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Mathelvin
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Football : « Mon arrivée au HAC prouve que j’ai fait les bons choix », se félicite Fodé Doucouré

À 24 ans, Fodé Doucouré est de retour dans cette Ligue 1 qu’il avait fait le choix de quitter en 2022 pour rejoindre le Red Star, alors en National. Devenu international malien dans l’intervalle, le latéral droit débarque au HAC afin de poursuivre sa progression.

Fodé Doucouré s’est engagé pour deux saisons (sans option) avec Le Havre AC

Sixième recrue de l’été havrais, la quatrième piochée en Ligue 2 (avec Diaw, Mpasi et Kyeremeh), le natif de Bamako, passé par le Stade de Reims, où il a découvert la Ligue 1, livre ses premiers mots en ciel et marine.

« Bodmer m’a parlé du HAC comme d’une famille »

Comment s’est ficelée votre arrivée au HAC ?

« Tout s’est d’abord fait via mon agent, qui m’a relayé l’intérêt du HAC. J’ai ensuite eu l’occasion d’échanger avec Mathieu Bodmer. Le projet qu’il m’a présenté m’a convaincu. Il m’a parlé du HAC comme d’une famille, un vestiaire soudé, un collectif. Un contexte qui ne peut qu’être favorable pour un jeune joueur. Avec la perspective bien sûr de pouvoir rejouer en Ligue 1, ce qui est important pour moi dans l’optique des échéances à venir avec la sélection malienne, dont la CAN en fin d’année. »

Votre nom a également été cité du côté de Rennes, où officie votre ancien coach au Red Star Habib Beye, ou encore du côté de Lens il y a quelques mois…

« Franchement, je n’en sais rien. Même pour nous, joueurs, c’est difficile de démêler le vrai du faux avec les rumeurs de transferts. Je laissais mon agent gérer tout ça pour me concentrer uniquement sur les offres concrètes. Et la seule qui m’est parvenue, c’est celle du HAC. Je n’ai pas hésité une seconde. En fin de saison, j’avais suivi l’épilogue de la Ligue 1 et j’étais content que Le Havre se maintienne, parce que j’ai des potes qui évoluent ici. »

« Le premier maillot que j’ai demandé est celui d’Abdoulaye Touré »

Qui ça ?

« Il y a Kandet (Diawara), que je connais depuis un moment et que j’ai affronté la saison dernière en Ligue 2. Je connais aussi un peu Issa (Soumaré). Et, pour l’anecdote, le tout premier maillot que j’ai demandé à la fin d’un match à un adversaire, c’était celui d’Abdoulaye Touré lors d’un Nantes – Reims à mes débuts chez les professionnels (mars 2021). Je n’étais pas entré en jeu, mais je lui avais demandé et il m’avait attendu dans les couloirs des vestiaires pour me le donner. Ce qu’il est devenu ? Mes grands frères me l’ont piqué, il doit être quelque part au Mali, je vais être obligé de lui en redemander un ! (rires) »

Votre signature au HAC vient valider votre choix d’avoir rejoint le Red Star il y a deux ans et demi en National pour remonter petit à petit les échelons.

« J’avais fait quelques apparitions en L1 avec Reims (10 en l’espace d’une saison et demie) mais, à mon âge (21 ans), ce dont j’avais le plus besoin, c’était du temps de jeu. C’est ça le football : il faut jouer, montrer tes qualités, emmagasiner des matches. À l’époque, certains n’avaient pas forcément compris ma décision alors que j’étais dans un club de Ligue 1. Mais ma trajectoire et mon arrivée au HAC prouvent que j’ai fait les bons choix. J’ai eu la chance de rencontrer Habib Beye au Red Star, un coach que j’apprécie beaucoup, dont j’aime la mentalité de gagneur, qui m’a énormément apporté. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à lui. »

« Hamari Traoré est mon modèle depuis petit »

On vous compare souvent à l’un de vos illustres compatriotes, Hamari Traoré (33 ans, Real Sociedad). Cette comparaison est-elle légitime ?

« Non, les gens qui disent ça abusent ! (rires) Oui, c’est mon modèle depuis petit, il sort comme moi de l’Académie Jean-Marc Guillou. J’aime sa manière de jouer, son comportement très sage, son leadership… Mais je trouve que nous avons chacun notre style. Le mien ? Ça dépend du système, je m’adapte à ce qu’on me demande. À l’Académie, on nous a obligés à évoluer à différents postes pour développer notre polyvalence. Les latéraux modernes apportent beaucoup offensivement et ne sont pas forcément cantonnés à un rôle spécifique. Regardez Hakimi : il est latéral, mais on le retrouve souvent devant, à un poste qu’il est difficile de définir. »

Vous parlez de l’Académie Jean-Marc Guillou. Que vous a-t-elle apporté ?

« J’y ai passé trois très belles années (2016-2019), qui m’ont appris énormément. Là-bas, on travaille beaucoup sur le plan technique, on fait énormément de jonglage, on joue parfois pieds nus pour bien sentir le ballon. Et on insiste donc sur la polyvalence. Quand tu es au Mali, tous les meilleurs jeunes se retrouvent à l’Académie. À mon époque, il y avait Mohamed Camara (ex-Monaco), Kamory Doumbia (Brest), Dorgeles Nene (Salzbourg)… »

« Un rêve de gosse de jouer la CAN »

Avec le Mali, vos prochains gros objectifs sont la Coupe d’Afrique des Nations (du 20 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc) et les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde ?

« Oui. C’est encore grâce à mon choix de rejoindre le Red Star que j’ai pu découvrir la sélection. J’ai d’abord pu participer à la CAN U23 en 2023, puis aux Jeux Olympiques l’année dernière, avant d’arriver chez les A la saison passée (5 sélections). C’est un rêve de gosse de jouer la CAN avec le Mali et cela en serait un autre que de se qualifier pour la prochaine Coupe du Monde, ce que le Mali n’est jamais parvenu à faire. Je ne peux espérer mieux. »

Un dernier mot sur le choix de votre numéro de maillot. Pourquoi avoir opté pour le 13 ?

« Quand j’étais à Reims, il y avait Hassane Kamara, un super joueur qui m’a beaucoup aidé à mon arrivée en France. Il portait le numéro 13 et quand il est parti à Nice, je l’ai récupéré et ne l’ai plus lâché depuis. »

Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Mathelvin
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Football : « Je me projette avec le HAC, mais… », Lloris, un avenir toujours indécis

En fin de contrat dans un an, le défenseur central s’imagine pour l’heure porter le maillot du HAC une quatrième saison, mais il sait que la situation pourrait évoluer à tout moment, alors que le club doyen n’est pas en capacité de lui offrir une prolongation digne de nom.

Indiscutable depuis trois saisons, Gautier Lloris fait partie des favoris des supporters ciel et marine.

Avant le deuxième match amical du HAC, ce samedi 26 juillet 2025 (15 h) à Deauville contre Angers, qui devrait voir Fodé Doucouré et Ayumu Seko effectuer leurs débuts et aucun Ciel et Marine disputer plus de 45 minutes, Gautier Lloris évoque cette phase estivale et sa situation.

Comment se passe pour le moment la préparation ?

« Comme lors de chaque préparation, il y a beaucoup de travail, beaucoup de fatigue. L’arrivée du nouveau préparateur physique (Simon Lucq) a apporté de nouvelles méthodes de travail. Les joueurs s’adaptent, l’essentiel est que le groupe bosse bien et qu’on soit prêts pour le match à Monaco (le 16 août pour la reprise de la L1). »

On sait que vous étiez très proches de Thomas Joubert, qui a contribué à faire de vous un joueur épargné par les blessures. Que change pour vous son départ ?

« C’est quelqu’un avec qui j’ai noué une relation étroite et intime, mais ce sont les aléas du foot, les carrières prennent des chemins différents. De ce que nous a montré son successeur depuis trois semaines, c’est très bien aussi, très sérieux, très positif. J’espère que nous allons continuer à travailler dans le bon sens pour faire la meilleure saison possible. »

« Des touches, mais rien de concret ni de satisfaisant »

Un mois et demi après la folle soirée de Strasbourg, étiez-vous heureux de vous retrouver entre joueurs de la saison passée ?

« Bien sûr, d’autant que nous avons eu une longue coupure. On était contents de retrouver cette cohésion que nous avons pu avoir en fin de saison dernière. On en parlait encore jeudi après-midi, des moments de souffrance en début de championnat et de cette finalité extraordinaire. Cette saison a quand même créé pas mal de liens entre ceux qui sont restés. J’espère que cela va nous servir dès le début du championnat pour avoir un temps d’avance sur les autres. »

Qu’en est-il de votre situation personnelle et de votre avenir ? Votre discours donne l’impression que vous vous projetez avec le HAC ?

« Bien sûr que je me projette avec le HAC. Mais comme l’a dit Mathieu (Bodmer), le club est dans une situation où il a besoin d’argent. Tous les joueurs qui arrivent à un ou deux ans de la fin de leur contrat sont potentiellement transférables. Cela ne m’empêche pas de me préparer comme il faut. S’il doit se passer des choses que je ne peux pas contrôler, on fera avec, mais pour l’instant, je suis concentré à 100 % sur le HAC. »

Avez-vous eu des touches au cours des deux derniers mois ?

« Des touches, mais rien de concret ni de satisfaisant, pour le club, comme pour moi. Je ne partirai pas si le deal ne permet pas au HAC de s’y retrouver. C’est pour ça que je me fixe sur Monaco et les matches qui suivront. Après, si le club reçoit une offre qu’il estime suffisante, on regardera de plus près. »

« Ce n’est pas quand ça va mieux qu’il faut cracher dans la soupe »

Le HAC vous a-t-il proposé une prolongation de contrat ?

« Non, parce qu’au vu des difficultés financières du club, les dirigeants ne sont pas en mesure de le faire. C’est difficile pour moi d’en parler, il y a plein de paramètres, la décision n’appartient pas qu’à moi. Le club essaye de s’en sortir chaque année, fait au mieux pour tenter de conserver ses joueurs, mais il y a une réalité économique. »

Et vous, à 30 ans, après trois saisons pleines dont deux en Ligue 1, à quoi aspirez-vous ?

