[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Ce pourrait être un gros coup ! Alors que le HAC semblait être sur le point de boucler son mercato d’hiver sans la moindre recrue, Malang Sarr, défenseur sous contrat avec Chelsea, s’apprête à rejoindre la Porte Océane.
Sous le maillot de Chelsea, Malang n’est apparu que huit fois en Premier League
Ce n’est pas encore signé, quelques détails restent à régler à cette heure. Mais confirmation a été donnée par Mathieu Bodmer quant à l’arrivée plus que probable de Malang Sarr, défenseur central de formation, capable également d’évoluer le long du couloir gauche.
Se relancer au HAC
Lié aux Anglais de Chelsea jusqu’en 2025, le Franco-Sénégalais devrait ainsi définitivement tourner le dos à la Premier League, un championnat où il n’est pas parvenu à s’imposer. Depuis 2020 et son arrivée à Londres, en provenance de l’OGC Nice (pour 16 M€), Sarr n’est en effet apparu qu’à huit reprises sur la plus scène au monde.
En octobre 2020, il était ainsi prêté à Porto (Por, 8 matches), à l’été 2022, c’est à Monaco qu’il fit de nouveau l’objet d’un prêt (13 matches). A 25 ans, celui qui était promis à une carrière avec les Bleus, vu huit fois en League des Champions, devrait donc tenter de se relancer dans les rangs du HAC. Plus d’informations à venir.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Alors que le HAC souhaitait engager Malang Sarr, défenseur de Chelsea, les dirigeants anglais ont finalement refusé de libérer le Franco-Sénégalais, alors que ce dernier n’a pas disputé une seule rencontre cette saison avec les Blues.
Chelsea a finalement décidé de bloquer Malang Sarr
Le HAC tourne la page du mercato d’hiver sans y avoir inscrit une seule recrue. Pourtant, ce jeudi 1er février 2024, jusqu’au tout dernier moment, l’espoir de voir Malang Sarr rejoindre l’effectif de Luka Elsner demeurait. Espoir finalement balayé par les dirigeants des Chelsea, avec lesquels le défenseur formé et révélé à l’OGC Nice reste donc lié jusqu’en juin 2025.
Chelsea avait pourtant accepté le deal
Les Anglais ont en effet refusé de libérer un joueur pourtant jamais vu cette saison sous le maillot des Blues. Maillot qu’il n’a jusqu’alors porté qu’à huit reprises en Premier League, depuis son arrivée à l’été 2020.
Un coup dur pour le HAC qui pensait avoir trouvé un défenseur capable d’évoluer, et dans l’axe, et le long du couloir gauche. Dans un premier temps, Chelsea avait pourtant accepté le deal proposé par les dirigeants havrais, avant de revenir en arrière auprès d’un joueur prêté la saison passée à l’AS Monaco.
Rappelons que lors de ce mercato d’hiver, le club doyen, actuellement onzième de Ligue 1 et en lice pour une qualification en quarts de finale de la Coupe de France, s’est séparé de cinq joueurs. Issa Soumaré (Auxerre), Mohamed Koné (Dunkerque) et Kandet Diawara (Concarneau) ont été prêtés, alors que Nolan Mbemba (Grenoble) et Nabil Alioui (Adana Demirspor, Tur) ne sont désormais plus liés au HAC.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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L’accord trouvé entre le HAC et Malang Sarr, défenseur de Chelsea, a été balayé dans les toutes dernières minutes du mercato d’hiver par le refus des Blues de lâcher un joueur pourtant relégué au fond du placard. Mathieu Bodmer ne décolère pas. Ce que l’on sait du dossier ce vendredi 2 février 2024.
Sur le tableau des transferts, version Ligue 1, une seule case reste vide. Celle où aurait dû être couché le nom du défenseur de Chelsea, Malang Sarr (25 ans), convoité par le HAC, la seule et unique recrue espérée dans les dernières heures du mercato d’hiver. Oui, sur le tableau des transferts, toutes les écuries de Ligue 1 sont parvenues à signer un joueur nouveau depuis le 1er janvier et l’ouverture du marché hivernal. Toutes, sauf le Doyen donc.
Et pourtant, jusqu’aux dernières heures, jusqu’aux dernières minutes même, Mathieu Bodmer s’est accroché à l’espoir d’un accord définitivement acté avec les Blues. Un club qui a relégué Sarr, sous contrat jusqu’en 2025, au rang de figurant depuis le coup d’envoi de la saison. Aucune apparition… Pire. Le défenseur ne s’est vu attribuer aucun numéro pour l’exercice 2023-24 et… ne s’entraîne même plus avec les pros.
Trois ans et demi et deux prêts (à Porto et Monaco) après son arrivée à Londres, le Franco-Sénégalais entendait donc se relancer. En France, de préférence, au HAC, tout particulièrement. Mais… « Ce qu’ils lui ont fait est honteux », s’emporte Mathieu Bodmer.
Ils, ce sont les dirigeants du club aux six titres de champion d’Angleterre, désormais propriété de l’Américain Todd Boehly. Alors que ne restaient que quelques détails à régler, ces derniers ont fait volte-face. « Ils ont donné leur accord au petit pour voyager et un terrain d’entente financier avait été trouvé pour les dix-huit mois de contrat qu’il lui restait à Chelsea, précise Bodmer. Seulement voilà, à plusieurs reprises, ils sont revenus en arrière, puis ont de nouveau donné leur accord. Et une fois que le joueur avait accepté de faire beaucoup d’efforts, de venir chez nous pour un tout petit salaire, juste pour jouer au foot, ils l’ont bloqué. Tout était OK, le contrat avait même été soumis à la Ligue (LFP), mais on n’a jamais reçu la résiliation de Chelsea. À la fin, ils lui ont juste dit qu’il ne partirait pas et ils ne répondaient même plus au téléphone. »
Mais dans quel but Chelsea a-t-il choisi de laisser la situation du Niçois pourrir un peu plus ? Dans l’attente d’un retour sur investissement ? De l’OGC Nice, où il a été formé et révélé, Sarr est arrivé libre à l’été 2020. Dans le cadre d’un projet sportif ? Depuis qu’il s’est posé sur les bords de la Tamise, le défenseur n’a défendu les couleurs des Blues qu’à huit reprises en Premier League. Financièrement et sportivement, le club entraîné par Mauricio Pochettino n’avait donc aucun intérêt à faire capoter le deal.
« Je suis triste pour Malang, confie Bodmer. Il va devoir retourner là-bas. Y restera-t-il ? Je ne sais pas. Il a tout fait pour venir chez nous, cela prouve qu’on peut attirer de tels joueurs, mais encore une fois, je suis triste pour lui. Il n’a pas été respecté. » Le HAC ne l’a pas plus été. Et c’est donc sans la moindre recrue, et cinq joueurs partis en janvier(1), que les Ciel et Marine se préparent à défier l’AS Monaco, dimanche 4 février 2024 (13h) au stade Louis-II.
