[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
La percée jusqu’alors victorieuse du mois de janvier se poursuivra à Châteauroux (Nat), dimanche, pour le compte des 16es de finale de la Coupe de France. Le point sur l’effectif du HAC en ce vendredi 19 janvier 2024.
Dimanche 21 janvier 2024 (17h30), sur la pelouse de Gaston-Petit, antre de la Berrichonne de Châteauroux (Nat), c’est un ticket d’entrée au stade des 8es de finale de la Coupe de France que brigueront les Ciel et Marine. Mais quels seront les acteurs de cette quête ?
On sait que Luka Elsner ne peut toujours pas s’appuyer sur les hommes actuellement engagés sur la scène africaine, à savoir les Guinéens Mohamed Bayo et Abdoulaye Touré, ainsi que le Ghanéen André Ayew. On sait également qu’Élysée Logbo, agressé dans la nuit du 2 au 3 janvier et touché au fessier, ne pourra honorer cette échéance. « Élysée devrait être en mesure de reprendre l’entraînement en milieu de semaine prochaine », précise l’entraîneur au sujet de son jeune attaquant (19 ans).
Alioui out, Sangante et Opéri protégés
En revanche, un espoir demeurait quant à la présence de Yoann Salmier, forfait le week-end passé lors de la réception de Lyon (3-1, 18e j.). Alors touché au dos, le défenseur havrais reste handicapé par la douleur, et ne pourra donc pas se rendre à Châteauroux. Et ce n’est pas tout. Le dernier coup dur en date touche Nabil Alioui. Découpé par le Lyonnais Caleta-Car dimanche dernier, et contraint à quitter le pré peu avant le coup de sifflet final (89e), l’attaquant havrais souffre d’un violent coup reçu au mollet et se doit, lui aussi, de faire une croix sur ce 16e de finale.
Des absents (3), des blessés (3), un suspendu, en la personne de Rassoul Ndiaye qui purgera le troisième et dernier match de sa sanction, et deux hommes, non pas ménagés, mais protégés, sur fond de principe de précaution. On parle d’Arouna Sangante et de l’ex-Castelroussain Christopher Opéri (2017-2021), deux joueurs sous la menace d’une suspension automatique en cas de nouvel avertissement. Sauf surprise, ces deux hommes vivront donc du banc le début, voire l’intégralité du duel.
Un mot enfin sur Mathieu Gorgelin, gardien qui avait dû jeter l’éponge à la veille du 32e de finale remporté face au SM Caen (2-1). Totalement remis de sa blessure à la cheville, il se verra remettre dimanche les gants du numéro 1.
https://www.paris-normandie.fr/id485454 ... -letape-de
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le jeune attaquant du HAC, très certainement appelé à un rôle de titulaire dimanche à Châteauroux, lors du 16e de finale de Coupe de France, revient ce vendredi 19 janvier 2024 sur sa fulgurante ascension, lui qui a signé pro il y a un an, alors que des études d’ingénieur pouvaient s’ouvrir à lui.
Antoine Joujou devrait être aligné d’entrée, dimanche sur la pelouse de Châteauroux
Entretien avec Antoine Joujou, attaquant de 20 ans révélé il y a un an sous les ordres de Luka Elsner, ce mois de janvier 2023 à la fin duquel il parapha son tout premier contrat professionnel (jusqu’en 2026). Ce moment où il comprit qu’il ne pourrait plus conjuguer football de haut niveau et études supérieures.
Lorsque vous vous retournez sur les douze derniers mois de votre jeune carrière, parvenez-vous à réellement mesurer le chemin parcouru ?
« Oui, même si tout est allé vite. Je suis monté avec les pros en décembre (2022), j’ai fait un match amical face à Lens et après, tout s’est enchaîné. Je découvrais un nouvel univers, mais comme j’avais envie de faire mes preuves, je crois avoir su gérer cette période du mieux que je le pouvais. En Ligue 2, j’ai ensuite pu gratter pas mal de temps de jeu, j’ai pris de la confiance. J’ai même pu faire la Coupe du Monde U20 avec l’équipe de France. »
Vous étiez-vous préparé à ce que les choses s’accélèrent à ce point ?
« Quand tu es en réserve, tu t’interroges toujours sur la suite, signer pro, ou pas. J’ai eu la chance de signer. Après, par rapport à mon potentiel, à ce que je pouvais faire, j’avais tout de même une certaine confiance. Et je savais que Mathieu Bodmer croyait en moi. Aujourd’hui, j’en suis là, mais c’est aussi beaucoup de travail. »
« Mon développement a pris du temps »
À la Cavée, ne fallait-il pas vous secouer régulièrement afin que vous puissiez prendre conscience de votre potentiel ?
« C’est vrai. J’ai besoin de temps pour m’adapter, pour comprendre les choses et les appliquer. C’est donc pour ça que mon développement a pris du temps (NDLR : il est arrivé au centre de formation en 2020, en provenance du CS Brétigny). »
Du temps, sur la scène pro, vous ne pouvez plus en bénéficier, du moins plus beaucoup. Alors, à très court terme, quelles sont les qualités qu’il vous faut accroître, les défauts qu’il vous faut gommer ?
« Je crois que je progresserai au rythme où je prendrai de l’expérience. Je reste quand même un jeune joueur. C’est à moi de trouver les clés pour être encore plus performant, notamment lorsque je débute un match en Ligue 1. Mais ça va venir au fur et à mesure. »
« Je garde la tête sur les épaules »
Le 32e de finale de Coupe de France face à Caen (2-1), durant lequel vous avez été buteur, peut-il servir de déclic ?
« La suite le dira. Disons que sur ce match, j’ai su mettre en évidence tout ce que j’ai travaillé, ce que j’ai acquis. C’était l’une de mes rares titularisations cette saison (la troisième) et je pense avoir été à la hauteur des attentes du coach. »
À la hauteur, vous l’étiez également en dehors du foot, dans la peau cette fois de l’étudiant exemplaire. La fac, c’est une histoire ancienne désormais ?
