[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : le calme avant la tempête ? Le point à un mois de la reprise de l’entraînement
Le 7 juillet 2025, la vie reprendra son cours au centre d’entraînement de Soquence. Mais en l’état, il est difficile, voire impossible, de savoir à quoi ressemblera la version 2025-2026 du HAC, à l’aube d’un troisième exercice à la suite en Ligue 1. Le point.
À un an de la fin de son contrat, Gautier Lloris quittera-t-il le HAC dès cet été ? Le défenseur est suivi et le Paris FC le surveillerait de près…
Tout commence par un premier coup dur. Ou quand Josué Casimir, en fin de contrat avec le HAC et en possession d’un projet de prolongation, offre assortie d’une baisse de salaire, a pris la décision de répondre à l’appel de l’AJ Auxerre. Si aucune officialisation ne circule, il ne fait aucun mystère d’un accord scellé entre le Guadeloupéen (23 ans) et le club icaunais.
Voilà donc un pilier du « onze » qui disparaît du paysage. Et d’autres suivront. Les prêtés, bien évidemment (Pembele, Mwanga, Diawara, Joujou, Housni), les hommes pour lesquels l’aventure s’est très certainement arrêtée le 17 mai (Desmas, Nego, Ballo-Touré, Kuziaev, Ayew, Hassan, Kitala). Pour rappel, Aloïs Confais se serait déjà engagé en faveur de l’Ethnikos Achnas (Chypre). En fin de contrat lui, Mathieu Gorgelin réfléchit pour sa part à l’idée de prolonger.
Pour Lloris, une piste « capitale » ?
Mais ce n’est pas tout. En quête de liquidités, le club doyen, dont le déficit tourne autour des 15 M€, a placé tous ses joueurs, dont le contrat court jusqu’en juin 2026, sur la liste des transferts. À savoir Arouna Sangante, Étienne Youte, Gautier Lloris, suivi par le Paris FC, promu en Ligue 1, Yassine Kechta, Abdoulaye Touré, Issa Soumaré, Rassoul Ndiaye, Kandet Diawara et Oualid El Hajjam.
À ce jour, plus de 20 joueurs sont donc susceptibles d’être rayés de la plus récente des photos officielles. La perspective d’un deuxième été à la suite annoncé étrange, toujours en raison du flou dans lequel se négocient les droits TV, fait que certains transférables ne pourront espérer trouver meilleure opportunité loin de la Porte Océane. Quand d’autres accepteront, peut-être, de discuter d’une prolongation dès cet été.
À moins qu’au cours de ce mois de juin ne tombe l’information d’un rachat…
Les jours et les semaines à venir seront donc agités. Et sans doute Didier Digard s’inquiète-t-il déjà de l’état du groupe, quantitativement parlant dans un premier temps, sur lequel il s’appuiera le jour de la reprise de l’entraînement, le 7 juillet. À moins que. À moins qu’au cours de ce mois de juin ne tombe l’information d’un rachat acté et d’une marge de manœuvre financière apte à rapidement ficeler quelques arrivées.
Si d’Espagne est récemment venu l’intérêt des Américains de Blue Crow à l’égard du HAC, sur fond de multipropriété, il se murmure, au sein même du club, que Vincent Volpe, actionnaire-propriétaire du doyen des clubs français depuis une décennie, se pencherait sur un autre dossier, plus engageant. Et si d’aventure il devait y avoir de concrètes avancées, peut-être le passage à la DNCG, initialement programmé au 12 juin, serait-il décalé. Et ce, afin que le gendarme financier puisse se prononcer sur la base d’éléments nouveaux et rassurants.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le 7 juillet 2025, la vie reprendra son cours au centre d’entraînement de Soquence. Mais en l’état, il est difficile, voire impossible, de savoir à quoi ressemblera la version 2025-2026 du HAC, à l’aube d’un troisième exercice à la suite en Ligue 1. Le point.
À un an de la fin de son contrat, Gautier Lloris quittera-t-il le HAC dès cet été ? Le défenseur est suivi et le Paris FC le surveillerait de près…
Tout commence par un premier coup dur. Ou quand Josué Casimir, en fin de contrat avec le HAC et en possession d’un projet de prolongation, offre assortie d’une baisse de salaire, a pris la décision de répondre à l’appel de l’AJ Auxerre. Si aucune officialisation ne circule, il ne fait aucun mystère d’un accord scellé entre le Guadeloupéen (23 ans) et le club icaunais.
Voilà donc un pilier du « onze » qui disparaît du paysage. Et d’autres suivront. Les prêtés, bien évidemment (Pembele, Mwanga, Diawara, Joujou, Housni), les hommes pour lesquels l’aventure s’est très certainement arrêtée le 17 mai (Desmas, Nego, Ballo-Touré, Kuziaev, Ayew, Hassan, Kitala). Pour rappel, Aloïs Confais se serait déjà engagé en faveur de l’Ethnikos Achnas (Chypre). En fin de contrat lui, Mathieu Gorgelin réfléchit pour sa part à l’idée de prolonger.
Pour Lloris, une piste « capitale » ?
Mais ce n’est pas tout. En quête de liquidités, le club doyen, dont le déficit tourne autour des 15 M€, a placé tous ses joueurs, dont le contrat court jusqu’en juin 2026, sur la liste des transferts. À savoir Arouna Sangante, Étienne Youte, Gautier Lloris, suivi par le Paris FC, promu en Ligue 1, Yassine Kechta, Abdoulaye Touré, Issa Soumaré, Rassoul Ndiaye, Kandet Diawara et Oualid El Hajjam.
À ce jour, plus de 20 joueurs sont donc susceptibles d’être rayés de la plus récente des photos officielles. La perspective d’un deuxième été à la suite annoncé étrange, toujours en raison du flou dans lequel se négocient les droits TV, fait que certains transférables ne pourront espérer trouver meilleure opportunité loin de la Porte Océane. Quand d’autres accepteront, peut-être, de discuter d’une prolongation dès cet été.
À moins qu’au cours de ce mois de juin ne tombe l’information d’un rachat…
Les jours et les semaines à venir seront donc agités. Et sans doute Didier Digard s’inquiète-t-il déjà de l’état du groupe, quantitativement parlant dans un premier temps, sur lequel il s’appuiera le jour de la reprise de l’entraînement, le 7 juillet. À moins que. À moins qu’au cours de ce mois de juin ne tombe l’information d’un rachat acté et d’une marge de manœuvre financière apte à rapidement ficeler quelques arrivées.
Si d’Espagne est récemment venu l’intérêt des Américains de Blue Crow à l’égard du HAC, sur fond de multipropriété, il se murmure, au sein même du club, que Vincent Volpe, actionnaire-propriétaire du doyen des clubs français depuis une décennie, se pencherait sur un autre dossier, plus engageant. Et si d’aventure il devait y avoir de concrètes avancées, peut-être le passage à la DNCG, initialement programmé au 12 juin, serait-il décalé. Et ce, afin que le gendarme financier puisse se prononcer sur la base d’éléments nouveaux et rassurants.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC obtient le report de son rendez-vous avec la DNCG
Annoncés le 12 juin 2025 face aux membres de la Direction nationale du contrôle de gestion, les dirigeants du HAC, en attente d’éléments nouveaux, se présenteront finalement face au gendarme financier du football français le 24 juin.
S’il est à ce jour impossible d’en savoir plus sur l’avancée des discussions menées par Vincent Volpe quant à la vente d’un club dont il est propriétaire depuis 10 ans, il est revanche possible d’affirmer que le dossier s’épaissit.
