un bilan global dans le vert : - 2,9 M€ malgré un résultat exceptionnel de pratiquement 4 M€ (sans que ne soit précisé d'où vient exactement ce montant). La saison d'avant, cette même ligne comptable avait déjà été créditée de 6,6 M€.
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Intrigué par le dossier « CVC », et l’accord passé avec la LFP, le Sénat, via une mission d’information, auditionnera Jean-Michel Roussier, le président du HAC, début mai, a-t-on appris ce jeudi 25 avril 2024.
Jean-Michel Roussier se présentera le 7 mai face aux sénateurs de la mission d’information
Il ne sait quel impact cela pourra avoir. Mais dans son combat contre la Ligue de football professionnel, sur fond de répartition de la manne financière issue de la société commerciale de la LFP, il s’agit d’une étape supplémentaire. Le 7 mai 2024, à 16 heures, débutera ainsi l’audition au Sénat de Jean-Michel Roussier, sous la présidence de Laurent Lafon, sénateur du Val-de-Marne en charge de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport.
Une audition durant laquelle le président du HAC mettra bien évidemment en exergue l’injustice à laquelle le club doyen doit faire face – rappelons que le Havre AC n’a touché qu’1,5 M€ de CVC. Un dossier qui parallèlement suit son cours au Tribunal judiciaire de Paris.
Mediapro également à l’ordre du jour
« En l’état, je n’ai aucune idée de ce que l’on peut attendre de cette audition, dit Roussier. Je ne connais pas la mécanique de ces missions d’information. Je vais donc apporter mon éclairage. » Un, voire plusieurs éclairages, puisqu’à l’occasion de ce rendez-vous au Palais du Luxembourg, Jean-Michel Roussier devrait être également consulté sur le dossier « Mediapro » et sa chaîne Téléfoot, dont l’actuel président du Havre AC était le directeur éditorial.
Rappelons que Mediapro n’avait pu honorer ses obligations, en qualité de détenteur des droits du football français sur la période 2020-2024. La chaîne Téléfoot, créée en août 2020, avait ainsi cessé d’émettre dès février 2021. Là aussi, Jean-Michel Roussier semble avoir quelques éléments, quelques explications, à offrir aux Sénateurs.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Relégué en Ligue 2 avec Le Havre en 2002-2003 après une série cauchemardesque en fin de Championnat, l'ancien défenseur Grégory Paisley analyse la chute du HAC, actuellement barragiste.
Formé au PSG, Grégory Paisley regardera la prestation de son club de coeur samedi soir, comme celle du Havre. Âgé de 46 ans, l'ancien défenseur a évolué une saison avec l'équipe normande, aujourd'hui sur une trajectoire glissante. Champion de Ligue 2 en titre, le club doyen a perdu 8 de ses 10 derniers matches et se trouve, pour la première fois, barragiste.
En 2002-2003, Le Havre était également promu, très bien parti pour se maintenir, puis s'était effondré avec huit défaites d'affilée avant une vaine victoire. Fort de son vécu, l'actuel consultant de beIN Sports porte un regard avisé sur la situation du HAC.
« Aviez-vous mesuré le danger au début de votre série de défaites ?
On était conscients de ne pas avoir une grande marge de manoeuvre. Mais on était en position de force, avec 8 points d'avance sur la zone rouge après 29 journées, et à aucun moment tu te dis : "On va tomber." Le groupe vivait bien, on était derrière l'entraîneur Jean-François Domergue. Il y avait une union sacrée et on se disait qu'on allait s'en sortir. Mais ça ne l'a pas fait. En fait, tu vois le truc qui se dévisse et tu perds le contrôle.
Comment l'expliquez-vous ?
Un promu est capable de faire 25 bons matches mais sur le reste, il faut minimiser les risques : pas de blessés, pas de suspendus lors des matches cruciaux. Et le HAC a eu trois suspendus face à Metz (0-1). Il faut aussi avoir une part de réussite. Et ils ont touché le poteau à Clermont (1-2), contre Montpellier (0-2) ou Metz (0-1). Si tu n'as pas avec toi ces circonstances favorables, tu ne t'en sors pas. La situation du Havre ne m'étonne pas.
