[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Nouveau chapitre d’une belle histoire. Repêché l’été dernier, alors que son contrat arrivait à terme, devenu incontestable au sein de l’entrejeu du Havre AC, Yassine Kechta pourrait prochainement revêtir les couleurs des derniers demi-finalistes de la Coupe du monde, celles des Lions de l’Atlas.
En l’espace de quelques mois, Yassine Kechta, indésirable sous les ordres de Paul Le Guen, est devenu incontournable dans les rangs du Havre AC et deviendra peut-être international marocain
Imaginez un seul instant que l’été 2022 n’ait pas été celui d’un profond remaniement au sein de l’équipe technique. Que Paul Le Guen n’ait pas été contraint de passer le relais à Luka Elsner. Eh bien peut-être aujourd’hui Yassine Kechta (21 ans), vu neuf minutes seulement sous les ordres de « PLG » un soir de mai 2021, d’ultime journée de la saison, aurait-il disparu des tablettes.
Jusqu’au 30 juillet 2022, Kechta ne foula donc plus aucune pelouse de Ligue 2, jugé bien en deçà du niveau demandé par Le Guen et ses adjoints. Au printemps dernier, le Parisien de naissance se préparait alors à faire une croix sur une carrière en ciel et marine. Jusqu’à ce que Mathieu Bodmer ne le ramène à la maison, via un contrat de trois ans. Le début d’une belle histoire, dont un nouveau chapitre vient de s’ouvrir.
De la N3 à un choc face au Brésil !
Ce lundi 13 mars 2023, Walid Regragui, sélectionneur du Maroc et guide des récents demi-finalistes de la Coupe du monde, vient en effet d’officialiser une liste de trente joueurs appelés à défier le Brésil, le 25 mars à Tanger, puis le Pérou le 28 mars à Madrid. Et sur cette liste figure le milieu de terrain du Havre AC. Oui, Kechta pourrait dans un peu plus de dix jours croiser la route de la Seleçao, lui qui arpentait la saison passée les pelouses de National 3.
« C’est une très bonne nouvelle pour lui et pour le club, se réjouit Mathieu Bodmer. Mais très honnêtement, même si j’ai toujours eu une grande confiance en lui, je ne pensais pas que son ascension irait si vite. » Dans les rangs des Lionceaux de l’Atlas, là aussi de bonnes nouvelles sont attendues au HAC. Amir Richardson, international français U20 (7 sélections), mais en droit d’opter pour une carrière internationale avec le Maroc, d’où est originaire sa mère, et Oussama Targhalline pourraient en effet être retenus avec les U23. Cette catégorie qui offre à Arouna Sangante le droit de rejoindre la sélection ivoirienne.
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Le FC Metz a mené, le Havre AC a parfois déjoué, mais en ce lundi 13 mars 2023, les Ciel et Marine sont tout de même parvenus à conserver intacte leur impressionnante invincibilité, en arrachant le nul sur la pelouse de Saint-Symphorien.
El Hajjam et les Havrais comptent désormais dix points d’avance sur Sochaux, troisième
Excusez les termes, mais ils venaient du cœur. Celui d’El Hajjam, interrogé à la pause par nos confrères de beIN Sports. « Le terrain est pourri, dégueulasse, mais nous aussi on a fait de la merde. » L’analyse du latéral droit du Havre AC avait le mérite d’être claire. Et ô combien objective.
Des mots forts, durs, très certainement appuyés quelques instants plus tard par le discours de Luka Elsner. Et ce, au sortir de quarante-cinq premières minutes durant lesquelles les Ciel et Marine furent tout simplement méconnaissables. Si vexés qu’ils étaient durant le quart d’heure de break, qu’ils remirent les choses en ordre après quelques secondes seulement en seconde période. Cette quarante-sixième minute qui vit en effet Richardson, dans la surface messine, effacer Jean Jacques côté droit avant d’ajuster Oukidja d’une frappe majuscule (1-1).
À l’instar de ses partenaires, le milieu prêté cette saison par le Stade de Reims avait traversé l’acte I dans la plus grande discrétion. Étonnamment hors du coup, nerveux si on se réfère aux quatre avertissements sortis sous leur nez entre les 12e et 28e minutes, les Havrais peinaient à entrer dans cette soirée. Était-ce la crainte de devoir se frotter à une formation invaincue depuis treize journées ? Une formation jugée par Elsner comme la meilleure du moment ?
Le HAC résiste à la forte pression messine
Difficile en tout cas de trouver une explication rationnelle, et impossible de trouver illogique l’ouverture du score des Messins à la 20e, quand Maziz, à bout portant, prolongea au fond des filets un centre de Jallow. Déjà dans le dur, le HAC dut dès lors encaisser le coup. Et tenter de réagir, malgré un manque de justesse et un trio d’attaque peu inspiré. À la reprise, l’entraîneur décida toutefois de s’appuyer sur le même « onze » et sur l’orgueil de celui-ci. Bien lui en prit. Richardson montra la voie.
Néanmoins, si les Messins avaient quelque peu disparu du décor depuis l’ouverture du score (20e), sans doute fallait-il aux Ciel et Marine, menaçants via deux tentatives de Cornette (49e et 41e), se préparer à trembler en fin de soirée. Car les vingt-cinq dernières minutes furent celles d’une terrible pression. Mikautadze vit Desmas stopper sa frappe (66e), Maziz, seul, manqua totalement sa reprise (71e). Mikautadze, le meilleur buteur du championnat (14), en remit une couche, de peu à côté (76e). Skuka (77e) et Jallow (79e) prirent eux aussi leur chance, sans trouver le cadre.
Pendant ce temps, le HAC négociait que moyennement quelques situations de contre, ce même HAC qui se créa tout de même la dernière occasion franche, sur un coup de tête d’Alioui qui obligea Oukidja à un arrêt décisif (90e +1). Le nul vint ainsi sceller cette soirée, la vingt-cinquième à la suite dénuée de revers, celle qui permet au club doyen de s’assurer d’une avance de dix points sur Sochaux (3e). Et ce, à quelques jours de la réception de Saint-Étienne, samedi (15 heures).
À Metz, Metz et le HAC 1 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Thual. Spectateurs : 15 395.
Buts pour Metz : Maziz (20e) ; pour le HAC : Richardson (46e).
Avertissements au HAC : Sangante (12e), El Hajjam (15e), Lekhal (16e), Kongolo (28e), Mbemba (87e).
METZ : Oukidja – Kouao, I. Traoré, Candé, Udol (cap) – Jean Jacques, Maïga – Jallow (L. Gueye, 86e), Maziz (Atta, 88e), Sabaly (Skuka, 67e) – Mikautadze.
Entraîneur : Làszlo Bölöni.
Non utilisés : Ba (g), Nduquidi, Raillot, Lo.
HAVRE AC : Desmas – El Hajjam, Sangante, Kongolo, Opéri – Richardson, Lekhal (cap), Kechta (Targhalline, 67e) – Casimir (Grandsir, 67e), Thiaré (Alioui, 73e), Cornette (Joujou, 73e).
Entraîneur : Luka Elsner.
Non utilisés : Koné (g), Kinkoué.
Luka Elsner : « C’est bien d’avoir cette force de caractère »
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « On a eu une entame difficile, parce qu’on a perdu beaucoup trop de ballons en jouant dans des zones très compliquées, sans utiliser la profondeur. On a ainsi offert des situations aux Messins. Et par leurs qualités techniques, leur vivacité, ils nous ont fait souffrir. Ce qui a créé chez nous de la fébrilité, de la nervosité. C’est bien qu’on ait pu tenir sur ce 1-0 jusqu’à la pause. Même si notre fin de première mi-temps a été meilleure. Seulement, malgré des situations, on ne tire pas, ou la dernière passe n’arrive pas. Et puis on fait une très bonne entame de deuxième mi-temps, on marque, j’ai même cru qu’on pouvait en mettre un deuxième. Ensuite, ça s’est rééquilibré, les Messins se sont jetés à corps perdu sur notre but. J’ai vraiment trouvé ce match sympa. Il y a eu de l’intensité, des occasions, du jeu. C’est une belle promotion pour la L2 et un bon point. Notre série continue, c’est bien d’avoir cette force de caractère. On va jouer jusqu’au bout, on ne va rien lâcher. »
Victor Lekhal (milieu de terrain du HAC) : « On a fait une grosse deuxième mi-temps face à une très belle équipe. On savait que les Messins seraient très déterminés, on a su répondre présents. Mais il faut être plus tueur. Maintenant, ce match nous rassure, ça faisait longtemps que nous n’avions pas eu telle emprise. Le but nous a fait énormément de bien, on sentait même qu’on pouvait aller chercher quelque chose de mieux. C’est un pas de plus. »
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Hors du coup durant la première demi-heure, crédité d’une entame canon en seconde période, à Metz, le Havre AC a dévoilé lundi 13 mars 2023 deux visages bien distincts l’un de l’autre. Avec au bout, un nul qui permet aux Ciel et Marine de maintenir Sochaux (3e) à une distance de dix points.
