Football - Ligue 1 : trois choses à savoir sur Lorient, adversaire du HAC
Ce dimanche 3 septembre 2023, le FC Lorient se déplace sur la pelouse du Stade Océane, à 15 h, pour le compte de la 4e journée de Ligue 1. Havrais et Lorientais se sont déjà affrontés en match amical le 29 juillet (défaite 2-0 du HAC). Un nouveau défi pour les hommes de Luka Elsner face à une équipe bretonne déjà en ordre de marche.
Romain Faivre (prêté par Bournemouth), sera l’un des joueurs à surveiller ce dimanche sur la pelouse du Stade Océane
Bill Foley, le milliardaire du FC Lorient
C’est à la mode. Comme Troyes avec le City Group et Strasbourg avec Chelsea, Lorient est, lui aussi, devenu un club « satellite ». Bill Foley, propriétaire de Bournemouth en Premier League, est entré au capital du club breton à hauteur de 40 %, permettant ainsi des transferts entre les deux entités pouvant rapporter gros, à l’image de celui de Dango Ouattara qui a traversé la Manche pour 27 millions d’euros. Aussi, dans le sens inverse, Romain Faivre est prêté cette saison par les Anglais et se présente comme l’un des joueurs à surveiller de près ce dimanche.
Qualité bretonne
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le FC Lorient réalise un début de saison en fanfare. Alors que l’on ne donnait pas cher de leur peau sur la pelouse du Parc des Princes face au PSG lors de la première journée, les Merlus sont finalement revenus avec un bon match nul (0-0). Ces derniers ont enchaîné avec un nouveau point pris face à l’OGC Nice (1-1) pour leur premier match à domicile, avant de signer leur premier succès face à Lille (4-1). Au Stade Océane, il faudra s’attendre à une équipe qui prendra les choses en main, n’hésitera pas à bousculer les Havrais et pourra s’appuyer sur sa solide défense qui n’a encaissé que deux buts, soit le meilleur total aux côtés des Niçois et Parisiens.
Toujours sans Benjamin Mendy
Il n’y aura pas de retrouvailles entre le public havrais et son ex-joueur formé au club. L’international tricolore (dix sélections) ne fera pas partie du voyage avec le FC Lorient. Voilà maintenant plus de deux ans que Benjamin Mendy n’a plus touché un ballon lors d’un match officiel suite à des accusations de viols et de tentatives de viols, à présent acquitté par le tribunal de Chester au Royaume-Uni. L’heure est à la reconstruction pour l’ex-champion du monde, qui se prépare dans le calme morbihannais. Son retour à la compétition pourrait avoir lieu au sortir de la trêve internationale.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football - HAC : « Découvrir la Ligue 1, c’est vivre mon rêve d’enfant », confie Yassine Kechta
Entré en jeu face à Montpellier et Brest, titularisé à Rennes, Yassine Kechta, blessé le 1er avril 2023 à Pau, a repris le fil de son ascension. Dimanche 3 septembre 2023, face à Lorient (15 heures), l’international marocain U23 se présentera à nouveau comme l’un des éléments clés du HAC.
Titularisé à Rennes le week-end dernier, Yassine Kechta, sauf surprise, conservera sa place dans le « onze », dimanche, lors de la réception de Lorient
Revenu d’une sérieuse blessure, Yassine Kechta (21 ans), pour la première fois convié à reprendre place dans le « onze » de départ, dimanche 27 août 2023 à Rennes, s’est fondu dans l’ambiance sans la moindre difficulté.
Ligue 2, Ligue 1, et toujours la même aisance, le même volume de jeu. N’avez-vous pas le sentiment, malgré une blessure qui vous a écarté de la compétition durant plus de quatre mois, d’être facilement passé d’une division à l’autre ?
« Disons que je me sens bien. Maintenant, même si ma blessure fait partie du passé (NDLR : fracture du péroné), si je n’ai pas la moindre appréhension, il me faut encore un peu de temps pour retrouver toutes mes sensations, être à 100 %. Mais franchement, découvrir la Ligue 1, c’est vivre mon rêve d’enfant. »
La Ligue 1, au cœur du jeu, ça change quoi ?
« Déjà, j’essaie de prendre un maximum de plaisir, en ayant conscience qu’à ce niveau, c’est beaucoup plus intense, beaucoup plus technique. Tous les détails comptent, même les plus petits. Je dois donc m’adapter au plus vite. Je suis encore un jeune joueur et en face, on croise quand même des gars qui ont une sacrée expérience. Je prends donc des conseils auprès des plus anciens du groupe. Et il faut aller vite. Parce que le maintien, c’est déjà un sacré objectif. »
Ce début de saison, notamment marqué par deux résultats nuls loin du Stade Océane, que vous inspire-t-il ?
« En fait, on est sur les mêmes bases que la saison dernière. Petit à petit, on essaie de monter des marches supplémentaires, tout en ayant ce même esprit, celui qui nous pousse à nous battre. Mais on l’a vu à Rennes, tout peut vite basculer. À 0-2, on a pris conscience du niveau de la Ligue 1. C’est vraiment un autre monde. Et puis on a marqué une fois, à la mi-temps, on s’est promis de tout donner. Il y avait tous ces supporters derrière nous. Franchement, ça donne de la force. Maintenant, à domicile, il va falloir que nos valeurs nous permettent de prendre des points.
Entré en jeu face à Montpellier et Brest, titularisé à Rennes, Yassine Kechta, blessé le 1er avril 2023 à Pau, a repris le fil de son ascension. Dimanche 3 septembre 2023, face à Lorient (15 heures), l’international marocain U23 se présentera à nouveau comme l’un des éléments clés du HAC.
Titularisé à Rennes le week-end dernier, Yassine Kechta, sauf surprise, conservera sa place dans le « onze », dimanche, lors de la réception de Lorient
Revenu d’une sérieuse blessure, Yassine Kechta (21 ans), pour la première fois convié à reprendre place dans le « onze » de départ, dimanche 27 août 2023 à Rennes, s’est fondu dans l’ambiance sans la moindre difficulté.
Ligue 2, Ligue 1, et toujours la même aisance, le même volume de jeu. N’avez-vous pas le sentiment, malgré une blessure qui vous a écarté de la compétition durant plus de quatre mois, d’être facilement passé d’une division à l’autre ?
« Disons que je me sens bien. Maintenant, même si ma blessure fait partie du passé (NDLR : fracture du péroné), si je n’ai pas la moindre appréhension, il me faut encore un peu de temps pour retrouver toutes mes sensations, être à 100 %. Mais franchement, découvrir la Ligue 1, c’est vivre mon rêve d’enfant. »
La Ligue 1, au cœur du jeu, ça change quoi ?
« Déjà, j’essaie de prendre un maximum de plaisir, en ayant conscience qu’à ce niveau, c’est beaucoup plus intense, beaucoup plus technique. Tous les détails comptent, même les plus petits. Je dois donc m’adapter au plus vite. Je suis encore un jeune joueur et en face, on croise quand même des gars qui ont une sacrée expérience. Je prends donc des conseils auprès des plus anciens du groupe. Et il faut aller vite. Parce que le maintien, c’est déjà un sacré objectif. »
Ce début de saison, notamment marqué par deux résultats nuls loin du Stade Océane, que vous inspire-t-il ?
« En fait, on est sur les mêmes bases que la saison dernière. Petit à petit, on essaie de monter des marches supplémentaires, tout en ayant ce même esprit, celui qui nous pousse à nous battre. Mais on l’a vu à Rennes, tout peut vite basculer. À 0-2, on a pris conscience du niveau de la Ligue 1. C’est vraiment un autre monde. Et puis on a marqué une fois, à la mi-temps, on s’est promis de tout donner. Il y avait tous ces supporters derrière nous. Franchement, ça donne de la force. Maintenant, à domicile, il va falloir que nos valeurs nous permettent de prendre des points.
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HAC - Lorient, les notes des Havrais : Kuziaev, toujours un coup d’avance
Auteur de son deuxième but de la saison face à Lorient (3-0), l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg a fait parler son flair sur l’ouverture du score. Retrouvez les notes des Havrais à l’issue de leur première victoire en Ligue 1, ce dimanche 3 septembre 2023.
Daler Kuziaev a placé le HAC sur la voie du succès après un une-deux d’école avec Loïc Nego
Grâce à une superbe deuxième mi-temps, le HAC a débloqué son compteur victoires en Ligue 1 face au FC Lorient (3-0), ce dimanche 3 septembre 2023, au Stade Océane. Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner.
Desmas ( 6 ) : peu sollicité dans l’ensemble (les Lorientais n’ont cadré que deux frappes), si ce n’est sur quelques sorties aériennes bien négociées, le portier havrais a peut-être évité au HAC une fin de match angoissante en s’interposant devant Kroupi à l’entrée des arrêts de jeu. Son premier clean sheet de la saison.
Salmier ( 6 ) : de nouveau aligné à un poste de latéral droit qui ne lui est pas familier, l’ancien Troyen s’est concentré à verrouiller son couloir, laissant le soin à Nego de l’animer. Un match solide, sans fioritures. Et deux corners (44e, 86e) pour rappeler comme il peut être menaçant sur ces phases de jeu.
Sangante ( 6 ) : on n’a pas vu Doucouré, la seule pointe bretonne, et lui et Lloris en sont les principaux responsables. Concentré d’un bout à l’autre, autoritaire dans ses interventions, jamais approché par la fébrilité, le capitaine a poursuivi dans la lignée de son « réveil » rennais.
Lloris sur sa lancée
Lloris ( 7 ) : le gaucher de 28 ans a encore livré un match de patron face aux Bretons. Toujours au bon endroit, au bon moment, il a annihilé plusieurs offensives sous les hourras du Stade Océane. « Ce n’est que le quatrième match, il n’y a que dans la continuité que l’on pourra dire si j’ai le niveau Ligue 1 ou pas, a réagi humblement Lloris après la rencontre. Mais c’est vrai que je suis assez satisfait de mon début de saison. » Il y a de quoi.
Opéri ( 6 ) : le latéral aurait pu s’offrir sa troisième passe décisive de la saison si Nego s’était montré plus tueur (14e) sur l’un de ses cinq centres de l’après-midi. Lorientrais le plus redouté, son adversaire direct Romain Faivre, s’il a beaucoup dézoné, n’est quasiment jamais passé de son côté.
Kuziaev ( 7 ) :« De tous les joueurs que j’ai entraînés, c’est probablement celui qui a la plus grande capacité à anticiper où vont se situer les espaces libres et à s’y déplacer pour recevoir le ballon. Il a toujours un coup d’avance », lui a rendu hommage Luka Elsner en conférence de presse. Illustration parfaite, le Russe a parfaitement senti les choses sur la perte de balle lorientaise qui débouche sur son deuxième but de la saison. Au-delà de ça, le « marathonien » (Elsner) aura encore beaucoup couru, se sera beaucoup projeté pour créer le surnombre aux abords de la surface adverse, et souvent joué avec intelligence. Remplacé par Mbemba (87e), auteur de son premier but en L1 avec l’aide de Talbi (90e+6).
Touré en impose dans l'entrejeu
Touré ( 7 ) : impressionnant, l’ancien Nantais, Ciel et Marine à avoir disputé le plus de duels (14), a fait parler son gabarit dans l’entrejeu, récupérant un certain nombre de ballons (6). Mais pas que. Techniquement, Touré est aussi le Havrais qui a touché le plus la balle (66), dont il a souvent fait bon usage, pour relancer voire imprimer le tempo.
Kechta ( 6 ) : s’il a pris pour cible Mvogo dès la 3e minute, on l’aura surtout vu dans un registre moins offensif, redescendant au niveau de Touré pour tenter d’orienter le jeu, ou tout simplement pour défendre, domaine dans lequel il a beaucoup donné. Remplacé par Ndiaye (72e), il passera la trêve avec les Espoirs (U23) marocains.
Nego ( 6 ) : bien sûr, on pourra regretter son raté de la 13e minute, où il manque peut-être d’équilibre mais surtout de tranchant. Comme on peut souligner son manque de précision dans le dernier geste, à l’image de ce centre mal ajusté vers Kuziaev (56e). Mais quelle activité sur son côté droit ! Et quel une-deux d’école avec Kuziaev sur le premier but havrais !
Et de trois pour alioui
Logbo ( 5 ) : surprise de la feuille de match, titularisé pour la première fois le jour de sa sixième apparition chez les professionnels, l’attaquant de 19 ans n’avait pas la tâche facile, seul en pointe au milieu des trois centraux lorientais. Il a fait ce qu’il a pu, irréprochable dans l’état d’esprit, au duel, au pressing. C’est d’ailleurs lui qui, en allant une nouvelle fois au contact, pousse les visiteurs à la faute sur l’ouverture du score. De quoi rejoindre sereinement Clairefontaine et les Bleuets (U20), une première pour lui. Peu après son entrée (63e), son successeur Antoine Joujou a régalé avant de servir Alioui pour le break.
Alioui ( 6 ) : l’homme du Roazhon Park a longtemps été moins en vue, moins inspiré, moins juste qu’une semaine plus tôt, sans doute en raison de son positionnement sur le côté gauche. Mais il sort de cette 4e journée avec un quatrième geste décisif et son troisième but de la saison, d’une frappe à ras de terre parfaitement placée (2-0, 70e). Bayo lui a succédé pour ses débuts avec le HAC (88e).
Auteur de son deuxième but de la saison face à Lorient (3-0), l’ancien du Zénith Saint-Pétersbourg a fait parler son flair sur l’ouverture du score. Retrouvez les notes des Havrais à l’issue de leur première victoire en Ligue 1, ce dimanche 3 septembre 2023.
Daler Kuziaev a placé le HAC sur la voie du succès après un une-deux d’école avec Loïc Nego
Grâce à une superbe deuxième mi-temps, le HAC a débloqué son compteur victoires en Ligue 1 face au FC Lorient (3-0), ce dimanche 3 septembre 2023, au Stade Océane. Retrouvez les notes des hommes de Luka Elsner.
Desmas ( 6 ) : peu sollicité dans l’ensemble (les Lorientais n’ont cadré que deux frappes), si ce n’est sur quelques sorties aériennes bien négociées, le portier havrais a peut-être évité au HAC une fin de match angoissante en s’interposant devant Kroupi à l’entrée des arrêts de jeu. Son premier clean sheet de la saison.
Salmier ( 6 ) : de nouveau aligné à un poste de latéral droit qui ne lui est pas familier, l’ancien Troyen s’est concentré à verrouiller son couloir, laissant le soin à Nego de l’animer. Un match solide, sans fioritures. Et deux corners (44e, 86e) pour rappeler comme il peut être menaçant sur ces phases de jeu.
Sangante ( 6 ) : on n’a pas vu Doucouré, la seule pointe bretonne, et lui et Lloris en sont les principaux responsables. Concentré d’un bout à l’autre, autoritaire dans ses interventions, jamais approché par la fébrilité, le capitaine a poursuivi dans la lignée de son « réveil » rennais.
Lloris sur sa lancée
Lloris ( 7 ) : le gaucher de 28 ans a encore livré un match de patron face aux Bretons. Toujours au bon endroit, au bon moment, il a annihilé plusieurs offensives sous les hourras du Stade Océane. « Ce n’est que le quatrième match, il n’y a que dans la continuité que l’on pourra dire si j’ai le niveau Ligue 1 ou pas, a réagi humblement Lloris après la rencontre. Mais c’est vrai que je suis assez satisfait de mon début de saison. » Il y a de quoi.
