[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Forum infohac.com - Réagissez sur les résultats et sur l'actualité du Havre Athletic Club, venez discuter HAC et Football entre supporters et participer aux débats, sondages, coups de gueule...
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Mercato : Ismail Bouneb quitte momentanément le HAC et rejoint QRM

Le HAC et Quevilly Rouen Métropole se sont mis d’accord, ce lundi 1er septembre 2025, pour le prêt du milieu de terrain offensif Ismail Bouneb.

Ismail Bouneb (à droite) rejoint QRM dans le cadre d’un prêt

Parallèlement aux possibilités de vendre un, voire deux ou trois autres joueurs, et ce avant 20 heures et la fermeture du marché estival des transferts, le HAC a trouvé un terrain d’entente avec Quevilly Rouen Métropole, appelé à jouer le maintien en National, dans le cadre du prêt sec d’Ismail Bouneb.

Trop fort pour le R1

À 19 ans, le milieu de terrain international français U19, arrivé de Valenciennes à l’été 2024 (contrat jusqu’en 2028), paraît encore un peu vert pour ambitionner se faire un nom en L1, une scène sur laquelle il n’a encore jamais eu l’occasion de s’avancer. Et bien trop fort pour perdre son temps en Régional 1 dans les rangs de la « B ». Là où il fut cantonné la saison passée.

Le National lui offre donc l’occasion de reprendre le fil de son ascension. Et c’est avec QRM qu’il relèvera ce défi, QRM qui signe ce lundi sa deuxième recrue, après le prêt de l’Auxerrois Rayan Mandengue, milieu offensif lui aussi.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : in extremis, l’Allemand Reda Khadra passe de Reims au HAC

Aucune vente, mais une dernière pioche. Dans les tout derniers instants du mercato d’été, le HAC a obtenu le prêt du milieu offensif du Stade de Reims, l’Allemand Reda Khadra, a-t- appris ce lundi 1er septembre 2025.

Le Rémois Reda Khadra est prêté au HAC.

Trois mois pour vendre, pour acheter, pour discuter des prêts et comme chaque été, ce sont les vingt-quatre dernières heures du mercato qui se sont présentées comme les plus étourdissantes. Où tout s’accélère.

Alors bien évidemment, il était attendu du HAC qu’il prenne l’aspiration de la majorité des clubs. Et hier, on a attendu longtemps, très longtemps. Jusqu’à 20 heures, et le gong. Le rideau s’est ainsi baissé sans que les dirigeants havrais ne laissent filtrer la moindre information. Au cas où la presse (locale) viendrait à mettre en péril un deal ultra-secret. Mais c’était sans compter sur le Stade de Reims.

Trente-trois matches de Ligue 1

Oui, les Rémois ont eu l’outrecuidance de laisser vivre l’information selon laquelle Reda Khadra se préparait à s’éloigner du stade Delaune pour se rapprocher du Stade Océane. Une information aussitôt relayée par nos confrères du journal L’Equipe. Mais peu importe la manière dont cela a été communiqué, il n’en reste pas moins que le HAC a sans doute signé un nouveau joli coup.

Alors oui, stoppé net par une rupture des ligaments croisés, le natif de Berlin n’a disputé que 28 minutes depuis le 21 septembre 2024. Toutefois, Khadra dispose d’un CV plutôt séduisant. À 33 reprises, le joueur formé au Borussia Dortmund (Allemagne) a foulé les pelouses de Ligue 1. En Championship (L2, Angleterre), sous les couleurs de Blackburn, Sheffield United et Birmingham, il est apparu cinquante-six fois. Au HAC, il viendra donc reprendre le fil de sa carrière, lui la onzième recrue de l’été.

La dernière avant le mercato d’hiver ? Peut-être pas. D’une part existe la possibilité d’un joker. D’autre part, la liste des joueurs libres ne cesse de s’allonger d’été en été. Et peut-être certains d’entre eux, au regard d’un championnat déjà lancé et d’un marché de plus en plus complexe, reverront leurs prétentions financières à la baisse. Jusqu’à la trêve hivernale, il est autorisé de relancer un ou plusieurs chômeurs.

Mais très certainement auparavant faudra-t-il vendre. Et là, la dernière ligne droite du marché estival n’a pas fait évoluer les choses. Ou presque. Seul Ismail Bouneb a changé d’air, momentanément. Le milieu de terrain de 19 ans a en effet rejoint Quevilly Rouen Métropole (N), sous la forme d’un prêt sec. Sportivement, le joueur, cantonné aux joutes de la « B » et du Régional 1 la saison passée (il fut également appelé à renforcer les U19 Nationaux), emmagasinera de l’expérience en National.

Des marchés restent ouverts

Mais financièrement, le départ de l’international U19 ne fait pas tourner la tête du trésorier. Celui-là même qui n’a pas déposé le moindre chèque sur le compte du club cet été. Pas une vente. Et ce, alors que le HAC, à l’instar de la majorité des écuries du football français, est plus que jamais en quête d’argent frais. Faudra-t-il pour autant patienter jusqu’au mercato d’hiver pour espérer concrétiser un départ à sept chiffres ? Non.

Aux Pays-Bas, le marché ne fermera que ce mardi. En Ukraine, le rideau se baissera le 6 septembre. En Belgique et en Suisse, les portes resteront ouvertes jusqu’au 8. En Arabie saoudite, jusqu’au 11. La Turquie et la Russie pourront quant à eux boucler de derniers dossiers jusqu’au 12 septembre. Sans parler du Qatar (le 16/09) et des Émirats arabes unis (le 2/10). Il n’est donc pas à exclure que l’un des hommes de Didier Digard, ou peut-être plus, disparaisse prochainement du paysage.

Rappelons tout de même qu’il nous avait été récemment précisé que le seul Aliou Thiaré disposait d’offres intéressantes. Le HAC finira-t-il par les étudier de très près et laisser ainsi filer le défenseur sénégalais, tout frais revenu d’un prêt à Nancy ? Là aussi, tout est possible.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
waterproof
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1719
Enregistré le : 17 juin 2023 15:21

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par waterproof »

Les centres, l'arme fatale du Havre de Didier Digard

Face à Nice dimanche (victoire 3-1), Le Havre est passé par les flancs et les centres pour faire tomber son adversaire. Une marque de fabrique du HAC depuis plus d'un an.

Dimanche, Le Havre a fait impression face à Nice (3-1), et les Normands ont fait très mal aux Aiglons en les enfonçant par les côtés. Le premier but havrais est venu d'un centre côté gauche d'Issa Soumaré repris par Fodé Doucouré, le deuxième d'un centre côté droit du Malien, qui a profité à Rassoul Ndiaye. Depuis l'arrivée de Didier Digard l'été dernier, les centres sont devenus une marque de fabrique du HAC, puisqu'une seule équipe en effectue davantage depuis la saison dernière en L1 : 20,7 par match pour Le Havre, 21,4 pour Lens.

Et s'ils ont été battus par les Sang et Or lors de la deuxième journée (1-2), il y a dix jours, les Havrais avaient impressionné Pierre Sage dans ce domaine. « En première période, on a eu du mal à gérer ce qu'ils faisaient très bien sur les côtés, avait indiqué l'entraîneur du Racing. Ils ont vraiment des qualités, que ce soit à droite ou à gauche, pour amener le ballon devant le but. On a concédé 23 centres sur la première période, ce qui est énorme. » Parti en janvier dernier à l'Istanbul Basaksehir, Christopher Opéri reste le joueur, parmi ceux ayant disputé au moins 900 minutes sur la période, à avoir effectué le plus de centres par match en L1 : 9,9. Le deuxième n'est autre que.. le Havrais Yanis Zouaoui, 9,8. Les deux latéraux ont une belle patte, mais cela n'explique pas tout.

Le Havre ex aequo avec Arsenal et Leverkusen pour les buts sur coups de pied arrêtés
Ce style de jeu a aussi été facilité par la présence en pointe d'attaquants performants de la tête et précieux en point d'appui, à l'image d'André Ayew et d'Ahmed Hassan la saison dernière, du polyvalent Issa Soumaré et dernièrement Ally Samatta, arrivé cet été au club. En ce début de saison, le Tanzanien de 32 ans est à la réception des centres 1,7 fois par 90 minutes, le quatrième meilleur total du Championnat. Cette pratique n'est certes pas toujours gage de réussite. Face à Strasbourg, le 15 décembre, les Havrais avaient adressé 44 centres, leur record sur les 37 rencontres disputées en L1 avec Digard sur le banc, et le quatrième plus haut total toutes équipes confondues. Mais le club doyen avait chuté 3-0.

Évidemment, les centres peuvent être ratés ou ne pas aboutir. Mais parfois, même si leur réussite n'est pas immédiate, ils peuvent semer le désordre et s'avérer finalement décisifs. Face à Lens, un centre de Loïc Nego avait poussé Robin Risser à dévier le ballon en corner, sur lequel Doucouré avait égalisé d'une superbe frappe.

Depuis la saison écoulée, Le HAC totalise d'ailleurs 23 buts sur coups de pied arrêtés, le sixième meilleur total du top 5 européen, ex aequo avec Arsenal, Leverkusen ou Brest, et à une seule longueur du Barça et du Bayern. Cela constitue 51 % des buts inscrits par la bande à Digard sur la période. Et aucun club ne présente un tel ratio dans les cinq gros Championnats.