À l’image de Quentin Cornette, à Metz, le Havre AC a alterné le bon et le moins bon. Mais a de nouveau empoché un précieux point dans l’antre d’un de ses principaux poursuivants
Retour sur la soirée vécue à Saint-Symphorien, théâtre pour le Havre AC d’une nouvelle performance de choix (1-1). Ce qu’on a aimé, ce qu’on a moins aimé.
ON A AIMÉ
Le but de Richardson, forcément. Plus qu’un but, plus que ce point que celui-ci permit de valider, le geste d’Amir Richardson en dit long sur l’état d’esprit avec lequel les Ciel et Marine ont abordé le second acte. Sommés à la pause par Luka Elsner de prendre leur chance à l’issue d’une première période stérile (aucune frappe), les Havrais trouvèrent leur guide, dès la 46e minute, en la personne de Richardson. Excentré côté droit dans la surface messine, il décocha une frappe majuscule, mise hors de portée d’Oukidja. Le milieu de terrain prêté par le Stade de Reims, avec lequel il s’est engagé l’été dernier pour une durée de cinq ans, inscrivait dans le même temps son troisième but de la saison.
Quel caractère, quand même ! Si les saisons précédentes, rarement le Havre AC ne parvenait à se relever des conséquences d’un but concédé, désormais, les Ciel et Marine dévoilent une tout autre facette de leur force de caractère. Sept fois il a en effet fallu aux Havrais courir derrière le score, à trois reprises ils ont fini par l’emporter, pour trois nuls et donc, un unique revers, à Valenciennes (0-1, 2e j.). Une force, une solidarité, une capacité à balayer le doute, qui permettent en outre au HAC de basculer sur la vingt-huitième journée sans jamais avoir encaissé plus d’un but lors d’un même match. À Metz, parfois sous une forte pression, ils ont serré les rangs de façon tout simplement exemplaire, non sans avoir réussi à bousculer les Grenats, à les dominer collectivement, lors du dernier quart d’heure de la première mi-temps, et à l’occasion des vingt-cinq premières de la seconde.
ON N’A PAS AIMÉ
Scotchés dans les starting-blocks. Sur les terres de leurs poursuivants les plus menaçants, les Ciel et Marine nous avaient habitués à des entames plus punchys. Tant à Bordeaux (2-1, 21e j.) qu’à Sochaux (1-1, 23e j.), ils avaient d’entrée tenter d’imposer leur statut de leader. Au Matmut Atlantique, Casimir ouvrit ainsi le score au quart d’heure de jeu. À Bonal, c’est Sangante qui débloqua le tableau d’affichage dès la 4e minute. Mais lundi, à Saint-Symphorien, les Ciel et Marine furent rapidement secoués, battus dans tous les compartiments du jeu lors de la première demi-heure, dominés dans l’intensité, bougés dans les duels et un brin nerveux. Comme en témoignent ces quatre avertissements à l’encontre de Sangante (12e), El Hajjam (15e), Lekhal (16e) et Kongolo (28e).
L’entrée en jeu de Grandsir. Il est le plus expérimenté des hommes piochés cet hiver. L’un des plus expérimentés du groupe également. Mais l’ex-excentré du Los Angeles Galaxy (États-Unis), précédemment passé par Troyes, Monaco, Brest et Strasbourg, tarde à poser sa griffe. Pour la première fois relégué sur banc, après cinq titularisations à la suite, Grandsir, entré en lieu et place de Casimir (67e), n’a pas profité à Metz des espaces qui se sont ouverts à lui pour enfin ouvrir son compteur de gestes décisifs. À l’approche de la dernière ligne droite, l’Ébroïcien doit vite démontrer qu’il peut être un réel atout offensif.
Les notes :
Desmas (6,5), El Hajjam (6), Sangante (5,5), Kongolo (6), Opéri (5,5), Richardson (6), Lekhal (6), Kechta (4,5), Casimir (5), Thiaré (4), Cornette (5)
En bref… En bref…
Sangante suspendu
Premier des cinq Ciel et Marine avertis lundi soir, Arouna Sangante sera contraint de purger un match de suspension automatique. Le défenseur havrais, appelé à rejoindre les U23 du Sénégal (et non de la Côte d’Ivoire, comme malencontreusement écrit dans notre précédente édition) dans la foulée du duel avec Saint-Étienne (samedi), ne pourra ainsi être du rendez-vous post-trêve internationale, le 1er avril à Pau.
Malin le chauffeur
Il était remonté Luka Elsner à son arrivée dans l’antre du FC Metz. La raison ? Le chauffeur du car qui a véhiculé la délégation du Havre AC, de l’hôtel au stade Saint-Symphorien, prit visiblement un malin plaisir à rallonger le trajet. Trouvant le temps étrangement long, certains se sont alors connectés sur Google Maps et se sont aperçus qu’un gros quart d’heure avait été ajouté à la durée initiale. Ce qui n’a guère plu à l’entraîneur havrais, toujours soucieux du moindre détail.
HAC – Saint-Étienne : il reste 1500 places
Le record d’affluence au Stade Océane sera-t-il une nouvelle fois battu ? Alors que la barre de celui-ci avait atteint les 23 055 spectateurs, le 26 décembre dernier, lors de la réception de Bordeaux (1-0), sans doute la venue de Saint-Étienne, et de ses 900 fans annoncés, gonflera-t-elle un peu plus ce chiffre. Ce mardi, soit à quatre jours du coup d’envoi, seules 1500 places restaient en effet disponibles.
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Absent des séances de mercredi et de jeudi, Samuel Grandsir pourrait ne pas figurer sur la feuille de match, samedi 18 mars 2023, lors du face-à-face entre le Havre AC et l’AS Saint-Étienne. Une absence qui s’ajouterait à celle de Gautier Lloris.
Malade, Samuel Grandsir n’a pu s’entraîner ces deux dernier jours
Si Luka Elsner n’a pas encore fait une croix sur la possibilité d’aligner Samuel Grandsir, samedi face à Saint-Étienne, il sait celle-ci enveloppée d’un épais doute. Malade, l’excentré n’a pu s’entraîner mercredi, ni ce jeudi, et son état grippal le privera très certainement de l’ultime séance de la semaine. Les chances de voir son nom couché sur la liste des « 18 » sont donc infimes, au mieux.
Diakité, c’est le genou
En revanche, il ne fait aucun mystère du forfait de Gautier Lloris. Si l’état de son mollet touché ne suscite plus la moindre inquiétude, le défenseur havrais reste toutefois ménagé au quotidien, lui qui devrait être opérationnel au sortir de la trêve internationale. Pour un retour le 1er avril, sur la pelouse de Pau ? À suivre.
Enfin, Check-Oumar Diakité, déjà forfait pour le rendez-vous de lundi dernier, à Metz (1-1), le sera de nouveau samedi. Handicapé par une douleur à un genou, le milieu de terrain prêté par le Paris FC, titularisé à deux reprises seulement (en onze apparitions), devra prochainement se soumettre à quelques examens complémentaires.
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Annoncé samedi 18 mars 2023 face à Saint-Étienne, le Havre AC réalise l’exploit de filer vers l’accession, et le titre, sans pourtant exposer une dimension offensive à la hauteur de son statut. La force collective des Ciel et Marine parvient toutefois à combler l’absence d’un véritable buteur.
Crédité de six réalisations, Quentin Cornette fait actuellement figure de référence, sous les couleurs du HAC, dans l’exercice de la finition
Les six buts validés le 20 août sur la pelouse d’un Geoffroy-Guichard à huis clos resteront comme une parenthèse offensive lors d’une saison 2022-2023 que les attaquants du Havre AC marquent d’une discrète empreinte. Quoi que. Sur les six réalisations inscrites au cœur du chaudron, quatre avaient été l’œuvre de joueurs à vocation défensive (Opéri x2, Sangante et Lekhal).
Si à l’aube de la vingt-huitième échéance, le HAC dispose de la quatrième attaque de Ligue 2, avec trente-sept buts au compteur, le leader le doit donc avant tout à un collectif pas comme les autres. D’où le danger jaillit de partout. Un atout qui permet aux Ciel et Marine de se passer d’un homme au moins capable de se hisser au sein du top 15 des attaquants les plus efficaces.
« Bien sûr que ça nous dérange… »
Avec six ballons envoyés au cœur de la cible, Quentin Cornette fait ainsi figure de référence « maison ». Six buts, voilà qui localise le Havrais à la dix-septième place du classement des buteurs. Seuls Rodez, Pau, Valenciennes et Bastia ne disposent pas d’un « goleador » à plus de six réalisations.
