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Ancien grand espoir français, le latéral du Havre Loïc Nego découvre la L1 seulement cette saison, à 32 ans, après avoir construit l'essentiel de sa carrière en Europe centrale.
Grand espoir du foot français, Loïc Nego a attendu ses 32 ans pour faire ses premiers pas en Ligue 1 avec Le Havre, dimanche à Montpellier (2-2). Trois jours plus tôt, le latéral nous avait accordé un entretien dans la salle de presse du champion de Ligue 2. De sa jeunesse passée à côtoyer Francesco Totti à son histoire avec la Hongrie, la recrue du club normand s'est confiée sur son étonnant parcours. « Il y a deux ans, vous aviez affirmé : "Je préfère jouer l'Europe en Hongrie plutôt que le maintien en Ligue 1." Pourquoi avoir rejoint Le Havre ? Ne pas accepter une offre du plus vieux club de Ligue 1 aurait été un manque de respect. Et je pouvais revenir en France pour jouer en L1, ce que je n'ai jamais fait de ma carrière. Pour moi, mes proches, c'était exceptionnel. Le Havre, c'était l'idéal. Je n'ai pas hésité.
Ne jamais jouer en Ligue 1 aurait-il été un manque ? Oui. Je l'aurais vécu comme un échec. Il était inconcevable de faire une carrière sans jouer au plus haut niveau dans mon pays.
Vous auriez pu le découvrir avec Nantes, votre club formateur. Mais vous l'avez quitté à 20 ans, après 13 matches en L2. Regrettez-vous ce choix ? Pas du tout. On avait trouvé un terrain d'entente avec Gilles Favard, le directeur sportif, pour prolonger mon contrat. Guy Hillion l'a remplacé et a tout changé dans les clauses. Je ne pouvais pas signer ce qu'il me proposait.
Vous signez alors cinq ans à l'AS Rome, en 2011, mais n'avez jamais joué avec les pros. La marche n'était-elle pas trop haute ? J'ai fait un choix. C'était un club prestigieux, avec beaucoup de stars. Dans le vestiaire, j'étais à côté de Francesco Totti ! Un jour, il m'a demandé où j'avais mis ma voiture. Je lui ai expliqué que je ne roulais plus avec car on m'était rentré dedans. Et il l'a fait réparer ! Dès que je l'ai vu, je l'ai attrapé et lui ai fait un bisou sur le front. Ça l'avait choqué ! (rires.)
Vous avez expliqué avoir "commis des erreurs" à la Roma. Lesquelles ? Il y avait des grands joueurs, Totti, Daniele De Rossi, Simone Perrotta, et ils travaillaient comme des chiens. J'aurais dû être toujours à fond et ce ne fut pas le cas. Ça m'a coûté mon avenir à Rome.
À l'époque, Francis Smerecki, votre ancien sélectionneur (décédé en 2018), avait déclaré à votre sujet : "S'il n'a pas quelqu'un pour le guider, c'est difficile pour lui." C'est vrai, j'étais un peu fou-fou. J'étais au-dessus de la moyenne et quand tu entends tous les jours des éloges, tu te relâches un peu. Il faut être structuré mentalement et j'ai eu un début de carrière compliqué à ce niveau-là. Par exemple, mon agent, Meïssa Ndiaye, m'avait fait signer un contrat ahurissant avec Puma. Et lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2011, j'ai joué en Nike ! Faire ça, c'est que tu t'en fous.
Mais vous veniez de perdre votre père et êtes resté pour l'épreuve... (Ému.) J'avais le choix. Dans le groupe, ils m'ont soutenu. Juste avant le voyage, je signe en Italie, puis on arrive en Colombie et j'apprends la nouvelle. J'étais en chambre avec Antoine Griezmann, il me voit pleurer et je le supplie : "Antoine, ne dis rien à personne." À l'entraînement, j'étais là sans être là, et contre la Colombie je ne suis pas dans le onze. On perd 4-1 et Francis Smerecki est furieux : "Certains signent dans des gros clubs et n'en ont plus rien à foutre de la sélection ! Barrez-vous !" On se lève et il me dit : "Loïc, tu restes là." Mais Gilles Sunu avait été prévenu par Antoine et s'est mis devant le coach. Le ton est monté entre les deux. Je suis sorti. La porte s'est ouverte, le coach me dit de le suivre et commence à pleurer. Il me dit qu'il connaît ça car il avait failli perdre sa femme, il s'est excusé. J'ai joué, mais c'était dur.
Qu'auriez-vous dit si on vous avait affirmé que vous joueriez plus tard pour la Hongrie ? J'aurais rigolé. Je n'aurais même pas répondu à la question ! (Rires.)
Comment êtes-vous arrivé en Hongrie ? Après deux saisons en réserve à Rome, je suis prêté au Standard de Liège, mais je n'étais pas dans les plans du coach. Le dernier match, je fais deux passes décisives et le club veut me garder ! Ça ne s'est pas fait. À Rome, on s'est mis d'accord, j'ai cassé mon contrat. J'ai eu une proposition d'Ujpest en Hongrie. J'ai regardé et c'était hors de question ! (rires.) Je me suis vu un peu trop gros, je suis resté un mois et demi sans club. Avec Meïssa, on a décidé d'aller là-bas pour se relancer.
Auriez-vous imaginé une telle histoire avec ce pays ? Non, franchement. Ce serait fou de dire ça. Quand j'étais enfant, j'avais le rêve d'être un jour comme Thierry Henry, de jouer pour la France, de marquer des buts. Avec le temps, j'ai été réaliste et je me suis dit : pourquoi ne pas jouer un jour pour la Hongrie ? Quand le sélectionneur Marco Rossi m'a appelé, j'ai tout de suite accepté.
Quelle est votre relation avec la Hongrie ? Il y a de l'amour des deux côtés. La Hongrie, c'est comme ma deuxième maison.
Vous sentez-vous plus français ou hongrois ? 50-50. J'ai tout reçu en Hongrie, de l'amour, des claques. La saison dernière, je suis en fin de contrat avec Fehervar (ex-Videoton), où je suis resté huit ans et été élu meilleur joueur du Championnat en 2019. Et à cause de malentendus avec le directeur sportif, il n'y a eu aucune cérémonie pour mon départ. Ils m'ont écoeuré.
Que vous évoque le 12 novembre 2020 ? C'est la qualification pour l'Euro contre l'Islande (2-1 en barrage) ! Je n'oublierai jamais ce jour. C'est indescriptible. Mettre ce but a fait vibrer la Hongrie (il a égalisé à la 88e), on m'en parle encore.
Ce but est-il le plus grand moment de votre carrière ? Pour l'instant, oui !
Ce fut plus fort que d'affronter la France à l'Euro (1-1, le 19 juin 2021) ? Oui, car sans ce but on n'affronte pas la France. J'ai aussi marqué contre Chelsea en Ligue Europa, en 2018. Mais il n'y a pas mieux que ce but contre l'Islande.
Qu'avez-vous ressenti en retrouvant Antoine Griezmann ou Wissam Ben Yedder, avec lequel vous avez grandi ? Revoir Antoine, plusieurs années après, et jouer l'un contre l'autre... Avant le match, ça fait un peu bizarre. Après, on a rigolé et échangé les maillots. Pareil avec Wissam. C'était une obligation.
Comment qualifieriez-vous votre carrière ? Aboutie. Je n'ai pas le sentiment d'avoir échoué. J'ai eu un titre de champion en Hongrie (en 2018), joué la Ligue Europa, fait un Euro. Ce qui me manquait, c'était de jouer en L1. »
L’équipe.
