[REVUE DE PRESSE N3, U19, U17] pas de commentaires SVP

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Mathelvin
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Une Cavée d’exception. Le centre de formation du HAC, près de 40 ans d’histoire

Opérationelle dès 1984 mais inaugurée un an plus tard, rénovée et agrandie en 2002, la Cavée Verte façonne depuis bientôt quatre décennies de futurs footballeurs professionnels.

Du président de la Fédération française de football, Jean Fournet-Fayard, à l’ancien sélectionneur des Bleus, Michel Hidalgo, en passant par le député-maire du Havre, André Duroméa, accompagné d’un parterre d’élus locaux : l’inauguration du centre de formation du HAC, au 32 rue de la Cavée Verte, se déroule en grande pompe, le samedi 27 avril 1985. « Sans formation des jeunes, il n’y a pas d’avenir possible », expose le président Jean-Pierre Hureau au moment de couper le ruban, 11 ans après le pionnier sochalien. Et deux semaines avant de retrouver l’élite du football français avec les pros.

Delaunay et Moreau dans la première promotion

Dans les faits, la Cavée Verte est en réalité déjà opérationnelle depuis l’été 1984. Placés sous la responsabilité d’Abdel Djaadaoui, ex-défenseur du HAC contraint à la retraite par une double fracture tibia-péroné, ils sont 15 apprentis footballeurs à composer la première promotion, dont le Calvadosien Thierry Moreau et le Havrais Jean-Pierre Delaunay, deux futures figures du club doyen.

Le contingent de jeunes talents accueillis à la Cavée augmentera au fil des années, en même temps que la réputation du club s’épaissit en matière de formation, jusqu’à devenir une référence dès la fin des années 90. Son directeur de l’époque, Jean-Pierre Louvel, fait déjà valoir « la qualité du suivi scolaire, l’esprit famille et les chances de percer » (France Football du 1er décembre 1998) afin d’expliquer la réussite d’une structure dont sont sortis Christophe Revault, Vikash Dhorasoo, les frères Diawara (Djibril et Souleymane) ou encore Jean-Alain Boumsong.

39 internationaux A, dont 14 Bleus

Devenu président, « JPL » inaugure à son tour le centre de formation agrandi et refait à neuf le 23 février 2002, une fois encore en présence des pontes du football français (Claude Simonet, Gérard Bourgoin…). Les pros partis à Saint-Laurent-de-Brévédent depuis l’exercice 1999-2000, la Cavée Verte double sa capacité d’accueil (25 chambres), pour héberger désormais juqu’à 50 internes.

Tour à tour dirigé par Abdel Djaadaoui (1984-1996), Luc Bruder (1996-2005), Jean-Marc Nobilo (2005-2007), Alain Olio (2007-2008), Frédéric Lipka (2008-2011), Johann Louvel (2011-2017), Denis Lavagne (2017-2018) et depuis 2018 François Rodrigues, le centre de formation du HAC n’a cessé de façonner de futurs footballeurs de haut niveau, parmi lesquels 39 sont parvenus jusqu’en équipe nationale A, dont 14 sous le maillot des Bleus.
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Une Cavée d’exception. Le centre de formation du HAC va subir un grand lifting très attendu

Évoquée depuis des années, la rénovation des bâtiments de la Cavée Verte vient enfin d’être entérinée et devrait débuter au dernier trimestre 2023. Deux décennies après les derniers travaux d’ampleur, elle devenait indispensable afin de permettre au HAC de conserver sa place parmi les références hexagonales.

Un an de travaux seront nécessaires pour moderniser le centre de formation du Havre AC

Toujours au top, mais un brin vieillotte. Ainsi peut-on se permettre de parler de la Cavée Verte en 2023, cette vénérable institution qui célébrera l’année prochaine ses 40 printemps (bien qu’officiellement inauguré en 1985). Le décalage est presque saisissant entre le dernier classement établi par la Fédération française de football, plaçant le centre de formation du HAC au sommet de la hiérarchie aux côtés des rutilantes académies de l’OL et du PSG, toutes deux labellisées « Prestige », et ses locaux d’une autre époque.

Rafraîchis et agrandis en 2002, les bâtiments de la pépinière ciel et marine n’ont plus bougé depuis, à l’exception d’un coup de pinceau en 2019 en amont de la venue des Bleues lors de la Coupe du monde féminine. Toujours propres, fonctionnels, mais dans leur jus. Et surtout très éloignés des standards actuels. « Il est certain que quand un jeune et ses parents viennent visiter la Cavée après être passés par Lens, Guingamp ou Reims, où ça brille de partout, il faut trouver les bons arguments pour les convaincre de signer au HAC, ne cache pas Franck Sale, le directeur de la cellule recrutement à la formation. On leur explique que chez nous, le jeune n’arrive pas dans un confort, mais qu’il va bosser dur, dans un cadre peut-être pas luxueux mais familial. »

« Il a fallu faire quelques concessions »

« Je suis convaincu que ces conditions de vie et d’entraînement difficiles forgent les jeunes de la Cavée, qui s’accrochent, travaillent différemment, et en ressortent avec un bagage sans doute un peu plus complet qu’ailleurs », soutient Mathieu Bodmer. Ce qui n’empêche pas le directeur sportif de considérer la rénovation des lieux comme un besoin impérieux. Car le côté rudimentaire de la Cavée a évidemment ses limites. « Cela fait des années que la DTN (Direction technique nationale), qui passe tous les ans afin d’homologuer le centre, nous met en garde sur la nécessité d’engager des travaux, au risque de finir par perdre notre classification », révèle François Rodrigues, le directeur du centre. Une labellisation dont dépendent notamment le nombre de contrats autorisés ou les indemnités de formation perçues en cas de transfert. Historiquement classé en catégorie 1, le HAC aspire à y rester, n’ayant ni les capacités ni l’intérêt de lorgner la classe « Prestige », réservée à une poignée de clubs.

Alors cela fait des années que cette cure de jouvence est évoquée. « Le Covid a mis un coup d’arrêt au projet », rappelle Jean-Michel Roussier, qui a récupéré le dossier à son arrivée à la présidence l’été dernier. Avec une évolution non négligeable à gérer: le coût des travaux. Évalué à 3M€ avant la pandémie, celui-ci aurait gonflé de 50% (4,5 M€) en raison notamment de l’augmentation du prix des matériaux. « Il a fallu faire quelques concessions par rapport au projet initial », indique Roussier. Pour un compromis récemment trouvé à hauteur de 3,7 M€, financés à parts égales (25 %) par le club, la ville du Havre, la Région Normandie et le Département de Seine-Maritime.

Rénovation des chambres, redisposition des pièces…

Le chantier devrait débuter au dernier trimestre 2023 et s’étaler sur une année. Outre l’important volet de mise aux normes énergétique, il consistera en une rénovation complète des chambres, une redisposition des pièces afin de fluidifier les flux (pôle médical, salle de performance, vestiaires), ou encore l’installation de plateformes de captation vidéo. Le temps des travaux, découpés en plusieurs phases, les internes de la Cavée Verte seront hébergés au CRJS (Centre régional jeunesse et sports) situé à 15 minutes à pied.
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Une Cavée d’exception. Mathieu Bodmer : « Le HAC forme des joueurs capables de jouer partout dans le monde »

Très investi à la formation, Mathieu Bodmer raconte sa passion et expose sa vision dans le domaine, celles d’un directeur sportif bien décidé à maintenir la Cavée Verte au centre du projet du club doyen.

Mathieu Bodmer s’intéresse de très près aux équipes de jeunes du Havre AC, dont il regarde l’essentiel des rencontres chaque semaine

Entretien avec Mathieu Bodmer, un directeur sportif qu’il n’est pas rare d’apercevoir au 32, rue de la Cavée Verte.

Retrouvez ici tous les articles de notre série « Une Cavée d’exception »

Le jour de votre intronisation, vous aviez eu des mots élogieux envers la formation ciel et marine. Qu’en est-il dix mois plus tard ?

