[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
- philippe31
- Ligue des Champions
- Messages : 5060
- Enregistré le : 03 mai 2021 18:47
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
viewtopic.php?f=2&t=36
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Battus pour la deuxième fois à domicile en quatre jours, les Ciel et Marine ont encore manqué l’occasion d’assurer leur maintien.
Un nouveau revers, le treizième de la saison, un écart avec le barragiste du moment toujours bloqué à trois points. Et ce n’est pas tout. Samedi à Valenciennes, soir de l’avant-dernière joute de l’exercice, les Ciel et Marine ne pourront s’aligner derrière leur capitaine, Alexandre Bonnet, averti à l’heure de jeu pour la deuxième fois de la soirée, et donc expulsé. Un cauchemar. En ce sprint final, rien n’épargne les Ciel et Marine.
Et ce n’est surtout pas la réussite qui daigna mardi leur accorder le moindre soutien. Autant samedi dernier, le HAC reçut par Chambly la claque qu’il méritait (2-4), autant face aux Toulousains, jamais les hommes de Paul Le Guen n’auraient dû s’incliner. Et pour cause. En seconde période, quarante-cinq minutes globalement dominées par les Havrais, deux fois Dupé, le portier du Téfécé, fut sauvé par ses montants.
Cornette bouscule tout
Son poteau droit tout d’abord, à la suite d’un maître coup franc de Basque (59e). Puis sa transversale, sur un coup franc, tout aussi somptueux, de Cornette cette fois (78e). L’entrée de ce dernier, percutant, changea d’ailleurs réellement la physionomie du débat, et c’est encore lui, d’un centre tendu, qui trouva Thiaré, un peu court sur le coup (84e). Enfin se produisaient des Ciel et Marine révoltés, conquérants, eux qui virent le jeune Abdoullah Ba (18 ans) effectuer des débuts plus que convaincants en Ligue 2.
Néanmoins, si une fois réduits à dix les Ciel et Marine décidèrent de mettre les candidats à l’accession directe sous une forte pression, ils ne purent échapper à un cruel verdict. Celui de la défaite. Parce qu’en première période, Toulouse évolua un, voire deux crans au-dessus, Toulouse, fort logiquement, trouva l’ouverture d’une frappe flottante signée Koné (28e). Crispés, Bonnet et les siens ne cessaient de courir après un ballon confisqué par les visiteurs, et seul un contre, mené par Lekhal et conclu par Thiaré (14e), fit trembler Dupé. Juste avant que M. Landry ne refuse un but tout à fait valable au TFC (18e).
À la pause, il était ainsi difficile d’imaginer les têtes havraises sortir du seau. Jusqu’à cette réaction d’orgueil, digne de ce nom, qui vit donc les montants toulousains trembler, mais aussi Dupé sortir le très grand jeu, d’un réflexe venu d’ailleurs sur une tentative de Gibaud (71e) consécutive à un coup franc de… Cornette. Dans l’envie, l’engagement, cette fois le HAC répondit présent. Un état d’esprit avec lequel il s’agira de se poser samedi au stade du Hainaut, pendant que Caen défiera… Toulouse, au Stadium.
Les notes : Gorgelin (4,5), Mayembo (6), Gibaud (6), Basque (6), Coulibaly (4,5), Abdelli (4), Lekhal (5), Bonnet (4,5), Meras (non noté) puis Wahib (4,5), Mahmoud (5), Thiaré (4,5).
Gibaud : « On n’a rien pour nous »
Pierre Gibaud (défenseur du HAC) : « C’est dur, oui… Sur la physionomie du match, on mérite au moins de prendre un point. Maintenant, je regrette notre première mi-temps, car quand on voit ce qu’on a été capables de faire, à dix, en seconde période, il y a un monde d’écart. On les a mangés. Mais comme je l’ai dit il y a un moment déjà, on n’a rien pour nous. »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « Là, j’ai envie d’encourager mes joueurs à se comporter comme ça lors des deux derniers matches. De toute façon, on n’a pas le choix. On vit une saison très dure, mais je sais que ce groupe est capable d’aborder les deux dernières journées avec courage. On n’a pas tout bien fait, mais on a aussi joué de malchance. A dix contre onze, on les a bousculés, on a eu les meilleures occasions. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Sa première prise de balle. Sa première passe. Son premier déplacement. En une poignée de secondes, Abdoullah Ba a marqué de son empreinte le soir de ses débuts en Ligue 2. À seulement 17 ans.
Lorsqu’à la 67e minute, il prit le relais de Himad Abdelli, le natif de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, détecté alors qu’il portait les couleurs du CA Pîtres (27), ne dégagea aucun signe de fébrilité. « Son bagage technique lui permet de savoir jouer sous pression. C’est un milieu moderne, dynamique, explosif sur ses appuis », note Landry Chauvin, l’actuel patron de l’équipe de France U18. Cette sélection avec laquelle Abdoullah Ba poursuit un cursus international débuté en U16.
Mardi face à Toulouse (0-1), c’est donc la première ligne de sa carrière qu’il put écrire. Hissé, aux côtés de Quentin Cornette, comme l’un des joueurs à avoir remis le HAC dans l’axe. En vain, certes, mais ses premiers pas en appelleront d’autres, lui qui dispose d’un contrat pro de trois ans depuis l’été 2020.
Le grand bond en avant
Près de cinq ans après son arrivée à la Cavée Verte, Ba est au seuil d’une dimension nouvelle. Et pourtant, la saison passée, la prise en compte des temps de jeu et des générations l’obligea à alterner, les jours de match, entre les U17, sa catégorie d’âge, et les U19, avec lesquels il s’entraînait régulièrement. « Pour lui, c’est effectivement un grand bond en avant », estime Mickaël Lebaillif, ex-entraîneur des U19 du Havre AC, aujourd’hui à la tête de la « B ». « Est-ce surprenant ? Ça pourrait l’être. Mais Abdoullah a cette capacité de se mettre au niveau où on lui demande de jouer. » Mardi, le Bleuet est ainsi devenu l’un des plus jeunes joueurs havrais à fouler la scène pro.
« C’est le signe d’un garçon qui s’affirme, note Lebaillif. Il a une forte personnalité, ce qui engendre parfois des confrontations d’idées, mais sans jamais être irrespectueux. » « Il est à l’écoute de toutes les remarques, appuie Chauvin. J’en ai eu confirmation lors d’un rassemblement en mars. Un mois plus tôt, via un rapport que j’envoie après chaque rassemblement, j’avais fait savoir à Yves Colleu (NDLR : l’un des adjoints de Paul Le Guen), que je connais très bien, qu’il serait bien qu’Abdoullah s’entraîne régulièrement avec les pros. C’était prévu, cela a donc été fait. Mais en mars, j’ai récupéré un Abdoullah un peu tranquille, détaché, pas dans le coup. Tout de suite, je lui ai fait comprendre que s’entraîner avec les pros ne voulait pas dire être installé en pro. Dès le lendemain, j’ai retrouvé un joueur pétillant. »
Joueur auquel Chauvin, ex-directeur du centre de formation du Stade Rennais (2015-19), a transmis dès hier un message de félicitations pour ses débuts réussis en L2. Et ce n’est sans doute qu’un début.