Opéri ( 6 ) : le latéral aurait pu s’offrir sa troisième passe décisive de la saison si Nego s’était montré plus tueur (14e) sur l’un de ses cinq centres de l’après-midi. Lorientrais le plus redouté, son adversaire direct Romain Faivre, s’il a beaucoup dézoné, n’est quasiment jamais passé de son côté.
Kuziaev ( 7 ) :« De tous les joueurs que j’ai entraînés, c’est probablement celui qui a la plus grande capacité à anticiper où vont se situer les espaces libres et à s’y déplacer pour recevoir le ballon. Il a toujours un coup d’avance », lui a rendu hommage Luka Elsner en conférence de presse. Illustration parfaite, le Russe a parfaitement senti les choses sur la perte de balle lorientaise qui débouche sur son deuxième but de la saison. Au-delà de ça, le « marathonien » (Elsner) aura encore beaucoup couru, se sera beaucoup projeté pour créer le surnombre aux abords de la surface adverse, et souvent joué avec intelligence. Remplacé par Mbemba (87e), auteur de son premier but en L1 avec l’aide de Talbi (90e+6).
Touré en impose dans l'entrejeu
Touré ( 7 ) : impressionnant, l’ancien Nantais, Ciel et Marine à avoir disputé le plus de duels (14), a fait parler son gabarit dans l’entrejeu, récupérant un certain nombre de ballons (6). Mais pas que. Techniquement, Touré est aussi le Havrais qui a touché le plus la balle (66), dont il a souvent fait bon usage, pour relancer voire imprimer le tempo.
Kechta ( 6 ) : s’il a pris pour cible Mvogo dès la 3e minute, on l’aura surtout vu dans un registre moins offensif, redescendant au niveau de Touré pour tenter d’orienter le jeu, ou tout simplement pour défendre, domaine dans lequel il a beaucoup donné. Remplacé par Ndiaye (72e), il passera la trêve avec les Espoirs (U23) marocains.
Nego ( 6 ) : bien sûr, on pourra regretter son raté de la 13e minute, où il manque peut-être d’équilibre mais surtout de tranchant. Comme on peut souligner son manque de précision dans le dernier geste, à l’image de ce centre mal ajusté vers Kuziaev (56e). Mais quelle activité sur son côté droit ! Et quel une-deux d’école avec Kuziaev sur le premier but havrais !
Et de trois pour alioui
Logbo ( 5 ) : surprise de la feuille de match, titularisé pour la première fois le jour de sa sixième apparition chez les professionnels, l’attaquant de 19 ans n’avait pas la tâche facile, seul en pointe au milieu des trois centraux lorientais. Il a fait ce qu’il a pu, irréprochable dans l’état d’esprit, au duel, au pressing. C’est d’ailleurs lui qui, en allant une nouvelle fois au contact, pousse les visiteurs à la faute sur l’ouverture du score. De quoi rejoindre sereinement Clairefontaine et les Bleuets (U20), une première pour lui. Peu après son entrée (63e), son successeur Antoine Joujou a régalé avant de servir Alioui pour le break.
Alioui ( 6 ) : l’homme du Roazhon Park a longtemps été moins en vue, moins inspiré, moins juste qu’une semaine plus tôt, sans doute en raison de son positionnement sur le côté gauche. Mais il sort de cette 4e journée avec un quatrième geste décisif et son troisième but de la saison, d’une frappe à ras de terre parfaitement placée (2-0, 70e). Bayo lui a succédé pour ses débuts avec le HAC (88e).
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Football - Ligue 1 : le HAC s’est décoincé et Lorient a volé en éclats
Trois points, trois buts ! Le HAC a profité de la réception de Lorient, ce dimanche 3 septembre 2023 au Stade Océane, pour passer à la vitesse supérieure et valider son premier succès de la saison. Le Havre AC aborde ainsi la trêve internationale au sein du Top 10.
Aligné à la pointe de l’attaque havraise, Elysée Logbo, 19 ans, a vécu sa première titularisation en Ligue 1
Une vague ciel et marine ! En quête de son premier succès de la saison, après avoir gratté en terres adverses deux des neuf points jusqu’alors mis en jeu, le HAC a cette fois forcé les portes de la victoire. De la plus belle des manières, aux dépens de Lorientais qui avaient étrillé le LOSC une semaine plus tôt (4-1).
Un coup gagnant, un match référence
« On va poser un joli cadre, très collectif, qui nous rappellera la belle histoire de cet après-midi. » Au terme de cette quatrième journée, enfin Luka Elsner peut-il accrocher un trophée au mur des victoires, dressé depuis le coup d’envoi de la saison dernière au centre d’entraînement de Soquence. Et quelle victoire ! Méritée, éclatante. Scellée au terme d’une prestation sur laquelle les Ciel et Marine pourront s’appuyer.
Ils y ont mis de l’intensité, de l’efficacité et cette solidité qui leur permet de ponctuer un premier après-midi sans avoir concédé le moindre but. Sans même avoir eu besoin d’en appeler au talent de Desmas pour souffler. Oui, face à des Lorientais jusqu’alors invaincus, le Havre AC s’est affirmé. « Le score est lourd, mais pas illogique, admet même Régis Le Bris, l’entraîneur des Merlus. La compétition peut être violente. »
Violente, comme la pression mise par les Havrais dès lors que les Bretons tentaient de construire. Et lorsqu’il fallut aux Havrais faire acte de maîtrise, la qualité de leurs mouvements ne laissa pas insensible. Du jeu, et du beau. « Sur pas mal de points, on peut effectivement parler de match référence, estime Luka Elsner. À partir du moment où on a ouvert le score, l’ascendant psychologique et dans le jeu a été réel. On a gardé notre cage inviolée, ce qui était un paramètre très important, on a dégagé beaucoup de sérénité, de maturité. On a même vu des phases de jeu admirables. Je dois d’ailleurs féliciter tout mon staff pour le gros travail de préparation fait autour de ce match. Ce type de victoire donne énormément de confiance. » Et ce, à deux semaines de se rendre à Lyon.
Offensivement, le HAC en jette !
Certains estimaient qu’avec une si discrète force offensive, la neuvième de la compétition à l’heure du bilan, il serait impossible au HAC de dominer la Ligue 2 jusqu’au bout. Et le HAC l’a fait. En ce début d’exercice, un étage au-dessus cette fois, d’aucuns pensaient que sans un ou deux renforts de taille Ligue 1 sur le front de l’attaque, les Ciel et Marine ne pourraient exister. Encore une fois, les craintes ont été balayées. Et en quatre journées seulement, alors que ce dimanche, Sabbi est resté scotché sur le banc, quand Bayo ne fit son apparition sur la pelouse qu’à la 87e minute.
Oui, après quatre échéances, le Havre AC avance à une moyenne de deux buts inscrits par match. Avec dans ses rangs, deux hommes qui ont déjà passé la barre de l’unique cible touchée. On parle de Kuziaev, auteur ce dimanche de l’ouverture du score à la suite d’un une-deux avec Nego réalisé sous le nez de Mvogo (53e). Déjà buteur face à Brest (1-2), le Russe portait ainsi son total provisoire à deux réalisations. Mais aussi et surtout d’Alioui, crédité d’une passe décisive à Montpellier (2-2) et d’un doublé à Rennes (2-2).
Face à la défense lorientaise, le Franco-Marocain, posté à l’entrée de la surface, a donc de nouveau exposé la qualité de sa frappe, à la suite d’un festival signé Joujou (70e). Mbemba, qui aurait pu être contraint à quitter le club doyen dans les dernières heures du mercato (tout comme Casimir), y alla lui aussi de son but, à la dernière seconde, d’une frappe détournée (90e+6). Alors, offensivement pâlot ce HAC ?
Trois points, trois buts ! Le HAC a profité de la réception de Lorient, ce dimanche 3 septembre 2023 au Stade Océane, pour passer à la vitesse supérieure et valider son premier succès de la saison. Le Havre AC aborde ainsi la trêve internationale au sein du Top 10.
Aligné à la pointe de l’attaque havraise, Elysée Logbo, 19 ans, a vécu sa première titularisation en Ligue 1
Une vague ciel et marine ! En quête de son premier succès de la saison, après avoir gratté en terres adverses deux des neuf points jusqu’alors mis en jeu, le HAC a cette fois forcé les portes de la victoire. De la plus belle des manières, aux dépens de Lorientais qui avaient étrillé le LOSC une semaine plus tôt (4-1).
Un coup gagnant, un match référence
« On va poser un joli cadre, très collectif, qui nous rappellera la belle histoire de cet après-midi. » Au terme de cette quatrième journée, enfin Luka Elsner peut-il accrocher un trophée au mur des victoires, dressé depuis le coup d’envoi de la saison dernière au centre d’entraînement de Soquence. Et quelle victoire ! Méritée, éclatante. Scellée au terme d’une prestation sur laquelle les Ciel et Marine pourront s’appuyer.
Ils y ont mis de l’intensité, de l’efficacité et cette solidité qui leur permet de ponctuer un premier après-midi sans avoir concédé le moindre but. Sans même avoir eu besoin d’en appeler au talent de Desmas pour souffler. Oui, face à des Lorientais jusqu’alors invaincus, le Havre AC s’est affirmé. « Le score est lourd, mais pas illogique, admet même Régis Le Bris, l’entraîneur des Merlus. La compétition peut être violente. »
Violente, comme la pression mise par les Havrais dès lors que les Bretons tentaient de construire. Et lorsqu’il fallut aux Havrais faire acte de maîtrise, la qualité de leurs mouvements ne laissa pas insensible. Du jeu, et du beau. « Sur pas mal de points, on peut effectivement parler de match référence, estime Luka Elsner. À partir du moment où on a ouvert le score, l’ascendant psychologique et dans le jeu a été réel. On a gardé notre cage inviolée, ce qui était un paramètre très important, on a dégagé beaucoup de sérénité, de maturité. On a même vu des phases de jeu admirables. Je dois d’ailleurs féliciter tout mon staff pour le gros travail de préparation fait autour de ce match. Ce type de victoire donne énormément de confiance. » Et ce, à deux semaines de se rendre à Lyon.
Offensivement, le HAC en jette !
Certains estimaient qu’avec une si discrète force offensive, la neuvième de la compétition à l’heure du bilan, il serait impossible au HAC de dominer la Ligue 2 jusqu’au bout. Et le HAC l’a fait. En ce début d’exercice, un étage au-dessus cette fois, d’aucuns pensaient que sans un ou deux renforts de taille Ligue 1 sur le front de l’attaque, les Ciel et Marine ne pourraient exister. Encore une fois, les craintes ont été balayées. Et en quatre journées seulement, alors que ce dimanche, Sabbi est resté scotché sur le banc, quand Bayo ne fit son apparition sur la pelouse qu’à la 87e minute.
Oui, après quatre échéances, le Havre AC avance à une moyenne de deux buts inscrits par match. Avec dans ses rangs, deux hommes qui ont déjà passé la barre de l’unique cible touchée. On parle de Kuziaev, auteur ce dimanche de l’ouverture du score à la suite d’un une-deux avec Nego réalisé sous le nez de Mvogo (53e). Déjà buteur face à Brest (1-2), le Russe portait ainsi son total provisoire à deux réalisations. Mais aussi et surtout d’Alioui, crédité d’une passe décisive à Montpellier (2-2) et d’un doublé à Rennes (2-2).
Face à la défense lorientaise, le Franco-Marocain, posté à l’entrée de la surface, a donc de nouveau exposé la qualité de sa frappe, à la suite d’un festival signé Joujou (70e). Mbemba, qui aurait pu être contraint à quitter le club doyen dans les dernières heures du mercato (tout comme Casimir), y alla lui aussi de son but, à la dernière seconde, d’une frappe détournée (90e+6). Alors, offensivement pâlot ce HAC ?
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Daler Kouziaïev, la recrue qui change la vie du Havre
A priori, un article intéressant, désolé je n'ai pas l'accès, si quelqu'un ici peut poster l'article complet.
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waterproof
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - Ligue 1 : les internationaux du HAC entrent en scène
Off ce lundi 4 septembre 2023, la majorité des hommes de Luka Elsner le sera également mardi. Quand d’autres se prépareront à se produire sur la scène internationale. Le point sur le programme des internationaux du HAC, toutes catégories confondues.
Loïc Nego et les Hongrois tenteront de marquer de précieux points, en Serbie, dans la course à la qualification à l’Euro 2024
On ne sait si le succès, large et convaincant (3-0), signé aux dépens de Lorient, dimanche 3 septembre 2023, a incité la direction à doubler la prime dédiée à la victoire. En revanche, ce que l’on sait, c’est qu’à la fin de son discours, dans la foulée du spectacle proposé, Luka Elsner a offert à ses hommes une demi-journée de repos supplémentaire.
Ces derniers ne rallieront donc pas le centre d’entraînement avant mercredi matin. Soit onze jours avant de s’envoler pour Lyon, où se jouera le cinquième acte de la saison (le dimanche 17 septembre 2023 à 20 h 45). Entre-temps, les Ciel et Marine auront reçu le SM Caen en amical, vendredi à Soquence (huis clos).
En parallèle, certains de leurs partenaires resteront focus sur la compétition. Six d’entre eux apparaîtront en effet ces prochains jours sur la scène internationale. À commencer par Loïc Nego, appelé avec la Hongrie à défier la Serbie (jeudi 7 septembre 2023), à Belgrade, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2024 (du 14 juin au 14 juillet, en Allemagne), avant une sortie amicale face à la République Tchèque (dimanche). Et ce n’est pas tout.
Le Brésil pour Kechta
À peine arrivé de Lille (prêt), Mohamed Bayo, entré en jeu face à Lorient (87e), s’est lui envolé pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 (du 13 janvier au 11 février 2024, en Côte d’Ivoire), cap sur le Malawi où l’international guinéen se produira samedi. Yassine Kechta a lui aussi pris les airs. Direction le Maroc, et plus précisément Fès. Ville où les U23 marocains défieront le Brésil, en version olympique, lors d’une double confrontation amicale (les 7 et 11 septembre 2023).
Et puis il y a les Bleuets. Élysée Logbo tout d’abord, pour la première fois titularisé en Ligue 1 dimanche, retenu, pour la première fois également, en équipe de France U20. L’attaquant havrais (19 ans) croisera ainsi la route du Danemark, en amical et à deux reprises, sur la pelouse de Soborg (les 8 et 11 septembre 2023).
Pour Mokrane Bentoumi (18 ans), c’est en Serbie que la parenthèse s’ouvrira, sous le maillot de l’équipe de France U19, à l’occasion d’un tournoi qui proposera aux Bleuets trois rendez-vous : face au Monténégro (le 7), la Hongrie (le 9) et la Serbie (le 12 septembre 2023). Enfin, Paul Argney, l’un des espoirs havrais au poste de gardien, se rendra à Limoges avec l’équipe de France U18, là aussi dans le cadre d’un tournoi qui verra la France se frotter à l’Angleterre (le 6), au Portugal (le 8) et au Japon (le 10 septembre 2023).
Off ce lundi 4 septembre 2023, la majorité des hommes de Luka Elsner le sera également mardi. Quand d’autres se prépareront à se produire sur la scène internationale. Le point sur le programme des internationaux du HAC, toutes catégories confondues.
