Football – Ligue 1 : battu par Rennes, le HAC rumine ses regrets mais peut nourrir des espoirs
Défaits pour la septième fois de la saison par un Rennes réaliste, dimanche 11 février 2024 au Stade Océane (0-1), les Ciel et Marine peuvent maudire leur manque d’efficacité offensive. À ce « détail » près, leur prestation d’ensemble constitue une bonne base pour la suite.
Mohamed Bayo s’est procuré une grosse occasion au quart d’heure de jeu, mais l’attaquant du HAC est tombé sur un grand Steve Mandanda
C’était le match des retrouvailles, un mois et quatre déplacements plus tard, entre des Ciel et Marine et un public qui se hâtaient autant de se revoir, au point d’obliger le club à fermer ses guichets pour la sixième fois d’affilée. Après Nice (3-1), après Caen (2-1), après Lyon (3-1), il n’y avait pas de raison que l’Européen rennais ne reparte pas lui aussi frustré du Stade Océane. Il ne s’en est pas fallu de grand-chose, mais l’adversaire du jour, en pleine bourre (neuvième match consécutif sans défaite), aura su faire mal sur l’une de ses rares opportunités (3 occasions) et laisser son hôte havrais dans un tourbillon de sentiments contrastés, tiraillé entre le contenu global et le tableau d’affichage, le bilan statistique (13 tirs, 29 centres…) et l’opération comptable.
Les plus beaux compliments viennent parfois de la partie adverse et quand Julien Stéphan, entraîneur d’un Stade Rennais attendu dans cinq jours à San Siro, se félicite d’avoir réalisé « un très bon coup sur une pelouse où beaucoup d’équipes s’étaient cassé les dents », pendant que son buteur Benjamin Bourigeaud évoquait « un match référence en termes de combativité », cela veut dire des choses sur la prestation accomplie par les hommes de Luka Elsner.
L’une des meilleures premières mi-temps
Leur première mi-temps – débutée avec quelques minutes de retard pour un craquage de fumigènes qui vaudra une coquette amende aux deux clubs (1 500 € par engin pyrotechnique) – fut à n’en pas douter l’une des plus abouties de la saison. Installés dans un 4-4-2 proche de celui de leurs adversaires, les Havrais auront alors réussi plusieurs sorties de balle de grande qualité, exploité des circuits de passes parfaitement rodés, déployé une énergie folle et quasiment rien concédé aux Bretons.
Ce qu’il leur aura manqué ? Un brin de réussite sur ce centre d’Opéri dévié de la tête par Theate sur le poteau de Mandanda (12e). Un soupçon d’efficacité sur ce duel entre Bayo et le gardien champion du monde, même si le dernier rempart formé au HAC, ovationné par le kop au retour des vestiaires, effectue pour le coup un arrêt de classe (17e). De façon plus générale, il aurait fallu aux Havrais afficher un peu plus de talent et de justesse à l’approche des 30 mètres adverses, afin de matérialiser leur domination et ne pas rentrer sous le tunnel à 0-0.
« Au bout d’une semaine à trois matches, on savait qu’on ne pourrait pas avoir 95 minutes de temps forts face à une équipe comme Rennes », a rappelé Elsner, pointant surtout les « 10-15 minutes » qui ont coûté le match à formation. Une période s’étirant de la 49e, et la barre transversale trouvée par Kalimuendo, à la 62e, et cette grosse occasion pour Salah de doubler la mise, deux minutes après l’ouverture du score de Bourigeaud, servi de la tête par Terrier dans le dos d’Opéri (1-0, 60e).
« On ne repartira pas toujours les poches vides »
Les Ciel et Marine auront longtemps été anesthésiés par la mainmise rennaise au cours de cette seconde mi-temps, avant de jouer le tout pour le tout dans le money-time. Il y eut des centres, des têtes d’Ayew et Ngoura, ou encore une volée de Joujou, mais jamais ce geste qui aurait permis au HAC d’accrocher un nul qu’il n’aurait pas volé.
« On a livré un grand match, dont on pourra retirer des satisfactions. Mais il faudra aussi se souvenir de ces 10-15 % qu’il nous aura manqués en termes d’efficacité pour encore franchir un cap. La douleur du jour nous permettra peut-être d’être meilleurs à l’avenir », espère le technicien slovène, convaincu : « Avec de telles prestations, on ne repartira pas toujours les poches vides. »
Toujours 11e, son HAC, battu pour la septième fois de la saison, la quatrième à la maison, voit le barragiste, Lorient, revenir de sept à cinq unités au classement, alors que la 22e journée le mènera dans un stade Pierre-Mauroy où Lille n’a plus perdu depuis quatre mois et demi (8V, 2N, toutes compétitions confondues).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – Ligue 1 : Opéri la menace, Sabbi scotché sur place, les notes des joueurs du HAC
Le latéral gauche aura souvent tenté de trouver l’un des siens dans la surface adverse, quand l’international américain, lui, tenta en vain de se mettre dans le sens de la marche. Les notes des Ciel et Marine, au terme de ce revers concédé au Stade Océane, ce dimanche 11 février 2024, face à Rennes (0-1).
Christopher Opéri n’a eu de cesse d’enflammer son couloir gauche, en vain
Les notes du HAC au sortir de ce septième revers de la saison, le quatrième concédé sur la pelouse du Stade Océane.
Desmas (5) : cette sortie dans les pieds de Kalimuendo, dès la 2e minute, semblait être annonciatrice d’un après-midi plutôt chaud. Semblait, car jusqu’à la pause, plus jamais les Rennais ne vinrent le « chauffer ». Ces mêmes Rennais plus menaçants par la suite, Kalimuendo trouvait ainsi le haut de la transversale (49e), Bourigeaud, lui, glissait le cuir entre les jambes du gardien havrais pour l’ouverture du score (60e).
Sangante (5) : globalement, il est parvenu à verrouiller son couloir droit, et même si ses relances n’ont pas toujours trouvé preneur, notamment dans la profondeur, il contribua à cette forte pression mise par les Ciel et Marine lors du dernier quart d’heure.
Youté (6) : sa sérénité habituelle et son placement souvent impeccable lui ont permis de sortir victorieux de la majorité de ses duels, notamment lorsqu’il croisa la route de Kalimuendo. À l’origine d’une première banderille plantée par Bayo, finalement contré par Theate (3e).
Lloris (6) : toujours aussi insatiable en un contre un, souvent là pour détourner ou repousser une frappe adverse, sa copie aurait pu être aussi parfaite qu’à l’occasion de ses précédentes prestations s’il ne lui avait pas manqué un petit mètre, juste un, pour empêcher Terrier de servir Bourigeaud sur le but victorieux du Stade Rennais (60e).
Opéri (6) : d’un centre, il vit le Belge Theate devancer Mandanda et prolonger le cuir sur le montant droit du but rennais (12e). Le symbole d’un après-midi durant lequel il fut le principal soutien du secteur offensif, celui qui a le plus souvent mis dans l’embarras la défense bretonne. Ses incessantes envolées le long du couloir gauche n’ont jamais pu être endiguées par les Rennais.
Bayo trop rarement en position idéale
Nego (5) : milieu droit, il a contribué, par ses relais avec Casimir, à mettre dans la difficulté le côté gauche rennais. Bien plus discret en seconde période. Remplacé par Ngoura (77e), dont le coup de tête de la 90e termina sa course dans les gants de Mandanda.
Touré (5) : récent quart de finaliste de la CAN, il n’avait plus été aligné au coup d’envoi depuis le 20 décembre et un revers à Reims (0-1). Il y a eu du bon, comme tous ces ballons grattés dans les pieds bretons, du très bon, à l’image de cette frappe sèche qui obligea Mandanda à une belle horizontale (46e), et du moins bon, sur ces quelques passes qui mirent ses partenaires en difficulté.
Kechta (4) : actif, très actif, présent au duel, dans le replacement défensif, mais beaucoup trop de déchet pour un joueur de cette qualité technique. Dans l’avant-dernière et dernière passe, il doit et peut mieux faire.
Casimir (4) : quatre jours après un difficile intérim sur le flanc gauche de la défense, le Guadeloupéen retrouvait d’abord son rôle d’excentré droit, avant de prendre une position plus axiale aux côtés de Bayo, sur les bases d’un 4-4-2. Encore une fois, il a multiplié les courses à haute intensité, mais encore une fois, l’exercice du dernier geste s’est souvent avéré très compliqué. Remplacé par Ayew (65e).
Bayo (5) : buteur lors des 8es et quarts de finale de la CAN sous le maillot de la Guinée, l’attaquant prêté par le LOSC (il ne sera d’ailleurs pas aligné samedi face aux Lillois) aurait pu être l’homme de l’ouverture du score sans la vigilance de Mandanda (17e). Par la suite, ses partenaires ont peiné à le mettre dans de bonnes conditions. Remplacé par Joujou (77e).
Sabbi (3) : auteur de trois buts lors de ses deux précédentes apparitions au Stade Océane, face à Nice (3-1) et Lyon (3-1), l’international US n’a pu récidiver. La faute à une justesse et une inspiration avec lesquelles jamais il ne put entrer en contact. Bien trop brouillon balle au pied. À son actif, une frappe déclenchée à l’entrée de la surface, tentative venue finir sa course près du cadre (40e). Remplacé par Grandsir (65e), dont le retour in extremis sur Terrier, parti seul en contre, permit au HAC de conserver un brin d’espoir (80e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le latéral gauche aura souvent tenté de trouver l’un des siens dans la surface adverse, quand l’international américain, lui, tenta en vain de se mettre dans le sens de la marche. Les notes des Ciel et Marine, au terme de ce revers concédé au Stade Océane, ce dimanche 11 février 2024, face à Rennes (0-1).
Christopher Opéri n’a eu de cesse d’enflammer son couloir gauche, en vain
Les notes du HAC au sortir de ce septième revers de la saison, le quatrième concédé sur la pelouse du Stade Océane.
Desmas (5) : cette sortie dans les pieds de Kalimuendo, dès la 2e minute, semblait être annonciatrice d’un après-midi plutôt chaud. Semblait, car jusqu’à la pause, plus jamais les Rennais ne vinrent le « chauffer ». Ces mêmes Rennais plus menaçants par la suite, Kalimuendo trouvait ainsi le haut de la transversale (49e), Bourigeaud, lui, glissait le cuir entre les jambes du gardien havrais pour l’ouverture du score (60e).
Sangante (5) : globalement, il est parvenu à verrouiller son couloir droit, et même si ses relances n’ont pas toujours trouvé preneur, notamment dans la profondeur, il contribua à cette forte pression mise par les Ciel et Marine lors du dernier quart d’heure.
Youté (6) : sa sérénité habituelle et son placement souvent impeccable lui ont permis de sortir victorieux de la majorité de ses duels, notamment lorsqu’il croisa la route de Kalimuendo. À l’origine d’une première banderille plantée par Bayo, finalement contré par Theate (3e).
Lloris (6) : toujours aussi insatiable en un contre un, souvent là pour détourner ou repousser une frappe adverse, sa copie aurait pu être aussi parfaite qu’à l’occasion de ses précédentes prestations s’il ne lui avait pas manqué un petit mètre, juste un, pour empêcher Terrier de servir Bourigeaud sur le but victorieux du Stade Rennais (60e).
Opéri (6) : d’un centre, il vit le Belge Theate devancer Mandanda et prolonger le cuir sur le montant droit du but rennais (12e). Le symbole d’un après-midi durant lequel il fut le principal soutien du secteur offensif, celui qui a le plus souvent mis dans l’embarras la défense bretonne. Ses incessantes envolées le long du couloir gauche n’ont jamais pu être endiguées par les Rennais.
Bayo trop rarement en position idéale
Nego (5) : milieu droit, il a contribué, par ses relais avec Casimir, à mettre dans la difficulté le côté gauche rennais. Bien plus discret en seconde période. Remplacé par Ngoura (77e), dont le coup de tête de la 90e termina sa course dans les gants de Mandanda.
Touré (5) : récent quart de finaliste de la CAN, il n’avait plus été aligné au coup d’envoi depuis le 20 décembre et un revers à Reims (0-1). Il y a eu du bon, comme tous ces ballons grattés dans les pieds bretons, du très bon, à l’image de cette frappe sèche qui obligea Mandanda à une belle horizontale (46e), et du moins bon, sur ces quelques passes qui mirent ses partenaires en difficulté.
Kechta (4) : actif, très actif, présent au duel, dans le replacement défensif, mais beaucoup trop de déchet pour un joueur de cette qualité technique. Dans l’avant-dernière et dernière passe, il doit et peut mieux faire.
Casimir (4) : quatre jours après un difficile intérim sur le flanc gauche de la défense, le Guadeloupéen retrouvait d’abord son rôle d’excentré droit, avant de prendre une position plus axiale aux côtés de Bayo, sur les bases d’un 4-4-2. Encore une fois, il a multiplié les courses à haute intensité, mais encore une fois, l’exercice du dernier geste s’est souvent avéré très compliqué. Remplacé par Ayew (65e).
Bayo (5) : buteur lors des 8es et quarts de finale de la CAN sous le maillot de la Guinée, l’attaquant prêté par le LOSC (il ne sera d’ailleurs pas aligné samedi face aux Lillois) aurait pu être l’homme de l’ouverture du score sans la vigilance de Mandanda (17e). Par la suite, ses partenaires ont peiné à le mettre dans de bonnes conditions. Remplacé par Joujou (77e).
Sabbi (3) : auteur de trois buts lors de ses deux précédentes apparitions au Stade Océane, face à Nice (3-1) et Lyon (3-1), l’international US n’a pu récidiver. La faute à une justesse et une inspiration avec lesquelles jamais il ne put entrer en contact. Bien trop brouillon balle au pied. À son actif, une frappe déclenchée à l’entrée de la surface, tentative venue finir sa course près du cadre (40e). Remplacé par Grandsir (65e), dont le retour in extremis sur Terrier, parti seul en contre, permit au HAC de conserver un brin d’espoir (80e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC sans Bayo à Lille, et sans doute sans Kuziaev
Comme à l’aller, le Havre AC défiera samedi 17 février 2024 le Lille OSC sans Mohamed Bayo, prêté par le club nordiste. Et très probablement sans Daler Kuziaev, dont on connaîtra la durée de la suspension ce jeudi.
De retour à la pointe du HAC face à Rennes dimanche dernier, Mohamed Bayo ne pourra pas enchaîner au stade Pierre-Mauroy.
Après Monaco (1-1), après Rennes (0-1), le HAC enchaîne les grosses affiches en Ligue 1 avec un déplacement ce samedi 17 février 2024 (17 h) sur la pelouse de Lille, qualifié pour les 8es de finale de la Ligue Europa Conférence, 5e au classement et candidat à une place en Ligue des Champions en vue de la saison prochaine.
Un rendez-vous chez l’une des meilleures formations du championnat à domicile (7V, 2N, 1D), impressionnante au match aller au Stade Océane (0-2), que les Ciel et Marine devront aborder sans Mohamed Bayo, conformément au deal scellé entre les deux clubs au moment du prêt de l’attaquant guinéen l’été dernier.
« C’est toujours embêtant, pour lui comme pour nous, mais c’est comme ça que l’accord a été conclu entre les deux clubs. Chacun y voit son intérêt, je n’ai pas trop à commenter. On se doit de trouver d’autres solutions, ce n’est pas comme si on n’y était pas préparés », a réagi Luka Elsner, ce jeudi en conférence de presse d’avant-match, à propos de l’absence de son comeilleur réalisateur (4 buts).
Le HAC va plaider la cause de Kuziaev
Pas encore officielle, celle de Daler Kuziaev devrait l’être ce jeudi 15 février 2024 après la réunion de la commission de discipline de la Fédération, qui étudiera le tacle par-derrière commis par le Russe en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg. Si le milieu de terrain, qui a déjà purgé un match de suspension face au Stade Rennais, ne se déplacera pas à Paris, le HAC compte bien défendre son cas. « Et plaider notamment le fait que le joueur adverse (Emegha) n’a pas été blessé, qu’il a pu rejouer 90 minutes 72 heures plus tard », indique Elsner, non sans craindre pour autant une sanction assez lourde de la part d’une instance fédérale réputée plus sévère que son homologue de la LFP.