Inquiétude pour Meras, la rechute du défenseur turc
Le chronomètre affiche la 25e minute. Et soudain, sans le moindre contact, Umut Meras reste à terre, les mains sur les genoux, la tête basse. Sa cuisse, celle qui l’avait contraint à faire une croix sur la réception de Chambly (2-4) trois jours plus tôt, vient de lâcher à nouveau. Sa soirée est déjà plombée, son duel avec Toulouse (0-1) s’arrête-là.
Pourtant, la veille à l’entraînement, le défenseur international turc semblait avoir balayé quelques inquiétudes. Mais celles-ci refont surface à deux jours d’un déplacement à Valenciennes, ô combien important. Un voyage dans le Nord qu’il pourrait donc manquer. Un nouveau coup dur en perspective, sachant qu’Alexandre Bonnet, expulsé mardi soir après avoir été averti à deux reprises (4e et 60e), devra au minimum purger un match de suspension automatique. Et peut-être même deux, ce qui mettrait d’ores et déjà fin à sa saison.
Rappelons également qu’il faut à Paul Le Guen se passer de Jean-Pascal Fontaine, opéré ce jeudi de multiples fractures sous l’œil, et de Nabil Alioui, soumis au protocole Covid. En revanche, peut-être « PLG » enregistrera-t-il samedi le retour dans les « 18 » de Nolan Mbemba, forfait lors des deux précédentes soirées en raison d’une douleur à la cuisse.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Football. L'ancien gardien de but du HAC s'est éteint ce jeudi 6 mai, à l'âge de 49 ans.
Personne n'ose encore y croire mais un deuil vient de frapper la famille du football havrais, et plus généralement du football français. Christophe Revault, l'un de ses illustres représentants, a été retrouvé sans vie, ce jeudi 6 mai 2021, à son domicile, situé dans l'agglomération du Havre. Un drame, dont les circonstances restent encore à déterminer.
Natif de Paris, Christophe Revault enfile les gants, dans sa jeunesse, à Alfortville. Lors d'un match face au HAC, en 1988, celui-ci est repéré par les dirigeants du club doyen. Le début, sans le savoir, d'une longue et belle carrière.
Propulsé à la tête de l'équipe première du HAC en 1995, à la suite du départ de Fabien Piveteau pour l'AS Monaco, Christophe Revault devient, en trois saisons et 128 matches sous le maillot du HAC, l'une des coqueluches du public havrais. Ses prestations ne passent d'ailleurs pas inaperçues et le Paris Saint-Germain lui fait la cour à l'été 1997. Une offre que le natif de la capitale ne peut refuser. Son aventure au PSG ne durera finalement qu'un an. Christophe Revault portera ensuite les couleurs du Stade Rennais (1998-2000 puis 2006-2007) et de Toulouse (2000-2006). Avant un retour vers son club formateur : le HAC, en 2007. Champion de France de Ligue 2 en 2008, il participe au retour du club dans l'élite. Son dernier match sous les couleurs ciel et marine, le 14 mai 2010, lors de la réception de Sedan, laisse un souvenir impérissable aux supporteurs du HAC. L'illustre portier était sorti, en fin de match, sous une standing ovation du stade Deschaseaux.
Ces dernières années, Christophe Revault était resté dans l'organigramme du HAC. Comme dirigeant, entraîneur intérimaire, directeur sportif et plus récemment recruteur. A toute sa famille, ses proches et tous les amoureux de l'homme et du joueur fantastique qu'il était, Le Courrier Cauchois adresse ses sincères condoléances.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Plus jamais depuis le 16 octobre 2015 le Havre AC ne s’était imposé au stade du Hainaut. Ce soir-là, Christophe Revault assurait un intérim sur le banc du club doyen, et c’est Mathieu Duhamel qui lui avait offert l’un de ses huit succès en qualité d’entraîneur (1-0). Comme un clin d’œil de ce destin que l’on sait être terrible, c’est sur cette même pelouse que les Ciel et Marine ont scellé samedi 8 mai leur maintien. Enfin. Au jour du match d’après le drame. En cette soirée d’hommage à celui qui aimait tant ces couleurs.
« Chris », dont la mémoire fut honorée hier par Jérémy Janot, l’ex-portier des Verts, aujourd’hui entraîneur des gardiens de VA, d’un maillot floqué « Revault » sur les épaules, aurait surtout été fier de voir s’avancer vers la caméra de beIN Romain Basque, avec l’un de ses maillots en main. Et ce, afin de lui dédier l’ouverture du score, ce but du milieu de terrain, d’un penalty, qui mit le HAC sur la voie du succès (6e). Et donc du maintien.
Pour Revault, pour eux, pour le club et pour tout le peuple ciel et marine, touché dans sa chair depuis la disparition de LA légende, Lekhal et les siens ont donc fini par mettre fin à ce suspense devenu insupportable. D’un septième succès loin du Stade Océane (pour 6 nuls et 6 revers). De loin le plus éclatant de la saison, ponctué d’une très belle histoire, comme les aimait Revault, puisqu’il revint à Mamadou Fofana, gamin du Mont-Gaillard appelé à quitter la Porte Océane dans quelques semaines, d’inscrire le dernier et cinquième but havrais (73e).
Le mot de la fin pour Mamadou Fofana
Oui cinq buts, un festival débuté sur un penalty de Basque, à la suite d’une faute commise sur l’intenable Cornette (6e). Ce même Cornette qui permit à Thiaré d’inscrire sa 6e réalisation de la saison quatre minutes plus tard (2-0, 10e). Avec, sur cette occasion, la complicité de Ba, découvert quatre jours plus tôt face à Toulouse (0-1), et pour la première fois titularisé hier. À 17 ans, et déjà la maturité d’un joueur d’expérience.
Et si par la suite, Boutoutaou (2-1, 32e), puis Cuffaut, sur penalty (3-2, 53e), et enfin Macalou (5-3, 89e), firent passer quelques frissons dans le dos des Ciel et Marine, rien ne put stopper le HAC sur la route du maintien. Parce que Boutaïb, à la réception d’un centre de Coulibaly, avait fait trembler les filets de la tête (3-1, 42e), parce que Basque, à la suite d’un crochet parfait, s’était offert son premier doublé sous les couleurs du doyen (4-2, 65e). Et encore une fois, à l’amorce de cette action, Ba posa son empreinte. Avant que Fofana ne porte le coup de grâce aux Valenciennois. Et que « Manue », l’intendante du Havre AC, ne dépose au pied de la banderole des BH93, exposée au Hainaut pour honorer Revault, une gerbe de fleurs au coup de sifflet final. Touchant…
Sauvés, les Havrais pourront ainsi, samedi 15 mai, recevoir sereinement Troyes, sacré champion hier soir.
