[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Doublure d’Arthur Desmas depuis l’été 2022, après avoir été celle de Yahia Fofana en 2021-2022, Mathieu Gorgelin profitera du 32e de finale de Coupe de France entre le HAC et le SM Caen, dimanche 7 janvier 2024 au Stade Océane (14 h 30), pour enfiler les gants remis au titulaire.
Mathieu Gorgelin n’a plus été titularisé depuis le 29 avril 2023 et un succès à… Caen
Il attendait cet instant, ce moment où il pourrait revenir au cœur de l’action, depuis le 29 avril 2023, une date associée à un succès. Et quel succès, puisque celui-ci fut dessiné sur la pelouse du SM Caen (2-1). Et c’est face à ces mêmes Caennais que Mathieu Gorgelin reprendra place sous les projecteurs, dimanche 7 janvier 2024, à l’occasion d’un 32e de finale de Coupe de France. Entretien.
C’est la Coupe et c’est à vous de jouer. Prêt pour une belle épopée ?
« J’espère qu’il s’agira d’une épopée, d’une belle aventure. Pour moi, mais aussi pour tout le groupe, le club et la ville. »
Et ça débute fort, avec une affiche qui ne ressemble pas tout à fait aux autres…
« Ça change effectivement des tirages qui nous opposent parfois à des « petits ». Là, c’est directement une belle équipe, que l’on connaît bien. On se prépare donc pour démarrer cette compétition le plus fort possible. »
Ce statut de doublure, vous le vivez toujours sans amertume ?
« En tout cas, je bosse, je donne tout ce que j’ai à donner au quotidien et je me tiens prêt. »
« Je donne sans rien attendre en retour »
Travailler toutes les semaines pour être sur la banquette tous les week-ends ne génère-t-il pas en vous une certaine lassitude ?
« La lassitude, les coups de mou, tu peux en avoir tous les jours. Mais quand tu choisis de rester, de participer à une aventure, tu t’investis à fond. Je crois que personne n’a jamais eu à se plaindre de moi à ce niveau. Au contraire. J’essaie d’apporter mon expérience, mon vécu et mes qualités pour aider du mieux possible. »
Mais lorsqu’on reste sur le banc, se sent-on légitime, crédible, au moment de distiller quelques conseils aux autres membres du groupe ?
« On peut effectivement se poser la question. Après, avec les années, je suis peut-être un peu plus écouté. À l’entraînement, je montre tout de même que je ne suis pas là pour rien. Maintenant, si je donne des conseils et que je ne suis pas écouté, tant pis. Je donne sans rien attendre en retour. C’est ma philosophie de vie. »
Par moments, ne préféreriez-vous pas être à la pêche (sa passion) ?
« Surtout qu’en ce moment, c’est la période du sandre. J’irais bien sur la Seine tous les jours. Non, plus sérieusement, comme tous les autres joueurs, je suis à fond dans le projet. Tout le monde se bat, personne ne dévie, même ceux qui sont rarement dans le groupe et pour lesquels c’est bien évidemment plus dur. »
« J’ai senti qu’il pouvait se passer quelque chose »
À l’ouverture des mercatos d’été et d’hiver, l’idée de quitter le HAC pour enfin jouer ne vous traverse-t-elle jamais l’esprit ?
« Bouger (NDLR : de Lyon) pour jouer, c’est ce que j’ai fait en 2019 en venant ici. J’ai fait deux saisons complètes avant cette blessure (à l’épaule). Il y a un an et demi, au moment de l’arrivée d’Arthur (Desmas) et du nouveau staff, si ça ne m’avait pas plu, je serais parti, je ne me serais pas forcé. Mais j’ai senti qu’il pouvait se passer quelque chose, l’ambiance était bonne. Et puis à mon âge (33 ans), tu pars parfois en te disant que tu vas pouvoir t’éclater ailleurs, et tu te retrouves dans un bourbier. Là, j’ai fait un choix et je l’assume pleinement. »
Avec le recul qui vous est imposé, comment analyseriez-vous la première partie de saison du HAC ?
« Prometteuse. À part Marseille, où nous sommes passés au travers (0-3, 8e j.), et Lille, que j’ai trouvé vraiment au-dessus de nous ce jour-là (0-2, 7e j.), je pense qu’on a gêné tout le monde. Comme la saison dernière, on a montré de la solidité, de la solidarité. Essayons d’être plus tueurs devant. »
Car derrière, ça tient, avec comme ultime rempart Arthur Desmas, désormais taillé pour la Ligue 1. Que pouvez-vous nous dire de lui ?
« Depuis un an et demi, j’ai le sentiment qu’il a bien évolué. La saison passée, lors des gros matches, il a montré qu’il savait être décisif. Il a aussi eu la chance, entre guillemets, d’être bien protégé sur pas mal de matches. Et puis il a travaillé fort. C’est un bosseur, il prend ce que Nico (Douchez) lui offre, ce que les prépas lui offrent, ce que je le lui dis aussi de temps en temps, notamment après les matches. Ce n’est donc pas un hasard s’il sort de six mois de haut niveau. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Remplaçant lors des deux derniers matches de l’année 2023, Daler Kuziaev devrait retrouver face à Caen une place de titulaire au sein d’un milieu à trois alléchant (Targhalline, Kechta, Kuziaev). Luka Elsner dit sentir le Russe « plein d’énergie » et déterminé à « s’imposer ».
Une fois vainqueur de la Coupe de Russie avec le Zénith (2020), Daler Kuziaev découvrira la Coupe de France ce dimanche contre Caen
« Notre directeur sportif dit souvent qu’il serait prêt à payer son billet pour venir voir jouer ces garçons-là », souriait cette semaine Luka Elsner à la perspective de le voir pour la première fois aligner le trio Targhalline – Kuziaev – Kechta face à Caen, ce dimanche 7 janvier 2024 (14 h 30), en 32es de finale de la Coupe de France. Comme Mathieu Bodmer, nombreux sont les fans du HAC à saliver à l’idée de cette association réunissant trois milieux « parlant un peu le même football » (Elsner). « C’est extrêmement séduisant, avoue lui-même l’entraîneur havrais. On a hâte de voir ce que ça peut donner. » Hâte de voir, aussi, comment se comportera le Russe après n’avoir été utilisé que deux fois six minutes lors des deux dernières journées de la phase aller.
Épanoui dans le vestiaire ?
On l’a compris depuis six mois que l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg a planté ses crampons dans la cité océane : inutile de scruter ses moindres faits et gestes pour tenter d’y déceler son degré d’épanouissement. « Ce n’est pas quelqu’un de très expressif. Il est naturellement introverti, c’est sa personnalité », confirme Luka Elsner. Le coach du HAC témoigne néanmoins : « On le sent à l’aise, heureux et épanoui. Il parle avec tout le monde, tout le monde parle avec lui. Moi le premier, à chaque fois que j’échange avec lui dans le bureau, l’interaction est super. »
Demeure tout de même « cette barrière de la langue », nuance Mathieu Gorgelin, qui freine un peu le Russe, toujours plus à l’aise en anglais malgré ses progrès continus dans notre langue. « Moi-même, j’aimerais parler davantage avec lui, mais je n’enchaîne pas deux mots d’anglais », confesse le portier du HAC, citant « Aloïs » (Confais) et « Gautier » (Lloris) parmi les plus proches du joueur international.
En privé, celui qui avouait en début de saison « que les plats de [s]a maman » lui manquaient semble avoir trouvé son équilibre, entre son appartement du bord de mer et quelques endroits où il a ses habitudes. Kuziaev a également pu profiter de la venue de ses parents au mois de novembre, en marge de la venue de Monaco. Avant de les retrouver durant les fêtes au sein de leur maison en Espagne.
Et un peu plus libre sur le terrain ?
Sur le plan sportif, ce n’est pas une surprise d’apprendre que l’homme aux 49 sélections avec la Sbornaya avait moyennement vécu le fait de démarrer sur le banc contre Nice (3-1, 16e j.) et Reims (1-0, 17e j.). « Je n’avais pas forcément senti de la vexation chez lui, plutôt la réaction d’un professionnel qui avait envie de jouer », décrit Elsner, dont la décision semblait avant tout guidée par des considérations athlétiques, vis-à-vis d’un élément appelé en sélection tant en octobre qu’en novembre, qu’il avait trouvé quelque peu « essoufflé » en décembre.
« Là, je l’ai retrouvé plein d’énergie. Et avec la volonté aussi de s’imposer, de dire : voilà, c’est la reprise, la deuxième partie de saison, je suis là et je veux reprendre ma place. » Kuziaev aura l’occasion de le faire à partir de ce week-end dans une position a priori plus libre suite au retour de Targhalline. « La présence d’Oussama va lui permettre de se décharger un peu de l’animation basse, d’être un peu plus dans les zones clés, le dernier tiers, même la surface de réparation, où il a montré qu’il avait de grosses qualités. »
Deux fois buteur lors des quatre premières journées, le Russe avait toutefois perdu de son influence par la suite, ne distillant plus aucun geste décisif lors des treize suivantes. « Ses performances sont en partie responsables de notre bonne première partie de saison. C’est quand même un vrai plus que de l’avoir avec nous », tient à rappeler Elsner à l’heure où son « Tsar » s’apprête à remonter sur scène.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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L’attaquant du HAC est encore loin d’obtenir le feu vert de sa direction dans l’idée d’un départ en direction d’Auxerre notamment. Le président Roussier nous fait savoir ce samedi 6 janvier 2024 qu’il ne lâchera pas Issa Soumaré à n’importe quelles conditions.
Dans le dossier «Soumaré», le président Roussier n’entend pas faire le moindre cadeau
C’est le premier dossier « chaud » du mercato d’hiver dans les rangs du HAC. Ou quand Issa Soumaré, peu utilisé en première partie de saison (7 apparitions, 3 titularisations), suscite la convoitise de quelques pensionnaires de Ligue 2. Et ce, dans le cadre d’un prêt, assorti d’une option d’achat. Sous contrat avec le club doyen jusqu’en 2026, l’attaquant sénégalais (23 ans), Havrais depuis l’été dernier, n’est toutefois pas encore autorisé à boucler ses bagages.
