Football – Ligue 1 : propulsé par des choix forts, le HAC éparpille Nice façon puzzle
Appuyé sur un « onze » quelque peu revisité, et boosté par l’Américain Emmanuel Sabbi, le HAC s’est offert un flamboyant succès, le quatrième de la saison, samedi 16 décembre 2023. Et ce, aux dépens de Nice, dauphin du PSG au coup d’envoi de cette 16e journée.
Emmanuel Sabbi a signé face à Nice ses deux premiers buts en faveur du HAC
Maintenant, on sait. On sait comment Emmanuel Sabbi célèbre ses buts. D’une roue suivie d’un salto arrière, une acrobatie à la réalisation aussi parfaite que sa prestation réalisée au jour de sa douzième apparition de la saison, la troisième en qualité de titulaire. La première au cours de laquelle il posa sa griffe. D’un premier but, d’un premier doublé même (5e et 34e), puis d’une passe à destination de Nego qui obligea le Niçois Bard à commettre l’irréparable (49e).
En un duel avec des Azuréens étanches comme ne l’est aucune autre écurie de L1 (6 buts « contre » en 15 matches), l’Américain (26 ans le 24 décembre) a balayé les doutes nés d’entrées en jeu, certes toniques, mais ô combien brouillonnes. « Pour moi, ce n’est pas un soulagement, confiait-il dans les coulisses du Stade Océane. Je n’ai jamais perdu confiance. » Luka Elsner non plus n’a pas perdu confiance en son excentré droit, ou gauche. Au point même de le titulariser ce samedi, alors qu’une semaine auparavant, l’international US (1 sélection) avait regardé, de sa fenêtre, ses partenaires s’envoler pour Strasbourg. Victime des choix de son entraîneur.
« Le fait qu’il ait répondu de cette manière en dit long sur ses valeurs »
Mais une fois de plus, Elsner a souhaité surprendre. Et peut-être donner une dernière chance à cet attaquant qui aurait pu glisser sur la liste des hommes à prêter lors du prochain mercato d’hiver. Son récital d’hier lui assure très certainement l’obtention d’un statut flambant neuf. En tout cas, il s’est inscrit comme l’un des acteurs majeurs d’un succès, le quatrième de la saison, le troisième au Stade Océane, qui marquera très certainement le parcours du HAC, tant il fut remarquable d’efficacité, de solidité, sur fond de talents individuels retrouvés. Sabbi en tête.
« C’est un garçon qui a un profil spécifique, explique Elsner. Qui a une réelle volonté de travail et un constant souci du collectif. Il n’était pas avec nous à Strasbourg, et le fait qu’il ait répondu de cette manière en dit long sur ses valeurs. Aux entraînements, il est toujours à fond, avec plus ou moins de réussite. Maintenant, quand ça rentre sur le premier ballon que tu touches, ça ouvre de belles perspectives pour la suite. »
« Il récolte les fruits de son implication »
En embuscade à la suite d’une tentative de Bayo moyennement repoussée par Bulku, il ouvrit en effet son compteur en ciel et marine dès la 5e minute. À la réception d’une ouverture de Bayo, il contrôla du gauche et enchaîna d’une frappe majuscule pour doubler la mise (35e). Splendide, tout simplement. Pour la deuxième fois cette saison, Nice se devait de courir derrière le score, pour la première fois, les Aiglons, uniquement battus par Nantes (0-1, 14e j.) avant d’en débattre avec le HAC, se retrouvaient menés de deux buts. Avec Sabbi pour bourreau. « Il récolte les fruits de son implication. Pour lui qui découvre un nouveau pays, un nouveau championnat, il n’était pas anormal que ça prenne un peu plus de temps. »
Avec lui, Mohamed Bayo renoua également avec l’efficacité, précieux sur l’ouverture du score, passeur décisif sur le deuxième et auteur de son quatrième but, d’un penalty qui tua le suspense (51e). Deux hommes sur lesquels le HAC, au milieu duquel Oussama Targhalline et Yassine Kechta ont régalé ce samedi, s’appuiera de nouveau mercredi, à Reims.
Elle a si mauvaise mine la pelouse…
Dès que le regard se pose sur elle, l’image saute aux yeux. La pelouse du Stade Océane, pelée par endroits, ne respire pas la santé. Pourtant refaite à neuf dans la foulée du dernier match de la saison dernière, celle-ci manque cruellement de densité. La société Sparfel, en charge de la rénovation du rectangle vert au printemps dernier, sera ainsi présente dans les jours à venir afin de constater l’étendue des dégâts. Et surtout, y remédier.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Sabbi et Bayo font sauter le coffre-fort niçois : les notes des Havrais après HAC – Nice
Les attaquants américain et guinéen du HAC sont tous deux impliqués sur les trois buts qui ont fait voler en éclats la meilleure défense du championnat. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de leur brillante victoire face à l’OGC Nice, samedi 16 décembre 2023 (3-1).
Mohamed Bayo en est désormais à quatre buts inscrits, comme Nabil Alioui, cette saison en Ligue 1
Le HAC a renoué avec la victoire au terme d’une vraie belle soirée au Stade Océane, qui l’a vu étriller le dauphin du Paris Saint-Germain (3-1). Son attaque a enfin retrouvé des couleurs, portée par le duo Sabbi - Bayo, redougables . Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner à l’issue de ce quatrième succès de la saison.
Desmas (6) : il ne lui aura manqué que trois petites minutes pour garder sa cage inviolée, sans être loin d’éviter la réduction du score (90e+1). Ferme bien ses jambes devant Rosario (14e) et son angle devant Boga (30e). Encore présent à la 93e. Plus de mal avec son jeu au pied.
Sangante (6) : le capitaine avait livré une grosse deuxième mi-temps, gratifiée de plusieurs sorties de balle impressionnantes, avant de voir le ballon lui filer entre les pieds sur le but azuréen. Après Simon et Mbappé, il avait encore un client à gérer avec Boga, qui lui a davantage mené la vie dure en première période.
Youté, un sauvetage qui compte
Youté (6) : auteur du sauvetage de la soirée, devant sa ligne, à 1-0 pour le HAC sur une tentative de Rosario (28e). Il a participé à éteindre Guessand, que l’on n’a pas vu. Son calme et sa justesse à la relance font toujours autant de bien.
Lloris (6) : il a fait du Lloris, c’est-à-dire toujours bien placé pour couper une trajectoire, bloquer un adversaire, ou renvoyer le danger devant Desmas. Certes devancé par Laborde sur la réduction du score, mais on ne lui en tiendra pas rigueur.
Opéri (6) : on retiendra d’abord de lui sa prestation défensive (10 ballons récupérés), secteur dans lequel il a parfois souffert dans sa découverte de la Ligue 1. Ce n’est pas rien quand on sait qu’il avait Laborde face à lui. Inégal dans ses coups de pied arrêtés.
Targhalline - Kechta, soyeux au milieu
Nego (6) : un début de match moyen sur la droite du milieu, à l’image de cette passe en retrait qui met Youté dans l’embarras (11e). Puis il est monté en régime, en étant surtout impliqué sur les deuxième (récupération) et troisième (relance + penalty provoqué) réalisations ciel et marine.
Targhalline (7) : on attendait beaucoup de son retour dans le onze et il n’a pas déçu. Son aisance technique, sa capacité à gérer le tempo, apportent un plus indispensable dans l’entrejeu. On sait aussi qu’il n’est pas le dernier lorsqu’il s’agit d’aller au carton, ce qui lui en a d’ailleurs valu un, jaune (62e). Epuisé, il a cédé sa place peu après (65e) à un Touré qui a bien pris le relais.
Kechta (7) : un amour d’ouverture pour Casimir (21e) et de gestes techniques dans l’entrejeu (23e, 78e). Le public l’aime pour ça, mais aussi pour sa justesse de passes et son engagement à la récup’, comme sur ce tacle sur Baldé devant la surface (64e). Le Lionceau de l’Atlas enchaîne et cela est forcément une bonne nouvelle pour le Havre AC. Remplacé par Kuziaev (84e).
Casimir manque la balle de 4-0
Sabbi (8) : deux éclairs, ses deux premiers en ciel et marine, auront permis à l’international US de chasser une partie des interrogations amoncelées depuis son arrivée. Il est là pour reprendre la frappe repoussée de Bayo (5e) – avec lequel il échange quatre fois le ballon sur l’action -, avant d’offrir une merveille de but au Stade Océane (35e). C’est lui encore qui sert Nego sur le penalty qui met KO les Aiglons. Remplacé par Joujou (65e).
Casimir (6) : un bon centre en retrait pour Bayo (21e), une balle de 4-0 non convertie devant Bulka (67e), et pas
grand-chose d’autre offensivement entre les deux. Mais de l’investissement dans son rôle de deuxième attaquant, notamment pour gêner Dante à la relance. Remplacé par Grandsir (73e), dont la semelle sur Todibo a débouché sur l’expulsion des deux joueurs (80e).
Bayo (8) : il n’a pas toujours fait le geste juste, ne cadre pas le service de Casimir (21e), mais il finit la soirée en étant impliqué sur les trois buts de son équipe. C’est sa frappe que Bulka repousse sur Sabbi (5e), son ouverture que l’Américain magnifie (35e), et il prend Bulka à contre-pied pour inscrire son quatrième but avec le HAC (51e). Remplacé par Ayew (84e)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Les attaquants américain et guinéen du HAC sont tous deux impliqués sur les trois buts qui ont fait voler en éclats la meilleure défense du championnat. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de leur brillante victoire face à l’OGC Nice, samedi 16 décembre 2023 (3-1).
Mohamed Bayo en est désormais à quatre buts inscrits, comme Nabil Alioui, cette saison en Ligue 1
Le HAC a renoué avec la victoire au terme d’une vraie belle soirée au Stade Océane, qui l’a vu étriller le dauphin du Paris Saint-Germain (3-1). Son attaque a enfin retrouvé des couleurs, portée par le duo Sabbi - Bayo, redougables . Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner à l’issue de ce quatrième succès de la saison.
Desmas (6) : il ne lui aura manqué que trois petites minutes pour garder sa cage inviolée, sans être loin d’éviter la réduction du score (90e+1). Ferme bien ses jambes devant Rosario (14e) et son angle devant Boga (30e). Encore présent à la 93e. Plus de mal avec son jeu au pied.
Sangante (6) : le capitaine avait livré une grosse deuxième mi-temps, gratifiée de plusieurs sorties de balle impressionnantes, avant de voir le ballon lui filer entre les pieds sur le but azuréen. Après Simon et Mbappé, il avait encore un client à gérer avec Boga, qui lui a davantage mené la vie dure en première période.
Youté, un sauvetage qui compte
Youté (6) : auteur du sauvetage de la soirée, devant sa ligne, à 1-0 pour le HAC sur une tentative de Rosario (28e). Il a participé à éteindre Guessand, que l’on n’a pas vu. Son calme et sa justesse à la relance font toujours autant de bien.
Lloris (6) : il a fait du Lloris, c’est-à-dire toujours bien placé pour couper une trajectoire, bloquer un adversaire, ou renvoyer le danger devant Desmas. Certes devancé par Laborde sur la réduction du score, mais on ne lui en tiendra pas rigueur.
Opéri (6) : on retiendra d’abord de lui sa prestation défensive (10 ballons récupérés), secteur dans lequel il a parfois souffert dans sa découverte de la Ligue 1. Ce n’est pas rien quand on sait qu’il avait Laborde face à lui. Inégal dans ses coups de pied arrêtés.
Targhalline - Kechta, soyeux au milieu
Nego (6) : un début de match moyen sur la droite du milieu, à l’image de cette passe en retrait qui met Youté dans l’embarras (11e). Puis il est monté en régime, en étant surtout impliqué sur les deuxième (récupération) et troisième (relance + penalty provoqué) réalisations ciel et marine.
Targhalline (7) : on attendait beaucoup de son retour dans le onze et il n’a pas déçu. Son aisance technique, sa capacité à gérer le tempo, apportent un plus indispensable dans l’entrejeu. On sait aussi qu’il n’est pas le dernier lorsqu’il s’agit d’aller au carton, ce qui lui en a d’ailleurs valu un, jaune (62e). Epuisé, il a cédé sa place peu après (65e) à un Touré qui a bien pris le relais.
Kechta (7) : un amour d’ouverture pour Casimir (21e) et de gestes techniques dans l’entrejeu (23e, 78e). Le public l’aime pour ça, mais aussi pour sa justesse de passes et son engagement à la récup’, comme sur ce tacle sur Baldé devant la surface (64e). Le Lionceau de l’Atlas enchaîne et cela est forcément une bonne nouvelle pour le Havre AC. Remplacé par Kuziaev (84e).
Casimir manque la balle de 4-0
Sabbi (8) : deux éclairs, ses deux premiers en ciel et marine, auront permis à l’international US de chasser une partie des interrogations amoncelées depuis son arrivée. Il est là pour reprendre la frappe repoussée de Bayo (5e) – avec lequel il échange quatre fois le ballon sur l’action -, avant d’offrir une merveille de but au Stade Océane (35e). C’est lui encore qui sert Nego sur le penalty qui met KO les Aiglons. Remplacé par Joujou (65e).
Casimir (6) : un bon centre en retrait pour Bayo (21e), une balle de 4-0 non convertie devant Bulka (67e), et pas
grand-chose d’autre offensivement entre les deux. Mais de l’investissement dans son rôle de deuxième attaquant, notamment pour gêner Dante à la relance. Remplacé par Grandsir (73e), dont la semelle sur Todibo a débouché sur l’expulsion des deux joueurs (80e).
Bayo (8) : il n’a pas toujours fait le geste juste, ne cadre pas le service de Casimir (21e), mais il finit la soirée en étant impliqué sur les trois buts de son équipe. C’est sa frappe que Bulka repousse sur Sabbi (5e), son ouverture que l’Américain magnifie (35e), et il prend Bulka à contre-pied pour inscrire son quatrième but avec le HAC (51e). Remplacé par Ayew (84e)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : trois choses à savoir sur Reims, adversaire du HAC
C’est la dernière rencontre de l’année. Trois jours après une impressionnante victoire face à l’OGC Nice au Stade Océane (3-1), le HAC se déplace sur la pelouse du Stade de Reims. Un adversaire en manque de confiance, mais pétri de qualités.
Junya Ito est une des principales armes de Reims cette saison
La patte de l’entraîneur Will Still
Arrivé d’un peu nulle part à seulement 30 ans, sans que l’on s’y attende vraiment et avec la ferme intention d’apporter sa patte à un effectif en difficulté, Will Still a su sublimer l’effectif rémois l’année passée, avant de confirmer cette saison. Alors si les Havrais veulent bien terminer l’année, il ne faudra pas prendre le Stade de Reims à la légère. Sans joueurs clinquants, l’entraîneur belge cherche avant tout l’efficacité.
Gare alors à Junya Ito, intenable sur son côté droit grâce à ses qualités de dribbles et de passes qui ont laissé plus d’un défenseur sur la touche cette saison. À ses côtés, l’international maltais Teddy Teuma, recrue surprise arrivée cet été en provenance de l’Union Saint-Gilloise (Belgique).
Des buts à la pelle ?
Défait à quatre reprises pour une seule petite victoire sur les cinq dernières rencontres, on ne peut pas dire que Reims soit sur la très belle dynamique de la saison passée, celle qui l’avait fait monter sur la deuxième marche du podium des équipes ayant connu la plus longue série d’invincibilité avec un nouvel entraîneur (17 matches, juste derrière Thomas Tuchel avec 20).
En cause, un manque criant de solidité défensive. Cinquième pire défense de Ligue 1 avec 23 buts encaissés, les Rémois ne parviennent que rarement à garder leur cage inviolée. Ce sont aussi les seuls à ne pas avoir connu un seul 0-0 cette saison en championnat, avec notamment 2,8 buts par match, soit le quatrième total le plus élevé derrière le Paris SG, Lorient et Monaco, tous les trois à 3,3.
Retrouvailles en vue
Si le club rémois a préféré éviter qu’Amir Richardson ne s’exprime dans nos colonnes avant son ultime face-à-face de l’année, l’ex-Havrais ne pourra pas éviter l’opposition face à son ancien club ce mercredi 20 décembre 2023 au stade Auguste-Delaune.