LES NOTES : Gorgelin (5,5) Coulibaly (6), Mayembo (6,5), Gibaud (6), Meras (6), Cornette (7), Ba (6,5), Lekhal (6,5), Basque (8), Thiaré (6,5), Boutaïb (6)
LA FICHE
À Valenciennes, le HAC bat Valenciennes 5 à 3 (3-1) Arbitre : M. Vernice. Match à huis clos Buts pour Valenciennes : Boutoutaou (32e), Cuffaut (53e, s.p.), Macalou (89e) ; pour le HAC : Basque (6e, s.p. et 65e), Thiaré (10e), Boutaïb (42e), M. Fofana (73e) Avertissements à Valenciennes : Vandenabeele (4e), Doukouré (44e) VALENCIENNES : Konaté – Vandenabeele (Cuffaut, 46e), Doukouré (Elogo, 46e), Ntim – Linguet, Picouleau- (Dabo, 79e), Diliberto, Dos Santos (cap) (Spano, 79e) – Makalou, Chergui (Guel, 61e), Boutoutaou Remplaçants : Kocik (g), Pellenard Entraîneur : Olivier Guégan
HAC : Gorgelin – Coulibaly, Mayembo, Gibaud, Meras – Cornette (M. Fofana, 69e), Ba, Lekhal (cap), Basque – Thiaré, Boutaïb (Mahmoud, 87e) Remplaçants : Y. Fofana (g), Wahib, Sanganté, Abdelli, Gomes Entraîneur : Paul Le Guen
LES REACTIONS
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « J’ai envie de dire que je suis soulagé. J’avais conscience des risques de la situation. Un match comme celui de ce soir (samedi soir) prouve que les joueurs ont un esprit de responsabilité. On ne va pas faire les fanfarons, mais on est très contents. Il y a eu la disparition de Christophe, tout le monde a été impacté, et c’était important d’honorer sa mémoire. On a essayé de faire le métier dans ces circonstances difficiles. On n’est pas devenu une grande équipe, les joueurs, les plus anciens, les plus jeunes, ont répondu aux attentes. Pour Christophe, pour le club aussi. »
Victor Lekhal (milieu de terrain du HAC) : « On se sent soulagés. C’était un match important, qui devait sauver notre saison, on a fait ce qu’il fallait. D’autant que la grande famille HAC traverse un moment difficile. On a une grosse pensée pour Christophe, pour ses proches. C’est pour lui qu’on a l’a fait ce soir. On était à bloc. Entre notre non-saison, le décès de Christophe… On avait quand même autre chose à faire que de jouer le maintien à l’avant-dernière journée. »
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Si ce n’est pas encore l’heure du bilan, puisqu’une échéance reste à consommer, samedi face à Troyes, l’entraîneur du Havre AC nous a accordé, ce dimanche, quelques minutes d’entretien au lendemain d’un éclatant succès à Valenciennes (5-3). Victoire synonyme de maintien.
Plus que soulagé, n’êtes-vous pas tout simplement vidé ?
Paul Le Guen : « Oui. On a souffert... Mais je trouve qu’on a su trouver les ressources pour s’en sortir. Le soulagement est à la hauteur de la crainte que l’on a eue. Car oui, ça aurait pu être mieux, mais je vous assure que ça aurait pu être pire, vraiment. »
Le HAC n’a jamais louvoyé en zone rouge. Finalement, cela n’a-t-il pas ouvert la voie au piège parfait ?
« Peut-être… C’est difficile à dire, mais ça m’a bien évidemment traversé l’esprit. Maintenant, quand on voit le match d’hier (lire samedi)… Après, ce match, si intéressant soit-il, ne peut pas nous permettre de tirer la moindre conclusion. Valenciennes n’avait plus rien à jouer. Mais plus globalement, ça pose pas mal de questions sur la constitution du groupe à venir. »
A savoir ?
« Il faut trouver des joueurs capables de se mobiliser et de fonctionner différemment. »
« Il faut régénérer le groupe »
Pourtant, au regard notamment de la dernière demi-heure face à Toulouse (0-1), à dix contre onze, cette équipe en avait pourtant sous le pied, non ?
« Pas énormément… C’est là qu’il peut y avoir un vrai désaccord avec beaucoup de commentaires. On était tellement fragiles. On a quand même parfois gagné 1-0, sur un penalty. Il ne faut rien oublier. Si on veut vraiment tirer de bonnes conclusions, il faut faire un constat lucide. Là, on s’en sort, c’est très bien, on ne s’est pas désunis, mais on n’a pas été souverains. Je pense vraiment à ces matches durant lesquels on s’est imposés à l’arrache, en se serrant les coudes. »
Un joueur comme quentin cornette, capable de fulgurances, doté d’un magnifique pied droit, mais trop souvent transparent cette saison, n’est-il pas le symbole d’un groupe au sein duquel les joueurs n’ont jamais été à leur meilleur niveau, au même moment ?
« encore une fois, je m’interroge par rapport à un joueur comme quentin, par rapport à moi, par rapport à tous les autres joueurs. il y a une question de niveau global. si on prend le cas quentin, selon moi, il n’est qu’à 30 % de son potentiel, et c’est à moi de l’aider à aller beaucoup plus loin. a surtout trouver l’indispensable constance, car il a les qualités d’un joueur de très haut niveau. il a la vitesse, la frappe, mais il faut qu’il se renforce mentalement. mais je suis au moins satisfait de ne l’avoir jamais perdu.»
pour la construction de l’effectif 2021-22, quelle est l’idée directrice ?
« il faut régénérer le groupe. je veux un effectif très compact, avec les meilleurs jeunes. et je pense que abdoullah ba incarne cela. parce que c’est un vrai bon. j’ai lancé à lyon quelques joueurs à 17 ans, dans d’autres circonstances, benzema, ben arfa, et je crois que ça va être un top. dans l’attitude, l’ambition, la façon de gérer ses débuts, c’est un garçon très intelligent. je sens qu’il a compris que le plus dur restait à venir. »
« je ne veux pas m’exclure du bilan »
revenons sur la saison, ou plutôt sur la non-saison, comme le constatait victor lekhal. tous vos hommes ont-ils réellement conscience de ne pas avoir été à la hauteur ?
« a la hauteur… on pourrait débattre sur leur niveau. il faut que chacun s’interroge là-dessus. être fort mentalement toutes les semaines, ça fait aussi partie du niveau. »
vous ont-ils déçu ?
« ils m’ont parfois agacé. mais je ne veux pas m’exclure du bilan. on s’est déçu. parce que j’étais avec eux, je leur donnais les consignes. »
le club se préparera en juillet prochain à aborder sa treizième saison de rang en ligue 2. faut-il continuer à placer le havre ac parmi les outsiders, comme cela est naturellement le cas à chaque début d’exercice ?