Loïc Nego et les Hongrois tenteront de marquer de précieux points, en Serbie, dans la course à la qualification à l’Euro 2024
On ne sait si le succès, large et convaincant (3-0), signé aux dépens de Lorient, dimanche 3 septembre 2023, a incité la direction à doubler la prime dédiée à la victoire. En revanche, ce que l’on sait, c’est qu’à la fin de son discours, dans la foulée du spectacle proposé, Luka Elsner a offert à ses hommes une demi-journée de repos supplémentaire.
Ces derniers ne rallieront donc pas le centre d’entraînement avant mercredi matin. Soit onze jours avant de s’envoler pour Lyon, où se jouera le cinquième acte de la saison (le dimanche 17 septembre 2023 à 20 h 45). Entre-temps, les Ciel et Marine auront reçu le SM Caen en amical, vendredi à Soquence (huis clos).
En parallèle, certains de leurs partenaires resteront focus sur la compétition. Six d’entre eux apparaîtront en effet ces prochains jours sur la scène internationale. À commencer par Loïc Nego, appelé avec la Hongrie à défier la Serbie (jeudi 7 septembre 2023), à Belgrade, dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2024 (du 14 juin au 14 juillet, en Allemagne), avant une sortie amicale face à la République Tchèque (dimanche). Et ce n’est pas tout.
Le Brésil pour Kechta
À peine arrivé de Lille (prêt), Mohamed Bayo, entré en jeu face à Lorient (87e), s’est lui envolé pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 (du 13 janvier au 11 février 2024, en Côte d’Ivoire), cap sur le Malawi où l’international guinéen se produira samedi. Yassine Kechta a lui aussi pris les airs. Direction le Maroc, et plus précisément Fès. Ville où les U23 marocains défieront le Brésil, en version olympique, lors d’une double confrontation amicale (les 7 et 11 septembre 2023).
Et puis il y a les Bleuets. Élysée Logbo tout d’abord, pour la première fois titularisé en Ligue 1 dimanche, retenu, pour la première fois également, en équipe de France U20. L’attaquant havrais (19 ans) croisera ainsi la route du Danemark, en amical et à deux reprises, sur la pelouse de Soborg (les 8 et 11 septembre 2023).
Pour Mokrane Bentoumi (18 ans), c’est en Serbie que la parenthèse s’ouvrira, sous le maillot de l’équipe de France U19, à l’occasion d’un tournoi qui proposera aux Bleuets trois rendez-vous : face au Monténégro (le 7), la Hongrie (le 9) et la Serbie (le 12 septembre 2023). Enfin, Paul Argney, l’un des espoirs havrais au poste de gardien, se rendra à Limoges avec l’équipe de France U18, là aussi dans le cadre d’un tournoi qui verra la France se frotter à l’Angleterre (le 6), au Portugal (le 8) et au Japon (le 10 septembre 2023).
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Salut c’est sympa de mettre le lien mais si c’est payant ça ne sert pas à grand chose vu d’ici c’est davantage pour ceux qui ne peuvent pas lire la version payante.
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waterproof
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Excuses moi... comme je suis abonné je ne me suis pas rendu compte que l'article était payant....de mon téléphone c'est compliqué de copier le texte.....je le ferai demain depuis mon ordi.... encore désolé...
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Pas de soucis, ça partait d’une bonne intention. Merci à toi!waterproof a écrit : ↑05 sept. 2023 20:13Excuses moi... comme je suis abonné je ne me suis pas rendu compte que l'article était payant....de mon téléphone c'est compliqué de copier le texte.....je le ferai demain depuis mon ordi.... encore désolé...
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waterproof
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football - HAC. « On ne voulait surtout pas être un choix par défaut », dit Mathieu Bodmer
Retour avec Mathieu Bodmer, ce mardi 5 septembre 2023, sur le début de saison séduisant des Ciel et Marine et le mercato, aussi actif qu’attrayant, du HAC. Le directeur sportif du club doyen s’avoue pour l’heure comblé. Entretien.
Mathieu Bodmer s’avoue satisfait, et du mercato estival, et de l’entame de saison réalisée par le HAC
voici l'article en question....
Quelques jours après le premier succès de la saison, validé lors de la réception de Lorient (3-0, 4e j.), Mathieu Bodmer fait le point, et sur le mercato du HAC, et sur les atouts déjà dévoilés sur le pré.
De ce premier succès, signé dimanche 3 septembre 2023 aux dépens de Lorient, êtes-vous ressorti plus léger ? Rassuré ?
« Surtout heureux pour le staff et les joueurs. Jusqu’alors, nous étions trop souvent en réaction. Là, l’entame a été bonne, les mecs étaient dedans, et physiquement, on a fini par prendre le dessus. Et puis les entrants ont fait des différences, ce qui est un très bon signal. Ça veut dire que tout le monde va dans la même direction, ce qui n’est jamais évident à mettre en place. »
Aviez-vous quelques doutes quant à la capacité du HAC à appréhender les exigences de la Ligue 1 dès l’entame de la saison ?
« La Ligue 1, c’est quand même un autre monde. Mais j’ai senti que le groupe se mettait rapidement au niveau. Les cadres qu’on a pris ont tout de suite apporté leur expérience. C’est la preuve qu’on ne s’est pas trompé sur la qualité humaine des mecs. »
« Daler ? Il ne laisse aucune place au hasard »
Humainement, c’est validé, en termes de générosité, d’investissement, aussi, et face à Lorient, le talent des individualités a également marqué les esprits. Pouviez-vous imaginer un tel niveau de performance dès la quatrième journée ?
« Pour moi, l’action marquante, c’est ce deux contre un qui est joué devant le gardien de Lorient sur le premier but. Daler (Kuziaev) et Loïc (Nego) jouent très bien le coup. Mais il n’y a pas de mystère. Quand tu as des joueurs qui ont gagné des titres, qui ont des sélections, qui ont joué l’Euro ou la Coupe du monde, c’est qu’ils sont plutôt bons. »
Lire aussi Kuziaev, toujours un coup d'avance
Voire très bon, si on se réfère à la prestation de Daler Kuziaev, en mal de repères lors des trois premières journées, omniprésent face à Lorient…
« Il va devenir une référence. Il est technique, il a les deux pieds. Et puis au quotidien, c’est un gros bosseur. Il va tirer tout le monde vers le haut. »
Même s’il ne semble pas très expansif…
« Il a quand même serré le poing sur son but (éclat de rire) ! Daler, c’est d’abord quelqu’un de très professionnel dans tout ce qu’il fait. Il ne laisse aucune place au hasard. Un homme très intelligent. À son arrivée, il parlait déjà anglais et espagnol, et là, grâce aux cours de français qu’il a voulu commencer très vite, il comprend un peu et fait déjà quelques phrases bien construites. »
« On ne voulait surtout pas être un choix par défaut »
N’a-t-il pas tendance à s’agacer un peu vite ?
« C’est envers lui-même qu’il s’agace. Au démarrage de la saison, il n’était pas encore prêt, et le fait de ne pas réussir ce qu’il souhaitait l’a frustré. Il faut aussi qu’il découvre une équipe qui ne domine pas le championnat, à l’inverse du Zénith (Saint-Pétersbourg) (NDLR : champion de Russie de 2019 à 2023). Avec nous, il jouera des matches un peu plus difficiles. Mais bon, tu as beau lui expliquer, il n’accepte pas de perdre. »
Kuziaev, Nego, Touré… Au total, ce sont dix joueurs qui ont été signés par le HAC cet été. De ce mercato, vous en sortez dans quel état ?
« Je vais être très franc, avec Momo (El Kharraze) et Julien (Momont), on a fini le mercato complètement carbos ! En juin, on n’a pas coupé, et on est sur une période de quatorze, quinze mois sans vacances. Mais tout s’est terminé comme on le voulait. »
Toutes vos cibles ont-elles été touchées ?
« Non, mais ça fait partie du jeu, du mercato. Au final, aucun joueur n’est venu à reculons. Tous les mecs qu’on a recrutés sont heureux d’être là. On ne voulait surtout pas être un choix par défaut, que les gars se disent en fin de mercato : « Je n’ai rien, je vais finir au Havre ». Il fallait que les joueurs nous montrent, non pas leur amour pour le club, car ils vont le découvrir, mais leur confiance envers le projet, le coach, l’effectif. Même si financièrement, ça n’a pas toujours été simple. »
« J’aimerais que toutes les équipes puissent dire qu’elles ont galéré face à nous »
À l’instar du dossier Mohamed Bayo et des efforts qu’il a fallu au club consentir afin de le séduire ?
« Mais Mohamed, comme d’autres, a lui aussi fait un effort ! Il a accepté de baisser son salaire pour nous rejoindre et se relancer. Il nous manquait ce vrai 9 depuis la saison dernière. C’était donc le bon moment pour tout le monde, pour lui, afin qu’il puisse montrer que c’est toujours un très bon joueur, pour nous et pour le LOSC, car les Lillois avaient besoin de le sortir. »
Lire aussi Bayo, la nouvelle pointe du HAC
Bayo, vous l’avez senti touché, revanchard, par rapport à une aventure lilloise qui a très mal débuté ?
« Je crois qu’il paye une image, vraie, pas vraie, je n’ai pas à en juger. Chacun fait sa vie comme il l’entend. Il a changé des choses autour de lui, il a grandi. Lors de nos discussions, il y avait en tout cas face à nous un super-mec, motivé. Quand un joueur vous dit : « Je veux bien perdre de l’argent pour venir vous aider », il n’y a rien à ajouter. »
Avec cet effectif, et les enseignements issus des quatre premières journées, estimez-vous possible de pousser le curseur un peu plus loin que le simple maintien ?
« Le plus important, c’est vraiment d’assurer une deuxième saison en L1. J’ai d’autres idées pour développer le club, mais pour ça, il faut vraiment se maintenir. Mais plus globalement, j’aimerais que toutes les équipes puissent dire qu’elles ont galéré face à nous, dire qu’au HAC, il y a une identité, un état d’esprit. »
Retour avec Mathieu Bodmer, ce mardi 5 septembre 2023, sur le début de saison séduisant des Ciel et Marine et le mercato, aussi actif qu’attrayant, du HAC. Le directeur sportif du club doyen s’avoue pour l’heure comblé. Entretien.
Mathieu Bodmer s’avoue satisfait, et du mercato estival, et de l’entame de saison réalisée par le HAC
voici l'article en question....
Quelques jours après le premier succès de la saison, validé lors de la réception de Lorient (3-0, 4e j.), Mathieu Bodmer fait le point, et sur le mercato du HAC, et sur les atouts déjà dévoilés sur le pré.
De ce premier succès, signé dimanche 3 septembre 2023 aux dépens de Lorient, êtes-vous ressorti plus léger ? Rassuré ?
« Surtout heureux pour le staff et les joueurs. Jusqu’alors, nous étions trop souvent en réaction. Là, l’entame a été bonne, les mecs étaient dedans, et physiquement, on a fini par prendre le dessus. Et puis les entrants ont fait des différences, ce qui est un très bon signal. Ça veut dire que tout le monde va dans la même direction, ce qui n’est jamais évident à mettre en place. »
Aviez-vous quelques doutes quant à la capacité du HAC à appréhender les exigences de la Ligue 1 dès l’entame de la saison ?
« La Ligue 1, c’est quand même un autre monde. Mais j’ai senti que le groupe se mettait rapidement au niveau. Les cadres qu’on a pris ont tout de suite apporté leur expérience. C’est la preuve qu’on ne s’est pas trompé sur la qualité humaine des mecs. »
« Daler ? Il ne laisse aucune place au hasard »
Humainement, c’est validé, en termes de générosité, d’investissement, aussi, et face à Lorient, le talent des individualités a également marqué les esprits. Pouviez-vous imaginer un tel niveau de performance dès la quatrième journée ?
« Pour moi, l’action marquante, c’est ce deux contre un qui est joué devant le gardien de Lorient sur le premier but. Daler (Kuziaev) et Loïc (Nego) jouent très bien le coup. Mais il n’y a pas de mystère. Quand tu as des joueurs qui ont gagné des titres, qui ont des sélections, qui ont joué l’Euro ou la Coupe du monde, c’est qu’ils sont plutôt bons. »
Lire aussi Kuziaev, toujours un coup d'avance
Voire très bon, si on se réfère à la prestation de Daler Kuziaev, en mal de repères lors des trois premières journées, omniprésent face à Lorient…
« Il va devenir une référence. Il est technique, il a les deux pieds. Et puis au quotidien, c’est un gros bosseur. Il va tirer tout le monde vers le haut. »
Même s’il ne semble pas très expansif…
« Il a quand même serré le poing sur son but (éclat de rire) ! Daler, c’est d’abord quelqu’un de très professionnel dans tout ce qu’il fait. Il ne laisse aucune place au hasard. Un homme très intelligent. À son arrivée, il parlait déjà anglais et espagnol, et là, grâce aux cours de français qu’il a voulu commencer très vite, il comprend un peu et fait déjà quelques phrases bien construites. »
« On ne voulait surtout pas être un choix par défaut »
N’a-t-il pas tendance à s’agacer un peu vite ?
« C’est envers lui-même qu’il s’agace. Au démarrage de la saison, il n’était pas encore prêt, et le fait de ne pas réussir ce qu’il souhaitait l’a frustré. Il faut aussi qu’il découvre une équipe qui ne domine pas le championnat, à l’inverse du Zénith (Saint-Pétersbourg) (NDLR : champion de Russie de 2019 à 2023). Avec nous, il jouera des matches un peu plus difficiles. Mais bon, tu as beau lui expliquer, il n’accepte pas de perdre. »
Kuziaev, Nego, Touré… Au total, ce sont dix joueurs qui ont été signés par le HAC cet été. De ce mercato, vous en sortez dans quel état ?
« Je vais être très franc, avec Momo (El Kharraze) et Julien (Momont), on a fini le mercato complètement carbos ! En juin, on n’a pas coupé, et on est sur une période de quatorze, quinze mois sans vacances. Mais tout s’est terminé comme on le voulait. »
Toutes vos cibles ont-elles été touchées ?
« Non, mais ça fait partie du jeu, du mercato. Au final, aucun joueur n’est venu à reculons. Tous les mecs qu’on a recrutés sont heureux d’être là. On ne voulait surtout pas être un choix par défaut, que les gars se disent en fin de mercato : « Je n’ai rien, je vais finir au Havre ». Il fallait que les joueurs nous montrent, non pas leur amour pour le club, car ils vont le découvrir, mais leur confiance envers le projet, le coach, l’effectif. Même si financièrement, ça n’a pas toujours été simple. »
« J’aimerais que toutes les équipes puissent dire qu’elles ont galéré face à nous »
À l’instar du dossier Mohamed Bayo et des efforts qu’il a fallu au club consentir afin de le séduire ?
« Mais Mohamed, comme d’autres, a lui aussi fait un effort ! Il a accepté de baisser son salaire pour nous rejoindre et se relancer. Il nous manquait ce vrai 9 depuis la saison dernière. C’était donc le bon moment pour tout le monde, pour lui, afin qu’il puisse montrer que c’est toujours un très bon joueur, pour nous et pour le LOSC, car les Lillois avaient besoin de le sortir. »
Lire aussi Bayo, la nouvelle pointe du HAC
Bayo, vous l’avez senti touché, revanchard, par rapport à une aventure lilloise qui a très mal débuté ?