« Bien sûr que ça nous dérange, en tant que joueurs offensifs, d’avoir aussi peu de stats, admet Josué Casimir, un but et trois passes décisives en vingt-trois matches. Maintenant, quand vous regardez jouer le HAC, vous voyez quoi ? Eh bien un collectif, et non pas un ou plusieurs joueurs qui tentent de faire des choses de leur côté. » Au sein de l’effectif sont ainsi recensés douze buteurs différents.
Sans qu’un réel « tueur » ne lève donc le doigt, le Havre AC parvient tout de même à marcher sur la Ligue 2, à mettre en exergue le plus grand nombre de succès (15), certes pour la plupart scellés sur le plus petit des écarts (9). « C’est vrai que le fait de se mettre à l’abri n’est pas vraiment notre marque de fabrique, sourit Luka Elsner. Mais on a un collectif qui met en difficulté nos adversaires. J’aimerais quand même qu’on se concentre un peu plus sur la dernière passe, sur cette volonté de mettre son partenaire dans les meilleures conditions afin qu’il puisse terminer. » Samuel Grandsir avait été recruté en janvier pour injecter cette dose de justesse, pour l’heure sa première offrande se fait attendre.
Kitala en fait les frais
Il est ainsi clair qu’il ne peut être reproché, tant à Yann Kitala (2 buts) qu’à Jamal Thiaré (4), pour ne citer que les deux « pointes » pur jus, d’avoir empilé les immanquables. « On savait dès le début de la saison que les statistiques offensives seraient partagées par plus de joueurs que dans certaines équipes, enchaîne Elsner. Après, si on regarde les faits, on note que Jamal a été plusieurs fois blessé, que Yann a dû être opéré. Quant à Nabil, qui était sur de bonnes bases avant la trêve (NDLR : 3 buts lors des 14e, 15e et 16e j.), il a quand même raté toute la deuxième partie de la saison pour l’instant. On l’a payé. »
Aujourd’hui, c’est Kitala qui paye le retour d’Alioui. L’ex-Sochalien, dont le dernier but date du 30 août, à Laval (3-1, 6e j.), ne figurait pas parmi les « 18 » lors des deux dernières journées. « Mais il reviendra plus menaçant, plus efficace, assure l’entraîneur havrais. Ça ne veut pas dire qu’il ne travaille pas bien, mais la concurrence est là. » Et au jeu de celle-ci, peut-être samedi est-ce à Alioui que la main sera redonnée.
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Les Ciel et Marine ont inscrit les trois quarts de leurs buts en seconde période et 40 % dans le dernier quart d’heure, soit plus que n’importe quelle autre formation en Ligue 2. Un mélange de supériorité athlétique et de ressources mentales au-dessus de la moyenne.
Cinq des sept derniers buts inscrits par le HAC au Stade Océane l’ont été dans le dernier quart d’heure
Les fidèles du Havre Athletic Club le savent, et les moins fidèles (il y en aura un certain nombre ce samedi 18 avril parmi les 24 000 spectateurs attendus) devront bien l’avoir à l’esprit : quoi qu’il advienne face à l’AS Saint-Etienne au cours des 45 premières minutes, il est fort possible que le meilleur sera encore à venir, côté ciel et marine. Les joueurs de Luka Elsner en ont fait une sorte de marque de fabrique.
On a pu le constater encore lundi soir à Metz (1-1), où les Havrais auront offert un visage beaucoup plus conquérant au retour des vestiaires, récompensés dès la 46e minute par le but magnifique de Richardson. Le 37e de la saison pour le HAC, le 28e inscrit après la mi-temps. Faire davantage trembler les filets en seconde période n’est pas l’apanage des Hacmen. C’est une tendance naturelle dans le foot, 58 % des buts ayant été marqués après le repos en Ligue 1 comme en Ligue 2, lorsque les jambes se font lourdes et que les espaces s’ouvrent.
« Cela vient du fait qu’on n’est pas fatigués »
Mais Lekhal et sa bande ont poussé le curseur à un niveau nettement supérieur (76 %) à l’ensemble de leurs rivaux, loin devant la deuxième équipe la plus efficace en seconde mi-temps, à savoir Caen (69 %). « Cela vient du fait qu’on n’est pas fatigués, a spontanément expliqué Josué Casimir cette semaine. On travaille tellement à l’entraînement, on sait qu’à un moment donné, quand nos adversaires vont commencer à baisser le pied, nous, on pourra remettre le rouleau compresseur en route et les étouffer. »
Maîtres de la possession (56 %, plus haut ratio de la division), les Ciel et Marine font beaucoup courir leurs adversaires et finissent par les faire craquer, souvent à l’approche du coup de sifflet final. C’est l’autre statistique forte caractérisant ce HAC aussi persévérant qu’inépuisable : avec 15 buts inscrits (soit 41 %), le dernier quart d’heure est de loin celui qui sourit le plus aux hommes de Luka Elsner, là encore très au-dessus des standards en L1 (23 %) et L2 (25 %), comme de n’importe quel pensionnaire de l’antichambre (2e, le Paris FC est à 36 %). « Je ne vous cache pas que des fois, j’aimerais bien ne pas avoir à vivre cette tension jusque dans les dernières minutes, mais bon, cela fait partie de notre saison, on en a fait une force, essayons de la maintenir jusqu’au bout », invite l’entraîneur havrais, dont le coaching est aussi pour beaucoup dans cette spécialité maison.
Elsner profite à plein des cinq changements
Technicien moderne, le Franco-Slovène se prive en effet rarement d’utiliser les cinq changements autorisés depuis le Covid, qui lui permettent de renouveler l’intégralité de son secteur offensif – ses deux relayeurs et ses trois attaquants – et de maintenir un certain niveau d’intensité. « Ces cinq remplacements ont changé beaucoup de choses, abonde celui qui en opère en moyenne 4,6 par rencontre. Dans notre système, on a des postes très énergivores qu’il faut absolument régénérer à l’entame des vingt dernières minutes. Et puis cela permet de gérer le tempo d’un match. Aujourd’hui, on peut se permettre de faire trois changements d’un coup tout en gardant encore un peu de sécurité derrière. C’est un vrai atout. Cela nous donne la possibilité d’influencer le cours d’une rencontre, ce qui était peut-être moins le cas auparavant. »
Existe enfin un paramètre psychologique, des vertus mentales que les Ciel et Marine n’ont cessé de renforcer au gré de leur parcours exceptionnel. Ce que Casimir résume par : « On est premiers, on n’a pas le choix de toujours y croire. » « Cela vient aussi de la structure même de l’effectif, entre les gars d’expérience qui arrivent à être toujours connectés et cette jeunesse un peu insouciante, qui ne se laisse pas perturber par une erreur, une difficulté, étaye son entraîneur. Quand je repense à Arouna (Sangante) face à Laval, qui fait son erreur avant de marquer le but vainqueur… » Pour un succès arraché à la 79e minute (2-1), quand le précédent au Stade Océane l’avait été à la 87e (Niort, 1-0), le précédent aux 84e et 90e (Nîmes, 3-1), le précédent encore à la 76e (Sochaux, 1-0)… Alors, rebelote face à l’ASSE ?
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Encore une affiche croustillante, encore un stade plein, encore une occasion pour le Havre AC de marquer les esprits et de verrouiller un peu plus l’accès à la place de leader. Ou quand en ce samedi 18 mars 2023, les Ciel et Marine accueillent l’AS Saint-Étienne.
Josué Casimir et les Ciel et Marine tenteront d’enflammer un stade aux guichets fermés pour la deuxième fois de la saison, en version Ligue 2
Ils ne pouvaient rêver plus bel anniversaire. Trentenaires qu’ils deviennent. Ils, ce sont les Barbarians, les BH 93, ceux d’aujourd’hui, et ceux d’hier. Plus belle occasion de basculer sur une nouvelle décennie, il n’y avait donc pas.
Parce que quinze ans après, le Havre AC marche de nouveau, et enfin, vers l’accession, peut-être même vers le titre. Parce que le peuple ciel et marine est en droit de s’identifier aux valeurs véhiculées par les hommes de Luka Elsner, parfois secoués, jamais terrassés. Parce qu’enfin, en ce dernier samedi de l’hiver, le calendrier dévoile une affiche pas tout à fait comme les autres, via la réception de l’AS Saint-Étienne, club mythique, tout simplement.
Un record battu, un autre à égaler
Et il reviendra bien évidemment aux « BH » l’honneur de donner le coup d’envoi de cette journée. Non pas sur le pré, non pas à 15 heures. Non. Le rideau, c’est en cortège que les Barbarians le lèveront, au départ de la place de la Graville (12h30), cap sur le Stade Océane, non sans effectuer un stop à Deschaseaux, où tout a commencé pour eux.
