Mathieu Bodmer (Le Havre), le directeur sportif qui ne pense qu'au foot
Directeur sportif du HAC, l'ancien joueur de l'OL ou du PSG épate par sa passion et sa connexion H24 avec le foot, dont il tire de nombreux bénéfices.
Il sera évidemment au stade Océane pour la réception du PSG mais, depuis un an et demi, on peut aussi le voir assister aux matches des féminines ou des équipes de jeunes du Havre. Mathieu Bodmer aime « toucher à tout », il a « du mal à rester en place », alors il trouve forcément son métier « top ».
Intronisé directeur sportif du HAC le 20 juin 2022, l'ancien milieu de 41 ans a un poste qui lui sied à merveille. « Le mardi, je peux être avec les pros, le mercredi au centre de formation, le jeudi à la Ligue, le vendredi sur un match », explique-t-il. Sa mission oscille entre le sportif, de l'académie aux pros, et une partie financière. Et il l'assure : « Gérer un club, j'avais cette envie depuis très longtemps. »
Pour l'avoir eu comme joueur à Amiens, Luka Elsner était certain de le voir occuper cette fonction. « Il voyait tout et avait toujours un coup d'avance, raconte l'entraîneur havrais. Pour être directeur sportif, il faut du charisme. Et Mathieu, on l'écoute (sourires). Dans les discussions, tu sentais qu'il avait la fibre du management. Et il a aussi cette passion du foot. »
Pour tous, Bodmer se démarque d'ailleurs par son côté « passionné ». Ancien directeur de la rédaction de Prime Video, Laurent Jaoui a été marqué par « l'appétit insatiable pour le foot » de son ancien consultant. « Quand tu fais deux heures de voiture, un resto, il n'est pas complètement là, sourit l'actuel directeur de France Bleu Bourgogne. Il est sur son téléphone, regarde des matches, mais il en mange, c'est surréaliste ! »
Ami depuis trente-trois ans avec Bodmer, dont il a été l'entraîneur de jeunesse, Mohamed el-Kharraze, directeur sportif adjoint du HAC, parle de « boulimie ». Capable de regarder un match du Championnat de Libye, l'ancien milieu est connecté foot H24. Enfin presque. « Pour moi, ce n'est pas du travail et ça ne s'arrête jamais ! (Rires.) Le seul moment où je coupe, c'est la nuit. » Les siennes sont assez courtes, et son savoir en profite pour s'élargir.
« Mathieu est capable de donner son avis sur n'importe quel joueur de la Cavée (le centre de formation), indique Elsner. Son implication va au-delà de ce que j'ai connu auparavant. » Jaoui a aussi été bluffé par ses connaissances : « Je ne crois pas qu'il y ait un joueur dans les deux divisions des principaux Championnats dont il n'ait pas entendu parler. Et il connaissait aussi les systèmes, entraîneurs, recruteurs. La première année avec nous (en 2021-2022), il agissait déjà comme un directeur sportif. »
« Mathieu Bodmer le dirigeant n'aurait pas supporté Mathieu Bodmer le joueur »
Auparavant, Bodmer avait enfilé, à 26 ans, un autre costume : celui de co-président avec Bernard Mendy du club d'Évreux, leur ville de naissance. « On est au baptême de ses fils Mathéo et Timéo, raconte El-Kharraze. À un moment, les mecs disent :"Évreux, les clubs ne vont pas bien, etc." Et ils ont fait une fusion de deux clubs. Mathieu est un leader-né, il prend des initiatives et des responsabilités. »
Même dans la sphère privée, Bodmer ne déconnecte donc pas de cette vie liée au foot, faite aussi de sacrifices. « Je dors encore à l'hôtel du stade, ma femme et mes filles sont sur Paris, je rentre un peu dans la semaine, confie-t-il. Pour elles, c'est sûrement dur. C'est peut-être un peu égoïste de ma part. » Le tout est dit avec compréhension et Elsner apprécie sa capacité à « avoir une grande lucidité » et « à amener beaucoup de calme » dans le quotidien, où son responsable « aime » être proche du groupe.
Cette dévotion pourrait entrer en contradiction avec son image de joueur très talentueux, parfois desservi par sa nonchalance. « Mathieu Bodmer le dirigeant n'aurait pas supporté Mathieu Bodmer le joueur, rit-il. Un mec qui ne dort pas pour regarder des matches, arrive parfois avec 2-3 kg de trop, qui boude, est très chiant. J'étais assidu dans le travail, mais le caractère et la personnalité, pas toujours facile, hein. »
L'homme peut encore paraître difficile d'accès. « Je suis assez fermé au démarrage, acquiesce-t-il. Il faut qu'on discute un peu, qu'on me prouve deux ou trois trucs pour m'ouvrir. C'est une protection. » El-Kharraze le sait et nuance : « Mais quand tu le connais, c'est quelqu'un qui rit beaucoup, de très chambreur. » Et capable d'offrir le café à des salariés comme de remettre, à Nantes dimanche dernier, un maillot aux Barbarians, les ultras havrais, pour leurs 30 ans.
« Mathieu arrive à piocher dans les bons tiroirs au bon moment »
Pour El-Kharraze, son protégé est « brillant, généreux, ambitieux, droit et fidèle ». La saison dernière, pour sa première année au HAC, Bodmer avait d'ailleurs cumulé les fonctions de consultant, à Prime et RMC, et de directeur sportif : « Quand je m'engage, c'est jusqu'au bout. » Et il avait lié sa venue au Havre à celles d'El-Kharraze et de Julien Momont, expert en data et vidéos.
« C'était ma seule condition, explique Bodmer. Sans eux, je ne serais pas venu. » Les trois hommes partagent le même bureau, ce qui leur « permet d'aller plus vite ». Et d'aider parfois Bodmer. « J'ai un iPad avec toutes les applications foot, mais je n'ai pas d'ordinateur ni de disque dur, se marre-t-il. Les langues ? Je les comprends quasiment toutes, mais je les parle très mal. J'ai la chance d'avoir Julien et Luka, qui parlent cinq langues (six pour Elsner). »
Le travail est collégial, la signature de Daler Kouziaïev a été initiée par El-Kharraze, celle d'André Ayew par Serge Costa, adjoint d'Elsner. Et le recrutement a été très réussi avec peu de moyens. Comme la saison dernière. « Finir champion de L2 en n'ayant fait aucun transfert payant, ça reste un exploit, constate Elsner. Mathieu arrive à piocher dans les bons tiroirs au bon moment. »
Bodmer estime avoir « depuis tout petit » cette capacité à convaincre. À Nice (2013-2017), il l'avait prouvé quand, joueur, l'ancien milieu avait été à l'origine des venues de Mario Balotelli et Hatem Ben Arfa. « Quand il est convaincu, il défend l'idée, expose El-Kharraze. Pour Gautier Lloris, il a dit : "J'ai connu le joueur à Nice, top gamin, des qualités." Il a des convictions. »
Et des inspirations aussi. « La création du staff est lunaire, rigole Elsner. On a rendez-vous à Paris avec monsieur Volpe (le propriétaire). D'un coup, Mathieu dit :"J'ai une idée !" Une demi-heure après, Nicolas Douchez (actuel entraîneur des gardiens) débarque pour un café. Nico ne savait rien du tout. Ça part de là. » Un an et demi après, le « très exigeant » Bodmer aimerait « que le club avance » plus vite, notamment au niveau des infrastructures. Mais sportivement, le HAC est remonté en L1 et occupait la huitième place avant la 14e journée. Et c'est une sacrée réussite.
Sébastien Buron L'équipe
mis à jour le 2 décembre 2023 à 18h30
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : costaud et gourmand, le HAC veut accrocher le PSG à son tableau de chasse
Jour J ! Ce dimanche 3 décembre 2023, le HAC, guidé par l’audace et appuyé sur l’une des défenses les plus étanches du championnat, tentera de créer une énorme sensation au cœur d’un Stade Océane de nouveau plein à craquer. Et ce, face à un PSG actuellement insatiable en Ligue 1.
Pilier de la quatrième défense de L1, Arouna Sangante sera l’un de ceux à se dresser face à la plus redoutable des armadas offensives
Oui, le HAC a de quoi tenir…
450 minutes égrenées et un seul adversaire à avoir trouvé l’ouverture, le Toulousain Dallinga, pour une réalisation sans conséquence au Stadium (1-2, 11e j.). Le HAC a construit son invincibilité du moment (1 v, 4 n) sur la base d’une impressionnante solidité, atout numéro un de l’exercice écoulé égaré à la découverte de l’élite (12 buts encaissés sur les 8 premières journées). « Cela a pris un peu de temps pour faire rentrer les nouveaux dans le moule HAC, avec les valeurs qui sont les nôtres, mais tout le monde est impliqué désormais. Il y a une grosse cohésion défensive qui s’est créée », se félicite Luka Elsner, architecte de la quatrième défense de Ligue 1 (13 buts contre).
Après avoir tâtonné entre les défenses à quatre et à cinq en début d’exercice, le Slovène jongle aujourd’hui avec les systèmes sans que l’édifice ne se fragilise. On l’a vu à Nantes le week-end dernier (0-0), où le technicien avait fait le choix de repasser à quatre en installant Sangante dans un rôle inhabituel de latéral droit. « Parce que c’est une zone dans laquelle il est efficace. Et parce qu’Arouna est peut-être notre joueur le plus performant dans les un-contre-un défensifs. Il se trouve qu’il a livré un vrai, vrai match face à l’un des meilleurs ailiers de L1 (le Nigérian Moses Simon). »
De quoi donner des idées à l’heure de se frotter au « meilleur joueur de la planète » (Nego, Elsner), auteur de 14 buts en 12 journées ? « Se concentrer à mettre en place un plan anti-Mbappé voudrait dire qu’il n’y a pas de plan anti-Dembélé. Et même anti-Hakimi/Dembélé. Il y a un projet collectif, qui sera d’être présent sur le porteur de balle, de fermer au maximum les espaces, de ne pas laisser trop de un-contre-un, et surtout de ne pas se retrouver en situation de devoir défendre dans la profondeur », détaille le coach havrais, convaincu que son équipe est « en capacité de tenir », mais qu’elle ne devra surtout pas « ne faire que ça du match ».
… mais non, le HAC ne s’en contentera pas
À l’idée de se frotter au double champion de France en titre, sacré à neuf reprises lors des onze dernières saisons, certains seraient incités à courber l’échine avant même que le coup d’envoi ne soit donné. Avant même d’avoir tenté d’accrocher le PSG à son tableau de chasse. Ce « trophée » que seuls les Niçois peuvent actuellement exhiber, uniques tombeurs des Parisiens cette saison, au Parc des Princes s’il vous plaît (3-2).
Mais la crainte ne semble pas avoir gagné les Ciel et Marine, eux qui ont précédemment accroché Lens (0-0), le vice-champion de France, et Monaco (0-0), candidat déclaré à la prochaine Ligue des Champions, sur la pelouse d’un Stade Océane dont les guichets resteront fermés pour la troisième fois à la suite ce dimanche. « On n’a pas envie de jouer les victimes, assure Luka Elsner. L’objectif, c’est de convaincre les garçons qu’on est capables de réaliser un grand match. »
Dans cette quête de sensation forte, les six derniers postulants ont échoué. Et même coulé, puisqu’à chaque reprise, le PSG a fait mouche par trois fois, et même par cinq fois, face à Monaco (5-2) lors de la précédente journée. Quand les Havrais, eux, s’appuieront sur une invincibilité longue de près deux mois. Soit une série qui autorise les Ciel et Marine à la gourmandise.
« Faire preuve d’aucun courage, d’aucune audace, sur un match comme ça, ce serait prendre le plus grand risque, estime d’ailleurs leur entraîneur. On sera exposés à des moments difficiles, mais il ne faudra pas pour autant passer 99 % du temps devant notre surface, car il y a trop de qualité en face pour que ça tienne sur le long terme. Il faudra être capables de desserrer l’étau parfois, de prendre quelques risques sur nos positions défensives. J’aimerais que par moments, eux aussi soient obligés de défendre. C’est tout un équilibre à maintenir constamment. Un grand match à livrer. Maintenant, si ce match est grand, si le spectacle est là, mais qu’il y a défaite, vous ne me verrez pas sauter au plafond. »
Spectacle, face au PSG, qui avait été ponctué d’un 0-0 dans l’antre de Clermont (7e j.), et d’une courte défaite de Brest à Le Basser (3-2). Alors oui, il peut y avoir match.
Par Benoît Donckele et David Poisnel de Paris-Normandie.
Jour J ! Ce dimanche 3 décembre 2023, le HAC, guidé par l’audace et appuyé sur l’une des défenses les plus étanches du championnat, tentera de créer une énorme sensation au cœur d’un Stade Océane de nouveau plein à craquer. Et ce, face à un PSG actuellement insatiable en Ligue 1.
Pilier de la quatrième défense de L1, Arouna Sangante sera l’un de ceux à se dresser face à la plus redoutable des armadas offensives
Oui, le HAC a de quoi tenir…
450 minutes égrenées et un seul adversaire à avoir trouvé l’ouverture, le Toulousain Dallinga, pour une réalisation sans conséquence au Stadium (1-2, 11e j.). Le HAC a construit son invincibilité du moment (1 v, 4 n) sur la base d’une impressionnante solidité, atout numéro un de l’exercice écoulé égaré à la découverte de l’élite (12 buts encaissés sur les 8 premières journées). « Cela a pris un peu de temps pour faire rentrer les nouveaux dans le moule HAC, avec les valeurs qui sont les nôtres, mais tout le monde est impliqué désormais. Il y a une grosse cohésion défensive qui s’est créée », se félicite Luka Elsner, architecte de la quatrième défense de Ligue 1 (13 buts contre).
Après avoir tâtonné entre les défenses à quatre et à cinq en début d’exercice, le Slovène jongle aujourd’hui avec les systèmes sans que l’édifice ne se fragilise. On l’a vu à Nantes le week-end dernier (0-0), où le technicien avait fait le choix de repasser à quatre en installant Sangante dans un rôle inhabituel de latéral droit. « Parce que c’est une zone dans laquelle il est efficace. Et parce qu’Arouna est peut-être notre joueur le plus performant dans les un-contre-un défensifs. Il se trouve qu’il a livré un vrai, vrai match face à l’un des meilleurs ailiers de L1 (le Nigérian Moses Simon). »
De quoi donner des idées à l’heure de se frotter au « meilleur joueur de la planète » (Nego, Elsner), auteur de 14 buts en 12 journées ? « Se concentrer à mettre en place un plan anti-Mbappé voudrait dire qu’il n’y a pas de plan anti-Dembélé. Et même anti-Hakimi/Dembélé. Il y a un projet collectif, qui sera d’être présent sur le porteur de balle, de fermer au maximum les espaces, de ne pas laisser trop de un-contre-un, et surtout de ne pas se retrouver en situation de devoir défendre dans la profondeur », détaille le coach havrais, convaincu que son équipe est « en capacité de tenir », mais qu’elle ne devra surtout pas « ne faire que ça du match ».
… mais non, le HAC ne s’en contentera pas
À l’idée de se frotter au double champion de France en titre, sacré à neuf reprises lors des onze dernières saisons, certains seraient incités à courber l’échine avant même que le coup d’envoi ne soit donné. Avant même d’avoir tenté d’accrocher le PSG à son tableau de chasse. Ce « trophée » que seuls les Niçois peuvent actuellement exhiber, uniques tombeurs des Parisiens cette saison, au Parc des Princes s’il vous plaît (3-2).
Mais la crainte ne semble pas avoir gagné les Ciel et Marine, eux qui ont précédemment accroché Lens (0-0), le vice-champion de France, et Monaco (0-0), candidat déclaré à la prochaine Ligue des Champions, sur la pelouse d’un Stade Océane dont les guichets resteront fermés pour la troisième fois à la suite ce dimanche. « On n’a pas envie de jouer les victimes, assure Luka Elsner. L’objectif, c’est de convaincre les garçons qu’on est capables de réaliser un grand match. »
Dans cette quête de sensation forte, les six derniers postulants ont échoué. Et même coulé, puisqu’à chaque reprise, le PSG a fait mouche par trois fois, et même par cinq fois, face à Monaco (5-2) lors de la précédente journée. Quand les Havrais, eux, s’appuieront sur une invincibilité longue de près deux mois. Soit une série qui autorise les Ciel et Marine à la gourmandise.
« Faire preuve d’aucun courage, d’aucune audace, sur un match comme ça, ce serait prendre le plus grand risque, estime d’ailleurs leur entraîneur. On sera exposés à des moments difficiles, mais il ne faudra pas pour autant passer 99 % du temps devant notre surface, car il y a trop de qualité en face pour que ça tienne sur le long terme. Il faudra être capables de desserrer l’étau parfois, de prendre quelques risques sur nos positions défensives. J’aimerais que par moments, eux aussi soient obligés de défendre. C’est tout un équilibre à maintenir constamment. Un grand match à livrer. Maintenant, si ce match est grand, si le spectacle est là, mais qu’il y a défaite, vous ne me verrez pas sauter au plafond. »
Spectacle, face au PSG, qui avait été ponctué d’un 0-0 dans l’antre de Clermont (7e j.), et d’une courte défaite de Brest à Le Basser (3-2). Alors oui, il peut y avoir match.
