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Le dossier était ouvert depuis quelques jours déjà. Le voilà ficelé. Le HAC obtient le prêt du milieu de terrain Junior Mwanga en provenance du Racing Club de Strasbourg.
Le Strasbourgeois Junior Mwanga (à droite) terminera la saison sous le maillot du HAC
Didier Digard tient sa quatrième, et très certainement dernière recrue du mercato d’hiver. Ce vendredi 31 janvier, le HAC se prépare à acter, dans la soirée, l’arrivée de Junior Mwanga, milieu de terrain de 21 ans sous contrat avec le Racing Club de Strasbourg jusqu’en juin 2027. Et ce, sous la forme d’un prêt sec de cinq mois.
Arrivé des Girondins de Bordeaux à l’été 2023, considéré comme une « pépite » par les dirigeants du Racing et de BlueCo, le Franco-Congolais éprouve toutefois des difficultés à s’imposer en Alsace.
Vingt-deux apparitions la saison passée
Apparu à vingt-deux reprises en 2023-24 (17 titularisations), Mwanga a depuis quelque peu disparu des radars, vu huit fois seulement cette saison. Et n’a plus pris part à la moindre joute de Ligue 1 depuis le 24 novembre. « Junior est un très bon joueur, mais il n’a pas eu avec nous le temps de jeu dont il a besoin pour s’épanouir, a dit ce vendredi Liam Rosenior, l’entraîneur strasbourgeois, à nos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace. Je lui souhaite le meilleur au Havre, on fera le point cet été à son retour. »
Récemment, Mathieu Bodmer nous avait pourtant précisé qu’aucun nouveau contrat ne pourrait être validé par la LFP avant qu’un ou plusieurs joueurs ne libèrent une place au sein de l’effectif, ne libèrent de la masse salariale surtout. À ce jour, et depuis le transfert de Christopher Opéri vers l’Istanbul Basaksehir (Tur), aucun ciel et marine n’a pourtant mis les voiles. Est-ce à dire que Strasbourg a accepté de prendre en charge l’intégralité du salaire ? Possible.
Il n’en reste pas moins que le natif de Lyon, formé et révélé à Bordeaux, vient étoffer le secteur de l’entrejeu, quatrième recrue havraise d’un mercato d’hiver qui avait auparavant permis au HAC de signer l’attaquant égyptien Ahmed Hassan (Rio Ave, Por), le milieu Mahamadou Diawara (Lyon, prêt) et le défenseur Fodé Ballo-Touré (AC Milan, Ita).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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La situation des clubs français qui ne sont pas engagés en Coupe d'Europe devient critique. Un président ne mâche pas ses mots.
La fracture entre les clubs français engagés en Coupe d’Europe et les autres ne cesse de s’élargir. Tandis que Lille, Paris, Brest et Monaco accumulent des revenus considérables grâce à leurs performances européennes, une grande partie des clubs de Ligue 1 se retrouvent privés d’une manne financière essentielle.
Comme l'explique l'Equipe, avec sa qualification directe pour les huitièmes de finale, le LOSC est déjà assuré d’empocher une somme conséquente (plus de 75 millions d'euros). Brest, pour sa part, a déjà engrangé près de 50 millions d’euros, soit l’équivalent de son budget annuel. Une dynamique qui favorise les clubs engagés en Europe, d’autant plus que les droits internationaux de la Ligue 1 leur sont désormais exclusivement réservés, en vertu de l’accord passé avec le fonds CVC.
Un fossé qui se creuse entre les clubs
Cette répartition, qui avantage les équipes performantes sur la scène européenne, laisse ainsi sur le carreau les clubs plus modestes, dont les seules ressources proviennent des droits nationaux, en forte baisse. Face à cette situation, Jean-Michel Roussier, président du Havre déjà en première ligne de la fronde contre les droits TV depuis de longs mois, s’indigne. « Bravo aux clubs qui performent en Coupe d'Europe. Leurs recettes, ils sont allés les chercher et les méritent. L'exemple de Brest est extraordinaire. Ce qui est un souci, c'est la totale démonétisation du Championnat de France par rapport aux recettes générées par les Coupes d'Europe. » Pour lui, il est donc impératif de revoir cette répartition jugée injuste. « Le système de répartition doit évidemment évoluer. C'est un braquage. Voilà ce que je pense », conclut le président havrais.
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Deux ans après son arrivée au HAC, et ce en provenance des États-Unis, Samuel Grandsir quitte le club normand pour une autre écurie normande. C’est à Caen que l’Ébroïcien devrait s’engager dans les prochaines heures.
Samuel Grandsir se prépare à quitter le HAC pour rejoindre le SM Caen
À cinq mois du terme de son contrat, Samuel Grandsir se prépare à mettre un terme à son aventure sous le maillot du HAC. Même si du côté du club doyen, on tient à rester prudent quant à l’issue de ce dossier – « ce n’est pas fait », dit Mathieu Bodmer – au SM Caen on se prépare, selon le journal L’Équipe, à accueillir l’excentré gauche de 28 ans. Un joueur peu utilisé, et par Luka Elsner la saison passée (4 titularisations), et par Didier Digard (aucune titularisation), un attaquant dont le dernier geste décisif date du… 13 août 2023, ce but de l’égalisation signé à Montpellier lors de la journée d’ouverture (2-2).
La masse salariale soulagée
Deux ans après avoir quitté la MLS et les rangs du Los Angeles Galaxy pour rejoindre des Ciel et Marine lancés vers l’accession, et un an après avoir refusé de s’envoler pour la Turquie et le club de Samsunspor, l’Ébroïcien, laissé libre par les dirigeants havrais, tentera de se refaire un nom sous le maillot du SM Caen, relégable en Ligue 2.
Passé par Troyes, Monaco, Strasbourg, Brest, LA Galaxy et le HAC, Grandsir poursuivra donc sa route en Normandie. Au grand bonheur du trésorier du club, puisque le joueur émarge à près de 45 000 euros mensuels. La masse salariale peut ainsi respirer, du moins un peu. L’effectif, celui dont se sont déjà éloignés cet hiver Steve Ngoura (Cercle Bruges, Bel) et Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Tur), se réduit quant à lui quelque peu.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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L’international marocain est en passe de tourner le dos au HAC, apprend-on ce samedi 1er février 2025. Oussama Targhalline ne sera donc pas du voyage à Angers.
