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C’est une finale ! Un succès ce lundi 22 mai 2023 aux dépens de Valenciennes et c’est en Ligue 1 que l’histoire du doyen des clubs français s’écrira la saison prochaine. Le Stade Océane se prépare pour le grand soir.
Oualid El Hajjam est l’un des Havrais à avoir déjà croqué les émotions d’une accession en Ligue 1, avec Amiens (2017) et Troyes (2021)
Une victoire. Une seule. Même si ce devait être la vingtième et dernière. Et les Ciel et Marine enjamberont ce lundi soir l’ultime obstacle qui les sépare encore de l’apothéose, de l’accession. De ce retour en Ligue 1 qui leur est promis depuis des semaines, des mois. Cette sensation sur laquelle personne n’avait osé miser l’été dernier, que personne ne pouvait imaginer. À cette époque, le HAC, en pleine révolution, en pleine reconstruction, ne figurait même pas sur la liste des potentiels outsiders.
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Près de dix mois plus tard, tout le monde s’accorde à saluer l’immense saison du Havre AC, indéracinable leader depuis la 14e journée, indestructible durant trente-deux matches à la suite. Ce Havre AC qui n’a concédé que seize buts en trente-cinq échéances. Alors oui, ce lundi soir, le moment sera venu d’enjoliver ce grand pont fait à tous les pronostics. Le moment d’en finir. De se mettre d’ores et déjà en configuration Ligue 1.
Le nul de Metz, samedi à Guingamp (1-1), offre en effet aux Ciel et Marine, notamment privés de Thiaré (suspendu), Grandsir (blessé) et Joujou (sélection), la possibilité d’aller chercher les trois points qu’il manque à leur bonheur. Cette dernière touche à leur chef-d’œuvre.
« On va engager tout ce que l’on a pour vivre ce match à fond »
« C’est hyper-enthousiasmant, confie Luka Elsner. Quelle opportunité on a ! C’est une balle de match. C’est pour des moments comme ça qu’on fait tous ce métier. On a hâte d’y être. Maintenant, ne jouons pas ce match avant que le coup d’envoi ait été donné. Ne nous projetons pas trop loin. »Peut-être le couac de la semaine passée à Annecy (0-1) permet-il aux Ciel et Marine de garder, encore un peu, les pieds sur terre. De ne pas oublier d’où ils viennent, d’où ils reviennent pour certains.
« On va engager tout ce que l’on a pour vivre ce match à fond », assure Elsner, en lice rappelons-le, pour le titre de meilleur entraîneur de L2 aux Trophées UNFP. « C’est vrai qu’à Annecy, reprend-il, on a un peu dévié de notre trajectoire, mais ça ne remet rien en cause. Sur la base du contenu, on n’a quand pas tout fait à l’envers. On n’a pas pris 3-0 non plus. » « On a vite tourné la page », confirme Victor Lekhal, lui aussi nommé aux Trophées, dans la catégorie meilleur joueur de L2. « Cette frustration emmagasinée à Annecy, si on s’en sert correctement, c’est ce qui peut nous sublimer pour le match de Valenciennes, ajoute le technicien slovène. Les gars ont été touchés, vexés, notamment les joueurs offensifs. Et j’ai senti beaucoup de plus de concentration de leur part ces derniers jours. Cette frustration peut être un bon moteur. C’est là qu’on va voir les personnalités, les caractères de champions. »
Là, dans ce moment particulier, lors de cette soirée à hautes émotions, que l’expérience d’Arthur Desmas, de Oualid El Hajjam ou encore de Gautier Lloris, tous déjà riches d’une accession en L1, sera précieuse. Et ce, afin de faire de ce 22 mai 2023 une date inoubliable. Au HAC. Au Havre
Valenciennes au bord du gouffre
Du côté du Hainaut, le feu prend de partout. Sur le banc, Nicolas Rabuel, l’entraîneur, s’est même déjà brûlé, limogé le 13 avril et remplacé par Ahmed Kantari. Sur le pré, là aussi les flammes menacent. Lors des treize dernières journées, le VAFC ne s’est imposé qu’une seule fois. C’était à Amiens, lors de la 32e journée (2-0). Conséquence, après avoir traversé des semaines, des mois, à louvoyer aux côtés des menacés, les Nordistes se débattent en zone rouge. Relégables qu’ils sont pour la première fois de la saison, et ce malgré l’apport d’Adrian Grbic, arrivé cet hiver et auteur de huit buts en onze matches.
Mais peut-être le pire est-il à venir. En coulisses, l’incendie s’est en effet également déclaré. Il se murmure ainsi, avec insistance, qu’en cas de descente en National, VA serait contraint à déposer le bilan. Selon nos confrères de la Voix du Nord, 15 M€ manqueraient dans les caisses afin d’éviter une lourde chute, avec un possible atterrissage en National 3. Contesté par les supporters depuis plusieurs années, le président Eddy Zdziech l’est désormais par les hommes forts de la municipalité valenciennoise. Ambiance…
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Énorme déception pour le HAC qui, hier, devant ses supporters, n’est pas parvenu à accrocher le succès qui lui aurait ouvert les portes de la Ligue 1
Alors que ce lundi soir devait lui permettre de valider son accession, le HAC est tombé face à Valenciennes, concédant sa deuxième défaite à la suite, la première à domicile. Vendredi, c’est à Bastia qu’il faudra se remettre à l’endroit et, peut-être, tuer le suspense.
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20h45. L’équation ne pouvait être plus simple à résoudre. Du moins sur le papier. En pénétrant sur cette pelouse inviolée depuis l’ouverture de la saison, les hommes de Luka Elsner, privés de Thiaré (suspendu) et de Grandsir (blessé), savaient que seul un succès leur ouvrirait les portes du paradis.
20h52. Le coup de froid. Déjà alertés à deux reprises, sur une étrange tentative de Haouari (2 e ) et une autre de Masson (3 e ), les Ciel et Marine vont rapidement finir dans les cordes. Contraints qu’ils allaient être à mettre un genou à terre. Sans même que les Valenciennois n’aient eu réellement à s’employer. Oui, ces derniers profitaient d’une erreur de Sangante, et d’une passe en retrait trop peu appuyée à destination de Desmas, avant que le portier du HAC ne soit sanctionné d’une faute sur Grbic.
Pour un incontestable penalty que l’Autrichien transformait. On jouait alors la 7 e minute. Une ouverture du score qui éteignait quelque peu un Stade Océane dans lequel les Barbarians Havrais, vexés par la disparition de leur bâche, ne jouaient (malheureusement) pas leur rôle habituel.
21h15. La réaction se fait attendre. Depuis la 5 e minute et un coup de tête de Sangante, le HAC ne parvient toujours pas à faire frissonner Sy, l’ultime rempart du VAFC. Aucune occasion digne de ce nom lors de cette première demi-heure. Offensivement, les Ciel et Marine affichent de nouveau de cruelles lacunes. Sur le pré, les Havrais ne semblent pas avoir réellement pris la mesure de l’événement.
21h28. La barre ! Enfin le HAC montre-t-il les crocs. Enfin les Nordistes tremblent-ils. Après un moment très chaud qui vit Casimir puis Mbemba menacer (40 e ), c’est Lloris, déjà crédité de trois réalisations cette saison, qui fait se lever les 20 000 spectateurs. D’un coup de tête, comme toujours, mais cette fois, le cuir vient heurter le haut de la transversale (43 e ).
En cette fin de première période, Lekhal et les siens se montraient pressants, enfin dans leur match. Quoi que…
21h30. Deuxième coup de bambou. Incapables de ressortir proprement un ballon qui traînait avec insistance aux abords du but de Desmas, les Havrais offraient à Kaba, à l’entrée de la surface, l’occasion de se faire plaisir, d’une frappe sèche, puissante, qui laissa sans réaction le numéro 1 du HAC (0-2, 45e+1). Piégée à seize reprises seulement en trente-cinq matches, la défense du Havre AC craquait donc deux fois en quarante-cinq minutes. Face à Valenciennes, devant la treizième attaque du championnat.
22h03. Elsner joue la carte Logbo. Après avoir laissé Mbemba au vestiaire pour lancer Bentoumi (17 ans) dans le bain, l’entraîneur havrais décide à l’heure de jeu de miser sur un autre jeune de la Cavée, en la personne de Logbo, 19 ans, encore jamais vu en Ligue 2. Kitala, lui, reste scotché sur le banc.