Là où l’ambiance montera déjà d’un cran ce samedi, à quelques dizaines de mètres seulement d’un vaisseau bleu aux guichets fermés depuis jeudi, vers lequel convergeront donc un peu de plus de 24 000 spectateurs. Soit un peu plus qu’à l’occasion de la réception de Bordeaux (23 055). Un record ! « Pour les garçons, c’est une fierté de jouer dans un stade rempli, assure Luka Elsner. Ils donnent, beaucoup, et partager ce moment avec autant de monde, c’est un plaisir. Ça en dit long sur la reconnaissance du travail effectué. »
Le verdict de l’après-midi en dira quant à lui plus long sur le chemin qu’il reste à parcourir afin d’entrevoir le Graal, de le toucher. De le transformer en ce précieux sésame ouvrant les portes de la Ligue 1. Au sortir de cette vingt-huitième journée, celle qui pourrait permettre au club doyen d’égaler le record d’invincibilité détenu par Beauvais (26 matches), s’ouvrira en effet le sprint final. Une course à handicap pour tous les concurrents du Havre AC. Au coup d’envoi de celle-ci, ils ne verront en effet que le dos des Ciel et Marine, neuf points devant Bordeaux (2e), dix devant Sochaux (3e). Et à en croire leur entraîneur, aucun des partenaires de Victor Lekhal n’a l’intention de réduire la voilure.
« On en a encore sous le pied »
« On en a encore sous le pied, assure-t-il. On ne peut pas faire 90 minutes pleines, mais essayons d’avoir des plages plus longues de haute performance. Le caractère dont on a fait preuve lundi à Metz (1-1) démontre en tout cas qu’on ne fléchit pas. Il y a zéro nonchalance, zéro relâchement dans les attitudes. Autour de l’équipe, il y a certes des opinions, des sensations, mais nous, on sait qu’on est encore loin d’avoir atteint la barre qui nous permettrait de monter. Mais pour en revenir à ce match, à ce plaisir de recevoir une équipe comme Saint-Étienne, il nous sera imposé de réaliser une performance de haut vol pour l’emporter. »
Et ainsi, accessoirement, de priver les Verts d’une revanche sur un match aller au scénario incroyable (4e j.), ces trois « rouges » écopés par les Stéphanois, ces six buts inscrits par les Ciel et Marine (6-0). Et surtout, ce premier succès de la saison, forcément fondateur, au crédit du Havre AC.
Havre AC – AS Saint-Étienne, samedi 18 mars 2023 à 15 h au Stade Océane
Arbitre : M. Paradis
HAVRE AC : 30. Desmas – 17. El Hajjam, 93. Sangante, 15. Kongolo, 27. Opéri – 24. Richardson, 22. Lekhal (cap), 8. Kechta – 23. Casimir, 10. Alioui, 11. Cornette
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 92. Kinkoué, 18. Mbemba, 25. Confais, 5. Targhalline, 12. Mahmoud, 21. Joujou, 14. Thiaré, 9. Kitala
Entraîneur : Luka Elsner
Absents : Lloris, Diakité (blessés), Grandsir (malade), Chadli, Moussadek (choix)
SAINT-ÉTIENNE : 30. Larsonneur – 4. Sow, 23. Briançon (cap), 19. Petrot – 8. Appiah, 6. Bouchouari, 7. Monconduit, 22. Lobry, 27. Nkounkou – 25. Wadji, 17. Krasso
Remplaçants (à choisir parmi) : 42. Green (g), 5. Giroudon, 3. Nadé, 18. Cafaro, 14. Chambost, 26. Fomba, 11. K. Bamba, 15. Pintor
Entraîneur : Laurent Batlles
Absents : Charbonnier (blessé), Moueffek (reprise), Pavlovic, Mouton (choix)
Trois choses à savoir sur l’AS Saint-Étienne
Les Verts ne perdent plus
Coincée en fond de cale jusqu’à la dix-huitième journée, scotchée en zone rouge jusqu’au coup d’envoi de la vingt-troisième échéance, l’AS Saint-Étienne, désormais éloignée de quatre points du premier relégable (Rodez), respire enfin. Et ce, à la faveur d’une série de six matches sans défaite, ponctuée d’un bilan de quatre succès à la suite et de deux nuls lors des deux précédentes journées (face à Bordeaux et Amiens).
Les Verts ne sont plus les mêmes
Le message estival, transmis dans les allées du marché des transferts, paraissait suffisamment fort afin que l’AS Saint-Étienne, et ses 30 M€ de budget (contre 13 annoncés au HAC), fasse parler d’elle, se hisse rapidement dans la course à l’accession. Onze joueurs sont ainsi venus régénérer un groupe meurtri par la relégation. Pour autant d’échecs, ou presque. Alors l’ASSE a remis le couvert lors du mercato d’hiver, en signant sept renforts. Dont un, en l’occurrence Gaëtan Charbonnier (3 buts en 7 matches), qui ne posera plus sa griffe, puisque touché à un genou (rupture des ligaments croisés), et un autre, on citera Mateo Pavlovic, totalement hors de forme.
Les Verts envoient du bois
Attention, attaque de feu ! Si les Stéphanois ne peuvent toujours pas se permettre de perdre de vue les plus sérieux candidats au simple maintien, il n’empêche qu’offensivement, ils tirent dans une catégorie bien supérieure à celle des menacés. Devant, les Verts peuvent ainsi s’appuyer sur l’actuel dauphin du Messin Georges Mikautadze au classement des meilleurs buteurs, on nommera Jean-Philippe Krasso et ses treize réalisations. Krasso, qui n’est autre que le meilleur passeur de Ligue 2 (7), l’un des hommes qui a jusqu’alors cadré le plus (25). Tout simplement l’incontestable leader de la troisième attaque de la compétition (39 buts « pour »).
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Malgré son récent échec dans l’exercice, Victor Lekhal a pris ses responsabilités au moment de convertir le penalty face à Saint-Etienne, un adversaire qu’Arthur Desmas a participé à relancer en se loupant sur une sortie. Retrouvez les satisfactions et les déceptions du HAC à l’issue du match nul concédé contre l’ASSE, samedi 18 mars 2023.
Victor Lekhal a inscrit face à Saint-Etienne son cinquième but de la saison, célébré ici avec Jamal Thiaré, à l’origine du penalty transformé
Les Ciel et Marine ont concédé le match nul face aux Verts (2-2), samedi 18 mars 2023, après avoir mené 2-0. Retour sur cet après-midi en demi-teinte à travers six prestations individuelles.
LES TOPS
Lekhal(6,5) : son raté dans l’exercice lors de sa dernière tentative à Grenoble (0-0, 25e j.) aurait pu le pousser à passer cette fois son tour. Il n’en a rien été. Sitôt le penalty sifflé, le capitaine s’est saisi du ballon pour défier Larsonneur et le prendre à contre-pied (2-0, 65e). « J’ai la confiance du staff et de mes coéquipiers, il n’y a pas de souci. Je n’ai pas du tout tremblé », a commenté le milieu de terrain, auteur de son cinquième but de la saison, le troisième de cette manière. Lekhal ne s’est pas contenté de ça, régnant une nouvelle fois dans l’entrejeu, que ce soit à la récupération ou dans l’orientation du ballon.
Thiaré (non noté) : quelle entrée ! À peine cinq minutes après (65e), il poussait Appiah à commettre l’irréparable dans sa surface. « J’en avais parlé à la vidéo hier soir (vendredi soir), on connaît très bien Jamal Thiaré, on sait qu’il obtient beaucoup de penalties », soupirait Laurent Batlles. Lancé par Joujou, c’est encore le Sénégalais qui oblige Pétrot à le faucher alors qu’il filait au but et fait exclure le Stéphanois (78e). « C’est incroyable à quel point sa mentalité est au service du collectif. Pour un joueur de son âge, qui a tellement donné durant tant d’années, être à ce niveau de mobilisation et de qualité, c’est vraiment top. Je lui tire un grand coup de chapeau, c’est un exemple à suivre pour tous les jeunes, en termes d’implication comme de travail », lui a rendu hommage Luka Elsner.
Richardson (6,5) : une belle semaine pour le jeune milieu de terrain, auteur de son troisième but de la saison à Metz (1-1) et de sa quatrième passe décisive face aux Verts. D’un coup de rein dévastateur, il a débordé Fomba comme il avait effacé son vis-à-vis à Saint-Symphorien, avant de servir idéalement Alioui (58e), auquel il avait déjà offert un super ballon en première mi-temps (23e). Son apport défensif a également été précieux, lui qui termine avec le plus haut total d’interceptions de la rencontre (5). Vu sous la tunique de l’équipe de France U20 l’an dernier, le Franco-americano-marocain devrait passer cette trêve internationale avec les U23 des Lions de l’Atlas.
LES FLOPS
Desmas (4) : c’est suffisamment rare pour être souligné, le gardien du HAC n’a pas dégagé beaucoup de sérénité face aux Verts. Au-delà de son jeu au pied défaillant (dégagements en touche aux 1ère et 38e minutes), il est surtout coupable sur le premier but stéphanois, où sa sortie est pour le moins hasardeuse. Suppléé par sa transversale sur un corner de Cafaro (73e), il réalise dans un premier temps un bel arrêt sur le but égalisateur. Il en avait effectué un autre en première mi-temps devant Nkounkou (33e). Mais c’est bien la première fois de la saison que l’ancien Clermontois s’incline à deux reprises, et la troisième journée de suite qu’il termine sans « clean sheet ».