Sébastien Buron L'Equipe
publié le 3 septembre 2025 à 07h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : « On m’a pris pour un fou, mais oui, le HAC attire », assure Mathieu Bodmer

Dix-huit départs, onze arrivées : le mercato du HAC a été celui d’une forte régénération de l’effectif dirigé par Didier Digard. Très certainement l’été le plus agité pour Mathieu Bodmer, l’un des deux seuls directeurs sportifs de Ligue 1 à avoir déniché les bonnes affaires sans la moindre marge financière.

Mathieu Bodmer, un directeur sportif qui a recruté onze joueurs sans le moindre euro en poche.

Le point commun entre le HAC et le SCO Angers ? Ce sont les deux seuls acteurs de Ligue 1 à avoir déambulé dans les allées du marché estival des transferts sans avoir pu dépenser le moindre euro. Entretien avec Mathieu Bodmer, l’homme qui a dû faire beaucoup avec rien.

La question vous est souvent posée, mais cette fois, le mercato a été bien plus agité que les étés précédents ? De cette période, en sortez-vous lessivé ?

« Oui. Très, très fatigué, oui. C’était long. Trois mois, c’est trop long. Tout ça pour que de très nombreux mouvements aient lieu à chaque fois dans la dernière semaine. »

Ce qui n’a toutefois pas été votre cas, puisque vous avez « dégainé » très vite…

« Disons qu’on a su profiter du fait que pas mal de joueurs se retrouvaient, malheureusement pour eux, sans contrat. Des joueurs qui préféraient prendre un contrat, même bas chez nous, plutôt que de rester sans club. Avec les nombreux départs, on avait un peu de marge. Et puis il fallait bien refaire une équipe avant le début du championnat. »

Justement, le fait de devoir aller vite, de combler dans les plus brefs délais les nombreux départs, sans rien en poche, ne vous a-t-il pas mis, pour la première fois depuis que vous êtes au HAC, dans un relatif état de stress ?

« Non, non. On est habitués. Il y avait pas mal de fins de contrat, des joueurs qui ont participé à la montée et aux maintiens, qui ont énormément aidé le club, pour qui l’aventure était terminée, pour plusieurs raisons. D’autres n’ont pas voulu prolonger. Ça ouvrait donc de nouvelles perspectives. »

« Sportivement, ils ont fait le travail »

Pour ceux que vous auriez aimé conserver, à l’exemple de Mathieu Gorgelin ou de Josué Casimir, vous n’aviez vraiment aucun argument pour les retenir ?

« Pour certains, ce n’était pas qu’une question d’argent. Il y avait l’envie de voir autre chose, et c’est normal. Je n’ai pas de souci avec ça. Sportivement, ils ont fait le travail en laissant le club en Ligue 1. »

Mais savoir aujourd’hui un Gorgelin sur le carreau, ça vous inspire quoi ?

« De la tristesse. On a discuté avec lui, on a évoqué l’avenir, mais il en a décidé autrement. J’espère qu’il trouvera. »

Venons-en à la dernière recrue, le Rémois Reda Khadra. Pourquoi vous a-t-il fallu attendre le tout dernier moment pour ficeler ce dossier, sachant qu’il ne s’agit « que » d’un prêt (avec option d’achat) ?

« On discutait avec lui depuis un petit moment, mais financièrement, c’était compliqué de le faire sortir. Comme il n’a pas pu se mettre d’accord avec Reims (pour le salaire), il lui a fallu faire des efforts. »

Que va-t-il apporter au groupe ?

« C’est un joueur qui peut jouer excentré droit, gauche, meneur de jeu, voire milieu relayeur. Mais c’est surtout quelqu’un de très vertical, capable de casser les lignes sur 30-40 mètres. »

« Diviser son salaire par trois, quatre ou cinq, ce n’est pas évident »

Les Seko, Namli, Samatta et Pizarro, soit des joueurs inconnus en France, comment les avez-vous dénichés ?

« Beaucoup de travail. De Julien Momont notamment. Avec la data et les vidéos, ça permet de faire un premier filtre. Ensuite, avec Momo (El Kharraze) on regarde, on valide et on fait remonter au coach. Une fois que tout le monde est d’accord, vient le plus dur : la partie financière. »

Avez-vous essuyé quelques refus ?

« Oui, beaucoup. Mais vu les contrats qu’on propose, ça se comprend. Ce qui a été positif, c’est que beaucoup de joueurs avaient sportivement envie de venir. On est donc plutôt attrayants et convaincants. Mais diviser son salaire par trois, quatre ou cinq, ce n’est pas évident. Maintenant, encore une fois, quand le projet sportif est validé par le joueur, et que ce n’est qu’un problème d’argent, je me dis qu’on a vraiment avancé. »

En termes d’image, de sérieux, par rapport aux six derniers mois de la saison dernière et au final en apothéose, n’est-ce pas tout simplement un grand bond en avant qui a été effectué ?

« Tout le monde a vu le dénouement et beaucoup de gens n’y sont pas restés insensibles. On était quand même annoncés morts en janvier et on s’est battus jusqu’au bout. On n’a pas changé de coach en cours de saison et ça aussi, ça rassure les joueurs et les agents. Maintenant, on m’a pris pour un fou à un moment, mais le HAC est un club qui attire et qui est connu dans le monde entier. »

Le mercato s’est en effet mondialisé !

« Oui, il est un peu plus lointain. Un Japonais (Seko), un Chilien (Pizarro) et un Tanzanien (Samatta), ça va permettre de nous faire connaître un peu plus à l’international, c’est top ! »

Était-ce une volonté, ou le simple fait du hasard ?

« Ce n’est pas qu’un hasard. Je le dis depuis longtemps, j’adore la mentalité, l’éthique de travail et la qualité des joueurs japonais. On est donc très contents d’avoir Seko. Pour Pizarro, il est Chilien, mais il aurait été Uruguayen ou Argentin, ça m’aurait plu aussi. Il a cette grinta, cette façon de se déplacer que j’aime beaucoup. Quant à Ally, c’est un joueur très médiatique en Tanzanie. C’est d’ailleurs le premier Tanzanien à jouer en Ligue 1. »

« Je n’ai pas besoin d’être rassuré »

La possibilité d’un joker existe, également celle de relancer un joueur actuellement sans club. L’idée d’une douzième recrue est-elle à l’étude ?

« Non. Ça fait des semaines que nous marchons sur un fil au niveau de la masse salariale. Sans départ, plus d’arrivée. Des marchés restent ouverts. Mais en l’état, nous sommes assez nombreux. Tous les postes sont doublés. »

En parlant de doublure, Aliou Thiaré en était une dans l’axe de la défense. Mais il est désormais un joueur du Dynamo Kiev. Était-il impossible de le conserver ?

« Le club a besoin de vivre et on a reçu une offre qui était compliquée à refuser, pour nous et pour le joueur. On est un peu déçus qu’Aliou n’ait pas pu jouer chez nous. C’est la preuve qu’il reste encore du travail pour être indépendant, pour décider qui on vend et quand on le vend. »

Comment expliquez-vous que des joueurs comme Sangante, Youte, Kechta, Lloris, ou encore Touré, n’aient pas reçu cet été au moins une offre alléchante et concrète ?

« Arouna en a une (NDLR : venue des Danois de Midtjylland), qu’il a déclinée. Mais c’est un mercato compliqué. Il y a tellement de joueurs sans club, et des clubs qui ne veulent investir que sur de très jeunes joueurs à forte plus-value. »

L’arrivée de Blue Crow a-t-elle changé quelque chose pour vous, modifié votre façon de travailler ?

« Non. On doit rendre des comptes sur les joueurs à Jean-Michel (Roussier), qui les fait remonter. Il y a un peu plus de réunions, il faut que chacun trouve sa place et qu’on essaie de travailler tous ensemble. Mais pour l’instant, ça va. »

Vous qui n’êtes pas un grand fan de la multipropriété, ces premiers mois sous pavillon Blue Crow vous ont-ils rassuré ?

« Ça reste un business et un taf. Je suis payé pour faire un taf, je le fais. Et je n’ai pas besoin d’être rassuré. Mon objectif, il est le même : faire progresser le HAC. Parce que j’aime ce club. »

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Avatar du membre
mHACcauv
Ligue des Champions
Ligue des Champions
Messages : 6373
Enregistré le : 04 mai 2021 21:26

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par mHACcauv »

Mathieu Bodmer : "Rentrer des joueurs reste plus simple que d’en sortir"
Publié le 3 septembre 2025

Le prêt de l’Allemand Reda Khadra lundi soir, juste avant le gong en France, en provenance de Reims, le départ le lendemain d’Aliou Thiaré pour le Dynamo Kiev… La dernière ligne droite du mercato n’a pas été si calme qu’on pourrait le penser du côté du HAC. D’ailleurs, alors que certains marchés sont encore ouverts (la Belgique jusqu’au 8, la Turquie le 12, le Qatar le 16…), Mathieu Bodmer n’exclut pas la possibilité d’un départ supplémentaire en cas d’offre satisfaisante. "Il n’y a jamais rien qui est fini". Entre des prolongations à négocier en priorité et la préparation de la prochaine fenêtre des transferts, en janvier, le directeur sportif « Ciel et Marine » ne croit pas si bien dire.

