Football – Ligue 1 : Touré omniprésent, Bayo en difficulté face à Monaco
Ce samedi 11 novembre 2023, le HAC a pris le point du match nul face à l’AS Monaco au Stade Océane. Si Touré a été intraitable au milieu de terrain, devant Bayo a été l’ombre de lui-même et n’aura pas pesé sur la défense monégasque.
Aux côtés de Kuziaev, Touré a été omniprésent au milieu de terrain face à l’AS Monaco
Desmas (7) : Il n’aura pas eu à s’employer autant que prévu, puisque ses défenseurs ont fait le travail devant. Les seules fois où il a eu à le faire, il a été solide. Une première fois en fermant bien son angle à la 29e minute, une deuxième fois sur son incroyable arrêt devant Zakaria trois minutes plus tard. Il aurait même pu se transformer en passeur décisif si Alioui avait trouvé le cadre sur son dégagement peu après la pause.
Sanganté (7) : Il aura été partout en défense ce soir. Solide face aux rapides attaquants monégasques, agressif quand il le fallait sans pour autant faire la faute, Sanganté a su rassurer ses coéquipiers en défense à l’image de son bon tacle pour contrer un tir de Golovin dans la surface de réparation avant la mi-temps.
Youté (6) : Assez discret lors de cette rencontre, le défenseur aura plus ou moins suivi les pas de son coéquipier Sanganté et a été un véritable soutien dans le secteur aérien. À noter son très bon marquage sur Ben Yedder tout au long de la rencontre qui n’aura eu qu’une véritable occasion à se mettre sous la dent, annulé pour un hors-jeu.
Touré en grande forme
Lloris (6) : Face à une équipe monégasque quelque peu timorée, le défenseur Ciel et Marine n’a que très rarement été pris de vitesse dans son couloir, se permettant même de monter sur certaines phases de jeu pour presser. Il aura aussi été décisif devant les cages de Desmas avec un solide retour défensif à la 34e minute.
Négo (5) : Sur son couloir, il n’aura pas vraiment trouvé les failles dans la défense adverse. Il a eu l’occasion de le faire en fin de match avec une belle infiltration dans la surface de réparation, mais il est trop rapidement tombé pour que l’arbitre ne siffle quelque chose. Malgré cela, il aura été très présent défensivement pour suppléer Sanganté.
Kuziaev (6) : Bien aidé par Touré, l’international russe a pu distiller de belles passes pour ses coéquipiers à l’image de celle pour Alioui amenant à une situation dangereuse et son bon décalage pour Négo en début de match. Son pressing aura permis de gratter quelques ballons, et il a même sauvé les siens sur un double retour défensif à la 70e minute (Remplacé à la 89e par Kechta. Non noté)
Touré (7) : Très bon match du milieu de terrain havrais. Omniprésent dans l’entre-jeu, il aura récupéré nombre de ballons et remporté la majorité de ses duels. Il aura été la pièce maîtresse du jeu havrais en jouant vers l’avant et aurait pu se transformer en passeur décisif sur une superbe passe au-dessus de la défense monégasque pour Alioui qui n’a pas pu aller au bout. Son carton jaune n’aura été que le fruit de sa grosse activité.
Casimir (4) : Quelques fois pris de vitesse dans son couloir, il n’aura pas énormément apporté offensivement à l’image de son coéquipier Négo de l’autre côté du terrain. Ses passes ont été trop souvent manquées ou interceptées. Cependant, son retour défensif suite à une mauvaise passe en retrait à la 71e minute a été décisif.
Alioui a manqué de réalisme
Joujou (6) : L’attaquant havrais est très bien rentré dans son match avec deux bonnes récupérations hautes sur le terrain dans le premier quart d’heure de jeu amenant à une action. Aussi solide lorsqu’il fallait revenir défendre, il a néanmoins manqué d’inspiration en seconde période à l’image de son tir à la 50e minute, pas assez précis pour tromper la vigilance de Köhn. (Remplacé à la 72e par Sabbi. Non noté)
Alioui (5) : Il aurait pu être l’homme de la soirée, mais ses trop nombreuses maladresses n’ont pas permis à ses coéquipiers de prendre l’avantage face à l’AS Monaco. Bien que dans le jeu ses déplacements étaient intéressants en créant des espaces, son tir contré (41e) mais surtout son piqué sur son déboulé solitaire à la 53e minute doivent laisser un goût amer aux supporters havrais (Remplacé à la 72e par Grandsir, non noté)
Bayo (4) : Le héros du match de Toulouse a été l’ombre de lui-même ce soir sur la pelouse du Stade Océane. Bien que son carton jaune écopé dès la dixième minute soit sévère, il était malheureusement annonciateur de la suite de sa rencontre. Trop imprécis dans la construction du jeu et pas assez trouvé par ses coéquipiers, il n’aura pas pesé sur la défense monégasque. (Remplacé à la 89e par Logbo. Non noté)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : trois questions autour d’un exploit venu narguer le HAC
Cela s’est joué à peu de choses, à un duel remporté, à un penalty marqué, pour que le HAC ne signe aux dépens de Monaco sa quatrième victoire de la saison. Retour en trois questions, ce dimanche 12 novembre 2023, sur cette soirée au Stade Océane.
Samuel Grandsir, un attaquant actuellement en mal de confiance
Un « gros » match, vraiment ?
Ok, personne ne put activer un tableau d’affiche grippé jusqu’au coup de sifflet final. D’accord, le HAC n’a pas ponctué cette douzième échéance de la saison avec le souvenir d’une dizaine d’occasions franches. Sur les réseaux sociaux, on s’interrogeait donc sur le fait que la prestation des Ciel et Marine puisse être qualifiée de « gros match ».
Mais comment en douter ? Comment, à l’heure de prendre du recul, peut-on ignorer le contexte ? Il s’agissait du Havre AC, d’un promu, d’une affiche sur laquelle était collé le nom d’une des écuries lancée dans la course à une qualification en Ligue des Champions. D’un choc des extrêmes, ou presque. « Le Havre nous a privés de solutions », admettait Adi Hütter, l’entraîneur autrichien de l’ASM. « Il y avait en face une très belle équipe du Havre », confiait Youssouf Fofana, l’un des « Bleus » de Monaco.
Alors peut-être, on dit bien peut-être, le fait que le club de la Principauté n’ait pas évolué comme un cador est-il dû à la prestation des Ciel et Marine. Peut-être, on dit bien peut-être, le fait qu’Arthur Desmas n’ait eu qu’une seule intervention décisive à effectuer (et quelle intervention sur cette tentative à bout portant de Zakaria (31e) !), est-il dû à une rigueur, une discipline, un engagement, qui pourraient faire référence. Et peut-être enfin, on dit bien peut-être, le nombre d’occasions nettes, cette volée d’Alioui contrée in extremis par Maripan alors que Köhn était battu (41e), ce duel perdu par Alioui avec Köhn (53e), ce nouveau sauvetage de Maripan devant Alioui (57e), et ce penalty manqué par Grandsir à la dernière seconde, permettent-ils de penser que oui, le HAC a été grand.
En vouloir à Grandsir, vraiment ?
Une cible toute trouvée. L’homme qui laissa filer l’exploit. Alors oui, sans doute son penalty pouvait-il difficilement être plus mal frappé. Sans doute même n’était-il pas le joueur le plus en confiance pour s’emparer de cette balle de match, lui l’ex-Monégasque. Ses yeux, humides, témoignaient en tout cas au coup de sifflet final de sa grande tristesse, peut-être même d’une certaine détresse.
Car l’ailier du HAC traverse cette première partie de saison en toute discrétion. Titularisé à deux reprises seulement, il peine en effet à secouer la concurrence, accrue par l’arrivée d’André Ayew. Pourtant, au jour de l’ouverture du championnat, son but égalisateur à Montpellier (2-2) lui permit de prendre appui au pied du tremplin. Mais depuis, plus rien. Comme une crise de confiance, pour l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe (91 matches de L1, 67 en MLS).
Mais un joueur sans lequel peut-être le HAC aurait-il tremblé un peu plus encore en fin de saison dernière, si à Bastia, lors de l’avant-dernière journée, match auquel il participa malgré une violente douleur à un genou, il n’avait pas inscrit ce but égalisateur (1-1, 89e), offrant au Havre AC la possibilité de garder la main, à 90 minutes du verdict. Une empreinte suffisamment profonde pour ne pas accabler l’Ebroïcien. Si urgent soit-il qu’il se remette dans le sens de la marche.
À guichets fermés, vraiment ?
23 008 spectateurs recensés, pour une capacité commerciale d’un peu plus de 24 000 places. Et pourtant, à dix jours de cette affiche, le rideau était tombé sur tous les guichets. Trois explications à cela. La première s’oriente vers les abonnés qui n’ont pas eu la possibilité de se rendre au stade, le « no show ». La deuxième se tourne vers le parcage visiteurs et de ses 1 200 places. Samedi soir, les fans de l’AS Monaco se sont présentés à 900. D’autre part, à la droite de ce parcage (lorsqu’on le regarde de face), un espace se doit d’être exclusivement réservé, là aussi, aux visiteurs, à l’exemple d’un groupe Ultra qui ne se mélangerait pas aux autres supporters. Autant de places non commercialisables. Puis il y a la tribune Ouest, celle des hospitalités, des salons et de la zone en tribune qui leur est associée. Soit des places qui ne peuvent être distribuées au grand public. Seulement voilà, lorsqu’un salon réunit 100 personnes, et que la partie des travées accolée à ce salon dévoile une capacité de 300 sièges, forcément, le vide se voit. Et étonne.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Cela s’est joué à peu de choses, à un duel remporté, à un penalty marqué, pour que le HAC ne signe aux dépens de Monaco sa quatrième victoire de la saison. Retour en trois questions, ce dimanche 12 novembre 2023, sur cette soirée au Stade Océane.
Samuel Grandsir, un attaquant actuellement en mal de confiance
Un « gros » match, vraiment ?
Ok, personne ne put activer un tableau d’affiche grippé jusqu’au coup de sifflet final. D’accord, le HAC n’a pas ponctué cette douzième échéance de la saison avec le souvenir d’une dizaine d’occasions franches. Sur les réseaux sociaux, on s’interrogeait donc sur le fait que la prestation des Ciel et Marine puisse être qualifiée de « gros match ».
Mais comment en douter ? Comment, à l’heure de prendre du recul, peut-on ignorer le contexte ? Il s’agissait du Havre AC, d’un promu, d’une affiche sur laquelle était collé le nom d’une des écuries lancée dans la course à une qualification en Ligue des Champions. D’un choc des extrêmes, ou presque. « Le Havre nous a privés de solutions », admettait Adi Hütter, l’entraîneur autrichien de l’ASM. « Il y avait en face une très belle équipe du Havre », confiait Youssouf Fofana, l’un des « Bleus » de Monaco.
Alors peut-être, on dit bien peut-être, le fait que le club de la Principauté n’ait pas évolué comme un cador est-il dû à la prestation des Ciel et Marine. Peut-être, on dit bien peut-être, le fait qu’Arthur Desmas n’ait eu qu’une seule intervention décisive à effectuer (et quelle intervention sur cette tentative à bout portant de Zakaria (31e) !), est-il dû à une rigueur, une discipline, un engagement, qui pourraient faire référence. Et peut-être enfin, on dit bien peut-être, le nombre d’occasions nettes, cette volée d’Alioui contrée in extremis par Maripan alors que Köhn était battu (41e), ce duel perdu par Alioui avec Köhn (53e), ce nouveau sauvetage de Maripan devant Alioui (57e), et ce penalty manqué par Grandsir à la dernière seconde, permettent-ils de penser que oui, le HAC a été grand.
En vouloir à Grandsir, vraiment ?
Une cible toute trouvée. L’homme qui laissa filer l’exploit. Alors oui, sans doute son penalty pouvait-il difficilement être plus mal frappé. Sans doute même n’était-il pas le joueur le plus en confiance pour s’emparer de cette balle de match, lui l’ex-Monégasque. Ses yeux, humides, témoignaient en tout cas au coup de sifflet final de sa grande tristesse, peut-être même d’une certaine détresse.
Car l’ailier du HAC traverse cette première partie de saison en toute discrétion. Titularisé à deux reprises seulement, il peine en effet à secouer la concurrence, accrue par l’arrivée d’André Ayew. Pourtant, au jour de l’ouverture du championnat, son but égalisateur à Montpellier (2-2) lui permit de prendre appui au pied du tremplin. Mais depuis, plus rien. Comme une crise de confiance, pour l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe (91 matches de L1, 67 en MLS).
Mais un joueur sans lequel peut-être le HAC aurait-il tremblé un peu plus encore en fin de saison dernière, si à Bastia, lors de l’avant-dernière journée, match auquel il participa malgré une violente douleur à un genou, il n’avait pas inscrit ce but égalisateur (1-1, 89e), offrant au Havre AC la possibilité de garder la main, à 90 minutes du verdict. Une empreinte suffisamment profonde pour ne pas accabler l’Ebroïcien. Si urgent soit-il qu’il se remette dans le sens de la marche.
À guichets fermés, vraiment ?
