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Domcan a écrit : ↑08 mai 2021 21:21
Alimani Gory qui propulsé Troyes en Ligue 1 et qui se jette dans les bras de Battles.
Encore un jeune qui avait quelques choses et qu'on n'a pas su exploité.
Non non il n'avait rien.
Ok il avait rien mais il jouera en Ligue 1.
ps: certainement plus vif et plus adroit que ceux que nous avons actuellement devant.
Domcan a écrit : ↑08 mai 2021 21:21
Alimani Gory qui propulsé Troyes en Ligue 1 et qui se jette dans les bras de Battles.
Encore un jeune qui avait quelques choses et qu'on n'a pas su exploité.
Non non il n'avait rien.
Ok il avait rien mais il jouera en Ligue 1.
ps: certainement plus vif et plus adroit que ceux que nous avons actuellement devant.
Gory, s'il était prometteur, avait aussi du déchet dans son jeu.
On ne peut clairement pas reprocher au club de ne pas lui avoir laissé sa chance.
Mais peut-être avait-il besoin de voir ailleurs pour franchir un cap.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
"Il faut une grande maturité pour comprendre que l'opinion que nous défendons n'est que notre hypothèse préférée ,imparfaite ,transitoire ,que seuls les très bornés peuvent faire passer pour une certitude ou une vérité."" Milan Kundera.
Alain Caveglia : « Mon meilleur souvenir ? La montée avec le HAC »
Pendant quatre ans, il a fait vibrer les supporters Ciel et marine. Il a enchanté les travées de Deschaseaux en multipliant les actions de classe et en enchaînant les buts. Cavegol restera comme un élément marquant de l’histoire du club. Il répond à notre interview décalée.
Il a marqué de son empreinte son passage sous les couleurs Ciel et marine. Serial buteur, il a d’abord permis au Havre de se maintenir haut la main en Division 1 (1994-1996) avant de revenir, quatre ans plus tard, au sein du club, alors en Division 2. Il sera l’un des grands artisans de la remontée en Ligue 1 en 2002. Aujourd’hui directeur sportif de Villers Houlgate, il a accepté de se prêter au jeu des questions décalées.
Le club pour lequel vous auriez aimé signer ?
« Barcelone. J’ai deux clubs de cœur, Lyon et Barcelone. Et mon idole était Johan Cruyff. Donc, Barcelone. »
Le club où vous n’auriez jamais pu jouer ?
« Saint-Etienne. Pas la peine de vous expliquer pourquoi... »
Le joueur le plus fort avec qui ou contre qui vous avez joué ?
« Il y en a deux, Sonny (Anderson) et Zidane. Zinédine, techniquement il était aussi du lot. J’ai eu la chance de le côtoyer en équipe de France A’. C’était impressionnant. Tu ne pouvais pas lui prendre le ballon. Sonny était aussi très fort techniquement. Moins que Zidane qui était un monstre. Mais Sonny avait la vitesse et l’adresse devant le but ce qui en faisait un avant-centre redoutable. Et redouté. Et les deux, sont des hommes bien, ce qui est important à mes yeux. »
Le joueur le plus drôle ?
« Luc Borrelli (décédé dans un accident de la route le 3 février 1999). Il était toujours de bonne humeur, avait toujours la banane. Il aimait rire et faire rire. En déplacement, je partageais ma chambre avec lui. On a eu quelques bonnes parties de rigolade ensemble. Et puis, il est parti... Après je ne peux pas développer parce que... (Silence. Ému) C’est un peu dur pour moi en ce moment. Avec la mort de Christophe (Revault). Je suis très touché. C’est quelqu’un pour qui j’avais beaucoup d’estime. On s’appelait toutes les semaines. Et comme par hasard, ce sont deux gardiens de but. Donc Luc Borrelli. »
« La charnière Mozer Boli : tu savais que si tu en passais un, tu ne passerais pas le second »
Le plus « fou » ?
« Souley (Souleymane Diawara). Un mec extraordinaire mais qui pouvait péter un plomb à tout moment. Un mec que j’adore, ça c’est hyper important. Humainement, il est top et puis il est un comme moi : il monte, il descend, il est en pression tout le temps. Le plus fou, oui. »
Le joueur le plus « méchant » que vous ayez rencontré ?