Du côté de l’infirmerie, de nouveaux soins sont prévus dans les prochains jours pour Oussama Targhalline. « Mais il n’y a pas de prévision de retour à court terme, on verra ce que ça donne dans le courant de la semaine prochaine », précise son entraîneur.
Souffrant de « petits bobos », Josué Casimir (genou) et Antoine Joujou (chevilles) pourront quant à eux être du déplacement dans le Nord. « C’est plus de l’usure qu’autre chose », rassure Elsner.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Comme à l’aller, le Havre AC défiera samedi 17 février 2024 le Lille OSC sans Mohamed Bayo, prêté par le club nordiste. Et très probablement sans Daler Kuziaev, dont on connaîtra la durée de la suspension ce jeudi.
De retour à la pointe du HAC face à Rennes dimanche dernier, Mohamed Bayo ne pourra pas enchaîner au stade Pierre-Mauroy.
Après Monaco (1-1), après Rennes (0-1), le HAC enchaîne les grosses affiches en Ligue 1 avec un déplacement ce samedi 17 février 2024 (17 h) sur la pelouse de Lille, qualifié pour les 8es de finale de la Ligue Europa Conférence, 5e au classement et candidat à une place en Ligue des Champions en vue de la saison prochaine.
Un rendez-vous chez l’une des meilleures formations du championnat à domicile (7V, 2N, 1D), impressionnante au match aller au Stade Océane (0-2), que les Ciel et Marine devront aborder sans Mohamed Bayo, conformément au deal scellé entre les deux clubs au moment du prêt de l’attaquant guinéen l’été dernier.
« C’est toujours embêtant, pour lui comme pour nous, mais c’est comme ça que l’accord a été conclu entre les deux clubs. Chacun y voit son intérêt, je n’ai pas trop à commenter. On se doit de trouver d’autres solutions, ce n’est pas comme si on n’y était pas préparés », a réagi Luka Elsner, ce jeudi en conférence de presse d’avant-match, à propos de l’absence de son comeilleur réalisateur (4 buts).
Le HAC va plaider la cause de Kuziaev
Pas encore officielle, celle de Daler Kuziaev devrait l’être ce jeudi 15 février 2024 après la réunion de la commission de discipline de la Fédération, qui étudiera le tacle par-derrière commis par le Russe en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg. Si le milieu de terrain, qui a déjà purgé un match de suspension face au Stade Rennais, ne se déplacera pas à Paris, le HAC compte bien défendre son cas. « Et plaider notamment le fait que le joueur adverse (Emegha) n’a pas été blessé, qu’il a pu rejouer 90 minutes 72 heures plus tard », indique Elsner, non sans craindre pour autant une sanction assez lourde de la part d’une instance fédérale réputée plus sévère que son homologue de la LFP.
Du côté de l’infirmerie, de nouveaux soins sont prévus dans les prochains jours pour Oussama Targhalline. « Mais il n’y a pas de prévision de retour à court terme, on verra ce que ça donne dans le courant de la semaine prochaine », précise son entraîneur.
Souffrant de « petits bobos », Josué Casimir (genou) et Antoine Joujou (chevilles) pourront quant à eux être du déplacement dans le Nord. « C’est plus de l’usure qu’autre chose », rassure Elsner.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Kuziaev ne connaît pas sa sanction, mais ne jouera pas contre Lille
Le cas de Daler Kuziaev, expulsé en Coupe de France, n’a finalement pas été étudié ce jeudi 15 février 2024 par la commission de discipline de la Fédération française de football. Le milieu de terrain russe du HAC demeure toutefois suspendu à titre conservatoire et ne sera donc pas du déplacement à Lille, samedi 17 février.
Daler Kuziaev manquera un deuxième match à la suite au stade Pierre-Mauroy de Lille
Combien de matches Daler Kuziaev manquera-t-il suite à son expulsion en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg ? Il faudra encore patienter pour le savoir. Réunie ce jeudi 15 février 2024, la commission de discipline de la Fédération française de football n’a en effet pas statué sur le cas du milieu de terrain russe du HAC, auteur d’un tacle par-derrière sur le Neerlandais Emegha sur la pelouse de la Meinau. Et ne le fera a priori que la semaine prochaine.
Au moins deux matches
En attendant de connaître sa sanction, Kuziaev, qui a déjà purgé un match de suspension face à Rennes dimanche dernier, reste suspendu à titre conservatoire et ne pourra donc pas être du déplacement à Lille samedi 17 février 2024 dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Une perspective à laquelle Luka Elsner et le HAC s’étaient préparés, considérant la faute commise par Kuziaev et la sévérité connue de la commission de discipline de la « 3F », qui devrait infliger un minimum de deux rencontres de suspension à l’ancien joueur du Zénith Saint-Pétersbourg.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le cas de Daler Kuziaev, expulsé en Coupe de France, n’a finalement pas été étudié ce jeudi 15 février 2024 par la commission de discipline de la Fédération française de football. Le milieu de terrain russe du HAC demeure toutefois suspendu à titre conservatoire et ne sera donc pas du déplacement à Lille, samedi 17 février.
Daler Kuziaev manquera un deuxième match à la suite au stade Pierre-Mauroy de Lille
Combien de matches Daler Kuziaev manquera-t-il suite à son expulsion en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg ? Il faudra encore patienter pour le savoir. Réunie ce jeudi 15 février 2024, la commission de discipline de la Fédération française de football n’a en effet pas statué sur le cas du milieu de terrain russe du HAC, auteur d’un tacle par-derrière sur le Neerlandais Emegha sur la pelouse de la Meinau. Et ne le fera a priori que la semaine prochaine.
Au moins deux matches
En attendant de connaître sa sanction, Kuziaev, qui a déjà purgé un match de suspension face à Rennes dimanche dernier, reste suspendu à titre conservatoire et ne pourra donc pas être du déplacement à Lille samedi 17 février 2024 dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Une perspective à laquelle Luka Elsner et le HAC s’étaient préparés, considérant la faute commise par Kuziaev et la sévérité connue de la commission de discipline de la « 3F », qui devrait infliger un minimum de deux rencontres de suspension à l’ancien joueur du Zénith Saint-Pétersbourg.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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HAC : « J’allais passer à côté de quelque chose. » Youte Kinkoue retrace sa trajectoire hors norme
Parmi les révélations de la saison de Ligue 1, le jeune défenseur du HAC, Etienne Youte Kinkoue (22 ans), revient sur son parcours hors du commun, qui l’a vu s’entraîner avec des stars mondiales dès l’âge de 17 ans, mais aussi se perdre un peu en route du côté d’Athènes.
Entre son baptême du feu en Ligue 1, le 2 octobre 2023 face au LOSC au Stade Océane, et la manche retour face au club nordiste, ce samedi 17 février 2024, Etienne Youte Kinkoue s’est imposé au sein de la défense havraise en même temps que parmi les belles découvertes de l’élite hexagonale. L’occasion d’évoquer avec le gaillard d’1,96 m sa trajectoire singulière.
Etienne Youte Kinkoue : « Je suis né à Lyon, où j’ai vécu jusqu’à mes 5 ans, avant de partir en région parisienne. Au divorce de mes parents, je suis allé habiter à côté de Troyes avec ma mère. C’est là que j’ai commencé le foot, à l’âge de 9 ans, au FC Nogentais. Je jouais attaquant de pointe, comme mon père, qui a évolué en équipes de jeunes au PSG, avant de faire une carrière pro à l’international : République tchèque, Turquie, Chine… J’avais déjà des prédispositions physiques supérieures à celles des jeunes de mon âge, je marquais pas mal de buts. À 12 ans, l’un de mes coaches à Nogent m’a poussé à aller passer des tests à l’ESTAC. Ça ne s’était pas très bien passé, je n’avais pas été bon, mais les formateurs troyens avaient décelé un potentiel.
J’ai fait mes classes au sein du centre de formation, en reculant au fil des années : attaquant en U13, puis milieu défensif en U15 et enfin défenseur central. Ce sont mes sélections en équipe de France U17 qui ont tout fait basculer. Un jour (le 4 mars 2019), j’ai joué un match amical contre le Danemark, titulaire, j’avais été bon, et dans la foulée, l’Inter Milan avait contacté ma famille. Ils nous avaient présenté un projet qui était d’évoluer avec les équipes de jeunes, tout en m’entraînant au quotidien avec les pros. On n’avait pas trop réfléchi, c’était une bonne occasion pour moi de me construire, aussi bien en tant que footballeur qu’en tant qu’homme. Ce n’est qu’après avoir signé là-bas que j’avais appris que l’Inter avait déboursé 1M€ pour me recruter.
Les débuts n’avaient pas été faciles, je ne connaissais personne, je ne parlais pas un mot d’italien. Heureusement, il y avait un autre jeune Français, Christopher Attys, qui m’a beaucoup aidé à m’intégrer, Lucien Agoumé (ex-Sochaux) aussi. Au bout de deux semaines, je m’entraînais avec les pros : Brozovic, Alexis Sanchez, Lukaku, Eriksen, Lautaro Martinez… À vrai dire, je ne les connaissais pas tous, ce qui m’évitait d’être trop impressionné. Le week-end, je jouais le championnat des réserves avec la Primavera, en plus de la Youth League (la Ligue des Champions des jeunes). En dehors des Français, j’échangeais un peu avec Lukaku, Hakimi, des joueurs comme Brozovic et Ranocchia me donnaient aussi beaucoup de conseils. Quant au coach, Antonio Conte, il était à la fois très, très strict, mais également très proche des joueurs. À l’entraînement, j’arrivais à tirer mon épingle du jeu, mais je pense que je n’étais pas encore prêt, tant physiquement que tactiquement, pour jouer en Serie A.
À la fin de la saison 2020-2021, j’ai eu un entretien avec les dirigeants. J’avais beau avoir prolongé mon contrat, ils m’ont expliqué que je ne serai plus intégré au groupe pro et qu’il me fallait trouver un club en prêt. J’ai préféré partir. L’Olympiakos, champion de Grèce en titre, m’a alors proposé mon premier contrat professionnel. Malheureusement, cela s’est très mal passé là-bas… Parce qu’il y a eu du retard dans le paiement des salaires, mais surtout parce qu’on m’avait vendu que je jouerais très rapidement avec les pros. Sauf qu’au bout de deux semaines, ils m’ont envoyé avec la réserve, en Deuxième division, où le niveau est équivalent à celui du National 3 en France. Autant dire que je n’avais pas quitté l’Inter Milan pour ça. Je l’ai très mal vécu, j’ai décroché en termes de comportement, j’ai fait les trucs à ma sauce, pas concentré, pas à fond. Heureusement qu’il y avait des gars comme Kenny Lala (aujourd’hui à Brest), Youssef El Arabi ou Abdoulaye Dabo, un jeune de mon âge, qui m’ont aidé à revenir dans le droit chemin. Mais je n’étais pas heureux là-bas. Si bien que quand l’offre du Havre est arrivée en décembre 2022, je n’ai pas hésité. Cela me permettait de rentrer en France, de me rapprocher de ma famille, de mon père, qui suit de près ma carrière, me conseille dans mes choix.
En arrivant au HAC, j’ai tout changé dans mon style de vie. La façon dont je m’entraîne, dont je m’alimente, dont je dors. J’ai pris conscience que j’allais passer à côté de quelque chose de grand si je ne me reprenais pas. Sur le terrain, j’ai attendu d’avoir ma chance, en ayant depuis toujours une grande confiance en mes capacités. Mes débuts en Ligue 1 ont pu surprendre du monde, mais pas moi. Je sais que je peux viser très haut si je m’en donne les moyens. Durant le mercato de janvier, j’ai fait en sorte de rester concentré sur le foot, même si cela fait plaisir d’entendre que des clubs s’intéressent à toi. J’avais envie de rester pour aider le HAC à se maintenir, et on verra l’été prochain si ça bouge pour moi. Si je continue à accumuler les bonnes performances, je sais que j’arriverai un jour tout en haut, dans un top club. »
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
16 Février 2024 à 07h30
Parmi les révélations de la saison de Ligue 1, le jeune défenseur du HAC, Etienne Youte Kinkoue (22 ans), revient sur son parcours hors du commun, qui l’a vu s’entraîner avec des stars mondiales dès l’âge de 17 ans, mais aussi se perdre un peu en route du côté d’Athènes.
Entre son baptême du feu en Ligue 1, le 2 octobre 2023 face au LOSC au Stade Océane, et la manche retour face au club nordiste, ce samedi 17 février 2024, Etienne Youte Kinkoue s’est imposé au sein de la défense havraise en même temps que parmi les belles découvertes de l’élite hexagonale. L’occasion d’évoquer avec le gaillard d’1,96 m sa trajectoire singulière.
Etienne Youte Kinkoue : « Je suis né à Lyon, où j’ai vécu jusqu’à mes 5 ans, avant de partir en région parisienne. Au divorce de mes parents, je suis allé habiter à côté de Troyes avec ma mère. C’est là que j’ai commencé le foot, à l’âge de 9 ans, au FC Nogentais. Je jouais attaquant de pointe, comme mon père, qui a évolué en équipes de jeunes au PSG, avant de faire une carrière pro à l’international : République tchèque, Turquie, Chine… J’avais déjà des prédispositions physiques supérieures à celles des jeunes de mon âge, je marquais pas mal de buts. À 12 ans, l’un de mes coaches à Nogent m’a poussé à aller passer des tests à l’ESTAC. Ça ne s’était pas très bien passé, je n’avais pas été bon, mais les formateurs troyens avaient décelé un potentiel.
J’ai fait mes classes au sein du centre de formation, en reculant au fil des années : attaquant en U13, puis milieu défensif en U15 et enfin défenseur central. Ce sont mes sélections en équipe de France U17 qui ont tout fait basculer. Un jour (le 4 mars 2019), j’ai joué un match amical contre le Danemark, titulaire, j’avais été bon, et dans la foulée, l’Inter Milan avait contacté ma famille. Ils nous avaient présenté un projet qui était d’évoluer avec les équipes de jeunes, tout en m’entraînant au quotidien avec les pros. On n’avait pas trop réfléchi, c’était une bonne occasion pour moi de me construire, aussi bien en tant que footballeur qu’en tant qu’homme. Ce n’est qu’après avoir signé là-bas que j’avais appris que l’Inter avait déboursé 1M€ pour me recruter.
Les débuts n’avaient pas été faciles, je ne connaissais personne, je ne parlais pas un mot d’italien. Heureusement, il y avait un autre jeune Français, Christopher Attys, qui m’a beaucoup aidé à m’intégrer, Lucien Agoumé (ex-Sochaux) aussi. Au bout de deux semaines, je m’entraînais avec les pros : Brozovic, Alexis Sanchez, Lukaku, Eriksen, Lautaro Martinez… À vrai dire, je ne les connaissais pas tous, ce qui m’évitait d’être trop impressionné. Le week-end, je jouais le championnat des réserves avec la Primavera, en plus de la Youth League (la Ligue des Champions des jeunes). En dehors des Français, j’échangeais un peu avec Lukaku, Hakimi, des joueurs comme Brozovic et Ranocchia me donnaient aussi beaucoup de conseils. Quant au coach, Antonio Conte, il était à la fois très, très strict, mais également très proche des joueurs. À l’entraînement, j’arrivais à tirer mon épingle du jeu, mais je pense que je n’étais pas encore prêt, tant physiquement que tactiquement, pour jouer en Serie A.