23 008 spectateurs recensés, pour une capacité commerciale d’un peu plus de 24 000 places. Et pourtant, à dix jours de cette affiche, le rideau était tombé sur tous les guichets. Trois explications à cela. La première s’oriente vers les abonnés qui n’ont pas eu la possibilité de se rendre au stade, le « no show ». La deuxième se tourne vers le parcage visiteurs et de ses 1 200 places. Samedi soir, les fans de l’AS Monaco se sont présentés à 900. D’autre part, à la droite de ce parcage (lorsqu’on le regarde de face), un espace se doit d’être exclusivement réservé, là aussi, aux visiteurs, à l’exemple d’un groupe Ultra qui ne se mélangerait pas aux autres supporters. Autant de places non commercialisables. Puis il y a la tribune Ouest, celle des hospitalités, des salons et de la zone en tribune qui leur est associée. Soit des places qui ne peuvent être distribuées au grand public. Seulement voilà, lorsqu’un salon réunit 100 personnes, et que la partie des travées accolée à ce salon dévoile une capacité de 300 sièges, forcément, le vide se voit. Et étonne.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Petit article sympa sur notre début de saison
https://www.footmercato.net/a5565493266 ... be-de-lete
https://www.footmercato.net/a5565493266 ... be-de-lete
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Noreille79
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Un nouvel atout dans la Manche
Le Havre a créé la sensation en attirant André Ayew. Une arrivée censée permettre au promu, 7e de Ligue 1, de franchir un palier.
SÉBASTIEN BURON
Il n’a pas encore porté les couleurs du Havre mais, samedi, son nom était scandé par tous les supporters du club un quart d’heure avant le coup d’envoi face à Monaco (0-0). Sa présentation avait de la gueule, avec clip diffusé sur les écrans du stade Océane, musique, entrée sur la pelouse avec jeux de lumière et discours au centre du terrain, maillot du club sur l’épaule gauche et micro en main. C’est normal : André Ayew, c’est un nom, « une vraie star » comme l’affirme Luka Elsner, l’entraîneur normand, et son arrivée représente un sacré coup pour le promu. D’ailleurs, à la question de savoir si le Ghanéen constitue la plus grosse recrue depuis cet été, Mathieu Bodmer, le directeur sportif du HAC, ne peut que le constater : « Sur le CV, évidemment. » Formé à Marseille, le cadet d’Abedi Pelé a fait les beaux jours de l’OM, marqué des buts décisifs en Ligue des champions.
Il est toujours à 33 ans le capitaine des Black Stars, dont il est l’international le plus capé avec 115 sélections. Et il a disputé trois
Coupes du monde ainsi que sept Coupes d’Afrique des nations.
Alors, avec sa signature, Le Havre a frappé fort et créé la surprise.
« Ça doit faire un mois qu’on était en contact, indique Bodmer. Je l’ai rencontré sur Paris le 30 octobre, dans le hall d’un hôtel, avec son conseiller. On a pris un café qui a duré un peu longtemps, ça a duré six heures (sourires). Au bout de 15-20 minutes, c’était déjà bon.
Mais on a appris à se découvrir, on a parlé de foot, de la vie en général. On n’a pas vu le temps passer, on n’a même pas mangé, et à un moment il était très tard. Je leur ai dit :
“Il faut que j’y aille maintenant, je travaille demain.” (rires) »
“Je voulais rentrer en France'' ANDRÉ AYEW
Un homme a joué un rôle clé dans cette venue : Serge Costa. Depuis le début de sa collaboration avec Elsner, en 2020 à Amiens, l’adjoint du Slovène a pu évoquer à de nombreuses reprises Ayew, qu’il connaît très bien pour avoir travaillé avec lui sur du développement technique individuel.
« On évoquait souvent André, la manière dont il avait abordé le travail avec lui, et à chaque fois qu’on en discutait, on en parlait comme une référence pour nous en termes de ce que doit être un joueur de haut niveau », explique Elsner.
Costa a mis les deux parties en contact, et Bodmer s’est déplacé pour cette discrète entrevue. « Je n’en avais parlé quasiment à personne, affirme le dirigeant. Une fois sorti du rendez-vous, j’ai laissé une note vocale pour dire que ça s’était très bien passé et qu’il y avait une réelle possibilité de le faire venir.
Tout le monde était emballé. Après il a fallu discuter avec le président (Jean-Michel Roussier) et trouver le compromis financier.
Mais pour André, l’argent n’était pas la priorité. » Elle était ailleurs, comme l’aconfié l’attaquant dans une interview
au site Internet du HAC. « Je voulais rentrer en France, raconte-t-il. Ce que j’ai vraiment regardé, c’est le projet, l’ambition, le
style de jeu et l’envie que tout le monde a autour de ce club. C’est vrai que j’aurais pu aller ailleurs mais j’ai pris le temps de réfléchir.
Je suis très content et fier de ce choix. »
“On ne peut pas se permettre de refuser André Ayew'' MATHIEU BODMER, DIRECTEUR SPORTIF DU HAC
Bodmer peut lui aussi avoir le sourire d’avoir attiré un tel joueur, au moins jusqu’au terme de la saison. « En étant là où on est actuellement, et le club qu’on est, on ne peut pas se permettre de refuser André Ayew, expose l’ancien joueur du PSG. On ne s’est pas enfermés dans un contrat, car on est des hommes de parole. J’espère qu’il va nous aider à grandir. Il peut nous apporter tellement, sur et en dehors du terrain, qu’on se devait de tenter le coup. Il va nous apporter beaucoup d’expérience, du leadership, et on en manquait parfois un peu. »
Avant le début du match contre Monaco, comme à la mi-temps et après la rencontre, Ayew n’a d’ailleurs pas hésité à échanger
avec certains de ses nouveaux partenaires. Forcément, Elsner a aimé. L’entraîneur apprécie aussi son « humilité », sa «polyvalence », comme sa « lecture des situations », son « sens du déplacement » et, bien sûr, sa « capacité à marquer ».
Avec 126 buts inscrits en Championnats, Ayew doit aider une formation muette lors de cinq de ses six derniers matches à décrocher le maintien. Libre depuis son départ de Nottingham Forest en fin de saison dernière, le Ghanéen s’est depuis entretenu avec son staff personnel.
Mais il aura besoin de temps pour être à 100 % et les deux matches de sa sélection, aujourd’hui contre Madagascar et mardi contre les Comores, doivent y contribuer.
En attendant, ce leader avoue avoir « hâte » et Bodmer est bien placé pour mesurer son implication et le poids de sa parole donnée.
« Des clubs français et étrangers étaient sur lui, certains plus huppés. Mais à partir du moment où ils ont donné leur parole avec
son conseiller, il n’y a pas eu un centimètre qui a bougé. Jusqu’au dernier moment, André a eu des appels de plein de clubs. Mais il
leur a dit : “Non, une fois que j’ai donné ma parole, j’y vais.” C’est la grande classe. » Au HAC, désormais, tout le monde attend de lui qu’il la montre sur les pelouses de L1.
Le Havre a créé la sensation en attirant André Ayew. Une arrivée censée permettre au promu, 7e de Ligue 1, de franchir un palier.
SÉBASTIEN BURON
Il n’a pas encore porté les couleurs du Havre mais, samedi, son nom était scandé par tous les supporters du club un quart d’heure avant le coup d’envoi face à Monaco (0-0). Sa présentation avait de la gueule, avec clip diffusé sur les écrans du stade Océane, musique, entrée sur la pelouse avec jeux de lumière et discours au centre du terrain, maillot du club sur l’épaule gauche et micro en main. C’est normal : André Ayew, c’est un nom, « une vraie star » comme l’affirme Luka Elsner, l’entraîneur normand, et son arrivée représente un sacré coup pour le promu. D’ailleurs, à la question de savoir si le Ghanéen constitue la plus grosse recrue depuis cet été, Mathieu Bodmer, le directeur sportif du HAC, ne peut que le constater : « Sur le CV, évidemment. » Formé à Marseille, le cadet d’Abedi Pelé a fait les beaux jours de l’OM, marqué des buts décisifs en Ligue des champions.
Il est toujours à 33 ans le capitaine des Black Stars, dont il est l’international le plus capé avec 115 sélections. Et il a disputé trois
Coupes du monde ainsi que sept Coupes d’Afrique des nations.
Alors, avec sa signature, Le Havre a frappé fort et créé la surprise.
« Ça doit faire un mois qu’on était en contact, indique Bodmer. Je l’ai rencontré sur Paris le 30 octobre, dans le hall d’un hôtel, avec son conseiller. On a pris un café qui a duré un peu longtemps, ça a duré six heures (sourires). Au bout de 15-20 minutes, c’était déjà bon.
Mais on a appris à se découvrir, on a parlé de foot, de la vie en général. On n’a pas vu le temps passer, on n’a même pas mangé, et à un moment il était très tard. Je leur ai dit :
“Il faut que j’y aille maintenant, je travaille demain.” (rires) »
“Je voulais rentrer en France'' ANDRÉ AYEW
Un homme a joué un rôle clé dans cette venue : Serge Costa. Depuis le début de sa collaboration avec Elsner, en 2020 à Amiens, l’adjoint du Slovène a pu évoquer à de nombreuses reprises Ayew, qu’il connaît très bien pour avoir travaillé avec lui sur du développement technique individuel.
« On évoquait souvent André, la manière dont il avait abordé le travail avec lui, et à chaque fois qu’on en discutait, on en parlait comme une référence pour nous en termes de ce que doit être un joueur de haut niveau », explique Elsner.
Costa a mis les deux parties en contact, et Bodmer s’est déplacé pour cette discrète entrevue. « Je n’en avais parlé quasiment à personne, affirme le dirigeant. Une fois sorti du rendez-vous, j’ai laissé une note vocale pour dire que ça s’était très bien passé et qu’il y avait une réelle possibilité de le faire venir.
Tout le monde était emballé. Après il a fallu discuter avec le président (Jean-Michel Roussier) et trouver le compromis financier.
Mais pour André, l’argent n’était pas la priorité. » Elle était ailleurs, comme l’aconfié l’attaquant dans une interview
au site Internet du HAC. « Je voulais rentrer en France, raconte-t-il. Ce que j’ai vraiment regardé, c’est le projet, l’ambition, le
style de jeu et l’envie que tout le monde a autour de ce club. C’est vrai que j’aurais pu aller ailleurs mais j’ai pris le temps de réfléchir.
Je suis très content et fier de ce choix. »
“On ne peut pas se permettre de refuser André Ayew'' MATHIEU BODMER, DIRECTEUR SPORTIF DU HAC
Bodmer peut lui aussi avoir le sourire d’avoir attiré un tel joueur, au moins jusqu’au terme de la saison. « En étant là où on est actuellement, et le club qu’on est, on ne peut pas se permettre de refuser André Ayew, expose l’ancien joueur du PSG. On ne s’est pas enfermés dans un contrat, car on est des hommes de parole. J’espère qu’il va nous aider à grandir. Il peut nous apporter tellement, sur et en dehors du terrain, qu’on se devait de tenter le coup. Il va nous apporter beaucoup d’expérience, du leadership, et on en manquait parfois un peu. »
Avant le début du match contre Monaco, comme à la mi-temps et après la rencontre, Ayew n’a d’ailleurs pas hésité à échanger
avec certains de ses nouveaux partenaires. Forcément, Elsner a aimé. L’entraîneur apprécie aussi son « humilité », sa «polyvalence », comme sa « lecture des situations », son « sens du déplacement » et, bien sûr, sa « capacité à marquer ».
Avec 126 buts inscrits en Championnats, Ayew doit aider une formation muette lors de cinq de ses six derniers matches à décrocher le maintien. Libre depuis son départ de Nottingham Forest en fin de saison dernière, le Ghanéen s’est depuis entretenu avec son staff personnel.
Mais il aura besoin de temps pour être à 100 % et les deux matches de sa sélection, aujourd’hui contre Madagascar et mardi contre les Comores, doivent y contribuer.
En attendant, ce leader avoue avoir « hâte » et Bodmer est bien placé pour mesurer son implication et le poids de sa parole donnée.
« Des clubs français et étrangers étaient sur lui, certains plus huppés. Mais à partir du moment où ils ont donné leur parole avec
son conseiller, il n’y a pas eu un centimètre qui a bougé. Jusqu’au dernier moment, André a eu des appels de plein de clubs. Mais il
leur a dit : “Non, une fois que j’ai donné ma parole, j’y vais.” C’est la grande classe. » Au HAC, désormais, tout le monde attend de lui qu’il la montre sur les pelouses de L1.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Arouna Sangante déjà sur les tablettes de la Premier League ?
Ça bouge (toujours) autour d’Arouna Sangante. Le capitaine du HAC serait désormais sur les tablettes de quelques grands clubs anglais. Un départ lors du prochain mercato d’hiver est-il d’ores et déjà d’actualité ?
Visiblement, quelques agents « extérieurs » au dossier Sangante se plaisent à laisser circuler la rumeur d’un départ imminent du capitaine havrais. Et ce, en direction de l’Angleterre et de sa Premier League. Annoncé qu’est en effet le joueur de 21 ans dans des rangs plus prestigieux les uns que les autres, à savoir Manchester City, Chelsea, ou encore Manchester United. Notamment pisté par le RC Lens en fin de saison passée, le défenseur havrais voit donc cette fois sa réputation être connue et reconnue au cœur du Royaume.
