[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Il était à craindre qu’il quitte le HAC lors du récent mercato. Sollicité, Gautier Lloris traversera toutefois une quatrième saison de rang sous les couleurs du club doyen. Entretien ce vendredi 19 septembre 2025 avec indéboulonnable défenseur havrais.
Arrivé de l’AJ Auxerre à l’été 2022, Gautier Lloris disputera ce dimanche face à Lorient son 96e match en ciel et marine, le 67e en Ligue 1. Entretien.
Heureux de vous savoir toujours au Havre. Et vous, heureux d’être toujours au HAC ?
« Bien sûr ! Je suis heureux de faire toujours partie du club qui est venu me chercher alors que j’étais dans une période difficile. »
Néanmoins, lors du mercato estival, tous les joueurs étaient considérés comme transférables. Aucune offre intéressante ne s’est présentée à vous ?
« Il y en a eu jusqu’au dernier jour du mercato. Mais le deal devait être gagnant-gagnant. Le club a besoin d’argent et il devait s’y retrouver. Et aucune offre n’a été jugée suffisante par le club. Je l’accepte sans aucun souci. »
Ces propositions, peu alléchantes pour le HAC, l’étaient-elles pour vous ?
« Certaines, oui. Mais je comprends que le club n’ait pas voulu laisser partir ses joueurs comme ça. »
Néanmoins, à 30 ans, ne vous êtes-vous pas dit : c’est maintenant ou jamais ?
« Encore une fois, il était impératif que tout le monde s’y retrouve. Ce n’était pas le cas pour le club et je n’avais aucune envie de faire pression sur les dirigeants. Ce qu’ils ont fait pour moi a été très important. Ce sont eux qui m’ont redonné une chance. »
Puisque vous êtes resté fidèle au HAC, et que vous venez d’entrer dans votre dernière année de contrat, peut-on aller jusqu’à penser qu’une prolongation n’est pas à exclure ?
« Pour l’instant le club n’est pas venu jusqu’à moi. C’est encore tôt dans la saison, le club a changé de propriétaire, il y a donc plusieurs paramètres à prendre en compte. »
En tout cas, au regard de votre début de saison, ni les sollicitations restées sans suite, ni ce contrat qui arrivera bientôt à terme ne semblent avoir eu le moindre impact sur votre degré de performance.
« Disons qu’il y a la facilité de continuer dans un club où tu as tes habitudes. Tout est réuni pour que je puisse faire de bonnes choses. En tout cas, quand je rentre sur le terrain, je n’ai aucune excuse et j’essaie de faire au mieux. Et puis cette saison, le collectif est vraiment très intéressant. »
Voire sensiblement différent de celui de la saison passée, non ?
« Il y a eu beaucoup de changements, c’est vrai, mais le staff est resté le même. Et les idées ont tout de suite été comprises. Malheureusement, on n’a pas les points qu’on mérite. »
La ligne défensive, elle, n’a pas beaucoup changé. En charnière, n’avez-vous pas le sentiment de retrouver, avec Arouna Sangante, cette complicité que vous aviez lors des exercices 2022-23 et 2023-24 ?
« C’est un plaisir de jouer avec lui. L’année de l’accession, on a été très solides (meilleure défense, 19 buts « contre »), la première année du maintien en Ligue 1 aussi (8e défense, 45 buts). Je suis donc ravi de le retrouver. »
Vous êtes entré dans le cercle des très solides centraux de L1. À 30 ans, avez-vous toujours la sensation de progresser ?
« En tout cas, je me lève tous les matins avec cet objectif. J’essaie de réfléchir, de m’imprégner des consignes du coach, de ses adjoints, de travailler en fonction de ce qui est montré à la vidéo. Je veux me servir de tous les outils possibles. »
Finalement, en raison des multiples et longues blessures qui vous ont freiné à Nice comme à Auxerre, c’est sur le tard que vous vous êtes révélé. N’estimez-vous pas être un exemple à suivre pour ceux qui, dès 18-19 ans, s’impatientent déjà ?
« Si mon parcours peut inspirer certains jeunes joueurs qui connaissent des difficultés dues aux blessures, tant mieux. Qu’ils sachent que même à 25, 26 ans, il est possible de retrouver un beau projet. »
Par Benoît Donckele
Publié:
19 Septembre 2025 à 17h52
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Par deux fois, le gardien international sénégalais a totalement disparu des radars, et par deux fois, Mory Diaw est parvenu à refaire surface. Un parcours hors du commun qui l’a conduit cet été jusqu’au HAC, club avec lequel il croisera le chemin du FC Lorient, ce dimanche 21 septembre 2025 (17 h 15).
À 32 ans, Mory Diaw, malgré un parcours hors du commun, voit, aujourd’hui, son horizon totalement dégagé
Le Grasshopper Club Zürich, forcément, ça vous parle. C’est d’ailleurs dans les rangs de cette écurie aux 49 titres nationaux, toutes compétitions confondues, que le HAC a repéré le Japonais Ayumu Seko. Mais le FC United Zürich, ça vous évoque quelque chose ? Non, avouez-le. Sauf à être expert en football amateur helvétique.
Ou tout simplement, comme Mory Diaw, d’en avoir défendu les couleurs. En… D4. « C’était ça ou Waterford, en D1 irlandaise. Comme j’avais des amis en Suisse, j’ai choisi Zürich. Là, j’arrive dans un club dernier du classement, qui avait encaissé 70 buts en six mois. » Un choix finalement judicieux, avec en ligne de mire, la sortie d’un très long tunnel. On est en février 2019, et depuis décembre 2017, et son départ forcé du Lokomotiv Plovdiv (BUL) – « je fais six mois là-bas, je suis plutôt performant, mais le coach change et le nouveau ramène un autre gardien » – le Franco-Sénégalais attend qu’une main se tende.
Chanteloup-les-Vignes, Leeds…
Et c’est d’Angleterre que vient un premier appel. De Leeds, alors en Championship. « Je n’avais pas de licence, mais pendant six mois, je me suis entraîné avec eux. Ça se passait plutôt bien, mais le club a été vendu et l’agent qui m’avait proposé de signer n’a pas pu faire le deal. » Une bûche de plus sur le tas des embûches. Parce que ses galères n’ont pas pris leur source au terme de son passage en Bulgarie. Dès le début de sa carrière, ou presque, le natif de Poissy s’est en effet retrouvé dans l’impasse.
Formé au PSG, où il côtoya un certain Nicolas
Douchez au sein de l’effectif pro (2014-15), il dut s’exiler au Portugal, en D2 (CD Mafra), pour espérer prendre son envol. Une expérience amère. « On descend, du coup, je décide de partir, mais les dirigeants ont attendu que le mercato soit fini pour enfin accepter de résilier mon contrat. Et je me suis retrouvé sans club (été 2016). »
À 23 ans, Diaw doit déjà effectuer un arrêt au stand long d’une saison. La Ligue 1, la sélection sénégalaise, tout ça n’était alors qu’utopie. « Je m’entraînais tout seul ou avec le club de ma ville, Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), qui jouait en Régional ou en Départemental, je ne sais plus. Ce n’était pas facile, mais pour garder la forme, je n’avais pas le choix. Il fallait faire face à ce premier coup dur, au fait que tes amis sont déjà beaucoup moins nombreux qu’à l’époque où j’étais au PSG, et se dire que la vie, ce ne sont que des montagnes russes. »
L’Afrique et le monde dans le viseur
Des bas, le successeur de Mathieu Gorgelin en a donc vécu. Jusqu’à ce qu’il se pose en Suisse, et emprunte cette D4 en forme de tremplin. Parce qu’après le FC United Zürich, il mit le cap sur Lausanne Sport, en D1. Pour six mois tout d’abord, trois ans finalement (2019-2022). Puis direction Clermont, la découverte de la L1 (67 matches) et la relégation (mai 2024). « Et là, il s’est dit que je ne voulais plus jouer pour le club. Ce qui est faux. Et j’ai fini dans le loft. Ça doit être mon histoire. Puis l’hiver dernier, un accord a été trouvé afin que je rejoigne Rodez. »
Le RAF, où sa doublure se nommait… Lionel Mpasi, l’actuel numéro 2 du HAC au poste de gardien. L’Aveyron, où tout a donc de nouveau basculé lorsque le HAC l’a contacté. Et c’est un horizon totalement dégagé qui s’ouvre désormais à lui. Numéro 1 du Havre AC, il est aussi appelé en sélection sénégalaise, doublure du… Havrais Édouard Mendy. Ces Lions de la Teranga avec lesquels il pourrait s’envoler à la conquête de l’Afrique, cet hiver (Ndlr : la CAN aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc), et du monde, cet été (Ndlr : la Coupe du Monde aura lieu du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique). Loin, très loin de Chanteloup-les-Vignes. Loin, très loin de la D4 suisse.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
HAC – FC Lorient, ou quand deux formations, d’abord guidées par l’envie d’assurer au plus vite leur avenir en Ligue 1, se feront face ce dimanche 21 septembre 2025 sur la pelouse du Stade Océane (17h15).
Une semaine après un cruel échec à Strasbourg (0-1), Yassine Kechta et les Havrais tenteront ce dimanche 21 septembre 2025 de s’offrir leur deuxième succès de la saison
Rendez-vous de la plus haute importance pour le HAC, jusqu’alors très aguichant mais dont le capital-points manque d’épaisseur.