Par Benoît Donckele et David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : « On peut faire quelque chose de beau », assure Loïc Nego, défenseur du HAC
L’international hongrois, assuré d’être l’un des acteurs de l’Euro 2024, aborde la réception du Paris-SG, dimanche 3 décembre 2023, avec réalisme, mais sans crainte. Loïc Nego attend avec impatience cet instant où le HAC se jaugera face au patron du football français.
C’est sans stress que Loïc Nego aborde le face-à-face entre le HAC et le PSG
Ses trente-trois sélections avec la Hongrie, qualifiée pour l’Euro 2024 (du 14 juin au 14 juillet 2024 en Allemagne), lui permettent de se préparer sans stress à la venue du PSG. Entretien avec Loïc Nego.
Puisque recevoir le PSG s’inscrit comme l’un des grands événements de la saison, avez-vous senti grandir une effervescence particulière au sein du vestiaire ?
« Disons que tout le monde est concerné, on ressent quelque chose de positif. C’est l’un de nos gros tests, un rendez-vous un peu particulier. C’est du très gros calibre. Et avec l’apport des supporters, on peut vraiment faire quelque chose de beau. »
Est-ce un match « bonus » pour vous ?
« Bonus… Dire oui, insinuerait qu’on ne prend pas cette rencontre au sérieux. Alors qu’au contraire, on tient à gagner ce match. Ok, c’est le PSG, mais ne pas prendre de risques serait le plus gros… risque. »
Justement, faut-il être très audacieux, avec le danger d’être puni, ou plutôt prudent, et craindre de sortir de ce duel avec des regrets ?
« Il faudra tout simplement qu’on prenne nos responsabilités, à savoir respecter les consignes tout en posant tous notre pierre à l’édifice. Chacun devra sortir son petit truc pour permettre à l’équipe de respirer, sur une perte de balle de l’adversaire, sur un contre. Après, on sait que ce sera difficile et que si nous ne sommes pas précis, ça coûtera très cher. »
Quels atouts allez-vous mettre sur la table afin de tenir tête aux Parisiens ?
« Jouons tous ensemble, tout simplement. Oui, on va subir, mais s’il faut défendre, on le fera. Ça, on sait faire, tout le monde parvient à répéter les efforts et derrière les défenseurs, il y a Arthur (Desmas) qui fait un super début de saison. Et puis psychologiquement, le fait d’accueillir le PSG en étant si bien classés, nous permet de ne pas craindre une grosse alerte en cas de défaite. Mais encore une fois, c’est la victoire qu’on veut aller chercher. On ne part pas en se disant qu’on a perdu d’avance. »
« Mbappé ? L’idée est de le mettre un peu à l’ombre »
Ce seul but concédé lors des cinq derniers matches (à Toulouse, victoire 2-1) vous permet-il d’aborder ce défi face à la plus grosse armada offensive du championnat avec suffisamment de certitudes ?
« En tout cas, on est costauds. Et ce bilan sur les cinq dernières journées, c’est une grosse perf’. C’est une force. Maintenant, il faut qu’on s’améliore dans le domaine offensif. On progresse, mais ce n’est pas encore suffisant. »
Votre statut d’international vous amènera-t-il à jouer un rôle plus important, auprès de vos partenaires, dans les heures qui précéderont le coup d’envoi ?
« Sûrement. Maintenant, il y a beaucoup d’autres joueurs qui peuvent également sortir du lot en termes de caractère. Après, je pense qu’il ne sera pas utile d’en rajouter au niveau de la motivation. On va jouer le PSG, dans un stade de nouveau à guichets fermés, et si tu n’es pas motivé, il faut changer de métier. »
Vous serez l’un de ceux qui auront notamment pour mission de museler un certain Kylian Mbappé, joueur que vous aviez croisé, et de près, avec la Hongrie face aux Bleus lors de l’Euro 2021 (1-1). Un tel duel vous impose-t-il une préparation particulière ?
« C’est le meilleur joueur de la planète et j’aime ce genre de challenge. L’idée est de le mettre un peu à l’ombre. Après, il n’y a pas de plan Mbappé. Le plan, c’est le HAC. Il faudra être patient, prêt à souffrir et croire en nous. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
L’international hongrois, assuré d’être l’un des acteurs de l’Euro 2024, aborde la réception du Paris-SG, dimanche 3 décembre 2023, avec réalisme, mais sans crainte. Loïc Nego attend avec impatience cet instant où le HAC se jaugera face au patron du football français.
C’est sans stress que Loïc Nego aborde le face-à-face entre le HAC et le PSG
Ses trente-trois sélections avec la Hongrie, qualifiée pour l’Euro 2024 (du 14 juin au 14 juillet 2024 en Allemagne), lui permettent de se préparer sans stress à la venue du PSG. Entretien avec Loïc Nego.
Puisque recevoir le PSG s’inscrit comme l’un des grands événements de la saison, avez-vous senti grandir une effervescence particulière au sein du vestiaire ?
« Disons que tout le monde est concerné, on ressent quelque chose de positif. C’est l’un de nos gros tests, un rendez-vous un peu particulier. C’est du très gros calibre. Et avec l’apport des supporters, on peut vraiment faire quelque chose de beau. »
Est-ce un match « bonus » pour vous ?
« Bonus… Dire oui, insinuerait qu’on ne prend pas cette rencontre au sérieux. Alors qu’au contraire, on tient à gagner ce match. Ok, c’est le PSG, mais ne pas prendre de risques serait le plus gros… risque. »
Justement, faut-il être très audacieux, avec le danger d’être puni, ou plutôt prudent, et craindre de sortir de ce duel avec des regrets ?
« Il faudra tout simplement qu’on prenne nos responsabilités, à savoir respecter les consignes tout en posant tous notre pierre à l’édifice. Chacun devra sortir son petit truc pour permettre à l’équipe de respirer, sur une perte de balle de l’adversaire, sur un contre. Après, on sait que ce sera difficile et que si nous ne sommes pas précis, ça coûtera très cher. »
Quels atouts allez-vous mettre sur la table afin de tenir tête aux Parisiens ?
« Jouons tous ensemble, tout simplement. Oui, on va subir, mais s’il faut défendre, on le fera. Ça, on sait faire, tout le monde parvient à répéter les efforts et derrière les défenseurs, il y a Arthur (Desmas) qui fait un super début de saison. Et puis psychologiquement, le fait d’accueillir le PSG en étant si bien classés, nous permet de ne pas craindre une grosse alerte en cas de défaite. Mais encore une fois, c’est la victoire qu’on veut aller chercher. On ne part pas en se disant qu’on a perdu d’avance. »
« Mbappé ? L’idée est de le mettre un peu à l’ombre »
Ce seul but concédé lors des cinq derniers matches (à Toulouse, victoire 2-1) vous permet-il d’aborder ce défi face à la plus grosse armada offensive du championnat avec suffisamment de certitudes ?
« En tout cas, on est costauds. Et ce bilan sur les cinq dernières journées, c’est une grosse perf’. C’est une force. Maintenant, il faut qu’on s’améliore dans le domaine offensif. On progresse, mais ce n’est pas encore suffisant. »
Votre statut d’international vous amènera-t-il à jouer un rôle plus important, auprès de vos partenaires, dans les heures qui précéderont le coup d’envoi ?
« Sûrement. Maintenant, il y a beaucoup d’autres joueurs qui peuvent également sortir du lot en termes de caractère. Après, je pense qu’il ne sera pas utile d’en rajouter au niveau de la motivation. On va jouer le PSG, dans un stade de nouveau à guichets fermés, et si tu n’es pas motivé, il faut changer de métier. »
Vous serez l’un de ceux qui auront notamment pour mission de museler un certain Kylian Mbappé, joueur que vous aviez croisé, et de près, avec la Hongrie face aux Bleus lors de l’Euro 2021 (1-1). Un tel duel vous impose-t-il une préparation particulière ?
« C’est le meilleur joueur de la planète et j’aime ce genre de challenge. L’idée est de le mettre un peu à l’ombre. Après, il n’y a pas de plan Mbappé. Le plan, c’est le HAC. Il faudra être patient, prêt à souffrir et croire en nous. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Lloris encore impressionnant, Bayo frustrant : les notes des Havrais après HAC – PSG
Gautier Lloris aura une nouvelle fois livré une solide prestation face au Paris Saint-Germain (0-2), ce dimanche 3 décembre 2023, dans une rencontre où le Havre AC aura cruellement manqué d’efficacité, à l’image d’un Mohamed Bayo trop peu saignant. Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner.
Gautier Lloris s’est interposé à plusieurs reprises devant Ousmane Dembélé, ce dimanche 3 décembre 2023, au Stade Océane
Il n’aura pas manqué grand-chose, et à la fois énormément, l’efficacité offensive, pour transformer la frustrante défaite du HAC face au leader du championnat, ce dimanche 3 décembre 2023 (0-2), en un match nul réjouissant. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de cette 14e journée.
Desmas (6) : masqué sur le poteau rentrant de Mbappé (23e), piégé par la trajectoire déviée de la frappe de Vitinha (89e), le portier du HAC n’a pu qu’accompagner du regard les deux buts parisiens. Mais il s’est aussi couché à deux reprises devant le capitaine du PSG (20e, 88e), repoussant sa frappe avec les jambes.
Nego (4) : ses combinaisons avec Casimir ont déstabilisé le latéral gauche que n’est pas Soler en début de rencontre. Puis l’international s’est fait plus discret, moins inspiré aussi (7 ballons perdus). Au point de céder sa place dès la mi-temps à Joujou (6), qui aura contribué au festival de situations ciel et marine, l’une de ses tentatives étant repoussée dans ses six mètres par Danilo (82e), une autre frôlant le cadre (83e).
Sangante jamais loin de Mbappé
Sangante (7) : sa sortie au profit de Grandsir (87e), de l’autre côté des bancs, s’est presque transformée en demi-tour d’honneur, acclamé par les fans. Vigilant, agressif, le capitaine havrais n’a jamais été très loin de Mbappé, auquel il n’aura laissé que peu d’espaces, même si le meilleur buteur de L1 a encore frappé au Stade Océane. Une tête (41e) et une belle ouverture pour Casimir (42e).
Youté (6) : le six mètres qu’il envoie loin devant surprend la défense parisienne et amène l’expulsion de Donnarumma (10e). Dans l’ensemble, le jeune défenseur a plutôt bien contrôlé la profondeur et les contre-attaques parisiennes, à deux exceptions près devant Mbappé (27e, 88e).
Lloris (7) : qu’importe la qualité de l’adversaire, le gaucher est toujours aussi épatant. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, il s’est interposé devant Dembélé, Mbappé, ou encore Kolo Muani, sous les hourras du public (7 duels gagnés sur 8). Il aurait même pu marquer d’entrée si Soler n’avait pas sauvé devant sa ligne (6e). Malheureux, il détourne la frappe de Vitinha (89e).
Casimir aurait dû cadrer
Opéri (5) : en première période, il a souffert face à la vitesse d’Hakimi, qui l’a déposé deux ou trois fois. Le piston gauche a soigné peu à peu la précision de ses centres (11 au total), dont un aurait pu offrir l’égalisation sans un réflexe de Tenas (64e). Averti pour une main (67e), il a frôlé le pire en ceinturant Hakimi un peu plus tard. Un gros retour devant Dembélé (70e).
Casimir (6) : son aptitude à prendre la profondeur a poussé Donnarumma à l’irréparable et changé la physionomie du match (10e). Percutant à droite, il a continué à apporter une fois passé à gauche à la demi-heure de jeu. Se procurant l’autre grosse occasion du premier acte, sur laquelle il doit au moins cadrer, même du gauche. Remplacé par Sabbi (66e), que l’on n’a pas vu faire de différences.
Kuziaev (5) : de bonnes projections en première période, des ballons égarés également (16 en tout), et une influence surtout perceptible lorsque le HAC monopolisait la balle après la pause. Il lui aura manqué le geste décisif, qui aurait pu être ce service pour Alioui (78e).
Kechta de gauche à droite
Touré (3) : il a payé sa mauvaise première mi-temps, entachée de plusieurs pertes de balle (5), par son remplacement dès la pause. Une volonté aussi d’Elsner de densifier son attaque en lançant Alioui (6), qui n’a cessé de demander le ballon entre les lignes pour faire parler sa qualité technique dans les petits espaces, malgré du déchet (13 ballons perdus). Passeur pour Bayo (58e), lui aussi aurait pu trouver l’ouverture sur sa double occasion de la 78e minute sans un Tenas impérial.
Kechta (6) : son excellente entrée à Nantes lui avait permis de réintégrer le onze, six journées plus tard. En position haute en première, comme un peu plus basse en seconde, l’international Espoirs marocain aura fait preuve de la même générosité, de la même disponibilité, orientant le jeu du HAC face un PSG regroupé devant sa surface après la pause. Une belle demi-volée claquée en corner par Tenas (51e). Remplacé par Ndiaye (80e).
Bayo (4) : de retour de suspension, le Guinéen nous aura laissés sur notre faim. Comme l’impression qu’il pouvait faire plus lors des 45 premières minutes, heureusement plus en vue ensuite. Mais il aura également trouvé le jeune portier espagnol (58e, 85e), quand ce n’était pas Danilo (81e), pour lui barrer la route.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Gautier Lloris aura une nouvelle fois livré une solide prestation face au Paris Saint-Germain (0-2), ce dimanche 3 décembre 2023, dans une rencontre où le Havre AC aura cruellement manqué d’efficacité, à l’image d’un Mohamed Bayo trop peu saignant. Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner.
Gautier Lloris s’est interposé à plusieurs reprises devant Ousmane Dembélé, ce dimanche 3 décembre 2023, au Stade Océane
Il n’aura pas manqué grand-chose, et à la fois énormément, l’efficacité offensive, pour transformer la frustrante défaite du HAC face au leader du championnat, ce dimanche 3 décembre 2023 (0-2), en un match nul réjouissant. Retrouvez les notes des Ciel et Marine à l’issue de cette 14e journée.
Desmas (6) : masqué sur le poteau rentrant de Mbappé (23e), piégé par la trajectoire déviée de la frappe de Vitinha (89e), le portier du HAC n’a pu qu’accompagner du regard les deux buts parisiens. Mais il s’est aussi couché à deux reprises devant le capitaine du PSG (20e, 88e), repoussant sa frappe avec les jambes.
Nego (4) : ses combinaisons avec Casimir ont déstabilisé le latéral gauche que n’est pas Soler en début de rencontre. Puis l’international s’est fait plus discret, moins inspiré aussi (7 ballons perdus). Au point de céder sa place dès la mi-temps à Joujou (6), qui aura contribué au festival de situations ciel et marine, l’une de ses tentatives étant repoussée dans ses six mètres par Danilo (82e), une autre frôlant le cadre (83e).
Sangante jamais loin de Mbappé
Sangante (7) : sa sortie au profit de Grandsir (87e), de l’autre côté des bancs, s’est presque transformée en demi-tour d’honneur, acclamé par les fans. Vigilant, agressif, le capitaine havrais n’a jamais été très loin de Mbappé, auquel il n’aura laissé que peu d’espaces, même si le meilleur buteur de L1 a encore frappé au Stade Océane. Une tête (41e) et une belle ouverture pour Casimir (42e).
Youté (6) : le six mètres qu’il envoie loin devant surprend la défense parisienne et amène l’expulsion de Donnarumma (10e). Dans l’ensemble, le jeune défenseur a plutôt bien contrôlé la profondeur et les contre-attaques parisiennes, à deux exceptions près devant Mbappé (27e, 88e).
Lloris (7) : qu’importe la qualité de l’adversaire, le gaucher est toujours aussi épatant. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, il s’est interposé devant Dembélé, Mbappé, ou encore Kolo Muani, sous les hourras du public (7 duels gagnés sur 8). Il aurait même pu marquer d’entrée si Soler n’avait pas sauvé devant sa ligne (6e). Malheureux, il détourne la frappe de Vitinha (89e).
Casimir aurait dû cadrer
Opéri (5) : en première période, il a souffert face à la vitesse d’Hakimi, qui l’a déposé deux ou trois fois. Le piston gauche a soigné peu à peu la précision de ses centres (11 au total), dont un aurait pu offrir l’égalisation sans un réflexe de Tenas (64e). Averti pour une main (67e), il a frôlé le pire en ceinturant Hakimi un peu plus tard. Un gros retour devant Dembélé (70e).
Casimir (6) : son aptitude à prendre la profondeur a poussé Donnarumma à l’irréparable et changé la physionomie du match (10e). Percutant à droite, il a continué à apporter une fois passé à gauche à la demi-heure de jeu. Se procurant l’autre grosse occasion du premier acte, sur laquelle il doit au moins cadrer, même du gauche. Remplacé par Sabbi (66e), que l’on n’a pas vu faire de différences.