Lui qui a été l’un des principaux artisans de la montée en Ligue 1 dans l’effectif de Luka Elsner la saison passée et qui, entre 2020 et 2023, a connu 68 rencontres sous les couleurs du club doyen en Ligue 2 pour trois buts et cinq passes décisives
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
C’est la dernière rencontre de l’année. Trois jours après une impressionnante victoire face à l’OGC Nice au Stade Océane (3-1), le HAC se déplace sur la pelouse du Stade de Reims. Un adversaire en manque de confiance, mais pétri de qualités.
Junya Ito est une des principales armes de Reims cette saison
La patte de l’entraîneur Will Still
Arrivé d’un peu nulle part à seulement 30 ans, sans que l’on s’y attende vraiment et avec la ferme intention d’apporter sa patte à un effectif en difficulté, Will Still a su sublimer l’effectif rémois l’année passée, avant de confirmer cette saison. Alors si les Havrais veulent bien terminer l’année, il ne faudra pas prendre le Stade de Reims à la légère. Sans joueurs clinquants, l’entraîneur belge cherche avant tout l’efficacité.
Gare alors à Junya Ito, intenable sur son côté droit grâce à ses qualités de dribbles et de passes qui ont laissé plus d’un défenseur sur la touche cette saison. À ses côtés, l’international maltais Teddy Teuma, recrue surprise arrivée cet été en provenance de l’Union Saint-Gilloise (Belgique).
Des buts à la pelle ?
Défait à quatre reprises pour une seule petite victoire sur les cinq dernières rencontres, on ne peut pas dire que Reims soit sur la très belle dynamique de la saison passée, celle qui l’avait fait monter sur la deuxième marche du podium des équipes ayant connu la plus longue série d’invincibilité avec un nouvel entraîneur (17 matches, juste derrière Thomas Tuchel avec 20).
En cause, un manque criant de solidité défensive. Cinquième pire défense de Ligue 1 avec 23 buts encaissés, les Rémois ne parviennent que rarement à garder leur cage inviolée. Ce sont aussi les seuls à ne pas avoir connu un seul 0-0 cette saison en championnat, avec notamment 2,8 buts par match, soit le quatrième total le plus élevé derrière le Paris SG, Lorient et Monaco, tous les trois à 3,3.
Retrouvailles en vue
Si le club rémois a préféré éviter qu’Amir Richardson ne s’exprime dans nos colonnes avant son ultime face-à-face de l’année, l’ex-Havrais ne pourra pas éviter l’opposition face à son ancien club ce mercredi 20 décembre 2023 au stade Auguste-Delaune.
Lui qui a été l’un des principaux artisans de la montée en Ligue 1 dans l’effectif de Luka Elsner la saison passée et qui, entre 2020 et 2023, a connu 68 rencontres sous les couleurs du club doyen en Ligue 2 pour trois buts et cinq passes décisives
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Envie de montrer qu’on n’est pas là par hasard », annonce Arthur Desmas
Le numéro 1 du HAC, impeccable depuis l’ouverture de la saison, ultime rempart de la septième défense de Ligue 1, lève le voile sur le dernier acte de l’année et le déplacement à Reims, ce mercredi 20 décembre 2023.
Arthur Desmas disputera à Reims son quarante-huitième match en faveur du HAC
Entretien avec Arthur Desmas, six clean sheets au compteur, avant le coup d’envoi de la dix-septième journée de la phase aller, et un face-à-face avec le Stade de Reims.
Si on vous dit que vous étiez le seul joueur quelque peu agacé au sortir du succès signé face à Nice (3-1), on se trompe ?
« Non. J’étais frustré, un peu déçu d’avoir pris ce but à la fin. Maintenant, ça n’enlève vraiment rien à la performance de l’équipe. Collectivement, on a fait une très grande performance. Mettre trois buts à l’une des meilleures défenses d’Europe, ce n’est pas rien. »
Sur le terrain, avez-vous eu le temps de croquer ce plaisir ?
« Dans le feu de l’action, c’est difficile de ressentir cette sensation, mais avec du recul, on prend la mesure de ce qu’on a accompli. De mon but, voir les gars courir les uns pour les autres, c’était terrible. Et on avait tellement besoin de cette victoire. Elle tombe à pic. Qui plus est face à une grosse équipe. Face au PSG, on n’était pas loin, face à Lens et Monaco, on a été à la hauteur sans toutefois prendre les trois points. Là, c’est passé et c’est top. Et cela nous permet de penser que notre première partie de saison est réussie. Il reste toutefois un match pour aller chercher quelque chose de plus. »
« Fier de porter les valeurs du club »
À lire aussi Sabbi et Bayo font sauter le coffre-fort niçois : les notes des Havrais après HAC – Nice
C’est en tout cas confiant, serein, que le groupe prendra la direction de Reims…
« Bien sûr. Après, il faudra aussi y ajouter une grosse énergie. Car là-bas, ce n’est jamais simple. »
À ce propos, Reims n’est-il pas un club dont le HAC pourrait s’inspirer afin de s’ancrer en Ligue 1 ?
« Je ne suis que joueur, mais j’ai l’impression que ce club s’est effectivement structuré de manière remarquable. C’est très fort. »
Et lorsque vous vous retournez un an et demi en arrière, n’avez-vous pas la sensation que le HAC a, lui aussi, réalisé quelque chose de très fort ?
« J’avoue que je n’ai jamais pris trop le temps de me retourner. Mais oui, ce qu’on a fait depuis le début de la saison dernière, c’est top. Il n’y a qu’à voir le Stade Océane, c’est à guichets fermés à tous les matches. Pour nous, c’est un plaisir de voir la ville se réveiller au niveau du foot. »
Cette ascension, comment l’expliquez-vous ?
« Ça bosse bien, ça bosse fort, c’est sérieux, et on est très bien entouré par le staff et la direction. Tout est fait pour qu’on progresse. C’est une superbe séquence pour le club et pour nous. C’est chouette. On prend un tel plaisir à être ensemble. On a tout simplement envie de montrer qu’on n’est pas là par hasard, qu’on existe dans cette Ligue 1. »
En termes d’image, hors des « frontières » havraises, là aussi le HAC semble être entré dans une nouvelle dimension…
« Oui, et je suis fier d’appartenir à cette équipe et à l’image que le HAC renvoie un peu partout. Fier de porter les valeurs du club. On est une équipe de potes, des gars qui se battent les uns pour les autres, une équipe sympa, et je pense que ça doit plaire aux supporters. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le numéro 1 du HAC, impeccable depuis l’ouverture de la saison, ultime rempart de la septième défense de Ligue 1, lève le voile sur le dernier acte de l’année et le déplacement à Reims, ce mercredi 20 décembre 2023.
Arthur Desmas disputera à Reims son quarante-huitième match en faveur du HAC
Entretien avec Arthur Desmas, six clean sheets au compteur, avant le coup d’envoi de la dix-septième journée de la phase aller, et un face-à-face avec le Stade de Reims.
Si on vous dit que vous étiez le seul joueur quelque peu agacé au sortir du succès signé face à Nice (3-1), on se trompe ?
« Non. J’étais frustré, un peu déçu d’avoir pris ce but à la fin. Maintenant, ça n’enlève vraiment rien à la performance de l’équipe. Collectivement, on a fait une très grande performance. Mettre trois buts à l’une des meilleures défenses d’Europe, ce n’est pas rien. »
Sur le terrain, avez-vous eu le temps de croquer ce plaisir ?
« Dans le feu de l’action, c’est difficile de ressentir cette sensation, mais avec du recul, on prend la mesure de ce qu’on a accompli. De mon but, voir les gars courir les uns pour les autres, c’était terrible. Et on avait tellement besoin de cette victoire. Elle tombe à pic. Qui plus est face à une grosse équipe. Face au PSG, on n’était pas loin, face à Lens et Monaco, on a été à la hauteur sans toutefois prendre les trois points. Là, c’est passé et c’est top. Et cela nous permet de penser que notre première partie de saison est réussie. Il reste toutefois un match pour aller chercher quelque chose de plus. »
« Fier de porter les valeurs du club »
À lire aussi Sabbi et Bayo font sauter le coffre-fort niçois : les notes des Havrais après HAC – Nice
C’est en tout cas confiant, serein, que le groupe prendra la direction de Reims…
« Bien sûr. Après, il faudra aussi y ajouter une grosse énergie. Car là-bas, ce n’est jamais simple. »
À ce propos, Reims n’est-il pas un club dont le HAC pourrait s’inspirer afin de s’ancrer en Ligue 1 ?
« Je ne suis que joueur, mais j’ai l’impression que ce club s’est effectivement structuré de manière remarquable. C’est très fort. »
Et lorsque vous vous retournez un an et demi en arrière, n’avez-vous pas la sensation que le HAC a, lui aussi, réalisé quelque chose de très fort ?
« J’avoue que je n’ai jamais pris trop le temps de me retourner. Mais oui, ce qu’on a fait depuis le début de la saison dernière, c’est top. Il n’y a qu’à voir le Stade Océane, c’est à guichets fermés à tous les matches. Pour nous, c’est un plaisir de voir la ville se réveiller au niveau du foot. »
Cette ascension, comment l’expliquez-vous ?
« Ça bosse bien, ça bosse fort, c’est sérieux, et on est très bien entouré par le staff et la direction. Tout est fait pour qu’on progresse. C’est une superbe séquence pour le club et pour nous. C’est chouette. On prend un tel plaisir à être ensemble. On a tout simplement envie de montrer qu’on n’est pas là par hasard, qu’on existe dans cette Ligue 1. »
En termes d’image, hors des « frontières » havraises, là aussi le HAC semble être entré dans une nouvelle dimension…
« Oui, et je suis fier d’appartenir à cette équipe et à l’image que le HAC renvoie un peu partout. Fier de porter les valeurs du club. On est une équipe de potes, des gars qui se battent les uns pour les autres, une équipe sympa, et je pense que ça doit plaire aux supporters. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC veut tourner le dos à 2023 sur un nouveau coup de force
Dernier acte de la phase aller et rendez-vous à Reims pour le HAC, mercredi 20 décembre 2023. Avec la possibilité de signer un deuxième succès à la suite et de tourner le dos à une première partie de championnat d’ores et déjà réussie.
Auteur d’un doublé face à Nice, l’Américain Emmanuel Sabbi devrait de nouveau être aligné ce mercredi sur la pelouse du Stade Rémois.
Quatre jours après un retentissant succès aux dépens de Nice (3-1), le HAC se rend à Reims, non sans l’espoir d’en repartir avec un deuxième succès loin du Stade Océane.
Enchaîner, c’est possible ?
Si les Ciel et Marine ont à plusieurs reprises fait montre de leur faculté à rebondir, à réagir, sont-ils désormais en mesure d’empiler les performances de choix ? Cette saison, jamais en effet le HAC, capable de coups de force, de coups d’éclat même, n’est parvenu à signer deux succès de rang.
« Quand on livre une prestation comme celle qui nous a permis de battre Nice, on crée des attentes, sait Luka Elsner. J’ai donc dit aux joueurs qu’il fallait apporter des réponses à ces attentes. Nous avons aujourd’hui un match référence à la maison, il nous en faut maintenant un à l’extérieur, sur le résultat et le contenu. Je pense qu’on peut l’emporter partout et contre n’importe qui, à condition d’éviter les sautes d’humeur. »
Ces trous d’air, comme ceux qui ont en partie plombé les Havrais lors du précédent débat en terre adverse, à Strasbourg (1-2, 15e j.). « Se confronter à Reims est donc un vrai challenge. On va voir si on a du répondant. »
Physiquement, comment ça va ?
On les a vus s’écrouler. À bout de forces. « Certains ont même dû être accompagnés à leur sortie du terrain », sourit Luka Elsner. On parle là d’Oussama Targhalline et de Yassine Kechta, sortis lors de la seconde période d’un étourdissant HAC-Nice, soutenus par l’un de leurs partenaires afin de rallier le banc appuyés sur leurs deux jambes. « C’est aussi pour ça qu’on peut se féliciter d’avoir gagné, savoure l’entraîneur havrais. On a vu des gars aller au bout de leurs capacités. Les efforts ont été conséquents. »
Des efforts qu’il s’agira de répéter une dernière fois avant la courte trêve hivernale, dès ce mercredi à Reims. « La fatigue s’est estompée, assure Elsner. Et puis il y a pas mal de joueurs de disponibles (NDLR : seul Grandsir, suspendu, ne pourra être du voyage). » Est-ce à dire que le HAC du 20 décembre 2023 sera sensiblement différent de celui qui a infligé à l’OGC Nice son deuxième revers de la saison ? « On s’adaptera au contexte, précise le technicien slovène. Ce sera un autre type de match, une autre intensité. Reims, ça presse, ça joue tout pour l’offensive et si on crée un match ping-pong, on va souffrir. Comme face à Nice, avec des solutions surprenantes pour certains, on tentera donc de trouver la bonne formule. Athlétiquement, on n’est pas en danger, mais le défi, il est mental, sur cette capacité à appliquer quelque chose de différent, avec la même attention. »
Une phase aller déjà réussie ?
Dixième au coup d’envoi de cet ultime duel de la phase aller, appuyé sur la septième défense du championnat (18 buts « contre »), tombé deux fois seulement à l’extérieur, et invaincu face aux huit formations visibles dans son rétroviseur (3 v, 5 n), le HAC expose un bilan à (presque) mi-parcours bien plus épais que celui d’un simple candidat au maintien.
« Il y a matière à être satisfait, estime Luka Elsner. Mais on ne sera réellement satisfait qu’en fonction de ce qu’il se passera à Reims. Finir sur un résultat positif nous permettrait de nous appuyer sur une base solide avant la suite. Et puis au-delà des points, c’est surtout l’impression qu’on laissera avant la trêve. Généralement, ça se joue sur l’énergie, sur la capacité à faire fi des jours de vacances qui se profilent. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Dernier acte de la phase aller et rendez-vous à Reims pour le HAC, mercredi 20 décembre 2023. Avec la possibilité de signer un deuxième succès à la suite et de tourner le dos à une première partie de championnat d’ores et déjà réussie.
Auteur d’un doublé face à Nice, l’Américain Emmanuel Sabbi devrait de nouveau être aligné ce mercredi sur la pelouse du Stade Rémois.
Quatre jours après un retentissant succès aux dépens de Nice (3-1), le HAC se rend à Reims, non sans l’espoir d’en repartir avec un deuxième succès loin du Stade Océane.
Enchaîner, c’est possible ?
Si les Ciel et Marine ont à plusieurs reprises fait montre de leur faculté à rebondir, à réagir, sont-ils désormais en mesure d’empiler les performances de choix ? Cette saison, jamais en effet le HAC, capable de coups de force, de coups d’éclat même, n’est parvenu à signer deux succès de rang.
« Quand on livre une prestation comme celle qui nous a permis de battre Nice, on crée des attentes, sait Luka Elsner. J’ai donc dit aux joueurs qu’il fallait apporter des réponses à ces attentes. Nous avons aujourd’hui un match référence à la maison, il nous en faut maintenant un à l’extérieur, sur le résultat et le contenu. Je pense qu’on peut l’emporter partout et contre n’importe qui, à condition d’éviter les sautes d’humeur. »
Ces trous d’air, comme ceux qui ont en partie plombé les Havrais lors du précédent débat en terre adverse, à Strasbourg (1-2, 15e j.). « Se confronter à Reims est donc un vrai challenge. On va voir si on a du répondant. »
Physiquement, comment ça va ?
