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Mathelvin
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Football – Ligue 2 : le HAC sur la piste du meilleur joueur et meilleur buteur de National

En lice ce vendredi soir dans la quête du titre de meilleur buteur de National, le Concarnois Fahd El Khoumisti, déjà détenteur du trophée de meilleur joueur de la division, pourrait prochainement rejoindre les rangs du Havre AC.

Fahd El Khoumisti, un attaquant qui pourrait prochainement passer de Concarneau (Nat) au Havre AC

Paul Le Guen a peut-être déjà trouvé l’attaquant recherché. Et celui-ci arriverait droit de National, de Concarneau plus précisément, club avec lequel il se prépare à ponctuer une saison quasi parfaite.

A 28 ans, Fahd El Khoumisti, arrivé dans le Finistère en janvier 2021, semble en effet avoir changé de dimension, crédité de dix-neuf buts, avant l’ultime journée (ce vendredi soir), et récemment élu, par les entraîneurs et capitaines de National, meilleur joueur de la division. Et ce, à une très large majorité.

Courte expérience en Ligue 2

Le natif de Mamers (72), notamment passé par la « B » du PSG (13 buts en 19 matches de N2, 2017-18), pourrait ainsi renouer avec cette Ligue 2 qu’il avait côtoyée en 2018-19 sous les couleurs de l’US Orléans (15 matches, 2 buts, 2 passes), une expérience gâchée par des relations compliquées avec Didier Ollé-Nicolle, alors entraîneur de l’USO.

Arrivé à Concarneau il y a un an et demi pour se relancer, El Khoumisti, doté d’une image impeccable, a cette saison longtemps porté les Finistériens vers l’espoir d’une accession en Ligue 2, avant que le rêve ne puisse devenir réalité.
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Football - Ligue 2 : dernier acte pour le HAC d’une saison sans passion

Terminus pour le Havre AC ce samedi 14 mai 2022 à Guingamp, pour l’ultime journée d’une saison, la treizième de rang en Ligue 2, durant laquelle l’encéphalogramme n’aura laissé deviner que bien peu de reliefs.

Pierre Gibaud, dont le contrat arrive à terme, disputera ce samedi soir a priori son dernier match en faveur du HAC. Le défenseur havrais a rejeté la proposition d’une année supplémentaire

Au moment de virer sur la phase retour, quelques frissons se firent tout de même sentir. De retour d’Auxerre, d’un succès acquis au terme du match le plus abouti de la phase aller (3-2), voire de la saison, un seul point séparait le HAC du Top 5. Un point, à mi-championnat.

Cela promettait dix-neuf dernières journées palpitantes. Cela ne laissait en aucun cas deviner que les Ciel et Marine n’en avaient déjà plus sous la semelle, qu’ils signeraient un parcours retour tout juste digne d’un barragiste, version relégation en National. Au seuil de cette dernière journée, avec cette étape en terre guingampaise, les hommes de Paul Le Guen n’ont en effet gratté depuis début janvier que dix-huit de leurs cinquante points. Une chute vertigineuse.

« Je comprends qu’il y ait une impatience »

Sans verser dans le catastrophisme, force est de reconnaître que l’intérêt autour des Ciel et Marine s’est trop rapidement consumé. Que la passion se dissipe. Que l’engouement est en sommeil. Que… En clair qu’il est urgent d’agir, urgent d’envoyer un message suffisamment fort afin de remobiliser les troupes, à l’intérieur comme à l’extérieur du club. « Je comprends qu’il y ait une impatience. Mais nous ne maîtrisons pas tout, confie Le Guen. Et ne croyez pas qu’ailleurs, tout va plus vite. »

Mais ailleurs, peut-être le recrutement sera-t-il moins épais qu’au HAC. Peut-être les attentes autour du club sont moindres. Le club doyen, lui, se doit de retrouver du peps, de la vie, s’extraire de ce groupe d’anonymes trop rapidement éliminés de la quête du Graal. Accession ou pas, au moins que celle-ci fasse rêver le plus longtemps possible. À moins qu’à l’occasion de l’exercice 2022-23, annoncé comme celui de tous les dangers (4 descentes en National), le maintien ne soit le seul objectif.

Mais avant de basculer, une dernière affaire courante est à expédier, face à des Guingampais assurés de la sixième place et décidés à finir pied au plancher, en témoigne cette moyenne de deux buts inscrits par match lors des huit dernières journées, ses quatre succès (pour 1 nul) à l’occasion des cinq dernières échéances. Quand les Ciel et Marine, eux, tenteront de ne pas boucler la boucle sur une série de quatre défaites.

Des Ciel et Marine parmi lesquels Fofana (sur le banc), Baldé, Gibaud (voir ci-dessous), Cornette et Abline effectueront leur dernière apparition, alors qu’au sein des « 18 » retenus pour cette 38e journée, le suspense reste intact quant à l’avenir de Bonnet, vis-à-vis duquel une décision sera prise plus tard, de Mbemba, que le club ne retiendra pas en cas d’offre venue d’ailleurs, de Gomes, mais aussi des jeunes Touré, A. Ba et Richardson, appelés cet été à faire l’objet d’un transfert en faveur d’un club bien plus huppé.

EA Guingamp - Le Havre AC, ce samedi 14 mai 2022, à 19 heures, au stade de Roudourou

Arbitre : M. Delerue.

Absents à Guingamp : Eboa Eboa, Lemonnier, Camara, Abi (blessés), Phaeton (choix) ; au HAC : Mayembo, Abdelli, Thiaré, Lekhal, Fontaine, Ben Mohamed, Boura (blessés), Casimir (choix).

GUINGAMP : 16. Basilio - 27. Sivis, 34. Riou, 2. Roux, 22. Quemper - 21. Merghem, 7. E.-H. Ba, 10. M’Changama (cap), 29. Livolant – 13. Gomis, 9. Pierrot.

Remplaçants : 1. Youfeigane (g), 3. Bilingi, 18. Diarra, 6. Muyumba, 28. Barthelmé, 33. Le Normand, 20. Cathline.

Entraîneur : Stéphane Dumont.

HAC : 1. Gorgelin - 4. Baldé, 29. Sangante, 27. Gibaud, 2. Wahib - 17. Bonnet (cap), 26. Wam, 24. Richardson - 11. Cornette - 12. Abline, 25. P.I. Ba.

Remplaçants : 30. Fofana (g), 6. Touré, 18. Mbemba, 15. A. Ba, 10. Alioui, 28. Mahmoud, 21. Gomes.

Entraîneur : Paul Le Guen.

Gibaud rejette l’offre du HAC

Paul Le Guen est sur le point de perdre l’un de ses « soldats », l’un des joueurs les plus fiables, guide d’une défense qui s’est régulièrement inscrite comme la plus jeune du championnat. Pierre Gibaud, trente-trois matches au compteur, auxquels s’ajoutent les trente-cinq apparitions de la saison passée, se prépare en effet à quitter la Porte Océane, deux ans après son arrivée de Grenoble.

L’offre d’une saison supplémentaire, « assortie d’une revalorisation salariale », précise l’entraîneur havrais, ne l’a donc pas convaincu. Quand à 34 ans, Gibaud aurait aimé pouvoir sécuriser son avenir, et sa fin de sa carrière, via un contrat de deux saisons, Paul Le Guen, lui, estimait risqué d’étirer l’association entre le joueur et le HAC jusqu’en 2024.

Un désaccord qui, sauf retournement de situation, met fin à l’aventure d’un défenseur qui disputera à Guingamp son 238e match en Ligue 2. Sans doute pas le dernier, puisque son nom circule déjà du côté de Laval, promu en L2. Laval, sa ville natale, le Stade Lavallois, son club formateur.
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Football - Ligue 2 : Allez, bonnes vacances le HAC...

Tombés à Guingamp, samedi 14 mai 2022, les Ciel et Marine bouclent la saison sur une quatrième défaite à la suite et une bien modeste huitième place, à dix-huit points du Top 5.

Pour ce qui était, peut-être, la dernière en Ciel et Marine d’Alexandre Bonnet, le HAC s’est une nouvelle fois incliné, cette fois au Roudourou.

Au moins, personne au sein du Havre AC n’osera s’appuyer sur la dynamique de cette fin de saison pour basculer sur la prochaine. Parce que cette dynamique n’a vu se succéder que des échecs, quatre à la suite… Pour un bilan de cinquante points au total, soit trois de plus que la saison passée.

Bilan auquel il s’agit néanmoins d’associer une phase retour tout simplement catastrophique, avec seulement dix-huit unités grattées sur les cinquante-sept qu’il y avait à piocher. Seuls les « cancres » de la division que sont Nancy et Dunkerque, les relégués, QRM, le barragiste, et Rodez, menacé jusqu’au bout, ont fait pire. Et c’est sur cette deuxième partie de championnat, indigne, qu’il faudra au staff technique et aux dirigeants se pencher afin d’éviter d’être trop près du mur en 2022-23.

Parce que des morceaux à recoller, des secteurs de jeu à renforcer, il y en a, et beaucoup. Alors bien évidemment, le revers concédé à Guingamp, dans un stade en fête, dans une ambiance qui démontre que le club et ses fans ne font qu’un, restera anecdotique. Avec un dernier regret tout de même, celui de ne pas avoir su conserver plus longtemps l’avantage d’une ouverture du score signée du… Guingampais Baptiste Roux d’un « csc » (31e). Sept minutes plus tard, d’un magnifique coup franc, Youssouf M’Changama remettait en effet l’EAG et le HAC dos-à-dos (38e). Avant que Mehdi Merghem, d’une frappe majuscule décochée à l’extérieur de la surface, n’offre le succès à l’En Avant (77e).

Alors le Kop du Roudourou a ovationné les siens après le coup de sifflet final, Stéphane Dumont, l’entraîneur guingampais, eut lui aussi le droit à son chant. Un moment de partage, un vrai. Quel contraste avec la dernière au Stade Océane une semaine plus tôt !

Encore un triste record

Les Ciel et Marine, eux, à l’exception de Mathieu Gorgelin, n’ont guère daigné s’approcher à moins de trente mètres des quelques supporters venus les soutenir une dernière fois. Une image qui en dit si long… D’une tristesse comme le fut cette saison dénuée d’émotions. Une de plus. Comme une âme qui s’est perdue dans les méandres d’un club qui ne cesse de bricoler, quand un projet, du moins quelques indices autour de celui-ci, aurait dû voir le jour en même temps que s’installait sur le banc Paul Le Guen, à l’été 2019. Mais rien ne s’est passé, le recrutement, hormis les prêts, n’a jamais renforcé la moindre ligne.

Et en termes de jeu, l’ennui a bien trop souvent pris le dessus. Symbole de celui-ci, jamais le HAC n’avait en fin d’exercice présenté un meilleur buteur avec un si faible total de réalisations (6 pour Abline et Cornette), battant ainsi le « record » en date de… la saison passée (Thiaré et Bonnet, 7). Alors, vite, des joueurs, un système et un état d’esprit aptes à assurer un minimum de spectacle ! Et il n’y a pas de temps à perdre. Le 24 juin marquera la reprise, soit cinq semaines avant le coup d’envoi du championnat. Il faudra au HAC être en ordre de marche, ou il tremblera dès l’été.

Les notes du HAC :

Gorgelin (5), Baldé (5), Sangante (5), Gibaud (5), Wahib (5), Bonnet (5), Wam (5), Mbemba (4), Cornette (4,5), Abline (5), P.I. Ba (4).

À Guingamp, Guingamp bat le HAC 2 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Delerue. Spectateurs : 11 834.

Buts pour Guingamp : M’Changama (38e), Merghem (77e) ; pour le HAC : Roux (32e, c.s.c.).

GUINGAMP : Basilio - Sivis (Bilingui, 70e), Riou, Roux (Barthelmé, 80e), Quemper - Merghem, E.-H. Ba (Muyumba, 70e), M’Changama (cap) (S. Diarra, 89e), Livolant - Y. Gomis (Cathline, 89e), Pierrot.

Entraîneur : Stéphane Dumont.