« Oui, aller à l’université était devenu impossible. Quand j’ai signé pro, j’étais en licence de maths, pour devenir ingénieur ou autre chose. Mes parents ont toujours tenu à ce que je fasse des études et moi, je souhaitais une option au cas où ça ne marcherait pas dans le foot. Si besoin, peut-être que je reprendrai mes études après ma carrière. Mais j’ai toujours voulu faire du foot mon métier. Mes parents et mes sœurs m’ont accompagné, j’y suis arrivé. Mais je sais également que ce n’est que le début, qu’une carrière, c’est très court, je garde donc la tête sur les épaules. Tout cela en ayant bien conscience que plus d’un aimerait être à ma place. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
-
- National 2
- Messages : 494
- Enregistré le : 05 mai 2021 07:11
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Après Issa Soumaré, parti à Auxerre, après Mohamed Koné, aujourd’hui à Dunkerque, un autre membre de l’effectif du HAC s’éloignera de la Porte Océane, définitivement cette fois. Nolan Mbemba est attendu dans les rangs de Grenoble pour y poursuivre sa carrière, apprend-on ce dimanche 21 janvier 2024.
Nolan Mbemba part libre et rejoint Grenoble
Il aurait dû figurer sur la feuille de match du jour, acteur, ou pas, de ce 16e de finale de Coupe de France qui opposera la Berrichonne de Châteauroux (Nat) au HAC (17h30).
Mais pendant que ses partenaires tenteront de franchir l’obstacle et d’offrir ainsi au Doyen son premier 8e de finale depuis 2013, Nolan Mbemba, lui, videra son casier. Le milieu de terrain et international congolais (8 sélections) se prépare en effet à prendre la route de l’Isère afin de s’engager en faveur du GF38, actuellement localisé sur la troisième marche du podium, version L2.
Il part libre
Apparu cette saison à six reprises en L1, pour un temps de jeu total qui dépasse tout juste le quart d’heure (16 minutes), Mbemba (28 ans) aura donc pour la dernière fois de sa carrière défendu les couleurs du Havre AC lors du 32e de finale de Coupe, face au SM Caen (2-1). Arrivé de Reims à l’été 2020, discret lors de ses deux saisons traversées sous les ordres de Paul Le Guen, l’ancien pensionnaire du centre de formation de Lille s’est toutefois mué en un élément précieux (29 matches, 13 titularisations) lors de l’incroyable parcours, édition 2022-2023.
À six mois du terme de son contrat, il part ainsi libre et rejoint une formation grenobloise dirigée par Vincent Hognon et engagée dans la course à l’accession, derrière Auxerre et Angers. Au HAC, il laissera un bilan de 83 matches disputés.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Deux semaines après avoir rayé le SM Caen de la liste des prétendants à l’épopée (2-1), le HAC s’annonce à Châteauroux, ce dimanche 21 janvier 2024, pour y disputer une place en 8es de finale de la Coupe de France.
Buteur face à Lyon le week-end dernier, Emmanuel Sabbi pourrait de nouveau être l’un des grands atouts offensifs du HAC sur la pelouse de Châteauroux
Après Caen (2-1), en 32e de finale, après Lyon (3-1), pour le compte de la 18e journée de championnat, c’est Châteauroux, pensionnaire de National, qui tentera de se dresser face au HAC.
Gaston-Petit, le début long d’un périple
Ils vont en empiler des kilomètres, ou plutôt des miles. Avant de s’envoler pour Lorient (19e j.), le week-end prochain, c’est à Châteauroux que les Ciel et Marine se poseront ce dimanche 21 janvier 2024. Et après Lorient, c’est sur Monaco qu’ils mettront le cap (20e j.), le 4 février. Soit trois déplacements à la suite aptes à donner dimension plus croustillante encore à cette seconde partie de saison. Et cela passe, bien entendu, par une qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France (le 7 février), stade de la compétition que le HAC n’a plus atteint depuis onze ans et une élimination sur la pelouse de feu Evian-Thonon-Gaillard, alors en L1 (1-3).
« On a bien lancé notre début d’année, maintenant on va voyager pour ce match de Coupe de France, un rendez-vous qui a des caractéristiques difficiles, estime Luka Elsner. On s’attend donc à quelque chose de compliqué. Alors oui, nous serons favoris, mais ce n’est pas forcément le rôle le plus aisé. Pour les équipes inférieures, c’est souvent une belle parenthèse, on met de côté les problèmes. Châteauroux est en difficulté, mais je note que cette équipe n’a pas toujours été vernie dans le scénario de certains matches. Je suis donc très rigoureux dans la préparation. »
Un casting forcément différent
Entre absents (Ayew, Bayo et Touré), blessés (Alioui, Salmier et Logbo), suspendu (Ndiaye) ou sous la menace de l’être en cas de nouvel avertissement (Sangante et Opéri), et peut-être également l’opportunité de faire souffler quelques cadres du moment à une semaine d’un voyage à Lorient (19e j.), sans doute le « onze » sera-t-il revisité.
Alors, qui pourrait en bénéficier ? « On va optimiser nos ressources, sans se mettre en difficulté pour les échéances à venir, dit l’entraîneur havrais. Tout en sachant que nous n’avons pas cinquante solutions. » Outre Mathieu Gorgelin, assuré de disputer son premier match de la saison, Oualid El Hajjam et Antoine Joujou devraient être, eux aussi, du coup d’envoi. Tout comme Samuel Grandsir ? Resté sur le banc devant Lyon (3-1, 18e j.), suspendu face à Caen (2-1, 32e) et Reims (0-1, 17e j.), l’ailier n’a plus été titularisé depuis le voyage à Strasbourg, le 10 décembre (1-2, 15e j.). Se relancer via la Coupe ? Une option.
Ce 16e de finale sur lequel le jeune Steve Ngoura (18 ans) pourrait lui aussi poser son empreinte, tout comme Nolan Mbemba, Aloïs Confais ou encore le roc de la « B », Aliou Thiaré, défenseur d’1,97 m, 20 ans et arrivé du Sénégal l’été dernier.