(1) : Issa Soumaré (Auxerre), Mohamed Koné (Dunkerque) et Kandet Diawara (Concarneau) ont été prêtés, alors que Nolan Mbemba (Grenoble) et Nabil Alioui (Adana Demirspor, Tur) ne sont désormais plus liés au HAC.
Par Benoît Donckele
Publié:
2 Février 2024 à 11h29
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FootmercatoDans le cadre des quarts de finale de la CAN 2023, la Guinée défiera, à partir de 21h, la RD Congo de Chancel Mbemba. Un choc très attendu par de nombreux observateurs mais également par Daler Kuzyaev, aujourd’hui sous les couleurs du HAC et interrogé par nos soins (l’intégralité de l’interview sera disponible ce samedi 3 février dans nos colonnes). Coéquipier des internationaux guinéens Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré, le Russe de 31 ans a ainsi envoyé un message d’encouragement aux deux Havrais, actuellement en Côte d’Ivoire. L’ancien joueur du Zenit St. Pétersbourg est, plus globalement, revenu sur son entente avec les différents milieux havrais depuis le début de la saison.
«J’aime jouer avec ces joueurs, je pense que nous avons la même vision du football, la même vision dans la manière de jouer. Yassine (Kechta, ndlr) et Oussama (Targhalline, ndlr) sont très jeunes, ils sont très talentueux et ils ont tout pour devenir, à l’avenir, de très très grands joueurs. Abdoulaye (Touré, ndlr), j’ai joué beaucoup de matches à ses côtés, on s’aide l’un et l’autre et j’espère que lui et Mohamed Bayo aussi obtiendront de bons résultats et peut être gagneront cette Coupe d’Afrique des Nations. J’espère qu’ils iront jusqu’à la finale». Le message est passé !
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Préambule d'un article SoFoot : http://www.sofoot.com/articles/nantes-m ... te-divoire
Abdoulaye Touré et Mouctar Diakhaby dans le onze de la Guinée, Émerse Faé sur le banc de la Côte d'Ivoire : le quartier de Malakoff, à Nantes, possède trois représentants en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations. Une fierté pour la cité, où les trois hommes ont encore beaucoup d'attaches.
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J-2 avant le coup d’envoi du face-à-face entre l’AS Monaco et le HAC, pour le compte de la vingtième journée de championnat. Un voyage qui marquera le retour de Yoann Salmier, mais un déplacement que n’effectuera pas Ouassama Targhalline. Le point sur l’effectif en ce vendredi 2 février 2024.
Remis d’une douleur au dos, Yoann Salmier est à nouveau candidat au groupe des «20»
Il y a d’abord eu l’inquiétude, lorsqu’il dut jeter l’éponge peu après la demi-heure de jeu à Châteauroux, lors des 16es de finale de la Coupe de France (1-0). Puis l’optimisme, une fois les examens passés. Et enfin le feu vert, quand à Lorient (3-3), dimanche dernier, il entra en jeu à la 56e minute.
A priori, l’alerte, sous forme de douleur à la hanche, aurait dû être aujourd’hui totalement levée. « Depuis son retour à l’entraînement, c’était un peu les montagnes russes, note Luka Elsner. Mais là, son état s’est un peu dégradé. Il est en pause pour quelques jours, on va refaire un point sur la base d’autres examens et lui laisser le temps de retrouver des sensations positives. »
Bayo et Touré toujours en lice
Le milieu de terrain marocain devrait ainsi être contraint à faire une croix sur le rendez-vous de mercredi prochain (20h30), à Strasbourg, théâtre d’un 8e de finale de Coupe de France. Une absence qui s’ajoute à celle des Guinéens Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré (en délicatesse avec une cuisse), en lice ce vendredi soir (21h), face à la RD Congo, pour une place en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Rappelons que la Guinée doit en partie sa présence en quarts de finale à l’attaquant havrais, auteur à la fin du temps réglementaire d’un coup de tête victorieux face à la Guinée Équatoriale (1-0, 8e de finale).
Autre forfait, celui d’Élysée Logbo (fessier), agressé dans la nuit du 2 au 3 janvier et dont le retour à une activité normale s’effectue progressivement. Yoann Salmier, lui, peut en revanche se préparer à humer de nouveau le parfum de la compétition. Touché au dos dans la foulée du 32e de finale de Coupe de France remporté face au SM Caen (2-1), l’ex-Troyen, forfait depuis, peut aujourd’hui prétendre réintégrer le groupe des « 20 ».
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Un an et demi après son arrivée au HAC en qualité de directeur sportif, Mathieu Bodmer, grand artisan du renouveau havrais, laisse involontairement planer le suspense. En fin de contrat au terme de la saison, prolongera-t-il ? Ce samedi 3 février 2024, la balance penche du bon côté.
Mathieu Bodmer se montre rassurant quant à la possibilité de le voir prolonger son contrat en faveur du HAC
Il n’y a encore rien d’acté, de signé, et le principal intéressé, premier témoin du contre-pied réalisé par les dirigeants de Chelsea dans le dossier Malang Sarr, ne sait que trop bien la vitesse à laquelle les choses peuvent vite évoluer dans le bon, comme dans le mauvais sens. Néanmoins, Mathieu Bodmer (41 ans) n’entend pas esquiver la question ayant trait à son avenir. Lui dont le contrat signé au printemps 2022 arrivera à terme en juin prochain.
« Je n’en fais pas une histoire d’argent »
Se prépare-t-il pour autant à aborder avec gourmandise ce carrefour où se croiseront nombre de sollicitations, de nouveaux challenges ? En un temps record, l’ancien milieu de terrain et consultant média(s), reconverti directeur sportif, s’est en effet forgé une solide réputation. Et force est de constater que le HAC fait des envieux. Néanmoins, les prétendants à sa venue pourraient être dans l’obligation d’attendre. Car la tendance du moment permet de croire en une prolongation.
« Ça devrait se faire tranquillement, confie Bodmer. J’attendais que le mercato se termine pour qu’on puisse se poser et en parler. » C’est avec Jean-Michel Roussier et Vincent Volpe que les discussions se dérouleront. Deux hommes qui devront toutefois le convaincre que le HAC, candidat plus que sérieux au maintien cette saison, n’a pas atteint, via cet objectif, son plafond de verre.