À la fin de la saison 2020-2021, j’ai eu un entretien avec les dirigeants. J’avais beau avoir prolongé mon contrat, ils m’ont expliqué que je ne serai plus intégré au groupe pro et qu’il me fallait trouver un club en prêt. J’ai préféré partir. L’Olympiakos, champion de Grèce en titre, m’a alors proposé mon premier contrat professionnel. Malheureusement, cela s’est très mal passé là-bas… Parce qu’il y a eu du retard dans le paiement des salaires, mais surtout parce qu’on m’avait vendu que je jouerais très rapidement avec les pros. Sauf qu’au bout de deux semaines, ils m’ont envoyé avec la réserve, en Deuxième division, où le niveau est équivalent à celui du National 3 en France. Autant dire que je n’avais pas quitté l’Inter Milan pour ça. Je l’ai très mal vécu, j’ai décroché en termes de comportement, j’ai fait les trucs à ma sauce, pas concentré, pas à fond. Heureusement qu’il y avait des gars comme Kenny Lala (aujourd’hui à Brest), Youssef El Arabi ou Abdoulaye Dabo, un jeune de mon âge, qui m’ont aidé à revenir dans le droit chemin. Mais je n’étais pas heureux là-bas. Si bien que quand l’offre du Havre est arrivée en décembre 2022, je n’ai pas hésité. Cela me permettait de rentrer en France, de me rapprocher de ma famille, de mon père, qui suit de près ma carrière, me conseille dans mes choix.
En arrivant au HAC, j’ai tout changé dans mon style de vie. La façon dont je m’entraîne, dont je m’alimente, dont je dors. J’ai pris conscience que j’allais passer à côté de quelque chose de grand si je ne me reprenais pas. Sur le terrain, j’ai attendu d’avoir ma chance, en ayant depuis toujours une grande confiance en mes capacités. Mes débuts en Ligue 1 ont pu surprendre du monde, mais pas moi. Je sais que je peux viser très haut si je m’en donne les moyens. Durant le mercato de janvier, j’ai fait en sorte de rester concentré sur le foot, même si cela fait plaisir d’entendre que des clubs s’intéressent à toi. J’avais envie de rester pour aider le HAC à se maintenir, et on verra l’été prochain si ça bouge pour moi. Si je continue à accumuler les bonnes performances, je sais que j’arriverai un jour tout en haut, dans un top club. »
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
16 Février 2024 à 07h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : sans justesse pas d’ivresse possible dans l’antre des Dogues
C’est une ombre sur un tableau qui n’en dévoile que très peu. Ou quand le HAC ne pourra réellement toiser les menacés sans prendre une dimension nouvelle en termes de justesse. Celle sans laquelle il ne sera possible de tenir tête à Lille, ce samedi 17 février 2024 (17 h), au stade Pierre-Mauroy.
Si précieux soit-il dans sa faculté à prêter main-forte au secteur défensif, Josué Casimir se doit d’être beaucoup plus décisif aux abords de la surface adverse
Àl’instar de ce revers concédé le 3 décembre 2023 devant le PSG (0-2), après que le HAC eut moult occasions et situations à son actif, la défaite venue ponctuer le récent duel avec Rennes (0-1) laissa d’immenses regrets. Et mit notamment en exergue les lacunes aux couleurs ciel et marine dans le dernier, voire l’avant-dernier geste. « Et pourtant, note Luka Elsner, il y a eu beaucoup d’entrées dans la surface rennaise. » Sans doute y en aura-t-il beaucoup moins ce samedi 17 février 2024 dans celle protégée par les Dogues.
Car l’entraîneur havrais ne sait que trop bien le niveau de performance que peuvent atteindre les Lillois. « En termes de structure de jeu et de coaching, ça fait partie du top 3. Cette saison, c’est la seule équipe qui nous a dominés de la 15e à la 95e minute. » Ce LOSC par ailleurs redoutable à domicile (7 v, 2 n, 1 d). Le HAC, dixième attaque de L1 (23 buts), se devra donc d’être clinique à l’approche de la zone de vérité.
« Avec Josué (Casimir), on est partis de loin »
Cette justesse, cette différence, que l’on attend notamment de voir jaillir du pied des excentrés, ces ailes où personne ne crève vraiment l’écran. « On doit encore travailler sur notre capacité à réussir, de manière régulière, le dernier dribble, la dernière passe, le bon appel, certifie Elsner. Un joueur qui déséquilibre, c’est ce qu’on essaie de récupérer. » De façonner plus précisément. « Quand on regarde l’effectif, on a beaucoup de jeunes joueurs sur les ailes. »À savoir Antoine Joujou (20 ans), quinze apparitions en L1 (sur un total de 35 avec les pros), deux passes décisives et aucun but, et Josué Casimir (22 ans), dix-huit matches de L1 (sur un total de 65), aucun but et trois passes dé’ à son crédit. Dont les deux dernières en date du… 24 septembre, face à Clermont (2-1, 6e j.).
« Lui et Antoine (Joujou) ont encore beaucoup à apprendre, estime le technicien slovène. Néanmoins, Josué (Casimir) a un profil qui aide énormément le collectif (…) Il a d’excellentes attitudes défensives. Et puis n’oublions pas qu’avec Josué, on est partis de loin la saison passée. » Celle qu’il avait débutée avec seulement sept entrées en jeu sur les pelouses de L2. « Un premier but en L1 me ferait du bien, avoue Casimir. Après (depuis Clermont), j’en ai donné des ballons de but. Mais c’est vrai que je peux m’améliorer dans la dernière passe. »
Et si Grandsir se décoinçait enfin ?
Et ce, pour s’inscrire comme le premier à s’imposer réellement (et offensivement) sur l’un des côtés, là où Samuel Grandsir devrait être l’un des leaders. Seulement voilà, l’Ébroïcien vire sur cette 22e journée avec une feuille de stats sans relief, ou presque, puisqu’elle ne laisse filtrer qu’un seul but (1re j.), pour aucune passe, en quinze apparitions. Le bilan est maigre, quand Emmanuel Sabbi, en pleine découverte de la L1 après six saisons au Danemark (Hobro IK, Odense BK), culmine à quatre réalisations. Sans toutefois être parvenu à délivrer la moindre passe décisive.
Sur les ailes, le danger, souvent incarné par les centres signés Opéri, doit donc se prolonger jusqu’au tout dernier geste. Une précision d’autant plus pressante ce samedi que les Havrais ne pourront s’appuyer sur Mohamed Bayo, prêté par le LOSC et donc privé de ce face-à-face en terre lilloise.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
C’est une ombre sur un tableau qui n’en dévoile que très peu. Ou quand le HAC ne pourra réellement toiser les menacés sans prendre une dimension nouvelle en termes de justesse. Celle sans laquelle il ne sera possible de tenir tête à Lille, ce samedi 17 février 2024 (17 h), au stade Pierre-Mauroy.
Si précieux soit-il dans sa faculté à prêter main-forte au secteur défensif, Josué Casimir se doit d’être beaucoup plus décisif aux abords de la surface adverse
Àl’instar de ce revers concédé le 3 décembre 2023 devant le PSG (0-2), après que le HAC eut moult occasions et situations à son actif, la défaite venue ponctuer le récent duel avec Rennes (0-1) laissa d’immenses regrets. Et mit notamment en exergue les lacunes aux couleurs ciel et marine dans le dernier, voire l’avant-dernier geste. « Et pourtant, note Luka Elsner, il y a eu beaucoup d’entrées dans la surface rennaise. » Sans doute y en aura-t-il beaucoup moins ce samedi 17 février 2024 dans celle protégée par les Dogues.
Car l’entraîneur havrais ne sait que trop bien le niveau de performance que peuvent atteindre les Lillois. « En termes de structure de jeu et de coaching, ça fait partie du top 3. Cette saison, c’est la seule équipe qui nous a dominés de la 15e à la 95e minute. » Ce LOSC par ailleurs redoutable à domicile (7 v, 2 n, 1 d). Le HAC, dixième attaque de L1 (23 buts), se devra donc d’être clinique à l’approche de la zone de vérité.
« Avec Josué (Casimir), on est partis de loin »
Cette justesse, cette différence, que l’on attend notamment de voir jaillir du pied des excentrés, ces ailes où personne ne crève vraiment l’écran. « On doit encore travailler sur notre capacité à réussir, de manière régulière, le dernier dribble, la dernière passe, le bon appel, certifie Elsner. Un joueur qui déséquilibre, c’est ce qu’on essaie de récupérer. » De façonner plus précisément. « Quand on regarde l’effectif, on a beaucoup de jeunes joueurs sur les ailes. »À savoir Antoine Joujou (20 ans), quinze apparitions en L1 (sur un total de 35 avec les pros), deux passes décisives et aucun but, et Josué Casimir (22 ans), dix-huit matches de L1 (sur un total de 65), aucun but et trois passes dé’ à son crédit. Dont les deux dernières en date du… 24 septembre, face à Clermont (2-1, 6e j.).
« Lui et Antoine (Joujou) ont encore beaucoup à apprendre, estime le technicien slovène. Néanmoins, Josué (Casimir) a un profil qui aide énormément le collectif (…) Il a d’excellentes attitudes défensives. Et puis n’oublions pas qu’avec Josué, on est partis de loin la saison passée. » Celle qu’il avait débutée avec seulement sept entrées en jeu sur les pelouses de L2. « Un premier but en L1 me ferait du bien, avoue Casimir. Après (depuis Clermont), j’en ai donné des ballons de but. Mais c’est vrai que je peux m’améliorer dans la dernière passe. »
Et si Grandsir se décoinçait enfin ?
Et ce, pour s’inscrire comme le premier à s’imposer réellement (et offensivement) sur l’un des côtés, là où Samuel Grandsir devrait être l’un des leaders. Seulement voilà, l’Ébroïcien vire sur cette 22e journée avec une feuille de stats sans relief, ou presque, puisqu’elle ne laisse filtrer qu’un seul but (1re j.), pour aucune passe, en quinze apparitions. Le bilan est maigre, quand Emmanuel Sabbi, en pleine découverte de la L1 après six saisons au Danemark (Hobro IK, Odense BK), culmine à quatre réalisations. Sans toutefois être parvenu à délivrer la moindre passe décisive.
Sur les ailes, le danger, souvent incarné par les centres signés Opéri, doit donc se prolonger jusqu’au tout dernier geste. Une précision d’autant plus pressante ce samedi que les Havrais ne pourront s’appuyer sur Mohamed Bayo, prêté par le LOSC et donc privé de ce face-à-face en terre lilloise.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : surclassé par le LOSC, le HAC vole en éclats dans le Nord
Lourde défaite concédée par le HAC ce samedi 17 février 2024 en terre lilloise (0-3). Le huitième revers de la saison au débit des Ciel et Marine, le deuxième de rang, une semaine après avoir été piégés par Rennes au Stade Océane (0-1).
Arouna Sangante et les Havrais n’auront contrarié les Lillois qu’au cours du premier quart d’heure de cette rencontre
Il n’y a donc pas eu de surprise dans cet antre où avaient récemment coulé, et Lorient (0-3, 18e j.), et Clermont (0-4, 20e j.). Là où le LOSC restait au coup d’envoi sur une série de dix matches sans défaite, toutes compétitions confondues. À l’instar des deux précédents visiteurs, les Ciel et Marine ont donc, eux aussi, fini dans les graviers. Sonnés avant la pause, assommés dès le coup d’envoi de la seconde période.
Grandsir gâche une occasion en or
Et pourtant, c’est le HAC qui le premier donna le tempo. Un pressing haut, très haut, une vitesse d’exécution qui déstabilisa le bloc défensif le plus étanche à domicile (4 buts « contre »). Et surtout, une première occasion, en or massif, quand Grandsir, dès la 3e minute, s’en alla seul défier Chevalier. Un face-à-face duquel le portier international Espoirs du LOSC sortait vainqueur…
Titularisé pour la première fois depuis le 10 décembre, Grandsir laissait ainsi filer l’occasion de renouer avec une confiance perdue. Et peut-être de donner une autre dimension à une rencontre par la suite nettement dominée par les Lillois. Eux qui validèrent leur première situation chaude de l’après-midi, quand à la suite d’une remise de la tête de Yoro, pourtant détournée par Desmas, David, au deuxième poteau, trouvait les filets (14e).
Le festival du Canadien débutait. Une poignée de secondes avant la pause, il doublait en effet la mise, finement servi par Gomes avant qu’il ne crucifie Desmas (44e). Le HAC prenait l’eau et offensivement, les hommes de Luka Elsner ne créaient plus rien. Et si au coup d’envoi du deuxième acte, l’entraîneur havrais injecta du sang neuf (Nego et Sabbi), ce coup tenté devint rapidement un coup d’épée dans l’eau, quand Opéri, à la 47e, commit une faute sur Ounas dans la surface havraise.
Un incontestable penalty frappé par David, repoussé par Desmas, et finalement transformé en deux temps par l’insatiable attaquant lillois. Dès lors, le sort du HAC était scellé. Ce HAC qui ne pourra se permettre un nouveau faux pas dimanche 25 février au Stade Océane, face à Reims.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Lourde défaite concédée par le HAC ce samedi 17 février 2024 en terre lilloise (0-3). Le huitième revers de la saison au débit des Ciel et Marine, le deuxième de rang, une semaine après avoir été piégés par Rennes au Stade Océane (0-1).
Arouna Sangante et les Havrais n’auront contrarié les Lillois qu’au cours du premier quart d’heure de cette rencontre
Il n’y a donc pas eu de surprise dans cet antre où avaient récemment coulé, et Lorient (0-3, 18e j.), et Clermont (0-4, 20e j.). Là où le LOSC restait au coup d’envoi sur une série de dix matches sans défaite, toutes compétitions confondues. À l’instar des deux précédents visiteurs, les Ciel et Marine ont donc, eux aussi, fini dans les graviers. Sonnés avant la pause, assommés dès le coup d’envoi de la seconde période.
Grandsir gâche une occasion en or
Et pourtant, c’est le HAC qui le premier donna le tempo. Un pressing haut, très haut, une vitesse d’exécution qui déstabilisa le bloc défensif le plus étanche à domicile (4 buts « contre »). Et surtout, une première occasion, en or massif, quand Grandsir, dès la 3e minute, s’en alla seul défier Chevalier. Un face-à-face duquel le portier international Espoirs du LOSC sortait vainqueur…
Titularisé pour la première fois depuis le 10 décembre, Grandsir laissait ainsi filer l’occasion de renouer avec une confiance perdue. Et peut-être de donner une autre dimension à une rencontre par la suite nettement dominée par les Lillois. Eux qui validèrent leur première situation chaude de l’après-midi, quand à la suite d’une remise de la tête de Yoro, pourtant détournée par Desmas, David, au deuxième poteau, trouvait les filets (14e).
Le festival du Canadien débutait. Une poignée de secondes avant la pause, il doublait en effet la mise, finement servi par Gomes avant qu’il ne crucifie Desmas (44e). Le HAC prenait l’eau et offensivement, les hommes de Luka Elsner ne créaient plus rien. Et si au coup d’envoi du deuxième acte, l’entraîneur havrais injecta du sang neuf (Nego et Sabbi), ce coup tenté devint rapidement un coup d’épée dans l’eau, quand Opéri, à la 47e, commit une faute sur Ounas dans la surface havraise.
Un incontestable penalty frappé par David, repoussé par Desmas, et finalement transformé en deux temps par l’insatiable attaquant lillois. Dès lors, le sort du HAC était scellé. Ce HAC qui ne pourra se permettre un nouveau faux pas dimanche 25 février au Stade Océane, face à Reims.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Lille – HAC. Grandsir aurait pu changer le film : les notes des Havrais
Seul face à Chevalier, Samuel Grandsir aurait pu placer le HAC aux commandes dès la 3e minute, ce samedi 17 février 2024, à Lille. Les Ciel et Marine ont coulé ensuite au stade Pierre-Mauroy (3-0). Retrouvez leurs notes à l’issue de ce huitième revers de la saison.
Titulaire pour la quatrième fois de la saison en L1, Samuel Grandsir a perdu son duel avec le portier du LOSC en tout début de rencontre
Les Ciel et Marine s’attendaient à être malmenés sur une pelouse de Pierre-Mauroy où le LOSC est presque injouable, cela n’a pas manqué (3-0). Défaits pour la huitième fois de la saison, les Havrais auront pourtant réussi une bonne entame dans le Nord, sans parvenir à la concrétiser au tableau d’affichage, avant de subir la domination lilloise et de se faire punir par un grand Jonathan David.