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Formé au Maroc avant de s’envoler pour l’Olympique de Marseille et d’ouvrir une courte parenthèse en Turquie, c’est au HAC qu’Oussama Targhalline, récent champion d’Afrique U23 avec les Lionceaux de l’Atlas, s’épanouit et se révèle. Rencontre avec le milieu de terrain havrais, ce jeudi 17 août 2023.
À 21 ans, après une expérience à Marseille puis en Turquie, Oussama Targhalline voit sa carrière décoller sous le maillot du HAC
« On va voir… » À la demande d’entretien avec le milieu de terrain de 21 ans, la com’ du HAC resta dans un premier temps sur la réserve. « Et puis oui, ça va le faire travailler. » Alors Oussama Targhalline s’est présenté face à nous. Nullement stressé, un sourire en permanence accroché à son visage. Détendu.
Pourquoi en serait-il autrement ? Au HAC, le Marocain se sent bien, tout simplement. « Pape (Gueye) et Isaak (Touré) ne m’avaient dit que du bien de ce club. Et puis en arrivant, les Marocains (El Hajjam, Kechta et Richardson) m’ont tout de suite pris en main. Mon intégration a été parfaite et même lorsque je ne jouais pas, je me sentais à l’aise ici. » Il dut en effet patienter un bon mois avant de croquer ses premières minutes en L2.
« Être bon une fois, c’est facile »
« Quand tu arrives dans une équipe qui gagne tout le temps, tu sais que tu vas devoir batailler pour te faire une place. J’ai su être patient. » Jusqu’à sa première titularisation, le 25 février 2023 à Grenoble (0-0), puis son premier fait d’armes, le 29 avril, à Caen. Là où d’une frappe majuscule il laissa d’Ornano sans voix, le jour de sa deuxième apparition dans le « onze » de départ.
« J’attendais d’avoir ma chance. Après, être bon une fois, c’est facile. Mais être bon de façon régulière, ça demande un sacré travail. »Dans la foulée de ce succès en terre caennaise (2-1), le natif de Sidi Belyout, l’un des seize arrondissements de Casablanca, enchaîna donc les titularisations jusqu’au terme de la saison. « C’était fantastique ! Cette montée, ce titre, ce groupe ! Tout ça donne envie d’aller encore plus haut. »
Tout ça lui permit surtout de tourner la page d’un début de carrière, disons chaotique. À 18 ans, il quitta le Maroc et l’académie Mohammed VI alors dirigée par un certain Nasser Larguet pour se poser à l’Olympique de Marseille, en échange d’un contrat pro de trois ans. « Là-bas, j’ai beaucoup appris, un peu avec Villas-Boas, beaucoup avec Sampaoli. Mais j’ai vite compris que je n’aurais pas ma chance. »
« On nous a dit que pour être payé, il fallait gagner »
Il y a un an, non sans avoir prolongé de deux ans avec l’OM, il demanda alors à être prêté. En Turquie. Dans les rangs d’Alatyaspor. « À Marseille, il n’y avait pas de place pour moi. J’étais déçu, mais il fallait que j’avance. » Non sans difficulté. En Turquie, l’histoire tourna vinaigre. Au bout de deux mois, les salaires accusèrent de premiers retards. « On nous a dit que pour être payé, il fallait gagner. »
Alors en janvier dernier, lorsque le HAC se mit sur sa trace, il ne snoba pas la proposition. « J’ai quand même un peu hésité au début. Là, il n’était plus question d’un prêt, mais d’un départ définitif de Marseille. Et puis Nasser (Larguet) m’a dit : « Vas-y, fonce ! » Je ne regrette rien. »
Ce choix lui a ainsi ouvert en grand les portes de la L1 et de débuts fracassants, dimanche 13 août 2023, sur la pelouse de Montpellier (2-2). Et ce, dans un rôle de sentinelle, laissé vacant au départ de Victor Lekhal, parti au Qatar, qu’il avoue pourtant ne pas totalement maîtriser. « Je suis plus un 8, voire un 6. Là, le poste de sentinelle, je le découvre un peu. Je regarde beaucoup de vidéos avec le staff, et j’apprends. » Très vite, visiblement. Une ascension qu’il mettra une nouvelle fois à l’épreuve, dimanche 20 août 2023 (15 heures), lors de la réception de Brest.
De Lionceau à Lion de l’Atlas ?
« Je me suis dit : « Imagine, si tu gagnes la CAN ». On venait d’être champions avec le HAC, et une semaine après le titre, je partais pour la CAN. Je me suis mis à rêver. » Jusqu’à ce qu’il soit invité, le 8 juillet 2023, à soulever le trophée décerné aux vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations U23. Cette fois, il n’eut guère besoin d’en appeler à son imagination. Le réel a en effet fini par l’aspirer dans un tourbillon d’émotions plus fortes les unes que les autres. Jugez plutôt. Oussama Targhalline et les siens furent les premiers à offrir ce titre au football marocain, la finale, c’est avec le brassard de capitaine qu’il la débuta et c’est en héros qu’il la ponctua, puisque c’est lui, lors de la prolongation, qui asséna le coup de grâce aux Égyptiens (2-1). Le tout, sous les yeux du public marocain.
Et maintenant ? Forcément, la prestation des U23 n’est pas passée inaperçue aux yeux de Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l’Atlas, demi-finalistes de la Coupe du monde 2022. Et après Yassine Kechta, appelé par Regragui en mars dernier, Oussama Targhalline pourrait donc lui aussi apparaître sur les tablettes du sélectionneur. « Si ça se passe bien en club, ça viendra naturellement. Je n’oublie pas que c’est en club que je passe le plus de temps, que c’est ici que je travaille au quotidien, ici que je dois avoir des résultats. » Notons que du 13 janvier au 11 février 2024, se déroulera la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, en Côte d’Ivoire. Le Maroc y sera à l’affiche. Targhalline aussi ?
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J-2 avant le grand retour du HAC sur la pelouse du Stade Océane et la réception du Stade Brestois, tombeur du RC Lens lors de la journée d’ouverture (3-2). Ce vendredi 18 août 2023, Luka Elsner a fait face à la presse.
Luka Elsner l’affirme : «Les calculs, les prévisions, ce n’est pas trop notre domaine»
Afin que ses hommes prennent ou reprennent leurs marques, c’est au Stade Océane que la séance de ce vendredi 18 août 2023 s’est déroulée. Avant que ne débute la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, cinq jours après avoir arraché le nul à Montpellier (2-2) et à quarante-huit heures de la réception de Brest.
Feu vert pour Sabbi, alerte pour Nego
Contraint à renoncer au voyage pour Montpellier, en raison d’un problème administratif, Emmanuel Sabbi (25 ans), désormais en possession de son permis de travail, est à l’entière disposition de Luka Elsner. L’international américain, milieu de terrain offensif de formation, pourrait donc découvrir dimanche la Ligue 1.
« Il est toujours en phase de préparation, précise en préambule l’entraîneur havrais. À l’entraînement, on le voit virevoltant, on sent qu’il aime le but, mais il lui faut encore un peu de temps pour se connecter à ses partenaires, pour également franchir le palier qui sépare le championnat danois et la L1. »
Cette L1 découverte dimanche dernier par Loïc Nego. Question : l’international hongrois découvrira-t-il le Stade Océane et son public ? Touché à un mollet la semaine passée, souci physique qu’il a surmonté à Montpellier, Nego, laissé au repos, n’a repris l’entraînement que ce vendredi matin. Sera-t-il prêt à défier les Brestois ? « Ça évolue bien, il a de bonnes sensations », note Elsner. Quant à Oualid El Hajjam, remis d’une entorse à une cheville, il pourrait apparaître au sein des « 20 ».