« Je n’en fais pas du tout une histoire d’argent, assure l’homme arrivé sur les bords de la Manche en juin 2022 avec Luka Elsner dans son sillage. C’est effectivement de projet qu’on doit parler, d’avenir. Est-ce que le HAC peut regarder plus haut ? Voilà la seule chose qui m’intéresse. » Et par là même, savoir notamment si lors des prochains marchés des transferts, il bénéficiera d’une enveloppe un peu plus épaisse afin de disposer d’une réelle marge de manœuvre. Lui dont l’ambition serait que Havre AC puisse, à court terme, s’inspirer du travail effectué par un club aussi sain que performant, à savoir le Stade de Reims.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Entretien. Une semaine après avoir posé sa première empreinte sur le parcours du HAC, d’un doublé signé en terre lorientaise (3-3), André Ayew, jusqu’alors joker de luxe, se prépare à défier l’AS Monaco, ce dimanche 4 février 2024.
André Ayew, entouré de quelques-uns de ses partenaires, une fois signé son doublé sur la pelouse de Lorient
Il a fallu négocier, du moins un peu, afin de réserver un créneau d’un quart d’heure en compagnie d’André Ayew, une première depuis son arrivée au HAC, le 11 novembre 2023. Car si à l’aise soit-il dans l’exercice de l’entretien, il n’en est pas pour autant friand. Instant privilégié donc.
La question n’a encore jamais pu vous être posée : pourquoi le HAC ?
« Comme je l’ai dit en signant, je connais bien le staff, Mathieu Bodmer, Nicolas Douchez, ce sont des noms ronflants du football français. Et puis, il y a le club. Quand je dis le club, c’est la philosophie de jeu, le projet. J’étais à une période où je souhaitais rentrer en France. De toutes les opportunités que j’ai eues, celle du HAC correspondait le plus à ma vision des choses. Je savais qu’ici, on serait patient avec moi. J’avais aussi regardé tous les premiers matches et j’ai trouvé ça très intéressant. De plus, le vestiaire est jeune, ça me permet d’apporter quelque chose sur, et en dehors du terrain. Enfin, et surtout, avec un tel coach, je sais que je vais encore progresser. Parce que pour moi, ce n’est pas encore la fin. »
Justement, ce doublé récemment signé à Lorient, n’est-il pas le plus beau des messages que vous pouviez envoyer à ceux qui ne croyaient plus en vous, qui vous imaginaient en bout de course ?
« Les gens peuvent toujours parler, penser, douter. C’est leur opinion. Même au début de ma carrière, on doutait parfois de moi. C’est le métier qui veut ça, il faut l’accepter. Ce qui est dommage, c’est d’avoir été rapidement blessé (béquille). Je n’ai pas pu faire ce que je voulais, mais tout le monde a été top avec moi, a fait en sorte que je puisse signer quelques entrées en jeu, afin de prendre la température des gars et de retrouver un peu de rythme. Je suis donc parti en forme à la Coupe d’Afrique et j’en suis revenu en bonne santé. Pour en revenir à ce doublé, eh bien j’ai juste fait mon boulot. Sans prétention, je n’ai pas à me montrer au public français. Je veux juste continuer à donner du plaisir, et kiffer ! Car je kiffe d’être là, je kiffe l’ambiance, je kiffe les supporters. »
« J’avais des soucis personnels à gérer »
Entre la fin de votre contrat à Nottingham Forest (Angleterre), en juin dernier, et votre arrivée au HAC, quatre mois et demi plus tard, n’avez-vous pas traversé quelques jours, voire quelques semaines de doute ?
« Oui. Des offres, il y en avait plusieurs, de différents pays, dans le Golfe, en Angleterre, d’un peu partout. Mais encore une fois, je voulais rentrer. J’avais des soucis personnels à gérer, c’est aussi pour ça que j’ai pris un peu plus de temps pour me décider. Je n’étais pas forcément très concentré sur la suite de ma carrière. Quand tout a été géré, j’ai pu faire le bon choix. Et avec le HAC, tout s’est fait très vite. »
Après avoir défendu les couleurs de clubs à l’atmosphère bouillonnante, en France, en Angleterre ou en Turquie, vous ressentiez le besoin de poursuivre votre carrière dans un contexte stable, familial ?
« Familial, ici, ce n’est pas qu’une image. Je ressens cette ambiance au quotidien. Il y a peut-être moins de pression que dans certains clubs que j’ai pu côtoyer, parce que nous sommes promus. Si on arrive à installer le HAC en Ligue 1, en termes de pression, sans doute que ça changera. Après, je cherchais surtout un club où je pourrais apporter de la plus-value. »
Les ambiances électriques ne vous manquent-elles pas ?
« Le football, s’il n’y a pas d’émotion, tu ne le kiffes pas. Et au Stade Océane, très honnêtement, on peut les ressentir ces émotions. Même à Lorient, quand on voit cette communion avec nos supporters, il y a eu des émotions. Si je réussis à donner du plaisir aux supporters, ils en rendront. C’est ça qui me stimule. Dans ce Stade Océane, on peut faire quelque chose de fort. À chaque match, je sens que l’ambiance monte d’un cran. Ça peut être bouillant pour toutes les équipes qui viendront ici. Elles ne pourront plus se dire qu’au Havre, c’est tranquille. »
« À l’OM, j’aurais pu faire une Totti »
Lorsque vous vous retournez, estimez-vous que votre carrière vous a permis d’être toujours au bon endroit, au bon moment ?
« J’ai toujours pris mes décisions avec mon cœur. La seule qui ait été difficile, ç’a été de quitter l’Olympique de Marseille (2015). Parce que ce n’était pas voulu. Le club avait des problèmes financiers et on a été beaucoup à devoir partir. J’ai eu du mal à l’accepter. Parce qu’à l’OM, j’aurais pu faire une Totti (NDLR : joueur resté fidèle à l’AS Rome durant toute sa carrière). Mais la suite, c’est en Premier League qu’elle s’est déroulée. À Swansea, j’ai eu une relation forte avec les supporters. J’ai adoré, je me suis fait un nom dans le meilleur championnat du monde. Et ça, ça n’a pas de prix. »
Puis il y a eu la Turquie, Fenerbahçe…
« Une chance aussi. Comme cette aventure au Qatar. Ce sont des expériences différentes, il a fallu s’adapter à la vie de ces divers pays, à la ville, à la qualité des gens. Et je pense avoir toujours laissé une bonne image. Laisser une trace à Marseille, à Swansea, ce n’est pas facile. »
Et pourtant, vous laissez toujours filtrer une réelle simplicité…
« Pour s’adapter, il faut rester simple. D’un club à l’autre, vous trouvez des mentalités différentes, des joueurs qui agissent différemment, qui s’habillent, qui conduisent des voitures différentes. Il faut juste savoir s’adapter, rester humble devant des contextes que vous découvrez. Après, oui je sais rester simple, mais je ne veux pas mentir, je suis dur aussi, je sais ce que je veux. Je ne fais pas les choses à moitié. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Les Monégasques recevront le HAC avec un groupe réduit ce dimanche 4 février 2024. Si la méthode Hütter est de plus en plus pointée du doigt, les dirigeants n’ont pas décidé d’investir des millions durant le mercato hivernal.