Pour une (première) bascule, c’est maintenant
Cette fois, le HAC tirera dans sa catégorie, du moins celle du moment. Cette fois, mais aussi la prochaine fois, puisqu’après avoir ferraillé avec Lorient, ce dimanche, c’est un autre promu qui se dressera devant les Ciel et Marine, à Saint-Symphorien : le FC Metz. Deux échéances qui ouvriront, ou pas, de nouvelles perspectives. Deux journées durant lesquelles les Havrais n’évolueront pas dans la peau de cet outsider qui a secoué Lens (1-2), dominé Nice (3-1) et tenu tête à Strasbourg jusqu’à la 90e+1 (0-1).
« En tout cas, c’est le genre de séquence où on va être le plus attendu, admet Didier Digard. On va voir comment on va gérer ça, car ce ne sont plus des équipes européennes, mais des formations qui vont batailler avec nous pour le maintien. Alors, favori, ou pas, ça ne change rien. Surtout, ne commençons pas à nous dire que ça peut être plus facile. »
La tentation d’un effet de surprise ?
Un seul changement dans le « onze » de départ lors des trois dernières journées. Ce relais pris par Abdoulaye Touré au coup d’envoi du duel avec Strasbourg, aux dépens d’Ayumu Seko, revenu éprouvé de son périple aux États-Unis avec la sélection japonaise. Alors, pour cette cinquième échéance, Didier Digard restera-t-il classique, ou se risquera-t-il à l’effet de surprise ?
« C’est toujours à double tranchant, estime l’entraîneur havrais. Lorsqu’on ne gagne pas, on a toujours envie de corriger des choses, d’apporter un plus, mais en même temps, par rapport aux derniers matches, il y a des repères qui nous donnent quelques garanties. Il faut donc trouver le bon moment pour injecter du sang frais, sans non plus tout bouleverser. » Ce qui est en revanche certain, et bien différent de la saison passée, c’est que la composition du banc ne fait plus froid dans le dos. Du moins en l’état.
Lorient, hémorragie en cours
Si les Merlus n’ont rien à envier aux Ciel et Marine (3 points/12), force est de constater que le début de saison du FC Lorient, promu en L1 dix mois après en être tombé, n’est pas tout à fait identique à celui du HAC. D’abord, parce que l’unique succès des Morbihannais (4-0) a été validé devant des Rennais rapidement réduits à dix (6e), puis à neuf (11e). Enfin, parce que les Lorientais ont littéralement volé en éclats lors des deux précédentes journées. Humiliés qu’ils ont été à domicile par Lille (7-1, 3e j.), avec sept buts concédés en seconde période, dont cinq en dix-huit minutes, les dix-huit dernières, puis découpés, à dix contre onze (10e) toutefois, le week-end dernier à Marseille (0-4, 4e j.).
Havre AC – FC Lorient, dimanche 21 septembre 2025, 17h15, Stade Océane
Arbitre : M. Kherradji HAC : 99. Diaw – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 4. Lloris, 23. Delaine – 15. Seko, 14. Ndiaye – 13. Doucouré, 8. Kechta, 45. Soumaré – 70. Samatta Remplaçants (à choisir parmi) : 77. Mpasi (g), 18. Zouaoui, 6. Youte, 94. Touré, 26. Ebonog, 10. Mambimbi, 30. Khadra, 11. Kyeremeh, 21. Namli, 9. Pizarro Entraîneur : Didier Digard Absents : Zagadou, Logbo (reprise), Mosengo (choix) FC Lorient : 38. Mvogo – 5. Méïté, 3. Talbi, 25. Faye – 93. Mvuka, 62. Avom, 6. Abergel (cap), 43. Kouassi – 15. Tosin, 29. Karim – 9. M. Bamba Remplaçants : 21. Kamara (g), 2. Silva, Monnier, 11. Le Bris, 8. Cadiou, 17. Makengo, 10. Pagis, 12. Dieng, 28. Soumano Entraîneur : Olivier Pantaloni Absents : Yangwa (suspendu), Katseris (blessé), I. Touré (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du choc, version course au maintien, entre le HAC et le FC Lorient, ce dimanche 21 septembre 2025 au Stade Océane. Quel « onze » Didier Digard alignera-t-il ?
Thomas Delaine intègre le « onze » de départ pour la première fois de la saison
Le « onze » est donc dévoilé, et c’est sans l’un des titulaires du moment que le HAC défiera le FC Lorient, ce dimanche 21 septembre 2025 au Stade Océane (17h15), pour le compte de la 5e journée de Ligue 1.
Ça ne semblait être qu’une simple alerte. Le joueur laissait même filtrer un réel optimisme. Mais ce dimanche, très certainement à l’issue d’un ultime essai, décision a été prise de le laisser « off ».
À Thomas Delaine de jouer
Oui, handicapé par une douleur à la cheville, Yanis Zouaoui, titularisé sur le côté gauche de la défense lors des quatre premières échéances, doit renoncer à ce troisième rendez-vous de la saison au Stade Océane. Et passer le relais à l’ex-Strasbourgeois Thomas Delaine, pour la première fois appelé à intégrer le « onze » de départ. Soit l’unique changement notable sur la base arrière.
Au milieu, la question était de savoir qui d’Abdoulaye Touré ou d’Ayumu Seko débuterait la rencontre. Eh bien les deux ! C’est en effet Rassoul Ndiaye qui s’installera sur la banquette.
Quant au secteur offensif, il ne bouge pas. Le trio Soumaré-Samatta-Doucouré, certes quelque peu discret le week-end dernier à Strasbourg, est ainsi reconduit.
À noter enfin, outre le fait que l’ancien Caennais Godson Kyeremeh n’a pas été retenu dans le groupe des « 20 », et ce pour la deuxième fois d’affilée, la présence du jeune Enzo Koffi (19 ans) sur le banc, un attaquant reconverti latéral gauche.
La composition : Diaw – Nego, Sangante (cap), Lloris, Delaine – Seko, Touré – Doucouré, Kechta, Soumaré – Samatta
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Après avoir raté un penalty en début de match et concédé l’ouverture du score, le HAC a enregistré son premier nul de la saison, face à Lorient, au stade Océane (1-1). Issa Soumaré ayant égalisé en début de deuxième période. Retrouvez le film de la rencontre.
Issa Soumaré a prolongé dans le but un ballon repris de la tête par Lloris
Au Havre, le HAC et Lorient 1 à 1 (0-1)
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 17 483.
Buts pour le HAC : Soumaré (47e) ; pour Lorient : Tosin (21e).
Avertissements au HAC : Sangante (15e), Seko (25e), Samatta (45e+2) ; à Lorient : Meite (3e), Abergel (41e), Talbi (50e), Avom Ebong (52e), Bamba (55e).
HAC : Diaw – Nego, Sangante (cap), Lloris, Delaine (Koffi, 84e) – Seko, Touré (Mambimbi, 84e) – Doucouré (Namli, 63e), Kechta (Ndiaye, 63e), Soumaré – Samatta (Pizarro, 76e).
Entraîneur : Didier Digard.
LORIENT : Mvogo – Meite, Talbi, Faye – Le Bris (Mvuka, 74e), Abergel (cap), Avom Ebong, Kouassi – Tosin (Makengo, 63e) , Karim – Bamba (Soumano, 63e).
Entraîneur : Olivier Pantaloni
C’est terminé au stade Océane. Le HAC concède son premier nul de la saison face à Lorient (1-1). Soumaré (47e) ayant répondu à Tosin dès le retour des vestiaires.
90e. A 20 mètres, plein axe, Makengo décoche une lourde frappe, boxée par Diaw.
83e. Gros coup de chaud sur le but du HAC ! Sur un centre venu de la droite, Meïte saute plus haut que tout le monde et dévie le ballon de la tête dans la surface. Diaw est obligé de se détendre près de son poteau pour éviter que les Lorientais ne prennent les devants.
77e. Arrivé en prêt à la fin du mercato estival, l’attaquant chilien Damian Pizarro entre en jeu et dispute donc ses premières minutes sous le maillot du Havre AC.
64e. A gauche, Soumaré se met sur son bon pied et centre pour la tête de Samatta, qui décroise trop sa tentative.
47e. Egalisation du HAC ! Sur un centre de Kechta côté gauche, Sangante reprend de la tête, Soumaré en fait de même avant que Lloris s’y mette lui aussi. Soumaré finit par conclure, de la cuisse, quasiment sur la ligne de but (1-1).
Le coup d’envoi de la deuxième période vient d’être donné. Les Havrais sont menés 1-0.
C’est la pause au stade Océane. Malgré une rapide occasion d’ouvrir le score, sur un penalty que Touré a finalement envoyé sur la transversale (4e), le HAC se retrouve mené face à Lorient (0-1). Les Ciel et Marine se sont vus refuser un but (de Kechta) qui semblait valable (31e). Dans la foulée (33e), l’arbitre a accordé un penalty aux Merlus et expulsé Sangante (deuxième avertissement), avant de revenir sur sa décision, appuyé par le VAR.
43e. Suite à un coup franc frappé par Delaine le long de la ligne, côté droit, Seko dévie de la tête au premier poteau mais le ballon termine loin du but de Mvogo
33e. Moment de flottement à Océane. Après avoir dribblé Sangante sur le côté gauche de la surface, Bamba s’effondre. L’arbitre désigne le point de penalty puis expulse le défenseur havrais (deuxième avertissement). Mais après consultation du VAR, il revient sur sa décision. Toujours 1-0 pour Lorient donc.
31e. Le HAC pense égaliser via le pied de Kechta mais l’arbitre signale une faute au préalable de Soumaré. Le public du stade Océane se fait entendre.