« Je crois qu’il paye une image, vraie, pas vraie, je n’ai pas à en juger. Chacun fait sa vie comme il l’entend. Il a changé des choses autour de lui, il a grandi. Lors de nos discussions, il y avait en tout cas face à nous un super-mec, motivé. Quand un joueur vous dit : « Je veux bien perdre de l’argent pour venir vous aider », il n’y a rien à ajouter. »
Avec cet effectif, et les enseignements issus des quatre premières journées, estimez-vous possible de pousser le curseur un peu plus loin que le simple maintien ?
« Le plus important, c’est vraiment d’assurer une deuxième saison en L1. J’ai d’autres idées pour développer le club, mais pour ça, il faut vraiment se maintenir. Mais plus globalement, j’aimerais que toutes les équipes puissent dire qu’elles ont galéré face à nous, dire qu’au HAC, il y a une identité, un état d’esprit. »
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football. Dans les coursives : "Momo" El Kharraze, Monsieur mercato au Havre AC
Football. Chaque mois, rencontre avec ceux qui œuvrent en coulisses pour la réussite du HAC. Mohamed El Kharraze, chargé du recrutement, ouvre le bal.
Votre premier souvenir de ballon rond ?
"Évreux, l'Amicale laïque de La Madeleine, notre quartier. Tout a démarré là. J'étais un jeune joueur de niveau régional. Un jour, on m'a demandé d'encadrer les débutants de 6-7 ans et cela a été une vraie révélation. J'ai ressenti une joie extraordinaire de voir des gamins heureux de jouer au foot. Il y a eu une accroche, une relation humaine difficile à expliquer."
C'est quoi votre rôle au HAC ?
"Je suis directeur sportif adjoint et je coordonne le recrutement du club, chez les pros, et en coordination avec Laure Lepailleur pour les filles et Franck Sale pour les jeunes. Il faut être très à l'écoute du réseau, humble, ouvert d'esprit. C'est un métier de curieux."
À quoi ressemblent vos journées
pendant le mercato ?
"On est à l'affût, à l'écoute, disponible, quasiment 24 heures sur 24. Le sommeil est court, saccadé, perturbé… (rires). Avec, en plus, la problématique de faire la meilleure équipe possible, c'est le leitmotiv, et l'envie de faire plaisir à tous les supporters du HAC. On est animés par cela."
Un souvenir particulier avec le HAC ?
"Peut-être un déchirement : en 2016, quand on n'accède pas à la Ligue 1 pour un but. Et le barrage contre Ajaccio, en 2018. C'est oublié avec le titre de la saison passée. On paierait tous les jours pour vivre ce genre d'émotions."
Un mot pour décrire le HAC 2023-2024 ?
"Ambitieux. On ne vient pas faire de la figuration. On a l'ambition de pratiquer un beau football, de faire le maximum pour gagner le plus de matchs et avoir le meilleur classement possible."
Source : https://www.tendanceouest.com/actualite ... u-havre-ac
Football. Chaque mois, rencontre avec ceux qui œuvrent en coulisses pour la réussite du HAC. Mohamed El Kharraze, chargé du recrutement, ouvre le bal.
Votre premier souvenir de ballon rond ?
"Évreux, l'Amicale laïque de La Madeleine, notre quartier. Tout a démarré là. J'étais un jeune joueur de niveau régional. Un jour, on m'a demandé d'encadrer les débutants de 6-7 ans et cela a été une vraie révélation. J'ai ressenti une joie extraordinaire de voir des gamins heureux de jouer au foot. Il y a eu une accroche, une relation humaine difficile à expliquer."
C'est quoi votre rôle au HAC ?
"Je suis directeur sportif adjoint et je coordonne le recrutement du club, chez les pros, et en coordination avec Laure Lepailleur pour les filles et Franck Sale pour les jeunes. Il faut être très à l'écoute du réseau, humble, ouvert d'esprit. C'est un métier de curieux."
À quoi ressemblent vos journées
pendant le mercato ?
"On est à l'affût, à l'écoute, disponible, quasiment 24 heures sur 24. Le sommeil est court, saccadé, perturbé… (rires). Avec, en plus, la problématique de faire la meilleure équipe possible, c'est le leitmotiv, et l'envie de faire plaisir à tous les supporters du HAC. On est animés par cela."
Un souvenir particulier avec le HAC ?
"Peut-être un déchirement : en 2016, quand on n'accède pas à la Ligue 1 pour un but. Et le barrage contre Ajaccio, en 2018. C'est oublié avec le titre de la saison passée. On paierait tous les jours pour vivre ce genre d'émotions."
Un mot pour décrire le HAC 2023-2024 ?
"Ambitieux. On ne vient pas faire de la figuration. On a l'ambition de pratiquer un beau football, de faire le maximum pour gagner le plus de matchs et avoir le meilleur classement possible."
Source : https://www.tendanceouest.com/actualite ... u-havre-ac
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Brest, Clermont, Le Havre, Lens, Lille, Lorient... Le premier bilan du mercato des équipes de Ligue 1 (1/3)
Postes ciblés, bilan financier, pedigree des recrues... En attendant de voir l'impact des transferts sur la durée d'une saison, nos reporters décernent les premières appréciations, classées dans trois catégories : les clubs qui ont eu tout bon, ceux qui auraient pu mieux faire, et ceux qui ont déçu. Première partie, sur trois, par ordre alphabétique.
Les premiers de la classe
Brest avec les moyens du board
Avant de songer concrètement à son recrutement, au mois de juin, il a fallu au Stade Brestois effectuer une grosse vente, comme chaque été, pour pouvoir passer devant la DNCG sans encombre. Franck Honorat a été transféré à Mönchengladbach et les 10,5 millions d'euros récoltés ont permis de présenter un budget à l'équilibre. C'est l'un des trois titulaires à être partis, avec Haris Belkebla et Jean-Kévin Duverne, en fin de contrat. Pour le reste, le club s'est « débarrassé » de Christophe Hérelle et de Jere Uronen, ses deux seules autres ventes, très modestes.
Sachant que Mahdi Camara, prêté par Saint-Étienne la saison passée, a vu son option d'achat levée pour 2,5 M€ (3,25 avec les bonus), il ne restait pratiquement plus un sou au directeur sportif, Grégory Lorenzi, pour recruter. Il a donc gardé Bradley Locko (500 000 euros) et a misé sur les joueurs libres ou en prêt, permettant, en fin de mercato, de compenser les départs. « Globalement, je suis satisfait, assure l'entraîneur, Eric Roy. Je tire un coup de chapeau à Greg pour avoir pu, malgré de grosses restrictions financières, mener un mercato satisfaisant. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. » F.L.D.
Total des achats : 3 M€
Total des ventes : 11,5 M€
Balance : + 8,5 M€
Arrivées : Amavi (Marseille, p.), Brahimi (Nice, p.), M. Camara (Saint-Étienne, L2, t.d.), Camblan (Concarneau, L2, r.p.), K. Doumbia (Reims, p.), Lebeau (Mannheim, D3 ALL, l.), Le Cardinal (Lens, p.), Locko (Reims), Martin (Lille, l), Satriano (Inter Milan, ITA, p.).
Départs : Arconte (Rodez, L2, p.), Belkebla (f.c.), Blazquez (Talleres, ARG, r.p.), K. Dembélé (Blackpool, D3 ANG, p.), Duverne (Nantes, f.c.), Elis (Bordeaux, L2, r.p.), Fadiga (La Gantoise, BEL, r.c.), Hérelle (Metz), Honorat (Mönchengladbach, ALL), Lemaréchal (Monaco, r.p.), Mbock (Caen, L2, p.), Rémy (f.c.), Uronen (Charlotte, MLS).
Le Havre, peu de moyens, grande réussite
Le Havre a géré son mercato d'une main de maître, au regard de ses faibles moyens financiers. Pour pouvoir se maintenir, le champion de Ligue 2 avait besoin de se renforcer, il le savait, et il a déboursé seulement 2,4 millions d'euros pour attirer dix joueurs. La direction du HAC a réussi à convaincre des internationaux confirmés comme le Russe Daler Kouziaïev ou le Hongrois Loïc Nego, arrivés libres, tout comme l'international américain Emmanuel Sabbi. Il a aussi su attirer d'autres joueurs expérimentés, avec Yoann Salmier ou l'ancien capitaine de Nantes Abdoulaye Touré, et des jeunes prometteurs, à l'image du milieu Rassoul Ndiaye ou de l'attaquant Issa Soumaré.
Et il a réussi à se faire prêter Mohamed Bayo, à la relance après une saison ratée à Lille. Au final, hormis peut-être celui de latéral gauche, tous les postes sont doublés, et le départ du capitaine Victor Lekhal a déjà été oublié. Car après quatre journées, l'apport des recrues se fait déjà sentir, à l'image de Kouziaïev, deux buts au compteur, de Nego, auteur de deux passes décisives, ou de Touré, dont l'impact défensif fait un bien fou. S. Bu.
Total des achats : 2,4 M€
Total des ventes : 0
Balance : -2,4 M€
Arrivées : R. Ndiaye (Sochaux, L2), A. Touré (Genoa, D2 ITA), Sabbi (Odense, DAN), Bayo (Lille, p.), Kouziaïev (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS, l.), Nego (MOL Fehervar, HON, l.), Salmier (Troyes, L2, l.), K. Diawara (APOEL Nicosie, CHY, l.), I. Soumaré (Beerschot, D2 BEL), C. Doumbia (Lorient), Ibnou Ba (Pau, L2, r.p.).
Départs : Mahmoud (Lausanne Ouchy, SUI), Cornette (Volos, GRE), Lekhal (Umm Salal, QAT, f.c.),
Thiaré (Atlanta United, USA, f.c.), Y. Gomes (Martigues, N, f.c.), Wahib (Concarneau, L2), Wam (f.c.), Soumah (Zira FK, AZE), Richardson (Reims, r.p.), Kongolo (Fulham, ANG, r.p.), C.O. Diakité (Paris FC, L2, r.p.), Kitala (Almere City, HOL, p.), Chadli (Concarneau, L2, p.), Ibnou Ba (Concarneau, L2, p.).
Lens a atteint ses objectifs
Si Lens a raté son début de saison, on ne peut pas en dire autant de son recrutement. Il n'y avait au départ dans l'équipe type que deux bons de sortie accordés, à Médina et Fofana. Médina est finalement resté, Fofana, lui, avait son remplaçant, Andy Diouf. Mais il a fallu faire avec le départ inattendu de Loïs Openda à Leipzig. Après avoir raté quelques pistes moins onéreuses, Lens s'est concentré sur Elye Wahi. Le club a donc dû dépenser beaucoup plus que prévu mais a attiré un espoir, avec la possibilité d'une plus-value.
Andy Diouf face au PSG (1-3), le 26 août. (Sébastien Boué/L'Équipe)
Andy Diouf face au PSG (1-3), le 26 août. (Sébastien Boué/L'Équipe)
Les dirigeants avaient, en fait, d'abord voulu prolonger des cadres (Danso, Frankowski, Gradit, Sotoca, Samba...) et renforcer globalement l'effectif. Les arrivées d'Aguilar et de Maouassa, doublures à première vue des pistons, entrent dans ce cadre. Il a simplement manqué aux décideurs de recruter Habib Diarra, que Strasbourg ne voulait pas lâcher alors que le milieu a tout fait pour venir dans le Nord. Sur le papier, le RCL a réussi ce qu'il voulait. Il a conservé une ossature, remplacé les partants et densifié qualitativement le groupe avec, en plus, des comptes dans le vert. H. P.
Total des achats : 64,73 M€
Total des ventes : 74 M€
Balance : + 9,27 M€
Arrivées : Maouassa (Club Bruges, BEL, p.), Aguilar (AS Monaco), Wahi (Montpellier), Khusanov (Zorka-BDU, BIE), Cortès (Millonarios, COL), A. Diouf (Bâle, SUI), M. Guilavogui (Paris FC, L2), Fulgini (Mayence, ALL, t.d.), El Aynaoui (Nancy, L2), Spierings (Toulouse, l.).
Départs : S. Fofana (Al-Nassr, ARS), Le Cardinal (Brest, p.), Poreba (Hambourg, D2 ALL, p.), Mam. Camara (Nancy, p.), Je. Onana (Besiktas, TUR), Buksa (Antalyaspor, TUR, p.), Openda (Leipzig, ALL).
Lorient, sur le papier, c'est clinquant
Un joueur qui arrive de Lyon (Romain Faivre, acheté par Bournemouth 15 M€ et prêté chez les Merlus), un champion du monde (Benjamin Mendy, libre) et un autre international français, passé par Chelsea (Tiémoué Bakayoko)... On l'a déjà écrit cet été : Lorient, 80 M€ de budget cette saison, n'est plus un petit de Ligue 1 et s'est permis des coups intéressants cet été. Les « noms » ne garantissent toutefois pas toujours les résultats, certaines recrues ressemblent parfois plus à des paris qu'à des garanties et la défaite au Havre (0-3), dimanche, invite à la modestie.
L'effectif a aussi été affaibli par les départs de Terem Moffi (vente définitive à Nice pour 22,5 M€) et Enzo le Fée (Rennes, 20 M€), et il est dense car quelques indésirables sont encore là (Grbic, Innocent, Boisgard). Mais l'idée générale est que le groupe de joueurs lorientais paraît suffisamment qualitatif, sur le papier, pour permettre aux Merlus d'exister cette saison. Ne reste plus qu'à le traduire sur le terrain. T. Do.
Total des achats : 12,5 M€
Total des ventes : 58,2 M€
Balance : + 45,7 M€
Arrivées : Be. Mendy (Manchester City, ANG, l.), T. Bakayoko (Chelsea, ANG, l.), Tosin (FC Zürich, SUI), I. Touré (Marseille), Fo. Mendy (Amiens, L2), Faivre (Bournemouth, ANG, p.), D. Sylla (Laval, L2), B. N'Diaye (Sochaux, L2, l.), Youfeigane (Guingamp, L2, l.), Pagis (Nîmes, L2, r.p.), Mvuka (Bodö/Glimt, NOR, r.p.), Boisgard (Pau, L2, r.p.), Grbic (Valenciennes, L2, r.p.), Mouyokolo (Rodez, L2, r.p.), A. Gomis (Rennes, p.), Kari (Paris-SG, p.).
Départs : Le Fée (Rennes), Moffi (Nice, t.d.), I. Koné (Almeria, ESP), Mannone (Lille), Jenz (Wolfsburg, ALL), Pollersbeck (Lyon, r.p.), C. Doumbia (Le Havre), Loric (Quevilly-Rouen, L2, t.d.), Bartouche (Guingamp, L2, f.c.), B. Meïté (Marseille, p.), Ismaheel (Beveren, D2 BEL, p.), S. Soumano (Quevilly-Rouen, L2, p.), St. Diarra (Saint-Étienne, L2, p.), Cathline (Almere City, HOL, p.).
Ils peuvent mieux faire
Clermont dans l'expectative
Pour le club auvergnat, doté du plus modeste budget de L1 (28 M€), le fait de se montrer très prudent sur le marché demeurait certes une nécessité. Mais cela correspond aussi à une véritable volonté d'inscrire son effectif dans la stabilité, après sa remarquable saison dernière, terminée à une étonnante huitième place. Il est pour l'instant encore compliqué de véritablement juger la qualité de ses quelques renforts. D'autant plus que l'un des principaux, l'avant-centre international jamaïcain Shamar Nicholson (26 ans, 40 sélections, 11 buts), prêté vendredi avec option d'achat par le Spartak Moscou, n'est pas encore apparu.