Adi Hütter ne fait plus vraiment l’unanimité auprès des supporters monégasques
Un mercato frileux
Avec 27 buts encaissés, sixième pire total de Ligue 1, le chantier était principalement concentré sur le secteur défensif pendant de ce mercato hivernal. Ainsi, Yllan Okou a fait ses valises pour Bastia (L2) contre 500 000 €, tout comme Chrislain Matsima parti à Clermont sous la forme d’un prêt. S’ajoutent à cela les départs des attaquants Gelson Martins (Olympiakos, Grèce) et Myron Boadu (Twente, Pays-Bas).
En renfort, l’ASM a enregistré seulement deux arrivées. Celles de l’ex-Parisien Thilo Kehrer, prêté jusqu’à la fin de la saison par West Ham, et de l’arrière gauche Kassoum Ouattara en provenance d’Amiens (L2).
Groupe réduit
Si Monaco est logiquement favori pour la réception du HAC, il l’est tout de même un peu moins depuis son match face à l’OM le 27 janvier dernier (2-2). Lors de cette rencontre, le club du Rocher a vu son défenseur Guillermo Maripán (12 titularisations) et son milieu de terrain Denis Zakaria (15 titularisations) être expulsés au stade Vélodrome.
Wilfried Singo et Mohamed Camara, tous deux présents sur la feuille de match lors du match aller face au club doyen, ne seront pas présents non plus puisqu’ils disputent actuellement la CAN respectivement avec la Côte d’Ivoire et le Mali. Balogun, lui, est out.
Les limites de la méthode Hütter
En perte de vitesse après un début de saison tonitruant, Adi Hütter tente d’ancrer un peu plus sa philosophie de jeu qu’il qualifie lui-même « d’agressive, dynamique et faite de transitions rapides » au sein du vestiaire monégasque. Ainsi, l’ASM est une des équipes les moins disciplinées du championnat avec près de quinze fautes commises pour 2,36 cartons jaunes par rencontre, deuxième plus haut total derrière le TFC.
Six joueurs sont d’ailleurs sous le coup d’une suspension en cas d’avertissement à leur encontre ce dimanche (Vanderson, Salisu, Magassa, Golovin, Kehrer et Ben Yedder).
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Encore une performance de choix du HAC ! Ce dimanche 4 février 2024, à Monaco, c’est le point du nul que les Ciel et Marine sont parvenus à arracher (1-1).
Yassine Kechta et les Havrais ont signé leur septième résultat nul à l’extérieur
Encore une échéance en cette année 2024, la cinquième, la troisième en championnat, et encore un rendez-vous honoré sans que le HAC n’y laisse de plumes. Une semaine après être revenus de Lorient avec le point du nul (3-3, 19e j.), c’est à Monaco, sur les terres d’un candidat à la qualification en Ligue des Champions, que les Ciel et Marine ont fait tourner le compteur. D’un nouveau partage des points.
Du grand Desmas
Résultat que les hommes de Luka Elsner pourront en partie dédier à Arthur Desmas, tout simplement grand à Louis-II (18e, 44e et 52e), mais également à leur abnégation. Eux qui ont été obligés de courir après le score, suite à la réalisation de Wissam Ben Yedder, seul pour ajuster le numéro 1 du HAC (63e). Avant que le Monégasque Youssouf Fofana, à la suite d’un coup franc parfaitement frappé par Christopher Opéri, ne leur permette d’égaliser d’un « csc » (65e).
C’est donc le septième nul au crédit du HAC en terres adverses (pour 1 victoire et 3 défaites), une performance qui permet au Doyen de consolider sa 11e place. Et ce, à trois jours d’un huitième de finale de Coupe de France, à Strasbourg (20 h 30).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Si Wissam Ben Yedder est parvenu à le piéger à bout portant, le numéro 1 du HAC a laissé au stade Louis-II, ce dimanche 4 février 2024 (1-1), l’empreinte d’un gardien de très grande classe.
Arthur Desmas a réalisé une prestation XXL sur la pelouse de Monaco
Desmas (8) : sa première intervention scotcha les Monégasques, et plus particulièrement Akliouche qui vit le numéro 1 du HAC remporter son duel alors que le public de Louis-II était déjà prêt à bondir (18e). Et que dire de la deuxième, lorsque Ben Yedder échappa à la charnière havraise pour se présenter seul devant un Desmas qui vint jaillir dans les pieds de l’international français (44e). Ce même Desmas impeccable sur cette à bout portant, ou presque, de Kehrer (52e). Battu face à un Ben Yedder totalement seul au moment de l’ajuster (63e).
Sangante (6) : par instants fébrile le week-end dernier, le capitaine havrais a remis les choses au point à Louis-II. Défensivement, il n’a rien concédé, tout en soignant la relance, dont certaines permirent à Joujou de s’en aller provoquer la défense monégasque. Remplacé par El Hajjam (87e).
Youté (6) : un premier acte tout simplement énorme, dans les airs, dans les duels, un contre sur une frappe d’Akliouche (13e), une intervention acrobatique devant ce même Akliouche (26e). Puis une seconde période traversée sans jamais trembler.
Lloris (6) : peut-être qu’à l’occasion du débriefing, l’entraîneur monégasque tentera encore de trouver un joueur, l’un des siens, qui ait réussi à prendre le dessus sur l’homme au maillot frappé du numéro 4. Sauf erreur, il ne trouvera jamais. Lloris s’est de nouveau montré infranchissable.
Opéri (7) : sans un Köhn ultra-vigilant, il aurait pu être l’homme de la première période, d’un corner qu’il brossa suffisamment pour envoyer le cuir dans le cadre (39e). Brossé, son coup franc de la 65e le fut également, coup de pied arrêté à l’origine du « csc » de Fofana. Le latéral gauche, parfois un brin timide en première partie de saison, a de nouveau prouvé qu’il avait franchi un cap. Match plein et sans accroc.
Après-midi difficile pour Sabbi
Kuziaev (6) : il est allé au charbon, a pris des coups, beaucoup de coups, et l’intelligence de son placement a facilité quelques sorties de balle dans les moments chauds. Remplacé par Ngoura (87e).