« Ma vision n’a pas beaucoup évolué. Par l’intermédiaire de mon fils (Mathéo, lire ci-dessous), j’avais la chance de déjà bien connaître la Cavée. Disons que ce que j’ai vu depuis dix mois a renforcé mes certitudes, sur le fait que ça travaillait très bien, au recrutement, à la formation, au suivi scolaire, l’encadrement du centre… Qu’il y avait des potentiels joueurs de haut niveau. Et que les infrastructures demeuraient le problème majeur (voir nos sujets concernant la rénovation prévue des locaux et celle espérée des terrains). La deuxième place au classement FFF a été obtenue sur la base du travail réalisé avant que nous n’arrivions. Il faut donc rendre hommage à tous ceux qui œuvrent à la Cavée Verte depuis de nombreuses années. »

« Á Évreux, je préférais aller voir les petits »

Quelle est selon vous la principale force de cette institution ?

« C’est un ensemble de choses. Le recrutement qui est bien fait au démarrage, le vivier de joueurs sur l’agglomération havraise, la Haute-Normandie, la proximité avec la région parisienne. L’histoire de ce club, qui fait que beaucoup de jeunes ont envie d’être formés au même endroit que des Pogba, Mendy, Mandanda, Samba… La qualité des formateurs évidemment. Mais aussi les conditions de vie et d’entraînement plus difficiles que dans d’autres centres, qui, même si nous souhaitons logiquement les améliorer, font que les joueurs s’accrochent, travaillent différemment, et sortent avec un bagage sans doute un peu plus complet qu’ailleurs. Le HAC est pour moi l’un des seuls clubs en France à former des joueurs capables de jouer partout dans le monde. Si tu regardes, tu en as en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, en Ligue 1, en Ligue 2, dans les pays de l’Est… Le joueur formé au HAC peut s’adapter à toutes les conditions. »

À la Cavée, tout le monde loue votre présence régulière. D’où vous vient cette appétence pour la formation ?

« J’ai toujours aimé ça, mais je dirais que mon rôle de président à Évreux (2009-2013) l’a encore accentuée. J’aimais aller voir notre équipe première, mais je préférais encore aller voir les petits. On avait la chance d’avoir des 17 ans Nationaux, des 19 ans Nationaux, et une génération U13 de très haut niveau, avec Dembélé et Upamecano notamment. Dès que je pouvais, j’étais sur les terrains avec les jeunes. »

Au HAC, vous regardez les matches de toutes les catégories ?

« Tous ceux qui sont filmés, oui, avec Julien (Momont, le spécialiste data) qui fait les analyses et les stats. U17, U19, N3. L’autre fois, j’ai même regardé notre « préfo » Elite (13-15 ans) qui jouait contre le PSG. De temps en temps aussi les U16 Région quand ils sont filmés. »

En quoi est-ce important pour vous ?

« C’est primordial. 1. Par respect pour nos jeunes. 2. Parce qu’à un moment, il va falloir faire des choix. Qui on garde ? Qui on ne garde pas ? À qui on donne un contrat ? 3. Pour pouvoir anticiper au niveau de l’équipe pro. À certains postes, ne pas prendre de joueur sur une trop longue durée parce qu’on sait qu’on a un 2005, un 2006 ou un 2007 qui va potentiellement arriver dans 12, 18, 24 mois. Il faut lui faire de la place, car la Cavée est l’ADN du HAC. »

Vous avez émis la volonté de réduire le nombre de joueurs par catégorie. Pour quelle raison ?

« En premier lieu parce que ça coûte beaucoup d’argent. Mais surtout parce qu’aujourd’hui, on est dans un football où il faut laisser plus de place au travail individualisé. Quand tu as un staff de deux ou trois membres qui doit gérer un groupe de 25 ou 30 joueurs, c’est compliqué d’en extraire deux ou trois de la séance pour les faire travailler du jeu long, du travail défensif… Il y a deux solutions pour y remédier : soit réduire les effectifs, soit augmenter les staffs. Dans un club de Ligue 2 en déficit structurel, nous avons pour l’heure opté pour la première. L’idée aussi, c’est de ne pas garder des garçons pour ne les faire jouer que deux matches dans la saison. Pour leur progression, il peut être préférable d’aller dans un bon club de niveau U17 ou U19 Nationaux alentour. »

La cellule de recrutement dirigée par Franck Sale a fondu au gré des restrictions budgétaires (de 12 à 4 collaborateurs). Comptez-vous la renforcer ?

« Ce n’est pas un souhait dans l’immédiat. Ne serait-ce parce que chez les pros, nous n’avons plus un seul scout. Aujourd’hui, je n’ai pas forcément de visibilité. Si d’aventure nous avions un peu plus de souplesse financière, prendra-t-on un recruteur chez les pros ? Étoffera-t-on la cellule à la formation ? Je ne sais pas. Ce que je sais en revanche, c’est qu’avec Franck et Chicco (Malau, son adjoint), nous avons deux personnes qui travaillent très bien, et que l’arrivée de Momo El Kharraze a encore permis d’étendre notre réseau. »

Vous et votre adjoint avez un droit de regard sur toutes les signatures à la Cavée ?

« Bien sûr. Après, je suis très respectueux des process. Quand on me contacte pour un jeune, j’envoie le dossier à Franck et Chicco. De temps en temps, c’est moi qui vais prendre la décision finale si tout le monde n’est pas d’accord, comme c’est arrivé une ou deux fois sur Paris, mais dans l’ensemble, j’aime bien que chacun respecte le poste et le travail des autres. »

Justement, les rapports entre Franck Sale et Mohamed El Kharraze demeurent compliqués, raison pour laquelle le premier avait souhaité quitter le club au retour du second l’été dernier (aucun accord financier n’avait finalement été trouvé). Comment gérez-vous cette situation ?

« Comme je l’explique à beaucoup, dans un club, tout le monde ne peut pas s’aimer et se faire des bisous sur la bouche. Le plus important, et c’est ma mission principale, c’est que tout le monde aille dans le même sens. Peu importent les ego, les problèmes du passé, ceux du futur, on doit tous travailler dans l’intérêt du club. Je ne rigole pas avec ça, il est hors de question que nous passions à côté d’un dossier parce que Pierre n’aime pas Paul. On a quand même la chance d’être en présence de gens intelligents, qui comprennent que l’intérêt supérieur est celui du HAC. Ce n’est pas toujours simple, mais quand je vois les joueurs qui vont arriver au centre, les ANS (accord de non-sollicitation) que nous avons récemment signés sur les 2010, ça tourne quand même plutôt bien. On arrive à faire de beaux dossiers. »

Une éventuelle accession en Ligue 1 et la manne financière l’accompagnant pourrait-elle vous aider à en ficeler de plus beaux encore ?

« Peut-être que cela nous permettrait d’en finaliser certains, mais je pense qu’il ne faut pas se tromper. Aujourd’hui, si on touche des top profils, ce n’est pas parce qu’on a plus d’argent que les autres, au contraire. C’est parce que les mecs (Franck Sale, Chicco Malau…) travaillent sur les dossiers depuis longtemps, avant tout le monde. C’est un œil, du temps passé sur le terrain, un réseau… Et puis côté joueurs, quand, à 14-15 ans, un jeune et son entourage font le choix du HAC, ce doit avant tout être pour le projet sportif. On connaît les difficultés économiques des familles, on a eu les mêmes dans notre jeunesse, mais ils viennent d’abord pour apprendre un métier. Et le HAC a quand même une expertise en la matière, raison pour laquelle beaucoup de joueurs nous choisissent malgré les sirènes financières d’autres clubs. »

Le HAC recrute aujourd’hui ses jeunes en Normandie, en région parisienne, mais aussi un peu à La Réunion et depuis récemment en Guyane. Y a-t-il d’autres endroits que vous aimeriez explorer ?

« La Réunion, c’est historique au HAC, nos liens avec la Guyane se sont renforcés avec l’arrivée de Jaïr (Karam) à la tête de la réserve. C’est la France, avec des joueurs au morphotype un peu différent. Sur l’Afrique, on y va, on parle avec beaucoup de monde. Personnellement, j’adore les joueurs africains, parce que le potentiel est extraordinaire. Maintenant, pour faire bouger un gamin de 5-6000 kilomètres, l’enlever à sa famille, pour qu’il prenne potentiellement la place d’un petit Havrais, il faut vraiment que ce soit un joueur planétaire. On ne fera pas n’importe quoi sur ce genre de recrutement. »

L’équipe pro ne sera-t-elle pas plus difficile d’accès pour les jeunes si le HAC rejoint l’élite ?