Derrière, le départ du Polonais Mateusz Wieteska (à Cagliari, en Serie A) semble avoir été assez bien compensé par l'arrivée d'Andy Pelmard. Maintenant, d'autres renforts, venus de L2 (en particulier l'attaquant Bilal Boutobba et le piston gauche Yoël Armougom) vont devoir prendre leur part dans le redressement du CF 63, qui ne possède qu'un point après quatre journées. L. Ha.
Total des achats : 7,1 M€
Total des ventes : 5 M€
Balance : - 2,1 M€
Arrivées : Nicholson (Spartak Moscou, RUS, p.), Pelmard (Bâle, SUI), Armougom (Sochaux, L2), Caufriez (Spartak Moscou, RUS, t.d.), Boutobba (Niort, L2, l.), M. Ndiaye (Pau, L2), Borne (Angers, l.), H. Keita (Lyon), A. Diakité (Biel-Bienne, D3 SUI, r.p.).
Départs : Wieteska (Cagliari, ITA), Khaoui (Khor Fakkan, EAU, f.c.), Kamdem (f.c.), Margueron (Seraing, BEL, f.c.), Bellache (f.c.), So. Cissé (Dijon, N, f.c.), Türkmen (Ankaragüçü, TUR), Ch. Keïta (Beerschot, D2 BEL), Jaby (Cannes, N2), Y. Diaby, B. Diallo (Lustenau, AUT, p.), O. Djoco (Francs Borains, D2 BEL, p.).
Pas de neuf au LOSC
Une nouvelle fois, Lille sera bénéficiaire sur le plan comptable après son mercato estival, avec un matelas supérieur à 14 M€. Mais l'avant-centre attendu ce lundi n'est toujours pas arrivé. Cela n'arrangera pas les relations entre Paulo Fonseca, l'entraîneur, et Olivier Létang, le président. Jonathan David n'a toujours pas de doublure. Il n'en aura pas en C4, puisque l'UEFA permettait d'enregistrer un nouveau joueur jusqu'à lundi soir.
Curieux marché que celui du LOSC, qui a aussi tardé à prendre un gardien numéro deux (Vito Mannone), et lâché un avant-centre, Bayo, en prêt au Havre. On attendra de connaître le niveau d'Ivan Cavaleiro. Et si les paris Hakon Haraldsson et Ignacio Miramon, jeunes à fort potentiel supposé de revente, sont payants. Les Dogues ont laissé partir de nombreux joueurs libres, encaissant des chèques pour Carlos Baleba et Timothy Weah, tout en perdant gros avec le retour de prêt d'André Gomes à Everton. Le club compose avec son actionnaire, qui veut réduire sa masse salariale et encaisser des royalties. L'arrivée de Tiago Santos, elle, apporte une vraie plus-value. Elle repositionne Bafodé Diakité dans l'axe. Samuel Umtiti sera-t-il enfin disponible, lui qui n'a disputé que 9 minutes officielles ? - J.D.
Total des achats : 23,2 M€
Total des ventes : 38 M€
Balance : + 14,8 M€
Arrivées : Umtiti (Barça, ESP, l.), H. Haraldsson (FC Copenhague, DAN), T. Santos (Estoril Praia, POR), I. Miramon (Gimnasia, ARG), Cavaleiro (Fulham, ANG), Bentaleb (Angers), Mannone (Lorient).
Départs : C. Baleba (Brighton, ANG), T. Weah (Juvents Turin, ITA), J. Bamba (Celta Vigo, ESP, f.c.), J. Fonte (Braga, POR, f.c.), B. Costil (Salernitana, ITA, f.c.), J. Martin (Brest, f.c.), Ascone (Nordsjaelland, DAN), Raghouber (Le Mans, N., p.), Bayo (Le Havre, p.).
publié le 6 septembre 2023 à 12h00
mis à jour le 6 septembre 2023 à 16h29
Brest, Clermont, Le Havre, Lens, Lille, Lorient... Le premier bilan du mercato des équipes de Ligue 1 (1/3)
Postes ciblés, bilan financier, pedigree des recrues... En attendant de voir l'impact des transferts sur la durée d'une saison, nos reporters décernent les premières appréciations, classées dans trois catégories : les clubs qui ont eu tout bon, ceux qui auraient pu mieux faire, et ceux qui ont déçu. Première partie, sur trois, par ordre alphabétique.
Les premiers de la classe
Brest avec les moyens du board
Avant de songer concrètement à son recrutement, au mois de juin, il a fallu au Stade Brestois effectuer une grosse vente, comme chaque été, pour pouvoir passer devant la DNCG sans encombre. Franck Honorat a été transféré à Mönchengladbach et les 10,5 millions d'euros récoltés ont permis de présenter un budget à l'équilibre. C'est l'un des trois titulaires à être partis, avec Haris Belkebla et Jean-Kévin Duverne, en fin de contrat. Pour le reste, le club s'est « débarrassé » de Christophe Hérelle et de Jere Uronen, ses deux seules autres ventes, très modestes.
Sachant que Mahdi Camara, prêté par Saint-Étienne la saison passée, a vu son option d'achat levée pour 2,5 M€ (3,25 avec les bonus), il ne restait pratiquement plus un sou au directeur sportif, Grégory Lorenzi, pour recruter. Il a donc gardé Bradley Locko (500 000 euros) et a misé sur les joueurs libres ou en prêt, permettant, en fin de mercato, de compenser les départs. « Globalement, je suis satisfait, assure l'entraîneur, Eric Roy. Je tire un coup de chapeau à Greg pour avoir pu, malgré de grosses restrictions financières, mener un mercato satisfaisant. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. » F.L.D.
Total des achats : 3 M€
Total des ventes : 11,5 M€
Balance : + 8,5 M€
Arrivées : Amavi (Marseille, p.), Brahimi (Nice, p.), M. Camara (Saint-Étienne, L2, t.d.), Camblan (Concarneau, L2, r.p.), K. Doumbia (Reims, p.), Lebeau (Mannheim, D3 ALL, l.), Le Cardinal (Lens, p.), Locko (Reims), Martin (Lille, l), Satriano (Inter Milan, ITA, p.).
Départs : Arconte (Rodez, L2, p.), Belkebla (f.c.), Blazquez (Talleres, ARG, r.p.), K. Dembélé (Blackpool, D3 ANG, p.), Duverne (Nantes, f.c.), Elis (Bordeaux, L2, r.p.), Fadiga (La Gantoise, BEL, r.c.), Hérelle (Metz), Honorat (Mönchengladbach, ALL), Lemaréchal (Monaco, r.p.), Mbock (Caen, L2, p.), Rémy (f.c.), Uronen (Charlotte, MLS).
Le Havre, peu de moyens, grande réussite
Le Havre a géré son mercato d'une main de maître, au regard de ses faibles moyens financiers. Pour pouvoir se maintenir, le champion de Ligue 2 avait besoin de se renforcer, il le savait, et il a déboursé seulement 2,4 millions d'euros pour attirer dix joueurs. La direction du HAC a réussi à convaincre des internationaux confirmés comme le Russe Daler Kouziaïev ou le Hongrois Loïc Nego, arrivés libres, tout comme l'international américain Emmanuel Sabbi. Il a aussi su attirer d'autres joueurs expérimentés, avec Yoann Salmier ou l'ancien capitaine de Nantes Abdoulaye Touré, et des jeunes prometteurs, à l'image du milieu Rassoul Ndiaye ou de l'attaquant Issa Soumaré.
Et il a réussi à se faire prêter Mohamed Bayo, à la relance après une saison ratée à Lille. Au final, hormis peut-être celui de latéral gauche, tous les postes sont doublés, et le départ du capitaine Victor Lekhal a déjà été oublié. Car après quatre journées, l'apport des recrues se fait déjà sentir, à l'image de Kouziaïev, deux buts au compteur, de Nego, auteur de deux passes décisives, ou de Touré, dont l'impact défensif fait un bien fou. S. Bu.
Total des achats : 2,4 M€
Total des ventes : 0
Balance : -2,4 M€
Arrivées : R. Ndiaye (Sochaux, L2), A. Touré (Genoa, D2 ITA), Sabbi (Odense, DAN), Bayo (Lille, p.), Kouziaïev (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS, l.), Nego (MOL Fehervar, HON, l.), Salmier (Troyes, L2, l.), K. Diawara (APOEL Nicosie, CHY, l.), I. Soumaré (Beerschot, D2 BEL), C. Doumbia (Lorient), Ibnou Ba (Pau, L2, r.p.).
Départs : Mahmoud (Lausanne Ouchy, SUI), Cornette (Volos, GRE), Lekhal (Umm Salal, QAT, f.c.),
Thiaré (Atlanta United, USA, f.c.), Y. Gomes (Martigues, N, f.c.), Wahib (Concarneau, L2), Wam (f.c.), Soumah (Zira FK, AZE), Richardson (Reims, r.p.), Kongolo (Fulham, ANG, r.p.), C.O. Diakité (Paris FC, L2, r.p.), Kitala (Almere City, HOL, p.), Chadli (Concarneau, L2, p.), Ibnou Ba (Concarneau, L2, p.).
Lens a atteint ses objectifs
Si Lens a raté son début de saison, on ne peut pas en dire autant de son recrutement. Il n'y avait au départ dans l'équipe type que deux bons de sortie accordés, à Médina et Fofana. Médina est finalement resté, Fofana, lui, avait son remplaçant, Andy Diouf. Mais il a fallu faire avec le départ inattendu de Loïs Openda à Leipzig. Après avoir raté quelques pistes moins onéreuses, Lens s'est concentré sur Elye Wahi. Le club a donc dû dépenser beaucoup plus que prévu mais a attiré un espoir, avec la possibilité d'une plus-value.
Andy Diouf face au PSG (1-3), le 26 août. (Sébastien Boué/L'Équipe)
Andy Diouf face au PSG (1-3), le 26 août. (Sébastien Boué/L'Équipe)
Les dirigeants avaient, en fait, d'abord voulu prolonger des cadres (Danso, Frankowski, Gradit, Sotoca, Samba...) et renforcer globalement l'effectif. Les arrivées d'Aguilar et de Maouassa, doublures à première vue des pistons, entrent dans ce cadre. Il a simplement manqué aux décideurs de recruter Habib Diarra, que Strasbourg ne voulait pas lâcher alors que le milieu a tout fait pour venir dans le Nord. Sur le papier, le RCL a réussi ce qu'il voulait. Il a conservé une ossature, remplacé les partants et densifié qualitativement le groupe avec, en plus, des comptes dans le vert. H. P.
Total des achats : 64,73 M€
Total des ventes : 74 M€
Balance : + 9,27 M€
Arrivées : Maouassa (Club Bruges, BEL, p.), Aguilar (AS Monaco), Wahi (Montpellier), Khusanov (Zorka-BDU, BIE), Cortès (Millonarios, COL), A. Diouf (Bâle, SUI), M. Guilavogui (Paris FC, L2), Fulgini (Mayence, ALL, t.d.), El Aynaoui (Nancy, L2), Spierings (Toulouse, l.).
Départs : S. Fofana (Al-Nassr, ARS), Le Cardinal (Brest, p.), Poreba (Hambourg, D2 ALL, p.), Mam. Camara (Nancy, p.), Je. Onana (Besiktas, TUR), Buksa (Antalyaspor, TUR, p.), Openda (Leipzig, ALL).
Lorient, sur le papier, c'est clinquant
Un joueur qui arrive de Lyon (Romain Faivre, acheté par Bournemouth 15 M€ et prêté chez les Merlus), un champion du monde (Benjamin Mendy, libre) et un autre international français, passé par Chelsea (Tiémoué Bakayoko)... On l'a déjà écrit cet été : Lorient, 80 M€ de budget cette saison, n'est plus un petit de Ligue 1 et s'est permis des coups intéressants cet été. Les « noms » ne garantissent toutefois pas toujours les résultats, certaines recrues ressemblent parfois plus à des paris qu'à des garanties et la défaite au Havre (0-3), dimanche, invite à la modestie.
L'effectif a aussi été affaibli par les départs de Terem Moffi (vente définitive à Nice pour 22,5 M€) et Enzo le Fée (Rennes, 20 M€), et il est dense car quelques indésirables sont encore là (Grbic, Innocent, Boisgard). Mais l'idée générale est que le groupe de joueurs lorientais paraît suffisamment qualitatif, sur le papier, pour permettre aux Merlus d'exister cette saison. Ne reste plus qu'à le traduire sur le terrain. T. Do.
Total des achats : 12,5 M€
Total des ventes : 58,2 M€
Balance : + 45,7 M€
Arrivées : Be. Mendy (Manchester City, ANG, l.), T. Bakayoko (Chelsea, ANG, l.), Tosin (FC Zürich, SUI), I. Touré (Marseille), Fo. Mendy (Amiens, L2), Faivre (Bournemouth, ANG, p.), D. Sylla (Laval, L2), B. N'Diaye (Sochaux, L2, l.), Youfeigane (Guingamp, L2, l.), Pagis (Nîmes, L2, r.p.), Mvuka (Bodö/Glimt, NOR, r.p.), Boisgard (Pau, L2, r.p.), Grbic (Valenciennes, L2, r.p.), Mouyokolo (Rodez, L2, r.p.), A. Gomis (Rennes, p.), Kari (Paris-SG, p.).
Départs : Le Fée (Rennes), Moffi (Nice, t.d.), I. Koné (Almeria, ESP), Mannone (Lille), Jenz (Wolfsburg, ALL), Pollersbeck (Lyon, r.p.), C. Doumbia (Le Havre), Loric (Quevilly-Rouen, L2, t.d.), Bartouche (Guingamp, L2, f.c.), B. Meïté (Marseille, p.), Ismaheel (Beveren, D2 BEL, p.), S. Soumano (Quevilly-Rouen, L2, p.), St. Diarra (Saint-Étienne, L2, p.), Cathline (Almere City, HOL, p.).
Ils peuvent mieux faire
Clermont dans l'expectative
Pour le club auvergnat, doté du plus modeste budget de L1 (28 M€), le fait de se montrer très prudent sur le marché demeurait certes une nécessité. Mais cela correspond aussi à une véritable volonté d'inscrire son effectif dans la stabilité, après sa remarquable saison dernière, terminée à une étonnante huitième place. Il est pour l'instant encore compliqué de véritablement juger la qualité de ses quelques renforts. D'autant plus que l'un des principaux, l'avant-centre international jamaïcain Shamar Nicholson (26 ans, 40 sélections, 11 buts), prêté vendredi avec option d'achat par le Spartak Moscou, n'est pas encore apparu.
Derrière, le départ du Polonais Mateusz Wieteska (à Cagliari, en Serie A) semble avoir été assez bien compensé par l'arrivée d'Andy Pelmard. Maintenant, d'autres renforts, venus de L2 (en particulier l'attaquant Bilal Boutobba et le piston gauche Yoël Armougom) vont devoir prendre leur part dans le redressement du CF 63, qui ne possède qu'un point après quatre journées. L. Ha.