« J’aspire à continuer sur ma lancée. J’ai mis un peu de temps à démarrer ma carrière en raison des blessures, là, je suis vraiment épanoui, parce que j’arrive à jouer, à enchaîner les entraînements, les matches. En tant que joueur, c’est ça qu’on recherche, j’ai juste envie que ça continue. »

L’étranger pourrait vous tenter ?

« Honnêtement, il faut voir au cas par cas. Encore une fois, le plus important est que tout le monde s’y retrouve, quelque chose de cohérent. Et sinon, ce sera la France, le HAC et ce sera très bien ! »

Vous pourriez donc aller au bout de votre contrat ?

« Bien sûr. Je me suis engagé jusqu’en 2026 lorsque j’ai signé ma prolongation, donc si je dois rester, je le ferai avec les mêmes valeurs que depuis trois ans, il n’y a aucun souci. Je n’ai pas d’états d’âme. Quand un club est venu vous chercher alors que vous étiez au plus bas, ce n’est pas quand ça va mieux qu’il faut cracher dans la soupe. »

« Mes rapports avec les supporters sont ceux du réel »

On imagine que vos échanges sont fluides avec Mathieu Bodmer et le club ?

« Exactement, c’est transparent. Je crois que Mathieu est comme ça, pas seulement avec moi. Dans ce milieu, c’est quelqu’un de très franc, un profil un peu rare dans le foot, il dit les choses, ne calcule pas. Le fait que l’on ait joué pendant trois ans ensemble à Nice (2013-2016) a aussi renforcé nos liens, mais notre relation reste celle d’un joueur avec son directeur sportif. Il reste mon supérieur, celui qui a les clés en main. »

Le mercato jusqu’alors opéré par ses soins est-il de nature à vous rassurer ?

« Bien sûr. De toute façon, Mathieu fait ce qu’il peut avec ce qu’il a depuis trois ans et les résultats prouvent qu’il s’en sort très bien. Il faut leur faire confiance, à lui et à son équipe. De ce qu’on voit sur le terrain, c’est de bon augure, parce que les nouveaux se sont tout de suite mis dans le bain et au niveau. C’est très positif pour ce qui nous attend. »

En tout cas, vous vous doutez que les supporters havrais seraient heureux si vous deviez accomplir une quatrième saison en ciel et marine…

« Je ne suis pas quelqu’un qui est sur les réseaux sociaux. Mes rapports avec les supporters sont ceux du réel. J’arrive à ressentir leur soutien quand ils viennent à l’entraînement et surtout au stade quand j’effectue un geste particulier. Je sens que les tribunes réagissent, c’est toujours agréable, c’est ce genre de choses qui motive à toujours donner plus. Je fais tout pour qu’il y ait encore des moments comme ça au cours des prochains mois. »

Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Mathelvin
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Football – Amical : le HAC, un nul face à Angers mais du mieux dans le jeu

Même s’il a dû se contenter du nul contre Angers (0-0), samedi 26 juillet 2025, le HAC a affiché un bien meilleur visage que lors de sa première sortie face au Mans.

Le HAC a réalisé de belles choses face à Angers sans toutefois parvenir à conclure

Pour ce qui était son deuxième match de préparation, le HAC n’a pu faire mieux qu’un nul face à Angers (0-0). Un nul certes, mais tant dans les intentions que dans la mise en oeuvre de celles-ci, les Ciel et Marine, toujours organisés en 4-2-3-1 et avec deux équipes distinctes en première et en deuxième période, ont réalisé une prestation encourageante. Voici ce qu’il faut en retenir.

Les dernières recrues ont joué

Arrivées récemment au HAC, Doucouré (ex-Red Star) et Seko (ex-Grasshopper Zurich, Suisse) ont disputé leur premier match sous le maillot ciel et marine. Le premier a été aligné d’entrée et est resté pendant 38 minutes sur la pelouse puis a été remplacé par Mosengo. Durant ce laps de temps, l’arrière droit s’est surtout astreint à bien défendre. Seko, lui, est entré au début de la seconde période au poste de milieu défensif et non de axial comme nous aurions pu le penser. Là, il a notamment montré sa capacité à jouer long avant de laisser sa place Mosengo (78e). « Ce sont deux joueurs qui vont nous faire beaucoup de bien, estime Didier Digard. On l’a vu aujourd’hui alors qu’ils ont repris tardivement. Ils se sont très bien intégrés au groupe. Ils vont nous faire passer un cap au niveau de la concurrence. »

Les gardiens ont assuré

C’est suffisamment rare pour être signalé, le HAC a changé ses deux portiers durant l’intersaison. Exit le duo Desmas-Gorgelin, place au tandem Mpasi-Diaw. Une paire qui comme face au Mans s’est partagé le temps de jeu, mais, cette fois, c’est Mpasi qui a débuté la rencontre. Les deux hommes n’ont pas eu grand-chose à faire, compte tenu de la domination des Ciel et Marine, mais le peu de fois où ils ont été sollicités, ils ont répondu présents (18e pour Mpasi, 90e+1 pour Diaw). « Leur temps de jeu va augmenter sur les trois matches qui nous restent, précise l’entraîneur du HAC. Le but, c’est d’arriver sur le dernier à 90 minutes et sur les deux d’avant à 60 minutes ».

Devant, c’est léger

Si le HAC a globalement eu la maîtrise du jeu, il a malheureusement manqué de présence devant pour bonifier les mouvements offensifs intéressants. Conséquence, à part sur un tir de Soumaré qui a frôlé le montant (67e), c’est principalement sur coups de pied arrêtés que les Ciel et Marine ont inquiétés le dernier rempart angevin (3e, 27e, 36e, 58e). Rien d’illogique, dans la mesure où faute d’avoir signé un avant-centre (après les départs d’Hassan et Ayew notamment), Digard a dû, comme face au Mans, s’en remettre à des « gamins ». Attention, ceux-ci n’ont pas démérité, mais il va leur falloir du temps avant qu’ils contrarient les défenses de Ligue 1. « Ce sont des petits qu’on doit remercier, juge le technicien ciel et marine. On avait besoin d’eux sur cette prépa. C’est un poste où on n’a pas encore pu recruter et ils sont là. »

Les réactions :

Didier Digard (entraîneur du HAC) : « Techniquement, c’était un peu mieux, on sent qu’il y a moins de fatigue, les joueurs arrivent bien à récupérer. Après, on prépare bien nos actions, mais c’est difficile dans la zone plus haute. On a passé un premier palier sur le plan technique, maintenant, au niveau des duels, je pense qu’on doit encore monter le curseur et surtout devenir plus dangereux dans les derniers mètres. Il y a de la progression et ils sont très à l’écoute. »

Fodé Doucouré (arrière droit du HAC) : « J’étais content. C’était mon premier match, un gros test. J’ai fait une prépa’ individuelle, mais ce n’est pas pareil. Après, ce n’est que le début, on va continuer. J’espère poursuivre ma progression au Havre. Je suis jeune, j’étais en Ligue 2, ce n’est que du bonheur.

À Deauville, HAC et Angers 0 à 0

Arbitre : M. Angoula.

Spectateurs : 800 environ.

HAC : Mpasi (Diaw, 46e) – Doucouré (Mosengo, 38e ; Nego, 46e), Sangante (cap.) (Thiaré, 46e), Lloris (Youté, 46e ; Cuirassier, 81e), Zouaoui (Delaine, 46e) – Touré (Seko, 46e ; Mosengo, 78e), Ebonog (Ndiaye, 46e) – Bouneb (Kyeremeh, 46e), Mambimbi (Kechta, 46e), Bentoumi (Soumaré, 46e) – Quetant (Gomis, 38e ; Obougo, 46e).

Entraîneur : Didier Digard.

ANGERS : Koffi (Zinga, 46e) – Arcus (Louër, 60e), Camara (Biumla, 46e), Lefort (Bamba, 70e), Hanin (Ekomié, 46e) – Mouton (Peter, 70e), Belkebla (cap.) (Sinaté, 46e), Belkhdim (Garin, 50e), Roalisoa (Kalumba, 70e) – Lepaul (Machine, 70e), Chérif (Allevinah, 46e).

Entraîneur : Alexandre Dujeux.

Par Grégory Caru-Thomas de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Je n’arrive pas encore à réaliser », avoue Abdoulaye Touré

Entré dans la légende du Havre AC, Abdoulaye Touré prend pour la première fois la parole depuis le 18 mai dernier et une Panenka synonyme de maintien en Ligue 1. Un geste qu’il rééditera en 2025-2026 sous les couleurs ciel et marine ? Le point avec l’international guinéen en ce mardi 29 juillet 2025.

Héros de l’épilogue, version 2024-2025, Abdoulaye Touré laisse planer un réel doute quant à son avenir en ciel et marine

Peu utilisé face au Mans (0-1), un peu plus devant Angers (0-0), Abdoulaye Touré croisera le fer avec Brest, ce mercredi 30 juillet 2025 sur la pelouse de Dinan (18 h). Une nouvelle étape dans la préparation d’un joueur d’ores et déjà entré au Hall of Fame du doyen des clubs français, mais dont l’avenir proche reste flou. Entretien.

Une Panenka tentée et réussie à la dernière seconde de la dernière journée, à Strasbourg, celle de la victoire (3-2) et d’un incroyable maintien… Le héros de cette soirée irrespirable que vous êtes a-t-il eu besoin de plusieurs jours pour revenir sur terre ?

« En fait, je n’ai toujours pas pris conscience de ce geste, malgré l’impact qu’il a pu avoir. Cette dernière journée aura été vraiment palpitante. L’objectif a été atteint, mais ce qu’on a vécu a été au-delà de ça. Et c’est sans doute pour ça que je n’arrive pas encore à réaliser. Après, il ne faut pas que ce geste prenne le dessus sur le fait que le HAC a conservé sa place en Ligue 1. »

« Je ne voudrais pas non plus qu’on fasse de moi un simple tireur de Panenka »

Aviez-vous déjà ressenti quelque chose d’aussi fort ?