Image
Avec 11 recrues sur un effectif « pro » comprenant 29 joueurs, le HAC du directeur sportif a renouvelé un tiers de son effectif. ©Damien Deslandes

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre dernière recrue : Reda Khadra ?

"Reda, c’est un joueur qui sort d’une longue blessure (victime d’une rupture des ligaments croisés la saison dernière, en septembre 2024). On a eu la possibilité de le récupérer. La descente de Reims en Ligue 2 a peut-être joué aussi. Il peut évoluer à tous les postes offensifs : meneur de jeu, excentré droit, excentré gauche voire milieu relayeur. Il dégage une grosse puissance. Ça va très vite avec le ballon. Il joue dans la verticalité, à chaque prise de balle, il va de l’avant".

Comment qualifierez-vous ce mercato du côté havrais qui vient de se refermer en France ?

"Très long (rires), très fatigant. Ce fut un mercato particulier. Il y a eu beaucoup de discussions, beaucoup de promesses… Pour, au final, pas grand-chose".

Vous avez tout de même signé 11 joueurs… La saison dernière, à pareille époque, vous en comptiez moitié moins (six) dont certaines s’apparentaient à de la post-formation (Ismaïl Bouneb, Ruben Londja). Vous avez vécu un été radicalement différent du précédent ?

"On n’avait pas trop le choix. La saison dernière, on avait encore beaucoup de joueurs sous contrat. Cette saison, on en avait peu en comparaison. C’est pourquoi, on a dû reconstituer un 11, voire un 16 (référence aux entrants). Vous savez, rentrer des joueurs, je ne vais pas dire que c’est facile mais ça reste plus simple que d’en sortir. Cette saison, il y avait quand même beaucoup de joueurs qui étaient libres".

Alors que vous ne pouvez toujours pas verser d’indemnités de transfert et que vous avez dû encore réduire votre masse salariale, comment le HAC s’est-il montré aussi actif sur le marché ?

"Financièrement, comme vous l’avez dit, on a dû baisser encore nos standards par rapport à la saison dernière et à celle d’avant. Plus ça va, moins ça va (sourire). Mais on a trouvé des garçons qui avaient envie de jouer pour un projet sportif, de nous aider. C’est pourquoi ils ont accepté des salaires assez bas. On avait aussi anticipé pas mal de choses. Après, il y a des coups qu’on a réussis, d’autres, non. Mais la Ligue 1 attire, le discours du coach (Didier Digard) également, le nôtre aussi un peu (celui des dirigeants). Depuis qu’on est arrivés au HAC, on a un process bien établi qui fonctionne plutôt pas trop mal. Certains joueurs avaient également envie de découvrir la France, leur entourage leur conseille de venir. Notre pays est connu, la proximité avec la région parisienne compte, les étrangers connaissent la Tour Eiffel. Notre ville, calme, paisible, en bord de mer, séduit aussi. Il y a un cadre sympathique pour jouer au foot, bien travailler, amener ses enfants à l’école… C’est un ensemble de choses".

La saison dernière, Didier Digard a souvent fait référence à la nécessité de régénérer le groupe. C’est important de régulièrement injecter du sang frais, d’autant plus quand on lutte pour le maintien ?

"Oui, mais on aimerait bien avoir un peu moins de turnover, cinq-six changements maximum. L’avantage, c’est que cette saison, nos recrues se sont directement plongés dans le travail, ont rapidement assimilé notre méthode. Mais ça fait quand même beaucoup de changements".

Le point noir de ce mercato, c’est qu’à l’exception d’Aliou Thiaré (lire ci-dessous), vous n’avez pas réussi à réaliser une vente. Du coup, plusieurs garçons se trouvent à un an de la fin de leur contrat (Arouna Sanganté, Gautier Lloris, Etienne Youté, Yassine Kechta…)…

"C’est toujours une situation compliquée. Mais contrairement à nos concurrents qui font signer des garçons quatre-cinq ans, on ne peut pas proposer de contrat longue durée ; ce qui signifie que tous les ans, tu repars à la guerre. On est habitué. Maintenant, on va continuer à travailler sur des prolongations. On va se battre pour les décrocher. Ça ne sera pas simple car on ne peut pas négocier les mêmes salaires qu’il y a deux ans, en tout cas, il n’y aura pas d’augmentation".

Elysée Logbo (21 ans) a refusé d’être prêté en Ligue 2 ou en National. Regrettez-vous qu’il ne vous écoute pas plus ? On peut imaginer que cette démarche servait les intérêts des deux parties : les siens à court terme en gagnant du temps de jeu et les vôtres à moyen terme en récupérant un joueur plus aguerri…

"Ce n’est pas toujours simple avec Elysée. Il a fait son choix. On le respecte. Maintenant, à lui de travailler pour s’améliorer afin de gagner sa place".

A partir de quel moment vous penchez-vous sur le mercato d’hiver ?

"On est déjà dessus. Il faut penser que certains championnats s’arrêtent en décembre et donc, il peut y avoir des joueurs libres. Ça ne s’arrête jamais (sourire). On est toujours dans un processus d’analyse. Si vous prenez notre effectif aujourd’hui, on connaît déjà nos forces et nos faiblesses. Si on a besoin de procéder à des ajustements, on sait déjà dans quel(s) secteur(s). Et l’avantage en janvier, c’est que le mercato ne dure qu’un mois, tout va plus vite. Alors qu’en été, il s’étend sur trois mois mais tout le monde se réveille à trois jours de la fin. En plus, c’est dérangeant qu’il continue après que le championnat ait commencé. Pour les joueurs, ce n’est pas toujours un contexte évident à gérer".

FOOT NORMAND
waterproof
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1719
Enregistré le : 17 juin 2023 15:21

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par waterproof »

« On se dit tout, c'est une de nos forces » : comment Le Havre fait reposer sa réussite sur une direction à trois têtes

Depuis plus d'un an, le fonctionnement du club doyen repose sur une relation fusionnelle entre le président Jean-Michel Roussier, le directeur sportif Mathieu Bodmer et l'entraîneur Didier Digard.


Ce trio forme une équipe dans l'équipe, lancée dans sa troisième saison de rang en Ligue 1. Unis depuis un an et deux mois, le président Jean-Michel Roussier, le directeur sportif Mathieu Bodmer et l'entraîneur Didier Digard veillent à la bonne marche du HAC. Malgré des moyens financiers très limités, le club doyen parvient à garder le cap. Et le socle de sa réussite repose en grande partie sur le fonctionnement « extrêmement étroit et très complice », pour reprendre Roussier, de ses trois figures de proue.

Jean-Michel Roussier, président très présent
« Une semaine et quatre jours » : depuis sa nomination au HAC comme président, le 20 juin 2022, Jean-Michel Roussier n'a presque pas eu de vacances. Au Havre, le dirigeant de 70 ans s'occupe directement des dossiers liés aux instances, fait la passerelle avec les actionnaires et gère les finances du club et assure le management de l'ensemble des équipes.


Si son nom est souvent associé dernièrement à sa lutte concernant les droits télé, Roussier passe l'essentiel de son temps au stade Océane. Et il garde un contact permanent et direct avec Mathieu Bodmer et Didier Digard, y compris hors saison, n'hésitant pas à prendre des nouvelles de la famille. « Au club, les échanges avec eux sont quotidiens, même parfois pluri-quotidiens », explique le dirigeant. Le président dit tout partager « avec une transparence totale » avec son directeur sportif et son entraîneur.

« Il y a plein de clubs avec des organisations reposant sur des réunions, mais je ne suis pas un président comme ça »
Jean-Michel Roussier, président du HAC
S'il valide la terminologie de « président participatif », Roussier, dont le bureau se situe à côté de celui de Bodmer, n'est pas adepte d'un planning prédéfini. « Il y a plein de clubs avec des organisations reposant sur des réunions, mais je ne suis pas un président comme ça, affirme-t-il. On n'a pas besoin d'un calendrier établi, car je vis avec eux. » Une présence appréciée par Digard.

« Il vient parfois au centre d'entraînement, et les joueurs savent qu'il y a le président, indique l'entraîneur. Il sait ce qu'il se passe, ce n'est pas juste ce qu'on lui dit ou ce qu'il entend. » Cette proximité a permis à Roussier de tenir bon quand les supporters demandaient le départ de Digard : « Avec Mathieu, personne ne nous aurait fait changer d'avis. »

Roussier sait aussi laisser un domaine de prédilection à chacun : « Je n'interviens auprès des joueurs que si l'un ou l'autre me le demande, j'ai toujours fonctionné comme ça. » Mais l'ex-président de l'OM et de Nancy a aussi évolué au contact de Bodmer et Digard : « Les deux ont une vraie expérience, et ils m'ont appris à être moins impatient du résultat. » Une constance qui a sans doute permis au HAC de rester en L1.