29e. Trouvé dans l’axe, A. Touré crochète, se met sur son pied droit et frappe. C’est au-dessus.
21e. Lorient ouvre le score ! Au milieu, Dermane parvient à devancer la sortie hasardeuse de Lloris et à lancer Tosin dans la profondeur. L’attaquant des Merlus dribble Diaw, résiste au retour de Delaine et marque dans le but vide (0-1).
15e. Sangante commet une faute à 25 mètres du but havrais, sur le côté gauche. Sur le coup qui a suivi, Faye a sauté plus haut que tout le monde mais sa tête n’a pas trouvé le cadre.
9e. Alerté dans la surface, Samatta talonne pour Kechta, qui frappe du gauche mais se fait contrer.
4e. Ça démarre fort au stade Océane ! Soumaré récupère le ballon dans les pieds de Meïté et se fait accrocher par ce dernier dans la surface. A. Touré se charge du penalty mais il envoie le ballon sur la transversale de Mvogo. Toujours 0-0.
Par Victorien Lenud de Paris-Normandie.
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Moins emballant que lors des trois journées précédentes, le HAC n’a su profiter de la réception de Lorient, ce dimanche 21 septembre 2025, pour signer son deuxième succès de la saison. C’est un nul (1-1) qui a effet ponctué une fin d’après-midi en manque de reliefs.
D’un penalty, Touré aurait pu rapidement mettre le HAC sur la voie d’un possible succès dès la 4e minute. Mais l’international guinéen a envoyé le ballon sur la transversale du but lorientais
Et le pire aurait pu tomber net. Comme une sanction. Si Diaw n’avait pas réalisé ce qui restera très certainement comme le geste du match, cette horizontale pour détourner une tête de Meite (83e).
Les Ciel et Marine pouvaient souffler, aussi fort qu’en première période, lorsque M. Kherradji offrit aux Lorientais un penalty, une balle de break, et sortit un deuxième jaune, synonyme d’expulsion, devant Sangante (33e). S’ensuivit alors un moment de confusion. Invité à visionner les images, l’arbitre du jour annulait finalement, et le penalty, et donc le deuxième avertissement. Pourtant… Pourtant, les images laissaient planer un réel doute.
Cette fois, Touré s’est manqué
Fallait-il y voir une forme de compensation ? Peut-être. Car deux minutes plus tôt, au terme d’une partie de billard dans la surface lorientaise, Kechta poussait le ballon au fond des filets avant que M. Kherradji ne signale une faute havraise que même les divers ralentis ne purent confirmer (31e). À cet instant, il y avait toutefois un fait incontestable. Ce sont les Morbihannais qui avaient la main, depuis cette 21e minute, quand Tosin profitait d’une hésitation de Lloris et d’une pointe de vitesse supérieure à celle de Sangante pour s’en aller crocheter et tromper Diaw. Sur le coup, peut-être le retour de Delaine aurait-il pu être plus incisif (0-1, 21e).
Coup de froid au Stade Océane. Non pas le premier, mais le deuxième. Car rapidement, le public comprit que le HAC ne semblait pas être dans un grand jour. Dès la 4e minute très précisément. À la suite d’une faute de Meite sur Soumaré, Touré, dans l’exercice du penalty, se manqua. Envoya le cuir sur la transversale, un loupé qui eut pour effet de refroidir les intentions havraises. À tel point qu’à la pause, Mvogo, le portier breton, n’avait pas eu une seule fois l’occasion de chauffer ses gants. Pas plus qu’il n’eut à sortir le grand jeu lors des quarante-cinq dernières minutes. « Quand on tire treize fois au but et qu’on ne cadre que deux fois, on ne se laisse pas beaucoup de chances de gagner le match, note Didier Digard. Quand on frappe treize fois, on doit espérer mieux qu’un nul. »
Cette fois, Touré s’est manqué
Fallait-il y voir une forme de compensation ? Peut-être. Car deux minutes plus tôt, au terme d’une partie de billard dans la surface lorientaise, Kechta poussait le ballon au fond des filets avant que M. Kherradji ne signale une faute havraise que même les divers ralentis ne purent confirmer (31e). À cet instant, il y avait toutefois un fait incontestable. Ce sont les Morbihannais qui avaient la main, depuis cette 21e minute, quand Tosin profitait d’une hésitation de Lloris et d’une pointe de vitesse supérieure à celle de Sangante pour s’en aller crocheter et tromper Diaw. Sur le coup, peut-être le retour de Delaine aurait-il pu être plus incisif (0-1, 21e).
Coup de froid au Stade Océane. Non pas le premier, mais le deuxième. Car rapidement, le public comprit que le HAC ne semblait pas être dans un grand jour. Dès la 4e minute très précisément. À la suite d’une faute de Meite sur Soumaré, Touré, dans l’exercice du penalty, se manqua. Envoya le cuir sur la transversale, un loupé qui eut pour effet de refroidir les intentions havraises. À tel point qu’à la pause, Mvogo, le portier breton, n’avait pas eu une seule fois l’occasion de chauffer ses gants. Pas plus qu’il n’eut à sortir le grand jeu lors des quarante-cinq dernières minutes. « Quand on tire treize fois au but et qu’on ne cadre que deux fois, on ne se laisse pas beaucoup de chances de gagner le match, note Didier Digard. Quand on frappe treize fois, on doit espérer mieux qu’un nul. »
Du banc, la lumière n’est pas venue
Une semaine plus tôt à Strasbourg, à dix reprises, les Ciel et Marine avaient tenté leur chance, pour un seul ballon finalement cadré. Ce cadre heureusement trouvé ce dimanche par Soumaré, à la suite d’un centre parfait de Kechta, d’une remise de la tête de Sangante, d’une autre de Soumaré, puis de Lloris, avant que Soumaré, encore, ne parvienne à dévier le ballon, de la cuisse, au fond des filets. Le coup d’envoi du deuxième acte venait d’être donné, le HAC se relançait (1-1, 47e). Du moins pouvait-on l’espérer.
Brouillons, imprécis, bloqués sur les côtés et sans réelles idées en première période, bien que largement dominateurs en termes de possession (65 %, 45e), les Ciel et Marine ne purent maintenir sous pression les Bretons dans la foulée de l’égalisation. Plus fâcheux, ce sont les visiteurs, sur fond d’une réelle discipline tactique, qui allaient imposer leur tempo durant de trop longues minutes. Sans qu’aucun Havrais ne parvienne à réinjecter un peu de punch dans les rangs. Pas même les entrants.
Pourtant fourni, le banc n’apporta rien – une mention tout de même au jeune Koffi (19 ans) « qui a fait preuve de personnalité », dixit Digard –, à l’image de Namli, pourtant doté d’un épais bagage technique, mais entré en jeu avec le frein à main. Le Danois va donc devoir se lâcher vite, très vite, tout comme ses partenaires se devront, dès dimanche 28 septembre 2025 à Metz, retrouver cet allant, cette force collective. Le chemin du succès, tout simplement.
Au Havre, le HAC et Lorient 1 à 1 (0-1)
Arbitre : M. Kherradji. Spectateurs : 17 483 Buts pour le HAC : Soumaré (47e) ; pour Lorient : Tosin (21e) Avertissements au HAC : Sangante (15e), Seko (25e), Samatta (45e+2) ; à Lorient : Meite (3e), Abergel (41e), Talbi (50e), Avom Ebong (52e), Bamba (55e) HAC : Diaw – Nego, Sangante (cap), Lloris, Delaine (Koffi, 84e) – Seko, Touré (Mambimbi, 84e) – Doucouré (Namli, 63e), Kechta (Ndiaye, 63e), Soumaré – Samatta (Pizarro, 76e) Entraîneur : Didier Digard LORIENT : Mvogo – Meite, Talbi, Faye – Le Bris (Mvuka, 74e), Abergel (cap), Avom Ebong, Kouassi – Tosin (Makengo, 63e), Karim – Bamba (Soumano, 63e) Entraîneur : Olivier Pantaloni
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
En obtenant un penalty dès le début du match et en égalisation peu après le retour des vestiaires, Issa Soumaré s’est de nouveau illustré avec le HAC face à Lorient dimanche 21 septembre 2025. Et si ses efforts n’ont pas suffi pour l’emporter (1-1), ils confirment que le Sénégalais a gagné en régularité.
Issa Soumaré a prolongé sur la ligne une tentative de Lloris, qu’il avait servi de la tête une seconde plus tôt.
Sa note : 7.Déjà en vue lors de la dernière réception (OGC Nice) au stade Océane, Issa Soumaré a été le Havrais le plus remuant face aux Merlus. Au bout de trois minutes, c’est lui qui a offert au HAC l’occasion d’ouvrir le score en obtenant un penalty qu’il est allé chercher : le Sénégalais a gratté le ballon dans les pieds de Meïté, le défenseur lorientais, qui n’a trouvé d’autres moyens que de le retenir par le maillot pour éviter qu’il ne frappe.
Et si Abdoulaye Touré n’en a pas profité pour convertir l’offrande dans la foulée, l’ancien joueur de QRM s’est chargé d’égaliser, dès le retour des vestiaires (47e), en prolongeant sur la ligne une tentative de la tête de Lloris. Lloris qu’il venait de servir… de la tête. « Dans le jeu aérien, Issa, c’est ce qui se fait de mieux dans ce championnat, affirme Arouna Sangante. C’est incroyable, il est injouable. » « Vous connaissez quelqu’un qui habite au deuxième étage d’un immeuble et qui n’a pas besoin de prendre les escaliers ? Eh bien c’est Issa » a d’ailleurs plaisanté Didier Digard à ce sujet.
