https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... 25/1507278
Le HAC toujours parmi les plus beaux maillots chaque année
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Vidéo : on a noté tous les maillots de Ligue 1 de la saison 2024-2025
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Le HAC toujours parmi les plus beaux maillots chaque année
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : « Je suis devenu un fervent supporter du HAC », dit Alexandre Bonnet
Un joueur, deux maillots. Avant le déplacement à Toulouse, dimanche 15 septembre 2024 (17 heures), nous avons retrouvé Alexandre Bonnet, formé et révélé au Téfécé. Un milieu offensif dont la carrière s’est essentiellement écrite à l’encre ciel et marine.
Avec 461 matches au compteur, Alexandre Bonnet, formé au Toulouse FC, est le joueur qui a le plus souvent porté le maillot du HAC
Mieux que Jean-Michel Lesage (350 matches), plus fort que Jean-Pascal Fontaine (375), plus impressionnant qu’André Bihel (450). Lors de ses treize années dédiées au Havre AC, Alexandre Bonnet (38 ans le mois prochain) a en effet enfilé à 461 reprises, toutes compétitions confondues, le maillot du « Doyen ». Record à battre ! La tranche la plus épaisse d’une carrière débutée dans les rangs du Toulouse FC. Troisième épisode de « Paroles d’ex ».
Votre aventure avec QRM s’est achevée en mai dernier, au terme d’une saison douloureuse, personnellement et collectivement. S’adresse-t-on aujourd’hui à un tout frais retraité ?
« Non. Je suis sans club mais vu la saison que je viens de vivre sur le plan sportif, je ne me vois pas stopper ma carrière là-dessus. J’ai cravaché pour revenir et j’aimerais finir sur du plaisir, du jeu. Je me laisse jusqu’au mercato d’hiver. »
Cravacher pour revenir, cela renvoie à ce mois d’octobre 2023, à cette opposition et ce maudit clin d’œil du destin…
« Oui, parce que c’est face au HAC que je me suis blessé (NDLR : rupture des ligaments croisés), sur le terrain d’entraînement de Soquence, à la suite d’un choc avec mon Nabilou (Alioui). Mais le fait que ce soit arrivé au Havre, avec tout ce que cela comporte émotionnellement pour moi, m’a poussé à me battre pour revenir. »
« J’aimerais essayer d’entraîner, voir si ça colle avec ma personnalité »
Et s’il fallait que ça s’arrête, que deviendrait Alexandre Bonnet ?
« Je me pose tranquillement la question. J’avais repris mes études (un « DU » STAPS), j’ai également suivi une formation de scouting et j’aimerais rapidement passer le BEF (Brevet d’entraîneur de football). »
Devenir entraîneur, est-ce un réel objectif ?
« Pas forcément. Mais j’aimerais quand même essayer d’entraîner, voir si ça colle avec ma personnalité et mes envies. »
Vous vivez à Honfleur, soit non loin de Deauville. Vous sachant libre, les dirigeants de l’AS Trouville-Deauville (R1) ne vous ont-ils pas approché ?
« Oui, mais j’ai décliné. Je ne me voyais pas être absent de la maison quatre à cinq soirs par semaine. »
Normand d’adoption, seriez-vous prêt à vous éloigner de la région ?
« C’est un autre problème… Sauf projet très intéressant, je n’ai pas vraiment l’intention de bouger. Je sais que ça limite les perspectives, mais je suis chez moi ici. »
« Il y a eu de la colère, de l’injustice, mais ça fait partie d’une carrière »
Et ici, c’est proche du Havre, proche du HAC, là où vous avez donné treize années de votre vie. Qu’en reste-t-il ?
« Que du bon, j’y ai vécu de très bons moments, j’y ai fait de belles rencontres, que ce soit des joueurs, des entraîneurs et des salariés. Quand je parle du HAC, ce n’est que du bonheur. »
Ce club vous a quand même joué un vilain tour, puisque la saison qui a suivi votre départ, c’est l’accession que le HAC décrochait enfin…
« Je n’ai aucun regret à avoir. Je pense avoir toujours été à bloc, à fond. Aujourd’hui, je suis surtout très heureux de voir le virage qu’a su prendre le club, son évolution. Je suis devenu un fervent supporter du HAC, comme le sont aussi mes enfants. »
Le scénario et l’atmosphère de ce match de play-off à Ajaccio, en mai 2018, vous restent-ils gravés ?
« À vie ! Comme ce match face à Bourg-en-Bresse (NDLR : mai 2016, dernière journée, victoire 5-0 du HAC, alors qu’un sixième but aurait propulsé les Ciel et Marine en L1). Ce sont des moments vraiment particuliers dans une carrière. À Ajaccio, il y a eu de la colère, de l’injustice, mais ça fait partie d’une carrière. »
« Quelle blague, quelle supercherie ç’a été ! »
Parmi les sept entraîneurs que vous avez croisés, à Saint-Laurent puis à Soquence, lequel vous a le plus marqué ?
« J’avais beaucoup de respect pour Erick Mombaerts (déc. 2012 – déc. 2014), car il avait une philosophie de jeu incroyable. J’ai aussi aimé Bob Bradley (nov. 2015 – oct. 2016), son intensité, sa culture différente. Mais Mombaerts, c’est surtout celui qui m’a lancé à Toulouse. »
Qui dit Mombaerts, dit époque où Christophe Maillol a « animé » le quotidien du HAC…
« Quelle blague, quelle supercherie ç’a été ! C’est ce qu’on n’aime pas dans le foot, ces gens qui s’imposent et qui au final, se foutent de la gueule du monde. »
Et du Toulouse FC, quels souvenirs en gardez-vous ?
« C’est l’endroit où tout a commencé, où j’ai pu goûter à la L1 dès l’âge de 18 ans, lorsque Mombaerts m’a lancé dans le grand bain. C’était au Parc des Princes. Même si je n’ai pas énormément joué, on a fait de belles saisons, j’y ai fréquenté de super-joueurs. C’était ma jeunesse, des années sympas durant lesquelles j’ai pu profiter de cette belle ville de Toulouse. »
Alexandre Bonnet en bref...
Né le 17 octobre 1986 à La Roche-sur-Yon
Formé au Toulouse FC
2005-2007 : Toulouse, 28 matches (L1)
2007-2008 : Sedan, 36 matches (L2)
2008-2009 : Toulouse, 16 matches (L1)
2009-2022 : HAC, 435 matches (L2)
2022-2024 : QRM, 39 matches (L2)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Un joueur, deux maillots. Avant le déplacement à Toulouse, dimanche 15 septembre 2024 (17 heures), nous avons retrouvé Alexandre Bonnet, formé et révélé au Téfécé. Un milieu offensif dont la carrière s’est essentiellement écrite à l’encre ciel et marine.
Avec 461 matches au compteur, Alexandre Bonnet, formé au Toulouse FC, est le joueur qui a le plus souvent porté le maillot du HAC
Mieux que Jean-Michel Lesage (350 matches), plus fort que Jean-Pascal Fontaine (375), plus impressionnant qu’André Bihel (450). Lors de ses treize années dédiées au Havre AC, Alexandre Bonnet (38 ans le mois prochain) a en effet enfilé à 461 reprises, toutes compétitions confondues, le maillot du « Doyen ». Record à battre ! La tranche la plus épaisse d’une carrière débutée dans les rangs du Toulouse FC. Troisième épisode de « Paroles d’ex ».
Votre aventure avec QRM s’est achevée en mai dernier, au terme d’une saison douloureuse, personnellement et collectivement. S’adresse-t-on aujourd’hui à un tout frais retraité ?
« Non. Je suis sans club mais vu la saison que je viens de vivre sur le plan sportif, je ne me vois pas stopper ma carrière là-dessus. J’ai cravaché pour revenir et j’aimerais finir sur du plaisir, du jeu. Je me laisse jusqu’au mercato d’hiver. »
Cravacher pour revenir, cela renvoie à ce mois d’octobre 2023, à cette opposition et ce maudit clin d’œil du destin…
« Oui, parce que c’est face au HAC que je me suis blessé (NDLR : rupture des ligaments croisés), sur le terrain d’entraînement de Soquence, à la suite d’un choc avec mon Nabilou (Alioui). Mais le fait que ce soit arrivé au Havre, avec tout ce que cela comporte émotionnellement pour moi, m’a poussé à me battre pour revenir. »
« J’aimerais essayer d’entraîner, voir si ça colle avec ma personnalité »
Et s’il fallait que ça s’arrête, que deviendrait Alexandre Bonnet ?
« Je me pose tranquillement la question. J’avais repris mes études (un « DU » STAPS), j’ai également suivi une formation de scouting et j’aimerais rapidement passer le BEF (Brevet d’entraîneur de football). »
Devenir entraîneur, est-ce un réel objectif ?
« Pas forcément. Mais j’aimerais quand même essayer d’entraîner, voir si ça colle avec ma personnalité et mes envies. »
Vous vivez à Honfleur, soit non loin de Deauville. Vous sachant libre, les dirigeants de l’AS Trouville-Deauville (R1) ne vous ont-ils pas approché ?
« Oui, mais j’ai décliné. Je ne me voyais pas être absent de la maison quatre à cinq soirs par semaine. »
Normand d’adoption, seriez-vous prêt à vous éloigner de la région ?