En l’état, les discussions amorcées avec les différents clubs ne permettent pas au dossier d’avancer. Voire agacent le président Roussier : « Le HAC, ce n’est pas un self-service. C’est pourquoi j’ai pour le moment refusé toutes les propositions, notamment celles d’Auxerre. Si l’AJA revoit sa copie en ce qui concerne l’option d’achat, on verra. Mais quand un club de L2 veut un joueur de L1, il lui faut faire l’effort. La saison dernière, on ne nous a pas fait de cadeau. Il n’est donc pas question qu’on en fasse. Encore une fois, le HAC n’est pas un club où l’on vient se servir tranquillement. »
Sangante, oui, si…
Le message est reçu. Si l’objectif consiste à dégraisser quelque peu le groupe en janvier, la direction n’entend pas faire de ce mercato une grande braderie. Ni de déstabiliser l’effectif. On parle là du possible transfert d’Arouna Sangante. Pisté par plusieurs écuries étrangères, anglaises pour la plupart, le capitaine havrais ne devrait toutefois pas quitter la Porte Océane au milieu du gué. Le plan, duquel la direction du « Doyen » n’entend pas s’écarter d’un millimètre, est donc d’assortir un éventuel transfert d’un prêt jusqu’au terme de l’exercice en cours. Sauf à ce que l’offre soit bien plus conséquente qu’espérée, auquel cas, le président Roussier ne pourrait se permettre d’imposer cette condition.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Coup dur pour la doublure d’Arthur Desmas. Alors que Mathieu Gorgelin était annoncé titulaire ce dimanche 7 janvier 2024 face au SM Caen (14h30), celui-ci vivra finalement ce 32e de finale de Coupe de France dans les travées du Stade Océane.
Touché à une cheville, Mathieu Gorgelin se doit de jeter l’éponge
Jusqu’au bout il aura espéré. À la veille de ce 32e finale de Coupe de France, Mathieu Gorgelin était encore sur la pelouse du centre d’entraînement de Soquence. Avec l’espoir de disputer son premier match depuis le 29 avril 2023 et un succès en terre… caennaise (2-1).
Desmas ou Koné ?
Mais la douleur semble trop forte. Douleur, selon nos premières informations, à cette cheville qui l’obligea récemment à rester aux soins, victime qu’il fut d’une grosse entorse. Gorgelin se doit donc de jeter l’éponge, au tout dernier moment, laissant par la même occasion planer l’incertitude sur l’identité de son remplaçant.
Luka Elsner, qui a par ailleurs convoqué les jeunes Mathéo Bodmer (19 ans) et Steve Ngoura (18 ans), jouera-t-il la sécurité en laissant à Arthur Desmas les gants du numéro 1 ? Ou testera-t-il Mohamed Koné (21 ans), jamais vu encore avec les pros ? Réponse à une heure du coup d’envoi.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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L’attaquant de 20 ans n’a cessé d’animer son côté gauche avec Opéri. Joujou y a cette fois ajouté l’efficacité avec son premier but de la saison, passant même tout près du doublé. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de leur victoire face à Caen en Coupe de France (2-1), ce dimanche 7 janvier 2024.
Auteur de l’ouverture du score, Antoine Joujou a inscrit face à Caen le deuxième but de sa carrière chez les professionnels
Le HAC a empoché son billet pour les 16es de finale de la Coupe de France en dominant Caen, ce dimanche 7 janvier 2024, au Stade Océane, grâce à deux buts inscrits dans le premier acte (2-1). Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner à l’issue de cette première victoire en 2024.
Koné (5) : titulaire surprise suite à la blessure de Gorgelin, il part à la pêche sur le but caennais (26e), mais a parfaitement accompli tout ce qu’il aura eu à faire d’autre : un arrêt devant Mendy (24e), un autre sur une frappe lointaine d’Autret (53e), et plusieurs sorties opportunes.
El Hajjam (6) : le Marocain a failli célébrer sa deuxième titularisation de la saison (après Marseille) d’un but, à l’affût sur un centre-tir d’Opéri mal négocié par Clémentia (39e). Pour le reste, le latéral droit aura bien tenu son couloir, ce qui est déjà une performance pour un élément qui n’avait joué que deux minutes au cours des deux derniers mois.
Sangante a rattrapé les coups
Sangante (6) : il a répondu au défi physique imposé par Mendy, quitte à s’aider des bras et voir jaune (46e). Le Sénégalais a surtout été là pour repousser plusieurs offensives caennaises en deuxième mi-temps, dont une très chaude après un ballon perdu par Mbemba au milieu (77e).
Lloris (5) : il a dû se réjouir que le VAR ne soit pas encore utilisé à ce stade de la compétition, car le petit ballon d’Henry qui rencontre sa main aurait pu tout changer à l’approche du coup de sifflet final (89e). Si Mendy est parvenu à le contourner en début de match (24e), lui et Sangante ont bien contenu le meilleur buteur de L2 (12 réalisations) dans l’ensemble.
Opéri (6) : hyperactif, ses dédoublements avec Joujou ont mis au supplice le flanc droit caennais en première mi-temps. Plusieurs bons centres, une tentative qui met Clémentia dans l’embarras (39e), et une passe décisive pour Kuziaev (43e). Les Caennais ont parfois cherché les espaces dans son dos, notamment avec Kyeremeh, mais on n’oublie pas non plus son énorme retour devant Mendy en première période (29e).
Kuziaev soigne son retour
Targhalline (7) : ses jaillissements à la « récup » auront été précieux, et même décisifs sur les deux buts ciel et marine dont il est à l’origine. Il est celui qui met de l’impact au milieu, sans jamais être embarrassé avec le ballon, qu’il demande sans arrêt, jusqu’au bout. Une double frayeur autour de la 23e minute, entre une perte de balle qui amène la frappe de Mendy et une intervention sur Daubin dans la surface qui a semé le doute. Et une autre en le voyant boîter en fin de match.
Kechta (6) : on attendait avec impatience son association avec Targhalline et Kuziaev dans l’entrejeu, et on n’a pas été déçu. Lui et son compatriote marocain ont notamment bien géré la menace Brahimi. Du déchet parfois, mais c’est le risque lorsqu’on recherche comme lui des trajectoires de passes difficiles, le plus souvent vers l’avant. Remplacé par Nego (73e).
Kuziaev (7) :son entraîneur avait annoncé son retour en forme, le Russe lui a donné raison. En inscrivant son troisième but avec le HAC, quatre mois après le précédent, d’un tranquille plat du pied gauche. Un but qu’il a célébré à sa manière, avec le poing serré et un beau sourire tout de même, mais sans effusion. Avant-dernier passeur sur l’ouverture du score, Kuziaev s’est retrouvé à deux autres reprises en bonne position, sur un centre au premier poteau d’Alioui (63e) et une frappe écrasée à l’entrée de la surface (69e). Son influence fut ce dimanche incontestable dans une position haute où sa science du jeu est un atout considérable. Remplacé par Confais (85e), vu pour la première fois de la saison.
Casimir et Alioui en retrait
Casimir (5) : le jeu havrais a beaucoup penché sur le côté gauche, opposé au sien, durant l’heure de jeu qu’il a passée sur le terrain et il n’a que peu eu l’occasion de se mettre en évidence. Remplacé par un Sabbi qui n’est pas parvenu à se mettre dans le tempo de la rencontre.
Alioui (5) : passeur sur le but de Joujou (16e) mais discret dans l’ensemble. Il tarde à centrer à l’heure de jeu (58e), trouve Kuziaev au premier poteau peu après (63e) et réalise un bel enchaînement (82e) juste avant de céder sa place à Ngoura (85e). L’attaquant de 18 ans a vécu sa deuxième apparition chez les pros… dix-sept mois après la première (à Valenciennes, en août 2022).
Joujou (7) : souvent plus performant lorsqu’il entre en jeu, il a cette fois répondu présent d’entrée, semant la zizanie dans la défense caennaise avec Opéri. Il reprend parfaitement le centre en retrait d’Alioui pour s’offrir son premier but de la saison (13e), son deuxième chez les professionnels, et ne passe pas loin du doublé sur une superbe reprise qui heurte la transversale (23e). Remplacé par Mbemba (72e), auteur de pertes de balle préjudiciables mais également d’une grosse frappe dans les arrêts de jeu.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Après-midi à suspense au Stade Océane, mais après-midi de qualification pour le HAC, tombeur du SM Caen ce dimanche 7 janvier 2024 (2-1). Les Ciel et Marine se hissent en 16es de finale.
Les Ciel et Marine ont globalement maîtrisé ce choc régional face à Caen
Ils seront rapidement fixés. Dès ce lundi 8 janvier 2024, peu après 19 heures, les Ciel et Marine connaîtront en effet l’identité de l’adversaire qu’il leur faudra enjamber lors des 16es de finale, programmés les 20 et 21 janvier. Car l’aventure continue ! Celle qui a été amorcée face au SM Caen, dans un duel à haut suspense. Un choc régional globalement maîtrisé par les Ciel et Marine, eux qui débutèrent pourtant la journée sur un coup dur et la confirmation qu’il leur faudrait se passer des services de Mathieu Gorgelin, de nouveau touché à une cheville et out pour deux à trois semaines.
Mais sans doute purent rapidement oublier rapidement l’absence des uns, partis à la CAN (Bayo, Touré et Ayew), et des autres, blessés (Youté et Gorgelin) ou suspendus (Grandsir et Ndiaye). Car pour cette entrée en lice en Coupe de France, à six marches de la finale, ce ne sont pas 15 000, comme initialement espéré, ni 18 000, après avoir revu l’estimation à la hausse, mais un peu plus de 20 000 spectateurs qui s’étaient donné rendez-vous dans un antre aux guichets d’ores et déjà fermés pour la réception de l’Olympique Lyonnais, dimanche 14 janvier (17 h 05). Les Ciel et Marine allaient donc pouvoir lutter dans une ambiance digne des grands jours.