« Nous ne discuterons qu’avec ses agents »
« Tous les jeunes joueurs du HAC sont regardés, suivis, et beaucoup d’approches viennent bien évidemment d’Angleterre, note le président Jean-Michel Roussier. Maintenant, dire que ça bouge vraiment autour d’Arouna… Ce que j’entends actuellement sur le sujet, ce ne sont que des conneries. » Néanmoins, à un peu moins d’un mois et demi de l’ouverture du mercato d’hiver (du 1er au 31 janvier 2024), la question de l’avenir de quelques pépites du Havre AC se (re)pose. À commencer par celui du plus jeune porteur de brassard en Ligue 1.
« Mais nous ne discuterons qu’avec ses agents, annonce Roussier. Il y a une réelle relation de confiance avec eux, nous n’avons donc aucune raison d’être à l’écoute d’offres transmises par d’autres agents. Alors oui, concernant Arouna et d’autres de nos jeunes joueurs, il y a des propositions concrètes. Est-ce à dire qu’un deal pourrait être discuté dès le mercato d’hiver ? Ce n’est absolument pas notre priorité. Pour l’instant, rien ne permet aux uns et aux autres d’imaginer tel ou tel scénario. Quant aux clubs où serait annoncé Arouna, je ne ferai aucun commentaire. »
Rappelons que le 27 juillet 2023, Arouna Sangante avait prolongé son contrat en faveur du HAC, ce qui le lie au club doyen jusqu’en juin 2026.
Par Benoît Donckele
Publié:
23 Novembre 2023 à 12h26
Ça bouge (toujours) autour d’Arouna Sangante. Le capitaine du HAC serait désormais sur les tablettes de quelques grands clubs anglais. Un départ lors du prochain mercato d’hiver est-il d’ores et déjà d’actualité ?
Visiblement, quelques agents « extérieurs » au dossier Sangante se plaisent à laisser circuler la rumeur d’un départ imminent du capitaine havrais. Et ce, en direction de l’Angleterre et de sa Premier League. Annoncé qu’est en effet le joueur de 21 ans dans des rangs plus prestigieux les uns que les autres, à savoir Manchester City, Chelsea, ou encore Manchester United. Notamment pisté par le RC Lens en fin de saison passée, le défenseur havrais voit donc cette fois sa réputation être connue et reconnue au cœur du Royaume.
« Nous ne discuterons qu’avec ses agents »
« Tous les jeunes joueurs du HAC sont regardés, suivis, et beaucoup d’approches viennent bien évidemment d’Angleterre, note le président Jean-Michel Roussier. Maintenant, dire que ça bouge vraiment autour d’Arouna… Ce que j’entends actuellement sur le sujet, ce ne sont que des conneries. » Néanmoins, à un peu moins d’un mois et demi de l’ouverture du mercato d’hiver (du 1er au 31 janvier 2024), la question de l’avenir de quelques pépites du Havre AC se (re)pose. À commencer par celui du plus jeune porteur de brassard en Ligue 1.
« Mais nous ne discuterons qu’avec ses agents, annonce Roussier. Il y a une réelle relation de confiance avec eux, nous n’avons donc aucune raison d’être à l’écoute d’offres transmises par d’autres agents. Alors oui, concernant Arouna et d’autres de nos jeunes joueurs, il y a des propositions concrètes. Est-ce à dire qu’un deal pourrait être discuté dès le mercato d’hiver ? Ce n’est absolument pas notre priorité. Pour l’instant, rien ne permet aux uns et aux autres d’imaginer tel ou tel scénario. Quant aux clubs où serait annoncé Arouna, je ne ferai aucun commentaire. »
Rappelons que le 27 juillet 2023, Arouna Sangante avait prolongé son contrat en faveur du HAC, ce qui le lie au club doyen jusqu’en juin 2026.
Par Benoît Donckele
Publié:
23 Novembre 2023 à 12h26
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : des « punis », des retours et du neuf pour le déplacement à Nantes
Alors que le HAC fera étape dimanche 26 novembre 2023 à la Beaujoire pour le compte de la 13e journée de championnat, c’est avec un groupe quelque peu revisité que les Ciel et Marine se dresseront devant des Nantais tombés à trois reprises lors des… trois dernières journées.
Absent lors des trois dernières journées, Christopher Opéri reprendra place sur le flanc gauche de la défense
Il y a d’abord les « punis ». À savoir les suspendus, deux hommes régulièrement invités au sein du « onze » de départ. On nommera Mohamed Bayo, auteur du doublé de la victoire il y a trois semaines à Toulouse (2-1, 11e j.), et Josué Casimir, appelé au rôle de piston gauche face à Lens, Metz, Toulouse et Monaco. Deux joueurs avertis trois fois sur une base de dix matches. Et donc automatiquement privés de ce défi face aux Nantais.
Il y a ensuite les retours. Et les interrogations qui vont avec concernant Oussama Targhalline, touché à la hanche le 20 août 2023, quelques minutes avant le coup d’envoi de HAC – Brest (1-2, 2e j.), et depuis resté à l’écart de la compétition. « Il progresse chaque jour, note Luka Elsner. Il a des sensations variables car le temps d’arrêt a été très long, mais tout est contrôlé. Il est à disposition. Maintenant, il faut évaluer son état et sa capacité à être performant à 100 % sur une partie du match. Ça reste dans le domaine des choix du staff. »
Avec Ayew ?
Le retour, ou pas, du champion d’Afrique U23 sera donc décidé peu avant le départ pour Nantes. Un voyage qu’effectuera Christopher Opéri, absent depuis la 23e minute du face-à-face avec Lens (0-0, 9e j.) et remis d’une déchirure à un ischio-jambier. En revanche, Mathieu Gorgelin, stoppé par une grosse entorse de la cheville, restera à la maison. La doublure d’Arthur Desmas est même d’ores et déjà annoncée forfait pour la réception du Paris SG, le dimanche 3 décembre (13 heures).
Et il y a enfin, et surtout, du neuf. Du moins, sauf souci de dernière minute. Spectateur du duel avec Monaco (0-0, 12e j.), André Ayew, officiellement Ciel et Marine depuis deux semaines, devrait pour la première fois être couché sur la liste des « 20 ». Vu mardi soir lors des quarante-cinq premières minutes de la défaite des Blacks Stars face aux Comores (0-1), dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde 2026, le Ghanéen est en tout cas candidat à un retour sur les pelouses de Ligue 1. Huit ans après l’avoir quittée (nous y reviendrons dans un prochain sujet).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Alors que le HAC fera étape dimanche 26 novembre 2023 à la Beaujoire pour le compte de la 13e journée de championnat, c’est avec un groupe quelque peu revisité que les Ciel et Marine se dresseront devant des Nantais tombés à trois reprises lors des… trois dernières journées.
Absent lors des trois dernières journées, Christopher Opéri reprendra place sur le flanc gauche de la défense
Il y a d’abord les « punis ». À savoir les suspendus, deux hommes régulièrement invités au sein du « onze » de départ. On nommera Mohamed Bayo, auteur du doublé de la victoire il y a trois semaines à Toulouse (2-1, 11e j.), et Josué Casimir, appelé au rôle de piston gauche face à Lens, Metz, Toulouse et Monaco. Deux joueurs avertis trois fois sur une base de dix matches. Et donc automatiquement privés de ce défi face aux Nantais.
Il y a ensuite les retours. Et les interrogations qui vont avec concernant Oussama Targhalline, touché à la hanche le 20 août 2023, quelques minutes avant le coup d’envoi de HAC – Brest (1-2, 2e j.), et depuis resté à l’écart de la compétition. « Il progresse chaque jour, note Luka Elsner. Il a des sensations variables car le temps d’arrêt a été très long, mais tout est contrôlé. Il est à disposition. Maintenant, il faut évaluer son état et sa capacité à être performant à 100 % sur une partie du match. Ça reste dans le domaine des choix du staff. »
Avec Ayew ?
Le retour, ou pas, du champion d’Afrique U23 sera donc décidé peu avant le départ pour Nantes. Un voyage qu’effectuera Christopher Opéri, absent depuis la 23e minute du face-à-face avec Lens (0-0, 9e j.) et remis d’une déchirure à un ischio-jambier. En revanche, Mathieu Gorgelin, stoppé par une grosse entorse de la cheville, restera à la maison. La doublure d’Arthur Desmas est même d’ores et déjà annoncée forfait pour la réception du Paris SG, le dimanche 3 décembre (13 heures).
Et il y a enfin, et surtout, du neuf. Du moins, sauf souci de dernière minute. Spectateur du duel avec Monaco (0-0, 12e j.), André Ayew, officiellement Ciel et Marine depuis deux semaines, devrait pour la première fois être couché sur la liste des « 20 ». Vu mardi soir lors des quarante-cinq premières minutes de la défaite des Blacks Stars face aux Comores (0-1), dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde 2026, le Ghanéen est en tout cas candidat à un retour sur les pelouses de Ligue 1. Huit ans après l’avoir quittée (nous y reviendrons dans un prochain sujet).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : nouvelle claque pour le président Jean-Michel Roussier dans le dossier « CVC »
L’assemblée générale de la LFP, sur fond de discussions et de nouveau vote dédié à la répartition des fonds issus de la société commerciale « CVC », n’a en rien modifié la donne. Le HAC est, et restera, en l’état du moins, le parent très pauvre de l’accord.
C’est désormais devant les tribunaux que le président Jean-Michel Roussier poursuivra son combat
Le pacte signé au printemps 2022 entre la Ligue de football professionnel et le fonds d’investissement « CVC » ne fait donc que des heureux. Ou presque.
Présidée par Vincent Labrune, l’homme auquel la manne financière distribuée au football français a rapporté près de 3 M€, la récente AG de la Ligue, via le résultat d’un vote qui a consolidé les conditions de répartition des gains, vient donc de confirmer l’isolement du HAC et de son 1,5 M€ perçu de « CVC ». Soit la plus petite part « offerte », quand Angers, Saint-Étienne, Bordeaux et Troyes, pour ne citer que les acteurs de L2, culminent à 16,5 M€ de dotation financière issue du CVC.
Deux grosses échéances à venir
Depuis l’été dernier, Jean-Michel Roussier se bat contre ce qu’il estime être une injustice. Un combat qu’il se devra donc de mener seul, lâché qu’il est par tous ses homologues de L1 et de L2. Et même raillé par Loïc Féry (Lorient) et Laurent Nicollin (Montpellier). Seul Pierre Ferracci (Paris FC) lui accorde son soutien. Interrogé par nos soins à plusieurs reprises sur le sujet, le président du HAC entend cette fois patienter avant de réagir. Et pour cause.
Dans la foulée du rendez-vous à Nantes, dimanche 26 novembre 2023 (15 h), pour le compte de la 13e journée de championnat, deux autres échéances, ô combien importantes, se profileront. Loin du terrain cette fois. Mardi 28 novembre, c’est en effet au tribunal judiciaire de Paris que Jean-Michel Roussier et les avocats du Havre AC sont attendus, avec sous le bras, le dossier « CVC ». La requête du club doyen, qui vise à la suspension du dispositif d’aide de « CVC », y sera examinée en référé.
Et ce n’est pas tout. Au lendemain de cette audience (reportée, ou pas), à savoir mercredi 29 novembre, c’est devant la DNCG que le HAC sera auditionné. Une convocation du gendarme financier du football professionnel a priori abordée sans crainte.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
L’assemblée générale de la LFP, sur fond de discussions et de nouveau vote dédié à la répartition des fonds issus de la société commerciale « CVC », n’a en rien modifié la donne. Le HAC est, et restera, en l’état du moins, le parent très pauvre de l’accord.
C’est désormais devant les tribunaux que le président Jean-Michel Roussier poursuivra son combat
Le pacte signé au printemps 2022 entre la Ligue de football professionnel et le fonds d’investissement « CVC » ne fait donc que des heureux. Ou presque.
Présidée par Vincent Labrune, l’homme auquel la manne financière distribuée au football français a rapporté près de 3 M€, la récente AG de la Ligue, via le résultat d’un vote qui a consolidé les conditions de répartition des gains, vient donc de confirmer l’isolement du HAC et de son 1,5 M€ perçu de « CVC ». Soit la plus petite part « offerte », quand Angers, Saint-Étienne, Bordeaux et Troyes, pour ne citer que les acteurs de L2, culminent à 16,5 M€ de dotation financière issue du CVC.
Deux grosses échéances à venir
Depuis l’été dernier, Jean-Michel Roussier se bat contre ce qu’il estime être une injustice. Un combat qu’il se devra donc de mener seul, lâché qu’il est par tous ses homologues de L1 et de L2. Et même raillé par Loïc Féry (Lorient) et Laurent Nicollin (Montpellier). Seul Pierre Ferracci (Paris FC) lui accorde son soutien. Interrogé par nos soins à plusieurs reprises sur le sujet, le président du HAC entend cette fois patienter avant de réagir. Et pour cause.
Dans la foulée du rendez-vous à Nantes, dimanche 26 novembre 2023 (15 h), pour le compte de la 13e journée de championnat, deux autres échéances, ô combien importantes, se profileront. Loin du terrain cette fois. Mardi 28 novembre, c’est en effet au tribunal judiciaire de Paris que Jean-Michel Roussier et les avocats du Havre AC sont attendus, avec sous le bras, le dossier « CVC ». La requête du club doyen, qui vise à la suspension du dispositif d’aide de « CVC », y sera examinée en référé.