« C’est un autre problème… Sauf projet très intéressant, je n’ai pas vraiment l’intention de bouger. Je sais que ça limite les perspectives, mais je suis chez moi ici. »
« Il y a eu de la colère, de l’injustice, mais ça fait partie d’une carrière »
Et ici, c’est proche du Havre, proche du HAC, là où vous avez donné treize années de votre vie. Qu’en reste-t-il ?
« Que du bon, j’y ai vécu de très bons moments, j’y ai fait de belles rencontres, que ce soit des joueurs, des entraîneurs et des salariés. Quand je parle du HAC, ce n’est que du bonheur. »
Ce club vous a quand même joué un vilain tour, puisque la saison qui a suivi votre départ, c’est l’accession que le HAC décrochait enfin…
« Je n’ai aucun regret à avoir. Je pense avoir toujours été à bloc, à fond. Aujourd’hui, je suis surtout très heureux de voir le virage qu’a su prendre le club, son évolution. Je suis devenu un fervent supporter du HAC, comme le sont aussi mes enfants. »
Le scénario et l’atmosphère de ce match de play-off à Ajaccio, en mai 2018, vous restent-ils gravés ?
« À vie ! Comme ce match face à Bourg-en-Bresse (NDLR : mai 2016, dernière journée, victoire 5-0 du HAC, alors qu’un sixième but aurait propulsé les Ciel et Marine en L1). Ce sont des moments vraiment particuliers dans une carrière. À Ajaccio, il y a eu de la colère, de l’injustice, mais ça fait partie d’une carrière. »
« Quelle blague, quelle supercherie ç’a été ! »
Parmi les sept entraîneurs que vous avez croisés, à Saint-Laurent puis à Soquence, lequel vous a le plus marqué ?
« J’avais beaucoup de respect pour Erick Mombaerts (déc. 2012 – déc. 2014), car il avait une philosophie de jeu incroyable. J’ai aussi aimé Bob Bradley (nov. 2015 – oct. 2016), son intensité, sa culture différente. Mais Mombaerts, c’est surtout celui qui m’a lancé à Toulouse. »
Qui dit Mombaerts, dit époque où Christophe Maillol a « animé » le quotidien du HAC…
« Quelle blague, quelle supercherie ç’a été ! C’est ce qu’on n’aime pas dans le foot, ces gens qui s’imposent et qui au final, se foutent de la gueule du monde. »
Et du Toulouse FC, quels souvenirs en gardez-vous ?
« C’est l’endroit où tout a commencé, où j’ai pu goûter à la L1 dès l’âge de 18 ans, lorsque Mombaerts m’a lancé dans le grand bain. C’était au Parc des Princes. Même si je n’ai pas énormément joué, on a fait de belles saisons, j’y ai fréquenté de super-joueurs. C’était ma jeunesse, des années sympas durant lesquelles j’ai pu profiter de cette belle ville de Toulouse. »
Alexandre Bonnet en bref...
Né le 17 octobre 1986 à La Roche-sur-Yon
Formé au Toulouse FC
2005-2007 : Toulouse, 28 matches (L1)
2007-2008 : Sedan, 36 matches (L2)
2008-2009 : Toulouse, 16 matches (L1)
2009-2022 : HAC, 435 matches (L2)
2022-2024 : QRM, 39 matches (L2)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : avec Didier Digard, Loïc Nego, le « piston » du HAC, a retrouvé la confiance
Titulaire indiscutable depuis le début de la saison, Loïc Nego figure comme l’un des hommes forts du Havre AC. Libéré par le départ du Luka Elsner, avec qui la relation n’était pas au beau fixe, le piston droit bénéficie de la confiance de Didier Digard.
Nego a été décisif contre l’AJ Auxerre
Quelque chose a changé dans le couloir droit du HAC. En ce début de saison, on y trouve un élément plus percutant, plus dynamique et même décisif. Pourtant, le poste, comme d’autres dans l’effectif du club doyen, n’a pas connu d’arrivée ces dernières semaines. En revanche, c’est peut-être un nouvel homme que l’on découvre en ce début de saison. La meilleure version de Loïc Nego.
Lors des trois premières journées de championnat, le latéral droit âgé de 33 ans a en effet affiché une forme étincelante. Plutôt loin de ses standards de l’année passée. Arrivé libre à l’été 2023 en provenance de Fehervar en Hongrie, l’ancien de l’AS Rome n’a pas vraiment brillé pour son premier exercice avec le maillot ciel et marine. Parfois à la hauteur, mais aussi parfois en deçà de son potentiel, Loïc Nego s’était même fait dépasser, en cours de saison, dans la hiérarchie par Arouna Sanganté ou Josué Casimir.
Une situation parfois mal vécue par l’intéressé. « Il faut reconnaître que les gars ont très bien fait leur boulot et le problème n’était pas de ne pas jouer, explique-t-il. Je n’ai pas été satisfait de mon traitement. Chaque joueur a besoin de se sentir protégé pour pouvoir continuer à donner le meilleur de lui-même. J’aime quand un coach vient m’expliquer les choses. L’année dernière, beaucoup de mes questions restaient sans réponse. »
« J’ai vite compris que j’allais aimer les idées du coach »
Aujourd’hui, l’amertume ressentie envers Luka Elsner semble être de l’histoire ancienne. Le départ du technicien slovène à Reims a aidé mais ce n’est pas tout. D’abord, Loïc Nego a pu s’aérer l’esprit avec la sélection nationale hongroise même si une blessure musculaire l’a empêché de prendre part à la moindre minute de jeu durant l’Euro. Ensuite, à son retour au Havre, le défenseur a pu découvrir Didier Digard, son nouvel entraîneur. Dès le premier échange, le contact passe bien entre les deux hommes. « C’est un coach qui connaît très bien le football, met en exergue Nego. Sa philosophie est de se porter vers l’avant et de jouer un football offensif. Cela m’a fait plaisir lorsqu’il me l’a expliqué car c’est le jeu que j’aime. On n’a pas parlé des heures mais j’ai vite compris que j’allais aimer les idées du coach. »
Ce n’est donc pas un hasard si l’international hongrois apparaît aujourd’hui plus libéré et plus audacieux dans sa position de piston. Comme en témoigne son centre dévié dans ses propres filets par Owusu après un crochet dévastateur sur Joly face à Auxerre lors de la troisième journée. Un but alors synonyme pour le HAC d’égalisation.
« Loïc a toujours eu la capacité de se projeter vers l’avant. Mon travail a été de l’aider à bien lire les situations et de lui donner des repères assez clairs pour le fixer à la bonne hauteur au bon moment, indique Didier Digard. La dynamique de l’équipe l’aide à se lâcher, à prendre des risques, parce qu’il sait que les mecs font l’effort derrière lui. »
De nouveau appelé avec la sélection hongroise durant la trêve internationale, Loïc Nego s’apprête à retrouver la Ligue 1 en pleine possession de ses moyens. Titulaire mais sorti à la mi-temps contre l’Allemagne, il est ensuite resté sur le banc face à la Bosnie. Sauf changement de dernière minute, il devrait donc tenir sa place contre Toulouse ce dimanche 15 septembre 2024. Pour le plus grand bonheur des Havrais.
Pas de casse dans les rangs du HAC
C’est une première cette saison. Sauf souci détecté lors de l’ultime séance d’entraînement de la semaine, Didier Digard ne déplorera aucun forfait, aucune incertitude, au moment de dessiner son groupe des « 20 ». À l’exception d’Élysée Logbo, toujours en phase de réathlétisation (genou), tous les Ciel et Marine peuvent ainsi prétendre être du voyage à destination de Toulouse. Tous, cela inclut donc les deux recrues les plus fraîches, à savoir Ilyes Housni, prêté par le Paris-SG, et Timothée Pembele, prêté par Sunderland (Ang). Cela inclut également Emmanuel Sabbi, forfait lors de la réception d’Auxerre (3-1, 3e j.) et remis d’une blessure à une cheville. En revanche, comme lors de la précédente échéance, la porte des « 20 » restera fermée à Étienne Youté.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Titulaire indiscutable depuis le début de la saison, Loïc Nego figure comme l’un des hommes forts du Havre AC. Libéré par le départ du Luka Elsner, avec qui la relation n’était pas au beau fixe, le piston droit bénéficie de la confiance de Didier Digard.
Nego a été décisif contre l’AJ Auxerre
Quelque chose a changé dans le couloir droit du HAC. En ce début de saison, on y trouve un élément plus percutant, plus dynamique et même décisif. Pourtant, le poste, comme d’autres dans l’effectif du club doyen, n’a pas connu d’arrivée ces dernières semaines. En revanche, c’est peut-être un nouvel homme que l’on découvre en ce début de saison. La meilleure version de Loïc Nego.
Lors des trois premières journées de championnat, le latéral droit âgé de 33 ans a en effet affiché une forme étincelante. Plutôt loin de ses standards de l’année passée. Arrivé libre à l’été 2023 en provenance de Fehervar en Hongrie, l’ancien de l’AS Rome n’a pas vraiment brillé pour son premier exercice avec le maillot ciel et marine. Parfois à la hauteur, mais aussi parfois en deçà de son potentiel, Loïc Nego s’était même fait dépasser, en cours de saison, dans la hiérarchie par Arouna Sanganté ou Josué Casimir.