Châteauroux en dérapage incontrôlé
En coulisse ou sous les projecteurs, plus rien ne va à la Berrichonne de Châteauroux, tombée de Ligue 2 en National au printemps 2021. Récemment lâché par son actionnaire saoudien, dont les moyens se sont avérés plus que limités, repris par Benjamin Gufflet, l’actuel président de l’US Dax (rugby), sans qu’il n’ait encore déposé dans les caisses les sommes promises, le club castelroussin vient en effet d’être administrativement relégué en N2 par la DNCG. 1 M€ sont à trouver dans les plus brefs délais.
Sur le pré, là aussi plane la menace d’une nouvelle plongée. Seizièmes, les Casteroussins n’ont accroché que deux succès à leur tableau de chasse, Niort (2e j.) et Dijon (4e j.). « Mentalement, notre situation est dure à vivre, ne peut qu’admettre Olivier Saragaglia, l’entraîneur de la « Berri ». Il ne faudrait donc pas qu’on prenne une volée face au Havre. Alors profitons de ce moment pour jouer sans crainte, sans complexe. J’espère que les Havrais viendront un peu tranquilles, mais je n’y crois pas trop. Ce n’est pas le genre de la maison, ni de leur entraîneur. »
Châteauroux (N) – Havre AC (L1), dimanche 21 janvier 2024 à 17 h 30 au stade Gaston-Petit
Arbitre : M. Rainville.
CHÂTEAUROUX : Cognard - Guyot, Pirès (cap), Mbengué - Mendy, Njiké, Mille, Duterte - Sylva, Durbant, Nomel. Remplaçants : Ba (g), Toibibou, Fouda, Matondo, Colella, Mazikou, Chraïbi, Baïch, Tuodop. Entraîneur : Olivier Saragaglia. Absents : Gnakpa, Christophe, Fall (blessés), Diarra (suspendu), Gassama, Konaté (CAN).
HAVRE AC : Gorgelin (cap) - El Hajjam, Youté, Lloris, Casimir - Nego, Kuziaev, Targhalline - Joujou, Sabbi, Grandsir. Remplaçants (à choisir parmi) : Desmas (g), Sangante, Opéri, A. Thiaré, Bodmer, Mbemba, Confais, Kechta, Diawara, Ngoura. Entraîneur : Luka Elsner. Absents : Ayew, Touré, Bayo (CAN), Alioui, Salmier, Logbo (blessés), Ndiaye (suspendu).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À 18 ans, Steve Ngoura a fêté sa première titularisation sur la scène professionnelle d’un but qui a propulsé le HAC en huitième de finale de la Coupe de France, ce dimanche 21 janvier 2024 à Châteauroux.
À 18 ans, Steve Ngoura a déjà posé son empreinte sur l’un des succès du HAC.
Ngoura (6) : première apparition dans le « onze » de départ pour l’attaquant de 18 ans et… premier but ! Déjà menaçant aux 14e et 23e minutes, l’international U19, appelé à disputer ses premières minutes en L1 le week-end dernier (face à Lyon), a profité d’une merveille de centre signé El Hajjam pour faire mouche (45e+2). Vaillant, puissant, il s’est quelque peu éteint après l’heure de jeu et passa le relais à Casimir (66e) qui loupa l’immanquable (89e).
Gorgelin (6) : contraint à jeter l’éponge au tout dernier moment, lors du 32e de finale, cette fois, il enfila bien les gants du numéro 1. Impérial dans les airs devant l’ex-Lavallois Durbant (2e), impeccable sur la puissante frappe de Njike (18e), il a donné un peu d’air à ses partenaires en seconde période via quelques sorties dans la mêlée.
Nego (5) : de retour au poste de latéral droit, l’international hongrois, imprécis en début de rencontre (3 ballons redonnés à l’adversaire), a par la suite fait le job sans réellement trembler.
Youté (6) : son tacle décisif de la 52e minute, sur un Sylva qui se préparait à ajuster Gorgelin résume une prestation sans le moindre accroc, si ce n’est cet avertissement reçu à la 70e.
Grandsir n’y arrive pas
Llroris (6) : promu capitaine, il n’a rien concédé aux attaquants de Châteauroux. Un match solide, comme toujours.
El Hajjam (6) : aligné sur le flanc gauche de la défense, le Castelroussin de naissance (il n’a jamais joué à La Berri) a laissé sa trace, d’un festival dans la surface berrichonne, suivi d’un centre parfait à destination de Ngoura (45e+2). Un geste décisif qui lui permet de conserver un statut de candidat sérieux au jeu de la concurrence.
Kuziaev (5) : une production sérieuse, sans réel coup d’éclat. Le Russe avait tout de même les moyens de poser une empreinte plus profonde sur la soirée.
Targhalline (non noté) : moins pétillant qu’à son habitude, le milieu de terrain ne put espérer monter en puissance, puisque touché (à la hanche) et obligé de passer le relais à Sabbi (40e). Certes actif, l’international américain (4) a cruellement manqué de justesse.
Kechta (5) : un gros travail défensif, mais une inspiration un brin modeste à la création.
Grandsir (4) : il n’y arrive décidément pas. Crédité d’un seul but cette saison, le 13 août à Montpellier (2-2, 1re j.), titularisé pour la première fois depuis le 10 décembre, il aurait pu, aurait dû, soulager les siens dès la demi-heure de jeu. À la suite d’un centre impeccable de Joujou, il se retrouva en effet totalement seul pour soigner son coup de tête, une tentative qu’il ne cadra toutefois pas (31e). Remplacé par Confais (66e).
Jouju (6) : très inspiré, toujours aussi remuant, il avait tout millimétré afin de permettre à Grandsir de se décoincer (31e). Remplacé par Diawara (85e), apparu pour la première fois cette saison.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Un but a suffi au HAC pour s’imposer sur la pelouse de Châteauroux (Nat), ce dimanche 21 janvier 2024, et se qualifier pour les 8es de finale de la Coupe de France.
Du premier but de sa carrière, Steve Ngoura a offert la qualification au HAC
C’est fait. Pour la première fois depuis l’année 2013, le HAC fera partie du décor des 8es de finale de la Coupe de France. Une qualification acquise ce dimanche 21 janvier 2024 sur la pelouse de la Berrichonne de Châteauroux, seizième de National et relégable.