Et ce n’est pas tout. Au lendemain de cette audience (reportée, ou pas), à savoir mercredi 29 novembre, c’est devant la DNCG que le HAC sera auditionné. Une convocation du gendarme financier du football professionnel a priori abordée sans crainte.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L’affaire est bel et bien entendue – 36 des 38 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ayant avalisé jeudi l’accord conclu entre la Ligue de football professionnel et le fonds d’investissement CVC Capital Partners quant à la cession ad vitam aeternam de 13 à 15% des recettes annuelles générées par le football français en échange d’un investissement de 1,5 milliard d’euros. Une perfusion nécessaire pour les clubs de l’élite et de son antichambre après les dramatiques épisodes Mediapro et covid 19.
Le HAC et le Paris FC ont eu beau contester la légitimité et l’iniquité d’un tel deal - eux les parents pauvres de cet accord ne leur octroyant guère que 1,5 et 3 millions d’euros respectivement – la Ligue de Vincent Labrune a bien eu gain de cause. Avec pour son président suscité un joli bonus de 3 millions d’euros lié à cet aboutissement. Une prime directement assumée par CVC Capital Partners qui n’est donc pas imputable au milliard et demi investi.
Une prime supérieure à la dotation du HAC
Pour autant, alors que Vincent Labrune a vu son salaire annuel tripler – de 420 000 euros à 1,2 million d’euros en tant que patron de la LFP et, nouvellement, de sa société commerciale – ce privilège concédé ne manque pas de faire jaser et grincer des dents. Certes crucial, pour ne pas dire vital, le deal ainsi conclu avec le fonds d’investissement basé au Luxembourg s’apparente davantage à un prêt dont le football français sera redevable éternellement qu’à un contrat commercial profitable justifiant une prime éventuelle. D’aucuns ne manquant pas de souligner qu’avec un tel accord, Vincent Labrune touche plus à l’arrivée que les Havrais.
© Fournis par Sports.fr
Le HAC et le Paris FC ont eu beau contester la légitimité et l’iniquité d’un tel deal - eux les parents pauvres de cet accord ne leur octroyant guère que 1,5 et 3 millions d’euros respectivement – la Ligue de Vincent Labrune a bien eu gain de cause. Avec pour son président suscité un joli bonus de 3 millions d’euros lié à cet aboutissement. Une prime directement assumée par CVC Capital Partners qui n’est donc pas imputable au milliard et demi investi.
Une prime supérieure à la dotation du HAC
Pour autant, alors que Vincent Labrune a vu son salaire annuel tripler – de 420 000 euros à 1,2 million d’euros en tant que patron de la LFP et, nouvellement, de sa société commerciale – ce privilège concédé ne manque pas de faire jaser et grincer des dents. Certes crucial, pour ne pas dire vital, le deal ainsi conclu avec le fonds d’investissement basé au Luxembourg s’apparente davantage à un prêt dont le football français sera redevable éternellement qu’à un contrat commercial profitable justifiant une prime éventuelle. D’aucuns ne manquant pas de souligner qu’avec un tel accord, Vincent Labrune touche plus à l’arrivée que les Havrais.
© Fournis par Sports.fr
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : sur la pelouse du FC Nantes, oui le HAC peut le faire
Ce dimanche 26 novembre 2023, c’est à Nantes, sur la pelouse de la Beaujoire (15 heures), que le HAC, tombeur de Toulouse lors de son dernier déplacement, remettra en jeu sa faculté à bien voyager.
Nabil Alioui et les Havrais brigueront à Nantes un deuxième succès à la suite loin du Stade Océane
Installés dans une dynamique diamétralement opposée, ou presque, à celle de Nantais sortis de leurs trois dernières prestations les poches vides de points mais pleines de buts concédés (8), les Ciel et Marine, invaincus depuis quatre échéances, ne sont pas en droit de craindre plus que de raison ce stop à la Beaujoire.
Septième au classement « extérieur »
Une étape a priori guère plus périlleuse que la dernière campagne effectuée et remportée au Stadium de Toulouse (2-1). Un succès, le troisième de la saison, le premier à l’extérieur, qui permet au HAC, septième au général, d’être également localisé en septième position du classement « extérieur », avec un seul revers (à Marseille, 0-3, 8e j.). Notons qu’au coup d’envoi de cette 13e journée, seuls le PSG et Nice n’ont toujours pas été contraints à abdiquer loin de leurs bases.
Une faculté à bien voyager que le HAC remettra donc en jeu ce dimanche, à Nantes, là où toutefois les Ciel et Marine évolueront privés de Mohamed Bayo et Josué Casimir (suspendus). Mais où André Ayew pourrait effectuer son grand retour en Ligue 1. Retour qui sera d’actualité pour Christopher Opéri, remis d’une déchirure à un ischio, retour peut-être jugé prématuré pour Oussama Targhalline, touché à la hanche le 20 août et privé depuis de temps de jeu.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Ce dimanche 26 novembre 2023, c’est à Nantes, sur la pelouse de la Beaujoire (15 heures), que le HAC, tombeur de Toulouse lors de son dernier déplacement, remettra en jeu sa faculté à bien voyager.
Nabil Alioui et les Havrais brigueront à Nantes un deuxième succès à la suite loin du Stade Océane
Installés dans une dynamique diamétralement opposée, ou presque, à celle de Nantais sortis de leurs trois dernières prestations les poches vides de points mais pleines de buts concédés (8), les Ciel et Marine, invaincus depuis quatre échéances, ne sont pas en droit de craindre plus que de raison ce stop à la Beaujoire.
Septième au classement « extérieur »
Une étape a priori guère plus périlleuse que la dernière campagne effectuée et remportée au Stadium de Toulouse (2-1). Un succès, le troisième de la saison, le premier à l’extérieur, qui permet au HAC, septième au général, d’être également localisé en septième position du classement « extérieur », avec un seul revers (à Marseille, 0-3, 8e j.). Notons qu’au coup d’envoi de cette 13e journée, seuls le PSG et Nice n’ont toujours pas été contraints à abdiquer loin de leurs bases.
Une faculté à bien voyager que le HAC remettra donc en jeu ce dimanche, à Nantes, là où toutefois les Ciel et Marine évolueront privés de Mohamed Bayo et Josué Casimir (suspendus). Mais où André Ayew pourrait effectuer son grand retour en Ligue 1. Retour qui sera d’actualité pour Christopher Opéri, remis d’une déchirure à un ischio, retour peut-être jugé prématuré pour Oussama Targhalline, touché à la hanche le 20 août et privé depuis de temps de jeu.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « Moi qui étais le capitaine, on m’a envoyé en réserve », déplore Abdoulaye Touré
Mis à l’écart au FC Nantes, avant qu’il ne finisse par s’éloigner du club de ses débuts à l’été 2021, le milieu de terrain du HAC, Abdoulaye Touré, attend avec impatience, et esprit de revanche, son retour à la Beaujoire, dimanche 26 novembre 2023.
Pour la première fois depuis son départ du FC Nantes (été 2021), Abdoulaye Touré prépare son retour à la Beaujoire
Cent soixante-deux matches sous le maillot du FC Nantes, vingt-trois apparitions avec autour du bras, le brassard de capitaine. Tout cela après avoir traversé sa formation à l’école des Canaris, dans sa ville natale. Une tranche de vie qui marque son homme, des souvenirs ancrés à la mémoire d’Abdoulaye Touré (29 ans) et… une plaie toujours ouverte.
Si on vous dit FC Nantes, à quoi pensez-vous ?
« Je vous dis que c’est un match que j’ai coché dès que je suis arrivé au HAC. C’est la première fois que je reviens à la Beaujoire, il y a donc beaucoup d’émotions. J’ai tout connu à Nantes, j’y ai fait toutes mes classes. »
Avec le recul, et les deux saisons qui ont précédé votre signature au HAC, n’avez-vous pas le sentiment d’avoir quitté Nantes un peu trop tôt ?
« Non. J’étais à un moment de ma carrière où je souhaitais voir plus haut, relever un nouveau challenge. Alors partir n’a pas été un regret. Ce sont plus les conditions de ce départ qui sont regrettables. »
« Il (Kombouaré) n’avait visiblement rien à me reprocher »
Quelles ont été les raisons de cette sanction ?
« J’étais mis à l’écart depuis un petit moment, dans le groupe réserve, lorsque je suis parti (NDLR : le 31 août 2021, direction le Genoa, Ita). Moi qui étais le capitaine, on m’a envoyé en réserve pour des motifs que je ne connais toujours pas. Le coach (Antoine Kombouaré) m’a simplement dit qu’il ne comptait pas sur moi. Et aujourd’hui, je l’ai encore en travers de la gorge. »
Sachant que vous vouliez partir, la décision de cette mise à l’écart n’était-elle pas dictée par la direction ?
« Non. J’ai échangé avec la direction à cette époque et on m’a bien précisé que c’était la seule décision du coach. Pourtant, il n’avait visiblement rien à me reprocher. Du moins, il ne m’a rien reproché. J’ai pourtant le sentiment de ne jamais avoir fait de vagues à Nantes. J’ai même toujours essayé d’être un fédérateur. On ne m’avait pas nommé capitaine pour rien. »
« Ma revanche, je la prends depuis que je suis arrivé au HAC »
Kombouaré estimait-il que vous n’aviez pas le niveau ?
« Possible. »
C’est donc en homme amer, revanchard, que vous vous apprêtez à retrouver l’ambiance de la Beaujoire.
« Ma revanche, je la prends depuis que je suis arrivé au HAC. Je tiens à montrer à tout le monde que je ne suis pas mort. Que ce n’est pas parce que je sors de deux saisons compliquées que j’ai perdu mes qualités. Alors forcément, quand je vais arriver à la Beaujoire, ce sera particulier, mais une fois sur le terrain, le FC Nantes sera mon adversaire. »
Lorsque vous insistez sur le fait que vous n’êtes pas mort, est-ce à dire que le milieu vous a peu oublié lors de ce passage au Genoa (Ita), entrecoupé d’un prêt à Karagümrük (Tur) ?
« Oui. C’est la dure loi du foot, c’est comme ça. Et je n’en veux à personne. Être là, au HAC, c’est donc tout bénéfique pour moi. »
Et aujourd’hui, que vous inspire le FC Nantes ?
« De la qualité et de l’instabilité. Mais pour rester uniquement sur le match à venir, je le vois très ouvert et j’ai la conviction que nous aurons une carte à jouer. On a la capacité de gêner pas mal d’équipes, comme nous l’avons récemment démontré face à Monaco (0-0, 12e j.). »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mis à l’écart au FC Nantes, avant qu’il ne finisse par s’éloigner du club de ses débuts à l’été 2021, le milieu de terrain du HAC, Abdoulaye Touré, attend avec impatience, et esprit de revanche, son retour à la Beaujoire, dimanche 26 novembre 2023.
Pour la première fois depuis son départ du FC Nantes (été 2021), Abdoulaye Touré prépare son retour à la Beaujoire
Cent soixante-deux matches sous le maillot du FC Nantes, vingt-trois apparitions avec autour du bras, le brassard de capitaine. Tout cela après avoir traversé sa formation à l’école des Canaris, dans sa ville natale. Une tranche de vie qui marque son homme, des souvenirs ancrés à la mémoire d’Abdoulaye Touré (29 ans) et… une plaie toujours ouverte.
Si on vous dit FC Nantes, à quoi pensez-vous ?
« Je vous dis que c’est un match que j’ai coché dès que je suis arrivé au HAC. C’est la première fois que je reviens à la Beaujoire, il y a donc beaucoup d’émotions. J’ai tout connu à Nantes, j’y ai fait toutes mes classes. »
Avec le recul, et les deux saisons qui ont précédé votre signature au HAC, n’avez-vous pas le sentiment d’avoir quitté Nantes un peu trop tôt ?
« Non. J’étais à un moment de ma carrière où je souhaitais voir plus haut, relever un nouveau challenge. Alors partir n’a pas été un regret. Ce sont plus les conditions de ce départ qui sont regrettables. »
« Il (Kombouaré) n’avait visiblement rien à me reprocher »
Quelles ont été les raisons de cette sanction ?
« J’étais mis à l’écart depuis un petit moment, dans le groupe réserve, lorsque je suis parti (NDLR : le 31 août 2021, direction le Genoa, Ita). Moi qui étais le capitaine, on m’a envoyé en réserve pour des motifs que je ne connais toujours pas. Le coach (Antoine Kombouaré) m’a simplement dit qu’il ne comptait pas sur moi. Et aujourd’hui, je l’ai encore en travers de la gorge. »
Sachant que vous vouliez partir, la décision de cette mise à l’écart n’était-elle pas dictée par la direction ?
« Non. J’ai échangé avec la direction à cette époque et on m’a bien précisé que c’était la seule décision du coach. Pourtant, il n’avait visiblement rien à me reprocher. Du moins, il ne m’a rien reproché. J’ai pourtant le sentiment de ne jamais avoir fait de vagues à Nantes. J’ai même toujours essayé d’être un fédérateur. On ne m’avait pas nommé capitaine pour rien. »
« Ma revanche, je la prends depuis que je suis arrivé au HAC »
Kombouaré estimait-il que vous n’aviez pas le niveau ?
« Possible. »
C’est donc en homme amer, revanchard, que vous vous apprêtez à retrouver l’ambiance de la Beaujoire.