Une situation parfois mal vécue par l’intéressé. « Il faut reconnaître que les gars ont très bien fait leur boulot et le problème n’était pas de ne pas jouer, explique-t-il. Je n’ai pas été satisfait de mon traitement. Chaque joueur a besoin de se sentir protégé pour pouvoir continuer à donner le meilleur de lui-même. J’aime quand un coach vient m’expliquer les choses. L’année dernière, beaucoup de mes questions restaient sans réponse. »
« J’ai vite compris que j’allais aimer les idées du coach »
Aujourd’hui, l’amertume ressentie envers Luka Elsner semble être de l’histoire ancienne. Le départ du technicien slovène à Reims a aidé mais ce n’est pas tout. D’abord, Loïc Nego a pu s’aérer l’esprit avec la sélection nationale hongroise même si une blessure musculaire l’a empêché de prendre part à la moindre minute de jeu durant l’Euro. Ensuite, à son retour au Havre, le défenseur a pu découvrir Didier Digard, son nouvel entraîneur. Dès le premier échange, le contact passe bien entre les deux hommes. « C’est un coach qui connaît très bien le football, met en exergue Nego. Sa philosophie est de se porter vers l’avant et de jouer un football offensif. Cela m’a fait plaisir lorsqu’il me l’a expliqué car c’est le jeu que j’aime. On n’a pas parlé des heures mais j’ai vite compris que j’allais aimer les idées du coach. »
Ce n’est donc pas un hasard si l’international hongrois apparaît aujourd’hui plus libéré et plus audacieux dans sa position de piston. Comme en témoigne son centre dévié dans ses propres filets par Owusu après un crochet dévastateur sur Joly face à Auxerre lors de la troisième journée. Un but alors synonyme pour le HAC d’égalisation.
« Loïc a toujours eu la capacité de se projeter vers l’avant. Mon travail a été de l’aider à bien lire les situations et de lui donner des repères assez clairs pour le fixer à la bonne hauteur au bon moment, indique Didier Digard. La dynamique de l’équipe l’aide à se lâcher, à prendre des risques, parce qu’il sait que les mecs font l’effort derrière lui. »
De nouveau appelé avec la sélection hongroise durant la trêve internationale, Loïc Nego s’apprête à retrouver la Ligue 1 en pleine possession de ses moyens. Titulaire mais sorti à la mi-temps contre l’Allemagne, il est ensuite resté sur le banc face à la Bosnie. Sauf changement de dernière minute, il devrait donc tenir sa place contre Toulouse ce dimanche 15 septembre 2024. Pour le plus grand bonheur des Havrais.
Pas de casse dans les rangs du HAC
C’est une première cette saison. Sauf souci détecté lors de l’ultime séance d’entraînement de la semaine, Didier Digard ne déplorera aucun forfait, aucune incertitude, au moment de dessiner son groupe des « 20 ». À l’exception d’Élysée Logbo, toujours en phase de réathlétisation (genou), tous les Ciel et Marine peuvent ainsi prétendre être du voyage à destination de Toulouse. Tous, cela inclut donc les deux recrues les plus fraîches, à savoir Ilyes Housni, prêté par le Paris-SG, et Timothée Pembele, prêté par Sunderland (Ang). Cela inclut également Emmanuel Sabbi, forfait lors de la réception d’Auxerre (3-1, 3e j.) et remis d’une blessure à une cheville. En revanche, comme lors de la précédente échéance, la porte des « 20 » restera fermée à Étienne Youté.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Étienne Youté et le HAC, le temps de la cohabitation...
Le temps imparti au défenseur havrais est écoulé. La fermeture, vendredi 13 septembre 2024, du dernier marché des transferts susceptible d’accueillir Étienne Youté condamne ainsi le joueur et le Havre AC à cohabiter, au moins jusqu’au mercato d’hiver.
Etienne Youté doit désormais se contenter des séances d’entraînement. Très certainement pour de longs mois encore
Il restait un ultime espoir dans le dossier « Youté ». Une dernière issue de secours afin que toutes les parties puissent se quitter dignement. Mais non… Vendredi, le rideau est tombé sur le dernier marché des transferts dit « intéressant », celui réservé aux mouvements enregistrés en Turquie. Seulement, aucun des riches pensionnaires de Süper Lig n’a transmis la moindre proposition.
Étienne Youté (22 ans), l’homme qui a snobé l’offre des Allemands d’Hoffenheim le mois dernier, convaincu qu’il trouverait un club bien plus huppé, ne s’envolera donc pas avant janvier 2025, au mieux. Période hivernale des transferts qui lui permettra, soit de partir, en échange d’un chèque bien inférieur à celui que s’apprêtait à signer le trésorier d’Hoffenheim (7 M€ plus bonus), soit de s’engager, libre, en faveur d’un club qu’il ne rejoindra qu’à l’été prochain, le défenseur havrais étant entré dans sa dernière année de contrat.
Rendez-vous autour d’une table ?
Mais en attendant qu’il ne quitte la Porte Océane, là où Mathieu Bodmer et Luka Elsner lui ont permis de sortir de l’anonymat, quelle(s) solution(s) ? En l’état, c’est la plus radicale qui est confirmée. À savoir que l’homme aux 29 matches sous le maillot du « Doyen », dont 24 en L1, s’entraînera normalement, mais verra, chaque week-end, se fermer devant lui la porte des « 20 ».
Pour le HAC, Youté ne rejouera donc plus jamais. À moins que… À moins que ses agents ne daignent se mettre autour d’une table afin de discuter des modalités d’une très hypothétique prolongation, ne serait-ce que d’un an. Dès lors, le défenseur serait en droit de renouer avec la compétition et le HAC en mesure de négocier un futur transfert. Mais de cela, les deux parties en sont loin, très loin, et certainement Youté estime-t-il plus alléchant la possibilité de recevoir, dans un peu moins d’un an, une épaisse prime à la signature. Une sombre façon d’exprimer sa reconnaissance envers un club venu l’extirper de la « B » de l’Olympiakos (Grèce) en janvier 2023… « Il comprend tout à fait la situation du club, plaide pourtant Digard en faveur de son joueur. J’espère qu’on trouvera une solution pour que tout le monde soit content. » Néanmoins, très certainement en faudra-t-il beaucoup afin que le président Roussier retrouve le sourire à l’évocation du nom de l’ex-pensionnaire des centres de formation de Troyes et de l’Inter Milan (Italie).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Le temps imparti au défenseur havrais est écoulé. La fermeture, vendredi 13 septembre 2024, du dernier marché des transferts susceptible d’accueillir Étienne Youté condamne ainsi le joueur et le Havre AC à cohabiter, au moins jusqu’au mercato d’hiver.
Etienne Youté doit désormais se contenter des séances d’entraînement. Très certainement pour de longs mois encore
Il restait un ultime espoir dans le dossier « Youté ». Une dernière issue de secours afin que toutes les parties puissent se quitter dignement. Mais non… Vendredi, le rideau est tombé sur le dernier marché des transferts dit « intéressant », celui réservé aux mouvements enregistrés en Turquie. Seulement, aucun des riches pensionnaires de Süper Lig n’a transmis la moindre proposition.
Étienne Youté (22 ans), l’homme qui a snobé l’offre des Allemands d’Hoffenheim le mois dernier, convaincu qu’il trouverait un club bien plus huppé, ne s’envolera donc pas avant janvier 2025, au mieux. Période hivernale des transferts qui lui permettra, soit de partir, en échange d’un chèque bien inférieur à celui que s’apprêtait à signer le trésorier d’Hoffenheim (7 M€ plus bonus), soit de s’engager, libre, en faveur d’un club qu’il ne rejoindra qu’à l’été prochain, le défenseur havrais étant entré dans sa dernière année de contrat.
Rendez-vous autour d’une table ?
Mais en attendant qu’il ne quitte la Porte Océane, là où Mathieu Bodmer et Luka Elsner lui ont permis de sortir de l’anonymat, quelle(s) solution(s) ? En l’état, c’est la plus radicale qui est confirmée. À savoir que l’homme aux 29 matches sous le maillot du « Doyen », dont 24 en L1, s’entraînera normalement, mais verra, chaque week-end, se fermer devant lui la porte des « 20 ».
Pour le HAC, Youté ne rejouera donc plus jamais. À moins que… À moins que ses agents ne daignent se mettre autour d’une table afin de discuter des modalités d’une très hypothétique prolongation, ne serait-ce que d’un an. Dès lors, le défenseur serait en droit de renouer avec la compétition et le HAC en mesure de négocier un futur transfert. Mais de cela, les deux parties en sont loin, très loin, et certainement Youté estime-t-il plus alléchant la possibilité de recevoir, dans un peu moins d’un an, une épaisse prime à la signature. Une sombre façon d’exprimer sa reconnaissance envers un club venu l’extirper de la « B » de l’Olympiakos (Grèce) en janvier 2023… « Il comprend tout à fait la situation du club, plaide pourtant Digard en faveur de son joueur. J’espère qu’on trouvera une solution pour que tout le monde soit content. » Néanmoins, très certainement en faudra-t-il beaucoup afin que le président Roussier retrouve le sourire à l’évocation du nom de l’ex-pensionnaire des centres de formation de Troyes et de l’Inter Milan (Italie).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Mon interview sur le site des supporters toulousains à propos du match de demain : https://www.lesviolets.com/actu/je-pens ... 73717.html
Malgré un mercato compliqué par ses limites financières, le HAC réalise un beau début de saison, avec deux victoires en trois matchs.