Elsner, bluffé par ses joueurs ?
C’est avec un point déjà mis au chaud, pioché dans la douleur face à des Montpelliérains qui pensaient avoir renversé le HAC, que les Ciel et Marine se présenteront dimanche 20 août 2023 face à leur public. Avec le recul, Luka Elsner a-t-il été bluffé par l’entame de ses joueurs ? « Disons que cette équipe surprend, dans le sens où le niveau évolue et qu’on arrive à tenir le cap sur pas mal de nos principes. Un courage persistant et des jeunes qui apportent un dynamisme et qui s’intègrent à ce groupe. À J-4 (mardi), on a fait deux très grosses séances et tout le monde a tenu. Dans la difficulté de l’entraînement, la cohésion est de plus en plus forte. Maintenant, il y a encore une grosse marge de progression dans nos capacités footballistiques et athlétiques, dans la façon de jouer sans se voir. »
Daler Kuzyaev, bientôt prêt ?
Sous la chaleur de l’Hérault, physiquement, le Russe a souffert. Et sans doute souffrira-t-il encore face à Brest. À cela, rien d’alarmant toutefois. En fin de contrat avec le Zénith Saint-Pétersbourg, Daler Kuzyaev n’avait été soumis à aucune préparation physique avant de se poser au Havre, le 12 juillet. Un retard qu’il lui faut donc combler, tout en s’intégrant à un nouveau groupe, en s’adaptant à un football nouveau. « On verra le vrai Daler d’ici un ou deux mois », estime Luka Elsner.
Déjà un duel avec un adversaire direct?
Sur le papier, le Stade Brestois, souvent menacé ces dernières saisons, mais jamais condamné, figure parmi les adversaires appelés à lutter pour leur maintien. Alors, pour cette première au Stade Océane, est-ce déjà un duel entre écuries aspirées par une même ambition qui se profile ? « Tous ceux qui ont vécu la saison passée savent à quel point chaque moment pouvait être essentiel. Ça ne se joue à rien. Et qui dit que Brest ne finira pas dans les dix premiers ? Les Brestois perdaient 2-0 contre Lens et ils ont fini le match en renversant une équipe qui jouera la Champions League (3-2). Les calculs, les prévisions, ce n’est pas trop notre domaine. Ce qu’on sait, c’est que Brest met de l’intensité, impose une forte pression. À nous d’être rigoureux, d’avoir un peu plus de maîtrise que nous n’en avons eu à Montpellier, et de défendre en avançant. Brest est une équipe qui ne s’effondre pas. Alors qui tiendra le plus longtemps ? »
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https://www.footnormand.fr/actualites/l ... hange-quoi
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Suspendu lors de la première journée, et le voyage à Montpellier (2-2), Christopher Opéri, l’homme qui enflamme le couloir gauche du HAC, effectuera son retour dimanche 20 août 2023 face à Brest, pour sa grande première en Ligue 1. Entretien avec le défenseur havrais.
Passé par Châteauroux et La Gantoise, en Belgique, Christopher Opéri se prépare à son tour à découvrir la Ligue 1
Arrivé de la Gantoise (Belgique) à l’été 2022, au sortir d’une saison compliquée, ponctuée d’un temps de jeu famélique (9 matches), Christopher Opéri (26 ans) a trouvé au HAC les ressources pour rebondir et relancer une carrière qui lui offre désormais l’occasion de se faire un nom en Ligue 1.
Bloqué au Havre, pour cause de suspension, vous n’avez pu être acteur de la première journée, sur la pelouse de Montpellier. Ce retour du HAC en Ligue 1, comment l’avez-vous vécu ?
« Avec une immense frustration. Être obligé de rester derrière mon écran pour soutenir mes camarades, c’était compliqué. Mais je n’avais pas le choix. Et je retiens qu’on a réussi à revenir au score, à faire preuve de caractère. C’est une très bonne chose. J’ai retrouvé les valeurs qui ont fait notre force la saison passée. De l’abnégation, de la solidité. Revenir au score comme ça, à la fin du match, c’est fort. »
Dans quel état d’esprit abordez-vous votre retour, sur fond de grande première en Ligue 1 ?
« Je suis très excité à l’idée de découvrir ce championnat. Il y a de l’envie, de la détermination. Dans ma carrière, j’ai eu des hauts, des bas, et c’est une récompense d’en être là. Je n’ai jamais lâché. Le plus dur commence, mais je suis prêt à relever le défi. »
Par rapport à ceux qui n’ont pas cru en vous lorsque vous étiez à la Gantoise, est-ce une revanche ?
« Non. Comme je l’ai dit, c’est une récompense. J’ai confiance en moi, en mes capacités, alors à moi de montrer ce que je sais faire à l’échelle de la Ligue 1. La Gantoise, c’est du passé. Au HAC, j’ai réussi à me reconstruire sportivement. Le projet était intéressant, on a fait une grosse saison. Revenir en Ligue 2 (NDLR : il avait disputé 73 matches avec Châteauroux à ce niveau) et surtout au Havre, c’était tout simplement la meilleure chose à faire. »
Un mot sur le schéma de jeu et ce 5-3-2 choisi par Luka Elsner lors du coup d’envoi de la première journée. Ce système, sur lequel vous ne vous êtes quasiment jamais appuyé la saison passée, vous convient-il ?
« Oui, oui, je m’adapte. J’ai connu ce schéma à la Gantoise. Je n’ai pas de souci avec ça. À 4 ou à 5, l’essentiel, c’est que je puisse animer mon couloir. Après, j’adapterai mon jeu en fonction des adversaires. Parfois, j’aurai peut-être un peu moins de liberté. »
Brest a ouvert sa saison sur un éclatant succès aux dépens de Lens (3-2). Que vous inspire cette équipe ?
« Ça presse beaucoup. À nous d’être attentifs car, en Ligue 1, vous n’avez pas le droit à l’erreur. Il faut être le plus juste possible. On s’attend à un match très disputé. Mais on sait qu’on va pouvoir compter sur nos supporters. On les a quittés face à Dijon, un soir où on les a vraiment sentis derrière nous. Là, on aura encore besoin d’eux. L’engouement et l’excitation du public seront pour nous de réels atouts. »
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Comme l'affirme Mickaël Stalin, responsable du restaurant du club, Le Havre est porté par une ferveur incomparable depuis la remontée en Ligue 1.
Suiveur du HAC pour le journal Paris-Normandie depuis vingt-trois ans, Benoît Donckele tire sur sa cigarette électronique et reste scotché : « Autant de monde, je n'avais jamais vu ça. »
Mercredi après-midi, plus de 200 supporters assistent à l'entraînement de leurs protégés, et ils étaient déjà plus d'une centaine le matin, un total déjà rarissime en temps ordinaire. Mais Le Havre a fait son retour en Ligue 1, quatorze ans après, et la remontée est perçue comme une délivrance.
« On l'attendait depuis si longtemps, c'est un miracle », souffle Franck, déjà présent lors de la montée en 1985. Logo du club tatoué au mollet gauche, Richard est toujours aux anges : « La remontée, on n'y croyait plus. Même la semaine dernière à Montpellier (2-2), je n'y croyais toujours pas. Puis je me suis dit : "Ça y est, putain, on y est." » Trois jours plus tard, les maillots ou polos du HAC sont nombreux le long de la rambarde.
Angelina, elle, agite un énorme étendard. « Le 2 juin (1-0 contre Dijon) restera le meilleur des souvenirs, c'est au-delà de tout, affirme la jeune femme de 19 ans. Cette montée était magique, tout le stade était debout, en train de chanter avec nous. Ça versait des larmes dans la tribune ! » Abonnée depuis ses « 5-6 ans », Angelina est la fille de Michaël Duchemin, le président du Kop Ciel et Marine, plus ancien groupe de supporters du HAC, créé en 1984.