22h06. Cette fois, c’est le poteau ! Une attaque-défense se dessine peu à peu. Les Ciel et Marine jouent leur va-tout. Les minutes défilent et planent la menace de devoir se rendre à Bastia, vendredi, avec la peur au ventre. Et peut-être celle-ci aurait-elle pu se dissiper, un peu, si la réussite ne s’était pas dérobée sous les crampons de Lekhal, auteur d’une frappe qui vint s’écraser sur le poteau (63 e ).
22h40. La désillusion. Le HAC concède sa troisième défaite de la saison, la deuxième en l’espace d’une semaine, la première au Stade Océane. Valenciennes, seule équipe à avoir fait le plein cette saison face au Havre AC, est venu plomber l’ambiance et c’est une première balle de match manquée. À deux journées de la fin, Bordeaux, annoncé vendredi à Annecy, n’est qu’à deux points derrière, Metz (3e), en déplacement à Sochaux pour la 37 e journée, à cinq. Et c’est vers Bastia que les Ciel et Marine s’envoleront en fin de semaine...
Havre AC 0 Valenciennes 2
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Mi-temps : 2-0
Arbitre: M. Abed. Spectateurs : 19 799
Buts : Grbic (7e, s.p.), Kaba (45e+1)
Avertissements au HAC : Desmas (6e), Lloris (44e) ; à Valenciennes : Poha (42e), Lecoeuche (77e)
HAC : Desmas – El Hajjam (Mahmoud, 77e), Sangante, Lloris, Opéri – Mbemba (Bentoumi, 46e), Lekhal (cap), Targhalline – Casimir (Richardson, 60e), Alioui, Cornette (Logbo, 60e)
Non utilisés : Gorgelin (g), Kinkoué
Entraîneur : Luka Elsner
VALENCIENNES : Sy – Linguet, Poha, Cuffaut (cap), Lecoeuche (Diliberto, 77e) – Masson, Kaba – Boutoutaou (Berthomier, 77e), Haouari (Debuchy, 71e), Hamache (S. Ben Seghir, 71e) – Grbic (U. Bonnet, 25e).
Non utilisés : Konaté (g) ; Boudraa
Entraîneur : Ahmed Kantari
Source : PN
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Lundi, la soirée de l’accession s’est muée en une réelle désillusion. Un premier échec au Stade Océane, une semaine après un premier revers qui vint briser une série de trente-deux matches sans défaite. Il reste désormais deux journées au HAC pour assurer son retour en Ligue 1.
Coupable d’une erreur fatale, lundi, Arouna Sangante, auteur d’une saison globalement impeccable, symbolise unesolidité actuellement moins flagrante dans les rangs du HAC. Suspendu (comme Cornette), il ne pourra être du vol, vendredi, à destination de Bastia
L’idée n’est pas de le blâmer, loin de-là, mais d’en faire un symbole. Celui d’une défense qui a tenu le HAC à bout de bras depuis l’ouverture du championnat, qui n’a cessé de cacher sous le tapis des lacunes offensives aujourd’hui plus criantes que jamais.
Ou quand Arouna Sangante, déjà hors du coup une semaine auparavant à Annecy (0-1), fut à l’origine de l’ouverture du score de Valenciennes (7e). À 21 ans, ce joueur devenu cadre en l’espace de deux saisons à ce niveau, promu vice-capitaine, impressionnant de maturité, peut désormais palper cette différence qui le sépare encore, lui et ses partenaires, du très haut niveau. Faut-il en être surpris ? Bien sûr que non.
Car c’est tout le bloc qui débloque, qui se fissure. Sous le poids de la pression, de l’enjeu. Tout un bloc qui souffre de cette efficacité offensive passée de modeste à famélique. Peut-être était-il écrit que Sangante et ses complices du secteur défensif ne pourraient réaliser l’exploit de faire du HAC une citadelle quasi imprenable jusqu’à la 38e et dernière journée. De faire du Havre AC un leader intouchable jusqu’à ce que l’accession ne devienne réalité. Parce que l’arrière-garde n’est plus aussi étanche, parce que ce souci de défendre qui a infiltré toutes les lignes se désagrège.
« Vite se remettre à l’endroit, et se lâcher »
Et alors que l’Autrichien Grbic, arrivé cet hiver à Valenciennes, s’était offert son neuvième but en douze matches, dès la 7e minute, les offensifs havrais, eux, ramaient. Comme trop souvent. Encore une fois, ce sont les « défensifs » qui ont menacé, Lloris d’une tête sur la barre (43e), Lekhal d’une frappe sur le poteau (63e), et Opéri par ses incessantes percées, ses nombreux centres.
Certes, les entrées en jeu de Bentoumi (17 ans) à la 46e, de Logbo (19 ans) à la 60e, puis de Mahmoud (77e) ont injecté un peu de vitesse, d’audace, de percussion, le long d’une ligne d’attaque qui n’a dévoilé qu’un seul buteur, en la personne de Grandsir, lors des cinq dernières journées et un succès à Nîmes (1-0). Depuis, seuls Lloris et Targhalline ont scoré (à Caen, 2-1), le Ruthénois Valeirio a offert la victoire au HAC à la 87e (1-0, 34e j.), et puis c’est tout.
Néanmoins, le moment n’est pas venu de verser dans la sinistrose. De paniquer. À deux encablures de la fin, le Havre AC, toujours adossé à une avance de cinq points (sur le FC Metz), reste maître de son destin. « Il y a encore deux matches à disputer et deux victoires à aller chercher, insistait Opéri dans la foulée du récent échec. Il faut vite relever la tête, se remettre à l’endroit. Et se lâcher. S’il y a de la crainte ? Je ne pense pas. »
Si la série brisée à Annecy, longue qu’elle était de trente-deux matches sans défaite, a forcément affecté le moral des troupes, si le fait de n’avoir aucune certitude quant à cette faculté de trouver l’ouverture, les Ciel et Marine ne peuvent décemment lâcher prise si près du sommet. Vendredi à Bastia, dans un stade Furiani très certainement bondé, devant des Corses libérés et revenus de Pau, samedi, boostés par une démonstration offensive (6-2), le HAC ne pourra passer une troisième fois à la suite à côté de son sujet. Pas maintenant, pas à la fin d’une telle saison. Pas après avoir laissé tant d’énergie.
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J-2 avant le déplacement à Bastia et une nouvelle balle de match pour le HAC. Un déplacement, a-t-on appris ce mercredi 24 mai 2023, qui pourrait permettre à Samuel Grandsir, forfait lors des deux précédentes journées, de renouer avec la compétition.
Forfait lors des deux derniers matches, Samuel Grandsir pourrait renouer avec la compétition, vendredi à Bastia
S’il n’a pas pris le risque d’acter le retour de son excentré gauche, Luka Elsner n’exclut toutefois pas la possibilité d’emmener Samuel Grandsir, vendredi à Bastia, là où le HAC est attendu. Bastia, là où planera une nouvelle fois le rêve d’une accession en Ligue 1 au terme des 90 minutes.
Diminué face à Rodez (1-0, 34e j.), forfait à Annecy (0-1, 35e j.) comme lors de la réception de Valenciennes (0-2, 36e j.), l’ex-joueur du Los Angeles Galaxy (USA) semble se remettre d’une douleur qui touchait l’un de ses genoux et l’une de ses chevilles. Ce mercredi, Grandsir a participé à sa première séance d’entraînement, et ce sans la moindre gêne.
Kinkoué ou Kongolo ?
Un retour qui offrirait une option fraîche à l’entraîneur havrais, lequel ne pourra aligner Jamal Thiaré, Quentin Cornette (suspendus) et Antoine Joujou (sélection). Tout comme il faudra à Elsner se passer d’Arouna Sangante, lui aussi sous le coup d’une suspension (1 match ferme). L’occasion peut-être pour Étienne Kinkoué, apparu à trois reprises et impeccable lors de sa seule titularisation (à Pau, 1-0, 29e j.), de croquer aux sensations de cette soirée à Furiani. À moins que le technicien slovène ne fasse confiance à Terence Kongolo, dont la dernière apparition date du 1er avril, à Pau. Avant qu’il ne se blesse (béquille), souci physique qui n’est plus qu’un mauvais souvenir.
À noter que les jeunes Mokrane Bentoumi (17 ans) et Élysée Logbo (19 ans) devraient vivre de l’intérieur cette 37e journée.