Un succès, le plus court qu’il soit, offert par Steve Ngoura (18 ans), titularisé pour la première fois avec les pros, à la réception qu’il fut d’un centre parfait de Oualid El Hajjam. En deux temps, l’international U19 put tromper Cognard (45e+2).
Inquiétude pour Targhalline
Et si les Ciel et Marine eurent d’autres occasions de faire trembler les filets, notamment lorsque Josué Casimir loupa l’immanquable (89e), s’il leur fallut rester vigilants face à la pression, certes souvent désordonnée, des Castelroussins, le premier but de la carrière de Ngoura suffit à sortir sans casse de ce 16e de finale. Enfin presque, puisqu’en première période, Oussama Targhalline, visiblement de nouveau touché à la hanche, dut quitter définitivement le pré (37e).
Le tirage au sort des 8es de finale se déroulera ce dimanche soir, à partir de 20 heures.
A Châteauroux, le HAC bat Châteauroux (Nat) 1 à 0 (1-0)
Arbitre : M. Rainville. Spectateurs : 3 313
But pour le HAC : Ngoura (45e+2)
Avertissements à Châteauroux : Mille (88e) ; au HAC : Youté (70e)
CHATEAUROUX : Cognard - Guyot, Pirès (cap), Mbengué - Mendy, Njiké, Mille, Duterte (Toibibou, 83e) - Sylva, Durbant, Nomel (Touodop, 83e)
Entraîneur : Olivier Saragaglia
HAC : Gorgelin – Nego, Youté, Llroris (cap), El Hajjam – Kuziaev, Targhalline (Sabbi, 40e), Kechta – Grandsir (Confais, 66e), Ngoura (Casimir, 66e), Joujou (Diawara, 85e)
Entraîneur : Luka Elsner
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Touché lors du récent duel remporté aux dépens de Châteauroux (Nat, 1-0), pour le compte des 16es de finale de la Coupe de France, Oussama Targhalline sera-t-il en mesure de tenir sa place, dimanche 28 janvier 2024, sur la pelouse du FC Lorient ?
Lorsqu’à la 37e minute du 16e de finale qui a opposé la Berrichonne de Châteauroux (Nat) au HAC (1-0), il dut renoncer à rester sur le pré, l’inquiétude gagna les rangs. Parce qu’Oussama Targhalline se tenait la hanche, celle-là même qui le fit souffrir le 20 août 2023 et qui l’obligea à rester éloigné des terrains durant un peu plus de trois mois.
Reprise ce mercredi matin
Mais la peur de perdre pour quelques semaines l’un des incontournables du « onze » havrais s’est aujourd’hui dissipée. Le résultat des examens n’a rien révélé d’inquiétant et ce mercredi 24 janvier 2024, le Lionceau de l’Atlas a pu quitter l’infirmerie afin de reprendre progressivement l’entraînement.
En l’état, demeure donc l’espoir de voir le HAC défier Lorient, l’actuelle lanterne rouge, en présence de son milieu de terrain. Un match pour lequel Rassoul Ndiaye, dont les trois matches de suspension ne sont plus que (mauvais) souvenirs, viendra épaissir les rangs de l’entrejeu, ce secteur privé d’Abdoulaye Touré (CAN) et quitté par Nolan Mbemba (Grenoble).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le 1er février fermera le mercato d’hiver 2024. Où en sera alors le HAC ? Un quatrième départ est-il d’actualité ? De nouvelles bonnes pioches, à l’instar de celles signées il y a un an, sont-elles à l’étude ? On fait le point en ce mercredi 24 janvier 2024.
Kandet Diawara pourrait faire l’objet d’un prêt dans les prochains jours
Dire que ce mercato d’hiver, à l’échelle de la Ligue 1, tient en haleine les fans des diverses écuries serait mentir. Jusqu’alors, à un peu plus d’une semaine de la fin de toute discussion, les coups fumants, du moins sur le papier, ont été rares.
Trois acteurs de cette L1 n’ont d’ailleurs pas encore tenté le moindre coup, on parle du Stade Brestois, du LOSC et… du HAC. Quand neuf autres (1) n’ont pour l’heure signé qu’un seul nouveau joueur. « Que le marché soit calme n’est pas une surprise, note Mathieu Bodmer. L’issue des négociations concernant les droits TV n’est pas encore connue et, financièrement, personne ne sait réellement où il va. »
« On a zéro pour recruter »
Les huit derniers jours du marché permettront-ils à ce décor de changer, ne serait-ce qu’un peu ? Peu probable. Du moins si on s’arrête à la seule évolution de l’effectif havrais. Un groupe définitivement quitté par Nolan Mbemba, parti libre rejoindre Grenoble et la Ligue 2, alors qu’Issa Soumaré et Mohamed Koné ont respectivement fait l’objet d’un prêt à Auxerre (L2) et Dunkerque (L2).
Et sauf surprise, seul Kandet Diawara, arrivé de Chypre l’été dernier (Paralimniou) et apparu pour la première fois dimanche sur la pelouse de Châteauroux (N) lors du 16e de finale de Coupe de France (1-0), pourrait à son tour être prêté. « Il y a des discussions, mais rien de concret pour l’heure », précise Bodmer au sujet de l’attaquant (24 ans le 10 février) formé à Lens.
La suite ? Eh bien très certainement de suite, il n’y aura pas. « On a zéro pour recruter, annonce d’emblée le directeur sportif du HAC. S’il n’y a pas de vente(s), il n’y aura pas de recrue(s). » Donc, en l’état (les choses peuvent évoluer si vite), pas de réédition des jolis coups réalisés en janvier 2023, quand en plus de Samuel Grandsir, Étienne Youté et Oussama Targhalline avaient rallié la Porte Océane. Deux joueurs dont la cote ne cesse depuis de grimper.
Un homme neuf ? Oui, Ayew !