HAC : Gorgelin - Baldé, Sangante, Gibaud, Wahib - Bonnet (cap), Wam (Richardson, 81e), Mbemba (A. Ba, 69e) - Cornette (Alioui, 69e) - Abline, P.I. Ba (Gomes, 81e).

Entraîneur : Paul Le Guen.

Le Guen : « Certains auront des regrets, moi, je n’en ai pas »

Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Ce match ressemble aux deux précédents, on mène au score et on se fait reprendre. Mais il n’y a pas de hasard. En début de saison, nous étions solides, on a bâti notre parcours aller sur cette solidité. On l’avait beaucoup travaillée, ça nous a permis de prendre de l’air, pour s’en sortir, c’était indispensable. Mais on n’a pas la mentalité pour arracher des résultats. Quant au bilan ? Certains auront des regrets, moi, je n’en ai pas. J’ai vécu les choses de l’intérieur. Oui, quand on a joué Ajaccio (0-1, 18e j.) et Sochaux (0-1, 20e j.), on a raté des opportunités. Mais je vous assure qu’il y a un soulagement, car je suis sûr que ça aurait pu partir de travers sans une bonne attitude sur les deux tiers de la saison. Après, regardez ce soir. Sur les dix-huit joueurs, il y en a quatorze qui ne seront plus là la saison prochaine. Ce n’est pas une excuse, on fait des choix, il y a un renouvellement nécessaire, mais c’est difficile d’obtenir un engagement total lorsque les joueurs ont un peu la tête ailleurs. Enfin, sur le public de Guingamp, eh bien ça donne envie de renouer une bonne relation avec le nôtre. »
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Football - Ligue 2 : au HAC, quelques Tops et des Flops

Huitièmes au terme d’une saison ponctuée samedi 14 mai 2022 à Guingamp d’un quatrième revers à la suite, les Ciel et Marine n’ont guère déchaîné la passion.

Contraste entre la saison d’Arouna Sangante (à gauche), révélation de la saison, et celle de Nolan Mbemba, insipide

Retour sur la saison des hommes de Paul Le Guen, un entraîneur qui peine à refaire du Havre AC un sérieux outsider.

Les tops

Honneur à celui qui a laissé la feuille de stats la plus épaisse. On nommera Quentin Cornette. Six buts, soit un statut de co-meilleur buteur, et six passes décisives, soit le meilleur passeur. Pisté par Dijon, Auxerre et Bastia, l’ex-Amiénois partira très certainement avec le sentiment du devoir accompli, même si son apport dans le jeu n’a eu de cesse de rester modeste.

En revanche, Matthis Abline (19 ans), lui, a démontré en une demi-saison qu’il disposait déjà de toutes les qualités. Avec six buts au compteur, l’attaquant prêté par le Stade Rennais a dévoilé une intelligence, une puissance, une audace et une efficacité qui font de lui un attaquant pas comme les autres.

Parmi les Tops, impossible de passer à côté de Yahia Fofana. S’il n’a pas signé une deuxième partie de saison monstrueuse, le futur angevin a mis, à lui tout seul, quelques précieux points au chaud lors de la phase aller, pour ses débuts en Ligue 2. Arrivé tout droit des U19 du PSG, en prêt, Thierno Baldé a profité de cette saison pour se faire un nom. Le latéral droit n’a peut-être aucun avenir à Paris, mais en Ligue 1, une place l’attend très certainement. Cette division que retrouvera le Lensois Ismaël Boura, lui aussi prêté, auteur d’une première partie de saison pleine de punch, avant d’être freiné par de nombreux pépins physiques.

Freiné, Arouna Sangante ne l’a jamais été. Si sur la ligne de départ, il ne se présentait pas comme le plus talentueux des néophytes, son sérieux, sa rigueur et sa hargne l’ont propulsé au rang de révélation de la saison. Sa place au cœur de la défense ne fait ainsi plus débat. Lui qui a souvent côtoyé Pierre Gibaud en charnière, auteur d’une saison solide, sans réel accroc.

Une régularité qui ne restera pas accolée aux prestations d’Amir Richardson, discret lors de la phase retour, mais réellement brillant jusqu’à la trêve hivernale, et ce pour sa première saison à ce niveau. Eux ne découvraient pas ce championnat, mais dans le décor, ils ont été à la hauteur, on nommera Alexandre Bonnet, remplaçant durant des mois, comme la saison passée, pour finir titulaire, comme la saison dernière, et Himad Abdelli, dont l’hiver et le printemps réussis ont suffi à faire de lui un joueur recruté par Angers. Isaak Touré, promis à un départ imminent, a quant à lui laissé filtrer des qualités hors normes, même lorsqu’il fut contraint d’endosser le rôle de latéral gauche.

Les flops

Le premier « Flop » sera décerné à Paul Le Guen. En trois saisons sur le banc, jamais il n’aura permis au Havre AC de franchir un palier. Quand ses deux prédécesseurs, Bob Bradley et Oswald Tanchot, ont été à la tête d’un effectif qui offrit quelques belles vibrations, comme cette montée qui se défila pour un but seulement (2016), ou encore ce tour de play-offs perdu à Ajaccio (2018), lui semble se contenter de peu.

À l’image de cette saison, qui ne lui laissera aucun regret, alors qu’il était attendu du cinquième entraîneur de l’ère Volpe qu’il fasse progresser un groupe toujours en course à la trêve. Mais ce même groupe s’est écroulé. Beaucoup de joueurs arrivaient en fin de contrat, avaient la tête ailleurs ? Oui ! Mais il en va de la responsabilité du manager qu’il est, et de sa direction, d’associer les acteurs à un projet. Quant au mental, qu’il a jugé trop faible afin de s’accrocher au Top 5, peut-être était-ce également à lui de le changer.

Sur le pré, les flops ont également été nombreux. En lice, on retrouve tout d’abord Nolan Mbemba. La deuxième saison de l’ex-Rémois a ressemblé à la première : insipide. Suit Ayman Ben Mohamed. Si sa saison ne débuta qu’en mars, une fois son genou remis en état, l’ensemble de son œuvre sous le maillot d’un club qu’il a rejoint en 2019 restera énigmatique, qui plus est lorsqu’on parle d’un des plus gros salaires de l’effectif.

Plus surprenant, Victor Lekhal entre lui aussi dans cette catégorie. Le vice-capitaine, sous contrat jusqu’en 2023, peine à cacher sa lassitude. Cette saison, il fut bien trop loin du niveau qui est le sien. Seul un départ serait en mesure de le relancer. Ce départ acté pour Jean-Pascal Fontaine, annoncé de retour à La Réunion, plus précisément à la Saint-Pierroise, au terme de sa « saison de trop ». Et ça s’est vu. Flop également, Abdoullah Ba. Révélation de l’automne et du printemps 2021, il a tout simplement disparu des radars. S’est-il cru déjà arrivé, déjà couché sur les tablettes des grands de France ou d’Europe ? Possible. Rappelons qu’il n’a pas encore 19 ans.

Avec lui, les jeunes Ylan Gomes (19 ans), Josué Casimir (20 ans) et Elies Mahmoud (21 ans) ont également traversé la saison dans l’anonymat. Ce trou noir duquel se devront de sortir, et vite, Pape Ibnou Ba (3 buts), recruté en août dernier pour plus d’un million d’euros, mais aussi Nabil Alioui, cinq buts tout de même, mais bien trop effacé lorsque les débats se durcissent.

Ne se prononce pas

Pour eux, rendez-vous la saison prochaine. Parce que celle qui vient de s’écouler n’aura été que douleurs. Appelé à assumer le rôle de patron de la défense, Fernand Mayembo, touché à la cuisse en début puis en fin de saison, n’a ainsi disputé que dix-huit matches. Soit un de moins que Jamal Thiaré (4 buts, 5 passes), attaquant numéro 1 sur le papier, longtemps à l’arrêt en raison d’un genou capricieux. Pour Mathieu Gorgelin (3 matches), c’est une blessure à l’épaule qui l’a écarté des terrains durant plusieurs mois, l’obligeant à remiser ses gants de numéro 1, ceux qu’il retrouvera à la reprise (le 24 juin).
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Football – Ligue 2 : quel visage pour le HAC la saison prochaine ?

En l’état, dix-sept joueurs pourraient prendre leurs distances avec le Havre AC. Quel visage dévoilera donc le club doyen au matin du 24 juin, date de la reprise de l’entraînement, et surtout le 30 juillet, jour de l’ouverture du championnat ?

Pour Paul Le Guen, l’intersaison s’annonce comme un défi aussi passionnant qu’exigeant

Ligne par ligne le point sur le vide que laisseront les joueurs promis à un départ, et les indispensables renforts. Avec à l’esprit, la perspective d’une saison annoncée plus dangereuse qu’excitante pour de nombreuses écuries, un exercice qui n’offrira que deux accessions, d’où disparaîtront momentanément play-offs, et au terme duquel quatre formations tomberont en National. Pour le HAC, le temps est déjà compté.

Derrière Gorgelin, une feuille blanche

Yahia Fofana déjà sur la route d’Angers, Mathieu Gorgelin, sous contrat jusqu’en 2025, retrouvera ainsi les gants du numéro 1. Mais quelles seront ses doublures ? Le numéro 2 désigné, à savoir Mohamed Koné (20 ans), ne semble toujours pas avoir accepté la proposition transmise, celle de parapher son premier contrat avec un club qu’il a rejoint il y a deux ans en provenance de Torcy (77). Cela agace Paul Le Guen depuis plusieurs semaines déjà, sans que le dossier n’évolue.

Il n’est donc pas à exclure qu’il faille au HAC recruter deux gardiens. Sauf à ce que le rôle de numéro 3 ne revienne à l’un des espoirs de la Cavée, Arsène Courel (18 ans) ou Azamat Uriev (18 ans), deux enfants du Havre. « PLG » les estime certes encore un peu « verts », mais la probabilité qu’il fasse appel au nº3 en cours de saison reste faible.

Une défense sans ailes

À droite, Thierno Baldé, prêté par le PSG, a signé une saison si aboutie que l’espoir de le voir rempiler pour an s’est rapidement évaporé. En France comme à l’étranger son potentiel a interpellé. Sur son côté, il laisse un trou béant. Là où le jeune Saël N’Séké (17 ans) se présentera comme une option, derrière un homme d’expérience.

À gauche, Ismaël Boura, prêté par Lens, disparaît également du paysage, à moins que Paul Le Guen ne parvienne à négocier un nouveau prêt. Et là aussi, le besoin est grand. Certes, Abdelwahed Wahib, préféré au partant Ayman Ben Mohamed, a fini honnêtement la saison, mais le Marocain ne semble pas encore taillé pour un premier rôle. Là aussi, il s’agira de viser juste.

Enfin, dans l’axe, le départ de Pierre Gibaud et le probable transfert d’Isaak Touré (Marseille, Lyon, Allemagne) ne peuvent être compensés par l’arrivée au sein du groupe pro du très jeune Yoni Gomis (16 ans). En l’état, la charnière est donc promise au seul duo Mayembo-Sangante. Bien trop court pour traverser la saison.

Au milieu, permis de reconstruire

Himad Abdelli pris dans les filets d’Angers, Jean-Pascal Fontaine de retour à La Réunion, Amir Richardson et Abdoullah Ba sollicités, Alexandre Bonnet et Quentin Cornette partis en vacances sans même savoir si le club entend leur faire parvenir une proposition concrète, Elies Mahmoud incité à prendre son envol loin du Havre, Nolan Mbemba non retenu par le club en cas d’offre venue d’ailleurs… Qu’il soit en version défensive, ou offensive, l’entrejeu perd, ou perdra prochainement, nombre de ses forces vives.

À ce jour, seuls Aristide Wam et Victor Lekhal sont annoncés le 24 juin, même s’il n’est pas à exclure que les transferts de Richardson et de A. Ba, indispensables pour équilibrer les comptes – un déficit de 9 M€ est à combler – ne soient pas encore actés au jour de la reprise. Au milieu, là où le Havre AC aimerait accueillir le très convoité capitaine guingampais Youssouf M’Changama (31 ans), libre mais au salaire conséquent (environ 25 000 euros mensuels), nombre de places restent donc libres.