L’entraîneur normand apprécie surtout la capacité de son attaquant à répéter les bonnes prestations. « Issa, c’est un joueur qui sait à peu près tout faire mais je pense que là où il a le plus progressé, c’est dans la constance. L’année passée, il pouvait faire un bon match et passer plusieurs fois au travers lors des suivants. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. On aimerait cependant qu’il marque encore plus. »
Le n°45 du club doyen arrive tout de même à peser beaucoup plus dans les stats : alors qu’il n’avait pas délivré la moindre action qui compte en Ligue 1 avant la 21e journée de la saison dernière, il a inscrit huit buts et distribué six passes décisives depuis (19 matches). « Il est inspirant car il travaille dur au quotidien pour ça, appuie Sangante. En affichant ce professionnalisme et ce sérieux, il tire tout le monde vers le haut. » Logique pour un joueur qui règne autant dans le domaine aérien.
Les notes
Diaw : 6, Nego : 4, Sangante : 5, Lloris : 5, Delaine : 3, Seko : 5, Touré : 4, Doucouré : 4, Kechta : 5, Samatta : 6.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Par Benoît Donckele - PN
Depuis la passation de pouvoirs entre Vincent Volpe et Blue Crow, plus jamais Jeff Luhnow, directeur général du groupe américain, ne s’était exprimé publiquement. Pour Paris Normandie, le nouveau « Big Boss » du HAC s’est pour la première fois confié, ce lundi 22 septembre 2025.
Le Texan Jeff Luhnow, DG de Blue Crow Sports Group et président de Leganés (Espagne), tient désormais les rênes du HAC. Entretien avec le récent successeur de Vincent Volpe.
Voilà trois mois que le HAC a fait son entrée au sein de Blue Crow Sports Group. Quel bilan tirez-vous des premières lignes de ce tout premier chapitre ?
« Ce n’est que du bonheur. Les fans sont incroyables, le jeu proposé par l’équipe me plaît réellement. Et surtout, j’ai eu confirmation que la direction et l’équipe technique travaillaient très dur. Mais dans un premier temps, l’approche de Blue Crow est d’observer, d’écouter, et non de changer tout de suite quoi que ce soit. D’autant qu’avec un budget très réduit, le club parvient à réaliser de très belles choses. L’idée est donc de trouver rapidement de nouvelles ressources. »
Quel a été votre premier chantier ? Et combien avez-vous déjà investi afin de remettre le club sur la voie d’un équilibre financier ?
« Je ne donnerai pas de chiffres. Le premier investissement a été l’acquisition du club. Ensuite, il y a eu le défi de l’été, dans la mesure où on ne savait pas quels joueurs partiraient. Finalement, ils sont restés et personne ne peut s’en plaindre. Et à côté de ça, Mathieu (Bodmer, le directeur sportif) a fait un super boulot. J’ai été impressionné par la façon dont lui et son équipe ont géré l’intersaison. »
« Il n’est pas question de retirer qui que ce soit »
Quid du déficit ?
« Il y a toujours un déficit, mais on va le couvrir. »
Pas de ventes cet été, ou presque (1), et pas de droits TV non plus. Pouviez-vous craindre plus délicate entrée en matière ?
« Il faut savoir s’adapter à toutes les situations. En ce qui concerne les droits TV, c’est le flou. On a donc fait des projections différentes, du pire au meilleur, afin de répondre au mieux à toutes les situations. Pour l’heure, on sait juste que le nombre d’abonnés (NDLR : à Ligue 1+) ne cesse d’augmenter. Je reste donc confiant, car c’est un produit très attirant. »
Avez-vous réellement conscience qu’avec l’impossibilité de recruter des joueurs encore sous contrat, et appuyé sur l’un des deux plus petits budgets du championnat (avec Angers), ce n’est que miracle de savoir le HAC aujourd’hui en Ligue 1 ?
« Oui. Mais Jean-Michel (Roussier, le président), Mathieu (Bodmer) et Momo (El Kharraze, directeur sportif adjoint) font un travail incroyable. Et j’insiste sur le fait qu’il n’est pas question de retirer qui que ce soit. Mais pour revenir au budget, à long terme, il est clair qu’il faudra réussir à l’augmenter. »
Ces nouvelles ressources viendront-elles d’une politique uniquement axée sur le trading ?
« L’objectif n’est pas de faire n’importe quoi, d’entraîner l’équipe vers la relégation. Faire des plus-values, c’est une chose, c’est d’ailleurs ce qui guide la majorité des clubs, mais il y a avant tout un équilibre sportif à trouver. »
« Aider à rendre la formation encore plus performante »
Réputé nationalement, et même internationalement, le centre de formation du HAC, cette entité qui fait tout simplement vivre le club depuis des décennies, bénéficiera-t-il, à très court terme, de moyens supplémentaires ?
« Comme on l’a fait avec Leganés, on va promouvoir le club dans le monde entier. Et cela a déjà commencé. En Tanzanie, tout le monde sait désormais que le capitaine de la sélection (Ally Samatta) porte le maillot du HAC. Il faut qu’on travaille avec les distributeurs des matches de foot à l’étranger afin de développer l’image du club. »
En termes de marketing, de sponsoring, de recherche de nouveaux clients, de nouveaux partenaires, estimez-vous que le club doit au plus vite franchir un nouveau cap ?
« Le but est en effet d’accroître les revenus. À Leganés, on est parvenus à plus que doubler les revenus issus du sponsoring lors des deux dernières années. Il faut avoir cet objectif pour le HAC. »
Que peuvent apporter les équipes de Blue Crow dans ce domaine ?
« On a des relations avec de grandes compagnies européennes et on sait que Le Havre dispose d’un très grand centre logistique qui pourrait intéresser des compagnies espagnoles par exemple. Maintenant, à voir si ça peut matcher. »
« On sait que le HAC appartient à ses fans »
À ceux qui se dressent contre la multipropriété, que répondez-vous ?
« Que la multipropriété permet de disposer de ressources humaines et techniques sur lesquelles un club, seul, ne pourrait pas s’appuyer. »
Néanmoins, certains fans du HAC se posent nombre de questions quant à la multipropriété, et craignent que le club perde son identité.
« Je veux vraiment les rassurer. On sait que le HAC appartient à ses fans. On veut juste construire sur ce qui a déjà été fait afin de moderniser le club. Et puis ici, on ne vivra pas ce qu’il se passe actuellement à Strasbourg. Dès qu’il y a une équipe de Premier League, c’est cette équipe qui est toujours numéro 1 dans la multipropriété. Nous, on tient à ce que tous les clubs soient à égalité. »
En plus du HAC, de Leganés et de Cancun (Mexique), Blue Crow vise-t-il d’autres écuries ?
« Oui, mais on ne rachètera pas un club supérieur au HAC ou à Leganés. Ce qui nous intéresse, c’est d’aller là où il y a la possibilité et l’envie de grandir, là où il faut trouver de nouvelles ressources. Qu’irions-nous faire à Liverpool, par exemple ? Là-bas, ils ont déjà tout. »
(1) : seul Aliou Thiaré a fait l’objet d’une vente, pour une somme avoisinant le million d’euros (Dynamo Kiev)
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
En difficulté et pris en grippe par le public il y a encore quelques mois, Issa Soumaré a retourné l'opinion en devenant le joueur le plus décisif du Havre en 2025.
Dimanche, il a été applaudi à l'annonce des équipes face à Lorient (1-1), a obtenu le penalty manqué par Abdoulaye Touré, égalisé, été désigné homme du match, et le tout aurait semblé impossible un an auparavant. À l'époque, Issa Soumaré peinait sur le terrain, sa débauche d'énergie était visible, ses chevauchées suscitaient l'espoir mais sa maladresse crispait. Sifflé lors de ses remplacements, le Sénégalais courait toujours après son premier but en L1 alors qu'il était arrivé au Havre quatorze mois plus tôt, en juillet 2023.
Repéré en L2 à Quevilly, où il avait été prêté par les Belges de Beerschot, Soumaré avait commencé au HAC par deux titularisations dans l'élite et sept apparitions en dix journées. Et puis plus rien jusqu'en janvier. Reparti au niveau inférieur en prêt à Auxerre, le natif de Podor n'avait pas su marquer et s'était surtout fait remarquer par deux cartons rouges reçus avec le futur champion de L2. À son retour en Normandie en juillet 2024, Soumaré semblait trop juste pour le top niveau et son début de saison contribuait à ce constat.
Didier Digard ne cessait pourtant de défendre son joueur et justifiait sa présence sur les pelouses par son investissement à l'entraînement. Et cette confiance a payé. « Il n'y a pas eu de changement de ma part, mes mots du début ont été ceux de la fin, explique l'entraîneur. Je n'ai pas dévié et je pense qu'il a adhéré à cette franchise. Il a malgré tout aussi eu des moments où il est allé sur le banc et il n'a jamais dit un mot, il a toujours tout donné pour l'équipe. Il a eu ce déclic, mais il ne le doit qu'à lui-même. »
Buteur face à Lille, Lens, le PSG, l'OM et Nice
Celui-ci s'est produit statistiquement à Lille, le 8 février (2-1). Une première passe décisive, un premier but : Soumaré était lancé. Utilisé parfois dans l'axe, l'ailier a réalisé une belle seconde partie de Championnat sur son flanc gauche, avec cinq buts et quatre passes décisives. Formé à Génération foot comme Sadio Mané, Soumaré a brillé aussi dans les affiches, avec des réalisations face à Lens, le PSG et l'OM, et une passe décisive pour Casimir dans le match dingue du maintien à Strasbourg (3-2, le 17 mai).