« Au contraire. D’accord, la marche entre la Ligue 2 et la Ligue 1 est haute, sauf que pour moi, quand tu as le deuxième centre de formation français, quand tu as trois ou quatre internationaux par catégorie, tu ne formes pas des joueurs de Ligue 2. Nos garçons qui sont allés au Tournoi U16 de Montaigu (Buffard, Sissoko, Zohouri) étaient avec des jeunes du PSG, de Nantes, de Monaco. Et ils ne sont pas en dessous. La preuve encore avec Saël Kumbedi et Isaak Touré, qui jouent tous les deux à Lyon et Auxerre, et plutôt très bien. Pour moi, il n’y a pas de débat. Le HAC forme de potentiels joueurs de Ligue 1, voire mieux. »

« Un vrai projet pour nos jeunes »

Le milieu de terrain Ben Bamba Soumahoro fait partie des jeunes à suivre

Mathieu Bodmer évoque ici les jeunes Ciel et Marine frappant à la porte du monde pro, parmi lesquels figure son fils Mathéo (18 ans).

Est-ce vrai que vous aviez failli rejoindre la Cavée Verte à 14 ans ?

« Oui, mais ils avaient oublié de me rappeler à la fin... (sourire) Quand je jouais à Evreux, je suis venu plusieurs fois en stage à la Cavée, à 12, 13, 14 ans. C’était Pierre Foissac le recruteur, j’ai attendu un contrat qui n’est jamais venu. Et je suis finalement parti à Caen. »

Votre fils Mathéo, Hacman depuis 2017, a « réparé » cet impair ?

« Je ne suis pas intervenu pas dans le choix de mes deux fils. Mathéo a choisi le HAC, Timéo le Stade Malherbe (où il joue avec les U17), mais s’ils avaient voulu aller à Laval ou Amiens, ç’aurait été pareil. »

Mathéo Bodmer est Ciel et Marine depuis bientôt six ans

Il se dit que Mathéo pourrait être l’un des prochains à signer pro ?

« Signer pro, je ne sais pas, s’entraîner avec les pros, c’est déjà bien. Il sort d’une grosse blessure (rupture des ligaments croisés), a perdu presque un an et demi puisqu’il s’entraînait déjà avec les pros en 2021 et avait pris part au dernier match de Ligue 2 face à Troyes. Là, il revient pas trop mal. Mais c’est le seul dossier au club dont je ne m’occupe pas. Ce qui n’empêche que j’ai mon avis sur le joueur, un regard certainement plus dur que les autres sur mes enfants. S’il monte avec les pros, c’est parce que Luka (Elsner) estime qu’il peut, parce que François (Rodrigues) est plutôt fan de Mathéo. Et s’il doit y avoir un contrat, c’est Momo (El Kharraze), le président (Jean-Michel Roussier), Julien (Momont), qui en discuteront. Moi, je suis déjà content qu’il puisse rejouer sans douleur. »

Au-delà de son cas, quels jeunes sont en passe de pointer le bout de leur nez chez les pros ?

« Yoni Gomis, Mokrane Bentoumi, Steve Ngoura, Ben Bamba Soumahoro (photo), Austern Bably. La génération 2005 qui va arriver doucement. Certains s’entraînent déjà parfois. Et logiquement, tous seront là à la reprise en juin. »

Des discussions sont-elles en cours pour en faire signer certains professionnel ?

« On va en discuter tranquillement. Yoni (Gomis) et Mokrane (Bentoumi) sont passés stagiaire dès l’an dernier, les trois autres ces derniers mois. Je comprends que tout le monde veuille signer pro, c’est une étape importante, mais ce n’est pas une finalité pour moi. Un joueur pro n’est pas simplement un joueur qui signe pro. Certains clubs font signer professionnel des joueurs qui n’ont jamais vu l’équipe professionnelle. Moi, je préfère qu’ils s’entraînent avec les pros, qu’ils jouent, et le contrat viendra naturellement. L’important, c’est : comment ils arrivent là-haut ? Est-ce que le staff est satisfait d’eux ? Nous faisons des oppositions tous les deux-trois mois entre les pros et les meilleurs profils du centre. Cela permet à Luka (Elsner) et ses adjoints d’avoir par exemple déjà en tête qu’il y a des 2007 à fort potentiel. De commencer à les suivre, Julien (Momont) leur fait aussi des vidéos. Il y a vrai projet pour nos jeunes. »
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Une Cavée d’exception. L’ambitieux projet de Dany Pain, le nouveau Monsieur scolarité du centre de formation du HAC

Arrivé en début de saison après des expériences à Caen, Quevilly-Rouen et l’Olympique de Marseille, Dany Pain a pour objectif de développer l’offre pédagogique à destination des pensionnaires du centre de formation du HAC, qu’il aimerait voir un jour réunis au sein d’un établissement dédié aux jeunes sportifs de haut niveau.

Dany Pain officie depuis septembre dernier dans les bureaux de la Cavée Verte

Il est l’une des dernières recrues de la Cavée Verte, arrivée en septembre dernier en provenance de l’Olympique de Marseille. À 52 ans, Dany Pain n’officie pas sur les terrains mais dans les bureaux, en qualité de responsable pédagogique en charge du développement de la formation professionnelle. Un rôle équivalent à celui que ce Caennais d’origine a longtemps exercé au Stade Malherbe (1997-2017), puis pendant deux saisons au sein de l’association QRM (2018-2020) et enfin ces deux dernières années à la tête de l’école technique privée du club phocéen (2020-2022).

« Dany est un expert en la matière », résume Mathieu Bodmer, qui fut lui-même l’un de ses anciens protégés lors de sa formation au SM Caen. Le directeur sportif du HAC a donc validé sans hésiter le choix de François Rodrigues de rapatrier en Normandie ce spécialiste mêlant « rigueur et idées novatrices », après l’avoir lui aussi côtoyé au cours de ses années caennaises (2009-2013).

« Chacun de nos jeunes doit pouvoir choisir, et non subir, son orientation pédagogique », a notamment pour leitmotiv Dany Pain, navré de toujours faire le même constat après 26 ans dans le milieu. « Trop peu de choses sont mises en place pour les jeunes sportifs de haut niveau. Il existe un bac pro menuiserie, électricité, commerce… Mais pourquoi pas un bac pro sport, qui permettrait d’orienter ensuite nos jeunes vers un BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) ou un BMF (Brevet de moniteur de football) ? »

En sept mois de présence, le nouveau Monsieur scolarité du HAC a déjà posé son empreinte à la Cavée, via notamment l’arrivée de Marine Truffier, passée par Quevilly-Rouen également, en tant que responsable de l’organisme de formation et coach en orientation. « Avec elle, tous les jeunes du centre ont été « profilés » sur la base d’une grille de 40 questions, qui permettent de mieux cerner leurs aspirations et de leur proposer trois choix de métier. »

Si le centre de formation du HAC collabore aujourd’hui avec neuf collèges et lycées différents (1), Dany Pain se démène afin d’élargir l’éventail de filières post-bac, encore trop peu explorées par les apprentis footballeurs. « Sur les 20 potentiels candidats à Parcousup, huit ont formulé un vœu, souligne-t-il tout de même. Certains veulent continuer en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), d’autres en BUT tech de co (techniques de commercialisation), ou encore en LEA (langues étrangères appliquées)… Nous nous sommes également rapprochés de l’APELS (inclusion par le sport) et de l’APF France Handicap, un milieu dans lequel beaucoup de métiers sont en tension. »

« Une vraie émulation entre les jeunes »

Mais l’ancien Marseillais se veut plus ambitieux encore pour les jeunes de la Cavée. Et pas qu’eux. « J’aimerais voir naître au Havre un établissement réservé aux sportifs de haut niveau, projette celui qui avait mis en place une structure équivalente à Caen. Quand je suis parti en 2017, nous avions 140 étudiants issus de 14 disciplines. Cela crée une vraie émulation entre les jeunes. Quand notre petit footeux voit son copain nageur se lever à 6 h du matin pour aller gagner un dixième de secondes, il relativise ses deux entraînements quotidiens. À Caen, les jeunes étaient répartis dans différents établissements de la ville, mais l’idéal serait de les regrouper au sein d’une même structure dédiée. Foot, basket, handball, natation, rugby, athlétisme… Quand je vois l’offre sportive au Havre, je suis sûr qu’il y a de quoi travailler en osmose et mettre en place un beau projet. » Dont Dany Pain a déjà commencé à poser quelques jalons, l’imaginant voir le jour « à l’horizon 2025 ».
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Une Cavée d’exception. « J’étais déterminé à réussir » : Sangante raconte ses années au centre de formation du HAC

Aujourd’hui cadre de l’équipe professionnelle, Arouna Sangante avait 15 ans lorsqu’il est arrivé en 2017 au centre de formation du Havre AC en provenance du Red Star. Le défenseur raconte ses années passées à la Cavée Verte.