Mathieu Bodmer au coeur du trio
On peut le voir aux matches et aux entraînements des hommes, des femmes, à l'académie, il est aussi en relation avec les agents, les autres clubs , car il est en charge du mercato. Au HAC, Mathieu Bodmer est partout, et il est d'ailleurs la racine commune de ce trio. « Je l'avais eu comme consultant à Mediapro, je m'étais rendu compte de son immense connaissance du foot et de son relationnel, indique Roussier. Je savais comment l'accompagner dans sa fonction. »

Le 20 juin 2022, Bodmer est devenu directeur sportif après avoir dit oui à Roussier, et il obtiendra la même réponse pour faire revenir au Havre comme entraîneur Didier Digard, son ami depuis leurs années communes de joueurs à Nice, de 2013 à 2015. Bodmer aime s'entourer de proches. L'ex du PSG avait ainsi lié sa venue au Havre à celles du directeur sportif adjoint Mohamed El Kharraze, son entraîneur de jeunesse et ami, et de Julien Momont, expert en data et vidéos.

« Mathieu (Bodmer) a en temps réel la réalité des chiffres, et il sait les limites de ce qu'on peut faire »
Jean-Michel Roussier

Bodmer partage son bureau avec eux et cette cohésion participe à l'un des miracles havrais : en trois ans, le HAC n'a dépensé de l'argent en transfert que pour un joueur, Rassoul Ndiaye. Le reste ? Des prêts ou des joueurs libres. « Mathieu a en temps réel la réalité des chiffres, et il sait les limites de ce qu'on peut faire », indique Roussier. Prolongé en avril 2024 jusqu'en 2027, le directeur sportif de 42 ans ne s'exprime pas après les matches, comme son président, laissant le sportif à Digard : il ne l'a fait qu'une fois, après un revers à Rennes (0-1, le 25 octobre 2024).

Au HAC, l'entraîneur a découvert une autre facette de son ami, avec lequel il est déjà parti en vacances. « C'est un rôle où je ne le connaissais pas et il peut être vraiment dur, sourit Digard. Des choses seraient dites autrement si notre relation n'était que professionnelle. Mais ce n'est pas négatif, au contraire. Il y a beaucoup de moments où on est tous ensemble et où on se dit tout. C'est une de nos forces. » C'est d'ailleurs Bodmer, après la claque reçue à Marseille (1-5, le 5 janvier), qui avait demandé à Roussier de s'exprimer devant les joueurs. Le HAC était alors 17e et cette gueulante dans le vestiaire avait été salvatrice.

Didier Digard entraîneur partageur
Le dernier arrivé des trois, le 1er juillet 2024. « Je ne connaissais pas Jean-Michel, et on s'est parlé la première fois pour le poste d'entraîneur, lors d'une réunion chez lui. » Les deux hommes ont matché. Pour sa première expérience comme numéro 1 officiel, après avoir été intérimaire à Nice, le technicien a connu des « moments très difficiles ».

« Jean-Michel a toujours fait front, raconte Digard. Il sait que je suis tout seul ici, et ça lui est arrivé de me proposer de prendre un café, de manger. Quand tu rentres chez toi, que tu as un appel du président et un message de Mathieu disant "ne t'inquiète pas, on va le faire", ça fait du bien. » « Le soir même du bordel contre Toulouse (1-4, le 23 février), je lui ai dit : "On continue, tu es bien d'accord ? ", explique Roussier. Il m'a répondu : "On continue ". Ce fut ma seule demande à son égard. »

« 0n décide tout à trois et nos relations sont extra-sportives »
Didier Digard, entraîneur du HAC
Pour réussir l'opération maintien la saison écoulée, Digard, en avait fait une à sa direction : « J'ai demandé un seul joueur : Junior Mwanga. » Le technicien se montre clair : « Mon domaine de prédilection, c'est le terrain. » Mais ses fonctions sont plus larges. S'il laisse la cellule recrutement lui soumettre des profils, Digard a été davantage sollicité cet été, et il peut aller voir directement le président pour connaître les possibilités financières.

Digard (39 ans) rejoint aussi Roussier et Bodmer lorsqu'ils rencontrent Antony Gautier, le directeur de l'arbitrage. Ou leur partage compositions et schémas de jeu. « Je fonctionnais déjà comme ça à Nice, expose-t-il. Mais ils n'ont jamais essayé d'influer sur quoi que ce soit. Et comme j'ai déjà pu échanger avant avec mon staff, ça ne m'a jamais poussé jusqu'à un changement. »

Le changement, Digard a pu le redouter cet été avec l'arrivée du nouveau propriétaire Blue Crow Sports Group. « Je ne savais pas trop ce que ça allait donner, se souvient l'entraîneur, dont les négociations pour prolonger son contrat, qui expire fin juin, devraient débuter très prochainement. J'ai dit que si le président partait, je partais. On décide tout à trois et nos relations sont extra-sportives. Je voulais poursuivre cette aventure humaine avec eux. » Et que cette unité continue d'être un gage de réussite.

Sébastien Buron
publié le 8 septembre 2025 à 06h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Momo-k
Ligue 1
Ligue 1
Messages : 2501
Enregistré le : 15 mai 2023 22:45

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Momo-k »

Steve Mandanda met un terme à sa carrière. (P. Lahalle/L'Équipe)

INFO L'ÉQUIPE. Libre depuis le 1er juillet et la fin de son contrat avec Rennes, l'ancien international Steve Mandanda (35 sélections), gardien emblématique de l'OM, a décidé de mettre un terme à sa carrière.
Baptiste Chaumier
publié le 10 septembre 2025 à 18h30
À 40 ans, après la fin de son contrat à Rennes, Steve Mandanda a décidé de mettre un terme à sa carrière professionnelle, comme le gardien de but a choisi de le confier à L'Équipe : « J'ai eu besoin de prendre mon temps pour l'accepter, déjà, parce que ce n'est pas simple, mais oui j'arrête. (...) J'ai eu une grande période de réflexion parce que j'ai eu beaucoup d'appels (NDLR : Le Havre, Lorient, Guingamp, Brest, Montpellier) mais j'ai dit non à chaque fois. »

L'ancien capitaine emblématique de l'OM, recordman du nombre de matches disputés avec le club olympien (613), est le quatrième champion du monde 2018 à raccrocher les crampons après Blaise Matuidi, Adil Rami et Raphaël Varane. Il totalise 35 sélections avec les Bleus.

Source : LEQUIPE
Tu pousses le bouchon un peu loin Maurice..... :super:

Ici , y a personne qui boit....y a que des gens qui picolent.... :happy1:
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – HAC : alors, feu vert ou pas pour le Chilien Damian Pizarro ?

Il est qualifié ! L’attaquant chilien Damian Pizarro, dont le circuit administratif s’est enfin terminé ce jeudi 11 septembre 2025, peut prétendre effectuer le déplacement à Strasbourg, où le HAC est attendu dimanche (17 h 15) pour le compte de la quatrième journée de Ligue 1.

Damian Pizarro pourrait effectuer ses grands débuts sous le maillot du HAC, dimanche à Strasbourg.

En tribune lors du duel entre le HAC et Lens (1-2, 2e j.), alors que son prêt n’avait pas encore été officialisé, il a dû de nouveau prendre place dans les travées du Stade Océane une semaine plus tard, le 31 août 2025, à l’occasion du premier succès du Havre AC aux dépens de l’OGC Nice (3-1, 3e j.), puisqu’en attente de sa qualification. L’attaquant chilien de 20 ans, prêté par les Italiens de l’Udinese, n’a donc pas encore pu prendre le pouls de la Ligue 1.

Voilà ainsi près de trois semaines que Damian Pizarro a paraphé son contrat en faveur du club doyen, et ce n’est que ce jeudi 11 septembre qu’il est définitivement sorti des méandres de l’inégalable administration française. Et ce, après avoir effectué un saut en direction de la préfecture de la Seine-Maritime, à Rouen, afin de valider son dossier.

Et la Coupe du monde U20 ?

Le Chilien rejoint donc officiellement la liste des prétendants à la prochaine joute des Ciel et Marine, programmée dimanche 14 septembre à Strasbourg (17 h 15). Cette liste sur laquelle est également inscrit Reda Khadra, milieu de terrain très offensif prêté (avec option d’achat) par le Stade de Reims, dans les tout derniers instants du mercato estival.

Une question demeure toutefois, concernant Pizarro : disputera-t-il, oui ou non, la Coupe du monde U20 organisée chez lui, au Chili (du 27/09 au 19/10) ? A priori, non. Lors des premiers contacts avec son agent, les dirigeants havrais ont fait savoir qu’ils n’étaient pas favorables à l’idée de le voir partir trois semaines. Sachant, et la précision n’est pas un simple détail, que ce mondial ne figure pas au calendrier FIFA et que les clubs ne sont pas dans l’obligation de libérer leur(s) joueur(s).

Si, bien évidemment, Pizarro ne peut rester insensible à un tel tournoi, qui plus est à la maison, sans doute son intérêt est-il de se consacrer au HAC. Lui dont la dernière, et seulement deuxième apparition en championnat la saison passée, est datée du 23 avril, jour d’une défaite de l’Udinese face au Torino (0-2).

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – HAC : Fodé Doucouré, ça explose, ça ose, ça en impose déjà

Arrivé cet été au HAC en provenance du Red Star, et ce dans un relatif anonymat, l’international malien Fodé Doucouré n’a eu besoin que de deux journées, les deux dernières, pour crever l’écran et se hisser parmi les incontournables du moment.

Fodé Doucouré est la révélation de ce début de saison dans les rangs du HAC.