Sixième 16e de finale en… vingt-quatre ans
En coulisse, ce 32e de finale ressemblait donc déjà à un pari gagné. Et sur le pré, les Ciel et Marine ont ensuite assuré le relais, d’un succès, le troisième à la suite aux dépens du SM Caen, voire le quatrième si on y ajoute l’édition 2023 du Trophée des Normands. « C’était bien, estime Luka Elsner. Ce match a été difficile, mais en Coupe, il n’y a pas de cadeau. » Ou presque. Le seul offert par un Koné qui se montra toutefois beaucoup plus rassurant par la suite, suffit aux Caennais, et plus précisément à Kyeremeh (26e), pour revenir à un score ouvert dès la 16e minute par Joujou. Et ce, au terme d’un superbe mouvement collectif et sur une offrande d’Alioui. Ce même Joujou qui trouva la barre quelques instants plus tard (23e).
« On a parfois construit des actions de grande classe », savoure l’entraîneur havrais. Avec un bémol toutefois, cette incapacité à tuer un match sous contrôle à la pause, Kuziaev, servi au millimètre par Opéri, ayant redonné un peu d’air au HAC (2-1, 43e). « C’est effectivement dommage de ne pas avoir enfoncé le clou afin de vivre une fin de match un peu plus tranquille », déclare le technicien slovène. Alioui (58e et 82e), Kuziaev (63e) et Mbemba (90e) furent en effet tout près du but du K.-O. Sans compter le nombre de situations gâchées aux abords de la surface malherbiste, faute de justesse dans les gestes, les choix. « Ça permet toutefois de créer un peu d’expérience sur la gestion des derniers instants, relativise Elsner. Mais même si on n’a pas toujours respecté les principes d’efficacité, on a suffisamment créé pour être devant au score. Je suis content, ça lance une belle dynamique. »
Trois semaines après avoir ponctué la phase aller d’un revers (à Reims, 0-1) et d’une onzième place, et à une semaine de défier des Lyonnais requinqués (trois succès à la suite), le HAC a donc profité du premier grand rendez-vous de l’année pour relancer la machine. Et se présenter pour la sixième fois en… vingt-quatre ans sur la ligne de départ des 16es de finale.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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L'équipeDimanche, Elysée Logbo ne figurait pas dans le groupe du HAC vainqueur de Caen, en 32es de finale de la Coupe de France (2-1). Le 3 janvier, l'attaquant de 19 ans a été agressé vers 1h30 à proximité de son domicile, situé au Havre, en rentrant d'une soirée. Selon des sources proches de l'enquête, l'international des moins de 20 ans a reçu un coup de cutter derrière la cuisse gauche et été victime d'une entaille.
L'ÉQUIPE
Le parquet a été informé de l'incident, et une enquête a été ouverte. La ville normande est équipée de nombreuses caméras, et le centre de supervision spécialisé dans l'exploitation des images devra voir s'il a matière à pouvoir analyser les faits. Auteur de dix apparitions cette saison en Ligue 1, dont deux titularisations, Logbo n'a pas encore repris l'entraînement.
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L’Ivoirien de 21 ans a profité de la blessure de dernière minute de Mathieu Gorgelin pour effectuer ses grands débuts chez les professionnels face à Caen en Coupe de France. Le jeune gardien du HAC n’a pas cogité, ni avant le match, ni après son erreur sur le but malherbiste. « Il avait besoin d’être lancé dans le bain », dit son entraîneur Luka Elsner.
Mohamed Koné n’a pas perdu confiance malgré son erreur sur l’égalisation caennaise, dimanche, en Coupe de France
Une belle affiche, 20 000 personnes au Stade Océane, une victoire (2-1) et une qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France au bout des 90 minutes : Mohamed Koné pouvait difficilement rêver meilleur baptême du feu chez les professionnels. « Un truc énorme pour un jeune joueur qui débute dans son club formateur », a confié le jeune gardien de sa voix douce en zone mixte.
À bientôt 22 ans, et trois ans et demi après son arrivée en provenance des U19 de l’US Torcy, le natif d’Adjamé, dans la banlieue d’Abidjan, aura ainsi bénéficié de la blessure de dernière minute de Mathieu Gorgelin (cheville) pour découvrir le très haut niveau. « Il n’y a pas eu une grande réflexion de notre part à l’idée de le faire jouer, a expliqué Luka Elsner après coup. Arthur (Desmas) était aussi dans cette dynamique de laisser sa place. On attendait plutôt le moment où Momo aurait l’opportunité dans la hiérarchie de pouvoir s’exprimer. Il avait besoin d’être lancé dans le bain. »
« Je ne me suis pas mis dans le doute »
« Lorsque le staff m’a annoncé que j’allais jouer, je ne me suis pas mis de pression négative. Mentalement, j’étais prêt pour ça, je m’entraîne tous les jours pour répondre présent si on fait appel à moi. » Passé un début de match relativement calme, Mohamed Koné s’est parfaitement détendu sur une grosse frappe de Mendy (24e). Deux minutes avant de permettre à Kyeremeh de le lober en quittant sa cage de façon inopportune. « Je n’aurais pas dû sortir, sait le joueur, sans s’apitoyer toutefois. C’est le foot, ça arrive les erreurs, c’est aussi comme ça qu’on apprend. Je ne me suis pas mis dans le doute. »
Le garçon aura effectivement eu le mérite de ne pas cogiter derrière, rassurant sur chaque prise de balle ou sortie qu’il a eu à effectuer, comme dans son jeu au pied. « J’ai trouvé que sa première avait de la consistance. Quand on encaisse un but comme celui-là, maintenir de la confiance, un certain caractère, et continuer à sécuriser sa défense, c’est une marque de stabilité émotionnelle, a apprécié Elsner, qui n’a pas changé d’avis sur le jeune homme après cette rencontre. C’est un top gardien, on le voit tous les jours à l’entraînement. »
« Bien sûr que c’est un peu dur, frustrant »
Sur des pelouses de Soquence qui demeurent pour l’heure le principal terrain d’expression de celui qui est également apparu à trois reprises avec la N3 cette saison. « Bien sûr que c’est un peu dur, frustrant, avoue-t-il. Même quand on est jeune, on a envie de jouer, de se montrer. » Ce que Koné aurait aimé pouvoir faire cette saison dans le cadre d’un prêt en National ou Ligue 2. « Le HAC et mes agents ont sondé plusieurs clubs, mais tous ont répondu la même chose : c’est un jeune gardien, sans expérience, c’est compliqué. Alors je suis resté, et je prends tout de même beaucoup de plaisir au quotidien en tant que numéro 3. Je sens que je progresse au contact de Nico (Douchez) et du groupe. »
Peut-être ce mercato d’hiver offrira-t-il à l’international Espoirs ivoirien, préselectionné mais non retenu pour la Coupe d’Afrique des Nations organisé au pays, une porte de sortie. « C’est le futur du HAC », a en tout cas clamé dimanche Elsner à propos d’un gardien sous contrat jusqu’en 2025. Comme Desmas et Gorgelin, alors que le vice-champion du monde U17 Paul Argney pousse derrière. Difficile donc d’y voir très clair sur le long terme. À plus courte échéance, en revanche, Gorgelin out pour deux à trois semaines, il n’est pas interdit d’imaginer Koné remonter sur scène en 16es de finale le week-end du 20 janvier.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Agressé dans la nuit du 2 au 3 janvier 2024, dans l’une des rues du Havre, Élysée Logbo, attaquant du Havre AC, souffre d’une sévère entaille à la cuisse gauche. L’enquête, ouverte par le parquet du Havre, déterminera les circonstances de l’incident.
Élysée Logbo devrait retrouver l’entraînement dans les prochains jours
Une agression gratuite ? Un coup de cutter reçu lors d’une rixe ? Que s’est-il passé dans la nuit du 2 au 3 janvier, aux alentours d’1 h 30 du matin, dans le quartier du Rond Point. Selon une source proche de l’enquête, Élysée Logbo, blessé, aurait trouvé refuge dans l’enceinte d’une habitation. La police ayant été appelée sur place, les agents ont pu constater que le jeune joueur présentait « une blessure sévère à l’arrière de la cuisse, attribuée à un coup de couteau (NDLR : ou un coup de cutter, les versions divergent), qui a nécessité l’intervention des pompiers », précise le parquet du Havre.
Lors de sa déposition auprès des services de police, l’attaquant de 19 ans aux dix apparitions en Ligue 1, dont la virée nocturne doit être peu goûtée par la direction du club, a affirmé avoir été agressé sans la moindre raison et par un inconnu. Par ailleurs, selon nos informations, le jeune homme affirmerait ne pas pouvoir reconnaître son agresseur présumé, même si ce dernier était retrouvé. Ouverte par le parquet du Havre, l’enquête devra déterminer, une fois faite l’analyse des images de vidéo surveillance, l’origine et le déroulement des faits.
Logbo, touché et… sanctionné ?
En l’état, aucune conclusion n’a pu être encore rendue, l’analyse n’ayant pas levé tous les mystères de cette sombre histoire. Ce que l’on sait, c’est que l’attaquant havrais ne souffre pas d’une lésion trop inquiétante, son retour à l’entraînement étant programmé dans les jours qui précéderont les seizièmes de finale de la Coupe de France, le 21 janvier 2024 à Châteauroux (National).
Quant à une éventuelle sanction, due au fait qu’Élysée Logbo, à quatre jours d’un duel avec le SM Caen (2-1, 32e de finale), n’avait rien à faire à cet endroit, à cette heure surtout, le club se donne le droit à la réflexion.