Total des achats : 7,1 M€
Total des ventes : 5 M€
Balance : - 2,1 M€
Arrivées : Nicholson (Spartak Moscou, RUS, p.), Pelmard (Bâle, SUI), Armougom (Sochaux, L2), Caufriez (Spartak Moscou, RUS, t.d.), Boutobba (Niort, L2, l.), M. Ndiaye (Pau, L2), Borne (Angers, l.), H. Keita (Lyon), A. Diakité (Biel-Bienne, D3 SUI, r.p.).
Départs : Wieteska (Cagliari, ITA), Khaoui (Khor Fakkan, EAU, f.c.), Kamdem (f.c.), Margueron (Seraing, BEL, f.c.), Bellache (f.c.), So. Cissé (Dijon, N, f.c.), Türkmen (Ankaragüçü, TUR), Ch. Keïta (Beerschot, D2 BEL), Jaby (Cannes, N2), Y. Diaby, B. Diallo (Lustenau, AUT, p.), O. Djoco (Francs Borains, D2 BEL, p.).
Pas de neuf au LOSC
Une nouvelle fois, Lille sera bénéficiaire sur le plan comptable après son mercato estival, avec un matelas supérieur à 14 M€. Mais l'avant-centre attendu ce lundi n'est toujours pas arrivé. Cela n'arrangera pas les relations entre Paulo Fonseca, l'entraîneur, et Olivier Létang, le président. Jonathan David n'a toujours pas de doublure. Il n'en aura pas en C4, puisque l'UEFA permettait d'enregistrer un nouveau joueur jusqu'à lundi soir.
Curieux marché que celui du LOSC, qui a aussi tardé à prendre un gardien numéro deux (Vito Mannone), et lâché un avant-centre, Bayo, en prêt au Havre. On attendra de connaître le niveau d'Ivan Cavaleiro. Et si les paris Hakon Haraldsson et Ignacio Miramon, jeunes à fort potentiel supposé de revente, sont payants. Les Dogues ont laissé partir de nombreux joueurs libres, encaissant des chèques pour Carlos Baleba et Timothy Weah, tout en perdant gros avec le retour de prêt d'André Gomes à Everton. Le club compose avec son actionnaire, qui veut réduire sa masse salariale et encaisser des royalties. L'arrivée de Tiago Santos, elle, apporte une vraie plus-value. Elle repositionne Bafodé Diakité dans l'axe. Samuel Umtiti sera-t-il enfin disponible, lui qui n'a disputé que 9 minutes officielles ? - J.D.
Total des achats : 23,2 M€
Total des ventes : 38 M€
Balance : + 14,8 M€
Arrivées : Umtiti (Barça, ESP, l.), H. Haraldsson (FC Copenhague, DAN), T. Santos (Estoril Praia, POR), I. Miramon (Gimnasia, ARG), Cavaleiro (Fulham, ANG), Bentaleb (Angers), Mannone (Lorient).
Départs : C. Baleba (Brighton, ANG), T. Weah (Juvents Turin, ITA), J. Bamba (Celta Vigo, ESP, f.c.), J. Fonte (Braga, POR, f.c.), B. Costil (Salernitana, ITA, f.c.), J. Martin (Brest, f.c.), Ascone (Nordsjaelland, DAN), Raghouber (Le Mans, N., p.), Bayo (Le Havre, p.).
publié le 6 septembre 2023 à 12h00
mis à jour le 6 septembre 2023 à 16h29
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
A jamais le premier, de tous les clubs français Ô !!!! H.A.C........ Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Loïc Nego fonce sur l’Allemagne et l’Euro 2024
Le 14 octobre 2023, Loïc Nego, sauf surprise, portera pour la trentième fois le maillot de la Hongrie, face à la Serbie, à l’occasion d’un duel qui pourrait ouvrir un peu plus grand encore au défenseur du HAC les portes de l’Euro 2024, en Allemagne.
Sous le maillot de la Hongrie, Loïc Nego a effectué un pas de plus vers l’Euro 2024
Un pas de plus. Ou quand la semaine passée, les Hongrois, déjà leaders du groupe G des éliminatoires de l’Euro 2024, ont asséné un coup gagnant aux Serbes, leurs premiers chasseurs (2-1). À Belgrade, s’il vous plaît ! « Mais pas dans l’ambiance habituelle, précise Loïc Nego, titularisé dans le couloir droit. Le match était à huis clos, seuls les enfants avaient le droit d’assister à la rencontre. » Mais qu’importe.
La Hongrie, invaincue au terme des quatre premières journées de ces éliminatoires et attendue pour sa première balle de match, toujours face à la Serbie, à Budapest cette fois (le 14/10), confirme qu’elle tend à redevenir une nation qui compte dans le paysage du football européen. « Je ressens un peu plus de respect de la part de nos adversaires, note le défenseur havrais. Marco Rossi, le coach (NDLR : en place depuis 2018), fait tourner la machine et c’est tout le football hongrois qui en profite. »
« Ce n’est pas très exotique »
Ce football qu’il connaît par cœur, dans lequel il s’est plongé en 2013 en provenance de l’AS Rome et dont il est devenu l’un des ambassadeurs. Non sans avoir été auparavant naturalisé, bien sûr. « En 2019, il y avait un étranger de trop au club (NDLR : Fehérvar, ex-Videoton). Comme j’étais en Hongrie depuis plus de cinq ans, on m’a proposé de faire une demande de naturalisation. J’ai accepté. Bon, au début, ça m’a fait un peu bizarre. Pour quelqu’un comme moi, d’origine guadeloupéenne, ce n’est pas très exotique. »
Un an après avoir reçu son tout nouveau passeport, les portes de la sélection s’ouvrirent ainsi naturellement à lui. Une première cape – il a fêté sa 29e dimanche, en amical, devant la République Tchèque (1-1) – face à la Bulgarie, le 8 octobre 2020, une deuxième devant la Serbie, une troisième face à la Russie de Daler Kuziaev.
Puis une quatrième restée gravée. « On est en finale des play-offs, pour la qualification à l’Euro 2020 (finalement disputé en 2021), contre l’Islande. Je rentre en fin de match (84e) et j’égalise (88e). On finit par gagner (2-1), on se qualifie. » Il prendra part aux trois matches de la Hongrie lors de ce tournoi continental. Le défenseur du HAC, arrivé cet été de Fehérvar (Hon), où il côtoyait notamment l’ex-Havrais Barnabas Bese, entend donc croquer dans son deuxième Euro, en Allemagne, du 14 juin au 14 juillet 2024.
« On bosse si fort ici qu’au début, ça surprend »
« Mais la sélection, c’est par les performances en club qu’elle se mérite. » Et en club, l’ancien pensionnaire du centre de formation du FC Nantes, piston droit en version 5-3-2 (ou 3-5-2), ou milieu droit en mode 4-4-2, s’est tout de suite hissé à la hauteur des attentes. Avec déjà deux passes décisives à son crédit.
« Collectivement, ce début de saison n’est quand même pas trop mal, estime-t-il. C’est un grand saut pour nous, mais on a quand même titillé nos quatre premiers adversaires. Ce qu’on propose est plutôt positif. Après, on bosse si fort ici qu’au début, ça surprend. Mais les résultats prouvent qu’au quotidien, on est dans le vrai. Et quel entraîneur ! Quel vestiaire magnifique ! Il n’y a que de belles personnes au club. » Un décor dans lequel Loïc Nego s’est aisément fondu.
Le 14 octobre 2023, Loïc Nego, sauf surprise, portera pour la trentième fois le maillot de la Hongrie, face à la Serbie, à l’occasion d’un duel qui pourrait ouvrir un peu plus grand encore au défenseur du HAC les portes de l’Euro 2024, en Allemagne.
Sous le maillot de la Hongrie, Loïc Nego a effectué un pas de plus vers l’Euro 2024
Un pas de plus. Ou quand la semaine passée, les Hongrois, déjà leaders du groupe G des éliminatoires de l’Euro 2024, ont asséné un coup gagnant aux Serbes, leurs premiers chasseurs (2-1). À Belgrade, s’il vous plaît ! « Mais pas dans l’ambiance habituelle, précise Loïc Nego, titularisé dans le couloir droit. Le match était à huis clos, seuls les enfants avaient le droit d’assister à la rencontre. » Mais qu’importe.
La Hongrie, invaincue au terme des quatre premières journées de ces éliminatoires et attendue pour sa première balle de match, toujours face à la Serbie, à Budapest cette fois (le 14/10), confirme qu’elle tend à redevenir une nation qui compte dans le paysage du football européen. « Je ressens un peu plus de respect de la part de nos adversaires, note le défenseur havrais. Marco Rossi, le coach (NDLR : en place depuis 2018), fait tourner la machine et c’est tout le football hongrois qui en profite. »
« Ce n’est pas très exotique »
Ce football qu’il connaît par cœur, dans lequel il s’est plongé en 2013 en provenance de l’AS Rome et dont il est devenu l’un des ambassadeurs. Non sans avoir été auparavant naturalisé, bien sûr. « En 2019, il y avait un étranger de trop au club (NDLR : Fehérvar, ex-Videoton). Comme j’étais en Hongrie depuis plus de cinq ans, on m’a proposé de faire une demande de naturalisation. J’ai accepté. Bon, au début, ça m’a fait un peu bizarre. Pour quelqu’un comme moi, d’origine guadeloupéenne, ce n’est pas très exotique. »
Un an après avoir reçu son tout nouveau passeport, les portes de la sélection s’ouvrirent ainsi naturellement à lui. Une première cape – il a fêté sa 29e dimanche, en amical, devant la République Tchèque (1-1) – face à la Bulgarie, le 8 octobre 2020, une deuxième devant la Serbie, une troisième face à la Russie de Daler Kuziaev.
Puis une quatrième restée gravée. « On est en finale des play-offs, pour la qualification à l’Euro 2020 (finalement disputé en 2021), contre l’Islande. Je rentre en fin de match (84e) et j’égalise (88e). On finit par gagner (2-1), on se qualifie. » Il prendra part aux trois matches de la Hongrie lors de ce tournoi continental. Le défenseur du HAC, arrivé cet été de Fehérvar (Hon), où il côtoyait notamment l’ex-Havrais Barnabas Bese, entend donc croquer dans son deuxième Euro, en Allemagne, du 14 juin au 14 juillet 2024.
« On bosse si fort ici qu’au début, ça surprend »
« Mais la sélection, c’est par les performances en club qu’elle se mérite. » Et en club, l’ancien pensionnaire du centre de formation du FC Nantes, piston droit en version 5-3-2 (ou 3-5-2), ou milieu droit en mode 4-4-2, s’est tout de suite hissé à la hauteur des attentes. Avec déjà deux passes décisives à son crédit.
« Collectivement, ce début de saison n’est quand même pas trop mal, estime-t-il. C’est un grand saut pour nous, mais on a quand même titillé nos quatre premiers adversaires. Ce qu’on propose est plutôt positif. Après, on bosse si fort ici qu’au début, ça surprend. Mais les résultats prouvent qu’au quotidien, on est dans le vrai. Et quel entraîneur ! Quel vestiaire magnifique ! Il n’y a que de belles personnes au club. » Un décor dans lequel Loïc Nego s’est aisément fondu.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : et devinez qui se remet sur pied avec le HAC ?
Un an après avoir peaufiné sa préparation dans les rangs du HAC, avant qu’il ne rejoigne Bochum (All), Lys Mousset est de retour à Soquence, où il fut possible de le croiser ce mercredi 6 septembre 2023. Dans un état de forme au plus bas, victime qu’il a été d’une rupture du tendon d’Achille.
Victime d’une rupture du tendon d’Achille en mai dernier, Lys Mousset se soigne et se remet en forme sur les installations du HAC
Il court, doucement. Tout doucement, autour des terrains du centre d’entraînement. Et sa silhouette ne peut trahir les effets d’une activité à l’arrêt depuis très longtemps. Depuis le 20 mai 2023 très précisément, jour d’un Nîmes – Dijon, lorsqu’il dut quitter le terrain, victime d’une rupture du tendon d’Achille.
Prêté chez les Crocos par les Allemands de Bochum en janvier de cette année, Lys Mousset prenait ainsi un nouvel uppercut. Lui qui n’avait jamais pu s’imposer sous les couleurs de Bochum (aucune apparition en Bundesliga). Club qu’il a rejoint il y a un peu plus d’un an, dans la foulée d’une préparation peaufinée dans les rangs du HAC, et avec lequel il reste lié jusqu’en juin 2024.
Une carrière au ralenti depuis l’été 2020
La parenthèse nîmoise, tout juste rythmée par onze apparitions et une réalisation, ne lui aura donc pas permis de relancer une carrière en mal de reliefs depuis l’été 2020. Soit onze matches de Premier League en 2020-21 avec Sheffield United, sept en Championship en 2021-22 (3 buts), toujours avec les Blades, avant une courte aventure en Serie A (Ita) et ses six matches à la pointe de la Salernitana (janvier à mai 2022).
À 27 ans, l’homme qui a valu 7 M€ à son départ du HAC pour Bournemouth (Ang) à l’été 2016, crédité de 99 matches de Premier League (9 buts), se doit donc aujourd’hui de se refaire une santé. Autorisé par les dirigeants de Bochum à revenir au Havre avec pour objectif de se remettre sur pied, le HAC a donc ouvert en grand les portes du centre d’entraînement de Soquence à l’enfant du pays.
Et ce, afin qu’il puisse recevoir des soins dignes de ce nom, qu’il recouvre, surtout, un potentiel physique et athlétique l’autorisant au plus vite à se remettre sur le marché. Car à Bochum, son avenir semble être totalement bouché. Et Mousset, cet attaquant ô combien convoité au terme de l’exercice 2015-16, auteur de 14 buts en ciel et marine, dont 13 lors des 20 derniers matches qu’il a disputés, ne peut imaginer disparaître totalement des radars. Pas si vite.
Un an après avoir peaufiné sa préparation dans les rangs du HAC, avant qu’il ne rejoigne Bochum (All), Lys Mousset est de retour à Soquence, où il fut possible de le croiser ce mercredi 6 septembre 2023. Dans un état de forme au plus bas, victime qu’il a été d’une rupture du tendon d’Achille.
Victime d’une rupture du tendon d’Achille en mai dernier, Lys Mousset se soigne et se remet en forme sur les installations du HAC
Il court, doucement. Tout doucement, autour des terrains du centre d’entraînement. Et sa silhouette ne peut trahir les effets d’une activité à l’arrêt depuis très longtemps. Depuis le 20 mai 2023 très précisément, jour d’un Nîmes – Dijon, lorsqu’il dut quitter le terrain, victime d’une rupture du tendon d’Achille.
Prêté chez les Crocos par les Allemands de Bochum en janvier de cette année, Lys Mousset prenait ainsi un nouvel uppercut. Lui qui n’avait jamais pu s’imposer sous les couleurs de Bochum (aucune apparition en Bundesliga). Club qu’il a rejoint il y a un peu plus d’un an, dans la foulée d’une préparation peaufinée dans les rangs du HAC, et avec lequel il reste lié jusqu’en juin 2024.
Une carrière au ralenti depuis l’été 2020
La parenthèse nîmoise, tout juste rythmée par onze apparitions et une réalisation, ne lui aura donc pas permis de relancer une carrière en mal de reliefs depuis l’été 2020. Soit onze matches de Premier League en 2020-21 avec Sheffield United, sept en Championship en 2021-22 (3 buts), toujours avec les Blades, avant une courte aventure en Serie A (Ita) et ses six matches à la pointe de la Salernitana (janvier à mai 2022).