Kuziaev (5) : de bonnes projections en première période, des ballons égarés également (16 en tout), et une influence surtout perceptible lorsque le HAC monopolisait la balle après la pause. Il lui aura manqué le geste décisif, qui aurait pu être ce service pour Alioui (78e).
Kechta de gauche à droite
Touré (3) : il a payé sa mauvaise première mi-temps, entachée de plusieurs pertes de balle (5), par son remplacement dès la pause. Une volonté aussi d’Elsner de densifier son attaque en lançant Alioui (6), qui n’a cessé de demander le ballon entre les lignes pour faire parler sa qualité technique dans les petits espaces, malgré du déchet (13 ballons perdus). Passeur pour Bayo (58e), lui aussi aurait pu trouver l’ouverture sur sa double occasion de la 78e minute sans un Tenas impérial.
Kechta (6) : son excellente entrée à Nantes lui avait permis de réintégrer le onze, six journées plus tard. En position haute en première, comme un peu plus basse en seconde, l’international Espoirs marocain aura fait preuve de la même générosité, de la même disponibilité, orientant le jeu du HAC face un PSG regroupé devant sa surface après la pause. Une belle demi-volée claquée en corner par Tenas (51e). Remplacé par Ndiaye (80e).
Bayo (4) : de retour de suspension, le Guinéen nous aura laissés sur notre faim. Comme l’impression qu’il pouvait faire plus lors des 45 premières minutes, heureusement plus en vue ensuite. Mais il aura également trouvé le jeune portier espagnol (58e, 85e), quand ce n’était pas Danilo (81e), pour lui barrer la route.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC pousse le PSG dans les cordes mais finit au tapis
Ils souhaitaient tourner le dos à cette confrontation sans le moindre regret, finalement, mais c’est bien sous le poids d’une énorme frustration que les Ciel et Marine, ô combien stériles, ont mis fin à ce duel entre le HAC et le PSG, ce dimanche 3 décembre 2023 au Stade Océane.
Symbole d’une efficacité offensive disparue, Nabil Alioui n’a plus inscrit le moindre but depuis le 24 septembre 2023.
Vingt-deux frappes, 70 % de possession de balle en seconde période, quatre, voire cinq occasions très nettes. Tout cela face à un PSG inaccessible pour la majorité des acteurs de Ligue 1. Mais… rien. Pas un point mis de côté, une première depuis le 8 octobre 2023 et un revers à Marseille (0-3). Pas un but inscrit, comme trop souvent.
Oui, le HAC regrettera sans doute longtemps de ne pas avoir attrapé la perche, ou plutôt les perches tendues par des Parisiens réduits à dix dès la 10e minute, quand Donnarumma, hors de sa surface, vint découper Casimir. À onze contre dix, le HAC voyait ainsi le scénario changer et les plans initiaux bouleversés. « On a eu du mal à s’adapter au changement tactique du PSG, admettait Gautier Lloris au terme de la rencontre. On ne s’attendait pas à avoir autant la possession. La porte ne pouvait pas être plus ouverte que ça. Mais encore une fois, on ne marque pas. »
Le HAC muet sept fois lors des huit derniers matches
Le fait qu’il s’agissait du PSG n’aidera pas les Ciel et Marine à relativiser ce revers. Comme face à Monaco (0-0, 12e j.), c’est un sentiment de regret qui prédominait. Celui que tous voulaient esquiver. Seulement voilà, devant un but protégé par l’Espagnol Tenas, arrivé de la « B » du FC Barcelone l’été dernier et entré en jeu suite au « rouge » reçu par Donnarumma, les Ciel et Marine n’ont eu de cesse de chercher le cœur de la cible. Certes, Tenas, pour sa première apparition en L1, fit le show, devant Kechta (51e), Bayo (58e), ou encore sur cette double tentative d’Alioui, qu’il repoussa (78e), puis sur cette nouvelle et ultime frappe d’Alioui (89e).
Mais la main chaude de l’Espagnol ne suffisait pas à expliquer le fait que le HAC soit sorti de ce match sans faire une seule fois trembler les filets. Une inefficacité qui tend à devenir criante. Récurrente. Inquiétante. Lors des huit dernières journées, sept ont en effet été ponctuées d’un zéro pointé dans la surface adverse. Seul le doublé réalisé par Bayo à Toulouse (2-1, 11e j.) donne un peu de relief au bilan.
« Ça trotte dans toutes les têtes »
« Il ne faut pas uniquement blâmer les attaquants, insiste Lloris. J’ai d’ailleurs eu une grosse occasion. » Cette frappe, celle qui aurait pu valider l’énorme entame des Havrais, qui trompa Donnarumma, mais pas Soler, auteur d’un sauvetage sur sa ligne de but (7e). « C’est vrai que ça commence à devenir inquiétant, concède le défenseur havrais. Ça trotte dans toutes les têtes, tout le monde aimerait mettre ce but qui soulagerait l’équipe, mais ça ne rentre pas. »
À l’instar d’une équipe de handball, le HAC aura tourné, tourné, encore tourné autour de la défense parisienne, en trouvant quelques failles, mais jamais la clé. Et ce, malgré l’entrée en jeu du duo Alioui-Joujou dès le coup d’envoi de la seconde période, aux dépens de la paire Nego-Touré. Un réajustement tactique qui permit au HAC de camper dans la moitié de terrain parisienne. Avec pour projet de revenir à un score ouvert par l’insatiable Mbappé (23e). En vain.
« On va avoir un peu mal au crâne après cette rencontre, dit Luka Elsner. Notre manque d’efficacité est effectivement inquiétant et j’aimerais vraiment que les garçons s’en inquiètent. Face à Lens (0-0), Monaco (0-0), et maintenant le PSG (0-2), les occasions ont été là et on ne score pas. » Peut-être l’apport d’André Ayew, suspendu ce dimanche et de retour dans une semaine à Strasbourg, aidera à ce regain de réalisme. Celui dont a fait preuve Vitinha, d’une frappe déviée par Lloris, sur le but du break (0-2, 89e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Ils souhaitaient tourner le dos à cette confrontation sans le moindre regret, finalement, mais c’est bien sous le poids d’une énorme frustration que les Ciel et Marine, ô combien stériles, ont mis fin à ce duel entre le HAC et le PSG, ce dimanche 3 décembre 2023 au Stade Océane.
Symbole d’une efficacité offensive disparue, Nabil Alioui n’a plus inscrit le moindre but depuis le 24 septembre 2023.
Vingt-deux frappes, 70 % de possession de balle en seconde période, quatre, voire cinq occasions très nettes. Tout cela face à un PSG inaccessible pour la majorité des acteurs de Ligue 1. Mais… rien. Pas un point mis de côté, une première depuis le 8 octobre 2023 et un revers à Marseille (0-3). Pas un but inscrit, comme trop souvent.
Oui, le HAC regrettera sans doute longtemps de ne pas avoir attrapé la perche, ou plutôt les perches tendues par des Parisiens réduits à dix dès la 10e minute, quand Donnarumma, hors de sa surface, vint découper Casimir. À onze contre dix, le HAC voyait ainsi le scénario changer et les plans initiaux bouleversés. « On a eu du mal à s’adapter au changement tactique du PSG, admettait Gautier Lloris au terme de la rencontre. On ne s’attendait pas à avoir autant la possession. La porte ne pouvait pas être plus ouverte que ça. Mais encore une fois, on ne marque pas. »
Le HAC muet sept fois lors des huit derniers matches
Le fait qu’il s’agissait du PSG n’aidera pas les Ciel et Marine à relativiser ce revers. Comme face à Monaco (0-0, 12e j.), c’est un sentiment de regret qui prédominait. Celui que tous voulaient esquiver. Seulement voilà, devant un but protégé par l’Espagnol Tenas, arrivé de la « B » du FC Barcelone l’été dernier et entré en jeu suite au « rouge » reçu par Donnarumma, les Ciel et Marine n’ont eu de cesse de chercher le cœur de la cible. Certes, Tenas, pour sa première apparition en L1, fit le show, devant Kechta (51e), Bayo (58e), ou encore sur cette double tentative d’Alioui, qu’il repoussa (78e), puis sur cette nouvelle et ultime frappe d’Alioui (89e).
Mais la main chaude de l’Espagnol ne suffisait pas à expliquer le fait que le HAC soit sorti de ce match sans faire une seule fois trembler les filets. Une inefficacité qui tend à devenir criante. Récurrente. Inquiétante. Lors des huit dernières journées, sept ont en effet été ponctuées d’un zéro pointé dans la surface adverse. Seul le doublé réalisé par Bayo à Toulouse (2-1, 11e j.) donne un peu de relief au bilan.
« Ça trotte dans toutes les têtes »
« Il ne faut pas uniquement blâmer les attaquants, insiste Lloris. J’ai d’ailleurs eu une grosse occasion. » Cette frappe, celle qui aurait pu valider l’énorme entame des Havrais, qui trompa Donnarumma, mais pas Soler, auteur d’un sauvetage sur sa ligne de but (7e). « C’est vrai que ça commence à devenir inquiétant, concède le défenseur havrais. Ça trotte dans toutes les têtes, tout le monde aimerait mettre ce but qui soulagerait l’équipe, mais ça ne rentre pas. »
À l’instar d’une équipe de handball, le HAC aura tourné, tourné, encore tourné autour de la défense parisienne, en trouvant quelques failles, mais jamais la clé. Et ce, malgré l’entrée en jeu du duo Alioui-Joujou dès le coup d’envoi de la seconde période, aux dépens de la paire Nego-Touré. Un réajustement tactique qui permit au HAC de camper dans la moitié de terrain parisienne. Avec pour projet de revenir à un score ouvert par l’insatiable Mbappé (23e). En vain.
« On va avoir un peu mal au crâne après cette rencontre, dit Luka Elsner. Notre manque d’efficacité est effectivement inquiétant et j’aimerais vraiment que les garçons s’en inquiètent. Face à Lens (0-0), Monaco (0-0), et maintenant le PSG (0-2), les occasions ont été là et on ne score pas. » Peut-être l’apport d’André Ayew, suspendu ce dimanche et de retour dans une semaine à Strasbourg, aidera à ce regain de réalisme. Celui dont a fait preuve Vitinha, d’une frappe déviée par Lloris, sur le but du break (0-2, 89e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Jean-Michel Roussier : « Le bon début de saison du Havre ? Ce n’est pas une surprise »
Fort de sa grande expérience dans le football, Jean-Michel Roussier a mis les ingrédients qu’il fallait pour permettre au Havre de retrouver l’élite avec sérénité. CVC, le maintien du Havre, le mercato… L’ancien président de l’OM et de Nancy, passé par Médiapro (entre autres), porte un regard lucide sur son club.
Le Havre est dixième, malgré une défaite très honorable contre le PSG, vous vous attendiez à ce début de saison ?
Je m’attendais à ce que ça ne se passe pas mal. On avait fait en sorte que cela ne se passe pas mal…
Malgré un des plus petits budgets de Ligue 1, même si le président Volpe a fait ce qu’il fallait pour vous permettre de bien aborder la saison…
Exactement…. Effectivement, on fait une bonne saison, on ne peut pas nous l’enlever…
Le budget du HAC justement, selon vous aurait pu être plus élevé, si le contrat avec CVC avait été mieux fait…Vous avez parlé d’une différence de 16 millions d’euros…
Je n’ai jamais fait une demande de 16 millions. J’ai seulement dit que les clubs qui ont accédé à la Ligue 1 la saison d’avant, ont reçu 16,5 millions d’euros.
Finalement, Le Havre a reçu seulement 1,5 millions et ça ne passe pas…
Je ne suis pas contre le contrat signé entre la Ligue et CVC, même si la façon dont il a été fait est difficilement compréhensible. Mais ce sur quoi je suis archi contre, c’est la répartition qui a été faite.
Comment l’expliquer ?
On n’a pas imaginé la possibilité qu’un autre club que ceux qui avaient reçu les fameux 16,5 millions la saison précédente, Saint-Etienne, Metz et Bordeaux, puisse passer de la Ligue 2 à la Ligue 1. Cette probabilité a été négligée. C’est tellement énorme la différence de budget. C’est une différence considérable.
Il n’y a pas de prime prévue pour une équipe qui monte ?
Non, pas du tout. Contrairement aux Espagnols, qui, dans le contrat avec CVC, ont organisé une réserve, qui permet aux clubs passant de la Ligue 2 à la Ligue 1, mais aussi du National à la Ligue 2, d’en bénéficier, jusqu’à 2031.
Le principe, c’est de dire que vous n’avez pas contribué aux revenus générés lors de la saison 2022/2023, notamment les droits télé ?
Si la Ligue veut volontairement mélanger les droits télé avec l’argent de CVC, je lui laisse le faire… Mais il n’y a pas de points communs entre les deux. Les droits télé, ce sont les droits télé, l’argent de CVC, c’est l’argent de CVC. Il n’y a pas de passerelles entre les deux.
Revenons au sportif. Malgré la montée, on pouvait quand même s’interroger sur le comportement de l’équipe en Ligue 1…
Ce n’est pas une surprise. Pour vous, ça l’est peut-être, mais nous, on savait très bien que les joueurs issus du centre de formation, qui ont joué l’année dernière en Ligue 2 et qui jouent cette saison, avaient largement les capacités d’élever leur niveau, et de se mettre au niveau de la Ligue 1.
L’impression donnée par le HAC, c’est que, lorsque vous mettez des gens compétents aux postes clés, le travail est bien fait…
Tous les gens qui sont arrivés en même temps que moi, je n’avais aucun doute sur leurs compétences, leur capacité à travailler, énormément, à partager… La compétence et le partage, c’est pour ça que je leur ai demandé de m’accompagner quand je suis arrivé ici.
A l’image de Luka Elsner, qui avait fait des débuts remarqués à Amiens, avant que cela ne se termine pas très bien… C’était un pari de lui faire confiance ?
Non, ce n’était pas un pari. Je connaissais Luka, que j’avais eu comme consultant chez Médiapro. Et il y en avait un qui le connaissait particulièrement bien, pour avoir bossé avec lui, c’est Mathieu Bodmer (Mathieu Bodmer était joueur à Amiens, sous les ordres de Luka Elsner, lors de la saison 2019/2020, NDLR). Mathieu avait totale confiance dans le fait que Luka réussirait, et il avait raison.
Le travail de Mathieu Bodmer est souvent mis en avant, il y a quelques semaines, son nom était évoqué du côté de Lyon… Vous n’avez pas eu peur de le perdre ?
Regardez Lyon… Regardez où ils en sont…. La valse des gens qui arrivent et qui partent…Jamais je n’ai eu peur. Après, ce milieu est tel, il est fait de telle façon que, évidemment, que les gens qui sont particulièrement bons, seront sollicités. Je n’ai pas de doutes la dessus, mais est-ce que j’ai peur ? Non, je n’ai pas peur. Et je n’ai jamais été inquiet de l’éventualité lyonnaise concernant Mathieu.
Vous êtes serein pour la saison du Havre, même si tout va très vite et tout peut arriver…
Vous savez, l’année dernière, on ne présidait le pire. Certains, disaient même qu’on allait avoir du mal à se maintenir en Ligue 2. Serein, je ne sais pas si c’est le mot, mais on est lucide. On sait que la saison est longue, mais je suis lucide, comme j’ai été lucide la saison dernière.
Vous avez prévu des ajustement lors du mercato hivernal, notamment en attaque ?
Non, nous ne ferons rien.
Fort de sa grande expérience dans le football, Jean-Michel Roussier a mis les ingrédients qu’il fallait pour permettre au Havre de retrouver l’élite avec sérénité. CVC, le maintien du Havre, le mercato… L’ancien président de l’OM et de Nancy, passé par Médiapro (entre autres), porte un regard lucide sur son club.
Le Havre est dixième, malgré une défaite très honorable contre le PSG, vous vous attendiez à ce début de saison ?
Je m’attendais à ce que ça ne se passe pas mal. On avait fait en sorte que cela ne se passe pas mal…
Malgré un des plus petits budgets de Ligue 1, même si le président Volpe a fait ce qu’il fallait pour vous permettre de bien aborder la saison…
Exactement…. Effectivement, on fait une bonne saison, on ne peut pas nous l’enlever…
Le budget du HAC justement, selon vous aurait pu être plus élevé, si le contrat avec CVC avait été mieux fait…Vous avez parlé d’une différence de 16 millions d’euros…
Je n’ai jamais fait une demande de 16 millions. J’ai seulement dit que les clubs qui ont accédé à la Ligue 1 la saison d’avant, ont reçu 16,5 millions d’euros.
Finalement, Le Havre a reçu seulement 1,5 millions et ça ne passe pas…
Je ne suis pas contre le contrat signé entre la Ligue et CVC, même si la façon dont il a été fait est difficilement compréhensible. Mais ce sur quoi je suis archi contre, c’est la répartition qui a été faite.
Comment l’expliquer ?
On n’a pas imaginé la possibilité qu’un autre club que ceux qui avaient reçu les fameux 16,5 millions la saison précédente, Saint-Etienne, Metz et Bordeaux, puisse passer de la Ligue 2 à la Ligue 1. Cette probabilité a été négligée. C’est tellement énorme la différence de budget. C’est une différence considérable.