Avant la réception du Havre au Stadium ce dimanche (17h, DAZN), la rédaction du site LesViolets.Com a interrogé Vivian Petit, supporter du HAC et auteur d'un livre sur l'histoire populaire de son club.
Que penses-tu de la nomination de Didier Digard cet été, après le départ de Luka Elsner à Reims ?
"Je ne suis pas à l'intérieur du club, et je n'aurai donc pas la possibilité de vous révéler un scoop, ni même de faire part d'observations particulières à propos de ce que sa nomination a changé au quotidien dans la vie des joueurs ou à l'entraînement. Mais je peux te dire que je trouve sympathique qu'un ancien joueur du HAC soit aujourd'hui entraîneur, comme j'apprécie la présence de Lesage et Douchez dans le staff. En tant que supporters nous sommes souvent attachés à l'histoire du club, à nos souvenirs de gosse. Par ailleurs, j'ai de la sympathie pour le peu que j'ai entendu à propos de sa personne, notamment le fait qu'il a osé aller au clash au sein de l'OGC Nice, dans le contexte d'une sinistre affaire de racisme et d'islamophobie. Enfin, le type de jeu qu'il propose est bien plus offensif que celui prôné par Elsner, pour qui je garde une estime certaine, parce qu'il a permis au HAC de revenir en Ligue 1, et parce que j'ai apprécié sa façon de parler, d'expliquer, toujours très claire en interview. Pour revenir au jeu du HAC influencé par Digard, il est très agréable à regarder. On verra si les résultats suivront sur la durée !"
Comme l'été dernier, Le Havre a composé son effectif avec un budget limité. Sportivement, es-tu satisfait de cette intersaison ?
"En attaque, Bayo est retourné à Lille à la fin de son prêt, et Ayew n'a pas prolongé, faute de moyens du HAC pour lui proposer un nouveau contrat avec un salaire plus important. Il y a donc peu d'attaquants de pointe au Havre, pour l'instant, si ce n'est Ilyes Housni, prêté par le PSG, qui n'a pas encore joué avec le HAC, et des jeunes dont j'espère qu'ils vont connaître le succès en Ligue 1 dès cette année. Je pense notamment à Ngoura, et à Logbo quand il reviendra de blessure ! Pour le reste, le HAC a gardé ses meilleurs joueurs. Cela dit je crois que c'est moins lié à une décision de la direction qu'à un manque d'offres (le budget des clubs français est en baisse et par conséquent les clubs étrangers attendent que les difficultés arrivent pour que les clubs soient obligés de baisser leurs prix dans l'urgence). Par contre, je répète que je n'ai pas aimé la façon dont le défenseur central Etienne Kinkoué a été mis à l'écart parce qu'il a refusé l'offre de Hoffenheim et qu'il préfère honorer sa dernière année de contrat avec le HAC, probablement pour partir libre l'année prochaine. Alors certes, les footballeurs ont des salaires très élevés (quelques dizaines de milliers d'euros par mois dans un club comme le HAC), et on ne va pas les considérer comme la catégorie la plus opprimée de la population. Pour autant, ils restent des salariés, liés à un contrat avec une entreprise. Ne pas partir avant la fin de son CDD n'est pas une faute, et il est inacceptable de les placardiser ou de les jeter en pâture dans les médias pour les pousser à changer d'avis."
À quoi ressemblaient ces trois premiers matchs ? Malgré les départs d'Ayew et Bayo, le HAC semble intéressant offensivement.
"Oui, jusqu'à 10 minutes de la fin du match j'espérais que le HAC arrache au moins le match de nul lors de la première journée contre le PSG. Puis le HAC a battu Saint-Etienne et Auxerre. 6 points sur 9, c'est quand même très bien, surtout quand on a seulement perdu des points face au PSG. Le jeu est offensif, plaisant à voir, et les résultats positifs. Lors des deux premiers matchs, les buts ont été inscrits sur coups de pied arrêtés, mais ça n'a pas été le cas à la troisième journée, contre Auxerre. J'ai dit tout à l'heure qu'il y avait peu d'attaquants de pointe à part des jeunes, mais des ailiers ont aussi joué en attaque, et je les ai trouvés intéressants. Je pense notamment à Antoine Joujou, Josué Casimir et Emmanuel Sabbi, tous les trois dans des styles différents."
Le Havre a nettement augmenté son nombre d'abonnés cette saison. La dynamique en tribunes dont tu nous parlais l'an dernier se poursuit, non ?
"Oui il me semble, tant en termes d'abonnés que d'animation en tribunes ou d'intérêt des Havrais pour le club. Le HAC avait auparavant passé quinze ans en Ligue 2, la lassitude s'était installée, il arrivait même que le club soit un sujet de risée dans des discussions entre Havrais. Il était évident que la ferveur ou la culture du supportérisme n'allaient pas revenir du jour au lendemain. C'est donc un processus continu auquel on assiste."
Le président havrais Jean-Michel Roussier est un des opposants les plus fervents à Vincent Labrune, réélu président de la LFP cette semaine. Qu'as-tu pensé de ces tractations à la Ligue et du feuilleton des droits télé ?
"Que veux-tu que je te dise qui n'a pas déjà été dit ? Je crains d'aligner les poncifs, mais puisque tu m'en parles je ne vais pas me défiler. Je crois qu'il y a plus de lucidité dans les propos du pilier de comptoir qui nous dira que là-haut dans les élections à la Ligue, c'est magouilles et compagnie, que dans le discours de je ne sais quel mec en costard sur la légitimité de l'élection démocratique de monsieur Labrune. Par ailleurs, puisqu'il faut le faire, je vais affirmer moi aussi que la politique défendue par Labrune augmente l'inégalité entre les gros clubs et les autres, et dépossède les supporters en les réduisant à un statut de consommateur. Pour ce qui est de Jean-Michel Roussier, il est président du HAC, de l'un des clubs les moins riches de Ligue 1, qui a été totalement désavantagé par la répartition des droits TV. Il est logique et cohérent qu'il défende la place de son entreprise sur le marché. Sur le marché de la Ligue 1 comme sur d'autres, au sein de l'économie capitaliste, les grandes entreprises ont tendance à écraser les petites, tout en se rendant indispensables. La plupart du temps, les règles du marché sont défendues par tous les capitalistes, gros ou petits. Et parfois, il arrive qu'un point précis soit contesté par le représentant d'une des petites entreprises, qui trouve une règle trop défavorable à ses intérêts. C'est cohérent, même si je ne vais pas non plus le prendre pour Lénine ou me mettre à chanter "Merci patron"."
Comment vois-tu le TFC cette saison ? Le considères-tu comme un concurrent pour le maintien ?
"Malheureusement je vais te répondre la même chose que les deux fois où vous m'avez interviewé la saison dernière : je regarde le TFC d'assez loin, alors j'imagine que la grande majorité de vos lecteurs en savent beaucoup plus que moi à ce sujet. J'ai trouvé Guillaume Restes énorme lors des JO. Je sais que votre club a recruté Djibril Sidibé. Mon kiné est nantais et il a trouvé Toulouse faible lors du match contre Nantes. Quant à moi j'ai juste vu le match contre l'OM et Marseille était clairement au-dessus, comme ils le seront face à la plupart des équipes de Ligue 1. Mais c'est un peu léger pour appeler ça une analyse, non ? Par ailleurs si ça peut vous rassurer, je pense qu'il y a quand même deux ou trois clubs qui connaîtront plus de difficultés que le HAC et Toulouse cette année, donc je crois que ça ira."
Un pronostic pour ce match ? Et pour le classement final des deux clubs ?
"Je n'ai pas de boule de cristal mais vu que le HAC produit un jeu plutôt offensif et connaît un certain succès depuis le début de la saison, et que Toulouse a été un peu plus en difficulté, je parierais sur une victoire havraise. Disons 2-1 pour le HAC ! Et un maintien des deux clubs en fin de saison."
Malgré un mercato compliqué par ses limites financières, le HAC réalise un beau début de saison, avec deux victoires en trois matchs.
Avant la réception du Havre au Stadium ce dimanche (17h, DAZN), la rédaction du site LesViolets.Com a interrogé Vivian Petit, supporter du HAC et auteur d'un livre sur l'histoire populaire de son club.
Que penses-tu de la nomination de Didier Digard cet été, après le départ de Luka Elsner à Reims ?