Par Benoît Donckele et Marie-Ange Maraine de Paris-Normandie.
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L’attaquant Issa Soumaré a été autorisé par le HAC à se rendre à Auxerre le jeudi 11 janvier 2024 afin de s’engager avec le club bourguignon dans le cadre d’un prêt de six mois sans option d’achat.
Après six mois de Ligue 1 avec le HAC, Issa Soumaré devrait retrouver la Ligue 2 cet hiver
Issa Soumaré terminera bien la saison sous les couleurs de l’AJ Auxerre. Malgré les atermoiements des derniers jours, et l’agacement exprimé par le président Jean-Michel Roussier dans nos colonnes, l’attaquant de 23 ans a été autorisé par le club doyen à se rendre dans la capitale de l’Yonne le jeudi 11 janvier 2024 afin d’y finaliser sa signature chez l’actuel deuxième de Ligue 2. D’abord envisagé avec une option d’achat, ce prêt de 6 mois se fera finalement sans clause de ce type.
Lié au HAC jusqu’en 2026
Très peu utilisé par Luka Elsner dans l’élite (7 apparitions, 3 titularisations), le Sénégalais était courtisé par d’autres écuries de Ligue 2, à commencer par Caen et Guingamp. Il avait été acheté par le HAC pour une somme de 400 000 € l’été dernier au club belge de Beerschot, après une belle saison de L2 sous les couleurs de Quevilly-Rouen (6 buts, 6 passes). Il reste lié au club doyen jusqu’en 2026.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Titularisé face à Caen, lors d’un 32e de finale de Coupe de France qui vit le HAC s’imposer (2-1), dimanche 7 janvier 2024, Oualid El Hajjam a profité de l’instant pour renouer avec un temps de jeu digne de ce nom, lui qui n’avait jusqu’alors figuré qu’une seule fois au sein du « onze » de départ.
Un plaisir de le revoir à la droite d’une défense où il était étiqueté « incontournable » la saison passée, de pouvoir de nouveau échanger avec ce joueur à l’exemplarité qui ne se fissure jamais. Entretien avec Oualid El Hajjam (33 ans le mois prochain), défenseur aux 36 titularisations sur la route de l’accession, vu une seule fois cette saison au coup d’envoi d’une échéance, version L1 (à Marseille, 0-3, 8e j.). Et relancé dimanche dernier, lors d’un après-midi marqué par la qualification du HAC en 16es de finale de la Coupe de France, aux dépens du SM Caen (2-1).
Heureux d’avoir pu enfin quitter le cercle des remplaçants ?
« Bien sûr. D’autant que je me suis rapidement senti à l’aise dans cette défense qui était finalement celle de la saison dernière. Les repères étaient donc toujours là. »
Vous étiez-vous préparé à disputer moins, beaucoup moins de rencontres que la saison passée ?
« Non, non, je ne me suis pas du tout préparé à ça. J’ai eu une blessure à la reprise de l’entraînement (NDLR : entorse de la cheville qui l’a privé de tous les matches amicaux) et ensuite, je suis bien revenu. Après, le coach a fait ses choix. C’est donc à moi de faire le taf, et je pense l’avoir fait face à Caen. Il faut que ça continue. »
« J’ai des sollicitations, et ça fait plaisir »
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Votre impatience commençait-elle à gagner du terrain ?
« Je suis compétiteur et, bien évidemment, j’aime jouer, apporter ce que je peux à l’équipe. Mais encore une fois, c’est à moi de prouver que je suis capable de tenir ma place, d’enchaîner les matches, sachant que j’ai déjà joué dans tous les schémas mis en place par l’entraîneur. Maintenant, je suis conscient que lorsque les résultats sont là, les choses ne changent pas si facilement. Quand tout est cohérent, c’est plus simple à accepter. Et si un jour je ne l’accepte plus, eh bien j’irai cogner à la bonne porte pour dire que j’ai besoin de jouer. »
Justement, en ce mois de mercato d’hiver, l’envie de vous éloigner du Havre, afin de vous mettre en quête d’un temps de jeu plus conséquent, ne vous traverse-t-elle pas l’esprit ?
« J’ai des sollicitations, et ça fait plaisir. Ça prouve que je suis toujours présent, que mon niveau est toujours là. Mais je suis bien ici et personne ne m’a fait savoir qu’on ne comptait plus sur moi. Maintenant, si c’est pour ne faire qu’un match en deuxième partie de saison, ce n’est pas ce que je recherche. Mais avec ce que j’ai prouvé la saison passée, et ce que j’ai montré face à Caen, je n’ai pas de doute à avoir. »
Votre prolongation de contrat, jusqu’en juin 2026, signée à l’automne dernier, témoigne en tout cas d’une réelle confiance du club envers vous…
« Oui. Il n’y a aucun problème entre le club et moi. Cette prolongation était intéressante pour tout le monde. Après, il y a encore une fois mon côté compétiteur. Et quand je ne joue pas, je ne suis pas content. Lorsque ça ne me fera plus rien de regarder les autres jouer, c’est que le moment sera venu de faire autre chose. Mais à ce jour, cette carrière, je l’espère encore longue. »
À bientôt 33 ans, ne sentez-vous pas naître l’envie de signer un dernier gros contrat, via une destination, disons exotique ?
« L’âge importe peu, puisque certains pays, par le biais de belles offres financières, arrivent aujourd’hui à attirer de jeunes talents. L’essentiel, c’est la cohérence du projet. Et puis « exotique », ça ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui. Tous les clubs sont structurés maintenant, dans n’importe quel endroit. Mais pour l’instant, l’envie première, la mienne comme celle de tout le groupe, c’est de permettre au HAC d’atteindre des objectifs inédits pour le club, des choses qui rendraient heureux tous nos supporters. Le groupe est exceptionnel, il y a donc moyen de voir grand. »
Par Benoît Donckele
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12 Janvier 2024 à 07h30
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Alors que le HAC enchaînera face à Lyon, dimanche 14 janvier 2024, un cinquième match de Ligue 1 à guichets fermés au Stade Océane, son directeur du développement, Clément Calvez, évoque l’énorme engouement suscité par le retour du club doyen dans l’élite.
Lille, Lens, Monaco, Paris, Nice, Caen, Lyon : le Stade Océane franchira dimanche 14 janvier 2024 pour la septième fois de suite la barre des 20 000 spectateurs, tandis que ses guichets resteront fermés pour la cinquième fois de suite en championnat. Une ferveur que Clément Calvez (directeur du développement) et ses équipes avaient imaginée, anticipée, mais peut-être pas dans ces proportions.
Alors que l’affluence moyenne du Stade Océane dépasse les 21 000 spectateurs à mi-saison (12e de Ligue 1), êtes-vous vous-même surpris par l’engouement suscité par le HAC ou bien correspond-il à vos projections ?
« On était partis sur des prévisions plus basses. La campagne d’abonnements avait été un premier marqueur d’engouement. On avait déjà été surpris par la demande, du fait d’avoir écoulé 11 000 abonnements en à peine 24 heures. On s’était alors dit qu’il faudrait probablement revoir nos projections à la hausse. On avait initialement tablé sur une moyenne de 18-19 000 spectateurs sur la saison. Au vu des derniers matches et des projections sur ceux à venir, on sera plutôt entre 21 et 22 000 spectateurs. On sait déjà qu’on aura une très forte affluence sur les prochaines réceptions – Rennes, Reims, Toulouse, Montpellier –, notamment grâce aux ventes déjà effectuées avec les packs. On ne sera pas loin du guichets fermés sur ces matches-là également. »
À quoi attribuez-vous cette réussite ? Aux performances des hommes de Luka Elsner ou à votre stratégie commerciale ?
« Je pense que c’est un tout. Il y a d’abord la remontée en Ligue 1 qui était tant attendue, la qualité du jeu proposé par l’équipe de Luka Elsner, qui est enthousiasmante. Il y a aussi la qualité de l’offre commerciale proposée, en termes de tarification, de segmentation des tribunes, de package des matches. Et puis il y a tout le travail fourni afin de développer l’expérience spectateur, pour faire en sorte que le fait de venir au Stade Océane devienne un vrai plaisir, au-delà même de ce qui se passe sur le terrain. Cela concerne les animations autour du stade, la création de l’espace guinguette sur le parvis Est, la mise en place d’un DJ permanent en tribune Est, le renforcement de la présence des mascottes… Tous ces éléments additionnés nous permettent d’arriver aux affluences qu’on connaît aujourd’hui. »
Question arithmétique : comment expliquer que sur un match comme celui de Nice (3-1, 16e j.), le Stade Océane soit annoncé à guichets fermés sans que l’affluence officielle ne dépasse les 22 000 spectateurs ?
« Il y a plusieurs éléments. À commencer par le fait que la capacité commerciale du Stade Océane n’est pas de 25 000, mais de 24 500 places. Il faut ensuite prendre en compte le taux de remplissage de la tribune visiteurs (1 200 places) et ce qu’on appelle le contre-parcage, c’est-à-dire les sièges qu’on se doit de laisser libres de part et d’autre par mesure de sécurité, en tribune Famille et en tribune Est. Cela peut vite nous coûter 500 places de chaque côté. Il y a enfin un certain nombre de places de la tribune officielle sur lesquelles nous sommes aujourd’hui bloqués pour des raisons de flux. »
Il est vrai que celle-ci se trouve souvent clairsemée, même lorsque le Stade Océane affiche complet ?
« Le problème de cette tribune Ouest est que les places en gradins ne sont accessibles que par les salons VIP. On a du mal à gérer les flux pour y faire entrer du grand public. On travaille dessus en vue de la deuxième partie de saison, de manière à modifier nos prestations et la gestion des flux afin de pouvoir commercialiser ces places et faire en sorte qu’il n’y ait plus autant de sièges vides en tribune officielle. »
Quelles sont les autres pistes d’amélioration ? Certaines personnes se plaignent des parkings ?