Ancien de la Cavée Verte, Arouna Sangante est à 21 ans vice-capitaine de l’équipe professionnelle du HAC

« Normalement, j’aurais dû arriver un an plus tôt, mais je ne m’en sentais pas prêt, alors je m’étais entendu avec le HAC pour intégrer le centre en début de formation (15-18 ans), et non dès la « préfo ». Les premiers temps, c’était difficile d’être éloigné de mes parents, de mes deux petits frères et de ma petite sœur. Je les avais souvent au téléphone, peut-être quatre fois par jour. Depuis Saint-Denis (93), ils n’avaient malheureusement pas la chance de venir me voir jouer. Alors je leur racontais mes matches, et mon ancien agent leur faisait des retours. Et, dès que je pouvais, je rentrais chez moi, généralement lors des vacances scolaires, car ce n’était pas possible le week-end avec les matches.

La Cavée, j’en garde d’abord en mémoire l’ambiance qui y régnait. Il y avait beaucoup de chants, de danses, de musique, on ne s’ennuyait jamais. Les animateurs, Clément, Jounaid et Reddaf, faisaient un taf de ouf pour nous divertir. Des sorties, des ateliers, des séances « studio »… C’était kiffant ! Les copains de l’époque s’appelaient Ateef Konaté, Momo Cissé, Sosthène Ouraga, Yassine Kechta, Amir Richardson, Isaak Touré, Abdoullah Ba. J’étais en chambre avec Sosthène, puis avec Momo. On a gardé contact. Momo a été prêté cette saison par Stuttgart en Pologne, c’est plus compliqué pour Sosthène, qui n’a pas été conservé à Laval.

À l’époque, même si chacun savait qu’on n’allait pas tous réussir, je n’ai pas le souvenir d’une concurrence malsaine. Au contraire, on était plutôt dans un bon délire. Il y avait bien sûr des moments plus difficiles. Pour moi, les plus durs correspondaient aux blessures. J’en avais traîné une pendant des mois au genou. On voit sur les photos que vous avez ramenées que j’étais strappé. Je reprenais pendant deux semaines, et je replongeais pendant deux mois… Quand tu es jeune, un peu livré à toi-même, loin de tes proches, tu te demandes comment tu vas t’en sortir.

« Vitrier, ça m’attirait vraiment »

Qu’est-ce que j’aurais fait si je n’avais pas percé ? J’avais commencé à y réfléchir, j’aurais cherché du taf. Plombier ou vitrier. Vitrier, ça m’attirait vraiment. J’ai toujours aimé les activités manuelles. Pour autant, ce n’est pas vraiment le type d’études que j’ai suivies. J’étais en gestion et administration au lycée Jeanne-d’Arc. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas trop eu le choix, on m’avait dit : « Si tu veux faire un bac pro, voilà ce qu’on peut te proposer. » L’école s’est plutôt bien passée les deux premières années, et puis j’ai commencé à décrocher en Terminale. Pour les responsables du centre, il était hors de question que j’arrête les cours sans une alternative, alors je m’étais lancé dans un BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais avec le Covid qui est arrivé, c’est devenu galère pour trouver des dates…

À la Cavée, il y a beaucoup d’exigence sur le terrain, mais aussi en dehors. On t’apprend à être responsable, on te prépare à ce qui t’attend derrière, le ménage, la politesse, comment se comporter. Il y a des règles à respecter et des punitions si tu les enfreins. Du genre ? Des retenues sur salaire, des suspensions d’entraînement. Ce n’est pas : « Tu copieras 100 fois… » Non, non, ce sont des trucs qui vont bien te faire ch…, qui font que tu ne recommenceras pas ta connerie. (sourire)

« Sortir ma famille du quartier »

Quand tu arrives au centre, tu n’as pas forcément envie de sortir, l’extérieur t’effraie un peu. Et puis plus tu grandis, plus tu as envie de découvrir la ville. Le couvre-feu (interdiction de quitter la Cavée après 19 h) n’était pas toujours facile à supporter, même si c’était pour notre bien. Des fois, quand tu gagnais un match, tu pouvais appeler ton coach pour obtenir une autorisation de sortie exceptionnelle, disons jusqu’à 21 h 30, pour aller manger un truc en ville, aller à la foire, etc.

Parmi mes formateurs, j’ai beaucoup aimé Abasse Ba, c’était comme si on se connaissait depuis longtemps. En tant qu’ancien défenseur central, il me donnait beaucoup de conseils. Dans ma tête, j’étais déterminé à réussir, je n’imaginais pas rentrer un jour à Saint-Denis sans rien. Pas le choix. Mon objectif a toujours été de sortir ma famille du quartier. Ce n’est pas encore le cas, mais la vie est déjà beaucoup plus facile pour mes proches financièrement. Il y a encore du chemin à parcourir, pour moi comme pour eux. Nous ne sommes qu’au début de l’histoire... »
Mathelvin
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Une Cavée d’exception. Impatients, moins matures, connectés : François Rodrigues décrypte les jeunes footballeurs d’aujourd’hui

Formateur depuis plus de deux décennies, François Rodrigues a pu juger de l’évolution des jeunes footballeurs. Leur impatience, l’importance prise par les écrans, les changements de modes : le directeur de la Cavée Verte évoque les principales transformations auxquelles il lui a fallu faire face. Avec « adaptabilité ».

« Il faut faire preuve de plus de pédagogie, de dialogue, dépenser plus d’énergie, avec les jeunes d’aujourd’hui », explique François Rodrigues, le directeur du centre de formation du HAC, ici en discussion avec Ilyes Benlebsir

Du HAC (1999-2009) au HAC (depuis 2018), en passant par Caen (2009-2013) et le PSG (2013-2018), François Rodrigues (53 ans) fréquente depuis 24 ans la crème de la formation hexagonale. Un témoin idéal de l’évolution du métier.

Retrouvez ici tous les articles de notre série « Une Cavée d’exception »

Le rôle de formateur est-il aujourd’hui le même qu’il y a 20 ans ?

« Non. Tout simplement parce que les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux d’il y a 20 ans. Les jeunes footballeurs non plus. C’est sociétal. Les générations actuelles ont eu accès à beaucoup plus de choses, beaucoup plus facilement, que leurs devancières. En résulte une forme d’impatience : les jeunes d’aujourd’hui veulent tout, tout de suite. C’est à la fois une force parce qu’ils n’ont pas froid aux yeux, mais aussi une faiblesse car cela crée chez eux une forme de frustration. Le jeune qui flambe à 17 ans va tout de suite vouloir son contrat pro. Et aura du mal à comprendre qu’on lui explique que celui-ci viendra avec le temps. Il y a 20 ans, un Lassana Diarra était aussi venu me trouver après quatre bons matches pour réclamer son contrat. Mais on lui avait répondu qu’il devait encore montrer davantage et il s’était remis au boulot pour finalement obtenir gain de cause. Il faut faire preuve de plus de pédagogie, de dialogue, dépenser plus d’énergie, avec les jeunes d’aujourd’hui. »

Quelle autre évolution avez-vous remarquée ?