« Pas un joueur mais deux. La charnière Mozer-Boli. Tu savais que si tu en passais un, tu ne passerais pas le second. Que tu allais te faire découper. Ils étaient durs sur le joueur. C’était difficile pour les attaquants. Ils étaient vraiment costauds. »
Le joueur le plus sympa ?
« Franck Gava et Flo Maurice, deux amis, avec qui je suis en contact permanent. Et Christophe (Revault). »
Le joueur avec qui vous ne pourriez pas partir en vacances ?
(Long silence). « Je ne vais pas répondre »
Pourquoi ?
« Je ne peux pas. »
Votre meilleur souvenir ?
« Il y en a deux. le premier c’est la montée en Ligue 1 avec le HAC. Émotionnellement c’était très fort. Ensuite mes matchs en Coupe d’Europe avec Lyon. »
Avec un match en particulier ?
« Oui, Bruges. C’était un 1/4 de finale retour de la Coupe de l’UEFA. (NDLR : 8 décembre 1998). On avait gagné 1-0 à l’aller mais j’avais beaucoup vandangé. En Belgique, on s’impose 4-3 et je marque un triplé. Le seul de ma carrière. » (NDLR : le 4e but avait été inscrit par Vikash Dhorasoo).
Votre pire souvenir ?
« Mon départ de Lyon. Sans aucune hésitation. » (NDLR : durant la saison 1999-2000, il est poussé sur le banc. En manque de temps de jeu, il quitte l’OL à regret durant le mercato d’hiver pour rejoindre Nantes avec qui il gagnera la Coupe de France .)
Un regret ?
« L’équipe de France A. Je n’ai pas atteint le summum. J’aurais bien voulu pourtant. »
Les grandes dates de Caveglia
Alain Caveglia est né le 28 mars 1968 à Vénissieux (Rhône).
Formé à l’Olympique Lyonnais, il débute sa carrière professionnelle en 1988 au FC Gueugnon.
En 1990, il prend la direction de Sochaux-Montbéliard. Après quatre années passées dans le Doubs, il pose ses valises au Havre. En deux saisons, il inscrit 31 buts sous les couleurs Ciel et marine.
En 1996, il rejoint son club formateur, l’Olympique Lyonnais, où il évolue aux côtés de Florian Maurice et de Ludovic Giuly. Il restera sur les bords du Rhône durant trois saisons et demie. Les arrivées conjuguées de Sonny Anderson et de Tony Vairelles le conduisent sur le banc. Il quitte Lyon pour Nantes durant le mercato hivernal. Avec les Canaris, il remporte la Coupe de France en 2000 face à Calais, son seul trophée.
La même année, il rejoint de nouveau Le Havre et contribue à la remontée du HAC en Ligue 1 en 2002 en inscrivant 29 buts en deux saisons. Élu meilleur joueur de Ligue 2, il décide alors de prendre sa retraite sportive.
En 2011, il est nommé directeur sportif du Stade Malherbe de Caen, fonction qu’il occupera jusqu’en avril 2019. Trois semaines plus tard, il devient conseiller sportif de Villers Houlgate, club amateur de Régionale 3.
Alain Caveglia a disputé 313 matchs de D1 (104 buts marqués), 127 matchs de D2 (59 buts) et 24 matchs en Coupe d’Europe (13 buts).
Les supporters icaunais voient leur icône rejoindre le club "détesté". Ils doivent être ravis.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
Toujours la même rengaine sur le fric des footballeurs…
Le mec a plus de 30 piges, Dijon lui propose un contrat de 3 ans avec surement un salaire intéressant (surtout en ces temps de crise). Le Bihan a fait 1 an à Auxerre et je ne pense pas que ce soit son club de cœur…
Personnellement ça ne me choque pas.
La déception est pour les supporters auxerrois.
Mais, en effet, pour le joueur, la rivalité régionale entre Auxerre et Dijon ne le concerne pas, n'ayant pas forcément d'attache en Bourgogne.
Il sécurise, comme tu le dis, sa fin de carrière.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
Je comprend pas que ce joueur ne soit jamais revenu au HAC... ne serait ce que pour servir d'exemple dans le vestiaire aux jeunes qui veulent partir tot dans des clubs etrangers.
Ca menerve de voir que de nombreux anciens n'ont soit aucun respect pour le club qui les a formé, soit le club ne les respecte pas.