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Le défenseur du HAC prévient : ce vendredi 26 mai 2023, à Bastia, les Ciel et Marine ne pourront se permettre de se projeter au-delà des 90 minutes. Cette deuxième balle de match, l’ex-Auxerrois n’entend pas la rater.
Gautier Lloris en appelle au retour de la solidité et de la solidarité dans les rangs du HAC
Un an après avoir vécu les émotions de l’accession en Ligue 1 sous le maillot de l’AJ Auxerre, Gautier Lloris attend du rendez-vous de vendredi, à Bastia, qu’il permette au HAC de se hisser à son tour jusqu’au paradis.
Les traces de la gueule de bois ont-elles définitivement disparu ?
« Cette gueule de bois, on l’avait encore hier matin (lire mardi matin) à l’entraînement. Mais là, on est passés à autre chose. Il le faut, car le prochain match arrive vite. On est donc focus sur Bastia. »
Avec le recul, cette défaite face à Valenciennes, comment l’expliquez-vous ?
« On n’a rien vu de ce qui a fait notre force toute la saison. À savoir notre solidité défensive. C’est avec cette solidité qu’il faut aller à Bastia. »
Ces erreurs défensives faut-il les imputer à l’enjeu ?
« Pas forcément. Des erreurs, il y en a à tous les matches, mais parfois, elles sont sans conséquence, donc elles ne se voient pas. »
Ce match, finalement, ne l’avez-vous pas joué avant, dès samedi soir, lorsque Guingamp à égaliser face à Metz ?
« À titre personnel, non. Maintenant, peut-être que collectivement, les pensées étaient tournées sur l’après Valenciennes. Mais bon, le résultat, c’est qu’on a pris une bonne claque. On sait maintenant qu’il ne faut penser qu’au match, et pas à la suite. »
Le fait ne plus jouer en décalé, avec tous les autres résultats à l’esprit, peut-il vous permettre de vous lâcher un peu plus ?
« Peut-être. Jouer après les autres, ça peut effectivement avoir un impact dans la tête de certains. Là, la question ne va pas se poser. Ça va rééquilibrer les choses. On va pouvoir se concentrer sur nous, que sur nous. »
Avec une envie de revanche sur vous-mêmes, une dose d’orgueil supplémentaire ?
« Exactement. Tout ce qu’on a fait cette saison nous autorise à avoir plusieurs balles de match. Et cette deuxième chance, il faut la saisir. Là, on va à Bastia, on sait que ce sera une belle bataille. Les Corses n’ont plus d’objectif, si ce n’est de bien finir leur super-saison. Ils vont être relâchés, prendre des risques. Ils ne seront pas stressés du tout. À nous d’être prêts, de se mettre en mode commando comme l’a demandé le coach.
Et accessoirement, de retrouver quelques sensations offensives…
« C’est vrai que ça fait un certain moment qu’on n’a pas marqué dans le jeu. Mais c’est notre souci depuis le début de la saison, on sait donc vivre avec ça. Alors appuyons-nous sur notre solidité, notre solidarité. »
Pour finir sur un coup de tête victorieux de Lloris ?
« J’aimerais bien. »
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L’accession se jouera donc la semaine prochaine, vendredi 2 juin 2023, lors de la réception de Dijon. Ce vendredi 26 mai 2023, sur la pelouse de Bastia, le Havre AC a pioché un résultat qui lui permet de conserver trois points d’avance sur Metz et Bordeaux.
En ne s’imposant pas à Bastia, Josué Casimir et les Havrais ont grillé, vendredi 26 mai 2023, un deuxième joker dans la course à la montée en Ligue 1. Tout se jouera donc vendredi prochain à domicile face à Dijon
Le HAC garde un joker. Auteurs d’une fin de saison « Hitchcokienne », les Ciel et Marine, un temps menés par le SC Bastia, sont parvenus à arracher le point du nul, un résultat qui leur permet de virer sur le dernier acte de la saison, vendredi prochain, au Stade Océane, face à des Dijonnais qui joueront leur maintien.
Que de stress. Que de doutes en ce début de soirée. Que de vagues bastiaises, sans que les Ciel et Marine ne parviennent à respirer, à franchir la ligne médiane. Privé de Thiaré, Cornette et Sangante (suspendus), mais aussi d’Alioui, contraint à jeter l’éponge avant le décollage pour Bastia, sans oublier l’absence, déjà longue, de Kechta, le HAC peinait à trouver un minimum de fluidité collective.
Il ne manque plus qu’un tout petit point au HAC pour monter
Alignés que les Havrais étaient dans une configuration inédite, avec le seul Casimir en pointe. En 4-1-4-1. De la prudence, peut-être afin de se rassurer dans la foulée des deux revers concédés à la suite, mais de longues minutes sans parvenir à approcher du but de Placide, sollicité pour la première fois à la demi-heure de jeu, sur un coup franc de Mbemba. L’ex-portier du Havre AC captait le ballon sans la moindre difficulté (30e).
La bonne nouvelle, c’est qu’à cet instant de la soirée, Metz butait également sur Sochaux, à Bonal. Virtuellement, le club doyen était alors en Ligue 1, à un quart d’heure de la pause. Et peut-être l’angoisse aurait-elle pu baisser d’un ton si M. Paradis n’avait pas « offert » au HAC un coup franc à l’entrée de la surface bastiaise, alors que c’est à l’intérieur de celle-ci que Mahmoud fut visiblement bousculé. Le coup franc permit toutefois à Opéri de chauffer son pied gauche, et Placide, ses gants (41e). Ce même Placide qui vit dans la foulée une tentative de Richardson, de la tête, échouer au ras de son poteau gauche (42e).
Le but Grandsir peut valoir très cher
Les hommes de Luka Elsner se mettaient enfin en action, dans le sens du match. Match qui se devait néanmoins de prendre une autre dimension, car Metz ouvrit le score à Sochaux. Et… Et Bastia, sur une tête de Guidi, obligeait le HAC à courir après le score (1-0, 53e). Oui, les Ciel et Marine se retrouvaient de nouveau menés, secoués. Toujours incapables de conclure une saison, formidable, jusqu’à ce qu’ils ne chutent à Annecy (0-1, 35e j.) et qu’ils ne commencent à s’écrouler. À craquer.
Et même si Elsner tenta de faire bouger les choses en lançant Grandsir, Logbo et Bentoumi, offensivement, le Havre AC resta d’une inquiétante transparence. À l’exception de cette tentative, contrée, de Targhalline, qui obligea Placide à s’employer (80e). Mais comment ? Comment marquer, avec si peu de percussion, si peu d’idées, si peu de précision ? Eh bien, d’une demi-volée, Grandsir montra la voie, apporta la plus belle des réponses, auteur de son deuxième but de la saison, peut-être l’un des plus précieux.
Les notes du HAC
Desmas (6), El Hajjam (5), Kinkoué (5,5), Lloris (5,5), Opéri (5), Lekhal (6), Mahmoud (3), Mbemba (4), Targhalline (5), Richardson (5), Casimir (2)
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C’est donc vendredi 2 juin 2023, au Stade Océane, devant des Dijonnais menacés, que le HAC abattra l’ultime carte au jeu de l’accession. Et au coup d’envoi de ce dernier duel de la saison, ce sont les Ciel et Marine qui auront la main. Messins et Bordelais accuseront un handicap de trois points.
Le but inscrit par Grandsir à Bastia (89e), son deuxième de la saison, permet au HAC de virer sur la dernière journée avec tous les atouts encore en main
« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Ce proverbe sied à merveille aux Ciel et Marine, un temps en passe de battre tous les records, aujourd’hui contraints à jouer leur avenir sur les prochaines 90 minutes. Les 90 dernières d’une saison au final inattendu. Flippant, mais si excitant. Passionnant. Grisant. Un final relancé, en partie par des Havrais qui n’avaient plus jamais enchaîné trois journées sans gagner, depuis les trois premières joutes de la saison, des Havrais qui n’avaient jamais aligné trois rendez-vous en ne laissant derrière eux qu’un seul point.
Mais quel point ! Arraché dans l’antre de Bastiais remontés, galvanisés à l’idée de s’offrir le scalp d’un leader en souffrance. Un point qui laisse le HAC trois points devant ses deux poursuivants. Un point que les Ciel et Marine dédieront à leur joker hivernal, celui du soir aussi : Samuel Grandsir. D’une demi-volée, envoyée au centre de la cible, peut-être l’Ébroïcien a-t-il évité au Havre AC de se désintégrer, de s’écrouler avant la ligne.