"Je ne suis pas à l'intérieur du club, et je n'aurai donc pas la possibilité de vous révéler un scoop, ni même de faire part d'observations particulières à propos de ce que sa nomination a changé au quotidien dans la vie des joueurs ou à l'entraînement. Mais je peux te dire que je trouve sympathique qu'un ancien joueur du HAC soit aujourd'hui entraîneur, comme j'apprécie la présence de Lesage et Douchez dans le staff. En tant que supporters nous sommes souvent attachés à l'histoire du club, à nos souvenirs de gosse. Par ailleurs, j'ai de la sympathie pour le peu que j'ai entendu à propos de sa personne, notamment le fait qu'il a osé aller au clash au sein de l'OGC Nice, dans le contexte d'une sinistre affaire de racisme et d'islamophobie. Enfin, le type de jeu qu'il propose est bien plus offensif que celui prôné par Elsner, pour qui je garde une estime certaine, parce qu'il a permis au HAC de revenir en Ligue 1, et parce que j'ai apprécié sa façon de parler, d'expliquer, toujours très claire en interview. Pour revenir au jeu du HAC influencé par Digard, il est très agréable à regarder. On verra si les résultats suivront sur la durée !"
Comme l'été dernier, Le Havre a composé son effectif avec un budget limité. Sportivement, es-tu satisfait de cette intersaison ?
"En attaque, Bayo est retourné à Lille à la fin de son prêt, et Ayew n'a pas prolongé, faute de moyens du HAC pour lui proposer un nouveau contrat avec un salaire plus important. Il y a donc peu d'attaquants de pointe au Havre, pour l'instant, si ce n'est Ilyes Housni, prêté par le PSG, qui n'a pas encore joué avec le HAC, et des jeunes dont j'espère qu'ils vont connaître le succès en Ligue 1 dès cette année. Je pense notamment à Ngoura, et à Logbo quand il reviendra de blessure ! Pour le reste, le HAC a gardé ses meilleurs joueurs. Cela dit je crois que c'est moins lié à une décision de la direction qu'à un manque d'offres (le budget des clubs français est en baisse et par conséquent les clubs étrangers attendent que les difficultés arrivent pour que les clubs soient obligés de baisser leurs prix dans l'urgence). Par contre, je répète que je n'ai pas aimé la façon dont le défenseur central Etienne Kinkoué a été mis à l'écart parce qu'il a refusé l'offre de Hoffenheim et qu'il préfère honorer sa dernière année de contrat avec le HAC, probablement pour partir libre l'année prochaine. Alors certes, les footballeurs ont des salaires très élevés (quelques dizaines de milliers d'euros par mois dans un club comme le HAC), et on ne va pas les considérer comme la catégorie la plus opprimée de la population. Pour autant, ils restent des salariés, liés à un contrat avec une entreprise. Ne pas partir avant la fin de son CDD n'est pas une faute, et il est inacceptable de les placardiser ou de les jeter en pâture dans les médias pour les pousser à changer d'avis."
À quoi ressemblaient ces trois premiers matchs ? Malgré les départs d'Ayew et Bayo, le HAC semble intéressant offensivement.
"Oui, jusqu'à 10 minutes de la fin du match j'espérais que le HAC arrache au moins le match de nul lors de la première journée contre le PSG. Puis le HAC a battu Saint-Etienne et Auxerre. 6 points sur 9, c'est quand même très bien, surtout quand on a seulement perdu des points face au PSG. Le jeu est offensif, plaisant à voir, et les résultats positifs. Lors des deux premiers matchs, les buts ont été inscrits sur coups de pied arrêtés, mais ça n'a pas été le cas à la troisième journée, contre Auxerre. J'ai dit tout à l'heure qu'il y avait peu d'attaquants de pointe à part des jeunes, mais des ailiers ont aussi joué en attaque, et je les ai trouvés intéressants. Je pense notamment à Antoine Joujou, Josué Casimir et Emmanuel Sabbi, tous les trois dans des styles différents."
Le Havre a nettement augmenté son nombre d'abonnés cette saison. La dynamique en tribunes dont tu nous parlais l'an dernier se poursuit, non ?
"Oui il me semble, tant en termes d'abonnés que d'animation en tribunes ou d'intérêt des Havrais pour le club. Le HAC avait auparavant passé quinze ans en Ligue 2, la lassitude s'était installée, il arrivait même que le club soit un sujet de risée dans des discussions entre Havrais. Il était évident que la ferveur ou la culture du supportérisme n'allaient pas revenir du jour au lendemain. C'est donc un processus continu auquel on assiste."
Le président havrais Jean-Michel Roussier est un des opposants les plus fervents à Vincent Labrune, réélu président de la LFP cette semaine. Qu'as-tu pensé de ces tractations à la Ligue et du feuilleton des droits télé ?
"Que veux-tu que je te dise qui n'a pas déjà été dit ? Je crains d'aligner les poncifs, mais puisque tu m'en parles je ne vais pas me défiler. Je crois qu'il y a plus de lucidité dans les propos du pilier de comptoir qui nous dira que là-haut dans les élections à la Ligue, c'est magouilles et compagnie, que dans le discours de je ne sais quel mec en costard sur la légitimité de l'élection démocratique de monsieur Labrune. Par ailleurs, puisqu'il faut le faire, je vais affirmer moi aussi que la politique défendue par Labrune augmente l'inégalité entre les gros clubs et les autres, et dépossède les supporters en les réduisant à un statut de consommateur. Pour ce qui est de Jean-Michel Roussier, il est président du HAC, de l'un des clubs les moins riches de Ligue 1, qui a été totalement désavantagé par la répartition des droits TV. Il est logique et cohérent qu'il défende la place de son entreprise sur le marché. Sur le marché de la Ligue 1 comme sur d'autres, au sein de l'économie capitaliste, les grandes entreprises ont tendance à écraser les petites, tout en se rendant indispensables. La plupart du temps, les règles du marché sont défendues par tous les capitalistes, gros ou petits. Et parfois, il arrive qu'un point précis soit contesté par le représentant d'une des petites entreprises, qui trouve une règle trop défavorable à ses intérêts. C'est cohérent, même si je ne vais pas non plus le prendre pour Lénine ou me mettre à chanter "Merci patron"."
Comment vois-tu le TFC cette saison ? Le considères-tu comme un concurrent pour le maintien ?
"Malheureusement je vais te répondre la même chose que les deux fois où vous m'avez interviewé la saison dernière : je regarde le TFC d'assez loin, alors j'imagine que la grande majorité de vos lecteurs en savent beaucoup plus que moi à ce sujet. J'ai trouvé Guillaume Restes énorme lors des JO. Je sais que votre club a recruté Djibril Sidibé. Mon kiné est nantais et il a trouvé Toulouse faible lors du match contre Nantes. Quant à moi j'ai juste vu le match contre l'OM et Marseille était clairement au-dessus, comme ils le seront face à la plupart des équipes de Ligue 1. Mais c'est un peu léger pour appeler ça une analyse, non ? Par ailleurs si ça peut vous rassurer, je pense qu'il y a quand même deux ou trois clubs qui connaîtront plus de difficultés que le HAC et Toulouse cette année, donc je crois que ça ira."
Un pronostic pour ce match ? Et pour le classement final des deux clubs ?
"Je n'ai pas de boule de cristal mais vu que le HAC produit un jeu plutôt offensif et connaît un certain succès depuis le début de la saison, et que Toulouse a été un peu plus en difficulté, je parierais sur une victoire havraise. Disons 2-1 pour le HAC ! Et un maintien des deux clubs en fin de saison."
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : l’escale du HAC à Toulouse peut faire du bruit
C’est lancé que le Havre AC s’annonce au Stadium de Toulouse, ce dimanche 15 septembre 2024. À tel point que les Ciel et Marine sont en droit de marquer les esprits, mais aussi l’histoire moderne du club. Explications.
Une nouvelle occasion se présentera à Josué Casimir d’ouvrir enfin son compteur-but(s) en L1
« Ce qu’on a fait ne vaut déjà plus rien. » Didier Digard n’entend pas bomber le torse. S’il sait le HAC auteur d’un début de saison au presque parfait (6 points sur 9), s’il lui était difficile d’imaginer ses hommes en meilleure position avant d’aborder une séquence rythmée par les déplacements à Toulouse, puis Monaco (le 22/09, 15h), et la réception de Lille (le 28/09, 19h), l’entraîneur havrais se veut avant tout réaliste.
« C’est un début de saison cohérent, qui a montré que nous étions capables d’être performants, à l’extérieur et à domicile. Après, on sait aussi qu’on ne peut pas se permettre de laisser filer trop de points face à nos concurrents directs. C’est une bonne chose de faite, mais ce n’est que le début. »
Une première depuis l’ère Dhorasoo ?
Un début déjà marqué par ces deux succès en trois journées, aux dépens de Saint-Étienne (2-0) et d’Auxerre (3-1), deux à la suite s’il vous plaît. Un doublé, en Ligue 1, qui n’avait plus fait l’actualité du Havre AC depuis l’hiver 2003, et ces victoires scellées face à Montpellier (1-0) et Guingamp (2-1), série qui s’était même étirée jusqu’au chiffre 3, puisque les Havrais y avaient ajouté un coup gagnant devant Troyes (1-0). Ce dimanche à Toulouse, Arouna Sangante et les siens peuvent ainsi égaler cette performance, certes vaine (le club doyen avait été relégué quelques mois plus tard), signée des hommes de Jean-François Domergue.
Et ce n’est pas tout. Septième au coup d’envoi de cette quatrième échéance, le club doyen peut espérer rivaliser avec sa version 1997-1998, la dernière qui mit en exergue deux campagnes victorieuses à la suite, en L1, quand Vikash Dhorasoo et ses partenaires étaient allés dominer coup sur coup Strasbourg (1-0), à la Meinau, puis à Guingamp (2-1), à Roudourou. Une victoire à Toulouse, et le HAC de Digard se hisserait alors à la hauteur de ce fait d’armes. Est-ce le dernier défi à relever ? Non.