Desmas (5) : pas aidé par ses coéquipiers, sa parade sur la tête de Yoro (14e) et son arrêt sur le penalty de David (49e) profitent au Canadien, tout seul. Il prive l’attaquant lillois, qui devance sa sortie sur le but du break (44e), d’un quadruplé en détournant sa reprise de la tête (60e). Le portier du HAC court désormais après un clean sheet depuis neuf journées.
Sangante (4) : il avait livré un match de devoir, pensé obtenir un penalty qui ne s’imposait pas (37e), lorsqu’un appel du diabolique Jonathan David l’a piégé à son tour (44e). La suite fut plus compliquée pour le capitaine, particulièrement sur le plan technique (23 ballons perdus).
Même Lloris aura souffert
Youte Kinkoue (5) : dans le naufrage havrais, il est celui qui aura le moins perdu pied, au duel ou en couverture, rarement pris à défaut. Encore présent pour tacler Yazici à la 85e.
Lloris (4) : les Lillois allaient parfois un peu vite pour lui, notamment Tiago Santos, qui le met dans le « jaune » dès la 18e. Quelques offensives nordistes annihilées, mais une mauvaise fin de journée dans l’ensemble, même pour lui.
Opéri (4) : tourmenté à l’aller par Zhegrova, il fut cette fois malmené par Ounas, qu’il déséquilibre dans la surface sur le penalty du troisième but. De l’apport offensif dans le premier quart d’heure, plus ensuite. Et un avertissement sur la fin, débordé par Tiago Santos (84e).
La paire Touré - Kechta surclassée au milieu
Touré (3) : une entame cauchemar, entre pertes de balle, le coup franc qu’il provoque et Yoro qui le prend dans son dos sur l’ouverture du score. À la peine pour tenir l’insaisissable Angel Gomes entre les lignes. Averti pour une semelle sur Bentaleb (64e) au cours d’une seconde mi-temps moins pénible. Remplacé par Ebonog (81e), pour les débuts en L1 du milieu de terrain de 19 ans.
Kechta (3) : passé un démarrage tonique, il a eu du mal à exister dans l’entrejeu face à la maîtrise des André, Bentaleb et autre Angel Gomes. Une sortie dans la lignée des précédentes, dans une période où le Franco-Marocain a perdu en impact et influence. Suppléé par Ndiaye (62e).
Casimir (3) : un ballon gratté dans les pieds d’Alexsandro au départ de la grosse occasion de Grandsir, et quasiment rien d’autre, même sur le plan défensif. Sorti dès la mi-temps pour Nego (4), qui aura fait preuve de davantage d’activité dans le couloir droit, mais pas de justesse dans le dernier geste.
Ayew s’est démené en vain
Grandsir (3) : titularisé en soutien de l’attaquant, comme il avait fini à Strasbourg en Coupe de France, il manque son duel avec Chevalier (auteur d’un bel arrêt quand même) et une occasion en or de concrétiser l’excellente entame du HAC (3e). Une action dont il ne s’est pas relevé, multipliant les maladresses techniques (15 pertes de balle), comme sur cette possession qu’il rend aux Lillois juste avant le penalty. Elsner l’a laissé jusqu’à la fin, mais l’homme aux près de 100 matches de L1 n’a pas profité de sa quatrième titularisation de la saison pour marquer des points.
Joujou (3) : il aura tenté des choses, provoqué, mais jamais réussi à aller au bout de ses idées, symbolisant ce « manque du décalage final »dont Elsner avait parlé dans l’avant-match. Remplacé dès le retour des vestiaires par Sabbi (4), auteur de la deuxième frappe cadrée du HAC à la… 80e minute.
Ayew (5) : des efforts, des décrochages, des duels disputés et des ballons remisés, qui ont parfois permis au HAC de remonter le bloc. Trop isolé devant, il n’a toutefois pas eu une occasion à se mettre sous la dent. Remplacé par Ngoura (69e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Seul face à Chevalier, Samuel Grandsir aurait pu placer le HAC aux commandes dès la 3e minute, ce samedi 17 février 2024, à Lille. Les Ciel et Marine ont coulé ensuite au stade Pierre-Mauroy (3-0). Retrouvez leurs notes à l’issue de ce huitième revers de la saison.
Titulaire pour la quatrième fois de la saison en L1, Samuel Grandsir a perdu son duel avec le portier du LOSC en tout début de rencontre
Les Ciel et Marine s’attendaient à être malmenés sur une pelouse de Pierre-Mauroy où le LOSC est presque injouable, cela n’a pas manqué (3-0). Défaits pour la huitième fois de la saison, les Havrais auront pourtant réussi une bonne entame dans le Nord, sans parvenir à la concrétiser au tableau d’affichage, avant de subir la domination lilloise et de se faire punir par un grand Jonathan David.
Desmas (5) : pas aidé par ses coéquipiers, sa parade sur la tête de Yoro (14e) et son arrêt sur le penalty de David (49e) profitent au Canadien, tout seul. Il prive l’attaquant lillois, qui devance sa sortie sur le but du break (44e), d’un quadruplé en détournant sa reprise de la tête (60e). Le portier du HAC court désormais après un clean sheet depuis neuf journées.
Sangante (4) : il avait livré un match de devoir, pensé obtenir un penalty qui ne s’imposait pas (37e), lorsqu’un appel du diabolique Jonathan David l’a piégé à son tour (44e). La suite fut plus compliquée pour le capitaine, particulièrement sur le plan technique (23 ballons perdus).
Même Lloris aura souffert
Youte Kinkoue (5) : dans le naufrage havrais, il est celui qui aura le moins perdu pied, au duel ou en couverture, rarement pris à défaut. Encore présent pour tacler Yazici à la 85e.
Lloris (4) : les Lillois allaient parfois un peu vite pour lui, notamment Tiago Santos, qui le met dans le « jaune » dès la 18e. Quelques offensives nordistes annihilées, mais une mauvaise fin de journée dans l’ensemble, même pour lui.
Opéri (4) : tourmenté à l’aller par Zhegrova, il fut cette fois malmené par Ounas, qu’il déséquilibre dans la surface sur le penalty du troisième but. De l’apport offensif dans le premier quart d’heure, plus ensuite. Et un avertissement sur la fin, débordé par Tiago Santos (84e).
La paire Touré - Kechta surclassée au milieu
Touré (3) : une entame cauchemar, entre pertes de balle, le coup franc qu’il provoque et Yoro qui le prend dans son dos sur l’ouverture du score. À la peine pour tenir l’insaisissable Angel Gomes entre les lignes. Averti pour une semelle sur Bentaleb (64e) au cours d’une seconde mi-temps moins pénible. Remplacé par Ebonog (81e), pour les débuts en L1 du milieu de terrain de 19 ans.
Kechta (3) : passé un démarrage tonique, il a eu du mal à exister dans l’entrejeu face à la maîtrise des André, Bentaleb et autre Angel Gomes. Une sortie dans la lignée des précédentes, dans une période où le Franco-Marocain a perdu en impact et influence. Suppléé par Ndiaye (62e).
Casimir (3) : un ballon gratté dans les pieds d’Alexsandro au départ de la grosse occasion de Grandsir, et quasiment rien d’autre, même sur le plan défensif. Sorti dès la mi-temps pour Nego (4), qui aura fait preuve de davantage d’activité dans le couloir droit, mais pas de justesse dans le dernier geste.
Ayew s’est démené en vain
Grandsir (3) : titularisé en soutien de l’attaquant, comme il avait fini à Strasbourg en Coupe de France, il manque son duel avec Chevalier (auteur d’un bel arrêt quand même) et une occasion en or de concrétiser l’excellente entame du HAC (3e). Une action dont il ne s’est pas relevé, multipliant les maladresses techniques (15 pertes de balle), comme sur cette possession qu’il rend aux Lillois juste avant le penalty. Elsner l’a laissé jusqu’à la fin, mais l’homme aux près de 100 matches de L1 n’a pas profité de sa quatrième titularisation de la saison pour marquer des points.
Joujou (3) : il aura tenté des choses, provoqué, mais jamais réussi à aller au bout de ses idées, symbolisant ce « manque du décalage final »dont Elsner avait parlé dans l’avant-match. Remplacé dès le retour des vestiaires par Sabbi (4), auteur de la deuxième frappe cadrée du HAC à la… 80e minute.
Ayew (5) : des efforts, des décrochages, des duels disputés et des ballons remisés, qui ont parfois permis au HAC de remonter le bloc. Trop isolé devant, il n’a toutefois pas eu une occasion à se mettre sous la dent. Remplacé par Ngoura (69e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : et soudain, pour le HAC, tout est parti de travers
Pourtant crédité d’une entame de match canon, le Havre AC a vu tous ses plans chiffonnés par des Lillois redoutables d’efficacité. Ce samedi 17 février 2024 dans le Nord, tout a fini par partir de travers. L’addition est lourde (0-3).
À l’instar d’une majorité de ses partenaires, Yassine Kechta peine à renouer avec l’inspiration
Médusés, du moins dans un premier temps. Oui, les 40 000 spectateurs de Pierre Mauroy furent on ne peut plus surpris par ces Ciel et Marine pressants, menaçants, solides et plus pétillants que les Lillois. Des Nordistes pourtant intraitables à domicile, puisqu’en lice pour un onzième match à la suite sans défaite. Une invincibilité que Samuel Grandsir aurait pu – aurait dû – contester lors de ce face-à-face avec Chevalier dont il sortit… perdant. On ne jouait alors que la troisième minute et déjà les Ciel et Marine donnaient à cette rencontre un ton inattendu par les fans du LOSC.
Une semaine après un échec devant le Stade Rennais (0-1), à Océane, Sangante et les siens allaient-ils créer la sensation ? Dessiner les contours d’un deuxième succès à l’extérieur ? Eh bien non. À l’instar du match aller, perdu par les Havrais face aux Dogues (0-2), les hommes d’Elsner ne firent réellement illusion qu’un quart d’heure. Le raté de Grandsir s’inscrivant comme le premier fait d’un match durant lequel rien n’a réellement tourné rond.
Début de deuxième acte cauchemardesque
L’entame de la seconde période en fut le symbole. Alors qu’à la pause, Luka Elsner décida de revoir ses plans, de laisser Casimir et Joujou ruminer leur frustration au profit de Nego et Sabbi, rapidement, le plan tout neuf du technicien slovène tomba à l’eau. Et pour cause. À peine deux minutes après le coup d’envoi du deuxième acte, Opéri touchait Ounas dans la surface havraise. M. Pignard n’hésita pas et offrait à David une nouvelle occasion de scorer. Desmas entra alors en scène, repoussa le penalty du Canadien, avant que ce dernier ne soit le premier à jaillir pour finalement le transformer en deux temps (47e).
Deux changements qui ne purent modifier le scénario de l’après-midi, un penalty concédé et un troisième but encaissé. En très peu de temps, les derniers espoirs du HAC venaient d’être balayés. Mais finalement, que pouvaient encore espérer les Ciel et Marine ? Face à eux se dressaient des Lillois d’un tout autre calibre, candidats qu’ils sont désormais au podium. Des Nordistes qui avaient auparavant découpé Lorient (3-0, 18e j.) et Clermont (4-0) à Pierre Mauroy. Des Dogues, enfin, à la défense impressionnante dans leur antre, puisque seuls quatre buts y ont été encaissés par le LOSC. Le HAC ne tire pas encore dans cette catégorie. La première période le confirma.
Quelqu’un pour scorer ?
Alors que les Havrais se montraient incapables d’aller au bout de leurs idées offensives, malgré quelques jolis coups à consommer sans modération, les Lillois, eux, validèrent leur première occasion nette, cette remise de la tête de Yoro, pourtant détournée par Desmas, qui permit à David d’ouvrir son compteur du jour (14e). Avant que ce dernier ne récidive une demi-heure plus tard, finement servi par Gomes (44e).
1+1 et donc +1 (47e). L’attaquant lillois s’offrait ainsi son premier triplé depuis mars 2023 (face à Lyon). Pendant que le HAC, lui, s’engageait sur la voie d’un deuxième match à la suite sans marquer. Un troisième de rang (en championnat) sans que l’un de ses joueurs ne trouve le cœur de la cible, puisqu’à Louis-II c’est le Monégasque Fofana qui égalisa d’un « csc » (1-1, 20e j.). Offensivement, le Doyen doit ainsi vite se refaire une santé. Car Luka Elsner l’annonce : « L’opération maintien commence maintenant. » À savoir dès dimanche 25 février 2024 face à Reims, au Stade Océane.
Pourtant crédité d’une entame de match canon, le Havre AC a vu tous ses plans chiffonnés par des Lillois redoutables d’efficacité. Ce samedi 17 février 2024 dans le Nord, tout a fini par partir de travers. L’addition est lourde (0-3).
À l’instar d’une majorité de ses partenaires, Yassine Kechta peine à renouer avec l’inspiration
Médusés, du moins dans un premier temps. Oui, les 40 000 spectateurs de Pierre Mauroy furent on ne peut plus surpris par ces Ciel et Marine pressants, menaçants, solides et plus pétillants que les Lillois. Des Nordistes pourtant intraitables à domicile, puisqu’en lice pour un onzième match à la suite sans défaite. Une invincibilité que Samuel Grandsir aurait pu – aurait dû – contester lors de ce face-à-face avec Chevalier dont il sortit… perdant. On ne jouait alors que la troisième minute et déjà les Ciel et Marine donnaient à cette rencontre un ton inattendu par les fans du LOSC.
Une semaine après un échec devant le Stade Rennais (0-1), à Océane, Sangante et les siens allaient-ils créer la sensation ? Dessiner les contours d’un deuxième succès à l’extérieur ? Eh bien non. À l’instar du match aller, perdu par les Havrais face aux Dogues (0-2), les hommes d’Elsner ne firent réellement illusion qu’un quart d’heure. Le raté de Grandsir s’inscrivant comme le premier fait d’un match durant lequel rien n’a réellement tourné rond.
Début de deuxième acte cauchemardesque
L’entame de la seconde période en fut le symbole. Alors qu’à la pause, Luka Elsner décida de revoir ses plans, de laisser Casimir et Joujou ruminer leur frustration au profit de Nego et Sabbi, rapidement, le plan tout neuf du technicien slovène tomba à l’eau. Et pour cause. À peine deux minutes après le coup d’envoi du deuxième acte, Opéri touchait Ounas dans la surface havraise. M. Pignard n’hésita pas et offrait à David une nouvelle occasion de scorer. Desmas entra alors en scène, repoussa le penalty du Canadien, avant que ce dernier ne soit le premier à jaillir pour finalement le transformer en deux temps (47e).
Deux changements qui ne purent modifier le scénario de l’après-midi, un penalty concédé et un troisième but encaissé. En très peu de temps, les derniers espoirs du HAC venaient d’être balayés. Mais finalement, que pouvaient encore espérer les Ciel et Marine ? Face à eux se dressaient des Lillois d’un tout autre calibre, candidats qu’ils sont désormais au podium. Des Nordistes qui avaient auparavant découpé Lorient (3-0, 18e j.) et Clermont (4-0) à Pierre Mauroy. Des Dogues, enfin, à la défense impressionnante dans leur antre, puisque seuls quatre buts y ont été encaissés par le LOSC. Le HAC ne tire pas encore dans cette catégorie. La première période le confirma.
Quelqu’un pour scorer ?
Alors que les Havrais se montraient incapables d’aller au bout de leurs idées offensives, malgré quelques jolis coups à consommer sans modération, les Lillois, eux, validèrent leur première occasion nette, cette remise de la tête de Yoro, pourtant détournée par Desmas, qui permit à David d’ouvrir son compteur du jour (14e). Avant que ce dernier ne récidive une demi-heure plus tard, finement servi par Gomes (44e).