« Ma revanche, je la prends depuis que je suis arrivé au HAC. Je tiens à montrer à tout le monde que je ne suis pas mort. Que ce n’est pas parce que je sors de deux saisons compliquées que j’ai perdu mes qualités. Alors forcément, quand je vais arriver à la Beaujoire, ce sera particulier, mais une fois sur le terrain, le FC Nantes sera mon adversaire. »
Lorsque vous insistez sur le fait que vous n’êtes pas mort, est-ce à dire que le milieu vous a peu oublié lors de ce passage au Genoa (Ita), entrecoupé d’un prêt à Karagümrük (Tur) ?
« Oui. C’est la dure loi du foot, c’est comme ça. Et je n’en veux à personne. Être là, au HAC, c’est donc tout bénéfique pour moi. »
Et aujourd’hui, que vous inspire le FC Nantes ?
« De la qualité et de l’instabilité. Mais pour rester uniquement sur le match à venir, je le vois très ouvert et j’ai la conviction que nous aurons une carte à jouer. On a la capacité de gêner pas mal d’équipes, comme nous l’avons récemment démontré face à Monaco (0-0, 12e j.). »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À 29 ans, Abdoulaye Touré en a encore sous le pied et pourtant, il en a aussi beaucoup à raconter. Arrivé cet été au Havre, en provenance du Genoa même s’il évoluait en Turquie la saison dernière, le Guinéen est aujourd’hui un pion essentiel du XI de Luka Elsner. Auteur d’un début de saison étonnant avec le club promu, provisoirement 7e de Ligue 1, Touré s’est confié à L’Équipe sur le jour où il a cru y rester. «Ce sont les guerres de quartier, ils ne savaient pas que c’était moi. En novembre 2014 (le 17), je sors d’un gymnase de Malakoff. J’arrive à ma voiture, quelqu’un se gare derrière moi et je suis bloqué. Une trentaine de mecs arrivent, armés jusqu’aux dents», dit-il.
«Battes de base-ball, marteaux, gaz lacrymogènes. Je suis seul. On casse mes vitres, on gaze ma voiture. Ça dure entre 15 et 30 secondes, mais c’est immense. Mon seul réflexe est de me protéger et, pour éviter qu’ils ouvrent la porte, je sors ma jambe comme ça (il mime des coups jambe tendue). Quand ils partent, mon jogging est tout déchiré, je n’arrive pas trop à ouvrir les yeux, car j’ai du gaz partout. À l’hôpital, on me pose quatre points de suture : j’ai pris 4-5 coups de marteau, dont un qui m’a ouvert la cuisse. Je n’ai pas dormi de la nuit. Je me suis refait la scène un milliard de fois. Si j’ai eu peur d’y rester ? Oui. Tu n’es pas un super-héros. Trente mecs face à toi, logiquement, c’est minimum l’hôpital». Fort heureusement, Abdoulaye Touré s’en sort et aura réussi à se relever de la plus belle des manières, sur la pelouse.
Lu sur foot mercato
«Battes de base-ball, marteaux, gaz lacrymogènes. Je suis seul. On casse mes vitres, on gaze ma voiture. Ça dure entre 15 et 30 secondes, mais c’est immense. Mon seul réflexe est de me protéger et, pour éviter qu’ils ouvrent la porte, je sors ma jambe comme ça (il mime des coups jambe tendue). Quand ils partent, mon jogging est tout déchiré, je n’arrive pas trop à ouvrir les yeux, car j’ai du gaz partout. À l’hôpital, on me pose quatre points de suture : j’ai pris 4-5 coups de marteau, dont un qui m’a ouvert la cuisse. Je n’ai pas dormi de la nuit. Je me suis refait la scène un milliard de fois. Si j’ai eu peur d’y rester ? Oui. Tu n’es pas un super-héros. Trente mecs face à toi, logiquement, c’est minimum l’hôpital». Fort heureusement, Abdoulaye Touré s’en sort et aura réussi à se relever de la plus belle des manières, sur la pelouse.
Lu sur foot mercato
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : un rouge, un point, le HAC quitte Nantes toujours droit dans ses bottes
Et de cinq ! Ce dimanche 26 novembre 2023 à Nantes, le HAC a aligné un cinquième match de rang sans défaite. Un nul, le quatrième en cinq journées dénué du moindre but concédé, ce point auquel il fallut aux Ciel et Marine s’accrocher, alors qu’ils évoluaient à dix depuis la 67e minute.
Deuxième titularisation pour Logbo, attaquant de 19 ans
Et soudain, ce tacle. Celui d’André Ayew, entré en jeu deux minutes auparavant (65e). Ce geste qui laissa à terre le Suisse Cömert, cette intervention de l’international ghanéen qui fit virer au rouge M. Nogueira. L’homme en noir expulsa immédiatement, et sévèrement, la dernière recrue en date du HAC. On jouait alors la 67e minute, et les Ciel et Marine contenaient depuis longtemps déjà la domination des Nantais, nette en première période, plus floue par la suite.
Mais à dix, au cœur d’un après-midi offensivement très compliqué pour les Ciel et Marine (une seule frappe en première période, et non cadrée), le challenge à relever prenait une autre dimension. M. Nogueira venait de modifier sensiblement la donne. « On peut être OK avec la décision de l’arbitre, déclarait, sportivement, Luka Elsner. Mais pour cela, il aurait fallu une sanction identique sur la faute (de Pierre-Gabriel) au niveau du visage (de Joujou) en première mi-temps (44e). »
« Je nous ai trouvés meilleurs à dix »
Le Nantais Pierre-Gabriel s’en tira ainsi avec un simple avertissement, quand l’expulsion d’Ayew, la troisième cette saison concédée par les Havrais, aurait pu entraîner le HAC, privé de Bayo et Casimir (suspendus), jusqu’à son quatrième revers de la saison. Il n’en fut rien. Et ce, malgré un nouveau coup très dur, quand à la 79e minute, Lloris resta à terre, puis quitta le pré, touché aux ischio-jambiers. « Rien de grave a priori, rassurait toutefois le défenseur havrais. Juste des crampes. » Au terme des 90 minutes et des sept autres de temps additionnel, Sangante et les siens validèrent ainsi leur septième résultat nul de la saison, le cinquième à l’extérieur, le quatrième lors des cinq dernières journées, tous ponctués d’un 0-0.
« Et paradoxalement, je nous ai trouvés meilleurs à dix, avouait un entraîneur havrais dont les choix, au coup d’envoi, s’étaient notamment orientés vers la jeunesse, avec Joujou et Logbo sur le front de l’attaque. Notre première période a été très timide, on a mis un temps fou, jusqu’à la 40e minute environ, à comprendre l’intensité du match. Pour Nantes, cette rencontre était extrêmement importante, et on ne l’a pas saisi dès l’entame. On ressortait mal les ballons, on n’était pas en mouvement, on était dominés dans l’impact. Et que de contre-attaques mal négociées… »
Dont une, construite comme il le fallait cette fois, mais conclue d’une volée d’Alioui totalement manquée (33e). Au final, jamais, sur les six tentatives havraises recensées, Lafont, le portier du FCNA, ne vit un seul cuir prendre la direction de son cadre. Quand Desmas, une nouvelle fois impeccable, dut prendre les airs et sortir le très grand jeu afin de détourner une frappe de Cömert, légèrement déviée par Sangante (89e).
« Mais nos valeurs, notre abnégation et une bien meilleure tenue du ballon en deuxième mi-temps nous ont permis de mieux maîtriser les évènements, savourait Elsner. Et le fait de ne pas perdre, face à un concurrent en termes de classement, c’est important. Même si encore une fois, sur le contenu de la première période, on était bien en dessous de ce qu’on peut faire. »
Dimanche 3 décembre au Stade Océane (13 heures), face au PSG, le HAC ne pourra se permettre de snober l’une des deux mi-temps, au risque cette fois d’être lourdement sanctionné.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Et de cinq ! Ce dimanche 26 novembre 2023 à Nantes, le HAC a aligné un cinquième match de rang sans défaite. Un nul, le quatrième en cinq journées dénué du moindre but concédé, ce point auquel il fallut aux Ciel et Marine s’accrocher, alors qu’ils évoluaient à dix depuis la 67e minute.
Deuxième titularisation pour Logbo, attaquant de 19 ans
Et soudain, ce tacle. Celui d’André Ayew, entré en jeu deux minutes auparavant (65e). Ce geste qui laissa à terre le Suisse Cömert, cette intervention de l’international ghanéen qui fit virer au rouge M. Nogueira. L’homme en noir expulsa immédiatement, et sévèrement, la dernière recrue en date du HAC. On jouait alors la 67e minute, et les Ciel et Marine contenaient depuis longtemps déjà la domination des Nantais, nette en première période, plus floue par la suite.
Mais à dix, au cœur d’un après-midi offensivement très compliqué pour les Ciel et Marine (une seule frappe en première période, et non cadrée), le challenge à relever prenait une autre dimension. M. Nogueira venait de modifier sensiblement la donne. « On peut être OK avec la décision de l’arbitre, déclarait, sportivement, Luka Elsner. Mais pour cela, il aurait fallu une sanction identique sur la faute (de Pierre-Gabriel) au niveau du visage (de Joujou) en première mi-temps (44e). »
« Je nous ai trouvés meilleurs à dix »
Le Nantais Pierre-Gabriel s’en tira ainsi avec un simple avertissement, quand l’expulsion d’Ayew, la troisième cette saison concédée par les Havrais, aurait pu entraîner le HAC, privé de Bayo et Casimir (suspendus), jusqu’à son quatrième revers de la saison. Il n’en fut rien. Et ce, malgré un nouveau coup très dur, quand à la 79e minute, Lloris resta à terre, puis quitta le pré, touché aux ischio-jambiers. « Rien de grave a priori, rassurait toutefois le défenseur havrais. Juste des crampes. » Au terme des 90 minutes et des sept autres de temps additionnel, Sangante et les siens validèrent ainsi leur septième résultat nul de la saison, le cinquième à l’extérieur, le quatrième lors des cinq dernières journées, tous ponctués d’un 0-0.
« Et paradoxalement, je nous ai trouvés meilleurs à dix, avouait un entraîneur havrais dont les choix, au coup d’envoi, s’étaient notamment orientés vers la jeunesse, avec Joujou et Logbo sur le front de l’attaque. Notre première période a été très timide, on a mis un temps fou, jusqu’à la 40e minute environ, à comprendre l’intensité du match. Pour Nantes, cette rencontre était extrêmement importante, et on ne l’a pas saisi dès l’entame. On ressortait mal les ballons, on n’était pas en mouvement, on était dominés dans l’impact. Et que de contre-attaques mal négociées… »
Dont une, construite comme il le fallait cette fois, mais conclue d’une volée d’Alioui totalement manquée (33e). Au final, jamais, sur les six tentatives havraises recensées, Lafont, le portier du FCNA, ne vit un seul cuir prendre la direction de son cadre. Quand Desmas, une nouvelle fois impeccable, dut prendre les airs et sortir le très grand jeu afin de détourner une frappe de Cömert, légèrement déviée par Sangante (89e).
« Mais nos valeurs, notre abnégation et une bien meilleure tenue du ballon en deuxième mi-temps nous ont permis de mieux maîtriser les évènements, savourait Elsner. Et le fait de ne pas perdre, face à un concurrent en termes de classement, c’est important. Même si encore une fois, sur le contenu de la première période, on était bien en dessous de ce qu’on peut faire. »
Dimanche 3 décembre au Stade Océane (13 heures), face au PSG, le HAC ne pourra se permettre de snober l’une des deux mi-temps, au risque cette fois d’être lourdement sanctionné.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le Havre – Luka Elsner après le match nul face à Nantes (0-0) : « C’est un bon point »
Le Havre continue sur sa lancée et s’éloigne de la zone rouge. Les Normands ont décroché un quatrième résultat nul et vierge en cinq rencontre face à Nantes (0-0) malgré l’expulsion d’André Ayew peu après l’heure de jeu et sont invaincus depuis cinq matchs en Ligue 1. Les champions de Ligue 2 2022-2023 sont désormais huitièmes avec cinq points d’avance sur le premier relégable, Lorient. L’entraîneur havrais Luka Elsner est revenu sur la performance de son équipe en conférence de presse.
À lire aussi >> Ligue 1 (J13) – Metz renverse Lorient, Rennes se relance avec Stéphan, Toulouse flirte avec la zone rouge
Le carton rouge d’André Ayew
« Si on détermine que la hauteur de la faute d’André Ayew est dangereuse, on peut estimer que la faute en première mi-temps aurait pu finir un peu plus gravement aussi, j’essaye de rester lucide vis-à-vis de la situation. »
Une première mi-temps difficile
« Notre première mi-temps est très timide, je pense que jusqu’à la 40e minute on n’avait pas compris l’intensité du match, c’était un match extrêmement important pour eux et on ne l’a pas compris dès l’entame. J’ai un nombre de regrets incalculables sur l’utilisation des situations de contre-attaque, parce que des 3 contre 3 ouverts avec tant d’espace, ça doit se finir par quelque chose, pas forcément un but à chaque fois mais tout de même. »
L’infériorité numérique et le résultat final
« Nos valeurs, et une bien meilleure tenue du ballon en deuxième mi-temps nous ont permis de mieux maîtriser les événements, même quand on était à dix. Faut qu’on évite de s’habituer à jouer à dix, mais nos valeurs de solidarité, une grosse défense de toute l’équipe et une abnégation de tous les instants nous amènent des points. Prendre un point à l’extérieur, ne pas perdre aujourd’hui face à un concurrent, ça reste très important. C’est un bon point avec un contenu, notamment sur la première mi-temps, en dessous de ce qu’on est capables de faire. »
MaLigue2
Le Havre continue sur sa lancée et s’éloigne de la zone rouge. Les Normands ont décroché un quatrième résultat nul et vierge en cinq rencontre face à Nantes (0-0) malgré l’expulsion d’André Ayew peu après l’heure de jeu et sont invaincus depuis cinq matchs en Ligue 1. Les champions de Ligue 2 2022-2023 sont désormais huitièmes avec cinq points d’avance sur le premier relégable, Lorient. L’entraîneur havrais Luka Elsner est revenu sur la performance de son équipe en conférence de presse.