On les a vus s’écrouler. À bout de forces. « Certains ont même dû être accompagnés à leur sortie du terrain », sourit Luka Elsner. On parle là d’Oussama Targhalline et de Yassine Kechta, sortis lors de la seconde période d’un étourdissant HAC-Nice, soutenus par l’un de leurs partenaires afin de rallier le banc appuyés sur leurs deux jambes. « C’est aussi pour ça qu’on peut se féliciter d’avoir gagné, savoure l’entraîneur havrais. On a vu des gars aller au bout de leurs capacités. Les efforts ont été conséquents. »
Des efforts qu’il s’agira de répéter une dernière fois avant la courte trêve hivernale, dès ce mercredi à Reims. « La fatigue s’est estompée, assure Elsner. Et puis il y a pas mal de joueurs de disponibles (NDLR : seul Grandsir, suspendu, ne pourra être du voyage). » Est-ce à dire que le HAC du 20 décembre 2023 sera sensiblement différent de celui qui a infligé à l’OGC Nice son deuxième revers de la saison ? « On s’adaptera au contexte, précise le technicien slovène. Ce sera un autre type de match, une autre intensité. Reims, ça presse, ça joue tout pour l’offensive et si on crée un match ping-pong, on va souffrir. Comme face à Nice, avec des solutions surprenantes pour certains, on tentera donc de trouver la bonne formule. Athlétiquement, on n’est pas en danger, mais le défi, il est mental, sur cette capacité à appliquer quelque chose de différent, avec la même attention. »
Une phase aller déjà réussie ?
Dixième au coup d’envoi de cet ultime duel de la phase aller, appuyé sur la septième défense du championnat (18 buts « contre »), tombé deux fois seulement à l’extérieur, et invaincu face aux huit formations visibles dans son rétroviseur (3 v, 5 n), le HAC expose un bilan à (presque) mi-parcours bien plus épais que celui d’un simple candidat au maintien.
« Il y a matière à être satisfait, estime Luka Elsner. Mais on ne sera réellement satisfait qu’en fonction de ce qu’il se passera à Reims. Finir sur un résultat positif nous permettrait de nous appuyer sur une base solide avant la suite. Et puis au-delà des points, c’est surtout l’impression qu’on laissera avant la trêve. Généralement, ça se joue sur l’énergie, sur la capacité à faire fi des jours de vacances qui se profilent. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Neuf joueurs du Havre pré-convoqués pour la CAN dont Sangante (Sénégal), Alioui et Kechta (Maroc)
Il a 21 ans, porte le brassard de son club formateur depuis cette saison et, s'il n'a encore jamais joué avec les Lions de la Teranga, Arouna Sangante figure parmi les 55 joueurs pré-convoqués par Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, pour la CAN (du 13 janvier au 11 février). Rassoul Ndiaye est également présent dans cette liste.
Comme Sangante et Ndiaye, Yassine Kechta n'a encore jamais joué pour les A de son pays. Capitaine des U23, le milieu figure dans la liste des pré-convoqués du Maroc, là aussi longue de 55 joueurs, et il en va de même pour Nabil Alioui, ancien joueur des équipes de France jeunes.
Cinq autres joueurs du club normand ont été pré-convoqués : bien évidemment André Ayew, capitaine du Ghana, les Guinéens Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré, et les Ivoiriens Mohamed Koné, troisième gardien du HAC, et Christopher Opéri, qui n'a encore jamais joué pour les Éléphants. Reste à savoir combien de ces neuf joueurs iront disputer l'épreuve en Côte d'Ivoire.
l'Equipe
S. Bu.
mis à jour le 20 décembre 2023 à 17h53
Il a 21 ans, porte le brassard de son club formateur depuis cette saison et, s'il n'a encore jamais joué avec les Lions de la Teranga, Arouna Sangante figure parmi les 55 joueurs pré-convoqués par Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, pour la CAN (du 13 janvier au 11 février). Rassoul Ndiaye est également présent dans cette liste.
Comme Sangante et Ndiaye, Yassine Kechta n'a encore jamais joué pour les A de son pays. Capitaine des U23, le milieu figure dans la liste des pré-convoqués du Maroc, là aussi longue de 55 joueurs, et il en va de même pour Nabil Alioui, ancien joueur des équipes de France jeunes.
Cinq autres joueurs du club normand ont été pré-convoqués : bien évidemment André Ayew, capitaine du Ghana, les Guinéens Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré, et les Ivoiriens Mohamed Koné, troisième gardien du HAC, et Christopher Opéri, qui n'a encore jamais joué pour les Éléphants. Reste à savoir combien de ces neuf joueurs iront disputer l'épreuve en Côte d'Ivoire.
l'Equipe
S. Bu.
mis à jour le 20 décembre 2023 à 17h53
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Football : Ndiaye, un rouge qui plombe le HAC à Reims : les notes des Ciel et Marine
Expulsé pour la deuxième fois de la saison, ce mercredi 20 décembre 2023 à Reims, Rassoul Ndiaye, qui a porté à cinq le nombre de « rouge » concédés cette saison par le HAC, devra en partie assumer la responsabilité de ce sixième revers de la saison.
Rassoul Ndiaye a écopé de son deuxième «rouge» de la saison
Ndiaye (non noté) : sa jeunesse (22 ans) ne peut tout expliquer, tout excuser. Dans la tempête, l’ex-Sochalien perd toute sa lucidité. A Marseille, au jour de sa précédente titularisation (0-3, 8e j.), le « rouge » l’avait contraint à quitter le pré à la 40e minute. A Reims, il a fait encore plus fort, expulsé dès la 21e minute, à la suite d’un violent tacle sur Matusiwa. Quatre minutes plus tard, les Rémois ouvraient le score...
Desmas (6) : il a retardé l’échéance devant Teuma (11e), Daramy (14e) et Ito (16e), puis il a laissé le HAC en vie en détournant notamment une frappe de Matusiwa (74e). Mais il ne put sauver les siens lorsque le Japonais Nakamura le crucifia à hauteur des six mètres (25e).
Salmier (4) : étonnamment préféré à Sangante, le buteur de la Meinau n’a pu que constater les dégâts lorsqu’il vit Nakamura lui passer devant et ajuster Desmas (25e). Un manque de vigilance venue assombrir une prestation correcte par ailleurs.
Youté (6) : ce n’est définitivement plus une surprise, mais une confirmation. En cette soirée durant laquelle le HAC a souffert comme rarement cette saison, il n’a jamais rompu, jamais plié même. Athlétiquement, il s’est constamment imposé.
Lloris (6) : grand, comme toujours. Intraitable dans les duels, il n’a eu de cesse de se dresser face aux vagues rémoises. En fin de rencontre, il n’a par ailleurs pas hésité à quitter sa base pour se poser dans le camp adverse, auteur qu’il fut du centre le plus dangereux sans doute, sans qu’aucun de ses partenaires ne soit à cet instant au bon endroit, au bon moment (88e).
Casimir (4) : de l’activité, comme toujours, des sprints, des allers-retours le long de son couloir droit, mais un manque évident d’inspiration. Des choix qui n’ont donc que trop rarement été les bons.
Targhalline (6) : au cœur du jeu, sans doute est-ce le seul qui soit parvenu à soutenir le rythme imposé par les Rémois, le seul, en première période, à avoir su relancer long, afin de permettre aux siens de respirer quelque peu. Remplacé par Ayew (78e).
Dure soirée pour Touré
Touré (3) : de retour dans le « onze » de départ, l’international guinéen a trop vite été dépassé par la vitesse d’exécution des Rémois. À 10 contre 11, il était attendu de lui qu’il s’impose dans l’impact, afin de soulager ses partenaires, il n’a pas été au rendez-vous. Remplacé par Alioui (58e)
Opéri (4) : trop loin de Foket, sur le centre qui permit à Nakamura de faire trembler les filets (25e), le capitaine havrais a manqué de justesse lorsqu’il lui fallut être à l’amorce de certaines offensives. Remplacé par Kuziaev (84e).
Bayo (4) : soirée très compliquée pour la « pointe » du HAC. Isolé sur le front de l’attaque, l’homme aux quatre réalisations n’a pas eu un seul un ballon chaud à négocier. Remplacé par Joujou (78e).
Sabbi (4) : au coup d’envoi, il s’est présenté comme le deuxième attaquant d’un dispositif imaginé en 3-5-2. Mais rapidement, sous l’impressionnante pression rémoise, l’acteur principal du récent succès scellé face Nice (3-1) dut reculer d’un cran et prêter main-forte à un entrejeu en souffrance. Conséquence, jamais il n’eut l’occasion de faire trembler la défense rémoise. Remplacé par Kechta (58e), grâce auquel le HAC se montra un peu plus menaçant.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Expulsé pour la deuxième fois de la saison, ce mercredi 20 décembre 2023 à Reims, Rassoul Ndiaye, qui a porté à cinq le nombre de « rouge » concédés cette saison par le HAC, devra en partie assumer la responsabilité de ce sixième revers de la saison.
Rassoul Ndiaye a écopé de son deuxième «rouge» de la saison
Ndiaye (non noté) : sa jeunesse (22 ans) ne peut tout expliquer, tout excuser. Dans la tempête, l’ex-Sochalien perd toute sa lucidité. A Marseille, au jour de sa précédente titularisation (0-3, 8e j.), le « rouge » l’avait contraint à quitter le pré à la 40e minute. A Reims, il a fait encore plus fort, expulsé dès la 21e minute, à la suite d’un violent tacle sur Matusiwa. Quatre minutes plus tard, les Rémois ouvraient le score...
Desmas (6) : il a retardé l’échéance devant Teuma (11e), Daramy (14e) et Ito (16e), puis il a laissé le HAC en vie en détournant notamment une frappe de Matusiwa (74e). Mais il ne put sauver les siens lorsque le Japonais Nakamura le crucifia à hauteur des six mètres (25e).
Salmier (4) : étonnamment préféré à Sangante, le buteur de la Meinau n’a pu que constater les dégâts lorsqu’il vit Nakamura lui passer devant et ajuster Desmas (25e). Un manque de vigilance venue assombrir une prestation correcte par ailleurs.
Youté (6) : ce n’est définitivement plus une surprise, mais une confirmation. En cette soirée durant laquelle le HAC a souffert comme rarement cette saison, il n’a jamais rompu, jamais plié même. Athlétiquement, il s’est constamment imposé.
Lloris (6) : grand, comme toujours. Intraitable dans les duels, il n’a eu de cesse de se dresser face aux vagues rémoises. En fin de rencontre, il n’a par ailleurs pas hésité à quitter sa base pour se poser dans le camp adverse, auteur qu’il fut du centre le plus dangereux sans doute, sans qu’aucun de ses partenaires ne soit à cet instant au bon endroit, au bon moment (88e).
Casimir (4) : de l’activité, comme toujours, des sprints, des allers-retours le long de son couloir droit, mais un manque évident d’inspiration. Des choix qui n’ont donc que trop rarement été les bons.
Targhalline (6) : au cœur du jeu, sans doute est-ce le seul qui soit parvenu à soutenir le rythme imposé par les Rémois, le seul, en première période, à avoir su relancer long, afin de permettre aux siens de respirer quelque peu. Remplacé par Ayew (78e).
Dure soirée pour Touré
Touré (3) : de retour dans le « onze » de départ, l’international guinéen a trop vite été dépassé par la vitesse d’exécution des Rémois. À 10 contre 11, il était attendu de lui qu’il s’impose dans l’impact, afin de soulager ses partenaires, il n’a pas été au rendez-vous. Remplacé par Alioui (58e)
Opéri (4) : trop loin de Foket, sur le centre qui permit à Nakamura de faire trembler les filets (25e), le capitaine havrais a manqué de justesse lorsqu’il lui fallut être à l’amorce de certaines offensives. Remplacé par Kuziaev (84e).
Bayo (4) : soirée très compliquée pour la « pointe » du HAC. Isolé sur le front de l’attaque, l’homme aux quatre réalisations n’a pas eu un seul un ballon chaud à négocier. Remplacé par Joujou (78e).
Sabbi (4) : au coup d’envoi, il s’est présenté comme le deuxième attaquant d’un dispositif imaginé en 3-5-2. Mais rapidement, sous l’impressionnante pression rémoise, l’acteur principal du récent succès scellé face Nice (3-1) dut reculer d’un cran et prêter main-forte à un entrejeu en souffrance. Conséquence, jamais il n’eut l’occasion de faire trembler la défense rémoise. Remplacé par Kechta (58e), grâce auquel le HAC se montra un peu plus menaçant.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : pourquoi Desmas a-t-il évolué avec un maillot de Reims face aux Champenois ?
Le gardien du HAC ne portait pas l’un de ses maillots habituels, mercredi 20 décembre 2023 à Reims, mais une tunique jaune fournie par le club adverse. On vous explique pourquoi.
Arthur Desmas arborait le même maillot jaune que son vis-à-vis Yehvann Diouf, mercredi soir, au stade Auguste Delaune
Le logo du Stade de Reims était caché d’un sparadrap noir. Mais c’est bien un maillot fourni par le club champenois qu’Arthur Desmas, le dernier rempart du Havre AC, arborait mercredi 20 décembre 2023 au stade Auguste-Delaune au cours du dernier match de Ligue 1 de l’année 2023, perdu par le club doyen (1-0).
Initialement, le gardien havrais aurait dû évoluer avec une tunique blanche, comme l’avait accepté la Direction technique de l’arbitrage lors de la traditionnelle réunion organisée dans les jours précédant la rencontre. Celle-ci permet aux clubs de se déplacer uniquement avec les maillots nécessaires, et non toute la collection disponible (Desmas peut également jouer en rouge, bleu marine, jaune…).
Madame Frappart refuse le maillot blanc
Et ce n’est qu’une fois au stade Auguste-Delaune mercredi, lors de la réunion d’avant-match avec l’arbitre de la rencontre, en l’occurrence Madame Frappart, que l’officielle a estimé que le blanc du maillot de Desmas pouvait se confondre avec les manches de la tenue rémoise.
Il fallut donc réfléchir à une solution de repli, qui fut trouvée grâce à la mise à disposition par le Stade de Reims d’une tunique jaune normalement réservée à ses gardiens, identique à celle arborée mercredi par Yehvann Diouf, le portier local. Le HAC se déplaçant toujours avec des éléments de flocage, la tenue de Desmas put être décorée aux couleurs de Winamax, le principal sponsor maillot du club doyen.
Le sparadrap et la marque Umbro (équipementier du Stade de Reims, quand le HAC est habillé par Joma) laissaient toutefois deviner la combine.
Un imprévu qui n’a en tout cas pas eu l’air de perturber Arthur Desmas, le gardien havrais ayant une nouvelle fois livré une prestation de choix en Champagne, malgré la défaite de sa formation.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Le gardien du HAC ne portait pas l’un de ses maillots habituels, mercredi 20 décembre 2023 à Reims, mais une tunique jaune fournie par le club adverse. On vous explique pourquoi.
Arthur Desmas arborait le même maillot jaune que son vis-à-vis Yehvann Diouf, mercredi soir, au stade Auguste Delaune
Le logo du Stade de Reims était caché d’un sparadrap noir. Mais c’est bien un maillot fourni par le club champenois qu’Arthur Desmas, le dernier rempart du Havre AC, arborait mercredi 20 décembre 2023 au stade Auguste-Delaune au cours du dernier match de Ligue 1 de l’année 2023, perdu par le club doyen (1-0).
Initialement, le gardien havrais aurait dû évoluer avec une tunique blanche, comme l’avait accepté la Direction technique de l’arbitrage lors de la traditionnelle réunion organisée dans les jours précédant la rencontre. Celle-ci permet aux clubs de se déplacer uniquement avec les maillots nécessaires, et non toute la collection disponible (Desmas peut également jouer en rouge, bleu marine, jaune…).
Madame Frappart refuse le maillot blanc
Et ce n’est qu’une fois au stade Auguste-Delaune mercredi, lors de la réunion d’avant-match avec l’arbitre de la rencontre, en l’occurrence Madame Frappart, que l’officielle a estimé que le blanc du maillot de Desmas pouvait se confondre avec les manches de la tenue rémoise.
Il fallut donc réfléchir à une solution de repli, qui fut trouvée grâce à la mise à disposition par le Stade de Reims d’une tunique jaune normalement réservée à ses gardiens, identique à celle arborée mercredi par Yehvann Diouf, le portier local. Le HAC se déplaçant toujours avec des éléments de flocage, la tenue de Desmas put être décorée aux couleurs de Winamax, le principal sponsor maillot du club doyen.
Le sparadrap et la marque Umbro (équipementier du Stade de Reims, quand le HAC est habillé par Joma) laissaient toutefois deviner la combine.