El Hajjam (4,5) : même chose que pour Desmas, le Marocain passe rarement au travers. Mais qu’il aura souffert face à Nkounkou ! Le piston gauche des Verts l’a notamment enrhumé sur la principale occasion de l’ASSE en première période (33e). « Tout le monde souffre face à Nkounkou », nous confiait un confrère rhônalpin à l’évocation du joueur prêté par Everton, qui en est déjà à 2 buts et 5 passes décisives en 9 matches depuis son arrivée en janvier. Le latéral droit havrais se fait également devancer par Krasso sur le deuxième but visiteur.
Cornette (3) : à son crédit, on signalera qu’il participe à l’ouverture du score, via un amorti de la poitrine dont profite ensuite Richardson (1-0, 58e). Mais c’est bien l’une des rares choses positives que l’on retiendra de son samedi après-midi, surtout entaché par un grand nombre de ballons rendus à l’adversaire, soit par manque de justesse technique (renversement en touche, 22e), soit par excès d’individualisme (26e, 30e). Souvent au sol, bougé par les Stéphanois. Averti pour une faute d’antijeu (47e), il a été le premier rappelé sur le banc (60e). Sans surprise.
Les notes des joueurs havrais face à Saint-Etienne : Desmas (4), El Hajjam (4,5), Sangante (5,5), Kongolo (6), Opéri (5,5), Mbemba (6), Lekhal (6,5), Richardson (6,5), Casimir (4), Alioui (6,5), Cornette (3).
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Réputé pour sa capacité à faire la différence dans les dernières minutes, mais aussi et surtout pour sa solidité défensive, le Havre AC a été pris samedi 18 mars 2023 à son propre piège. C’est Saint-Étienne qui a fini fort, et efficace.
Contraste sur la pelouse du Stade Océane, entre la frustration, la déception même de Nolan Mbemba et la joie des Verts revenus de très loin
Chose rare, puisque plus jamais, depuis le 24 octobre et un succès aux dépens de Metz (2-0, 13e), les Ciel et Marine étaient parvenus à se mettre quelque peu à l’abri après avoir ouvert le score. Chose encore plus rare, une première tout simplement en un même match, Arthur Desmas, le gardien aux quinze « cleen sheets », dut aller par deux fois récupérer le cuir au fond de ses filets. Le symbole d’une équipe, certes loin de susciter une quelconque inquiétude, mais pour laquelle les débats s’avèrent plus compliqués à négocier, à contrôler, à remporter, depuis plusieurs semaines déjà. Deux raisons à cela.
Offensivement, le chantier reste ouvert
Luka Elsner en est conscient. Afin de permettre au Havre AC de tirer la saison prochaine dans la plus belle catégorie du football français, il devra faire sans une ligne d’attaque capable de faire feu de tout bois. « C’est une de nos limites aujourd’hui, acquiesce l’entraîneur havrais. Quand on a des tops situations, il est bon de marquer, mais c’est comme ça… »
Samedi, deux mois après sa dernière apparition au coup d’envoi, Nabil Alioui, de son cinquième but de la saison, a prouvé qu’il serait LA solution en pointe lors des dix dernières journées. Jamal Thiaré, l’homme qui a provoqué, et le penalty (66e), et l’expulsion de Pétrot (79e), a quant à lui démontré qu’il était le joker idéal. Et ce, sous les yeux de Yann Kitala, relégué en tribune pour la troisième fois de suite.
Reste le « clan » des excentrés. Et là, c’est la loterie. À l’image de Quentin Cornette, capable de débloquer une situation comme du pire, aucun des candidats au poste n’intègre le cercle des indiscutables. Josué Casimir peine à trouver son second souffle, Samuel Grandsir, absent samedi (malade), court toujours derrière ses sensations. Elies Mahmoud ne se montre pas suffisamment convaincant. Alors qu’Antoine Joujou, si frais, si audacieux soit-il, se doit bien évidemment de gagner en expérience.
« Plus globalement, estime Mathieu Bodmer, par rapport aux autres équipes de tête, nous, on ne peut pas s’appuyer sur un joueur qui va nous sortir de la difficulté. Ici, il n’y a aucun tricheur, mais tout le monde doit être à 100, 110 %, car nous n’avons aucune marge. On le voit lors des gros matches. Il va donc falloir aller au bout comme ça. »
Les effets discrets du mercato d’hiver
Autant les dirigeants havrais avaient visé juste l’été dernier, à l’exception peut-être du pari Kitala, autant les bienfaits du marché hivernal se font attendre. En janvier, il paraissait évident que le Havre AC manquait et manquerait de punch le long de sa ligne offensive. Que l’absence d’un véritable buteur se faisait et se ferait sentir. Mais ni Gaëtan Charbonnier (Saint-Etienne), ni Kapit Djoco (Bastia), ni Tolu Arokorade (Genk, Bel) n’ont répondu à l’appel.
Pendant ce temps, Samuel Grandsir rejoignait la Porte Océane, tout comme Étienne Kinkoué, Oussama Targhalline et Nassim Chadli. Pour l’heure, Grandsir a joué (6 apparitions), sans être décisif, Targhalline a emmagasiné un modeste temps de jeu (114 minutes). Quant à Kinkoué, il reste (logiquement) sur un banc où Chadli n’a pas encore été convié.
S’attendre à plus était-il légitime ? « Non, répond Mathieu Bodmer. À part Samuel (Grandsir), un joueur d’expérience, ce mercato d’hiver était celui de l’anticipation, des opportunités. On n’avait pas les moyens de raisonner autrement. Mais pour les joueurs qui nous ont rejoints en janvier, peu ou pas vus, ça va venir, ils vont se mettre petit à petit dans le moule. » Il leur reste dix journées pour poser leur empreinte.
Derrière, quelques jolis duels de chasseurs
Si samedi, les principaux poursuivants du Havre AC, à savoir Bordeaux, Sochaux, Metz, Bastia et Caen, ont tous tourné le dos à cette vingt-huitième journée avec trois de plus à leur bilan provisoire, il n’en reste pas moins que personne n’est encore en mesure de déloger les Ciel et Marine de la première marche du podium. Une marge de sept points fait encore figure de sécurité sur les Girondins (2es), et de huit sur les Lionceaux (3es).
La main reste donc aux Havrais, eux qui voient sur la suite du parcours se dresser des obstacles un peu moins hauts que ceux imposés prochainement à leurs concurrents les plus directs. Ainsi le 1er avril, en sortie de trêve internationale, c’est à Pau (15e) que le HAC se produira (29e j.), pendant que Sochaux visitera Bastia, alors que Bordeaux se rendra à Guingamp.
Une semaine plus tard (30e j.), date de la réception d’En Avant, les Girondins se frotteront Bastia. Des Bordelais qui feront ensuite étape à Metz lors de la 31e journée alors que le HAC se posera à Nîmes. Lors des trois prochains rendez-vous, certains prétendants perdront ainsi très gros dans la course à la deuxième place, un combat de chasseurs dont les Havrais pourraient bénéficier.
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Le gardien des Ciel et Marine s’est fracturé un doigt la semaine dernière. Il devrait être indisponible trois semaines.
Arthur Desmas devrait être absent trois semaines en raison d’une fracture à un doigt
La tuile pour Arthur Desmas. Le portier havrais s’est, en effet, cassé un doigt durant la trêve internationale. Selon Luka Elsner, le coach ciel et marine, il devrait être éloigné des terrains durant les trois prochaines semaines. Son forfait est déjà acté pour la rencontre qui opposera le HAC à Pau, ce samedi. Il devrait également être indisponible pour la réception de Guingamp et le déplacement à Nîmes.
Remplacé par Mathieu Gorgelin, Arthur Desmas pourrait faire son retour lors de la venue de Quevilly-Rouen au Stade Océane, le 22 avril 2023.
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Régis Brouard, le coach du Sporting, était l’invité de RMC Sport. Alors que son équipe conserve toutes ses chances dans la course à la montée, l’ex-entraîneur de Niort est revenu sur la saison des Ciels et Marines : « Le Havre, c’est l’équipe qui a le meilleur collectif. Ils ont bien débuté, et ça a pris relativement rapidement. Ils ont trouvé leur équilibre. Nous, on a pris une taule là-bas (3-0).” avant d’ajouter “Ils ont formé une équipe, un collectif. En fait, je prends beaucoup de plaisir à les regarder“.
Ce dernier a ensuite évoqué les concurrents à l’accession en Ligue 1 : “Après, par rapport à Sochaux, Bordeaux ou Metz, ces équipes-là ont des individualités dans le domaine offensif beaucoup plus importantes que Le Havre“. Le technicien de Bastia a également pointé les faiblesses des Messins et Sochaliens. “Des équipes comme Metz et Sochaux, je ne vais pas dire qu’elles peuvent avoir des absences, mais elles peuvent avoir des trous sur dix minutes, un quart d’heure, parce qu’elles sentent qu’elles sont au-dessus, et parfois elles ont des oublis. Des fois, ça se retourne contre-elles”.