L’idée première était de trouver une doublure à Loïc Nego. Ou quand après trois saisons sous les couleurs du Red Star, dont deux en Ligue 2, Fodé Doucouré (24 ans) se posa au HAC avec pour première recommandation celle de faire acte de patience.

Seulement voilà, à 24 ans, l’international malien (5 sélections) sait qu’il n’a plus de temps à perdre. Du moins a-t-il conscience d’en avoir peut-être déjà suffisamment perdu. Parce qu’avant d’enfiler le maillot floqué d’une étoile rouge, la Ligue 1, il en avait déjà croqué quelques morceaux. Avec le Stade de Reims. « Et j’ai une revanche à prendre. Parce qu’avec Reims, ça ne s’est pas très bien passé. J’étais jeune, on ne me donnait pas assez de temps de jeu. » Dix apparitions en tout et pour tout, étalées sur deux saisons. Son retour en Ligue 1 ne pouvait donc être plus fracassant. Entré en jeu à Monaco (1-3, 1re j.), il a été lancé d’entrée dans le grand bain, et lors de la réception de Lens (1-2, 2e j.), et lors de la venue de Nice (3-1, 3e j.).

Deux titularisations, deux buts, ses deux premiers en L1, deux rencontres durant lesquelles il a enflammé son couloir droit. Non pas en qualité de piston, ce poste qu’il occupait souvent avec le Red Star, mais dans un rôle de milieu excentré. « Franchement, je ne pouvais pas rêver mieux comme débuts. D’ailleurs, depuis que je suis ici, tout se passe à merveille pour moi. L’accueil que j’ai reçu a été incroyable. Maintenant, oui, ça fait deux titularisations, deux buts, mais on oublie tout ça et on regarde devant. Je dois viser encore plus haut. »

« C’était à moi de l’écouter, d’être à son service »

Explosif, audacieux, rapide, décisif, le natif de Bamako (Mali), glouton des espaces laissés libres, a déjà fait étalage de toutes les qualités avec lesquelles se doit de jongler un excentré. Mieux encore, alors qu’il ne le connaissait que de nom, son entente avec Loïc Nego, brillant lui aussi en ce début de saison, est digne d’un duo qui aurait été formé il y a plusieurs mois déjà. « À mon arrivée, je savais que Loïc était devant moi (NDLR : dans la hiérarchie). C’était à moi de l’écouter, d’être à son service. Il m’aide beaucoup. Là, je joue un cran plus haut que lui et il y a une vraie connexion entre nous. Mais bon, latéral ou excentré, peu importe. Je joue là où le coach me dit de jouer. Le principal, c’est que je puisse m’éclater sur le terrain. »

Ce plaisir du jeu, et du beau, c’est à l’Académie Jean-Marc Guillou qu’il l’a aiguisé. Chez lui, à Bamako, proche des siens. Desquels il commença toutefois à s’éloigner peu à peu dès l’âge de 14 ans. « Quand j’étais à l’Académie, je ne voyais ma famille que le week-end et les vacances. Je ne vivais que pour le foot. Et au bout de trois ans, il a fallu faire le grand saut. Quitter le pays. J’avoue que ç’a été dur. Mais bon, je travaillais dur, pour moi et pour la famille. Avec l’envie d’aider mes proches à vivre dans les meilleures conditions. »

À son départ du Mali, il fit escale à Lens pour un premier essai, puis à Reims, Lorient et Clermont. Ce sont les Rémois qui ont donc été les premiers à flairer le joli coup. Avant qu’il ne soit contraint à reculer de deux crans, direction le Red Star et le National (2022-2023), puis de remonter d’une division (L2, 2023-2024 et 2024-2025). Et de deux grâce au HAC. Le seul club qui lui a proposé de relever un nouveau défi. Un pari qui a déjà fait chavirer le Stade Océane.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – HAC. Des nouveautés, des précautions, mais aucun forfait : le point sur l’effectif

Retour aux affaires pour le HAC. Dimanche 14 septembre 2025, c’est à Strasbourg que les Ciel et Marine se produiront (17 h 15), pour le compte de la 4e journée de Ligue 1. Pour ce deuxième déplacement de la saison, sur quel effectif s’appuie Didier Digard ?

Durant la trêve internationale, Loïc Nego a disputé, dans leur intégralité, les deux matches au programme de la sélection hongroise.

Ça sonne creux, et c’est tant mieux ! Oui, aucun bruit n’est perceptible au sein de l’infirmerie du HAC. Du moins celui que pourraient faire les blessés. Parce qu’il n’y en a pas. Enfin presque plus, puisque le jeune Stephan Zagadou (16 ans), touché aux ischio-jambiers lors de la préparation, se prépare à en finir avec sa phase de reprise.

Néanmoins, une attention particulière est portée aux internationaux. Sept des Ciel et Marine sont en effet restés très actifs lors de la trêve dédiée aux éliminatoires de la Coupe du monde. Loïc Nego a ainsi disputé l’intégralité des deux rencontres de la Hongrie (en Irlande, 2-2, et devant le Portugal, 2-3), Abdoulaye Touré a lui aussi joué deux fois 90 minutes avec la Guinée, en Somalie (3-0) et face à l’Algérie (0-0).

Pizarro et Khadra candidats

Ayumu Seko (Japon), lui, est revenu de lointaines confrontations avec le Mexique (0-0), puis les États-Unis (0-2), pour un temps de jeu de 135 minutes. Capitaine de la Tanzanie, Ally Samatta a pour sa part disputé tout le match face au Congo (1-1), avant de sortir à la 68e minute lors du duel avec le Niger (0-1). De son côté, Fodé Doucouré, resté sur le banc face aux Comores (3-0), est sorti peu avant l’heure de jeu lors de la défaite du Mali face au Ghana (0-1).

Enfin, les deux gardiens, à savoir Mory Diaw (Sénégal) et Lionel Mpasi (RD Congo), n’ont pas quitté le banc. Ce banc, celui du HAC cette fois, sur lequel devraient s’installer dimanche 14 septembre 2025 les deux recrues les plus fraîches du Havre AC. À savoir le Chilien Damian Pizarro (qualifié), attaquant de pointe de profession, et l’Allemand Reda Khadra, milieu très offensif prêté (avec option d’achat) par le Stade de Reims quelques minutes avant le gong du mercato d’été.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : « J’ai été marqué par la mentalité de cette équipe », dévoile Reda Khadra

Prêté au HAC dans les dernières heures du mercato, après une saison gâchée par une grave blessure, Reda Khadra entame un nouveau chapitre de sa carrière en Ligue 1. À 24 ans, l’ancien joueur de Reims, formé en Allemagne, évoque son envie de rejouer au football.

Reda Khadra est prêté au HAC avec une option d’achat.

Dans les tout derniers instants du mercato, le Stade de Reims a accepté de prêter Reda Khadra au HAC, assortissant le deal d’une option d’achat. Un pari audacieux compte tenu de son récent passé médical. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en septembre 2024, l’Allemand n’a retrouvé les terrains que le 25 août dernier, pour seulement 28 minutes, lors de la défaite de Reims face à Pau (0-2).

Pas de quoi décourager la cellule recrutement du club doyen, convaincue du potentiel du milieu offensif de 24 ans capable d’évoluer aussi bien dans l’axe que sur le flanc droit. Présent en conférence de presse à deux jours du déplacement à Strasbourg, Reda Khadra a répondu à nos questions ce vendredi 12 septembre 2025.

« Je m’identifie à ce club »

Reda, racontez-nous cette fin de mercato. Vous êtes arrivé très tard au Havre…

« C’est vrai. Tout s’est fait tard, mais dans de bonnes conditions. À Reims, ils ont toujours été à l’écoute et voulaient le meilleur pour moi. Ils m’ont aidé à venir ici, donc ça s’est bien passé. »

Rester en Ligue 2 n’a jamais été une option pour vous ?

« En tant que joueur, tu veux toujours évoluer au plus haut niveau possible. Quand une opportunité se présente pour jouer en Ligue 1, tu ne peux pas la refuser. Tous les joueurs veulent affronter les meilleures équipes, se mesurer à ce qui se fait de mieux. »

Le HAC est en grande partie responsable de la relégation de Reims. Vous avez dû haïr le club doyen…

« Non, pas du tout. Cela reste du football (rires). Bien sûr, c’était triste pour Reims, pour le club et les supporters. Mais à la fin, l’équipe qui en veut le plus gagne. C’est ça, le sport de haut niveau. On ne peut pas tout contrôler. Tu dois juste tout donner, à chaque match. »

« Je suis à 100 % physiquement »

Que saviez-vous du HAC avant votre signature ?

« Forcément, j’ai suivi la saison du Havre. Je regardais comment ils se battaient pour rester en Ligue 1. Ce qui m’a marqué, c’est la mentalité de l’équipe. Ils se sont battus jusqu’au dernier moment. Ça m’a plu. Et quand le club s’est intéressé à moi, j’étais vraiment content. Je m’identifie à ce club, à ce groupe car, comme eux, j’aime me donner à 100 %. »

Vous sortez d’une longue blessure. Que pensez-vous pouvoir apporter aux Ciel et Marine ?