Un imprévu qui n’a en tout cas pas eu l’air de perturber Arthur Desmas, le gardien havrais ayant une nouvelle fois livré une prestation de choix en Champagne, malgré la défaite de sa formation.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : champion des expulsions, le HAC va devoir corriger ce vilain défaut
Les Ciel et Marine ont récolté à Reims leur cinquième carton rouge de la saison, un record en Ligue 1. Si tous n’ont pas coûté des points, les Havrais ont intérêt à gommer cette mauvaise habitude pour ne pas en abandonner davantage sur la route du maintien.
Comme Rassoul Ndiaye, Samuel Grandsir a écopé à lui seul de deux des cinq cartons rouges reçus par le HAC cette saison
La configuration du stade Auguste-Delaune ayant placé la salle de presse à quelques mètres du vestiaire visiteurs, il n’y avait même pas besoin de tendre l’oreille, mercredi 20 décembre 2023, pour entendre Luka Elsner faire trembler les murs au sortir du revers concédé face aux Rémois (1-0). « Cinq expulsions en quinze matches ! Cinq expulsions en quinze matches ! », a tonné à plusieurs reprises l’entraîneur, au cœur d’un vestiaire où Rassoul Ndiaye, exclu en Champagne pour un vilain tacle sur Matusiwa dès la 21e minute, devait probablement avoir le regard braqué vers ses chaussures.
Grandsir à Rennes (deux avertissements, 3e j.), Ndiaye à Marseille (deux avertissements, 8e j.), Ayew à Nantes (rouge direct, 13e j.), de nouveau Grandsir face à Nice (rouge direct, 16e j.), et donc encore Ndiaye à Reims (rouge direct, 17e j.) : aucune autre équipe de Ligue 1 n’aura récolté autant de cartons rouges que le HAC au cours de la première partie de saison, Rennes et Marseille, autres formations les plus sanctionnées, n’en ayant reçu que trois.
Parmi les bons élèves du côté des avertissements
Le paradoxe est que ce bonnet d’âne s’accompagne d’une place dans le Top 5 au classement des avertissements, avec 27 cartons jaunes accumulés, loin des 43 reçus par le Toulouse FC. Signe que la collection de cartons rouges amassés par les Ciel et Marine résulte davantage d’un manque de lucidité ponctuel que d’un excès d’agressivité caractéristique.
« En Ligue 1, cela coûte beaucoup trop cher de laisser ses partenaires à dix contre onze », a soupiré Elsner mercredi. Pour le coup, son équipe n’aura pas forcément payé au prix fort les périodes où il lui fallut évoluer en infériorité numérique. On se souvient que c’est à un de moins que les Havrais étaient revenus de 2-1 à 2-2 à Rennes après la sortie de Grandsir (62e). Que les débats étaient déjà très mal embarqués (2-0) lorsque Ndiaye avait quitté les siens au Vélodrome (40e, 3-0 score final). Que les Hacmen avaient montré leur meilleur visage à la Beaujoire une fois réduits à dix (67e, 0-0). Ou encore que l’expulsion de Grandsir, combinée à celle de Todibo, n’avait eu aucune incidence face à Nice (3-1).
Jusqu’à présent, celle de Ndiaye mercredi fut de loin la plus préjudiciable, à 0-0 et 70 minutes du coup de sifflet final, même si l’entame avait déjà été délicate à Delaune. « On se tire une balle dans le pied », a déploré Yoann Salmier à la sortie du vestiaire. « Ce sont des erreurs de jeunesse qui nous handicapent », l’a rejoint Gautier Lloris, pour qui le HAC se doit rapidement d’« apprendre de ses erreurs ». « Quand tu joues un maintien et que tous les points sont précieux, ça (les expulsions) compte dans la balance », a insisté le défenseur.
Elsner pense mettre en place un système d’amendes
Luka Elsner en est le premier conscient et c’est bien pourquoi le technicien « [s]’en veut » de ne pas être encore parvenu à le faire comprendre à tous ses joueurs. « Je n’ai apparemment pas réussi à être suffisamment sévère suite à nos premiers cartons rouges. » Le Slovène promet de le devenir. « Il y a plein de manière d’être sévère, autant sur le côté sportif que financier. » Un système d’amendes sanctionnant les exclus ? « Il est absolument certain que ce sera mis en place. » La deuxième partie de saison permettra de juger de son efficacité.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Les Ciel et Marine ont récolté à Reims leur cinquième carton rouge de la saison, un record en Ligue 1. Si tous n’ont pas coûté des points, les Havrais ont intérêt à gommer cette mauvaise habitude pour ne pas en abandonner davantage sur la route du maintien.
Comme Rassoul Ndiaye, Samuel Grandsir a écopé à lui seul de deux des cinq cartons rouges reçus par le HAC cette saison
La configuration du stade Auguste-Delaune ayant placé la salle de presse à quelques mètres du vestiaire visiteurs, il n’y avait même pas besoin de tendre l’oreille, mercredi 20 décembre 2023, pour entendre Luka Elsner faire trembler les murs au sortir du revers concédé face aux Rémois (1-0). « Cinq expulsions en quinze matches ! Cinq expulsions en quinze matches ! », a tonné à plusieurs reprises l’entraîneur, au cœur d’un vestiaire où Rassoul Ndiaye, exclu en Champagne pour un vilain tacle sur Matusiwa dès la 21e minute, devait probablement avoir le regard braqué vers ses chaussures.
Grandsir à Rennes (deux avertissements, 3e j.), Ndiaye à Marseille (deux avertissements, 8e j.), Ayew à Nantes (rouge direct, 13e j.), de nouveau Grandsir face à Nice (rouge direct, 16e j.), et donc encore Ndiaye à Reims (rouge direct, 17e j.) : aucune autre équipe de Ligue 1 n’aura récolté autant de cartons rouges que le HAC au cours de la première partie de saison, Rennes et Marseille, autres formations les plus sanctionnées, n’en ayant reçu que trois.
Parmi les bons élèves du côté des avertissements
Le paradoxe est que ce bonnet d’âne s’accompagne d’une place dans le Top 5 au classement des avertissements, avec 27 cartons jaunes accumulés, loin des 43 reçus par le Toulouse FC. Signe que la collection de cartons rouges amassés par les Ciel et Marine résulte davantage d’un manque de lucidité ponctuel que d’un excès d’agressivité caractéristique.
« En Ligue 1, cela coûte beaucoup trop cher de laisser ses partenaires à dix contre onze », a soupiré Elsner mercredi. Pour le coup, son équipe n’aura pas forcément payé au prix fort les périodes où il lui fallut évoluer en infériorité numérique. On se souvient que c’est à un de moins que les Havrais étaient revenus de 2-1 à 2-2 à Rennes après la sortie de Grandsir (62e). Que les débats étaient déjà très mal embarqués (2-0) lorsque Ndiaye avait quitté les siens au Vélodrome (40e, 3-0 score final). Que les Hacmen avaient montré leur meilleur visage à la Beaujoire une fois réduits à dix (67e, 0-0). Ou encore que l’expulsion de Grandsir, combinée à celle de Todibo, n’avait eu aucune incidence face à Nice (3-1).
Jusqu’à présent, celle de Ndiaye mercredi fut de loin la plus préjudiciable, à 0-0 et 70 minutes du coup de sifflet final, même si l’entame avait déjà été délicate à Delaune. « On se tire une balle dans le pied », a déploré Yoann Salmier à la sortie du vestiaire. « Ce sont des erreurs de jeunesse qui nous handicapent », l’a rejoint Gautier Lloris, pour qui le HAC se doit rapidement d’« apprendre de ses erreurs ». « Quand tu joues un maintien et que tous les points sont précieux, ça (les expulsions) compte dans la balance », a insisté le défenseur.
Elsner pense mettre en place un système d’amendes
Luka Elsner en est le premier conscient et c’est bien pourquoi le technicien « [s]’en veut » de ne pas être encore parvenu à le faire comprendre à tous ses joueurs. « Je n’ai apparemment pas réussi à être suffisamment sévère suite à nos premiers cartons rouges. » Le Slovène promet de le devenir. « Il y a plein de manière d’être sévère, autant sur le côté sportif que financier. » Un système d’amendes sanctionnant les exclus ? « Il est absolument certain que ce sera mis en place. » La deuxième partie de saison permettra de juger de son efficacité.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : buts, affluences, joueurs… Voici les chiffres clés de la phase aller du HAC
Retour en chiffres sur cette première partie de championnat de Ligue 1 ponctuée d’une onzième place pour le Havre AC, vainqueur de quatre de ses combats pour six défaites et sept nuls.
Le HAC a réalisé une première partie de saison pleine de promesses
C’est éloigné de la zone rouge que le HAC se préparera, dès l’après-midi du 1er janvier 2024 et la reprise de l’entraînement, à virer sur la phase retour. Aux premières heures de la trêve, coup d’œil sur quelques-uns des chiffres clés de la phase aller.
4
Comme le total de réalisations au crédit du, ou plutôt des co-meilleurs buteurs du HAC à mi-parcours. À savoir Nabil Alioui, dont le dernier geste décisif remonte au 24 septembre 2023 (face à Clermont, 2-1), et Mohamed Bayo, auteur du penalty qui mit Nice K.-O. lors de la 16e journée (3-1). Huit buts partagés par les deux hommes, soit 50 % du bilan provisoire présenté par la quatorzième attaque du championnat, l’une de sept forces offensives à ne pas placer un seul de ses artilleurs parmi les seize meilleurs buteurs du moment.
6
Comme le nombre de matches jusqu’alors ponctués d’un clean sheet. Une performance partagée par Marseille et Lyon, que seuls Nice (11), Lille (9), Lens (8), le PSG et Brest (7) n’ont pas à envier. Le HAC tourne ainsi le dos à la phase aller sur une septième place au classement des meilleures défenses. Loin derrière Nice (8 buts « contre »), très loin devant Lorient (35).
9
Comme le nombre de joueurs vus pour la première fois sur la plus belle des scènes. On nommera Sangante, Youté, Casimir, Kechta, Ndiaye, Logbo, Joujou, Alioui et Soumaré. Aucun de ces hommes n’avait encore jamais eu la possibilité de s’aventurer jusqu’en Ligue 1. Une division également découverte par Opéri, arrivé de Jupiler Pro League (Bel) à l’été 2022, Sabbi, révélé en D1 danoise (Odense, BK), mais aussi Kuziaev et Nego, respectivement issus de Fehérvar (Hon) et du Zénith Saint-Pétersbourg (Rus). Quant à Targhalline, il ne présentait que quatre minutes de temps de jeu en L1 au coup d’envoi de la saison (avec l’OM).
23
Signe que Luka Elsner ouvre en grand la porte, vingt-trois joueurs ont jusqu’alors eu l’occasion de prendre place sous les projecteurs de la Ligue 1. Si Arthur Desmas est le seul à avoir pris part aux dix-sept journées de la phase aller, parmi les joueurs de champ, Gautier Lloris est celui qui avance le temps de jeu le plus épais (1 430 minutes). Quant à Cheick Doumbia, recruté à Lorient l’été dernier, et Kandet Diawara, arrivé de Chypre lors de la précédente intersaison, jamais ils n’ont eu l’occasion de s’exprimer, tout comme Aloïs Confais.
21 320
Soit l’affluence moyenne enregistrée au Stade Océane après huit rencontres disputées au cœur du vaisseau bleu. Du jamais vu, record également établi à l’échelle normande. Le pic d’affluence a été enregistré au jour de la réception du PSG (23 718), l’affiche la moins « excitante » au regard du public havrais fut le duel avec Clermont (18 071). À noter que la barre des 20 000 spectateurs a déjà été franchie à cinq reprises, sachant que la prochaine production du HAC à domicile, en championnat, verra les Ciel et Marine croiser le fer avec l’Olympique Lyonnais, le 14 janvier 2024. Alléchant, là aussi.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Retour en chiffres sur cette première partie de championnat de Ligue 1 ponctuée d’une onzième place pour le Havre AC, vainqueur de quatre de ses combats pour six défaites et sept nuls.
Le HAC a réalisé une première partie de saison pleine de promesses
C’est éloigné de la zone rouge que le HAC se préparera, dès l’après-midi du 1er janvier 2024 et la reprise de l’entraînement, à virer sur la phase retour. Aux premières heures de la trêve, coup d’œil sur quelques-uns des chiffres clés de la phase aller.
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Comme le total de réalisations au crédit du, ou plutôt des co-meilleurs buteurs du HAC à mi-parcours. À savoir Nabil Alioui, dont le dernier geste décisif remonte au 24 septembre 2023 (face à Clermont, 2-1), et Mohamed Bayo, auteur du penalty qui mit Nice K.-O. lors de la 16e journée (3-1). Huit buts partagés par les deux hommes, soit 50 % du bilan provisoire présenté par la quatorzième attaque du championnat, l’une de sept forces offensives à ne pas placer un seul de ses artilleurs parmi les seize meilleurs buteurs du moment.
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Comme le nombre de matches jusqu’alors ponctués d’un clean sheet. Une performance partagée par Marseille et Lyon, que seuls Nice (11), Lille (9), Lens (8), le PSG et Brest (7) n’ont pas à envier. Le HAC tourne ainsi le dos à la phase aller sur une septième place au classement des meilleures défenses. Loin derrière Nice (8 buts « contre »), très loin devant Lorient (35).
9
Comme le nombre de joueurs vus pour la première fois sur la plus belle des scènes. On nommera Sangante, Youté, Casimir, Kechta, Ndiaye, Logbo, Joujou, Alioui et Soumaré. Aucun de ces hommes n’avait encore jamais eu la possibilité de s’aventurer jusqu’en Ligue 1. Une division également découverte par Opéri, arrivé de Jupiler Pro League (Bel) à l’été 2022, Sabbi, révélé en D1 danoise (Odense, BK), mais aussi Kuziaev et Nego, respectivement issus de Fehérvar (Hon) et du Zénith Saint-Pétersbourg (Rus). Quant à Targhalline, il ne présentait que quatre minutes de temps de jeu en L1 au coup d’envoi de la saison (avec l’OM).
23
Signe que Luka Elsner ouvre en grand la porte, vingt-trois joueurs ont jusqu’alors eu l’occasion de prendre place sous les projecteurs de la Ligue 1. Si Arthur Desmas est le seul à avoir pris part aux dix-sept journées de la phase aller, parmi les joueurs de champ, Gautier Lloris est celui qui avance le temps de jeu le plus épais (1 430 minutes). Quant à Cheick Doumbia, recruté à Lorient l’été dernier, et Kandet Diawara, arrivé de Chypre lors de la précédente intersaison, jamais ils n’ont eu l’occasion de s’exprimer, tout comme Aloïs Confais.
21 320
Soit l’affluence moyenne enregistrée au Stade Océane après huit rencontres disputées au cœur du vaisseau bleu. Du jamais vu, record également établi à l’échelle normande. Le pic d’affluence a été enregistré au jour de la réception du PSG (23 718), l’affiche la moins « excitante » au regard du public havrais fut le duel avec Clermont (18 071). À noter que la barre des 20 000 spectateurs a déjà été franchie à cinq reprises, sachant que la prochaine production du HAC à domicile, en championnat, verra les Ciel et Marine croiser le fer avec l’Olympique Lyonnais, le 14 janvier 2024. Alléchant, là aussi.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Transferts Ligue 1 : Le Havre veut soigner sa ligne
Le Havre cherchera d'abord à réajuster la taille de son effectif au cours d'un mercato où la venue d'un latéral gauche constitue l'autre priorité du promu.
Après quatorze ans passés en L2, Le Havre s'est montré très actif lors du mercato estival pour son retour dans l'élite et c'est pour l'instant une réussite, avec une onzième place au terme des matches aller. Dix joueurs sont arrivés cet été, dont des cadres comme Daler Kouziaïev, Abdoulaye Touré ou Loïc Nego, et le club a fait signer ensuite comme joker André Ayew, devenu Havrais le 11 novembre.
Le temps de jeu du Ghanéen est pour l'instant réduit et il n'augmentera pas en début d'année, puisque l'ancien Marseillais disputera la CAN, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février. Si neuf joueurs du HAC ont été pré-convoqués pour cette épreuve, seuls trois d'entre eux sont certains d'y participer : André Ayew, donc, et les Guinéens Abdoulaye Touré et Mohamed Bayo.