« Je mettrais quand même ça un poil en dessous de la Coupe d’Afrique des Nations (NDLR : en janvier 2024, la Guinée de Touré se qualifiait pour la première fois de son histoire en 1/4 de finale). Maintenant, il y a ce but, le coup de sifflet final dans la foulée et un maintien validé. En si peu de temps, ça fait quand même beaucoup. »

Avez-vous conscience d’être entré dans la légende du HAC ?

« Quand je suis arrivé ici, c’était avec l’espoir de poser mon empreinte, de montrer que le club ne s’était pas trompé sur moi. Je pense donc que c’est un joli symbole d’avoir conclu la saison dernière d’un tel geste. Maintenant, je ne voudrais pas non plus qu’on fasse de moi un simple tireur de penalty ou de Panenka. Mais je crois que ça va me suivre jusqu’au bout de ma carrière, malheureusement ou heureusement, je ne sais pas. »

Et cette carrière, l’histoire retiendra également que c’est au Havre AC que vous l’avez réellement relancée.

« Oui. Il y a deux ans, je revenais quand même de très loin. Et je ne remercierai jamais assez le HAC de m’avoir accordé une telle confiance. On était vraiment fait pour s’entendre. Venir me chercher avec le peu de matches que j’avais disputés la saison d’avant (3 apparitions en Serie B avec le Genoa), c’était un sacré pari. Montrer mon meilleur visage était donc la moindre des choses. »

« Il y a quatre ou cinq ans, j’aurais forcé mon départ »

La trêve estivale a-t-elle suffi à effacer toutes les traces d’un exercice 2024-2025 éprouvant ?

« On a coupé, profité, alors on ne va pas se plaindre. Là, il faut enchaîner très vite. »

Enchaîner, avec en ligne de mire une troisième saison sous le maillot du HAC, ou avec l’espoir, l’envie, de découvrir de nouveaux horizons, un an avant le terme de votre contrat ?

« Il y a quelques petites touches, ça discute, mais pour le moment, il n’y a rien de concret. Et tant que je serai là, je ferai le boulot. »

Mais votre envie, quelle est-elle ?

« Je vais vous avouer quelque chose. Il y a quatre ou cinq ans, après une saison comme ça, j’aurais forcé mon départ. Oui, j’ai des envies d’ailleurs, mais il est hors de question de manquer de respect au club. Je me sens très bien ici, j’ai retrouvé la confiance, le plaisir de jouer au football. Si mon départ permet à tout le monde de s’y retrouver, j’en serais heureux. En revanche, il n’est pas question que je parte pour seulement rendre service au club. Le projet doit avant tout me convenir. »

« Il manque encore quelques joueurs d’expérience »

Après l’Italie et le Genoa, la Turquie et Karagümrük, une nouvelle expérience hors de France vous tenterait-elle ?

« Je ne ferme aucune porte. Y compris celle qui m’amènerait à aller au bout de mon contrat. »

Le mercato du HAC n’a pas encore dévoilé tous ses secrets, mais à date, que vous inspirent les premières signatures ?

« Dire que la mayonnaise a déjà pris, ce serait mentir. Il va falloir un peu de temps afin que tout se mette en place, sachant que pas mal de joueurs du « onze » de départ de la saison dernière sont partis et qu’il manque encore quelques joueurs d’expérience à mon avis. Mais du temps, on n’en a pas beaucoup. »

Sangante et Delaine absents

S’ils seront très certainement opérationnels pour le quatrième et avant-dernier test-match, samedi 2 août face au Paris FC, Arouna Sangante et Thomas Delaine vivront de loin, sauf surprise, le duel de ce mercredi 30 juillet entre le HAC et Brest (Dinan, 18h). Le capitaine havrais soigne une douleur à une cheville, quant à l’ex-Strasbourgeois, peu utilisé la saison dernière (2 apparitions, 8 minutes), il devrait être laissé au repos.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football (Amical) : le HAC cherche toujours la cible et tombe devant Brest

Troisième test-match, deuxième revers et toujours pas le moindre ballon poussé au fond des filets adverses. Offensivement, le chantier reste vaste. Ce mercredi 30 juillet 2025, sur la pelouse de Dinan, le HAC, sous les yeux de Jeff Luhnow, son nouvel actionnaire majoritaire, a dû s’incliner face au Stade Brestois (0-1).

Ismaïl Bouneb et les Havrais ne sont toujours pas parvenus, mercredi 30 juillet 2025, face à Brest (0-1), à trouver le chemin des filets en préparation

Cela s’est joué à quelques centimètres. À quelques millimètres même. Ou quand Mokrane Bentoumi, du haut de ses 169 centimètres, plaça son coup de tête sur la transversale. La rencontre venait alors de basculer dans sa quatre-vingt-dixième minute et le HAC se créait enfin une occasion digne de ce nom. La première et la seule de cette troisième sortie amicale, ponctuée d’un revers concédé dans les dernières minutes, sur un but tout en finesse inscrit par Doumbia (0-1, 86e).

La première défaite vécue en direct par le nouveau boss du HAC, l’Américain Jeff Luhnow, présent ce mercredi dans les travées du stade du Clos Gastel, aux côtés du président Roussier. Arrivé seul à bord d’une 208 de location, le directeur général de Blue Crow, par ailleurs président de Leganés (Espagne), a ainsi pu prendre le pouls de l’effectif, tel qu’il est actuellement constitué. Et sans doute a-t-il pu mesurer à quel point il devenait urgent d’accélérer le chantier dédié au secteur offensif. Car en l’état, en pur attaquant de pointe, Didier Digard ne dispose que d’Élysée Logbo, apparu une seule fois en match officiel depuis décembre 2023, et du jeune Noam Obougou (19 ans), encore bien trop vert pour espérer pointer le bout de son nez en Ligue 1.

« Ça devrait bouger la semaine prochaine »

Autant dire que les départs de l’Égyptien Ahmed Hassan et d’André Ayew laissent toujours un grand vide sur le front de l’attaque. Certes, le geste qui fait mal n’est pas réservé aux seuls hommes de pointe, mais les faits ne peuvent être contestés. En trois test-matches, les Ciel et Marine n’ont pas inscrit le moindre but. « C’est toujours embêtant, admet Didier Digard. On manque de poids offensif, c’est la zone où il nous manque du monde, où on cherche du monde. Ceux qui sont là essaient, mais ce n’est pas suffisant. Alors oui, si on peut recruter, ce sera bien évidemment mieux, mais dans notre situation financière, c’est toujours délicat de parler d’urgence. »

Idéalement, et à un peu plus de deux semaines des trois coups, programmés sur la pelouse de Monaco le 16 août 2025 à 19 heures, ce n’est pas un attaquant flambant neuf, mais deux ou trois qu’il faudrait au Havre AC accueillir rapidement dans ses rangs. « Ça devrait bouger la semaine prochaine », glisse Mathieu Bodmer. Un directeur sportif qui aura l’occasion de s’entretenir ces prochains jours avec Jeff Luhnow, attendu dès ce jeudi dans les bureaux de Soquence pour diverses réunions. Et les sujets ne manqueront pas.

Car outre le fait de dessiner une ligne d’attaque flambant neuve, ce sont peut-être les « transférables » sur lesquels une attention particulière sera portée. Car il faut au HAC vendre, et à ce jour, aucune offre concrète et intéressante – ni pour les joueurs (Youte, Sangante, Lloris, Touré ou encore Kechta), ni pour le club – n’est à l’étude. L’effectif est ainsi appelé à évoluer, peut-être dans les grandes largeurs, pendant que les recrues vues hier à Dinan (Diaw, Mpasi, Doucouré, Seko, Kyeremeh et Mambimbi) poursuivent leur intégration. De nouveaux joueurs qu’il fut délicat de juger face à Brest, même s’il est possible de décerner une mention spéciale à Doucouré, latéral droit récemment arrivé du Red Star, percutant et solide sur l’homme. À revoir très vite. Très certainement dès ce samedi 2 août 2025, face au Paris FC (Ligue 1).

À Dinan, Brest bat le HAC 1 à 0 (0-0)

But pour Brest : Doumbia (86e) Avertissements au HAC : Mambimbi (40e) ; à Brest : Locko (44e) HAC : Diaw (Mpasi, 46e) – Doucouré (Nego, 46e), Youte (Sangante, 46e, Mosengo, 78e), Thiaré (Lloris, 62), Zouaoui (Gomis, 62e) – Touré (cap) (Seko, 46e), Ndiaye (Ebonog, 46e) – Kyeremeh (Kechta, 62e), Mambimbi (Logbo, 46e), Bouneb (Bentoumi, 46e) – Obougou (Soumaré, 46e) Entraîneur : Didier Digard BREST : Coudert (Jauny, 46e) – Locko (Zogbe, 46e), Diaz (Leguen, 46e), Chardonnet (cap) (Le Cardinal, 46e), Lala (Guindo, 46e) – Magnetti (Doumbia, 46e), Lees-Melou (M’Bock, 46e), Del Castillo (Camblan, 46e), M. Camara (Makalou, 46e) – Ajorque (S. Diop, 46e) M. Baldé (I. Kanté, 46e) Entraîneur : Eric Roy

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : un départ dans l’effectif pro, une arrivée à la Cavée, cela bouge - un peu - au HAC

Un départ dans l’effectif pro, celui de Ruben Londja, une arrivée dans le staff de la Cavée Verte, celle d’Aldo Angoula, ce mercredi 30 juillet 2025 a vu des choses bouger du côté du Havre AC.

Ruben Londja ne portera plus le maillot HAC

Arrivé de Lausanne-Sport il y a seulement un an, et ce avec l’étiquette de grand espoir du football suisse, Ruben Londja (19 ans) n’aura fait qu’une courte escale au HAC. Rapidement reversé avec la « B », le longiligne attaquant, dont les progrès n’ont eu de cesse de se faire attendre, n’a jamais été en capacité de frapper à la porte du groupe pro. Et c’est fort logiquement que son aventure avec les Ciel et Marine se termine. L’international U20 va retourner en Suisse, au FC Sion.