Et pour jouer, ne serait-ce qu’une partie de la deuxième mi-temps, Grandsir, out lors des deux journées qui avaient précédé ce vol pour la Haute-Corse, dut toutefois subir une ponction au niveau d’un genou, et surtout, serrer les dents, blessé qu’il était toujours à son arrivée à Furiani. « Mais c’est important qu’il soit là pour le groupe », nous soufflait Mathieu Bodmer à la pause de cet angoissant Bastia-HAC. Important, et même décisif. L’ancien acteur de la MLS, sous les couleurs du Los Angeles Galaxy, n’avait à peine plus de vingt minutes dans les jambes. Luka Elsner lui en a imposé plus de trente.
Un point, un seul
Avec la réussite qui en a découlé. Cette égalisation à la 89e minute, qui n’a certes pas la saveur d’un succès, encore moins celle d’une accession, mais qui eut le don d’atténuer les effets d’une boule au ventre qui ne cessait de grossir. Et ce, dès l’entame d’une soirée qui mit en exergue la fébrilité des Ciel et Marine, leur incapacité à retrouver leurs repères collectifs. Toujours freinés par une ligne d’attaque, cette fois incarnée par le duo Mahmoud-Casimir, avouons-le très faible à Furiani.
Néanmoins, pour cette 37e et avant-dernière journée, le choix offert à Luka Elsner ne pouvait être plus réduit. Rappelons que Thiaré purgeait le deuxième de ses cinq matches de suspension, que Kitala est hors sujet depuis trop longtemps, que Joujou participe au naufrage de l’équipe de France U20 au mondial argentin (défaite contre la Corée du Sud et la Gambie), qu’Alioui, blessé, a dû jeter l’éponge au dernier moment, et que Cornette, suspendu, n’a pu entrer dans l’arène. Avouez que cela fait beaucoup pour un secteur offensif déjà peu réputé pour son insatiable efficacité, même lorsque tous les atouts sont à disposition.
Alors vendredi prochain, au cœur d’un Stade Océane aux guichets fermés depuis près de trois semaines, devant des Dijonnais en grand danger, puisque relégables à ce jour, les Ciel et Marine, leaders depuis la 14e journée, un temps protégés par leurs douze points d’avance sur le troisième, invincibles et hermétiques qu’ils étaient, ne pourront se rater. Un point leur suffit pour monter, pour être champions. Un point, un seul.
Le HAC en Ligue 1 vendredi si…
- Il bat Dijon
– Il fait match nul face à Dijon
– Il perd face à Dijon, et Metz, à Saint-Symphorien, ne bat pas Bastia
– Il perd face à Dijon, et Bordeaux, au Matmut Atlantique, ne bat pas Rodez
– Il perd 1-0 face à Dijon, Bordeaux l’emporte 1-0 aux dépens de Rodez. Les deux équipes sont à égalité parfaite (72 pts, +25), et au goal-average particulier (victoire face aux Girondins 1-0 et 2-1), c’est le HAC qui passe devant
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Attaquant d’une équipe de France U20 d’ores et déjà éliminée de la Coupe du Monde, Antoine Joujou se prépare à quitter l’Argentine ce lundi 29 mai 2023. Mercredi, il retrouvera le centre d’entraînement de Soquence et devrait être opérationnel pour la réception de Dijon, vendredi.
De retour d’Argentine, où l’équipe de France U20 n’a pu sortir de la phase de poule, Antoine Joujou est de nouveau à la disposition du HAC
Il est de retour. Appelé à disputer la Coupe du Monde U20 avec l’équipe de France, en Argentine, et à s’envoler pour l’Amérique du Sud il y a deux semaines, Antoine Joujou reprendra ses marques au centre d’entraînement de Soquence dès mercredi matin. L’échec des Bleuets, certes victorieux dimanche face au Honduras (3-1), mais éliminés dès la phase de poule après deux revers devant la Corée du Sud (1-2) et la Gambie (1-2), fait ainsi le bonheur du HAC.
Le HAC presque au complet
En grande difficulté offensive lors des trois derniers matches (1 but inscrit), trois rendez-vous manqués par le jeune attaquant, les Ciel et Marine disposeront ainsi d’un atout supplémentaire pour la réception de Dijon, vendredi. Jour d’un match capital pour l’avenir du Havre AC. Jour d’une trente-huitième et dernière journée qui devra faire du club doyen un promu en Ligue 1 et un champion de Ligue 2.
Rappelons que les hommes de Luka Elsner bénéficient encore d’une avance de trois points sur Metz et Bordeaux, et qu’un nul suffira à leur bonheur. Pour l’occasion, outre Joujou, le HAC retrouvera Arouna Sangante et Quentin Cornette, suspendus lors du déplacement à Bastia (1-1). Et peut-être Nabil Alioui, lui aussi absent à Furiani (adducteurs). Quant à Jamal Thiaré, il purgera vendredi le troisième de ses cinq matches de suspension.
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Fier de tes origines , fils d’Oxford et Cambridge, deux couleurs font notre prestige Ciel & Marine
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Meilleur entraîneur, meilleur gardien et quatre joueurs invités à prendre place au sein de l’équipe type de la saison. Le HAC, en lice vendredi pour l’ultime combat, a fait sensation aux Trophées UNFP, dimanche 28 mai 2023.
Élu meilleur entraîneur de Ligue 2, Luka Elsner succède à Philippe Montanier, champion l’an dernier avec le Toulouse Football Club
Peut-être leur faudra-t-il patienter jusqu’à vendredi, et cette ultime soirée de la saison qu’ils traverseront sans filet, pour que ce Trophée décerné par l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) laisse filtrer tout son éclat. Néanmoins, impossible de minimiser la présence du HAC sur le devant la scène de cette cérémonie. Deux Trophées, quatre joueurs élus au sein du « onze » de référence. Depuis la saison 2007-2008, et la présence au palmarès de Jean-Marc Nobilo, Christophe Revault et Guillaume Hoarau, plus jamais les Ciel et Marine n’avaient été à ce point reconnus par leurs pairs.
Dans la catégorie meilleur entraîneur de Ligue 2, Luka Elsner a ainsi vu son nom rejoindre le palmarès des Trophées. Une distinction on ne peut plus logique, décerné à un technicien qui a su refaire du HAC un acteur puissant du championnat, un club ambitieux. Un coach qui a tout simplement remis les Ciel et Marine au travail, au vrai, capable de métamorphoser une formation rayée de la liste des prétendants, et même des outsiders, l’été dernier, en une écurie placée en pole position pour l’accession à quatre-vingt-dix minutes du verdict.
Desmas, cette fois c’est la bonne
Un peu moins de trois ans après la fin de sa première expérience en France, sur le banc d’Amiens, Elsner, revenu de deux aventures en Belgique, à Courtrai puis au Standard de Liège, a donc marqué les esprits de ses confrères (et de quelques dirigeants également…). Avec, en super-bonus, la possibilité de renouer avec l’élite du football français. Celle-là même que pourrait à nouveau croquer Arthur Desmas, l’un des hommes forts de Clermont Foot en cet exercice 2020-2021, celui d’une accession historique pour les Auvergnats. Déjà, le numéro 1 du HAC avait été nommé pour le titre de meilleur gardien de Ligue 2. Cette fois, le Trophée lui est revenu.
Là aussi, sans que cela ne souffre la moindre contestation. Desmas n’est autre que l’ultime rempart d’une défense qui restera, quoi qu’il arrive, la plus étanche de la saison, un portier qui, à quatre-vingt-dix minutes du baisser de rideau, a déjà conservé son but inviolé à seize reprises (en 30 matches disputés). Aucun autre gardien du championnat ne pouvait se présenter à ces Trophées avec une telle carte de visite.
Lekhal pose son empreinte
Lauréat, le successeur de Yahia Fofana intègre donc tout naturellement l’équipe type de la saison. Un « onze » au sein duquel trois autres ambassadeurs du Havre AC ont pris place. On citera Arouna Sangante et son seul passé de deux saisons à ce niveau, deux saisons qui ont fait de lui un défenseur déjà surveillé de près par quelques chasseurs de têtes. On citera également Victor Lekhal, le capitaine, l’enfant du club, le joueur aux 200 matches de L2, inscrit parmi les cinq nommés au titre de meilleur joueur de la saison, finalement remporté par le Messin et canonnier (23 buts) Georges Mikautadze.