Et le responsable donne une explication à cet engouement : « Ces dernières années, on n'a pas fait de parcours en Coupe de France. Avant la montée, il n'y avait rien. » Au XXIe siècle, le club n'avait ainsi disputé que deux saisons dans l'élite, en 2002-2003 et 2008-2009, et il ne s'y est plus maintenu depuis vingt-quatre ans.
Le record moyen d'affluence devrait être « pulvérisé »
« Une génération n'a jamais vu la L1, les anciens s'y mettent tous car ils retrouvent leurs 20 ans, c'est la folie », corrobore Romain Lefebvre, le trésorier de la Fédération des supporters du HAC.
À l'interminable attente a donc succédé un enthousiasme inédit. « La saison dernière, on avait 3 000 abonnés, et là on est passés de 3 000 à 11 000 en une journée, explique Clément Calvez, le directeur développement du champion de L2. En un jour, on avait atteint le quota fixé. On savait que ça allait être assez puissant, mais on a quand même été assez surpris. » Alors, si la meilleure affluence date de 2008-2009, avec 13 500 spectateurs de moyenne, un cap va être franchi : « On souhaiterait arriver à 19 000 de moyenne. On va pulvériser le record. »
Propriétaire du club depuis 2015, Vincent Volpe a même été sollicité par des amis. « Ma réponse était toujours très simple : "Fais comme les autres, achète tes abonnements !", se marre-t-il. À chaque fois, je paie les places de mes invités et montre l'exemple. Si je paie pour mes invités, je ne vais pas donner des abonnements gratuits aux copains ! »
2 000 maillots vendus en une semaine, contre 4 000 sur l'ensemble du précédent Championnat
D'autres chiffres témoignent de cette excitation. L'année passée, 500 supporters avaient assisté au Fan Day, journée pour les supporters lors de laquelle le HAC présente son effectif et ses maillots. Ils étaient 4 500 le 8 août dernier. Depuis, 2 000 maillots ont été vendus en une semaine, contre 4 000 sur l'ensemble du précédent Championnat.
Mercredi, la file d'attente est d'ailleurs continue pour entrer dans la boutique, située en face du centre d'entraînement. « Je suis abonné et c'est la première année que j'achète le maillot ! », confie Franck Feuilloley.
« Partout où on allait, on voyait des maillots, c'était une ville en train de renaître »
Formé au club et promu capitaine, Arouna Sangante a vu cette effervescence grandir. « Partout où on allait, on voyait des maillots, c'était une ville en train de renaître, se réjouit le défenseur de 21 ans. Là, j'en vois encore partout, je vois même mon nom, j'essaie limite d'être discret (rires). Il y a deux ans, on ne voyait pas ça. L'année dernière, c'était un truc de fou qu'on aimerait revivre. »
Mickaël Stalin est le responsable du Stadium Bar & Grill, restaurant du club attenant à la boutique et dans lequel sont exposés de nombreux maillots et objets à l'effigie du HAC. « Le match de Noël (1-0 contre Bordeaux, le 26 décembre), ç'a été un déclencheur, explique-t-il. On s'est aperçu qu'un truc de malades était en train de se créer. Au niveau du taux de remplissage, on est désormais plus que du simple au double. Cette montée, ça va changer la vie du HAC et du Havre en général. »
Régis Debons se remémore le but décisif face à Dijon : « C'est une libération et un moment de plaisir, c'est comme gagner une Coupe du monde, affirme l'adjoint au maire, chargé des Sports. Édouard Philippe ? Au moment du but, il a levé les bras et serré les poings, comme si c'était lui qui avait marqué ! »
« Ç'a été beaucoup d'émotion, sourit l'entraîneur Luka Elsner. On a senti au fur et à mesure que le football retrouvait une place fondamentale au sein de la vie de la ville. Participer à ça, avec ce groupe, ç'a été une vraie fierté. »
Au lendemain de ce succès, les héros ont été célébrés lors d'une parade en car devant une foule impressionnante, et ils ont mis un temps dingue pour rejoindre la mairie, où ils ont continué à communier depuis le balcon de l'Hôtel de Ville. « Plusieurs sites de la ville ont aussi été mis aux couleurs ciel et marine, ajoute Debons, et on les a aussi félicités par des projections ou des messages sur des panneaux. »
La grande première du HAC en L1 au stade Océane
Volpe sourit en repensant aux supporters faisant « un détour dans la rue » pour le remercier, après avoir évoqué son « émotion » et sa « fierté ».
« La montée des garçons, c'était la dernière pierre à poser au niveau du projet, se félicite l'Américain de 65 ans. C'est la cerise sur le gâteau. Si c'est mon meilleur souvenir sportif ? C'est l'un des deux meilleurs. L'autre date d'il y a très longtemps, quand j'ai été champion de lutte des États du nord-est des États-Unis, au lycée. C'était énorme aussi. Dans ma vie d'adulte, clairement, c'est la montée en Ligue 1. C'est un pas historique pour nous. »
Aujourd'hui, face à Brest, il le sera d'autant plus que, pour la première fois depuis son ouverture en 2012, le stade Océane va accueillir un match du Havre dans l'élite. Président du club de 2000 à 2015 et grand initiateur du projet, Jean-Pierre Louvel est forcément heureux. « Je suis très ému de voir le club en L1, dans ce stade-là, explique l'ancien dirigeant. Deux fiertés me resteront de mon mandat : le centre de formation et ce stade. Il a été fait pour la Ligue 1. »
Jeudi, à trois jours de cette première, les joueurs ont pu s'aérer l'esprit lors d'une sortie karting. La veille, tout le staff et l'état-major havrais s'étaient rendus dans le local de la Fédération des supporters pour échanger, comme l'année dernière, avec les différents groupes. Car le maintien passera par l'appui de tous.
« On a vu plus de 200 personnes nous suivre à Montpellier, souligne Elsner. Pour nous, ce sont des marques presque plus importantes qu'être entrés dans un livre d'histoire. » Mais le technicien le sait bien : ce dimanche face à Brest (15 h), devant 22 000 spectateurs, lui et ses joueurs écriront de nouveau une grande page dans celui du club doyen.
L’équipe.
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Un peu plus de deux mois après un final en apothéose, sur fond de titre de champion de France de Ligue 2, et une semaine après avoir réussi son premier examen en Ligue 1, le HAC se prépare à faire de nouveau vibrer le Stade Océane, ce dimanche 20 août 2023, face au Stade Brestois.
Yoann Salmier et les Havrais, revenus de Montpellier avec le point du nul (2-2), devront ce dimanche mettre la barre un peu plus haut encore
On les avait quittés le 2 juin dernier, au soir de l’accession, du titre, un soir de victoire aux dépens de Dijonnais (1-0), dans un Stade Océane plein à craquer. On retrouvera les Ciel et Marine ce dimanche après-midi à l’affiche d’un duel avec Brest, dans un antre rallié par plus de 20 000 personnes. En Ligue 1 cette fois, celle dont le HAC s’était éloigné depuis le 30 mai 2009 et un résultat de l’honneur ramené de Nice (0-0).
Le Havre AC, la Ligue 1, le Stade Océane. Une association flambant neuve, onze ans après l’inauguration du vaisseau bleu (juillet 2012), là où une seule fois ont brillé les projecteurs de l’élite, un soir de face-à-face entre Amiens et Bordeaux (1-0) devant 12 297 spectateurs, match qui avait été délocalisé en raison de l’effondrement d’une barrière de sécurité à la Licorne.