Angoula va entraîner les U15

Un départ dans l’effectif pro et une arrivée à la Cavée Verte. Celle, en l’occurrence, d’Aldo Angoula. Ex-défenseur de l’US Boulogne-sur-Mer, de feu Evian-Thonon-Gaillard et de la Berrichonne de Châteauroux, le Havrais, frère de Gaël, arbitre de calibre Ligue 1, signe son retour dans sa ville natale. Vu par le passé dans le costume de directeur sportif de Châteauroux (mai 2020 – juin 2022), l’aîné des Angoula (44 ans) intègre l’équipe technique de la Cavée Verte, dans le rôle d’entraîneur des U15.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Mathelvin
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Football - Ligue 1 : toujours en instance de départ, Étienne Youte a appris à devenir patient
Nouvel été empli d’incertitudes quant à l’avenir d’Étienne Youte dans les rangs du HAC.

Néanmoins, c’est un peu plus sereinement que le défenseur aux cinquante apparitions en Ligue 1 attend que s’ouvre à lui un horizon nouveau. Le point en ce vendredi 1er août 2025.

Etienne Youte attend toujours l’offre qui lui permettrait d’ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière

Si à deux semaines de l’ouverture du championnat, qui aura pour le HAC le stade Louis-II de Monaco comme théâtre, il faut aux dirigeants havrais se pencher au plus vite sur la pose de la première pierre à la pointe de l’attaque, peut-être verront-ils s’ouvrir prochainement un nouveau chantier. Celui de la défense.

À ce jour, ce secteur affiche certes complet. Mais il n’est pas exclu que les prochains jours, les prochaines semaines, viennent bouleverser le décor. Sur le quai du départ, trois joueurs, dont le contrat expirera en juin 2026, attendent en effet que se présente l’opportunité apte à donner un nouvel élan à leur carrière. On parle d’Arouna Sangante (23 ans), de Gautier Lloris (30 ans), mais aussi d’Étienne Youte (23 ans), l’homme qui fit naître quelques crispations autour de lui à l’été 2024. Et ce, pour avoir refusé d’honorer l’offre des Allemands d’Hoffenheim, en échange d’un transfert de l’ordre de 7 M€. Un choix qui avait poussé la direction du Havre AC à le mettre à l’écart, avant que l’ancien pensionnaire du centre de formation de l’Inter Milan n’accepte de prolonger d’un an son contrat.

« Il n’y a rien »

Seulement voilà, douze mois et vingt-huit matches plus tard (sur un total de cinquante en L1), sa situation tarde à évoluer. Des marques d’intérêt existent, venues d’Allemagne et d’Angleterre, mais aucune discussion n’est en cours. « Il n’y a rien », assure Mathieu Bodmer. Calme plat donc, ce calme avec lequel Youte traverse la préparation. « Je sais maintenant qu’il me faut être patient avant de prendre une décision. Pour l’instant, je suis là et je me sens bien au sein de ce groupe. Je me prépare pour la saison. »

De là à dire qu’il accompagnera le Havre AC jusqu’en décembre 2025, voire mai 2026, sans doute est-ce prématuré. Risqué même. Car le mercato s’étirera jusqu’au 1er septembre (20h). Le temps imparti dans la quête d’un nouveau point de chute reste donc large. « S’il y a des offres intéressantes pour moi et pour le club, on trouvera un accord tous ensemble. »

Une belle bande de « centraux »

Quelque peu avare de mots, Étienne Youte ne s’exprimera pas plus au sujet de la prochaine étape de son plan de carrière. En revanche, il assure que cela ne le perturbe pas. « Ça ne m’avait déjà pas perturbé il y a un an », souligne-t-il, alors que l’impression dégagée semblait tout autre. « C’est vrai que je n’étais pas au meilleur de ma forme, mais ça n’avait rien à voir avec l’épisode de l’été. Le niveau était un peu plus élevé que la saison précédente et je n’ai pas su pousser le curseur suffisamment loin. En termes de concentration notamment. Ça aussi, ça doit me servir pour l’avenir. Attend-on trop de moi ? Non. Je sais ce que je vaux. »

Sûr d’un potentiel qui fit de lui l’un des incontournables de l’exercice 2023-24, le natif de Lyon, en cas de départ repoussé, devra toutefois composer avec une forte concurrence. Car en l’état de l’effectif, Lloris et Sangante figurent donc toujours parmi les « centraux », le Japonais Ayumu Seko (ex-Grasshopper de Zürich) vient d’intégrer ce cercle, alors qu’Aliou Thiaré (21 ans), de retour de prêt à Nancy, postulera certainement très vite à un rôle de titulaire. Si rien ne bouge, les premiers choix forts de Didier Digard seront ainsi en partie dédiés au cœur de la défense.

Rendez-vous ce samedi avec le Paris FC

À quinze jours de l’acte I du championnat, en terre monégasque, et à une semaine d’un cinquième et dernier test-match programmé sur la pelouse de La Corogne (Esp, Liga 2), le HAC a rendez-vous ce samedi avec le Paris FC (16h30), promu en L1. Et ce, pour un duel qui se déroulera à huis clos au centre d’entraînement du PFC (Orly). Battus par Le Mans (L2) (0-1) et Brest (0-1), tenus en échec par Angers (0-0), les Ciel et Marine auront pour mission, entre autres objectifs, d’inscrire enfin un but et accessoirement, de renouer avec les sensations d’un succès, si amical serait-il.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Cavégoal
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Article de l'équipe - Sébastien buron

D'abord mené par le HAC, le Paris FC aurait mérité de s'imposer, pour son quatrième match de préparation (1-1), mais a tout de même produit de belles choses en se montrant plus dangereux que son adversaire.

Battu par l'Union Saint-Gilloise (0-1) puis large vainqueur de Saint-Etienne (3-0) et de Sion (3-1), le Paris FC n'a pas réussi à enchaîner une troisième victoire de rang dans sa préparation, face au Havre (1-1). Mais sa prestation a été solide pour son premier match contre une équipe de Ligue 1 dans cette présaison. Car dans cette rencontre disputée à huis clos à Orly, au centre d'entraînement du club parisien, la formation de Stéphane Gilli a le plus souvent eu la possession du ballon et s'est montrée la plus dangereuse.

Titulaires au coup d'envoi, les recrues Moses Simon et Nhoa Sangui ont montré qu'elles avaient du peps, tandis que Pierre-Yves Hamel a rappelé son sens du but, en égalisant à bout-portant après un corner tiré par le Nigérian (40e). Sous les yeux de Jeff Luhnow, le nouveau propriétaire du club doyen, le HAC avait en effet ouvert le score d'une belle tête de Soumaré après un centre de Delaine (8e), le premier but dans cette prépa des Normands.

Après trois matches disputés en 4-2-3-1, Didier Digard avait décidé de revenir à une charnière à trois éléments, et la défense havraise a ensuite été mise à l'épreuve par les Parisiens. Hormis une frayeur sur une mauvaise relance (4e), Mory Diaw a brillé dans le but normand, réalisant plusieurs arrêts, dont un finalement vain juste avant le but de Hamel. Le gardien a d'ailleurs souvent donné de la voix (« Bien joué Simon ! », « Loïc ça va ! »), tandis qu'Arouna Sangante, déjà averti pour un geste d'humeur (42e), a failli écoper d'un second carton jaune juste avant la pause.

Au sifflet pour ce match, Ruddy Buquet a fait preuve de mansuétude, comme sur un contact entre le capitaine havrais et Hamel, qui aurait peut-être abouti à un penalty avec le VAR (17e). En seconde période, le Paris FC a poussé, s'est créé plusieurs occasions. Mais le HAC a aussi failli reprendre l'avantage sur un tir de Soumaré, très en jambes, sorti par Obed Nkambadio (72e), puis une reprise ratée de Godson Kyeremeh, pourtant idéalement placé (88e). Alors que l'on pouvait apercevoir les avions en phase d'atterrissage, les deux équipes ont donné l'impression de continuer leur progression.
Mathelvin
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Football (amical) : en costaud, et enfin efficace, le HAC a tenu tête au Paris FC

Compteur débloqué. Ce samedi 2 août 2025, à l’occasion du quatrième et avant-dernier test-match disputé face au Paris FC (1-1), enfin le HAC est parvenu à trouver le chemin des filets. Une réalisation venue donner un peu de relief à une prestation, certes solide, mais dénuée de moments réellement croustillants.

Issa Soumaré s’est inscrit comme le premier, et jusqu’alors seul buteur de l’avant-saison

Il n’en reste plus qu’une. Plus qu’une sortie amicale avant que le HAC ne se mette réellement en configuration Ligue 1, une ultime chance de ponctuer la préparation avec un succès. Celui que les Ciel et Marine tenteront donc d’accrocher à leur bilan d’avant-saison samedi prochain en Espagne, dans l’antre de La Corogne (Liga 2).

Car ce samedi, sur l’une des pelouses du centre d’entraînement du Paris FC, et toujours sous les yeux de Jeff Luhnow, DG de Blue Crow, les Havrais n’ont pu conserver très longtemps le bénéfice de leur premier et seul but inscrit en quatre sorties estivales. Signé Soumaré dès la 8e minute, d’un coup de tête venu prolonger un centre de Delaine. « On va déjà retenir qu’on a marqué, sourit Didier Digard. Mais je note également que tactiquement, c’était bien. » Pour l’occasion, et pour la première fois de l’été, « DD » avait opté pour une défense à trois têtes (Sangante, Youte et Lloris). « Ça nous a permis d’essayer de nouvelles choses, j’ai trouvé les gars très investis, d’autant qu’on n’avait pas travaillé ce système durant la semaine. Maintenant, techniquement, c’était moyen. »

Force est effectivement d’admettre que ce duel obligea très souvent les Havrais à courir après le cuir, à subir, à plier. Et à craquer, certes une seule fois, au terme d’un corner bêtement concédé par Youte (Hamel, 40e). « Techniquement, on n’a pas eu suffisamment de maîtrise, admet l’ex-Strasbourgeois Delaine. Même si c’était la première fois qu’on évoluait dans ce dispositif, on aurait quand même pu faire un peu mieux. Après, je pense qu’on a été solides, comme c’est le cas depuis le début de la préparation. Et puis en termes d’état d’esprit, j’ai l’impression que l’équipe est sur la continuité de sa saison dernière. »

« On est en avance par rapport à l’an passé »

Dans l’engagement, dans l’envie de faire bloc, il est clair que les Ciel et Marine, privés hier d’Abdoulaye Touré (cuisse), se nourrissent des six derniers mois du précédent exercice pour être fin prêts le 16 août, date à laquelle ils se produiront à Monaco en journée d’ouverture. Mais il en faudra plus, beaucoup plus même, afin d’espérer débuter pied au plancher cette troisième saison de rang en L1.