Au point d’avoir incité les dirigeants du HAC, contraints à réduire un déficit avoisinant les 15 M€, à demander le report de leur audition face à la DNCG, initialement programmée ce jeudi 12 juin 2025, au mardi 24 juin 2025. « Il peut y avoir des éléments nouveaux, complémentaires, sans garantie, mais c’est une possibilité, confirme le président Jean-Michel Roussier. Ce n’était donc pas la peine d’y aller pour y retourner dix jours, ou vingt jours après. »
Rappelons que Vincent Volpe dispose d’une offre issue du groupe américain Blue Crow, sur fond de multipropriété (1). Une proposition de reprise qui ne serait toutefois pas la seule actuellement à l’étude. « Mais je n’ai pas vraiment d’indices à vous donner, coupe Roussier. La réalité, c’est qu’on va présenter notre budget, dans la structure capitalistique telle qu’elle est (NDLR : de l’ordre de 25 M€), et s’il y a une arrivée d’investisseur(s), un deuxième budget sera présenté. Le même, pas le même ? À voir. Pour le moment, c’est assez virtuel. » Plus d’informations à venir.
Par Benoît Donckele
Publié:
11 Juin 2025 à 12h23
Annoncés le 12 juin 2025 face aux membres de la Direction nationale du contrôle de gestion, les dirigeants du HAC, en attente d’éléments nouveaux, se présenteront finalement face au gendarme financier du football français le 24 juin.
S’il est à ce jour impossible d’en savoir plus sur l’avancée des discussions menées par Vincent Volpe quant à la vente d’un club dont il est propriétaire depuis 10 ans, il est revanche possible d’affirmer que le dossier s’épaissit.
Au point d’avoir incité les dirigeants du HAC, contraints à réduire un déficit avoisinant les 15 M€, à demander le report de leur audition face à la DNCG, initialement programmée ce jeudi 12 juin 2025, au mardi 24 juin 2025. « Il peut y avoir des éléments nouveaux, complémentaires, sans garantie, mais c’est une possibilité, confirme le président Jean-Michel Roussier. Ce n’était donc pas la peine d’y aller pour y retourner dix jours, ou vingt jours après. »
Rappelons que Vincent Volpe dispose d’une offre issue du groupe américain Blue Crow, sur fond de multipropriété (1). Une proposition de reprise qui ne serait toutefois pas la seule actuellement à l’étude. « Mais je n’ai pas vraiment d’indices à vous donner, coupe Roussier. La réalité, c’est qu’on va présenter notre budget, dans la structure capitalistique telle qu’elle est (NDLR : de l’ordre de 25 M€), et s’il y a une arrivée d’investisseur(s), un deuxième budget sera présenté. Le même, pas le même ? À voir. Pour le moment, c’est assez virtuel. » Plus d’informations à venir.
Par Benoît Donckele
Publié:
11 Juin 2025 à 12h23
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : séquence charnière et report de l’audition face à la DNCG
Les dirigeants du HAC, initialement attendus par la Direction nationale du contrôle de gestion jeudi 12 juin 2025, ont obtenu du gendarme financier un report de douze jours. L’éventualité d’une vente semble plus que jamais d’actualité.
Quoi qu’il arrive, rachat du HAC ou pas, Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer se préparent à vivre un été de haute intensité
C’est un signe. Certes, « pour le moment, c’est assez virtuel », tempère Jean-Michel Roussier. Mais tout de même. Sans l’espoir de présenter de nouvelles pièces, sur fond de rachat du club et d’argent frais, les dirigeants du HAC n’auraient jamais effectué la démarche d’un report auprès de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG).
Ce gendarme financier avec lequel le club doyen avait initialement rendez-vous ce jeudi 12 juin 2025. « Oui, il peut en effet y avoir des éléments nouveaux, complémentaires. C’est à ce jour sans garantie, mais c’est une possibilité, confirme le président du Havre AC. Ce n’était donc pas la peine d’y aller pour y retourner dix jours, ou vingt jours après. » C’est le 24 juin 2025 que les comptes du HAC, au déficit avoisinant les 15 M€, et le prochain budget, de l’ordre de 25 M€, seront finalement épluchés.
« Et là, c’est l’inconnue totale »
S’il est à ce jour impossible d’en savoir plus sur l’avancée des discussions menées par Vincent Volpe quant à la vente d’un club dont il est propriétaire depuis 10 ans, il est revanche possible d’affirmer que le dossier s’épaissit. Rappelons que l’actuel propriétaire du club dispose d’une offre issue du groupe américain Blue Crow, sur fond de multipropriété (1). Une proposition de reprise qui ne serait toutefois pas la seule actuellement à l’étude. Et peut-être pas la plus engageante.
« Mais je n’ai pas vraiment d’indices à vous donner, coupe Roussier. La réalité, c’est qu’on va présenter notre budget, dans la structure capitalistique telle qu’elle est, et s’il y a une arrivée d’investisseur(s), un deuxième budget sera présenté. Le même, pas le même ? À voir. »
Et avec quels droits TV ? Là aussi, c’est à voir. À ce stade des discussions, des projets, c’est zéro. « Et il n’y a pas vraiment de visibilité, souffle « JMR ». Une chaîne de la Ligue, oui, l’objectif d’arriver à 1 million d’abonnés, oui, un prix inférieur à 20 euros, oui, mais bon, ça fait des mois qu’on travaille là-dessus. Ce qu’on attend maintenant, c’est de savoir combien chaque club peut espérer toucher. Et là, c’est l’inconnue totale. »
L’appel à la solidarité sera-t-il entendu ?
Tout comme rien n’est encore arrêté quant à la répartition des droits TV internationaux (aux alentours de 130 M€), une manne financière réservée aux écuries de calibre européen. Mais à l’initiative de Philippe Diallo, patron de la FFF, un appel à la solidarité a été lancé afin que tous les clubs étiquetés Ligue 1 puissent bénéficier d’une partie de ces droits internationaux. Sera-t-il entendu ?
Si le brouillard reste donc très épais, le HAC ne peut toutefois se permettre d’attendre des jours meilleurs sans agir. Parce qu’un effectif est à reconstruire. « On travaille, mais on travaille à l’échelle de nos moyens, insiste Roussier. Concernant les départs, sous forme de transferts, on est au stade des discussions. On discute également avec ceux que l’on souhaite prolonger. À l’exemple de Mathieu Gorgelin. Notre souhait est qu’il reste et ça pourrait rapidement évoluer. »
Une issue qui serait alors diamétralement opposée à celle qui a vu Josué Casimir s’envoler la semaine passée pour l’AJ Auxerre.« Voir partir libre un gamin qu’on a formé et qui a eu une telle évolution, c’est clairement un échec pour le club », admet Roussier. Financièrement, le Havre AC ne pouvait toutefois pas s’aligner sur l’offre de l’AJA.
(1) : Blue Crow est déjà à la tête de Leganés (Espagne), du Cancún FC (Mexique), du MFK Vyskov (République tchèque) et de l’Élite Falcons FC (Émirats arabes unis).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Les dirigeants du HAC, initialement attendus par la Direction nationale du contrôle de gestion jeudi 12 juin 2025, ont obtenu du gendarme financier un report de douze jours. L’éventualité d’une vente semble plus que jamais d’actualité.
Quoi qu’il arrive, rachat du HAC ou pas, Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer se préparent à vivre un été de haute intensité
C’est un signe. Certes, « pour le moment, c’est assez virtuel », tempère Jean-Michel Roussier. Mais tout de même. Sans l’espoir de présenter de nouvelles pièces, sur fond de rachat du club et d’argent frais, les dirigeants du HAC n’auraient jamais effectué la démarche d’un report auprès de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG).