« Cette frustration exacerbée m’amène aussi à penser que la jeunesse d’aujourd’hui est peut-être un peu plus fragile, moins mature, que celle des années 2000, qui me semblait plus armée mentalement. On avait plus de forts caractères, des garçons déjà charismatiques. Les Lassana Diarra, Didier Digard, Gueida Fofana, qui étaient des capitaines en puissance. On a plus de mal à dégager des leaders naturels aujourd’hui. Et puis bien sûr, la grande révolution des 20 dernières années, ce sont les écrans. »

Comment l’avez-vous gérée ?

« Le maître mot, c’est l’adaptabilité. Cela signifie deux choses : l’intégrer, tout en fixant un cadre. L’intégrer, c’est permettre à nos jeunes de visionner des montages vidéos de leurs matches directement sur leur téléphone, via lequel on leur fournit également des statistiques. C’est aussi les laisser vivre avec leurs écrans, tout en faisant en sorte d’instaurer des règles. On évite le téléphone lors des repas, on demande aux plus jeunes de l’internat de le déposer à 22 h, même si on sait que certains petits roublards en ont un deuxième de secours, raison pour laquelle on éteint le wifi… (sourire) Même chose avec les réseaux sociaux. On sait que leur image est très importante, mais on reste vigilants. L’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels) intervient chaque année, nous-mêmes les mettons en garde sur le fait de ne pas compromettre leur image ou celle du club, ce qui est mentionné dans leur contrat. Et nous les surveillons discrètement… (sourire) »

« Pas sûr que j’accepterais la teinture rose de Griezmann »

Qu’en est-il avec leurs tenues vestimentaires ? Leurs goûts musicaux ?

« L’adaptabilité. Aujourd’hui, un éducateur qui n’a pas ça, il est mort. Il faut savoir accepter d’en voir arriver certains avec des tatouages, des coupes de cheveux modernes, des piercings. Tant que cela ne nuit pas à leur santé, nous ne sommes pas là pour les juger. Ce qui n’empêche pas de fixer des limites. Par exemple, je ne suis pas sûr que j’accepterais de voir débarquer un joueur avec la teinture rose arborée par Griezmann lors du dernier rassemblement des Bleus. Lui peut se le permettre, l’assumer, mais pas un jeune de 17 ans dans un vestiaire. Le formateur se doit de faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit, de s’intéresser aux jeunes, de rentrer dans leur monde. ‘’Qu’est-ce que c’est que cet accoutrement ?‘’ ‘’Pourquoi tu écoutes ça ?‘’ ‘’Les paroles sont violentes, non ?‘’ On est parfois agréablement surpris par leurs réponses. C’est comme ça qu’on crée une complicité, qu’on gagne leur confiance. En confiance, un jeune sera plus enclin à accepter la critique et les conseils prodigués. »

A l’entrée de la Cavée Verte est écrit : « Former des footballeurs de haut niveau, accompagner des citoyens responsables. » Qu’est-ce que cela signifie ?

« Que notre objectif est aussi de former des hommes, des futurs pères de famille. Cela passe par le projet scolaire, incontournable, mais également par le volet citoyenneté. On parlait de ce qui a évolué en 20 ans. Mais il y a des choses qui n’ont pas changé et qui ne changeront pas : le respect, le goût du travail, les règles de vie en communauté. On cherche à leur transmettre des valeurs, à les sensibiliser au monde qui les entoure. Des intervenants viennent leur parler d’écologie, de sexualité, de drogue… On souhaite aussi qu’ils voyagent. Nous avons programmé des tournois en Guyane, à La Réunion, au Maroc, en Guadeloupe, à Abu Dhabi… Et quand on va en Guyane, on fait un passage par la base Ariane de Kourou, à Abu Dhabi, on va visiter la mosquée, qui est l’une des plus belles au monde. »

« Pas de signes religieux ostentatoires ni de prosélytisme »

Quelle place tient la religion au sein du centre de formation ?

« Une place naturelle, dans le sens où nous sommes très respectueux de leurs croyances. Pendant le Ramadan, nous avons mis en place un dispositif pour permettre aux musulmans de se restaurer aux horaires propices. Simplement, lorsqu’il y a deux entraînements dans la journée ou lors des matches le week-end, ils se doivent de rompre le jeûne s’ils veulent jouer. On leur laisse le choix et globalement, tous choisissent de jouer. Le petit musulman peut aller à la mosquée, comme le petit catholique peut aller à l’église, tant que cela n’interfère ni sur l’école ni sur les entraînements. De plus en plus de joueurs prient leur Dieu avant de rentrer sur le terrain, cela leur appartient. Seulement veillons-nous à ce qu’ils n’arborent pas de signes religieux ostentatoires et ne fassent pas de prosélytisme. Mais en 20 ans de formation, je n’ai jamais été confronté à des problèmes de ce type. »

Pas plus qu’avec le racisme ?

« Non. Cela fait partie de nos discussions, le sujet est souvent abordé sur le ton de la rigolade. Beaucoup reprennent la phrase du petit Mbappé : « Dans l’histoire, les meilleurs footballeurs, c’était des Noirs et des Arabes. » Ça se taquine là-dessus, comme avec les équipes nationales. Les jeunes d’origine étrangère sont très attachés à leur deuxième pays. Le petit d’origine camerounaise va supporter l’équipe de France, mais bien souvent plus encore le Cameroun. Pareil pour le petit d’origine algérienne, marocaine, ou autre. Ça chambre, mais ça ne va pas plus loin. On les bassine tellement avec la tolérance, l’acceptation des différences, l’ouverture d’esprit. Pour eux, c’est quelque chose de naturel, le foot est fait de mixité, notre société aussi. »

« Nous partageons tellement d’émotions »

François Rodrigues évoque ici les liens tissés avec ses joueurs.

Vous arrive-t-il de vous attacher à certains jeunes ?

« Quasiment à tous. Nous partageons tellement d’émotions fortes ensemble. De grands moments de joie lors de certaines victoires, d’autres de tristesse les jours de défaite. Et puis il y a tout ce qu’il y a autour du foot, on connaît la vie de nos gamins, leurs problèmes de famille, qu’il faut avoir à l’esprit au moment d’évaluer leurs performances. Certains viennent de milieux très difficiles. Nous vivons pendant trois, quatre, cinq ans, au quotidien ensemble. Une aventure qui se termine pour beaucoup par une forme de déchirement, lorsque vient le moment de leur annoncer que le football de haut niveau ne sera pas pour eux. C’est toujours un moment spécial, un monde qui s’écroule. Pas tant pour le jeune d’ailleurs, qui a eu le temps de s’y préparer au fil des points d’étape jalonnant sa dernière saison au centre. Davantage pour ses parents. La maman l’accepte, mais le papa, qui s’était projeté au travers de son fils, a généralement beaucoup plus de mal. »

Gardez-vous contact avec les jeunes que vous avez formés ?

« Paul (Pogba) en est le meilleur exemple (NDLR : juste avant l’entretien, François Rodrigues avait reçu un colis contenant trois maillots dédicacés du joueur de la Juventus). Je lui avais récemment envoyé un message vocal : ‘’Si tu as l’occasion de m’envoyer un maillot pour le faire gagner au centre…’’ Et il m’en envoie trois. C’est Paul, il n’oublie pas d’où il vient. Il aimerait je crois organiser un événement réunissant les quatre clubs de sa carrière : Torcy, le HAC, Manchester United et la Juve. Lassana Diarra m’avait un jour fait la surprise de m’envoyer deux billets pour un Chelsea – Tottenham. J’avais aussi tissé des liens avec Raphaël Guerreiro (Dortmund), qui s’était cassé la jambe lors de sa formation à Caen. À Paris, j’ai beaucoup apprécié Christopher Nkunku (Leipzig) et Dan-Axel Zagadou (Stuttgart). D’ailleurs, Dan-Axel, dont le petit frère Stéphane (Créteil, 14 ans) était courtisé, a choisi que celui-ci intégrerait le centre de formation du HAC à la rentrée. »

Gardez-vous aussi des liens avec ceux qui n’ont pas fait carrière ?