Il n’y a pas de prime prévue pour une équipe qui monte ?
Non, pas du tout. Contrairement aux Espagnols, qui, dans le contrat avec CVC, ont organisé une réserve, qui permet aux clubs passant de la Ligue 2 à la Ligue 1, mais aussi du National à la Ligue 2, d’en bénéficier, jusqu’à 2031.
Le principe, c’est de dire que vous n’avez pas contribué aux revenus générés lors de la saison 2022/2023, notamment les droits télé ?
Si la Ligue veut volontairement mélanger les droits télé avec l’argent de CVC, je lui laisse le faire… Mais il n’y a pas de points communs entre les deux. Les droits télé, ce sont les droits télé, l’argent de CVC, c’est l’argent de CVC. Il n’y a pas de passerelles entre les deux.
Revenons au sportif. Malgré la montée, on pouvait quand même s’interroger sur le comportement de l’équipe en Ligue 1…
Ce n’est pas une surprise. Pour vous, ça l’est peut-être, mais nous, on savait très bien que les joueurs issus du centre de formation, qui ont joué l’année dernière en Ligue 2 et qui jouent cette saison, avaient largement les capacités d’élever leur niveau, et de se mettre au niveau de la Ligue 1.
L’impression donnée par le HAC, c’est que, lorsque vous mettez des gens compétents aux postes clés, le travail est bien fait…
Tous les gens qui sont arrivés en même temps que moi, je n’avais aucun doute sur leurs compétences, leur capacité à travailler, énormément, à partager… La compétence et le partage, c’est pour ça que je leur ai demandé de m’accompagner quand je suis arrivé ici.
A l’image de Luka Elsner, qui avait fait des débuts remarqués à Amiens, avant que cela ne se termine pas très bien… C’était un pari de lui faire confiance ?
Non, ce n’était pas un pari. Je connaissais Luka, que j’avais eu comme consultant chez Médiapro. Et il y en avait un qui le connaissait particulièrement bien, pour avoir bossé avec lui, c’est Mathieu Bodmer (Mathieu Bodmer était joueur à Amiens, sous les ordres de Luka Elsner, lors de la saison 2019/2020, NDLR). Mathieu avait totale confiance dans le fait que Luka réussirait, et il avait raison.
Le travail de Mathieu Bodmer est souvent mis en avant, il y a quelques semaines, son nom était évoqué du côté de Lyon… Vous n’avez pas eu peur de le perdre ?
Regardez Lyon… Regardez où ils en sont…. La valse des gens qui arrivent et qui partent…Jamais je n’ai eu peur. Après, ce milieu est tel, il est fait de telle façon que, évidemment, que les gens qui sont particulièrement bons, seront sollicités. Je n’ai pas de doutes la dessus, mais est-ce que j’ai peur ? Non, je n’ai pas peur. Et je n’ai jamais été inquiet de l’éventualité lyonnaise concernant Mathieu.
Vous êtes serein pour la saison du Havre, même si tout va très vite et tout peut arriver…
Vous savez, l’année dernière, on ne présidait le pire. Certains, disaient même qu’on allait avoir du mal à se maintenir en Ligue 2. Serein, je ne sais pas si c’est le mot, mais on est lucide. On sait que la saison est longue, mais je suis lucide, comme j’ai été lucide la saison dernière.
Vous avez prévu des ajustement lors du mercato hivernal, notamment en attaque ?
Non, nous ne ferons rien.
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Football – HAC : « C’était un guet-apens, enfin ça y ressemblait » estime Jean-Michel Roussier
Il souhaitait attendre, prendre un peu de recul, avant de réagir à la dernière AG de la LFP et du vote qui n’a fait que confirmer l’accord entre la Ligue et CVC. Pour Paris Normandie, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, revient sur les récentes échéances financières et juridiques.
Jean-Michel Roussier attend de la décision du tribunal de Paris, annoncée au 16 janvier 2024, qu’elle fasse plier la LFP dans le dossier CVC
AG de la LFP, CVC, audience en référé et décision attendue : le président du HAC fait le point.
Revenons sur le vote qui a précédé l’audience en référé, vote qui a confirmé l’accord scellé, en avril 2022, entre la LFP et CVC. Ce que vous ne pouviez que pressentir…
« Bien évidemment. Ce vote a été organisé par la Ligue (NDLR : le 23 novembre 2023) pour s’éviter une mauvaise surprise en cas d’une décision judiciaire qui nous serait favorable. Ce qui, a minima, confirme le bien-fondé de notre action. La Ligue a considéré qu’il était urgent de ne surtout pas attendre la date du référé (le 28 novembre) pour organiser une AG. »
Le comportement critique de certains de vos collègues à votre encontre vous a-t-il surpris ?
« Rien dans cette AG n’a été surprenant. Ni la façon dont un certain nombre de mes collègues se sont comportés, ni la conclusion. »
que tout n’a pas été fait dans les règles, ça changera la donne. La Ligue a si souvent répété qu’elle ne pouvait pas perdre devant un tribunal. »
Aujourd’hui, ce combat se résume-t-il à un face-à-face entre vous et Vincent Labrune ?
« Ça fait plus de 25 ans que je connais Vincent. Et je n’ai aucun compte personnel à régler avec lui. »
Et lui, en a-t-il un à régler avec vous ?
« Il faudra lui demander. Il est aujourd’hui à la tête d’une institution dont je conteste très clairement le fonctionnement dans le dossier CVC. Je n’y mets aucun affect. »
Votre démarche, il la comprend ?
« Il est habile. Sur le fond, je n’ai aucun doute. Mais que les choses puissent avancer, je suis beaucoup plus sceptique. Vous savez ce que dit la Ligue, à nous et au tribunal ? Qu’il ne faut pas qu’on se plaigne, car on a les droits TV. Mais on ne les a pas braqués ces droits ! Sans déconner ! On est en Ligue 1, non ? En fait, nous, on n’a pas notre rond de serviette à la table de la L1. On nous a laissé une place à l’office, sur un tabouret. »
« C’était bien de se retrouver devant une commission qui a confirmé son indépendance »
Une bonne nouvelle tout de même, devant la DNCG le dossier récemment présenté par le HAC n’a fait l’objet d’aucune remarque, d’aucune restriction…
« Dans le climat actuel, après l’AG de la Ligue et les leçons qui m’ont été données pendant plus de deux heures, c’était bien de se retrouver à la Ligue, devant une commission qui a confirmé son indépendance, et je n’en doutais pas, en jugeant la solidité de notre dossier, de nos chiffres. »
Vous voilà donc autorisé à aborder le mercato d’hiver en toute sérénité, non ?
« Attention, ce n’est pas parce que nos comptes et nos prévisions ont été validés par la DNCG qu’on dispose d’un seul coup d’une importante manne financière. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Il souhaitait attendre, prendre un peu de recul, avant de réagir à la dernière AG de la LFP et du vote qui n’a fait que confirmer l’accord entre la Ligue et CVC. Pour Paris Normandie, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, revient sur les récentes échéances financières et juridiques.
Jean-Michel Roussier attend de la décision du tribunal de Paris, annoncée au 16 janvier 2024, qu’elle fasse plier la LFP dans le dossier CVC
AG de la LFP, CVC, audience en référé et décision attendue : le président du HAC fait le point.
Revenons sur le vote qui a précédé l’audience en référé, vote qui a confirmé l’accord scellé, en avril 2022, entre la LFP et CVC. Ce que vous ne pouviez que pressentir…
« Bien évidemment. Ce vote a été organisé par la Ligue (NDLR : le 23 novembre 2023) pour s’éviter une mauvaise surprise en cas d’une décision judiciaire qui nous serait favorable. Ce qui, a minima, confirme le bien-fondé de notre action. La Ligue a considéré qu’il était urgent de ne surtout pas attendre la date du référé (le 28 novembre) pour organiser une AG. »
Le comportement critique de certains de vos collègues à votre encontre vous a-t-il surpris ?
« Rien dans cette AG n’a été surprenant. Ni la façon dont un certain nombre de mes collègues se sont comportés, ni la conclusion. »
que tout n’a pas été fait dans les règles, ça changera la donne. La Ligue a si souvent répété qu’elle ne pouvait pas perdre devant un tribunal. »
Aujourd’hui, ce combat se résume-t-il à un face-à-face entre vous et Vincent Labrune ?
« Ça fait plus de 25 ans que je connais Vincent. Et je n’ai aucun compte personnel à régler avec lui. »
Et lui, en a-t-il un à régler avec vous ?
« Il faudra lui demander. Il est aujourd’hui à la tête d’une institution dont je conteste très clairement le fonctionnement dans le dossier CVC. Je n’y mets aucun affect. »
Votre démarche, il la comprend ?
« Il est habile. Sur le fond, je n’ai aucun doute. Mais que les choses puissent avancer, je suis beaucoup plus sceptique. Vous savez ce que dit la Ligue, à nous et au tribunal ? Qu’il ne faut pas qu’on se plaigne, car on a les droits TV. Mais on ne les a pas braqués ces droits ! Sans déconner ! On est en Ligue 1, non ? En fait, nous, on n’a pas notre rond de serviette à la table de la L1. On nous a laissé une place à l’office, sur un tabouret. »
« C’était bien de se retrouver devant une commission qui a confirmé son indépendance »
Une bonne nouvelle tout de même, devant la DNCG le dossier récemment présenté par le HAC n’a fait l’objet d’aucune remarque, d’aucune restriction…
« Dans le climat actuel, après l’AG de la Ligue et les leçons qui m’ont été données pendant plus de deux heures, c’était bien de se retrouver à la Ligue, devant une commission qui a confirmé son indépendance, et je n’en doutais pas, en jugeant la solidité de notre dossier, de nos chiffres. »
Vous voilà donc autorisé à aborder le mercato d’hiver en toute sérénité, non ?
« Attention, ce n’est pas parce que nos comptes et nos prévisions ont été validés par la DNCG qu’on dispose d’un seul coup d’une importante manne financière. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : trois choses à savoir sur Strasbourg, adversaire du HAC
Dans le dur depuis le début de la saison, le RC Strasbourg doit immédiatement prendre des points. Avec un coach sur la sellette et un buteur relancé, il sera compliqué pour le HAC de se positionner face à un adversaire chez qui il n’a toujours pas gagné au 21e siècle, ce dimanche 10 décembre 2023.
Décisif à deux reprises lors des trois derniers matches, Emanuel Emegha sera l’une des principales armes de Strasbourg face au HAC.
Patrick Vieira sur la sellette ?
Avec seulement trois victoires en quatorze rencontres cette saison, le RC Strasbourg n’est pas à la place souhaitée par ses nouveaux investisseurs. Et si une personne est bel et bien pointée du doigt dans les rangs strasbourgeois en ce moment, il s’agit de l’entraîneur, Patrick Vieira.
Seules deux petites unités séparent le club Bas-Rhinois de Lorient, premier relégable. Alors le calcul est simple. Si l’ex-international tricolore ne parvient pas à faire le plein lors des deux prochaines rencontres, sa place sur le banc risquerait d’être fortement menacée, a minima. Les Havrais devront donc particulièrement se méfier au sursaut d’orgueil de son adversaire qui vient d’obtenir un match nul à Brest (1-1), jeudi dernier.
Emanuel Emegha, le buteur enfin lancé ?
Il a ouvert le score face à Toulouse, puis a permis à son club d’obtenir deux matches nuls face à Marseille (1-1) et Brest (1-1). Le jeune attaquant néerlandais Emanuel Emegha (20 ans) semble enfin avoir pris ses marques dans sa nouvelle équipe.
Recruté cet été pour 12 millions d’euros, le néo-Strasbourgeois a une forte pression sur ses épaules. Celle de remplacer Habib Diallo et ses 20 buts inscrits la saison dernière en Ligue 1. Décisif à deux reprises lors des trois derniers matches, l’avant-centre est à surveiller de près ce dimanche au vu de ses qualités athlétiques (1.95 m), sa vitesse qui peut surprendre et son aisance dans les petits espaces.
Strasbourg en manque de repères
Si Strasbourg et le HAC se sont régulièrement affrontés dans leur histoire, que ce soit en première ou en deuxième division, les Ciel et Marine ne se sont encore jamais imposés à La Meinau au 21e siècle, en cinq tentatives.
En manque de repères défensivement avec 19 buts encaissés et sur une série de huit matches consécutifs sans victoire en Ligue 1 au bilan du Racing, l’occasion est quasi parfaite pour les Havrais d’enfin se relancer offensivement et de prendre les trois points au RCS pour la première fois depuis le 19 novembre 1999 et un succès 1-0 sur un but de Jean-Michel Lesage.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Dans le dur depuis le début de la saison, le RC Strasbourg doit immédiatement prendre des points. Avec un coach sur la sellette et un buteur relancé, il sera compliqué pour le HAC de se positionner face à un adversaire chez qui il n’a toujours pas gagné au 21e siècle, ce dimanche 10 décembre 2023.
Décisif à deux reprises lors des trois derniers matches, Emanuel Emegha sera l’une des principales armes de Strasbourg face au HAC.
Patrick Vieira sur la sellette ?
Avec seulement trois victoires en quatorze rencontres cette saison, le RC Strasbourg n’est pas à la place souhaitée par ses nouveaux investisseurs. Et si une personne est bel et bien pointée du doigt dans les rangs strasbourgeois en ce moment, il s’agit de l’entraîneur, Patrick Vieira.
Seules deux petites unités séparent le club Bas-Rhinois de Lorient, premier relégable. Alors le calcul est simple. Si l’ex-international tricolore ne parvient pas à faire le plein lors des deux prochaines rencontres, sa place sur le banc risquerait d’être fortement menacée, a minima. Les Havrais devront donc particulièrement se méfier au sursaut d’orgueil de son adversaire qui vient d’obtenir un match nul à Brest (1-1), jeudi dernier.
Emanuel Emegha, le buteur enfin lancé ?
Il a ouvert le score face à Toulouse, puis a permis à son club d’obtenir deux matches nuls face à Marseille (1-1) et Brest (1-1). Le jeune attaquant néerlandais Emanuel Emegha (20 ans) semble enfin avoir pris ses marques dans sa nouvelle équipe.
Recruté cet été pour 12 millions d’euros, le néo-Strasbourgeois a une forte pression sur ses épaules. Celle de remplacer Habib Diallo et ses 20 buts inscrits la saison dernière en Ligue 1. Décisif à deux reprises lors des trois derniers matches, l’avant-centre est à surveiller de près ce dimanche au vu de ses qualités athlétiques (1.95 m), sa vitesse qui peut surprendre et son aisance dans les petits espaces.
Strasbourg en manque de repères
Si Strasbourg et le HAC se sont régulièrement affrontés dans leur histoire, que ce soit en première ou en deuxième division, les Ciel et Marine ne se sont encore jamais imposés à La Meinau au 21e siècle, en cinq tentatives.
En manque de repères défensivement avec 19 buts encaissés et sur une série de huit matches consécutifs sans victoire en Ligue 1 au bilan du Racing, l’occasion est quasi parfaite pour les Havrais d’enfin se relancer offensivement et de prendre les trois points au RCS pour la première fois depuis le 19 novembre 1999 et un succès 1-0 sur un but de Jean-Michel Lesage.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : André Ayew posera-t-il cette fois sa griffe sur le front de l’attaque du HAC ?
De retour de suspension, André Ayew, vu deux minutes seulement sous le maillot du Havre AC, marquera-t-il de son empreinte le face-à-face entre Strasbourg et le HAC, dimanche 10 décembre 2023, à la Meinau ?
À Nantes, pour ses débuts sous les couleurs du HAC, Ayew n’avait pu rester sur le terrain plus de deux minutes, expulsé qu’il avait été dans la foulée de son entrée en jeu
Deux semaines après un faux départ, et cette expulsion à Nantes deux minutes seulement après être entré en jeu, André Ayew, suspendu face au PSG (0-2), posera-t-il, cette fois, sa griffe sous le maillot du HAC ? À une semaine de fêter ses 34 ans, peut-être l’attaquant ghanéen, officiellement Havrais depuis le 10 novembre, permettra-t-il en effet au secteur offensif de retrouver, non pas du peps, mais une précision digne de ce nom face au but adverse. Celui que les Ciel et Marine n’ont trouvé que par deux fois lors des huit dernières journées. Reste à savoir si l’ex-Marseillais sera, ou pas, aligné d’entrée.
Retour de Targhalline ?
Selon Luka Elsner, Ayew ne disposerait que de 45 minutes d’« autonomie », ce qui plaiderait en faveur d’une sortie de banc en cours de seconde période. Ce banc où devrait prendre place Oussama Targhalline, jugé apte au service par l’entraîneur havrais. « Il progresse toujours, j’ai même senti un déclic cette semaine », précise Elsner. Rappelons que l’international marocain U23, remis d’une blessure à la hanche, n’a plus croqué la moindre minute en Ligue 1 depuis le 13 août 2023 et la journée d’ouverture.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
De retour de suspension, André Ayew, vu deux minutes seulement sous le maillot du Havre AC, marquera-t-il de son empreinte le face-à-face entre Strasbourg et le HAC, dimanche 10 décembre 2023, à la Meinau ?