En attaque, il faut que ça bouge

Les Ciel et Marine ont mis un terme à une deuxième saison de rang marquée par un rendement offensif quelconque (13e attaque, 38 buts) et une efficacité à domicile, déjà famélique en 2020-21 (16 buts au Stade Océane), tout simplement squelettique (17 buts). Et l’un de leurs co-meilleurs buteurs, Matthis Abline (6 buts), retourne à Rennes, d’où il était arrivé, en prêt, au mois de janvier. Un départ qui pourrait également concerner Josué Casimir et Ylan Gomes, pour lesquels la Ligue 2 semble encore bien trop large.

Alors sur quelles « gâchettes » peut encore compter, en l’état, l’entraîneur havrais. Sur Jamal Thiaré, dont le genou, celui qui l’a contraint à un arrêt total de quatre mois, laisse toujours planer une inquiétude, sur Pape Ibnou Ba, crédité de trois buts seulement en trente apparitions (14 titularisations) et appelé d’urgence à se remettre dans le sens de la marche, et sur Nabil Alioui, excentré gauche que Le Guen aime parfois à aligner en pointe, certes auteur de cinq buts, mais loin du niveau attendu.

Le HAC doit donc dénicher l’homme, ou les hommes, capables de redonner un peu d’épaisseur à la ligne d’attaque. Pour cela, une piste mène droit vers le Concarnois Fahd El Khoumisti (28 ans), deuxième meilleur buteur de National avec vingt réalisations et récemment élu meilleur joueur de la division. À noter enfin, toujours en pointe, la promotion au sein de l’effectif professionnel des jeunes Steve Ngoura (17 ans) et Elysée Logbo (18 ans).
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Football - Ligue 2 : le HAC va signer Djamal Moussadek

Le Havre AC se prépare à officialiser sa première recrue, en la personne de Djamal Moussadek, défenseur central en provenance de National, et plus précisément du Mans.

Djamal Moussadek (n°34), un défenseur de 20 ans évoluant au Mans, est sur la route du Havre AC

Depuis ce matin du jeudi 19 mai 2022, le bruit circule sur les réseaux sociaux. Ou quand le Havre AC, d’où part Pierre Gibaud et d’où se prépare à s’éloigner Isaak Touré, est sur le point de boucler le dossier du défenseur central recherché. Et c’est en National que celui-ci a été pioché, au Mans très exactement, dixième de la division, via un contact pris avec un axial de 20 ans, un certain Djamal Moussadek.

Et très certainement dans les heures à venir paraphera-t-il son tout premier contrat professionnel en faveur du HAC, lui qui a effectué ses débuts en National en septembre 2021, pour un total de quinze titularisations sous les ordres du Brésilien et ex-Lyonnais Cris, pour lequel le poste de défenseur n’a aucun secret.

Quinze matches qui ont donc suffi à susciter l’intérêt de certaines écuries de Ligue 1 et de Ligue 2, à commencer par Monaco, à travers une signature qui aurait été assortie d’un prêt dans la foulée, mais aussi Angers, Saint-Étienne et Auxerre, pour ne citer que ces clubs.

Le fils d’un ancien de la Cavée

« C’est un défenseur qui sent le foot, technique », estime l’un de nos confrères de Ouest-France Le Mans. « Il dégage déjà la maturité d’un patron », enchérit un autre de nos confrères, de la Tribune Mancelle cette fois. Un défenseur qui a en outre un lien fort avec Le Havre, le HAC, puisqu’il n’est autre que le fils de Parfait Medou-Otye (45 ans), formé à la Cavée Verte, passé par Le Mans, puis Morton (Eco) et Kidderminster (Ang).

Dans les prochaines heures, ou prochains jours, les dirigeants havrais devraient ainsi officialiser l’arrivée de ce défenseur central, poste où évoluait également son père, la première pierre d’un mercato d’été qui pourrait s’accélérer via la signature espérée par le staff technique de l’attaquant concarnois Fahd El Khoumisti (28 ans), vingt buts cette saison en National. Quant à celle du Guingampais Youssouf M’Changama, piste que nous évoquions dans un précédent sujet, sans doute sera-t-elle difficile à suivre.

Selon quelques échos, à bientôt 32 ans, le capitaine de l’EAG, libre, souhaiterait en effet parapher un juteux contrat, au point de ne pas exclure un départ pour l’un des championnats du Golfe. Financièrement, et sauf surprise, la partie s’annonce ainsi injouable pour la direction du club doyen.

Fofana et Abline avec les Bleuets

Les futurs ex-Havrais que sont Yahia Fofana, recruté par Angers, et Matthis Abline, de retour de prêt au Stade Rennais, ont été appelés pour la première fois en équipe de France Espoirs, dirigée par Sylvain Ripoll. Les deux joueurs participeront ainsi à trois rencontres comptant pour la qualification à l’Euro 2023, face à la Serbie le 2 juin à Grenoble, en Arménie le 6 juin, avant d’affronter l’Ukraine le 9 juin à Istanbul (Tur).
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Entretien exclusif avec Vincent Volpe, président du HAC :

« Cette saison est forcément un échec »

Un peu moins de deux semaines après la fin d’une saison qui a laissé le Havre AC à la huitième place, loin, très loin du Top 5, le président Vincent Volpe nous a accordé un long entretien.

En sept années de présidence, Vincent Volpe n’est toujours pas parvenu à refaire du Havre AC une écurie de taille Ligue 1

Sa septième saison à la tête du Havre AC consumée, la septième en Ligue 2, la cinquième qui a laissé les Ciel et Marine dans l’ombre des cadors, Vincent Volpe revient sur un exercice 2021-2022 qui a de nouveau suscité plus de déceptions que d’émotions.

Pour la quatrième saison de rang, le HAC n’est pas parvenu à se joindre à la lutte pour l’accession. Dressez-vous un constat d’échec ?

« Chaque année où on ne monte pas est un échec. La Ligue 1 est un objectif, c’est forcément un échec. On peut tourner les choses dans tous les sens, le résultat est le même. Mais il s’agit néanmoins de faire la différence entre l’objectif et la pérennité du club, celle qu’il faut absolument protéger. »

Au-delà de l’objectif, n’était-il pas possible, au minimum, d’offrir un peu d’émotion, de plaisir ?

« Je suis d’accord. En fin de saison, on n’a pas été pertinents. On n’avait rien à jouer et ça s’est vu. »

En 2019, vous avez parié sur Paul Le Guen et pourtant, l’élan nouveau se fait toujours attendre. N’est-ce qu’une impression ?

« J’attends également ce nouvel élan. Après, l’idée n’est pas de trouver des excuses, mais de faire des constats sur ce qui ne marche pas. Avec l’effectif dont il a disposé, je trouve que Paul a fait un travail tout à fait correct. »

Néanmoins, lors de la saison fraîchement écoulée, le parcours retour ne fut pas décevant, mais tout simplement digne d’un relégable…

« Avec cette équipe très jeune, la logique aurait effectivement voulu qu’on débute doucement, que nos jeunes progressent et qu’on finisse fort. Malheureusement, on a fait tout le contraire. J’aime que les jeunes jouent, que le club les valorise, mais il aurait fallu plus d’expérience autour d’eux. »

Résultat, en janvier, vous avez ouvert la porte au départ de Khalid Boutaïb, homme d’expérience s’il en est, l’un de ceux qui faisaient le lien entre les jeunes et les anciens. Parti, qui plus est, dans les rangs d’un adversaire alors direct, le Paris FC. Avec le recul, n’était-ce pas une terrible erreur ?

« On s’est posé la question à plusieurs reprises. Même s’il ne marquait pas beaucoup (NDLR : 5 réalisations), il encadrait effectivement les jeunes et sur le terrain, il était d’une exceptionnelle générosité. Il finissait tous les matches complètement cramé. Après, on souhaitait s’appuyer sur un attaquant qui pouvait nous apporter plus de buts, d’où l’arrivée de Matthis (Abline). Fallait-il garder Khalid pour le mettre sur le banc ? Son influence dans le vestiaire n’aurait plus été la même. Maintenant, on aurait pu associer les deux, mais dans le même temps, Jamal (Thiaré) revenait. »

Au sein du vestiaire, le message associé au départ de Boutaïb a toutefois été catastrophique…

« C’est vous qui le dites. Si c’était à refaire, prendrait-on la même décision ? Je ne sais pas. Mais ce dont je suis certain, c’est que ça n’explique pas totalement notre chute en deuxième partie de saison. »

« On ne peut plus se tromper une fois sur trois »
L’effectif se doit d’être renouvelé, la saison à venir enverra directement quatre équipes en National, pour deux accessions seulement (play-offs mis en sommeil). En termes de recrutement, l’idée est-elle de frapper fort ?

« S’il faut mettre un peu plus de moyens pour les postes clé, on le fera. Mais on ne peut plus se tromper une fois sur deux comme avant, une fois sur trois comme aujourd’hui. »

Sur le mercato : « On a le budget » pour « frapper fort »

Prenons un exemple concret. Le Guingampais M’Changama, très convoité, figure sur les tablettes du HAC, un joueur dont le salaire avoisine les 25 000 euros. Est-ce jouable pour les finances du club ?

« Je ne parlerai pas du joueur. Maintenant, si vous me demandez si on peut assumer un tel salaire pour un très bon joueur, ma réponse est oui. Attention, on ne pourra pas le faire pour tous les joueurs de l’effectif, il faut donc choisir les postes clé. »

Mais comment faire, en dehors des joueurs prêtés, pour enfin viser juste ?

« On va se servir de ce qui n’existait pas avant : les datas. Ce ne sont pas les datas qui vont tout gérer, mais on doit maintenant vivre avec notre temps et s’en servir à l’avenir. C’est un peu tard pour le recrutement du moment, mais on doit s’y préparer dès maintenant pour l’avenir. Il faut également mettre beaucoup plus l’accent sur le côté psychologique du joueur. Qui est-il sur le terrain et en dehors ? C’est quelque chose qu’il faut développer. »

On sait que le chantier est important à l’intersaison, vous tablez sur combien de recrues ?

« Autour de huit. Ça dépend aussi des départs. »

C’est donc un vrai chantier…

« Oui, c’est un vrai chantier, c’est un challenge, c’est un défi mais d’un autre côté, c’est une nouvelle bouffée d’oxygène. On a la capacité aujourd’hui de reconstituer l’âme de l’équipe. »

Vous aviez la sensation que ça manquait d’âme ?

« (Long silence). Je crois qu’il y avait une vraie âme durant la première partie de saison, c’était palpable. Et durant la deuxième partie – que ce soit à cause du départ de Khalid (Boutaïb), à cause de la blessure de Jamal (Thiaré) ou d’autre chose – je l’ai de moins en moins ressentie. Si on ne l’entretient pas en permanence, ça disparaît vite parce qu’il y a des garçons qui jouent à côté de mecs qui pourraient presque être leur père. Il faut faire attention de ne pas créer deux vestiaires. Durant la première partie de saison, il y avait un seul vestiaire. Durant la deuxième partie, c’est plus difficile à dire (long silence). Plus difficile à dire. »

« On ne jouera pas le maintien, ça, c’est sûr »
Quels sont vos objectifs pour la saison prochaine ?

« Si tu ne vises pas le plus haut possible, tu risques vraiment de devenir relégable. Si tu vises le haut du tableau, tu vas éviter la relégation. Aux deux tiers de la saison, on fera le point et on continuera à viser plus haut. Mais il est vraiment difficile de savoir à quel point Metz, Bordeaux et peut-être Saint-Étienne vont peser sur le championnat. Il n’y aura que deux montées. On ne jouera pas le maintien, ça, c’est sûr. On essaiera d’être le plus compétitif possible. On va construire une équipe en ce sens. »

Elle vous fait peur cette saison avec seulement deux montées et quatre relégations ?