« Cela arrive, oui. Lorsque nous sommes allés à Nantes en Gambardella, j’ai revu un garçon que j’avais eu lors de mon premier passage au HAC, qui travaille aujourd’hui dans les assurances. Je croise aussi pas mal de non-Havrais d’origine qui sont restés vivre ici après y avoir rencontré leur compagne. À condition de les reconnaître… (sourire) J’en ai tellement vu passer, à raison de 20 joueurs par effectif par saison, ça en fait quelques centaines. Une fois, Brice Samba était venu me voir avec un ami, que je n’avais pas reconnu. Je sentais bien que Brice et lui rigolaient. ‘’Les gars, j’ai loupé quelque chose ?’’ Son pote n’était autre que Benjamin Laurant (Hacman à la fin des années 2000). Il n’avait plus un cheveu sur le crâne, je ne l’avais pas reconnu. Mais j’étais ravi de le revoir ! »
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Football - phase finale U17 : les jeunes du HAC ont une faim de Lyon

Les U17 du Havre AC se rendent dimanche 21 mai 2023 (15 h) au Groupama OL Training Center y défier leurs homologues lyonnais pour une place en demi-finales du championnat national.

Co-meilleur buteur de l’équipe avec Berni Kassy Ghoy (9 réalisations chacun), Noam Oubougou Jacquet sera l’un atouts offensifs du HAC à Lyon

« Une passe, ce doit être un bonjour avec un sourire ! » « C’est de la m*** ! » « Si vous continuez comme ça, je retourne à mon bureau prendre un café ! » Jeudi matin sous le soleil de la Cavée Verte, Marcel Kalonji interpelle, interrompt, recadre ses jeunes troupes avant de laisser la main à son adjoint Alexandre Lerond pour la fin de la séance. « Il a le rôle du gentil, moi du méchant, en rigole l’entraîneur des U17 Nationaux du Havre AC sur le bord de touche. Si je ne suis pas exigeant avec eux cette semaine, je ne le serai jamais. »

« Un groupe qui a su s’adapter aux aléas »

Ce dimanche 21 mai 2023 (15 h) à Lyon, les U17 du HAC disputent le match le plus important de leur saison, en tout cas le plus prestigieux, un quart de finale de championnat de France qu’ils se sont offert sur le fil en terminant parmi les deux meilleurs deuxièmes des six poules (18V, 2N, 6D). « Cette qualification récompense la régularité d’un groupe qui a su s’adapter aux aléas tout au long de la saison, qu’il s’agisse des absences dues aux promotions en U19 ou aux sélections nationales, comme de nos problèmes de terrain, salue Marcel Kalonji. Nous n’avons joué que cinq de nos 26 matches de championnat à la Cavée, soit 21 rencontres à l’extérieur, tout en jonglant entre six sites pour nos matches à domicile (Gagarine, Saint-Romain, Gonneville-la-Mallet, etc.)… »

Arrivé l’été dernier de Guingamp, où il avait la charge des U19, l’ancien attaquant du FC Dieppe (34 ans), originaire de Saint-Etienne-du-Rouvray et formé au FC Rouen, a lui aussi réussi sa première saison au sein de la pouponnière ciel et marine, même si cette qualification en phase finale est avant tout considérée comme du « bonus ». « Il m’a fallu quelques semaines pour m’imprégner de la méthodologie HAC, mais mis à part les infrastructures (sourire), et sans manquer de respect à Guingamp, tant en termes de projet club que de qualité des joueurs, le HAC ne fait pas partie pour rien des références françaises en matière de formation », s’épanouit le technicien engagé jusqu’en 2025.

De nombreux internationaux

À la tête d’un groupe composé de garçons nés en 2006 et 2007, Marcel Kalonji aura notamment pu s’appuyer sur plusieurs internationaux. Algérien (Shain Chetioui, lire ci-dessous), marocain (Mohammed Hamony), comorien (Alramid Assoumani), mais également français. Outre le gardien Paul Argney, actuellement en Hongrie pour l’Euro U17, quatre ont été appelés avec l’équipe de France U16 en vue d’une double confrontation amicale en Allemagne la semaine prochaine. Tout juste revenu de blessure, l’attaquant Ethan Chanté ne sera pas en mesure d’y participer, pas plus que les défenseurs Mustapha Sissoko et Matthieu Buffard et le milieu de terrain Guy-Noël Zohouri n’y prendront part si d’aventure le HAC devait se hisser dans le dernier carré, priorité étant donnée aux clubs.

Molebe, le serial buteur lyonnais

Il faudra pour cela aux jeunes Ciel et Marine frapper très fort au Groupama OL Training Centrer face à leurs homologues lyonnais, premiers du groupe C (20V, 3N, 3D) devant Strasbourg grâce entre autres aux exploits de leur attaquant Enzo Molebe, auteur de 7 réalisations rien que lors des… deux dernières journées. « Il est puissant, bon finisseur, sent le but, témoigne Mustapha Sissoko, qui le côtoie sous le maillot tricolore. Mais nous aussi, nous avons des arguments à faire valoir. »

En cas de qualification, les Havrais affronteraient le vainqueur du duel entre Nice et Marseille, le week-end prochain, à Boulazac (Dordogne). La finale se déroulera le samedi 3 juin à Aurillac (Cantal).

Le groupe havrais

Texeira (gb), Uriev (gb), Tchicamboud, Buffard, Agalea, Kolela, Sissoko, Mosengo, Assoumani, Zohouri, Quetant, Oubougou Jacquet, Koffi Vinette, Kassy Ghoy, Lemaitre, Chetioui.

Shain Chetioui, d’un quart à l’autre

D’un quart de finale de Coupe d’Afrique des Nations U17 avec l’Algérie à celui du championnat de France U17 avec le HAC, Shain Chetioui vit une fin de saison riche en émotions. « Cette CAN restera un souvenir inoubliable », confie le natif du Havre, Ciel et Marine depuis ses débuts. Hôtes de l’épreuve, les petits Fennecs ont été sortis par le Maroc d’un autre pensionnaire de la Cavée Verte, Mohammed Hamony, battu vendredi soir en finale par le Sénégal (1-2).

« Le stade de Constantine était plein, 23 000 personnes ! Les hymnes, les chants, c’était incroyable », raconte le jeune milieu offensif. Appelé depuis décembre dernier avec l’Algérie après avoir un temps fréquenté Clairefontaine, Shain Chetioui a pris part aux quatre rencontres disputées par sa sélection. « Pendant deux semaines, j’ai eu l’impression de vivre la vie d’un footballeur professionnel. On voyageait en avion privé, on signait des autographes, on répondait aux journalistes. Il y a une telle passion pour le foot en Algérie ! Ça donne envie de travailler encore plus dur pour réussir et revivre de tels moments. »
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Football - championnat de France U17 (demi-finale) : éliminés, les jeunes Havrais méritaient mieux face à l’OM

Battus par l’Olympique de Marseille, samedi 27 mai 2023, les jeunes Havrais n’ont pas à rougir de leur défaite. Pire, ils peuvent nourrir quelques regrets.

Mohammed Hamony et les Havrais peuvent nourrir bien des regrets après leur élimination par l’OM

Dès l’entame de match, Le Havre prenait l’initiative. Buffard, sur coup-franc, centrait dans la surface dès la deuxième minute de jeu mais le gardien Marseillais, Perret, s’interposait. Mosengo adressait, ensuite,la première frappe du match mais butait sur le portier adverse.

Les Marseillais réagissaient au quart d’heure de jeu. Bakola, libre de tout marquage, prenait sa chance à vingt mètres des buts du HAC mais sa frappe passait au-dessus de la transversale.

De leur côté, les Havrais se montraient dangereux sans pour autant parvenir à inquiéter la défense marseillaise. A la demi-heure de jeu, sur un mauvais dégagement de Teixeira, le capitaine de l'OM, Lafont, tentait sa chance sans parvenir à surprendre le portier havrais.

Un manque de réalisme

La fin du premier acte voyait les Marseillais se montrer de plus en plus dangereux mais le tableau d’affichage reste vierge. Le Havre, en jouant haut, aura eu des occasions durant cette première période mais aura manqué de réalisme.

Bien décidé à inverser la tendance, l'OM faisait le forcing dès la reprise mais ce sont les Havrais qui, en contre, se montraient les plus dangereux notamment par Oubougou Jacquet.