Lors du retour en Alsace le 14 septembre (0-1), Soumaré a fini brassard au bras, comme en ouverture à Monaco (1-3, le 16 août), signe de son changement de statut. Car s'il demeure muet face aux médias, le joueur de 24 ans n'est plus le même. Sa prestation face à Nice (3-1, le 31 août), où il délivre un centre parfait pour Fodé Doucouré sur l'ouverture du score avant de clore la marque d'un tir excentré, symbolise son évolution.
Didier Digard, entraîneur du HAC
« Il s'est bonifié dans la constance, l'année dernière, il pouvait faire un bon match et après passer au travers, constate Digard. Il sait à peu près tout faire, on aimerait qu'il arrive à marquer encore plus, même s'il est toujours décisif. » Comme, donc, contre Lorient. « C'est apaisant pour l'effectif, il tire tout le monde vers le haut en gardant cette régularité, apprécie Arouna Sangante. C'est inspirant. »
Ses efforts pour le collectif le sont aussi, quand son jeu de tête fait des envieux. « C'est ce qu'il y a de meilleur dans notre Championnat, il est injouable », se marre le capitaine. La saison écoulée, Soumaré avait remporté 60 % de ses duels aériens, le record parmi les attaquants avec au moins 100 duels disputés. « Issa, c'est quelqu'un qui habite au deuxième étage et n'a pas besoin de prendre les escaliers », sourit Digard. Joueur le plus impactant du HAC depuis janvier avec sept buts et cinq passes décisives, Soumaré a surtout grimpé les marches quatre à quatre en 2025.
Sébastien Buron L'Equipe
publié le 24 septembre 2025 à 06h30
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À 48 heures d’une sixième échéance, version Ligue 1, et d’un déplacement à Metz où évolue l’actuelle lanterne rouge, sur quel effectif s’appuie Didier Digard ? Le point en ce vendredi 26 septembre.
Arouna Sangante est incertain pour le déplacement à Metz
D’abord, la bonne nouvelle. Forfait de dernière minute le week-end dernier, en raison d’une cheville capricieuse, Yanis Zouaoui, dont le relais a été assuré par l’ex-Strasbourgeois Thomas Delaine face à Lorient (1-1), a pu renouer cette semaine avec une activité normale. Le latéral gauche, titularisé de la 1re à la 4e journée, peut ainsi prétendre s’envoler à destination de Metz.
Deux piliers du « onze »
Un voyage sur lequel deux de ses partenaires pourraient peut-être faire une croix. Car là se trouve la mauvaise nouvelle. Sur la liste des incertains figurent en effet deux piliers du « onze » de départ : Arouna Sangante et Yassine Kechta. Handicapés par une douleur musculaire, les deux hommes ont été ménagés ces jours derniers et effectueront, si leur état le permet, un ultime essai ce samedi, peu avant le décollage.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le latéral droit du HAC a ouvert le troisième chapitre de son aventure en ciel et marine, une troisième saison qu’il a débutée sur des bases solides. Loïc Nego, invité à se présenter face à la presse ce vendredi 26 septembre 2025, sera bien évidemment l’un des hommes à suivre, dimanche à Metz (17h15).
Loïc Nego, l’un des incontournables de la défense du HAC
Quatre cent soixante-sept matches, toutes compétitions confondues, auxquels s’ajoutent ses quarante-quatre sélections avec la Hongrie. A 34 ans bien tassés, Loïc Nego se présente comme l’homme le plus expérimenté de l’effectif havrais, l’un des incontournables de la défense. Entretien avec un acteur attendu dimanche (17h15) sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Ce début de saison, pour l’heure plus riche en promesses qu’en points, que vous inspire-t-il ?
« Il y a du mieux, effectivement, et il est clair qu’on mériterait d’avoir aujourd’hui plus de points. On a peut-être manqué d’un peu de réussite. »
Et d’imagination aussi, non ? Face à Lorient, un adversaire qui a su verrouiller les couloirs, n’avez-vous pas cherché en vain la solution ?
« Il faut trouver le juste équilibre, être un peu plus créatif. Mais je suis sûr qu’à l’avenir, face à des équipes qui jouent bloc bas, ça fonctionnera. »
Êtes-vous surpris de la vitesse à laquelle s’est créée votre complicité avec Fodé Doucouré ?
« Non. Fodé, c’est quelqu’un qui travaille beaucoup, un perfectionniste. Quand ça ne marche pas, il le sait. On échange beaucoup tous les deux afin d’être au maximum performants. »
C’est une révélation tout de même, sachant qu’il a été recruté afin de vous concurrencer dans le rôle de latéral droit…
« Oui, mais après, c’est le coach qui décide, qui sent les choses. Après, que ce soit Fodé, moi ou un autre, on est tous sur la même ligne. On a tous le même objectif. »
« Pour la qualification directe, ça va être féroce »
Cette version du HAC, vous la pensez plus forte, plus homogène, que la précédente ?
« On a un très bon groupe, oui. Les nouveaux se sont vite mis dedans. Et c’est tant mieux, car on n’a pas de temps à perdre. Tout le monde doit mieux faire. A commencer par moi. Tous les matins, je me lève avec l’objectif de pousser mes limites un peu plus loin encore. »
Un mot sur le prochain rendez-vous, cette étape à Metz. Estimez-vous le HAC favori ?
« Non. Il ne faut surtout pas aborder ce match avec le classement en tête. Oui, Metz est dernier, mais cette équipe propose pas mal de belles choses. Alors respectons cet adversaire. Maintenant, c’est vraiment un match important, un match à ne pas perdre. »
Vous qui avez connu les combats de la saison passée, êtes-vous prêt à de nouveau batailler jusqu’en mai prochain ?
« Bien sûr que j’y suis prêt. Nous y sommes tous prêts. Après, si on peut éviter de se faire peur, viser un peu plus haut, on ne s’en privera pas. »
Plus haut, à titre personnel, ce pourrait même être sur la scène mondiale. Pensez-vous la Hongrie, versée dans le groupe du Portugal, de l’Irlande et de l’Arménie, capable de s’inviter à la prochaine Coupe du monde ?
« Pour la qualification directe, ça va être féroce, puisque nous sommes dans le groupe du Portugal (NDLR : la Hongrie s’est récemment inclinée à domicile face aux partenaires de Cristiano Ronaldo, 2-3). Mais je pense qu’on peut viser les barrages. En tout cas, je rêve bien évidemment de disputer ce mondial. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Deux buts, une passe décisive. Issa Soumaré est à créditer d’une entame de championnat qui tranche avec les deux précédentes. Une troisième saison sous les couleurs du HAC qui pourrait – enfin – lui permettre de se faire un nom en Ligue 1. Nouvelle étape ce dimanche 28 septembre 2025, à Metz.
Issa Soumaré (au centre), ici fêté par ses partenaires, se posera ce dimanche à Metz avec déjà deux buts et une passe décisive au compteur
Dimanche dernier, c’est le pire qu’il a évité. D’un but qui ne s’inscrira certes pas comme le plus beau de sa carrière, mais qui permit au HAC d’esquiver les effets d’un deuxième revers au Stade Océane (1-1). Trois semaines plus tôt, lors de la réception de Nice (3-1), c’est lui qui offrit à Fodé Doucouré l’occasion d’ouvrir le score et qui, ensuite, ponctua la marque. « Mais pour que tout ça imprime bien, il nous faut des victoires, tempère l’attaquant havrais. À titre personnel, je souhaitais simplement ne pas avoir à attendre l’hiver pour enfin être efficace. »
« S’il n’y a pas de critiques, c’est que tu passes inaperçu »
Issa Soumaré (24 ans) fait ici référence à la saison dernière, celle qui le vit être pour la première fois décisif en… février. Oui, il dut attendre le septième mois de compétition pour sortir du bois. Non pas à une, mais à deux reprises. La scène se déroule en terre lilloise (2-1), l’ex-offensif de QRM signe une passe et un but. Un événement puisque, jamais depuis son arrivée au HAC (été 2023), le Sénégalais ne s’était signalé dans l’exercice de la finition. À tel point que, durant de nombreux mois, il fut légitime de s’interroger sur son réel potentiel. Sa capacité à évoluer en Ligue 1, tout simplement.
Sous les ordres de Luka Elsner (2023-2024), il n’apparut que sept fois, dans une totale discrétion, avant qu’il ne fasse l’objet d’un prêt à Auxerre, alors en L2, où il ne sut donner le moindre relief à sa feuille de stats. « Il y a des saisons comme ça, où c’est dur. Mais jamais je n’ai douté. Et puis parfois les critiques, ça motive. En tout cas, j’essaie toujours de m’en servir. S’il n’y a pas de critiques, c’est que tu passes totalement inaperçu. Et ce n’est pas le but, qui plus est pour un attaquant. Quand je suis revenu d’Auxerre, j’avais toujours confiance en moi. Je savais que ça viendrait. » La passation de pouvoirs à la tête de l’effectif entre Luka Elsner et Didier Digard, et un système de jeu revisité, semblent lui avoir permis de passer le « cut ». La saison 2024-2025, il la termina avec cinq buts et quatre passes décisives.