Oussama Targhalline se prépare à quitter le HAC
Peut-être un peu de cash dans les caisses du HAC. À cinq mois de la fin d’un contrat auquel est associée une option d’un an en cas de maintien, Oussama Targhalline, dont les relations avec Didier Digard sont plutôt fraîches, devrait mettre les voiles dans un proche délai. Et ce, sur fond de transfert. C’est en tout cas la tendance du moment, confirmée par le fait que les Ciel et Marine se déplaceront à Angers sans le Lion de l’Atlas. Motif de son absence : instance de départ.
La rumeur l’envoie en Allemagne
Auteur la boulette qui a entraîné le Havre AC vers son quatorzième revers de la saison, le week-end dernier face à Brest (0-1), le milieu de terrain de 22 ans, Havrais depuis janvier 2023, a sans doute ce jour-là disputé son dernier match sous les couleurs ciel et marine. Mais où poursuivra-t-il sa carrière ? La rumeur l’envoie en Allemagne. À Schalke (L2) ? Affaire à suivre.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Titulaire contre Reims et Brest, Mathieu Gorgelin devrait de nouveau être aligné face à Angers ce dimanche 2 février 2025. Avant cette échéance, le gardien du HAC est revenu sur son nouveau statut, son entente avec Arthur Desmas et la mauvaise passe que traversent les Ciel et Marine.
Mathieu Gorgelin a sorti de belles parades face au Stade Brestois
Appelé à prendre la relève d’un Arthur Desmas en perte de confiance, Mathieu Gorgelin figure parmi les rares satisfactions de ces dernières semaines. Ses bonnes prestations contre Reims (1-1) et Brest (0-1) poussent logiquement Didier Digard et son staff à continuer de lui faire confiance. L’ancien portier de l’Olympique Lyonnais est en tout cas attendu pour prendre place dans la cage havraise ce dimanche 2 février 2025 à l’occasion du déplacement du HAC à Angers. Un nouveau statut sur lequel est notamment revenu Mathieu Gorgelin en conférence de presse.
« C’est à nous, les joueurs, d’en faire plus »
Vous restez sur deux titularisations consécutives et vous semblez vous être imposé dans le but havrais. Comment avez-vous géré cette période où on vous annonce que vous allez passer devant dans la hiérarchie ?
« Quand on est numéro 2, on se prépare à cela quotidiennement. Nous traversons une période compliquée. Je pense que ce choix a été fait pour tenter d’amener un peu de fraîcheur avec un gars qui n’a pas été autant usé qu’Arthur (Desmas) lors des deux dernières saisons. »
Votre relation avec Arthur Desmas est souvent louée. Est-ce plus simple de prendre la relève quand on se sent soutenu par l’habituel titulaire ?
« J’en suis convaincu. J’ai fait 80 % de ma carrière comme numéro 2 et j’ai toujours fait le maximum pour que le gardien titulaire puisse performer dans les meilleures conditions. Nous avons eu une discussion avec Arthur lorsque le staff nous a annoncé son choix. Cela a dû lui faire mal, mais il ne me l’a pas montré. Au contraire, il s’est tout de suite remis au travail. C’est un super professionnel et, pour moi, il est bien plus que ça. »
Avec votre recul, comment expliquez-vous que le HAC soit en grande difficulté cette saison ?
« La saison dernière déjà, nous avions bien débuté mais les six derniers mois avaient été très compliqués. Le groupe avait donc besoin d’être renouvelé cet été. Malheureusement, cela n’a pas pu se faire pour les raisons que l’on connaît. Le constat est là mais on ne peut pas se réfugier derrière cela. C’est aussi à nous, les joueurs, d’en faire plus. »
« Difficile d’aller charbonner quand les mauvais résultats s’enchaînent »
On a le sentiment que cette équipe a souvent manqué de grinta, de révolte et plus globalement de caractère…
« Oui, sans doute. On s’est enfoncés dans la négativité. Cela peut paraître normal quand cela fait deux ans que tu te bagarres tous les jours pour essayer de grappiller quelques points. Se relever est la chose la plus dure à faire. »
Ressentez-vous de la lassitude chez certains ?
« De la lassitude ? Je ne sais pas vraiment, vous me posez une colle. Comme je l’ai dit, il est difficile d’aller charbonner quand les mauvais résultats s’enchaînent. Malgré tout, on fait de bonnes séances d’entraînement où tout le monde se donne à 100 %. Il faut garder ce cap et en faire encore plus tous les jours. Il n’y a que comme ça que l’on se maintiendra. »
Le match à Angers est-il un match couperet ?
« Un match couperet, non. Un match très important, oui. Psychologiquement, une victoire pourrait nous faire basculer du bon côté. À l’aller, on n’a pas abordé cette rencontre de la bonne des manières. On s’est cru supérieur à eux. Sur la deuxième partie de championnat, tout le monde peut accrocher tout le monde. Pour cela, il va falloir élever notre niveau et faire preuve d’un maximum d’agressivité. »
Angers SCO – Havre AC, dimanche 2 février 2025 à 17 h 15
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Si les lacunes techniques et tactiques du Havre AC font souvent parler d’elles depuis le début de la saison, la condition physique des Ciel et Marine, souvent dominés par leurs adversaires, interroge tout autant. Pour remédier à cela, Didier Digard avoue avoir changé la méthode de travail à l’entraînement.
Contre Brest, les Havrais ont semblé empruntés en première période
Quels sont les points communs entre les buts inscrits face au HAC par le Strasbourgeois Habib Diarra, le Marseillais Valentin Rongier, le Lensois Goduine Koyalipou, le Rémois Marshall Munetsi et le Brestois Ludovic Ajorque ? Ils ont tous permis à leur formation d’ouvrir le score et ils ont tous été marqués entre la 25e et la 30e minute de jeu.
Alors, que retenir de cette petite devinette ? C’est simple. À l’occasion de ses cinq derniers matchs de Ligue 1, les Ciel et Marine ont toujours concédé l’ouverture du score peu après la moitié de la première période. Une statistique parlante. Presque éloquente. Mais comment l’expliquer ? Là, c’est beaucoup plus complexe. Une chose est sûre, lorsqu’un même événement se produit cinq fois d’affilée, il devient difficile de parler de hasard.