« compte tenu de notre saison, ne la ramenons surtout pas. je pense qu’il faut faire profil bas, travailler tranquillement, de façon humble. »
propos recueillis par BENOIT DONCKELE pour Paris Normandie
- Dropkick BH93
- Division départementale
- Messages : 21
- Enregistré le : 04 mai 2021 21:43
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
http://www.hac-foot.com/uploads/page/co ... nvoi-8.pdf
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
https://www.francebleu.fr/sports/footba ... 1620660205
Par France Bleu Normandie
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Le groupe dévoilé par Paul Le Guen ce vendredi 14 mai, veille de la réception de Troyes et de l’ultime joute de la saison, laisse une place impressionnante, inédite même, aux jeunes, voire aux très jeunes espoirs du Havre AC.
Ils sont arrivés de la Cavée Verte en estafette, petit sac à dos sur les épaules, déjà presque prêts pour fouler les pelouses du centre d’entraînement de Soquence. Pour une séance d’entraînement, la dernière de la saison avant une reprise programmée le 21 juin, pas tout à fait comme les autres. Car cet après-midi, sous les ordres de Paul Le Guen, se trouvent pas moins de sept jeunes joueurs dont le nom n’a encore jamais été couché sur une feuille de match de Ligue 2.
Et sans doute demain soir, face à Troyes, assuré de l’accession et du titre, tous, ou presque, effectueront leurs grands débuts au Stade Océane. A savoir les défenseurs Saël N’Seke Kumbedi (16 ans), Imani Barker (18 ans) et Melvin Bachelet (17 ans), mais aussi les milieux Mathéo Bodmer (17 ans), fils de Mathieu, l’ex-joueur de l’OL et du PSG notamment, Amir Richardson (19 ans), Yassine Kechta (19 ans) et Aristide Wam (19 ans). A cet élixir de jeunesse s’ajoutent, dans ce dernier groupe des « 18 » de la saison, Arouna Sanganté (19 ans) et Abdoullah Ba (17 ans).
Huit cas de Covid
Un impressionnant coup de frais, des choix tout de même contraints, puisque la liste des absents est tout aussi inédite. Jugez plutôt. En plus de Nolan Mbemba (cuisse), de Godwin Bentil (pubalgie), de Victor Lekhal (malade) et d’Umut Meras, déjà parti rejoindre la Turquie pour y débuter la préparation à l’Euro, mais aussi d’Hervé Bazile, exempté de cette dernière soirée, Paul Le Guen déplore huit cas de Covid au sein de son effectif (Coulibaly, Wahib, Gibaud, Basque, Bonnet, Abdelli, Cornette et Boutaïb).
A noter qu’afin de pousser à l’extrême le rajeunissement du « 11 », Paul Le Guen invitera demain soir Mathieu Gorgelin à confier les gants du numéro 1 à Yahia Fofana (20 ans) dès le coup d’envoi. Fernand Mayembo, promu capitaine d’un soir, et Jamal Thiaré feront ainsi figure de « vieux briscards ».
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Samedi 15 mai 2021 au Stade Océane, à l’occasion de la réception de Troyes, sacré champion la semaine passée, le baisser de rideau de la saison coïncidera pour certains Ciel et Marine avec le dernier acte de leur carrière au HAC. Pour d’autres, le suspense reste entier.
Trente-huitième et ultime journée d’une saison sans aucun relief, ce HAC - Troyes marquera la fin d’un chapitre pour quelques-uns des hommes de Paul Le Guen. Le point en ce 14 mai 2021 sur les départs possibles, et actés.
Et planent les incertitudes
Le suspense demeure quant à leur présence au centre technique de Soquence, fin juin, à l’heure de la reprise de l’entraînement. Parce qu’ils ne seraient pas contre l’idée de croquer quelques émotions un peu plus haut, parce que financièrement, leur possible départ permettrait au club d’encaisser un peu de cash. Et une tête sort de cette mêlée, celle d’Umut Meras. Appelé à disputer l’Euro avec la Turquie, le latéral gauche, sous contrat jusqu’en 2022, se présente comme la cagnotte de l’été. La Premier League le fait rêver.
Fernand Mayembo, en possession d’une offre de prolongation loin d’être étourdissante, pourrait lui aussi être appelé à étudier quelques propositions, à un an du terme de son contrat. Toulouse le suit de près, mais pas que.
Lié au HAC jusqu’en 2023, Victor Lekhal, sur le point de rejoindre l’Arabie Saoudite l’été dernier, ne laissera pas défiler non plus d’éventuelles offres sans y porter un regard attentif. Le Fécampois et international algérien a besoin d’horizons nouveaux.
Une envie que ne ressent pas spécialement Alexandre Bonnet (34 ans), Hacman depuis 2009, auquel une proposition, d’un an supplémentaire, sera transmise. L’acceptera-t-il ? Récemment, le capitaine havrais nous a fait savoir que son nom figurait sur quelques tablettes, version L2. Ce niveau tout juste découvert par Elies Mahmoud, pioché il y a un an à Châteauroux et aujourd’hui en passe de signer son premier contrat pro.
Mais le paraphera-t-il dans le bureau de Vincent Volpe ? L’offre ne dépasse guère le minimum syndical et quelques pensionnaires de L1 lorgnent le milieu excentré, jeune (20 ans) et gratuit, ou presque. Enfin, le doute subsiste quant à l’avenir au Havre AC de Khalid Boutaïb. A 34 ans et à un an du terme de son contrat, l’attaquant franco-marocain, si impeccable est-il dans l’esprit, n’a guère convaincu sportivement.
Pour eux, l’aventure s’arrête là
On ne sait qui du club ou du joueur se sentira le plus soulagé. Ou quand après trois saisons transparentes en ciel et marine, Hervé Bazile, arrivé de Caen à l’été 2018, quittera la Porte Océane pour tenter de se relancer sous d’autres couleurs.
Mais à 31 ans et un bilan famélique au HAC de six buts, trois passes pour vingt-quatre titularisations, l’international haïtien peinera très certainement à trouver un challenge à la hauteur de ses envies. Un flop sur toute la ligne.
Deux autres joueurs s’éloigneront eux aussi du club doyen, deux jeunes qui n’ont pu profiter de la saison pour valider un premier contrat pro d’une année, plus deux. Il s’agit Benjamin Capron-Litique (20 ans), jamais vu sous les ordres de Paul Le Guen, et de Mamadou Fofana (20 ans), victime d’une forte concurrence au sein de l’entrejeu.
La fiche
Ce soir à 20 h au Stade Océane
Arbitre : M. Lissorgue. Match à huis clos.
Absences au HAC : Coulibaly, Gibaud, Wahib, Basque, Lekhal, Bonnet, Abdelli, Cornette, Boutaïb (Covid), Bentil (pubalgie), Fontaine (fractures au visage), Meras (sélection), Mbemba (reprise), Bazile (choix).