« Précisons d’abord que nous n’avons pas vendu plus de places de parking que nous n’en disposions. En revanche, pour des raisons essentiellement de sécurité et d’organisation, nous avons dû réduire la taille de nos parkings par rapport à ce qui était initialement prévu. Et nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation où nous n’avons pas suffisamment de places, clairement. Nous avons proposé un remboursement aux abonnés qui le souhaitaient par rapport à ce problème de parking. »
Qu’en est-il de la question des buvettes, qui a longtemps essuyé les critiques ?
« Il s’agissait d’un vrai sujet pour nous, avec un dispositif qui ne permettait pas d’absorber suffisamment de personnes. Il y a du mieux, nous avons doublé le nombre de points de vente au stade, de 12 à 24. Quand, la saison dernière, nous étions à peine en mesure de servir 30 % des personnes qui étaient présentes, aujourd’hui, plus de 40 % des spectateurs fréquentent nos buvettes. Cela sachant qu’il y a beaucoup plus de monde cette saison. Nous avons travaillé sur les flux, le contenu de l’offre, pour être capable de proposer du chaud, nous collaborons avec des agriculteurs locaux pour les frites, des food-trucks havrais. Nous sommes également le premier stade en France à proposer un mur à bières. C’est une multitude de petits leviers que nous essayons d’actionner pour que ça fonctionne mieux. »
D’autres défis à mener au Stade Océane ?
« Il y en a plein. L’accès au stade demeure un point sensible. Cela fait partie des problématiques sur lesquelles on bosse beaucoup. On échange avec les pouvoirs publics, on réfléchit aux voies d’accès, aux parkings, à l’arrivée des adversaires car cela nécessite de bloquer la circulation, au développement des navettes, des parkings relais… On veut faire mieux sur la partie merchandising en augmentant nos points de vente, progresser encore sur la partie restauration, sur les zones de vie et d’animation, l’expérience au stade. À ce titre, l’arrivée de la tribune debout fait aussi des avancées et satisfactions. Tout ne se fera pas d’un claquement de doigts, nous devons avancer étape par étape, saison après saison. »
Il n’est pas prévu que l’Hôtel 1872 rouvre ses portes au public ?
« Pas mal d’éléments ont fait que l’exploitation de l’hôtel n’était pas forcément évidente. Il y a eu la crise Covid, puis le Stade Océane a servi de vaccinodrome. Aujourd’hui, l’hôtel est exclusivement exploité pour des besoins internes et les séminaires. Le stade est une super destination pour les entreprises qui veulent organiser des réunions et on utilise très fréquemment les chambres dans ce cadre-là. Mais l’hôtel n’est plus ouvert au public et il n’est pas prévu qu’il le soit à court terme. »
Le restaurant (Stadium Bar & Grill) a-t-il quant à lui trouvé sa clientèle ?
« Il fonctionne de mieux en mieux, a trouvé son rythme de croisière, en termes d’organisation et d’offres. C’est un établissement devenu de plus en plus agréable. Le taux de remplissage est super satisfaisant. »
Le naming du Stade Océane fait-il toujours partie des projets ou bien a-t-il été abandonné ?
« On ne l’oublie pas. Cela fait toujours partie des opportunités de développement commercial et de recettes. Les naming de stade se font toutefois sur des budgets très élevés, ce sont des discussions au long cours, des engagements sur la durée. Finalement, peu de marques peuvent être potentiellement concernées, tant en termes de stratégie que de capacités financières, et on peut constater qu’il n’y en a pas tant que ça en France (NDLR : Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille, Nice). C’est un sujet complexe mais pourquoi pas. On ne se ferme pas la porte, même si aujourd’hui, aucune discussion n’est engagée. »
Un dernier mot concernant sur le Stade Océane et sa pelouse. Comment expliquer qu’elle ait autant souffert après avoir été entièrement refaite l’été dernier ?
« C’est un gros sujet de préoccupation. Il y a eu des conditions très particulières cet hiver, très pluvieuses, très froides… On travaille avec notre partenaire (l’entreprise Sparfel) pour faire en sorte de l’améliorer au plus vite. »
De quelle manière ?
« On a mis en place de la luminothérapie, des professionnels travaillent dessus au quotidien, des graines d’hiver ont été semées… Il y a plein de choses assez techniques qui ont été faites, car il s’agit vraiment d’une préoccupation. Nous nous devons de faire en sorte d’améliorer la qualité de notre terrain. »
« Une troisième commande de maillots arrivera au printemps »
Passons au volet maillot. Celui-ci aura finalement été en rupture de stock tout au long de la saison…
« Oui. Cela fait en quelque sorte partie de notre apprentissage de la Ligue 1. Ce qu’il faut savoir, c’est que les maillots se commandent 10 mois à l’avance. La première commande reçue l’été dernier avait ainsi été effectuée alors que nous n’en étions qu’au premier tiers de la saison de Ligue 2. Sans savoir que nous allions rejoindre la Ligue 1. Nous étions donc partis sur une base Ligue 2, à savoir une commande de 4000 maillots. Dès que notre montée a été officialisée, nous avons fait une commande de réassort qui est arrivée juste avant les fêtes de fin d’année. Il s’agissait cette fois de 8000 maillots. L’engouement que nous avons connu fait que ce réassort s’est avéré un peu juste et que nous nous retrouvons de nouveau en rupture de stock pour certains produits, certaines tailles. »
C’est un manque à gagner pour le club ? Un regret pour vous ?
« Un regret, oui et non. On aurait peut-être pu faire une deuxième commande un peu plus conséquente, mais il y a aussi une gestion rigoureuse à avoir, on essaye de faire attention. Ce n’est pas non plus une catastrophe que d’être en rupture de stock, sans avoir pour autant avoir cherché à créer volontairement la pénurie. Nous sommes à la fois ravis que notre maillot s’arrache et en même temps déçus de ne pas pouvoir satisfaire tout le monde. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés sur une troisième commande, qui arrivera au printemps. On remercie au passage notre équipementier Joma de l’avoir accepté, car tous ne l’auraient pas fait. Selon nos prévisions, nous allons terminer la saison à plus de 18 000 maillots vendus. C’est énorme, plus qu’une grosse partie des autres clubs de Ligue 1. Un record pour le club. »
Les capacités de production de Joma sont-elles suffisantes ?
« Attention, on ne s’en rend peut-être pas compte en France, mais Joma est l’un des principaux équipementiers espagnols (qui habille également Villarreal, Atalanta, Getafe…). Ils ont une très grosse capacité de production. Il n’y a eu aucun problème de ce côté-là. »
D’autres produits se sont-ils arrachés ?
« On a travaillé à l’élargissement de nos gammes afin de satisfaire le plus grand nombre. On a eu l’arrivée d’une gamme enfants, peluches, produits d’intérieur, plus de références dans nos produits classiques, plus d’écharpes, de ballons, de casquettes, de porte-clés… Tous les produits fonctionnent bien, mais les nouvelles gammes plaisent beaucoup. La gamme de peluches par exemple, elle cartonne. Les gammes permettant d’afficher son soutien au club et à la ville sans avoir forcément le logo HAC, comme « Havrais. »/« Havraises. », marchent très bien aussi. On a encore de nouveaux produits qui vont arriver au printemps, des produits « casual » dont un pull très sympa, de nouveaux ballons, pas mal de choses. »
L’expérience de la boutique éphémère, qui fermera ses portes le 31 janvier à l’EspaceCoty, sera-t-elle renouvelée ?
« Elle aura en tout cas été très satisfaisante pour nous, dans notre volonté d’être présent au cœur de la ville, qui plus est à l’occasion des fêtes. Ce fut un vrai lieu d’expression au-delà de la partie merchandising, l’occasion d’aller à la rencontre de nos supporters, via une séance de dédicaces qui a attiré énormément de monde, des animations avec les mascottes… Ce côté éphémère nous convient bien, dans le sens où un magasin pérenne implique un certain nombre de contraintes, de coûts, qui plus est en centre-ville. La saison prochaine va vite arriver, nous allons rapidement nous pencher sur notre stratégie, mais cette présence en centre-ville fait partie de nos réflexions. »
Par David Poisnel Paris Normandie
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12 Janvier 2024 à 11h39
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Des absents, un suspendu et des incertitudes dans les rangs du HAC, à quarante-huit heures de recevoir l’Olympique Lyonnais. Le point sur l’effectif ciel et marine en ce vendredi 12 janvier 2024.
Victime d’une béquille face à Caen, Oussama Targhalline a repris l’entraînement ce vendredi et devrait être opérationnel dimanche, jour de la réception de l’Olympique Lyonnais
Dimanche 14 janvier 2024, à 17h05, quel « onze » se dressera face à des Lyonnais remis dans le sens de la marche, vainqueurs de leurs trois derniers matches de championnat, sans encaisser le moindre but ? Onzièmes et trois points devant les Gones, les Havrais devront tout d’abord se priver du trio Bayo-Touré-Ayew, trois joueurs inscrits parmi les acteurs de la Coupe d’Afrique des Nations (du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire). Et ce n’est pas tout.
Youté de retour
Sur la liste des absents, le nom de Yoann Salmier vient d’être couché. L’ex-Troyen souffre du dos et n’a pu participer à la moindre séance d’entraînement cette semaine. Sauf miracle, c’est donc en tribune qu’il s’installera. Là où prendra place également Rassoul Ndiaye, pour le deuxième de ses trois matches de suspension. D’autres absents ? A priori, non. Sauf à ce que le mollet de Nabil Alioui le fasse souffrir au point de renoncer, lui qui n’a repris l’entraînement que ce vendredi. Tout comme Oussama Targhalline, visiblement remis d’une béquille, souvenir de son face-à-face avec le Caennais Henry.
Côté bonnes nouvelles, notons le retour d’Étienne Youté, forfait lors du 32e de finale de Coupe de France (cheville), et de Samuel Grandsir (suspension de deux matches purgée). Mathieu Gorgelin, forfait de dernière minute le week-end dernier (cheville), a lui aussi repris place au sein de l’effectif.