« Il a été décrié et ça n’a pas été évident pour lui »
Un bilan encore insuffisant pour forcer l’entrée du cercle des plus fines gâchettes de L1, mais une base solide pour une montée en puissance. « Et pourtant, je n’ai rien changé à ma façon de travailler. J’ai toujours été un gros bosseur. » « Ce n’est qu’une histoire de confiance, note Didier Digard. Il a été décrié et ça n’a pas été évident pour lui. Aujourd’hui, il se sent plus léger, soutenu par les supporters. Ce n’est pas faute de l’avoir répété, mais il a énormément de qualités. La question qu’on pouvait se poser était en rapport avec sa capacité à enchaîner les grosses performances. »
L’entraîneur havrais, dont la ligne de défense en faveur de son attaquant n’a jamais dévié d’un millimètre, hérite aujourd’hui de solides arguments de réponse. Décisif, l’ancien élève de Génération Foot, la célèbre Académie sénégalaise, consolide en outre ses facultés à aller au charbon, à s’imposer lorsque le cuir se dispute en altitude. Il tend à devenir complet. Une vraie tête de leader offensif.
« Leader… Je préfère qu’on dise que j’ai un esprit de gagneur, que j’ai passé un cap. Et ce qui m’importe, c’est que l’équipe passe, elle aussi, un cap. Par rapport à ce qu’on montre en ce début de saison, je pense que c’est possible. » Parallèlement à cela, Soumaré attendra que ses agents l’informent sur la suite de sa carrière, au HAC ou ailleurs, puisqu’en juin, son contrat arrivera à terme.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Point de vue, ou l’humeur, bonne ou mauvaise, de la rédaction des sports de Paris Normandie.
Didier Digard apparaît plus à l’aise face aux journalistes qu’il ne l’était à son arrivée au HAC
Le défi était loin d’être simple : succéder à Luka Elsner sur le banc du HAC voulait dire, par ricochet, lui succéder face aux médias. Elsner et sa cote de popularité longtemps au firmament dans le cœur des supporters havrais, Elsner et sa belle gueule, son phrasé impeccable, ses messages conquérants et fédérateurs, ses conférences de presse qui vous donnaient toujours du bon biscuit à grignoter. Bref, Elsner et sa grande maîtrise de la communication.
La barre était haute et il faut bien avouer que Didier Digard avait souffert de la comparaison à son arrivée, ce qui avait contribué à la vindicte populaire dont il fut longtemps l’objet, en plus des performances médiocres de sa formation. Dans le foot, on le sait : la « com », ça fait beaucoup également.
Plus détendu, plus spontané, plus prolixe
Pour confirmer l’impression, on s’est replongé dans les premières « conf » du jeune technicien au HAC, qui ne comptait à l’époque, rappelons-le, que cinq mois d’intérim sur le banc niçois. Si quelques sourires viennent déjà égayer son discours, Digard apparaît le plus souvent dans le contrôle, la retenue, la méfiance peut-être aussi.
Un an plus tard, l’entraîneur ciel et marine n’est pas devenu un chantre des envolées lyriques, mais on aura senti une évolution au fil des mois, durant lesquels il aura pris la mesure de son environnement, appris à connaître son auditoire, gagné en maîtrise et en confiance dans l’exercice, renforcée par l’amélioration des résultats et l’incroyable épilogue du printemps dernier.
Plus détendu, plus spontané, plus prolixe, le coach de 39 ans en est tout simplement devenu plus intéressant. Comme un jeune joueur, un jeune entraîneur est voué à progresser, à travers les prestations de son équipe, mais également via ce que lui-même offre face aux micros. Et à l’image de ce que son HAC propose depuis quelques mois, au pupitre aussi, « DD » a bien changé.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Jusqu’alors retouché à la marge, le onze du HAC pourrait subir plusieurs retouches à Saint-Symphorien, ce dimanche 28 septembre 2025, en fonction des joueurs disponibles comme des choix de Didier Digard.
Rassoul Ndiaye devrait logiquement retrouver une place de titulaire sur la pelouse de Metz
Aucun changement entre le match de Lens (1-2, 2e j.) et celui de Nice (3-1, 3e j.), un seul entre Nice et Strasbourg (1-0, 4e j.), deux entre Strasbourg et Lorient (1-1, 5e j.). Convaincant donc peu modifié jusqu’à présent, le onze du HAC pourrait bouger un peu plus face aux Messins. Le point ligne par ligne.
En défense
La principale interrogation concerne Arouna Sangante, touché le week-end dernier face aux Bretons. Le probable forfait du capitaine pourrait pousser Didier Digard à faire redescendre Ayumu Seko aux côtés de Gautier Lloris, une charnière séduisante sur le papier. Sa cheville rétablie, Yanis Zouaoui postule pour reprendre place dans le couloir gauche, au sein duquel Thomas Delaine a pu vivre sa première titularisation depuis… le 19 mai 2024 face aux Merlus. À droite, Loïc Nego semble parti pour enchaîner.
Au milieu
Digard l’a reconnu en conférence de presse : « je n’aurais peut-être pas dû faire démarrer Rassoul Ndiaye sur le banc contre Lorient. » Le coach n’a pas aimé l’entrée en jeu du Sénégalais, à son avantage en tant que titulaire depuis le début de saison. Le possible repositionnement de Seko en défense réglerait la question à Saint-Symphorien, où Abdoulaye Touré tentera de renouer avec ses meilleures sensations. « Plus il jouera, meilleur il sera, estime son coach, monté au soutien du milieu guinéen. Je pense que son penalty raté contre Lorient change beaucoup de choses dans l’esprit des gens, mais pas dans le mien. Je le trouve beaucoup plus en jambes, très proche des 100 %. Je ne suis pas du tout inquiet pour Abdou. Sa semaine d’entraînement a en tout cas été très intéressante. »
En attaque
L’autre pépin de la semaine aura concerné Yassine Kechta. Qui Digard choisira-t-il pour remplacer le petit Marocain ? Younes Namli ? Reda Khadra ? « On peut s’attendre à voir Reda à Metz », a dit l’entraîneur vendredi, après avoir laissé l’ex-Rémois sur le banc lors de la précédente journée, tout en rappelant que l’Allemand se doit de « travailler défensivement pour l’équilibre de l’équipe ». Khadra et Namli peuvent également postuler à droite, où Doucouré, plus surveillé après son début de saison en fanfare, avait été bien bloqué par les Lorientais. De là voir le HAC se priver de « ses courses en profondeur » face à un FC Metz qui « cherchera à avoir le ballon » selon Digard ? Ce n’est pas dit.
À gauche, Issa Soumaré demeure incontournable, tout comme Ally Samatta en pointe, malgré sa feuille de stats vierge. « Je suis un peu déçu pour lui, car marquer lui ferait énormément de bien, mais je suis tellement content de ce qu’il apporte pour le collectif. C’est aussi grâce à son profil que l’on peut développer ce jeu et se créer beaucoup de situations », préfère retenir l’entraîneur havrais.
FC Metz – Havre AC, dimanche 28 septembre 2025 à 17 h 15
Stade Saint-Symphorien
Arbitre : M. Paradis.
HAC : 99. Diaw – 7. Nego, 15. Seko, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 94. Touré (cap), 14. Ndiaye – 13. Doucouré, 30. Khadra, 45. Soumaré – 70. Samatta.
Remplaçants (à choisir parmi) : 77. Mpasi (gb), 93. Sangante, 6. Youte, 8. Kechta, 34. Zagadou, 23. Delaine, 26. Ebonog, 33. Koffi, 10. Mambimbi, 21. Namli, 9. Pizarro, 11. Kyeremeh.
Entraîneur : Didier Digard.
METZ : 1. Fischer – 39. Kouao, 5. Gbamin, 15. Yegbe, 97. Ballo-Touré – 8. Traoré, 20. Deminguet – 7. Tsitaishvili, 10. Hein (cap), 14. Sabaly – 30. Diallo.
Remplaçants : Sy (gb), 2. Colin, 4. Mboula, 29. Guerti, 12. Touré, 9. Abuashvili, 19. Bokele, 24. Madjo, 23. Sané.
Entraîneur : Stéphane Le Mignan.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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La nouvelle est tombée ce dimanche 28 septembre 2025, en fin de matinée. Un cadre de l’effectif du HAC a dû renoncer au voyage à Metz, déplacement comptant pour la sixième journée de Ligue 1
Yassine Kechta doit renoncer au duel avec le FC Metz
Vendredi, lors de la traditionnelle conférence de presse, Didier Digard n’excluait pas totalement l’éventualité de retoucher la composition de son équipe. Pour surprendre des Messins sevrés de succès ? Peut-être. Pour accentuer la concurrence ? Probablement. Ou peut-être l’entraîneur havrais savait-il d’ores et déjà qu’il y serait contraint.
Oui, annoncé incertain à 48 heures du coup d’envoi, Yassine Kechta, touché aux ischio-jambiers, ne fera pas escale sur la pelouse de l’actuelle lanterne rouge. Soit un milieu de terrain qui avait été appelé à débuter les cinq premières journées de la saison. Du changement, il y aura donc.
Au tour de Reda Khadra ?
Alors qui pour pallier le forfait du médaillé de bronze olympique ? Deux solutions apparaissent. L’une qui consiste à offrir à l’ex-Rémois Reda Khadra une première titularisation, l’autre à en appeler au Danois Younes Namli, lui aussi capable d’assumer un rôle un peu plus axial. S’il fallait se mouiller, une pièce serait posée sur la présence de l’Allemand au cœur du jeu, dès le coup d’envoi.