Sauf offre exceptionnelle transmise pour l’achat éventuel de deux des joueurs les plus « bankables » et pistés, à savoir Arouna Sangante et Étienne Youté, le trombinoscope du HAC n’affichera donc aucune nouvelle tête. Une stabilité nullement synonyme de handicap pour un effectif qui a tout balayé sur son passage en ce mois de janvier (Caen, Lyon et Châteauroux). Et qui, finalement, pourra très prochainement s’appuyer sur un homme presque neuf au sein du groupe, en la personne d’André Ayew.
Vu trente et une minutes seulement sous le maillot du HAC, depuis son arrivée le 11 novembre 2023, l’international ghanéen, éliminé d’une CAN qui ne le vit croquer que soixante-treize minutes sur le pré, sera de retour au Havre dès vendredi. Et pourrait même être candidat au voyage à Lorient, dimanche.
(1) : les PSG, Rennes, Reims, Montpellier, Clermont, Lens, Lorient, Metz et Monaco
Par Benoît Donckele de paris-Normandie.
-
- Ligue 2
- Messages : 1104
- Enregistré le : 17 juin 2023 15:21
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
L’effectif du HAC poursuit sa cure d’amaigrissement. Kandet Diawara se prépare en effet à prendre la route, cap sur la Bretagne et plus précisément l’US Concarneau (L2). Et ce, dans le cadre d’un prêt. C’est le quatrième joueur appelé à quitter le HAC cet hiver.
C’était un pari et en l’état, cela le restera. Ou quand Kandet Diawara, arrivé l’été dernier de Chypre (Paralimniou), est en passe de s’éloigner du HAC. Le Franco-Guinéen, jamais appelé à se produire en Ligue 1 cette saison, et pour la première fois apparu sous les ordres de Luka Elsner dimanche 21 janvier 2024, sur la pelouse de Châteauroux (1-0), se dirigera, sauf surprise, vers Concarneau, sérieux candidat au maintien en Ligue 2 (14e). Concarneau, des couleurs actuellement défendues par l’ex-Havrais Abdelwahed Wahib, mais aussi par Pape Ibnou Ba et Nassim Chadli, deux joueurs prêtés par le Havre AC l’été dernier.
À 23 ans et une carrière initiée au sein du centre de formation du RC Lens, avant qu’il ne l’amorce réellement à Chypre (Xylotymbou, APOEL Nicosie et Paralimniou), Kandet Diawara va donc découvrir la Ligue 2. Ce championnat déjà rejoint en ce mois de mercato d’hiver par Issa Soumaré (Auxerre) et Mohamed Koné (Dunkerque), prêtés, mais également par Nolan Mbemba, parti poursuivre sa carrière à Grenoble. A priori, l’attaquant, sous contrat jusqu’en 2026, devrait s’inscrire comme le dernier joueur à quitter le HAC cet hiver.
Par Benoît Donckele
26 Janvier 2024 à 11h26
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Touché à Châteauroux, Oussama Targhalline reste sous la surveillance du staff médical du HAC. Le Marocain sera-t-il suffisamment remis pour le déplacement à Lorient, dimanche (15h) ? Le point sur l’effectif havrais en ce vendredi 26 janvier 2024.
Concernant la présence d’Oussama Targhalline à Lorient, Luka Elsner arrêtera sa décision au tout dernier moment
Une séance collective, une autre individuelle : depuis mercredi, Oussama Targhalline alterne. Handicapé dimanche par une douleur à la hanche, douleur qui l’obligea à mettre un terme à son 16e de finale de Coupe de France dès la 37e minute, le milieu de terrain marocain sera-t-il suffisamment remis afin d’être du duel avec les Lorientais, dimanche au Moustoir ?
« On est dans l’incertitude, admet Luka Elsner. On est loin d’avoir un constat catastrophique, mais on marche sur des œufs. La décision devrait être prise avant la rencontre. » Rappelons que Targhalline, titularisé lors des quatre dernières journées de championnat (et des deux tours de Coupe), alors déjà touché à la hanche, avait dû rester éloigné des terrains du 20 août au 10 décembre 2023.
Alioui signe son retour
Incertain, Yoann Salmier l’est également. Diminué par une douleur au dos, le défenseur havrais, déjà forfait face à Lyon (3-1, 18e j.) et Châteauroux (1-0), n’a pas encore l’assurance d’être du voyage. « Il s’entraîne de nouveau avec nous, dit Elsner. Ça rentre dans l’ordre, mais on fera le point demain. » En revanche, Élysée Logbo (fessier) devra encore patienter avant de renouer avec une activité normale.
Et des bonnes nouvelles, il y en a ? Oui ! Tout d’abord, la blessure au mollet, contractée face à Lyon, n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Nabil Alioui. L’homme aux quatre réalisations sera donc bien présent à Lorient. Tout comme Rassoul Ndiaye, dont la suspension de trois matches ferme a été purgée. André Ayew, déjà revenu de sa huitième CAN, suite à l’élimination du Ghana avant les 8es de finale, peut lui aussi candidater pour l’étape morbihannaise.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Touché à Châteauroux, Oussama Targhalline reste sous la surveillance du staff médical du HAC. Le Marocain sera-t-il suffisamment remis pour le déplacement à Lorient, dimanche (15h) ? Le point sur l’effectif havrais en ce vendredi 26 janvier 2024.
Concernant la présence d’Oussama Targhalline à Lorient, Luka Elsner arrêtera sa décision au tout dernier moment
Une séance collective, une autre individuelle : depuis mercredi, Oussama Targhalline alterne. Handicapé dimanche par une douleur à la hanche, douleur qui l’obligea à mettre un terme à son 16e de finale de Coupe de France dès la 37e minute, le milieu de terrain marocain sera-t-il suffisamment remis afin d’être du duel avec les Lorientais, dimanche au Moustoir ?
« On est dans l’incertitude, admet Luka Elsner. On est loin d’avoir un constat catastrophique, mais on marche sur des œufs. La décision devrait être prise avant la rencontre. » Rappelons que Targhalline, titularisé lors des quatre dernières journées de championnat (et des deux tours de Coupe), alors déjà touché à la hanche, avait dû rester éloigné des terrains du 20 août au 10 décembre 2023.