Pour autant, Régis Brouard voit le club mosellan comme le mieux placé pour rafler la mise en fin de championnat. “Vous descendez de Ligue 1, ce n’est jamais simple, et je trouve qu’ils ont pris (Metz) la mesure des choses. Leur dernier match à Quevilly, ils auraient très bien pu repartir avec un match nul, mais ils arrivent à maîtriser ce type de rencontre, et gagner ce genre de match, chose qu’ils arrivaient pas à faire en première partie de saison.” Avant de conclure “Metz, ils sont un peu derrière, dans une situation d’attente… Quand vous êtes là-haut et que vous êtes dans l’obligation de gagner les matches, parce que derrière ça peut pousser… L’appréhension et la préparation des matches sont complètement différentes. Quand vous êtes obligés de gagner pour jouer une montée, l’approche n’est pas simple… »
M.M.
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Délicate sortie de trêve internationale pour le Havre AC. Entre les suspendus, les blessés et les incertains, c’est en rangs clairsemés que les Ciel et Marine préparent en effet leur déplacement à Pau, samedi 1er avril 2023.
Revenu touché d’une intense semaine avec les U23 du Maroc, Amir Richardson est jugé incertain pour le déplacement à Pau, samedi
Deux semaines après avoir été tenus en échec par l’AS Saint-Étienne (2-2), c’est à Pau que les hommes de Luka Elsner seront attendus samedi. Une échéance pour laquelle les incertitudes succèdent aux coups durs.
Desmas contraint à passer le relais
C’est la tuile de cette trêve internationale. Ou quand Arthur Desmas, déjà forfait en raison d’une blessure à la main fin janvier (fissure d’un métatarse), se doit à nouveau de rester à l’écart. Et ce, en raison d’un doigt fracturé. Le numéro 1 du Havre AC, gardien aux quinze « clean sheets », ne pourra donc tenir sa place lors des trois prochaines échéances.
Vu cette saison face à Nîmes (3-1, 19e j.) et Amiens (1-1, 20e j.), Mathieu Gorgelin prendra ainsi le relais. À Pau, la doublure de l’ex-Clermontois se hissera donc en ultime rempart face à l’attaque la plus discrète de la compétition et ses vingt-deux buts inscrits en vingt-huit journées.
Lloris, peut-être mais… pas sûr
Dans l’axe de la défense, l’inconnue est grande. Il faudra en effet à la ligne la plus étanche de Ligue 2 (14 buts « contre ») composer avec la suspension d’Arouna Sangante. Un forfait compensé par le retour de Gautier Lloris ? Peut-être… Ce mercredi, la tendance n’était pas à la titularisation de l’ancien Auxerrois.
Si sa blessure au mollet, celle qui le tient éloigné des pelouses de Ligue 2 depuis deux mois (8 matches), tend à devenir un mauvais souvenir, Lloris reste néanmoins ménagé et manque incontestablement de rythme. Alors qui aux côtés de Terence Kongolo ? Eh bien peut-être la main sera-t-elle prise par Étienne Kinkoué. Pioché en janvier au sein de l’effectif de l’Olympiakos (Gre), l’ancien pensionnaire des centres de formation de Troyes et de l’Inter Milan (Ita), apparu en toute fin de rencontre à Sochaux (1-1, 23e j.), pourrait ainsi au Noust Camp de Pau signer sa première titularisation.
Richardson, Lionceau touché
Trois matches en sept jours, face au Togo (2-0), à la Côte d’Ivoire (2-3) et à l’Ouzbekistan (3-0), pour autant de titularisations. Amir Richardson, appelé à évoluer avec les U23 du Maroc, ne s’est pas économisé. Et si sa présence avec les Lionceaux de l’Atlas a marqué l’esprit des observateurs, son retour au Havre a jeté un léger froid. Handicapé par une douleur à la cuisse, le milieu de terrain était en effet ce mercredi aux soins, incertain qu’il est dans l’optique du voyage à Pau.
S’il venait à devoir déclarer forfait, sa place reviendrait dès lors à Nolan Mbemba. Problème, l’international congolais, revenu d’une double confrontation avec le Soudan du Sud (1-2, 1-0), souffre d’une légère lésion au niveau des ischios. Soumis à un travail individualisé, il s’inscrit lui aussi sur la liste des incertains.
Check Oumar Diakité pourrait-il bénéficier du flou qui enveloppe la présence de Richardson et de Mbemba ? Eh bien non… Le milieu prêté par le Paris FC est à l’arrêt en raison d’une blessure à un genou, souci physique qui le privera de compétition pour quelques semaines encore. Oussama Targhalline doit se tenir prêt.
Un joker en moins
Si bonne soit-elle, l’idée de confier à Jamal Thiaré le rôle de joker, celui qui le vit récemment provoquer un penalty et une expulsion face à Saint-Étienne (2-2, 28e j.), ne pourra être renouvelée à Pau. La raison ? L’attaquant sénégalais, averti lors de 25e, 26e et 28e journées, purgera samedi une suspension automatique d’un match.
Un vide que comblera très certainement Yann Kitala, écarté qu’il fut des « 18 » lors des trois dernières journées. Afin de ne pas perdre totalement un attaquant en quête de confiance et d’efficacité (2 buts), Luka Elsner pourrait donc lui réserver une place au sein du groupe qui s’envolera vendredi après-midi pour le Béarn.
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Déjà promu en Ligue 1 sous les couleurs amiénoises (2017) et troyennes (2021), Oualid El Hajjam lève le voile sur l’ultime ligne droite de la saison, ce sprint que le Havre AC, attendu samedi 1er avril 2023 à Pau, est en position de finir en apothéose.
Oaulid El Hajjam pourrait inscrire à son tableau de chasse une troisième accession en L1, après avoir contribué à celle d’Amiens et de Troyes
Aussi guerrier que « filou » sur le pré, Oualid El Hajjam aime par ailleurs distiller un discours posé, empreint de bon sens. Entretien avec le latéral droit du Havre AC.
Cette trêve internationale, en ressentiez-vous le besoin ?
« Oui. Elle nous a fait énormément de bien. Elle a permis de réoxygéner les esprits, même si finalement, avant cette coupure, nos résultats n’ont pas été si mauvais que ça. On aurait pu faire mieux, c’est vrai, mais n’oublions pas que Metz (1-1, 27e j.) et Saint-Étienne (2-2, 28e j.) restaient, et restent toujours, sur une très belle série. Là, on est prêts à attaquer cette dernière partie de saison. »
Le scénario de ce nul récemment concédé face aux Verts, après avoir mené 2-0, est-il digéré ?
« . Mais le fait d’être sortis frustrés de ce match peut être une très bonne chose pour nous. Ça prouve qu’on ne peut pas se permettre le moindre relâchement et ça décuple notre détermination. Quand on mène, on sait maintenant qu’il faut en faire encore plus. »
Dix journées restent à jouer et c’est avec huit points d’avance sur Sochaux (3e) que vous abordez ce sprint final. Désormais, n’allez-vous pas vous pencher sur le classement avec une plus grande précision ?
« Non. Allez, peut-être qu’à cinq matches de la fin, inconsciemment, on commencera à calculer. Parce que là, chaque résultat pourra être décisif. Mais pour le moment, restons sur ce qu’on sait faire, abordons chaque rencontre avec les crocs, montrons qu’on a la dalle. »
« Peut-être… On préfère quand même partir du principe qu’ils ne lâcheront rien. Et puis je vous le dis en toute sincérité, à cet instant, rien n’est encore acté. Si on commence à croire que l’objectif est atteint, il est certain qu’on va se planter. »
À l’issue de la rencontre face à Saint-Étienne, Luka Elsner avouait être irrité par ces commentaires qui font déjà du HAC un promu en Ligue 1. Cela vous agace également ?
« C’est le jeu. On ne va pas se cacher et dire qu’on ne joue pas la montée. Mais ce qui agace le coach, c’est d’entendre dire que c’est fait. Mettre déjà le HAC en Ligue 1, c’est de plus un manque de respect vis-à-vis de nos adversaires. Ça, ça casse un peu la tête. Il y a encore trop de points à prendre pour se voir déjà en L1. Alors pas question de s’enflammer, gardons les pieds sur terre et restons humbles. Rien n’est fait. »
Néanmoins, samedi, vous et vos partenaires pourriez déjà entrer dans l’histoire via un vingt-septième match à la suite sans défaite. Soit un nouveau record en L2…
« Le record, on l’a déjà je crois, puisque celui de Beauvais (26 matches) avait été établi sur deux saisons. Donc ça, c’est réglé.