Ce gendarme financier avec lequel le club doyen avait initialement rendez-vous ce jeudi 12 juin 2025. « Oui, il peut en effet y avoir des éléments nouveaux, complémentaires. C’est à ce jour sans garantie, mais c’est une possibilité, confirme le président du Havre AC. Ce n’était donc pas la peine d’y aller pour y retourner dix jours, ou vingt jours après. » C’est le 24 juin 2025 que les comptes du HAC, au déficit avoisinant les 15 M€, et le prochain budget, de l’ordre de 25 M€, seront finalement épluchés.
« Et là, c’est l’inconnue totale »
S’il est à ce jour impossible d’en savoir plus sur l’avancée des discussions menées par Vincent Volpe quant à la vente d’un club dont il est propriétaire depuis 10 ans, il est revanche possible d’affirmer que le dossier s’épaissit. Rappelons que l’actuel propriétaire du club dispose d’une offre issue du groupe américain Blue Crow, sur fond de multipropriété (1). Une proposition de reprise qui ne serait toutefois pas la seule actuellement à l’étude. Et peut-être pas la plus engageante.
« Mais je n’ai pas vraiment d’indices à vous donner, coupe Roussier. La réalité, c’est qu’on va présenter notre budget, dans la structure capitalistique telle qu’elle est, et s’il y a une arrivée d’investisseur(s), un deuxième budget sera présenté. Le même, pas le même ? À voir. »
Et avec quels droits TV ? Là aussi, c’est à voir. À ce stade des discussions, des projets, c’est zéro. « Et il n’y a pas vraiment de visibilité, souffle « JMR ». Une chaîne de la Ligue, oui, l’objectif d’arriver à 1 million d’abonnés, oui, un prix inférieur à 20 euros, oui, mais bon, ça fait des mois qu’on travaille là-dessus. Ce qu’on attend maintenant, c’est de savoir combien chaque club peut espérer toucher. Et là, c’est l’inconnue totale. »
L’appel à la solidarité sera-t-il entendu ?
Tout comme rien n’est encore arrêté quant à la répartition des droits TV internationaux (aux alentours de 130 M€), une manne financière réservée aux écuries de calibre européen. Mais à l’initiative de Philippe Diallo, patron de la FFF, un appel à la solidarité a été lancé afin que tous les clubs étiquetés Ligue 1 puissent bénéficier d’une partie de ces droits internationaux. Sera-t-il entendu ?
Si le brouillard reste donc très épais, le HAC ne peut toutefois se permettre d’attendre des jours meilleurs sans agir. Parce qu’un effectif est à reconstruire. « On travaille, mais on travaille à l’échelle de nos moyens, insiste Roussier. Concernant les départs, sous forme de transferts, on est au stade des discussions. On discute également avec ceux que l’on souhaite prolonger. À l’exemple de Mathieu Gorgelin. Notre souhait est qu’il reste et ça pourrait rapidement évoluer. »
Une issue qui serait alors diamétralement opposée à celle qui a vu Josué Casimir s’envoler la semaine passée pour l’AJ Auxerre.« Voir partir libre un gamin qu’on a formé et qui a eu une telle évolution, c’est clairement un échec pour le club », admet Roussier. Financièrement, le Havre AC ne pouvait toutefois pas s’aligner sur l’offre de l’AJA.
(1) : Blue Crow est déjà à la tête de Leganés (Espagne), du Cancún FC (Mexique), du MFK Vyskov (République tchèque) et de l’Élite Falcons FC (Émirats arabes unis).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Stade Océane : y aura-t-il un jour une tribune Christophe Revault ou Jean-Pierre Hureau ?
Treize ans après son inauguration, le Stade Océane continue d’arborer des noms de tribunes impersonnels (Est, Ouest, Sud), à l’exception du Kop. L’enceinte du HAC ne pourrait-elle pas plutôt rendre hommage à quelques glorieux anciens ? Si le club admet une « réflexion » en la matière, il précise qu’il n’existe « aucun projet concret » dans l’immédiat.
Les supporters du HAC avaient rendu hommage à Jean-Pierre Hureau, décédé en juin 2024, à l’occasion de la première journée de l’exercice écoulé.
Cela te dirait d’assister au prochain match du HAC depuis une loge de la tribune Jean-Pierre-Hureau ? » « C’est gentil, mais j’ai déjà pris ma place en face en tribune Christophe-Revault, cela va me changer des matches derrière les buts en tribune André-Strappe. »
Tiré de notre imagination, un échange de ce type pourrait-il animer un jour les conversations des supporters du Havre AC, dont certains allaient jadis s’asseoir au stade Jules-Deschaseaux (ex-conseiller municipal chargé des sports) en tribune Paul-Langlois (ancien joueur et grand serviteur du club doyen) ?
La question mérite d’être posée, il arrive d’ailleurs parfois qu’elle revienne parmi les discussions des fans ciel et marine, quand bien même elle ne constitue pas, selon les différents interlocuteurs que nous avons pu interroger (club, élus, fédération des supporters), « un sujet actuellement sur la table ».
Le HAC a toujours en tête l’idée de sponsoriser ses gradins
Le constat est le suivant : treize ans après son inauguration (le 12 juillet 2012), le Stade Océane continue d’arborer les mêmes noms de tribunes impersonnels, puisque réduits pour trois d’entre elles aux points cardinaux : Est, Ouest (parfois appelée tribune officielle), Sud (laquelle a pris le titre officieux et commercial de « tribune Famille »), à l’exception notable de la tribune Kop, réclamée dès le départ par les supporters.
Comme pour l’ensemble de l’enceinte – dont le nom devait « être compatible avec un éventuel naming », avait bien rappelé la communauté d’agglomération (propriétaire de l’équipement) au moment du vote proposé au printemps 2012 aux habitants (Stade Océane, Stade du Grand Havre ou Stade de l’Estuaire) – le HAC a toujours eu pour ambition de trouver un ou plusieurs partenaires prêts à sponsoriser ses gradins.
S’il n’est encore jamais parvenu à sceller un deal sur le long terme, à l’image de ce qui peut exister à Auxerre avec la tribune Groupama ou à Rennes avec la tribune Super U, le club doyen avait par exemple rebaptisé sa tribune Est en « Tribune Est LH Port Center » le temps d’un match et d’un partenariat au mois d’avril 2024. Le genre d’opération forcément moins facile à conclure avec des noms de tribunes très identifiés…
Salon, tribune officielle ou centre d’entraînement pour Jean-Pierre Hureau ?
Pour autant, la question de renommer l’un des quatre versants du Stade Océane s’est concrètement posée à une reprise au cours des treize dernières années : suite à la disparition de Christophe Revault en 2021. Les actionnaires minoritaires de la SASP HAC avaient notamment milité à l’époque pour qu’il s’agisse de la tribune Kop. « Mais après échanges avec les élus, il nous était apparu plus légitime de rebaptiser le centre de formation à son nom (ce qui fut fait en 2023), plutôt qu’une tribune du Stade Océane, où il n’a jamais joué », rappelle Gauthier Malandain, directeur marketing et communication du club doyen.
Le décès de Jean-Pierre Hureau (juin 2024), président emblématique du HAC entre 1979 et 2000, a-t-il à son tour alimenté les discussions ? « Cela fait forcément partie des sujets qui reviennent, répond Gauthier Malandain. Quelle serait la meilleure façon de lui rendre hommage ? Est-ce que cela doit passer par un salon à son nom au Stade Océane ? Toute la tribune officielle ? Nous avons aussi songé au centre technique de Soquence, même si Jean-Pierre Hureau n’y a bien entendu pas œuvré. Ce genre d’hommage doit se faire dans un souci de cohérence, sans être trop rigide non plus, sans quoi un stade comme celui d’Angers ne se serait jamais appelé Raymond-Kopa. »
Pour l’heure, le HAC, qui aurait nécessairement besoin de l’accord des élus pour entériner une telle démarche, en est toujours « au stade de la réflexion », fait savoir son directeur communication. « Il n’y a aucun projet concret en cours. »
Qu’en est-il dans les autres stades de Ligue 1 ?