En termes de jeu, d’animation offensive, les Havrais ont été avares de mouvements fluides, d’enchaînements capables de déstabiliser des Parisiens bien trop tranquilles. En seconde période, Nkambadio, le numéro 1 du PFC, n’eut ainsi qu’une seule intervention à effectuer, une frappe de Soumaré à détourner (72e). Quand Kyeremeh, lui, gâcha un centre parfait de Bouneb (88e). Un peu maigre, même si l’entraîneur havrais estime que la direction prise par son groupe est la bonne. « En tout cas, à deux semaines de la reprise du championnat, je pense qu’on est en avance par rapport à l’an passé. Il y a une meilleure compréhension par rapport à ce qu’on demande. Après, il y a toujours ce problème dans les trente derniers mètres. »

Un souci, et non des moindres, que seul le mercato est en mesure de régler. Et très certainement en saura-t-on bientôt plus quant aux nouveautés espérées sur le front de l’attaque, puisque deux dossiers seraient sur le point d’être bouclés. Dans le vol à destination de La Corogne, de nouvelles têtes pourraient donc dépasser de la mêlée.

A Orly, Paris FC – HAC 1 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Buquet – Match à huis clos

But pour le Paris FC : Hamel (40e) ; pour le HAC : Soumaré (8e)

Avertissement au HAC : Sangante (41e)

PARIS FC : Nkambadio – Chergui (Tourraine, 64e), Mbow (Otavio, 64e), Kolodziejczak (cap), Sangui (Ollila, 76e) – Doucet, Kebbal, Camara, El Hadary (Dicko, 46e) - Simon, Hamel (Krasso, 46e)

Entraîneur : Stéphane Gilli

HAC : Diaw (Mpasi, 64e) – Sangante (Doucouré, 64e), Youte (Thiaré, 76e), Lloris (Cuirassier, 76e) – Nego (Bentoumi, 76e), Ebonog (Mosengo, 76e), Seko (Kyeremeh, 76e), Delaine (Mambimbi, 64e) – Ndiaye (Bouneb, 76e), Kechta (Zouaoui, 46e) – Soumaré (Logbo, 76e)

Entraîneur : Didier Digard

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC tient son avant-centre, une pointe à l’expérience XXL !

C’est fait ! Du moins la signature sera officialisée ce lundi 4 août 2025. En quête d’un attaquant de pointe, le HAC s’apprête à accueillir l’international tanzanien Ally Samatta. Une « pointe » qui a déjà roulé sa bosse aux quatre coins de l’Europe… ou presque.

Ally Samatta s’engagera ce lundi en faveur du HAC

De la Belgique à la Grèce, en passant par l’Angleterre et la Turquie, Ally Samatta a exploré nombre d’horizons, de championnats. A 32 ans, le voilà toutefois au seuil d’une terre inconnue, la France, sa Ligue 1. Et le HAC !

Oui, ce lundi, l’international tanzanien aux 73 sélections (19 buts) s’engagera en faveur du club doyen. Appelé qu’il sera à donner un peu d’épaisseur à un secteur offensif bien trop pâle en cette avant-saison. Soit le premier des deux dossiers espérés être bouclés en début de semaine, sachant que l’autre nom apparu sur les réseaux sociaux, à savoir celui du Franco-Malien Fousseni Diabaté (Lausanne-Sport), ne figure pas sur les tablettes du Havre AC, selon la direction sportive.

Ally Samatta rejoint donc sur la liste des recrues Mory Diaw et Lionel Mpasi, les gardiens, Thomas Delaine, Ayumu Seko et Fodé Doucouré, les défenseurs, ainsi que Felix Mambimbi et Godson Kyeremeh, les offensifs. Et c’est avec un CV long comme le bras que le nouvel homme fort de l’attaque havraise se pose sur les bords de la Manche. Sa carrière laisse en effet à ce jour filtrer 421 matches (127 buts, 40 passes), dont six en Ligue des Champions (Genk, 2019, 3 buts), vingt-sept en Europa League (9 buts), quatorze en Premier League (Aston Villa, 2020-21, 1 but), cent cinquante-cinq en Jupiler Pro League (Bel, Genk, Antwerp, 55 buts) et trente en Süper Lig (Tur, Fenerbahçe, 5 buts).

Aston Villa avait déboursé 13 M€

La saison passée, tout comme la précédente, c’est en Grèce qu’il sévissait, à la pointe du PAOK Salonique. Un club qu’il quitte sur un bilan de 29 matches, 6 buts et 5 passes décisives. Le PAOK Salonique, une écurie où le natif de Dar es Salaam (Tan) était arrivé en provenance de Fenerbahçe (Tur) en échange d’un chèque de 2,5 M€, lui qui avait par le passé fait l’objet d’un transfert d’une valeur de 13 M€, lorsqu’il passa de Genk (Bel) à Aston Villa (Ang) (janvier 2020).

A priori, Ally Samatta effectuera donc ses grands débuts en ciel et marine dès samedi prochain, à l’occasion d’un cinquième et dernier test-match disputé par le HAC face à La Corogne (Esp, Liga 2), en Galice. À ce stade du mercato, les Ciel et Marine tiennent donc enfin le binôme d’Issa Soumaré, seul offensif à avoir fait mouche depuis le coup d’envoi de la préparation, le seul attaquant actuellement en mesure de se frotter aux défenses de Ligue 1.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Qui est Ally Samatta, la future recrue du Havre ?

Qui est Ally Samatta, la future recrue du Havre ?

Le mercato du Havre AC pourrait bien prendre une tournure inattendue avec l’arrivée d’un attaquant au pedigree impressionnant : Ally Mbwana Samatta. Découvrez qui il est.

À 32 ans, l’international tanzanien est pressenti pour s’engager avec le club normand d'après Foot Mercato, qui parle d'une arrivée lundi en France. Une nouvelle qui suscite curiosité et enthousiasme tant ce joueur est connu comme l'un des Africains du Sud les plus expérimenté et régulié. Voici trois éléments clés pour mieux comprendre le profil de cet avant-centre expérimenté.

Un parcours jalonné de succès en Afrique et en Europe
Né le 23 décembre 1992 à Dar es Salaam, Samatta débute sa carrière professionnelle dans son pays natal, au Simba SC, avant de s’envoler pour le Tout Puissant Mazembe en République Démocratique du Congo. C’est là qu’il se révèle au grand public : meilleur buteur de la Ligue des Champions de la CAF en 2015 (8 buts), il mène le club congolais jusqu’au sacre continental et est élu meilleur joueur africain évoluant sur le continent. Une distinction historique pour un joueur tanzanien.

En 2016, il franchit un cap en rejoignant le Racing Genk en Belgique. En quatre saisons, il y dispute 191 matchs pour 75 buts, rafle le championnat belge en 2019 et la Supercoupe, et s’impose comme un des meilleurs buteurs d’Europe de l’Est. Il poursuivra ensuite sa carrière dans des clubs renommés comme Aston Villa, Fenerbahçe, Antwerp, et PAOK Salonique, où il est sacré champion de Grèce en 2024. Un palmarès qui en dit long sur sa régularité et sa compétitivité.

Le capitaine et symbole du football tanzanien
Plus qu’un simple attaquant, Samatta est le visage de la sélection nationale tanzanienne depuis plusieurs années. Capitaine des Taifa Stars, il cumule plus de 70 sélections et incarne le leader absolu de sa génération. Sa capacité à fédérer, à guider ses partenaires et à répondre présent dans les grands rendez-vous lui vaut le respect de tout un pays. Sur le terrain comme en dehors, il est une référence pour les jeunes footballeurs tanzaniens.

Une participation remarquée à la dernière CAN
Dernier fait marquant de sa riche carrière : sa présence à la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Aligné à la pointe de l’attaque de la Tanzanie, Samatta a été un acteur clé du parcours de son pays ces dernières années, se distinguant par son engagement, sa combativité et son expérience face aux meilleures nations du continent. Sa présence en sélection confirme qu’il reste un joueur d’élite, capable d’apporter une réelle plus-value à une formation de Ligue 1 en quête de solidité offensive. Mais il pourrait surtout quitter le Nord Ouest de la France pendant la compétition africaine, organisée au Maroc, cet hiver. Un désavantage connue par plusieurs clubs français.
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Football – Ligue 1 : après Ally Samatta, le HAC signe un milieu très offensif

Le mercato s’accélère dans les rangs du HAC : deux nouveaux joueurs rejoignent en effet l’effectif de Didier Digard. Dans la foulée d’Ally Samatta, attaquant en provenance du PAOK Salonique, c’est le Danois Younes Namli qui s’engage en faveur du club doyen, apprend-on ce mardi 5 août 2025.

Milieu offensif en provenance du championnat néerlandais, Younes Namli s’est engagé en faveur du HAC.

Le site néerlandais soccernews.nl faisait récemment état de discussions entre le HAC et Younes Namli, milieu de terrain et capitaine du PEC Zwolle, pensionnaire de l’Eredivisie (L1). Ce mardi 5 août 2025, plus que des discussions, c’est l’assurance pour le club doyen de compter dans ses rangs le milieu de terrain offensif de 31 ans, excentré droit ou gauche, qui est d’actualité.