La sentinelle du HAC, dont le contrat arrive à terme, intègre également l’équipe type. Celle où figure Amir Richardson, assuré, lui, de découvrir la Ligue 1 dès l’été prochain, puisque d’ores et déjà transféré au Stade de Reims il y a près d’un an, en échange d’un contrat de cinq ans et d’un prêt au HAC.
Desmas, Sangante, Lekhal et Richardson, autant de joueurs attendus au sommet de leur art, vendredi, face à des Dijonnais dont la peur de tomber en National n’aura d’égale que la motivation des Havrais d’être sacrés champions.
D’autres normands récompensés
Brice Samba, un peu de HAC sur le Trophée
Numéro 1 des numéros 1, Brice Samba incarne l’exceptionnelle saison du RC Lens. Et à travers lui, c’est une fois de plus la formation du Havre AC qui transpire, en partie, de ce Trophée. Passé à ses débuts par Pacy-sur-Eure et l’ALM Evreux, il intégra en effet le HAC à l’âge de 12 ans, sans toutefois parvenir à y débuter réellement sa carrière.
Doublure de Zacharie Boucher (2012-2013), c’est à Marseille qu’il décida donc de tenter sa chance en 2013. En vain. Alors il reprit la route. Nancy, puis Caen, puis Nottingham Forest en 2019 (Ang). Une plongée en Championship (L2), victorieuse, puisque marquée par le retour de Forest en Premier League.
Mais à la surprise générale, il quitta l’Angleterre l’été dernier, avant même de goûter au plus grand championnat du monde. Et ce, pour rejoindre le RC Lens, où déjà sa trace est indélébile, pilier d’un secteur défensif qui n’est autre que le plus solide du championnat.
Franck Haise sans surprise
Le plus Rouennais des Lensois Franck Haise a été pour la première fois élu meilleur entraîneur de Ligue 1 par ses pairs, récompensant sa très belle deuxième place derrière le Paris SG. Il est le troisième technicien Sang et Or couronné après le légendaire Daniel Leclerc, qui avait conduit en 1998 le club à son seul titre de champion de France, et Joël Müller, en 2002. « C’est la reconnaissance d’un club, d’un collectif, ce sera toujours ça le plus important » , a dit Franck Haise sur scène, saluant son « groupe exceptionnel, avec parfois de la musique un peu forte pour les oreilles, un groupe exceptionnel depuis trois saisons ».
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Hissé jusqu’au « onze » type de la saison, lors des récents Trophées UNFP, Victor Lekhal, en lice vendredi soir avec le HAC pour le match de l’accession, retrouvera en outre la scène internationale et la sélection algérienne. Quatre ans après.
Un peu plus de quatre ans après sa première, et seule sélection, Victor Lekhal se prépare à retrouver l’équipe d’Algérie
Le retour de Victor Lekhal à son meilleur niveau, après trois saisons dénuées pour lui de plaisir, ne passe pas inaperçu. Nommé parmi les cinq meilleurs joueurs de Ligue 2, acteur du « onze » type de la saison, version Ligue 2, lors de la récente cérémonie dédiée aux Trophées UNFP, le capitaine du Havre AC vient de réapparaître sur une autre liste. Et non des moindres. Celle communiquée par Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
Avec Himad Abdelli
Oui, un peu plus de quatre ans après avoir célébré sa première sélection avec les Fennecs (26 mars 2019), une première douloureuse puisque synonyme d’une troisième grave blessure à un genou (rupture des ligaments croisés), Victor Lekhal (29 ans) plongera à nouveau dans l’ambiance internationale. Et ce, à l’occasion d’un premier rendez-vous, en Ouganda (le 18 juin), pour le compte des qualifications à la Coupe d’Afrique des Nations 2024, puis d’un deuxième, amical celui-ci, face à la Tunisie (le 20 juin).
Et le capitaine du Havre AC retrouvera sous le maillot de l’Algérie deux « vieilles » connaissances. A savoir Riyad Mahrez (Manchester City, Ang), bien évidemment, mais aussi Himad Abdelli (23 ans), auteur d’une fin de saison canon – et de deux buts exceptionnels – avec des Angevins condamnés à la Ligue 2 depuis plusieurs semaines déjà. Une première pour le « gamin » du Mont-Gaillard.
Toujours sur la scène internationale, notons que le jeune Paul Argney (17ans), portier de l’équipe de France U17, disputera vendredi, en Hongrie, la finale du championnat d’Europe U17 face à l’Allemagne. Un an après le sacre continental décroché par la promotion emmenée par Saël Kumbedi Nséké, un nouvel ambassadeur de la Cavée Verte pourrait donc s’offrir le titre européen de la catégorie.
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En possession depuis dimanche du Trophée de meilleur gardien de Ligue 2, décerné par l’UNFP, Arthur Desmas, ultime rempart de la meilleure défense du championnat, évoque les quatre-vingt-dix prochaines minutes, les dernières, décisives, les plus excitantes et stressantes de la saison qui se profilent ce vendredi 2 juin 2023 face à Dijon.
S’il venait, avec la compplicité de ses partenaires, à signer un dix-septième «clean sheet», vendredi 2 juin 2023 face à Dijon, Arthur Desmas assurerait au HAC son accession en Ligue1
Élu dimanche 28 mai 2023 par ses pairs numéro 1 des numéros 1, en Ligue 2, Arthur Desmas entend mettre en avant la confiance et l’esprit conquérant avec lesquels les Ciel et Marine abordent le grand soir.
Remis quarante-huit heures après un nul arraché à Bastia (1-1) et cinq jours avant le grand soir, quelle importance revêt pour vous ce Trophée de meilleur gardien de Ligue 2 ?
« C’est une fierté. C’est la récompense d’une saison, d’une équipe, d’une solidité défensive. C’est aussi la récompense de tout le travail fourni avec le staff, Nico (Douchez, l’entraîneur des gardiens), la « team » avec Math (Gorgelin) et Momo (Koné). Alors oui, c’est moi qui reçois le Trophée, mais c’est quelque chose qui n’a rien d’individuel. Tout ça, on l’a construit ensemble. »
Finalement, cette parenthèse sur fond de cérémonie parisienne ne vous a-t-elle pas permis d’évacuer la pression, ne serait-ce que quelques heures ?
« C’était sympa, oui. Mais cette parenthèse, on l’a vite refermée afin de se focaliser sur Dijon. Après, est-ce qu’elle nous a permis de nous vider réellement l’esprit ? Je ne sais pas… Disons qu’on a pu prendre un peu de recul sur la situation. »
Après deux jokers grillés, vous voilà dans l’obligation d’aborder l’ultime séance sans filet, ou presque. Dans quel état psychologique le groupe aborde-t-il cette finale ?
« Est-on vraiment stressés ? Oui, dans la mesure où on a envie de le faire. Mais là aussi, prenons du recul. En début de saison, si on nous avait dit que nous aurions eu, ne serait-ce qu’une balle de match, ça aurait été top. Aujourd’hui, on en est là, et on hyper contents de pouvoir jouer un tel match, devant notre public. Finalement, c’est un peu à l’image de notre saison. On a souvent marqué en fin de match, on a pris beaucoup de points en fin de match, le scénario devait peut-être s’écrire comme ça, en toute fin de championnat. »
Le but inscrit à Bastia par Samuel Grandsir, là aussi dans les dernières minutes (89e) et synonyme de résultat nul, vous permet-il d’aborder la venue de Dijon avec une sérénité digne de l’enjeu ?
« C’est un but extrêmement important, évidemment. Prendre un point à Bastia, toutes les équipes n’ont pas été capables de le faire. Nous, on l’a fait, et c’est très bien. Et ce point a changé la donne. »
Résultat, seul un point manque désormais au HAC pour accéder en L1 et être champion…
« Mais on ne rentrera pas sur le terrain en ne pensant qu’à ce point. C’est en conquérants qu’on débutera cette rencontre. C’est important de savoir qu’il ne nous manque qu’un point. C’est sûr que s’il y a match nul à dix minutes de la fin, peut-être qu’on essaiera de garder ce résultat, mais on n’entamera pas cette rencontre en jouant petit bras. »
Si vous aviez un dernier message à transmettre, à vos partenaires, au peuple ciel et marine, quel serait-il ?