Quel est le point commun entre votre histoire et la saison actuelle du HAC ?
Le manque d'expérience. Quand tu revois le onze de notre époque, il a brillé par la suite avec les Alou Diarra, Souleymane Diawara, Pascal Chimbonda, Anthony Le Tallec, Florent Sinama-Pongolle, Pierre Ducrocq. Mais certains manquaient de bouteille. Là, combien de joueurs ont connu la Ligue 1 avant ? (1) Mathieu (Bodmer, le directeur sportif) a fait des miracles vu ses moyens pour recruter, mais tu ne peux pas acheter le vécu.
(1) Dix, mais tous n'étaient pas titulaires.
Vous étiez-vous vus trop beaux ?
Quand tu es promu, tu sais que tu vas lutter toute la saison et connaître un passage dans le dur. Là, ils ne peuvent pas être étonnés. Mais ça arrive au plus mauvais moment.
Avec Strasbourg, aussi, vous avez terminé par onze défaites, en 2007-2008, pour finir avant-dernier...
Tout s'est liquéfié. On était une équipe joueuse, c'est l'ADN de Jean-Marc (Furlan, l'entraîneur). Mais parfois, il faut s'adapter à la situation. Ces discours consistant à dire qu'il faut aller chercher la victoire quand on est à 0-0... C'est difficile à entendre, mais il faut des fois faire preuve de pragmatisme et prendre un point au lieu de s'incliner. Là, combien de fois le HAC a-t-il perdu dans les arrêts de jeu ? (2)
(2) À Strasbourg (1-2, le 10 décembre), contre Reims (1-2, le 25 février) et face à Nantes (0-1, le 14 avril).
Quel parallèle faites-vous entre vos expériences au Havre et à Strasbourg ?
Tu sens que tout t'échappe. Quand tu es dans une spirale négative, c'est terrible, tout se retourne contre toi. Rien ne fonctionne. Tu essaies d'activer des leviers qui te permettent de changer le cours de l'histoire. Mais tu ne sais pas forcément sur quels boutons appuyer. Et là ils sont en plein dedans.
« Factuellement, tu te dis que Le Havre va tomber »
Grégory Paisley
Un changement d'entraîneur aurait-il été utile ?
Comme ça, à quatre journées de la fin ? Non.
Le Havre va-t-il se maintenir ?
Oui, il peut. Après, c'est sûr que quand tu vois leur dynamique et leur calendrier (Paris-SG, Strasbourg, Nice et Marseille), tu te dis "Ça va être chaud !" Beaucoup pensent que Le Havre peut descendre et ça paraît légitime. Factuellement, tu te dis que Le Havre va tomber. Il faut être dans le don de soi. Ceux qui ont des états d'âme, il faut les écarter. Il n'y a plus de statut ! L'aspect mental et les compétences feront la différence, pas la chance. La chance, il faut l'envie et les compétences pour la provoquer. C'est un vrai défi pour Le Havre. »
Sébastien Buron
mis à jour le 26 avril 2024 à 18h22
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En position de barragiste, le HAC, annoncé ce samedi 27 avril 2024 au Parc des Princes (21 h), se dressera devant des Parisiens localisés au seuil d’un nouveau sacre en Ligue 1. Les Ciel et Marine ne mettront toutefois pas le cap sur la capitale sans l’espoir d’y signer un coup fumant.
Resté sur le banc face à Metz, Gautier Lloris devrait réintégrer le « onze » de départ à l’occasion de ce défi XXL
Autour de la table, ils seront plus de 45 000 à prendre place, conviés à un dîner annoncé comme celui des champions. Une soirée de gala pour laquelle les Ciel et Marine ont eux aussi reçu un carton d’invitation, couchés qu’ils sont sur l’affiche de cette 31e journée. Peut-être la dernière sur fond de suspense, si suspense il pouvait y avoir, quant à l’identité du club dont le nom sera gravé au palmarès de la L1.