Disons alors que vous avez l’occasion d’enfoncer un peu plus le clou…
« Sans manquer de respect à Pau, on ne pense pas au record, même si c’est toujours top de pouvoir entrer dans l’histoire, mais au fait de prendre un maximum de points. Le record, l’invincibilité, c’est bien beau, mais si on ne fait que des nuls et qu’il n’y a rien au bout, ça ne sert à rien. »
Et Pape Ibnou Ba, comment il va ?
Prêté l’été dernier au Pau FC, l’attaquant du Havre AC traverse une deuxième saison à la suite dans l’anonymat le plus total. Recruté à Niort dans les dernières heures du mercato estival 2021, en échange d’un peu plus d’1 million d’euros et du départ dans les Deux-Sèvres de Godwin Bentil, Pape Ibnou Ba déçoit. Tout simplement. Auteur de trois buts en trente apparitions sous les ordres de Paul Le Guen, l’ex-Chamois ne brille guère plus sous la houlette de Didier Tholot, l’entraîneur palois.
À la décharge de l’attaquant international mauritanien, une pubalgie l’a obligé à se mettre en retrait dès la mi-novembre. Jusque-là, Pape Ibnou Ba était apparu à neuf reprises à la pointe de l’attaque du Pau FC, pour un but. Mais plus que ses stats, c’est l’état d’esprit du Havrais qui ne plaît guère au staff palois. Les dirigeants béarnais auraient même invité leurs homologues du Havre AC à récupérer leur joueur dès cet hiver, afin de le soigner et, accessoirement, de le remettre dans le sens de la marche. Une demande restée sans suite, fort logiquement.
Récemment de retour à l’entraînement, P.I. Ba, non autorisé à croiser la route du HAC, devra ainsi redoubler d’efforts afin de renouer avec la confiance de Tholot. Lui qui ne pourra se permettre de revenir cet été au centre d’entraînement de Soquence avec, derrière lui, une saison blanche. Rappelons que son contrat court jusqu’en juin 2024.
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Cinq écuries se préparent à prendre place sur la grille de départ, cap sur la Ligue 1. D’ici au 2 juin, et la 38e journée, le Havre AC, annoncé samedi 1er avril 2023 à Pau, devra résister à ceux qui tentent de prendre son aspiration. Survol des concurrents directs dans cette quête du Graal.
A l’instar des Bordelais, ici dans la difficulté face au Havrais Josué Casimir, les principaux candidats à l’accession peinent jusqu’à présent à recoller au HAC
Il ne s’agit que d’une constatation, mais tout de même. Si celle-ci n’est associée à aucune garantie, elle laisse néanmoins filtrer l’espoir d’un final attendu depuis si longtemps par le peuple ciel et marine. En remontant dans le temps, vingt-neuf ans en arrière et la création d’une Ligue 2 à poule unique, un seul prétendant, alors leader au coup d’envoi de la vingt-neuvième journée, a vu s’envoler son rêve d’accession : Bastia (2005-2006).
Localisés à huit points de Sochaux (3e), les Ciel et Marine, maîtres de leur destin depuis leur prise de pouvoir en novembre dernier et invaincus depuis vingt-six matches, semblent ainsi avoir pris une sérieuse option (57 pts). Qui pour les accompagner dans l’ascenseur, ou pour les forcer à rester à la porte de celui-ci ?
Bordeaux (50 pts) tiendra-t-il ?
La force. Le nom et le palmarès, certes moins brillant que celui de l’AS Saint-Étienne mais moins poussiéreux aussi, suffisent à faire de Bordeaux un ogre, un candidat sérieux. Et si le bloc parfois se fissure, les individualités (Barbet, Nsimba, Bakwa, Maja), elles, sont en mesure d’assurer à Bordeaux, au moins la deuxième place.
La faiblesse. À l’instar de leur dernier et lourd revers concédé à Niort (1-3, 23e j.), les Girondins restent sous la menace d’un trou d’air. La raison ? À force de se persuader qu’ils n’ont à envier aucun de leurs adversaires, de clamer haut et fort que la qualité de leur effectif est en droit de toiser tous les autres, les Bordelais pourraient se perdre et prendre conscience, à leurs dépens, que la Ligue 2 n’est pas faite pour les Sénateurs. Six défaites déjà au compteur, soit cinq de plus que le HAC.
Sochaux (49 pts), cette fois c’est la bonne ?
La force. Leader provisoire au classement de la phase retour, le FC Sochaux, sorti au deuxième tour des play-offs la saison passée sur la pelouse de l’AJ Auxerre (0-0, 4 t.a.b. à 5), parviendra-t-il à retrouver cette Ligue 1 quittée il y a huit ans ? En termes de régularité (9 matches sans défaite, série en cours) et d’efficacité (meilleure attaque, 44 buts), les Sochaliens paraissent être les plus menaçants.
La faiblesse. Face aux cadors, le FC Sochaux est à la peine et sans doute le fait de n’avoir gratté qu’un point sur six face au HAC et Bordeaux, qu’un sur trois face à Metz, pèsera-t-il lourd à l’heure du verdict. Et il faudra encore aux Doubiens croiser la route de Bastia, ce samedi à Furiani, et de Metz à Bonal (le 26/05).
Metz (48 pts) brisera-t-il le plafond de verre ?
La force. Une impressionnante série en cours de quinze matches sans le moindre accroc. Parti de la douzième place, le FC Metz dessine notamment sa « remontada » à la faveur d’une terrible force offensive (43 buts) incarnée par l’un des deux canonniers les plus redoutables de la compétition, l’international géorgien Georges Mikautadze (14 réalisations).
La faiblesse. Si puissant et expérimenté est-il, le collectif messin peine toutefois à se révéler intraitable lors des échéances décisives, ou presque. À plusieurs reprises, notamment à l’occasion de la réception du HAC (1-1, 27e j.), les Grenats ont eu la possibilité de déloger Bordeaux de la deuxième marche du podium provisoire. En vain. Et ce plafond de verre pourrait s’épaissir un peu plus à la vue de ces chocs à venir, face à Bordeaux (le 15 avril), à Saint-Étienne (le 22 avril), à Sochaux (le 26 mai) et Bastia à Saint-Symphorien (le 2 juin).
Et Bastia ? Un simple arbitre ?
Si les Corses pointent à douze longueurs du Havre AC, si personne ne les attendait dans le cercle des principaux outsiders, ces derniers auront un rôle ô combien important à tenir lors des dix dernières journées. En effet, les Bastiais n’ont pas encore abandonné tout espoir d’accrocher la deuxième place, puisque seuls cinq points les séparent des Girondins de Bordeaux. Un objectif loin de flirter avec l’utopie, sachant que le Sporting réalise une phase retour digne d’un prétendant, avec cinq victoires, pour deux nuls et deux revers. Seul le FC Sochaux a fait mieux (5 v, 4 n).
Une lutte pour l’accession qui fera en outre de Bastia le grand arbitre du sprint final. Et ce, via un calendrier ô combien délicat. Aucun autre candidat n’aura en effet à négocier autant de confrontations avec ses concurrents directs. Alors, soit cet intense programme verra Bastia se muer en arbitre du sprint, soit le Sporting fera tomber un à un les obstacles qui le séparent du précieux sésame. Les hommes de Régis Brouard défieront ainsi toutes les équipes qu’ils chassent, à savoir Sochaux (ce samedi), puis Bordeaux (le 8 avril), le HAC (le 26 mai) et enfin Metz (le 2 juin).
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Pressé, secoué, parfois même acculé sur son but, le Havre AC a quitté Pau, ce samedi 1er avril 2023, avec les trois points du succès et un vingt-septième match à la suite sans défaite. Les Ciel et Marine consolident un peu plus encore leur place de leader.
Qu’il fallut aux Havrais exposer une solidarité incroyable pour résister aux Palois, pour préserver les points d’un seizième succès. Dominés comme rarement ils ne l’avaient été cette saison, les hommes de Luka Elsner ont en effet su préserver le but inscrit par Grandsir (39e).
Une réalisation qui permettra au Havre AC de bénéficier d’une avance minimum de neuf points sur le troisième au terme de cette journée. Un résultat qui offre en outre au club doyen une entrée dans l’histoire de la Ligue 2, avec ce nouveau record de vingt-sept matches à la suite sans défaite.
D’entrée, un coup très dur
Il était écrit que cette vingt-neuvième journée ne serait pas tout à fait comme les autres. Que cette sortie de trêve internationale obligerait les Ciel et Marine à passer au révélateur. À prouver un peu plus encore qu’ils s’appuyaient avant tout sur un groupe, un vrai. Quand à la 3e minute, Kechta resta au sol, sérieusement touché à une cheville, et dut d’ores et déjà stopper le duel, remplacé qu’il fut par Mahmoud.