« Surfons sur ce qu’on fait de bien, sur notre saison, sur cette confiance qu’on a en nous. Et sur le fait qu’on a aussi réussi à réveiller le public havrais. J’ai l’impression qu’on donne du plaisir aux gens. Alors continuons ! »
Avec Aliou
Forfait de dernière minute et donc absent des « 18 » lors du récent déplacement à Bastia (1-1), Nabil Alioui s’est remis d’une blessure aux adducteurs et a repris une activité tout à fait normale. Le Franco-Marocain croisera donc le fer avec les Dijonnais, vendredi 2 juin 2023. Samuel Grandsir, buteur à Furiani mais toujours diminué lors de cette étape en Corse, ne ressent plus la moindre gêne et se positionne pour une place de titulaire. Arouna Sangante et Quentin Cornette reviennent, eux, de suspension.
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Les supporters du Havre AC s’avancent vers la « finale » du vendredi 2 juin 2023 dans un état d’excitation unique (et avec un brin de stress), conscients que ce HAC – Dijon marquera les mémoires, qu’importe son verdict. À rendez-vous exceptionnel, engouement, mobilisation et tifo exceptionnels. Pour une ambiance de folie ?
Fidèles du club doyen, membres actifs de la communauté des supporters ciel et marine, Antoine Tanguy, alias « Mimo », et Johan Vattier, le président des Barbarians Havrais, ont mis la main à la patte pour concevoir le tifo géant qui recouvrira vendredi l’intégralité de la tribune Kop du Stade Océane - Photo Paris-Normandie
On déroule, on découpe, on plie. On déroule, on découpe, on plie. On déroule… En ce mercredi après-midi, ils sont une dizaine, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, à œuvrer à la chaîne et dans la bonne humeur à l’intérieur du local des supporters du HAC, situé sous le parvis du Stade Océane. Au bout du couloir, dans le parking attenant, ils sont une dizaine d’autres, de jeunes garçons cette fois, armés de pinceaux et de rouleaux, à recouvrir de peinture ciel et blanche une immense bâche marine étalée au sol.
« Il y a un atelier découpe de feuilles, un atelier traçage de banderole, un autre peinture, un autre assemblage de voiles. En gros, nous avons réinventé le Fordisme ! », se marre Antoine Tanguy, alias « Mimo », l’un des piliers de la Fédération des supporters du HAC, coordinatrice du tifo géant qui recouvrira ce vendredi l’intégralité de la tribune Kop à l’entrée des deux équipes.
« Cela fait 15 ans qu’il ne se passe rien »
Depuis trois semaines, et de façon encore plus soutenue au cours des derniers jours, une soixantaine d’amoureux du club doyen – entre 15 et 30 au quotidien – se seront relayés du matin au soir pour rendre possible cette œuvre hors norme. Une mobilisation extraordinaire, pour un rendez-vous hors du commun. « Pour nous, c’est le match d’une vie !, plante Johan Vattier, le président de Barbarians Havrais de retour ce vendredi à 100 %, en moteur indispensable du Kop, après l’épisode de la bâche volée puis retrouvée par les services de police. Cela fait 15 ans qu’il ne se passe rien. On ne monte pas, on ne descend pas, nous n’avons connu que le ventre mou de la Ligue 2 ou presque… Moi à la limite, j’ai 32 ans, j’ai donc vécu la montée de 2008, mais à quelles émotions fortes nos plus jeunes membres peuvent-ils se raccrocher ? »
« Mon père me raconte que j’étais dans ses bras le soir du fameux but de Jean-Michel Lesage à Nantes en 2008 », rapporte Maxence (15 ans), le fils de « Mimo », investi à l’atelier peinture mercredi. « Le mien que j’étais dans la poussette », embraye son copain Emeric (16 ans), tandis que leur pote Quentin (14 ans) n’avait pas encore vu le jour. « Nous aussi, nous avons envie de connaître une montée ! », clament les trois compères cartés chez les « BH ».
Le HAC – Mulhouse de la jeune génération ?
Et pouvoir ainsi à l’avenir parler de ce HAC – Dijon comme les « quinqua » et plus racontent leur HAC – Mulhouse de 1985, autre « finale » d’accession remportée dans un stade Jules-Deschaseaux en ébullition (1-0). Tout en sachant que, quel qu’en soit l’épilogue, la soirée à venir se transformera en un impérissable souvenir. « Ce sera le rêve ou le cauchemar, des larmes de joie ou de tristesse », résume Antoine Tanguy, aussi enthousiaste que tendu. « Je me réveille toutes les nuits en revoyant le discours commando de Pascal Dupraz (coach actuel de Dijon) avec lequel il avait maintenu Toulouse en Ligue 1 lors de la dernière journée en 2020 », en rigole Johan Vattier.
De leur côté, les fans du HAC auront en tout cas tout fait pour que la fête soit magnifique, à l’image de cet autre tifo spécial prévu en tribune sud par le Kop Océane 1872, le plus grand jamais conçu depuis la naissance du groupe en 2016 (12 m x 12 m), ou encore de cette Fan Fest 1872 organisée sur 700 m² vendredi autour du local des supporters. Barbecue, DJ, street art, stands des groupes, bière spécialement brassée pour l’occasion… La pression (l’autre) montera tout doucement jusqu’à l’entrée en tribunes dès 19 heures. « Il faudra que chaque spectateur se transforme en supporter, que les Dijonnais sentent qu’ils auront tout un stade, j’ai même envie de dire toute une ville, face à eux », exhorte Antoine Tanguy.
« Tout est réuni pour faire du Stade Océane un volcan, une poudrière »
Quand on se souvient de la folie douce qui s’était emparée des 13 346 spectateurs au soir de l’incroyable HAC – Bourg-en-Bresse de 2016, on n’ose imaginer ce que cela pourrait donner à 24 000… « Mimo » en a bien une petite idée. « Le tifo, le retour des BH, le stade plein, la dramaturgie du match, tout est réuni pour faire du Stade Océane un volcan, une poudrière. » Les hommes de Luka Elsner n’auront alors plus qu’à y allumer l’étincelle.
Dijon, la peur aux trousses
Un échec au Stade Océane et Dijon, encore en Ligue 1 lors de l’exercice 2020-2021, plongera en National. À ceux qui estiment les Ciel et Marine sous pression, sous tension, sans doute est-il utile de rappeler que les Dijonnais débuteront, eux aussi, la rencontre avec la boule au ventre. Peu sereins qu’ils seront à l’idée d’être les principaux responsables de la déroute du DFCO. D’un naufrage qui laisserait des traces. À Océane, c’est donc un match couperet que Dijon disputera.
« C’est même une finale de Coupe du monde ! annonce l’ex-Havrais Zargo Touré (2013-2015). Tu joues pour l’avenir d’un club, d’une ville et même pour nous les joueurs. Il faut tout donner, sans rien calculer, être à 150 %. Cela fait huit matches qu’on n’a pas perdu, on sait que même si on est menés au score, on ne lâche pas et on peut revenir. » Depuis l’arrivée de Pascal Dupraz sur le banc, le 3 avril, le DFCO (42 pts) n’a en effet plus jamais connu la défaite (4v., 4n.).
Dupraz, un entraîneur qui pourrait même se contenter d’un point, en fonction des résultats de Laval (43 pts) à Amiens et de Rodez (43 pts) à Bordeaux, pour mener à bien son opération maintien. Au goal-average, c’est Dijon qui prendrait la main. Pour de bon.
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C’est le soir ! Celui du 38e et ultime combat, le soir d’une possible entrée dans une dimension nouvelle, d’une accession en Ligue 1. Ce vendredi 2 juin 2023, au Stade Océane, le HAC, inamovible leader depuis le 5 novembre, jouera son avenir face à Dijon, menacé de relégation. Chaleur sur la ville.
Pour les Ciel et Marine, c’est une finale qui se profile. Un point leur suffira pour se hisser jusqu’en Ligue 1
Un point. Un seul. Et quatre-vingt-dix minutes, les dernières de la saison, pour le piocher. Le transformer en or. Oui, en cette soirée du 2 juin 2023, le Havre AC, auquel le droit à l’échec est désormais proscrit, mettra son avenir en jeu. Un point pour ponctuer sur fond de liesse dix mois exceptionnels, un parcours inattendu, inespéré, une traversée en tête de laquelle les Ciel et Marine virèrent un soir de novembre, le 5, et de succès sur la pelouse de Diochon, antre de QRM (1-0).