Durant la dernière demi-heure, les Marseillais poussaient. Et c’est finalement Sternal qui, entré en jeu en seconde période, débloquait le compteur. A 1-0 à dix minutes de la fin, l'OM prenait une grosse option sur la victoire. Dans les arrêts de jeu Mmadi venait sceller le sort du match avec un deuxième but. Le parcours des hommes de Marcel Kalondji s’arrête donc là non sans quelques regrets pour le coach havrais. « C'est un match qui s'est joué sur des détails. On a laissé passer trop d'occasions notamment en début de match. Après, on a souffert physiquement et on est tombé dans la frustration en ne marquant pas. Je pense qu'on aurait vraiment mérité d'ouvrir le score. On a quand même la satisfaction d'avoir réalisé une bonne saison dans notre objectif de formation. ».
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Football - N3 : le HAC (B) fait peau neuve

Désormais réserve d’une équipe de Ligue 1, la B du HAC a fait peau neuve et ce ne sont pas moins de douze joueurs qui ont quitté la Cavée Verte cet été. À sa tête, François Rodrigues remplace Jaïr Karam, qui entraîne à présent les U19.

Les Havrais ont un dernier match amical à disputer, samedi 19 août 2023, face à Granville, avant d’attaquer les choses sérieuses

Fidèle à lui-même, le HAC (B) tient à ses valeurs. De nombreux mouvements ont été observés pendant l’intersaison. À la tête de l’équipe d’abord, puisque Jaïr Karam entraîne dorénavant les U19, et est remplacé par François Rodrigues. Au sein de l’effectif, ce ne sont pas moins de douze joueurs qui ont fait leurs valises cet été. Parmi eux, Kenny Mixtur, meilleur buteur la saison passée avec dix réalisations, rebondit à Niederkorn, vice-champion de première division luxembourgeoise. Le gardien de but Kamille Sauvage est parti relever un nouveau défi avec l’AS Beauvais, septième de National 2 la saison passée. Au même niveau, Melvin Bachelet a rejoint l’AF Virois, fraîchement promu, et Emric Goumot a pris la route du RC Pays de Grasse.

Deux recrues à ce jour se sont engagées. Le milieu de terrain Rayan El Djebali arrive en provenance de la réserve de l’Olympique Lyonnais tandis que le milieu défensif Hugo Barbier signe après avoir grimpé les échelons au RC Lens. Que ce soit dans un sens, comme dans l’autre, l’effectif n’est pas encore définitif et les dirigeants s’autorisent des ajustements.

Des erreurs de jeunesse

La reprise fixée le 17 juillet dernier, les Havrais ont entamé leur tournée de matches amicaux avec une défaite 2-0 à Lens le 26 juillet, puis se sont à nouveau inclinés, vendredi 11 août, face à la réserve de QRM (3-1). « Nous avons commis d’énormes erreurs dues au manque d’expérience de ce collectif. On a perdu des ballons sur des relances, des duels à des moments où il ne fallait pas » , analyse François Rodrigues.

Depuis, les Ciel et Marine ont disputé deux amicaux supplémentaires. Une victoire 2-0 contre la réserve du Stade Lavallois et un revers 2-1 face à Boulogne-sur-Mer. Enfin, l’ultime répétition sera face à Granville (19 août) avant le coup d’envoi du championnat sur la pelouse de l’AS Villers-Houlgate.

Un tremplin vers l'équipe première

À l’image de la saison passée, le « onze » qui sera aligné sera l’un des plus jeunes de France. Pas de quoi faire complexer le directeur du centre de formation par rapport aux autres écuries. « Nous ne sommes pas là pour jouer la montée. La N3 demande de l’expérience, et que l’on soit ici ou à l’échelon supérieur, peu importe. Nous sommes dans une optique de formation, avec des footballeurs précoces qui n’ont pas encore d’expérience au niveau adulte. Ces derniers ont besoin de temps de jeu pour se familiariser avec ce monde beaucoup plus roublard et malicieux. On souhaite voir émerger plusieurs jeunes pour qu’ils puissent ensuite donner un coup de pouce à l’équipe première. »

Les mouvements :

Départs : Léo Auvray, Kamille Sauvage (AS Beauvais), Melvin Bachelet (AF Virois), Kenny Mixtur (Niederkorn), Emric Goumot (Pays de Grasse), Amadou Samoura, Shavy Resouf, Damien Mayaya, Yvan Bakop, Disi-Hamed Dahmani, Ange Bailly, Jibril Bouameur

Arrivées : Rayan El Djebali (OL), Hugo Barbier (RC Lens

Le groupe : (1)

Gardiens : Djimin Diawara, Paul Argney, Azamat Uriev.

Défenseurs : Austern Bably, Steven Cave, Yoni Gomis, Zaid Herradi, Moustapha Cissoko, Aliou Thiare, N’guedi Thiam, Mathieu Buffard, Mathias Imbert.

Milieux de terrain : Mathéo Bodmer, Daren Mossengo, Simon Ebonog, Hugo Barbier, Ben Bemba, Ismaël Guerti, Guy-Noel Zohouri, Mokrane Bentoumi, Mohamed Hamouni, Rayan El Djebali.

Attaquants : Marwan Chafaa, Ethan Chanté, Salifou Soumah, Enzo Koffi, Noham Obougou, Elysee Logbo, Steve N’goura.

(1) Les néo-professionnels font partie du groupe N3 communiqué par le HAC
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Il me semble avoir vu sur Twitter quelqu'un évoquer un partenariat avec l'Ajax Amsterdam pour les jeunes. Info ou intox on le saura bientôt ?
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Message par Meven »

HACISBACK a écrit : 16 août 2023 08:59 Il me semble avoir vu sur Twitter quelqu'un évoquer un partenariat avec l'Ajax Amsterdam pour les jeunes. Info ou intox on le saura bientôt ?
Oui j’ai vu ça aussi. Selon cette personne on en saura plus en septembre.
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Football – N3 : des fins de match renversantes

Les résultats de Oissel, du Havre AC (B) et de Quevilly-Rouen (B) ont tous évolué dans les derniers instants de leur rencontre. En faveur des Quevillais et surtout des Havrais, mais en défaveur des Osseliens.

Si la fin de match a souri aux Havrais face à Saint-Lô, elle a coûté un point aux Osseliens, battus par la réserve du SM Caen

Que d’émotions en fin de match pour les clubs seino-marins ce week-end ! Et à tous les échelons ! En Ligue 1, le HAC a manqué le penalty de la gagne à la 96e minute. En Ligue 2, QRM a été rejoint par Caen à la 96e minute. En National, le FCR a égalisé à la 95e minute. Et en National 3 ? Les matchs des trois clubs seinomarins ont également basculé après la 80e minute. Voire dans le temps additionnel au Havre.

Quel finish pour le HAC (B) !

La fin de match aurait pu être fatale à la réserve du Havre AC. Fleury a égalisé pour Saint-Lô (1-1, 89e). Mais les jeunes Havrais n’ont pas lâché et sont repassés devant. Mathéo Bodmer a offert les trois points aux Ciel et Marine à la 92e minute (2-1) ! Les Havrais arrachent un précieux succès, en infériorité numérique après l’expulsion d’Obougou Jacquet (71e). Le score était alors à l’avantage du HAC après l’ouverture du score de Yoni Gomis (1-0, 19e). Avec cette victoire, la jeunesse havraise remonte en milieu de tableau, au sixième rang.

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Football – N3 : le FC Dieppe cartonne la B du HAC et monte sur le podium

Le FC Dieppe a infligé une véritable correction aux réservistes du HAC (0-3), dimanche 17 décembre 2023, ce qui leur permet de boucler cette première partie de saison à la troisième place du classement.

Si le 32e de finale de Coupe de France contre Laval (le 7 janvier 2024) est déjà dans toutes les têtes, les Dieppois sont restés concentrés et ont parfaitement fait le boulot dimanche 17 décembre 2023 en remportant le derby face à la « B » du HAC… Avec la manière !

On pouvait légitimement s’attendre à une rencontre équilibrée entre les deux formations normandes, mais en dehors des dix premières minutes, le choc annoncé n’a pas eu lieu… Salim Diaby (11e), puis Quentin Stockley (12e) pensaient déjà ouvrir le score mais buttaient tour à tour sur l’excellent gardien havrais, Paul Argney, vice-champion du monde U17 avec les Bleuets. Il ne pouvait en revanche rien faire sur la tête croisée de Maka N’Diaye, premier buteur de la partie (0-1, 13e).