« On a été dans l’incapacité d’enchaîner les courses »
Après la défaite concédée contre Brest (0-1) le week-end dernier, Didier Digard a pointé du doigt, pour la première fois de la saison, la condition physique de ses hommes. « En première mi-temps, on a été dans l’incapacité d’enchaîner les courses, a regretté l’entraîneur du HAC. Il y a eu un problème physique, on en a discuté mais on n’a pas encore trouvé la solution. On s’aperçoit que sur la durée du match, bizarrement, on est devenus meilleurs. »
De nouveau interrogé à ce sujet en conférence de presse d’avant-match, Didier Digard a refusé de lier les ouvertures du score concédées par les Hacmen à un potentiel creux physique. Pour lui, impossible d’établir une corrélation, sachant que la moitié de ces buts ont été concédés sur des coups de pied arrêtés.
Une méthode de travail avait été mise en place avant mon arrivée. Moi, de mon côté, j’en avais une autre
Didier Digard, entraîneur du HAC
On peut pourtant lui répliquer que les erreurs de Targhalline du week-end dernier ou de Kechta au Vélodrome, pour ne citer qu’elles, sont au moins causées par un manque de lucidité. Un brouillard cérébral qui s’explique bien souvent par un coup de fatigue. « Cette semaine, on a changé l’articulation des séances en essayant de répartir un peu plus les charges de travail, reconnaît Didier Digard. L’idée est d’avoir des journées un peu moins impactantes qu’elles ne l’étaient par le passé. On essaye de travailler un peu différemment. »
Un changement dans les méthodes de travail décidé en concertation avec Thomas Joubert, coordinateur performance arrivé au club en même temps que Luka Elsner. Sous les ordres du technicien franco-slovène, les Havrais brillaient par leur intensité physique et leur grinta. « Il y avait une méthode de travail qui avait été mise en place avant mon arrivée. Moi, de mon côté, j’en avais une autre, fait valoir Didier Digard. Aujourd’hui, on a essayé d’associer les deux parce qu’on a des joueurs qui ne sont pas habitués à ce qui se faisait ici. Surtout dans des clubs plus huppés où l’on travaille différemment. Je pense que tout changement avec un groupe qui vit ensemble depuis si longtemps, qui prend des habitudes dans certaines choses, a besoin, au bout d’un moment, d’être stimulé. Il a fallu faire évoluer les séances pour le bien de tout le monde. Ce n’est pas une remise en question, bien au contraire. C’est simplement l’envie de grandir tous ensemble. »
Et ainsi d’éviter de continuer à commettre, semaine après semaine, match après match, les mêmes erreurs. Si les Ciel et Marine passent, ce dimanche 2 février 2025 à Angers, la 30e minute de jeu sans encombres, alors le HAC aura-t-il, peut-être, fait un pas en avant. Important pour la suite et la course au maintien.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Sans paraphraser Chuck Norris dans sa réplique culte dans Portés disparus 3 (vous la trouverez ici sur YouTube), les Havrais mettent des coups de pied arrêtés derrière la tête de leurs adversaires depuis le début de saison. Les Normands ont marqué 64 % de leurs buts sur ce type de phases de jeu, un ratio record en Ligue 1 et même dans les cinq meilleurs Championnats européens. Le HAC a inscrit neuf de ses quatorze réalisations de la façon suivante : une après une touche, deux après un coup franc indirect, trois sur penalty et trois sur corner.
Si cette statistique traduit également les difficultés rencontrées dans le jeu par les joueurs de Didier Digard, ils se retrouvent aussi en souffrance depuis plusieurs semaines sur les coups de pied arrêtés, et notamment les corners. Tout a commencé lors de la réception d'Angers, le 1er décembre (0-1). Jusqu'alors, Le Havre était l'une des rares équipes à ne pas avoir encore craqué sur un coup de pied de coin. Mais ce jour-là, seul aux six mètres après un corner tiré par Farid el-Melali, Himad Abdelli avait trompé Arthur Desmas d'une reprise de la tête, inscrit le seul de la rencontre et lancé une série noire pour les Ciel et Marine.
Cinq buts encaissés sur corner, un record
Le club doyen a ensuite été puni deux fois de la sorte contre Strasbourg (0-3, le 15 décembre), sur une mine d'Habib Diarra pour l'ouverture du score puis sur une reprise d'un Andrey Santos à l'affût en fin de match. Là encore, les deux joueurs étaient démarqués. Ce fut aussi le cas pour le Rémois Marshall Munetsi, qui en avait profité pour inscrire le premier but de la rencontre en Champagne (1-1, le 19 janvier). Enfin, dimanche dernier, après un corner de Romain Del Castillo, Oussama Targhalline a trop tergiversé, n'a pas dégagé et Ludovic Ajorque a surgi pour offrir la victoire à Brest (1-0).
Sur les sept dernières journées, Le Havre a donc encaissé cinq buts sur corner, un record en Ligue 1 cette saison avant l'entame de la 20e journée. Mauvais placement, marquage aléatoire, manque d'agressivité : les causes sont multiples. Et ce mal coûte de précieux points à la nouvelle lanterne rouge, située à quatre unités du barragiste, Rennes, et à cinq longueurs du premier non relégable, Saint-Étienne. Et forcément, cela commence à rentrer dans les têtes.
« C'est une possibilité que sur coup de pied arrêté, on se mette un peu à y penser, avait avoué Didier Digard, après la défaite subie contre les Bretons. Il faut aussi voir qu'on a la capacité de marquer et s'appuyer dessus. » Ce dimanche (17h15), chez un adversaire contre lequel cette problématique a commencé, ce serait l'idéal, pour repartir du bon pied.
Par Sébastien Buron pour L'Equipe
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Alors que le Havre AC aborde, ce dimanche 2 février 2025, à Angers (17 h 15), une première finale dans la course au maintien, en coulisse aussi – le mercato d’hiver fermera lundi 3 février 2025, à 23 heures –, cela s’agite, les Ciel et Marine se préparant à laisser filer deux de leurs joueurs.
Arouna Sangante, capitaine d’une formation havraise qui n’aura pas le droit à l’erreur, ce dimanche 2 février 2025 à Angers
En l’espace de 48 heures, tout peut basculer. Quarante-huit heures, soit à peu près le temps qui sépare le HAC, et toutes les écuries françaises, de la fermeture du mercato d’hiver, programmée lundi 3 février 2025 à 23 heures. Une dernière ligne droite, celle où traditionnellement tout s’accélère, durant laquelle disparaîtront sans doute quelques têtes dans les rangs du club doyen. « On a des clubs pour plusieurs joueurs », affirme Mathieu Bodmer.