À Nantes, pour ses débuts sous les couleurs du HAC, Ayew n’avait pu rester sur le terrain plus de deux minutes, expulsé qu’il avait été dans la foulée de son entrée en jeu
Deux semaines après un faux départ, et cette expulsion à Nantes deux minutes seulement après être entré en jeu, André Ayew, suspendu face au PSG (0-2), posera-t-il, cette fois, sa griffe sous le maillot du HAC ? À une semaine de fêter ses 34 ans, peut-être l’attaquant ghanéen, officiellement Havrais depuis le 10 novembre, permettra-t-il en effet au secteur offensif de retrouver, non pas du peps, mais une précision digne de ce nom face au but adverse. Celui que les Ciel et Marine n’ont trouvé que par deux fois lors des huit dernières journées. Reste à savoir si l’ex-Marseillais sera, ou pas, aligné d’entrée.
Retour de Targhalline ?
Selon Luka Elsner, Ayew ne disposerait que de 45 minutes d’« autonomie », ce qui plaiderait en faveur d’une sortie de banc en cours de seconde période. Ce banc où devrait prendre place Oussama Targhalline, jugé apte au service par l’entraîneur havrais. « Il progresse toujours, j’ai même senti un déclic cette semaine », précise Elsner. Rappelons que l’international marocain U23, remis d’une blessure à la hanche, n’a plus croqué la moindre minute en Ligue 1 depuis le 13 août 2023 et la journée d’ouverture.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Étienne Youté, quand le colosse du HAC fait déjà l’unanimité
Cinq matches de Ligue 2 en 2022-23, cinq titularisations en Ligue 1 cette saison, Étienne Youté, dénué de toute expérience sur la scène pro avant son arrivée au HAC, en janvier 2023, frappe à la porte des incontournables. Ce dimanche 10 décembre 2023, il se dressera face aux Strasbourgeois.
Face au PSG, Etienne Youté a de nouveau rendu une impeccable copie
Un gabarit de troisième ligne centre, le calme d’un archer et une impression d’ensemble qui laisserait à penser qu’Étienne Youté (21 ans) serait presque déjà à l’étroit en Ligue 1. Et pourtant, sur son road book ne figurent actuellement que cinq étapes sur le parcours 2023-24. Cinq matches, auxquels s’ajoutent cinq apparitions en Ligue 2 la saison passée. Lui qui jamais, à son arrivée au HAC en janvier de cette année, n’avait eu la possibilité de prendre le pouls du haut niveau.
Mais aujourd’hui, au moment d’aborder cette confrontation avec des Strasbourgeois coincés dans une série de huit matches sans succès (4n., 4d.), c’est en homme fort du moment qu’il se présente, insatiable qu’il a été le week-end dernier dans ses duels avec Mbappé. Incontestable, incontesté et intouchable depuis qu’il lui a été proposé de relayer Yoann Salmier, au jour du déplacement à Toulouse (2-1, 11e j.). Bluffant, tel est même l’adjectif qui le qualifie le mieux. « Disons simplement que ma saison est lancée. J’ai la confiance du coach, j’enchaîne les matches, je pense faire de bonnes performances, il faut que ça continue. »
« Montrer que je suis là, que je n’ai pas peur »
À l’instar de la saison dernière, celle qui le vit vivre du banc ses neuf premières apparitions dans le groupe des « 18 », il dut de nouveau faire acte de patience avant de rejoindre les « 11 ». Sans qu’un seul instant il n’ait laissé filtrer les signes d’une quelconque irritation. « Jamais je n’ai trouvé que le temps était long. Je me préparais, physiquement, mentalement, en attendant de pouvoir sauter sur l’occasion, de montrer que je suis là, que je n’ai pas peur. Je suis sûr de mes qualités, je suis calme, comme je l’ai toujours été. Ce qui a changé depuis que je suis ici, c’est mon côté professionnel, ce travail supplémentaire que j’effectue avec les préparateurs physiques, l’attention que je porte aux conseils donnés par les joueurs bien plus expérimentés, et ma faculté à rester concentré sur toute la durée du match. »
S’il s’avoue plus pro depuis qu’il s’est posé sur les bords de la Manche, le natif de Lyon disposait toutefois de bases quelque peu solides. Parce qu’à 12 ans, c’est au centre de formation de Troyes que son cursus débuta. Avant qu’il ne quitte les U19 de l’ESTAC pour enjamber les Alpes et atterrir à l’Inter Milan (Italie).
« L’Olympiakos ? Je ne regrette pas ce choix »
« Tactiquement, j’ai beaucoup appris à l’Inter. En termes d’exigence, je retrouve d’ailleurs ici ce que j’ai connu en Italie. Là-bas, j’ai quand même côtoyé de grands joueurs (Ndlr : dont Hakimi et Skriniar, aujourd’hui Parisiens) et un grand coach (Antonio Conte). » Un club mythique dont il s’éloigna à l’été 2021 afin de répondre à l’appel de l’Olympiakos. Un séjour en Grèce toutefois peu propice à son développement. « C’était bien moins pro qu’à l’Inter. Mais je ne regrette pas ce choix. Si je n’ai jamais joué avec l’Olympiakos, c’est parce que je ne m’en suis pas donné les moyens.
Cette fois, il se les donne les moyens, acteur désormais majeur au jeu de la concurrence, défenseur en passe d’être redouté à l’échelle de la L1. Bref, une carrière bien plus qu’amorcée, le premier pas vers des ambitions qu’il admet « très grandes ».
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Cinq matches de Ligue 2 en 2022-23, cinq titularisations en Ligue 1 cette saison, Étienne Youté, dénué de toute expérience sur la scène pro avant son arrivée au HAC, en janvier 2023, frappe à la porte des incontournables. Ce dimanche 10 décembre 2023, il se dressera face aux Strasbourgeois.
Face au PSG, Etienne Youté a de nouveau rendu une impeccable copie
Un gabarit de troisième ligne centre, le calme d’un archer et une impression d’ensemble qui laisserait à penser qu’Étienne Youté (21 ans) serait presque déjà à l’étroit en Ligue 1. Et pourtant, sur son road book ne figurent actuellement que cinq étapes sur le parcours 2023-24. Cinq matches, auxquels s’ajoutent cinq apparitions en Ligue 2 la saison passée. Lui qui jamais, à son arrivée au HAC en janvier de cette année, n’avait eu la possibilité de prendre le pouls du haut niveau.
Mais aujourd’hui, au moment d’aborder cette confrontation avec des Strasbourgeois coincés dans une série de huit matches sans succès (4n., 4d.), c’est en homme fort du moment qu’il se présente, insatiable qu’il a été le week-end dernier dans ses duels avec Mbappé. Incontestable, incontesté et intouchable depuis qu’il lui a été proposé de relayer Yoann Salmier, au jour du déplacement à Toulouse (2-1, 11e j.). Bluffant, tel est même l’adjectif qui le qualifie le mieux. « Disons simplement que ma saison est lancée. J’ai la confiance du coach, j’enchaîne les matches, je pense faire de bonnes performances, il faut que ça continue. »
« Montrer que je suis là, que je n’ai pas peur »
À l’instar de la saison dernière, celle qui le vit vivre du banc ses neuf premières apparitions dans le groupe des « 18 », il dut de nouveau faire acte de patience avant de rejoindre les « 11 ». Sans qu’un seul instant il n’ait laissé filtrer les signes d’une quelconque irritation. « Jamais je n’ai trouvé que le temps était long. Je me préparais, physiquement, mentalement, en attendant de pouvoir sauter sur l’occasion, de montrer que je suis là, que je n’ai pas peur. Je suis sûr de mes qualités, je suis calme, comme je l’ai toujours été. Ce qui a changé depuis que je suis ici, c’est mon côté professionnel, ce travail supplémentaire que j’effectue avec les préparateurs physiques, l’attention que je porte aux conseils donnés par les joueurs bien plus expérimentés, et ma faculté à rester concentré sur toute la durée du match. »
S’il s’avoue plus pro depuis qu’il s’est posé sur les bords de la Manche, le natif de Lyon disposait toutefois de bases quelque peu solides. Parce qu’à 12 ans, c’est au centre de formation de Troyes que son cursus débuta. Avant qu’il ne quitte les U19 de l’ESTAC pour enjamber les Alpes et atterrir à l’Inter Milan (Italie).
« L’Olympiakos ? Je ne regrette pas ce choix »
« Tactiquement, j’ai beaucoup appris à l’Inter. En termes d’exigence, je retrouve d’ailleurs ici ce que j’ai connu en Italie. Là-bas, j’ai quand même côtoyé de grands joueurs (Ndlr : dont Hakimi et Skriniar, aujourd’hui Parisiens) et un grand coach (Antonio Conte). » Un club mythique dont il s’éloigna à l’été 2021 afin de répondre à l’appel de l’Olympiakos. Un séjour en Grèce toutefois peu propice à son développement. « C’était bien moins pro qu’à l’Inter. Mais je ne regrette pas ce choix. Si je n’ai jamais joué avec l’Olympiakos, c’est parce que je ne m’en suis pas donné les moyens.
Cette fois, il se les donne les moyens, acteur désormais majeur au jeu de la concurrence, défenseur en passe d’être redouté à l’échelle de la L1. Bref, une carrière bien plus qu’amorcée, le premier pas vers des ambitions qu’il admet « très grandes ».
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : poignardé au buzzer à Strasbourg, le HAC glisse et inquiète
Encore une fois des regrets, encore une fois des opportunités. Pour la cinquième fois cette saison, la deuxième en l’espace d’une semaine, le Havre AC a dû baisser pavillon. Ce dimanche 10 décembre 2023, c’est sonnés que les Ciel et Marine ont quitté Strasbourg.
Auteur d’une perte de balle, Arouna Sangante fut à l’origine de l’ouverture du score strasbourgeoise.
La voix cassée, presque groggy. Secoué par une défaite concédée à la toute dernière seconde, lorsque Sylla sauta dans le dos de Touré pour ajuster Desmas d’un coup de tête qui laissa les Ciel et Marine au tapis (90e+7), c’est un Luka Elsner sans doute épuisé par cet après-midi tout en contraste qui a tourné le dos à la Meinau. Théâtre d’un deuxième revers à la suite, après celui concédé face au PSG (0-2), du deuxième accident à l’extérieur, et d’une cinquième défaite en quinze journées. Que les trois seuls succès ne peuvent compenser.
Et cette fois, s’il y eut de nouveau des regrets, si Joujou, d’une frappe venue finir sa course sur le poteau (71e), puis Kechta, à la retombée sans pour autant trouver la clé face à Sels, auraient pu « finir » des Strasbourgeois sans relief et hués par leur public, le HAC a néanmoins laissé filtrer quelques signes inquiétants. En première mi-temps notamment, durant laquelle de pourtant faibles Strasbourgeois, alors plombés par une série de huit matches sans succès, trouvèrent le moyen d’ouvrir le score. Aidés en cela par la perte de balle de Sangante (21e). Emegha prolongeait au fond des filets un centre de Deminguet, légèrement dévié de la tête par Youté.
« Oui, ça va se tendre, ça fait partie du job »
« La première mi-temps procure un sentiment de colère, avoue Luka Elsner. L’objectif était de démarrer sur les chapeaux de roues, et on a fait tout le contraire, on a été dominé. Trop de passes dans nos trente mètres, trop de pertes de balle grossières, comme sur le premier but. On a beaucoup aidé les Strasbourgeois, on n’a pas joué comme un promu qui ne doit pas, à l’extérieur, donner de billes à l’adversaire. On a corrigé ça sur la deuxième mi-temps. »
Quarante-cinq dernières minutes durant lesquelles les Ciel et Marine évoluèrent en effet un, voire deux tons au-dessus des Strasbourgeois. Remis dans le sens de la marche par l’égalisation de Salmier, servi au deuxième poteau par un coup franc d’Opéri (48e), par les entrées en jeu de Joujou et Targhalline (66e), et, enfin, par cette envie de venir faire mal à une défense du Racing d’une grande fébrilité. Sans que cela ne suffise.
« Il y avait vraiment la place de l’emporter, souffle l’entraîneur havrais. Mais nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes. Et l’urgence d’une victoire commence à peser. Alors oui, ça va se tendre, ça fait partie du job. On était à une bonne altitude il y a quelques semaines, là, il va y avoir un peu de pression, ça arrive, mais il faut savoir gérer cette période. Maintenant, il n’est pas possible, nous le HAC, de ne pas jouer avec des valeurs de combat, d’énergie, de solidarité. Et je ne suis pas sûr que tout le monde ait saisi l’urgence et l’importance de la situation. »
Samedi face à Nice (17 heures), puis le 20 décembre 2023 à Reims, les Ciel et Marine n’auront ainsi d’autre choix que de se redresser, au risque de voir se consumer les bénéfices d’un début de saison aux multiples promesses. Alors oui, peut-être aujourd’hui le HAC est-il tout simplement à sa place, position qui reste toutefois plus qu’honorable, mais les Havrais, lâchés ce dimanche 10 décembre 2023 par de trop nombreuses individualités, ne peuvent se permettre d’être emportés par la terrible spirale.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Encore une fois des regrets, encore une fois des opportunités. Pour la cinquième fois cette saison, la deuxième en l’espace d’une semaine, le Havre AC a dû baisser pavillon. Ce dimanche 10 décembre 2023, c’est sonnés que les Ciel et Marine ont quitté Strasbourg.
Auteur d’une perte de balle, Arouna Sangante fut à l’origine de l’ouverture du score strasbourgeoise.
La voix cassée, presque groggy. Secoué par une défaite concédée à la toute dernière seconde, lorsque Sylla sauta dans le dos de Touré pour ajuster Desmas d’un coup de tête qui laissa les Ciel et Marine au tapis (90e+7), c’est un Luka Elsner sans doute épuisé par cet après-midi tout en contraste qui a tourné le dos à la Meinau. Théâtre d’un deuxième revers à la suite, après celui concédé face au PSG (0-2), du deuxième accident à l’extérieur, et d’une cinquième défaite en quinze journées. Que les trois seuls succès ne peuvent compenser.
Et cette fois, s’il y eut de nouveau des regrets, si Joujou, d’une frappe venue finir sa course sur le poteau (71e), puis Kechta, à la retombée sans pour autant trouver la clé face à Sels, auraient pu « finir » des Strasbourgeois sans relief et hués par leur public, le HAC a néanmoins laissé filtrer quelques signes inquiétants. En première mi-temps notamment, durant laquelle de pourtant faibles Strasbourgeois, alors plombés par une série de huit matches sans succès, trouvèrent le moyen d’ouvrir le score. Aidés en cela par la perte de balle de Sangante (21e). Emegha prolongeait au fond des filets un centre de Deminguet, légèrement dévié de la tête par Youté.
« Oui, ça va se tendre, ça fait partie du job »
« La première mi-temps procure un sentiment de colère, avoue Luka Elsner. L’objectif était de démarrer sur les chapeaux de roues, et on a fait tout le contraire, on a été dominé. Trop de passes dans nos trente mètres, trop de pertes de balle grossières, comme sur le premier but. On a beaucoup aidé les Strasbourgeois, on n’a pas joué comme un promu qui ne doit pas, à l’extérieur, donner de billes à l’adversaire. On a corrigé ça sur la deuxième mi-temps. »
Quarante-cinq dernières minutes durant lesquelles les Ciel et Marine évoluèrent en effet un, voire deux tons au-dessus des Strasbourgeois. Remis dans le sens de la marche par l’égalisation de Salmier, servi au deuxième poteau par un coup franc d’Opéri (48e), par les entrées en jeu de Joujou et Targhalline (66e), et, enfin, par cette envie de venir faire mal à une défense du Racing d’une grande fébrilité. Sans que cela ne suffise.
« Il y avait vraiment la place de l’emporter, souffle l’entraîneur havrais. Mais nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes. Et l’urgence d’une victoire commence à peser. Alors oui, ça va se tendre, ça fait partie du job. On était à une bonne altitude il y a quelques semaines, là, il va y avoir un peu de pression, ça arrive, mais il faut savoir gérer cette période. Maintenant, il n’est pas possible, nous le HAC, de ne pas jouer avec des valeurs de combat, d’énergie, de solidarité. Et je ne suis pas sûr que tout le monde ait saisi l’urgence et l’importance de la situation. »
Samedi face à Nice (17 heures), puis le 20 décembre 2023 à Reims, les Ciel et Marine n’auront ainsi d’autre choix que de se redresser, au risque de voir se consumer les bénéfices d’un début de saison aux multiples promesses. Alors oui, peut-être aujourd’hui le HAC est-il tout simplement à sa place, position qui reste toutefois plus qu’honorable, mais les Havrais, lâchés ce dimanche 10 décembre 2023 par de trop nombreuses individualités, ne peuvent se permettre d’être emportés par la terrible spirale.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Kuziaev-Bayo-Grandsir : une triplette en perdition à la Meinau
Les Ciel et Marine ont laissé, pour certains, une image bien terne sur la pelouse de la Meinau, là où le Havre AC a concédé sa cinquième défaite de la saison, la deuxième à l’extérieur, ce dimanche 10 décembre 2023.