On trouve de tout, en Ligue 1, qu’il s’agisse de l’appellation des stades ou des gradins. Sur les dix-huit enceintes de l’exercice à venir, la moitié (9) porte officiellement le nom d’une personnalité (Louis II, Le Blé, Abbé-Deschamps…), même si le stade de La Beaujoire – Louis Fonteneau de Nantes est davantage connu pour le quartier qui l’abrite, tandis que le stade Pierre-Mauroy de Lille s’est vu affubler d’un naming (Decathlon Arena). L’arène du LOSC fait partie des quatre à faire la promotion d’une marque, avec le Groupama Stadium (Lyon), l’Allianz Riviera (Nice) et l’Orange Vélodrome (Marseille).
Côté tribunes, rares sont finalement les clubs à en faire une source de revenus. La palme revient aux Bretons du Stade Rennais et de Lorient, dont les quatre pans du stade sont sponsorisés (Crédit Mutuel, Lorient Agglomération, B&B Hôtels…).
Tribune Guy Roux à Auxerre, virage Christophe-Revault à Toulouse
A contrario, les quatre tribunes du stade Bollaert-Delelis de Lens (Marek-Xercès, Lepagnot, Trannin et Delacourt) rendent hommage à des figures emblématiques du club sang et or. C’est le cas de façon moins prononcée à Paris (tribune Borelli), à Auxerre (tribune Guy Roux) ou encore à Toulouse (virage Christophe-Revault).
Et si quelques enceintes célèbrent aussi des personnalités hors football, à l’image de l’athlète Jean-Bouin à Marseille et Angers, ou font référence à leur environnement (tribune Quimper à Brest, tribune Erdre et Loire à Nantes), un certain nombre (Lille, Lyon, Strasbourg, Monaco, Metz…) ont choisi, comme le Stade Océane, de faire dans la simplicité (populaire, latérale, honneur, nord, sud…).
Pour les sièges, d’abord une question d’argent
Aidé de l’intelligence artificielle, un internaute ciel et marine s’est récemment amusé à imaginer l’une des tribunes du Stade Océane décorée d’un « 1872 » (l’année de naissance du club), écrit de sièges bleu ciel sur un fond de sièges marine. De quoi rappeler le stade Jules-Deschaseaux, où les mots « HAC » et « Le Havre » s’affichaient de la même manière en tribunes Kop, Langlois et Harfleur. « C’est très joli, mais ça coûte un fric fou », sourit Gauthier Malandain.
« Changer tous les sièges, c’est 1,5 M€, et la priorité du moment, c’est surtout de recruter un attaquant ! », disait en janvier dernier le président du FC Metz, Bernard Serin, à propos de la rénovation du stade Saint-Symphorien (29 000 places). Ces dernières années, le HAC, qui a tout de même investi pour refaire son tour de pelouse en bleu à l’été 2023, avait évidemment d’autres préoccupations. « Nous essayons malgré tout d’apporter de la nouveauté d’une saison sur l’autre au Stade Océane, en ajoutant une touche d’habillage club chaque été, via les buvettes, les graffs en coursives, la signalétique… De façon raisonnable et maline », souligne Gauthier Malandain.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Treize ans après son inauguration, le Stade Océane continue d’arborer des noms de tribunes impersonnels (Est, Ouest, Sud), à l’exception du Kop. L’enceinte du HAC ne pourrait-elle pas plutôt rendre hommage à quelques glorieux anciens ? Si le club admet une « réflexion » en la matière, il précise qu’il n’existe « aucun projet concret » dans l’immédiat.
Les supporters du HAC avaient rendu hommage à Jean-Pierre Hureau, décédé en juin 2024, à l’occasion de la première journée de l’exercice écoulé.
Cela te dirait d’assister au prochain match du HAC depuis une loge de la tribune Jean-Pierre-Hureau ? » « C’est gentil, mais j’ai déjà pris ma place en face en tribune Christophe-Revault, cela va me changer des matches derrière les buts en tribune André-Strappe. »
Tiré de notre imagination, un échange de ce type pourrait-il animer un jour les conversations des supporters du Havre AC, dont certains allaient jadis s’asseoir au stade Jules-Deschaseaux (ex-conseiller municipal chargé des sports) en tribune Paul-Langlois (ancien joueur et grand serviteur du club doyen) ?
La question mérite d’être posée, il arrive d’ailleurs parfois qu’elle revienne parmi les discussions des fans ciel et marine, quand bien même elle ne constitue pas, selon les différents interlocuteurs que nous avons pu interroger (club, élus, fédération des supporters), « un sujet actuellement sur la table ».
Le HAC a toujours en tête l’idée de sponsoriser ses gradins
Le constat est le suivant : treize ans après son inauguration (le 12 juillet 2012), le Stade Océane continue d’arborer les mêmes noms de tribunes impersonnels, puisque réduits pour trois d’entre elles aux points cardinaux : Est, Ouest (parfois appelée tribune officielle), Sud (laquelle a pris le titre officieux et commercial de « tribune Famille »), à l’exception notable de la tribune Kop, réclamée dès le départ par les supporters.
Comme pour l’ensemble de l’enceinte – dont le nom devait « être compatible avec un éventuel naming », avait bien rappelé la communauté d’agglomération (propriétaire de l’équipement) au moment du vote proposé au printemps 2012 aux habitants (Stade Océane, Stade du Grand Havre ou Stade de l’Estuaire) – le HAC a toujours eu pour ambition de trouver un ou plusieurs partenaires prêts à sponsoriser ses gradins.
S’il n’est encore jamais parvenu à sceller un deal sur le long terme, à l’image de ce qui peut exister à Auxerre avec la tribune Groupama ou à Rennes avec la tribune Super U, le club doyen avait par exemple rebaptisé sa tribune Est en « Tribune Est LH Port Center » le temps d’un match et d’un partenariat au mois d’avril 2024. Le genre d’opération forcément moins facile à conclure avec des noms de tribunes très identifiés…
Salon, tribune officielle ou centre d’entraînement pour Jean-Pierre Hureau ?
Pour autant, la question de renommer l’un des quatre versants du Stade Océane s’est concrètement posée à une reprise au cours des treize dernières années : suite à la disparition de Christophe Revault en 2021. Les actionnaires minoritaires de la SASP HAC avaient notamment milité à l’époque pour qu’il s’agisse de la tribune Kop. « Mais après échanges avec les élus, il nous était apparu plus légitime de rebaptiser le centre de formation à son nom (ce qui fut fait en 2023), plutôt qu’une tribune du Stade Océane, où il n’a jamais joué », rappelle Gauthier Malandain, directeur marketing et communication du club doyen.
Le décès de Jean-Pierre Hureau (juin 2024), président emblématique du HAC entre 1979 et 2000, a-t-il à son tour alimenté les discussions ? « Cela fait forcément partie des sujets qui reviennent, répond Gauthier Malandain. Quelle serait la meilleure façon de lui rendre hommage ? Est-ce que cela doit passer par un salon à son nom au Stade Océane ? Toute la tribune officielle ? Nous avons aussi songé au centre technique de Soquence, même si Jean-Pierre Hureau n’y a bien entendu pas œuvré. Ce genre d’hommage doit se faire dans un souci de cohérence, sans être trop rigide non plus, sans quoi un stade comme celui d’Angers ne se serait jamais appelé Raymond-Kopa. »
Pour l’heure, le HAC, qui aurait nécessairement besoin de l’accord des élus pour entériner une telle démarche, en est toujours « au stade de la réflexion », fait savoir son directeur communication. « Il n’y a aucun projet concret en cours. »
Qu’en est-il dans les autres stades de Ligue 1 ?