1+1 et donc +1 (47e). L’attaquant lillois s’offrait ainsi son premier triplé depuis mars 2023 (face à Lyon). Pendant que le HAC, lui, s’engageait sur la voie d’un deuxième match à la suite sans marquer. Un troisième de rang (en championnat) sans que l’un de ses joueurs ne trouve le cœur de la cible, puisqu’à Louis-II c’est le Monégasque Fofana qui égalisa d’un « csc » (1-1, 20e j.). Offensivement, le Doyen doit ainsi vite se refaire une santé. Car Luka Elsner l’annonce : « L’opération maintien commence maintenant. » À savoir dès dimanche 25 février 2024 face à Reims, au Stade Océane.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Enquête clôturée et classement sans suite dans le dossier des supportrices au Stade Océane
INFO L'ÉQUIPE. Bruno Dieudonné, le procureur du Havre, a classé sans suite l'enquête concernant les plaintes déposées par les supportrices de Lens, qui avaient été choquées par les palpations menées au Stade Océane le 20 octobre.
La justice a livré son verdict dans l'affaire des supportrices qui avaient porté plainte pour « agression sexuelle » après les palpations menées au stade Océane cette saison. « L'enquête a été clôturée et j'ai signé une décision de classement sans suite, nous a indiqué Bruno Dieudonné, le procureur du Havre. Cette décision a été notifiée aux plaignantes. » Sept supportrices de Lens ont ainsi reçu un courrier leur indiquant que des poursuites pénales ne seraient pas engagées.
Quatorze supportrices ont porté plainte depuis août
Selon nos informations, quatorze supportrices avaient porté plainte depuis août : douze Lensoises, après la rencontre du 20 octobre, une Brestoise, après celle du 20 août, et une Lilloise, après celle du 1er octobre. « Ces autres plaintes ne sont jamais arrivées, assure Bruno Dieudonné. Mais même s'il y en avait d'autres, elles ne changeraient rien a priori à la décision prise, les investigations ne permettant pas d'établir un élément intentionnel caractérisant l'agression sexuelle. » Les plaignantes peuvent contester cette décision.
S. Bu. L'Equipe
INFO L'ÉQUIPE. Bruno Dieudonné, le procureur du Havre, a classé sans suite l'enquête concernant les plaintes déposées par les supportrices de Lens, qui avaient été choquées par les palpations menées au Stade Océane le 20 octobre.
La justice a livré son verdict dans l'affaire des supportrices qui avaient porté plainte pour « agression sexuelle » après les palpations menées au stade Océane cette saison. « L'enquête a été clôturée et j'ai signé une décision de classement sans suite, nous a indiqué Bruno Dieudonné, le procureur du Havre. Cette décision a été notifiée aux plaignantes. » Sept supportrices de Lens ont ainsi reçu un courrier leur indiquant que des poursuites pénales ne seraient pas engagées.
Quatorze supportrices ont porté plainte depuis août
Selon nos informations, quatorze supportrices avaient porté plainte depuis août : douze Lensoises, après la rencontre du 20 octobre, une Brestoise, après celle du 20 août, et une Lilloise, après celle du 1er octobre. « Ces autres plaintes ne sont jamais arrivées, assure Bruno Dieudonné. Mais même s'il y en avait d'autres, elles ne changeraient rien a priori à la décision prise, les investigations ne permettant pas d'établir un élément intentionnel caractérisant l'agression sexuelle. » Les plaignantes peuvent contester cette décision.
S. Bu. L'Equipe
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Kuziaev est fixé quant à la durée de sa suspension
La commission de discipline de la Fédération française de football a statué ce jeudi 22 février 2024 sur le cas de Daler Kuziaev suite à son expulsion en Coupe de France. Suspendu pour un total de quatre rencontres, le milieu russe manquera encore les deux prochains matches du Havre AC.
Daler Kuziaev ne pourra ni jouer contre Reims, ni à Brest, au cours des deux prochaines journées de Ligue 1
Pendant que Daler Kuziaev s’entraînait au milieu de ses partenaires sur les pelouses de Soquence, ce jeudi 22 février 2024 au matin, la commission de discipline de la Fédération française de football était réunie pour décider notamment de la sanction à infliger au milieu de terrain du HAC suite à son expulsion en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg (3-1).
Automatiquement privé de la réception de Rennes (0-1), à titre conservatoire du déplacement à Lille (3-0), le Russe, finalement suspendu pour un total de quatre rencontres, devra encore faire l’impasse sur deux rendez-vous, à savoir celui du dimanche 25 février face à Reims au Stade Océane, puis celui à Brest le dimanche 3 mars.
Plus d’un mois sans compétition
Auteur d’un tacle par-derrière grossier, mais sans conséquence pour le Strasbourgeois Emegha, qui avait pu rejouer 72 heures plus tard (point sur lequel le club doyen n’a pas manqué d’insister afin d’étayer sa défense), l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg n’aura donc pas été épargné par la commission de discipline de la FFF, connue pour être plus sévère que son homologue de la Ligue de Football Professionnel.
Un coup dur pour le Havre AC, qui devra composer sans Daler Kuziaev jusqu’à la venue de Toulouse, le dimanche 10 mars, comme pour le joueur, qui restera éloigné de la compétition pendant plus d’un mois et aura ainsi payé cher son seul et unique carton reçu en 23 apparitions sous la tunique ciel et marine.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
La commission de discipline de la Fédération française de football a statué ce jeudi 22 février 2024 sur le cas de Daler Kuziaev suite à son expulsion en Coupe de France. Suspendu pour un total de quatre rencontres, le milieu russe manquera encore les deux prochains matches du Havre AC.
Daler Kuziaev ne pourra ni jouer contre Reims, ni à Brest, au cours des deux prochaines journées de Ligue 1
Pendant que Daler Kuziaev s’entraînait au milieu de ses partenaires sur les pelouses de Soquence, ce jeudi 22 février 2024 au matin, la commission de discipline de la Fédération française de football était réunie pour décider notamment de la sanction à infliger au milieu de terrain du HAC suite à son expulsion en 8es de finale de la Coupe de France à Strasbourg (3-1).
Automatiquement privé de la réception de Rennes (0-1), à titre conservatoire du déplacement à Lille (3-0), le Russe, finalement suspendu pour un total de quatre rencontres, devra encore faire l’impasse sur deux rendez-vous, à savoir celui du dimanche 25 février face à Reims au Stade Océane, puis celui à Brest le dimanche 3 mars.
Plus d’un mois sans compétition
Auteur d’un tacle par-derrière grossier, mais sans conséquence pour le Strasbourgeois Emegha, qui avait pu rejouer 72 heures plus tard (point sur lequel le club doyen n’a pas manqué d’insister afin d’étayer sa défense), l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg n’aura donc pas été épargné par la commission de discipline de la FFF, connue pour être plus sévère que son homologue de la Ligue de Football Professionnel.
Un coup dur pour le Havre AC, qui devra composer sans Daler Kuziaev jusqu’à la venue de Toulouse, le dimanche 10 mars, comme pour le joueur, qui restera éloigné de la compétition pendant plus d’un mois et aura ainsi payé cher son seul et unique carton reçu en 23 apparitions sous la tunique ciel et marine.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Avant HAC – Reims : un milieu toujours plus déplumé, mais de l’espoir pour Targhalline
Les Ciel et Marine devront composer sans Kuziaev, ni Ndiaye, ni Targhalline, dimanche 25 février 2024, contre Reims. Les nouvelles sont toutefois encourageantes concernant un prochain retour à la compétition du Marocain.
Absent lors des quatre derniers matches du HAC, Oussama Targhalline a pu retoucher le ballon à l’entraînement
Les semaines passent et les choix sont toujours aussi limités pour Luka Elsner au moment de composer son milieu de terrain. Ils le seront même un peu plus contre Reims, ce dimanche 25 février 2024, qu’ils ne l’étaient à Lille le week-end dernier (3-0), aux absences d’Oussama Targhalline (hanche) et Daler Kuziaev (suspension) venant s’ajouter celle de Rassoul Ndiaye, dont le sursis – il avait écopé de 3 matches de suspension ferme + 1 avec sursis pour son carton rouge pris à Reims au match aller – est tombé suite à son avertissement reçu à Strasbourg en Coupe de France.
« Ce n’est ni évident pour le staff, ni pour les joueurs, car on en demande beaucoup aux mêmes, notamment Yassine (Kechta) et Abdou (Touré), que l’on sursollicite parfois, a commenté ce vendredi Luka Elsner en conférence de presse. Cela fait partie d’une saison. À nous de serrer les dents et de trouver les solutions tactiques. C’est ce qui a jusqu’à présent fait la force de ce projet : dans la difficulté, on est solidaires, on s’est toujours débrouillés. Les prochains retours nous donneront un coup de boost. »
Targhalline espéré contre Toulouse, voire Clermont
Souhaité de tous, tant l’impact du Marocain aura été important sur les quelques matches qu’il aura disputés cette saison, celui d’Oussama Targhalline pourrait intervenir prochainement. « Les nouvelles sont plutôt bonnes, même si je reste très prudent le concernant, a en effet indiqué Luka Elsner. Les thérapies qu’il a pu suivre et les examens qu’il a pu passer se montrent rassurants. Il est entre les mains de l’un de nos préparateurs physiques, Aurélien Quesnel, a recouru, a retouché le ballon. Les sensations ne sont pas trop mauvaises, il a retrouvé un peu le sourire, et on peut espérer une évolution positive qui permettrait de le revoir contre Toulouse (le 10 mars), voire à Clermont (le 17 mars). En restant raisonnable dans l’optimisme. »
Outre Kuziaev, Ndiaye et Targhalline, Luka Elsner devra également composer son groupe contre Reims sans Mokrane Bentoumi (problème musculaire), ni Elysée Logbo, toujours en convalescence suite à son agression. « Son évolution était en dents de scie depuis son retour. Là, ça a mal évolué sur les derniers jours et on va le remettre un peu de côté le temps qu’il retrouve des sensations pas trop douloureuses. Il n’y a rien de structurel, mais il n’est pas à l’aise », informe l’entraîneur havrais au sujet du jeune attaquant.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Les Ciel et Marine devront composer sans Kuziaev, ni Ndiaye, ni Targhalline, dimanche 25 février 2024, contre Reims. Les nouvelles sont toutefois encourageantes concernant un prochain retour à la compétition du Marocain.
Absent lors des quatre derniers matches du HAC, Oussama Targhalline a pu retoucher le ballon à l’entraînement
Les semaines passent et les choix sont toujours aussi limités pour Luka Elsner au moment de composer son milieu de terrain. Ils le seront même un peu plus contre Reims, ce dimanche 25 février 2024, qu’ils ne l’étaient à Lille le week-end dernier (3-0), aux absences d’Oussama Targhalline (hanche) et Daler Kuziaev (suspension) venant s’ajouter celle de Rassoul Ndiaye, dont le sursis – il avait écopé de 3 matches de suspension ferme + 1 avec sursis pour son carton rouge pris à Reims au match aller – est tombé suite à son avertissement reçu à Strasbourg en Coupe de France.
« Ce n’est ni évident pour le staff, ni pour les joueurs, car on en demande beaucoup aux mêmes, notamment Yassine (Kechta) et Abdou (Touré), que l’on sursollicite parfois, a commenté ce vendredi Luka Elsner en conférence de presse. Cela fait partie d’une saison. À nous de serrer les dents et de trouver les solutions tactiques. C’est ce qui a jusqu’à présent fait la force de ce projet : dans la difficulté, on est solidaires, on s’est toujours débrouillés. Les prochains retours nous donneront un coup de boost. »
Targhalline espéré contre Toulouse, voire Clermont
Souhaité de tous, tant l’impact du Marocain aura été important sur les quelques matches qu’il aura disputés cette saison, celui d’Oussama Targhalline pourrait intervenir prochainement. « Les nouvelles sont plutôt bonnes, même si je reste très prudent le concernant, a en effet indiqué Luka Elsner. Les thérapies qu’il a pu suivre et les examens qu’il a pu passer se montrent rassurants. Il est entre les mains de l’un de nos préparateurs physiques, Aurélien Quesnel, a recouru, a retouché le ballon. Les sensations ne sont pas trop mauvaises, il a retrouvé un peu le sourire, et on peut espérer une évolution positive qui permettrait de le revoir contre Toulouse (le 10 mars), voire à Clermont (le 17 mars). En restant raisonnable dans l’optimisme. »
Outre Kuziaev, Ndiaye et Targhalline, Luka Elsner devra également composer son groupe contre Reims sans Mokrane Bentoumi (problème musculaire), ni Elysée Logbo, toujours en convalescence suite à son agression. « Son évolution était en dents de scie depuis son retour. Là, ça a mal évolué sur les derniers jours et on va le remettre un peu de côté le temps qu’il retrouve des sensations pas trop douloureuses. Il n’y a rien de structurel, mais il n’est pas à l’aise », informe l’entraîneur havrais au sujet du jeune attaquant.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC espère faire alléger la suspension de Kuziaev
Le HAC compte faire appel devant le CNOSF des quatre matches de suspension infligés à Daler Kuziaev, espérant pouvoir récupérer le Russe pour le prochain déplacement à Brest.
Daler Kuziaev purgera dimanche contre Reims un troisième match de suspension, peut-être le dernier si le HAC obtient gain de cause
Interrogé ce vendredi 23 février 2024 en conférence de presse, au lendemain de la suspension de quatre matches infligée par la commission de discipline de la Fédération française de football à Daler Kuziaev suite à son expulsion à Strasbourg en Coupe de France, Luka Elsner n’a pas caché un certain « agacement ».
« Je trouve que c’est très cher payé pour une situation où l’intention n’était vraiment pas de faire mal, souffle l’entraîneur havrais. Alors oui, c’était très maladroit, mais je ne pense pas que le joueur (Emegha) ait été blessé sur cette action, il a d’ailleurs rejoué très vite derrière. Le dossier de Daler était en outre très vide, même à l’international (NDLR : il s’agit du seul carton reçu par le Russe en 23 matches sous la tunique havraise). Pour une première sanction, c’est lourd. »
« Une procédure d’urgence »
S’il sait qu’il ne pourra pas compter ce dimanche 25 février sur son milieu de terrain, qui purgera son troisième match à l’occasion de la venue de Reims, le HAC compte toutefois faire appel dès lundi devant le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) en espérant faire réduire la sanction d’un match et ainsi pouvoir récupérer Kuziaev pour le prochain déplacement à Brest, le dimanche 3 mars.
« En théorie, il s’agit d’une procédure d’urgence qui devrait être traitée rapidement », indique Elsner, qui, au plus tard, retrouvera l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg pour la venue de Toulouse, le 10 mars. « C’était important qu’il revienne au moins pour ce match, dans la mesure où Yassine Kechta et Abdoulaye Touré seront suspendus contre Toulouse s’ils prennent un carton jaune contre Reims. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le HAC compte faire appel devant le CNOSF des quatre matches de suspension infligés à Daler Kuziaev, espérant pouvoir récupérer le Russe pour le prochain déplacement à Brest.
Daler Kuziaev purgera dimanche contre Reims un troisième match de suspension, peut-être le dernier si le HAC obtient gain de cause
Interrogé ce vendredi 23 février 2024 en conférence de presse, au lendemain de la suspension de quatre matches infligée par la commission de discipline de la Fédération française de football à Daler Kuziaev suite à son expulsion à Strasbourg en Coupe de France, Luka Elsner n’a pas caché un certain « agacement ».
« Je trouve que c’est très cher payé pour une situation où l’intention n’était vraiment pas de faire mal, souffle l’entraîneur havrais. Alors oui, c’était très maladroit, mais je ne pense pas que le joueur (Emegha) ait été blessé sur cette action, il a d’ailleurs rejoué très vite derrière. Le dossier de Daler était en outre très vide, même à l’international (NDLR : il s’agit du seul carton reçu par le Russe en 23 matches sous la tunique havraise). Pour une première sanction, c’est lourd. »
« Une procédure d’urgence »
S’il sait qu’il ne pourra pas compter ce dimanche 25 février sur son milieu de terrain, qui purgera son troisième match à l’occasion de la venue de Reims, le HAC compte toutefois faire appel dès lundi devant le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) en espérant faire réduire la sanction d’un match et ainsi pouvoir récupérer Kuziaev pour le prochain déplacement à Brest, le dimanche 3 mars.