« Ça, c’est pour le marketing et le commercial »
Une répétition restée sans suite, jusqu’à ce dimanche et le coup d’envoi d’une deuxième journée qui marquera le grand retour des Havrais sur cette scène qui les vit si souvent rayonner la saison passée (11v., 7n., 1d.). Un deuxième chapitre de la saison après avoir ponctué le premier d’un nul scellé en terre montpelliéraine (2-2). Lancé, le club doyen peut donc désormais aborder ses débuts au Stade Océane, et ce dans l’excitation générale.
Une effervescence à laquelle Luka Elsner entend toutefois adjoindre une certaine mesure. « C’est un événement parce que c’est un premier match de L1 ici, mais il comptera autant que tous les autres. Alors, en faire une fête spéciale, non. Que cela fasse quatorze ans que Le Havre attendait ça, c’est le côté marketing et commercial. »
« On nous a mis dans tellement de cases »
Le marketing, le commercial, des départements qui se frottent déjà les mains, puisqu’après avoir distribué les 11 000 abonnements en à peine une journée, ce sont aujourd’hui des centaines de maillots, nouvelle collection, qui s’arrachent chaque jour à la boutique depuis leur sortie. Du jamais vu. « Il y a un réel engouement, constate l’entraîneur havrais, mais on ne fait pas de ce match l’événement de l’année. On reste concentrés sur la façon dont nous pouvons être performants, face à un adversaire qui était mené 2-0 par Lens et qui, au final, a réussi à renverser une équipe qui jouera prochainement des matches de Champions League (3-2). »
Se présente ainsi un défi tout aussi relevé que celui imposé le week-end dernier par des Montpelliérains incontestablement taillés pour briguer autre chose qu’un simple maintien. Celui dont le HAC, récent champion de France de L2/D2 pour la sixième fois de son histoire (un record), a bien évidemment fait son principal objectif. Quoi que.
« On nous a mis dans tellement de cases la saison dernière, rappelle Luka Elsner. Celle du maintien, puis de l’accession et enfin du titre. Les prévisions et les calculs, ce n’est donc pas trop notre domaine. » Ligue 2 ou Ligue 1, le message du technicien slovène reste le même, l’esprit qu’il inculque au sein du vestiaire pourrait de nouveau faire du Havre AC une sensation.
Après le HAC, Annecy teste Kodjia
Vu récemment sous les ordres de Luka Elsner, afin que ce dernier puisse juger de son état physique, Jonathan Kodjia poursuit sa quête de nouveau club. Parti du Qatar en mars dernier, après y avoir inscrit vingt-deux buts en quarante-trois matches, l’attaquant de 33 ans, notamment passé par Aston Villa (Ang), a été aperçu cette semaine du côté d’Annecy (L2), où l’arrivée d’une « pointe » est attendue avec impatience. Là où le nom du Havrais Yann Kitala, déjà pisté à l’été 2022 par les Haut-Savoyards, a de nouveau circulé. Visiblement sans suite concrète. L’ex-Sochalien, auteur de deux buts en Ciel et Marine la saison passée, ambitionnerait un rebond à l’étranger.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Une semaine après un retour réussi en Ligue 1, et ce nul ramené de Montpellier (2-2), le HAC a concédé son premier revers de la saison (1-2), ce dimanche 20 août 2023, face à Brest.
Passeur décisif sur l’égalisation signée Kuziaev, Opéri n’a pu éviter au HAC de concédcer son premier revers de la saison
Le public du Stade Océane y a cru. Quand Kuziaev, d’une frappe majuscule décochée à l’entrée de la surface, trouva le chemin des filets (52e), servi en retrait et sur un plateau par Opéri. Le HAC venait à cet instant de revenir à la hauteur des Brestois (1-1).
Mais l’espoir d’un premier succès prit finalement l’accent d’une désillusion. Rapidement. Quatre minutes après le premier but de l’international russe sous le maillot du Havre AC, Brest, bourreau du RC Lens lors de la première journée (3-2), se remit en effet dans le sens de la victoire. Quand, de la tête, Brassier prolongea un corner de Del Castillo, sans laisser la moindre chance à Desmas (1-2, 56e).
Le HAC refroidi dès la 28e minute
Un deuxième but en forme de K.-O.. pour des Havrais qui avaient été menés dès la 28e minute, lorsque Locko, parti en contre, trouva Del Castillo dont la frappe fit mouche. Fébrile, la défense venait donc de craquer une première fois, quand à l’opposé du terrain, Soumaré se loupa, du moins loupa un cadre qui n’attendait plus que le ballon (45e).
Et si Luka Elsner, en deuxième mi-temps, envoya toutes les forces offensives sur le pré, si Alioui (66e), Kechta (73e) et Logbo (80e) auraient pu donner un autre éclat à la domination havraise, rien n’allait se mettre en travers d’un premier revers à domicile. Dimanche prochain (13 heures), c’est à Rennes que les Ciel et Marine tenteront de rebondir.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Suspendu lors de la journée d’ouverture, Christopher Opéri a retrouvé sa place sur le flanc gauche de la défense du HAC, ce dimanche 20 août 2023, et renoué avec toutes ses sensations offensives.
Passeur décisif sur l’égalisation havraise, Christopher Opéri a réussi ses débuts en Ligue 1, après sa suspension la semaine dernière à Montpellier
Desmas (5) : deux nouveaux buts concédés, sans que sa responsabilité ne soit réellement engagée. Toutefois, ne pouvait-il vraiment pas s’imposer sur le corner de Del Castillo et la tête de Brassier (56e) ? Décisif à deux reprises dans les pieds brestois (19e et 90e+3).
Casimir (3) : piston gauche une semaine plus tôt à Montpellier, c’est en qualité de piston droit qu’il a cette fois débuté la rencontre, sans plus de réussite. Fébrile défensivement, en mal d’inspiration offensive. Remplacé dès la pause par Grandsir (5). L’entrée de ce dernier donna plus d’épaisseur encore au côté préférentiel du HAC, le gauche.
Salmier (5) : appelé à endosser le rôle de latéral droit après la pause, moment choisi par Elsner pour abandonner le 5-3-2 au profit du 4-3-3, l’ex-Troyen a fait le métier, même si le duel aérien, celui qui vit Brassier inscrire le deuxième but brestois, aurait dû tourner à son avantage (56e).
Sangante (4) : le capitaine havrais, déjà en difficulté une semaine plus tôt à Montpellier, va devoir vite mettre le doigt sur un match-référence. Encore trop d’hésitations dans son placement, trop court pour écarter le danger sur le premier but brestois (28e).
Lloris (4) : aïe… Aspiré par l’axe, il en a oublié Del Castillo, totalement seul dans son dos au moment d’ouvrir le score (28e). Une erreur de marquage venue ternir une prestation globalement solide. Celle qu’il aurait même pu ponctuer de son deuxième but de la saison, d’une tête que Bizot détourna du bout des gants (81e).
Opéri (6) :de retour de suspension, le très offensif latéral gauche du HAC, nouveau venu en Ligue 1, a réussi ses débuts. Passeur décisif sur l’égalisation, d’un centre en retrait parfait (52e), il fut également à l’origine de la dernière grosse occasion du premier acte, ce centre, parfait lui aussi, que ni Ndiaye, ni Soumaré, ne parvinrent à prolonger au fond des filets (45e). Opéri semble être resté sur l’élan de sa saison dernière.