Oui, si aucune communication officielle n’a été faite, il nous a été confirmé que le Danois d’origine marocaine avait d’ores et déjà paraphé son contrat. Et ce, en même temps qu’Ally Samatta (32 ans), attaquant issu du PAOK Salonique (Grèce) signait le sien. Pour un, deux ou trois ans ? À ce jour, aucune précision n’a été apportée.

Digne successeur de Casimir ?

Et à l’instar de l’avant-centre tanzanien, Namli a lui aussi aiguisé son expérience dans divers pays. À savoir au Danemark (Akademisk BK), en Russie (Krasnodar), aux États-Unis (Colorado) et aux Pays-Bas (Heerenveen, Sparta Rotterdam et PEC Zwolle). L’Eredivisie, là où il s’est produit à 185 reprises, pour 19 buts et 29 passes décisives, un championnat et un club (Zwolle) qu’il quitte libre de tout contrat.

Peut-être donc l’ex-international Espoirs danois (1 sélection) se présente-t-il comme le digne successeur de Josué Casimir, parti poursuivre son ascension sous les couleurs de l’AJ Auxerre. Comme un joueur capable d’apporter cette profondeur et cette audace qui ont tant manqué aux Ciel et Marine lors des deux dernières sorties amicales. De premiers indices, quant à son potentiel, devraient être rapidement apportés par cet offensif qui rêve toujours d’être appelé par les Lions de l’Atlas (Maroc), puisqu’il pourrait en effet effectuer ses premiers pas en ciel et marine ce samedi 9 août face à La Corogne (Espagne, Liga 2). Un cinquième et dernier test-match auquel devrait également prendre part Ally Samatta.

Samatta et Namli, soit les huitième et neuvième recrues du HAC. De nouvelles têtes que les abonnés découvriront ce mercredi 6 août au Stade Océane (à partir de 16 heures), lors de la traditionnelle « Fan Day ».

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC reprend contact avec ses fans, premières vibrations au Stade Océane

Le désormais traditionnel « Fan Day » a de nouveau fait le plein, ce mercredi 6 août 2025 au Stade Océane. Et pour l’occasion, les dirigeants du HAC ont mis les petits plats dans les grands. Un moment pas comme les autres pour de premières vibrations dans les travées du Vaisseau Bleu.

Et soudain, Pete Doherty, le plus Hacman des chanteurs britanniques, pénètre sur la pelouse, avec en main la nouveauté du jour. Les flammes se font plus puissantes, plus hautes, la sono poussée un peu plus fort. De premières fusées d’artifice explosent dans le ciel de Soquence. C’est l’un des moments très attendus.

Alignés face à la tribune Est, les Havrais défont leur haut de survêtement. Face aux 2 500 spectateurs, auparavant conviés à visiter les coulisses du Vaisseau Bleu, apparaît alors la version 2025-2026 du maillot. Du ciel, bien sûr, du marine très prononcé, de fines lignes ciel et marine et un col. À l’anglaise, puisque signé Umbro, et à l’ancienne. Et ce, sous les yeux des trois anciens capitaines emblématiques du Havre AC, on nommera Denis Bourdon (fin des années 70, début 80), Jean-Pierre Delaunay (années 90) et Alexis Bertin (début des années 2000), invités eux aussi à prendre place sur le devant de la scène. Ovationnés à la hauteur de l’empreinte qu’ils ont laissée au sein du club.

« Tant qu’il n’y aura pas de départ(s), il n’y aura plus d’arrivée(s) »

Mais à l’applaudimètre, ils n’ont pu lutter face à la popularité de Yassine Kechta, dont la cote reste au plus haut aux yeux des fans, et d’Abdoulaye Touré, un vice-capitaine entré dans la légende du doyen des clubs français, un soir de mai 2025. Deux hommes dont on ne sait toutefois pas encore s’ils traverseront la saison sous les ordres de Didier Digard. « On était extrêmement inquiets quant à notre capacité à vous présenter un effectif », avouait d’ailleurs au public un président Roussier qui craignait de devoir aborder ce Fan Day avec peu de recrues et de nombreux cadres envolés.

Mais ce sont bien neuf nouvelles têtes qui ont été présentées aux supporters, quand Touré, Kechta (sur les tablettes de clubs belges), mais aussi Sangante, Youte et Lloris, soit les hommes susceptibles d’être transférés avant le 1er septembre, ont eux aussi foulé ce mercredi la pelouse flambant neuve du Stade Océane. « Mais tant qu’il n’y aura pas de départ(s), il n’y aura plus d’arrivée(s) », nous confiait Jean-Michel Roussier. Un président qui était toujours en attente d’un signe des Allemands de Magdebourg quant aux conditions précises qui accompagneront la probable arrivée de Kandet Diawara, de retour de prêt à Pau, au sein du club de Bundesliga 2.

Voilà donc lancé, certes de façon encore virtuelle, l’exercice 2025-2026. Celui pour lequel les Ciel et Marine peaufineront les derniers détails samedi 9 août, face à La Corogne (Liga 2 espagnole), avant de se tourner vers un premier déplacement officiel, le 16 août à Monaco (19 h).

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Djo
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Interview de notre coach adjoint sur le site du club:

Bryan, on connaît ton parcours de joueur, de tes débuts à l’OL à 17 ans jusqu’au Tours FC, en passant par Toulouse, Lecce, Châteauroux, Nicosie… Tu as affronté plusieurs fois le HAC !
Oui, avec de bons et de moins bons souvenirs ! Mais ce furent toujours des confrontations saines. J’ai eu la chance de marquer au Stade Océane, un bon et un moins bon souvenir, parce que je voulais absolument marquer pour le décès de ma tante (NDLR : victoire de Tours 1 à 0 le 8 mai 2015). De belles confrontations face à d’excellents joueurs, et des amis comme Alexandre Bonnet, Geoffrey Malfleury, Cyriaque Louvion. J’ai connu aussi Christophe Revault à Toulouse, mon Tophe, un ami, qui le restera pour l’éternité. Avec lui, avec Nico Douchez, nous avons passé des moments formidables. Il y a toujours une pensée pour lui… Le fait de signer là remue aussi les souvenirs. C’était plus qu’un ami, on échangeait beaucoup. Bizarrement, je cherchais, moi, à être rassuré par un ancien, et c’était lui, parfois, qui avait besoin d’être rassuré ! C’était vraiment quelqu’un d’extraordinaire…

Qu’est-ce qui te pousse à devenir entraîneur ?
Mon passage à Tours, où il y a eu rapidement beaucoup de jeunes autour de moi. Lors de mon passage en Italie, sur l’aspect tactique, j’avais appris énormément de choses, et je me suis retrouvé après à Tours avec un groupe très, très jeune, qui avait besoin d’être encadré. J’ai pris goût à leur transmettre tout ce que j’ai pu apprendre durant ma carrière. C’est à ce moment-là que j’ai basculé. Il y avait des Belkebla, Gradit, Bingourou Kamara, Chavalerin, à qui je pense avoir transmis quelques petites ficelles. Mais je savais que je resterais dans le football et je ne me voyais pas en tant qu’agent ou sur des rôles me plaisant beaucoup moins en termes d’éthique. Je ne dis pas qu’on ne pas faire agent avec des valeurs, mais cela me correspond moins. Le terrain, transmettre, c’est bien ! J’avais toujours ça dans un coin de ma tête, mais tout cela fut le déclencheur et la confirmation.

Depuis petit, tu avais toujours voulu être footballeur ?
Je n’ai jamais imaginé faire autre chose ! Dans ma tête, je ne me rendais pas compte que ce n’était pas donné à tout le monde. Pour moi, j’allais le faire, c’était logique. Je ne savais pas qu’on ne pouvait pas réussir ! C’est peut-être ce qui m’a aidé ! (rires)

Ton parcours d’entraîneur débute à Thonon Evian, au niveau amateur, avec tout de suite de bons résultats…
Oui, avec de bons moments, des montées, des joueurs qui ont explosé. Je suis très attiré par le fait de finir de développer les jeunes, c’est ce qui me plaît. C’est pour cela que j’ai voulu entraîner et c’est resté mon leitmotiv quand j’ai commencé. J’ai pris beaucoup de plaisir, je me suis formé. Parce qu’au début, on pense qu’avec ce qu’on a connu en tant que joueur, ça va être simple, et en fait non ! Il faut construire les choses. C’est un métier qu’il faut apprendre complètement.

En termes de pression, le pire est joueur ou coach ?
Coach ! Il n’y a pas photo ! Ce n’est pas la même pression. En tant que joueur, il y a la pression de réussir, aussi financièrement pour aider sa famille, mais dans le rôle d’entraîneur, il y a cette forme de responsabilité vis-à-vis de tout le monde. Encore plus quand on est numéro 1. Ici, le passage que j’ai eu en tant que numéro 1 va m’aider certainement à pouvoir décharger Didier, à l’aider et être présent pour lui. J’ai la chance de ne plus avoir cette charge d’être responsable de tout le monde, et c’est un plaisir de pouvoir l’épauler, parce que je sais combien c’est difficile.

Didier te présentait en disant que tu l’avais marqué lors du BEPF, où vous étiez ensemble, par tes conseils judicieux, notamment aux attaquants…
Oui… J’ai le sentiment de m’intéresser au jeu dans sa globalité, mais le fait d’avoir été durant ma carrière sur des postes offensifs, et aussi par ma philosophie de jeu basée sur le fait d’attaquer, amène à cela. Pour moi, c’est une vraie fierté : sachant la connaissance du jeu et du football de Didier, qu’il m’ait appelé, c’est forcément une satisfaction. J’en suis très reconnaissant et je vais tout faire pour le mettre dans les meilleures conditions.

Durant cette session de BEPF, une semaine s’était déroulée au Havre…
Oui, c’est vrai. Mon parcours de formation a été un peu tronqué par mon état de santé à ce moment-là, mais nous avions passé une super semaine ici. J’avais pu recroiser aussi Anthony Le Tallec. C’était un signe, peut-être !