« Avec quatre descentes, il faudra ramer dès le départ. »

Ce qui veut dire que le HAC aura une équipe construite à 100 % lors de la 1re journée et que vous n’attendrez pas le 31 août pour aller chercher les deux ou trois joueurs qui manqueraient ?

« Tu ne peux pas commencer comme Lens, il y a cinq ans, en perdant presque dix matches d’affilée (NDLR : 7 défaites lors des 7 premières journées). D’un autre côté, il ne faut pas se précipiter non plus. Si un ou deux joueurs ne sont pas accessibles tout de suite, tu construis le reste et au dernier moment, tu les intègres. Malheureusement, depuis que je suis là, on n’a jamais eu une équipe complète pour le début de saison. On essaiera d’avoir les huit recrues avant le début du championnat et le plus rapidement possible pour qu’elles puissent apprendre à jouer ensemble. Mais on ne va pas recruter n’importe qui non plus pour avoir l’effectif au complet. »

Confiance maintenue en Paul Le Guen

Revenons sur Paul Le Guen. La question s’est-elle posée, il y a quelques semaines, quant à son maintien sur le banc ?

« Je voudrais déjà éclaircir quelque chose. Beaucoup de rumeurs ont circulé sur le fait que François Rodrigues lorgnait le poste, mais à ma connaissance, c’est faux. C’est un garçon qui est dédié à ce club à cent pour cent et je lui fais confiance à mille pour cent. Ensuite, concernant Paul, disons que j’ai tout remis en question, comme je le fais à chaque fin de saison. Mais cette remise en question ne concerne pas uniquement l’entraîneur, elle me concerne aussi, sachant que je ne suis pas là la moitié du temps. Je ne me demande pas ce qu’il a raté, mais ce que nous avons raté. »

Il n’y a donc pas eu de doute concernant Paul Le Guen ?

« Je n’ai contacté aucun autre entraîneur. »

« Le spectateur, s’il ne crie pas comme les fans, il ne revient pas »
L’idée de faire revenir un ancien, non pas en qualité de directeur sportif, mais peut-être dans le rôle de coordinateur sportif, comme un lien entre toutes les composantes du club, vous traverse-t-elle l’esprit ?

« Non. Je suis uniquement concentré sur les problèmes. Je sais qu’on peut améliorer pas mal de choses, comme la communication intra-muros, avec les supporters, etc. Là, les deux choses sur lesquelles il faut se concentrer, c’est le recrutement des pros et la valorisation des jeunes. »

Ne faut-il pas se pencher également sur cette cassure qui existe actuellement entre le HAC et son public ?

« Le seul antibiotique, c’est le sportif et les résultats. Maintenant, il y a les supporters. Je ne sais pas si je suis plus proche d’eux que ne le sont d’autres présidents, mais cette année, je crois ne jamais avoir attendu que ça râle pour les appeler et leur proposer une réunion, tous les deux ou trois mois. Et je pense les laisser s’exprimer. Il y a du respect dans les deux sens. La seule chose que je leur reproche, c’est de gueuler dans l’espoir que le niveau de jeu s’améliore. Là, ils se trompent. »

Mais au Stade Océane, la barre des 5 000 spectateurs fut très souvent difficile à atteindre…

« Le public paye sa place et moi, je paye les joueurs. Les attentes sont donc alignées. Et effectivement, outre les résultats, on attend tous de l’intensité, un esprit exemplaire, que le maillot soit mouillé. Parfois, j’ai bien vu que le spectacle n’était vraiment pas à la hauteur des attentes du public. Et le spectateur, s’il ne crie pas comme les fans, il ne revient pas. »

Restons sur les fans et l’homme qu’ils ont pris pour cible, on parle de Pierre Wantiez, le DG du club. Comprenez-vous pourquoi ?

« Non. Peut-être parce qu’il est une cible plus facile que moi ou Paul. Ils m’ont envoyé un message, sur les promesses et jamais de montée, mais sans me citer. »

Un mot sur Alexandre Bonnet, joueur emblématique, fidèle au HAC depuis 2009, parti en vacances sans même savoir ce que le club souhaitait faire de lui.

Comprenez-vous que cela puisse, sinon choquer, du moins interpeller ?

« À son âge (35 ans), il devient un joueur de complément, certes capable de contribuer au succès du club. Tout le monde est unanime, il peut encore donner. Maintenant, par rapport aux recrues qui nous rejoindront, est-il raisonnable de le prolonger, ou pas ? C’est à Paul (Le Guen) d’en décider. On ne peut pas demander à un joueur de complément d’être choisi avant les autres. »

« Je ne peux pas exposer Vikash (Dhorasoo) comme ça »
Concernant les jeunes, à savoir Isaak Touré, dont le nom circule un peu partout, Amir Richardson et Abdoullah Ba, leur départ imminent est-il inéluctable ?

« Pour Isaak, il ne lui reste qu’un an de contrat, beaucoup de clubs montrent leur intérêt, même si je ne dispose pour le moment d’aucune offre concrète. S’il y en a une cohérente, et que le joueur donne un avis favorable, on acceptera. Amir, lui, est sous contrat pour deux ans encore. Soit il prolonge dès maintenant, soit il nous quittera cet été. Mais on souhaite vraiment qu’il reste. Quant à Abdoullah, je ne maîtrise pas bien le dossier. »

Il y a toujours des rumeurs qui circulent sur la vente du club. Quelle est votre position aujourd’hui par rapport à ça. Est-ce que vous êtes dans le même état d’esprit qu’il y a un an où vous nous disiez « on peut m’appeler, ce sera non… » ?

« J’ai un peu évolué sur le sujet. Je ferai une précision que je n’avais pas faite il y a un an, car il y a un an il était clair qu’au vu de la situation financière et sportive du club, ça aurait été irresponsable. Aujourd’hui, je dis que je ne vendrai pas ce club sauf si quelqu’un amène un projet sportif nettement supérieur à ce que nous faisons. À ce moment-là, je réfléchirai. Mais pour l’instant, il n’y a rien. Plusieurs personnes m’ont approché. Il y a des projets qui sont relativement intéressants mais rien qui me fait dire que c’est mieux que ce que nous faisons. Il ne faut pas non plus oublier que le problème structurel est toujours là et ma responsabilité, c’est de redresser la situation et de continuer à travailler sur la productivité ou les gains de productivité. »

On parle de Vikash Dhorasoo qui aurait éventuellement un projet. Vous a-t-il personnellement contacté ?

« Je ne peux pas exposer Vikash comme ça en disant oui ou non. Mais il est sûr qu’il y a un projet local. J’écoute tout le monde. Mais pour l’instant, il n’y a rien de concret. »

Ce projet local, vous le sentez cohérent ?

« (Long silence) Moyennement. Il y a des choses intéressantes, d’autres pour lesquelles je ne suis pas tout à fait convaincu. Dans toutes les approches, qu’elles soient locales ou pas – et quand je parle de local, ce n’est pas forcément havrais mais aussi français – il y en a une partie qui dit : « Bon, Volpe, il n’est pas obligé de vendre, donc il faut le séduire, il faut lui dire ce qu’il a envie d’entendre. » Et quand je commence à gratter un petit peu, que je commence à leur dire : « Montre-moi pourquoi tu dis ça, montre-moi ton process, ton système de fonctionnement, montre-moi où et quand tu l’as déjà fait. Tu veux les clés de ce club, il faut les mériter. Apporte-moi un vrai système qui est nettement supérieur au nôtre afin que tu puisses me convaincre. » Une fois que je suis convaincu, on passe à la deuxième étape : « Vous payez combien et tout le reste. » Mais je ne veux pas entendre parler d’argent tant que je n’aurai pas vu un projet sportif très solide. »

Est-ce que vous pourriez justement céder les clés du club sans avoir au moins vécu une saison exceptionnelle à sa tête ?

« On revient sur l’idée de ce qu’était l’objectif – la montée – mais ce n’était pas le seul et unique objectif non plus. Je suis extrêmement fier de ce qu’on a fait dans d’autres domaines. Ma réponse, c’est que je ne sais pas, mais une chose est sûre, c’est que le bien-être du club est beaucoup plus important que le bien-être d’une seule personne. Ce club a 150 ans, je suis suffisamment lucide pour comprendre et accepter qu’il y ait des gens mieux placés que moi pour le faire progresser. Pour l’instant, ce projet n’est pas encore apparu, mais s’il arrive un jour ou un autre, j’espère qu’on sera déjà monté. Et si ce n’est pas le cas, il va falloir que je me regarde dans la glace et que je me demande ce que je fais. On freine le club pour l’orgueil d’une personne ou est-ce qu’on le fait progresser en se disant, quelques années plus tard en voyant les fruits récoltés, qu’on a pris la bonne décision. »

« Oui, je te fais toujours confiance mais tu vas écouter mes idées »
Est-ce que vous ressentez parfois un sentiment d’usure, de lassitude ? Vous ne vous dites jamais, on n’est pas encore en Ligue 1, je prends ma canne à pêche et je pars faire autre chose ?

« J’aime bien pêcher (rires). Mais je peux faire les deux. Je suis toujours motivé parce que je vois les choses que l’on peut faire pour progresser. Je crois que si un jour, j’arrive au bureau et que je me dis « je ne sais pas quoi faire, je n’ai plus d’idées », à ce moment-là, je me dirai « j’arrête ». Mais tant que je verrai qu’il y a encore des pistes à développer, une marge de progression, tant que je considérerai que je peux encore faire partie de ce processus, je continuerai. Échanger avec les partenaires, voir les filles monter en D1… Il y a des petites choses qui me donnent l’énergie et la volonté de continuer. »

Son message aux supporters

Quels sont les leviers pour pouvoir franchir un cap ?

« Regardez le match de Caen. 19 000 spectateurs. On ne pourra pas faire ça dix-neuf fois dans la saison mais trois ou quatre, pourquoi pas ? Créer également de vrais événements familiaux. On peut faire plus. Et ça, ça a un effet économique rapide. Il faut voir ce que l’on peut faire pour améliorer la qualité du spectacle sur le terrain. Il nous faut impliquer de plus en plus de monde. »

Récemment, vous nous avez dit que vous aviez découvert le monde du football à votre arrivée au club. Que vous aviez beaucoup écouté les gens qui vous entouraient. Puis, au fil des saisons, vous avez pris confiance. Pensez-vous qu’à certains moments, vous avez trop écouté votre entourage et qu’aujourd’hui, vous avez moins envie d’écouter et de prendre plus de décisions?

« La réponse est oui. Mais je ne regrette pas de ne pas l’avoir fait il y a sept ans parce que j’aurais pris des décisions aveuglément. Plus on apprend, plus on peut penser par soi-même. Ça ne veut pas dire que je vais remplacer ou enlever l’autorité de quelqu’un, mais j’ai un mot à dire maintenant qui compte plus qu’il y a un an, deux ans, trois ans… sept ans. Il y a des décisions qu’avant je sous-traitais parce que je n’avais pas d’opinion : « Je te fais confiance. Aujourd’hui, oui, je te fais toujours confiance mais tu vas écouter mes idées. Si on prend une décision à deux et que j’estime que ta décision est mauvaise, tu ne le fais pas. » Ça concerne le sportif. Parce que le côté non-sportif, c’était plus facile parce que c’est un business et que j’ai l’expérience. »

« Il y a plus d’équité dans le vestiaire des féminines »
Il est de combien le budget pour les féminines ?

« On est à peu près à un million. »

Et pour les garçons ?

« Je ne vous dirai pas. C’est confidentiel. »

Concrètement pour les filles, il faut essayer d’arriver à 1,5 million, 2 millions ?

« Non, 2 millions ce n’est pas nécessaire. On a des clubs en D1 qui jouent correctement en milieu ou en deuxième partie de tableau avec un budget compris entre 1,2 et 1,5 million. En dehors des grosses pointures – Megan Rapinoe, Le Sommer etc. – la fourchette de salaire entre le bas et le haut est relativement restreinte pour la simple raison qu’il n’y a pas d’économie en football féminin. Il n’y a pas de droits télé, il n’y pas de gros transferts. Un transfert à 20 000 euros c’est énorme. Donc, il n’y a pas beaucoup d’écart. C’est pour ça que je pense que c’est mieux avec les filles parce qu’il y a un peu plus d’équité dans le vestiaire (sourires). Ce n’est pas très cher mais il ne faut pas oublier qu’on ne récupère pas la mise. C’est une dépense supplémentaire qui viendra de l’extérieur. Elle ne sera pas prise dans les caisses internes des autres sections. On le fait parce que c’est une bonne chose à faire.