Alioui signe son retour
Incertain, Yoann Salmier l’est également. Diminué par une douleur au dos, le défenseur havrais, déjà forfait face à Lyon (3-1, 18e j.) et Châteauroux (1-0), n’a pas encore l’assurance d’être du voyage. « Il s’entraîne de nouveau avec nous, dit Elsner. Ça rentre dans l’ordre, mais on fera le point demain. » En revanche, Élysée Logbo (fessier) devra encore patienter avant de renouer avec une activité normale.
Et des bonnes nouvelles, il y en a ? Oui ! Tout d’abord, la blessure au mollet, contractée face à Lyon, n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Nabil Alioui. L’homme aux quatre réalisations sera donc bien présent à Lorient. Tout comme Rassoul Ndiaye, dont la suspension de trois matches ferme a été purgée. André Ayew, déjà revenu de sa huitième CAN, suite à l’élimination du Ghana avant les 8es de finale, peut lui aussi candidater pour l’étape morbihannaise.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Entretien avec Arouna Sangante, le capitaine du HAC, le plus jeune guide de Ligue 1, à la veille d’un déplacement à Lorient, dimanche 28 janvier 2024, sur les terres de la lanterne rouge.
Courtisé, Arouna Sangante n’a pas souhaité entrer dans les détails de son avenir
Le sans-faute du HAC depuis le début de l’année 2024 ne fait pas perdre à Arouna Sangante le sens de la réalité et des priorités du moment.
Si l’affiche est peut-être moins clinquante que la précédente, à savoir ce duel remporté aux dépens de Lyon (3-1), n’en est-elle toutefois pas plus importante ?
« Je ne vais pas dire que c’est un match plus important que ne l’était celui de Lyon, parce qu’on joue tous les matches à fond, mais c’est un déplacement qui va nécessiter beaucoup de rigueur, d’intensité et de courage. Et puis on veut faire un très bon résultat à l’extérieur, car ça fait un moment que ça ne nous est pas arrivé. »
En tout cas, à Lorient, c’est lancé que le HAC arrivera…
« C’est vrai qu’on a très bien débuté l’année. Mais restons focalisés sur la suite, car le plus dur est à venir. »
« On doit passer un cap »
L’idée, est-ce de pousser d’entrée dans les cordes des Lorientais mal en point sur le pré et nerveux en coulisse ?
« L’idée, c’est de gagner, point. Après, leurs problèmes ne nous regardent pas. Restons concentrés sur nous, sur nos principes, sur cette envie de l’emporter à l’extérieur. À domicile, avec notre public derrière, on fait de belles performances, mais à l’extérieur, il nous faut trouver cette force mentale qui nous permettrait d’être meilleurs. On doit passer un cap. »
Le blocage ne serait que mental ?
« Mais c’est le mental qui vous permet d’aller chercher de belles choses ! »
De belles choses, vous en avez déjà exposé. Sincèrement, ne pensiez-vous pas être bien plus à la peine pour ce retour du HAC en Ligue 1 ?
« Franchement, je craignais effectivement que ce soit un peu plus galère. Mais même si la dynamique du moment est très bonne, même si on mérite notre place (11e), gardons bien la tête sur les épaules. Avec pour objectif de gagner, gagner et encore gagner. »
« Hacman jusqu’en 2026 »
Venons-en à vous et à ce rôle de latéral droit qui vous est désormais confié. Vous épanouissez-vous à ce poste ?
« Je connais un peu ce poste, puisque je l’avais parfois occupé avec Paul Le Guen. Disons que je me débrouille, dans la mesure où en fonction du système, c’est un poste hybride. Et puis à mon âge, c’est bien de pouvoir élargir sa palette. »
Vous parlez d’âge et justement, à 21 ans, vous vous présentez comme le plus jeune capitaine en Ligue 1. Cela vous rend fier, ou vous passe au-dessus de la tête ?
« J’avoue que je n’y pense pas trop. Maintenant, j’essaie quand même de m’inspirer de ceux qui sont au-dessus de moi en termes de maturité, d’expérience. »
Un mot sur l’avenir et cette dernière semaine de mercato. Pouvez-vous assurer les supporters havrais de votre présence, au minimum, jusqu’au terme de la saison ?
« Pour commencer, je suis sous contrat jusqu’en 2026, donc, Hacman jusqu’en 2026. Tout ce qui est écrit ou dit par rapport au mercato, il ne faut pas s’y fier. »
Cela ne vous laisse tout de même pas de marbre ?
« J’espère aller au bout avec le HAC, tout simplement. »
Mais quelques clubs bien plus huppés semblent s’intéresser à vous, non ?
« Je suis encore sous contrat. La Ligue 1 me permet de prendre de l’expérience, avec le HAC, tout se passe bien, je suis donc focus sur ma saison. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
C'est vrai qu'Arthur fait une bonne saison !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
De Lorient, ce dimanche 28 janvier 2024 (15 h), à Strasbourg, pour le compte des 8es de finale de la Coupe de France, en passant par Monaco, dans une semaine, le HAC passera du temps dans les airs. Trois voyages à la suite pour lesquels les Ciel et Marine briguent la « business class ».
Christopher Opéri et les Havrais tenteront de forcer la porte d’un deuxième succès loin du Stade Océane
Sous un certain angle, les pérégrinations du HAC pourraient ne susciter aucune préoccupation. Parce que finalement, à l’extérieur, le « Doyen » expose actuellement un bilan plus lumineux, du moins un peu, que celui de l’Olympique de Marseille. Mais ce serait se décaler d’une réalité qui ne suffit guère à combler Luka Elsner.
Parce que l’OM rame loin du Vélodrome, avec un seul succès au compteur (pour 4 nuls et 4 revers). Ensuite, parce que le HAC, lui aussi, n’a signé qu’un seul coup de force loin de ses bases, à Toulouse (2-1, 11e j.), pour cinq partages des points et trois échecs. Et qu’à l’exception de Lorient, jamais encore revenu victorieux d’un déplacement, toutes les autres écuries de Ligue 1 (sauf l’OM donc) se sont imposées à deux reprises au moins en dehors de leur jardin.