Donc, tu es heureux d’être ici !
Oui, plus qu’heureux, même ! Je sais par où je suis passé ces deux dernières années, qui ont été très compliquées. Découvrir le métier d’entraîneur à ce niveau-là, c’est encore autre chose. On le voit aux entraînements, tout est millimétré, ultra professionnalisé, j’apprends beaucoup en regardant le staff évoluer, en regardant Didier, et j’essaie d’apporter les choses que j’ai pu vivre via le parcours amateur. Cela me permet de beaucoup apprendre et j’essaie de me mettre au service des besoins du club et de Didier.

Quelle image avais-tu du club avant de signer ici ?
J’ai toujours eu une bonne image ! Déjà, rejoindre le club doyen du football français, c’est une fierté. Et pour moi, il a toujours été l’un des meilleurs clubs formateurs français. Quand on voit les joueurs qui y sont passés… C’est peut-être aussi grâce à tous les Havrais que j’ai côtoyés durant ma carrière, entre Thierry Uvenard, Vikash Dhorasoo, Christophe Revault, tous les joueurs que j’ai côtoyés en sélections, Steve Mandanda, Anthony Le Tallec, Flo Sinama-Pongolle, et si on ajoute Alexandre Bonnet, Louvion, Malfleury… Je pourrais en citer je ne sais pas combien ! Et même les Havrais qui n’ont pas forcément porté le maillot du HAC, Aldo Angoula, Julien Faubert… Ce ne sont que des personnes avec qui je me suis entendu ! Donc, je suis très fier de représenter désormais les couleurs du Havre, ce Ciel&Marine, de très belles couleurs !

Ce qui t’a amené ici est aussi la fin du Tours FC. C’était un déchirement, cette fin ? On se rappelle que tu étais très en colère après le match de Coupe de France n’ayant pu se dérouler face à Lorient…
Il y avait de quoi ! On a essayé d’aller au chevet d’un club en fin de vie… Il y a de colère, de la déception, de la frustration, mais pour rien au moins je ne voudrais qu’on m’enlève ces mois passés au club parce que j’avais un groupe extraordinaire. Humainement, on a vécu quelque chose de très fort. Malgré tout, dans chaque expérience, il faut essayer de retirer le positif et il y en avait quand même dans cette année passée à Tours, dans ces six mois de compétition.

Tu es un combattant aussi en dehors du terrain. Veux-tu parler de ta maladie ?
Non. Je pense que tout le monde est au courant. J’essaie de montrer du courage vis-à-vis de cela, de l’abnégation, de la résilience. Mais je n’ai pas trop envie de m’attarder là-dessus, je n’ai pas envie qu’on me prenne en pitié, il y a beaucoup de gens pour qui c’est la même chose, de plus en plus, il faut juste aller de l’avant.

Tu as déclaré : « Le football a toujours été mon meilleur remède. »
Oui, le football est le fil rouge de ma vie. J’ai eu d’autres problèmes durant mon enfance, et le seul truc ayant toujours été présent est le football. C’est la chose à laquelle je me rattache, c’est pour cela que je le respecte énormément, je n’aime pas qu’il soit dénigré, je n’aime pas quand on donne une mauvaise image de notre sport. C’est la chose que j’aime le plus pratiquer, les à-côtés sont parfois un peu moins reluisants, mais c’est ma passion, c’est le sport que j’aime le plus au monde. C’est, je pense, quelque chose de très sain de faire du sport, le dépassement de soi, le courage, toutes ces valeurs-là, ce sont celles qu’on met de moins en moins en avant, mais le football, c’est aussi ça, c’est du partage, c’est quelque chose qui rassemble les gens. Ce sont toutes ces valeurs-là qui me plaisent dans le football.

Et en dehors du football, as-tu le temps pour autre chose ?
La seule chose qui m’intéresse en dehors du foot, c’est ma famille, ce sont mes enfants ! Mes quatre enfants jouent au foot, donc, le passe-temps, c’est d’aller les voir jouer ! (rires) Je pense que c’est là que je suis le plus heureux du monde : quand je vais voir mes enfants jouer au foot.

Propos recueillis par Olivia Detivelle
Mathelvin
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Football – HAC : cap sur l’Espagne pour un cinquième et ultime galop d’essai

C’est à La Corogne, dans l’antre d’un des grands favoris de la saison, version Liga 2, que le HAC se produira ce samedi 9 août 2025 (20h), à l’occasion de son cinquième et dernier test-match. Et ce, à une semaine de l’ouverture du championnat, programmée à Monaco.

Attendus ce samedi à La Corogne (Espagne), Yassine Kechta et les Ciel et Marine tenteront d’inscrire un premier (et seul) succès au bilan de l’avant-saison du HAC.

C’est non loin de la Tour d’Hercule que le HAC poursuivra, et terminera, ses travaux d’été. En Galice, à La Corogne très précisément.

Là où se produit un Deportivo engagé en Liga 2 avec la ferme intention de rejoindre la crème du football espagnol au terme de la saison. « C’est une équipe qui réalise des choses très intéressantes », note Didier Digard. Une formation fraîchement victorieuse en amical du Real Oviedo, promu en Liga (2-1). La Corogne, hôte du Havre AC ce samedi 9 août 2025 à l’occasion du Trophée Teresa Herrera.

Mais plus que la symbolique d’inscrire le nom du doyen des clubs français au palmarès de ce Trophée vieux de soixante-dix-neuf ans, c’est avant tout pour les Ciel et Marine l’occasion de se mettre en configuration Ligue 1. Avec pour premier effet, la réduction du groupe : seuls vingt joueurs seront inscrits sur la feuille de match, la cinquième et dernière sans qu’elle n’ait de valeur officielle. Soit le point final d’une préparation au cours de laquelle le Havre AC sera tombé devant le Mans (0-1) et Brest (0-1), pour deux nuls face à Angers (0-0) et au Paris FC (1-1).

Samatta encore un peu court

Néanmoins, pour Didier Digard, il est difficile, voire impossible, de tester le « onze » type du moment, celui auquel Ally Samatta et Younes Namli, deux recrues offensives signées cette semaine, apportent un peu plus d’épaisseur. Impossible, car l’ex-avant-centre du PAOK Salonique (Grèce), vu à soixante-treize reprises sous les couleurs de la Tanzanie, ne s’estime pas suffisamment prêt.

« Il se connaît très bien, dit « DD ». Il n’a pas été fou-fou en arrivant, avec l’envie de prouver tout de suite. Il nous a dit qu’il avait besoin d’un peu de temps pour se préparer physiquement. Le mieux, c’est donc qu’il reste là pour travailler dur, plutôt que de faire un aller-retour en Espagne. Avec l’objectif qu’il puisse disputer quelques minutes face à Monaco. »Younes Namli, le milieu très offensif issu des rangs du PEC Zwolle (Pays-Bas), semble quant à lui en mesure de s’intégrer au collectif dès ce samedi.

Autre absence notable, celle d’Abdoulaye Touré. Touché à une cuisse et déjà forfait face au Paris FC, le vice-capitaine du HAC peine à se débarrasser de la douleur. À tel point qu’un doute plane d’ores et déjà quant à la possibilité de le voir fouler la pelouse de Louis-II le samedi 16 août. Là où, rappelons-le, Loïc Nego et Aliou Thiaré ne pourront officiellement débuter leur saison, puisque suspendus.

« Mais plus que les joueurs alignés, ce qui m’importe, c’est que l’on soit plus consistant, plus complet, insiste Digard. On a su parfois être bien techniquement, bien tactiquement ou bien physiquement, là, j’aimerais qu’on arrive à allier tout ça. Il va y avoir une énergie particulière autour de ce match, du monde au stade, de l’ambiance. Pour finir la préparation, c’est intéressant. » Et un succès ne ferait pas désordre au bilan de l’avant-saison.

Coup de frein sur le mercato

S’il est bien évidemment prématuré de se risquer à un avis tranché quant à la qualité du recrutement, force est de reconnaître que sans un euro en poche, le mercato du HAC ne manque pas de reliefs. À l’actif du duo Bodmer-El Kharraze, déjà neuf nouveaux joueurs (1) ont en effet déjà signé en faveur du HAC. Mais le compte n’y est pas encore. Un « 6 », un joueur capable d’évoluer devant la défense, d’un profil proche de celui exposé par Junior Mwanga (Strasbourg, r.p.), est espéré par le staff technique.

Et ce n’est pas tout, puisqu’un excentré est souhaité afin d’apporter plus de solutions, plus de vitesse, plus de profondeur au secteur offensif. Mais en l’état, aucun dossier ne peut faire l’objet d’un accord définitif. Le président Roussier nous l’a confirmé mercredi, en marge du Fan Day, sans nouveau(x) départ(s), pas de nouvelle(s) arrivée(s). Et ce n’est pas l’accord scellé avec les Allemands de Magdebourg (Bundesliga 2) concernant Kandet Diawara (de retour de prêt à Pau) qui permettra aux dirigeants havrais d’étoffer un peu plus encore l’effectif. Des ventes sont impératives.

(1) Mory Diaw (Clermont), Lionel Mpasi (Rodez), Fodé Doucouré (Red Star), Thomas Delaine (Strasbourg), Ayumu Seko (Grasshopper Zürich, Suisse), Felix Mambimbi (Saint-Gall, Suisse), Godson Kyeremeh (Caen), Ally Samatta (PAOK Salonique, Grèce), Younes Namli (PEC Zwolle, Pays-Bas)

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Amical : le HAC s’incline pour sa dernière répétition face au Deportivo La Corogne

Pour leur dernier match de préparation, les Ciel et Marine se sont inclinés face au Deportivo La Corogne (0-2), ce samedi 9 août 2025 en Espagne. Une nouvelle défaite sans but inscrit, marquée par les sorties sur blessure de Thomas Delaine et Younes Namli. À une semaine de la reprise de la Ligue 1 à Monaco, le HAC termine sa présaison sans la moindre victoire.

Arouna Sangante et ses coéquipiers se sont inclinés pour leur dernier match de préparation.