Enfin, il est à noter la présence d’Arouna Sangante dans un groupe toutefois élargi à 21 joueurs. Lui aussi annoncé incertain, le capitaine havrais serait donc en mesure de tenir sa place ? Le doute est permis, tout comme il est permis d’imaginer la présence d’Ayumu Seko dans l’axe de la défense, mais aussi le retour de Rassoul Ndiaye aux côtés d’Abdoulaye Touré.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Guère plus inspirés que leurs hôtes messins, les Ciel et Marine ont signé un deuxième match nul à la suite au terme d’un pauvre 0-0 sur la pelouse de Saint-Symphorien, ce dimanche 28 septembre 2025. Retrouvez les faits marquants de la rencontre.
Yanis Zouaoui et les Havrais n’ont pu faire mieux que match nul au terme d’une rencontre d’un faible niveau technique
A Metz, Metz et le HAC 0 à 0
Arbitre : M. Paradis. Spectateurs : 19 976.
Avertissements à Metz : Deminguet (51e), B. Traoré (74e) ; au HAC : Zouaoui (30e), Youte (88e).
METZ : Fischer – Kouao, Gbamin, Yegbe – Bokele (Abuachvili, 80e), B. Traoré, Deminguet (A. Touré, 87e), Mboula (Tsitaichvili, 46e) – Hein (cap) (I. Sané, 80e), Sabaly – H. Diallo
Entraîneur : Stéphane Le Mignan.
HAC : Diaw – Nego, Youte, Lloris, Zouaoui (Delaine, 76e) – Ebonog (Ndiaye, 61e), Seko, Touré (cap) (Mambimbi, 85e) – Khadra (Namli, 30e), Samatta (Doucouré, 61e), Soumaré
Entraîneur : Didier Digard
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C’est terminé à Saint-Symphorien. Havrais et Messins se quittent sur un triste 0-0, logique au regard du « spectacle » offert, salué d’une bronca par le public local. Les deux gardiens n’auront pas eu à s’employer (0 tir cadré côté messin, 2 - peu dangereux - côté havrais). Le HAC signe un deuxième match nul à la suite après Lorient (1-1) et gratte son cinquième point en six journées. Les Ciel et Marine accueilleront Rennes le week-end prochain.
86e. Derniers changements au HAC : Mambimbi remplace Khadra, Namli prend le relais de Touré (0-0).
78e. Festival de Tsitaishvili sur le côté gauche. Le centre du Géorgien atterrit au deuxième poteau sur la tête de Touré, pas loin de tromper son propre gardien (0-0).
76e. Zouaoui cède sa place à Delaine (ancien Messin) dans le couloir gauche (0-0).
70e : Zouaoui fait trembler les filets, mais l’arbitre était sur le point de siffler pour une faute préalable du Franco-Algérien sur Kouao (0-0).
68e. Après une nouvelle percée de Khadra, Soumaré ne parvient pas à s’emmener le ballon et s’écroule dans la surface en se tenant le visage. L’attaquant havrais réclame un penalty qu’il n’obtiendra pas.
65e. Khadra prend sa chance des 25 mètres sur coup franc. Celui-ci est cadré mais manque de puissance pour inquiéter le portier lorrain (0-0).
63e. La tentative lointaine de Traoré passe loin du but de Diaw (0-0).
61e. Double changement au HAC. Ndiaye remplace Ebonog, Doucouré prend la place de Samatta, sorti blessé (0-0). Khadra passe à gauche, Soumaré dans l’axe (0-0).
56e. Quelle remontée de balle de Khadra ! L’ex-Rémois parcourt pas loin de 70 mètres en réussissant notamment deux grands ponts. La frappe qui ponctue son festival manque toutefois d’énergie pour inquiéter Fischer (0-0).
Mi-temps à Saint-Symphorien. Sur un score nul et vierge et sous les sifflets du public lorrain, au terme d’une première période hachée et pauvre dans l’ensemble. Les hommes de Digard devront faire preuve de plus de justesse technique et de conviction pour profiter des espaces offerts dans la défense messine, mais aussi de rigueur derrière pour éviter de se faire surprendre.
41e. La boulette de Diaw ! Le gardien havrais relance directement dans les pieds de... Diallo, sur lequel il se jette ensuite comme il peut, les Messins ne profitant finalement pas du cadeau (0-0).
30e. Zouaoui souffre sur son flanc gauche et est averti après une nouvelle faute sur Bokele (0-0).
29e. Le coup franc côté droit de Hein trouve au second poteau la tête de Traoré, qui ne parvient pas à cadrer (0-0).
25e. Nouvelle reprise de volée havraise, de Soumaré cette fois. Déviée par un défenseur lorrain, elle offre un corner au HAC (0-0).
20e. Sur le deuxième temps d’un corner, Nego tente une volée de loin, contrée de la main par un joueur messin. Après vérification du VAR, M. Paradis décide de ne pas accorder de penalty au HAC (0-0).
18e. C’est au tour des Messins de se signaler une première fois avec un centre de Bokele vers Sabaly, seul aux six mètres. L’attaquant lorrain manque sa reprise, mais était de toute façon signalé (à tort ?) hors-jeu (0-0).
6e. Première alerte sur le but messin et c’est Soumaré qui allume la mèche depuis son côté gauche. Le Sénégalais élimine Kouao d’un petit pont avant de centrer de l’extérieur du pied, Fischer se couche (0-0).
C’est parti à Metz !
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le capitaine du HAC n’a pas caché son agacement, dimanche 28 septembre 2025, au moment de son remplacement en fin de match à Metz (0-0), à l’issue d’une nouvelle prestation en demi-teinte de sa part. Retrouvez sa note et celles des Ciel et Marine en Lorraine.
Abdoulaye Touré a livré une nouvelle prestation sans grand relief à Metz
Sa note : 4. On jouait la 86e minute lorsque Didier Digard a fait le choix de rappeler Abdoulaye Touré sur le banc, afin de lancer Younes Namli dans le money time. Une décision que le milieu de terrain avait manifestement du mal à comprendre, ce qu’il ne s’est pas privé de faire savoir à son entraîneur, gestes et paroles à l’appui, auxquels Digard n’a pu s’empêcher de répondre. Un moment de tension forcément capté par les caméras.
« Surpris » par le comportement de son capitaine du jour, l’entraîneur havrais a préféré dédramatiser après la rencontre. « Tout joueur de foot a envie de débuter les matches, de les jouer en intégralité, mais malheureusement, comme tous les coaches, je dois faire des choix et concerner tout mon groupe. Il n’y a aucun souci. L’avantage d’avoir été joueur est que je peux comprendre leurs émotions, leurs frustrations, leurs réactions. Mais je ne suis pas obligé de les accepter non plus. On passe à autre chose, il sait ce que j’en pense. »
Interdit de s’exprimer en zone mixte
De notre côté, on aurait aimé savoir ce que Touré avait à dire sur cet accrochage. Mais le service communication du HAC avait bien pris soin d’accompagner le Guinéen à sa sortie du vestiaire de Saint-Symphorien, refusant qu’il s’exprime en zone mixte. On lui aurait évidemment parlé aussi de son match, dans la lignée d’un début de saison où le héros du 17 mai dernier peine à retrouver son meilleur niveau. Sans doute affecté de ne pas avoir trouvé de nouveau challenge durant l’été, tout comme par cette blessure à la cuisse qui avait perturbé sa préparation.
« J’ai beaucoup aimé son activité, il a fait beaucoup d’efforts, s’est retrouvé dans des zones intéressantes, mais a un peu manqué de justesse technique », a commenté Digard à propos de son match, « un peu à l’image de celui de l’équipe ». « Dans le foot, il faut savoir accepter qu’il y ait des jours moins bien, a ajouté l’entraîneur. C’est là qu’il faut savoir garder la tête froide et être fort mentalement, savoir gérer sa frustration. » Ce dont Touré n’a pas été capable en Lorraine.
Les notes des Havrais
Diaw (4), Nego (5), Youte (5), Lloris (5), Zouaoui (4), Ebonog (4), Seko (5), Touré (4), Khadra (6), Samatta (2), Soumaré (5).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Une semaine après avoir été tenu en échec par Lorient (1-1), au Stade Océane, le HAC, hors sujet techniquement, a de nouveau concédé le nul (0-0), face à un autre promu, ce dimanche 28 septembre 2025 sur la pelouse du FC Metz. Le compteur tourne bien trop lentement.
Yanis Zouaoui et les Havrais se sont contentés de bien trop peu sur la pelouse du FC Metz
Il s’agissait d’une séquence apte à laisser loin derrière les écuries encore coincées en fond de grille. Une double confrontation avec des promus, Lorient et Metz, idéale pour épaissir les certitudes nées de ces joutes disputées face à Lens (1-2, 2e j.) et Nice (3-1, 3e j.). Voire confirmer cette capacité à jouer les yeux dans les yeux avec un adversaire du calibre de Strasbourg (0-1, 4e j.). Mais le HAC a laissé filer cette invitation à naviguer au large des eaux troubles. Le Havre AC n’a pu gratter que deux points de plus, avant de se tourner vers la réception de Rennes, puis le déplacement à Marseille.
« On a été à la rue »
Ce dimanche, dans l’antre de Messins qui se présentaient, et se présentent toujours, comme les seuls acteurs de Ligue 1 à ne pas avoir croqué les émotions d’un succès, les Ciel et Marine sont donc tombés de haut. Sans toutefois tomber tout court. Ce qui reste une maigre consolation, tout comme il sera difficile de sauter au plafond à l’évocation de ce premier « clean sheet » de la saison. Celui-ci fut d’ailleurs en sursis sur cette relance lunaire de Mory Diaw, droit sur Habib Diallo, un loupé qui aurait dû permettre aux Messins d’ouvrir le score (41e).