Le stop à Châteauroux a-t-il donné le ton ?
Quatorzième au classement « extérieur », le Havre AC entend ainsi déserter la classe « éco » pour enfin voyager plus sereins, plus costauds, plus ambitieux. La récente escale à Châteauroux (Nat), au jour d’un 16e de finale de Coupe de France traversé sans encombre (1-0), aurait-elle donné le ton d’un périple qui passera par Lorient (19e j.), ce dimanche, puis Monaco (20e j.), dans une semaine, avant qu’il ne soit ponctué d’un 8e de finale de Coupe, le 7 février, à Strasbourg ? La balle est dans le camp des Ciel et Marine.
« C’est pour cela qu’on ne prend pas ce match à Lorient comme un premier grand tournant, mais plutôt comme une rencontre qui doit nous permettre d’améliorer nos performances à l’extérieur, dit l’entraîneur havrais. Bien sûr que cette confrontation reste importante dans l’optique du maintien, il est donc clair qu’une victoire nous donnerait pas mal d’assurance, mais encore une fois, en termes de contenu et de résultat, c’est une progression à l’extérieur qui est attendue. » Quelques marqueurs plaident toutefois en faveur d’une possible évolution des stats.
Seulement cinq buteurs
D’une part, trois fois seulement loin du Havre, le HAC est tombé (à Marseille, Strasbourg et Reims). Onze équipes déplorent plus défaites en déplacement. D’autre part, onze fois seulement, en neuf déplacements, les filets de Desmas ont tremblé. Là encore, en termes de bilan défensif « extérieur », les Ciel et Marine devancent onze de leurs adversaires. « Mais il faut qu’on passe un cap », insiste Arouna Sangante, l’un des nombreux Havrais à ne jamais avoir fait mouche en terres adverses, puisque seuls Lloris, Grandsir, Alioui (2), Bayo (2) et Salmier ont trouvé l’ouverture.
« On essaye donc d’améliorer la préparation, qu’elle soit mentale ou logistique, indique Elsner. Mais c’est surtout sur notre capacité à nous activer qu’il faut insister. Quand on est domicile, à l’échauffement, on se sent porté par notre public et ça nous aide à nous mettre tout de suite en action. À l’extérieur, l’étincelle doit être générée dans le vestiaire. On a échangé avec les joueurs afin de régler quelques détails. Et à Châteauroux, si ça n’a pas été un feu d’artifice, on est tout de même parvenus à nous imposer, sans prendre de but. »
Place désormais à l’acte II d’une séquence de quatre voyages à la suite.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Quatrième et ultime échéance du mois, le HAC se rend à Lorient, ce dimanche 28 janvier 2024, avec en ligne de mire, la possibilité de signer une quatrième victoire à la suite.
Etienne Youté et les Havrais seront cet après-midi en lice pour le Grand Chelem de janvier et un premier doublé en Ligue 1
Sur le papier, il était impossible de trouver adversaire plus docile sur la route de ce qui pourrait être un sans-faute en ce premier mois de l’année 2024. Celui qui débuta par une qualification en seizième de finale de la Coupe de France, aux dépens du SM Caen (2-1), avant que les Havrais n’accrochent à leur tableau de chasse l’écusson de l’Olympique Lyonnais (3-1, 18e j.) et que ne soit actée, à Châteauroux (Nat, 1-0), une présence en 8e de finale de la Coupe.
Oui, ce dimanche, c’est Lorient que le HAC visitera, Lorient et sa lanterne de plus en plus rouge, sa défense à trous (2,11 buts concédés par match), sa liste sans fin d’absents (1). Lorient, enfin, et ses sept défaites lors des neuf derniers matches. « Mais il n’est pas de notre ressort d’analyser ce qu’il se passe à Lorient, estime Luka Elsner. On sait en tout cas que ce sera un match compliqué à gérer. À ce stade de la saison, tous les matches vont devenir plus tendus et la gestion de ses émotions sera très importante. »
Premier doublé en Ligue 1 ?
En termes de dynamique et de confiance, il est clair que la gestion des émotions, du stress, de la tension, sera avant tout l’affaire des Bretons, eux qui n’ont remporté qu’un seul match depuis le coup d’envoi de la 4ème journée (face à Rennes, 9e j.). Une séquence qui contraste avec cette double possibilité offerte aux Ciel et Marine, à savoir faire du mois de janvier celui de tous les succès et s’adjuger, enfin, une deuxième victoire d’affilée en championnat.
« Cette deuxième victoire à la suite, c’est un réel objectif, martèle l’entraîneur havrais. Maintenant, attention. Le fait d’avoir gagner nos trois derniers matches (dont 2 en Coupe) ne nous offre aucune garantie face à Lorient. Mais à l’exemple de la saison dernière (NDLR : 32 matches de rang sans défaite), quand une série débute, cela vous donne une énergie supplémentaire. Vous n’avez pas envie que ça s’arrête. » Pour ce défi, le HAC pourra peut-être s’appuyer d’entrée sur Oussama Targhalline, présent dans le groupe des « 20 ».
(1) : Yongwa, Kalulu, Dieng, Gomis, F. Mendy, Doucouré (CAN), Faivre (malade) B. Mendy, Boisgard (blessés), Bakayoko (suspendu), Le Goff (choix personnel), Tosin (reprise), Sylla, Silva, Grbic (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Dernier de Ligue 1, vestiaire divisé, pire défense du championnat, le FC Lorient est dans une situation très compliquée avant de recevoir le HAC sur sa pelouse dimanche 28 janvier 2024. Régis le Bris, l’entraîneur, n’a plus le choix, il faudra faire un résultat contre les Ciel et Marine.
Régis Le Bris, entraîneur du FC Lorient, est sur un siège éjectable suite aux mauvaises performances du club breton
L’entraîneur sur la sellette
Alors que nous attendions d’autres formations à la position de lanterne rouge, c’est bel et bien Lorient qui occupe cette place peu après la mi-saison avec seulement deux victoires au compteur pour six matches nuls et dix revers. Une situation qui remet évidemment en cause la place de Régis Le Bris en tant qu’entraîneur. La réception du HAC puis le déplacement à Metz devraient, très probablement, décider du maintien du coach en place ou non.