Et il ne fait aucun mystère que pour la douzième fois de son histoire, la dixième depuis que flotte le pavillon du Qatar (printemps 2011), la troisième fois à la suite, le sacre reviendra au PSG. Ce titre que les hommes de Luis Enrique peuvent valider ce samedi soir, soit quatre jours avant le premier acte d’une demi-finale de Ligue des Champions, à Dortmund.
« On peut se raconter beaucoup d’histoires… »
Mais à la porte du Parc des Princes, d’où les seuls Niçois sont repartis cette saison avec la victoire (3-2, 5e j.), Arouna Sangante et les siens, tombés à huit reprises lors des dix dernières journées, ne se présenteront pas avec en main, un bouquet de fleurs, ou un grand cru bordelais, pas plus qu’ils n’ont prévu les cotillons. « On y va surtout avec beaucoup de courage, beaucoup de solidarité », assure Gautier Lloris, homme resté sur le banc dimanche, spectateur particulier du triste face-à-face avec Metz (0-1).« On n’a rien à perdre, poursuit-il. Peut-être que les Parisiens se préparent à la fête, ou peut-être auront-ils déjà la tête à leur match de Ligue des Champions, mais pour nous, ça ne change rien. On a besoin de points. »
Le point, cette denrée si rare au HAC depuis le coup d’envoi de la phase retour (9/39). « Ce match, on l’aborde donc avec un esprit revanchard, annonce Luka Elsner. Sur nos dernières rencontres à domicile, on ne s’est pas donné les moyens de réussir. On peut se raconter beaucoup d’histoires, se cacher derrière un manque de réussite, mais il a manqué beaucoup d’éléments, comme la détermination, la motivation, le courage, l’énergie. En clair, tout ce que doit dégager une équipe qui joue pour sa survie. Il nous reste quatre rencontres et dès ce match au Parc, on doit montrer un tout autre visage, un tout autre contenu, un tout autre état d’esprit. On est dans les cordes, il faut donc se battre pour en sortir. Un peu comme à Lens (1-1, 28e j.), où tout le monde nous promettait une grosse défaite, on ne se rendra pas à Paris en victimes. »
« Aucun cadeau à attendre »
Une vision des choses qui permit à Lorient, Brest, Rennes et Reims de gratter le nul dans le XVIe arrondissement. Mais aussi à Clermont, plus récemment, lors d’un duel qui vit Luis Enrique aligner une équipe éloignée du « onze » type, un choix qui pourrait être de nouveau le sien ce samedi. « Les modifications que peut apporter l’entraîneur du PSG ne changent rien à la qualité et aux performances de l’équipe, note Elsner. On n’a donc aucun cadeau à attendre. » Pour rappel, lors des trois dernières productions des Parisiens, les filets de Lyon, de Barcelone et de Lorient ont à chaque fois tremblé quatre fois.
Mais si impossible semble la mission du HAC, les Ciel et Marine ne marcheront toutefois pas seuls sur le chemin d’une sensation qui serait alors exceptionnelle, puisque 1000 supporters effectueront le court voyage. Des fans, au nombre de 300, déjà présents mercredi au centre d’entraînement de Soquence, le symbole d’un peuple qui croit toujours en la réussite de l’opération maintien.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi de cette 31e échéance, ce samedi 27 avril 2024 sur la pelouse du Parc des Princes, où le Havre AC, en position de relégable, se prépare à défier un PSG tout proche du titre. Le « onze » du HAC est dévoilé.
Abdoulaye Touré sera titularisé sur la pelouse du Parc des Princes
On attendait Étienne Youte en défense, le Havrais le plus convoité s’installera finalement sur le banc. Devant Arthur Desmas, c’est donc une ligne composée de Loïc Nego, Arouna Sangante, Yohann Salmier, Gautier Lloris et Christopher Opéri qui se positionnera. Peut-être Youte paie-t-il son match raté face au FC Metz (0-1).