Et Logbo ?
Un mot enfin concernant Élysée Logbo, agressé dans la nuit du 2 au 3 janvier en bas de son domicile, et touché d’un coup de couteau (ou de cutter), non pas à la cuisse, mais au niveau du fessier. Le jeune attaquant (19 ans), qui a confirmé avoir été attaqué gratuitement (enquête en cours), se doit bien évidemment de faire une croix sur la réception de Lyon, mais aussi sur le déplacement à Châteauroux, dimanche 21 janvier, pour le compte des seizièmes de finale de la Coupe de France. Et peut-être même devra-t-il laisser ses partenaires se diriger sans lui en direction de Lorient, le 28 janvier (19e j.).
« Je suis triste pour lui, confie Luka Elsner. Il faisait beaucoup d’efforts pour être en forme dès la reprise et nous, on comptait sur lui. » Quant à savoir si Logbo, agressé peu avant 1 heure du matin, fera l’objet d’une sanction, l’entraîneur havrais se veut très clair. « Il y a une enquête et on verra ce qu’il s’est passé. Aujourd’hui, il est victime, il n’y a donc pas à enfoncer le clou. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Sur la bonne voie obtenir son maintien après la phase aller, le HAC, qui reçoit Lyon dimanche (17h05), s'appuie sur un noyau de plusieurs joueurs de moins de 23 ans. Présentation ligne par ligne.
11e de Ligue 1 à mi-parcours, Le Havre s'appuie sur plusieurs jeunes pour réussir son opération maintien. Depuis le début de saison, 32 % des titulaires du HAC ont moins de 23 ans, troisième plus haut total du Championnat. Tour d'horizon de ces joueurs au rôle crucial.
Défense : forces tranquilles
Titulaire lors du précédent exercice, en Ligue 2, Arouna Sangante a récupéré le brassard cette saison, à 21 ans. Capable de jouer dans l'axe comme à droite, le plus jeune capitaine de l'élite se distingue par son goût pour le duel, son sens de l'anticipation et ses ouvertures. Mais il doit encore gommer des erreurs de relance ou des sautes de concentration.
Débarqué lors du précédent mercato hivernal et d'abord remplaçant, Étienne Youté a changé la donne à Toulouse (2-1, le 5 novembre). « Il aura besoin d'un moment où il sera lancé sur une période un peu plus longue, avait indiqué Elsner. Et peut-être que ce match sera un déclencheur. » Il l'a été. Puissant, calme et sobre, le défenseur central de 1,96 m pourrait enchaîner une huitième titularisation en L1, face à l'OL, le jour de ses 22 ans.
Milieu : made in Maroc
Le HAC a connu un coup dur le 20 août, lors de l'échauffement avant le match contre Brest (1-2), avec la rupture du tendon du droit fémoral (quadriceps) d'Oussama Targhalline. « On n'a pas retrouvé une sentinelle prête à nous faire jouer, constatait Elsner mi-octobre. Et c'est notre seul milieu vraiment récupérateur. » De retour le 10 décembre, le Marocain de 21 ans a enfin pu disputer un match entier dimanche dernier, face à Caen en 32es de finale de la Coupe de France (2-1), et la plaque tournante a gratté les ballons sur les deux buts.
Même âge, même nationalité, mais davantage relayeur, Yassine Kechta a « franchi un énorme palier, plus psychologique que footballistique », selon Elsner. « C'est un incontournable. » L'ancien du Paris FC évoque comme qualités sa « passe, la vision et la maîtrise de la balle ». Précieux aussi par son pressing, il doit gagner en impact et se montrer plus décisif. Arrivé de Sochaux l'été dernier, Rassoul Ndiaye (22 ans) est plus à la peine (treize apparitions, cinq comme titulaire). Suspendu contre l'OL, son profil plus physique pourrait toutefois lui permettre d'avoir une carte à jouer.
Attaque : des places à prendre
André Ayew (Ghana) et Mohamed Bayo (Guinée) partis à la CAN, Antoine Joujou peut en profiter. Percutant lors d'entrées en jeu, cet ailier déroutant de 20 ans a brillé comme titulaire contre Caen, avec son premier but de la saison. « Je pourrais plus demander le ballon, plus utiliser la profondeur, a-t-il expliqué. Si j'arrive à m'améliorer sur ces points, je peux avoir une place importante dans l'effectif. »
C'est déjà le cas pour Josué Casimir, titulaire à 14 reprises. Véritable couteau suisse, le rapide ailier guadeloupéen de 22 ans a dépanné comme piston et compte trois passes décisives. Élysée Logbo aurait pu prétendre jouer un rôle rapidement. Mais le buteur de 19 ans (dix apparitions, dont deux titularisations) a été victime d'une attaque au cutter dans la nuit du 2 au 3 janvier (voir L'Équipe du 9 janvier) et sera absent au moins deux semaines. « Je suis triste pour lui », a soufflé Elsner.
L'Équipe
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Coup d’envoi de la phase retour, avec ce dimanche 14 janvier 2024 au Stade Océane (17 h 05), une affiche entre le HAC et l’Olympique Lyonnais. Une nouvelle échéance sur la route du maintien pour les Ciel et Marine, la première, en championnat, au programme d’un mois pour le moins particulier.
Joujou, buteur face à Caen, pourrait profiter de l’absence de Bayo et du réajustement imposé sur le front de l’attaque,
Retour sur la scène dédiée à la Ligue 1, une semaine après les 32es de finale de la Coupe de France. Oui, dans la foulée d’un succès aux dépens du SM Caen (2-1), le HAC, onzième au terme de la phase aller, reprend le fil de sa course en direction du maintien. Avec pour théâtre le Stade Océane, et pour adversaires, des Lyonnais (16es) extirpés des profondeurs du classement à la faveur d’une fin d’année 2023 marquée par trois succès lors des trois précédentes journées. « Les Lyonnais ont retrouvé de la rigueur, de la cohésion, note Luka Elsner. Pour qu’ils se relancent, ce n’était qu’une question de temps. Ça redevient une top équipe. »
Conséquences de la CAN…
L’OL, une écurie qui, peut-être, abandonnera donc rapidement ce stress dans le lequel se draperont les candidats au maintien, ce cercle où figurent bien évidemment les Ciel et Marine. Certes loin d’être les plus menacés au coup d’envoi de cette phase retour, celle qui débute sur fond de mercato d’hiver et de Coupe d’Afrique des Nations. Une période un peu trouble qui s’étirera jusqu’au début du mois de février (la finale de la CAN est programmée au 11/02). À ce jour, l’épreuve continentale prive le Havre AC des Guinéens Bayo et Touré, mais aussi du Ghanéen Ayew. Quand Lyon se doit de composer avec les départs momentanés de Nuamah et Baldé. Mais quid des autres adversaires directs du club doyen ? Clermont, la lanterne rouge, retrouve le championnat sans trois de ses titulaires (Diaw, Seidu, Bela), Lorient (17e), qui a perdu six de ses huit derniers matches (pour 2 nuls), a vu sept de ses joueurs s’envoler pour la Côte d’Ivoire (dont Dieng, G. Kalulu, F. Medy, Talbi). Toulouse (16e) devra se passer de Magri, Metz (14e) est amputé de quatre éléments, tout comme Nantes (dont Simon, Mohamed et Castelletto), alors que Montpellier (12e) a dû se résoudre à voir s’envoler cinq de ses soldats pour la CAN.
… et du mercato d’hiver
Et comme si cela ne suffisait pas, le mercato d’hiver jouera, lui aussi, les trouble-fête. Ce marché des transferts, ouvert jusqu’au 30 janvier, qui a permis à Issa Soumaré, peu utilisé par Luka Elsner (7 apparitions, 3 titularisations), de se poser à Auxerre (L2), en prêt. Soit l’unique mouvement dans les rangs du HAC à ce stade du mercato, d’autres départs pouvant être actés en début de semaine prochaine.
Les principaux concurrents du Havre AC ont-ils jusqu’alors été plus actifs ?
Clermont tente le pari du Lillois Virginius, Lorient ne voit rien venir, Toulouse a pioché Gboho (Cercle Bruges, Bel) et Montpellier Hefti (Genoa, Ita). En revanche, Metz retrouve Mikautadze, son buteur de la saison dernière (23) parti à l’Ajax Amsterdam (P-B) cet été sans qu’il n’y impose, alors que Nantes a acté la venue de B. Traoré (Sheffield United, Ang), et obtenu le prêt de l’ex-Havrais Kadewere, en perdition à Lyon. Et Lyon justement ? Les Gones ont notamment signé un certain Malick Fofana (18 ans), annoncé comme la future star du football belge. CAN, mercato… Le décor sera donc quelque peu différent, et peut-être la relative stabilité havraise permettra-t-elle aux Ciel et Marine de se remettre plus vite en action, en L1, avec suffisamment de certitudes pour se dresser, et face à Lyon, et face à Lorient, le 28 janvier, pour un rendez-vous des plus importants.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Auteur de l’ouverture du score et décisif sur la deuxième réalisation havraise, Gautier Lloris fut l’un des très grands acteurs de la victoire du HAC aux dépens de l’Olympique Lyonnais (3-1), ce dimanche 14 janvier 2024 au Stade Océane. Quant à Christopher Opéri, quel missile a-t-il envoyé !
Christopher Opéri célèbre son but exceptionnel, sous le regard de Gautier Lloris (au second plan)
Desmas (6) : relayé en Coupe de France par Mohamed Koné une semaine plus tôt, le numéro 1 du HAC, relégué au rang de spectateur en première période, ne fut guère plus sollicité par la suite, même si Lacazette le piégea à bout portant, à la suite d’une mésentente entre Youté et Sangante (54e), et que ce même Lacazette l’obligea à se coucher, d’un coup franc cadré (79e)
Sangante (6) : de nouveau posté à la droite de la défense, crédité de quelques interventions tranchantes, soutien précieux du secteur offensif par instants, le capitaine havrais s’est une seule fois trompé, lorsqu’il gêna Youté aux abords de la surface havraise, une erreur qui profita à Lacazette (54e).