LE HAVRE AC : Y. Fofana – Barker, Mayembo (cap), Sanganté, Bachelet – Mahmoud, Ba,
M. Fofana, Kechta – Thiaré, Casimir.
Remplaçants : Gorgelin (g), Richardson, Wam, Bodmer, Gomes, Alioui.
Entraîneur : Paul Le Guen.
TROYES : Gallon – Raveloson, Giraudon (cap), Salmier - Kouamé, Chambost, Pires, Barthelmé – Saint-Louis, Touzghar, Gory.
Remplaçants : Bouallak (g), Mutombo, Domingues, Krastev, Lumeka, Bozok, Suk.
- Dropkick BH93
- Division départementale
- Messages : 21
- Enregistré le : 04 mai 2021 21:43
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Pour la dernière rencontre du Hac à domicile, ce soir, samedi 15 mai, face à Troyes (20 heures), Paris-Normandie donne la parole à certains interlocuteurs intervenus dans la rubrique « Avant-Match » durant cette saison. Pour répondre à une seule question ; que souhaitez-vous pour la prochaine ?
Rencontres avec une jauge de spectateurs imposée puis à huis-clos, maintien en Ligue 2 assuré qu’au terme de l’avant dernière journée, la saison 2020-2021 fût aussi frustrante qu’éprouvante pour les supporters du Havre AC. Sans surprise, ils attendent de la prochaine, celle du 150e anniversaire du club, un stade Océane vibrant à la cadence des victoires des Ciel et Marine.
Pierre Pissavy-Yvernault, speaker officiel du HAC
« Qu’une chose : le retour du public au Stade Océane. Cette saison j’ai été l’un des rares privilégiés à avoir pu assister à tous les matchs à domicile. Mais mon job c’est le contact avec le public, avec les supporters. Sans eux, je ne me sens pas utile. Si certains en doutaient, cette saison tout le monde a réalisé l’importance des supporters dans un stade de football. On ne va pas refaire l’histoire, mais peut-être que s’ils avaient été là, les choses auraient été différentes sportivement. J’ai tellement hâte de tous les revoir dans les tribunes et que l’on fasse la fête ensemble les soirs de match. Cette année ce sont les 150 ans du club. On a tous envie de fêter cet anniversaire ensemble. Avec de belles émotions sportives dans la saison, ça serait formidable ! »
Les Hactivistes, animateurs du site internet hactu.fr et de podcasts
« À court terme, des clarifications sur les finances et un discours plus réaliste sur les ambitions, revues à l’aune de cette saison où le HAC fut loin de l’objectif final de montée. Côté sportif, ce que chaque supporter souhaite : des émotions, vivre quelque chose de vibrant chaque week-end, associées à une place honorable dans les 10, voire mieux. Un recrutement efficace, interne ou externe, avec une tendance à faire monter des talents émergents plutôt qu’à relancer des joueurs en échec, ce que nous ne savons pas faire. La 3e saison de Paul Le Guen doit être celle du jeu. Le retour du public au Stade Océane, que les supporters portent les joueurs pour cette future saison. Et bien sûr, des milliers d’auditeurs pour la saison 2 des Hactivistes. »
Christophe Houel (alias « Tic et T’Hac sur Twitter) : archiviste passionné
« Un retour du public au Stade Océane ! Ça manque d’aller en tribunes… le foot devant la télévision ce ne sera jamais pareil. Et comme depuis de nombreuses saisons, on va espérer un retour dans l’élite. Même si on se doute que le club ne fera pas de folies, il suffit parfois d’une bonne alchimie entre les joueurs, de bons coups sur le recrutement ou d’une pépite qui se révèle pour que ça marche, alors pourquoi pas, rêvons un peu. Une montée pour le cent-cinquantenaire du club doyen, ce serait beau… »
Florian (alias « Floque ») : membre du bureau de la fédération des supporters du Hac
« Le même que pour chaque saison, mais plus ardemment encore : un projet club. Que quelqu’un trace un chemin clair et que tout le monde l’empreinte. Un projet sportif, avec une identité de jeu, autour duquel s’articulent les équipes pros féminines et masculines, et la formation. Que les investissements privilégient le sportif. Que la Cavée soit fructueuse : qu’elle donne de bons joueurs, des citoyens responsables, mais également des HACmen fiers de leur club formateur. Qu’un recrutement efficace soit fait en complément de la formation uniquement. Que celui des jeunes se fasse le plus localement possible. Que le doyen soit novateur, qu’il remplisse son rôle social, qu’il s’ancre dans le local : qu’avant de vouloir être un club régional, il redevienne le club populaire du Havre. Que sa pérennité ne soit jamais remise en question. Et enfin qu’on arrête avec « La ligue 1 l’année prochaine » sans entreprendre ce qu’il faut pour ça. »
Source : https://www.paris-normandie.fr/id192518 ... -2021-2022
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Considérablement rajeunis, les Ciel et Marine ont fait tomber samedi 15 mai 2021 le champion sur la pelouse du Stade Océane. Un ultime succès pour un final qui laisse le Havre AC à une bien modeste 12e place.
D’abord, un silence de plomb. Une minute dédiée à la mémoire de Christophe Revault, autour d’un rond central où avait été déployée une photo géante de l’icône du Havre AC. Des gorges forcément nouées, et sans doute quelques cœurs qui se mirent à battre un peu plus fort que d’habitude.
Ceux des « gamins » de la Cavée Verte, dont « Tophe » restera l’un des enfants, de ces jeunes appelés par Paul Le Guen à effectuer leurs grands débuts en Ligue 2. Parce que pour ce dernier acte de la saison, huit cas de Covid étaient à déplorer, auxquels s’ajoutaient les blessures de Mbemba, Fontaine et Bentil, ainsi que le départ anticipé de Meras pour la Turquie et la préparation à l’Euro.
Au coup d’envoi, pas moins de cinq joueurs célébraient ainsi leur première titularisation en L2, dont quatre, à savoir Barker (18 ans), Bachelet (17 ans), Sanganté (19 ans) et Richardson (19 ans) découvraient tout simplement ce niveau. Et comme le plus beau des symboles, c’est Ba, entré en jeu face à Toulouse (0-1, 36e j.), titularisé à Valenciennes (5-3, 37e), qui illumina en premier cette soirée. Et de quelle manière ! Du haut de ses 17 ans, l’international U18 décocha à l’entrée de la surface une frappe majuscule qui vint se loger sous la transversale (1-0, 25e).
Assurés de rejoindre l’élite et du titre, les Troyens, avouons-le détendus, subissaient un peu plus encore la domination de la relève havraise (20 ans de moyenne d’âge au coup d’envoi) quand servi par Thiaré, Gomes s’écroula dans la surface pour un penalty transformé par l’attaquant sénégalais, son septième but de la saison (2-0, 32e). Certes symboliques, du moins dans ce contexte dénué d’enjeu, les choix de « PLG » s’avéraient gagnants, même si Touzghar, d’un penalty lui aussi, remit quelque peu l’Estac dans l’axe avant la pause (2-1, 45e).