Un milieu redessiné
Au sein de l’entrejeu, deux surprises également, avec l’absence de Daler Kuziev et de Yassine Kechta au sein du « onze » de départ. Luka Elsner a en effet opté pour une solution plus musclée, symbolisée par la présence d’Abdoulaye Touré. Et ce, au cœur d’un milieu où Oussama Targhalline, Josué Casimir et Emmanuel Sabbi tenteront de mettre dans les meilleures conditions l’unique « pointe » du soir. Mohamed Bayo ? Non. André Ayew. L’international guinéen conserve son statut de remplaçant.
Desmas – Nego, Sangante (cap), Salmier, Lloris, Opéri – Casimir, Touré, Targhalline, Sabbi – Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce samedi 27 avril 2024, le PSG tentera d’officialiser son douzième titre de champion de France face au HAC. Quasiment invincibles au Parc des Princes, les Parisiens pourront s’appuyer sur leur solide gardien Gianluigi Donnarumma pour tenter de battre un de leur record.
Gianluigi Donnarumma est, en Ligue 1, le gardien qui évite le plus de buts avec 82,1 % d’arrêts
Gianluigi Donnarumma, l’impressionnante muraille parisienne
Il n’avait joué que dix minutes lors du match aller au Stade Océane (0-2, 14e j.) à cause d’un carton rouge pour une (très) vilaine faute sur Josué Casimir. Depuis, Gianluigi Donnarumma enchaîne les bonnes performances dans les cages parisiennes et ne devrait, cette fois, pas commettre l’irréparable à quelques jours d’un rendez-vous crucial face à Dortmund en demi-finale de Ligue des Champions. Cette saison en Ligue 1, « Gigio », de son surnom, n’est pas le portier qui arrête le plus de tirs, puisque son équipe en subit assez peu, mais il est celui qui évite le plus de buts avec 82,1 % d’arrêts, loin devant Lucas Chevallier (Lille) et ses 76,2 %.
Le Parc des Princes, forteresse (presque) imprenable
Ce n’est pas un scoop, gagner face au PSG est très compliqué, alors le faire au Parc des Princes l’est d’autant plus. Cette saison, le Paris Saint-Germain ne s’est incliné qu’une fois à domicile dans l’élite (contre Nice, 2-3, 5e j.). Dans leur histoire, les Parisiens n’ont subi qu’un seul revers dans leur antre face au HAC. Pour le retrouver, il faut remonter au samedi 24 janvier 1998, où le club doyen s’était imposé 0-2 sur un doublé de Cyrille Pouget. Depuis, le bilan est clairement à l’avantage du club de la capitale, avec quatre succès consécutifs.
Un record d’invincibilité à battre
Ce n’est un secret pour personne, le Paris Saint-Germain possède une équipe d’une extrême qualité. Mais si cette saison 2023/2024 n’est pas la plus lucrative en termes de points, elle pourrait tout de même voir les Parisiens battre un de leur record. Alors qu’il ne reste plus que quatre rencontres à jouer, le PSG totalise toujours qu’une seule défaite en Ligue 1. Si le club de la Ville Lumière parvenait à garder ce bilan, il égaliserait le record du FC Nantes lors de la saison 1994-1995, mais battrait son record personnel de deux revers lors de l’exercice 2015-2016.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Terrible… Il n’a manqué au HAC qu’une poignée de secondes pour s’imposer au Parc des Princes, ce samedi 27 avril 2024. Les Ciel et Marine auront compté jusqu’à deux buts d’avance, avant d’être rejoints dans le temps additionnel (3-3).