Youté (7) : remis d’une entorse de la cheville qui le priva du 32e de finale de Coupe de France remporté face à Caen (2-1), il s’est tranquillement réinstallé au cœur de la défense, avec l’assurance et la sérénité qui l’incarnent.
Lloris (8) : il avait ouvert la phase aller d’un but inscrit à Montpellier (2-2), il a débuté la phase retour de sa deuxième réalisation de la saison, ce coup de tête, à la réception d’un corner d’Opéri, qui débloqua le tableau d’affichage (18e). Et comme si cela ne suffisait pas, le défenseur havrais, impérial dans les duels, fut crédité d’une relance longue et décisive à destination de Sabbi, pour le but du break (50e).
Opéri (8) : passeur décisif face à Caen, il le fut également lors de ce duel avec les Lyonnais, d’un corner déposé sur la tête de Lloris (18e). Mais le plus beau fut à venir lorsqu’en seconde période, après avoir enrhumé Cherki, il décocha une frappe incroyable de puissance et de précision, un ballon à la trajectoire flottante placé hors de portée de Lopes (62e). Un but tout simplement exceptionnel.
Sabbi remet ça au Stade Océane
Nego (6) : à la droite d’un milieu à quatre, il lui fallut quelques minutes pour prendre ses repères, avant d’apporter sa touche à quelques offensives. À la 46e, à la conclusion d’un contre, sans doute aurait-il dû s’avancer un peu plus avant de bien trop croiser sa frappe. Remplacé par Ngoura (83e), auteur de ses premiers pas en Ligue 1.
Kechta (7) : d’une percée suivie d’une frappe majuscule, détournée par un grand Lopes (17e), il a obtenu le corner qui vit Opéri trouver la tête de Lloris (18e). Plus globalement, le Franco-Marocain, un brin plus audacieux que d’habitude à l’approche de la surface adverse, a signé un match plein d’énergie, de hargne dans les duels, de précision à la transmission du ballon.
Sabbi (7) : si longtemps discret, l’Américain a franchi le cap. Double buteur lors de la précédente production du HAC au Stade Océane, face à Nice (3-0, 16e), il a remis le couvert, après avoir poussé Kumbedi à la faute et éliminé Mata. Sabbi ne laissa ensuite aucune chance à Lopes (50e). Virevoltant, présent lorsqu’il fallut défendre, il céda sa place à Joujou à vingt minutes du gong.
Casimir (6) : aligné en pointe, seul à presser haut, très haut, lorsque les Ciel et Marine durent se mettre en configuration défensive, le Guadeloupéen a été exemplaire de détermination, d’abnégation, même s’il sera toujours possible de regretter son manque d’inspiration au moment d’être décisif. Mais quelle énergie ! Remplacé par El Hajjam (83e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Frustré lors de sa défaite contre le HAC par des décisions de Gaël Angoula, originaire du Havre, Lyon a contacté la direction de l'arbitrage pour obtenir des explications.
D'une tristesse absolue sur le terrain, l'OL a surtout fait parler sa colère après sa défaite au Havre, dimanche (1-3). En zone mixte, son directeur sportif David Friio est venu exprimer son courroux à l'encontre des décisions de Gaël Angoula, quand les supporters lyonnais ont manifesté, sur les réseaux sociaux, leur incompréhension concernant la nomination de l'ancien défenseur professionnel pour cette rencontre.
S'il est né au Havre, Angoula avait bien le droit d'être désigné pour ce match. Critère essentiel dans le processus de désignation des arbitres, l'appartenance géographique repose sur le lieu du domicile et non sur la ville de naissance. Né à Oullins dans le Rhône, Clément Turpin peut par exemple diriger des matches de Lyon car il réside en Saône-et-Loire et appartient à la Ligue Bourgogne Franche-Comté.
Angoula, lui, habite dans le Gard et est lié à la Ligue d'Occitanie, différente de celle du club normand. Le processus a donc bien été respecté, mais des Lyonnais se sont sans doute questionnés sur sa pertinence face à certaines décisions arbitrales perçues comme illégitimes.
Au-delà des expulsions, deux actions dans la surface critiquées
Après avoir sanctionné Jake O'Brien d'un carton jaune pour une semelle sur le tibia droit de Daler Kouziaïev, Angoula, interpellé par le VAR, a finalement infligé un rouge au défenseur irlandais (30e). L'arbitre a aussi directement renvoyé au vestiaire Duje Caleta-Car pour un tacle par-derrière sur le tendon d'Achille gauche de Nabil Alioui (90e). Jugée « un peu sévère » par Friio, l'expulsion d'O'Brien se justifie, tout comme celle du Croate.
Mais deux actions pointées du doigt par le dirigeant ont pu faire débat. Trois minutes avant l'ouverture du score havraise (18e), Christopher Opéri a taclé pour dégager le ballon avant de heurter, avec le pied gauche décollé du sol, la cheville droite de Clinton Mata (15e). Et juste avant la pause, sur un corner, Emmanuel Sabbi a touché le ballon avec un bras dans la surface (45e + 6). Pour échanger sur ces deux situations, Laurent Prud'homme, le directeur général de l'OL, a contacté lundi matin Stéphane Lannoy.
« Les deux situations dans la surface sont propres »
Stéphane Lannoy, directeur technique délégué à l'arbitrage professionnel
« Sur la situation de la 15e, c'est un tacle maîtrisé, sur le ballon, nous a affirmé le directeur technique délégué à l'arbitrage professionnel. On ne peut pas arrêter son geste, le tacle s'est poursuivi sur le pied du Lyonnais, mais à aucun moment il n'y a matière à donner un penalty voire un carton rouge. Sur la deuxième action, nos images le montrent, le ballon va dans un premier temps sur la poitrine du Havrais avant de heurter le bas de son aisselle. Les deux situations dans la surface sont propres. »
Pour éviter toute polémique, Lannoy a proposé de faire une visio-conférence avec le staff pro de l'OL ou de venir le voir. Et il ne regrette pas du tout d'avoir placé Angoula sur cette rencontre, malgré ses origines havraises. « On part du principe que l'arbitre est foncièrement honnête et intègre, explique-t-il. En plus, ils sont observés et classés en fin de saison. Pour moi, il y a zéro sujet. »
Promu en Ligue 1 cette saison, l'ex-défenseur de 41 ans peut arbitrer les clubs où il a joué, comme cela ce fut le cas pour Dunkerque en 2019. Et s'il avait fréquenté certaines équipes de quartiers de la ville normande, il n'a jamais porté les couleurs du HAC, en jeunes comme en pro. Par le passé, Angoula a d'ailleurs été au sifflet pour des matches du Havre. Et, ironie de l'histoire, chez les supporters ciel et marine, on l'estime bien souvent dur avec leur club. Et on le craint.
Sébastien Buron L'equipe
mis à jour le 15 janvier 2024 à 23h34
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Numéro 3 dans la hiérarchie des gardiens du HAC, Mohamed Koné (21 ans) devrait s’engager en faveur de l’US Dunkerque (L2) dans les
Cap au Nord pour Mohamed Koné, troisième gardien du HAC derrière Arthur Desmas et Mathieu Gorgelin. Le Franco-Ivoirien devrait en effet, sauf surprise, rallier Dunkerque et son équipe actuellement en lice pour sa survie en Ligue 2.
Les Dunkerquois, appelés à défier Le Puy (N2) en 16es de finale de la Coupe de France, pointent en effet en dix-neuvième position, à déjà huit longueurs de Concarneau, seizième et premier non relégable. Plus préoccupant encore, avec trente-quatre buts concédés, l’USLD se présente comme l’équipe la plus perméable du championnat.
Koné se poserait donc au bord de la mer du Nord, et ce jusqu’au terme de la saison, non pas en doublure du quadragénaire (40 ans) et ex-Havrais Arnaud Balijon (2018-19), mais en qualité de numéro 1. Titularisé le 7 janvier 2024, lors du 32e de finale de Coupe de France qui a opposé le HAC au SM Caen (2-1), date de sa première apparition avec les pros, le natif d’Adjamé (CIV), sous contrat avec le club doyen jusqu’en juin 2025 et récemment approché par le Nîmes Olympique (Nat), devrait donc enfin pouvoir exposer l’étendue de son talent. Et en Ligue 2.
Un départ qui pourrait être acté dans les heures à venir, voire demain (mercredi), un prêt qui ferait suite à celui d’Issa Soumaré en faveur de l’AJ Auxerre. D’autres départs à suivre ? En l’état, non. Des arrivées ? Non plus. « S’il n’y a aucun départ sous la forme de transfert, il n’y aura pas d’arrivée(s) », dit le président Jean-Michel Roussier. Et à ce jour, ni Arouna Sangante, ni un autre joueur (Youté, comme d’autres, est suivi par de nombreux scouts), n’a été vendu. Donc…
Dossier « CVC » au point mort
Le juge des référés du Tribunal judiciaire de Paris s’est déclaré incompétent dans le dossier qui oppose le HAC à la LFP. « Ce qui ne change rien sur le fond, déclare Jean-Michel Roussier. Depuis la dernière Assemblée générale de la Ligue, le 23 novembre (NDLR : durant laquelle les critères associés à la répartition des fonds CVC ont été confirmés via un vote), nous savions que la décision serait celle-ci. » Prochaine échéance, fin février, et la première audience d’une action cette fois intentée sur le fond.
Par Benoît Donckele
Publié:
16 Janvier 2024 à 17h11
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Invité à donner le coup d’envoi du match face à Lyon, dimanche 14 janvier 2024, l’ancien capitaine du HAC s’est confié à Paris Normandie à l’occasion de son passage au Havre. Victor Lekhal raconte son épanouissement au Qatar et évoque une éventuelle future reconversion au sein de son club formateur.