On trouve de tout, en Ligue 1, qu’il s’agisse de l’appellation des stades ou des gradins. Sur les dix-huit enceintes de l’exercice à venir, la moitié (9) porte officiellement le nom d’une personnalité (Louis II, Le Blé, Abbé-Deschamps…), même si le stade de La Beaujoire – Louis Fonteneau de Nantes est davantage connu pour le quartier qui l’abrite, tandis que le stade Pierre-Mauroy de Lille s’est vu affubler d’un naming (Decathlon Arena). L’arène du LOSC fait partie des quatre à faire la promotion d’une marque, avec le Groupama Stadium (Lyon), l’Allianz Riviera (Nice) et l’Orange Vélodrome (Marseille).
Côté tribunes, rares sont finalement les clubs à en faire une source de revenus. La palme revient aux Bretons du Stade Rennais et de Lorient, dont les quatre pans du stade sont sponsorisés (Crédit Mutuel, Lorient Agglomération, B&B Hôtels…).
Tribune Guy Roux à Auxerre, virage Christophe-Revault à Toulouse
A contrario, les quatre tribunes du stade Bollaert-Delelis de Lens (Marek-Xercès, Lepagnot, Trannin et Delacourt) rendent hommage à des figures emblématiques du club sang et or. C’est le cas de façon moins prononcée à Paris (tribune Borelli), à Auxerre (tribune Guy Roux) ou encore à Toulouse (virage Christophe-Revault).
Et si quelques enceintes célèbrent aussi des personnalités hors football, à l’image de l’athlète Jean-Bouin à Marseille et Angers, ou font référence à leur environnement (tribune Quimper à Brest, tribune Erdre et Loire à Nantes), un certain nombre (Lille, Lyon, Strasbourg, Monaco, Metz…) ont choisi, comme le Stade Océane, de faire dans la simplicité (populaire, latérale, honneur, nord, sud…).
Pour les sièges, d’abord une question d’argent
Aidé de l’intelligence artificielle, un internaute ciel et marine s’est récemment amusé à imaginer l’une des tribunes du Stade Océane décorée d’un « 1872 » (l’année de naissance du club), écrit de sièges bleu ciel sur un fond de sièges marine. De quoi rappeler le stade Jules-Deschaseaux, où les mots « HAC » et « Le Havre » s’affichaient de la même manière en tribunes Kop, Langlois et Harfleur. « C’est très joli, mais ça coûte un fric fou », sourit Gauthier Malandain.
« Changer tous les sièges, c’est 1,5 M€, et la priorité du moment, c’est surtout de recruter un attaquant ! », disait en janvier dernier le président du FC Metz, Bernard Serin, à propos de la rénovation du stade Saint-Symphorien (29 000 places). Ces dernières années, le HAC, qui a tout de même investi pour refaire son tour de pelouse en bleu à l’été 2023, avait évidemment d’autres préoccupations. « Nous essayons malgré tout d’apporter de la nouveauté d’une saison sur l’autre au Stade Océane, en ajoutant une touche d’habillage club chaque été, via les buvettes, les graffs en coursives, la signalétique… De façon raisonnable et maline », souligne Gauthier Malandain.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – R1 : cette fois, la « B » du Havre AC entend mettre le paquet
Restée à la porte de la finale d’accession en National 3, remportée par Caucriauville face à Trouville-Deauville, la « B » du HAC traversera une deuxième saison de rang en Régional 1, appuyée sur une stratégie nouvelle.
À un moment donné, si tu ne mérites pas de monter, eh bien tant pis pour toi (…) On a perdu 24 points en Régional 1, et en semaine, des conseillers viennent te voir et te disent qu’ils pensent que tel ou tel gamin peut jouer en Ligue 1. Il y a quand même une marge. » Si Mathieu Bodmer n’en fait pas une affaire d’État, l’échec de la « B » du HAC, tombée en R1 un an plus tôt et devancée à la photo finish par Trouville-Deauville dans la course à la finale d’accession, lui laisse un goût amer.
En parallèle d’un renouvellement sur le banc, le duo Kalonji-Lécluse prenant le relais de la paire Karam-Le Tallec (U19), c’est donc un recrutement spécialement tourné vers l’objectif N3 qui est en cours. Avec dans les filets du HAC, trois jeunes joueurs dont l’aventure a récemment pris fin dans leur centre de formation respectif, : Lenny Lankoso (19 ans), excentré droit issu du PSG, Ebroni Gnoan (20 ans), attaquant en provenance de l’OGC Nice, et Yanis Beau-Djellel (20 ans), attaquant formé à Lille.
Question : sous quel statut ces trois espoirs, devant lesquels la porte du professionnalisme s’est refermée, ont-ils accepté de rejoindre le Havre AC ? Eh bien, c’est un contrat amateur qu’ils ont paraphé. Ni plus, ni moins. Quant à leur rémunération, elle sera étroitement liée à leur nouveau cursus, à savoir la préparation du BP JEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport). Mais c’est bien évidemment sportivement que ce trio est attendu.
L’idée est en effet d’injecter un zeste d’expérience dans le « onze » de la « B », une dose de concurrence aussi, et de ne plus avoir à dégarnir à l’excès les rangs des U19. Rappelons que ces derniers ont échappé, à quelques points près, aux griffes d’une relégation en R1 qui aurait été tout simplement historique. Mais peut-être aussi espère-t-on, au sein de la direction sportive du HAC, qu’au moins l’un des trois joueurs mette en lumière, sous les couleurs ciel et marine, des qualités passées inaperçues dans son ancien club. Et ainsi taper dans l’œil de Didier Digard. Lui qui eut notamment Ebroni Gnoan sous ses ordres, à l’OGC Nice (2023-2024).
Une deuxième chance sera ainsi offerte au trio Lankoso – Beau-Djellel – Gnoan, autour desquels un point sera fait fin 2025. Trois recrues auxquelles s’est greffé Adams Diabaté (19 ans), un milieu défensif pioché dans les rangs de Thionville-Lusitanos (N2), club entraîné par l’ex-Havrais Julien François. Lui aussi tentera de séduire, bien au-delà du Régional 1.
Par Benoît Donckele
Publié:
17 Juin 2025 à 16h14
Restée à la porte de la finale d’accession en National 3, remportée par Caucriauville face à Trouville-Deauville, la « B » du HAC traversera une deuxième saison de rang en Régional 1, appuyée sur une stratégie nouvelle.
À un moment donné, si tu ne mérites pas de monter, eh bien tant pis pour toi (…) On a perdu 24 points en Régional 1, et en semaine, des conseillers viennent te voir et te disent qu’ils pensent que tel ou tel gamin peut jouer en Ligue 1. Il y a quand même une marge. » Si Mathieu Bodmer n’en fait pas une affaire d’État, l’échec de la « B » du HAC, tombée en R1 un an plus tôt et devancée à la photo finish par Trouville-Deauville dans la course à la finale d’accession, lui laisse un goût amer.
En parallèle d’un renouvellement sur le banc, le duo Kalonji-Lécluse prenant le relais de la paire Karam-Le Tallec (U19), c’est donc un recrutement spécialement tourné vers l’objectif N3 qui est en cours. Avec dans les filets du HAC, trois jeunes joueurs dont l’aventure a récemment pris fin dans leur centre de formation respectif, : Lenny Lankoso (19 ans), excentré droit issu du PSG, Ebroni Gnoan (20 ans), attaquant en provenance de l’OGC Nice, et Yanis Beau-Djellel (20 ans), attaquant formé à Lille.