Il faut vraiment imaginer qu’on a deux enfants. Il ne faut pas mélanger le traitement des deux. Il y a un enfant qui pose un petit peu plus de problèmes, c’est le garçon. Au niveau sportif, on a des choses à faire. Il faut le soutenir de toutes nos forces. Y compris avec le budget qui est supérieur de 70 % à ce qu’il était en 2015-2016. La fille, il faut la féliciter mais on ne la traite pas de la même manière. Même dans le vestiaire. Je vais dans le vestiaire avant le match, l’équipe elle n’attend que ça. C’est différent pour les garçons. Ils n’ont pas besoin d’entendre quoi que ce soit du président. Ils ont fait leur causerie. Ils ont besoin de se concentrer sur le match. L’ADN des deux équipes est différent. »
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Football – Ligue 2 : ça s’excite autour de Touré, le HAC flaire le joli coup financier

Venues de France, d’Angleterre et d’Allemagne, les sollicitations abondent. En même temps qu’un départ permettrait à Isaak Touré de changer de dimension, son transfert offrirait au Havre AC une réelle bouffée d’oxygène, financièrement parlant.

S’il venait à accepter l’offre de Manchester City, Isaak Touré serait dans la foulée prêté à Troyes (L1)

Le discours, il l’avait appris sur le bout des doigts. Le 29 avril dernier, à la veille d’un déplacement à Ajaccio et d’une défaite en Corse du Sud (1-2), Isaak Touré, lors d’un point presse, n’excluait pas de poursuivre son apprentissage sur la scène pro sous les couleurs du Havre AC. « Je n’ai jamais parlé de départ, je suis très bien ici, j’aimerais bien rester. Je suis arrivé à l’âge de 12 ans, je suis un jeune du Havre. » Mais un jeune du Havre qui deviendra, au mieux, s’il ne l’oublie pas, un ambassadeur de la formation havraise, loin de la Porte Océane.

Pendant qu’il distillait quelques mots empreints d’une réelle correction à l’égard du HAC, ses agents, eux, commençaient à trier les offres venues de France et de l’étranger. À un an de la fin de son contrat, l’heure du départ a inéluctablement sonné. Il le sait, les dirigeants et ses agents le savent. À 19 ans et dix-huit apparitions en Ligue 2 (12 titularisations), le géant de la défense havraise, 204 centimètres sous la toise, affole ainsi depuis longtemps les chasseurs de têtes. En janvier, les deux Olympiques, de Marseille et de Lyon, s’étaient déjà mis sur la piste, quand le Bayern Munich (All) suivait d’un œil attentif le dossier.

Les Cityzens tiennent la corde

Quelques mois ont passé, et soudain, ces jours derniers, tout s’est emballé. Les pistes et les chiffres, plus alléchants les uns que les autres, se succèdent Jusqu’à Newcastle (Ang) et cette somme qui accompagne la rumeur, de l’ordre de 9 M€. Trop, beaucoup trop. En revanche, le trésorier du club doyen pourrait raisonnablement tabler sur une somme allant de 5 à 7 M€. Ce qui rayerait de la liste l’OM et l’OL, pour lesquels un tel transfert, à ce prix, paraît risqué.

Reste donc la Bundesliga, et l’Eintracht Francfort, récent vainqueur de l’Europa League, mais aussi et surtout la Premier League, où Manchester City, tout frais champion, tiendrait actuellement la corde. Isaak Touré a même été récemment aperçu en pleine visite des installations des Cityzens, selon nos confrères du journal L’Équipe. Pour déjà y choisir son casier ? Non.

S’il venait à accepter l’offre de City, l’international U19, appelé à disputer l’Euro de la catégorie (du 18 juin au 1er juillet en Slovaquie), reviendrait en effet en France dans la foulée afin de rallier les rangs de Troyes (L1), filiale du City Football Group. Et ce, dans le cadre d’un prêt. Avec très certainement pour Bruno Irles, coach de l’Estac, l’obligation d’offrir au futur ex-Havrais un minimum de temps de jeu.

Les prochains jours devraient ainsi déterminer l’avenir d’un joueur qui souhaitait passer par la case Ligue 1 avant de se poser à l’étranger. Le deal de Manchester City calque donc à merveille avec son plan de carrière.
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Football - Euro U17 : Saël Kumbedi Nséké, nouvelle fierté du HAC

Le latéral du Havre AC, auteur d’un doublé qui a offert le sacre européen à l’équipe de France U17 mercredi 1er juin 2022, marche désormais dans les traces de quelques-uns de ses aînés, eux aussi internationalement titrés et à jamais ambassadeurs de la formation havraise.

Saël Kumbedi Nséké a propulsé l’équipe de France U17 jusqu’au sacre européen, d’un doublé inscrit en finale

« Avec un tel joueur, tu n’attends pas, tu fonces et tu le fais signer. » Ces mots sont de Chicco Malau Tewa. Pour les « historiens » de la Cavée Verte, ce nom évoque avant tout un titre de champion de France des moins de 15 ans, remporté avec le Havre AC en 1992. Malau Tewa était alors gardien de but. Mais depuis une quinzaine d’années, l’ex-pensionnaire du centre de formation du HAC œuvre surtout dans la quête des futurs talents, à Paris et sa région. Et ce, en qualité de bras droit de Franck Sale, directeur du recrutement des jeunes à la Cavée.

En 2018, c’est donc lui qui a déniché Saël Kumbedi Nséké, alors joueur du Cosmo Taverny (95). « Je l’avais trouvé un peu timide, mais très intéressant. Alors j’ai dit à son entourage qu’on allait vite le faire monter au Havre. » Quelques mois plus tôt, le FC Metz avait invité le jeune défenseur à disputer un tournoi. Sans suite. Tout comme il n’y eut pas de suite à son passage dans les rangs de l’école de foot du PSG (2015-2018).

Le Guen : « Il a de nouveau montré qu’il avait une forte personnalité »

Incontournable au sein du « onze » devenu champion d’Europe U17, en Israël, double buteur en finale, mercredi face aux Pays-Bas (2-1), Nséké ne fait ainsi que confirmer le bien que tout le monde pense de lui. « C’est un bon gamin, un leader, entouré d’une bonne famille, estime Malau Tewa. Dès qu’il est arrivé à la Cavée, il était programmé, il savait déjà où il voulait aller. C’est un dossier qu’on a bouclé en deux semaines, on a été très vite et très bons je pense. »

Et voilà ainsi le HAC doté d’un nouvel ambassadeur de dimension internationale, à l’échelle des jeunes. Comme le furent avant lui Florent Sinama-Pongolle, Anthony Le Tallec et Kevin Debris, champions du monde U17 (2001), mais aussi Bradley Danger, champion d’Europe U17 (2015), cet Euro, version U19, également remporté par Didier Digard (2005) et Gueida Fofana (2010). Sans oublier Carlos Kameni, Lion Indomptable (Cameroun) qui avait exposé à Sanvic l’or olympique (Sydney 2000).

Propulsé depuis mercredi sous les projecteurs, Nséké devrait désormais y rester. Si à 17 ans, il ne peut encore prétendre à une place de titulaire en Ligue 2, Paul Le Guen entend toutefois en faire un membre à part entière du groupe professionnel. « C’est le seul 2005 qui fera toute la saison avec nous, précise l’entraîneur havrais. Il a certes eu du mal à finir la saison dernière, mais j’ai su pourquoi. Un problème personnel l’a perturbé. Et là, avec ce doublé et ce titre européen, je suis vraiment heureux pour lui. C’est top ! Il a de nouveau montré qu’il avait beaucoup de caractère, une forte personnalité. »

Deux atouts, en plus d’un talent certain, qui pourraient lui permettre, en janvier prochain, de parapher son tout premier contrat professionnel, lui qui devrait débuter l’exercice 2022-2023 sous statut stagiaire pro.
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Message par Mathelvin »

Football – Ligue 2 : Koné snobe le HAC et ira voir ailleurs

Entre Mohamed Koné, doublure numéro 2 de Yahia Fofana la saison passée, et le Havre AC, l’histoire vient de prendre fin. Le jeune Ivoirien n’a pas souhaité répondre à la proposition des dirigeants du club doyen, sous la forme d’un premier contrat pro.

Les dirigeants du Havre AC ont décidé de mettre un terme aux négociations qu’ils menaient avec Mohamed Koné

Jamais apparu en Ligue 2, jamais appelé à prendre le relais en Coupe de France, crédité d’une saison qualifiée de moyenne en National 3, Mohamed Koné (20 ans), auquel un premier contrat professionnel avait pourtant été proposé, tourne le dos au Havre AC. Ce club qu’il a rejoint en 2020, en provenance de l’US Torcy (77). Comme un triste contre-pied à des dirigeants qui ont œuvré, dans l’ombre, pour lui et sa famille.

Seulement voilà, depuis ce mois de mars 2022 et sa convocation avec les Éléphants de la Côte d’Ivoire, en qualité de troisième gardien à l’occasion d’une double confrontation face aux Bleus et l’Angleterre, le natif d’Adjamé semble s’être hissé, sur les conseils de son entourage, dans une (étonnante) dimension nouvelle. Au point de snober l’occasion de devenir professionnel et première doublure de Mathieu Gorgelin pour l’exercice à venir.

Thuram et un Polonais sur les tablettes

La décision de mettre un terme à toutes négociations vient donc d’être prise, Koné se doit désormais de trouver un nouveau club d’accueil. Et voilà ainsi le Havre AC contraint à se mettre en quête, non pas d’un, mais de deux gardiens, sachant que Paul Le Guen n’entend pas accueillir dans ses rangs l’un des deux jeunes de la Cavée Verte, que sont Arsène Courel (18 ans) et Azamat Uriev (18 ans).

Alors circulent déjà quelques noms.

Celui de Yohann Thuram (33 ans) par exemple, déjà vu sous les couleurs ciel et marine de 2016 à 2019 et dont le contrat avec Amiens arrive à expiration. Ou encore celui du Polonais Mateusz Lis (25 ans), numéro 1 du SK Altey (Tur), récemment recruté par Southampton (Ang), via un contrat de cinq ans, et appelé à être prêté en France, au HAC plus précisément comme cela circule sur la toile.
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Football - Ligue 2 : le HAC peine à avancer ses pions

À dix jours de la reprise de l’entraînement, l’effectif du Havre AC, appelé à un grand bouleversement, peine toujours à prendre forme. Et le temps presse.

Le défenseur angevin Vincent Manceau, en fin de contrat avec le SCO, figure en tête d’une liste de joueurs dressée par Paul Le Guen pour renforcer le HAC

Le message paraissait clair. Dès le 19 mai 2022, les dirigeants du Havre AC signaient leur première recrue, issue du Mans (National), en la personne de Djamal Moussadek, défenseur central de 20 ans. Le marché était lancé ! D’autant qu’en parallèle, la piste du Concarnois Fahd El Khoumisti, attaquant aux vingt réalisations et récemment sacré meilleur joueur de National, suivait son cours. Seulement voilà, depuis l’officialisation de Moussadek, le calme ne peut être plus plat. El Khoumisti ne ferait plus partie des priorités et aucun autre dossier n’a été bouclé.

Alors oui, des noms circulent. Comme celui de l’Angevin Vincent Manceau. En fin de contrat avec le SCO (Ligue 1), le club où il a signé sa toute première licence et qu’il n’a jamais quitté, le latéral droit de bientôt 33 ans (il les fêtera le 10 juillet), capable également de jouer dans l’axe, figure en tête d’une liste dressée par Paul Le Guen.