Le symbole, du moins l’un des symboles – il y en eut tant ! – d’une rencontre marquée du début à la fin par une qualité de jeu indigne de la Ligue 1. « Techniquement, on a été à la rue », admettait Gautier Lloris au micro du diffuseur. Un jour sans qui ne peut s’expliquer par l’absence d’Arouna Sangante et de Yassine Kechta (blessés), ni par les choix, contraints ou non, opérés par Didier Digard.
Comme ce retour dans l’axe de la défense d’Étienne Youte, alors qu’était attendu Ayumu Seko, la présence de Simon Ebonog au cœur du jeu (aux dépens de Rassoul Ndiaye), ou encore la première titularisation de Reda Khadra. C’est d’ailleurs de la puissance, de l’audace et de l’aisance technique de ce dernier que jaillirent les seuls éclairs de la rencontre. Cette percée de 70 mètres, durant laquelle il s’offrit deux grands ponts, avant de prendre sa chance en bout de course (56e). Puis ce nouveau festival, et nouveau grand pont, qu’il ponctua cette fois d’une passe millimétrée à destination d’Issa Soumaré. Celui-ci marcha finalement sur le ballon… (68e).
N’était-ce qu’illusion ?
Voilà, en tout et pour tout, ce qui permit de frissonner. Ce qui laissa néanmoins penser qu’un coup était à jouer devant des Lorrains conspués par des fans qui leur conseillèrent à haute voix de « mouiller le maillot ». Mais qu’il s’agisse des Grenats ou des Ciel et Marine, le problème ne venait pas d’un manque de volonté, d’investissement. Mais de capacité à jouer, à enchaîner, à menacer. Il y eut bien ces volées de Loïc Nego (21e), d’Issa Soumaré (25e) et de Simon Ebonog (47e), toutes cadrées mais toutes contrées ou détournées. Trop peu cependant pour espérer mettre à mal une défense messine pourtant des plus fébriles, et des plus perméables (13 buts « contre »).
« Il va donc falloir qu’on se remette la tête à l’endroit », confiait l’entraîneur havrais avant de quitter Saint-Symphorien. Et surtout comprendre pourquoi le collectif, si fluide, si séduisant, ne put être l’atout-maître du HAC lors des deux dernières journées. N’était-ce qu’illusion ? Dimanche prochain (17h15), devant le Stade Rennais, les Ciel et Marine devront en tout cas pousser le curseur bien plus loin.
À Metz, Metz et le HAC 0 à 0
Arbitre : M. Paradis. Spectateurs : 19 976.
Avertissements à Metz : Deminguet (51e), B. Traoré (74e) ; au HAC : Zouaoui (30e), Youte (88e).
METZ : Fischer – Kouao, Gbamin, Yegbe – Bokele (Abuachvili, 80e), B. Traoré, Deminguet (A. Touré, 87e), Mboula (Tsitaichvili, 46e) – Hein (cap) (I. Sané, 80e), Sabaly – H. Diallo
Entraîneur : Stéphane Le Mignan.
HAC : Diaw – Nego, Youte, Lloris, Zouaoui (Delaine, 76e) – Ebonog (Ndiaye, 61e), Seko, Touré (cap) (Mambimbi, 85e) – Khadra (Namli, 30e), Samatta (Doucouré, 61e), Soumaré
Entraîneur : Didier Digard
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Surprise dimanche 28 septembre 2025 à la lecture de la feuille de match. Pas de Rassoul Ndiaye parmi les onze titulaires havrais, Didier Digard lui ayant préféré Simon Ebonog. Un souci physique ? Un choix tactique ? Rien de tout cela. Explications.
Sanctionné, Rassoul Ndiaye a vécu du banc la première heure de la rencontre entre le Metz et le HAC
Dans le cercle des joueurs promis à débuter cette sixième échéance de la saison, le rendez-vous à Saint-Symphorien (0-0) dimanche 28 septembre 2025, Rassoul Ndiaye semblait avoir une place de choix.
Vendredi, lors de la conférence de presse d’avant-match, Didier Digard avait d’ailleurs exprimé le regret d’avoir laissé le Franco-Sénégalais sur le banc au jour de la réception de Lorient (1-1, 5e j.). Double buteur lors des quatre premières journées (à Monaco et face à Nice), enfin lancé sur des bases solides, Ndiaye ne pouvait alors imaginer, au jeu de la concurrence, être débordé par Simon Ebonog à l’aube du déplacement à Metz.
« J’ai eu un problème cette semaine »
L’entraîneur havrais aurait-il donc décidé, soudainement, de bouleverser la hiérarchie ? Du tout. Estimait-il Ebonog mieux armé pour intégrer un milieu à trois têtes ? Pas plus. Ndiaye, au sortir des deux dernières séances d’entraînement de la semaine, aurait-il senti poindre une douleur musculaire ? Non. L’explication se trouve ailleurs. « J’ai eu un problème cette semaine », nous a simplement confié le joueur, dimanche en zone mixte. Lui qui entra en jeu à la 61e minute.
Un problème… de ponctualité. Oui, en fin de semaine dernière, l’ancien Sochalien, à l’exemplarité jusqu’alors sans faille – « c’est un très bon mec », assure « DD » – se signala par un retard à la séance dédiée à la mise en place tactique. Un léger écart qui le fit sortir du cadre auquel tous les joueurs doivent se soumettre. Et qui lui valut donc d’être sanctionné, l’intransigeance de Digard à l’égard du respect des règles internes ne pouvant être à géométrie variable. Plus tôt dans la saison, au tout début de la préparation, c’est le jeune Guy-Noël Zohouri (18 ans) qui l’avait appris à ses dépens, retardataire à deux reprises et convié à quitter, momentanément, le groupe pro.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
De tous les acteurs vus dimanche 28 septembre 2025 sur la pelouse du FC Metz, Reda Khadra, pour la première fois titularisé sous les couleurs du HAC, restera comme le seul à avoir osé briser la morosité des débats. L’ex-Rémois prend position.
Reda Khadra a marqué les esprits avec une chevauchée de plus 70 mètres, malheureusement conclue par une frappe trop molle, dimanche 28 septembre 2025 à Metz (0-0).
Et soudain, au sortir de la surface havraise, il s’empara du ballon. Pour filer droit devant. De la vitesse, de la puissance. Deux Messins mis dans le vent sur deux grands ponts parfaitement réalisés et une chevauchée de 70 mètres jusqu’à l’entrée de la surface lorraine. Un one man show terminé sur une frappe cadrée (56e), un solo qui incita bien évidemment au rappel. Ce que Reda Khadra ne snoba pas, crédité d’un nouveau festival auquel il associa cette fois Issa Soumaré, maladroit sur le coup (68e).
Jusqu’alors discret, le milieu très offensif prêté par le Stade de Reims (avec option d’achat) dans les derniers instants du mercato d’été donnait ainsi un peu d’épaisseur à un duel si triste qu’il sera sanctionné du premier match nul et vierge de la saison en Ligue 1. Le voir modifier le cours de ce face-à-face d’un rush venu d’ailleurs, alors qu’il n’avait plus débuté une rencontre depuis le 21 avril 2024, aurait rendu l’histoire si belle. « Mais c’est quelque chose qu’il est capable de répéter, affirme Luka Elsner, ancien coach du HAC qui eut Khadra sous sa coupe au Stade de Reims. Une fois qu’il est lancé, il est très difficile à arrêter. Il est très fort sur les premiers appuis, voit les lignes de passage dans les lignes adverses. »
« Il est capable de créer un avantage en partant de pas grand-chose »
Oui, l’histoire aurait été belle, parce qu’il faut se souvenir qu’il y a un an, presque jour pour jour, c’est l’élan de l’Allemand qui allait être brisé net. Un soir de gala face au PSG. Entré à la 78e, il quitta le pré à la 88e, victime d’une rupture des ligaments croisés. Poussé dès lors dans un long tunnel, il n’en sortit que le 25 août dernier, avec Reims, face à Pau, lors des vingt-huit dernières minutes.
Avant que le HAC ne lui propose les conditions d’un rebond (Ndlr : dans un communiqué, le Stade de Reims, pensionnaire de L2, avait préféré évoquer une remise en forme, comme si le joueur arrivait au Havre pour une cure). Offre qu’il accepta, non sans consentir à un effort financier. Et peut-être un mois plus tard s’est-il – déjà – positionné comme un titulaire en puissance. Capable de planter ses crampons le long du couloir droit, où il débuta dimanche la rencontre, du couloir gauche, où il termina celle-ci, et surtout dans l’axe, où il se sent le mieux.
« Même s’il lui faut encore trouver quelques repères tactiques, il nous a montré aujourd’hui (lire dimanche) toutes ses qualités, déclarait « DD » avant de quitter Saint-Symphorien. Il nous offre une palette différente de celle des autres joueurs offensifs. » « J’ai rarement vu un joueur aussi fort dans la capacité à casser les lignes adverses, dit Elsner, aujourd’hui entraîneur du KS Cracovie, actuel deuxième du championnat polonais. Il est capable d’accélérer le jeu, de créer un avantage en partant de pas grand-chose. Après, je travaillais avec lui sur ses choix, qu’il lui fallait affiner, et sur ces tempos qu’il devait apprendre à varier. » Deux axes de progression désormais suivis de près par Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.