Kuziaev (5) : match étrange. Invisible en première période, celle durant laquelle il fit preuve de maladresse dans la finition (13e) et dans la transmission du ballon, l’international russe exposa toute sa classe sur cette égalisation qu’il offrit d’une frappe majuscule (52e). En deuxième mi-temps, Kuziaev, toujours amoindri physiquement, retrouva quelques-uns de ses sensations.
Touré (6) : le forfait de Targhalline, touché à la hanche lors de l’échauffement, l’a hissé au tout dernier moment jusqu’au « onze » de départ. Une première titularisation empreinte d’un sacré caractère pour l’ancien milieu de terrain du Genoa (Ita), puissant et incisif dans les duels. Remplacé par Sabbi (83e).
Ndiaye (5) : l’activité de l’ex-Sochalien ne passa pas inaperçue. Des ballons, il en a de nouveau grattés beaucoup. Il lui reste à trouver la justesse nécessaire dans l’exercice de la relance. Remplacé par Joujou (67e).
Alioui (6) : autant à Montpellier, il n’avait guère existé, autant face à Brest, le Franco-Marocain n’a cessé de décrocher afin d’offrir une solution aux hommes de l’entrejeu. Sa volée de la 66e minute aurait pu faire lever les foules si Bizot ne s’était pas montré impérial. Remplacé par Logbo (67e), puissant puis acrobatique, d’un retourné qui fit trembler les Brestois (80e).
Soumaré (4) : techniquement, il lui faut pousser le curseur bien plus loin, face au but, cette frappe de la 45e qu’il ne parvint pas à cadrer, prouve qu’il manque encore de justesse. Remplacé par Kechta (67e), auteur d’une frappe lointaine, cadrée, mais détournée par Bizot (73e).
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Deux buts concédés une semaine plus tôt à Montpellier (2-2), deux autres ce dimanche 20 août 2023 face à Brest, au Stade Océane… Le HAC, si étanche la saison passée, ne peut se permettre de rester si perméable.
Arouna Sanganté éprouve quelques difficultés à retrouver le niveau qui était le sien l’an dernier, en ce début de saison
Et dimanche prochain (13 heures), c’est à Rennes qu’il faudra rebondir. Mais avant tout, tenir. Serrer les rangs. Du moins, les resserrer. Parce qu’en deux journées de championnat, quatre fois déjà les filets du HAC ont été trouvés. Par deux fois à Montpellier (2-2), œuvre du Nigérian Adams, par deux fois au Stade Océane, ce dimanche, devant Brest (1-2) .
Certes, lors de ses deux échéances, les deux premières de la saison, sans doute les Havrais n’ont-ils pas eu à contenir ce qui se fait de moins bien offensivement. Actuellement du moins. Ce qui ne suffira toutefois pas à consoler des Ciel et Marine dont la défense, si souveraine la saison passée (19 buts « contre »), tarde à retrouver son étanchéité. Sa fiabilité.
Targhalline, la tuile
Alors bien sûr, on ne peut passer sous silence cette tuile, avant même que le coup d’envoi soit donné, ce forfait de dernière minute quand Targhalline, touché à la hanche lors de l’échauffement, dut jeter l’éponge au tout dernier moment.
Lorsqu’on se souvient de sa prestation, énorme, une semaine plus tôt à Montpellier, le coup ne pouvait être plus dur pour le HAC et son secteur défensif. Orphelin de sa sentinelle, le « onze » chercha ainsi longtemps le juste équilibre. « Je ne souhaite pas me servir de la blessure à la dernière minute d’Oussama (Targhalline) pour expliquer notre première période, déclare d’emblée l’entraîneur havrais. C’est une de nos plaques tournantes au milieu et on a senti les garçons un peu déboussolés. Maintenant, je ne veux pas que l’on soit une équipe qui ne dépend que d’un seul joueur, mais c’est un coup dur, c’est certain. » Et une absence qui pourrait s’étirer sur plusieurs semaines.
Mais effectivement, l’absence du milieu de terrain ne peut, à elle seule, expliquer les trop nombreux errements défensifs du bloc. D’autant plus problématiques qu’actuellement, le HAC, toujours à la recherche d’un « finisseur », ne peut s’appuyer sur une ligne offensive taillée pour la Ligue 1. Alors c’est dans l’implication défensive qu’il s’agit de trouver les atouts nécessaires. Et ceux-ci n’ont pas été suffisamment maîtres pour permettre au Havre AC de résister.
« Ça me dérange… »
« Il y a des garçons qui ont essayé de tout donner, mais seulement dans les quarante-cinq dernières minutes, déplore Elsner. Et ça me dérange, même si tout n’est pas à jeter. » Il est clair qu’à l’occasion du premier acte, l’entrejeu, au sein duquel Touré (ex-Genoa), appelé à pallier le forfait de Targhalline, effectuait ses grands débuts, n’a guère maîtrisé les choses.
Le pressing haut, très haut, des Brestois déstabilisa bien trop facilement l’arrière-garde. Cette ligne, à cinq têtes puis à quatre après la pause, qui vit Casimir glisser à droite cette fois, en l’absence de Nego diminué par une douleur à un mollet (remplaçant). Celle au cœur de laquelle Sangante peine à prendre ses marques, trop court qu’il fut pour annihiler l’action de la première réalisation brestoise (28e), quand Lloris, lui, oublia tout simplement Del Castillo, le buteur, dans son dos.
L’égalisation de Kuziev (52e), si belle fut-elle, resta ainsi anecdotique, puisque Brassier, en prolongeant de la tête un corner de Del Castillo, jeta un nouveau froid (1-2, 56e). Les grands du HAC ne purent que constater les dégâts. « Il y a toujours une part de hasard sur les coups de pied arrêtés, admet le technicien slovène. Mais lorsqu’il y a une récurrence, il faut s’en inquiéter et j’en ai fait part à mes joueurs. » Des joueurs qui ne méritaient certainement pas de quitter le vaisseau bleu les poches vides. Mais la L1 ne pardonne pas.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : première grosse tuile pour le HAC
Si le staff médical n’a pas encore en sa possession le compte rendu précis du radiologue, il est quasi certain que le HAC devra traverser les deux prochains mois privé d’Oussama Targhalline, apprend-on ce mardi 22 août 2023.
Le coup dur. Très dur. Dimanche, à quelques minutes du coup d’envoi, Oussama Targhalline a senti une violente douleur. À la hanche. Tout de suite pris en charge par le médecin du club, le milieu de terrain du HAC a alors pu rejoindre ses partenaires et la fin de l’échauffement. Un sprint pour se tester. Puis une éponge finalement jetée. Pour l’international marocain U23, l’après-midi s’arrêtait là. Et pas que.
Un élément majeur du HAC
Les examens auxquels il s’est soumis lundi en ont dit un peu plus sur la longueur de son indisponibilité. Afin de soigner sa hanche, et de se remettre à la disposition de Luka Elsner, il lui faudra en effet patienter un minimum de deux mois.
Comme un élan brisé pour un joueur qui avait brillamment débuté la saison, étincelant lors de la première journée, à Montpellier (2-2). Un élément majeur sur lequel le HAC ne pourra donc pas s’appuyer durant de longues semaines, un rôle de sentinelle que tiendra ainsi Abdoulaye Touré, arrivé cet été du Genoa (Ita), lors des prochaines échéances.
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Le Havre : "Je ne voulais pas quitter le terrain", affirme Anthony Le Tallec
Entraîneur adjoint de la réserve du HAC, Anthony le Tallec évoque sa nouvelle carrière.