Abdoulaye Touré n’a pu éviter d’être piégé par le Strasbourgeois Sylla sur le but du KO.
Desmas (5) : piégé par la reprise d’Emegha à la 21e, par la tête de Sylla (90e+7), sans qu’il ne puisse être d’aucun secours, sans qu’il n’ait eu entre ces deux buts la moindre intervention à effectuer.
Sangante (4) : positionné à la droite de la défense, comme face à Nantes et au PSG, Sangante n’a cette fois pu éviter la boulette, cette perte de balle qui permit à Deminguet d’être à l’origine de l’ouverture du score strasbourgeoise (21e). Une erreur, une seule, qui coûta très cher, mais qui ne lui fit pas totalement perdre le fil d’une rencontre qu’il traversa ensuite en y mettant la hargne d’un orgueilleux.
Salmier (6) : Lloris ménagé dans l’optique des deux dernières journées de la phase aller, face à Nice samedi (17 h) et à Reims (le 20/12), l’ex-Troyen et… Strasbourgeois (2014-18) retrouvait le « onze » et cette Meinau au cœur de laquelle il a laissé l’empreinte du buteur. La sixième réalisation de sa carrière, celle de l’égalisation en début de seconde période (48e). Le point d’orgue d’une prestation sans accroc.
Youté (6) : encore un match qui tend à prouver que sa place n’est définitivement plus sur le banc. Le colosse de la défense havraise s’est une nouvelle fois montré intraitable dans ses interventions « terrestres » et aériennes.
Opéri (5) : troisième passe décisive au compteur avec ce coup franc qui trouva Salmier au deuxième poteau. Mais le latéral gauche a une fois de plus donné l’impression de pouvoir être bien plus influent encore.
La réussite nargue Joujou
Kuziaev (3) : que d’erreurs techniques au débit de l’international russe, de passes mal ajustées, de retard dans les duels. Jamais il n’est parvenu à se mettre réellement dans le sens du jeu. Remplacé par Targhalline (66e) qui a apporté du peps, de la percussion. Un retour en Ligue 1 près de quatre mois après sa blessure à la hanche.
Kechta (4) : sans doute ressassera-t-il longtemps cette occasion de la 71e minute, lorsqu’à la retombée d’un ballon repoussé par le poteau (Joujou), il eut la possibilité de crucifier Sels. Une occasion manquée venue ternir une prestation tonique, mais parfois dénuée d’inspiration.
Touré (4) : trop court pour repousser de la tête l’ultime corner strasbourgeois, il vit Sylla jaillir dans son dos et poignarder le HAC (90e+7)… Malheureusement, c’est ce qu’il restera de son après-midi.
Grandsir (3) : titularisé pour la troisième fois cette saison, il lui a fallu du temps, près de 25 minutes, pour se mettre enfin en action, prendre conscience qu’il lui fallait gagner des duels et se montrer bien plus juste balle au pied. Remplacé par Joujou (66e), malheureux sur sa première tentative et cette frappe venue s’écraser sur le poteau (71e).
Bayo (3) : il va lui falloir (re)trouver le déclic, le cadre et les filets. Maladroit en première période à hauteur des six mètres (35e), imprécis dans ses remises, l’international guinéen, certes plus incisif après la pause, n’a donc pu profiter de la fébrilité de la défense strasbourgeoise pour renouer avec un brin de confiance. Mangé dans les duels par Sylla et remplacé par Alioui (87e).
Casimir (4) : il fut l’homme d’un centre qui aurait dû être parfait si Bayo ne s’était pas loupé (35e), soit l’occasion la plus nette du premier acte, le seul moment où il se mit en évidence en première période. Avant de signer une seconde mi-temps un peu plus saignante, un peu plus précise en termes de choix. Remplacé par Nego (77e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Les Ciel et Marine ont laissé, pour certains, une image bien terne sur la pelouse de la Meinau, là où le Havre AC a concédé sa cinquième défaite de la saison, la deuxième à l’extérieur, ce dimanche 10 décembre 2023.
Abdoulaye Touré n’a pu éviter d’être piégé par le Strasbourgeois Sylla sur le but du KO.
Desmas (5) : piégé par la reprise d’Emegha à la 21e, par la tête de Sylla (90e+7), sans qu’il ne puisse être d’aucun secours, sans qu’il n’ait eu entre ces deux buts la moindre intervention à effectuer.
Sangante (4) : positionné à la droite de la défense, comme face à Nantes et au PSG, Sangante n’a cette fois pu éviter la boulette, cette perte de balle qui permit à Deminguet d’être à l’origine de l’ouverture du score strasbourgeoise (21e). Une erreur, une seule, qui coûta très cher, mais qui ne lui fit pas totalement perdre le fil d’une rencontre qu’il traversa ensuite en y mettant la hargne d’un orgueilleux.
Salmier (6) : Lloris ménagé dans l’optique des deux dernières journées de la phase aller, face à Nice samedi (17 h) et à Reims (le 20/12), l’ex-Troyen et… Strasbourgeois (2014-18) retrouvait le « onze » et cette Meinau au cœur de laquelle il a laissé l’empreinte du buteur. La sixième réalisation de sa carrière, celle de l’égalisation en début de seconde période (48e). Le point d’orgue d’une prestation sans accroc.
Youté (6) : encore un match qui tend à prouver que sa place n’est définitivement plus sur le banc. Le colosse de la défense havraise s’est une nouvelle fois montré intraitable dans ses interventions « terrestres » et aériennes.
Opéri (5) : troisième passe décisive au compteur avec ce coup franc qui trouva Salmier au deuxième poteau. Mais le latéral gauche a une fois de plus donné l’impression de pouvoir être bien plus influent encore.
La réussite nargue Joujou
Kuziaev (3) : que d’erreurs techniques au débit de l’international russe, de passes mal ajustées, de retard dans les duels. Jamais il n’est parvenu à se mettre réellement dans le sens du jeu. Remplacé par Targhalline (66e) qui a apporté du peps, de la percussion. Un retour en Ligue 1 près de quatre mois après sa blessure à la hanche.
Kechta (4) : sans doute ressassera-t-il longtemps cette occasion de la 71e minute, lorsqu’à la retombée d’un ballon repoussé par le poteau (Joujou), il eut la possibilité de crucifier Sels. Une occasion manquée venue ternir une prestation tonique, mais parfois dénuée d’inspiration.
Touré (4) : trop court pour repousser de la tête l’ultime corner strasbourgeois, il vit Sylla jaillir dans son dos et poignarder le HAC (90e+7)… Malheureusement, c’est ce qu’il restera de son après-midi.
Grandsir (3) : titularisé pour la troisième fois cette saison, il lui a fallu du temps, près de 25 minutes, pour se mettre enfin en action, prendre conscience qu’il lui fallait gagner des duels et se montrer bien plus juste balle au pied. Remplacé par Joujou (66e), malheureux sur sa première tentative et cette frappe venue s’écraser sur le poteau (71e).
Bayo (3) : il va lui falloir (re)trouver le déclic, le cadre et les filets. Maladroit en première période à hauteur des six mètres (35e), imprécis dans ses remises, l’international guinéen, certes plus incisif après la pause, n’a donc pu profiter de la fébrilité de la défense strasbourgeoise pour renouer avec un brin de confiance. Mangé dans les duels par Sylla et remplacé par Alioui (87e).
Casimir (4) : il fut l’homme d’un centre qui aurait dû être parfait si Bayo ne s’était pas loupé (35e), soit l’occasion la plus nette du premier acte, le seul moment où il se mit en évidence en première période. Avant de signer une seconde mi-temps un peu plus saignante, un peu plus précise en termes de choix. Remplacé par Nego (77e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Coupe de France (32e) : « Il n’y aura pas de tour de chauffe » réagit Elsner après le tirage
Luka Elsner, l’entraîneur du HAC, estime que le 32e de finale de Coupe de France programmé face au SM Caen au retour des fêtes va permettre à son équipe de se remettre tout de suite dans le rythme de la compétition. Retrouvez également les réactions des coaches du FC Rouen et du FC Dieppe.
Josué Casimir et les Havrais vont retrouver leurs voisins caennais au Stade Océane.
Ils ne se seront pas quittés très longtemps. Privés de derby cette saison en championnat puisque les Ciel et Marine se sont hissés parmi les grands, le HAC et le SM Caen vont se retrouver au Stade Océane le samedi 6 ou dimanche 7 janvier 2024. C’est l’une des affiches qu’a réservé le tirage au sort des 32e de finale de Coupe de France, effectué ce lundi 11 décembre à Paris. Retrouvez les enjeux des trois autres rencontres.
Un derby normand pour le HAC
C’est un choc ! Une confrontation pas comme les autres, 100 % normande, qui rythmera l’entrée en lice du Havre AC en Coupe de France. Et ce, via la réception du SM Caen au Stade Océane sur fond de course à la qualification en 16es de finale. Un « derby » que les Ciel et Marine aborderont dans la peau des favoris, eux qui restent, à domicile, sur un succès aux dépens des Malherbistes scellé le 2 septembre 2022 (2-1), devant 16 007 spectateurs. Luka Elsner, l’entraîneur du HAC, réagit à ce tirage au sort : « Il n’y aura donc pas de tour de chauffe, ça promet un gros choc dès la sortie de la trêve hivernale. C’est comme ça. De toute façon, quand tu débutes une compétition, c’est pour aller au bout, il faut donc ambitionner de passer tous les obstacles. Mais je suis content que ce match ait lieu à domicile, ça va être une belle fête, le stade sera rempli et j’espère que pour nos supporters, et pour nous, ce sera un super moment. Mais méfiance. Depuis quelques matches, Caen est un plein renouveau, Caen a retrouvé de l’enthousiasme. »
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.
Luka Elsner, l’entraîneur du HAC, estime que le 32e de finale de Coupe de France programmé face au SM Caen au retour des fêtes va permettre à son équipe de se remettre tout de suite dans le rythme de la compétition. Retrouvez également les réactions des coaches du FC Rouen et du FC Dieppe.
Josué Casimir et les Havrais vont retrouver leurs voisins caennais au Stade Océane.
Ils ne se seront pas quittés très longtemps. Privés de derby cette saison en championnat puisque les Ciel et Marine se sont hissés parmi les grands, le HAC et le SM Caen vont se retrouver au Stade Océane le samedi 6 ou dimanche 7 janvier 2024. C’est l’une des affiches qu’a réservé le tirage au sort des 32e de finale de Coupe de France, effectué ce lundi 11 décembre à Paris. Retrouvez les enjeux des trois autres rencontres.
Un derby normand pour le HAC
C’est un choc ! Une confrontation pas comme les autres, 100 % normande, qui rythmera l’entrée en lice du Havre AC en Coupe de France. Et ce, via la réception du SM Caen au Stade Océane sur fond de course à la qualification en 16es de finale. Un « derby » que les Ciel et Marine aborderont dans la peau des favoris, eux qui restent, à domicile, sur un succès aux dépens des Malherbistes scellé le 2 septembre 2022 (2-1), devant 16 007 spectateurs. Luka Elsner, l’entraîneur du HAC, réagit à ce tirage au sort : « Il n’y aura donc pas de tour de chauffe, ça promet un gros choc dès la sortie de la trêve hivernale. C’est comme ça. De toute façon, quand tu débutes une compétition, c’est pour aller au bout, il faut donc ambitionner de passer tous les obstacles. Mais je suis content que ce match ait lieu à domicile, ça va être une belle fête, le stade sera rempli et j’espère que pour nos supporters, et pour nous, ce sera un super moment. Mais méfiance. Depuis quelques matches, Caen est un plein renouveau, Caen a retrouvé de l’enthousiasme. »
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.
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Football. Les programmations de HAC - Caen (Coupe de France) et HAC - Lyon (Ligue 1) sont connues
Le Stade Malherbe Caen a annoncé ce mercredi 13 décembre 2023 le jour et l’horaire du 32e de finale de Coupe de France qui l’opposera au Havre AC au stade Océane. Dans la foulée, la LFP a officialisé la programmation de la 18e journée de Ligue 1.
Kuzyaev, Opéri et les Havrais recevront le SM Caen le dimanche 7 janvier 2024 au stade Océane
Seule affiche des 32e de finale de Coupe de France entre équipes normandes, le match entre le HAC (L1) et le SM Caen (L2) aura lieu le dimanche 7 janvier 2024, à 14h30. C’est ce qu’a annoncé le club du Calvados sur X (anciennement Twitter) ce mercredi 13 décembre 2023. Cette rencontre sera à suivre sur France TV et beIN Sports.
Se qualifier et préparer Lyon
En plus de la qualification, les joueurs de Luka Elsner chercheront, à cette occasion, à retrouver du rythme après la trêve des confiseurs. Une semaine plus tard, ils recevront l’Olympique lyonnais au Stade Océane dans le cadre de la 18e journée de Ligue 1. Match programmé le dimanche 14 janvier à 17h05.
Par victorien Lenud de Paris-Normandie.
Le Stade Malherbe Caen a annoncé ce mercredi 13 décembre 2023 le jour et l’horaire du 32e de finale de Coupe de France qui l’opposera au Havre AC au stade Océane. Dans la foulée, la LFP a officialisé la programmation de la 18e journée de Ligue 1.
Kuzyaev, Opéri et les Havrais recevront le SM Caen le dimanche 7 janvier 2024 au stade Océane
Seule affiche des 32e de finale de Coupe de France entre équipes normandes, le match entre le HAC (L1) et le SM Caen (L2) aura lieu le dimanche 7 janvier 2024, à 14h30. C’est ce qu’a annoncé le club du Calvados sur X (anciennement Twitter) ce mercredi 13 décembre 2023. Cette rencontre sera à suivre sur France TV et beIN Sports.
Se qualifier et préparer Lyon
En plus de la qualification, les joueurs de Luka Elsner chercheront, à cette occasion, à retrouver du rythme après la trêve des confiseurs. Une semaine plus tard, ils recevront l’Olympique lyonnais au Stade Océane dans le cadre de la 18e journée de Ligue 1. Match programmé le dimanche 14 janvier à 17h05.
Par victorien Lenud de Paris-Normandie.
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Football. Déplacement interdit des supporters niçois au Havre : pourquoi l’amitié Rouen - Nancy est citée ?
Dans un communiqué, l’OGC Nice a déploré le fait qu’aucun de ses supporters ne soit autorisé à se rendre au stade Océane, samedi 16 décembre 2023, pour le match face à HAC. Et s’est étonné de la justification, qui fait notamment état des relations existantes entre les supporters de Rouen et de Nancy.
Aucun supporter identifié de l’OGC Nice ne sera autorisé à se rendre au stade Océane samedi 16 décembre 2023
Le parcage visiteurs du stade Océane restera désespérément vide ce samedi 16 décembre 2023, à l’occasion du match entre le Havre AC et l’OGC Nice. Les supporters des Aiglons ne pourront pas se déplacer en Normandie suite à un arrêté signé par Gérald Darmanin, dans lequel il est stipulé que « de zéro heure à minuit ce samedi 16 décembre 2023, toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’Olympique Gymnaste Club de Nice ou se comportant comme tel est interdite de déplacement au Havre ».
L’amitié Rouen – Nancy en cause
Une décision qui a fait réagir le club qui occupe actuellement la deuxième place du classement de Ligue 1. Dans un communiqué, celui-ci, il « déplore que les Aiglons ne pourront bénéficier du soutien de leurs supporters samedi soir, et que les supporters qui s’étaient organisés pour ce premier déplacement au stade Océane en soient aujourd’hui dès lors privés avec toutes les conséquences financières et logistiques que cela implique. Le libellé des motivations de la décision est également source d’inquiétude pour la suite. Quand faute d’antécédent entre clubs ou supporters, il faut en passer par une créativité débordante pour justifier une mesure, c’est peut-être que celle-ci n’est pas aussi cohérente qu’elle ne devrait toujours l’être. » est-il écrit.
Et pour le coup, difficile de ne pas donner raison à l’OGCN quand il s’agit d’observer la justification de cette décision : « Considérant que les supporters de l’Olympique Gymnaste Club de Nice entretiennent de fortes relations d’amitié avec les supporters nancéiens eux-mêmes proches des supporters rouennais avec lesquels les supporters du Havre Athletic Club entretiennent un fort antagonisme »
Il fallait y penser…
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.
Dans un communiqué, l’OGC Nice a déploré le fait qu’aucun de ses supporters ne soit autorisé à se rendre au stade Océane, samedi 16 décembre 2023, pour le match face à HAC. Et s’est étonné de la justification, qui fait notamment état des relations existantes entre les supporters de Rouen et de Nancy.