Ndiaye (6) : il n’avait plus été titularisé depuis le 20 décembre, et ce rendez-vous à Reims qu’il ponctua d’un « rouge » après seulement vingt minutes de jeu. Et s’il lui a fallu une dizaine de minutes pour reprendre ses marques, par la suite il s’est montré dans l’exercice de la récupération. Beaucoup de ballons grattés. Remplacé par Nego (70e)
Kechta (5) : sa perte de balle de la 63e, alors que ses partenaires l’avaient mis dans une situation inconfortable, fut irréparable. Erreur qui permit à Akliouche d’alerter Ben Yedder qui fit mouche. Néanmoins, la prestation du Franco-Marocain ne peut se résumer à ça. Il a donné de sa personne, donné de bons ballons et, surtout, il a provoqué la faute qui a précédé l’égalisation (65e).
Casimir (5) : avant-centre au coup d’envoi de la précédente journée, c’est à droite qu’il a cette fois débuté. Un poste qui lui convient mieux même si, offensivement, il n’a pas vécu un après-midi riche en sensations. Néanmoins, quelle énergie, quelle volonté dans le repli défensif.
Sabbi (4) : match compliqué pour l’international américain, auteur une semaine plus tôt de son quatrième but de la saison. Athlétiquement, face aux colosses de l’arrière-garde princière, il eut du mal à exister, même s’il n’a jamais esquivé les duels aériens, dans la vivacité, il n’est que trop rarement parvenu à injecter un brin de folie. Remplacé par Grandsir (87e).
Joujou (6) : il a parfois fait souffrir le Brésilien Vanderson le long de son couloir droit, a percuté, proposé des solutions, envoyé une demi-volée dans le petit filet (54e), mais n’est pas assez parvenu à aller au bout de ses idées. Remplacé par Ayew (61e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Absents dans les rangs du HAC depuis le premier rendez-vous de l’année 2024 pour cause de Coupe d’Afrique des Nations, les Guinéens Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré sont annoncés de retour ce lundi 5 février. Seront-ils aptes pour le 8e de finale de Coupe de France mercredi à Strasbourg ?
Mohamed Bayo revient au HAC en confiance, lui a qui scoré lors des huitièmes et quarts de finale de la CAN
Aminci par le départ de cinq de ses joueurs lors du mercato d’hiver (1), sans que la moindre tête nouvelle n’apparaisse au trombinoscope, et affaibli par l’absence momentanée d’Oussama Targhalline (blessé), l’effectif du HAC s’apprête à reprendre un peu d’épaisseur. Éliminés vendredi dernier de la Coupe d’Afrique des Nations par la RD Congo (1-3), sur la route de demi-finales auxquelles la Guinée n’a plus participé depuis 1976, Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré retrouveront leurs marques au centre d’entraînement de Soquence, ce lundi 5 février 2024.
Touré est-il suffisamment remis ?
Deux solutions supplémentaires s’offrent donc à Luka Elsner, lors d’une semaine des plus rythmées, puisqu’à peine revenus de Monaco, où ils ont gratté dimanche le point du nul (1-1), les Ciel et Marine s’envoleront pour Strasbourg, pour y disputer une place en quarts de finale de la Coupe de France. Et ce, quatre jours avant de recevoir Rennes, pour le compte de la 21e journée de championnat. « On va faire un point avec eux, mais on s’attend à ce qu’ils soient disponibles pour mercredi », dit l’entraîneur havrais.
Reste à savoir si physiquement, psychologiquement, Bayo et Touré seront en mesure de débuter le 8e de finale de Coupe. L’attaquant prêté par le LOSC a disputé l’intégralité des deux derniers matches de la CAN, face à la Guinée Équatoriale en 8e (1-1) et la RD Congo en quart (1-3), deux rencontres durant lesquelles il a scoré. Quant à Abdoulaye Touré, handicapé par une douleur à la cuisse, il n’a pu disputer que deux des cinq matches de la Guinée durant ce tournoi continental, dont la dernière demi-heure du quart de finale. Est-il suffisamment remis de son souci musculaire ? En l’absence de Targhalline, le retour en ciel et marine de l’ex-milieu de terrain du Genoa (Italie) serait en tout cas le bienvenu.
Rappelons que pour ce retour à la Meinau, là où le HAC s’est incliné le 10 décembre 2023 (1-2, 15e j.), Luka Elsner ne pourra s’appuyer sur l’un des hommes en forme du moment, à savoir Christopher Opéri, suspendu.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Des absents de marque et un joueur peut-être « out » pour plusieurs semaines. Tel est le décor dans les rangs du HAC en ce mardi 6 février 2024, veille d’un déplacement à Strasbourg pour le compte des 8es de finale de la Coupe de France.
Touché à un mollet, Gautier Lloris doit faire l’impasse sur ce 8e de finale de Coupe de France
Puisqu’il y a une bonne nouvelle, en termes d’effectif, commençons par celle-ci. Et plus précisément par le retour confirmé de Mohamed Bayo en ciel et marine. Revenu hier de la Coupe d’Afrique des Nations, le Guinéen, quart de finaliste du tournoi continental, est jugé apte pour ce défi en terre strasbourgeoise. Offensivement, le HAC devrait ainsi peser un peu plus lourd.
En revanche, les nouvelles moins réjouissantes se sont accumulées depuis dimanche et le retour de Monaco (1-1, 20e j.). Jugez plutôt. En plus de Christopher Opéri, suspendu, la défense havraise sera amputée de deux incontournables, à savoir Arouna Sangante et Gautier Lloris. Le premier, contraint à quitter la pelouse de Louis-II avant le coup de sifflet final, souffre d’une contracture (cuisse). Le deuxième est quant à lui revenu de la Principauté avec un hématome au mollet, souvenir d’un duel avec un Monégasque qui laissa traîner ses crampons.
Plusieurs semaines d’absence pour Targhalline ?
Et ce n’est pas tout. Homme du secteur défensif lui aussi, Abdoulaye Touré restera également à la maison. Rentré de la CAN en compagnie de Bayo, son compatriote, le milieu de terrain, diminué durant son aventure en Côté d’Ivoire par une douleur à la cuisse, ne semble pas être à 100 %. « Par précaution, on va le remettre en état », dit Luka Elsner, un entraîneur par ailleurs préoccupé par l’état physique d’Oussama Targhalline.
Coincé à l’infirmerie depuis près de dix jours, touché à la hanche (et au quadriceps), le Marocain fait le tour des plus éminents spécialistes afin d’en savoir plus sur la gravité du mal. « On évalue actuellement la durée de son indisponibilité, explique l’entraîneur havrais. Mais celle-ci pourrait s’étirer sur plusieurs semaines. Il n’y a pas de déchirure, pas de rupture, mais il y a quelque chose qui n’est pas clean dans la région de sa blessure. Une intervention chirurgicale n’est pas à exclure, mais il existe d’autres solutions intermédiaires. » Coup dur.