Retraité depuis 2021, Anthony Le Tallec est devenu entraîneur adjoint de la réserve du Havre qui évolue en National 3. Avant la reprise du championnat prévue ce week-end à Villers-Houlgate, l'ancien buteur des Reds de Liverpool revient sur sa nomination pour Foot Normand : "Quand j'étais joueur, je me disais que jamais je ne serais coach. J'ai arrêté à Annecy et je ne voulais pas quitter le terrain. Je me suis mis d'accord avec les dirigeants pour que je passe mes diplômes, pour qu'ils m'aident et j'ai tout de suite adhéré. C'est lourd, c'est très chargé mais j'apprends des choses, je suis content, les diplômes et mon vécu se marient bien. Pour dire la vérité, je n'étais pas préparé à venir tout de suite vu que je vais au DES l'année prochaine. Mais bon, il y avait un besoin au club et les missions qui m'ont été proposées, j'y ai tout de suite adhéré."
Le Tallec affiche ses ambitions
L'ancien joueur de Valenciennes affiche ensuite ses ambitions pour la saison : "On est dans un centre de formation et ce qu'on veut en premier lieu, c'est développer les joueurs et les amener là-haut, les accompagner. Bien sûr, il va falloir se maintenir et le plus vite possible mais ça va être compliqué car on joue très très jeune. On a même des 2007 en séances. Ça va être difficile mais c'est aussi comme ça qu'ils vont se former deux fois plus vite."
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Si le staff médical n’a pas encore en sa possession le compte rendu précis du radiologue, il est quasi certain que le HAC devra traverser les deux prochains mois privé d’Oussama Targhalline, apprend-on ce mardi 22 août 2023.
Oussama Targhalline devra patienter un minimum de deux mois avant de renouer avec la compétition
Le coup dur. Très dur. Dimanche, à quelques minutes du coup d’envoi, Oussama Targhalline a senti une violente douleur. À la hanche. Tout de suite pris en charge par le médecin du club, le milieu de terrain du HAC a alors pu rejoindre ses partenaires et la fin de l’échauffement. Un sprint pour se tester. Puis une éponge finalement jetée. Pour l’international marocain U23, l’après-midi s’arrêtait là. Et pas que.
Un élément majeur du HAC
Les examens auxquels il s’est soumis lundi en ont dit un peu plus sur la longueur de son indisponibilité. Afin de soigner sa hanche, et de se remettre à la disposition de Luka Elsner, il lui faudra en effet patienter un minimum de deux mois.
Comme un élan brisé pour un joueur qui avait brillamment débuté la saison, étincelant lors de la première journée, à Montpellier (2-2). Un élément majeur sur lequel le HAC ne pourra donc pas s’appuyer durant de longues semaines, un rôle de sentinelle que tiendra ainsi Abdoulaye Touré, arrivé cet été du Genoa (Ita), lors des prochaines échéances.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Lorsque l’espoir d’acter un premier succès se mue en une désillusion (1-2), ça pique. Cela renvoie à cette réalité, celle de la L1, que découvrent, ou redécouvrent des Havrais punis dimanche 20 août 2023 sans l’avoir réellement mérité. Qu’a-t-on aimé, et moins aimé, de cette deuxième journée ?
En seconde mi-temps notamment, Kuziaev a offert de sérieux indices quant au talent qu’il mettra au service du HAC
ON A AIMÉ
Touré, tout de suite dans le bain. Annoncé sur le banc, l’ancien milieu de terrain du Genoa dut se préparer en un temps record à débuter la rencontre. Le forfait de dernière minute de Targhalline, touché à l’échauffement (hanche), a en effet propulsé Touré au sein du « onze » à une poignée de minutes seulement du coup d’envoi. Pour une première titularisation, en qualité de sentinelle, frappé du sceau de la réussite. « On doit être en capacité de switcher le plus vite possible, estime le milieu de terrain révélé à Nantes (162 matches). Je me sentais prêt, je n’avais plus qu’à le montrer et j’ai la sensation d’être monté en puissance au fil du match. » Dimanche 27 août 2023 à Rennes, très certainement Touré (29 ans) sera-t-il appelé à confirmer les premières et bonnes impressions laissées.
L’orgueil de Kuziaev. Au moins, les hommes en charge de décompter le temps des célébrations n’ont pas eu à s’attarder sur le cas Kuziaev. Dans la foulée de son but, magnifique (52e), le Russe n’a même pas levé les bras, même pas laissé apparaître un début de rictus. Sans doute l’ancien maître à jouer du Zénith Saint-Pétersbourg peinait-il encore à digérer une première période qui le vit louper une occasion en or (13e) et sans cesse courir après le bon tempo. En seconde mi-temps, Kuziaev s’est ainsi métamorphosé et a offert de sérieux indices quant au talent qu’il mettra au service du HAC.
Le peps des entrants. De Grandsir (46e) aux premiers pas toniques de Sabbi (83e), en passant par le trio « made in » Cavée Verte, Kechta-Logbo-Joujou (66e), tous les hommes sortis du banc ont permis au HAC d’imposer une réelle pression aux Brestois. Et si Grandsir, dont la préparation a débuté tardivement, et Kechta, en manque de compétition depuis le 1er avril et une fracture du péroné, n’étaient peut-être pas encore en mesure d’aspirer à une place de titulaire, leur forme ascendante leur offre de nouveau une place de choix au jeu de la concurrence.
On n'a pas aimé
Derrière, c’est trop fébrile. On imaginait le HAC ancré à une solidité défensive intacte. Mais celle-ci se fissure. Certaines individualités accuseraient-elles un retard en termes de sensations ? Oui. À l’exemple de Sangante, aussi hésitant en ce début de saison qu’il avait été impérial en 2022-2023. Individuellement, il lui faut mettre la barre beaucoup plus haut, lui qui, à 21 ans seulement, se doit en outre d’assumer le rôle de capitaine. À la décharge des Havrais, après avoir dû se déplacer vers Montpellier sans Opéri (suspendu), c’est cette fois privés de Nego, diminué par une douleur à un mollet, et d’El Hajjam (reprise) qu’ils ont défié le Stade Brestois. Avec la confirmation qu’en Ligue 1, et à ce stade de la saison, le costume de piston, gauche ou droit, est un peu large pour Casimir.
Des situations, mais… Peut-être offensivement, le HAC mange-t-il son pain noir en cette entame de saison. Peut-être le 1er septembre, lorsque le mercato d’été fera partie du passé, le décor sera tout autre. Et peut-être que d’ici là, Sabbi, l’international américain tout frais arrivé du Danemark (Odense), aura déjà posé sa griffe. Néanmoins, dimanche, les Ciel et Marine, en première période notamment, ont été bien trop légers aux abords du but adverse. En Ligue 1, Alioui, si actif a-t-il été face à Brest, ne pèse pas dans la surface, celle où Soumaré apparaît avec des épaules encore insuffisamment larges pour intégrer les incontournables. Alors oui, il y eut avant la pause, et le changement de système, quelques situations, mais globalement, les Ciel et Marine n’ont pas fait assez mal aux Bretons.
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LE HAVRE : PLUSIEURS MOIS D'ABSENCE POUR OUSSAMA TARGHALLINE
Oussama Targhalline (Le Havre) est fixé sur sa blessure subie avant la rencontre face à Brest.
Coup dur pour Oussama Targhalline et pour Le Havre. Blessé à l'échauffement à quelques minutes du coup d'envoi de la rencontre face au Stade Brestois dimanche, le joueur marocain Oussama Targhalline souffre d'une rupture du tendon fémoral droit et devrait ainsi manquer les deux prochains mois de compétition selon les informations de Foot Normand. Un coup dur pour Luka Elsner qui va devoir se priver de l'un de ses cadres pendant un bon moment.
Abdoulaye Touré pour le remplacer ?