À commencer par ces opportunités qui semblent se présenter à Oussama Targhalline. Le Lion de l’Atlas pourrait d’ailleurs tourner le dos au club doyen dans les plus brefs délais, lui qui ne s’est pas dirigé vers Angers au motif suivant : « instance de départ ». À cinq mois du terme de son contrat, contrat associé à une option d’un an en cas de maintien, le milieu de terrain, auteur d’une saison pleine en 2023-24 et médaillé de bronze aux Jeux de Paris, sera donc transféré cet hiver. Sauf surprise.
Grandsir, d’une lanterne rouge à l’autre ?
Mais où ? L’Allemagne pourrait être son prochain terrain de jeu, Schalke 04, pensionnaire de la 2. Bundesliga (L2), serait en effet sur les rangs. « Mais nous n’avons eu aucun contact avec eux, coupe Bodmer. Ça fait partie des dossiers compliqués ». Comprendre que les discussions sont tendues. Mais le départ du natif de Sidi Belyout (Maroc) est inéluctable. Deux ans après son arrivée d’Alanyaspor (Turquie), où il avait été prêté par l’Olympique de Marseille, Targhalline, aussi précieux sur la route de l’accession que sur celle du maintien, paraît être depuis des semaines, voire des mois, à la recherche d’un nouveau souffle, d’un nouveau club.
Samuel Grandsir devrait également s’éloigner du HAC, cap sur une autre lanterne rouge, celle solidement tenue par le Stade Malherbe de Caen (L2). À 28 ans, l’excentré gauche, pioché en janvier 2023 au Los Angeles Galaxy et dont le dernier geste décisif date du… 13 août 2023, ce but signé sur la pelouse de Montpellier, n’entrait plus dans les plans de Didier Digard. L’Ébroïcien n’a d’ailleurs jamais été titularisé cette saison.
Et surtout, il y a un match
Après Steve Ngoura (Cercle Bruges, Bel) et Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Tur), deux nouveaux départs devraient ainsi être actés, quand quatre recrues (Hassan, Diawara, Ballo-Touré et Mwanga) ont été appelées à rafraîchir le groupe. Voire à secouer un vestiaire où se côtoient trop de joueurs psychologiquement atteints par la saison en cours, cette dernière place et ces quatorze défaites en dix-neuf matches. Lessivés qu’ils paraissent par les deux exercices précédents. Un état mental dont l’évolution dépendra bien évidemment de l’issue du duel à venir.
Car au cœur de ces quarante-huit heures se jouera une rencontre ô combien importante. Une première finale sur la route d’un maintien dont le HAC, sevré de succès depuis le 24 novembre 2024 (2-0 à Nantes), ne cesse de s’écarter. Une joute apte à conditionner l’avenir, disputée sur la pelouse d’un promu angevin qui a remporté trois de ses quatre derniers matches (face à Brest, Montpellier et Auxerre). Une dynamique dont doivent impérativement s’inspirer les Ciel et Marine, eux qui n’ont gratté qu’un seul point sur les vingt et un derniers mis en jeu.
Angers SCO – Havre AC, aujourd’hui, 17h15, stade Raymond Kopa
Arbitre : M. Pignard
ANGERS : 30. Y. Fofana – 27. Raolisoa, 24. Biumla, 21. Lefort, 26. Hanin – 93. Belkebla, 6. Aholou – 18. Allevinah, 10. Abdelli (cap), 28. El Melali -19. Lepaul.
Remplaçants : 16. Zinga (g), 25. Bamba, 17. Kalumba, 33. Courcoul, 8. Lopy, 15. Capelle, 20. Ferhat, 14. Belkhdim, 7. Niane.
Entraîneur : Alexandre Dujeux.
Absents : Arcus (blessé), Cherif (reprise), Hountondji, Ekomié, Dieng, Ould Khaled, Diony, Hunou, Camara, Sabanovic, Gaya (choix).
HAC : 1. Gorgelin – 93. Sangante (cap), 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 10. Casimir, 19. Ndiaye, 34. Diawara, 21. Joujou – 28. Ayew, 99. Hassan.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 7. Nego, 22. Salmier, 32. Pembele, 97. Ballo-Touré, 8. Kechta, 25. Confais, 11. Sabbi, 45. Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Touré, Kuziaev, Logbo, Bouneb (blessés), Targhalline, Grandsir (instance de départ), Housni (raison personnelle), Mwanga (non qualifié), Kitala, El Hajjam (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre Angers SCO et le Havre AC, ce dimanche 2 février 2025 (17 h 15), micro tendu à Antoine Tanguy (46 ans), dit « Mimo ».
Pour Antoine Tanguy, le match à Angers, ce dimanche 2 février 2025, est crucial
« J’ai le sentiment de revivre le Angers – HAC de 2005, ce match où Stéphane Roda nous sauve de la relégation en National (NDLR : victoire du Havre AC 2-0, buts de Roda et Gauvin). Là, c’est une nouvelle fois le match de la peur. Si on perd, ça risque d’être le grand plongeon derrière. Il n’y a donc plus de question à se poser. Il faut embarquer tout le monde, et que les joueurs prennent conscience que le public, qui a adhéré à la nouvelle philosophie du club, ne s’y retrouve pas aujourd’hui. Même s’il y a eu un petit peu de mieux ces dernières semaines, ça reste fragile. Pourtant, les joueurs qui étaient déjà là les deux dernières saisons, ont prouvé qu’ils savaient prendre leurs responsabilités. Mais là, on ne les reconnaît plus », déplore ce membre historique des Barbarians Havrais, par ailleurs commercial dans le secteur de l’informatique.
« Les joueurs doivent arrêter de se cacher »
« Je me pose aussi des questions sur Didier Digard. Ça n’engage que moi mais, parfois, le choix des hommes m’a paru étrange, tout comme certaines options tactiques. Je ne comprends pas tout, et je vois trop souvent des gars perdus sur le terrain. Mais plus globalement, les joueurs doivent arrêter de se cacher. Alors je sais bien, ça fait un an que les résultats sont tristes, qu’Elsner avait compris que ce ne serait pas jouable, mais il n’en reste pas moins que la douche froide, elle est surtout due au comportement des joueurs sur de trop nombreux matches. Les voir se faire piétiner comme à Marseille (1-5), alors que nous, on a fait trente heures de car pour les soutenir, c’est inadmissible. Quand tu vois la rage d’un Sangante lorsqu’il gagne un gros duel, il est là l’exemple à suivre. J’espère que les recrues vont insuffler une nouvelle dynamique. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Jamais utilisé depuis son retour de prêt, Yann Kitala devrait s’engager avec Beerschot (Belgique). L’attaquant va être libéré de son contrat et va permettre au HAC de recruter.