Parce que jamais de son histoire moderne, en D1/L1, le Havre AC n’est parvenu à s’imposer lors de ses deux premiers déplacements de la saison. Alors, trois semaines après avoir climatisé Geoffroy-Guichard, les Ciel et Marine, comme la saison passée (2-1, doublé de Bayo), quitteront-ils le Stadium riches de trois points supplémentaires ? Si tel devait être le cas, cela marquerait aussi quelques esprits.
« Si c’est Arthur (Desmas) qui marque, ça me va aussi »
« Attention, tempère l’entraîneur havrais. Cette entame, après les changements engendrés par mon arrivée et un été plein d’incertitudes pour certains, nous permet d’être quelque peu soulagés après ces trois premières journées. Maintenant, on n’a rien fait non plus. Là, à Toulouse, ce sera un bon match pour nous jauger. » Se jauger et, accessoirement, détecter un début de confiance dans les rangs de ceux dont la mission première est d’attaquer. De marquer.
Car si le HAC a viré sur la quatrième journée appuyé sur la quatrième attaque du championnat (6 buts), aucun de ses « offensifs » n’a encore fait mouche. « Mais si c’est Arthur (Desmas) qui marque, ça me va aussi, sourit Digard. Je ne veux surtout pas que les attaquants soient obnubilés par ça. Tant qu’on marque, ça me convient. » Scorer, un challenge qui pourrait être ce dimanche proposé à Ilyes Housni, l’attaquant de 19 ans prêté par le PSG, resté sur le banc face à Auxerre. « Il est prêt, assure Digard. Le voir jouer est une possibilité. »
Toulouse FC – Havre AC, dimanche 15 septembre 2024, 17 heures, Stadium
Arbitre : M. Wattellier
TOULOUSE : 50. Restes - 4. Cresswell, 2. Nicolaisen, 3. McKenzie - 19. Dj. Sidibé, 23. Casseres Jr, 8. Sierro (cap.), 15. Dönnum - 7. Aboukhlal, 13. J. King, 10. Gboho. Remplaçants : 30. Al. Dominguez, (gard.), 6. Akdag, 29. Canvot, 12. Kamanzi, 17. Suazo ; 5. Genreau, 20. N. Schmidt ; 80. Babicka, 21. Zajc. Entraîneur : Carles Martinez Novell Absents : Magri et Zuliani (suspendus), Aradj, Messali, Wasbauer, Saka, Edjouma (choix).
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 22. Salmier, 4. Lloris, 27. Opéri – 94. Touré, 19. R. Ndiaye, 5. Targhalline, 8. Kechta – 23. Casimir Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin, 18. Zouaoui, 32. Pembele, 14. Kuziaev, 44. Bouneb, 11. Sabbi, 46. Housni, 29. Grandsir, 21. Joujou, 45. I. Soumaré Entraîneur : Didier Digard Absents : Logbo, Kitala (blessés), Youté, Ngoura, El Hajjam, Mosengo, Confais (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
C’est lancé que le Havre AC s’annonce au Stadium de Toulouse, ce dimanche 15 septembre 2024. À tel point que les Ciel et Marine sont en droit de marquer les esprits, mais aussi l’histoire moderne du club. Explications.
Une nouvelle occasion se présentera à Josué Casimir d’ouvrir enfin son compteur-but(s) en L1
« Ce qu’on a fait ne vaut déjà plus rien. » Didier Digard n’entend pas bomber le torse. S’il sait le HAC auteur d’un début de saison au presque parfait (6 points sur 9), s’il lui était difficile d’imaginer ses hommes en meilleure position avant d’aborder une séquence rythmée par les déplacements à Toulouse, puis Monaco (le 22/09, 15h), et la réception de Lille (le 28/09, 19h), l’entraîneur havrais se veut avant tout réaliste.
« C’est un début de saison cohérent, qui a montré que nous étions capables d’être performants, à l’extérieur et à domicile. Après, on sait aussi qu’on ne peut pas se permettre de laisser filer trop de points face à nos concurrents directs. C’est une bonne chose de faite, mais ce n’est que le début. »
Une première depuis l’ère Dhorasoo ?
Un début déjà marqué par ces deux succès en trois journées, aux dépens de Saint-Étienne (2-0) et d’Auxerre (3-1), deux à la suite s’il vous plaît. Un doublé, en Ligue 1, qui n’avait plus fait l’actualité du Havre AC depuis l’hiver 2003, et ces victoires scellées face à Montpellier (1-0) et Guingamp (2-1), série qui s’était même étirée jusqu’au chiffre 3, puisque les Havrais y avaient ajouté un coup gagnant devant Troyes (1-0). Ce dimanche à Toulouse, Arouna Sangante et les siens peuvent ainsi égaler cette performance, certes vaine (le club doyen avait été relégué quelques mois plus tard), signée des hommes de Jean-François Domergue.
Et ce n’est pas tout. Septième au coup d’envoi de cette quatrième échéance, le club doyen peut espérer rivaliser avec sa version 1997-1998, la dernière qui mit en exergue deux campagnes victorieuses à la suite, en L1, quand Vikash Dhorasoo et ses partenaires étaient allés dominer coup sur coup Strasbourg (1-0), à la Meinau, puis à Guingamp (2-1), à Roudourou. Une victoire à Toulouse, et le HAC de Digard se hisserait alors à la hauteur de ce fait d’armes. Est-ce le dernier défi à relever ? Non.
Parce que jamais de son histoire moderne, en D1/L1, le Havre AC n’est parvenu à s’imposer lors de ses deux premiers déplacements de la saison. Alors, trois semaines après avoir climatisé Geoffroy-Guichard, les Ciel et Marine, comme la saison passée (2-1, doublé de Bayo), quitteront-ils le Stadium riches de trois points supplémentaires ? Si tel devait être le cas, cela marquerait aussi quelques esprits.
« Si c’est Arthur (Desmas) qui marque, ça me va aussi »
« Attention, tempère l’entraîneur havrais. Cette entame, après les changements engendrés par mon arrivée et un été plein d’incertitudes pour certains, nous permet d’être quelque peu soulagés après ces trois premières journées. Maintenant, on n’a rien fait non plus. Là, à Toulouse, ce sera un bon match pour nous jauger. » Se jauger et, accessoirement, détecter un début de confiance dans les rangs de ceux dont la mission première est d’attaquer. De marquer.
Car si le HAC a viré sur la quatrième journée appuyé sur la quatrième attaque du championnat (6 buts), aucun de ses « offensifs » n’a encore fait mouche. « Mais si c’est Arthur (Desmas) qui marque, ça me va aussi, sourit Digard. Je ne veux surtout pas que les attaquants soient obnubilés par ça. Tant qu’on marque, ça me convient. » Scorer, un challenge qui pourrait être ce dimanche proposé à Ilyes Housni, l’attaquant de 19 ans prêté par le PSG, resté sur le banc face à Auxerre. « Il est prêt, assure Digard. Le voir jouer est une possibilité. »
Toulouse FC – Havre AC, dimanche 15 septembre 2024, 17 heures, Stadium
Arbitre : M. Wattellier
TOULOUSE : 50. Restes - 4. Cresswell, 2. Nicolaisen, 3. McKenzie - 19. Dj. Sidibé, 23. Casseres Jr, 8. Sierro (cap.), 15. Dönnum - 7. Aboukhlal, 13. J. King, 10. Gboho. Remplaçants : 30. Al. Dominguez, (gard.), 6. Akdag, 29. Canvot, 12. Kamanzi, 17. Suazo ; 5. Genreau, 20. N. Schmidt ; 80. Babicka, 21. Zajc. Entraîneur : Carles Martinez Novell Absents : Magri et Zuliani (suspendus), Aradj, Messali, Wasbauer, Saka, Edjouma (choix).
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 22. Salmier, 4. Lloris, 27. Opéri – 94. Touré, 19. R. Ndiaye, 5. Targhalline, 8. Kechta – 23. Casimir Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin, 18. Zouaoui, 32. Pembele, 14. Kuziaev, 44. Bouneb, 11. Sabbi, 46. Housni, 29. Grandsir, 21. Joujou, 45. I. Soumaré Entraîneur : Didier Digard Absents : Logbo, Kitala (blessés), Youté, Ngoura, El Hajjam, Mosengo, Confais (choix)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : Soumaré inexistant, Sabbi trop léger, Desmas fébrile, les notes du HAC
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après la défaite concédée sur le score de 2 à 0 contre le Toulouse FC ce dimanche 15 septembre 2024.
Soumaré a livré une triste prestation face à Toulouse
Desmas (3) : Exemplaire depuis le début du championnat, le portier havrais n’a pas brillé cet après-midi. Il montre des signes de fébrilité dès ses premières interventions. Sa sortie à contretemps permet à Babicka de le lobber assez aisément sur l’ouverture du score. De plus, son jeu au pied a régulièrement mis en difficulté ses coéquipiers. Il évite à son équipe de sombrer en stoppant les tentatives d’Aboukhlal (71e) et Babicka (73e) mais ne peut rien sur le deuxième but toulousain (86e).