André Ayew, buteur ce samedi sur la pelouse du Parc des Princes, son quatrième but de la saison
Si personne n’avait osé faire de cette 31e journée, celle d’un exploit, d’un deuxième succès loin du Stade Océane, celle d’une victoire dans la foulée d’une séquence marquée par quatre défaites et un nul, les Ciel et Marine, eux, ont flirté avec l’incroyable, l’inimaginable, après avoir mené 3-1 au sortir de l’heure de jeu. Pour une sensation dont ils ont finalement été privés au bout du temps additionnel.
Opéri et Ayew en plein dans le mille
Le premier quart d’heure avait été consommé sans accroc. On se disait alors qu’au moins le HAC se positionnait sur des bases bien plus solides que le dernier visiteur du Parc des Princes, à savoir l’Olympique Lyonnais, mené 2-0 après seulement six minutes de jeu.
Mais à ce stade de la soirée, loin de nous l’idée que les Ciel et Marine placeraient la barre un peu plus haut encore. Refroidiraient tout simplement des Parisiens auxquels personne ne pouvait pourtant promettre la moindre contrariété. Quand au terme d’un mouvement de très haute qualité, initié par Ayew et prolongé par le trio Casimir-Nego-Sabbi, Opéri, seul sur le côté gauche, déclencha une frappe qui laissa Navas sans réaction (19e).
Oui, de la troisième réalisation signée du latéral gauche, c’est le Havre AC qui prenait la main, le Havre AC qui inscrivait son premier but dans le jeu depuis le 17 mars et un revers à Clermont (1-2, 26e j.). Une petite sensation, une ouverture du score qui, à cet instant de la rencontre, donnait raison à Luka Elsner, un entraîneur qui laissa Youte, Kuziaev, Kechta et Bayo sur le banc des remplaçants. Certes, et en toute logique, ce sont les Parisiens qui monopolisaient le cuir, donnaient le tempo, c’est Dembélé qui avait tenté de cadrer le premier, en vain (11e et 15e), mais c’est Navas qui était une nouvelle fois sollicité, sur cette frappe tendue de Touré (26e).
Sangante et les siens offraient une réplique digne de ce nom aux demi-finalistes de la Ligue des Champions, mais devaient finir par craquer, sur ce centre de Zaïre-Emery repris au deuxième poteau par Barcola (29e). Peut-être la machine parisienne était-elle lancée. Peut-être le HAC allait-il se mettre à souffrir. Mais… Peut-être que les Havrais, eux, avaient-ils encore au moins une cartouche, celle qu’utilisa Ayew, sur un délicieux service de Nego (talonnade), pour résister à Danilo, enrouler sa frappe et offrir un nouvel avantage au Havre AC (38e). Incroyable !
Ramos dans le temps additionnel
À la pause, les Ciel et Marine viraient en tête et balayaient leur inefficacité offensive en l’espace de ces quarante-cinq premières minutes : quatre frappes, toutes cadrées, deux buts. Au Parc s’il vous plaît ! Là où au coup d’envoi de la seconde période, Lee, Mayulu et… Mbappé firent leur apparition. Changement de décor. Mais pas de scénario. Mbappé, ou pas, le HAC continuait à profiter de ses moindres percées pour faire mal au PSG, et faire mouche une fois encore. Aussi irréel que cela puisse être, les Ciel et Marine alourdissaient le score, sur un penalty réussi par Touré à la suite d’une faute de Danilo sur l’intenable Nego (61e).
Au fond du seau dimanche dernier, au sortir d’une très inquiétante production face à des Messins d’un faible niveau (0-1), les hommes de Luka Elsner donnaient une leçon de réalisme, d’abnégation, à ceux qui entendent devenir les plus grands d’Europe. Mais les dernières minutes, celles auxquelles Hakimi donna un tout autre relief en remportant son duel avec Desmas (78e), furent longues, très longues. Paris poussait fort, Desmas barrait la route de l’égalisation à Ramos (84e). Mais ne put être d’aucun secours sur cette tête de ce même Ramos, après cinq minutes de temps additionnel…
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.