Dans les rangs strasbourgeois, notons les forfaits de Doukouré, Sahi, Gameiro et Mothiba, blessés.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Voilà six décennies que le doyen des clubs français n’a plus atteint le stade des quarts de finale de la Coupe de France, 60 ans d’absence auxquels le HAC peut mettre fin ce mercredi 7 février 2024 sur la pelouse du RC Strasbourg.
Buteur à Strasbourg en championnat, le 10 décembre 2023, Yoann Salmier signera à la Meinau son retour au sein de la défense havraise
Le Général de Gaulle était alors à la tête du pays. La guerre d’Algérie, amorcée en 1954, faisait encore rage. On est en 1960. L’hiver s’est effacé depuis quelques jours face à la percée du printemps. Sans le savoir, les quelque 6 000 spectateurs présents à la Cavée Verte assistèrent à un petit événement. Tout simplement au dernier quart de finale de Coupe de France en date disputé par le Havre AC, alors détenteur d’un Trophée remporté le 18 mai 1959 aux dépens du FC Sochaux (3-0), à Colombes.
Oui, depuis ce 6 avril 1960, marqué par un succès devant l’AS Cannes (4-2), avant que l’aventure ne s’arrête en demi-finale devant l’AS Saint-Étienne (2-3), aucun Ciel et Marine n’est parvenu à imiter les Villenave, Lagadec, N’Doumbé, Strappe ou encore Douis, pour ne citer qu’eux. Des noms très certainement inconnus des joueurs qui se dresseront ce mercredi 7 février 2024 (20 h 30) face à un Racing Club de Strasbourg vainqueur de l’épreuve en 1951, 1966 et 2001.
Cinq vaines tentatives
Dans ce long tunnel, à cinq reprises les quarts de finale furent néanmoins à portée de main. En 1981 et 1982, les hommes de Léonce Lavagne, alors en D2, échouèrent face à deux écuries de taille D1 (Lens et Valenciennes). En 1987-1998, le HAC de Ladislav Visek se faisait surprendre par Reims (D2). En 1995, les Revault, Delaunay, Dhorasoo, Caveglia et autres acteurs d’une saison riche en émotions (demi-finale de Coupe de la Ligue), tombaient devant le PSG aux tirs au but. Enfin, il y a onze ans, au Parc des Sports d’Annecy, les Havrais, alors dirigés par Erick Mombaerts, butèrent sur Evian-Thonon-Gaillard (L1).
C’est dire si les hommes de Luka Elsner, tout frais revenus de Monaco avec le point du nul (1-1, 20e j.), se présentent aux portes de ce qui pourrait être un réel événement. « Ce serait un joli clin d’œil, estime l’entraîneur havrais Maintenant, on ne parle que d’une possible qualification en quarts de finale, on n’est pas au bout. Ce qui m’importe surtout, c’est donc de livrer une rencontre plaisante, qu’elle le soit pour le public, parce que c’est vrai qu’à Monaco ça n’a pas été le plus beau match du monde. »
« Si on peut avoir des raisons d’être heureux… »
L’histoire de la Coupe, version havraise, le technicien slovène n’entend donc pas la mettre sur le devant de la scène. Pour l’heure, seule compte l’envie de poursuivre cette deuxième partie de saison avec une inscription sur les deux tableaux. Ce championnat, et cette 11e place qui appelle à la gourmandise, et la Coupe donc, dans la foulée des deux premiers obstacles enjambés, Caen (2-1) et Châteauroux (1-0).
« On se veut compétitifs sur les deux échéances de la semaine (NDLR : le HAC recevra Rennes, dimanche, 13 h), assure Elsner. Peu importe la compétition, si on peut gagner des matches, avoir des raisons d’être heureux, ça alimentera la suite. On est invaincus en 2024 et on veut prolonger cette série. Une victoire à Strasbourg serait géniale, une autre dimanche face à Rennes (21e j.) serait fantastique. » Que demander de plus ?
Strasbourg (L1) – Havre AC (L1), mercredi 7 février 2024 à 20 h 30 à la Meinau
Arbitre : M. Turpin.
STRASBOURG : Bellaarouch – Senaya, Perrin (cap.), Sylla, Delaine – Deminguet, Sissoko, Diarra – Bakwa, Emegha, Ângelo.
Remplaçants (à choisir parmi) : Dreyer (g.), Pierre (g.), Guilbert, Sow, Baseya, Diarra, Araar, Nzingoula, Bechikh, El Mourabet.
Entraîneur : Patrick Vieira.
HAVRE AC : Gorgelin – El Hajjam (cap.), Salmier, Youté, Casimir – Kuziaev, Ndiaye, Kechta – Sabbi, Bayo, Joujou.
Remplaçants : Desmas (g), Thiaré, Nego, Confais, Bodmer, Bentoumi, Ayew, Ngoura, Grandsir.
Entraîneur : Luka Elsner.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Pas de surprise à Strasbourg, ce mercredi 7 février 2024 en 8e de finale de la Coupe de France. Diminué et croqué dans tous les compartiments du jeu, le HAC a sombré sur la pelouse de la Meinau (3-1). Les Havrais ne verront pas les quarts de finale.
Sorti à la pause, Ndiaye a symbolisé le premier acte totalement manqué de la part du HAC
Lorsque de la tête, Ayew, de sa troisième réalisation en ciel et marine, remit le HAC à la hauteur de Strasbourg (1-1, 30e), on crut que les hommes de Luka Elsner pourraient enfin sortir la tête de l’eau. Afin de respirer. Enfin. Car le but de l’international ghanéen, au soir de sa première apparition au sein du « onze » de départ depuis trois mois et son arrivée sur les bords de la Manche, vint ponctuer la seule et unique occasion à mettre au crédit des Havrais lors des quarante-cinq premières minutes. Un premier acte cauchemardesque pour une formation qui dut aborder ce 8e finale avec pour premier défi celui de faire oublier l’absence d’indiscutables titulaires que sont Sangante, Lloris et Opéri. Sans oublier celle de Targhalline, « out » pour quelques semaines sans doute.
Décimé en défense, revisité dans l’entrejeu (Kuziaev, Ndiaye, Nego), le doyen allait être rapidement dominé, secoué et mené. Quand Angelo déchira l’entrejeu havrais pour servir Bakwa dont la frappe croisée fila entre les jambes de Gorgelin, puis au fond des filets (21e). Avant cela, Emegha avait manqué un contrôle à six mètres du but (7e), Diarra avait chauffé les gants de Gorgelin (11e), puis ce fut au tour d’Angelo de solliciter le gardien havrais (18e). Après l’ouverture du score, Bakwa enroula un cuir qui fila tout près de la lucarne (22e), alors qu’Emegha, lui, parvint à échapper à Salmier pour venir ajuster Gorgelin et redonner l’avantage au Racing (2-1, 36e). Emegha et Angelo eurent ensuite l’occasion d’enfoncer un peu plus le HAC, sur la même action (39e), avant que Diarra ne fasse à son tour trembler les Havrais (41e).