Aucun supporter identifié de l’OGC Nice ne sera autorisé à se rendre au stade Océane samedi 16 décembre 2023
Le parcage visiteurs du stade Océane restera désespérément vide ce samedi 16 décembre 2023, à l’occasion du match entre le Havre AC et l’OGC Nice. Les supporters des Aiglons ne pourront pas se déplacer en Normandie suite à un arrêté signé par Gérald Darmanin, dans lequel il est stipulé que « de zéro heure à minuit ce samedi 16 décembre 2023, toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’Olympique Gymnaste Club de Nice ou se comportant comme tel est interdite de déplacement au Havre ».
L’amitié Rouen – Nancy en cause
Une décision qui a fait réagir le club qui occupe actuellement la deuxième place du classement de Ligue 1. Dans un communiqué, celui-ci, il « déplore que les Aiglons ne pourront bénéficier du soutien de leurs supporters samedi soir, et que les supporters qui s’étaient organisés pour ce premier déplacement au stade Océane en soient aujourd’hui dès lors privés avec toutes les conséquences financières et logistiques que cela implique. Le libellé des motivations de la décision est également source d’inquiétude pour la suite. Quand faute d’antécédent entre clubs ou supporters, il faut en passer par une créativité débordante pour justifier une mesure, c’est peut-être que celle-ci n’est pas aussi cohérente qu’elle ne devrait toujours l’être. » est-il écrit.
Et pour le coup, difficile de ne pas donner raison à l’OGCN quand il s’agit d’observer la justification de cette décision : « Considérant que les supporters de l’Olympique Gymnaste Club de Nice entretiennent de fortes relations d’amitié avec les supporters nancéiens eux-mêmes proches des supporters rouennais avec lesquels les supporters du Havre Athletic Club entretiennent un fort antagonisme »
Il fallait y penser…
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.
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Football – HAC : stoppé net il y a plus de trois mois, revoilà Oussama Targhalline
Touché le 20 août 2023, alors même que le coup d’envoi de la deuxième journée n’avait pas été donné, Oussama Targhalline revient en scène. Lors du récent et infructueux voyage à Strasbourg (1-2), le milieu de terrain du HAC a même signé un fracassant retour.
Le week-end dernier à Strasbourg, Oussama Targhalline a signé son retour à la compétition, trois mois et demi après en avoir été écarté
Il a attendu ce moment. Si longtemps qu’Oussama Targhalline n’entendait pas le croquer sans modération. Vingt-quatre minutes, plus six de temps additionnel, pour mettre un point final à trois mois et demi de souffrance, d’impatience. Écarté de son quotidien de footballeur par une rupture du tendon du droit fémoral contractée le 20 août 2023. « Je frappe et je sens tout de suite une violente douleur. Je me relève et je me dis qu’il n’est pas possible que je ne fasse pas tout pour jouer. Alors je tente une nouvelle frappe, la douleur est terrible, je dois renoncer. »
« Je me mentais à moi-même »
La scène se déroule lors de l’échauffement. Le HAC se prépare à affronter Brest au Stade Océane (1-2), une semaine après avoir accroché Montpellier (2-2), à la Mosson, au jour de l’ouverture de la saison. Après-midi à l’issue duquel le milieu de terrain marocain (21 ans) se hissa au rang d’homme du match. Ses débuts en L1 marquaient déjà les esprits. Avant la tuile. « Au départ, je me suis dit que je louperais un ou deux matches. En fait, je savais que c’était sérieux, mais finalement, je me mentais à moi-même. Quand le « doc » m’a annoncé que ça prendrait deux ou trois mois pour revenir, là, j’ai pris un gros coup au moral. »
Pilier du « onze » havrais lors du sprint final, édition 2022-23, sacré champion d’Afrique U23 dans la foulée de l’accession, le Lionceau de l’Atlas, arrivé au Havre en janvier de cette année, dut alors faire face au premier coup dur de sa jeune carrière. « Il y avait alors deux solutions. Être triste, rester au fond du trou avec le risque de revenir beaucoup plus tard. Ou évacuer tout de suite la tristesse pour se mettre rapidement au boulot. J’ai choisi la deuxième option. Pendant trois mois, j’ai donc bossé dur avec les kinés, les prépas (physique). Parfois, c’était dur d’être là, en soins ou en salle, et de voir les copains s’entraîner ou se préparer à partir en déplacement. Mais par bonheur, le club m’a autorisé à aller deux-trois semaines au Maroc, auprès de ma famille. Et ça m’a fait un bien fou. »
Le HAC et Paris 2024
Au Maroc, c’est au sein de l’Académie Mohammed VI, où il a en partie grandi, qu’il a poursuivi son protocole de soins et de réathlétisation. « Si j’étais resté là (au Havre) durant les trois mois, à un moment, j’aurais fini par craquer. C’était si long, si dur. » Une page désormais tournée, définitivement, depuis dimanche dernier et l’échéance strasbourgeoise (1-2). Jour d’une entrée en jeu (64e) qui permit au HAC de se remettre dans le sens de la marche, avec punch et percussion. Près d’une demi-heure sur le pré qui en dit suffisamment long sur le niveau retrouvé par l’ex-espoir de l’Olympique de Marseille. Reste désormais au natif de Sidi Belyout à secouer la concurrence. « Blessé ou pas, il n’y a de toute façon jamais rien d’acquis. Alors les efforts, je vais les faire avec l’objectif d’être à la hauteur des attentes. Et si le coach estime que je dois débuter, je répondrai bien évidemment présent. »
Et présent, il le sera avec le regard rivé sur ce maintien qu’ambitionne le HAC. Mais pas que. Car le champion d’Afrique U23 pourrait également avoir en ligne de mire un autre objectif, qu’il partage avec Yassine Kechta : les Jeux Olympiques 2024 pour lesquels le Maroc est d’ores et déjà qualifié. « Bien sûr que je rêve d’être aux Jeux. Mais d’abord, je dois revenir à 100 % pour le HAC. C’est tout ce qui m’intéresse pour le moment. »
Echos… Echos…
Gorgelin de retour. Victime d’une entorse de la cheville, avant le déplacement à Nantes (0-0, 13e j.), Mathieu Gorgelin, relayé sur le banc par Mohamed Koné lors des deux dernières échéances, peut de nouveau prétendre intégrer les « 20 ». L’infirmerie s’est ainsi totalement vidée, seul André Ayew, handicapé par une béquille, dut y faire un crochet cette semaine. Sans que cela ne remette en question sa présence dans le groupe, samedi lors de la réception de Nice (17 heures).
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Touché le 20 août 2023, alors même que le coup d’envoi de la deuxième journée n’avait pas été donné, Oussama Targhalline revient en scène. Lors du récent et infructueux voyage à Strasbourg (1-2), le milieu de terrain du HAC a même signé un fracassant retour.
Le week-end dernier à Strasbourg, Oussama Targhalline a signé son retour à la compétition, trois mois et demi après en avoir été écarté
Il a attendu ce moment. Si longtemps qu’Oussama Targhalline n’entendait pas le croquer sans modération. Vingt-quatre minutes, plus six de temps additionnel, pour mettre un point final à trois mois et demi de souffrance, d’impatience. Écarté de son quotidien de footballeur par une rupture du tendon du droit fémoral contractée le 20 août 2023. « Je frappe et je sens tout de suite une violente douleur. Je me relève et je me dis qu’il n’est pas possible que je ne fasse pas tout pour jouer. Alors je tente une nouvelle frappe, la douleur est terrible, je dois renoncer. »
« Je me mentais à moi-même »
La scène se déroule lors de l’échauffement. Le HAC se prépare à affronter Brest au Stade Océane (1-2), une semaine après avoir accroché Montpellier (2-2), à la Mosson, au jour de l’ouverture de la saison. Après-midi à l’issue duquel le milieu de terrain marocain (21 ans) se hissa au rang d’homme du match. Ses débuts en L1 marquaient déjà les esprits. Avant la tuile. « Au départ, je me suis dit que je louperais un ou deux matches. En fait, je savais que c’était sérieux, mais finalement, je me mentais à moi-même. Quand le « doc » m’a annoncé que ça prendrait deux ou trois mois pour revenir, là, j’ai pris un gros coup au moral. »
Pilier du « onze » havrais lors du sprint final, édition 2022-23, sacré champion d’Afrique U23 dans la foulée de l’accession, le Lionceau de l’Atlas, arrivé au Havre en janvier de cette année, dut alors faire face au premier coup dur de sa jeune carrière. « Il y avait alors deux solutions. Être triste, rester au fond du trou avec le risque de revenir beaucoup plus tard. Ou évacuer tout de suite la tristesse pour se mettre rapidement au boulot. J’ai choisi la deuxième option. Pendant trois mois, j’ai donc bossé dur avec les kinés, les prépas (physique). Parfois, c’était dur d’être là, en soins ou en salle, et de voir les copains s’entraîner ou se préparer à partir en déplacement. Mais par bonheur, le club m’a autorisé à aller deux-trois semaines au Maroc, auprès de ma famille. Et ça m’a fait un bien fou. »
Le HAC et Paris 2024
Au Maroc, c’est au sein de l’Académie Mohammed VI, où il a en partie grandi, qu’il a poursuivi son protocole de soins et de réathlétisation. « Si j’étais resté là (au Havre) durant les trois mois, à un moment, j’aurais fini par craquer. C’était si long, si dur. » Une page désormais tournée, définitivement, depuis dimanche dernier et l’échéance strasbourgeoise (1-2). Jour d’une entrée en jeu (64e) qui permit au HAC de se remettre dans le sens de la marche, avec punch et percussion. Près d’une demi-heure sur le pré qui en dit suffisamment long sur le niveau retrouvé par l’ex-espoir de l’Olympique de Marseille. Reste désormais au natif de Sidi Belyout à secouer la concurrence. « Blessé ou pas, il n’y a de toute façon jamais rien d’acquis. Alors les efforts, je vais les faire avec l’objectif d’être à la hauteur des attentes. Et si le coach estime que je dois débuter, je répondrai bien évidemment présent. »
Et présent, il le sera avec le regard rivé sur ce maintien qu’ambitionne le HAC. Mais pas que. Car le champion d’Afrique U23 pourrait également avoir en ligne de mire un autre objectif, qu’il partage avec Yassine Kechta : les Jeux Olympiques 2024 pour lesquels le Maroc est d’ores et déjà qualifié. « Bien sûr que je rêve d’être aux Jeux. Mais d’abord, je dois revenir à 100 % pour le HAC. C’est tout ce qui m’intéresse pour le moment. »
Echos… Echos…
Gorgelin de retour. Victime d’une entorse de la cheville, avant le déplacement à Nantes (0-0, 13e j.), Mathieu Gorgelin, relayé sur le banc par Mohamed Koné lors des deux dernières échéances, peut de nouveau prétendre intégrer les « 20 ». L’infirmerie s’est ainsi totalement vidée, seul André Ayew, handicapé par une béquille, dut y faire un crochet cette semaine. Sans que cela ne remette en question sa présence dans le groupe, samedi lors de la réception de Nice (17 heures).
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Son état de forme, celui du HAC, Nice, son frère Hugo... Lloris, l’Aiglon a fait son nid au Havre
Né et formé à Nice, le défenseur central de 28 ans vit la meilleure période de sa carrière au Havre AC, où il a récemment prolongé son contrat. Et avec lequel il s’apprête à affronter pour la première fois le club de ses débuts, ce samedi 16 décembre 2023.
Gautier Lloris disputera face à Nice son 20e match dans l’élite, le 15e avec le HAC, les cinq autres ayant été vécus avec son club formateur
Ménagé à Strasbourg dans la perspective des deux matches à venir en quatre jours (Nice puis Reims mercredi), Gautier Lloris retrouvera sa place au cœur de la défense ciel et marine face aux Aiglons.
Sa saison : « J’engrange de la confiance »
« Il n’y a que dans la continuité qu’on pourra dire si j’ai le niveau Ligue 1 ou pas », avait tempéré Gautier Lloris au sortir de la 4e journée et d’un gros début de saison de sa part. Trois mois et un bon nombre d’autres prestations personnelles abouties plus tard, le gaucher se veut toujours aussi exigeant. « Nous n’en sommes qu’à la mi-championnat, on fera les comptes à la fin. Ça peut aller vite dans le foot… »
Le joueur de champ le plus utilisé par Luka Elsner confie tout de même son bonheur « d’enchaîner les matches dans une équipe de Ligue 1. J’engrange de la confiance, tout ce qu’il y a de positif. » Sans blessure. « Le sportif de haut niveau a toujours des douleurs, mais avec la bonne gestion des staffs médical et technique, on arrive à faire en sorte que je sois là le week-end pour être le plus performant possible. C’est un travail quotidien, une ligne directrice que je me fixe semaine après semaine. »
Le numéro 4 vit de loin sa meilleure vie de footballeur au HAC, où il a récemment prolongé jusqu’en 2026. « J’espère que ces trois années se feront en Ligue 1. »
La période : « Éviter de tomber dans la crise »
Depuis le banc de la Meinau, Lloris a vu dimanche dernier la même chose que tous les observateurs. « On n’a pas mis les ingrédients pour faire ce qu’il fallait face à un concurrent direct. Prendre un but à la dernière seconde a mis un coup sur la tête de tout le monde. »
Enchaîner deux revers (Paris, Strasbourg), les Ciel et Marine l’avaient déjà vécu face à Marseille et Lille début octobre. « Et on avait su faire les matches qu’il faut derrière (cinq rencontres sans défaite) », rappelle le défenseur, espérant « casser cette série ce week-end pour éviter de tomber dans une période de crise ».
Sur le papier, le dauphin du PSG n’est peut-être pas le meilleur adversaire pour se relancer. « Ils ont un jeu de possession fantastique. Il va falloir être disciplinés et patients pour les punir sur leur moindre petite erreur technique ou de placement. »
Et si la lumière venait du gaillard d’1,92 m, buteur à Montpellier lors de la journée d’ouverture ? « Cela ferait du bien à notre attaque comme à moi-même, même si je ne pourrais pas célébrer ce but comme contre n’importe quelle équipe… »
Nice : « Mon combat n’a pas été vain »
Car Nice, pour Gautier Lloris, ce n’est ni plus ni moins que… 25 des 28 années de sa vie. Né dans la capitale azuréenne, le petit frère d’Hugo a suivi les traces de son aîné en intégrant le centre de formation de l’OGCN à l’âge de 11 ans, pour remporter une Coupe Gambardella quelques années plus tard, sans toutefois parvenir à s’imposer chez les professionnels, toujours freiné par les pépins physiques (5 apparitions en L1 entre 2016 et 2020).
« Bien sûr que j’aurais aimé percer dans ma ville natale, jouer davantage de matches chez les professionnels, mais les choses sont telles qu’elles sont. Je suis déjà fier d’être de retour en Ligue 1 au moment d’affronter mon club formateur, cela veut dire que mon combat n’a pas été vain », s’enorgueillit l’ancien Rouge et Noir.
Des couleurs qu’il rêve de retrouver un jour ? « Je pense que c’est derrière moi… Même si on ne sait jamais ce que peut réserver une carrière. Aujourd’hui, je suis Ciel et Marine, comme on dit ici. »
Son frère Hugo : « Il suit tous les matches du HAC »
HAC – Monaco, HAC – PSG : Hugo Lloris est devenu ces dernières semaines un habitué du Stade Océane. « Il rattrape un peu le temps qu’il n’a pas eu durant sa carrière pour venir me soutenir », apprécie son petit frère, alors que le gardien champion du monde (bientôt 37 ans) a été prié de trouver un autre club par Tottenham. « J’espère qu’il sera plus occupé ces prochains mois, mais c’est bien d’inverser les rôles, car c’est souvent moi qui allais le voir en Angleterre ou en équipe de France. »
Le recordman des sélections chez les Bleus (145) ne sera a priori pas dans les tribunes pour ce si particulier HAC – Nice. « Mais il suit tous nos matches », assure son cadet, qui en tire parfois quelques précieux conseils. « Sur certains buts encaissés, certaines phases de jeu. Il a une telle expérience du haut niveau, ce serait dommage de ne pas en profiter. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Né et formé à Nice, le défenseur central de 28 ans vit la meilleure période de sa carrière au Havre AC, où il a récemment prolongé son contrat. Et avec lequel il s’apprête à affronter pour la première fois le club de ses débuts, ce samedi 16 décembre 2023.
Gautier Lloris disputera face à Nice son 20e match dans l’élite, le 15e avec le HAC, les cinq autres ayant été vécus avec son club formateur
Ménagé à Strasbourg dans la perspective des deux matches à venir en quatre jours (Nice puis Reims mercredi), Gautier Lloris retrouvera sa place au cœur de la défense ciel et marine face aux Aiglons.