Nabil Alioui, Yassine Kechta (Maroc) et Arouna Sangante (Sénégal) ont peu de chances de prendre part à la compétition, tout comme Christopher Opéri (Côte d'Ivoire). Cela n'empêche pas le HAC de chercher activement une doublure au latéral gauche, un manque constaté depuis le début de saison. Le promu restera à l'affût sur les autres postes, mais il devra faire sans moyens financiers et son effectif (23 joueurs ont été utilisés) doit lui permettre de résister à cette période.
Youté et Sangante censés rester
Pour le club doyen, l'objectif premier sera d'ailleurs de dégraisser. Des transferts comme des prêts sont envisagés pour plusieurs joueurs en manque de temps de jeu. Arrivés cet été, Issa Soumaré et Kandet Diawara n'ont, par exemple, pas su faire leur place dans un groupe que Nolan Mbemba, malgré son but contre Lorient (3-0, le 3 septembre), pourrait aussi quitter.
Le club normand tentera d'aguerrir par des prêts des jeunes prometteurs, tels Mathéo Bodmer (19 ans), Simon Ebonog (19 ans) et Steve Ngoura (18 ans). Ce ne devrait pas être le cas d'Élysée Logbo (19 ans), déjà auteur de dix apparitions en L1 dont deux titularisations, et qui aura normalement de nouveau la possibilité de se montrer avec le départ à la CAN de Bayo.
Sangante et Étienne Youté sont, eux, suivis de près. Mais en interne, on affirme qu'aucune offre n'est parvenue pour les deux défenseurs de 21 ans, dont le départ n'est de toute façon pas souhaité. Une proposition mirobolante pourrait changer la donne pour un club privé de liquidités. Mais ses dirigeants ont l'habitude de cette pénurie, ils savent se montrer ingénieux sur les transferts et cette capacité à faire avec presque rien pourrait, encore, être bien utile si nécessaire.
Sébastien Buron L'équipe
mis à jour le 23 décembre 2023 à 00h06
Le Havre cherchera d'abord à réajuster la taille de son effectif au cours d'un mercato où la venue d'un latéral gauche constitue l'autre priorité du promu.
Après quatorze ans passés en L2, Le Havre s'est montré très actif lors du mercato estival pour son retour dans l'élite et c'est pour l'instant une réussite, avec une onzième place au terme des matches aller. Dix joueurs sont arrivés cet été, dont des cadres comme Daler Kouziaïev, Abdoulaye Touré ou Loïc Nego, et le club a fait signer ensuite comme joker André Ayew, devenu Havrais le 11 novembre.
Le temps de jeu du Ghanéen est pour l'instant réduit et il n'augmentera pas en début d'année, puisque l'ancien Marseillais disputera la CAN, qui se déroulera du 13 janvier au 11 février. Si neuf joueurs du HAC ont été pré-convoqués pour cette épreuve, seuls trois d'entre eux sont certains d'y participer : André Ayew, donc, et les Guinéens Abdoulaye Touré et Mohamed Bayo.
Nabil Alioui, Yassine Kechta (Maroc) et Arouna Sangante (Sénégal) ont peu de chances de prendre part à la compétition, tout comme Christopher Opéri (Côte d'Ivoire). Cela n'empêche pas le HAC de chercher activement une doublure au latéral gauche, un manque constaté depuis le début de saison. Le promu restera à l'affût sur les autres postes, mais il devra faire sans moyens financiers et son effectif (23 joueurs ont été utilisés) doit lui permettre de résister à cette période.
Youté et Sangante censés rester
Pour le club doyen, l'objectif premier sera d'ailleurs de dégraisser. Des transferts comme des prêts sont envisagés pour plusieurs joueurs en manque de temps de jeu. Arrivés cet été, Issa Soumaré et Kandet Diawara n'ont, par exemple, pas su faire leur place dans un groupe que Nolan Mbemba, malgré son but contre Lorient (3-0, le 3 septembre), pourrait aussi quitter.
Le club normand tentera d'aguerrir par des prêts des jeunes prometteurs, tels Mathéo Bodmer (19 ans), Simon Ebonog (19 ans) et Steve Ngoura (18 ans). Ce ne devrait pas être le cas d'Élysée Logbo (19 ans), déjà auteur de dix apparitions en L1 dont deux titularisations, et qui aura normalement de nouveau la possibilité de se montrer avec le départ à la CAN de Bayo.
Sangante et Étienne Youté sont, eux, suivis de près. Mais en interne, on affirme qu'aucune offre n'est parvenue pour les deux défenseurs de 21 ans, dont le départ n'est de toute façon pas souhaité. Une proposition mirobolante pourrait changer la donne pour un club privé de liquidités. Mais ses dirigeants ont l'habitude de cette pénurie, ils savent se montrer ingénieux sur les transferts et cette capacité à faire avec presque rien pourrait, encore, être bien utile si nécessaire.
Sébastien Buron L'équipe
mis à jour le 23 décembre 2023 à 00h06
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « De quoi aborder les matches retour avec plus d’ambition », assure Mathieu Bodmer
S’il estime que le HAC aurait sans doute pu tourner le dos à la phase aller avec un capital points un peu plus épais, Mathieu Bodmer, interrogé ce vendredi 22 décembre 2023, attend des Ciel et Marine qu’ils poussent plus loin le curseur lors des dix-sept prochaines journées.
Exigeant, ambitieux, Mathieu Bodmer ne peut cacher une pointe de frustration
Bilan de la phase aller, mercato d’hiver : entretien avec Mathieu Bodmer, directeur sportif du HAC.
Si le HAC a quitté Reims sur une sixième défaite (0-1), c’est en onzième position que le club basculera sur la phase retour. Les temps de passage sont-ils respectés ?
« Ce n’est pas trop mal. À titre personnel, j’ai tout de même un peu de frustration. Je pense qu’on peut faire mieux. Qu’on doit faire mieux, que ce soit du point de vue comptable, comme au niveau du contenu. Sur certaines mi-temps, on est parfois passés complètement au travers. Maintenant, dans l’ensemble, on peut tout de même affirmer qu’on a résisté à tout le monde, sauf à Marseille (0-3, 8e j.) où on a été absents pendant les 90 minutes. Je pense sincèrement qu’on pourrait avoir aujourd’hui quelques points supplémentaires. »
« Offensivement, on a encore des lacunes. Et ça, je ne m’y attendais pas »
À travers cette pointe de frustration, l’inexpérience d’une partie du groupe, à l’échelle de la Ligue 1, explique-t-elle, à elle seule, ces trois ou quatre points a priori mérités et finalement perdus ?
« Il y a en tout cas des matches où je n’ai pas compris pourquoi nous n’avons pas été au rendez-vous, sur un match où une mi-temps, comme à Metz (0-0, 10e j.), Nantes (0-0, 13e j.) ou Strasbourg (1-2, 15e j.). Souvent c’est à l’extérieur. Peut-être qu’il y a la découverte des autres stades, à Marseille notamment. Peut-être aussi que des garçons se font une montagne de certains matches. Cela fait effectivement partie de l’apprentissage. Mais il faut maintenant que tous les joueurs aient bien conscience que s’ils sont en L1, onzièmes à la trêve, c’est qu’ils le méritent. »
Le socle sur lequel le HAC s’appuiera au moment d’aborder la phase retour paraît en tout cas solide, non ?
« Bien sûr. Cet été, tout le monde aurait accepté l’idée d’être onzième à la trêve. Mais pointer du doigt ce qu’on peut améliorer, puisqu’on en a le potentiel, c’est mon côté exigeant, ambitieux.
Ce qu’on fait est réellement intéressant, notre défense reste solide, maintenant, offensivement, on a encore des lacunes. Et ça, je ne m’y attendais pas, dans la mesure où Vincent Volpe a fait les efforts, soit en transferts ou en salaires, pour qu’on ait de meilleurs joueurs. Et devant, le rendu n’est pas toujours au rendez-vous. Après, il y a des satisfactions, des joueurs qui se révèlent, des jeunes qui débutent, un fond de jeu intéressant. On a de quoi aborder les matches retour avec un peu plus d’ambition. »
Et moins de « rouges »…
« Oui… Ça commence à faire beaucoup. Quasiment un tiers des matches où on a dû jouer, plus ou moins longtemps, à dix contre onze. Au bout d’un moment, c’est compliqué. Et à l’exception de l’expulsion d’André (NDLR : Ayew, à Nantes), un poil sévère à mon avis, les autres sont logiques. On n’est pas victimes de l’arbitrage, il n’y a pas scandale. Mais ce serait bien de pouvoir lutter à armes égales. À Reims, on aurait peut-être pu tenir, plutôt que d’espérer un braquage en fin de match. »
La suite, vous l’imaginez comment ?
« Déjà, avec ce match de Coupe, face à Caen, on va tout de suite entrer dans le vif du sujet (NDLR : le 7 janvier, 14h30, au Stade Océane). Ensuite, avec les départs à la CAN (Bayo, Touré et Ayew), certains joueurs pourraient jouer un peu plus. »
À propos de la CAN, Arouna Sangante pourrait-il être l’invité surprise au sein de la sélection sénégalaise ?
« Il fait de belles prestations et s’il devait y aller, ce serait une excellente nouvelle pour lui. Maintenant, je crois que tous les défenseurs habituellement retenus avec le Sénégal sont là. »
« On ne peut pas demander à l’actionnaire de faire l’effort tous les six mois »
Janvier marquera le coup d’envoi de la CAN (du 13/01 au 11/02), mais aussi du mercato d’hiver (du 1er au 31). De jolis coups à l’étude ?
« Déjà, on va essayer de faire sortir ceux qui n’ont pas de temps de jeu et les plus jeunes. On n’a pas encore défini de liste, mais il serait bien que les plus jeunes, Simon (Ebonog), Steve (Ngoura), Yoni (Gomis), Mokrane (Bentoumi) et Mathéo (Bodmer) poursuivent leur développement via des prêts en National. Il y a des pistes. Après, il va falloir aussi trouver une solution pour Kandet (Diawara), Issa (Soumaré), Aloïs (Confais), peut-être Nolan (Mbemba) aussi. Dans le sens inverse, puisque Cheick Doumbia ne perce pas, sans qu’on arrive à savoir réellement pourquoi, il faudra peut-être trouver une doublure à Christopher (Opéri). »
Et devant ?
« On discute avec beaucoup de monde, avec toujours la même problématique (financière). On n’a pas grand-chose. C’est pour ça qu’il faut faire un peu de place dans l’effectif, voir si on peut faire un peu d’argent, car on ne peut pas demander à l’actionnaire de faire l’effort tous les six mois. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
S’il estime que le HAC aurait sans doute pu tourner le dos à la phase aller avec un capital points un peu plus épais, Mathieu Bodmer, interrogé ce vendredi 22 décembre 2023, attend des Ciel et Marine qu’ils poussent plus loin le curseur lors des dix-sept prochaines journées.
Exigeant, ambitieux, Mathieu Bodmer ne peut cacher une pointe de frustration
Bilan de la phase aller, mercato d’hiver : entretien avec Mathieu Bodmer, directeur sportif du HAC.
Si le HAC a quitté Reims sur une sixième défaite (0-1), c’est en onzième position que le club basculera sur la phase retour. Les temps de passage sont-ils respectés ?
« Ce n’est pas trop mal. À titre personnel, j’ai tout de même un peu de frustration. Je pense qu’on peut faire mieux. Qu’on doit faire mieux, que ce soit du point de vue comptable, comme au niveau du contenu. Sur certaines mi-temps, on est parfois passés complètement au travers. Maintenant, dans l’ensemble, on peut tout de même affirmer qu’on a résisté à tout le monde, sauf à Marseille (0-3, 8e j.) où on a été absents pendant les 90 minutes. Je pense sincèrement qu’on pourrait avoir aujourd’hui quelques points supplémentaires. »
« Offensivement, on a encore des lacunes. Et ça, je ne m’y attendais pas »
À travers cette pointe de frustration, l’inexpérience d’une partie du groupe, à l’échelle de la Ligue 1, explique-t-elle, à elle seule, ces trois ou quatre points a priori mérités et finalement perdus ?
« Il y a en tout cas des matches où je n’ai pas compris pourquoi nous n’avons pas été au rendez-vous, sur un match où une mi-temps, comme à Metz (0-0, 10e j.), Nantes (0-0, 13e j.) ou Strasbourg (1-2, 15e j.). Souvent c’est à l’extérieur. Peut-être qu’il y a la découverte des autres stades, à Marseille notamment. Peut-être aussi que des garçons se font une montagne de certains matches. Cela fait effectivement partie de l’apprentissage. Mais il faut maintenant que tous les joueurs aient bien conscience que s’ils sont en L1, onzièmes à la trêve, c’est qu’ils le méritent. »
Le socle sur lequel le HAC s’appuiera au moment d’aborder la phase retour paraît en tout cas solide, non ?
« Bien sûr. Cet été, tout le monde aurait accepté l’idée d’être onzième à la trêve. Mais pointer du doigt ce qu’on peut améliorer, puisqu’on en a le potentiel, c’est mon côté exigeant, ambitieux.
Ce qu’on fait est réellement intéressant, notre défense reste solide, maintenant, offensivement, on a encore des lacunes. Et ça, je ne m’y attendais pas, dans la mesure où Vincent Volpe a fait les efforts, soit en transferts ou en salaires, pour qu’on ait de meilleurs joueurs. Et devant, le rendu n’est pas toujours au rendez-vous. Après, il y a des satisfactions, des joueurs qui se révèlent, des jeunes qui débutent, un fond de jeu intéressant. On a de quoi aborder les matches retour avec un peu plus d’ambition. »
Et moins de « rouges »…
« Oui… Ça commence à faire beaucoup. Quasiment un tiers des matches où on a dû jouer, plus ou moins longtemps, à dix contre onze. Au bout d’un moment, c’est compliqué. Et à l’exception de l’expulsion d’André (NDLR : Ayew, à Nantes), un poil sévère à mon avis, les autres sont logiques. On n’est pas victimes de l’arbitrage, il n’y a pas scandale. Mais ce serait bien de pouvoir lutter à armes égales. À Reims, on aurait peut-être pu tenir, plutôt que d’espérer un braquage en fin de match. »
La suite, vous l’imaginez comment ?
« Déjà, avec ce match de Coupe, face à Caen, on va tout de suite entrer dans le vif du sujet (NDLR : le 7 janvier, 14h30, au Stade Océane). Ensuite, avec les départs à la CAN (Bayo, Touré et Ayew), certains joueurs pourraient jouer un peu plus. »
À propos de la CAN, Arouna Sangante pourrait-il être l’invité surprise au sein de la sélection sénégalaise ?
« Il fait de belles prestations et s’il devait y aller, ce serait une excellente nouvelle pour lui. Maintenant, je crois que tous les défenseurs habituellement retenus avec le Sénégal sont là. »
« On ne peut pas demander à l’actionnaire de faire l’effort tous les six mois »
Janvier marquera le coup d’envoi de la CAN (du 13/01 au 11/02), mais aussi du mercato d’hiver (du 1er au 31). De jolis coups à l’étude ?
« Déjà, on va essayer de faire sortir ceux qui n’ont pas de temps de jeu et les plus jeunes. On n’a pas encore défini de liste, mais il serait bien que les plus jeunes, Simon (Ebonog), Steve (Ngoura), Yoni (Gomis), Mokrane (Bentoumi) et Mathéo (Bodmer) poursuivent leur développement via des prêts en National. Il y a des pistes. Après, il va falloir aussi trouver une solution pour Kandet (Diawara), Issa (Soumaré), Aloïs (Confais), peut-être Nolan (Mbemba) aussi. Dans le sens inverse, puisque Cheick Doumbia ne perce pas, sans qu’on arrive à savoir réellement pourquoi, il faudra peut-être trouver une doublure à Christopher (Opéri). »
Et devant ?