« La blessure, c’est quelque chose dont beaucoup parlent, mais pour moi c’est juste une partie du football. J’ai fait la rééducation comme il fallait, j’ai travaillé dur pour revenir. Maintenant, je suis là pour rejouer, pour retrouver du plaisir sur le terrain. Je suis un joueur qui mise beaucoup sur la vitesse. C’est ce que j’essaie d’amener dans mon jeu, notamment dans les phases de transition. Ici, au Havre, c’est un groupe qui travaille beaucoup, et c’est ce que j’aime. Je veux m’inscrire dans le projet collectif avec mon énergie, ma vitesse et mes dribbles. »

Vous avez été sur la touche pendant presque un an. Comment vous sentez-vous physiquement aujourd’hui ?

« Je me sens bien. J’ai eu la chance de travailler avec de très bons professionnels pendant ma convalescence. J’ai notamment bossé avec John Haddad, un coach personnel qui travaille avec de grands joueurs comme Erling Haaland. Il m’a beaucoup aidé à retrouver mes sensations. Aujourd’hui, je pense que je suis à 100 % physiquement, mais c’est en jouant qu’on retrouve vraiment le rythme de la compétition. Reprendre du plaisir à jouer, être dans le vestiaire, voyager avec l’équipe, vivre les matches, ressentir l’adrénaline du terrain, je veux vraiment prendre les choses étape par étape. Le reste viendra. »

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
waterproof
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1719
Enregistré le : 17 juin 2023 15:21

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par waterproof »

Point de vue. Du HAC au placard, ces gants qui prennent la poussière
Point de vue, ou l’humeur, bonne ou mauvaise, de la rédaction des sports de Paris Normandie.

Et pan ! Comme une frappe sèche décochée des 30 mètres par l’impitoyable marché. Un cuir envoyé droit sous la transversale.
Pour finir par constater les dégâts et attendre, longtemps, que l’orage s’éloigne. Ces minutes, ces heures, soit les premiers jours du reste de leur carrière. Coincée qu’elle est depuis des semaines, des mois maintenant, dans l’étroitesse des négociations estivales, quand la liste des hommes en quête d’un contrat ne cesse de s’allonger.

Et sur celle-ci, deux noms ne peuvent nous laisser insensibles. Ils nous piqueraient même les yeux, tant on aimerait les savoir épanouis, fût-ce sous d’autres couleurs que celles du doyen. Vous l’aurez compris, on parle de Mathieu Gorgelin (35 ans) et d’Arthur Desmas (31 ans). Deux chics types. Deux portiers qui attendent toujours que s’ouvre une fenêtre sur la suite de leurs pérégrinations.

Une touche et une main tendue
Aujourd’hui, leurs gants ne chauffent plus. Ceux avec lesquels Desmas a pourtant posé plusieurs pierres à l’édifice de l’accession, ceux qui ont été confiés à Gorgelin l’hiver dernier, élevé au rang de guide vers un maintien arraché à la Meinau, où son ombre planera ce dimanche. Mais de ce décor s’échappe une image bien plus que subliminale.

La vision de deux gardiens qui peinent à se relever d’un but contre leur camp. S’il n’avait pas succombé à l’envie d’un défi tout neuf – cette touche avec le Toulouse FC sans que ça morde vraiment – Gorgelin aurait pu prolonger au HAC un contrat tout aussi neuf, avec vue sur une reconversion. S’il n’avait pas snobé la main rapidement tendue de Nancy, Desmas brillerait à coup sûr aujourd’hui en L2.

Par Benoît Donckele
Publié:
13 Septembre 2025 à 17h25
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : le HAC revient à Strasbourg, sur les terres de l’apothéose

Quatre mois après y avoir écrit l’une des très belles pages de l’histoire moderne du club doyen, le HAC fera de nouveau escale à Strasbourg, ce dimanche 14 septembre 2025 (17 h 15), pour le compte de la 4e journée de Ligue 1.

Ayumu Seko et les Havrais tenteront de relever un défi XXL, ce dimanche 14 septembre 2025 à Strasbourg.

En préambule, difficile de ne pas se remémorer l’impact du dixième et dernier succès du HAC (3-2), version 2024-2025. De cette Panenka d’Abdoulaye Touré au maintien du HAC, en cette dernière seconde de l’ultime journée qui fit glisser Strasbourg de la Ligue Europa à la moins brillante Ligue Conférence. Tout en envoyant Reims en barrage (puis en L2), et en hissant Lyon de la Ligue Conférence à la plus éclatante Ligue Europa.

D’un geste, l’international guinéen a tout renversé, à Strasbourg, sur cette pelouse de la Meinau où le Havre AC ne s’était plus imposé depuis le 19 novembre 1999 et un but de « Lucky » Lesage (1-0). « Celui qui affirme que cette page est tournée, je ne dirais pas que c’est un menteur, mais en tout cas, il cache bien la vérité. En tout cas pour moi, c’est impossible de ne pas y penser. Ça restera à vie. » Entraîneur, Didier Digard n’avait jamais vécu une aussi forte soirée.

« Toujours compliqué de savoir à quoi s’attendre »

Entraîneur, « DD » sait néanmoins qu’il lui faudra, tout comme aux acteurs de l’incroyable épilogue, laisser ses souvenirs de côté. Du moins l’espace des 90 minutes à venir, de cette quatrième échéance de la saison. Celle d’après ces trois premiers points captés aux dépens de l’OGC Nice (3-1, 3e j.). Ce duel avec des Strasbourgeois qui ont poussé loin, très loin, le curseur des dépenses estivales, avec près de 130 M€ mis sur la table (voir par ailleurs). « Avec Strasbourg, c’est toujours compliqué de savoir à quoi s’attendre, admet Digard. Ils ont tellement de joueurs et de bons joueurs, qu’ils peuvent proposer des choses totalement différentes. »

Néanmoins, ce que propose le HAC en ce début d’exercice mérite également une attention toute particulière. Comme une dédicace faite au jeu, et au beau. De l’intensité saupoudrée d’audace et de vitesse, le tout arrosé d’une envie d’aller sans cesse de l’avant. « Il faut effectivement continuer à nous inscrire dans ce que nous faisons depuis le début de la saison, continuer à avoir envie de marquer des buts. Quand on est prêts à faire beaucoup d’efforts, à beaucoup courir, à récupérer le ballon le plus haut possible, on peut être maîtres du jeu. » Seulement voilà, c’est en terre adverse que la philosophie de jeu prônée par le technicien havrais, celle qui sauta aux yeux des fidèles du Stade Océane, tant face à Lens (1-2) que devant Nice, passera cette fois au révélateur.

De la prudence… ou pas ?

Faudra-t-il alors au Havre AC, reconnu la saison passée par sa faculté à voyager (6e avec 23 pts), faire acte de retenue par instants ? « Non, coupe Digard. Sincèrement, il n’y a jamais de discours de prudence. Ce n’est pas l’idée première. Après, il y a les opportunités que nous laissent l’adversaire et nos capacités à prendre les choses en main. » Et très certainement, cette volonté d’offrir une solide réplique à des Strasbourgeois qui ambitionnent de s’installer au sein du top 5 du football hexagonal, sera relayée par les hommes qui ont déjà secoué les Sang et Or et dominé les Aiglons.

Un « onze » qui a d’ailleurs surpris par sa rapidité à séduire. « L’état d’esprit des joueurs laissait quand même présager qu’ils avaient à cœur de réussir des choses intéressantes en termes de projet de jeu, note Digard. Mais de là à faire des performances aussi abouties, aussi rapidement, je pensais que ça mettrait un peu plus de temps. Après, j’ose espérer que ce n’est qu’un début. » Un indice sera donné ce dimanche.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – HAC : série de buts, Soumaré en feu et austérité gagnante, les chiffres avant Strasbourg

Ce dimanche 14 septembre 2025, Le Havre se déplace au stade de la Meinau pour affronter Strasbourg. Une affiche entre deux clubs aux trajectoires bien différentes. Présentation de la rencontre… en chiffres.

En 2025, Issa Soumaré a été impliqué sur 11 buts en Ligue 1 (six buts et cinq passes décisives).

18

Comme le nombre de matches consécutifs en Ligue 1 où le HAC a trouvé le chemin des filets au moins une fois. Il faut revenir au 26 janvier dernier et la réception de Brest pour trouver la trace d’une rencontre sans un but des Ciel et Marine. Et puisque les chiffres parlent souvent mieux que les mots, en voici un autre. Depuis le début de la saison, le club doyen se classe comme la troisième équipe la plus dangereuse en possession du ballon, preuve de son efficacité offensive et de la qualité de son jeu (2,01 buts attendus par 50 % de possession). Seuls Lille (2,44) et Lyon (2,32) font mieux que les Havrais. « C’est quelque chose d’important car cela en dit long sur nos intentions de jeu, affirme Didier Digard. Les joueurs comprennent ce que j’attends d’eux. La statistique est positive mais je reste convaincu que l’on peut encore faire mieux. Plus on aura le ballon, plus on sera dangereux. »

11

Si le secteur offensif havrais brille autant depuis le début de l’année civile, Issa Soumaré n’y est pas pour rien. Auteur d’un but et d’une passe décisive lors de la dernière victoire contre Nice (3-1), l’ancien de Quevilly Rouen Métropole a encore démontré qu’il était un rouage essentiel de l’attaque des Ciel et Marine. Ses statistiques personnelles parlent pour lui. En 2025, l’attaquant sénégalais a été impliqué sur 11 buts en Ligue 1 (six buts et cinq passes décisives). Un changement de dimension aussi brusque qu’inattendu. Une montée en puissance aussi soudaine qu’inattendue, puisque Soumaré n’avait encore jamais été décisif en Ligue 1 avant le match remporté à Lille (2-1), le 8 février dernier. « Tout n’est qu’une histoire de confiance, assure Didier Digard. Le fait de se sentir aimer par nos supporters n’a fait qu’amplifier cette confiance en lui. Ses bonnes performances se répètent depuis un petit moment désormais. Être régulier est ce qu’il y a le plus dur dans le football. »

118

Le HAC et le Strasbourg n’ont pas connu le même mercato. Tandis que le club doyen était contraint de reconstruire son effectif avec peu de moyens, les Alsaciens ont, quant à eux, dépenser sans compter. 118 millions d’euros pour 18 recrues. Parmi ces arrivées, Joaquin Panichelli est arrivé d’Alavès contre 16,5 millions d’euros, Nordsjælland s’est séparé de Lucas Hogsberg contre 15 millions tandis que Mathis Amougou a été vendu par Chelsea pour 14,5 millions. Avec ce mercato XXL, Strasbourg a été l’équipe de Ligue 1 à avoir le plus dépensé durant l’intersaison. À l’inverse, le HAC figure tout en bas de ce classement après n’avoir déboursé aucune indemnité de transfert cet été.