Salmier (5) : Solide au duel, Salmier a éteint King, le buteur toulousain, et a su venir suppléer ses compères de la défense centrale lorsque ces derniers ont pu être dépassés. Il a, en revanche, été plus en difficulté face à la vivacité de Babicka dont il n’a pas su réduire l’influence.
Lloris (4) : En couverture d’Opéri, il se fait prendre dans le dos dès le premier ballon en profondeur joué par le Téfécé avant de se reprendre. Serein dans ses interventions, sa bonne lecture du jeu lui a permis d’intervenir sur de nombreux ballons chauds et éviter un début d’incendie. On l’a même vu se projeter vers l’avant à plusieurs reprises. Il laisse filer Babicka dans son dos sur l’ouverture du score.
Sangante (5) : Dur sur l’homme et avec des anticipations toujours bien senties, le capitaine havrais a souvent bien annihilé les offensives toulousaines. Sanctionné d’un carton jaune pour un excès d’engagement sur King (57e). Il sombre, comme l’ensemble de ses coéquipiers, en fin de rencontre.
Opéri sans ailes
Opéri (4) : Bien bloqué par l’animation défensive du Téfécé, Opéri n’a pas eu l’occasion de se montrer dangereux dans son couloir gauche. En 90 minutes, l’Ivoirien n’a pas réussi un seul centre (0/9) et a perdu 24 ballons.
Casimir (5) : Titularisé piston droit à la place de Nego, Casimir s’est montré, comme à son habitude, généreux et n’a pas ménagé ses efforts. Solide dans son duel avec le remuant Donnum, il a par ailleurs tenté d’apporter du danger sur le but toulousain. Sa récupération haute et sa passe pour Kuziaev auraient pu amener l’ouverture du score havraise (55e).
Kuziaev (6) : De retour dans le onze de départ après deux rencontres passées sur le banc, l’international russe s’est montré précieux après un quart d’heure en sauvant sur sa ligne une reprise de Nicolaisen à la suite d’un corner mal repoussé (14e). En deuxième période, le Tsar aurait pu être décisif dans l’autre surface et ouvrir le score sans un superbe arrêt de Restes (55e). Pour résumer, Kuzaiev a souvent été au bon endroit au bon moment.
Ndiaye (5) : Nouvelle prestation sérieuse pour Ndiaye. Sa sortie correspond d’ailleurs, peu ou prou, au moment où le HAC a commencé à prendre l’eau dans l’entrejeu. Auteur de 88 % de passes réussies (23/26) et de cinq récupérations de balle, le Sénégalais a aussi subi 2 fautes.
Le néant sur le front de l’attaque
Kechta (4) : Le Marocain n’a pas eu le rayonnement habituel. Cela s’est grandement ressenti dans le jeu havrais. Même s’il demeure comme l’un des Ciel et Marine qui a touché le plus de ballons, Kechta figure également comme celui qui en a perdu le plus (12) derrière Soumaré (17).
Sabbi (3) : Pour sa première titularisation de la saison, il aura eu le mérite d’allumer la première mèche havraise d’une frappe puissante claquée en corner par Restes (17e). Et c’est tout. L’attaquant américain a perdu presque tous ses duels (1/8) et a fait preuve d’un rapport avec le ballon plutôt délicat.
Soumaré (2) : Ses pertes de balle et sa conduite de balle hésitante lui auront valu une belle soufflante de Digard dès les premières minutes de jeu. A raison. Sur la pelouse du Stadium, l’ancien de QRM n’a pas réussi grand-chose. Voire rien du tout. Pour ne pas arranger les choses, il a été en grande difficulté face à la densité physique imposée par Sidibé et Nicolaisen. Inquiétant.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après la défaite concédée sur le score de 2 à 0 contre le Toulouse FC ce dimanche 15 septembre 2024.
Soumaré a livré une triste prestation face à Toulouse
Desmas (3) : Exemplaire depuis le début du championnat, le portier havrais n’a pas brillé cet après-midi. Il montre des signes de fébrilité dès ses premières interventions. Sa sortie à contretemps permet à Babicka de le lobber assez aisément sur l’ouverture du score. De plus, son jeu au pied a régulièrement mis en difficulté ses coéquipiers. Il évite à son équipe de sombrer en stoppant les tentatives d’Aboukhlal (71e) et Babicka (73e) mais ne peut rien sur le deuxième but toulousain (86e).
Salmier (5) : Solide au duel, Salmier a éteint King, le buteur toulousain, et a su venir suppléer ses compères de la défense centrale lorsque ces derniers ont pu être dépassés. Il a, en revanche, été plus en difficulté face à la vivacité de Babicka dont il n’a pas su réduire l’influence.
Lloris (4) : En couverture d’Opéri, il se fait prendre dans le dos dès le premier ballon en profondeur joué par le Téfécé avant de se reprendre. Serein dans ses interventions, sa bonne lecture du jeu lui a permis d’intervenir sur de nombreux ballons chauds et éviter un début d’incendie. On l’a même vu se projeter vers l’avant à plusieurs reprises. Il laisse filer Babicka dans son dos sur l’ouverture du score.
Sangante (5) : Dur sur l’homme et avec des anticipations toujours bien senties, le capitaine havrais a souvent bien annihilé les offensives toulousaines. Sanctionné d’un carton jaune pour un excès d’engagement sur King (57e). Il sombre, comme l’ensemble de ses coéquipiers, en fin de rencontre.
Opéri sans ailes
Opéri (4) : Bien bloqué par l’animation défensive du Téfécé, Opéri n’a pas eu l’occasion de se montrer dangereux dans son couloir gauche. En 90 minutes, l’Ivoirien n’a pas réussi un seul centre (0/9) et a perdu 24 ballons.
Casimir (5) : Titularisé piston droit à la place de Nego, Casimir s’est montré, comme à son habitude, généreux et n’a pas ménagé ses efforts. Solide dans son duel avec le remuant Donnum, il a par ailleurs tenté d’apporter du danger sur le but toulousain. Sa récupération haute et sa passe pour Kuziaev auraient pu amener l’ouverture du score havraise (55e).
Kuziaev (6) : De retour dans le onze de départ après deux rencontres passées sur le banc, l’international russe s’est montré précieux après un quart d’heure en sauvant sur sa ligne une reprise de Nicolaisen à la suite d’un corner mal repoussé (14e). En deuxième période, le Tsar aurait pu être décisif dans l’autre surface et ouvrir le score sans un superbe arrêt de Restes (55e). Pour résumer, Kuzaiev a souvent été au bon endroit au bon moment.
Ndiaye (5) : Nouvelle prestation sérieuse pour Ndiaye. Sa sortie correspond d’ailleurs, peu ou prou, au moment où le HAC a commencé à prendre l’eau dans l’entrejeu. Auteur de 88 % de passes réussies (23/26) et de cinq récupérations de balle, le Sénégalais a aussi subi 2 fautes.
Le néant sur le front de l’attaque
Kechta (4) : Le Marocain n’a pas eu le rayonnement habituel. Cela s’est grandement ressenti dans le jeu havrais. Même s’il demeure comme l’un des Ciel et Marine qui a touché le plus de ballons, Kechta figure également comme celui qui en a perdu le plus (12) derrière Soumaré (17).
Sabbi (3) : Pour sa première titularisation de la saison, il aura eu le mérite d’allumer la première mèche havraise d’une frappe puissante claquée en corner par Restes (17e). Et c’est tout. L’attaquant américain a perdu presque tous ses duels (1/8) et a fait preuve d’un rapport avec le ballon plutôt délicat.
Soumaré (2) : Ses pertes de balle et sa conduite de balle hésitante lui auront valu une belle soufflante de Digard dès les premières minutes de jeu. A raison. Sur la pelouse du Stadium, l’ancien de QRM n’a pas réussi grand-chose. Voire rien du tout. Pour ne pas arranger les choses, il a été en grande difficulté face à la densité physique imposée par Sidibé et Nicolaisen. Inquiétant.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : coup de bambou mérité pour le HAC, battu à Toulouse
Longtemps solide, mais si peu menaçant, le Havre AC s’est incliné au Stadium de Toulouse (2-0), ce dimanche 15 septembre 2024. Un revers on ne peut plus logique, tant les Ciel et Marine ont été avares d’imagination, d’inspiration et de précision.
A Toulouse, Christopher Opéri et ses partenaires ont concédé un revers des plus logiques
Il aurait pu être l’homme de ce dimanche après-midi. De cette quatrième journée de la saison, celle qui autorisait à rêver d’un troisième succès à la suite.
Pour son grand retour au sein du « onze » de départ, Kuziaev, remplaçant face à Saint-Étienne (2-0, 2e j.) et Auxerre (3-1, 3e j.), a d’abord retardé l’échéance d’une ouverture du score toulousaine, lorsqu’il vint suppléer Desmas sur sa ligne de but (14e), avant d’être le Havrais à se rapprocher au plus près du geste parfait d’une frappe que Restes détourna sur son montant droit (55e).