Le HAC devrait utiliser l'ancien nantais Abdoulaye Touré pour pallier l'absence longue durée de Targhalline. C'est d'ailleurs lui qui avait été choisi par l'ancien entraîneur amiénois pour animer son milieu de terrain dimanche dernier face aux Finistériens. Reste à savoir si le Slovène décide de modifier son système suite à cette blessure où s'il va faire confiance au même schéma tactique pour le déplacement à Rennes ce dimanche.
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Arrivé de Sochaux cet été, Rassoul Ndiaye, milieu de terrain de formation, titularisé par Luka Elsner lors des deux premières journées, découvre sous le maillot du HAC cette Ligue 1 qui lui avait entrouvert ses portes il y a un an. Rencontre, ce jeudi 24 août 2023, avec l’international Espoirs sénégalais.
L’ex-Sochalien Rassoul Ndiaye découvre avec le HAC cette Ligue 1 qui lui avait entrouvert ses portes un an plus tôt
Certes, il n’a que 21 ans. Mais derrière lui, déjà, une expérience longue de 92 matches avec le FC Sochaux, sur les pelouses de Ligue 2. Dont deux saisons pleines. Et deux tours de play-offs, au printemps 2022, venus ponctuer un exercice qui lui permit de se faire un nom.
À tel point que l’été dernier, il se prépara pour la première fois à tourner le dos à sa Franche-Comté natale, direction Toulouse, champion de L2 et donc invité à la table de l’élite. « J’étais tout proche de signer, et puis… » Et puis la gourmandise du FC Sochaux a fini par couper l’appétit des dirigeants toulousains. « Là, j’ai pris un coup sur la tête. J’ai eu du mal à m’en remettre. »
« Le fait qu’on se soit écroulé ne m’étonne pas »
Il ne lui aura donc fallu patienter qu’une année pour effectuer le grand saut. Et se poser en Ligue 1, au HAC, ce club avec lequel les Lionceaux ont longtemps joué des coudes la saison passée, avant de s’éteindre et de se retrouver au bord du gouffre. « Je sors vraiment d’une étrange saison. Maintenant, le fait qu’on se soit écroulé (NDLR : 8 défaites lors des 8 dernières journées) ne m’étonne pas. Oui, il y avait de fortes individualités, mais pas de groupe. Ici (au HAC), l’équipe était comme une famille. Et j’en ai eu la confirmation à mon arrivée. »
Un « atterrissage » au Havre effectué non sans avoir eu à traverser de fortes turbulences dans le club que l’international sénégalais U23 (1 sélection) a rejoint à l’âge de 14 ans. Et ce, en provenance de Besançon. « À mon départ, on attendait toujours la décision de la DNCG », et la chute vertigineuse, alors annoncée, du FC Sochaux-Montbéliard. « J’étais vraiment mal. Avec les copains qui sont restés, on s’envoyait des SMS toute la journée. Un coup il y avait de l’espoir, puis, le désespoir. Ok, je partais. Mais on parlait quand même du club où j’ai tout appris, grâce auquel j’en suis là aujourd’hui. Et puis j’ai encore des potes là-bas. Alors pour eux, le N1, c’est un moindre mal. »
Les sensations sont bonnes
En attendant que le Sochaux d’Oswald Tanchot et d’Abasse Ba (adjoint) ne revienne en scène, ce vendredi face au Red Star, Rassoul Ndiaye, lui, s’est donc imprégné de l’ambiance L1. Titulaire à Montpellier (2-2), titulaire face à Brest (1-2), en sa qualité de milieu défensif. Poste qui lui reviendra dimanche, sauf surprise, au coup d’envoi d’un duel avec le Stade Rennais (13 heures). Un grand défi sur fond de match du rebond.
« C’est vrai, la défaite face à Brest nous a fait un peu mal à la tête, admet-il. On n’a peut-être pas fait tout ce qu’il fallait pour gagner, mais sincèrement, on ne méritait pas de perdre. Maintenant, c’est aussi la preuve qu’il y a encore pas mal de choses à régler. Mais globalement, je trouve que les sensations sont bonnes. Face à Brest, c’était la première à domicile et peut-être étions-nous un peu crispés. » Au Roazhon Park, cette crispation ne pourra faire partie du décor.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
J-2 pour le HAC avant un rendez-vous fixé au Roazhon Park pour y défier des Rennais invaincus au sortir des deux premières journées. Une échéance dont une partie du décor a été plantée par l’entraîneur Luka Elsner, ce vendredi 25 août 2023.
Luka Elsner attend de ses joueurs qu’ils poussent le curseur beaucoup plus loin en termes d’efforts
Extraits de la conférence de presse, à quarante-huit heures du coup d’envoi de la 3e journée. Un peu moins d’une semaine après un premier échec concédé au Stade Océane, lors de la réception de Brest (1-2), le HAC s’annonce à Rennes pour le match du rebond. Luka Elsner attend beaucoup plus de ses joueurs.
Un seul sujet de discussion ! Sur ce point, jamais le technicien slovène ne transigera : l’investissement. Et ce qu’il a vu dimanche 20 août 2023, du coup d’envoi à la pause notamment, Luka Elsner ne l’a pas encore totalement digéré. « La première chose sur laquelle on doit se pencher, avant d’évoquer le système et les éléments tactiques, c’est sur nos efforts. Factuellement, ce qu’on a présenté à nos joueurs, de manière détaillée, démontre bien qu’on était en retard sur cette phase-là. Sur ce qu’on a produit en termes d’impact, on était derrière Brest. Et tant qu’on ne réglera pas ce problème, il ne sera pas pertinent de parler du système. Sur le premier but qu’on encaisse, on ne gagne pas les duels, on ne revient pas sur le joueur qui a pris l’ascendant. Alors, passons donc d’abord par les cases impact, courses et solidarité. Le comprendre sera peut-être pour nous un point de démarrage de la saison. »
Tous sur le pont, sauf… Sonné par la blessure contractée dimanche, lors de l’échauffement, par Oussama Targhalline, dont l’absence pourrait finalement s’étirer jusqu’à trois mois (désinsertion du droit fémoral), l’entraîneur n’a pas eu dans la semaine à déplorer le forfait d’un autre de ses cadres. Seul Aloïs Confais, stoppé par une forte douleur au dos, a rejoint Yoni Gomis (genou) à l’infirmerie. Ménagé lors de la précédente journée, puisque resté sur le banc des remplaçants, Loïc Nego ne semble plus souffrir de la moindre douleur au mollet. L’international hongrois devrait ainsi réintégrer le « onze » de départ.
Emmanuel Sabbi d’entrée ? L’ancien acteur du championnat danois (Odense), entré en jeu à Brest lors des dernières minutes, continue à prendre ses marques. « Il a pris dans la figure l’intensité de nos séances, mais il progresse, note l’entraîneur havrais. Il digère bien les charges de travail, récupère très vite. » Au point de prétendre à une première titularisation dès cette troisième journée ? « C’est une possibilité », admet Luka Elsner.
Rennes, une barre mise encore plus haut. Après avoir découpé le FC Metz lors de la journée d’ouverture (5-1), le Stade Rennais s’est offert le point du nul à Lens, non sans avoir dû courir après le score (1-1), dimanche 20 août 2023. En ce début de saison, les Bretons semblent ainsi prêts à imposer un gros tempo. « Des joueurs capables de faire la différence sur une passe, un décalage ou une action combinée, il y en a à la pelle dans cette équipe. C’est une top équipe. Elle s’appuie sur un projet de jeu cohérent. On s’attaque donc à un très gros morceau. Il faudra donc jouer avec courage, mais aussi avec de l’ambition. Et surtout, prouver qu’on a retenu la leçon du dernier match. »