Déjà privé de Desmas, de Sangante et de Richardson, mais aussi de Thiaré et de Mbemba, le Havre AC, et son « onze » au sein duquel Kinkoué et Confais signaient leur première titularisation de la saison, allait ainsi en savoir plus sur l’épaisseur de son effectif. Et ce, face à des Palois engagés dans une opération survie, des Béarnais qui furent les premiers à faire vibrer le Nouste Camp. Quand Koffi, à la suite d’un corner, plaça un impeccable coup de tête, Gorgelin, battu, était alors suppléé par son montant droit (16e).
Le manque de repères et d’automatismes au sein d’un entrejeu revisité par la force des choses, obligeait Lekhal et les siens à subir et à se contenter de quelques pics bien discrets dans la partie de terrain paloise. Jusqu’à ce que l’un d’entre eux ne finisse toutefois par faire mouche, sur cette longue et merveilleuse relance d’El Hajjam dont profita Grandsir pour réaliser un contrôle parfait avant de tromper Prior d’une frappe peu appuyée mais suffisamment croisée (39e). L’ancien joueur du Los Angeles Galaxy, arrivé en janvier sur les bords de la Manche, débloquait enfin son compteur.
Un deuxième acte sous pression
Sans être dominateurs, sans réellement briller, les hommes de Luka Elsner s’étaient mis sur la voie d’un seizième succès, ô combien précieux à l’entame de ce sprint final. Restait toutefois à tenir, à croiser les doigts pour qu’aucun autre Ciel et Marine ne se blesse. Coup dur, un de plus, auquel les Havrais ne purent malheureusement échapper.
Alioui, touché, dut en effet à son tour quitter le pré. Plus que jamais, il fallut alors serrer les rangs et se dresser devant des Palois qui imposèrent une forte pression, poussés par un public si chaud que le speaker estima devoir le calmer. Étrange… Mais que les minutes défilèrent lentement, que le dernier quart d’heure fut stressant. Si Gorgelin n’eut pas à sortir le grand jeu, la menace se rapprochait et à chaque frappe contrée ou détournée par un défenseur havrais, les Palois ne cessaient d’en appeler à la sanction du penalty.
C’était chaud, très, très chaud parfois. Prior, le portier du Pau FC, était relégué au rang de simple spectateur, Elsner multipliait les grands gestes et les consignes. Ça tremblait, ça tenait. Ça se battait même, lorsqu’une échauffourée éclata entre Cornette et Saivet (83e). Quelle fin de match ! Et quel nouveau coup de force réalisé par les Ciel et Marine, eux qui allaient tenir jusqu’au gong. Plus leaders que jamais !
Les notes:
Gorgelin (6,5), El Hajjam (6), Kinkoué (6), Kongolo (7), Opéri (6), Confais (4), Lekhal (7,5), Kechta (non noté) puis Mahmoud (3), Joujou (6), Alioui (5,5), Grandsir (6).
Yassine Kechta, saison terminée ?
Il a quitté le Nouste Camp avec des béquilles. Grimaçant. « La douleur est forte », nous confia-t-il. Si forte qu’elle pourrait être synonyme de grave entorse de la cheville. Une blessure contractée sur la pelouse de Pau dès la 3e minute. « Un joueur me pousse, ma cheville se bloque, et voilà... » Si Yassine Kechta en saura prochainement un peu plus sur la gravité de sa blessure, il est à craindre que le milieu de terrain soit contraint de faire une croix sur la suite et la fin de la saison.
Luka Elsner (entraîneur du HAC) : « C’était un vrai match de Ligue 2, avec beaucoup d’animosité, d’agressivité, des duels joués à fond. À l’approche de ce match, on a eu beaucoup de difficultés, avec pas mal d’absents, mais sur les valeurs et la mentalité, on a répondu présent. Et puis il y a ce but de grande classe de Samuel (Grandsir). Il nous apporte ce que l’on souhaitait, à savoir des buts venus de nulle part. Mais ce que je retiendrai, au-delà du jeu décousu, ce sont les valeurs. On ne prétend pas être la plus belle équipe du monde, mais sur chaque ballon, les gars se donnent. Et puis on perd Yassine (Kechta). Sans doute est-ce la fin de saison pour lui. Sa cheville a quadruplé de volume. »
Mathieu Gorgelin (gardien de but du HAC) : « On s’attendait un peu à ça en venant ici. Ç’a toujours été compliqué ici, on n’avait encore jamais gagné à Pau. En deuxième mi-temps, ils n’ont pas lâché une miette. Mais voilà, c’est une victoire importante, au courage. Il ne faut pas oublier qu’il y a eu pas mal de changements pour ce match. Tout l’effectif apporte sa pierre à l’édifice. Ça récompense tout le monde. Le « clean sheet », c’est la cerise sur le gâteau, c’est bien pour la défense où Étienne (Kinkoué) faisait son premier match. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Vu une poignée de minutes lors du déplacement à Sochaux, le 11 février 2023 (1-1), Étienne Kinkoué s’est vu remettre samedi 1er avril 2023 à Pau ses premiers galons de titulaire. Quant à Samuel Grandsir, son premier but en ciel et marine vaut de l’or.
Samedi à Pau, Etienne Kinkoué a signé une solide première au sein de la défense du Havre AC
En une soirée à Pau, en ces quatre-vingt-dix minutes synonymes de seizième succès, de suprématie renforcée, de record d’invincibilité en Ligue 2 (27 matches) validé, le mercato d’hiver, et deux des hommes qui l’incarnent, a pris tout son sens. Oui, jusqu’à ce vol à destination des Pyrénées-Atlantiques, il était légitime de s’interroger sur la plus-value qu’apporteraient les recrues de janvier. Ce marché que Mathieu Bodmer qualifia dans nos colonnes « d’opportunités et d’anticipation ». Soit, des renforts avant tout programmés pour l’avenir, à l’exception de Samuel Grandsir, le seul à être doté d’un épais CV et apte à se fondre rapidement dans le décor.
Si discret lors de ses cinq premières productions, remplaçant lors du déplacement à Metz (1-1, 27e j.) et forfait à l’occasion de la venue de Saint-Étienne (2-2, 28e j.), l’Ébroïcien est cette fois sorti du bois. D’un but, superbe dans sa conception, il a signé au Nouste Camp son premier geste décisif en ciel et marine. L’ancien excentré du Los Angeles Galaxy (États-Unis) s’est peut-être décoincé. Mais cette étape dans l’antre électrique du Pau FC, là où par le passé le Havre AC avait concédé autant de défaites que d’apparitions (2), n’a pas poussé le seul Grandsir dans la lumière.
Avec lui, Étienne Kinkoué a en effet saisi l’occasion, non pas de s’affirmer, mais de se révéler. Avant cette joute, chaude par instants, le natif de Lyon n’avait pu humer le parfum de la Ligue 2 qu’au cours des dernières minutes d’un duel disputé à Bonal (1-1, 23e j.). Cette fois, il fut aligné d’entrée. Une première qu’il dut à la suspension d’Arouna Sangante et à l’incapacité de Gautier Lloris, et ses soixante jours d’absence, de débuter la rencontre.
Mais une première qui est en droit d’en appeler d’autres. « Même si j’aurais pu mieux faire dans les due ls, admettait-il dans la foulée de ce combat remporté. Comme c’est un ancien, Terence (Kongolo) m’a rapidement mis à l’aise. Il a su me gérer deux-trois fois et ça m’a fait du bien. Parce qu’il fallait tenir. En deuxième mi-temps, c’était compliqué. Mais malgré les absences, on a su être solides, on finit sur un « clean sheet », ça prouve que tout le monde est prêt dans ce groupe. » Kinkoué vient ainsi de signaler sa présence au jeu de la concurrence. Lui qui n’avait encore jamais croqué à ce point le haut niveau.
À 21 ans, le voilà donc peut-être lancé. Si ce « beau bébé » de 196 centimètres sous la toise, ne pourra empêcher Sangante de reprendre place dans l’axe, samedi lors de la réception de Guingamp (19 heures), les signaux qu’il a envoyés à Pau offrent une réelle option à Luka Elsner.
Passé par le centre de formation de Troyes, avant qu’il ne rejoigne celui de l’Inter Milan à seulement 17 ans, le Franco-Camerounais n’a finalement pas pu percer en Italie. Tout comme il ne put franchir la dernière marche à l’Olympiakos (Grèce), club qu’il a rejoint en août 2021 et pour lequel il n’a défendu que les couleurs de la « B ». De retour en France cet hiver, au HAC plus précisément, Étienne Kinkoué entend désormais se stabiliser (contrat jusqu’en 2025) et se faire un nom.
Le chiffre : 1
En plus d’avoir ouvert au club doyen les portes de l’histoire de la Ligue 2, via ce record de 27 matches à la suite sans avoir concédé la moindre défaite (16 v, 11 n), cette 29e journée permet aux Ciel et Marine d’être associés à une autre particularité. Le revers de Valenciennes au Hainaut, samedi face au Paris FC (4-5), ne laisse en effet qu’ une seule équipe en droit de défendre son invincibilité à domicile : le HAC !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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