Par la rédaction de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1. Une retouche au milieu, et puis c’est tout : le « onze » du HAC dévoilé

H-1 avant le coup d’envoi du duel entre Strasbourg, tombé à Monaco lors de la précédente journée, et le HAC, tombeur de l’OGC Nice lors de la dernière échéance. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?

Abdoulaye Touré signera ce dimanche sa première titularisation

Didier Digard l’avait laissé entendre à demi-mot en conférence de presse d’avant-match, précisant qu’Ayumu Seko était revenu fatigué de son périple avec l’équipe nationale du Japon (Mexique, États-Unis). Retrouver sur le banc ce dimanche l’ancien joueur du Grasshopper Zurich n’est donc pas surprenant. Tout comme il n’est pas étonnant de savoir Abdoulaye Touré, remplaçant lors des deuxième et troisième journées, de retour au sein du « onze » de départ.

Khadra et Pizarro sont bien là

L’international guinéen fera ainsi la paire avec Rassoul Ndiaye. Et ce, devant une défense inchangée, et derrière un secteur offensif lui aussi laissé intact par l’entraîneur havrais. Une ligne sur laquelle l’ex-Rémois Reda Khadra et le Chilien Damian Pizarro, inscrits sur la feuille de match, pourraient effectuer leurs grands débuts en ciel et marine en cours de match.

La composition : Diaw – Nego, Sangante (cap), Lloris, Zouaoui – Touré, Ndiaye – Doucouré, Kechta, Soumaré – Samatta

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : le HAC cède à la dernière minute sur la pelouse de Strasbourg

Le HAC a longtemps tenu le choc sur la pelouse de Strasbourg. Ce dimanche 14 septembre 2025, les Ciel et Marine ont cédé à la 90e minute sur un penalty de Panichelli. Cruel.

Ally Samatta et ses partenaires ont fait jeu égal avec Strasbourg.

2e. À la suite d’une superbe ouverture de Touré dans la profondeur, Doucouré adresse un centre fouetté en première intention. Kechta parvient à placer sa tête mais Penders s’interpose sur la ligne. Le ballon revient dans les pieds du Marocain mais Hogsberg le contre.

13e. Diaw capte un centre avant d’adresser un long dégagement dans le camp strasbourgeois. Samatta file au but et remporte son un-contre-un face à Penders. L’arbitre de la rencontre avait malheureusement sifflé une faute du Tanzanien au départ de l’action.

28e. Trouvé sur son côté droit, Nego lève la tête et adresse un centre fuyant qui passe devant tout le monde. Gêné par un bloc d’Hogsberg, Samatta ne peut mettre sa tête.

32e. La première occasion strasbourgeoise. Aux 25 mètres, Amougou, libre de tout marquage, trouve Barco dans la surface havraise. L’Argentin tire croisé, à ras de terre. Diaw fait l’arrêt à l’aide de son pied gauche.

48e. Strasbourg se montre dangereux dès le retour des vestiaires. Lancé en profondeur et couvert par Nego, Panichelli a une occasion en or d’ouvrir le score. Sa frappe croisée trompe Diaw mais s’écrase sur le poteau droit du portier havrais.

52e. Soumaré adresse un long centre au deuxième poteau. Doucouré remise en retrait de la tête vers Ndiaye. Sans se poser de question, le Sénégalais arme d’une reprise de volée soudaine qui passe juste au-dessus de la barre transversale de Penders.

76e. Touré manque une transmission et pousse Zouaoui à commettre une faute à l’entrée de sa surface. Paez arme un centre-tir puissant. Diaw repousse des deux poings.

80e. Strasbourg pousse. Amo-Ameyaw profite d’un corner bêtement concédé pour adresser un bon ballon dans la surface havraise. Panichelli reprend de la tête, assez mollement. Soumaré sauve sur sa ligne.

90e+2. Le HAC cède à la dernière minute du temps réglementaire. Pris par un crochet de Godo, Nego concède un penalty. Panichelli se présente face à Diaw et parvient à battre le gardien ciel et marine d’une frappe dans l’axe, sous la barre.

À Strasbourg, RC Strasbourg bat Havre AC 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Delajod.

But pour Strasbourg : Panichelli (90e+2).

Avertissements à Strasbourg : Hogsberg (39e, 90e+4) ; au HAC : Zouaoui (74e), Kechta (90e+1).

Expulsion à Strasbourg : Hogsberg (90e+4).

RC STRASBOURG : Penders – Hogsberg, Sarr, Doucouré, Chilwell (Ouattara, 46e), Moreira (Godo, 81e) – Barco, Amougou (Amo-Ameyaw, 46e), Lemaréchal (Paez, 46e), Luis – Panichelli.

Entraîneur : Liam Rosenior.

HAVRE AC : Diaw – Nego, Sangante, Lloris, Zouaoui – Touré (Ebonog, 76e), Ndiaye (Seko, 68e) – Doucouré (Khadra, 68e), Kechta, Soumaré – Samatta.

Entraîneur : Didier Digard.

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – HAC : Yanis Zouaoui a tenté, insisté mais rarement réussi

Trop imprécis dans la dernière passe, peu inspiré dans les centres, le latéral havrais a manqué de justesse dans les moments clés, malgré une copie défensive plutôt correcte.

À son aise défensivement, Zouaoui a, en revanche, presque tout manqué sur le plan offensif.

Sa note : 3. Le point positif avec Yanis Zouaoui, c’est qu’il ne se cache jamais. Toujours présent dans l’effort et le don de soi, il ne fuit pas ses responsabilités. Mais quand il passe à côté de son match, cela se voit immédiatement. Et ce dimanche 14 septembre 2025, le latéral gauche ciel et marine n’était clairement pas dans un bon jour.

Souvent sollicité, il a touché un grand nombre de ballons… pour en perdre 31. Plus du double qu’Issa Soumaré, pourtant deuxième Havrais le plus défaillant dans ce domaine (15 pertes).

Huit centres ratés sur neuf

D’ordinaire à son aise lorsqu’il faut apporter du danger dans la surface havraise, l’ancien Martégal n’a, cette fois, jamais réussi à ajuster la mire. Zouaoui a manqué huit centres sur les neuf qu’il a tentés. Sa dernière tentative est peut-être celle qui reflète au mieux son match. Alors que le HAC vient de concéder l’ouverture du score et doit faire le siège du but strasbourgeois après l’expulsion de Lucas Hogsberg (90e+4), Zouaoui a un bon coup franc à botter. Mais son ballon, trop long, file directement au second poteau, sans provoquer le moindre frisson dans la surface de Mike Penders.

Cette imprécision constante ternit sa prestation globale. Dommage, car sur le plan défensif, Zouaoui a livré une prestation plutôt correcte. Rarement dépassé dans ses duels face au remuant Moreira puis face à Amo-Ameyaw, il a même récupéré six ballons au passage. Durant 90 minutes, Didier Digard l’a poussé à aller de l’avant, exhorté à être plus juste. Sans résultat. Pour ne pas le sortir au profit de Thomas Delaine, son entraîneur a sans doute espéré que sa patte gauche finisse par délivrer un ballon de but. Malheureusement, cela n’est jamais arrivé.

Les notes

Diaw : 6 Nego : 4 Sangante : 6 Lloris : 6 Ndiaye : 5 Touré : 6 Kechta : 5 Doucouré : 4 Soumaré : 4 Samatta : 4

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : le HAC subit la revanche de Strasbourg à la Meinau

D’un… penalty concédé dans le temps additionnel, le HAC a vu s’envoler ce point du nul qui lui semblait pourtant promis, ce dimanche 14 septembre 2025 à la Meinau (1-0). Les Ciel et Marine concèdent un troisième revers en quatre journées disputées.

Loïc Nego, qui tente ici de stopper le Strasbourgeois Barco, a été à l’origine du penalty qui a contraint le HAC à la défaite.

C’est toujours la même histoire à la Meinau. Celle d’un penalty. D’un résultat scellé dans le temps additionnel. Sauf que l’histoire, parfois, n’aime pas se répéter. Même avec Abdoulaye Touré de retour au sein du « onze » de départ.