« On discute avec beaucoup de monde, avec toujours la même problématique (financière). On n’a pas grand-chose. C’est pour ça qu’il faut faire un peu de place dans l’effectif, voir si on peut faire un peu d’argent, car on ne peut pas demander à l’actionnaire de faire l’effort tous les six mois. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Équipe de l’année 2023 : les chiffres forts de la folle année du HAC
Comme son coach Luka Elsner, le Havre AC a rallié l’ensemble des suffrages (35 points sur 35) de notre rédaction des sports au titre d’équipe de l’année 2023. Retour, à travers six chiffres marquants, sur ce millésime exceptionnel pour le club doyen.
Le HAC a décroché en juin dernier son sixième titre de champion de Ligue 2
6
Club le plus chevronné au deuxième niveau hexagonal (47 saisons), le Havre AC a décroché en juin dernier son sixième titre de champion de Ligue 2/Division 2, un record qu’il détient désormais seul, devant les cinq couronnes de l’AS Nancy-Lorraine. Les précédents sacres du club doyen avaient eu lieu en 1938, 1959, 1985, 1991 et 2008.
8
En 38 rencontres de championnat disputées sur l’ensemble de l’année 2023, Ligue 1 et Ligue 2 confondues, les hommes de Luka Elsner n’auront mis qu’à huit reprises les deux genoux à terre, face à Annecy, Valenciennes, Brest, Lille, Marseille, Paris, Strasbourg et Reims. Pour un total de 14 victoires et 16 matches nuls.
17 340
Ils auront été 17 340 spectateurs à garnir en moyenne les travées du Stade Océane lors des 19 rencontres disputées à domicile par le HAC au cours de l’année civile. Preuve de l’engouement suscité par les Ciel et Marine, l’enceinte inaugurée en 2012 aura affiché guichets fermés à cinq reprises, face à Saint-Etienne, Dijon, Lens, Monaco et le PSG. Et pas loin lors des réceptions de Lille et Nice.
4
Les Havrais auront réussi le tour de force de réaliser cette brillante année 2023 sans grand buteur. Tous deux auteurs de quatre réalisations au cours des douze derniers mois, sur les 34 inscrites au total par le HAC, Nabil Alioui et… Quentin Cornette se présentent ainsi comme les deux meilleurs buteurs ciel et marine sur la période. Pas moins de seize joueurs différents (auxquels s’ajoutent deux « csc ») auront trouvé l’ouverture en faveur du club doyen.
27
Comme le nombre de joueurs utilisés par Luka Elsner tout au long de l’année, du jeune Simon Ebonog (1 apparition) au vice-capitaine Christopher Opéri, le joueur à avoir disputé le plus de rencontres sous les ordres du technicien slovène (32 sur 38).
16
Seize des 38 matches joués par le HAC en 2023 se sont terminés sans but concédé. Douze de ces « clean sheet » auront été l’œuvre d’Arthur Desmas (en 31 matches), sacré meilleur gardien de Ligue 2, les quatre autres de Mathieu Gorgelin (en sept apparitions).
15
La cellule recrutement du Havre AC n’aura pas chômé au cours de l’année écoulée, puisque pas moins de quinze éléments ont rejoint les rangs du club doyen. Quatre à l’occasion du mercato hivernal de janvier (Youté, Targhalline, Chadli, Grandsir), dix durant l’été 2023 (Salmier, Doumbia, Nego, Touré, Kuziaev, Ndiaye, Soumaré, Diawara, Sabbi, Bayo) et un dernier plus récemment (Ayew). Tout cela avec peu de moyens financiers, seules quatre de ces quinze recrues ayant nécessité une indemnité de mutation (Soumaré, Ndiaye, Sabbi, Bayo).
Par la rédaction des sports de Paris-Normandie.
Comme son coach Luka Elsner, le Havre AC a rallié l’ensemble des suffrages (35 points sur 35) de notre rédaction des sports au titre d’équipe de l’année 2023. Retour, à travers six chiffres marquants, sur ce millésime exceptionnel pour le club doyen.
Le HAC a décroché en juin dernier son sixième titre de champion de Ligue 2
6
Club le plus chevronné au deuxième niveau hexagonal (47 saisons), le Havre AC a décroché en juin dernier son sixième titre de champion de Ligue 2/Division 2, un record qu’il détient désormais seul, devant les cinq couronnes de l’AS Nancy-Lorraine. Les précédents sacres du club doyen avaient eu lieu en 1938, 1959, 1985, 1991 et 2008.
8
En 38 rencontres de championnat disputées sur l’ensemble de l’année 2023, Ligue 1 et Ligue 2 confondues, les hommes de Luka Elsner n’auront mis qu’à huit reprises les deux genoux à terre, face à Annecy, Valenciennes, Brest, Lille, Marseille, Paris, Strasbourg et Reims. Pour un total de 14 victoires et 16 matches nuls.
17 340
Ils auront été 17 340 spectateurs à garnir en moyenne les travées du Stade Océane lors des 19 rencontres disputées à domicile par le HAC au cours de l’année civile. Preuve de l’engouement suscité par les Ciel et Marine, l’enceinte inaugurée en 2012 aura affiché guichets fermés à cinq reprises, face à Saint-Etienne, Dijon, Lens, Monaco et le PSG. Et pas loin lors des réceptions de Lille et Nice.
4
Les Havrais auront réussi le tour de force de réaliser cette brillante année 2023 sans grand buteur. Tous deux auteurs de quatre réalisations au cours des douze derniers mois, sur les 34 inscrites au total par le HAC, Nabil Alioui et… Quentin Cornette se présentent ainsi comme les deux meilleurs buteurs ciel et marine sur la période. Pas moins de seize joueurs différents (auxquels s’ajoutent deux « csc ») auront trouvé l’ouverture en faveur du club doyen.
27
Comme le nombre de joueurs utilisés par Luka Elsner tout au long de l’année, du jeune Simon Ebonog (1 apparition) au vice-capitaine Christopher Opéri, le joueur à avoir disputé le plus de rencontres sous les ordres du technicien slovène (32 sur 38).
16
Seize des 38 matches joués par le HAC en 2023 se sont terminés sans but concédé. Douze de ces « clean sheet » auront été l’œuvre d’Arthur Desmas (en 31 matches), sacré meilleur gardien de Ligue 2, les quatre autres de Mathieu Gorgelin (en sept apparitions).
15
La cellule recrutement du Havre AC n’aura pas chômé au cours de l’année écoulée, puisque pas moins de quinze éléments ont rejoint les rangs du club doyen. Quatre à l’occasion du mercato hivernal de janvier (Youté, Targhalline, Chadli, Grandsir), dix durant l’été 2023 (Salmier, Doumbia, Nego, Touré, Kuziaev, Ndiaye, Soumaré, Diawara, Sabbi, Bayo) et un dernier plus récemment (Ayew). Tout cela avec peu de moyens financiers, seules quatre de ces quinze recrues ayant nécessité une indemnité de mutation (Soumaré, Ndiaye, Sabbi, Bayo).
Par la rédaction des sports de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Entraîneur de l’année 2023 : Luka Elsner, le coach du Havre AC, fait l’unanimité
Le technicien slovène a été élu à l’unanimité (35 points sur 35) « entraîneur de l’année » par notre rédaction des sports. Une récompense logique pour celui qui a ramené le Havre Athletic Club dans l’élite du football hexagonal, quatorze ans après.
Luka Elsner a participé à métamorphoser le HAC depuis son arrivée à l’été 2022
« Cette équipe est entraînée par L’EXCELLENT Luka Elsner. » Applaudissements nourris dans les travées du Stade Océane. À chaque match à domicile du HAC, l’échange entre le speaker et le public est toujours le même au terme de la présentation des équipes. Les supporters ciel et marine ne manquent jamais de rappeler l’estime et la reconnaissance qu’ils portent à l’entraîneur slovène (41 ans), l’un des hommes de base du renouveau du club doyen.
Arrivé à l’été 2022 dans les valises de Mathieu Bodmer – « Parce que Luka est l’un des entraîneurs les plus brillants avec lesquels j’ai pu travailler », a toujours loué l’ancien milieu de terrain devenu directeur sportif –, l’ex-coach de l’Amiens SC n’aura eu besoin que de dix-huit mois pour refaire du Havre AC une équipe qui compte, qui existe, qui rivalise, sur la plus belle scène du football français.
Le premier titre de sa carrière d’entraîneur
Auteur de coups d’éclat en coupe, qu’elle soit nationale (demi-finale de Coupe de Belgique avec l’Union Saint-Gilloise, pensionnaire de D2), ou européenne (3e tour préliminaire de Ligue Europa face à West Ham avec le club slovène du NK Domzale), jamais encore Luka Elsner n’avait accroché de titre ni d’accession à son palmarès d’entraîneur, de la Slovénie à l’Hexagone en passant par Chypre et la Belgique, en dix ans d’exercice et huit clubs différents.
« C’est la récompense de onze mois de travail acharné, avec un ensemble constitué au dernier moment. On ne savait pas trop où on allait et on finit en apothéose à la maison. Quel chemin parcouru, quelle fierté aussi d’avoir fait vibrer cette ville », jubilait le technicien le 2 juin 2023, au soir du match de la montée face à Dijon (1-0), plaçant cette accession au sommet de sa carrière de coach.
De la sueur, un esprit, une patte
Les clés de la réussite de l’ancien défenseur central ? De la sueur, beaucoup de sueur, au cours de semaines d’entraînement intenses faisant presque passer le match du week-end pour une promenade de santé. L’instauration d’un état d’esprit basé sur des valeurs de solidarité, de combativité, d’abnégation, au point que l’on en est parfois venu à qualifier de « HAC time » le dernier quart d’heure au cours de l’exercice écoulé. En plus bien sûr d’une patte tactique instaurée par le natif de Ljubljana, fils et petit-fils de deux monuments du football slovène (Branko et Marko), dont les principales sources d’inspiration se nomment Diego Simeone et Pep Guardiola.
En Ligue 2, Elsner avait fait du HAC une équipe solide (19 buts concédés, un record) et le plus souvent en possession du ballon, restée invaincue durant une incroyable série de 32 journées, un total historique, là encore. En Ligue 1, sa formation est toujours aussi disciplinée, mais ses qualités en font davantage une équipe de transition. Ainsi qu’un candidat plus que crédible au maintien à la mi-saison. Dirigé par un entraîneur unanimement respecté.
Par la rédaction des sports de Paris-Normandie.
Le technicien slovène a été élu à l’unanimité (35 points sur 35) « entraîneur de l’année » par notre rédaction des sports. Une récompense logique pour celui qui a ramené le Havre Athletic Club dans l’élite du football hexagonal, quatorze ans après.
Luka Elsner a participé à métamorphoser le HAC depuis son arrivée à l’été 2022
« Cette équipe est entraînée par L’EXCELLENT Luka Elsner. » Applaudissements nourris dans les travées du Stade Océane. À chaque match à domicile du HAC, l’échange entre le speaker et le public est toujours le même au terme de la présentation des équipes. Les supporters ciel et marine ne manquent jamais de rappeler l’estime et la reconnaissance qu’ils portent à l’entraîneur slovène (41 ans), l’un des hommes de base du renouveau du club doyen.
Arrivé à l’été 2022 dans les valises de Mathieu Bodmer – « Parce que Luka est l’un des entraîneurs les plus brillants avec lesquels j’ai pu travailler », a toujours loué l’ancien milieu de terrain devenu directeur sportif –, l’ex-coach de l’Amiens SC n’aura eu besoin que de dix-huit mois pour refaire du Havre AC une équipe qui compte, qui existe, qui rivalise, sur la plus belle scène du football français.
Le premier titre de sa carrière d’entraîneur
Auteur de coups d’éclat en coupe, qu’elle soit nationale (demi-finale de Coupe de Belgique avec l’Union Saint-Gilloise, pensionnaire de D2), ou européenne (3e tour préliminaire de Ligue Europa face à West Ham avec le club slovène du NK Domzale), jamais encore Luka Elsner n’avait accroché de titre ni d’accession à son palmarès d’entraîneur, de la Slovénie à l’Hexagone en passant par Chypre et la Belgique, en dix ans d’exercice et huit clubs différents.
« C’est la récompense de onze mois de travail acharné, avec un ensemble constitué au dernier moment. On ne savait pas trop où on allait et on finit en apothéose à la maison. Quel chemin parcouru, quelle fierté aussi d’avoir fait vibrer cette ville », jubilait le technicien le 2 juin 2023, au soir du match de la montée face à Dijon (1-0), plaçant cette accession au sommet de sa carrière de coach.
De la sueur, un esprit, une patte
Les clés de la réussite de l’ancien défenseur central ? De la sueur, beaucoup de sueur, au cours de semaines d’entraînement intenses faisant presque passer le match du week-end pour une promenade de santé. L’instauration d’un état d’esprit basé sur des valeurs de solidarité, de combativité, d’abnégation, au point que l’on en est parfois venu à qualifier de « HAC time » le dernier quart d’heure au cours de l’exercice écoulé. En plus bien sûr d’une patte tactique instaurée par le natif de Ljubljana, fils et petit-fils de deux monuments du football slovène (Branko et Marko), dont les principales sources d’inspiration se nomment Diego Simeone et Pep Guardiola.
En Ligue 2, Elsner avait fait du HAC une équipe solide (19 buts concédés, un record) et le plus souvent en possession du ballon, restée invaincue durant une incroyable série de 32 journées, un total historique, là encore. En Ligue 1, sa formation est toujours aussi disciplinée, mais ses qualités en font davantage une équipe de transition. Ainsi qu’un candidat plus que crédible au maintien à la mi-saison. Dirigé par un entraîneur unanimement respecté.
Par la rédaction des sports de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
La reprise, la CAN, la coupe, le mercato… Luka Elsner lance la deuxième partie de saison du Havre AC
En marge de la reprise de l’entraînement du HAC, son entraîneur Luka Elsner fait le point sur l’état des troupes et se projette sur le mois à venir, à la tête d’un effectif amputé des trois éléments retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations et appelé à évoluer à la marge au cours du mercato.
Seuls les Monégasques, qui avaient poussé les séances jusqu’au samedi 23 décembre, sont remontés sur le pont plus tard, ce mardi 2 janvier 2024. Soit au lendemain de la reprise des Ciel et Marine, effectuée lundi après-midi à Soquence. Leur entraîneur Luka Elsner s’en explique, avant d’évoquer la CAN, la Coupe de France, et bien entendu le marché hivernal.
Le HAC aura été l’une des formations de Ligue 1 à reprendre le plus tard l’entraînement. Pour quelle raison ?
« L’idée était de laisser suffisamment de temps aux joueurs pour leur permettre de déconnecter un peu, parce qu’on leur en demande beaucoup tout au long des semaines. On s’était entraînés le jeudi matin au lendemain de Reims, et tout le monde avait encore répondu présent. Il faut prendre en compte aussi le fait qu’on a dû composer avec des météos très compliquées durant la première partie de saison, avec très peu d’ensoleillement – c’est toujours le cas d’ailleurs –, cela engendre malgré tout une charge mentale importante. Tout cela fait qu’il semblait logique de leur offrir deux jours de plus, même si, finalement, certains clubs ont repris le 29 ou le 30 pour couper derrière à l’occasion du jour de l’an. On a préféré faire tout d’une traite, il n’y a pas une grande différence au final. Surtout que les joueurs avaient un programme individuel à suivre pendant la trêve. »
« On a récupéré des joueurs qui n’avaient pas perdu grand-chose »
Le coach de Ligue 1 que vous êtes a-t-il lui aussi réussi à couper ou bien êtes-vous resté très connecté au football ?
« On reste connecté à sa direction, avec le staff. J’ai tout de même pris l’habitude de profiter de cette trêve pour partir à l’étranger en famille, histoire d’avoir quelques jours dans un contexte un peu différent. Mais on pense constamment au foot, on réfléchit à quelques idées, quelques projets d’évolution. J’avais en plus à préparer une présentation pour le recyclage de mon diplôme UEFA pro avec la Fédération slovène, qui m’a pris pas mal de temps. »
Vous dites que vos joueurs avaient un programme individuel à respecter durant les fêtes, comment celui-ci se matérialisait-il ?