Alioui scelle le succès
Mais il était écrit que les pensionnaires de la Cavée Verte pousseraient jusqu’au bout le HAC vers un quatrième et dernier succès au Stade Océane. Et que les « cadres » leur offriraient ce joli cadeau, quand Thiaré, d’un centre, permit à Alioui, entré en jeu une poignée de secondes plus tôt, de creuser à nouveau l’écart (3-1, 68e). Ce HAC, si fade tout au long de la saison, faisait plaisir à voir, d’autant qu’en seconde période, Bodmer (17 ans), puis Kechta (19 ans) et Wam (19 ans) eurent également l’occasion de croquer du temps de jeu en Ligue 2.
La réduction du score troyenne, signée Salmier dans les ultimes instants (89e), ne put donc gâcher cette soirée pas vraiment comme les autres. Car ils peuvent être fiers ces espoirs du Havre AC. Grâce à eux, la saison, plate sportivement, et si éprouvante humainement ces derniers jours, s’est refermée sur un sourire. Rendez-vous le 21 juin pour la reprise de l’entraînement, et le 24 juillet pour l’acte I d’un treizième exercice à la suite à l’ombre de l’élite.
« Cette soirée a été riche en enseignements »
Paul Le Guen (entraîneur du HAC) : « On finit sur une bonne note. On a été très réalistes en première mi-temps. Même s’il ne faut pas tirer de conclusions excessives, cette soirée a été riche en enseignements. Des jugements s’affinent sur des joueurs, sur des capacités à jouer à un niveau plus élevé. On avait des impressions d’entraînement, mais rien ne vaut la compétition. Par exemple, j’ai bien aimé Richardson. Il a une vraie capacité à comprendre ce qu’on attend de lui. Tous ont voulu bien faire. Mais on finit sur deux victoires, en marquant des buts et avec un esprit intéressant. Mais cette saison restera chaotique, perturbée. Je comprends les critiques, mais on n’a pas été épargnés. »
La fiche
Au Havre, le HAC bat Troyes 3 à 2 (2-1)
Arbitre : M. Lissorgue. Match à huis clos.
Buts pour le HAC : Ba (25e), Thiaré (32e sp), Alioui (68e) ; pour Troyes : Touzghar (45e sp), Salmier (89e).
Avertissements au HAC : Barker (45e) ; à Troyes : Raveloson (31e), Salmier (61e).
LE HAVRE AC : Y. Fofana – Barker (Bodmer, 46e), Mayembo (cap), Sanganté (Kechta, 80e), Bachelet (Casimir, 46e) – Richardson - Mahmoud, Ba (Wam, 80e), M. Fofana, Gomes (Alioui, 67e) - Thiaré.
Remplaçant : Gorgelin (g).
Entraîneur : Paul Le Guen.
TROYES : Rénot (Bouallak, 80e) – Raveloson, Giraudon (cap), Salmier – Pirès, Kouamé, Chambost, Bozok (Krastev, 55e) – Barthelmé (Lumeka, 51e), Touzghar (Suk, 51e), Saint-Louis (Domingues, 55e).
Remplaçants : Bouallak (g), Mutombo, Gory.
Entraîneur : Laurent Battles.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp
Tout juste sorti d’une saison sans saveur, sans relief, traversée en faisant semblant d’exister, le Havre AC doit se tourner vers la prochaine, la treizième à la suite en Ligue 2. Mais sur quelles bases ? Et avec qui ? Le brouillard reste épais.
Peut-être Paul Le Guen aurait-il besoin d’une corne de brume. Pour alerter sa direction, avertir qu’il est là, coincé dans la pétole, en plein smog. Sans savoir quelle direction prendre.
Comme un symbole, deux semaines après avoir annoncé qu’il en était fini de l’aventure havraise de Mamadou Fofana, samedi soir, dans la foulée du onzième et dernier succès de la saison, le quatrième (seulement !) au Stade Océane, l’entraîneur havrais confia que sa porte resterait finalement ouverte au jeune milieu de terrain. Allez comprendre...
Bref, le frère de Gueida et de Guessouma, certes intéressant lors des deux dernières journées disputées face à des adversaires au maillot de bain déjà enfilé sous le short, n’est plus là, mais peut-être que… Ce « peut-être que » est d’ailleurs aujourd’hui le fil rouge d’une communication quasi nulle quant au projet sportif. Ça navigue à vue.
Tout sur les pros, non ?
Cet exercice 2020-21 restera donc comme le plus insignifiant de l’histoire moderne du doyen des clubs français. Et qui peut aujourd’hui savoir quelle tournure prendra la prochaine ? Personne ne paraît en effet être en mesure de souffler à l’oreille du président Volpe, auquel nous confirmons associer des discussions avec de possibles repreneurs, que l’intégralité des investissements doivent être concentrés sur l’effectif pro. Et non dans le développement des structures, déjà suffisamment importantes à l’échelle de la L2. Sans parler des tous ces cadres supérieurs dont les idées ne font guère avancer le club. D’ailleurs, qui fait quoi ?
L’organigramme, les moyens, le centre de formation et le stade de Clermont Foot feraient donc presque sourire le boss, lui qui a encaissé près de 50 M€ de transferts en moins de six ans (qui dit mieux en L2 ?). Mais en l’état, c’est le CF63 qui croisera le fer avec l’Olympique Lyonnais la saison prochaine, quand le Havre AC recevra, peut-être, Villefranche Beaujolais…
Alors oui, on le concède, le jour où le HAC retrouvera la L1, tout sera prêt. Le jour où... Car il est aujourd’hui impossible de se projeter. Mayembo sera-t-il toujours là ? Et Bonnet ? Meras, Lekhal, Mahmoud ? Et Ba, lié au club jusqu’en 2023 et dont le talent a déjà allégrement franchi les frontières de la L2 ? Et quid de Y. Fofana, sous contrat jusqu’en juin 2022 ?
En interne, aucun pion ne semble aujourd’hui être réellement avancé, pas plus que ne se dessine un recrutement réfléchi sur les bases d’une enveloppe squelettique. Mille excuses, mais il est toujours difficile de comprendre pourquoi Vincent Volpe a investi sur Paul Le Guen, si ce dernier dispose des moyens alloués à son homologue de Rodez. Au sein du vestiaire, et même ailleurs, nombreux s’interrogent ainsi sur la réelle présence d’un commandant. Uniquement soucieux du sportif, et non des artifices.
Dans les travées
Sans Fontaine à la reprise ?
Sorti à la 84e minute au soir de la réception de Chambly (2-4, 36e j.), à la suite d’un choc qui a provoqué sur son visage de multiples fractures, Jean-Pascal Fontaine (32 ans) subira dans quelques jours une intervention chirurgicale. Un passage sur la table d’opération qui sera suivi d’une longue période de convalescence. Samedi soir, Paul Le Guen a ainsi partagé sa crainte de devoir se passer du milieu de terrain réunionnais pour l’ouverture du championnat, programmée le 24 juillet.