Deux Rennais en ligne de mire

Hissé au rang de monument du SCO Angers, Manceau, également suivi de plus ou moins près par Clermont, Auxerre et Bordeaux, attendrait toutefois de connaître avec précision les intentions de ses actuels dirigeants. Et ce, non sans l’espoir d’une prolongation à Angers. Notons qu’en 2021-22, le défenseur est apparu à vingt-huit reprises en L1, pour vingt-cinq titularisations.

Autres recrues probables, cette fois venues tout droit du Stade Rennais : Jérémy Gelin (25 ans) et Andy Diouf (19 ans). Blessé à un genou lors de la préparation aux Jeux Olympiques de Tokyo (2021), Gelin, soixante-quatre matches de L1 au compteur, sort d’une saison blanche, lui qui avait été prêté au Royal Antwerp (Bel) en 2020-21 (11 matches). L’ex-international peut évoluer tant en défense centrale qu’au cœur du jeu. Quant à Diouf, milieu de terrain international U19 appelé à disputer prochainement l’Euro de la catégorie (voir par ailleurs), il pourrait rallier le centre d’entraînement de Soquence dans le cadre d’un prêt. À ce jour, quelques détails restent à régler.

Enfin, il semble difficile d’imaginer le gardien polonais Mateusz Lis (25 ans) rejoindre le Havre AC. Titulaire en Süper Lig (Turquie, Altay), recruté par Southampton (Angleterre) en échange d’un contrat de cinq ans, le portier devrait faire l’objet d’un prêt cet été. Et la piste du club doyen a fait son effet sur le net. Question : dans quel but se poserait-il au Havre ? Mathieu Gorgelin a été annoncé comme le numéro 1 en 2022-23 et Lis se contenterait donc d’un rôle de doublure ? Étrange, sauf à ce que « PLG » ait finalement décidé d’une forte concurrence au poste, ce qui n’a jamais été dans ses habitudes.

Voilà donc ce que l’on sait et en l’état, dans un marché certes loin d’avoir trouvé son rythme de croisière, l’effectif du Havre AC n’a toujours pas laissé filtrer les signes d’un renouveau. Rappelons que Fofana (Angers), Abdelli (Angers), Baldé (r.p. PSG), Boura (r.p. Lens), Abline (r.p. Rennes), Fontaine (Réunion), Gibaud (Versailles, N1, ?), Koné, Ben Mohamed, Cornette et Bonnet, voire Mahmoud, Mbemba, sans oublier les jeunes Touré, Richardson et A. Ba, ont déjà quitté, ou le feront peut-être, le club doyen.

En bref… En bref…

Euro : c’est au tour de Touré et de A. Ba
Après le sacre de l’équipe de France U17 au championnat d’Europe, et ce doublé inscrit en finale par le Havrais Saël Kumbedi Nséké face aux Pays-Bas (2-1), place à l’Euro U19 (en Slovaquie, du 18 juin au 1er juillet 2022). Une compétition pour laquelle Landry Chauvin, le sélectionneur, a retenu le défenseur Isaak Touré et le milieu Abdoullah Ba.

Richardson victorieux à Toulon

Le milieu de terrain du HAC Amir Richardson a pris part au succès de l’équipe de France U20 lors du Festival international Espoirs de Toulon. Entré à la mi-temps d’une finale durant laquelle les Bleuets ont été rapidement menés par le Venezuela, Richardson a finalement pu goûter aux sensations de la victoire (2-1).
Mathelvin
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Football - Ligue 2 : le HAC ne sera finalement pas vendu

Parole de président Volpe, la vente du Havre AC, déjà évoquée il y a un an, n’est (toujours) pas d’actualité. Beaucoup de bruit pour rien ? Les prochains jours lèveront peut-être le voile sur quelques mystères.

Vincent Volpe accueillera-t-il un nouvel investisseur au sein du capital, et ce avant de passer la main dans quelques mois ?

Il ne souhaitait pas communiquer. Ni donner le moindre indice. Mais lui seul était en mesure d’affirmer, ou d’infirmer, les rumeurs, plus qu’insistantes, quant à la vente imminente du Havre AC. Et ce, à un groupe battant pavillon américain. Une négociation entre compatriotes sur la base d’une passation de pouvoir avoisinant les 20 M€.

Ce jeudi 16 juin, Vincent Volpe, courroucé par des informations auxquelles il dit n’accorder qu’une bien modeste crédibilité, a toutefois accepté de nous livrer une indication sur l’avenir proche du Havre AC. Une déclaration des plus courtes, mais dénuée d’ambiguïté : « Le club ne sera pas vendu ! » Le remake du printemps 2021, lorsque déjà, le changement de propriétaire avait été annoncé. Sans suite.

Entrée d’un nouvel investisseur au capital ?

Voilà donc qui coupe court, en l’état, à toutes les spéculations. Enfin presque. Comme le patron du HAC l’avait affirmé le 26 mai dernier lors d’un entretien accordé à Paris-Normandie, il n’est aujourd’hui plus opposé à discuter avec de potentiels repreneurs. « J’ai un peu évolué sur le sujet. Je ferai une précision que je n’avais pas faite il y a un an, car il y a un an il était clair qu’au vu de la situation financière et sportive du club, ça aurait été irresponsable. Aujourd’hui, je dis que je ne vendrai pas ce club sauf si quelqu’un amène un projet sportif nettement supérieur à ce que nous faisons. À ce moment-là, je réfléchirai. Mais pour l’instant, il n’y a rien. »

Rien de rien ? Si comme il l’assure, le HAC ne changera pas de main en ce mois de juin, peut-être faut-il y voir, soit un obstacle insurmontable au moment d’acter la vente, d’où la mise en stand-by depuis quelques jours des dossiers associés au recrutement, soit se profile la possible entrée d’un nouvel actionnaire au sein du capital, sans que Vincent Volpe ne perde à court terme la majorité des parts.

Un investisseur qui prendrait dès lors sereinement ses marques, sans précipitation, dans l’optique d’une prise de commandes en cours de saison. Cela entre dans le domaine du possible. D’autant qu’une vente à cette époque de l’année, ferme et définitive, sachant toutes les opérations qui en découlent (audit, retour devant la DNCG, etc.), mettrait réellement en péril la préparation de l’exercice à venir.

El Kharaz avec Bodmer ?

En parallèle, si le club ne sera donc pas vendu, il n’est toutefois pas à exclure que le nom de Mathieu Bodmer (39 ans) soit bel et bien dans les tuyaux. L’Ébroicien, champion de France en 2008 (Lyon) et 2013 (PSG), et dont le fils Mathéo (18 ans) se forme à la Cavée Verte, endosserait ainsi le rôle de directeur sportif et arriverait avec un certain Mohamed El Kharaz, d’Évreux lui aussi, déjà vu au HAC en qualité de dénicheurs de jeunes talents et dont le retour s’effectuerait en tant que responsable du recrutement des pros.

Bodmer deviendrait alors le nouvel homme fort. Trop fort pour cohabiter avec un Paul Le Guen qui avait fait savoir à son arrivée sur le banc (2019) qu’il n’entendait pas qu’un « DS » se dresse entre lui et les décisions sportives. La question du maintien en poste de l’actuel staff technique se poserait donc.

Et ce, alors que la reprise de l’entraînement est programmée au vendredi 24 juin. « Mais quoi qu’il arrive, affirme « PLG », je ferai mon métier jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’on me dise d’arrêter. » Les prochains jours devraient balayer quelques incertitudes, à tous les niveaux du club.
Mathelvin
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Football – Ligue 2. L’entraîneur Paul Le Guen et le HAC, c’est fini !

Paul Le Guen a été informé ce jeudi 16 juin 2022 qu’il ne serait plus à la tête de l’effectif du Havre AC. Luka Elsner, l’ex-entraîneur d’Amiens, devrait lui succéder.

Paul Le Guen est remercié par le Havre AC à un an du terme de son contrat

Alors que le président Volpe s’amuse à jouer les cachottiers, en interne comme en externe, les grandes manœuvres viennent de commencer au Havre AC. Et la première victime se nomme Paul Le Guen (58 ans).

Dans la soirée, le technicien en place depuis 2019 s’est vu signifier son limogeage. Et ce, à un an du terme de son contrat, quelques semaines seulement après que Vincent Volpe, suite à l’un de nos articles intitulé « Le Guen, stop ou encore ? », l’ait pourtant confirmé à son poste.

Luka Elsner en approche

Seulement depuis, les choses semblent avoir radicalement changé. L’arrivée d’un nouvel investisseur modifie la donne, et l’organigramme. Et pour relayer « PLG », successeur de Tanchot, les nouveaux hommes forts ont jeté leur dévolu sur le Slovène Luka Elsner (39 ans), vu à Amiens, en Ligue 1, en 2019-2020, avant d’être remercié en septembre 2020 (L2) et de voir son adjoint d’alors, Tanchot, le remplacer sur le banc picard.

Plus d’informations à venir.
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Football - Ligue 2 : après le limogeage de Le Guen, le HAC veut tout changer

Un entraîneur remercié, un successeur déjà en approche, un directeur sportif et un président délégué annoncés… Jeudi 16 juin 2022, au Havre AC, les grandes manœuvres ont débuté.

Ce devait être mercredi 15 juin 2022, mais finalement non. Promis pour jeudi 16 juin. Alors que circulait l’information selon laquelle le HAC allait tomber dans d’autres mains, américaines elles aussi, le président Vincent Volpe nous avait assurés qu’il nous dirait tout.

Finalement, sans que ce ne soit qu’un détail, tout juste a-t-il consenti à affirmer que le doyen des clubs français ne serait pas vendu. Mais si grand businessman soit-il, le boss, après sept années de présidence, n’en reste pas moins naïf. Le milieu du football laisse apparaître tant de fuites qu’il lui est impossible de les colmater.

Nouvel investisseur, nouvel organigramme

De fait, sans doute ne se doutait-il pas que le limogeage de Paul Le Guen (58 ans), relayé à chaud sur le compte twitter @Sport_PN, ne resterait pas plus d’une heure sous le sceau du secret.

Après trois années sur le banc du Havre AC, « PLG », à un an du terme de son contrat, a donc été remercié. Lui qui avait pourtant été confirmé à son poste il y a quelques semaines, suite à l’article publié sous le titre : « Le Guen, stop ou encore ? ». Mais l’arrivée d’un nouvel investisseur, dont l’objectif est de prendre ses marques durant quelques mois avant d’acter la vente, sachant qu’à cette époque de l’année le timing d’une reprise est mal choisi, a changé la donne. Et modifiera l’organigramme dans les plus brefs délais.

Luka Elsner, nouvel entraîneur et Matthieu Bodmer, directeur sportif

Au poste d’entraîneur tout d’abord. Sur le banc, Luka Elsner (39 ans) devrait ainsi faire son apparition. Notamment passé par Amiens, en Ligue 1, lors de l’exercice 2019-2020, le Slovène, francophone, sort d’un périple difficile en Belgique, sous les couleurs de Courtrai et du Standard de Liège. Néanmoins, son passage à Amiens est loin d’avoir laissé que de mauvais souvenirs. Notamment aux yeux de Mathieu Bodmer, qu’il a entraîné. « C’est l’un des entraîneurs les plus brillants avec lesquels j’ai travaillé », avouait Bodmer, champion de France en 2008 (Lyon) et 2013 (PSG), avant de finir sa carrière à Amiens (2020). Bodmer (39 ans) - dont le fils Mathéo (18 ans) se forme à la Cavée Verte - devrait prochainement être nommé directeur sportif du Havre AC. D’où le piste Elsner.

Jean-Michel Roussier, bras droit de Vincent Volpe

Et ce n’est pas tout. Dans ses bagages, le nouvel investisseur emmène un haut dirigeant, un président délégué, en la personne de Jean-Michel Roussier. Ce qui impliquera très certainement le départ de Pierre Wantiez, l’actuel DG. Jean-Michel Roussier donc, l’ex-patron exécutif de l’Olympique de Marseille (1995-1999), passé par Nancy (2018-2020), vu dans l’audiovisuel (Cfoot, Mediapro), proche de Mathieu Bodmer et prochainement propulsé comme le bras droit d’un Volpe qui restera président, mais qui s’effacera certainement un peu plus encore, avant de disparaître à terme de l’organigramme du HAC.