« Ils avaient d’abord une période de temps libre, puis cinq séances à faire avant la reprise. On a notre système de suivi des marqueurs perceptifs, que les joueurs remplissent à l’issue de chaque entraînement. Et qu’ils ont pu remplir à distance durant la coupure depuis leur téléphone. Avec ce logiciel, on ne cherche pas à compter le nombre de pas ou de kilomètres qu’ils ont effectués, mais la manière dont ils ont appréhendé la séance, dont ils l’ont ressentie. »
Est-il nécessaire de refaire un peu de foncier après une telle coupure ?
« Cela dépend de la façon dont les choses sont organisées. Nous, on considère qu’au vu de la charge de travail accumulée durant la préparation et au cours de la première partie de saison, il n’est pas nécessaire de retravailler le fond. On a récupéré des joueurs qui n’avaient pas perdu grand-chose durant la coupure, avec de bonnes sensations dans les pieds. On a remis du ballon dès la première seconde lundi, et on est repartis sur une semaine d’entraînement type pour préparer un match. On pense que c’est comme ça que nous serons le plus vite prêts pour la compétition. »
« La participation d’Etienne (Youté) au match de Caen est exclue »
À part les joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (Bayo, Touré, Ayew), tous étaient présents lundi ?
« Seul manquait Issa (Soumaré) en raison d’un souci familial, mais il devrait nous rejoindre dès ce mardi soir. Etienne (Youté) était là mais n’a pas participé à la séance car il se remet d’une belle entorse de la cheville contractée à Reims. Il a adapté ses vacances pour faire des soins, a réagi de façon très professionnelle. L’évolution est correcte, il est sur le point de reprendre la course, mais sa participation au match de Caen est exclue. »
Trois de vos neuf éléments présélectionnés pour la CAN ont finalement été retenus. Vous dites-vous que cela aurait pu être pire ?
« On avait une petite crainte – et en même temps, on souhaite à tous nos joueurs de participer à ce genre de compétition – que l’un de nos Marocains soit appelé (Kechta ou Alioui). Ce sont probablement les garçons qui étaient le plus proches de figurer dans un groupe élargi. Ça s’est finalement terminé avec les trois dont nous étions absolument certains qu’ils iraient. Ça va être une super expérience pour eux, à d’autres de prendre relais pour nous permettre de bien traverser ce mois de janvier. »
Si la Guinée, versée dans un groupe relevé avec le Sénégal, le Cameroun et la Gambie, venait à ne pas passer la phase de groupes, Bayo et Touré pourraient potentiellement ne manquer que la seule réception de Lyon en Ligue 1. Quant à Ayew, cette CAN peut être l’occasion pour lui d’emmagasiner du temps de jeu. Qu’en pensez-vous ?
« Effectivement, sauf que les Guinéens ont une très belle équipe, avec beaucoup de bons joueurs. Il n’est pas exclu qu’ils puissent passer les groupes. On verra… En tant qu’entraîneur, on a toujours cette double perception. Ce souhait que nos joueurs aillent le plus loin possible et vivent le truc à fond. Et, quand on pense un peu à nous, on se dit que ce serait bien de les récupérer au plus vite. Pour André, cette CAN va lui permettre d’accumuler des entraînements, des matches, de retrouver ce rythme de la compétition qui lui manque surtout. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose qu’il soit là-bas. »
« Pourquoi ne pas miser sur la coupe ? »
Le jour du tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France, vous étiez content d’affronter Caen au Stade Océane (dimanche 7 janvier 2023 à 14 h 30). Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
« Oui, c’est super. Je pense que ça lance très bien l’année 2024, avec un vrai match de compétition, contre un rival très important. Cela permettra à certains de nos joueurs de découvrir un peu cette ambiance, cette rivalité sportive qui existe, dans un stade qui sera, je l’espère, relativement bien garni pour un premier tour de Coupe. Cela nous mettra tout de suite dans le vif du sujet, avec l’envie de vivre des émotions un peu plus fortes que ce que le club a eu l’habitude de connaître ces dernières années. »
Vous aimez la coupe ? On sait que vous aviez hissé l’Union Saint-Gilloise, alors pensionnaire de Deuxième division, en demi-finales de la Coupe de Belgique.
« J’ai connu des bons trucs comme des éliminations au premier tour. Il y a effectivement eu cette aventure avec l’Union Saint-Gilloise, on avait vécu des moments assez sympas. La coupe est une compétition assez vite chargée de beaucoup d’émotions et je pense que nous avons montré notre capacité à battre n’importe qui sur un match, ou du moins de s’en approcher. Alors pourquoi ne pas miser dessus ? Au vu du calendrier, et de l’obligation de trouver un match amical le week-end du 20 janvier si nous devions sortir dès les 32es, il n’y a aucun intérêt à ne pas la prendre avec un grand sérieux. Aussi parce que cela fait partie des petits plaisirs qu’un club ou qu’un footballeur peut s’offrir dans une saison qui reste au demeurant assez compliquée. Et cela donne à tous l’opportunité d’avoir accès à la compétition. »
Le HAC a en tout cas l’avantage de pouvoir attaquer ce mois de janvier appuyé sur une première partie de saison…
« (il anticipe) Correcte. Je n’ai pas envie d’utiliser de mot plus fort. C’est relativement positif, mais je ne suis pas non plus emballé au-delà de la normalité par notre première partie de saison. Oui, on a répondu présent, oui, on a affirmé notre place en Ligue 1. On a montré en tout cas qu’on était loin de ce qu’on pouvait nous prédire au vu de notre budget, de n’être qu’un simple spectateur de la Ligue 1. C’est super, mais reste ce sentiment que nous avons beaucoup de choses, de détails, à faire évoluer pour être une équipe encore plus compétitive. Notre marge de progression est grande. Si on arrive à régler certains aspects, on peut devenir une équipe très, très embêtante, et vivre des moments encore plus intenses que ceux vécus jusqu’ici. »
« Nous avons les armes pour marquer des buts »
Janvier sera le mois de la Coupe, mais également des duels face à Lyon et Lorient...
« Bien sûr que ce sont deux matches essentiels. Mais plus on va se rapprocher de la fin, plus les matches vont tous être extrêmement importants. Comme l’écart avec nos concurrents n’est pas bien grand, on va sentir la pression et l’intensité monter. Notre public aura un rôle à jouer. Au Stade Océane, à part peut-être contre Lille (0-2, 7e j.), qui a été un match vraiment raté, et dans une certaine mesure Brest (1-2, 2e j.), cela fait quelques semaines, quelques mois, que nous et notre public répondons présents et vivons de bons moments. Nous devons en faire un atout dans la course au maintien. »
Terminons avec le mercato. Qu’attend Luka Elsner de ce marché hivernal ?
« Je n’attends pas beaucoup de mouvements. Il y a peut-être des joueurs qui ont un manque de temps de jeu, qui souhaiteraient en avoir plus et qui vont avoir des opportunités. Je les comprends, on n’a pas réussi à intégrer ou mettre en valeur tout le monde, ce qui est relativement normal avec un effectif malgré tout assez large. À l’exception d’Oussama (Targhalline), on a très peu été perturbés pas les blessures, comme par les suspensions. Il y aura probablement du mouvement du côté des départs. À part au poste de latéral gauche, pour injecter un peu de concurrence ou une profondeur plus importante, je n’en vois pas trop du côté des arrivées. Hormis évidemment en cas de départ surprise, mais je n’ai pas l’impression que ce soit la position du club aujourd’hui. »
Vous vous sentez suffisamment armé sur le plan offensif ?
« Il y a aussi un nombre de joueurs à gérer, on ne peut pas se permettre d’avoir trop d’éléments insatisfaits de leur situation. À voir encore une fois en fonction des départs, s’il y en a plusieurs ou pas. Si ce n’est pas le cas, aujourd’hui, nous avons les armes pour marquer des buts. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
En marge de la reprise de l’entraînement du HAC, son entraîneur Luka Elsner fait le point sur l’état des troupes et se projette sur le mois à venir, à la tête d’un effectif amputé des trois éléments retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations et appelé à évoluer à la marge au cours du mercato.
Seuls les Monégasques, qui avaient poussé les séances jusqu’au samedi 23 décembre, sont remontés sur le pont plus tard, ce mardi 2 janvier 2024. Soit au lendemain de la reprise des Ciel et Marine, effectuée lundi après-midi à Soquence. Leur entraîneur Luka Elsner s’en explique, avant d’évoquer la CAN, la Coupe de France, et bien entendu le marché hivernal.
Le HAC aura été l’une des formations de Ligue 1 à reprendre le plus tard l’entraînement. Pour quelle raison ?
« L’idée était de laisser suffisamment de temps aux joueurs pour leur permettre de déconnecter un peu, parce qu’on leur en demande beaucoup tout au long des semaines. On s’était entraînés le jeudi matin au lendemain de Reims, et tout le monde avait encore répondu présent. Il faut prendre en compte aussi le fait qu’on a dû composer avec des météos très compliquées durant la première partie de saison, avec très peu d’ensoleillement – c’est toujours le cas d’ailleurs –, cela engendre malgré tout une charge mentale importante. Tout cela fait qu’il semblait logique de leur offrir deux jours de plus, même si, finalement, certains clubs ont repris le 29 ou le 30 pour couper derrière à l’occasion du jour de l’an. On a préféré faire tout d’une traite, il n’y a pas une grande différence au final. Surtout que les joueurs avaient un programme individuel à suivre pendant la trêve. »
« On a récupéré des joueurs qui n’avaient pas perdu grand-chose »
Le coach de Ligue 1 que vous êtes a-t-il lui aussi réussi à couper ou bien êtes-vous resté très connecté au football ?
« On reste connecté à sa direction, avec le staff. J’ai tout de même pris l’habitude de profiter de cette trêve pour partir à l’étranger en famille, histoire d’avoir quelques jours dans un contexte un peu différent. Mais on pense constamment au foot, on réfléchit à quelques idées, quelques projets d’évolution. J’avais en plus à préparer une présentation pour le recyclage de mon diplôme UEFA pro avec la Fédération slovène, qui m’a pris pas mal de temps. »
Vous dites que vos joueurs avaient un programme individuel à respecter durant les fêtes, comment celui-ci se matérialisait-il ?
« Ils avaient d’abord une période de temps libre, puis cinq séances à faire avant la reprise. On a notre système de suivi des marqueurs perceptifs, que les joueurs remplissent à l’issue de chaque entraînement. Et qu’ils ont pu remplir à distance durant la coupure depuis leur téléphone. Avec ce logiciel, on ne cherche pas à compter le nombre de pas ou de kilomètres qu’ils ont effectués, mais la manière dont ils ont appréhendé la séance, dont ils l’ont ressentie. »
Est-il nécessaire de refaire un peu de foncier après une telle coupure ?
« Cela dépend de la façon dont les choses sont organisées. Nous, on considère qu’au vu de la charge de travail accumulée durant la préparation et au cours de la première partie de saison, il n’est pas nécessaire de retravailler le fond. On a récupéré des joueurs qui n’avaient pas perdu grand-chose durant la coupure, avec de bonnes sensations dans les pieds. On a remis du ballon dès la première seconde lundi, et on est repartis sur une semaine d’entraînement type pour préparer un match. On pense que c’est comme ça que nous serons le plus vite prêts pour la compétition. »
« La participation d’Etienne (Youté) au match de Caen est exclue »
À part les joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (Bayo, Touré, Ayew), tous étaient présents lundi ?
« Seul manquait Issa (Soumaré) en raison d’un souci familial, mais il devrait nous rejoindre dès ce mardi soir. Etienne (Youté) était là mais n’a pas participé à la séance car il se remet d’une belle entorse de la cheville contractée à Reims. Il a adapté ses vacances pour faire des soins, a réagi de façon très professionnelle. L’évolution est correcte, il est sur le point de reprendre la course, mais sa participation au match de Caen est exclue. »
Trois de vos neuf éléments présélectionnés pour la CAN ont finalement été retenus. Vous dites-vous que cela aurait pu être pire ?
« On avait une petite crainte – et en même temps, on souhaite à tous nos joueurs de participer à ce genre de compétition – que l’un de nos Marocains soit appelé (Kechta ou Alioui). Ce sont probablement les garçons qui étaient le plus proches de figurer dans un groupe élargi. Ça s’est finalement terminé avec les trois dont nous étions absolument certains qu’ils iraient. Ça va être une super expérience pour eux, à d’autres de prendre relais pour nous permettre de bien traverser ce mois de janvier. »
Si la Guinée, versée dans un groupe relevé avec le Sénégal, le Cameroun et la Gambie, venait à ne pas passer la phase de groupes, Bayo et Touré pourraient potentiellement ne manquer que la seule réception de Lyon en Ligue 1. Quant à Ayew, cette CAN peut être l’occasion pour lui d’emmagasiner du temps de jeu. Qu’en pensez-vous ?
« Effectivement, sauf que les Guinéens ont une très belle équipe, avec beaucoup de bons joueurs. Il n’est pas exclu qu’ils puissent passer les groupes. On verra… En tant qu’entraîneur, on a toujours cette double perception. Ce souhait que nos joueurs aillent le plus loin possible et vivent le truc à fond. Et, quand on pense un peu à nous, on se dit que ce serait bien de les récupérer au plus vite. Pour André, cette CAN va lui permettre d’accumuler des entraînements, des matches, de retrouver ce rythme de la compétition qui lui manque surtout. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose qu’il soit là-bas. »
« Pourquoi ne pas miser sur la coupe ? »
Le jour du tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France, vous étiez content d’affronter Caen au Stade Océane (dimanche 7 janvier 2023 à 14 h 30). Est-ce toujours le cas aujourd’hui ?
« Oui, c’est super. Je pense que ça lance très bien l’année 2024, avec un vrai match de compétition, contre un rival très important. Cela permettra à certains de nos joueurs de découvrir un peu cette ambiance, cette rivalité sportive qui existe, dans un stade qui sera, je l’espère, relativement bien garni pour un premier tour de Coupe. Cela nous mettra tout de suite dans le vif du sujet, avec l’envie de vivre des émotions un peu plus fortes que ce que le club a eu l’habitude de connaître ces dernières années. »
Vous aimez la coupe ? On sait que vous aviez hissé l’Union Saint-Gilloise, alors pensionnaire de Deuxième division, en demi-finales de la Coupe de Belgique.
« J’ai connu des bons trucs comme des éliminations au premier tour. Il y a effectivement eu cette aventure avec l’Union Saint-Gilloise, on avait vécu des moments assez sympas. La coupe est une compétition assez vite chargée de beaucoup d’émotions et je pense que nous avons montré notre capacité à battre n’importe qui sur un match, ou du moins de s’en approcher. Alors pourquoi ne pas miser dessus ? Au vu du calendrier, et de l’obligation de trouver un match amical le week-end du 20 janvier si nous devions sortir dès les 32es, il n’y a aucun intérêt à ne pas la prendre avec un grand sérieux. Aussi parce que cela fait partie des petits plaisirs qu’un club ou qu’un footballeur peut s’offrir dans une saison qui reste au demeurant assez compliquée. Et cela donne à tous l’opportunité d’avoir accès à la compétition. »
Le HAC a en tout cas l’avantage de pouvoir attaquer ce mois de janvier appuyé sur une première partie de saison…
« (il anticipe) Correcte. Je n’ai pas envie d’utiliser de mot plus fort. C’est relativement positif, mais je ne suis pas non plus emballé au-delà de la normalité par notre première partie de saison. Oui, on a répondu présent, oui, on a affirmé notre place en Ligue 1. On a montré en tout cas qu’on était loin de ce qu’on pouvait nous prédire au vu de notre budget, de n’être qu’un simple spectateur de la Ligue 1. C’est super, mais reste ce sentiment que nous avons beaucoup de choses, de détails, à faire évoluer pour être une équipe encore plus compétitive. Notre marge de progression est grande. Si on arrive à régler certains aspects, on peut devenir une équipe très, très embêtante, et vivre des moments encore plus intenses que ceux vécus jusqu’ici. »
« Nous avons les armes pour marquer des buts »
Janvier sera le mois de la Coupe, mais également des duels face à Lyon et Lorient...