Après avoir débloqué le compteur, les Harengs ne tardaient pas à enfoncer le clou… Le très en vue Maurice Lattuca doublait la mise d’un joli tir croisé (0-2, 23e). Malgré quelques timides occasions averses, les hommes de Gonel ne faiblissaient pas et viraient logiquement en tête à la pause (0-2, 45e).

Samoura manque un penalty

Au retour des vestiaires, l’entraîneur du HAC, François Rodrigues, tentait de sonner la révolte avec un triple changement d’entrée. Son équipe se montrait dès lors un peu plus entreprenante mais ne parvenait toujours pas à contourner le solide bloc du FCD… Jusqu’à ce qu’Amadou Samoura, Havrais le plus dangereux, ne s’écroule dans la surface et obtienne un penalty (68e) ! Le numéro 11 se chargeait lui-même de la sentence mais Alexandre Lefebvre déviait le ballon sur la barre (69e) ! Décidément rien ne semblait réussir au club doyen, qui allait même encaisser un troisième but… Sur un énième coup de pied arrêté dieppois, N’Diaye s’élevait une nouvelle fois plus haut que tout le monde et s’offrait un doublé, douchant ainsi les derniers espoirs des Ciel et Marine (0-3, 87e).

Cette victoire permet à Dieppe de grimper sur le podium et se retrouver à seulement deux points du leader Chatou (avec trois matches en moins !). De leur côté, les Havrais n’y arrivent toujours pas et chutent à la 11e place.

Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Football – Coupe Gambardella : on connaît l’adversaire du HAC en 16es de finale

Tombeurs de Meudon (R1) puis d’Avranches (Nat), les U18 du HAC affronteront leurs homologues du FC Mantois 78 (R1) en 16es de finale de la Coupe Gambardella, le week-end du 4 février 2024.
Enzo Koffi Vinette et les jeunes Ciel et Marine se rendront à Mantes-la-Ville en 16es de finale de la Coupe Gambardella

Le tirage au sort des 16es de finale de la Coupe Gambardella, effectué ce jeudi 18 janvier 2024 par le Directeur technique national, Hubert Fournier, s’est avéré plutôt clément pour le Havre AC.

L’équipe entraînée par Jaïr Karam a évité toutes les grosses équipes de son groupe géographique (Nantes, Rennes, Reims, Lorient, Caen...) et hérité de l’un des rares rescapés de Régional 1, à savoir le FC Mantois 78. Troisième de sa poule de R1, le club des Yvelines a écarté le Cellois CS (La Seine-Saint-Cloud, R3, 0-1) et surtout Montfermeil (3e de la poule U19 Nat du HAC, 2-2, 3-1 tab) aux tours précédents.

Un troisième déplacement

Après Meudon (R1, 0-1) et Avranches (Nat, 1-3), le HAC, bien que tiré en premier, se déplacera ainsi une troisième fois dans la compétition, en raison de la différence de niveau. L’an dernier, les Havrais s’étaient hissés jusqu’en 8es de finale, éliminés à Nantes (3-2).

Les affiches de ces 16es de finale sont fixées de base au dimanche 4 février 2024 à 14 h 30, mais les clubs ont la possibilité de demander un aménagement. A noter que le principal choc du prochain tour opposera l’Olympique de Marseille au Paris-Saint-Germain.

Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Football – Coupe Gambardella : FC Mantois – HAC, une affiche qui a tout d’un match piège

Les jeunes Havrais se déplacent, dimanche 4 février 2024, sur la pelouse du FC Mantois pour le compte des 16e de finale de la Coupe Gambardella. Si le HAC sera logiquement favori, cette rencontre a tout d’un match piège.
Les Havrais devront se méfier car le FC Mantois est redoutable à domicile

C’est avec le statut de favori que le HAC se déplacera sur la pelouse du FC Mantois dimanche 4 février 2024 dans le cadre des 16es de finale de la Coupe Gambardella, une division séparant les deux formations. Et pourtant, tout ne sera pas si simple en Île-de-France face à une équipe qui n’a pas souvent été pris à défaut cette saison.

Je compte sur mes joueurs pour êtres appliqués et ne pas oublier nos valeurs

Jair Karam, Entraîneur du HAC U19

Mantes, c’est une défaite à la maison en douze rencontres toutes compétitions confondues depuis septembre. Un bien beau bilan pour une équipe qui a éliminé Montfermeil (2-2, 3-1 tab.) au tour précédant, avec qui les Ciel et Marine sont au coude à coude en championnat, au terme d’une séance de tirs au but. Un exercice bien connu par les Yvelinois pour l’avoir déjà pratiqué à cinq reprises entre la Gambardella et la Coupe de Paris, mais aussi par les joueurs de Jair Karam. « C’est un exercice que nous travaillons régulièrement, on sait que ça peut se jouer là-dessus, explique le technicien havrais. Quel que soit l’adversaire, on s’y prépare. »

Une chose est sûre, cette rencontre a tout d’un match piège face à une formation co-leader de son groupe de R1, tandis que le HAC peine à se montrer à son avantage hors de ses bases en championnat. Ce qui n’inquiète pas vraiment le coach : « Je ne fais pas attention à ces statistiques, ce n’est pas le même championnat et ce sera un contexte bien différent. Ça reste un match de Coupe, ce n’est pas toujours la meilleure équipe qui gagne, mais celle qui a le plus envie. Il y aura un gros engouement populaire autour de cette équipe. Nous nous attendons à beaucoup d’engagement et d’intensité sur le terrain, donc je compte sur mes joueurs pour êtres appliqués et ne pas oublier nos valeurs. »

Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Mathelvin
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Re: [REVUE DE PRESSE N3, U19, U17] pas de commentaires SVP

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Football – Coupe Gambardella : battu à Mantes, le HAC tombe de haut

Battu dimanche 4 février 2024 en 16e de finale par le FC Mantois (1-0), le HAC est éliminé de la Coupe Gambardella à l’issue d’un match raté.

Les Havrais ont manqué leur match et sont donc éliminés

Payant son manque de discipline et d’envie, la formation havraise est tombée ce dimanche 4 février 2024 à Mantes-la-Jolie contre une équipe de R1, en 16e de finale de la Coupe Gambardella (1-0). Après deux voyages fructueux dans cette compétition du côté de Meudon (0-1), puis Avranches (1-3), les Havrais espéraient réaliser la passe de trois. Si le tirage au sort lui avait épargné un « gros », ils ont cédé face à l’enthousiasme mantois, où ce fut l’équipe qui en voulait le plus qui a triomphé, réalisant l’une des surprises de ce tour.

« On n’a tout simplement jamais su répondre à la détermination et l’engagement de l’adversaire. Nous avons été trop fébriles dans nos intentions collectives pour espérer quelque chose. En somme, on a reçu une belle leçon d’humilité », résumait l’entraîneur havrais Jaïr Karam à l’issue de la rencontre, dépité par la tournure des événements.

Un non-match pour les jeunes Havrais

Alors que cette compétition peut donner des ailes et offrir une deuxième partie de saison exaltante, les Havrais ont oublié quelques fondamentaux, dont la solidarité et l’agressivité. Porté par son bouillant public, le FC Mantois a eu la possession, la maîtrise et a fini par régler la mire après déjà deux avertissements sans frais (44e, 51e). La troisième était la bonne, celle de Yalaoui, qui offrait sur un plateau une qualification méritée pour le 2e de sa poule de R1.

Même l’ouverture du score des Franciliens n’a pas fait naître de révolte chez les Ciel et Marine, qui ont manqué de tout. Clap de fin pour Le Havre qui devra maintenant se concentrer exclusivement sur les joutes du championnat U19.

À Mantes, FC Mantois bat Havre AC 1 à 0 (0-0)
But pour Mantes : Yalaoui (61e).

Le Havre AC : Argney – Sissoko, Kolela, Agalea, Tchicamboud, Nkouka (Sida, 61e) – Bah, Zohouri, Dongopandji – Quetant, Hamony.

Entraîneur : Jaïr Karam.

Par la rédaction de Paris-Normandie.
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