Question : sous quel statut ces trois espoirs, devant lesquels la porte du professionnalisme s’est refermée, ont-ils accepté de rejoindre le Havre AC ? Eh bien, c’est un contrat amateur qu’ils ont paraphé. Ni plus, ni moins. Quant à leur rémunération, elle sera étroitement liée à leur nouveau cursus, à savoir la préparation du BP JEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport). Mais c’est bien évidemment sportivement que ce trio est attendu.
L’idée est en effet d’injecter un zeste d’expérience dans le « onze » de la « B », une dose de concurrence aussi, et de ne plus avoir à dégarnir à l’excès les rangs des U19. Rappelons que ces derniers ont échappé, à quelques points près, aux griffes d’une relégation en R1 qui aurait été tout simplement historique. Mais peut-être aussi espère-t-on, au sein de la direction sportive du HAC, qu’au moins l’un des trois joueurs mette en lumière, sous les couleurs ciel et marine, des qualités passées inaperçues dans son ancien club. Et ainsi taper dans l’œil de Didier Digard. Lui qui eut notamment Ebroni Gnoan sous ses ordres, à l’OGC Nice (2023-2024).
Une deuxième chance sera ainsi offerte au trio Lankoso – Beau-Djellel – Gnoan, autour desquels un point sera fait fin 2025. Trois recrues auxquelles s’est greffé Adams Diabaté (19 ans), un milieu défensif pioché dans les rangs de Thionville-Lusitanos (N2), club entraîné par l’ex-Havrais Julien François. Lui aussi tentera de séduire, bien au-delà du Régional 1.
Par Benoît Donckele
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17 Juin 2025 à 16h14
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Mathieu Gorgelin met les voiles, cap sur le Sud-Ouest du pays
En fin de contrat, Mathieu Gorgelin, l’un des principaux acteurs de l’incroyable maintien, a pris la décision de quitter le HAC, un club qu’il avait rejoint à l’été 2019. À bientôt 35 ans, la suite de sa carrière s’écrira encore en version Ligue 1, peut-on affirmer ce mercredi 18 juin 2025.
Des discussions autour d’une prolongation étaient menées depuis des semaines. Il se murmurait même qu’un plan de reconversion était associé aux négociations.
Héritier des gants du numéro 1 au coup d’envoi de la phase retour, ces cinq mois qui ont permis au HAC de s’extirper des griffes de la relégation, Mathieu Gorgelin semblait ainsi promis à une fin de carrière en ciel et marine. Lui qui avait rejoint la Porte Océane à l’été 2019, en provenance de l’Olympique Lyonnais. Sportivement exemplaire, humainement impeccable, il s’était en outre attaché à cette Côte d’Albâtre – aux alentours d’Yport – qu’il avait rapidement choisi pour y poser ses meubles.
Seulement voilà, à bientôt 35 ans, l’appel d’un nouveau, et sans doute dernier défi, s’est fait de plus en plus fort. Après six saisons et quatre-vingt-dix-neuf matches (championnat et Coupe confondus), Gorgelin a ainsi décidé de décliner l’offre des dirigeants havrais. Et d’accepter celle des Toulousains. Oui, sauf retournement de situation, c’est au TFC que le natif d’Ambérieu-en-Bugey (Ain) poursuivra sa route. Là où sont à ce jour toujours inscrits au poste de gardien l’international Espoirs Guillaume Restes (20 ans) et le Norvégien Kjetil Haug (27 ans). En l’état, le désormais ex-Havrais pourrait donc être doublure de la doublure.
Arthur Desmas déjà disparu des radars havrais (fin de contrat), voilà donc un poste laissé totalement vacant. Et Paul Argney ? Revenu d’un prêt de cinq mois inutile, ou presque (une apparition), aux Francs Borains (Bel, D2), le gardien de 19 ans est-il suffisamment mûr pour prétendre assumer le rôle de numéro 2 ? Ou est-il sur le point de faire l’objet d’un nouveau prêt, d’un vrai cette fois ? Des discussions sont en cours.
Quant aux autres dossiers, ils sont là aussi à l’étude. Loïc Nego, Ahmed Hassan et André Ayew retrouveront-ils leur casier au centre d’entraînement de Soquence ? Une chose est certaine, Fodé Ballo-Touré, lui, n’entre pas du tout dans les plans de la saison à venir. Et Aliou Thiaré ? Prêté à Nancy la saison dernière, le défenseur sénégalais de 21 ans, 197 centimètres sous la toise, a tout simplement impressionné. Sous contrat avec le HAC jusqu’en juin 2027, Thiaré suscite l’intérêt de nombreux clubs. Quelle sera la position de la direction si une offre alléchante venait à tomber ?
Offre concrète toujours attendue par ceux qui pourraient faire l’objet d’un transfert cet été, à savoir Arouna Sangante, dont le nom circule en Espagne, Gautier Llortis, Étienne Youte, Abdoulaye Touré ou encore Yassine Kechta. Enfin, dans le sens des arrivées, le quotidien L’Équipe a dévoilé l’intérêt du Havre AC à l’égard du Suisse Felix Mambimbi, attaquant de Saint-Gall (24 ans), libre de tout contrat.
Par Benoît Donckele
Publié:
18 Juin 2025 à 12h08
En fin de contrat, Mathieu Gorgelin, l’un des principaux acteurs de l’incroyable maintien, a pris la décision de quitter le HAC, un club qu’il avait rejoint à l’été 2019. À bientôt 35 ans, la suite de sa carrière s’écrira encore en version Ligue 1, peut-on affirmer ce mercredi 18 juin 2025.
Des discussions autour d’une prolongation étaient menées depuis des semaines. Il se murmurait même qu’un plan de reconversion était associé aux négociations.
Héritier des gants du numéro 1 au coup d’envoi de la phase retour, ces cinq mois qui ont permis au HAC de s’extirper des griffes de la relégation, Mathieu Gorgelin semblait ainsi promis à une fin de carrière en ciel et marine. Lui qui avait rejoint la Porte Océane à l’été 2019, en provenance de l’Olympique Lyonnais. Sportivement exemplaire, humainement impeccable, il s’était en outre attaché à cette Côte d’Albâtre – aux alentours d’Yport – qu’il avait rapidement choisi pour y poser ses meubles.
Seulement voilà, à bientôt 35 ans, l’appel d’un nouveau, et sans doute dernier défi, s’est fait de plus en plus fort. Après six saisons et quatre-vingt-dix-neuf matches (championnat et Coupe confondus), Gorgelin a ainsi décidé de décliner l’offre des dirigeants havrais. Et d’accepter celle des Toulousains. Oui, sauf retournement de situation, c’est au TFC que le natif d’Ambérieu-en-Bugey (Ain) poursuivra sa route. Là où sont à ce jour toujours inscrits au poste de gardien l’international Espoirs Guillaume Restes (20 ans) et le Norvégien Kjetil Haug (27 ans). En l’état, le désormais ex-Havrais pourrait donc être doublure de la doublure.
Arthur Desmas déjà disparu des radars havrais (fin de contrat), voilà donc un poste laissé totalement vacant. Et Paul Argney ? Revenu d’un prêt de cinq mois inutile, ou presque (une apparition), aux Francs Borains (Bel, D2), le gardien de 19 ans est-il suffisamment mûr pour prétendre assumer le rôle de numéro 2 ? Ou est-il sur le point de faire l’objet d’un nouveau prêt, d’un vrai cette fois ? Des discussions sont en cours.