À 27 ans, l’homme qui a valu 7 M€ à son départ du HAC pour Bournemouth (Ang) à l’été 2016, crédité de 99 matches de Premier League (9 buts), se doit donc aujourd’hui de se refaire une santé. Autorisé par les dirigeants de Bochum à revenir au Havre avec pour objectif de se remettre sur pied, le HAC a donc ouvert en grand les portes du centre d’entraînement de Soquence à l’enfant du pays.
Et ce, afin qu’il puisse recevoir des soins dignes de ce nom, qu’il recouvre, surtout, un potentiel physique et athlétique l’autorisant au plus vite à se remettre sur le marché. Car à Bochum, son avenir semble être totalement bouché. Et Mousset, cet attaquant ô combien convoité au terme de l’exercice 2015-16, auteur de 14 buts en ciel et marine, dont 13 lors des 20 derniers matches qu’il a disputés, ne peut imaginer disparaître totalement des radars. Pas si vite.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Nabil Alioui, la Ligue 1 lui va si bien
Actuel meilleur buteur du HAC, le Franco-Marocain signe des débuts fracassants en Ligue 1, trois ans après avoir quitté l’AS Monaco où il traversait le temps dans les rangs de la « B ». D’année en année, Nabil Alioui ne cesse donc de pousser un peu plus loin le curseur de son ascension.
En quatre journées, Nabil Alioui compte déjà trois réalisations
Un coup de tête suivi d’une frappe enroulée, et l’empreinte d’un doublé laissée sur la pelouse du Stade Rennais lors de la troisième journée (2-2). Puis une nouvelle frappe, à ras de terre celle-ci, et une faille trouvée dans la défense du FC Lorient, dimanche 3 septembre 2023 (3-0). Déjà passeur décisif à Montpellier (2-2), d’un coup franc prolongé par Lloris au fond des filets héraultais, Nabil Alioui (24 ans) salue bien bas ceux qui estimaient que la marche serait un peu haute pour lui. « Franchement, ce genre de chose, je n’y fais pas du tout attention. »
Dans la foulée d’un exercice 2022-23 qu’il boucla sur un titre, certes symbolique, de co-meilleur buteur du HAC, avec six réalisations (tout comme Lekhal et Cornette), le Franco-Marocain a donc enjambé sans le moindre complexe le fossé qui sépare la L2 de la L1. Ce haut niveau duquel il n’avait pu que s’approcher, lorsque son nom était encore associé à celui de l’AS Monaco, où il fut formé, où il parapha son premier contrat pro (2018).
Ben Yedder, Slimani, Jovetic…
Simplement, lors de sa dernière saison en Principauté (2019-20), celle qu’il débuta avec derrière lui l’expérience d’un prêt au Cercle Bruges (Bel, 11 matches), la concurrence, symbolisée par Wissam Ben Yedder, Gelson Martins, Islam Slimani ou encore Stevan Jovetic, pour ne citer qu’eux, lui barra la route de la L1. « Mais je n’ai jamais cogité. Je ne suis pas du genre défaitiste. L’idée, c’est de toujours donner le max’ pour ne jamais avoir de regret. »
Jamais donc le regret d’avoir traversé le pays, du sud au nord, de Monaco au Havre, ne lui a effleuré l’esprit. Varois de naissance (Toulon), c’est ainsi sur les bords de la Manche que sa carrière a pris son envol. Sans bruit, sans faire dans le clinquant. Mais toujours en se hissant un peu plus haut. Trois buts en 2020-21, cinq en 2021-22, six la saison passée. Et déjà trois au terme de ses quatre premières apparitions sous les projecteurs de la L1.
« Au niveau des stats, ça va, c’est vrai. Je sais qu’un attaquant est jugé par rapport à ça. Mais moi, j’aime avant tout le jeu, la passe qui fait la différence, le une-deux etc. Cette façon d’aborder le foot, je la dois à mon grand frère. C’est lui qui m’a transmis la culture de ce sport. »
« Il vit un peu son rêve à travers moi »
Un frère, ex-espoir du SC Toulon, qui aurait pu, lui aussi, embrasser la carrière, si ses croisés (genou) ne l’avaient pas lâché avant une détection à Parme (Ita). « Je débriefe tous mes matches avec lui. Aujourd’hui, il vit un peu son rêve à travers moi, mais sans la moindre jalousie. » Un rêve, celui qui le guide depuis son plus jeune âge – « je ne me suis jamais imaginé faire autre chose »- que l’homme au maillot floqué du numéro 10 entretient ainsi depuis un peu plus de trois ans au HAC. Lui dont le contrat arrivera à terme en juin 2024.
Avant une imminente prolongation ? « On ne s’est pas encore posé pour parler de ça. Mais c’est vrai que je me sens super-bien ici. C’est un club sain, respectueux. L’atmosphère qu’il règne ici nous a souvent permis, et nous permettra encore, de faire des différences. Et puis, ça bosse vraiment dur. Les nouveaux ont d’ailleurs été surpris, comme nous l’avions été un an plus tôt à l’arrivée du coach. Désormais, tout le monde s’est adapté. » Et Alioui, lui, s’est déjà glissé dans la peau d’un potentiel leader offensif.
Opéri prolonge à son tour
Après Arouna Sangante (2026) et Yassine Kechta (2026), c’est au tour de Christopher Opéri de prolonger son contrat d’une année supplémentaire, jusqu’en juin 2026. Le très offensif défenseur havrais, déjà crédité de deux passes décisives cette saison, était arrivé au HAC à l’été 2022, en provenance de La Gantoise (Bel).
Bruno Irles : « Dans la finition, il était au-dessus »
Ex-entraîneur de QRM, Bruno Irles a dirigé Nabil Alioui, alors au centre de formation de Monaco
Entraîneur de QRM de juillet 2020 à janvier 2022, avant de bondir vers la Ligue 1 et de se poser sur le banc finalement éjectable de Troyes (de janvier à novembre 2022), Bruno Irles a également œuvré au sein du centre de formation de l’AS Monaco. Et c’est au pied du Rocher qu’il a côtoyé l’« élève » Nabil Alioui, entraîneur que l’ex-défensif de l’ASM était de la promotion « Mbappé ».
« J’ai d’abord le souvenir d’un jeune homme bien éduqué, et de parents, qui faisaient les marchés de mémoire, qui lui ont inculqué les valeurs du travail. Il ne faisait pas de bruit, il bossait. » Alioui avait alors 14-15 ans, et rapidement, Irles lui offrit du temps de jeu avec les U17 Nationaux.
« Par rapport aux autres attaquants, ce n’est pas celui qui allait le plus vite, se remémore-t-il. Mais dans la finition, il était au-dessus des autres. Pied droit, pied gauche. Il m’arrivait donc de le surclasser. La comparaison est à relativiser, bien sûr, mais il y avait du David Trezeguet chez lui. » Néanmoins, au contraire de cet illustre aîné, Nabil Alioui mit du temps à éclore. Sans pour autant qu’Irles ne le perde de vue.
« Et j’ai eu plaisir à le revoir au HAC, en championnat, quand j’étais encore à QRM, puis en amical avec Troyes l’été dernier. Je suis son parcours parce que je l’apprécie. Maintenant, très honnêtement, je ne vais pas vous dire que je n’avais aucun doute sur le fait qu’il passerait si facilement le cap, de la L2 à la L1. Et son début de saison me surprend agréablement. »
Actuel meilleur buteur du HAC, le Franco-Marocain signe des débuts fracassants en Ligue 1, trois ans après avoir quitté l’AS Monaco où il traversait le temps dans les rangs de la « B ». D’année en année, Nabil Alioui ne cesse donc de pousser un peu plus loin le curseur de son ascension.
En quatre journées, Nabil Alioui compte déjà trois réalisations
Un coup de tête suivi d’une frappe enroulée, et l’empreinte d’un doublé laissée sur la pelouse du Stade Rennais lors de la troisième journée (2-2). Puis une nouvelle frappe, à ras de terre celle-ci, et une faille trouvée dans la défense du FC Lorient, dimanche 3 septembre 2023 (3-0). Déjà passeur décisif à Montpellier (2-2), d’un coup franc prolongé par Lloris au fond des filets héraultais, Nabil Alioui (24 ans) salue bien bas ceux qui estimaient que la marche serait un peu haute pour lui. « Franchement, ce genre de chose, je n’y fais pas du tout attention. »
Dans la foulée d’un exercice 2022-23 qu’il boucla sur un titre, certes symbolique, de co-meilleur buteur du HAC, avec six réalisations (tout comme Lekhal et Cornette), le Franco-Marocain a donc enjambé sans le moindre complexe le fossé qui sépare la L2 de la L1. Ce haut niveau duquel il n’avait pu que s’approcher, lorsque son nom était encore associé à celui de l’AS Monaco, où il fut formé, où il parapha son premier contrat pro (2018).
Ben Yedder, Slimani, Jovetic…
Simplement, lors de sa dernière saison en Principauté (2019-20), celle qu’il débuta avec derrière lui l’expérience d’un prêt au Cercle Bruges (Bel, 11 matches), la concurrence, symbolisée par Wissam Ben Yedder, Gelson Martins, Islam Slimani ou encore Stevan Jovetic, pour ne citer qu’eux, lui barra la route de la L1. « Mais je n’ai jamais cogité. Je ne suis pas du genre défaitiste. L’idée, c’est de toujours donner le max’ pour ne jamais avoir de regret. »
Jamais donc le regret d’avoir traversé le pays, du sud au nord, de Monaco au Havre, ne lui a effleuré l’esprit. Varois de naissance (Toulon), c’est ainsi sur les bords de la Manche que sa carrière a pris son envol. Sans bruit, sans faire dans le clinquant. Mais toujours en se hissant un peu plus haut. Trois buts en 2020-21, cinq en 2021-22, six la saison passée. Et déjà trois au terme de ses quatre premières apparitions sous les projecteurs de la L1.
« Au niveau des stats, ça va, c’est vrai. Je sais qu’un attaquant est jugé par rapport à ça. Mais moi, j’aime avant tout le jeu, la passe qui fait la différence, le une-deux etc. Cette façon d’aborder le foot, je la dois à mon grand frère. C’est lui qui m’a transmis la culture de ce sport. »
« Il vit un peu son rêve à travers moi »
Un frère, ex-espoir du SC Toulon, qui aurait pu, lui aussi, embrasser la carrière, si ses croisés (genou) ne l’avaient pas lâché avant une détection à Parme (Ita). « Je débriefe tous mes matches avec lui. Aujourd’hui, il vit un peu son rêve à travers moi, mais sans la moindre jalousie. » Un rêve, celui qui le guide depuis son plus jeune âge – « je ne me suis jamais imaginé faire autre chose »- que l’homme au maillot floqué du numéro 10 entretient ainsi depuis un peu plus de trois ans au HAC. Lui dont le contrat arrivera à terme en juin 2024.
Avant une imminente prolongation ? « On ne s’est pas encore posé pour parler de ça. Mais c’est vrai que je me sens super-bien ici. C’est un club sain, respectueux. L’atmosphère qu’il règne ici nous a souvent permis, et nous permettra encore, de faire des différences. Et puis, ça bosse vraiment dur. Les nouveaux ont d’ailleurs été surpris, comme nous l’avions été un an plus tôt à l’arrivée du coach. Désormais, tout le monde s’est adapté. » Et Alioui, lui, s’est déjà glissé dans la peau d’un potentiel leader offensif.
Opéri prolonge à son tour
Après Arouna Sangante (2026) et Yassine Kechta (2026), c’est au tour de Christopher Opéri de prolonger son contrat d’une année supplémentaire, jusqu’en juin 2026. Le très offensif défenseur havrais, déjà crédité de deux passes décisives cette saison, était arrivé au HAC à l’été 2022, en provenance de La Gantoise (Bel).
Bruno Irles : « Dans la finition, il était au-dessus »
Ex-entraîneur de QRM, Bruno Irles a dirigé Nabil Alioui, alors au centre de formation de Monaco
Entraîneur de QRM de juillet 2020 à janvier 2022, avant de bondir vers la Ligue 1 et de se poser sur le banc finalement éjectable de Troyes (de janvier à novembre 2022), Bruno Irles a également œuvré au sein du centre de formation de l’AS Monaco. Et c’est au pied du Rocher qu’il a côtoyé l’« élève » Nabil Alioui, entraîneur que l’ex-défensif de l’ASM était de la promotion « Mbappé ».
« J’ai d’abord le souvenir d’un jeune homme bien éduqué, et de parents, qui faisaient les marchés de mémoire, qui lui ont inculqué les valeurs du travail. Il ne faisait pas de bruit, il bossait. » Alioui avait alors 14-15 ans, et rapidement, Irles lui offrit du temps de jeu avec les U17 Nationaux.
« Par rapport aux autres attaquants, ce n’est pas celui qui allait le plus vite, se remémore-t-il. Mais dans la finition, il était au-dessus des autres. Pied droit, pied gauche. Il m’arrivait donc de le surclasser. La comparaison est à relativiser, bien sûr, mais il y avait du David Trezeguet chez lui. » Néanmoins, au contraire de cet illustre aîné, Nabil Alioui mit du temps à éclore. Sans pour autant qu’Irles ne le perde de vue.
« Et j’ai eu plaisir à le revoir au HAC, en championnat, quand j’étais encore à QRM, puis en amical avec Troyes l’été dernier. Je suis son parcours parce que je l’apprécie. Maintenant, très honnêtement, je ne vais pas vous dire que je n’avais aucun doute sur le fait qu’il passerait si facilement le cap, de la L2 à la L1. Et son début de saison me surprend agréablement. »
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
article de B Donckele dans PN.....
Football – Ligue 1 : au HAC, en attaque, ça « claque » et ça se bouscule au portillon
S’il y avait matière, sinon à s’inquiéter, du moins à s’interroger, quant au potentiel offensif du HAC, les quatre premières journées ont toutefois levé le voile sur une force de frappe inattendue, une moyenne de deux buts inscrits par match et une concurrence aujourd’hui des plus fortes.
Par Benoit DONCKELE
Publié:
14 Septembre 2023 à 18h12
Temps de lecture:
3 min
Partage :
L’imaginer, au moment où le calendrier fut publié, aurait flirté avec le fantasme. Et pourtant. Dimanche 17 septembre 2023, à Lyon, dans la peau de la dangereuse écurie, ce sont les Ciel et Marine du duo Alioui-Kuziaev (5 réalisations à eux deux) qui s’y glisseront. Avec huit buts au compteur, ce qui fait du HAC l’actuelle deuxième meilleure attaque du championnat (derrière Monaco, 13 buts), les hommes de Luka Elsner se présenteront tout simplement face à la défense la plus friable de la compétition, déjà piégée à dix reprises, dont huit à domicile.