Si le scénario de ce dimanche ne fut donc pas sans nous rappeler celui du 17 mai dernier, cette fois, ce n’est pas au pied du banc havrais que la vague de joie est venue se briser, mais c’est devant les Strasbourgeois qu’elle s’est cassée. Près de deux minutes après la fin du temps réglementaire, près de deux minutes avant le gong. Lorsque Panichelli, à la suite d’une faute de Nego sur Godo dans la surface havraise, a pris le dessus sur Diaw dans l’exercice du penalty. Cruel…

Kechta avait pourtant vite donné le ton

Mais peut-être le HAC avait-il cherché à se faire punir de cette façon. Pas par masochisme, mais par la faute de ces intentions dont on ne vit que les contours. Pas assez incisifs à l’approche du but du Belge Penders, les Ciel et Marine ont trop souvent laissé passer leur chance. « Parfois, il ne faut pas être que beau, il faut savoir faire mal », déclarait Didier Digard au terme de cette quatrième échéance. Parce que beau, dans la lignée des deux précédentes productions, le Havre AC l’a été. « Enchaîner d’aussi bonnes prestations, ce n’est plus du hasard », note « DD ».

Seulement voilà, cette fois, personne ne sut trouver le chemin des filets. Peu de Havrais eurent d’ailleurs la possibilité de faire mouche. D’occasion très chaude, il n’y en eut qu’une. Au crédit de Kechta, ce coup de tête venu prolonger un centre parfait de Doucouré, Penders avait deviné la trajectoire du ballon. Ce n’était que la 2e minute de jeu. Ça partait fort, très fort. Mais offensivement, le HAC ne put enchaîner – ce fut d’ailleurs la seule tentative cadrée. Du moins, pas au point de mettre le portier du Racing sous pression.

Un premier avertissement

Très souvent, on vit même Digard multiplier les gestes de dépit lorsqu’une passe en retrait fut préférée à une relance plus percutante. Notamment lors de cette première mi-temps durant laquelle les Havrais donnèrent une leçon de maîtrise collective à des Strasbourgeois sans idées. Peut-être durant ces quarante-cinq premières minutes, le Havre AC, même sauvé par un Diaw impérial face à Barco (32e), avait-il laissé passer sa chance. « C’était un peu le sens du discours de la mi-temps, admet Digard. L’idée, après une telle première période, c’était d’avoir suffisamment de caractère pour insister et aller au bout. »

Mais au retour des vestiaires, la clé restait introuvable. Pire, parti à la limite du hors-jeu, Panichelli fit passer de premiers frissons dans les travées, d’une frappe venue s’écraser sur le montant droit de Diaw (48e). Le choix fort de Liam Roselior, le coach du Racing, à savoir celui d’effectuer trois changements dès la 46e minute, semblait avoir déjà un effet sur la physionomie du débat. Strasbourg poussait, pressait bien plus haut, et seule une volée de Ndiaye (52e) fit trembler Penders. Quand Strasbourg, sans briller, sans impressionner, allait finir par trouver cette ouverture et obliger le HAC à baisser une troisième fois pavillon. Et ce, à l’approche d’une cinquième journée à fort enjeu, puisqu’il faudra au Havre AC recevoir, dimanche prochain (17 h 15), des Lorientais eux aussi en déficit de points (3/9).

À Strasbourg, RC Strasbourg bat Havre AC 1 à 0 (0-0)
Arbitre : M. Delajod. Spectateurs : 22 350.

But pour Strasbourg : Panichelli (90e+2).

Avertissements à Strasbourg : Hogsberg (39e, 90e+4) ; au HAC : Zouaoui (74e), Kechta (90e+1).

Expulsion à Strasbourg : Hogsberg (90e+4).

RC STRASBOURG : Penders – Hogsberg, Sarr, Doucouré, Chilwell (Ouattara, 46e), Moreira (Godo, 81e) – Barco, Amougou (Amo-Ameyaw, 46e), Lemaréchal (Paez, 46e), Luis – Panichelli.

Entraîneur : Liam Rosenior.

HAVRE AC : Diaw – Nego, Sangante, Lloris, Zouaoui – Touré (Ebonog, 76e), Ndiaye (Seko, 68e) – Doucouré (Khadra, 68e), Kechta, Soumaré – Samatta.

Entraîneur : Didier Digard.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1726
Enregistré le : 04 mai 2021 23:54

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : ce qu’on a aimé, et moins aimé, retour sur l’escale du HAC à Strasbourg

Tombé ce dimanche 14 septembre 2025 à Strasbourg sur un coup asséné dans le temps additionnel, le HAC n’en est pas pour autant passé à côté de son sujet. Retour sur cette quatrième échéance de la saison. Ce qu’on a aimé, et moins aimé.

Mory Diaw a rendu une copie tout simplement propre à la Meinau ce dimanche.

Àl’instar d’une deuxième journée qui vit le HAC s’incliner devant Lens (1-2, 2e j.), alors que la logique aurait voulu que le sort des Ciel et Marine soit tout autre, ce retour à la Meinau, dimanche 14 septembre 2025, aurait mérité, là aussi, une issue différente.

Toutefois, si le Havre AC a de nouveau honoré son rendez-vous avec le jeu, offensivement, il a été pour la première fois muet depuis le 26 janvier de cette année.

ON A AIMÉ

Une identité de jeu, une vraie. Bien évidemment, avec seulement trois points glanés sur les douze premiers mis en jeu, le compte n’y est pas tout à fait. Néanmoins, en ce début de saison, le HAC dégage bien plus de maturité que la saison dernière, expose bien plus de maîtrise. Excepté à Monaco, lors d’un tour de chauffe au départ duquel les Ciel et Marine n’étaient pas encore prêts à s’élancer (1-3), le visage dévoilé n’est pas celui d’un « onze » auquel la galère est promise.

Après deux productions hautes en qualité au Stade Océane, ce voyage à Strasbourg devait donc servir de révélateur. À l’extérieur, sur les terres d’un ambitieux, d’un candidat à la qualification à la prochaine Ligue des Champions, le Havre AC allait-il parvenir à garder son identité ? Eh bien oui. Tactiquement, collectivement, les Havrais, vus très haut et très incisifs au pressing, ont évolué un cran au-dessus des Strasbourgeois. Mieux même – sans que cela n’offre une garantie de succès, et même de partage des points – en termes de possession de balle, le HAC fut en avance à la pause (54 %) puis au coup de sifflet final (51 %).

Néanmoins, afin qu’inconsciemment les Ciel et Marine ne fassent pas de la prudence leur fil rouge, aux dépens du jeu, les points devront vite tomber. Et forcément, tous les regards sont déjà tournés vers les deux prochaines échéances, la réception de Lorient, dimanche 21 septembre (17 h 15), et le déplacement à Metz, dans moins de deux semaines.

Diaw sans accroc.

Il aurait pu être le nouveau héros de la Meinau, du moins dans l’esprit des Havrais. Mais Panichelli, dans le temps additionnel, l’a privé de cet honorifique statut d’un penalty envoyé plein centre (90e+1). Néanmoins, ce duel perdu par Diaw ne peut reléguer au second plan celui qu’il remporta face à Barco (32e), ou cette autre intervention aussi décisive face à Paez (62e).

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
waterproof
Ligue 2
Ligue 2
Messages : 1719
Enregistré le : 17 juin 2023 15:21

Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !

Message par waterproof »

Football – Ligue 1. Ça va jouer des coudes : le point sur l’effectif du HAC

J-2 avant le retour du HAC sur la pelouse du Stade Océane, là où l’OGC Nice a récemment mis les deux genoux à terre. Cette fois, c’est le FC Lorient qui est en approche. Avec quel effectif Didier Digard prépare-t-il cette cinquième journée de Ligue 1 ? Le point en ce vendredi 19 septembre 2025.

Il y a eu cette crainte, lorsqu’à la 75e minute, Abdoulaye Touré resta au sol, la main sur l’adducteur, avant de devoir quitter la pelouse de la Meinau. Mais l’alerte a vite été levée.

Le milieu de terrain, blessé durant la préparation et pour la première fois titularisé dimanche dernier, ne souffrait que de « simples » crampes. Touré a donc rapidement recouvré ses moyens physiques. Idem pour Arouna Sangante, contraint à passer le relais deux minutes avant que le sort du HAC ne soit scellé à Strasbourg (0-1). Le capitaine havrais s’est vite remis sur pied.

Cette semaine, à l’exception d’une attention particulière portée à la cheville capricieuse de Yanis Zouaoui, le staff médical n’a donc prodigué que des soins, disons classiques. Parce qu’à l’aube de cette cinquième échéance de la saison, aucun Ciel et Marine ne manque à l’appel.

« La liste des 20 va donc être très compliquée à arrêter, admet Didier Digard. Mais très positif pour le groupe. Parce que l’investissement mis par le « onze » qui débute est tout sauf anodin. Les joueurs savent que derrière, il y en a qui poussent, qui veulent prendre leur place. Cette saison, on a plus de joueurs capables de démarrer, sans que ça ne baisse le niveau de l’équipe. »


Par Benoît Donckele
Publié:
19 Septembre 2025 à 14h38
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Répondre