À lire aussi >> Ligue 1 (J13) – Metz renverse Lorient, Rennes se relance avec Stéphan, Toulouse flirte avec la zone rouge
Le carton rouge d’André Ayew
« Si on détermine que la hauteur de la faute d’André Ayew est dangereuse, on peut estimer que la faute en première mi-temps aurait pu finir un peu plus gravement aussi, j’essaye de rester lucide vis-à-vis de la situation. »
Une première mi-temps difficile
« Notre première mi-temps est très timide, je pense que jusqu’à la 40e minute on n’avait pas compris l’intensité du match, c’était un match extrêmement important pour eux et on ne l’a pas compris dès l’entame. J’ai un nombre de regrets incalculables sur l’utilisation des situations de contre-attaque, parce que des 3 contre 3 ouverts avec tant d’espace, ça doit se finir par quelque chose, pas forcément un but à chaque fois mais tout de même. »
L’infériorité numérique et le résultat final
« Nos valeurs, et une bien meilleure tenue du ballon en deuxième mi-temps nous ont permis de mieux maîtriser les événements, même quand on était à dix. Faut qu’on évite de s’habituer à jouer à dix, mais nos valeurs de solidarité, une grosse défense de toute l’équipe et une abnégation de tous les instants nous amènent des points. Prendre un point à l’extérieur, ne pas perdre aujourd’hui face à un concurrent, ça reste très important. C’est un bon point avec un contenu, notamment sur la première mi-temps, en dessous de ce qu’on est capables de faire. »
MaLigue2
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Football – HAC : Arthur Desmas assure, rassure et empile un sixième « clean sheet »
Le gardien de but du HAC, battu une seule fois lors des cinq dernières journées, a de nouveau démontré, dimanche 26 novembre 2023 à Nantes (0-0), qu’il avait les épaules suffisamment larges pour s’imposer en Ligue 1.
Ce dimanche à Nantes, Arthur Desmas a une nouvelle fois rassuré sa défense
Desmas (7) : quel arrêt ! Quel jump ! Alors qu’il ne restait qu’une minute à jouer dans le temps réglementaire (avant les 7 autres de temps additionnel), le numéro 1 du HAC prit les airs pour détourner une frappe de Cömert, légèrement déviée par Sangante. L’arrêt du match, le point d’orgue d’un après-midi qu’il traversa avec aisance. Sixième « clean sheet ». En fin de rencontre, ses sorties aériennes ont suffi à éteindre la pression nantaise.
Youté (6) : il va falloir à la concurrence offrir de solides garanties au quotidien pour espérer le déloger de son poste. Encore une fois, le défenseur havrais, aligné d’entrée pour la troisième fois à la suite, a exposé une solidité sans faille, un sang-froid parfois surprenant, et une puissance à laquelle peu de Nantais ont résisté.
Sangante (6) : souvent opposé au plus virevoltant des Nantais, à savoir Simon, le capitaine havrais a su se montrer suffisamment tranchant dans ses interventions pour éteindre le Nigérian.
Lloris (6) : le copier-coller de toutes ses précédentes prestations. Un roc, toutefois fissuré à la 79e minute, lorsque touché aux ischios il dut quitter le terrain. Remplacé par Salmier (79e). L’ex-Troyen s’est plongé dans l’ambiance sans difficulté.
Nego (6) : offensivement, c’est le seul Havrais à avoir su tirer son épingle du jeu. Il a amorcé des situations de contre, a proposé des solutions, a centré, mais trop rares en qualité ont été ses relais de la ligne d’attaque. Remplacé par Ayew (65e), expulsé à la 67e.
Bien trop discret devant
Kuziaev (5) : totalement perdu en première période, le Russe a par la suite retrouvé ses repères. Précieux dans la conservation du ballon, il a profité de deux espaces lors des trente dernières minutes pour s’en aller créer le danger. En vain.
Touré (6) : il revenait à la maison, dans ce jardin qui l’a vu se révéler, tout près du quartier où il a grandi. Et si en début de rencontre, il dut se débattre avec ses émotions, au fil des minutes l’international guinéen est monté en pression et a signé une seconde période de très haut niveau.
Opéri (4) : de retour après avoir dû faire une croix sur les trois précédentes journées (déchirure à un ischio), le piston gauche n’a eu que très peu d’influence sur l’aspect offensif des choses et a rendu bien trop de ballons aux Nantais dans l’exercice de la relance.
Joujou (4) : au moins aura-t-il eu le mérite, à la 38e minute, d’être le seul Havrais, lors des quarante-cinq premières minutes, à avoir tenté de prendre Lafont pour cible, d’une frappe non cadrée. Pour le reste, jamais l’international U20 n’est parvenu à faire de réelles différences. Des choix parfois bien trop compliqués. Remplacé par Sabbi (64e), tonique mais brouillon.
Logbo (4) : qu’il eut du mal à exister l’attaquant de 19 ans, titularisé pour la deuxième fois de sa jeune carrière en L1. S’il n’a pas hésité à aller au duel, jamais il n’a pesé sur la fébrile défense nantaise. Remplacé dès le coup d’envoi de la seconde période par Ndiaye (5), afin que le HAC puisse rééquilibrer le débat au cœur du jeu.
Alioui : (4) : positionné à gauche en première mi-temps, vu en pointe en seconde, le Franco-Marocain, ô combien maladroit sur cette reprise qui aurait dû lui permettre de prolonger un centre de Nego (33e), a cruellement manqué d’inspiration, de précision. Remplacé par Kechta (70e), si précieux lorsque le HAC fut contraint à évoluer en infériorité numérique. C’est lui qui remit vraiment le HAC dans le sens du jeu.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le gardien de but du HAC, battu une seule fois lors des cinq dernières journées, a de nouveau démontré, dimanche 26 novembre 2023 à Nantes (0-0), qu’il avait les épaules suffisamment larges pour s’imposer en Ligue 1.
Ce dimanche à Nantes, Arthur Desmas a une nouvelle fois rassuré sa défense
Desmas (7) : quel arrêt ! Quel jump ! Alors qu’il ne restait qu’une minute à jouer dans le temps réglementaire (avant les 7 autres de temps additionnel), le numéro 1 du HAC prit les airs pour détourner une frappe de Cömert, légèrement déviée par Sangante. L’arrêt du match, le point d’orgue d’un après-midi qu’il traversa avec aisance. Sixième « clean sheet ». En fin de rencontre, ses sorties aériennes ont suffi à éteindre la pression nantaise.
Youté (6) : il va falloir à la concurrence offrir de solides garanties au quotidien pour espérer le déloger de son poste. Encore une fois, le défenseur havrais, aligné d’entrée pour la troisième fois à la suite, a exposé une solidité sans faille, un sang-froid parfois surprenant, et une puissance à laquelle peu de Nantais ont résisté.
Sangante (6) : souvent opposé au plus virevoltant des Nantais, à savoir Simon, le capitaine havrais a su se montrer suffisamment tranchant dans ses interventions pour éteindre le Nigérian.
Lloris (6) : le copier-coller de toutes ses précédentes prestations. Un roc, toutefois fissuré à la 79e minute, lorsque touché aux ischios il dut quitter le terrain. Remplacé par Salmier (79e). L’ex-Troyen s’est plongé dans l’ambiance sans difficulté.
Nego (6) : offensivement, c’est le seul Havrais à avoir su tirer son épingle du jeu. Il a amorcé des situations de contre, a proposé des solutions, a centré, mais trop rares en qualité ont été ses relais de la ligne d’attaque. Remplacé par Ayew (65e), expulsé à la 67e.
Bien trop discret devant
Kuziaev (5) : totalement perdu en première période, le Russe a par la suite retrouvé ses repères. Précieux dans la conservation du ballon, il a profité de deux espaces lors des trente dernières minutes pour s’en aller créer le danger. En vain.
Touré (6) : il revenait à la maison, dans ce jardin qui l’a vu se révéler, tout près du quartier où il a grandi. Et si en début de rencontre, il dut se débattre avec ses émotions, au fil des minutes l’international guinéen est monté en pression et a signé une seconde période de très haut niveau.
Opéri (4) : de retour après avoir dû faire une croix sur les trois précédentes journées (déchirure à un ischio), le piston gauche n’a eu que très peu d’influence sur l’aspect offensif des choses et a rendu bien trop de ballons aux Nantais dans l’exercice de la relance.
Joujou (4) : au moins aura-t-il eu le mérite, à la 38e minute, d’être le seul Havrais, lors des quarante-cinq premières minutes, à avoir tenté de prendre Lafont pour cible, d’une frappe non cadrée. Pour le reste, jamais l’international U20 n’est parvenu à faire de réelles différences. Des choix parfois bien trop compliqués. Remplacé par Sabbi (64e), tonique mais brouillon.
Logbo (4) : qu’il eut du mal à exister l’attaquant de 19 ans, titularisé pour la deuxième fois de sa jeune carrière en L1. S’il n’a pas hésité à aller au duel, jamais il n’a pesé sur la fébrile défense nantaise. Remplacé dès le coup d’envoi de la seconde période par Ndiaye (5), afin que le HAC puisse rééquilibrer le débat au cœur du jeu.
Alioui : (4) : positionné à gauche en première mi-temps, vu en pointe en seconde, le Franco-Marocain, ô combien maladroit sur cette reprise qui aurait dû lui permettre de prolonger un centre de Nego (33e), a cruellement manqué d’inspiration, de précision. Remplacé par Kechta (70e), si précieux lorsque le HAC fut contraint à évoluer en infériorité numérique. C’est lui qui remit vraiment le HAC dans le sens du jeu.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : trois choses à retenir de l’après-midi vécu par le HAC dans l’antre du FC Nantes
Septième nul de la saison. Dimanche 26 novembre 2023 à Nantes, les Ciel et Marine ont de nouveau fait montre d’une réelle solidité, non sans laisser transpirer de cruelles lacunes offensives. Que retenir de cet après-midi à la Beaujoire ? On fait le point.
Etienne Kinkoué tend à s’imposer comme un incontournable au sein d’une défense havraise qui se présente comme l’une des plus solides du championnat
Un nouveau 0-0, le deuxième à la suite, le quatrième sur la base des cinq dernières journées. À Nantes, si ce point pioché permet encore aux Ciel et Marine de faire tourner le compteur, peut-être une nouvelle fois y avait-il mieux à espérer.
Un bloc qui fait (presque) référence
La meilleure défense de Ligue 2, édition 2022-2023, piégée à dix-neuf reprises seulement (record de la division égalée), fait de nouveau parler d’elle. En Ligue 1 cette fois. Le sixième « clean sheet », en treize journées, scellé dimanche 26 novembre 2023 à Nantes, permet en effet au HAC de jouer des coudes avec les cadors du football français au classement des meilleures défenses. Seuls Nice (4), le PSG et Lille (11) ont concédé moins de buts que le HAC (13). Soit trois des quatre premiers du général.
Voilà donc qui en dit long, très long, sur la performance défensive des Havrais, eux dont les filets n’ont tremblé qu’une seule fois lors des cinq dernières journées, sans la moindre conséquence toutefois, puisque ce fait de match eut lieu à Toulouse, terre du premier succès à l’extérieur (2-1). Un bloc référence appelé dimanche 3 décembre à passer au révélateur de l’attaque la plus tranchante du championnat, celle du PSG et de ses trente-quatre buts marqués.
Une attaque sans son, sans lumière
À défaut d’être inquiétant, voilà tout de même qui est préoccupant. Ou quand le secteur offensif du HAC tend à disparaître des radars. À la Beaujoire, pourtant opposés à des Nantais plombés par la plus faible défense de la compétition au coup d’envoi de la 13e journée, les Ciel et Marine ont de nouveau traversé la rencontre sans inscrire le moindre but. Comme ce fut récemment le cas face à Lille (0-2, 7e j.), Marseille (0-3, 8e j.), Lens (0-0, 9e j.), Metz (0-0, 10e j.) et Monaco (12e j.).