Un point pour que le doyen des clubs français fasse l’actualité aux côtés des plus grandes écuries du pays la saison prochaine. Un point pour sceller cette montée qui ne semblait plus faire mystère au sortir de la réception de Rodez et d’un nouveau coup de force (1-0, 34e j.) qui assurait toujours une confortable avance (9 pts) sur le troisième (Metz). Un point pour échapper à ce qui s’inscrirait comme l’un des plus grands décrochages de l’histoire du championnat, pour se protéger des effets d’un cauchemar. Celui auquel tenteront d’échapper des Dijonnais dix-huitièmes et relégables. Tension maximale au DFCO.
Impossible d’imaginer le pire
« Il n’y a que des scénarios positifs dans les têtes, assure Luka Elsner. Il serait insensé qu’il en soit autrement. On sait tous que derrière, il n’y aura pas de rattrapage. On va me dire, « mais rappelez-vous ce qu’il s’est passé ici il y a quelques années ». Je m’en fiche. Je suis arrivé en juin, je ne vais donc pas me plonger dans les archives. C’est une nouvelle équipe, une nouvelle histoire, une nouvelle dynamique. Les choses ont changé, évolué, et dans ce « money time », nous sommes présents. »
Comment imaginer un seul instant qu’une formation restée invaincue durant trente-deux matches, appuyée sur la meilleure défense, tombée à trois reprises seulement, leader sans interruption depuis la 14e journée, ne puisse pas aller au bout de son rêve ? Comment envisager que le HAC ne parvienne pas à franchir la ligne en promu, sacré champion de D2/L2 pour la sixième fois de son histoire ?
« À Bastia, on a retrouvé nos valeurs, et c’est avec celles-ci qu’on devra jouer ce « HAC Time », ces derniers instants de la saison, insiste l’entraîneur havrais. C’est toujours dans la difficulté qu’on s’est retrouvés et que nous avons été les plus forts, souvent dans les dernières minutes. C’est notre identité. Il est donc logique qu’on joue cette montée et ce titre à la dernière journée. »
Un scénario excitant, stressant. Une soirée jusqu’à laquelle les jours ont paru si longs, les heures interminables. À faire et à refaire tous les scénarios (voir ci-dessous). À s’interroger sur l’état dans lequel les Ciel et Marine, secoués lors des trois dernières journées (1 pt/9), aborderont cette finale.
« Mais on ne se réveille pas aujourd’hui pour jouer le dernier match, insiste Luka Elsner. Derrière nous, il y a onze mois de travail. Et quand les garçons repenseront le jour du match à tout ce qu’ils ont donné jusqu’à présent, à toutes les difficultés auxquelles nous avons dû faire face, cela leur apportera force et énergie, c’est certain. Et franchement, quelle chance ont les joueurs d’être les acteurs d’un tel match ! » Et quelle chance de pouvoir le vivre à travers eux.
Dijon, la peur aux trousses
Un échec au Stade Océane et Dijon, encore en Ligue 1 lors de l’exercice 2020-2021, plongera en National. À ceux qui estiment les Ciel et Marine sous pression, sous tension, sans doute est-il utile de rappeler que les Dijonnais débuteront, eux aussi, la rencontre avec la boule au ventre. Peu sereins qu’ils seront à l’idée d’être les principaux responsables de la déroute du DFCO. D’un naufrage qui laisserait des traces. À Océane, c’est donc un match couperet que Dijon disputera.
« C’est même une finale de Coupe du monde ! annonce l’ex-Havrais Zargo Touré (2013-2015). Tu joues pour l’avenir d’un club, d’une ville et même pour nous les joueurs. Il faut tout donner, sans rien calculer, être à 150 %. Cela fait huit matches qu’on n’a pas perdu, on est conscients que même si on est menés au score, on ne lâche pas et on peut revenir. » Depuis l’arrivée de Pascal Dupraz sur le banc, le 3 avril, le DFCO (42 pts) n’a en effet plus jamais connu la défaite (4v., 4n.).
Dupraz, un entraîneur qui pourrait même se contenter d’un point, en fonction des résultats de Laval (43 pts) à Amiens et de Rodez (43 pts) à Bordeaux, pour mener à bien son opération maintien. Au goal-average, c’est Dijon qui prendrait la main. Pour de bon.
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Un nouvel organigramme, un nouvel entraîneur avec une refonte totale du secteur sportif sont à la base du retour inattendu du Havre dans l'élite.
Il aura donc fallu attendre quatorze ans pour les fans du Havre et huit pour Vincent Volpe, actionnaire ultra-majoritaire du HAC, pour voir le club doyen retrouver enfin la Ligue 1. Ce succès, c'est aussi le sien. En prenant la décision en juin dernier de prendre du recul, de sortir de l'opérationnel, l'homme d'affaires franco-américain, dont l'épouse est originaire de la région, prenait un virage, enfin pour certains, radical.
Le 20 juin 2022, il avait présenté une nouvelle équipe, chargée de redonner du souffle à son club qui n'avançait plus guère. Nouveau président, Jean-Michel Roussier emmenait dans ses valises Mathieu Bodmer (directeur sportif), Julien Momont (analyste), Mohamed El Karraze (recrutement) et Luka Elsner, l'ancien coach d'Amiens. Cette montée, c'est aussi la leur.
Une forteresse quasi imprenable
Ce quintette, au coeur « du projet de restructuration » selon les termes de Volpe à l'époque, va réussir bien au-delà des espérances. D'une saison de transition, elle a basculé dans l'exceptionnel. Le recrutement, où il aura tout de même manqué un attaquant-buteur, s'était avant tout penché sur le secteur défensif. Avec les arrivées d'Arthur Desmas dans les buts, des latéraux Oualid El Hajjam et Christophe Opéri, et celle de Gauthier Lloris, venue compléter la charnière avec Arouna Sanganté, Le Havre s'est érigé en forteresse quasi imprenable. La série de 32 matches sans défaite, les 18 buts encaissés et les 20 clean sheets donnent un aperçu de la performance dans ce domaine. Le retour en Ligue 1, c'est aussi le leur.
Était-ce à dessein, en fonction des moyens à disposition, de privilégier l'assise défensive, souvent payante en Ligue 2 ? Un peu sûrement mais Luka Elsner et Mathieu Bodmer, très proches depuis leur collaboration à l'Amiens SC (2019-2020), voulaient aussi voir un football qui leur parle. Solide derrière, certes, mais avec du rythme, des courses, des appels, des circuits de passes pour sortir au mieux les ballons et créer du déséquilibre chez les adversaires. Une approche rationnelle et pragmatique payante.
Pour certains joueurs, il aura fallu produire énormément d'efforts, au cours de séances d'entraînement avec des charges de travail le plus souvent très lourdes. « Les joueurs adhèrent à ce que l'on leur demande parce qu'ils en voient les bénéfices en match », a souvent commenté Elsner cette saison. Dans leur management, le dialogue, les entraînements ludiques, la capacité à relancer des joueurs, comme Victor Lekhal, vraiment perdu sous l'ère Paul Le Guen, devenu une sentinelle essentielle, Luka Elsner et son staff ont sans cesse tiré leur effectif vers le haut. Cette montée, c'est aussi la leur.
La victoire fondatrice à Saint-Étienne
Que fallait-il de plus pour transformer cette saison en parcours doré ? Des performances marquantes sur le terrain, comme cette victoire, la première de la saison, à Saint-Etienne (6-0, le 20 août) considérée par beaucoup, même au sein du HAC, comme fondatrice. Ce jour-là, les Normands avaient sans nul doute pris conscience de leur potentiel en tant qu'équipe.
On pense aussi à cette victoire face à QRM (1-0), le 5 novembre, qui propulsait les Havrais à une première place qu'ils ne quitteraient plus. On n'oubliera pas non plus, au sortir de la trêve Coupe du monde, la victoire contre Bordeaux (1-0) et celle, après la coupure hivernale, devant Sochaux (1-0) ou encore les six points pris face à Caen dans les derbys normands.
Jean-Michel Roussier avait déclaré que la priorité « était de faire revenir les supporters au stade ». Là aussi, avec des opérations ciblées, le pari sera réussi. Avec près de 12 000 spectateurs de moyenne, trois matches à guichets fermés, Le Havre a retrouvé des affluences comparables à celle de la dernière saison en Ligue 1 (2008-2009). La boucle est bouclée.
De Laurent Grandcolas pour l’Equipe du 03/07/2023
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Vainqueur de Dijon, le Havre AC a officialisé ce vendredi 2 juin 2023 dans un Stade Océane en liesse sa montée dans l’élite du football français, quatorze ans après son dernier passage. Le titre de champion de Ligue 2 en prime !