Yann Kitala a joué quelques matchs de pré-saison cet été
Espéré depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le départ de Yann Kitala semble se concrétiser.
Selon les informations de nos confrères de Foot Mercato que nous sommes en mesure de confirmer, l’attaquant âgé de 26 ans devrait rejoindre Beerschot (Belgique) dans les heures qui viennent.
Pour faciliter ce transfert, le HAC devrait le libérer de ses cinq derniers mois de contrat. Grâce aux économies faites sur son salaire, le club doyen pourrait ensuite être en mesure d’enregistrer l’arrivée de Junior Mwanga, jeune milieu de terrain prêté par Strasbourg.
Pas une minute en Ligue 1
Pour rappel, Yann Kitala avait rejoint le HAC en juillet 2022. Auteur de deux buts et de quatre passes décisives, il avait eu un rôle à jouer lors de la montée des Ciel et Marine en Ligue 1. Il n’a toutefois jamais pu jouer à ce niveau. Prêté à Almere (Pays-Bas) lors du dernier exercice, l’ancien de Sochaux n’a pas joué la moindre minute avec le HAC cette saison.
Kitala ne devrait pas être le seul à quitter la cité portuaire puisque Samuel Grandsir devrait signer à Caen en fin d’après-midi. Absent du groupe pour aller défier Angers, Oussama Targhalline, lui, n’a toujours pas reçu la moindre offre.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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J-1 avant le coup d’envoi du duel entre Angers SCO, treizième, et le HAC, lanterne rouge, match comptant pour la vingtième journée de Ligue 1. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Mahamadou Diawara débutera la rencontre.
Pendant que Samuel Grandsir se prépare à signer au SM Caen, que Yann Kitala se dirige vers la Belgique et les rangs de Beerschot et qu’Oussama Targhalline attend à la maison que sa situation s’éclaircisse, les Ciel et Marine se préparent à disputer un match presque couperet, ce dimanche à Angers.
Retour de Kechta
Et pour cette échéance ô combien décisive, Didier Digard a décidé de s’appuyer sur toutes ses recrues disponibles, sachant que le Strasbourgeois Junior Mwanga est dans l’attente de sa qualification. Ainsi, sur le flanc gauche de la défense, Fodé Ballo-Touré (ex-AC Milan, Ita) effectuera ses grands débuts, sur une ligne où se positionneront également Gautier Lloris, Étienne Youte et Arouna Sangante.
Au cœur de l’entrejeu, c’est Mahamadou Diawara, arrivé de Lyon, qui signera sa première titularisation, aux côtés de Loïc Nego et de Yassine Kechta, remplaçant lors des trois dernières journées. Enfin, devant, l’Égyptien Ahmed Hassan (ex-Rio Ave, Por) sera lui aussi titulaire pour la première fois, sur le front d’une attaque – sur les bases d’un 4-3-3 – qui verra Josué Casimir et Antoine Joujou animer les ailes.
La composition : Gorgelin – Sangante (cap), Youte, Lloris, Ballo-Touré – Nego, Diawara, Kechta – Casimir, Hassan, Joujou
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le Havre AC croyait pourtant tenir sa première victoire en 2025. Ce dimanche 2 février 2025, les Ciel et Marine ont été tenu en échec par Angers (1-1). Une rencontre marquée par deux « rouges » distribués après un quart d’heure de jeu et une égalisation dans les arrêts de jeu.
Antoine Joujou a livré une très bonne première période
Des fautes, des cartons rouges, une bagarre et au final un match nul. Ce dimanche 2 février 2025, le HAC n’a pu ramener les trois points de son déplacement sur la pelouse d’Angers- (1-1). Les Ciel et Marine n’en sont pourtant pas passés bien loin.
Les premières minutes sont d’une tension extrême. Le latéral droit angevin Raolisoa (10e) et Arouna Sangante (16e) sont sévèrement expulsés par un arbitre quelque peu dépassé par les événements. Après une demi-heure où le football a presque été secondaire, les deux équipes tentent de développer du jeu.
A quelques minutes près...
Le HAC se crée les meilleures occasions mais Ahmed Hassan manque l’occasion, à trois reprises (35e, 39e, 41e), d’ouvrir le score. Les débats s’équilibrent en seconde période. Angevins et Havrais se procurent des occasions et les visiteurs sont d’abord récompensés. Entré quelques minutes auparavant, André Ayew se jette pour reprendre un bon centre de Josué Casimir et trompe Fofana (73e). Seulement, le HAC recule après son but. Avant de céder en fin de match. Hanin profite d’un cafouillage dans la surface pour permettre à Angers de recoller (90e). Frustrant.
À Angers, Angers SCO- Havre AC 1-1 (0-0)
Arbitre : M. Pignard.
But pour Angers : Hanin (90e) ; pour le HAC : Ayew (73e).
Avertissements à Angers : Abdelli (25e), Bamba (51e) ; au HAC : Nego (2e), Sangante (16e), Casimir (25e), Lloris (80e).
Carton rouge à Angers : Raolisoa (10e), au Havre : Sangante (16e).
Angers SCO : Fofana – Lefort, Hanin, Biumla, Raolisoa – Aholou (Kalumba, 79e), Belkebla, Abdelli – Allevinah (Bamba, 46e), El-Melali (Ferhat, 74e), Lepaul (Niane, 74e).
Entraîneur : Alexandre Dujeux.
Havre AC : Gorgelin – Sangante (cap), Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 28e) – Nego, Kechta (Salmier, 84e), Diawara (Ndiaye, 69e)- Joujou (Soumaré, 46e), Casimir, Hassan (Ayew, 69e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Ligue 1. Angers Sco arrache le match nul au bout du suspense face au Havre AC et évite le pire
Dimanche 2 février, Angers Sco a arraché le point du match nul face au Havre AC en toute fin de rencontre grâce à Florent Hanin. La rencontre de la 20e journée de Ligue 1 a été marquée par deux exclusions en première mi-temps. C’est dur pour Le Havre, qui reste lanterne rouge.
FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE
Ouest-France Thibault BRETON
C’est un match nul que les Angevins peuvent (presque) célébrer comme une victoire tant le scénario de la rencontre a été dingue ce dimanche 2 février au stade Raymond-Kopa. Mené 0-1 par Le Havre jusqu’à la 90e minute après le but d’André Ayew (73'), le Sco a arraché le point du match nul grâce à un but de son défenseur Florent Hanin au bout du temps réglementaire (90'). Une égalisation qui évite le pire pour les hommes d’Alexandre Dujeux face à la lanterne rouge du championnat.
Deux exclusions, Hanin en sauveur
Après un premier acte très tendu provoqué par deux exclusions de Raolisoa (10') puis Sangante (16'), les deux équipes se neutralisaient à la pause sans avoir montré grand-chose à 10 contre 10. En seconde période, la tension était moindre et le jeu pouvait se déployer. Si les deux équipes avaient des opportunités, cela a d’abord tourné en faveur des Normands grâce à la belle inspiration d’André Ayew, tout juste entré en jeu. Mais face au bloc très bas des hommes de Didier Digard, le Sco n’a rien lâché et a trouvé la faille grâce à Florent Hanin. Une belle récompense pour le joueur formé au Havre, comme souvent très volontaire ce dimanche.
Les temps forts
10'
16'
73'
90'
La feuille de match
Angers (4-2-3-1) : Fofana - Raolisoa (10'
But : Florent Hanin (90')
Remplaçants : Zinga, Bamba, Courcoul, Belkhdim, Capelle, Lopy, Kalumba, Ferhat, Niane
Entraîneur : Alexandre Dujeux
Le Havre (5-2-3) : Gorgelin - Nego (2'
But : André Ayew (73')
Remplaçants : Desmas, Pembele, Salmier, Zouaoui, Confais, Ndiaye, Ayew, Sabbi, Soumaré
Entraîneur : Didier Digard
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Resté sur le banc ce dimanche à Angers (1-1), Emmanuel Sabbi a sans doute effectué son dernier déplacement avec le HAC. L’international US pourrait en effet s’envoler pour la MLS, direction le Canada.
Emmanuel Sabbi pourrait quitter le HAC pour la MLS
Ce n’est pas encore fait, mais les discussions semblent très avancées. Ce dimanche, au terme du duel engagé entre Angers et le HAC (1-1), l’information selon laquelle Emmanuel Sabbi pourrait quitter la Porte Océane et la Ligue 1 a été confirmée. L’international US devrait en effet rejoindre la Major League Soccer (MLS), un championnat qu’il est sans doute en passe de découvrir sous le maillot de la franchise canadienne, le Vancouver Whitecaps FC.
Muet cette saison
Sous contrat jusqu’en 2027, l’attaquant de 28 ans, auteur de cinq buts la saison passée, est resté muet lors de ses quinze apparitions sous les ordres de Didier Digard. Il serait ainsi le cinquième joueur à disparaître des rangs havrais cet hiver, après Steve Ngoura (Cercle Bruges, Bel), Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Tur), Yann Kitala (Beerschot, Bel) et Samuel Grandsir, dont l’officialisation de son arrivée au SM Caen se fait attendre.
Par Benoît Donckele et Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Au terme d’un match on ne peut plus tendu, voire heurté, marqué par deux expulsions lors du premier quart d’heure, le Havre AC a dû se contenter d’un nul (1-1), alors qu’Ayew avait ouvert le score, ce dimanche 2 février 2025 à Angers.
Antoine Joujou et les Havrais peuvent avoir des regrets d’être passés près d’une bien belle opération comptable
Durant un peu plus d’un quart d’heure, ils ne l’avaient plus en main cette lanterne rouge. Placés qu’ils étaient sur la voie d’un cinquième succès, via ce but d’Ayew (0-1, 73e), son troisième de la saison. Mais ils ont fini par reculer, beaucoup, par craquer surtout, à la dernière minute du temps réglementaire, sonnés, à défaut d’être assommés, par l’un des Havrais du SCO, Florent Hanin, quand l’autre Havrais d’Angers, Himad Abdelli avait climatisé le Stade Océane à l’aller (1-0, 13e j.). Alors, ils l’ont reprise cette lanterne rouge, celle avec laquelle ils voyageront au moins jusqu’à Lille samedi 8 février 2025 (19 heures).
« Ce sont deux points de perdus. Ce qu’on a fait à la fin ne ressemble pas à ce qu’on fait la semaine. Je veux bien prendre des buts en jouant, plutôt qu’en reculant », déclarait Didier Digard au terme d’une rencontre disputée sur fond de tension, parfois extrême. En témoigne ce premier quart d’heure lunaire. Celui durant lequel M. Pignard, l’arbitre, expulsa tout d’abord l’Angevin Raolisoa, pour un tacle qui abîma certes la cheville de Joujou, sans que cela ne vaille le rouge (10e), puis envoya Sangante directement au vestiaire, après que le capitaine havrais, au pied haut, eût involontairement essuyé ses crampons sur le visage de Lepaul (15e). Une expulsion venue ponctuer un instant où les Ciel et Marine s’étaient mis eux-mêmes en difficulté…
Que d’occasions pour le HAC
La tension ne cessait de monter d’un cran, Casimir et Abdelli étaient sur le point d’en venir aux mains (24e), alors que Fodé Ballo-Touré, sévèrement taclé par Belkebla, avait laissé une cheville sur le pré quelques secondes plus tôt (23e), contraint qu’il fut à sortir, sans que M. Pignard, en perdition, ne trouve quoi que ce soit à redire sur le geste de l’Angevin. Sangante dehors, Ballo-Touré, pour sa première, obligé de se mettre à la disposition du staff médical… Tous les plans élaborés dans la semaine, et notamment cette option visant à faire monter d’un cran Youte, dans un rôle de sentinelle, tombaient à l’eau. À la pause, il fallut encore à Digard revoir ses plans, puisque Joujou, très inspiré jusqu’alors, dut, à son tour, jeter l’éponge (cheville).
Néanmoins, malgré ces nombreux faits de jeu, le HAC, jamais mis en réel danger lors des quarante-cinq premières minutes, eut trois occasions nettes de faire mouche, les trois au bout du pied d’un Hassan pas assez incisif (35e, 39e et 42e). Par la suite, ce sont encore les Ciel et Marine qui se montraient menaçants, par Soumaré (47e), Casimir (61e), Hassan (62e) et Kechta (71e). Sans réussite, celle-là même qui permit à Ayew, sur un centre de Casimir, d’ouvrir le score (0-1, 73e).