Quant aux autres dossiers, ils sont là aussi à l’étude. Loïc Nego, Ahmed Hassan et André Ayew retrouveront-ils leur casier au centre d’entraînement de Soquence ? Une chose est certaine, Fodé Ballo-Touré, lui, n’entre pas du tout dans les plans de la saison à venir. Et Aliou Thiaré ? Prêté à Nancy la saison dernière, le défenseur sénégalais de 21 ans, 197 centimètres sous la toise, a tout simplement impressionné. Sous contrat avec le HAC jusqu’en juin 2027, Thiaré suscite l’intérêt de nombreux clubs. Quelle sera la position de la direction si une offre alléchante venait à tomber ?
Offre concrète toujours attendue par ceux qui pourraient faire l’objet d’un transfert cet été, à savoir Arouna Sangante, dont le nom circule en Espagne, Gautier Llortis, Étienne Youte, Abdoulaye Touré ou encore Yassine Kechta. Enfin, dans le sens des arrivées, le quotidien L’Équipe a dévoilé l’intérêt du Havre AC à l’égard du Suisse Felix Mambimbi, attaquant de Saint-Gall (24 ans), libre de tout contrat.
Par Benoît Donckele
Publié:
18 Juin 2025 à 12h08
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC. Ça frétille, ça discute, ça patiente : le point sur les dossiers en cours
S’il faut attendre le verdict de la DNCG, et peut-être l’issue des négociations entre Vincent Volpe et Blue Crow Sports Group, pour en savoir plus sur les premières nouveautés au sein de l’effectif, quelques pions sont d’ores et déjà avancés. Le point en ce dimanche 22 juin 2025.
Le HAC de Mathieu Bodmer devrait commencer à prendre forme après le passage devant la DNCG
Deux recrues en chambre d’appel
Il y a les prêtés, repartis dans leur club respectif, à savoir Junior Mwanga (Strasbourg), Mahamadou Diawara (Lyon), Timothée Pembele (Sunderland, Angleterre), Antoine Joujou (Parme, Italie) et Ilyes Housni (PSG). Ceux qui partent libres, on citera Josué Casimir (Auxerre), Mathieu Gorgelin (Toulouse ?), Daler Kuziaev, Arthur Desmas, Fodé Ballo-Touré, Aloïs Confais et Yann Kitala. Ceux auxquels une prolongation est proposée, on nommera Loïc Nego et Ahmed Hassan. Il y a enfin les « bankables » que sont Arouna Sangante, Étienne Youte, Gautier Lloris, Abdoulaye Touré et Yassine Kechta. « Pour le moment, il n’y a pas d’offre », assure Mathieu Bodmer.
Sur le quai du départ, ça se bouscule. Et sur celui des arrivées ? « Il n’y aura rien avant le 24 », dit Bodmer, actuellement en pleine détection sur le continent nord-américain en compagnie de Mohamed El Kharraze. Le 24 juin, soit la date du passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Néanmoins, le « DS » du Havre AC, contraint à travailler sans savoir si le club changera de main, n’a pu colmater les premières fuites. Celle concernant le Suisse Felix Mambimbi (Saint-Gall), attaquant de 24 ans libre de tout contrat, celle qui révèle des discussions avec le Caennais Godson Kyeremeh, un excentré de 25 ans.
Un jeune à verrouiller
Fait rarissime, à ce stade de l’intersaison, pas un seul des jeunes joueurs de la Cavée n’a paraphé son premier contrat professionnel. Néanmoins, l’un des espoirs du HAC suscite une attention particulière : Stephan Zagadou. À 16 ans, le défenseur international U17 a déjà à son actif cinq apparitions dans les « 20 » de Didier Digard. S’il n’a pas encore eu l’occasion de croquer la moindre minute en Ligue 1, sa présence quotidienne avec les pros l’autorise déjà à voir grand. Et oblige la direction, récemment prise à contre-pied par Enzo Kana-Biyik (18 ans), parti à Manchester United, à lui offrir dès maintenant un nouveau statut. Car le natif de Créteil, d’où il est arrivé il y a deux ans, ne laisse pas les scouts européens indifférents.
À la Cavée, une nouveauté
Jean-Alain Boumsong était espéré, mais l’ex-pensionnaire de la Cavée Verte n’y reviendra pas. C’est à Auxerre qu’il fait escale, au sein du staff technique dirigé par Christophe Pélissier. Alexandre Bonnet avait été contacté, mais l’ancien capitaine du Havre AC a décliné l’offre. Le nom de Vikash Dhorasoo, dans le cadre de son cursus de formation d’entraîneur, avait un temps circulé. Sans suite visiblement.
La quête des anciens du club doyen, voulue et engagée par François Philippe et Antoine Tinel, coprésidents du HAC Association, prendra ainsi un peu plus de temps que prévu. À la Cavée Verte, des U17 à la R1, même si les rôles des uns et des autres ont été redéfinis, les hommes de la saison dernière seront ceux de la saison prochaine. À une exception près.
Oui, une tête nouvelle sortira de la mêlée au jour où la Cavée reprendra vie. Ghislain Chauray non prolongé, c’est à Charles Cieslinsky (33 ans) qu’il reviendra en effet de former les gardiens du centre de formation. D’où vient-il ? De Rodez, où il entraînait les gardiens du groupe professionnel depuis l’été 2022.
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.
S’il faut attendre le verdict de la DNCG, et peut-être l’issue des négociations entre Vincent Volpe et Blue Crow Sports Group, pour en savoir plus sur les premières nouveautés au sein de l’effectif, quelques pions sont d’ores et déjà avancés. Le point en ce dimanche 22 juin 2025.
Le HAC de Mathieu Bodmer devrait commencer à prendre forme après le passage devant la DNCG
Deux recrues en chambre d’appel
Il y a les prêtés, repartis dans leur club respectif, à savoir Junior Mwanga (Strasbourg), Mahamadou Diawara (Lyon), Timothée Pembele (Sunderland, Angleterre), Antoine Joujou (Parme, Italie) et Ilyes Housni (PSG). Ceux qui partent libres, on citera Josué Casimir (Auxerre), Mathieu Gorgelin (Toulouse ?), Daler Kuziaev, Arthur Desmas, Fodé Ballo-Touré, Aloïs Confais et Yann Kitala. Ceux auxquels une prolongation est proposée, on nommera Loïc Nego et Ahmed Hassan. Il y a enfin les « bankables » que sont Arouna Sangante, Étienne Youte, Gautier Lloris, Abdoulaye Touré et Yassine Kechta. « Pour le moment, il n’y a pas d’offre », assure Mathieu Bodmer.
Sur le quai du départ, ça se bouscule. Et sur celui des arrivées ? « Il n’y aura rien avant le 24 », dit Bodmer, actuellement en pleine détection sur le continent nord-américain en compagnie de Mohamed El Kharraze. Le 24 juin, soit la date du passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Néanmoins, le « DS » du Havre AC, contraint à travailler sans savoir si le club changera de main, n’a pu colmater les premières fuites. Celle concernant le Suisse Felix Mambimbi (Saint-Gall), attaquant de 24 ans libre de tout contrat, celle qui révèle des discussions avec le Caennais Godson Kyeremeh, un excentré de 25 ans.
Un jeune à verrouiller
Fait rarissime, à ce stade de l’intersaison, pas un seul des jeunes joueurs de la Cavée n’a paraphé son premier contrat professionnel. Néanmoins, l’un des espoirs du HAC suscite une attention particulière : Stephan Zagadou. À 16 ans, le défenseur international U17 a déjà à son actif cinq apparitions dans les « 20 » de Didier Digard. S’il n’a pas encore eu l’occasion de croquer la moindre minute en Ligue 1, sa présence quotidienne avec les pros l’autorise déjà à voir grand. Et oblige la direction, récemment prise à contre-pied par Enzo Kana-Biyik (18 ans), parti à Manchester United, à lui offrir dès maintenant un nouveau statut. Car le natif de Créteil, d’où il est arrivé il y a deux ans, ne laisse pas les scouts européens indifférents.