Convié à donner le coup d’envoi fictif de la rencontre entre le HAC et Lyon, Victor Lekhal a reçu une belle ovation de la part du public du Stade Océane
C’est la trêve au Qatar, dont la plupart des installations sont réquisitionnées à l’occasion de la Coupe d’Asie des Nations. Alors Victor Lekhal a profité d’une semaine de vacances pour revenir au Havre et retrouver ses proches, ses parents et son petit frère Lucas, champion d’Europe de FIFA. En amont du HAC – Lyon dont il a donné le coup d’envoi fictif, le milieu de terrain d’Umm Salal (30 ans le mois prochain), avec qui il vient de remporter la Coupe des Étoiles (réservée aux formations de l’élite), nous a raconté sa nouvelle vie.
Comment se passe votre expérience au Qatar ?
« Très bien. Je suis agréablement surpris par le championnat, qu’on m’avait vendu assez faible. Bien sûr, ce n’est pas la Ligue 1 ou autre, mais il y a quand même pas mal de gros joueurs dans chaque équipe. En fait, les clubs ont le droit là-bas à sept étrangers, qu’ils recrutent généralement au niveau de la colonne vertébrale. Ce qui fait qu’on rencontre de sacrées individualités, notamment à mon poste. On peut citer Verratti, Coutinho, Draxler… »
« Nous sommes en haut de « notre » championnat »
La star de votre équipe, c’est l’ancien buteur de Ligue 1 Andy Delort ?
« C’est l’élément principal, le capitaine. Il y a aussi Oussama Tannane, qui a joué un peu à Saint-Etienne, un autre passé par le Portugal, un autre par le Maroc… »
Votre 7e place au classement (sur 12) correspond-elle à vos ambitions ?
« On est dans les clous. En termes de budget, il y a quatre ou cinq gros clubs qui sont au-dessus. Nous sommes donc en haut de « notre » championnat. Nous avons battu nos adversaires directs et sommes parfois capables de coups face aux gros, comme lorsque nous avons gagné à Al-Duhail, l’équipe entraînée par Christophe Galtier. On espère faire encore mieux sur la deuxième partie de saison. »
À quoi ressemble l’ambiance dans les stades ?
« Il n’y en a pas trop, un peu plus lors des grosses affiches ou lorsque nous avons disputé la finale de la Coupe. Sinon, les affluences ne sont pas ouf. »
« J’étais arrivé à la fin de quelque chose »
Et la vie au Qatar, ça change de celle au Havre ?
« Forcément, de par le climat déjà. (sourire) Et puis le confort, la qualité de vie, la sécurité… Pour la famille, c’est vraiment top. Mon petit va à la crèche anglaise, comprend déjà un peu l’anglais. En termes d’ouverture, c’est génial. »
Le quotidien d’un footballeur est-il le même que dans l’Hexagone ?
« Oui, dans le sens où nous avons un entraînement quotidien, souvent le soir en raison des fortes chaleurs en journée. Nous ne doublons jamais les séances, mais comme nous avons la chance d’avoir des salles de gym et des piscines à proximité, on essaye de garder un rythme de deux séances par jour. Je passe quand même beaucoup plus de temps avec ma famille, mon fils, ma petite fille qui est née là-bas. Il fait toujours beau, donc on est souvent dehors. Il y a énormément de choses à faire avec les petits. La plage, la piscine… J’en profite au maximum. »
Si c’était à refaire, vous prendriez donc la même décision ?
« Je ne regrette absolument pas mon choix. Je pense que j’étais arrivé à la fin de quelque chose, même si cela n’a pas été une décision facile à prendre. Quitter mon club formateur, ma ville natale… Qui est plus sur une montée en Ligue 1. Cela a nécessité une longue réflexion, mais réfléchie. Il fallait prendre aussi en compte mes antécédents physiques (NDLR : il a été opéré trois fois des ligaments croisés du genou). Ça commence à tirer un peu… Pour preuve, j’ai loupé deux mois de compétition à l’automne après avoir été opéré d’une sorte de pubalgie. Mon choix s’est aussi fait par rapport à tout ça. »
Et à l’aspect financier ?
« Forcément, et je ne m’en suis jamais caché. Quand on parle du Qatar, les gens le savent. Il n’y a pas de honte, pas de tabou par rapport à ça. »
« Je regarde tous les matches du HAC »
On imagine que vous continuez à suivre les matches du Havre AC ?
« Bien sûr, je les regarde tous. Avec le décalage horaire de deux heures, nous sommes parfois sur le terrain lorsque le HAC joue, mais j’arrive toujours à voir le replay. Je suis à fond. »
Et que pensez-vous des prestations de vos anciens partenaires ?
« J’en ai parlé avec eux lorsque je suis passé au centre d’entraînement. C’est vraiment top ce qu’ils font pour une première saison en Ligue 1. À part peut-être à Marseille (3-0), ils n’ont jamais été dépassés, ont toujours été dans le coup, c’est ça qui est intéressant. Je repense à Lens (0-0) où ils ont été super, Monaco (0-0) où tu dois gagner à la fin. On aurait tous signé pour avoir ce total de points à la mi-saison, mais tu sens que tu peux faire encore plus. Qu’il y a encore de la marge. Pour un retour en Ligue 1, c’est fantastique. »
Vous ne ressentez jamais une pointe de frustration en voyant ce Stade Océane rempli et heureux ?
« Du tout. C’est surtout de la fierté, de la joie pour les supporters qui ont longtemps galéré. C’est tellement mérité pour eux, après tous les moments difficiles traversés. Et puis le travail accompli au sein du club sur les deux dernières saisons, c’est vraiment extraordinaire. Extraordinaire. »
« Aucun problème avec le sélectionneur algérien »
A-t-on une chance de vous revoir un jour au HAC, notamment lorsque sera venu le moment de basculer sur votre reconversion ?
« Bien sûr, j’aimerais bien. C’est ma ville natale, mon club de cœur… Après, ce n’est pas forcément moi qui déciderai, mais je resterai attaché au HAC toute ma vie. »
On imagine que les dirigeants vous ont en tout cas fait savoir que la porte vous serait toujours ouverte, non ?
« Oui, et je les en remercie. La façon dont ils se sont comportés avec moi est très classe. Le fait de prendre de mes nouvelles, de me dire que je serai toujours le bienvenu chez moi, de marquer le coup en m’invitant à donner le coup d’envoi. C’est vraiment sympa. »
Et un retour en Europe avant la fin de votre carrière, vous y songez ?
« Pour l’instant, je ne me pose pas la question. Je n’en suis qu’à six mois de mes deux années de contrat, ma famille et moi sommes épanouis, c’est le plus important. Je profite du moment. »
Un dernier mot sur la sélection algérienne. Il semble que votre signature au Qatar ait sonné le glas de vos ambitions internationales ?
« En fait, cette histoire a un peu été montée en épingle par les médias. J’avais simplement dû quitter le rassemblement de juin 2023 en raison d’une blessure. Mais il n’y a jamais eu aucun problème avec le sélectionneur (Djamel Belmadi). Oui, il avait dit qu’il aurait préféré que je reste en Europe, et je le comprenais complètement, mais c’est tout. Pour preuve, je figurais dans la liste des préselectionnés pour la CAN. C’était une liste très élargie, mais il ne m’aurait pas pris s’il y avait eu un souci. Peut-être que si je n’avais pas été blessé à l’automne, j’aurais eu une chance, je ne sais pas. C’est sûr que la concurrence est grande, les garçons retenus jouent dans des top clubs, je ne me voile pas la face, mais je n’ai aucun problème avec le sélectionneur. »
Par David Poisnel de paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le bruit circule sur les réseaux sociaux. Ou quand Oualid El Hajjam, arrivé au HAC en provenance de Troyes en 2022, pourrait reprendre le chemin de l’Aube lors de ce mercato d’hiver. Que sait-on du dossier ce vendredi 19 janvier 2024.
Sollicité par Troyes (L2), Oualid El Hajjam n’est pour l’heure pas séduit à l’idée de revenir à l’ESTAC
Si on en croit la rumeur, peut-être, si toutefois Luka Elsner venait à faire appel à lui, Oualid El Hajjam serait sur le point de disputer son quarante-quatrième et dernier match sous les couleurs du HAC, dimanche 21 janvier 2024 à Châteauroux. Et ce, pour le compte des seizièmes de finale de la Coupe de France.
Oui, circule le bruit selon lequel il pourrait signer son retour à Troyes. À 32 ans, et peu d’apparitions cette saison (6 en L1, 1 en Coupe), le Franco-Marocain retrouverait alors un club qu’il a côtoyé de 2019 à 2022 (70 matches).
Pas chaud à l’idée de revenir à Troyes
Ce que l’on sait, c’est que le club désormais entraîné par l’ex-Bordelais David Guion, quatorzième de Ligue 2, a transmis une offre aux dirigeants havrais dès l’ouverture du mercato d’hiver, ou presque. Offre pour l’heure restée sans suite. D’une part, le staff technique du Havre AC n’est pas spécialement enclin à voir partir le Lion de l’Atlas (3 sélections). D’autre part, El Hajjam n’a pour le moment aucune intention de quitter la Porte Océane afin de rallier Troyes.
Lors d’une récente interview, que Oualid El Hajjam nous a accordée, le latéral droit confiait être sollicité, tout en précisant : « Mais je suis bien ici et personne ne m’a fait savoir qu’on ne comptait plus sur moi. » Néanmoins, dans ce même entretien, le natif de… Châteauroux laissait entendre qu’il ne pourrait se contenter de quelques miettes en cette deuxième partie de saison, lui qui fait face à une forte concurrence (Sangante, Nego, Salmier, voire Casimir). À suivre donc.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.