Sa saison : « J’engrange de la confiance »
« Il n’y a que dans la continuité qu’on pourra dire si j’ai le niveau Ligue 1 ou pas », avait tempéré Gautier Lloris au sortir de la 4e journée et d’un gros début de saison de sa part. Trois mois et un bon nombre d’autres prestations personnelles abouties plus tard, le gaucher se veut toujours aussi exigeant. « Nous n’en sommes qu’à la mi-championnat, on fera les comptes à la fin. Ça peut aller vite dans le foot… »
Le joueur de champ le plus utilisé par Luka Elsner confie tout de même son bonheur « d’enchaîner les matches dans une équipe de Ligue 1. J’engrange de la confiance, tout ce qu’il y a de positif. » Sans blessure. « Le sportif de haut niveau a toujours des douleurs, mais avec la bonne gestion des staffs médical et technique, on arrive à faire en sorte que je sois là le week-end pour être le plus performant possible. C’est un travail quotidien, une ligne directrice que je me fixe semaine après semaine. »
Le numéro 4 vit de loin sa meilleure vie de footballeur au HAC, où il a récemment prolongé jusqu’en 2026. « J’espère que ces trois années se feront en Ligue 1. »
La période : « Éviter de tomber dans la crise »
Depuis le banc de la Meinau, Lloris a vu dimanche dernier la même chose que tous les observateurs. « On n’a pas mis les ingrédients pour faire ce qu’il fallait face à un concurrent direct. Prendre un but à la dernière seconde a mis un coup sur la tête de tout le monde. »
Enchaîner deux revers (Paris, Strasbourg), les Ciel et Marine l’avaient déjà vécu face à Marseille et Lille début octobre. « Et on avait su faire les matches qu’il faut derrière (cinq rencontres sans défaite) », rappelle le défenseur, espérant « casser cette série ce week-end pour éviter de tomber dans une période de crise ».
Sur le papier, le dauphin du PSG n’est peut-être pas le meilleur adversaire pour se relancer. « Ils ont un jeu de possession fantastique. Il va falloir être disciplinés et patients pour les punir sur leur moindre petite erreur technique ou de placement. »
Et si la lumière venait du gaillard d’1,92 m, buteur à Montpellier lors de la journée d’ouverture ? « Cela ferait du bien à notre attaque comme à moi-même, même si je ne pourrais pas célébrer ce but comme contre n’importe quelle équipe… »
Nice : « Mon combat n’a pas été vain »
Car Nice, pour Gautier Lloris, ce n’est ni plus ni moins que… 25 des 28 années de sa vie. Né dans la capitale azuréenne, le petit frère d’Hugo a suivi les traces de son aîné en intégrant le centre de formation de l’OGCN à l’âge de 11 ans, pour remporter une Coupe Gambardella quelques années plus tard, sans toutefois parvenir à s’imposer chez les professionnels, toujours freiné par les pépins physiques (5 apparitions en L1 entre 2016 et 2020).
« Bien sûr que j’aurais aimé percer dans ma ville natale, jouer davantage de matches chez les professionnels, mais les choses sont telles qu’elles sont. Je suis déjà fier d’être de retour en Ligue 1 au moment d’affronter mon club formateur, cela veut dire que mon combat n’a pas été vain », s’enorgueillit l’ancien Rouge et Noir.
Des couleurs qu’il rêve de retrouver un jour ? « Je pense que c’est derrière moi… Même si on ne sait jamais ce que peut réserver une carrière. Aujourd’hui, je suis Ciel et Marine, comme on dit ici. »
Son frère Hugo : « Il suit tous les matches du HAC »
HAC – Monaco, HAC – PSG : Hugo Lloris est devenu ces dernières semaines un habitué du Stade Océane. « Il rattrape un peu le temps qu’il n’a pas eu durant sa carrière pour venir me soutenir », apprécie son petit frère, alors que le gardien champion du monde (bientôt 37 ans) a été prié de trouver un autre club par Tottenham. « J’espère qu’il sera plus occupé ces prochains mois, mais c’est bien d’inverser les rôles, car c’est souvent moi qui allais le voir en Angleterre ou en équipe de France. »
Le recordman des sélections chez les Bleus (145) ne sera a priori pas dans les tribunes pour ce si particulier HAC – Nice. « Mais il suit tous nos matches », assure son cadet, qui en tire parfois quelques précieux conseils. « Sur certains buts encaissés, certaines phases de jeu. Il a une telle expérience du haut niveau, ce serait dommage de ne pas en profiter. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : pour le HAC, il est urgent d’inverser le cours des choses
Sur une pente savonneuse, le HAC, ralenti par les deux seuls points grattés lors des quatre dernières journées, ne peut rester plus longtemps dans l’aspiration de l’infernale spirale. Ce samedi 16 décembre 2023 au Stade Océane (17 h), l’OGC Nice devra s’inscrire comme la quatrième victime du doyen.
Avec seulement trois buts inscrits en dix apparitions, Mohamed Bayo doit vite se montrer à la hauteur des attentes
L’année 2023, d’abord marquée par une domination du HAC en Ligue 2, par une accession attendue depuis près d’une décennie et demie, puis par un retour remarqué, parfois même remarquable, en Ligue 1, ne peut se terminer sur fond de stress. De déceptions associées à de trop nombreux regrets. Gautier Lloris l’a d’ailleurs glissé en conférence de presse : « Il faut casser la série pour éviter d’entrer dans une période de crise. »
« Pas question de se cacher derrière l’absence de réussite »
Crise, un mot rayé du vocabulaire havrais depuis bien longtemps, certes en l’état bien trop fort pour accoler ses conséquences à un promu qui n’aurait pas snobé l’idée de virer sur cette seizième journée en 11e position. Mais un mot qui sonne comme une première alerte au sortir d’une série de quatre matches sans succès, dont deux revers venus ponctuer les deux précédentes échéances. À savoir cette défaite, quasi inexplicable, devant le PSG (0-2), et cette chute, incompréhensible, en terre strasbourgeoise (1-2).« C’est difficile à encaisser, et tant mieux, lâche Luka Elsner. On ne doit absolument pas être un club qui s’habitue à la défaite. On doit même la haïr ! Et pas question de se cacher derrière l’absence de réussite. Quand dans la générosité, on ne joue qu’une partie d’un match, on s’expose à des difficultés, voilà. »
À la Meinau, devant des Strasbourgeois faibles comme aucun autre adversaire ne l’avait été à ce point face aux Ciel et Marine, Arouna Sangante et les siens se sont ainsi tiré une balle dans le pied. La douleur leur interdit-elle de se relever ? De laisser place à cet orgueil dans lequel il leur faut se draper ? « On leur a montré quelques images afin qu’ils prennent bien conscience de certaines choses, explique le technicien slovène. Maintenant, sans se voiler la face, il faut aussi trouver le bon équilibre dans l’analyse, dans les propos, parce qu’il ne faut pas occulter le chemin parcouru jusqu’à présent. »
Trois buts en neuf matches
Un instant placée très haut (9 points après 6 journées), la barre est donc retombée de quelques centimètres. Mais plus que les résultats du moment, plus que le classement, c’est l’attitude et l’efficacité qui font débat. Cette force mentale que les Ciel et Marine, à l’extérieur, n’exposent qu’une fois secoués, menés. Cette force de frappe, au Stade Océane, disparue des radars depuis le 24 septembre et le dernier succès en date au cœur du vaisseau bleu, aux dépens de Clermont (2-1).
Depuis, soit une séquence de près de trois mois et neuf matches, seuls trois ballons ont trouvé le centre de la cible. Deux à Toulouse (Bayo, 2-1), un à Strasbourg (Salmier, 1-2). Au classement des attaques, le HAC (13 réalisations) dévale ainsi tout schuss vers le fond. Seul Clermont expose en effet un pire bilan (9). « Et pourtant, note Elsner, sur les derniers matches, en termes de statistiques, nous sommes constamment devant au nombre de situations. Ce qui n’était pas le cas en début de saison. Quand nous transformerons l’essai, on s’ouvrira les portes de grandes performances. »
La réception des Niçois, dauphins du PSG au coup d’envoi de la seizième journée et réputés pour leur étanchéité (6 buts « contre »), laisse en tout cas filtrer les indices d’un grand match.
Echos… Echos…
Où est passé Didier Digard ? Propulsé sur le banc de l’OGC Nice le 10 janvier de cette année, en lieu et place du Suisse Lucien Fabre dont il était l’adjoint, Didier Digard (37 ans), ex-milieu de terrain formé et révélé au HAC (2004-2007), est passé de l’entraîneur dont tout le monde parlait, via une série de douze matches sans défaite pour ses débuts (6 v, 6 n), à l’entraîneur dont plus personne ne cite le nom. Nommé intérimaire, il le sera finalement resté jusqu’au terme de la saison dernière, avant de retrouver l’ombre, à la tête de l’équipe « B » des Aiglons. Lui qui a débuté ces dernières semaines le cursus menant jusqu’au Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF).
Finalement, les fans de l’OGC Nice seront là. Interdits de déplacement par arrêtés ministériel et préfectoral, les supporters de l’OGC Nice, initialement annoncés au nombre de 400, pourront finalement rallier le Stade Océane. Les deux arrêtés ont en effet été suspendus par le Conseil d’État. Ce dossier, dédié aux déplacements de supporters, ne tournerait-il pas au grotesque ?
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Sur une pente savonneuse, le HAC, ralenti par les deux seuls points grattés lors des quatre dernières journées, ne peut rester plus longtemps dans l’aspiration de l’infernale spirale. Ce samedi 16 décembre 2023 au Stade Océane (17 h), l’OGC Nice devra s’inscrire comme la quatrième victime du doyen.
Avec seulement trois buts inscrits en dix apparitions, Mohamed Bayo doit vite se montrer à la hauteur des attentes
L’année 2023, d’abord marquée par une domination du HAC en Ligue 2, par une accession attendue depuis près d’une décennie et demie, puis par un retour remarqué, parfois même remarquable, en Ligue 1, ne peut se terminer sur fond de stress. De déceptions associées à de trop nombreux regrets. Gautier Lloris l’a d’ailleurs glissé en conférence de presse : « Il faut casser la série pour éviter d’entrer dans une période de crise. »
« Pas question de se cacher derrière l’absence de réussite »
Crise, un mot rayé du vocabulaire havrais depuis bien longtemps, certes en l’état bien trop fort pour accoler ses conséquences à un promu qui n’aurait pas snobé l’idée de virer sur cette seizième journée en 11e position. Mais un mot qui sonne comme une première alerte au sortir d’une série de quatre matches sans succès, dont deux revers venus ponctuer les deux précédentes échéances. À savoir cette défaite, quasi inexplicable, devant le PSG (0-2), et cette chute, incompréhensible, en terre strasbourgeoise (1-2).« C’est difficile à encaisser, et tant mieux, lâche Luka Elsner. On ne doit absolument pas être un club qui s’habitue à la défaite. On doit même la haïr ! Et pas question de se cacher derrière l’absence de réussite. Quand dans la générosité, on ne joue qu’une partie d’un match, on s’expose à des difficultés, voilà. »
À la Meinau, devant des Strasbourgeois faibles comme aucun autre adversaire ne l’avait été à ce point face aux Ciel et Marine, Arouna Sangante et les siens se sont ainsi tiré une balle dans le pied. La douleur leur interdit-elle de se relever ? De laisser place à cet orgueil dans lequel il leur faut se draper ? « On leur a montré quelques images afin qu’ils prennent bien conscience de certaines choses, explique le technicien slovène. Maintenant, sans se voiler la face, il faut aussi trouver le bon équilibre dans l’analyse, dans les propos, parce qu’il ne faut pas occulter le chemin parcouru jusqu’à présent. »
Trois buts en neuf matches
Un instant placée très haut (9 points après 6 journées), la barre est donc retombée de quelques centimètres. Mais plus que les résultats du moment, plus que le classement, c’est l’attitude et l’efficacité qui font débat. Cette force mentale que les Ciel et Marine, à l’extérieur, n’exposent qu’une fois secoués, menés. Cette force de frappe, au Stade Océane, disparue des radars depuis le 24 septembre et le dernier succès en date au cœur du vaisseau bleu, aux dépens de Clermont (2-1).
Depuis, soit une séquence de près de trois mois et neuf matches, seuls trois ballons ont trouvé le centre de la cible. Deux à Toulouse (Bayo, 2-1), un à Strasbourg (Salmier, 1-2). Au classement des attaques, le HAC (13 réalisations) dévale ainsi tout schuss vers le fond. Seul Clermont expose en effet un pire bilan (9). « Et pourtant, note Elsner, sur les derniers matches, en termes de statistiques, nous sommes constamment devant au nombre de situations. Ce qui n’était pas le cas en début de saison. Quand nous transformerons l’essai, on s’ouvrira les portes de grandes performances. »
La réception des Niçois, dauphins du PSG au coup d’envoi de la seizième journée et réputés pour leur étanchéité (6 buts « contre »), laisse en tout cas filtrer les indices d’un grand match.
Echos… Echos…
Où est passé Didier Digard ? Propulsé sur le banc de l’OGC Nice le 10 janvier de cette année, en lieu et place du Suisse Lucien Fabre dont il était l’adjoint, Didier Digard (37 ans), ex-milieu de terrain formé et révélé au HAC (2004-2007), est passé de l’entraîneur dont tout le monde parlait, via une série de douze matches sans défaite pour ses débuts (6 v, 6 n), à l’entraîneur dont plus personne ne cite le nom. Nommé intérimaire, il le sera finalement resté jusqu’au terme de la saison dernière, avant de retrouver l’ombre, à la tête de l’équipe « B » des Aiglons. Lui qui a débuté ces dernières semaines le cursus menant jusqu’au Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF).
Finalement, les fans de l’OGC Nice seront là. Interdits de déplacement par arrêtés ministériel et préfectoral, les supporters de l’OGC Nice, initialement annoncés au nombre de 400, pourront finalement rallier le Stade Océane. Les deux arrêtés ont en effet été suspendus par le Conseil d’État. Ce dossier, dédié aux déplacements de supporters, ne tournerait-il pas au grotesque ?
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : les supporters de l’OGC Nice pourront se rendre au stade Océane pour le match HAC-Nice
Le Conseil d’État a suspendu vendredi 15 décembre 2023 les arrêtés ministériels interdisant les déplacements de supporters adverses pour trois matches de Ligue 1, dont le match HAC-Nice prévu samedi 16 décembre.
Le Conseil d’État avait été saisi par l’Association nationale des supporters
Le Conseil d’État a suspendu vendredi 15 décembre 2023 les arrêtés ministériels interdisant les déplacements de supporters adverses pour trois matches de Ligue 1 prévus samedi et dimanche (Le Havre – Nice, Lens – Reims, Lille – PSG).
La plus haute juridiction administrative, qui avait été saisie par l’Association nationale des supporters (ANS), a indiqué dans son ordonnance que les mesures d’interdiction de déplacement des fans portaient « une atteinte grave et manifestement disproportionnée aux libertés fondamentales de ces personnes ».
Le Conseil d’État donne gain de cause aux supporters
Le ministère de l’Intérieur a multiplié les arrêtés d’interdiction de déplacement des supporters depuis la mort d’un fan nantais, lors d’une altercation le 2 décembre avant une rencontre de Ligue 1 entre le FC Nantes et Nice, dernier épisode en date d’une série d’incidents très violents en marge de matches de football en France.
Mais le Conseil d’État a systématiquement donné gain de cause à l’ANS, qui a déposé plusieurs recours pour les annuler. La semaine dernière, l’institution avait ainsi rétabli les déplacements des fans pour quatre rencontres (Montpellier-Lens et Nice-Reims en L1, Angoulême-Bordeaux et Saint-Méziery-Auxerre en Coupe de France).
Il avait fait de même mardi pour les supporteurs sévillans à quelques heures du coup d’envoi du match de Ligue des champions entre Lens et Séville au stade Bollaert.
Par l'AFP.
Le Conseil d’État a suspendu vendredi 15 décembre 2023 les arrêtés ministériels interdisant les déplacements de supporters adverses pour trois matches de Ligue 1, dont le match HAC-Nice prévu samedi 16 décembre.
Le Conseil d’État avait été saisi par l’Association nationale des supporters
Le Conseil d’État a suspendu vendredi 15 décembre 2023 les arrêtés ministériels interdisant les déplacements de supporters adverses pour trois matches de Ligue 1 prévus samedi et dimanche (Le Havre – Nice, Lens – Reims, Lille – PSG).
La plus haute juridiction administrative, qui avait été saisie par l’Association nationale des supporters (ANS), a indiqué dans son ordonnance que les mesures d’interdiction de déplacement des fans portaient « une atteinte grave et manifestement disproportionnée aux libertés fondamentales de ces personnes ».
Le Conseil d’État donne gain de cause aux supporters
Le ministère de l’Intérieur a multiplié les arrêtés d’interdiction de déplacement des supporters depuis la mort d’un fan nantais, lors d’une altercation le 2 décembre avant une rencontre de Ligue 1 entre le FC Nantes et Nice, dernier épisode en date d’une série d’incidents très violents en marge de matches de football en France.
Mais le Conseil d’État a systématiquement donné gain de cause à l’ANS, qui a déposé plusieurs recours pour les annuler. La semaine dernière, l’institution avait ainsi rétabli les déplacements des fans pour quatre rencontres (Montpellier-Lens et Nice-Reims en L1, Angoulême-Bordeaux et Saint-Méziery-Auxerre en Coupe de France).
Il avait fait de même mardi pour les supporteurs sévillans à quelques heures du coup d’envoi du match de Ligue des champions entre Lens et Séville au stade Bollaert.
Par l'AFP.