À la Cavée, une nouveauté
Jean-Alain Boumsong était espéré, mais l’ex-pensionnaire de la Cavée Verte n’y reviendra pas. C’est à Auxerre qu’il fait escale, au sein du staff technique dirigé par Christophe Pélissier. Alexandre Bonnet avait été contacté, mais l’ancien capitaine du Havre AC a décliné l’offre. Le nom de Vikash Dhorasoo, dans le cadre de son cursus de formation d’entraîneur, avait un temps circulé. Sans suite visiblement.
La quête des anciens du club doyen, voulue et engagée par François Philippe et Antoine Tinel, coprésidents du HAC Association, prendra ainsi un peu plus de temps que prévu. À la Cavée Verte, des U17 à la R1, même si les rôles des uns et des autres ont été redéfinis, les hommes de la saison dernière seront ceux de la saison prochaine. À une exception près.
Oui, une tête nouvelle sortira de la mêlée au jour où la Cavée reprendra vie. Ghislain Chauray non prolongé, c’est à Charles Cieslinsky (33 ans) qu’il reviendra en effet de former les gardiens du centre de formation. D’où vient-il ? De Rodez, où il entraînait les gardiens du groupe professionnel depuis l’été 2022.
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : les dirigeants du HAC ne se rendront pas seuls à la DNCG
Si la vente du HAC n’est pas encore officiellement actée, les dirigeants du doyen des clubs français, accompagnés des représentants de Blue Crow, transmettront bien à la DNCG, ce mardi 24 juin 2025, des éléments nouveaux, a priori rassurants quant à l’équilibre financier que le Havre AC doit retrouver.
Vincent Volpe, engagé depuis des mois dans un processus de vente, semble proche d’un accord total avec les Américains de Blue Crow Sports Group
C’est ce mardi 24 juin, à 11 heures, dans les luxueux locaux de la LFP, que se déroulera l’audition du HAC par les membres de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Un rendez-vous aussi attendu que redouté, un examen pour lequel les dirigeants havrais avaient obtenu un report de douze jours, certains que ce délai leur permettrait de glisser de nouvelles pièces dans leur dossier.
Et plus que des éléments tout frais, c’est la présence des cadres de Blue Crow Sports Group, du moins certains d’entre eux, face au gendarme financier du football français qui devrait garantir la solidité du dossier. Devrait, car seule la DNCG a le pouvoir de valider, ou pas. Néanmoins, si cela témoigne d’une conclusion imminente entre Vincent Volpe et le groupe américain basé à Houston, cela n’officialise en rien un éventuel accord.
Une indication venue de la DNCG ?
« Les choses avancent, mais tant que tout n’est pas bouclé, il n’y a rien. Voilà ce que je peux dire », confie Jean-Michel Roussier. Logiquement tenu par une clause de confidentialité, le président du HAC ne donnera aucun indice. Annoncée « actée » sur les réseaux sociaux, alors que les personnes mises dans la confidence de l’évolution des négociations se comptent à peine sur les doigts des deux mains, la vente du Havre AC, et l’étude associée de tous les éléments dans les moindres détails, s’étirera donc encore dans le temps.
Deux jours, une semaine, dix jours ? Seul Vincent Volpe, successeur de Jean-Pierre Louvel en juin 2015, est en mesure de le savoir. Lui seul mène en effet les discussions, lui seul décidera donc du moment où il sera en mesure de communiquer. Alors oui, il est d’ores et déjà possible de se projeter vers un avenir proche. Un changement d’ère au sein d’un club dont la mission première est d’effacer un déficit de l’ordre de 15 M€, et sans doute la décision de la DNCG, à savoir les sanctions (interdiction de recrutement à titre onéreux, encadrement de la masse salariale), ou l’absence de celles-ci, en dira-t-elle plus long sur l’avancée des pourparlers.
Un mot enfin sur la vente de la section féminine. Il se murmure que le projet de l’entrepreneur havrais, Pierre Lassarat, peine à séduire suffisamment de partenaires. S’il venait à jeter l’éponge, quel serait alors l’avenir des filles ? Les nouveaux propriétaires entendent-ils les intégrer au rachat du Havre AC ? Vincent Volpe, très attaché à cette section, gardera-t-il la main, au moins dans un premier temps ? Il plane une réelle incertitude. Rappelons qu’au 30 juin, une décision devra être prise.
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.
Si la vente du HAC n’est pas encore officiellement actée, les dirigeants du doyen des clubs français, accompagnés des représentants de Blue Crow, transmettront bien à la DNCG, ce mardi 24 juin 2025, des éléments nouveaux, a priori rassurants quant à l’équilibre financier que le Havre AC doit retrouver.
Vincent Volpe, engagé depuis des mois dans un processus de vente, semble proche d’un accord total avec les Américains de Blue Crow Sports Group
C’est ce mardi 24 juin, à 11 heures, dans les luxueux locaux de la LFP, que se déroulera l’audition du HAC par les membres de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Un rendez-vous aussi attendu que redouté, un examen pour lequel les dirigeants havrais avaient obtenu un report de douze jours, certains que ce délai leur permettrait de glisser de nouvelles pièces dans leur dossier.
Et plus que des éléments tout frais, c’est la présence des cadres de Blue Crow Sports Group, du moins certains d’entre eux, face au gendarme financier du football français qui devrait garantir la solidité du dossier. Devrait, car seule la DNCG a le pouvoir de valider, ou pas. Néanmoins, si cela témoigne d’une conclusion imminente entre Vincent Volpe et le groupe américain basé à Houston, cela n’officialise en rien un éventuel accord.
Une indication venue de la DNCG ?
« Les choses avancent, mais tant que tout n’est pas bouclé, il n’y a rien. Voilà ce que je peux dire », confie Jean-Michel Roussier. Logiquement tenu par une clause de confidentialité, le président du HAC ne donnera aucun indice. Annoncée « actée » sur les réseaux sociaux, alors que les personnes mises dans la confidence de l’évolution des négociations se comptent à peine sur les doigts des deux mains, la vente du Havre AC, et l’étude associée de tous les éléments dans les moindres détails, s’étirera donc encore dans le temps.
Deux jours, une semaine, dix jours ? Seul Vincent Volpe, successeur de Jean-Pierre Louvel en juin 2015, est en mesure de le savoir. Lui seul mène en effet les discussions, lui seul décidera donc du moment où il sera en mesure de communiquer. Alors oui, il est d’ores et déjà possible de se projeter vers un avenir proche. Un changement d’ère au sein d’un club dont la mission première est d’effacer un déficit de l’ordre de 15 M€, et sans doute la décision de la DNCG, à savoir les sanctions (interdiction de recrutement à titre onéreux, encadrement de la masse salariale), ou l’absence de celles-ci, en dira-t-elle plus long sur l’avancée des pourparlers.
Un mot enfin sur la vente de la section féminine. Il se murmure que le projet de l’entrepreneur havrais, Pierre Lassarat, peine à séduire suffisamment de partenaires. S’il venait à jeter l’éponge, quel serait alors l’avenir des filles ? Les nouveaux propriétaires entendent-ils les intégrer au rachat du Havre AC ? Vincent Volpe, très attaché à cette section, gardera-t-il la main, au moins dans un premier temps ? Il plane une réelle incertitude. Rappelons qu’au 30 juin, une décision devra être prise.
Par Benoît Donckele de Paris-normandie.