La dernière confrontation face à une équipe étrangère leur avait laissé un très mauvais souvenir. Il y a quasiment un an jour pour jour, les Ciel et Marine avaient été balayés par les Allemands de Bochum (0-6) à l’occasion de leur dernière sortie de la préparation estivale. Cette fois, c’est une formation espagnole qui se dressait sur leur route : le Deportivo La Corogne. Une tout autre opposition mais un résultat similaire. À l’occasion de cet ultime match amical qui faisait office de répétition générale avant le déplacement à Monaco, le club doyen s’est incliné (0-2) ce samedi 9 août 2025.

Delaine et Namli sortent sur blessure

Pour cette rencontre, Didier Digard a notamment choisi de titulariser Younes Namli, fraîchement arrivé dans la cité océane, sur l’aile gauche, ainsi que Thomas Delaine. Mais l’ancien du PEC Zwolle et celui de Strasbourg n’ont pas eu le temps de se montrer puisqu’ils ont été contraints de quitter la pelouse du stade de Riazor au cours du premier acte. À l’inverse, Mory Diaw, lui, s’est bien illustré durant cette mi-temps. En s’interposant à deux reprises face à Zakaria (7e, 10e), le nouveau portier du HAC a permis à ses coéquipiers de revenir aux vestiaires avec un score nul et vierge.

Le HAC craque en deuxième mi-temps

Mais les pensionnaires de la deuxième division espagnole finissent par faire la différence après le repos. Longtemps infranchissable, Diaw cède sur une frappe croisée de Zakaria (0-1, 66e), puis sur une réalisation de Yeremay, trouvé bien trop facilement dans le dos de la défense havraise (0-2, 82e). Entre les deux buts, Mella a manqué une énorme occasion à bout portant, ratant le cadre alors que le but était grand ouvert (69e).

De leur côté, les Ciel et Marine ont une nouvelle fois peiné à se montrer dangereux. Hormis une tête de Kechta, les Havrais ne se sont créé que trop peu de situations franches. Avec cette nouvelle défaite, les Hacmen bouclent leur préparation sans la moindre victoire.

À La Corogne, Deportivo La Corogne (Esp) bat Havre AC 2 à 0 (0-0)
Buts pour le Deportivo La Corogne : Zakaria (66e), Yeremay (82e).

Deportivo La Corogne : German – Loureiro, Arnau, Barcia (Samu, 62e), Escudero (Quagliata, 62e) – Gragera (Patino, 62e), Villares, Cruz (Mella, 62e), Soriano – Yeremay, Zakaria.

Entraîneur : Antonio Hidalgo.

HAVRE AC : Diaw – Delaine (Mambimbi, 24e), Sangante (Youte, 62e), Seko (Thiaré, 80e), Lloris (Nego, 80e), Zouaoui – Ndiaye (Bouneb, 80e), Ebonog (Kyeremeh, 62e), Kechta – Namli (Doucoure, 46e), Soumaré (Logbo, 80e).

Entraîneur : Didier Digard.

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : de retour chez lui, Aldo Angoula découvre la maison ciel et marine

Vingt ans après avoir quitté sa ville natale, le Havrais Aldo Angoula vient d’intégrer le centre de formation du HAC en tant qu’entraîneur de la catégorie U15. « Je n’ai pas de plan de carrière, juste l’envie d’apprendre », dit l’ex-défenseur et directeur sportif.

Aldo Angoula prend actuellement ses marques à la Cavée Verte, son nouveau lieu de travail

Il n’a pas oublié la date. « 2006. » Ni le lieu. « Saint-Laurent-de-Brévedent. » Ni la tournure des événements. « Thierry Uvenard (alors entraîneur du HAC en Ligue 2) nous avait conviés, mon frère Gaël et moi, à venir faire un essai d’une semaine du temps où nous jouions à Bois-Guillaume en CFA. Nous avions pris part à un match amical contre Amiens. L’essai n’avait finalement pas été concluant, mais le simple fait de revêtir le maillot du HAC m’avait fait bizarre. »

Près de deux décennies plus tard, Aldo Angoula (44 ans) a de nouveau enfilé en cet été 2025 les couleurs ciel et marine du club doyen. Pour de bon cette fois. Au moins pour les dix prochains mois. L’ancien défenseur devenu professionnel sur le tard (154 matches de L1 et L2 avec Boulogne-sur-Mer, Evian-Thonon-Gaillard et Châteauroux) vient d’intégrer l’organigramme de la Cavée Verte en tant qu’entraîneur de la catégorie U15 DH (Division d’honneur), lui qui officiait en… Régional 3 la saison passée, à la tête de la réserve du Tours FC.

« Je n’avais que deux possibilités pour rebondir »

« J’étais également co-responsable de la politique sportive chez les jeunes. Le club avait été racheté (par l’investisseur belge Ivan Desmet), le projet était ambitieux, Bryan Bergougnoux (devenu adjoint de Didier Digard cet été) avait pris la charge de l’équipe première en Régional 1 , avec l’objectif de lui faire remonter les échelons. Mais les choses ne se sont malheureusement pas passées comme prévu », retrace Aldo Angoula.

Placé en liquidation judiciaire, le Tours FC allait purement et simplement disparaître de la carte du football en février dernier. « Comme tous les salariés, je me suis retrouvé sur le carreau. Etant installé à Blois, avec des enfants en sport-études basket à Orléans, je n’avais que deux possibilités pour rebondir : soit retrouver un club dans le Val de Loire, soit revenir au Havre, où vit une grande partie de ma famille. J’ai alors pris mon téléphone pour appeler Mathieu Bodmer, que j’ai rencontré au mois d’avril au Havre. Et il m’a rappelé deux ou trois semaines plus tard pour me proposer ce poste avec les U15. »

Entraîneur adjoint des U17 de Châteauroux à la fin de sa carrière de joueur (2018-2019), bras droit de Nicolas Usaï sur le banc de la « Berri » la saison suivante en Ligue 2 (2019-2020), directeur sportif du club castelroussin ensuite (2020-2022), et donc coach d’une équipe amateure à Tours, Aldo Angoula, également appelé à animer des « spécifiques » défenseurs à la Cavée, s’apprête ainsi à découvrir une énième facette du football.

« Ma reconversion est à l’image de mon parcours de joueur »

« Je crois que ma reconversion est à l’image de mon parcours de joueur, peu ordinaire. J’ai été pro à 26 ans, j’ai joué dans toutes les divisions, du district à la Ligue 1… Je n’ai pas de plan de carrière, juste l’envie de découvrir un maximum de choses, d’apprendre, d’emmagasiner de l’expérience. Le jeune public me plaît. J’ai passé mon BEF (brevet d’entraîneur de football), mon DES (diplôme d’État supérieur), pourquoi ne pas passer un jour le BEFF (brevet d’entraîneur formateur de football). Mais le monde du foot est tellement vaste que je préfère ne me fermer aucune porte. »

Surtout après avoir vu celle du Havre AC s’ouvrir à lui à quarante ans passés. « Je n’ai jamais joué au HAC, mais le HAC a toujours été le club phare de ma ville, celui que l’on allait voir avec Gaël à Deschaseaux et que j’ai continué à suivre tout au long de ma carrière, se replonge l’enfant du quartier de l’Eure, ancien des Transports, du Port-Autonome et des Tréfileries, dont l’arrivée contribuera à renforcer l’identité havraise à la formation. Le Havre, c’est spécial. Quand on vient de cette ville, on y reste toujours viscéralement attaché. »

Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Mathelvin
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Football : son frère Aldo désormais salarié du HAC, Gaël Angoula peut-il arbitrer les Ciel et Marine ?

Arbitre de Ligue 1, Gaël Angoula est-il autorisé à arbitrer un match du HAC, alors que son grand frère Aldo vient d’intégrer l’organigramme du centre de formation du club doyen ? Explications en compagnie de l’intéressé.

Comme la saison dernière, Gaël Angoula n’arbitrera pas le HAC au cours des prochains mois en Ligue 1

Présent dans la liste des 20 arbitres centraux appelés à officier ces prochains mois en Ligue 1, Gaël Angoula pourrait-il arbitrer un match du HAC alors que son frère Aldo est devenu cet été salarié du club doyen, nouvel entraîneur de la catégorie U15 au centre de formation ?

Théoriquement, oui, mais…

Dans les textes, rien n’interdit à l’officiel de 43 ans d’officier à l’occasion d’un match du Havre AC. La seule règle, non écrite mais convenue dans l’univers de l’arbitrage, interdit à un arbitre d’officier sur un match d’une équipe issue de sa Ligue d’appartenance d’origine, à savoir celle du Languedoc-Roussillon (englobée depuis au sein de la Ligue d’Occitanie) pour Gaël Angoula, résident du Gard, qui n’a donc jamais pu arbitrer un match de Nîmes ou de Montpellier.

Une liste de clubs interdits

À cela s’ajoute toutefois une liste officieuse de clubs que les hommes en noir préfèrent s’interdire eux-mêmes d’arbitrer, liste qu’ils communiquent avant chaque début de saison à la direction de l’arbitrage. « J’y ai mis tous mes anciens clubs évoluant aujourd’hui au niveau professionnel », informe Angoula. À savoir Dunkerque, Angers et Bastia.

Désigné à 11 reprises à l’occasion d’une rencontre impliquant les Ciel et Marine entre 2019 et 2024, le natif du Havre y a ajouté depuis l’été dernier le club doyen, suite à un HAC – Lyon (3-1, le 14 janvier 2024) qui avait vu les Lyonnais pointer ses origines havraises. « Autant s’éviter des polémiques inutiles », considère Gaël Angoula, pour qui l’arrivée de son frère Aldo au HAC ne fait que « conforter » son choix de ne plus arbitrer le club doyen. « Châteauroux figurait d’ailleurs sur ma liste interdite lorsqu’Aldo officiait là-bas. »

Devenu membre du comité directeur de la Ligue de football d’Occitanie depuis quelques mois, Angoula, qui était au sifflet lundi soir sur le match Amiens – Reims (2-2) pour le compte de la 1ère journée de L2, a ajouté cet été Toulouse et Rodez parmi les équipes qu’il ne peut plus arbitrer, désormais longue de sept clubs sur les 36 que comptent l’élite hexagonale et son antichambre (Montpellier, Dunkerque, Angers, Bastia, le HAC, Toulouse, Rodez).

Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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