« Bien sûr que ce sont deux matches essentiels. Mais plus on va se rapprocher de la fin, plus les matches vont tous être extrêmement importants. Comme l’écart avec nos concurrents n’est pas bien grand, on va sentir la pression et l’intensité monter. Notre public aura un rôle à jouer. Au Stade Océane, à part peut-être contre Lille (0-2, 7e j.), qui a été un match vraiment raté, et dans une certaine mesure Brest (1-2, 2e j.), cela fait quelques semaines, quelques mois, que nous et notre public répondons présents et vivons de bons moments. Nous devons en faire un atout dans la course au maintien. »
Terminons avec le mercato. Qu’attend Luka Elsner de ce marché hivernal ?
« Je n’attends pas beaucoup de mouvements. Il y a peut-être des joueurs qui ont un manque de temps de jeu, qui souhaiteraient en avoir plus et qui vont avoir des opportunités. Je les comprends, on n’a pas réussi à intégrer ou mettre en valeur tout le monde, ce qui est relativement normal avec un effectif malgré tout assez large. À l’exception d’Oussama (Targhalline), on a très peu été perturbés pas les blessures, comme par les suspensions. Il y aura probablement du mouvement du côté des départs. À part au poste de latéral gauche, pour injecter un peu de concurrence ou une profondeur plus importante, je n’en vois pas trop du côté des arrivées. Hormis évidemment en cas de départ surprise, mais je n’ai pas l’impression que ce soit la position du club aujourd’hui. »
Vous vous sentez suffisamment armé sur le plan offensif ?
« Il y a aussi un nombre de joueurs à gérer, on ne peut pas se permettre d’avoir trop d’éléments insatisfaits de leur situation. À voir encore une fois en fonction des départs, s’il y en a plusieurs ou pas. Si ce n’est pas le cas, aujourd’hui, nous avons les armes pour marquer des buts. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
LE HAVRE: ALIOUI PLAÎT À LA MLS ET EN ESPAGNE, SOUMARÉ À L'AJ AUXERRE
Arthur Perrot
Le 05/01/2024 à 16:30
Auteur d'un bon début de saison, Nabil Alioui (24 ans) est en fin de contrat en juin au Havre et possède des courtisans ailleurs. De son côté, Issa Soumaré (23 ans) est espéré du côté d'Auxerre pour un prêt.
Arrivé au Havre en août 2020, Nabil Alioui (24 ans) a réalisé un début de saison satisfaisant (4 buts). L’international marocain a d’abord pu profiter d’un temps de jeu important, avant que le club normand ne décide de recruter Mohamed Bayo. Mais son contrat avec le HAC s’achève l’été prochain et aucune nouvelle offre de prolongation - depuis celle d'octobre - n’est pour l’instant sur la table des négociations. Alioui se montre aujourd’hui déterminé à confirmer ce qu’il montré en début de saison, à la pointe de l’attaque. Une position qu’il pourrait rapidement retrouver avec le départ de Bayo à la CAN.
L’entourage d’Alioui attend une réelle marque de confiance du club
Les discussions entre l’entourage du joueur et le club havrais n’ont jamais été rompues. Mais elles ont tardé à commencer. L’été dernier, les dirigeants normands se sont montrés hésitants avant de finalement le conserver. Aujourd’hui, tout est ouvert dans ce dossier. Mais avant d’arriver à une extension de son contrat, l’entourage d’Alioui attend une réelle marque de confiance du club envers le joueur. L’attaquant varois a aussi déjà des sollicitations extérieures venants de MLS, d’Espagne et d’un autre club de Ligue 1.
En parallèle, l'AJ Auxerre est en discussion avec Le Havre pour se faire prêter Issa Soumaré dès cet hiver. Mais les négociations s'avèrent compliquées. Les dirigeants du club de Ligue 1 n'ont pas décidé s'ils comptent encore ou non sur leur attaquant. Face à cette situation, le club bourguignon pourrait rapidement mettre un terme aux échanges alors qu'il était très intéressé par la vitesse du joueur de 23 ans.
Arthur Perrot
Arthur Perrot
Le 05/01/2024 à 16:30
Auteur d'un bon début de saison, Nabil Alioui (24 ans) est en fin de contrat en juin au Havre et possède des courtisans ailleurs. De son côté, Issa Soumaré (23 ans) est espéré du côté d'Auxerre pour un prêt.
Arrivé au Havre en août 2020, Nabil Alioui (24 ans) a réalisé un début de saison satisfaisant (4 buts). L’international marocain a d’abord pu profiter d’un temps de jeu important, avant que le club normand ne décide de recruter Mohamed Bayo. Mais son contrat avec le HAC s’achève l’été prochain et aucune nouvelle offre de prolongation - depuis celle d'octobre - n’est pour l’instant sur la table des négociations. Alioui se montre aujourd’hui déterminé à confirmer ce qu’il montré en début de saison, à la pointe de l’attaque. Une position qu’il pourrait rapidement retrouver avec le départ de Bayo à la CAN.
L’entourage d’Alioui attend une réelle marque de confiance du club
Les discussions entre l’entourage du joueur et le club havrais n’ont jamais été rompues. Mais elles ont tardé à commencer. L’été dernier, les dirigeants normands se sont montrés hésitants avant de finalement le conserver. Aujourd’hui, tout est ouvert dans ce dossier. Mais avant d’arriver à une extension de son contrat, l’entourage d’Alioui attend une réelle marque de confiance du club envers le joueur. L’attaquant varois a aussi déjà des sollicitations extérieures venants de MLS, d’Espagne et d’un autre club de Ligue 1.
En parallèle, l'AJ Auxerre est en discussion avec Le Havre pour se faire prêter Issa Soumaré dès cet hiver. Mais les négociations s'avèrent compliquées. Les dirigeants du club de Ligue 1 n'ont pas décidé s'ils comptent encore ou non sur leur attaquant. Face à cette situation, le club bourguignon pourrait rapidement mettre un terme aux échanges alors qu'il était très intéressé par la vitesse du joueur de 23 ans.
Arthur Perrot
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Ligue 1 : rivaux du HAC dans la course au maintien, Nantes et Metz vont muscler leur attaque
Candidats au maintien en Ligue 1 au même titre que le club doyen, le FC Nantes et le FC Metz sont sur le point de se renforcer sur le front offensif, l’un avec l’ancien Havrais Tino Kadewere, l’autre avec le Géorgien Georges Mikautadze, meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée avec le club lorrain.
Tino Kadewere avait rejoint Lyon en 2020 à l’issue d’une saison à 20 buts en 24 journées de Ligue 2 sous le maillot du HAC
Ils n’auront pas perdu de temps. À peine le mercato hivernal a-t-il ouvert ses portes, lundi 1er janvier 2024, que le FC Nantes et le FC Metz sont entrés en action sur le front des transferts.
Les deux clubs, respectivement 13e et 14e de Ligue 1, juste derrière le HAC (11e), devraient engager dans les prochaines heures un buteur. Deux des derniers meilleurs canonniers de Ligue 2.
Kadewere de retour au Stade Océane en avril
C’était en 2020 pour l’ancien Havrais Tino Kadewere (20 buts en 24 journées d’un exercice stoppé par le Covid). Transféré à l’époque à Lyon contre 12 M€ (+2 M€ de bonus), le Zimbabwéen (28 ans le 5 janvier) a peiné à s’imposer dans le Rhône (11 buts, 3 passes en 64 apparitions), qu’il s’apprête donc à quitter sous la forme d’un prêt pour le FC Nantes. Prêt assorti d’une option d’achat obligatoire (gratuite mais accompagnée d’un pourcentage à la revente) en cas de maintien des Canaris.
Quatre ans après, l’ancienne coqueluche du HAC, où il aurait aimé revenir l’été dernier, devrait donc revoir le Stade Océane le 14 avril 2024 à l’occasion de la 29e journée de L1.
Le HAC bougera-t-il aussi de son côté ?
Parmi les successeurs de Kadewere au palmarès des meilleurs réalisateurs de Ligue 2, auteur de 23 buts et 8 passes décisives la saison passée avec le FC Metz, le Géorgien Georges Mikautadze est quant à lui sur le point de retrouver le club lorrain. Là encore sous la forme d’un prêt en provenance de l’Ajax d’Amsterdam, que le natif de Lyon avait rejoint durant l’intersaison contre 15 M€ mais où il n’est pas parvenu à se faire une place (0 but en 6 apparitions).
Avec Kadewere et Mikautadze, le FC Nantes (qui devrait également accueillir l’ailier de Sheffield United Benie Traoré) et le FC Metz sont ainsi en passe de se renforcer dans un secteur où l’un fait un peu mieux que le club doyen (19 buts en 17 journées), l’autre jeu égal (16 buts, comme le HAC). Le Havre AC en fera-t-il bientôt de même au cours de ce marché hivernal ? « Je n’attends pas beaucoup de mouvements. À part au poste de latéral gauche, je n’en vois pas trop du côté des arrivées. Il y a aussi un nombre de joueurs à gérer, on ne peut pas se permettre d’avoir trop d’éléments insatisfaits de leur situation. Ce sera à voir en fonction des départs, s’il y en a beaucoup ou pas. Si ce n’est pas le cas, aujourd’hui, nous avons les armes pour marquer des buts », a répondu Luka Elsner dans l’interview de reprise qu’il nous a accordée.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Candidats au maintien en Ligue 1 au même titre que le club doyen, le FC Nantes et le FC Metz sont sur le point de se renforcer sur le front offensif, l’un avec l’ancien Havrais Tino Kadewere, l’autre avec le Géorgien Georges Mikautadze, meilleur buteur de Ligue 2 la saison passée avec le club lorrain.
Tino Kadewere avait rejoint Lyon en 2020 à l’issue d’une saison à 20 buts en 24 journées de Ligue 2 sous le maillot du HAC
Ils n’auront pas perdu de temps. À peine le mercato hivernal a-t-il ouvert ses portes, lundi 1er janvier 2024, que le FC Nantes et le FC Metz sont entrés en action sur le front des transferts.
Les deux clubs, respectivement 13e et 14e de Ligue 1, juste derrière le HAC (11e), devraient engager dans les prochaines heures un buteur. Deux des derniers meilleurs canonniers de Ligue 2.
Kadewere de retour au Stade Océane en avril
C’était en 2020 pour l’ancien Havrais Tino Kadewere (20 buts en 24 journées d’un exercice stoppé par le Covid). Transféré à l’époque à Lyon contre 12 M€ (+2 M€ de bonus), le Zimbabwéen (28 ans le 5 janvier) a peiné à s’imposer dans le Rhône (11 buts, 3 passes en 64 apparitions), qu’il s’apprête donc à quitter sous la forme d’un prêt pour le FC Nantes. Prêt assorti d’une option d’achat obligatoire (gratuite mais accompagnée d’un pourcentage à la revente) en cas de maintien des Canaris.
Quatre ans après, l’ancienne coqueluche du HAC, où il aurait aimé revenir l’été dernier, devrait donc revoir le Stade Océane le 14 avril 2024 à l’occasion de la 29e journée de L1.
Le HAC bougera-t-il aussi de son côté ?
Parmi les successeurs de Kadewere au palmarès des meilleurs réalisateurs de Ligue 2, auteur de 23 buts et 8 passes décisives la saison passée avec le FC Metz, le Géorgien Georges Mikautadze est quant à lui sur le point de retrouver le club lorrain. Là encore sous la forme d’un prêt en provenance de l’Ajax d’Amsterdam, que le natif de Lyon avait rejoint durant l’intersaison contre 15 M€ mais où il n’est pas parvenu à se faire une place (0 but en 6 apparitions).
Avec Kadewere et Mikautadze, le FC Nantes (qui devrait également accueillir l’ailier de Sheffield United Benie Traoré) et le FC Metz sont ainsi en passe de se renforcer dans un secteur où l’un fait un peu mieux que le club doyen (19 buts en 17 journées), l’autre jeu égal (16 buts, comme le HAC). Le Havre AC en fera-t-il bientôt de même au cours de ce marché hivernal ? « Je n’attends pas beaucoup de mouvements. À part au poste de latéral gauche, je n’en vois pas trop du côté des arrivées. Il y a aussi un nombre de joueurs à gérer, on ne peut pas se permettre d’avoir trop d’éléments insatisfaits de leur situation. Ce sera à voir en fonction des départs, s’il y en a beaucoup ou pas. Si ce n’est pas le cas, aujourd’hui, nous avons les armes pour marquer des buts », a répondu Luka Elsner dans l’interview de reprise qu’il nous a accordée.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : ça bouge autour d’Issa Soumaré, en passe de rejoindre une écurie de Ligue 2
En mal de temps de jeu depuis son arrivée au HAC, en juillet dernier, Issa Soumaré devrait faire l’objet d’un prêt lors de ce mercato d’hiver. Et c’est en Ligue 2 qu’il pourrait rebondir. Peut-être même sous les couleurs d’un des favoris pour l’accession, a-t-on appris ce vendredi 5 janvier 2024.
En sept apparitions, Issa Soumaré n’est pas parvenu à trouver l’ouverture
Sept apparitions, trois titularisations et aucun geste décisif à son crédit. Acheté pour un peu plus de 500 000 € l’été dernier, Issa Soumaré (23 ans), alors sous contrat avec Beerschot (Bel) et tout frais sorti d’un prêt en faveur de QRM, n’est pas (encore) parvenu à passer le cut. Décision a donc été prise de le placer sur la liste des joueurs à prêter en ce mois de janvier et de mercato d’hiver.
Auxerre sur la piste
Et c’est en Ligue 2 que le Sénégalais pourrait retrouver des sensations perdues, lui qui avait scoré à six reprises la saison dernière avec les Quevillais, pour autant de passes décisives délivrées. Des statistiques qui font toujours de lui un joueur convoité, une piste notamment suivie par l’un des grands favoris à l’accession en Ligue 1, à savoir l’AJ Auxerre, deuxième à deux points du leader angevin. « Les discussions sont avancées », confie Mathieu Bodmer.
S’il venait à rallier l’Yonne, Soumaré serait là aussi contraint à faire face à une forte concurrence, puisqu’après dix-neuf journées, l’AJA expose le bilan offensif le plus impressionnant, avec déjà 40 buts inscrits. En cours, le dossier Soumaré, également étudié par les dirigeants d’En Avant Guingamp (L2, 8e), devrait donc être rapidement ficelé. Rappelons que l’attaquant est lié au HAC jusqu’en juin 2026.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
En mal de temps de jeu depuis son arrivée au HAC, en juillet dernier, Issa Soumaré devrait faire l’objet d’un prêt lors de ce mercato d’hiver. Et c’est en Ligue 2 qu’il pourrait rebondir. Peut-être même sous les couleurs d’un des favoris pour l’accession, a-t-on appris ce vendredi 5 janvier 2024.
En sept apparitions, Issa Soumaré n’est pas parvenu à trouver l’ouverture
Sept apparitions, trois titularisations et aucun geste décisif à son crédit. Acheté pour un peu plus de 500 000 € l’été dernier, Issa Soumaré (23 ans), alors sous contrat avec Beerschot (Bel) et tout frais sorti d’un prêt en faveur de QRM, n’est pas (encore) parvenu à passer le cut. Décision a donc été prise de le placer sur la liste des joueurs à prêter en ce mois de janvier et de mercato d’hiver.
Auxerre sur la piste
Et c’est en Ligue 2 que le Sénégalais pourrait retrouver des sensations perdues, lui qui avait scoré à six reprises la saison dernière avec les Quevillais, pour autant de passes décisives délivrées. Des statistiques qui font toujours de lui un joueur convoité, une piste notamment suivie par l’un des grands favoris à l’accession en Ligue 1, à savoir l’AJ Auxerre, deuxième à deux points du leader angevin. « Les discussions sont avancées », confie Mathieu Bodmer.
S’il venait à rallier l’Yonne, Soumaré serait là aussi contraint à faire face à une forte concurrence, puisqu’après dix-neuf journées, l’AJA expose le bilan offensif le plus impressionnant, avec déjà 40 buts inscrits. En cours, le dossier Soumaré, également étudié par les dirigeants d’En Avant Guingamp (L2, 8e), devrait donc être rapidement ficelé. Rappelons que l’attaquant est lié au HAC jusqu’en juin 2026.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.