Josué Casimir a libéré le Stade Océane dès la 11e minute en marquant de la tête
La délivrance ! Après avoir manqué leurs deux premières balles d’accession, face à Valenciennes (0-1) et Bastia (1-1), les Ciel et Marine ont converti la troisième dans un Stade Océane en folie, ce vendredi 2 juin 2023, en battant des Dijonnais envoyés du même coup en National (1-0).
Casimir frappe d’entrée
De la tête à la réception d’un centre d’Opéri, Josué Casimir a fait exploser les tribunes dès la 11e minute (1-0). Dans un duel tendu, souvent heurté, face à des Dijonnais obligés de réagir pour éviter la relégation, les Havrais auront fait preuve d’une énorme débauche d’énergie et d’une sacrée solidarité pour garder leur cage inviolée, même si Soumaré a touché du bois au retour des vestiaires (53e).
La rencontre interrompue
Longtemps magnifique, la soirée a toutefois pris une tournure insensée lorsque des centaines de supporters ont déferlé sur la pelouse… alors que la rencontre n’était pas encore terminée. Après une interruption de plusieurs minutes, l’arbitre a finalement sifflé la fin de la rencontre avec les seuls Havrais sur le terrain, les Dijonnais refusant de reprendre les débats.
Cette 20e victoire de la saison permet à la fois au club doyen de valider son retour en Ligue 1, qu’il n’avait plus fréquentée depuis l’exercice 2008-2009, et de décrocher son sixième titre de champion de Ligue 2, un record.
Metz en Ligue 1 avec le HAC ?
Vainqueur de Bastia dans le même temps (3-2), Metz devrait accompagner le HAC dans l’ascenseur, mais la montée des Lorrains n’est pas encore officielle puisque la rencontre entre Bordeaux et Rodez a été arrêtée suite à l’ouverture du score ruthénoise (22e), le buteur ayant été bousculé par un individu lors de sa célébration.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Quatorze ans ! Oui, quatorze ans que le HAC rêvait de ce moment, attendait d’officialiser son retour en Ligue 1. Jamais depuis sa réapparition dans l’univers du professionnalisme, au début des années 1980, le club doyen n’avait eu à patienter si longtemps dans l’ombre de l’élite du football français.
Ils l’ont fait ! Sans que personne n’ait pu un seul instant prédire ce final en apothéose. Sans qu’aucun dirigeant, aucun technicien, aucun joueur, aucun fan, n’ait pu imaginer que ce groupe, sportivement et humainement exceptionnel, parviendrait à déjouer tous les pronostics.
À prendre à contre-pied nombre d’observateurs qui ne leur promettaient qu’un rôle, certes majeur, dans le championnat du maintien.
Oui, ils l’ont fait ! Quatorze ans après la promotion « Revault » (voir par ailleurs). Quatorze très longues années rythmées par la fin du règne de Jean-Pierre Louvel, la comique tentative de rachat de Christophe Maillol et la prise de pouvoir de Vincent Volpe (2015). Mais aussi par une succession d’entraîneurs, des émotions diverses, par des craintes et des espoirs. Retour dans ce long tunnel duquel vient brillamment de sortir le Havre Athletic Club.
Au bord du gouffre
C’est le 30 mai de l’année 2009 que tout a commencé, lorsque fut donné le coup de sifflet final d’un Nice – HAC ponctué d’un 0-0. Le club mettait fin à dix mois de souffrance dans la cour des grands, lanterne rouge repoussée à quatorze points du premier non relégable (Le Mans). Il fallut reconstruire, rebondir. Jean-Pierre Louvel fixa alors le retour en Ligue 1 sous deux ans. Et c’est à Cédric Daury, ex-Ciel et Marine (1994-96), qu’il confia les clés de cette ambition. Sans réussite.
7e en 2009-10, 9e en 2010-11, le HAC frôla mêle la catastrophe lors de l’exercice 2011-12, coincé en zone rouge de la 31e à la 36e journée. Une relégation au moment où fut posée la dernière pierre du Stade Océane aurait eu la résonance d’un drame sportif, et financier. Drame évité in extremis. Néanmoins, l’ère du vaisseau bleu s’ouvrit sur des bases tout aussi fragiles. En novembre 2012, le HAC fit toujours course avec les cancres (17e), et au lendemain d’une déroute à domicile, devant Clermont (1-3, 14e j.), le couperet tomba sur Daury. Après un court intérim, Christophe Revault passait le relais à Erik Mombaerts.
Louvel, Maillol, Volpe...
Sous la houlette de l’ex-patron des Bleuets, il y eut du jeu, du beau jeu, mais jamais les Ciel et Marine ne purent soutenir la comparaison avec les cadors. Financièrement exsangue, le HAC, via le président Louvel, se mit alors en quête d’un repreneur. Pour un premier épisode, avouons-le comique, joué par un improbable duo, Eric Besson, ex-ministre du gouvernement Fillon II, et Christophe Maillol, mythomane de profession.
Pour cinq mois sur fond d’un impossible rachat, durant lesquels Mombaerts, en décembre 2014, décida de jeter l’éponge deux ans après son arrivée pour laisser place à Thierry Goudet. Lequel ne restera que neuf mois sur le banc, débarqué en fin septembre 2015 alors que le HAC végétait à la 15e place.
Entre-temps, en janvier de la même année, Maillol et son orchestre fantôme avaient été priés de quitter la Porte Océane. En juillet 2015, l’offre de rachat de l’Américain Vincent Volpe, alors PDG de Dresser-Rand et Havrais d’adoption, avait été validée.
...et ce maudit but qu'il manque
Et alors que Christophe Revault, intérimaire sur le banc, remit le HAC dans le sens de la marche (13 points en 5 matches), arriva l’ancien sélectionneur des États-Unis (novembre 2015), un certain Bob Bradley, avec lequel les Ciel et Marine de Lys Mousset virent l’accession leur échapper, au profit du FC Metz, pour un but seulement, au terme d’une dernière journée pourtant marquée par un carton aux dépens de Bourg-en-Bresse (5-0).
Un final qui laissera des traces et poussera Bradley à quitter le navire à la fin du mois de septembre 2016, direction Swansea, alors en Premier League (Ang). L’Américain laissait ainsi Oswald Tanchot, jusqu’alors son adjoint, s’installer sur le banc. Pour une première saison vécue loin des ténors (8e), puis une autre (2017-18) qui fit passer les Havrais du rêve au cauchemar (voir par ailleurs). Avant que le HAC ne rentre à nouveau dans le rang, avec Tanchot (2018-19) puis Paul Le Guen (2019-2022), entraîneur durant trois saisons dénuées de passion. Celle-là même qu’a su raviver Luka Elsner. L’accession à la clé.
Ajaccio, l'escalade du scandale
On est en mai 2018. Le 18 très précisément. Après avoir déroulé dans le finish de la saison régulière (6 victoires lors des 7 dernières journées), puis rayé Brest du tableau des play-offs (2-0), le HAC poursuit son aventure à Ajaccio. En jeu : un billet pour le barrage d’accession. Mais le rendez-vous avec l’ACA tourne au cauchemar.
Les supporters ajacciens réservent le plus hostile des accueils à la délégation havraise. Car bloqué, caillassé et en panne à 50 mètres du stade François-Coty. Des Ciel et Marine menacés, victimes d’insultes à caractère raciste. Un véritable guet-apens. Duquel Oswald Tanchot et ses joueurs, protégés par un cordon de CRS, ne purent s’extirper. Jusqu’à ce que les instances ne décident d’un report du match au dimanche 20 mai. Sur terrain neutre ? Pensez-vous… Mais sur fond de tolérance 0 quant à d’éventuels débordements, qu’on se le dise.
Dans un stade chauffé à blanc, et où le degré de tolérance fut finalement bien au-dessus de 0, le HAC allait donc tomber. Et ce, au terme d’un match fou, notamment pourri par l’ex-Havrais Ghislain Gimbert, à l’origine d’une bagarre générale après que Jean-Philippe Mateta eût donné l’avantage aux Ciel et Marine.
Ce sont finalement les Corses qui eurent le dernier mot, d’une égalisation de M. Camara à la dernière seconde de la prolongation tout d’abord, puis au terme de la séance des tirs au but (2-2, 5 t.a.b. à 3). La LFP ferma les yeux sur les nombreux incidents, le CNOSF, devant lequel le club doyen tenta de plaider sa cause, n’apporta qu’un timide soutien.