Trois joueurs essayés
L’ultime semaine de la saison a vu trois jeunes joueurs être mis à l’essai par Paul Le Guen, sans qu’il n’y ait encore de suite concrète annoncée. Il s’agit du Monégasque Gobe Gouano, frère de Prince, ex-défenseur du HAC, attaquant de 20 ans jamais aligné en L1, du Nantais Taylor Luvambo, milieu excentré de 21 ans prêté cette saison à Fleury (N2), et du Lorientais Ilyès Nakoubi (19 ans), natif de Rouen, milieu offensif et aucune apparition en L1.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Conclue samedi d’un succès de prestige aux dépens de Troyes (3-2), et sur une anonyme douzième place au classement, la saison n’aura guère permis aux Ciel et Marine, parmi lesquels les grandes satisfactions se font très rares, de s’avancer jusqu’au devant de la scène. Un ensemble bien trop moyen, au mieux.
Des tauliers nommés Mayembo et Bonnet
Sur la grille de départ, ils avaient été relégués loin des onze premiers. Ou quand Fernand Mayembo et Alexandre Bonnet ne figuraient pas, dans l’esprit de Paul Le Guen, au sein de l’équipe type.
L’international congolais débuta même la saison, non pas en numéro 3 au poste, derrière le duo Gibaud-Ersoy, mais en quatrième choix, puisque Romain Basque se fit d’entrée une place en charnière en l’absence de Gibaud, out lors des deux premières journées. Mais « Féfé » a su rebondir, vite, pour finalement endosser le rôle de patron de la défense, et ponctuer sa saison avec trente-trois titularisations.
Attention, ses prestations n’ont pas été sans interpeller de nombreux chasseurs de têtes. Rappelons que Toulouse le suit de près, tout comme quelques écuries de L1 actuellement en course pour leur maintien.
Le retour sur le devant de la scène fut, pour lui aussi, une pure réussite. On parle d’Alexandre Bonnet, le capitaine, co-meilleur buteur avec sept réalisations au compteur, record de 2014 égalé sous des couleurs havraises qu’il défend depuis 2009.
Invité à la table du « onze » de départ à deux reprises seulement entre les 1ère et 15e journées, il profita d’un déplacement à Toulouse (3-4, 16e j.), le 19 décembre, pour rappeler qu’il n’était pas encore sur le déclin. Installé par « PLG » en meneur de jeu, la suite le vit se hisser parmi les rares incontournables.
Enfin, une mention très spéciale décernée au jeune Abdoullah Ba, 17 ans, révélation des trois derniers actes, auteur d’un des plus beaux buts de la saison, samedi face à Troyes (3-2). Une entrée fracassante dans la carrière !
Des hommes fiables
S’ils n’ont pas flambé, force est de reconnaître qu’ils ont fait le job. Des hommes fiables sur la durée. On pense notamment à Pierre Gibaud, pioché dans les rangs de Grenoble il y a un peu plus d’un an. Dans l’envie, le défenseur havrais, installé en charnière, n’a jamais déçu. À l’instar de Romain Basque, un élément baladé en charnière, sur le couloir gauche de l’entrejeu et au cœur du jeu. Un couteau suisse auquel il ne fut jamais possible de reprocher son manque engagement, même lors de quelques soirées plus difficiles que d’autres.
Difficile, la saison l’aura été pour Victor Lekhal. Mais dans le contexte, comment ne pas mettre en exergue son implication, même si l’inspiration ne fut pas toujours au rendez-vous. Comme celle de Mathieu Gorgelin, peu décisif lors de la dernière ligne droite. Toutefois, il serait malhonnête de ne pas rappeler qu’au cours de la phase aller, nombre de points, ô combien précieux, ont pu être dédiés au numéro 1 du HAC.
À la hauteur, mais sans plus, Umut Meras le fut aussi. Et ce, même si sa force de décision resta famélique, le défenseur international turc n’ayant distillé qu’une seule passe décisive. A priori, l’ancien latéral gauche de Bursaspor ne reviendra au Havre qu’une fois l’Euro passé, pour serrer quelques mains et acter un transfert qui ne fait guère de mystère. Vers l’Angleterre, où il rêve de se poser ? L’Allemagne, d’où quelques contacts sont arrivés cet hiver ? Ou la Turquie, dans les rangs d’un des cadors ?
Un mot pour conclure à destination de Godwin Bentil. À l’arrêt depuis décembre (Covid puis pubalgie), le jeune attaquant ghanéen (20 ans) a profité de ses sept apparitions pour inscrire deux buts. La saison à venir devra lui permettre de se faire un nom sous les projecteurs de la L2.
Une mention passable
Là existe une réelle divergence de vues entre Paul Le Guen, les observateurs et les fans. Et celle-ci tourne autour de Jean-Pascal Fontaine. De l’extérieur, les prestations du milieu de terrain réunionnais, pour la première fois de sa carrière muet face au but adverse (2 passes décisives), se sont fondues dans le climat sombre de la saison.
Trop effacé, Himad Abdelli le fut également. Comme le sentiment qu’il peut apporter plus, beaucoup plus, tant ses qualités techniques le lui permettent. Néanmoins, son manque d’explosivité l’interdit trop souvent d’aller au bout de ses idées. Ces mêmes idées qui ont tant manqué à Jamal Thiaré lors de ces instants qui le virent se présenter face au gardien, sans réussite, sans efficacité. Autant la saison passée, il avait été le complice parfait de Tino Kadewere, avec huit buts au compteur, autant en 2020-21, le statut de leader de l’attaque fut bien trop lourd à porter. Sept buts, des penaltys provoqués, mais que d’occasions manquées.
Dans la catégorie « on attendait mieux », Woyo Coulibaly, certes jeune (21 ans), prend place. Sa deuxième partie de saison, émaillée d’erreurs, est à oublier. Paul Le Guen disait de lui qu’il deviendrait un défenseur de Ligue 1, voire de haut de Ligue 1, le prochain exercice devra en apporter la confirmation. Cette saison 2021-22 qui ne permettra pas, du moins lors des premiers mois, à Ayman Ben Mohamed, prêté en janvier à Denizlispo (Tur), de développer son côté guerrier. Rarement vu à son avantage en ciel et marine, l’international tunisien est à l’arrêt depuis quelques semaines en raison d’une grave blessure à un genou.
Peu utilisé (1 titularisation), Mamadou Fofana a quant à lui traversé les dix mois de compétition dans l’ombre de la concurrence. Partira-t-il ? Ou pas ? Le Guen, après avoir annoncé que le milieu de terrain ne serait pas conservé, laisse désormais planer le doute. Néanmoins, pas d’inquiétude, Fofana (20 ans) ne devrait pas sur la touche, peut-être même rebondira-t-il en Ligue 2.