« En théorie, il s’agit d’une procédure d’urgence qui devrait être traitée rapidement », indique Elsner, qui, au plus tard, retrouvera l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg pour la venue de Toulouse, le 10 mars. « C’était important qu’il revienne au moins pour ce match, dans la mesure où Yassine Kechta et Abdoulaye Touré seront suspendus contre Toulouse s’ils prennent un carton jaune contre Reims. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Palpations au Stade Océane lors des matches du HAC : les plaintes déposées classées sans suite
Selon les informations de nos confrères de l’Équipe, les plaintes déposées après le match HAC-Lens du 20 octobre 2023 par les supportrices lensoises, choquées par les palpations subies à leur entrée dans le stade, ont été classées sans suite.
Les supportrices lensoises avaient fait savoir qu’elles avaient très mal vécu la façon dont elles avaient été palpées à leur entrée au Stade Océane
Alors que cinq plaintes pour agressions sexuelles avaient été déposées plusieurs jours voire plusieurs semaines après le match HAC-Lens du 20 octobre 2023 par des supportrices lensoises, qui, dixit Bruno Dieudonné, le procureur de la République du Havre, avaient rapporté des fouilles « ressenties comme invasives, évoquant des attouchements sur la poitrine et les parties génitales », celles-ci ont finalement été, selon une information de nos confrères de l’Équipe, classées sans suite.
La décision notifiée aux plaignantes
Selon le quotidien sportif, qui cite Bruno Dieudonné, « l’enquête a été clôturée et j’ai signé une décision de classement sans suite. Cette décision a été notifiée aux plaignantes. » Celles-ci peuvent encore contester cette décision.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Selon les informations de nos confrères de l’Équipe, les plaintes déposées après le match HAC-Lens du 20 octobre 2023 par les supportrices lensoises, choquées par les palpations subies à leur entrée dans le stade, ont été classées sans suite.
Les supportrices lensoises avaient fait savoir qu’elles avaient très mal vécu la façon dont elles avaient été palpées à leur entrée au Stade Océane
Alors que cinq plaintes pour agressions sexuelles avaient été déposées plusieurs jours voire plusieurs semaines après le match HAC-Lens du 20 octobre 2023 par des supportrices lensoises, qui, dixit Bruno Dieudonné, le procureur de la République du Havre, avaient rapporté des fouilles « ressenties comme invasives, évoquant des attouchements sur la poitrine et les parties génitales », celles-ci ont finalement été, selon une information de nos confrères de l’Équipe, classées sans suite.
La décision notifiée aux plaignantes
Selon le quotidien sportif, qui cite Bruno Dieudonné, « l’enquête a été clôturée et j’ai signé une décision de classement sans suite. Cette décision a été notifiée aux plaignantes. » Celles-ci peuvent encore contester cette décision.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Football – HAC : pour Bayo, c’est le moment d’accélérer
Revenu en pleine confiance de la CAN, l’attaquant prêté par le LOSC va enfin pouvoir enchaîner les matches avec le HAC, à compter de la réception de Reims ce dimanche 25 février 2024. Dans sa quête du maintien, le club doyen attend beaucoup de celui sur qui il avait misé gros l’été dernier.
Mohamed Bayo compte à ce jour quatre buts et une passe décisive en 13 apparitions sous les couleurs du HAC en Ligue 1
Il a beau être connu pour frapper au but plutôt que botter en touche, Mohamed Bayo s’est gentiment dérobé lorsque lui a été (re)demandé quel objectif buts il s’était fixé cette saison avec le HAC, ce vendredi 23 février au pupitre de la salle de presse du centre de Soquence. « J’avais dit en début de saison que je ne le révélerais pas, ce n’est pas maintenant que je vais le faire… » L’attaquant prêté par le LOSC (25 ans) l’assure néanmoins : « Il est encore accessible et je vais tout faire pour l’atteindre. »
On peut imaginer sans trop se risquer que celui qui avait frappé à 14 reprises dans l’élite lors de l’exercice 2021-2022 avec Clermont devra pour cela accélérer la cadence, afin d’alimenter un compteur n’affichant pour l’heure que quatre réalisations en 13 matches. Une face à son club formateur (2-1), deux à Toulouse (1-2), et une autre agrémentée d’une passe décisive contre l’OGC Nice (3-1). « Momo nous a fait marquer des points », tient à rappeler Luka Elsner.
« J’ai eu un début de saison un peu tronqué »
« J’ai eu un début de saison un peu tronqué, cela ne m’a pas aidé à atteindre mon meilleur niveau », plaide de son côté le joueur, arrivé lors du dernier jour du mercato estival. Près de six mois plus tard, le numéro 9 du HAC n’a plus aucune raison de ne pas offrir son meilleur rendement. « Il a aujourd’hui retrouvé toutes ses sensations, il l’a confirmé lors de la CAN », souligne son entraîneur.
Une Coupe d’Afrique des Nations que l’attaquant guinéen aura terminée avec presque autant de buts (3) en cinq apparitions avec le Syli national, quart de finaliste de l’épreuve. « Cela a été une très belle expérience. Marquer des buts fait toujours plaisir à un attaquant même si, personnellement, je ne perds jamais confiance en mes qualités. »
Entré en jeu à Strasbourg en Coupe de France, tombé quelques jours plus tard sur un grand Mandanda, contraint de rester dans son canapé lors du voyage à Lille, Mohamed Bayo ouvrira face à Reims dimanche (15 h) une nouvelle tranche de sa saison ciel et marine. Capitale celle-là. « Nous avons besoin de lui. Il doit se muer dans ce rôle du buteur sur lequel on compte, redoubler d’efforts au service du collectif afin de nous permettre d’accomplir nos objectifs mais aussi les siens », invite Elsner à propos d’un élément dont le recrutement avait nécessité au HAC de « se dépouiller », dixit le président Roussier, entre un prêt payant et son salaire (proche des 150 000 €/mois) intégralement pris en charge.
Avec Clermont, il avait terminé fort
L’entraîneur du HAC n’a pas oublié que l’Auvergnat de naissance avait répondu présent « dans les moments clés » pour sauver il y a deux ans le Clermont Foot, signant pas moins de 4 buts et 2 passes décisives lors des six dernières journées, dans un contexte qu’il décrit lui-même comme « plus tendu, moins serein », que ne l’est celui du HAC aujourd’hui. « Assumer des responsabilités n’est pas quelque chose qui me fait peur », assure Bayo, qui aura également tout intérêt à briller lors des 12 derniers matches afin de retrouver le meilleur challenge possible l’été prochain. « Ma situation n’est pas inconfortable. Au contraire, c’est plutôt motivant d’avoir son destin entre les pieds. » Ainsi qu’une partie de celui du Havre AC.
Bientôt associé à Ayew devant ?
André Ayew n’a pour l’heure débuté qu’une seule rencontre de Ligue 1 avec le HAC
C’est un duo que l’on n’a vu jusqu’ici qu’avec parcimonie en cours de match. Mais deux profils semble-t-il complémentaires qu’il pourrait être intéressant d’associer dès le coup d’envoi. Mohamed Bayo et André Ayew débuteront-ils bientôt un match côte à côte sur le front de l’attaque havraise ?
« Il s’agit effectivement d’une option intéressante, offensive, qui met du poids sur la défense adverse, remplit la surface de réparation. Elle a ses avantages mais peut aussi avoir ses inconvénients, car cela veut dire que l’on est moins armés au milieu. Comme avec tous les joueurs de très bon niveau, il existe une entente naturelle, donc oui, elle a potentiellement vocation à exister sur les prochains matches, notamment à la maison », répond Luka Elsner.
Entre évoluer à deux ou seul en pointe, Bayo ne cache pas sa préférence. « Avoir un relais un peu plus proche, ça peut m’aider pour combiner, attirer les défenseurs et faire des appels dans l’espace libre. Mais si je dois jouer seul devant, je le ferai. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Revenu en pleine confiance de la CAN, l’attaquant prêté par le LOSC va enfin pouvoir enchaîner les matches avec le HAC, à compter de la réception de Reims ce dimanche 25 février 2024. Dans sa quête du maintien, le club doyen attend beaucoup de celui sur qui il avait misé gros l’été dernier.
Mohamed Bayo compte à ce jour quatre buts et une passe décisive en 13 apparitions sous les couleurs du HAC en Ligue 1
Il a beau être connu pour frapper au but plutôt que botter en touche, Mohamed Bayo s’est gentiment dérobé lorsque lui a été (re)demandé quel objectif buts il s’était fixé cette saison avec le HAC, ce vendredi 23 février au pupitre de la salle de presse du centre de Soquence. « J’avais dit en début de saison que je ne le révélerais pas, ce n’est pas maintenant que je vais le faire… » L’attaquant prêté par le LOSC (25 ans) l’assure néanmoins : « Il est encore accessible et je vais tout faire pour l’atteindre. »
On peut imaginer sans trop se risquer que celui qui avait frappé à 14 reprises dans l’élite lors de l’exercice 2021-2022 avec Clermont devra pour cela accélérer la cadence, afin d’alimenter un compteur n’affichant pour l’heure que quatre réalisations en 13 matches. Une face à son club formateur (2-1), deux à Toulouse (1-2), et une autre agrémentée d’une passe décisive contre l’OGC Nice (3-1). « Momo nous a fait marquer des points », tient à rappeler Luka Elsner.
« J’ai eu un début de saison un peu tronqué »
« J’ai eu un début de saison un peu tronqué, cela ne m’a pas aidé à atteindre mon meilleur niveau », plaide de son côté le joueur, arrivé lors du dernier jour du mercato estival. Près de six mois plus tard, le numéro 9 du HAC n’a plus aucune raison de ne pas offrir son meilleur rendement. « Il a aujourd’hui retrouvé toutes ses sensations, il l’a confirmé lors de la CAN », souligne son entraîneur.
Une Coupe d’Afrique des Nations que l’attaquant guinéen aura terminée avec presque autant de buts (3) en cinq apparitions avec le Syli national, quart de finaliste de l’épreuve. « Cela a été une très belle expérience. Marquer des buts fait toujours plaisir à un attaquant même si, personnellement, je ne perds jamais confiance en mes qualités. »
Entré en jeu à Strasbourg en Coupe de France, tombé quelques jours plus tard sur un grand Mandanda, contraint de rester dans son canapé lors du voyage à Lille, Mohamed Bayo ouvrira face à Reims dimanche (15 h) une nouvelle tranche de sa saison ciel et marine. Capitale celle-là. « Nous avons besoin de lui. Il doit se muer dans ce rôle du buteur sur lequel on compte, redoubler d’efforts au service du collectif afin de nous permettre d’accomplir nos objectifs mais aussi les siens », invite Elsner à propos d’un élément dont le recrutement avait nécessité au HAC de « se dépouiller », dixit le président Roussier, entre un prêt payant et son salaire (proche des 150 000 €/mois) intégralement pris en charge.
Avec Clermont, il avait terminé fort
L’entraîneur du HAC n’a pas oublié que l’Auvergnat de naissance avait répondu présent « dans les moments clés » pour sauver il y a deux ans le Clermont Foot, signant pas moins de 4 buts et 2 passes décisives lors des six dernières journées, dans un contexte qu’il décrit lui-même comme « plus tendu, moins serein », que ne l’est celui du HAC aujourd’hui. « Assumer des responsabilités n’est pas quelque chose qui me fait peur », assure Bayo, qui aura également tout intérêt à briller lors des 12 derniers matches afin de retrouver le meilleur challenge possible l’été prochain. « Ma situation n’est pas inconfortable. Au contraire, c’est plutôt motivant d’avoir son destin entre les pieds. » Ainsi qu’une partie de celui du Havre AC.
Bientôt associé à Ayew devant ?
André Ayew n’a pour l’heure débuté qu’une seule rencontre de Ligue 1 avec le HAC
C’est un duo que l’on n’a vu jusqu’ici qu’avec parcimonie en cours de match. Mais deux profils semble-t-il complémentaires qu’il pourrait être intéressant d’associer dès le coup d’envoi. Mohamed Bayo et André Ayew débuteront-ils bientôt un match côte à côte sur le front de l’attaque havraise ?
« Il s’agit effectivement d’une option intéressante, offensive, qui met du poids sur la défense adverse, remplit la surface de réparation. Elle a ses avantages mais peut aussi avoir ses inconvénients, car cela veut dire que l’on est moins armés au milieu. Comme avec tous les joueurs de très bon niveau, il existe une entente naturelle, donc oui, elle a potentiellement vocation à exister sur les prochains matches, notamment à la maison », répond Luka Elsner.
Entre évoluer à deux ou seul en pointe, Bayo ne cache pas sa préférence. « Avoir un relais un peu plus proche, ça peut m’aider pour combiner, attirer les défenseurs et faire des appels dans l’espace libre. Mais si je dois jouer seul devant, je le ferai. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : pourquoi le Stade de Reims fait figure d’exemple à suivre pour le Havre AC
Adversaire du club doyen ce dimanche 25 février 2024, le Stade de Reims connaît depuis plusieurs saisons une progression sportive et structurelle que le promu havrais peut voir comme un bon source d’inspiration.
Josué Casimir au duel lors du match aller avec l’international japonais Keito Nakamura, acheté 12M€ par le Stade de Reims l’été dernier
Mathieu Bodmer ne s’en était pas caché, à l’occasion de son passage dans notre émission Parlons Sport début décembre. « Reims est un club historique comme le nôtre, dans une ville de taille moyenne, qui travaille très bien depuis des années. […] Il y a des clubs qui travaillent bien, il faut s’en inspirer », avait souligné le directeur sportif du HAC à propos du club champenois, attendu ce dimanche 25 février 2024 au Stade Océane à l’occasion de la 23e journée de Ligue 1. Voici trois raisons pour lesquelles l’adversaire du week-end fait figure d’exemple à suivre pour le dernier champion de Ligue 2.
1. Parce que Reims a su pérenniser sa place dans l’élite
Remonté en 2018, le club du président Jean-Pierre Caillot vit actuellement sa sixième saison consécutive sur la plus belle scène hexagonale, en attendant la septième bientôt. Jamais sur la période le Stade de Reims n’aura flirté avec le précipice, la plupart du temps classé entre la 8e et la 14e place, avec même un pic à la 6e en 2020 à l’arrêt Covid. Résultat qui avait valu aux Champenois deux petits matches de Ligue Europa. Successivement entraîné par l’ex-directeur de la formation David Guion (2017-2021), le polyglotte – et donc plus en adéquation avec le recrutement international du club – Oscar Garcia (2021-oct. 2022) et le phénomène Will Still (depuis oct. 2022), Reims assume aujourd’hui son objectif Top 9 et ses ambitions européennes, d’ici 2026 au plus tard, sans le moindre complexe.
2. Parce que Reims a su réaliser de jolis transferts
Il s’appelle Mathieu, est un jeune quadragénaire qui gère avec brio la politique sportive de son club. À la différence de Mathieu Bodmer, Mathieu Lacour n’a pas accompli de carrière sur les terrains, uniquement dans la coulisse, gravissant un à un les échelons, de son Master en droit du sport au poste de Directeur général du Stade de Reims. Épaulé par Pol-Edouard Caillot, le fils du grand patron, cet ancien de la LFP et du Mans aura su bâtir en quelques années une cellule recrutement dont les jolis coups répétés ne surprennent plus grand monde. Faisant du club marnais l’un des spécialistes de ce fameux « trading » qui fait vivre le foot français.