Gorgelin laisse le HAC en vie, Kuziaev le laisse à dix
Mangés dans toutes leurs lignes, offensivement invisibles, ou presque, Casimir et les siens restaient toutefois en vie à la pause. Un miracle sur lequel s’appuya Luka Elsner pour revoir ses plans et lancer, dès le coup d’envoi de la seconde période, Bayo, tout frais revenu de la Coupe d’Afrique des Nations, et Kechta. Joujou et Ndiaye, averti à la 39e, en firent les frais. Mais sans doute était-il écrit que ce match, coincé entre un déplacement à Monaco (1-1, 20e j.) et la réception de Rennes, dimanche (13h), serait celui de trop pour les Ciel et Marine. Parce que les vagues strasbourgeoises n’allaient guère cesser. Et sans un incroyable Gorgelin, auteur de deux arrêts de grande classe face aux deux coups de tête de Sissoko (68e et 70e), le couperet aurait déjà pu tomber.
Aussi surprenant soit-il, à vingt minutes du gong, le HAC pouvait ainsi toujours y croire, et il s’en fallut d’une intervention impeccable de Bellaarouch pour que Sabbi, sur la deuxième et dernière véritable occasion havraise de la soirée, n’égalise de la tête (74e). Ce coup de chaud dans la surface strasbourgeoise allait-il marquer le début du tout pour le tout ? Eh bien non. La faute à Kuziaev qui laissa ses partenaires à dix, expulsé que le Russe était à la suite d’un tacle par-derrière sur Emegha, à 35 mètres du but de Gorgelin (80e). Le symbole d’un match durant lequel les Ciel et Marine auront parfois été l’ombre d’eux-mêmes. Le troisième but strasbourgeois, œuvre de Senaya restera anecdotique (90e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Promu capitaine, le latéral gauche a pris l’eau à Strasbourg en première période, mercredi 7 février 2024 (3-1), tandis que son coéquipier russe a conclu sa triste soirée alsacienne par une expulsion. Retrouvez les notes des Havrais après leur élimination en Coupe de France.
Capitaine d’un soir, Josué Casimir a souffert sur le flanc gauche de la défense havraise
Le HAC ne verra pas les quarts de finale de la Coupe de France et n’est pas en mesure de nourrir des regrets, tant Strasbourg aura été supérieur au onze inédit aligné mercredi 7 février 2024 à la Meinau par Luka Elsner (3-1). Retrouvez les notes des Havrais suite à cette première défaite de l’année 2024.
Gorgelin (6) : c’est grâce à lui, à sa main ferme sur la tentative d’Emegha (38e) et ses parades sur les deux têtes du même Sissoko (68e et 70e), que le HAC a conservé l’espoir de se qualifier jusqu’à la 90e minute. Sans être directement coupable (le ballon qui lui passe entre les jambes est dévié par Casimir), il en prend quand même trois au bilan final.
El Hajjam (4) : malheureux, son tacle pour stopper la chevauchée d’Angelo bénéficie à Bakwa sur l’ouverture du score. Concentré à défendre en première mi-temps, il s’est davantage projeté après la pause, à l’image de son centre pour la tête de Sabbi (74e), offrant du même coup des espaces dans son couloir aux Strasbourgeois.
Youté s’est bien repris
Youté (4) : orphelin de Lloris, il a vécu une mise en route délicate, entre sorties à contre-temps et difficultés à imposer son gabarit au duel, notamment face à Emegha, qui lui échappe encore à la 51e. Du mieux au fil de la partie, il a sauvé plusieurs coups in extremis (64e, 68e), ce qu’il crut faire encore à la 90e, mais Senaya a profité de son tacle pour porter l’estocade.
Salmier (4) : pour sa première apparition de l’année 2024, l’ancien du Racing aura souffert face à la fougue strasbourgeoise. Quelques interventions bienvenues, comme pour éviter le 3-1 devant Angelo (39e), mais aussi plusieurs situations où il se fait prendre, piégé notamment par Emegha sur le but du 2-1.
Casimir (3) : Elsner avait choisi de lui confier le brassard malgré la présence de six trentenaires au coup d’envoi. Le Guadeloupéen de 22 ans se souviendra de cette grande première, mais tentera sans doute d’oublier sa prestation personnelle sur ce côté gauche de la défense où il dépanne, parfois abandonné et sans cesse débordé par Bakwa ou Angelo lors du premier acte. Pas beaucoup plus inspiré offensivement après la pause.
Le binôme Nego – Ndiaye transpercé au milieu
Nego (4) : à sa décharge, il a débuté aux côtés de Ndiaye au sein d’un double pivot où il manque de repères. Mais le HAC a pris des vagues au milieu et l’international hongrois faisait partie des noyés. Repositionné vers la droite après la pause, il ajuste mal un centre à destination de Bayo (55e). Remplacé par Confais (83e).
Ndiaye (3) : son carton jaune (39e) a peut-être pesé dans le choix de Luka Elsner de le sortir dès la mi-temps, étant donné ses antécédents. Mais c’est d’abord sa performance, son manque d’impact face à ses puissants alter ego strasbourgeois, qui lui a valu son remplacement. L’entrée de Kechta (4) et le réajustement tactique global a permis au HAC de retrouver un peu d’assise, sans que le Franco-Marocain ne fasse d’étincelles pour autant, à l’exception d’une frappe lointaine (50e).
Grandsir (4) : c’est lui qui dépose le centre sur la tête d’Ayew pour l’égalisation (30e). Un geste décisif qui l’a encouragé à demander des ballons, encore plus après son repositionnement dans l’axe en seconde mi-temps, sans la même réussite toutefois. Remplacé par Sabbi (72e), dont le coup de tête deux minutes après son entrée en jeu restera comme la principale balle de 2-2.
Bayo n’a pas fait mieux que Joujou
Kuziaev (2) : son tacle par-derrière sur Emegha constitue une faute grossière et surtout inutile, alors que le Néerlandais se situait encore loin du but de Gorgelin. Le point final (80e) d’une triste soirée pour l’ancien du Zénith, apparu emprunté techniquement, trop lent dans ses choix, dépassé dans l’ensemble.
Joujou (4) : une frappe écrasée au bout d’une offensive initiée par Kuziaev (14e), un pressing qui permet au HAC de récupérer la balle sur l’égalisation, et pas grand-chose d’autre. Remplacé dès la mi-temps par un Bayo (4), quart de finaliste de la CAN que l’on n’aura pas vu davantage.