Des départs, des arrivées et l’espoir d’un électrochoc
Autant en difficulté offensivement que défensivement, le FCL a tenté de renforcer toutes les lignes de son effectif pendant ce mercato hivernal. Exit l’ailier norvégien Joel Mvuka Mugisha (prêt aux Young Boys, SUI) et l’attaquant Pablo Pagis (prêt à Laval). Dans le sens des arrivées, Mohamed Bamba (avant-centre) a été recruté pour plus de cinq millions d’euros en provenance de Wolfsberger (AUT). Au milieu de terrain, Panos Katseris arrive de Catanzaro (ITA) pour 2.4 millions d’euros tandis que Imrân Louza est prêté par Watford. Pour tenter de stopper l’hémorragie en défense, les Merlus misent sur Nathaniel Adjei, jeune espoir suédois, prêté par Hammarby (SUE).
Un vestiaire scindé en deux
Dans une saison plus que compliquée sportivement, les Lorientais doivent aussi jongler avec des soucis extra-sportifs entre plusieurs membres du vestiaire. Aujourd’hui, les joueurs ne sont jamais apparus aussi divisés. Disputes à l’entraînement, reproches adressés entre eux et manque de discipline, le vestiaire des Merlus est loin d’être dans les meilleures conditions pour espérer aller chercher un maintien qui, journée après journée, s’éloigne. Deux clans se seraient formés selon nos confrères de L’Equipe avec d’un côté les anciens du club et de l’autre côté des joueurs d’expérience. Ambiance.
Par Antonin Bardin de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Parfois hors sujet, les Ciel et Marine, sauvés en fin de rencontre par André Ayew, ont mené, tremblé puis soufflé ce dimanche 28 janvier 2024 sur la pelouse de Lorient.
D’une déviation de la tête, Lloris a permis à Ayew d’arracher le nul juste avant le gong
Desmas (5) : battu, sans que sa responsabilité ne puisse être engagée, sur la frappe majuscule de Louza (33e), il a jusqu’à la pause permis aux siens de rester dans le coup, mains fermes sur la tentative de Katseris (40e), bondissant et aérien pour détourner une reprise de Ponceau (42e). Puis crucifié par Kari (51e), sauvé par son montant gauche sur une frappe de Ponceau (62e), avant que Bamba, bien seul, ne l’oblige à s’incliner une troisième fois (90e+2).
Sangante (4) : axial droit d’une défense centrale à trois têtes, le capitaine havrais, toujours aussi intraitable dans les duels, vu en soutien de ses offensifs, s’est toutefois souvent montré emprunté dans l’exercice de la relance, et du centre.
Youté (3) : peu en réussite sur l’égalisation lorientaise, d’un ballon qu’il ne put que dévier de la tête (33e), il allait être fautif sur le deuxième but des Merlus, d’un raté, son tout premier sous le maillot du HAC, qui ouvrit à Kari le chemin des filets (51e).
Lloris (6) : aux côtés d’un Youté moins souverain qu’à son habitude, il n’a que rarement plié. À son actif, quelques tacles venus calmer l’enthousiasme des Lorientais aux abords de la surface havraise. Et surtout, cette remise de la tête à destination d’Ayew sur le troisième et dernier but havrais.
Nego (3) : piston droit, l’international hongrois n’est jamais parvenu à injecter une dose d’inspiration, pas plus qu’un soupçon de vitesse, le long de son couloir. Remplacé par Targhalline (56e).
Alioui, décisif, lui aussi
Kuziaev (4) : petit match du Russe. On a attendu qu’il pose son empreinte, qu’il ait une influence sur le déroulé des débats, mais l’encéphalogramme resta plat. Jamais il n’est parvenu à trouver ses repères. Remplacé par Ayew (69e), tout juste revenu de la CAN et auteur de ses deux premiers buts sous les couleurs du HAC (86e et 90e+4).
Kechta (4) : l’absence de Targhalline au coup d’envoi et un dispositif revisité lui ont fait perdre ses sensations, ses automatismes. Le Franco-Marocain, si énergique a-t-il été, n’a jamais été dans le bon tempo, dans le bon timing. Remplacé par Ndiaye (84e).
Opéri (6) : c’est l’un des rares Havrais qui ait réellement évolué à son niveau, le seul à avoir tenté de déséquilibrer le secteur défensif lorientais, à avoir réellement sollicité le portier de Lorient en seconde période, jusqu’à ce qu’Ayew entre en scène, d’un coup franc qui vit Mvogo s’envoler (54e).
Sabbi (4) : crédité de trois buts lors des trois journées précédentes (dont un doublé face à Nice), l’Américain n’eut besoin que de quinze minutes pour épaissir son total, d’un penalty inscrit. Il rejoint ainsi Alioui et Bayo au classement des buteurs « maison ». Averti pour simulation (43e), bien discret après son but, il passa le relais à Ngoura avant l’heure de jeu (56e).
Casimir (4) : homme de pointe au coup d’envoi, sa première incursion dans la surface lorientaise fut la bonne, puisqu’il obligea Laporte à commettre l’irréparable (penalty, 14e). S’il fut globalement actif, il peina à s’imposer athlétiquement. Repositionné sur le flanc droit à l’entrée en jeu de Ngoura (56e), puis remplacé par Alioui (69e), crédité d’un coup franc décisif sur le premier but d’Ayew (86e).
Joujou (5) : quarante-cinq premières minutes pleines de punch, de percussion, un ballon intelligemment donné à Casimir sur l’action qui amena l’ouverture du score (15e), puis une seconde période durant laquelle il n’eut plus jamais l’occasion de faire la différence, ou presque. Un peu tendre face à Louza sur l’égalisation des Merlus (33e). Il s’agissait de sa troisième titularisation en L1.
Par Benoît Donckele de Parks-Normandie.