Rappelons, pour conclure, que la reprise de l’entraînement est programmée au vendredi 24 juin, et qu’en l’état, la préparation d’une saison à haut risque débutera avec un effectif famélique.

Source : http://www.paris-normandie.fr/id316847/ ... -cest-fini
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Nouvel entraîneur, nouveau directeur sportif, nouvel actionnaire : Jour J pour le HAC

C’est lundi 20 juin 2022 que le HAC promet de lever le voile sur son projet sportif et financier. Le successeur de Paul Le Guen à la tête de l’équipe professionnelle devrait être présenté…

Luka Elsner est pressenti pour devenir le nouvel entraîneur du HAC

Depuis l’annonce du limogeage de Paul Le Guen dans la journée du jeudi 16 juin 2022 et le nouveau démenti de Vincent Volpe sur la vente imminente du club, le HAC est sous le feu des projecteurs.

Vendredi 17 juin, la direction de la communication du club normand a envoyé un court communiqué de presse aux médias baptisé « Évolution du projet HAC ». Le communiqué fait une ligne : « Le Havre Athletic Club communiquera le 20 juin dans l’après-midi sur la saison qui s’annonce et l’évolution du projet HAC. »

Dans son édition du vendredi 17 juin 2022, Paris-Normandie a évoqué plusieurs pistes, notamment dans le secteur sportif.

Luka Elsner à la place de Le Guen ?

Pour remplacer Paul Le Guen sur le banc, c’est le nom de Luka Elsner qui circule avec le plus d’insistance. Âgé de 39 ans, le jeune technicien slovène n’est pas allé au bout de saison de Ligue 1 avec Amiens (2019-2022). Parti en Belgique, Luka Elsner n’a pas fait des étincelles à Courtrai et au Standard de Liège.

Mathieu Bodmer directeur sportif ?

Samedi 18 juin, Mathieu Bodmer a fait son jubilé « chez lui » à Évreux. L’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais et du PSG qui a achevé sa carrière à Amiens (2020) avait réuni du beau monde à Évreux – dont Thierry Heny – pour officialiser la fin de sa carrière sportive.

Devenu consultant sportif depuis août 2021 pour Amazon Prime Video, Mathieu Bodmer a su faire entendre sa voix.

Jean-Michel Roussier à la direction ?

Autre nom que Paris-Normandie a dévoilé dans son édition du 17 juin dernier, celui de Jean-Michel Roussier. L’ancien patron exécutif de l’Olympique de Marseille (1995-1999), auteur d’un passage fade à Nancy (2018-2020) a mené aussi des expériences peu fructueuses dans le secteur de l’audiovisuel (Cfoot, Mediapro).

Dans l’hypothèse où Vincent Volpe restait actionnaire majoritaire du HAC, Jean-Michel Roussier pourrait devenir une sorte de président opérationnel au quotidien. L’histoire de mettre un peu plus la pression sur tous les salariés du club doyen.

Avant la reprise de l’entraînement fixée au vendredi 24 juin, autant écrire que la communication de l’après-midi du lundi 20 juin est très attendue.
Mathelvin
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Football - L2 : Mathieu Bodmer aspire à « ramener Le Havre sur la carte du football français »

Nouveau directeur sportif du Havre AC, Mathieu Bodmer a dévoilé ce lundi, lors de la conférence de presse de présentation du nouvel organigramme du club doyen, les contours du projet qu’il compte mettre en place. Un projet qu’il dit « ambitieux », destiné à ramener le HAC dans l’élite du football français.

Deux ans après la fin de sa carrière de joueur, Mathieu Bodmer prend les rênes de la politique sportive du Havre AC

Au cœur de la salle de presse du Stade Océane, Mathieu Bodmer (39 ans) a prononcé ce lundi 20 juin 2022 ses premiers mots en tant que directeur sportif du Havre AC, rôle central dans la nouvelle organisation du club doyen. En voici l’essentiel.

Son arrivée au HAC

« J’ai toujours dit et répété que j’avais envie de revenir dans le football. J’ai eu la chance de jouer pendant très longtemps, puis de rentrer dans les médias il y a deux ans notamment grâce à Jean-Michel (Roussier). Mais ma qualité, mon envie première, c’est d’être au bord du terrain, dans le recrutement, de construire un effectif. Cela fait un an qu’on me démarche dans divers projets. J’ai accepté celui-là parce qu’il me tient à cœur. C’est ma région, un club qui a une histoire fantastique, un centre de formation qui marche très bien depuis très longtemps. À la base, c’est Jean-Michel (Roussier) qui est venu me trouver, puis Vincent (Volpe). On a eu un bon contact. Avec Mohamed (El Kharraze) et Julien (Momont), nous avons présenté un projet sportif avec des datas, du recrutement, un réseau. On nous fait confiance, à nous de la rendre. C’est une opportunité pour nous, pour moi, de lancer mon après-carrière. »

Le choix de Luka Elsner

« C’est quelqu’un que j’apprécie énormément, un coach jeune, dynamique, qui a la même vision du football que moi, qui travaille énormément, parle plusieurs langues, propose un football attractif. Il cochait beaucoup de cases. Quand je lui ai proposé le poste, il a accepté sans hésitation. Je suis très content qu’il m’accompagne dans ce projet, c’est important pour moi de l’avoir à mes côtés, j’ai une grande confiance en lui. »

La méthode Bodmer

« Il n’y a pas de méthode Bodmer, c’est une équipe. Momo, Julien, Luka, on travaille ensemble. Je ne vais pas dire que nous allons travailler différemment des autres, ce serait manquer de respect, mais disons que c’est nous qui décidons des joueurs que nous voulons, on ne nous propose pas les joueurs, même si certains le font. Au niveau datas et analyse vidéo, c’est extraordinaire ce que Julien est capable de nous proposer. Cela permet de faire le tri dans les joueurs, d’aller beaucoup plus vite qu’auparavant. En une demi-heure, on peut avoir fait le tour de plusieurs joueurs, quand il fallait faire marcher son réseau pendant plusieurs jours par le passé. On regarde beaucoup de profils, on cible un potentiel, un poste. Et, dès qu’on a un joueur en tête, il y a des analyses qui tombent, tout le monde répond rapidement sur le profil et on valide ou pas. »

Le recrutement à venir

« Combien de recrues ? On n’a pas un chiffre précis, mais on sait qu’il en faut un bon nombre. On voit dans l’effectif actuel qu’il manque des joueurs un peu partout. Il y a déjà des dossiers en cours. Je peux vous garantir qu’avec Momo, on reçoit beaucoup de messages. On va traiter ça le plus vite possible pour que Luka ait le maximum de joueurs dès la reprise vendredi. On ne va pas faire vingt joueurs en quatre jours, ça n’existe pas, mais nous allons tout faire pour que Luka ait un effectif de quantité et de qualité le plus rapidement. Puis pour qu’il ait une équipe très compétitive pour le début du championnat. »

Les ambitions

« C’est un projet ambitieux, c’est une certitude, parce que je suis ambitieux, parce que l’équipe autour de moi est ambitieuse, parce qu’on veut remettre Le Havre sur la carte du football français. Il ne faut pas oublier que la saison à venir sera un peu particulière. Il y a des clubs qui descendent avec un gros budget, des clubs ambitieux, des clubs qui ont failli monter la saison dernière et vont encore mettre de l’argent. Le tout est de bien travailler, quel processus on met en place, les joueurs qu’on amène, l’état d’esprit qu’on va mettre dans cette équipe. La montée ne sera que l’aboutissement d’un projet. Une saison, deux saisons, trois saisons… Je ne suis pas voyant. Ce que je garantis, c’est que nous allons tous travailler dans le même sens pour faire la meilleure saison possible. S’il y a la montée, tant mieux. Si ce n’est pas cette saison, ce sera celle d’après, et ainsi de suite. »

Un public à reconquérir

« C’est un des premiers défis. Étant de la région, je sais l’amour du football qui y règne, au Havre en particulier. Depuis quelques années, les supporters viennent un peu moins au stade, pour diverses raisons. Ce sera à nous d’aller les chercher, de faire en sorte que l’équipe joue peut-être mieux, soit plus offensive, trouver quelque chose pour fidéliser un public plus nombreux. Il y a un outil de travail extraordinaire, un super stade, un bassin de population qui aime le football. À nous de faire le travail pour ramener les gens au stade. »

La formation

« Le Havre a toujours été un grand club formateur, pourvoyeur des équipes de France, des jeunes jusqu’aux A. La formation est un volet primordial de notre projet. Il faut miser dessus, l’accentuer encore. Avec Momo, l’avantage que nous avons, c’est qu’on connaît tous les garçons qui sont ici. Momo en a recruté quelques-uns. Moi, par le biais de mon fils (Mathéo, 18 ans), j’ai eu l’occasion de les voir jouer entre 15 et 20 fois par an depuis cinq ans. On connaît très bien le bassin régional, Le Havre, Rouen, Evreux, jusqu’à la banlieue ouest parisienne. Parce que nous avons été à Evreux pendant quatre ans (Bodmer fut le président de l’Evreux FC 27 de 2009 à 2013), et puis parce que depuis dix ans, nous sommes sur tous les terrains, de la N2-N3 aux U13, pour ne pas dire plus bas. La formation est capitale pour l’histoire de ce club et surtout son avenir. »

Son rôle de consultant

« Je suis en train de voir avec Amazon et RMC comment on peut faire, si c’est possible de cumuler ou pas. On prendra la meilleure décision pour tout le monde. Je suis quelqu’un qui dort très peu, pas plus de quatre ou cinq heures par nuit, ça laisse quand même beaucoup de temps pour travailler autour. »
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Football – Ligue 2 : Pierre Wantiez, DG du HAC, sur le départ

Les arrivées de Jean-Michel Roussier à la présidence du Havre AC et de Mathieu Bodmer à la direction sportive entraîneront dans quelques semaines le départ de Pierre Wantiez, l’actuel directeur général, après ceux de Paul Le Guen et d’Yves Colleu.

Arrivé en 2018, Pierre Wantiez, le DG du HAC, quittera ses fonctions en septembre

Avant même que le nouvel organigramme ne soit dévoilé, deux têtes étaient déjà tombées. Celle de Paul Le Guen, en poste depuis juin 2019 sur le banc du HAC, et auquel le club devra verser dix-huit mois d’indemnités de licenciement (12 mois + 6 de préjudice). Et celle de son fidèle adjoint, Yves Colleu.

Quid des autres membres d’un staff technique appelé à changer de peau ? Christian Mas, l’entraîneur des gardiens, ne devrait pas poursuivre l’aventure, proche qu’il est de Le Guen. Reste Olivier Rodriguez, le préparateur athlétique, et Romain Héquet, entraîneur adjoint notamment en charge de l’analyse vidéo. Analyse qui revient désormais à Julien Momont.

Jusqu’en septembre

À ce jour, personne ne leur a donc signifié leur limogeage. Ils sont ainsi attendus vendredi, jour de la reprise de l’entraînement, pour une discussion sur le thème de leur avenir. Ce lundi, Luka Elsner affirmait venir seul, pour l’instant.

De la photo de famille de la saison dernière, un autre personnage devrait prochainement disparaître : Pierre Wantiez. Directeur général du Havre AC depuis l’été 2018, en lieu et place d’Arnaud Tanguy aujourd’hui à Lorient, il assurera la transition ces prochaines semaines, avant de s’éloigner de la Porte Océane début septembre.

Entre le président, Jean-Michel Roussier, et le directeur sportif, Mathieu Bodmer, aucune place ne lui est donc réservée. Sous « mandat social », Wantiez quittera le Havre AC sans indemnité.
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Football - Ligue 2 : Elsner, nouvel entraîneur du HAC, nourrit « une volonté absolue de revanche »

Entretien avec le nouvel entraîneur du Havre AC et ex-coach d’Amiens, le Slovène Luka Elsner (39 ans), un technicien de retour en France quelques mois après son départ du Standard de Liège.