Autant certaines de ces confrontations furent-elles marquées par quelques occasions manquées, autant à Nantes, le bilan offensif fut des plus squelettiques : six tentatives, toutes en dehors du cadre. Quinzième attaque de L1 (12 réalisations), le HAC ne compte ainsi dans ses rangs que six joueurs à avoir fait mouche : Alioui (4), Bayo (3), Kuziaev (2), Lloris, Grandsir et Mbemba (1)
Un parcage havrais juste admirable
Près de 1000 Havrais debout dans l’angle réservé aux visiteurs. Deux cents autres disséminés dans les diverses travées du stade. Dimanche à la Beaujoire, les supporters du HAC ont marqué le duel de leur empreinte. « Il me semble important de faire un grand salut amical à tous nos supporters qui ont été exceptionnels aujourd’hui, confiait Luka Elsner au terme de la rencontre. Quand on est sorti pour débuter ce match et qu’on a vu ce parcage plein, qui chantait, ça nous a donné de l’énergie. Un grand merci à eux ! »
Une nouvelle fois, à l’instar de ce voyage à Rennes, le 27 août, lorsque 1300 Havrais convergèrent vers le Roazhon Park, c’est en effet l’image la plus belle que peut renvoyer une telle délégation de fans qui a été dévoilée. Un parcage tout de bleu vêtu, un incessant soutien dédié à des Ciel et Marine parfois dans le dur sur la pelouse, et surtout, pas le moindre incident à déplorer. Chapeau bas !
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Septième nul de la saison. Dimanche 26 novembre 2023 à Nantes, les Ciel et Marine ont de nouveau fait montre d’une réelle solidité, non sans laisser transpirer de cruelles lacunes offensives. Que retenir de cet après-midi à la Beaujoire ? On fait le point.
Etienne Kinkoué tend à s’imposer comme un incontournable au sein d’une défense havraise qui se présente comme l’une des plus solides du championnat
Un nouveau 0-0, le deuxième à la suite, le quatrième sur la base des cinq dernières journées. À Nantes, si ce point pioché permet encore aux Ciel et Marine de faire tourner le compteur, peut-être une nouvelle fois y avait-il mieux à espérer.
Un bloc qui fait (presque) référence
La meilleure défense de Ligue 2, édition 2022-2023, piégée à dix-neuf reprises seulement (record de la division égalée), fait de nouveau parler d’elle. En Ligue 1 cette fois. Le sixième « clean sheet », en treize journées, scellé dimanche 26 novembre 2023 à Nantes, permet en effet au HAC de jouer des coudes avec les cadors du football français au classement des meilleures défenses. Seuls Nice (4), le PSG et Lille (11) ont concédé moins de buts que le HAC (13). Soit trois des quatre premiers du général.
Voilà donc qui en dit long, très long, sur la performance défensive des Havrais, eux dont les filets n’ont tremblé qu’une seule fois lors des cinq dernières journées, sans la moindre conséquence toutefois, puisque ce fait de match eut lieu à Toulouse, terre du premier succès à l’extérieur (2-1). Un bloc référence appelé dimanche 3 décembre à passer au révélateur de l’attaque la plus tranchante du championnat, celle du PSG et de ses trente-quatre buts marqués.
Une attaque sans son, sans lumière
À défaut d’être inquiétant, voilà tout de même qui est préoccupant. Ou quand le secteur offensif du HAC tend à disparaître des radars. À la Beaujoire, pourtant opposés à des Nantais plombés par la plus faible défense de la compétition au coup d’envoi de la 13e journée, les Ciel et Marine ont de nouveau traversé la rencontre sans inscrire le moindre but. Comme ce fut récemment le cas face à Lille (0-2, 7e j.), Marseille (0-3, 8e j.), Lens (0-0, 9e j.), Metz (0-0, 10e j.) et Monaco (12e j.).
Autant certaines de ces confrontations furent-elles marquées par quelques occasions manquées, autant à Nantes, le bilan offensif fut des plus squelettiques : six tentatives, toutes en dehors du cadre. Quinzième attaque de L1 (12 réalisations), le HAC ne compte ainsi dans ses rangs que six joueurs à avoir fait mouche : Alioui (4), Bayo (3), Kuziaev (2), Lloris, Grandsir et Mbemba (1)
Un parcage havrais juste admirable
Près de 1000 Havrais debout dans l’angle réservé aux visiteurs. Deux cents autres disséminés dans les diverses travées du stade. Dimanche à la Beaujoire, les supporters du HAC ont marqué le duel de leur empreinte. « Il me semble important de faire un grand salut amical à tous nos supporters qui ont été exceptionnels aujourd’hui, confiait Luka Elsner au terme de la rencontre. Quand on est sorti pour débuter ce match et qu’on a vu ce parcage plein, qui chantait, ça nous a donné de l’énergie. Un grand merci à eux ! »
Une nouvelle fois, à l’instar de ce voyage à Rennes, le 27 août, lorsque 1300 Havrais convergèrent vers le Roazhon Park, c’est en effet l’image la plus belle que peut renvoyer une telle délégation de fans qui a été dévoilée. Un parcage tout de bleu vêtu, un incessant soutien dédié à des Ciel et Marine parfois dans le dur sur la pelouse, et surtout, pas le moindre incident à déplorer. Chapeau bas !
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football. « Il se peut qu’il y ait des mouvements cet hiver entre le HAC et QRM » affirme Mathieu Bodmer
Autant pour « aider » QRM dans son opération maintien en Ligue 2 que pour poursuivre le développement de certains de ses joueurs, il n’est pas exclu que des passerelles existent entre le HAC et son voisin seinomarin lors du prochain mercato hivernal, comme l’a laissé entendre Mathieu Bodmer.
En difficulté sur le plan sportif, QRM, 18e de Ligue 2 après son nul face à Valenciennes samedi 25 novembre 2023, va-t-il aller piocher dans les rangs du HAC pour se renforcer lors du prochain mercato hivernal, qui ouvrira le 1er janvier 2024 ? L’hypothèse n’est pas exclue à en croire les propos de Mathieu Bodmer, le directeur sportif des Ciel et Marine, invité du deuxième numéro de notre émission « Parlons Sport ».
« Depuis cet été, il y a des échanges »
« Depuis cet été, il y a des échanges avec le coach (Olivier Echouafni) et Ju’ (Julien Converso, directeur du recrutement), indique le dirigeant normand. On essaie de trouver des solutions pour les aider dans ce championnat de Ligue 2 et mettre aussi nos joueurs dans de meilleures conditions pour ceux qui jouent un peu moins. Donc oui, il se peut qu’il y ait des mouvements (entre les deux clubs), mais ce n’est pas sûr à 100 % ».
On parle ici très certainement de prêt(s). De prêts d’ordre plutôt défensifs, où le club quevillais rencontre les plus gros problèmes depuis le début de l’exercice 2023-2024. Pas d’Issa Soumaré donc, qui a passé une saison et demie à Quevilly-Rouen Métropole (février 2022 – juin 2023) et qui ne joue plus beaucoup au Havre AC (sa dernière titularisation remonte au 1er octobre contre Lille). « Pour l’instant, il n’est pas question qu’il s’en aille de chez nous, a confirmé Bodmer. On a envie de le développer, ça prend un peu de temps mais c’est normal parce qu’on a un peu de monde devant. »
Par victorien lenud de Paris-Normandie
Autant pour « aider » QRM dans son opération maintien en Ligue 2 que pour poursuivre le développement de certains de ses joueurs, il n’est pas exclu que des passerelles existent entre le HAC et son voisin seinomarin lors du prochain mercato hivernal, comme l’a laissé entendre Mathieu Bodmer.
En difficulté sur le plan sportif, QRM, 18e de Ligue 2 après son nul face à Valenciennes samedi 25 novembre 2023, va-t-il aller piocher dans les rangs du HAC pour se renforcer lors du prochain mercato hivernal, qui ouvrira le 1er janvier 2024 ? L’hypothèse n’est pas exclue à en croire les propos de Mathieu Bodmer, le directeur sportif des Ciel et Marine, invité du deuxième numéro de notre émission « Parlons Sport ».
« Depuis cet été, il y a des échanges »
« Depuis cet été, il y a des échanges avec le coach (Olivier Echouafni) et Ju’ (Julien Converso, directeur du recrutement), indique le dirigeant normand. On essaie de trouver des solutions pour les aider dans ce championnat de Ligue 2 et mettre aussi nos joueurs dans de meilleures conditions pour ceux qui jouent un peu moins. Donc oui, il se peut qu’il y ait des mouvements (entre les deux clubs), mais ce n’est pas sûr à 100 % ».
On parle ici très certainement de prêt(s). De prêts d’ordre plutôt défensifs, où le club quevillais rencontre les plus gros problèmes depuis le début de l’exercice 2023-2024. Pas d’Issa Soumaré donc, qui a passé une saison et demie à Quevilly-Rouen Métropole (février 2022 – juin 2023) et qui ne joue plus beaucoup au Havre AC (sa dernière titularisation remonte au 1er octobre contre Lille). « Pour l’instant, il n’est pas question qu’il s’en aille de chez nous, a confirmé Bodmer. On a envie de le développer, ça prend un peu de temps mais c’est normal parce qu’on a un peu de monde devant. »
Par victorien lenud de Paris-Normandie
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Football – HAC : Mohamed Bayo signera son retour face au PSG, André Ayew restera scotché en tribune
Aucun coup dur à déplorer dans les rangs du HAC, à quarante-huit heures de la réception du PSG. Le point sur l’effectif en ce vendredi 1er décembre 2023.
Suspendu face à Nantes, Mohamed Bayo effectuera dimanche son retour
Ce n’est pas une surprise. Une absence déjà actée depuis dimanche 26 novembre et le nul scellé sur la pelouse du FC Nantes (0-0). Oui, lorsqu’à la 67e minute, André Ayew fut expulsé, 120 secondes après son entrée en jeu, il était acté que l’ex-Marseillais ne pourrait croiser le fer avec les Parisiens. En revanche, l’international ghanéen, sanctionné d’un seul match de suspension, sera bien à la disposition de Luka Elsner pour le déplacement à Strasbourg (le 9/12).
Alerte pour Joujou
En revanche, alors qu’Ayew rongera son frein en tribune, Mohamed Bayo et Josué Casimir, suspendus pour le stop à la Beaujoire, réintégreront le groupe des « 20 ». Et sans doute Bayo reprendra place à la pointe d’une attaque qui n’a fait mouche qu’à deux reprises lors des cinq dernières journées, deux buts signés de l’attaquant guinéen, à Toulouse (2-1, 11e j.).
Un mot enfin sur Antoine Joujou, touché à la cheville à Nantes. De retour à l’entraînement ce vendredi matin, le jeune offensif devrait toutefois être opérationnel dimanche. Mathieu Gorgelin, lui, se remet peu à peu d’une entorse de la cheville.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Aucun coup dur à déplorer dans les rangs du HAC, à quarante-huit heures de la réception du PSG. Le point sur l’effectif en ce vendredi 1er décembre 2023.
Suspendu face à Nantes, Mohamed Bayo effectuera dimanche son retour
Ce n’est pas une surprise. Une absence déjà actée depuis dimanche 26 novembre et le nul scellé sur la pelouse du FC Nantes (0-0). Oui, lorsqu’à la 67e minute, André Ayew fut expulsé, 120 secondes après son entrée en jeu, il était acté que l’ex-Marseillais ne pourrait croiser le fer avec les Parisiens. En revanche, l’international ghanéen, sanctionné d’un seul match de suspension, sera bien à la disposition de Luka Elsner pour le déplacement à Strasbourg (le 9/12).
Alerte pour Joujou
En revanche, alors qu’Ayew rongera son frein en tribune, Mohamed Bayo et Josué Casimir, suspendus pour le stop à la Beaujoire, réintégreront le groupe des « 20 ». Et sans doute Bayo reprendra place à la pointe d’une attaque qui n’a fait mouche qu’à deux reprises lors des cinq dernières journées, deux buts signés de l’attaquant guinéen, à Toulouse (2-1, 11e j.).
Un mot enfin sur Antoine Joujou, touché à la cheville à Nantes. De retour à l’entraînement ce vendredi matin, le jeune offensif devrait toutefois être opérationnel dimanche. Mathieu Gorgelin, lui, se remet peu à peu d’une entorse de la cheville.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Mathieu Bodmer, avant HAC – Paris SG : « J’ai dû rater trois matches du PSG en 30 ans »
Supporter du Paris Saint-Germain depuis l’enfance, ancien joueur du club de la capitale, le directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer, ne cache pas qu’un affrontement face au PSG comme celui du dimanche 3 décembre 2023 est toujours « particulier » à ses yeux.
Croiser la route du Paris Saint-Germain n’est jamais un moment anodin dans une saison. La venue du champion de France dans un Stade Océane plein comme un œuf, dimanche 3 décembre 2023 (13 h), constituera forcément un événement pour tout le Havre AC. Et un rendez-vous encore plus spécial pour son directeur sportif Mathieu Bodmer, Ebroïcien d’origine et supporter du PSG depuis sa prime jeunesse.