Quant aux Angevins, à l’exception de ce duel perdu par Lepaul face à un Gorgelin remarquable (55e), ils peinaient à faire douter une défense havraise finalement privée d’un clean sheet à la 90e. Cela aurait été le premier depuis le 24 novembre 2024. Date à laquelle les Havrais avaient signé à Nantes leur quatrième - et dernier - succès (2-0). Un maigre bilan qu’il s’agira de soigner au plus vite, même si le prochain rendez-vous, à Lille, n’est guère propice au retour d’un optimisme sans faille. Oui, à Angers, le HAC a sans doute réalisé sa meilleure prestation depuis des mois, mais cela ne suffit toujours pas...
À Angers, Angers SCO- Havre AC 1-1 (0-0)
Arbitre : M. Pignard.
But pour Angers : Hanin (90e) ; pour le HAC : Ayew (73e).
Avertissements à Angers : Abdelli (25e), Bamba (51e) ; au HAC : Nego (2e), Sangante (16e), Casimir (25e), Lloris (80e).
Carton rouge à Angers : Raolisoa (10e), au Havre : Sangante (16e).
Angers SCO : Fofana – Lefort, Hanin, Biumla, Raolisoa – Aholou (Kalumba, 79e), Belkebla, Abdelli – Allevinah (Bamba, 46e), El-Melali (Ferhat, 74e), Lepaul (Niane, 74e).
Entraîneur : Alexandre Dujeux.
Havre AC : Gorgelin – Sangante (cap), Youte, Lloris, Ballo-Touré (Zouaoui, 28e) – Nego, Kechta (Salmier, 84e), Diawara (Ndiaye, 69e)- Joujou (Soumaré, 46e), Casimir, Hassan (Ayew, 69e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après le nul concédé en toute fin de rencontre sur la pelouse d’Angers (1-1) ce dimanche 2 février 2025. Une rencontre où les recrues hivernales ont connu des fortunes diverses.
Ahmed Hassan aurait pu ouvrir le score à trois reprises en première période
Gorgelin (5) : il a longtemps tenu son premier clean-sheet de la saison. Peu inquiété en première période, il s’interpose en revanche avec brio dans les pieds de Lepaul dix minutes après le retour des vestiaires (55e). Ses bonnes prises de balle ont longtemps soulagé l’arrière-garde havraise. Il ne peut rien sur l’égalisation (90e).
Nego (5) : averti dès le début de la rencontre (2e), l’international hongrois a joué avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête durant tout le reste du match sans jamais faire le geste de trop. Il n’a jamais été dépassé par El-Melali, son vis-à-vis. On aurait quand même aimé en voir davantage sur le plan offensif. Sa qualité de centre étant trop insuffisante.
Sangante voit rouge
Sangante (non noté) : Expulsé pour un coup de pied au visage de Lepaul qui semblait pourtant bien involontaire (16e), il a été renvoyé aux vestiaires avant de pouvoir transpirer.
Lloris (6) : encore un bon match à mettre à son crédit. Impérial de la première à la dernière minute du temps réglementaire, Lloris aurait même pu être le sauveur des Ciel et Marine dans le temps additionnel mais son tacle désespéré n’est pas parvenu à empêcher Hanin d’égaliser (90e). Sa performance aurait mérité un autre résultat.
Ballo-Touré (non noté) : on imagine sa frustration. Titulaire pour la première fois avec le HAC, et pour la première fois depuis le 1er novembre 2023, son match s’est arrêté prématurément lorsque Allevinah s’est écroulé sur sa cheville (24e). Une faute non signalée par M. Pignard, l’arbitre. Appelé à le remplacer, Zouaoui (5) a pris la relève avec sérieux.
Youte (5) : positionné, à la surprise générale, en sentinelle pour défendre quasi exclusivement sur Abdelli, on n’a pas attendu longtemps avant de le retrouver en défense centrale. La faute à l’expulsion de Sangante (16e). Si ses dernières sorties n’avaient pas été très convaincantes, Youte a, cette fois, su se montrer rassurant.
Kechta (5) : Relancé comme titulaire après sa prestation manquée au Vélodrome, Kechta n’a pas déçu. Son duo avec Diawara s’est révélé très complémentaire. Il lance parfaitement Ahmed Hassan en profondeur mais l’Égyptien perd son duel face à Fofana (41e). Il est chanceux de terminer le match sans avoir récolté de carton jaune.
Diawara, déjà patron
Diawara (6) : il faudra se lever tôt pour lui prendre sa place de titulaire. Pour sa première dans le onze, le jeune milieu de terrain prêté par l’Olympique Lyonnais a été rayonnant. Au four et au moulin, Diawara a été le meilleur récupérateur havrais. Ses projections vers l’avant ont souvent été percutantes. Perclus de crampes, il est remplacé par Ndiaye (70e).
Joujou (6) : pris en grippe par le public angevin après avoir provoqué l’expulsion de Raolisoa (10e), il n’a cessé de mettre le feu dans son couloir gauche. Il offre un ballon de but à Hassan que l’Égyptien ne parvient pas à mettre au fond (35e). Touché à la cheville, il est remplacé à la pause par un Soumaré (4) dont l’entrée n’a pas été convaincante.
Casimir (5) : brassard de capitaine autour du bras après l’expulsion de Sangante, Casimir s’est comporté en leader. Il n’hésite pas à se prendre le bec avec les Angevins lorsque ces derniers refusent de sortir le ballon après la blessure de Ballo-Touré (24e). Sa débauche d’énergie est récompensée par un centre décisif coupé par Ayew (73e). Il affiche toutefois un déchet technique trop important sur certaines séquences.
Hassan (4) : il a eu les occasions pour inscrire son premier but avec le HAC mais n’en a converti aucune. L’Égyptien manque de promptitude pour pousser une offrande de Joujou dans le but vide (35e) et ne pique pas assez son ballon devant Fofana (41e). Entre ces deux situations, il passe tout près de marquer l’un des buts de la saison d’un magnifique enchaînement en pivot (39e). Un match frustrant, à l’image du résultat final.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Alors qu’ils avaient pourtant le match en main après l’ouverture du score d’André Ayew, les Ciel et Marine ont soudainement reculé avant d’être punis par Angers. Didier Digard a évoqué la « peur de gagner » en conférence de presse ce dimanche 2 février 2025.