Ils ont clairement déçu
« On t’aimait bien l’ami ». Sur les réseaux, ça chambre. Personne ne regrettera le joueur Hervé Bazile. Sa troisième saison aura été à la hauteur des deux premières : moche. Que retenir si ce n’est ce but, certes de valeur, inscrit à Dunkerque (1-0) au cœur de l’automne ? Rien. De la demi-saison d’Ertugrul Ersoy, prêté cet hiver à Gaziantep (Tur) jusqu’en juin 2022, il ne restera, là non plus, pas grand-chose.
L’ex-capitaine de Bursaspor, d’où il est arrivé à l’été 2019, ne s’est jamais intégré, imposé, au point de faire trembler trop souvent ses partenaires de la défense. Cette ligne devant laquelle Nolan Mbemba, tout juste sorti d’une saison blanche avec le Stade de Reims, a laissé une empreinte quasi invisible (13 titularisations). Comme le symbole d’un recrutement « été-automne 2020 » dont les effets n’ont eu de cesse de se faire attendre.
Khalid Boutaïb (2 buts), coincé jusqu’en janvier, a payé ses dix-huit mois d’inactivité, sans donner le moindre indice rassurant dans l’optique d’un avenir qui le lie au HAC jusqu’en juin 2022. Quant à Quentin Cornette, trop souvent en méforme, et Nabil Alioui, freiné, avouons-le, par quelques soucis physiques, leurs rares fulgurances resteront anecdotiques. Néanmoins, il n’est pas interdit de croire en l’éclosion de l’ex-Amiénois et de l’ancien Monégasque en 2021-22. Peut-être également en celle de Josué Casimir (19 ans) et d’Ylan Gomes (18 ans), deux jeunes offensifs pour lesquels le contexte sportif n’a guère été favorable.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Sous contrat jusqu’en 2022 et tout frais sorti de sa saison la plus aboutie en Ligue 2, Fernand Mayembo assure ne pas avoir mis le cap sur un horizon nouveau. Mais prolongera-t-il pour autant ?
A un an du terme de son contrat, Fernand Mayembo acceptera-t-il de prolonger, ou regardera-t-il de près les offres venues d’ailleurs ?
Arrivé de Grenoble, alors en National, à l’été 2018, l’international congolais a disputé cette saison plus de matches (33) que lors des deux derniers exercices cumulés (31). Une ascension qui fait bien évidemment de « Féfé » Mayembo l’un des Havrais les plus surveillés par la concurrence. Un joueur auquel il ne reste plus qu’une seule année de contrat et dont la volonté a toujours été de ne pas quitter le Havre AC sur une simple poignée de main, libre.
Revenons tout d’abord sur cette saison 2020-21, peu croustillante, avouons-le. Comment en ressortez-vous ?
Fernand Mayembo : « Pour une saison catastrophique, on finit tout de même à égalité de points avec le huitième (Nancy). Il y a pire… Les deux derniers succès nous ont permis de ne pas quitter trop tristes cette saison. »
Et le plaisir ? En avez-vous vraiment pris lors de ces dix mois de compétition ?
« Déjà, le fait de jouer sans nos supporters nous a privés de quelque chose de fort. C’est dur sans eux, vraiment. Après, quand tu fais le plus beau métier du monde, tu ne peux pas dire que tu ne prends pas de plaisir. De quoi peut-on se plaindre, nous, les footballeurs ? C’était juste une saison difficile pour tout le monde. »
« Là, je me situe… en vacances »
Néanmoins, alors que vous ne partiez pas favori pour un rôle de titulaire, vous êtes tout de même parvenu à sortir de la mêlée.
« Et je tiens à remercier tous ceux qui estiment que j’ai fait une belle saison. Et surtout, merci au staff d’avoir cru en moi. Je ne vais pas le cacher, durant la préparation estivale, lorsque le coach m’a dit que je serais dans la rotation, et non titulaire, je ne l’ai pas bien pris. Mais rapidement, il m’a fait sentir qu’il avait confiance en moi. Il a toujours été franc avec moi. »
Et l’avenir ?
« Il est encore au HAC. »
Oui, mais entre la possibilité de prolonger, et celle de répondre à l’appel d’un autre club, où vous situez-vous ?
« Là, je me situe… en vacances. Je vais me vider la tête et on verra un plus tard avec les dirigeants. Je viens de terminer ma troisième saison au club, j’ai un peu galéré les deux années précédentes, pour le moment, je savoure donc le fait d’avoir été à la hauteur. On verra ce que le sort me réserve pour la suite. Mais pour l’instant, j’appartiens toujours au HAC. »
Une deuxième saison de rang, aussi terne que celle-ci, vous le supporteriez ?
« Mais ce sera également à nous, les joueurs, de changer la donne. Après, on peut dire plein de choses, mais moi, je suis de ceux qui ne se servent que du terrain pour faire passer un message. Maintenant, j’espère vraiment que le club va bâtir une équipe prête à jouer les premiers rôles. On a souvent été critiqués cette saison, le public sera de retour, je souhaite vraiment qu’on puisse surprendre tout le monde. »
Du mouvement à la Cavée Verte ?
Saison blanche, ou presque. Depuis fin octobre et l’arrêt de tous les championnats amateurs, les jeunes du Havre AC ont été contraints de se contenter de joutes amicales. Néanmoins, 2020-21 s’est conclu sur une note d’espoir, lors de ce HAC – Troyes marqué sur la feuille de match par la présence de la relève, incarnée notamment par Abdoullah Ba (17 ans). Rafraîchissant.
La photo souvenir de ce groupe des « 18 » pas comme les autres, prise avant le coup d’envoi et sur laquelle posèrent quelques cadres de l’académie, préfigure peut-être même de l’accalmie des relations entre le centre d’entraînement de Soquence et la Cavée. Entre Paul Le Guen et François Rodrigues, le patron de la formation actuellement à Clairefontaine pour y valider son Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF).
Mais aujourd’hui, la question est de savoir quel avenir se profile pour deux éducateurs dont le contrat arrive à terme : Abasse Ba et David Martot. Passé l’été dernier du rôle d’entraîneur de la « B » à celui des U17, non sans une relative amertume, Ba dispose de la confiance de Le Guen, version manager général. Cela indique-t-il que l’ex-défenseur havrais, acteur de la dernière accession en L1 en 2008, paraphera un tout nouveau contrat dans les jours ou semaines à venir ? Pour l’heure, l’incertitude demeure.
Et celle-ci entoure tout autant la suite de la carrière havraise d’un de ses adjoints, à savoir David Martot, également coach des U15. « Etant en fin de contrat, je ne pars forcément gagnant », confie l’ancien milieu de terrain du club doyen dont le fils, Loan, évolue dans les rangs des U13 du HAC. En fin de semaine, Martot et Ba devraient être fixés.