Lire aussi Loïc Nego fonce sur l'Allemagne et l'Euro 2024
Alors si à Lyon, Fabio Grosso, ex-latéral gauche des Gones et champion du monde en 2006 avec l’Italie, tentera de remettre de l’ordre, en lieu et place de Laurent Blanc, au HAC, il est un technicien qui savoure le moment. Un certain Jean-Michel Lesage, entraîneur adjoint en charge des attaquants. « Huit buts en quatre matches, si j’en juge à la qualité de nos joueurs, ça ne me surprend pas. Maintenant, quand on se remémore le nombre de fois où nous avons gagné 1-0 la saison passée (NDLR : onze sur les vingt succès), là, ça peut étonner. »
« Bayo ? Il nous fallait ce genre de joueur »
D’autant qu’à l’occasion des quatre premières journées, il fallut aux Havrais composer sans l’appui de leurs recrues phares du secteur offensif, à savoir Emmanuel Sabbi (ex-Odense, Dan) et surtout Mohamed Bayo, arrivé au Havre, en provenance de Lille (prêt). « Mais une confiance s’est vite installée, note Lesage. Quand tu es en Ligue 1, ça te donne envie d’en donner beaucoup plus encore. Et puis il fallait que tout le monde prenne conscience qu’avec un ou plusieurs meilleurs buteurs à six buts, comme ce fut le cas la saison dernière (NDLR : Alioui, Cornette et Lekhal), il serait difficile d’exister en L1. »
D’où l’importance, mais pas que, de la présence de Mohamed Bayo, lui qui avait signé quatorze buts, en 2021-22, pour ses débuts en L1, sous le maillot de Clermont. « Il devra être notre point d’ancrage en attaque, explique « JML ». Il nous fallait ce genre de joueur. On le sent très investi, très adroit, prêt à bosser pour l’équipe. Et surtout, épanoui. » L’arrivée de l’international guinéen a ainsi épaissi un secteur déjà riche de têtes connues au club (Alioui, Grandsir, Casimir, Joujou, Logbo, Ngoura) et nouvelles (Sabbi, Soumaré, Diawara).
« Il faut être le plus parfait possible »
« La concurrence est forte, souligne Lesage. C’est pour ça qu’à l’entraînement, en « B » ou en amical pour ceux qui n’ont pas encore beaucoup joué, il faut être le plus parfait possible, dans tous les gestes, les contrôles, les dribbles, les frappes. » Avec, pour le staff, cette attention particulière portée à ceux qui, aujourd’hui, travaillent dans l’ombre des leaders offensifs, emmenés par Nabil Alioui et ses trois buts. On parle de Kandet Diawara, arrivé de Chypre (Paralimniou) et toujours dans l’attente de ses premiers pas en L1, ou encore d’Issa Soumaré (ex-QRM), resté sur le banc lors des deux dernières journées.
« On est très exigeants avec eux, on estime qu’ils ne sont pas encore tout à fait prêts pour la L1. Mais ce sont, eux aussi, de très gros bosseurs, ils vont donc apprendre très vite. Tout comme Steve (Ngoura, 18 ans) qui rentre peu à peu dans le professionnalisme. » Quand son compère de la Cavée Verte, Élysée Logbo (19 ans), a profité de la réception de Lorient pour immortaliser sa première titularisation en Ligue 1. Tout un symbole.
Football – Ligue 1 : au HAC, en attaque, ça « claque » et ça se bouscule au portillon
S’il y avait matière, sinon à s’inquiéter, du moins à s’interroger, quant au potentiel offensif du HAC, les quatre premières journées ont toutefois levé le voile sur une force de frappe inattendue, une moyenne de deux buts inscrits par match et une concurrence aujourd’hui des plus fortes.
Par Benoit DONCKELE
Publié:
14 Septembre 2023 à 18h12
Temps de lecture:
3 min
Partage :
L’imaginer, au moment où le calendrier fut publié, aurait flirté avec le fantasme. Et pourtant. Dimanche 17 septembre 2023, à Lyon, dans la peau de la dangereuse écurie, ce sont les Ciel et Marine du duo Alioui-Kuziaev (5 réalisations à eux deux) qui s’y glisseront. Avec huit buts au compteur, ce qui fait du HAC l’actuelle deuxième meilleure attaque du championnat (derrière Monaco, 13 buts), les hommes de Luka Elsner se présenteront tout simplement face à la défense la plus friable de la compétition, déjà piégée à dix reprises, dont huit à domicile.
Lire aussi Loïc Nego fonce sur l'Allemagne et l'Euro 2024
Alors si à Lyon, Fabio Grosso, ex-latéral gauche des Gones et champion du monde en 2006 avec l’Italie, tentera de remettre de l’ordre, en lieu et place de Laurent Blanc, au HAC, il est un technicien qui savoure le moment. Un certain Jean-Michel Lesage, entraîneur adjoint en charge des attaquants. « Huit buts en quatre matches, si j’en juge à la qualité de nos joueurs, ça ne me surprend pas. Maintenant, quand on se remémore le nombre de fois où nous avons gagné 1-0 la saison passée (NDLR : onze sur les vingt succès), là, ça peut étonner. »
« Bayo ? Il nous fallait ce genre de joueur »
D’autant qu’à l’occasion des quatre premières journées, il fallut aux Havrais composer sans l’appui de leurs recrues phares du secteur offensif, à savoir Emmanuel Sabbi (ex-Odense, Dan) et surtout Mohamed Bayo, arrivé au Havre, en provenance de Lille (prêt). « Mais une confiance s’est vite installée, note Lesage. Quand tu es en Ligue 1, ça te donne envie d’en donner beaucoup plus encore. Et puis il fallait que tout le monde prenne conscience qu’avec un ou plusieurs meilleurs buteurs à six buts, comme ce fut le cas la saison dernière (NDLR : Alioui, Cornette et Lekhal), il serait difficile d’exister en L1. »
D’où l’importance, mais pas que, de la présence de Mohamed Bayo, lui qui avait signé quatorze buts, en 2021-22, pour ses débuts en L1, sous le maillot de Clermont. « Il devra être notre point d’ancrage en attaque, explique « JML ». Il nous fallait ce genre de joueur. On le sent très investi, très adroit, prêt à bosser pour l’équipe. Et surtout, épanoui. » L’arrivée de l’international guinéen a ainsi épaissi un secteur déjà riche de têtes connues au club (Alioui, Grandsir, Casimir, Joujou, Logbo, Ngoura) et nouvelles (Sabbi, Soumaré, Diawara).
« Il faut être le plus parfait possible »
« La concurrence est forte, souligne Lesage. C’est pour ça qu’à l’entraînement, en « B » ou en amical pour ceux qui n’ont pas encore beaucoup joué, il faut être le plus parfait possible, dans tous les gestes, les contrôles, les dribbles, les frappes. » Avec, pour le staff, cette attention particulière portée à ceux qui, aujourd’hui, travaillent dans l’ombre des leaders offensifs, emmenés par Nabil Alioui et ses trois buts. On parle de Kandet Diawara, arrivé de Chypre (Paralimniou) et toujours dans l’attente de ses premiers pas en L1, ou encore d’Issa Soumaré (ex-QRM), resté sur le banc lors des deux dernières journées.
« On est très exigeants avec eux, on estime qu’ils ne sont pas encore tout à fait prêts pour la L1. Mais ce sont, eux aussi, de très gros bosseurs, ils vont donc apprendre très vite. Tout comme Steve (Ngoura, 18 ans) qui rentre peu à peu dans le professionnalisme. » Quand son compère de la Cavée Verte, Élysée Logbo (19 ans), a profité de la réception de Lorient pour immortaliser sa première titularisation en Ligue 1. Tout un symbole.
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : au HAC, en attaque, ça « claque » et ça se bouscule au portillon
S’il y avait matière, sinon à s’inquiéter, du moins à s’interroger, quant au potentiel offensif du HAC, les quatre premières journées ont toutefois levé le voile sur une force de frappe inattendue, une moyenne de deux buts inscrits par match et une concurrence aujourd’hui des plus fortes.
Nabil Alioui (3 buts) et Daler Kuziaev (2), deux hommes qui symbolisent à merveille l’efficacité offensive du HAC en ce début de saison
L’imaginer, au moment où le calendrier fut publié, aurait flirté avec le fantasme. Et pourtant. Dimanche 17 septembre 2023, à Lyon, dans la peau de la dangereuse écurie, ce sont les Ciel et Marine du duo Alioui-Kuziaev (5 réalisations à eux deux) qui s’y glisseront. Avec huit buts au compteur, ce qui fait du HAC l’actuelle deuxième meilleure attaque du championnat (derrière Monaco, 13 buts), les hommes de Luka Elsner se présenteront tout simplement face à la défense la plus friable de la compétition, déjà piégée à dix reprises, dont huit à domicile.
Alors si à Lyon, Fabio Grosso, ex-latéral gauche des Gones et champion du monde en 2006 avec l’Italie, tentera de remettre de l’ordre, en lieu et place de Laurent Blanc, au HAC, il est un technicien qui savoure le moment. Un certain Jean-Michel Lesage, entraîneur adjoint en charge des attaquants. « Huit buts en quatre matches, si j’en juge à la qualité de nos joueurs, ça ne me surprend pas. Maintenant, quand on se remémore le nombre de fois où nous avons gagné 1-0 la saison passée (NDLR : onze sur les vingt succès), là, ça peut étonner. »
« Bayo ? Il nous fallait ce genre de joueur »
D’autant qu’à l’occasion des quatre premières journées, il fallut aux Havrais composer sans l’appui de leurs recrues phares du secteur offensif, à savoir Emmanuel Sabbi (ex-Odense, Dan) et surtout Mohamed Bayo, arrivé au Havre, en provenance de Lille (prêt). « Mais une confiance s’est vite installée, note Lesage. Quand tu es en Ligue 1, ça te donne envie d’en donner beaucoup plus encore. Et puis il fallait que tout le monde prenne conscience qu’avec un ou plusieurs meilleurs buteurs à six buts, comme ce fut le cas la saison dernière (NDLR : Alioui, Cornette et Lekhal), il serait difficile d’exister en L1. »
D’où l’importance, mais pas que, de la présence de Mohamed Bayo, lui qui avait signé quatorze buts, en 2021-22, pour ses débuts en L1, sous le maillot de Clermont. « Il devra être notre point d’ancrage en attaque, explique « JML ». Il nous fallait ce genre de joueur. On le sent très investi, très adroit, prêt à bosser pour l’équipe. Et surtout, épanoui. » L’arrivée de l’international guinéen a ainsi épaissi un secteur déjà riche de têtes connues au club (Alioui, Grandsir, Casimir, Joujou, Logbo, Ngoura) et nouvelles (Sabbi, Soumaré, Diawara).
« Il faut être le plus parfait possible »
« La concurrence est forte, souligne Lesage. C’est pour ça qu’à l’entraînement, en « B » ou en amical pour ceux qui n’ont pas encore beaucoup joué, il faut être le plus parfait possible, dans tous les gestes, les contrôles, les dribbles, les frappes. » Avec, pour le staff, cette attention particulière portée à ceux qui, aujourd’hui, travaillent dans l’ombre des leaders offensifs, emmenés par Nabil Alioui et ses trois buts. On parle de Kandet Diawara, arrivé de Chypre (Paralimniou) et toujours dans l’attente de ses premiers pas en L1, ou encore d’Issa Soumaré (ex-QRM), resté sur le banc lors des deux dernières journées.
« On est très exigeants avec eux, on estime qu’ils ne sont pas encore tout à fait prêts pour la L1. Mais ce sont, eux aussi, de très gros bosseurs, ils vont donc apprendre très vite. Tout comme Steve (Ngoura, 18 ans) qui rentre peu à peu dans le professionnalisme. » Quand son compère de la Cavée Verte, Élysée Logbo (19 ans), a profité de la réception de Lorient pour immortaliser sa première titularisation en Ligue 1. Tout un symbole.
S’il y avait matière, sinon à s’inquiéter, du moins à s’interroger, quant au potentiel offensif du HAC, les quatre premières journées ont toutefois levé le voile sur une force de frappe inattendue, une moyenne de deux buts inscrits par match et une concurrence aujourd’hui des plus fortes.
Nabil Alioui (3 buts) et Daler Kuziaev (2), deux hommes qui symbolisent à merveille l’efficacité offensive du HAC en ce début de saison
L’imaginer, au moment où le calendrier fut publié, aurait flirté avec le fantasme. Et pourtant. Dimanche 17 septembre 2023, à Lyon, dans la peau de la dangereuse écurie, ce sont les Ciel et Marine du duo Alioui-Kuziaev (5 réalisations à eux deux) qui s’y glisseront. Avec huit buts au compteur, ce qui fait du HAC l’actuelle deuxième meilleure attaque du championnat (derrière Monaco, 13 buts), les hommes de Luka Elsner se présenteront tout simplement face à la défense la plus friable de la compétition, déjà piégée à dix reprises, dont huit à domicile.
Alors si à Lyon, Fabio Grosso, ex-latéral gauche des Gones et champion du monde en 2006 avec l’Italie, tentera de remettre de l’ordre, en lieu et place de Laurent Blanc, au HAC, il est un technicien qui savoure le moment. Un certain Jean-Michel Lesage, entraîneur adjoint en charge des attaquants. « Huit buts en quatre matches, si j’en juge à la qualité de nos joueurs, ça ne me surprend pas. Maintenant, quand on se remémore le nombre de fois où nous avons gagné 1-0 la saison passée (NDLR : onze sur les vingt succès), là, ça peut étonner. »
« Bayo ? Il nous fallait ce genre de joueur »
D’autant qu’à l’occasion des quatre premières journées, il fallut aux Havrais composer sans l’appui de leurs recrues phares du secteur offensif, à savoir Emmanuel Sabbi (ex-Odense, Dan) et surtout Mohamed Bayo, arrivé au Havre, en provenance de Lille (prêt). « Mais une confiance s’est vite installée, note Lesage. Quand tu es en Ligue 1, ça te donne envie d’en donner beaucoup plus encore. Et puis il fallait que tout le monde prenne conscience qu’avec un ou plusieurs meilleurs buteurs à six buts, comme ce fut le cas la saison dernière (NDLR : Alioui, Cornette et Lekhal), il serait difficile d’exister en L1. »
D’où l’importance, mais pas que, de la présence de Mohamed Bayo, lui qui avait signé quatorze buts, en 2021-22, pour ses débuts en L1, sous le maillot de Clermont. « Il devra être notre point d’ancrage en attaque, explique « JML ». Il nous fallait ce genre de joueur. On le sent très investi, très adroit, prêt à bosser pour l’équipe. Et surtout, épanoui. » L’arrivée de l’international guinéen a ainsi épaissi un secteur déjà riche de têtes connues au club (Alioui, Grandsir, Casimir, Joujou, Logbo, Ngoura) et nouvelles (Sabbi, Soumaré, Diawara).
« Il faut être le plus parfait possible »
« La concurrence est forte, souligne Lesage. C’est pour ça qu’à l’entraînement, en « B » ou en amical pour ceux qui n’ont pas encore beaucoup joué, il faut être le plus parfait possible, dans tous les gestes, les contrôles, les dribbles, les frappes. » Avec, pour le staff, cette attention particulière portée à ceux qui, aujourd’hui, travaillent dans l’ombre des leaders offensifs, emmenés par Nabil Alioui et ses trois buts. On parle de Kandet Diawara, arrivé de Chypre (Paralimniou) et toujours dans l’attente de ses premiers pas en L1, ou encore d’Issa Soumaré (ex-QRM), resté sur le banc lors des deux dernières journées.
« On est très exigeants avec eux, on estime qu’ils ne sont pas encore tout à fait prêts pour la L1. Mais ce sont, eux aussi, de très gros bosseurs, ils vont donc apprendre très vite. Tout comme Steve (Ngoura, 18 ans) qui rentre peu à peu dans le professionnalisme. » Quand son compère de la Cavée Verte, Élysée Logbo (19 ans), a profité de la réception de Lorient pour immortaliser sa première titularisation en Ligue 1. Tout un symbole.