Ayew (5) : son troisième but en ciel et marine, d’une tête au premier poteau où le Ghanéen a encore fait parler ses incroyables qualités dans le domaine, au soir de sa première titularisation avec le HAC, restera donc anecdotique. Averti pour un pied très haut sur Sylla (17e), il a armé une puissante frappe du gauche à l’heure de jeu qui échappe au cadre et semble confirmer sa montée en régime. Remplacé par Ngoura (83e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Quand ça ne veut pas… Sortis sonnés de la Meinau, les Ciel et Marine ont appris dans la foulée de leur élimination en Coupe de France (1-3), ce mercredi 7 février 2024, qu’il leur faudrait passer la nuit à Strasbourg.
Antoine Joujou et les Havrais n’ont pu décoller mercredi soir de Strasbourg
Une défaite, cinglante dans le fond et la forme, un joueur expulsé (Kuziaev, 80e) et sous la menace d’une suspension de deux à trois matches ferme et… un avion qui ne décolle pas. La soirée du HAC, celle qui aurait pu permettre au club doyen de se hisser jusqu’en quarts de finale de la Coupe de France, sera restée cauchemardesque jusqu’au bout.
Brouillard au Havre
Alors que le calendrier et la répétition des matches (Monaco, Strasbourg et Rennes en une semaine), imposaient à la délégation havraise un aller-retour dans la journée, à l’occasion de ce voyage à Strasbourg, celle-ci dut rallier le Novotel de l’Eurométropole afin d’y passer la nuit de mercredi à jeudi. Et pour cause.
Le brouillard qui n’a cessé de s’épaissir dans la région du Havre interdisait en effet tout atterrissage sur la piste de l’aéroport d’Octeville. Un contretemps que ne dut guère goûter Luka Elsner, soucieux des moindres détails en termes d’organisation et de logistique. Rappelons que dimanche, le HAC accueillera Rennes au Stade Océane. Coup d’envoi à 13 heures.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Absents à Strasbourg en Coupe de France, les cadres défensifs que sont Gautier Lloris, Arouna Sangante, Christopher Opéri et Abdoulaye Touré seront disponibles pour la venue du Stade Rennais, dimanche 11 février 2024, au Stade Océane.
Leur absence s’est fait ressentir à la Meinau, où le HAC a souvent pris l’eau, mercredi 7 février 2024, en 8es de finale de la Coupe de France (3-1). Cadres de la 7e défense de Ligue 1, Gautier Lloris (mollet), Arouna Sangante (contracture) et Christopher Opéri (suspendu) effectueront tous les trois leur réapparition, ce dimanche 11 février, à l’occasion de la venue de Rennes au Stade Océane (13 h) dans le cadre de la 21e journée de Ligue 1. Trois hommes derrière lesquels Arthur Desmas reprendra logiquement sa place après avoir temporairement passé le relais à Mathieu Gorgelin.
Des retours attendus auxquels s’ajoutera celui d’un autre élément important du dispositif défensif ciel et marine, titulaire 15 fois lors des 17 journées de la phase aller. Récent quart de finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations avec la Guinée, Abdoulaye Touré est en effet totalement remis de la blessure à la cuisse qui l’aura handicapé tout au long de la compétition.
« Procédure non chirurgicale » pour Targhalline
La présence de l’ancien Nantais, passé en conférence de presse ce vendredi, constitue forcément une bonne nouvelle pour Luka Elsner dans un secteur de jeu actuellement en souffrance suite à la rechute d’Oussama Targhalline (hanche + quadriceps) et l’expulsion à Strasbourg de Daler Kuziaev, automatiquement suspendu pour le rendez-vous du week-end en attendant de connaître la durée de sa sanction.
Concernant le Marocain, l’entraîneur havrais a expliqué qu’était prévu ce vendredi un rendez-vous chez un spécialiste en vue « d’une procédure non chirurgicale ». « Ils vont tenter quelque chose, essayer ça dans un premier temps. On reste néanmoins dans l’idée que nous allons devoir faire sans lui pour le moment et, s’il y a un petit miracle, on sera contents. »
Au rayon des joueurs indisponibles, Elsner doit également toujours composer sans Elysée Logbo, qui « se réentraîne avec le groupe mais n’est pas encore dans une forme optimale, il a besoin d’une mini-prépa », suite à l’agression dont le jeune attaquant a été victime en début d’année.
Par David Poisnel
Publié:
9 Février 2024 à 14h41
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Avant le déplacement au Havre dimanche, focus sur l’adversaire du Stade rennais ce week-end.
Le Havre - Stade rennais : Focus sur le HAC avant la rencontre
LA FORME DU MOMENT
Actuel onzième de Ligue 1 après 20 journées, on peut dire que le Havre réussit son retour dans l’élite pour le moment. Avec 5 victoires, 9 nuls et seulement 6 défaites, le HAC est une équipe dure à bouger qui a surpris le SRFC d’entrée de saison au Roazhon Park, revenant au score après avoir été mené, et réduit en infériorité numérique. Depuis, les Havrais ont confirmé leur solidité, s’imposant contre Lyon, Nice ou tenant tête à Monaco le week-end dernier. Cette semaine, l’aventure coupe de France s’est cependant arrêtée à Strasbourg.
LE JOUEUR À SURVEILLER : ANDRÉ AYEW
C’était le gros coup du mercato en Ligue 1 cet hiver, l’ancien de l’OM André Ayew revenait en France au Havre. Après 7 apparitions, l’international ghanéen affiche déjà 3 buts au compteur, auteur d’un doublé à Lorient (dont un retourné magnifique), et du but cette semaine face au RCSA. Bonne nouvelle pour Rennes, le milieu Daler Kuzyaev sera suspendu pour cette rencontre.
LE MOT DE JULIEN STÉPHAN
« C’est une équipe pouvant évoluer dans plusieurs systèmes. Il y a des constantes de dynamisme dans cette équipe que je trouve, d’organisation. Ils préparent très bien leurs matchs, arrivent à annihiler les forces adverses. Ils sont dynamiques sur les transitions, capables sur de longues distances de créer du danger. Et à domicile pour eux c’est porteur, de pouvoir jouer dans un environnement très favorable avec un engagement d’une équipe promue qui fait plus que lutter pour son maintien. Ils ont accroché beaucoup d’équipes, Monaco encore récemment, avec des résultats pas usurpés, loin de là et souvent largement mérités. C’est un adversaire à prendre très au sérieux et pour lequel on a le plus grand respect. »
L’HISTORIQUE : AVANTAGE HAC
Le SRFC et Le Havre se sont affrontés 50 fois dans leur histoire toutes compétitions confondues, et le HAC a pour le moment l’avantage avec 17 victoires, 19 nuls et 14 défaites au compteur.
PAR THOMAS RASSOULI