Quelques exemples ? Wout Faes, acheté 3M€ au club belge d’Ostende et revendu 17M€ à Leicester (Premier League). Boulaye Dia, déniché à Jura Sud (N2) et transféré contre 12 M€ à Villarreal. Ou encore Azor Matusiwa, acheté cet hiver par Rennes pour la bagatelle de 16 M€ après être arrivé pour 4 M€ de Groningue aux Pays-Bas. Sans oublier les 30 M€ rapportés par Hugo Ekitike, l’enfant du club, dans le cadre de son départ au PSG, ou les pourcentages à la revente glissés dans différents deals. Ainsi les transferts des anciens Rémois Axel Disasi de Monaco à Chelsea (45 M€) et El Bilal Touré d’Almería à l’Atalanta Bergame (30 M€) auront à eux seuls permis au Stade de Reims de s’offrir le Japonais Keito Nakamura, l’un des trois achats à 12 M€ effectués l’été dernier (avec Mohamed Daramy et Joseph Okumu). Sur un total record de 49 M€ déboursés, preuve de la dimension prise par l’institution rémoise.
3. Parce que Reims a su améliorer ses installations
Malgré ces spectaculaires emplettes, la balance des transferts opérés par le Stade de Reims demeure chaque saison dans le vert, de l’ordre de +50 millions depuis 2018. Une période durant laquelle le club a également profité de l’argent des droits TV et du fonds CVC (33 M€) pour approcher désormais les 80 M€ de budget annuel. Dont il n’oublie pas de consacrer régulièrement quelques lignes pour améliorer, main dans la main avec les collectivités, ses installations. Sorti de terre en 2014, le centre de vie Raymond-Kopa, réunissant sur 25 hectares (15 terrains) le centre d’entraînement des pros, le centre de formation, la structure féminine et les bâtiments administratifs, est ainsi considéré comme l’un des plus modernes de l’Hexagone. « Nous sommes aujourd’hui structurés pour la Coupe d’Europe », sont en droit de s’enorgueillir les dirigeants champenois. Ceux du HAC rêveraient d’en faire autant d’ici quelques années.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Adversaire du club doyen ce dimanche 25 février 2024, le Stade de Reims connaît depuis plusieurs saisons une progression sportive et structurelle que le promu havrais peut voir comme un bon source d’inspiration.
Josué Casimir au duel lors du match aller avec l’international japonais Keito Nakamura, acheté 12M€ par le Stade de Reims l’été dernier
Mathieu Bodmer ne s’en était pas caché, à l’occasion de son passage dans notre émission Parlons Sport début décembre. « Reims est un club historique comme le nôtre, dans une ville de taille moyenne, qui travaille très bien depuis des années. […] Il y a des clubs qui travaillent bien, il faut s’en inspirer », avait souligné le directeur sportif du HAC à propos du club champenois, attendu ce dimanche 25 février 2024 au Stade Océane à l’occasion de la 23e journée de Ligue 1. Voici trois raisons pour lesquelles l’adversaire du week-end fait figure d’exemple à suivre pour le dernier champion de Ligue 2.
1. Parce que Reims a su pérenniser sa place dans l’élite
Remonté en 2018, le club du président Jean-Pierre Caillot vit actuellement sa sixième saison consécutive sur la plus belle scène hexagonale, en attendant la septième bientôt. Jamais sur la période le Stade de Reims n’aura flirté avec le précipice, la plupart du temps classé entre la 8e et la 14e place, avec même un pic à la 6e en 2020 à l’arrêt Covid. Résultat qui avait valu aux Champenois deux petits matches de Ligue Europa. Successivement entraîné par l’ex-directeur de la formation David Guion (2017-2021), le polyglotte – et donc plus en adéquation avec le recrutement international du club – Oscar Garcia (2021-oct. 2022) et le phénomène Will Still (depuis oct. 2022), Reims assume aujourd’hui son objectif Top 9 et ses ambitions européennes, d’ici 2026 au plus tard, sans le moindre complexe.
2. Parce que Reims a su réaliser de jolis transferts
Il s’appelle Mathieu, est un jeune quadragénaire qui gère avec brio la politique sportive de son club. À la différence de Mathieu Bodmer, Mathieu Lacour n’a pas accompli de carrière sur les terrains, uniquement dans la coulisse, gravissant un à un les échelons, de son Master en droit du sport au poste de Directeur général du Stade de Reims. Épaulé par Pol-Edouard Caillot, le fils du grand patron, cet ancien de la LFP et du Mans aura su bâtir en quelques années une cellule recrutement dont les jolis coups répétés ne surprennent plus grand monde. Faisant du club marnais l’un des spécialistes de ce fameux « trading » qui fait vivre le foot français.
Quelques exemples ? Wout Faes, acheté 3M€ au club belge d’Ostende et revendu 17M€ à Leicester (Premier League). Boulaye Dia, déniché à Jura Sud (N2) et transféré contre 12 M€ à Villarreal. Ou encore Azor Matusiwa, acheté cet hiver par Rennes pour la bagatelle de 16 M€ après être arrivé pour 4 M€ de Groningue aux Pays-Bas. Sans oublier les 30 M€ rapportés par Hugo Ekitike, l’enfant du club, dans le cadre de son départ au PSG, ou les pourcentages à la revente glissés dans différents deals. Ainsi les transferts des anciens Rémois Axel Disasi de Monaco à Chelsea (45 M€) et El Bilal Touré d’Almería à l’Atalanta Bergame (30 M€) auront à eux seuls permis au Stade de Reims de s’offrir le Japonais Keito Nakamura, l’un des trois achats à 12 M€ effectués l’été dernier (avec Mohamed Daramy et Joseph Okumu). Sur un total record de 49 M€ déboursés, preuve de la dimension prise par l’institution rémoise.
3. Parce que Reims a su améliorer ses installations
Malgré ces spectaculaires emplettes, la balance des transferts opérés par le Stade de Reims demeure chaque saison dans le vert, de l’ordre de +50 millions depuis 2018. Une période durant laquelle le club a également profité de l’argent des droits TV et du fonds CVC (33 M€) pour approcher désormais les 80 M€ de budget annuel. Dont il n’oublie pas de consacrer régulièrement quelques lignes pour améliorer, main dans la main avec les collectivités, ses installations. Sorti de terre en 2014, le centre de vie Raymond-Kopa, réunissant sur 25 hectares (15 terrains) le centre d’entraînement des pros, le centre de formation, la structure féminine et les bâtiments administratifs, est ainsi considéré comme l’un des plus modernes de l’Hexagone. « Nous sommes aujourd’hui structurés pour la Coupe d’Europe », sont en droit de s’enorgueillir les dirigeants champenois. Ceux du HAC rêveraient d’en faire autant d’ici quelques années.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football - Ligue 1 : pour le HAC, Reims ressemble à un premier virage sur la route du maintien
Parce qu’il n’a plus gagné depuis quatre journées et a vu le barragiste revenir à deux longueurs, le HAC accueille ce dimanche 25 février 2024 le Stade de Reims avec une certaine obligation de résultat. Histoire de maintenir le doute à distance et quelques rivaux dans le rétroviseur.
Ressortis frustrés de leur dernière production au Stade Océane contre Rennes (0-1), Abdoulaye Touré et les Havrais tenteront de faire de Reims leur sixième victime de la saison
On aurait pu un temps penser qu’elle débuterait un peu plus tard, voire jamais réellement dans le cas où le HAC, encore localisé huit points devant le barragiste il y a seulement deux journées, serait parvenu à maintenir sa belle cadence. Mais non, nous y voilà. Luka Elsner l’a officiellement lancée le week-end dernier, sitôt la gifle lilloise (3-0) essuyée : « L’opération maintien commence vraiment avec la réception de Reims. »
Dans les faits, celle-ci avait évidemment débuté dès le 13 août dernier à la Mosson. Mais jamais sans doute le HAC n’avait-il encore eu à aborder une rencontre dans un contexte comparable à celui qui entourera la venue du Stade de Reims ce dimanche. Escorté d’une certaine obligation de résultat. Parce que jamais le HAC n’avait plus compté moins de quatre unités d’avance sur la zone rouge depuis la 10e journée. Parce que la série en cours (2 nuls, 2 défaites) deviendrait la pire de la saison en cas de contre-performance face au club champenois, avant de se rendre chez le dauphin brestois la semaine prochaine. Et puis parce que la fin de saison et sa tension inhérente approchent à grands pas.
« Aucun moment de panique, aucune espèce de peur »
« Il nous était déjà arrivé de perdre deux matches d’affilée cette saison. Je me souviens aussi de rencontres au Stade Océane, contre Nice (3-1), contre Lyon (3-1), qui auraient pu nous rapprocher des zones dangereuses si on ne les avait pas gagnées. Donc non, il n’y a chez nous aucun moment de panique, aucune espèce de peur », a dédramatisé Luka Elsner en conférence de presse vendredi.
Le coach n’a pas oublié non plus de rappeler les bases : « Pour le promu que nous sommes, dont le seul objectif a toujours été d’accrocher le maintien, la situation est relativement normale. » Avec 24 points en 22 journées, le HAC demeure en effet largement dans les clous, et pourrait même repousser le 17e à dix longueurs en cas de succès ce week-end, couplé à une non-victoire de Clermont à Nice.
Le maintien se jouera en grande partie au Stade Océane
En ce dernier tiers où chaque point arraché vaudra cher, Arouna Sangante et ses partenaires pourront compter sur leur état esprit, irréprochable depuis qu’Elsner, qui dit avoir senti cette semaine « un rebond fantastique, dans l’implication et la qualité d’entraînement », s’est installé sur le banc. Ainsi que sur leurs très bons états de service au Stade Océane, pas même entachés par la défaite contre Rennes (0-1). Cela tombe bien : après Reims, Toulouse, Montpellier, Nantes, Metz et Strasbourg se présenteront tour à tour à l’entrée de la cité portuaire. « Notre maintien se jouera en grande partie à la maison et j’en suis content, ne cache pas l’entraîneur havrais, si tant est que nous soyons capables d’entretenir l’engouement, cette solidarité existant entre l’équipe et ses supporters. »
Magnifiques de bout en bout dans leur coin de tribune du stade Pierre-Mauroy, les fans du HAC pourraient pousser le club doyen à fermer les guichets du Stade Océane pour la septième fois d’affilée ce dimanche, remarquable enchaînement. Leur soutien ne sera pas de trop pour renverser une formation rémoise intrinsèquement « sur une autre planète » (Elsner) mais ralentie par une série équivalente (2 pts pris sur 12), malgré un bon nul contre Lens le week-end dernier (1-1). « Cela va rendre le match assez tendu », se prépare Luka Elsner à l’heure de retrouver son copain Will Still et son ancien poulain Amir Richardson. De la tension, de l’enjeu : pour le HAC, un premier vrai virage sur la route du maintien à négocier au mieux.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Parce qu’il n’a plus gagné depuis quatre journées et a vu le barragiste revenir à deux longueurs, le HAC accueille ce dimanche 25 février 2024 le Stade de Reims avec une certaine obligation de résultat. Histoire de maintenir le doute à distance et quelques rivaux dans le rétroviseur.
Ressortis frustrés de leur dernière production au Stade Océane contre Rennes (0-1), Abdoulaye Touré et les Havrais tenteront de faire de Reims leur sixième victime de la saison
On aurait pu un temps penser qu’elle débuterait un peu plus tard, voire jamais réellement dans le cas où le HAC, encore localisé huit points devant le barragiste il y a seulement deux journées, serait parvenu à maintenir sa belle cadence. Mais non, nous y voilà. Luka Elsner l’a officiellement lancée le week-end dernier, sitôt la gifle lilloise (3-0) essuyée : « L’opération maintien commence vraiment avec la réception de Reims. »
Dans les faits, celle-ci avait évidemment débuté dès le 13 août dernier à la Mosson. Mais jamais sans doute le HAC n’avait-il encore eu à aborder une rencontre dans un contexte comparable à celui qui entourera la venue du Stade de Reims ce dimanche. Escorté d’une certaine obligation de résultat. Parce que jamais le HAC n’avait plus compté moins de quatre unités d’avance sur la zone rouge depuis la 10e journée. Parce que la série en cours (2 nuls, 2 défaites) deviendrait la pire de la saison en cas de contre-performance face au club champenois, avant de se rendre chez le dauphin brestois la semaine prochaine. Et puis parce que la fin de saison et sa tension inhérente approchent à grands pas.
« Aucun moment de panique, aucune espèce de peur »
« Il nous était déjà arrivé de perdre deux matches d’affilée cette saison. Je me souviens aussi de rencontres au Stade Océane, contre Nice (3-1), contre Lyon (3-1), qui auraient pu nous rapprocher des zones dangereuses si on ne les avait pas gagnées. Donc non, il n’y a chez nous aucun moment de panique, aucune espèce de peur », a dédramatisé Luka Elsner en conférence de presse vendredi.
Le coach n’a pas oublié non plus de rappeler les bases : « Pour le promu que nous sommes, dont le seul objectif a toujours été d’accrocher le maintien, la situation est relativement normale. » Avec 24 points en 22 journées, le HAC demeure en effet largement dans les clous, et pourrait même repousser le 17e à dix longueurs en cas de succès ce week-end, couplé à une non-victoire de Clermont à Nice.
Le maintien se jouera en grande partie au Stade Océane
En ce dernier tiers où chaque point arraché vaudra cher, Arouna Sangante et ses partenaires pourront compter sur leur état esprit, irréprochable depuis qu’Elsner, qui dit avoir senti cette semaine « un rebond fantastique, dans l’implication et la qualité d’entraînement », s’est installé sur le banc. Ainsi que sur leurs très bons états de service au Stade Océane, pas même entachés par la défaite contre Rennes (0-1). Cela tombe bien : après Reims, Toulouse, Montpellier, Nantes, Metz et Strasbourg se présenteront tour à tour à l’entrée de la cité portuaire. « Notre maintien se jouera en grande partie à la maison et j’en suis content, ne cache pas l’entraîneur havrais, si tant est que nous soyons capables d’entretenir l’engouement, cette solidarité existant entre l’équipe et ses supporters. »
Magnifiques de bout en bout dans leur coin de tribune du stade Pierre-Mauroy, les fans du HAC pourraient pousser le club doyen à fermer les guichets du Stade Océane pour la septième fois d’affilée ce dimanche, remarquable enchaînement. Leur soutien ne sera pas de trop pour renverser une formation rémoise intrinsèquement « sur une autre planète » (Elsner) mais ralentie par une série équivalente (2 pts pris sur 12), malgré un bon nul contre Lens le week-end dernier (1-1). « Cela va rendre le match assez tendu », se prépare Luka Elsner à l’heure de retrouver son copain Will Still et son ancien poulain Amir Richardson. De la tension, de l’enjeu : pour le HAC, un premier vrai virage sur la route du maintien à négocier au mieux.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : trois choses à savoir sur Reims, adversaire du HAC
Invaincu face au HAC depuis plusieurs dizaines d’années en première division, Reims se déplace au Stade Océane, ce dimanche 25 février 2024, avec l’objectif de renouer avec le succès qu’il n’a plus connu depuis quatre journées de Ligue 1.
Comme le HAC, le Stade de Reims reste sur quatre matches sans victoire en championnat, en plus d’une élimination en Coupe de France
Le Stade de Reims n’avance plus
Ces dernières semaines, le club champenois fait du surplace. Sur une série de cinq matches consécutifs sans victoire, quatre en championnat (2n, 2d) et une en Coupe de France (élimination à Sochaux), comme le HAC, les Rémois sont passés de la 5e à la 8e position entre décembre et février, à cinq unités des places européennes. En cause ? Les Coupe d’Afrique et d’Asie des Nations, qui ont amputé le club marnais de plusieurs de ses meilleurs éléments (Ito, Nakamura, Richardson, Abdelhamid...). Ainsi qu’un mercato hivernal qui n’a pas spécialement plu à son entraîneur, Will Still, dépossédé de l’un de ses leaders, Azor Matusiwa, parti à Rennes contre 16 M€. Départ néanmoins compensé par l’arrivée du revenant Benjamin Stambouli, en provenance du club turc de l’Adana Demirspor (point de chute du Havrais Nabil Alioui).