« C’est LE club particulier pour moi, n’a pas caché l’ancien milieu parisien (2010-2013) lors de son passage dans notre émission « Parlons Sport ». J’ai vécu de bons moments dans tous les clubs où je suis passé, mais le PSG est le club dont mon père était fan, celui dont je suis fan depuis tout petit. J’ai dû rater, allez, je vais être large, trois matches en 30 ans du PSG. Donc oui, c’est toujours un match particulier pour moi. »
« Tellement de choses à faire au HAC »
« DS » à succès depuis son arrivée au HAC il y a près de dix-huit mois, Mathieu Bodmer (41 ans) se rêve-t-il un jour à la tête de la politique sportive du club parisien ? « C’est une bonne question, a-t-il répondu dans un sourire. Non, non… Je suis très bien au HAC. On va déjà bien travailler ici, continuer à développer le club. Il y a tellement de choses à faire. Le PSG, on verra bien après… »
Parmi les projets que nourrit le dirigeant pour le club doyen, figure toujours au premier rang celui des « infrastructures ». « Au niveau des terrains, c’est une catastrophe. Que ce soit pour le HAC, mais aussi pour tous les clubs de l’agglomération havraise. On n’a quasiment pas de terrain », déplore Bodmer en évoquant les équipes du centre de formation, pilier essentiel à ses yeux. « Il y a la rénovation de la Cavée Verte à mener. Il y aura aussi le centre de formation des féminines à faire. Et globalement développer la façon de former nos jeunes, pour qu’ils soient encore plus performants quand ils arrivent en équipe première. Et faire en sorte qu’ils restent encore un peu plus longtemps chez nous. »
Le Stade de Reims comme exemple à suivre
Cela passera inévitablement par un maintien durable dans l’élite, à l’instar de ce qu’a pu faire un club comme le Stade de Reims, 5e d’une Ligue 1 qu’il côtoie sans discontinuer depuis maintenant six saisons. « Un très bon exemple à suivre », selon Mathieu Bodmer. « Un club historique comme le nôtre, dans une ville de taille moyenne, qui travaille très bien depuis des années. Capable aujourd’hui d’aller concurrencer les cinq-six meilleures équipes du championnat, d’investir sur des gros transferts, de développer des jeunes, de très bien vendre aussi. Ils ont développé leur centre d’entraînement, leur centre de formation. Il y a des clubs qui travaillent bien, il faut s’en inspirer. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Supporter du Paris Saint-Germain depuis l’enfance, ancien joueur du club de la capitale, le directeur sportif du HAC, Mathieu Bodmer, ne cache pas qu’un affrontement face au PSG comme celui du dimanche 3 décembre 2023 est toujours « particulier » à ses yeux.
Croiser la route du Paris Saint-Germain n’est jamais un moment anodin dans une saison. La venue du champion de France dans un Stade Océane plein comme un œuf, dimanche 3 décembre 2023 (13 h), constituera forcément un événement pour tout le Havre AC. Et un rendez-vous encore plus spécial pour son directeur sportif Mathieu Bodmer, Ebroïcien d’origine et supporter du PSG depuis sa prime jeunesse.
« C’est LE club particulier pour moi, n’a pas caché l’ancien milieu parisien (2010-2013) lors de son passage dans notre émission « Parlons Sport ». J’ai vécu de bons moments dans tous les clubs où je suis passé, mais le PSG est le club dont mon père était fan, celui dont je suis fan depuis tout petit. J’ai dû rater, allez, je vais être large, trois matches en 30 ans du PSG. Donc oui, c’est toujours un match particulier pour moi. »
« Tellement de choses à faire au HAC »
« DS » à succès depuis son arrivée au HAC il y a près de dix-huit mois, Mathieu Bodmer (41 ans) se rêve-t-il un jour à la tête de la politique sportive du club parisien ? « C’est une bonne question, a-t-il répondu dans un sourire. Non, non… Je suis très bien au HAC. On va déjà bien travailler ici, continuer à développer le club. Il y a tellement de choses à faire. Le PSG, on verra bien après… »
Parmi les projets que nourrit le dirigeant pour le club doyen, figure toujours au premier rang celui des « infrastructures ». « Au niveau des terrains, c’est une catastrophe. Que ce soit pour le HAC, mais aussi pour tous les clubs de l’agglomération havraise. On n’a quasiment pas de terrain », déplore Bodmer en évoquant les équipes du centre de formation, pilier essentiel à ses yeux. « Il y a la rénovation de la Cavée Verte à mener. Il y aura aussi le centre de formation des féminines à faire. Et globalement développer la façon de former nos jeunes, pour qu’ils soient encore plus performants quand ils arrivent en équipe première. Et faire en sorte qu’ils restent encore un peu plus longtemps chez nous. »
Le Stade de Reims comme exemple à suivre
Cela passera inévitablement par un maintien durable dans l’élite, à l’instar de ce qu’a pu faire un club comme le Stade de Reims, 5e d’une Ligue 1 qu’il côtoie sans discontinuer depuis maintenant six saisons. « Un très bon exemple à suivre », selon Mathieu Bodmer. « Un club historique comme le nôtre, dans une ville de taille moyenne, qui travaille très bien depuis des années. Capable aujourd’hui d’aller concurrencer les cinq-six meilleures équipes du championnat, d’investir sur des gros transferts, de développer des jeunes, de très bien vendre aussi. Ils ont développé leur centre d’entraînement, leur centre de formation. Il y a des clubs qui travaillent bien, il faut s’en inspirer. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : l’œil de Vikash Dhorasoo avant le duel entre le HAC et le PSG
Havrais en résidence à Paris, Ciel et Marine passé sous les couleurs parisiennes, Vikash Dhorasoo lève en partie le voile sur l’affiche qui fait saliver tout une ville, ce face-à-face entre le HAC et le PSG programmé dimanche 3 décembre 2023 au Stade Océane.
S’il reste attaché au PSG, Vikash Dhorasoo est avant tout l’un des très grands supporters du HAC
Il l’attendait sans doute avec la même impatience que les fans. Ce jour où, enfin, le PSG se poserait au Stade Océane pour y défier le HAC. Non pas dans le cadre d’une exhibition, comme en cet été 2020 lorsqu’il avait été demandé, imposé, aux Havrais de se muer en plots (0-9), mais à l’occasion d’une joute officielle. Version Ligue 1.
Voilà même des années que sur le plateau de La chaîne L’Équipe, ou au micro de Canal+ Afrique, il en appelle au retour du club doyen sur le devant de la scène. Des années qu’il se fait l’un des grands ambassadeurs du Havre AC. « Un supporter du HAC, tout simplement. »
« Je regrette les départs de Messi et Neymar »
Adjoint de Kalidou Thioubou sur le banc du Havre Caucriauville Sportif, dans le cadre de l’obtention du Brevet d’entraîneur de football (BEF), Dhorasoo ne pourra toutefois se mêler dimanche 3 décembre 2023 aux 25 000 spectateurs (ou presque). Échéance de Régional 1 oblige. Néanmoins, celui qui a enfilé à 152 reprises la tunique du HAC (en D1) et 53 fois celle du PSG, portera un regard attentif à cette confrontation a priori déséquilibrée. « Mais ce n’est pas pour autant que le HAC, qui est passé tout près d’un gros coup face à Monaco (0-0, 12e j.), ne peut pas rêver d’exploit. »
Peut-être même à travers son inconditionnel soutien au Havre AC, Dhorasoo prendrait-il en cas de succès, et symboliquement, une petite revanche sur ce PSG avec lequel son histoire fut ponctuée d’un licenciement, en octobre 2006. Moins d’un an et demi après avoir rejoint la capitale. « Mais heureusement, la plaie est refermée depuis bien longtemps. Je vais d’ailleurs régulièrement au Parc des Princes et je regrette aujourd’hui le départ de Messi et Neymar. C’était quand même magique. Je crois d’ailleurs que les gens ne se rendent pas compte des choses incroyables que fait le Qatar avec Paris. Qu’ils ont aussi oublié que City (Manchester), malgré toutes les sommes folles dépensées depuis 2008, a mis quinze ans pour gagner la Ligue des Champions (2023). »
« Je retrouve en cette équipe les valeurs de la ville, et ça fait du bien »
Et si la Ligue des Champions paraît bien loin des préoccupations du HAC, celui qui fut la coqueluche du stade Deschaseaux, avant de s’envoler pour l’Olympique Lyonnais (1998-2001 et 2002-2004), estime que le lifting opéré par Vincent Volpe au printemps 2022 pourrait hisser le club doyen un peu plus haut encore.
« À travers l’arrivée de Jean-Michel Roussier et de Mathieu Bodmer, ses choix ont été clairement les bons. Faire beaucoup mieux que les précédentes saisons, ça pouvait certes aller très vite, mais réussir à monter dès la première année, sur une saison où il n’y avait que deux accessions, là, c’est exceptionnel. Maintenant, l’exploit serait de rester en Ligue 1 pour ambitionner plus encore. Et il y a matière à être confiant. Le HAC, ça joue, c’est solidaire, je retrouve en cette équipe les valeurs de la ville, et ça fait du bien. Et je ne suis vraiment pas surpris de voir le Stade Océane aussi souvent plein. Parce que les Havrais aiment le HAC. »
Et peut-être l’aimeront-ils bien plus encore si les Ciel et Marine venaient à tenir tête à des Parisiens tombés face aux seuls Niçois cette saison (2-3, au Parc). Voire à accrocher leurs noms au tableau de chasse. « Et ils en sont capables ! assure Dhorasoo. Il faudra y aller avec humilité, confiance, en ayant bien en tête que le pire serait d’avoir des regrets. » Lui attendra de visionner le replay de la rencontre pour se faire une idée précise, puisqu’au moment où le HAC se dressera face au PSG, Caucriauville affrontera Verson à Ladoumègue. « Je serai sur le banc du club de mon quartier, en plein kif, comme toujours ! »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Havrais en résidence à Paris, Ciel et Marine passé sous les couleurs parisiennes, Vikash Dhorasoo lève en partie le voile sur l’affiche qui fait saliver tout une ville, ce face-à-face entre le HAC et le PSG programmé dimanche 3 décembre 2023 au Stade Océane.
S’il reste attaché au PSG, Vikash Dhorasoo est avant tout l’un des très grands supporters du HAC
Il l’attendait sans doute avec la même impatience que les fans. Ce jour où, enfin, le PSG se poserait au Stade Océane pour y défier le HAC. Non pas dans le cadre d’une exhibition, comme en cet été 2020 lorsqu’il avait été demandé, imposé, aux Havrais de se muer en plots (0-9), mais à l’occasion d’une joute officielle. Version Ligue 1.
Voilà même des années que sur le plateau de La chaîne L’Équipe, ou au micro de Canal+ Afrique, il en appelle au retour du club doyen sur le devant de la scène. Des années qu’il se fait l’un des grands ambassadeurs du Havre AC. « Un supporter du HAC, tout simplement. »
« Je regrette les départs de Messi et Neymar »
Adjoint de Kalidou Thioubou sur le banc du Havre Caucriauville Sportif, dans le cadre de l’obtention du Brevet d’entraîneur de football (BEF), Dhorasoo ne pourra toutefois se mêler dimanche 3 décembre 2023 aux 25 000 spectateurs (ou presque). Échéance de Régional 1 oblige. Néanmoins, celui qui a enfilé à 152 reprises la tunique du HAC (en D1) et 53 fois celle du PSG, portera un regard attentif à cette confrontation a priori déséquilibrée. « Mais ce n’est pas pour autant que le HAC, qui est passé tout près d’un gros coup face à Monaco (0-0, 12e j.), ne peut pas rêver d’exploit. »
Peut-être même à travers son inconditionnel soutien au Havre AC, Dhorasoo prendrait-il en cas de succès, et symboliquement, une petite revanche sur ce PSG avec lequel son histoire fut ponctuée d’un licenciement, en octobre 2006. Moins d’un an et demi après avoir rejoint la capitale. « Mais heureusement, la plaie est refermée depuis bien longtemps. Je vais d’ailleurs régulièrement au Parc des Princes et je regrette aujourd’hui le départ de Messi et Neymar. C’était quand même magique. Je crois d’ailleurs que les gens ne se rendent pas compte des choses incroyables que fait le Qatar avec Paris. Qu’ils ont aussi oublié que City (Manchester), malgré toutes les sommes folles dépensées depuis 2008, a mis quinze ans pour gagner la Ligue des Champions (2023). »
« Je retrouve en cette équipe les valeurs de la ville, et ça fait du bien »
Et si la Ligue des Champions paraît bien loin des préoccupations du HAC, celui qui fut la coqueluche du stade Deschaseaux, avant de s’envoler pour l’Olympique Lyonnais (1998-2001 et 2002-2004), estime que le lifting opéré par Vincent Volpe au printemps 2022 pourrait hisser le club doyen un peu plus haut encore.
« À travers l’arrivée de Jean-Michel Roussier et de Mathieu Bodmer, ses choix ont été clairement les bons. Faire beaucoup mieux que les précédentes saisons, ça pouvait certes aller très vite, mais réussir à monter dès la première année, sur une saison où il n’y avait que deux accessions, là, c’est exceptionnel. Maintenant, l’exploit serait de rester en Ligue 1 pour ambitionner plus encore. Et il y a matière à être confiant. Le HAC, ça joue, c’est solidaire, je retrouve en cette équipe les valeurs de la ville, et ça fait du bien. Et je ne suis vraiment pas surpris de voir le Stade Océane aussi souvent plein. Parce que les Havrais aiment le HAC. »
Et peut-être l’aimeront-ils bien plus encore si les Ciel et Marine venaient à tenir tête à des Parisiens tombés face aux seuls Niçois cette saison (2-3, au Parc). Voire à accrocher leurs noms au tableau de chasse. « Et ils en sont capables ! assure Dhorasoo. Il faudra y aller avec humilité, confiance, en ayant bien en tête que le pire serait d’avoir des regrets. » Lui attendra de visionner le replay de la rencontre pour se faire une idée précise, puisqu’au moment où le HAC se dressera face au PSG, Caucriauville affrontera Verson à Ladoumègue. « Je serai sur le banc du club de mon quartier, en plein kif, comme toujours ! »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.