Loïc Nego a retardé l’égalisation angevine
On joue alors la 73e minute ce dimanche 2 février 2025. Tout juste entré en jeu, André Ayew se jette pour venir couper un centre tendu de Josué Casimir. Sa reprise du pied gauche fige Fofana et vient se loger dans le petit filet du portier angevin. Le HAC est devant à un peu plus d’un quart d’heure du terme de la rencontre.
Un avantage fort mérité au vu des nombreuses situations que se sont procurées les Ciel et Marine avant l’ouverture du score. Si Ahmed Hassan avait converti l’une des quatre occasions, le troisième but d’Ayew cette saison aurait même pu être synonyme de break pour le club doyen. Malheureusement, le HAC est resté à portée d’Angers. Et la peur s’est soudainement emparée des esprits havrais. La peur de gâcher une prestation jusqu’ici plus qu’aboutie. La peur de laisser filer trois points ô combien importants dans la course au maintien. La peur de manquer l’occasion de quitter la dernière place du championnat. La peur de gagner tout simplement.
« On a manqué de confiance en nous »
Alors, les Hacmen se sont soudainement mis à reculer. Eux, qui n’avaient pourtant presque jamais été mis en danger par des locaux jusqu’ici peu inspirés. Pendant que les Ciel et Marine se contentaient de serrer les lignes dans leur camp, le SCO a fait circuler le ballon, pris confiance avant de finalement trouver l’ouverture, avec un brin de réussite, par l’intermédiaire d’Hanin. « Ce sont deux points de perdu. Ce qu’on a fait à la fin ne ressemble pas à ce qu’on a fait la semaine, pestait d’ailleurs Didier Digard en conférence de presse. Je préfère sincèrement que l’on prenne des buts en essayant de jouer qu’en reculant. On a manqué de confiance en nous pour aller au bout des choses. La situation dans laquelle on se trouve fait que nous avons peut-être cette peur de gagner. »
En remplaçant un Yassine Kechta perclus de crampes par Yoann Salmier (84e), l’entraîneur du HAC a peut-être aussi envoyé des signaux négatifs à ses hommes. Même s’il ne disposait pas vraiment d’autres solutions sur le banc. Capitaine des Ciel et Marine après l’expulsion d’Arouna Sangante, Josué Casimir refuse toutefois de parler de peur de gagner. « Je vois ce que vous voulez dire mais je ne partage pas totalement ce constat, avance-t-il. Par contre, il est vrai que l’on a beaucoup plus jeté la balle après l’ouverture du score. Les mauvais résultats de ces dernières semaines ne nous aident pas à rester sereins. »
Il va pourtant falloir que les Ciel et Marine se fassent violence pour s’en sortir. En laissant échapper un premier succès en Ligue 1 depuis le 24 novembre dernier, le HAC figure toujours à la dernière place du championnat. À quatre points de Saint-Etienne, barragiste.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Outre les deux points perdus par le HAC, dimanche 2 février 2025 à Angers (1-1), ce sont deux éléments, titularisés à Raymond-Kopa, qui ne pourront être du déplacement à Lille, samedi 8 février (19 heures) pour le compte de la 21e journée de Ligue 1.
Touché à une cheville, Fodé Ballo-Touré ne pourra ce samedi défier le LOSC, club dont il a défendu les couleurs durant une saison et demie
Déjà deux coups durs dans l’optique d’un défi avec des Lillois quasi insatiables – une seule défaite entre les 5e et 20e journées – match programmé ce samedi 8 février 2025 à Pierre-Mauroy (19 heures). Deux absences d’ores et déjà actées.
Retour face à l’OGC Nice ?
Celle d’Antoine Joujou, rapidement touché à la cheville sur la pelouse du SCO – l’Angevin Raolisoa fut d’ailleurs sévèrement expulsé (10e) – et celle de Fodé Ballo-Touré, dont la première sous le maillot du HAC ne dura qu’à peine plus de vingt minutes, stoppé lui aussi par une cheville douloureuse à la suite d’un tacle très appuyé de Belkebla – l’Angevin n’eut pas la moindre remontrance la part de M. Pignard.
Néanmoins, même s’il s’agit bien évidemment de rester prudent, Joujou, sorti à la pause à Angers, et Ballo-Touré, remplacé dès la 28e minute, devraient être en mesure de renouer avec la compétition dès le dimanche 16 février et la réception de l’OGC Nice (17 h 15).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Alors que le HAC espérait que la liste des départs s’allongerait un peu plus dans les dernières heures du mercato d’hiver, seul Yohann Salmier a quitté les rangs afin de s’engager en faveur de Clermont Foot (L2).
Yoann Salmier quitte le HAC pour rejoindre Clermont Foot
Après Christopher Opéri (Istanbul Basaksehir, Tur), après Steve Ngoura (Cercle Bruges, Bel), après Samuel Grandsir (Caen) et après Emmanuel Sabbi, dont le transfert à Vancouver (Can, MLS), pour un peu plus d’1 M€, a été validé par les dirigeants havrais, d’autres départs auraient pu animer l’ultime journée du mercato d’hiver.
Comme celui de Yann Kitala par exemple, parti à Anvers où l’attendait le staff médical du Beerschot VA. Seulement voilà, l’attaquant havrais a rapidement quitté la Belgique, les conclusions de la visite médicale ayant visiblement semé le doute dans l’esprit des dirigeants de Beerschot. Visite pourtant qualifiée de succinctes…
Pour Targhalline, Youte et Sangante, rien
Yann Kitala, dont le nom a circulé à Annecy comme lors des deux ou trois dernières périodes de mercato, n’a donc toujours pas trouvé de porte de sortie. Tout comme Oussama Targhalline, annoncé vendredi en instance de départ, envoyé à Schalke 04 (All) par la rumeur, mais privé d’offres concrètes. Des offres dont n’ont pas bénéficié non plus, ni Étienne Youte, ni Arouna Sangante, pour ne citer qu’eux.
Dans le money time de ce marché d’hiver, seul Yoann Salmier a donc vu son avenir changer de décor. Un an et demi après son arrivée en provenance de Troyes, le défenseur de 32 ans se dirige vers Clermont Foot (L2), là où il retrouvera Laurent Batlles, l’entraîneur avec lequel il a vécu une accession, de L2 en L1, sous le maillot de l’ESTAC (2020-21). Qualifié au HAC de bon soldat, Salmier, qui avait dans un premier temps repoussé l’offre clermontoise dans l’après-midi de ce lundi, aura disputé trente-trois matches de L1 en ciel et marine.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.