Une défense privé de Okumu
C’est un coup dur pour le Stade de Reims, tant Joseph Okumu occupe une place essentielle au sein du dispositif de Will Still. Victime d’une déchirure aux adducteurs, le défenseur kenyan acheté 12 M€ l’été dernier à La Gantoise (Belgique) sera absent plusieurs semaines. L’arrière-garde rémoise, 14e au classement référent, devra donc composer sans lui au Havre et se reposer surtout sur Yunis Abdelhamid et Emmanuel Agbadou, deux des joueurs (au même titre qu’Okumu d’ailleurs) à disputer et remporter le plus de duels en Ligue 1 cette saison.
Reims, la bête noire du HAC
Parmi toutes les équipes présentes dans l’élite en cet exercice 2023-2024, le Stade de Reims est celle contre qui le HAC a le plus perdu dans son histoire. Les deux formations se sont déjà affrontées 19 fois en première division, pour 13 revers du côté du club doyen. Pour retrouver la dernière victoire des Ciel et Marine, il faut remonter jusqu’à la saison 1960-1961, où ces derniers s’étaient imposés 2-1 au stade Jules-Deschaseaux, grâce à des réalisations d’Hubert Zénier et Ignace Valoryzek.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Invaincu face au HAC depuis plusieurs dizaines d’années en première division, Reims se déplace au Stade Océane, ce dimanche 25 février 2024, avec l’objectif de renouer avec le succès qu’il n’a plus connu depuis quatre journées de Ligue 1.
Comme le HAC, le Stade de Reims reste sur quatre matches sans victoire en championnat, en plus d’une élimination en Coupe de France
Le Stade de Reims n’avance plus
Ces dernières semaines, le club champenois fait du surplace. Sur une série de cinq matches consécutifs sans victoire, quatre en championnat (2n, 2d) et une en Coupe de France (élimination à Sochaux), comme le HAC, les Rémois sont passés de la 5e à la 8e position entre décembre et février, à cinq unités des places européennes. En cause ? Les Coupe d’Afrique et d’Asie des Nations, qui ont amputé le club marnais de plusieurs de ses meilleurs éléments (Ito, Nakamura, Richardson, Abdelhamid...). Ainsi qu’un mercato hivernal qui n’a pas spécialement plu à son entraîneur, Will Still, dépossédé de l’un de ses leaders, Azor Matusiwa, parti à Rennes contre 16 M€. Départ néanmoins compensé par l’arrivée du revenant Benjamin Stambouli, en provenance du club turc de l’Adana Demirspor (point de chute du Havrais Nabil Alioui).
Une défense privé de Okumu
C’est un coup dur pour le Stade de Reims, tant Joseph Okumu occupe une place essentielle au sein du dispositif de Will Still. Victime d’une déchirure aux adducteurs, le défenseur kenyan acheté 12 M€ l’été dernier à La Gantoise (Belgique) sera absent plusieurs semaines. L’arrière-garde rémoise, 14e au classement référent, devra donc composer sans lui au Havre et se reposer surtout sur Yunis Abdelhamid et Emmanuel Agbadou, deux des joueurs (au même titre qu’Okumu d’ailleurs) à disputer et remporter le plus de duels en Ligue 1 cette saison.
Reims, la bête noire du HAC
Parmi toutes les équipes présentes dans l’élite en cet exercice 2023-2024, le Stade de Reims est celle contre qui le HAC a le plus perdu dans son histoire. Les deux formations se sont déjà affrontées 19 fois en première division, pour 13 revers du côté du club doyen. Pour retrouver la dernière victoire des Ciel et Marine, il faut remonter jusqu’à la saison 1960-1961, où ces derniers s’étaient imposés 2-1 au stade Jules-Deschaseaux, grâce à des réalisations d’Hubert Zénier et Ignace Valoryzek.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC chute contre Reims au terme d’une terrible fin de match
Les Ciel et Marine ont concédé leur neuvième défaite de la saison face au Stade de Reims, ce dimanche 25 février 2024 au Stade Océane, sur un penalty d’abord arrêté par Mathieu Gorgelin, puis retiré et marqué par les visiteurs (1-2). Un cruel épilogue.
Le HAC de Yassine Kechta a concédé contre Reims sa troisième défaite consécutive en Ligue 1
Il était parti pour être le héros surprise de l’après-midi. Titulaire en l’absence d’Arthur Desmas, malade, Mathieu Gorgelin venait de détourner le penalty d’Ito, en plein coeur des arrêts de jeu, lorsque M. Batta, averti par le VAR, décidait d’offrir une seconde chance aux Rémois, jugeant que le gardien havrais n’était pas resté sur sa ligne sur la tentative du Japonais. Daramy ne laissait cette fois pas passer l’occasion de s’offrir un doublé et la victoire au Stade de Reims.
Une fin de match folle, un terrible scénario pour les Ciel et Marine, qui poussaient quelques minutes auparavant afin de faire basculer la décision en leur faveur, en supériorité numérique depuis l’expulsion de Foket à la 65e minute. Un avantage dont les Havrais avaient su tirer profit en égalisant, sur penalty déjà, d’une panenka pleine de sang-froid exécutée par Abdoulaye Touré (74e).
Trois défaites à la suite, cinq journées sans victoire
Dans une rencontre enlevée, plaisante, les Havrais auraient pu être les premiers à trouver la faille mais la tête d’Ayew avait été repoussée en deux temps par Diouf (10e). Ce sont finalement les Champenois, déjà menaçants par Diakité juste avant la pause, qui allaient ouvrir le score après une chevauchée de Khadra, conclue par Daramy dans la surface (64e).
Battu pour la troisième fois de suite, une première cette saison, désormais privé de succès depuis cinq journées, une première également, le HAC tombe à la 14e place, toujours deux unités devant le barragiste, Lorient, avant de se rendre chez le dauphin brestois la semaine prochaine.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Les Ciel et Marine ont concédé leur neuvième défaite de la saison face au Stade de Reims, ce dimanche 25 février 2024 au Stade Océane, sur un penalty d’abord arrêté par Mathieu Gorgelin, puis retiré et marqué par les visiteurs (1-2). Un cruel épilogue.
Le HAC de Yassine Kechta a concédé contre Reims sa troisième défaite consécutive en Ligue 1
Il était parti pour être le héros surprise de l’après-midi. Titulaire en l’absence d’Arthur Desmas, malade, Mathieu Gorgelin venait de détourner le penalty d’Ito, en plein coeur des arrêts de jeu, lorsque M. Batta, averti par le VAR, décidait d’offrir une seconde chance aux Rémois, jugeant que le gardien havrais n’était pas resté sur sa ligne sur la tentative du Japonais. Daramy ne laissait cette fois pas passer l’occasion de s’offrir un doublé et la victoire au Stade de Reims.
Une fin de match folle, un terrible scénario pour les Ciel et Marine, qui poussaient quelques minutes auparavant afin de faire basculer la décision en leur faveur, en supériorité numérique depuis l’expulsion de Foket à la 65e minute. Un avantage dont les Havrais avaient su tirer profit en égalisant, sur penalty déjà, d’une panenka pleine de sang-froid exécutée par Abdoulaye Touré (74e).
Trois défaites à la suite, cinq journées sans victoire
Dans une rencontre enlevée, plaisante, les Havrais auraient pu être les premiers à trouver la faille mais la tête d’Ayew avait été repoussée en deux temps par Diouf (10e). Ce sont finalement les Champenois, déjà menaçants par Diakité juste avant la pause, qui allaient ouvrir le score après une chevauchée de Khadra, conclue par Daramy dans la surface (64e).
Battu pour la troisième fois de suite, une première cette saison, désormais privé de succès depuis cinq journées, une première également, le HAC tombe à la 14e place, toujours deux unités devant le barragiste, Lorient, avant de se rendre chez le dauphin brestois la semaine prochaine.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : mis KO par Reims, le HAC reste au creux de la vague
Battu dans les arrêts de jeu par Reims (1-2), le HAC a concédé dimanche 25 février 2024 au Stade Océane la plus cruelle de ses neuf défaites en Ligue 1. Avec trois revers à la suite et deux points pris sur quinze, le club doyen traverse sa pire période et continue de reculer au classement. En espérant des jours meilleurs.
Comme contre Rennes, le HAC d’André Ayew a montré de bonnes choses face au Stade de Reims, mais n’a pas su en profiter pour faire tourner le compteur points
Il est resté de longues secondes prostré devant son banc de touche, le regard dans le vague, trempé par les averses tombées tout au long de l’après-midi, alors que M. Batta venait de siffler la fin de la partie. La douche était glaciale, le choc terriblement dur pour Luka Elsner et tout le HAC, battu ce dimanche 25 février 2024 au Stade Océane pour la neuvième fois de la saison au terme d’un épilogue aussi dingue que cruel. « Il faudra analyser tout ça à froid, car à chaud, j’ai du mal à le faire dans le brouillard », a soufflé l’entraîneur havrais au pupitre de la salle de presse, touché comme rarement après cette déconvenue.
Pour le Havre AC, tout a basculé à l’entrée des arrêts de jeu. Une faute de Sangante sur De Smet dans la surface (90e+1), un premier penalty tiré par Ito détourné par Gorgelin (90e+4), puis un deuxième offert aux Rémois par le corps arbitral, jugeant que le portier havrais avait trop tôt quitté sa ligne sur la tentative du Japonais. Une seconde chance cette fois transformée par Daramy (90e+6).
« Quand le gardien s’avance d’un mètre, je veux bien... »
« Ca ne se joue pas à grand-chose, je ne suis pas sûr que tous les penalties soient retirés dans ce genre de situation. Quand le gardien s’avance d’un mètre, je veux bien, mais là… C’est comme ça, c’est la règle », soufflait Mathieu Gorgelin, tout près d’être le héros surprise de la journée après avoir suppléé Arthur Desmas, malade.
Un fait de jeu fatal, mais la conséquence surtout d’une fin de match mal maîtrisée par les Havrais. Ce dernier quart d’heure suivant l’égalisation d’Abdoulaye Touré, d’une panenka pleine de sang-froid (74e), durant lequel les Ciel et Marine, en supériorité numérique depuis l’expulsion de Foket à la 65e, avaient déjà été avertis par un poteau de Daramy (82e), alors qu’ils s’étaient rués à l’attaque pour arracher leur sixième victoire de la saison.
« On a joué comme si rien ne pouvait nous arriver, comme si Reims allait s’allonger et qu’on allait marquer le deuxième. Sur nos pertes de balle, les Rémois remontaient le ballon sur 70 mètres. Il y avait certes beaucoup de bonne volonté de notre part, mais très peu d’organisation. On s’est enflammés et on l’a payé très cher », ne digérait pas Elsner.
Le HAC peine à faire la différence dans ses temps forts
Un peu comme contre Rennes (0-1), le HAC aura une nouvelle fois montré de belles séquences, mais souffert de son manque de maturité, de son incapacité à faire la différence dans ses temps forts, en première période notamment, puni une première fois par Daramy à l’heure de jeu (0-1, 64e). « On arrive à livrer des parties de match qui font sens, de bonne facture. Je serais beaucoup plus inquiet si c’était le vide total. Il faut s’appuyer sur ça, ça va finir par tourner, veut croire l’entraîneur slovène, dont l’équipe, toujours localisée deux points devant le barragiste mais de plus en plus proche de lui, traverse actuellement sa pire série de défaites (3) et de journées sans succès (5), même si l’identité des adversaires récemment croisés n’y est pas pour rien. On a conscience de notre situation, des difficultés de l’effectif (NDLR : Kuziaev, Targhalline et Ndiaye étaient notamment absents), il faut garder notre calme et s’accrocher ».
Le stade Francis-Le Blé, antre d’un dauphin brestois surfant sur une invincibilité de 12 matches (8v, 4n), ne ressemble pas au meilleur endroit pour se relancer le week-end prochain. Viendront ensuite Toulouse, Clermont, Montpellier… D’autres occasions à ne cette fois pas manquer.
Par David Poisnel de Paris Normandie.
Battu dans les arrêts de jeu par Reims (1-2), le HAC a concédé dimanche 25 février 2024 au Stade Océane la plus cruelle de ses neuf défaites en Ligue 1. Avec trois revers à la suite et deux points pris sur quinze, le club doyen traverse sa pire période et continue de reculer au classement. En espérant des jours meilleurs.
Comme contre Rennes, le HAC d’André Ayew a montré de bonnes choses face au Stade de Reims, mais n’a pas su en profiter pour faire tourner le compteur points
Il est resté de longues secondes prostré devant son banc de touche, le regard dans le vague, trempé par les averses tombées tout au long de l’après-midi, alors que M. Batta venait de siffler la fin de la partie. La douche était glaciale, le choc terriblement dur pour Luka Elsner et tout le HAC, battu ce dimanche 25 février 2024 au Stade Océane pour la neuvième fois de la saison au terme d’un épilogue aussi dingue que cruel. « Il faudra analyser tout ça à froid, car à chaud, j’ai du mal à le faire dans le brouillard », a soufflé l’entraîneur havrais au pupitre de la salle de presse, touché comme rarement après cette déconvenue.
Pour le Havre AC, tout a basculé à l’entrée des arrêts de jeu. Une faute de Sangante sur De Smet dans la surface (90e+1), un premier penalty tiré par Ito détourné par Gorgelin (90e+4), puis un deuxième offert aux Rémois par le corps arbitral, jugeant que le portier havrais avait trop tôt quitté sa ligne sur la tentative du Japonais. Une seconde chance cette fois transformée par Daramy (90e+6).
« Quand le gardien s’avance d’un mètre, je veux bien... »
« Ca ne se joue pas à grand-chose, je ne suis pas sûr que tous les penalties soient retirés dans ce genre de situation. Quand le gardien s’avance d’un mètre, je veux bien, mais là… C’est comme ça, c’est la règle », soufflait Mathieu Gorgelin, tout près d’être le héros surprise de la journée après avoir suppléé Arthur Desmas, malade.
Un fait de jeu fatal, mais la conséquence surtout d’une fin de match mal maîtrisée par les Havrais. Ce dernier quart d’heure suivant l’égalisation d’Abdoulaye Touré, d’une panenka pleine de sang-froid (74e), durant lequel les Ciel et Marine, en supériorité numérique depuis l’expulsion de Foket à la 65e, avaient déjà été avertis par un poteau de Daramy (82e), alors qu’ils s’étaient rués à l’attaque pour arracher leur sixième victoire de la saison.
« On a joué comme si rien ne pouvait nous arriver, comme si Reims allait s’allonger et qu’on allait marquer le deuxième. Sur nos pertes de balle, les Rémois remontaient le ballon sur 70 mètres. Il y avait certes beaucoup de bonne volonté de notre part, mais très peu d’organisation. On s’est enflammés et on l’a payé très cher », ne digérait pas Elsner.
Le HAC peine à faire la différence dans ses temps forts
Un peu comme contre Rennes (0-1), le HAC aura une nouvelle fois montré de belles séquences, mais souffert de son manque de maturité, de son incapacité à faire la différence dans ses temps forts, en première période notamment, puni une première fois par Daramy à l’heure de jeu (0-1, 64e). « On arrive à livrer des parties de match qui font sens, de bonne facture. Je serais beaucoup plus inquiet si c’était le vide total. Il faut s’appuyer sur ça, ça va finir par tourner, veut croire l’entraîneur slovène, dont l’équipe, toujours localisée deux points devant le barragiste mais de plus en plus proche de lui, traverse actuellement sa pire série de défaites (3) et de journées sans succès (5), même si l’identité des adversaires récemment croisés n’y est pas pour rien. On a conscience de notre situation, des difficultés de l’effectif (NDLR : Kuziaev, Targhalline et Ndiaye étaient notamment absents), il faut garder notre calme et s’accrocher ».
Le stade Francis-Le Blé, antre d’un dauphin brestois surfant sur une invincibilité de 12 matches (8v, 4n), ne ressemble pas au meilleur endroit pour se relancer le week-end prochain. Viendront ensuite Toulouse, Clermont, Montpellier… D’autres occasions à ne cette fois pas manquer.
Par David Poisnel de Paris Normandie.