Luka Elsner, dont la récente étape au Standard de Liège (Bel) fut compliquée, entend se relancer à la tête de l’effectif havrais

C’est un entraîneur qui entend définitivement tourner la page d’une difficile étape sur le banc du Standard de Liège (BEL, d’octobre 2021 à avril 2022), un entraîneur heureux de retrouver le football français, d’être l’un des acteurs majeurs d’un projet tout neuf, qui se prépare à prendre les rênes de l’effectif du Havre AC.

Vous venez d’être nommé à la tête d’une équipe appelée à se reconstruire sportivement. Mais après deux expériences mitigées en Belgique, à Courtrai puis au Standard de Liège, n’avez-vous pas pour objectif, vous aussi, de repartir sur des bases nouvelles ?

« L’idée d’une revanche est effectivement présente dans ma tête. Surtout après mon passage au Standard, puisqu’à Courtrai, l’expérience a été plutôt positive par rapport aux objectifs du club. C’est d’ailleurs pour cela que le Standard m’a appelé. Mais là-bas, dans un contexte difficile que je n’ai pas su modifier, ce fut un échec. D’où cette volonté absolue de revanche. Je rentre en France avec une énergie supplémentaire et une armure plus épaisse. »

Que retenez-vous de cette parenthèse au Standard de Liège ?

« Quand on travaille dans un club de cette dimension, les attentes sont extrêmement grandes, parfois démesurées, mais il faut y faire face, être capable de maîtriser le terrain et les à-côtés. Ça forge le caractère et ça me servira pour la suite. »

« Je serai attendu au tournant dans des délais assez courts »

Le HAC n’a pas la même renommée que le Standard de Liège, mais votre arrivée coïncide avec le coup d’envoi d’un projet flambant neuf. Là aussi, vous allez être très attendu, non ?

« Peu importe le niveau où on se situe, il y a toujours des objectifs à atteindre. Au Havre, il va falloir essayer d’installer une exigence, des références au quotidien. On peut décréter des choses, mais il faut se comporter en champion tous les jours avant de prétendre l’être réellement. Car Le Havre, de par son histoire et les moyens engagés, a de très hautes ambitions. Alors oui, je serai attendu au tournant dans des délais assez courts. »

Vous prônez un football pétillant, mais pour cela, faut-il en avoir les moyens humains. Avez-vous la garantie de pouvoir vous appuyer sur des joueurs aptes à adhérer à votre philosophie de jeu ?

« C’est vrai que la volonté est de proposer un jeu offensivement intéressant. Il faudra donc des joueurs d’impact sur les flancs, en pointe et derrière l’attaquant, des joueurs capables de faire la différence. Mais avec la vision de Mathieu (Bodmer, directeur sportif) et de Momo (El Kharraze, responsable du recrutement) dans la recherche des profils, je suis sûr qu’on aura les moyens de mettre en place ce football. Même s’il faudra tout de même un peu de temps pour arriver à ce que l’on souhaite vraiment. »

« Douchez ? Une piste crédible »

Un mot sur votre staff. Lundi, lors de la conférence de presse, vous avez confié arriver seul, mais que des discussions avaient ou auraient lieu. L’ex-Havrais Nicolas Douchez est-il l’un de ceux avec lesquels vous discutez ?

« C’est une piste crédible. Maintenant, il y a des gens en place au club et il va falloir parler avec tout le monde. »

Mais a priori, les hommes de confiance de Paul Le Guen ne seront plus là dans quelques jours…

« Généralement, quand un nouvel entraîneur arrive, il y a quelques changements. On va choisir les bonnes personnes pour accompagner le projet, mais je ne peux pas en dire beaucoup plus. Si ce n’est que le staff technique devrait être connu en début de semaine prochaine. »

Parmi les joueurs toujours sous contrat, certains seront-ils invités à trouver un nouveau point de chute ?

« Des décisions sont prises, d’autres le seront, mais avant d’en informer les médias, on va en discuter avec les principaux intéressés. »

Dès vendredi, pour la reprise de l’entraînement, vous rapprocherez-vous de quelques anciens du groupe, des cadres déçus des précédentes saisons, lassés même, à l’exemple de Fernand Mayembo ou de Victor Lekhal, qu’il s’agira de remobiliser au plus vite ?

« J’ai pris les devants, j’en ai déjà eu quelques-uns au téléphone. Mais je veux qu’ils sachent qu’on fera tout au quotidien afin que les cadres se sentent en confiance, libres de s’exprimer. Parce qu’on aura besoin de leaders pour tirer le groupe vers le haut. »

À la reprise, quelques têtes nouvelles seront-elles visibles au sein du vestiaire ?

« Je l’espère. Il y a beaucoup de changements dans les bureaux et j’espère effectivement avoir une ou deux bonnes nouvelles en termes de recrutement d’ici à vendredi. »
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Maley
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Football – Ligue 2 : le HAC avec Denys Bain mais sans Fernand Mayembo ?

Parti libre du Havre AC il y a trois ans pour rejoindre le Stade Brestois et la Ligue 1, Denys Bain serait l’une des pistes suivies par les recruteurs havrais. Dans le sens des départs, « Féfé » Mayembo ne serait pas contre débuter une aventure nouvelle loin de la Porte Océane.
Ça ne bouge pas encore réellement, mais ça frétille.

Selon quelques échos venus jusqu’à nous, il se murmure en effet que le Havre AC serait séduit à l’idée de renouer de solides liens avec l’un de ses anciens joueurs : Denys Bain (29 ans le 2 juillet). Libre il y a trois ans, le défenseur central, auquel une trop pâle proposition avait été faite afin qu’il prolonge, s’était engagé en faveur du Stade Brestois. Cap sur la Ligue 1. Et ce, au grand regret de Paul Le Guen qui aurait aimé s’appuyer sur le joueur arrivé quatre ans plus tôt de Châteauroux (2015).

Mais après un honnête exercice 2019-20 (15 matches/28 journées), la tuile ! Lors de la préparation de l’exercice 2020-21, le genou gauche de Bain lâcha, rupture des ligaments croisés, et plus d’un an d’absence. Son retour fut des plus délicats, puisqu’il ne disputa que deux matches la saison dernière. Ce qui ne l’empêche toutefois pas d’être actuellement convoité, par le HAC semble-t-il, mais également par Auxerre (L1) et Sochaux (L2).

Convoité, « Féfé » Mayembo (26 ans) l’est également. Sous contrat jusqu’en 2024, l’international congolais, arrivé de Grenoble en 2018, suscite en effet l’intérêt de l’AC Ajaccio, promu en Ligue 1. Et la perspective de mettre le cap au sud, afin de se frotter à l’élite, ne peut le laisser insensible. Il en avait d’ailleurs averti l’ancienne direction, reste désormais à savoir si les nouveaux hommes forts du Havre AC accepteront de le laisser filer en Corse. Rappelons que la saison dernière, Mayembo, touché à deux reprises à une cuisse, n’a disputé que dix-huit matches.

Enfin, un mot sur Mohamed Koné. Après avoir snobé une première proposition émanant de l’ancienne direction, le jeune gardien du HAC (20 ans), peut-être déçu de ne pas avoir affolé les chasseurs de têtes, semble avoir revu sa position. Le HAC aussi, puisqu’il avait été décidé, après de longues semaines à attendre sa décision, de le laisser s’engager où bon lui semble.

Source : PN
Paikan
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Paikan »

Julien Momont, le journaliste devenu analyste du jeu pour Le Havre

Journaliste spécialisé dans la tactique et collaborateur régulier de « L'Équipe », Julien Momont a intégré le staff technique du Havre (L2) à la demande de Mathieu Bodmer, connu sur les plateaux de la chaîne Téléfoot.

En Angleterre, les histoires d'analystes vidéo et de scouts embauchés par des clubs pros sans être du sérail sont nombreuses : Laurie Shaw (Manchester City), Tom Payne (ex-Huddersfield, Fédération anglaise), Matt Trevillion (Barnsley), Jack Lyons (ex-Celtic, Leicester), etc. En France, elles sont plus rares. Il y a eu Charafédine Benkerbich (ex-PSG), Alexandre Pasquini (Lens), Kevin Jeffries (Nice) et Brendan MacFarlane (Toulouse). Depuis lundi, le nom de Julien Momont est venu s'ajouter à la liste.

Nommé « analyste du jeu » par Le Havre (L2), le journaliste, qui écrivait notamment pour L'Équipe, va lui aussi passer de l'autre côté du miroir et avoir recours à des compétences qu'on imagine assez larges, allant de l'analyse vidéo des adversaires à celles des datas des joueurs du HAC en passant par le recrutement. Le jeune homme de 33 ans, issu de l'Institut d'études politiques de Lille et de l'École supérieure de journalisme de Lille, a d'ailleurs eu les honneurs d'une présentation officielle, avec photo, aux côtés de Luka Elsner (entraîneur), Mohamed El Kharraze (directeur du recrutement) et Mathieu Bodmer (directeur sportif).

Surnommé « la Machine »

C'est ce dernier qui a poussé pour sa nomination. Ils se connaissent bien pour avoir travaillé ensemble à Téléfoot, où l'ancien joueur était consultant. « Ces deux-là ne comptent pas leurs heures. Bodmer possède ce vécu indispensable d'ancien joueur. Julien traite la vidéo, les datas, lie parfaitement les deux en ayant recours à des outils technologiques modernes qui parlent à la jeune génération. Ils seront super complémentaires », prédit un Raphaël Cosmidis « pressé de voir ce que ça va donner. »

Pour son ami et collègue depuis dix ans, éducateur au Red Star et également collaborateur pour L'Équipe, Julien Momont a obtenu la récompense de son travail acharné. « La Machine », comme il l'appelle, a toujours bluffé son entourage par sa passion, à l'origine d'anecdotes croustillantes.

« En 2014, il était parti en vacances, en couple, à Malmö (Suède), se souvient Christophe Kuchly, pigiste spécialisé dans la tactique qui l'a connu à La Voix du Nord en 2008. Sur place, il avait décidé de faire un reportage sur le club. Il avait écrit 35 000 signes, pour le plaisir de publier. Il m'écrivait parfois des textos à 4 heures du matin à propos d'un obscur match qu'il regardait en direct, puis un autre à 8 heures sur un autre sujet. Je ne sais pas quand il dort. Quand il avait 20 ans, il avait un blog nommé ''A World of Football''. Il y avait publié un long format sur l'ancien joueur Stéphane Marseille (3 apparitions en L2 avec Reims avant d'évoluer dans les divisions amateurs du Nord). Et il avait analysé Angleterre-Hongrie de 1953 (3-6) sur 20 000 signes ! Jamais je n'approcherai ce niveau d'investissement. Il a un côté un peu extrême... »

De la théorie à la pratique

Une capacité de travail vue à RMC, SFR puis Téléfoot qui a peu à peu convaincu les personnes du milieu que cet ancien gardien de niveau régional pouvait y avoir sa place. Pour préparer le terrain, il a récemment suivi des formations en ligne sur la tactique et l'analyse vidéo. Co-auteur de plusieurs livres, initiateur du podcast Vu du banc et signature des Cahiers du Foot, Julien Momont peut aujourd'hui mettre en place les théories qu'il développait notamment dans son ouvrage Comment gagner un match de foot ? (ed. Solar, 528 pages, 17,90 euros).

Un livre sorti en 2021 - année de la disparition soudaine d'une chaîne, Téléfoot, au sein de laquelle il s'épanouissait - et dans lequel il est question des structures indispensables à ses yeux pour le bon développement d'un club et de ses joueurs (nutrition, sommeil, formation, recrutement, etc.).

Autant de sujets chers à l'entraîneur Luka Elsner, qui s'était déjà illustré avec des idées novatrices à Amiens (2019-2020). C'est avec l'entraîneur slovène et Mathieu Bodmer, entre autres, que Julien Momont espère entamer une petite révolution au sein du club doyen.
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