Targhalline était malade
À cet instant de la rencontre, le Havre AC tenait encore en respect des Toulousains en quête d’un premier succès au Stadium depuis le… 3 mars 2024. Un duel pour lequel Didier Digard avait fait le choix de laisser sur le banc quelques-uns des joueurs fraîchement revenus de sélection, à savoir Nego, Touré et Targhalline, soit trois éléments crédités d’un début de saison canon. Audacieux ? Non. Contraint. « Oussama (Targhalline) était malade, précise Digard. Entre les Jeux, le début de la saison et la récente séquence internationale, Adbou (Touré) a beaucoup joué ces derniers temps, quant à Loïc (Nego), souvent lorsqu’il rentre de sélection, il a des petits pépins. »
Si Targhalline est donc resté scotché sur le banc, Touré et Nego sont, eux, entrés en jeu. Mais à l’image de Joujou et de Grandsir, ils n’eurent aucune influence sur la physionomie des débats, sur la qualité de jeu proposée par les Havrais. « Il y a des jours où tu n’es vraiment pas bon… souffle « DD ». Tu espères alors faire le dos rond et repartir avec un point. On a failli y croire mais sincèrement, ça n’aurait pas été mérité. » La frappe de Sabbi, détournée par Restes (17e) et le poteau trouvé par Kuziaev (55e) aurait pu en effet conduire le HAC vers son premier casse de la saison.
« Je l’ai ressenti dès l’échauffement »
Il en aurait fallu toutefois beaucoup plus que ces deux uniques occasions pour que les Ciel et Marine y parviennent. Qu’ils ne multiplient pas les erreurs techniques, les imprécisions et les mauvais choix déjà. Une inspiration proche du néant qui contamina également Desmas, si impeccable lors des trois premières journées, coupable d’une relance au pied totalement manquée, sans conséquence (50e). Puis d’un jugement plus que limite sur l’ouverture en profondeur de Nicolaisen à destination de Babicka, cette fois lourd de conséquence, puisque le Toulousain fit trembler les filets (1-0, 70e).
« Je ne sais pas comment expliquer ce non-match, avoue Digard. Hier déjà (lire samedi), à l’entraînement, c’était beaucoup moins bien que d’habitude. Je l’ai aussi ressenti dès l’échauffement. Maintenant, quand on passe tellement à côté, on ne peut que rebondir. » Ce que ne surent pas faire les Havrais dans la foulée de l’ouverture du score, à l’exception de Desmas qui laissa en vie ses partenaires à deux reprises (74e et 76e). Avant qu’il ne soit poussé à s’incliner une seconde fois, sur cette frappe parfaite de Gboho (2-0, 87e).
Les 30 000 spectateurs du Stadium purent alors jubiler, quand, dans le clan du HAC, les regards se tournaient déjà vers la semaine qui s’ouvre et ces têtes qu’il s’agira de remettre à l’endroit. Notamment celle des offensifs, dont la prestation du jour, comme les précédentes, fut très loin des exigences de la Ligue 1. Mais cette fois, ils ne furent pas les seuls à incriminer. Rendez-vous dimanche prochain, le 22 septembre 2024, à Monaco.
À Toulouse, Toulouse bat Le Havre 2-0 (0-0) Arbitre : M. Watellier. Spectateurs : 30 097. Buts pour Toulouse : Babicka (71e), Gboho (85e) Avertissements au Havre : Sangante (57e) ; à Toulouse : King (53e)
TOULOUSE : Restes – Kamanzi, Nicolaisen, McKenzie, Sidibé (Cresswell, 80e), Donnum (Suazo, 58e) – Sierro (cap), Schmidt (Casseres, 58e) – Gboho, Aboukhlal (Zajc, 80e), King (Babicka, 58e). Entraîneur : Carles Martinez Novell.
HAC : Desmas - Salmier (Nego, 76e), Lloris, Sangante (cap) – Opéri Casimir, Kuziaev, Kechta (Housni, 80e), Ndiaye (Toure, 63e) – Sabbi (Joujou, 63e), Soumaré (Grandsir, 63e). Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Longtemps solide, mais si peu menaçant, le Havre AC s’est incliné au Stadium de Toulouse (2-0), ce dimanche 15 septembre 2024. Un revers on ne peut plus logique, tant les Ciel et Marine ont été avares d’imagination, d’inspiration et de précision.
A Toulouse, Christopher Opéri et ses partenaires ont concédé un revers des plus logiques
Il aurait pu être l’homme de ce dimanche après-midi. De cette quatrième journée de la saison, celle qui autorisait à rêver d’un troisième succès à la suite.
Pour son grand retour au sein du « onze » de départ, Kuziaev, remplaçant face à Saint-Étienne (2-0, 2e j.) et Auxerre (3-1, 3e j.), a d’abord retardé l’échéance d’une ouverture du score toulousaine, lorsqu’il vint suppléer Desmas sur sa ligne de but (14e), avant d’être le Havrais à se rapprocher au plus près du geste parfait d’une frappe que Restes détourna sur son montant droit (55e).
Targhalline était malade
À cet instant de la rencontre, le Havre AC tenait encore en respect des Toulousains en quête d’un premier succès au Stadium depuis le… 3 mars 2024. Un duel pour lequel Didier Digard avait fait le choix de laisser sur le banc quelques-uns des joueurs fraîchement revenus de sélection, à savoir Nego, Touré et Targhalline, soit trois éléments crédités d’un début de saison canon. Audacieux ? Non. Contraint. « Oussama (Targhalline) était malade, précise Digard. Entre les Jeux, le début de la saison et la récente séquence internationale, Adbou (Touré) a beaucoup joué ces derniers temps, quant à Loïc (Nego), souvent lorsqu’il rentre de sélection, il a des petits pépins. »
Si Targhalline est donc resté scotché sur le banc, Touré et Nego sont, eux, entrés en jeu. Mais à l’image de Joujou et de Grandsir, ils n’eurent aucune influence sur la physionomie des débats, sur la qualité de jeu proposée par les Havrais. « Il y a des jours où tu n’es vraiment pas bon… souffle « DD ». Tu espères alors faire le dos rond et repartir avec un point. On a failli y croire mais sincèrement, ça n’aurait pas été mérité. » La frappe de Sabbi, détournée par Restes (17e) et le poteau trouvé par Kuziaev (55e) aurait pu en effet conduire le HAC vers son premier casse de la saison.
« Je l’ai ressenti dès l’échauffement »
Il en aurait fallu toutefois beaucoup plus que ces deux uniques occasions pour que les Ciel et Marine y parviennent. Qu’ils ne multiplient pas les erreurs techniques, les imprécisions et les mauvais choix déjà. Une inspiration proche du néant qui contamina également Desmas, si impeccable lors des trois premières journées, coupable d’une relance au pied totalement manquée, sans conséquence (50e). Puis d’un jugement plus que limite sur l’ouverture en profondeur de Nicolaisen à destination de Babicka, cette fois lourd de conséquence, puisque le Toulousain fit trembler les filets (1-0, 70e).
« Je ne sais pas comment expliquer ce non-match, avoue Digard. Hier déjà (lire samedi), à l’entraînement, c’était beaucoup moins bien que d’habitude. Je l’ai aussi ressenti dès l’échauffement. Maintenant, quand on passe tellement à côté, on ne peut que rebondir. » Ce que ne surent pas faire les Havrais dans la foulée de l’ouverture du score, à l’exception de Desmas qui laissa en vie ses partenaires à deux reprises (74e et 76e). Avant qu’il ne soit poussé à s’incliner une seconde fois, sur cette frappe parfaite de Gboho (2-0, 87e).
Les 30 000 spectateurs du Stadium purent alors jubiler, quand, dans le clan du HAC, les regards se tournaient déjà vers la semaine qui s’ouvre et ces têtes qu’il s’agira de remettre à l’endroit. Notamment celle des offensifs, dont la prestation du jour, comme les précédentes, fut très loin des exigences de la Ligue 1. Mais cette fois, ils ne furent pas les seuls à incriminer. Rendez-vous dimanche prochain, le 22 septembre 2024, à Monaco.
À Toulouse, Toulouse bat Le Havre 2-0 (0-0) Arbitre : M. Watellier. Spectateurs : 30 097. Buts pour Toulouse : Babicka (71e), Gboho (85e) Avertissements au Havre : Sangante (57e) ; à Toulouse : King (53e)
TOULOUSE : Restes – Kamanzi, Nicolaisen, McKenzie, Sidibé (Cresswell, 80e), Donnum (Suazo, 58e) – Sierro (cap), Schmidt (Casseres, 58e) – Gboho, Aboukhlal (Zajc, 80e), King (Babicka, 58e). Entraîneur : Carles Martinez Novell.
HAC : Desmas - Salmier (Nego, 76e), Lloris, Sangante (cap) – Opéri Casimir, Kuziaev, Kechta (Housni, 80e), Ndiaye (Toure, 63e) – Sabbi (Joujou, 63e), Soumaré (Grandsir, 63e). Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : on a aimé, on n’a pas aimé, retour sur l’échec du HAC à Toulouse
Un non-match, un deuxième revers et toujours aucun signe positif de la part des offensifs : ce déplacement à Toulouse, dimanche 15 septembre 2024, n’a pas permis au Havre AC d’épaissir ses certitudes du moment.
Issa Soumaré peine toujours à se hisser à un niveau apte à faire de lui un attaquant de taille Ligue 1
En lice dimanche 15 septembre 2024 pour un triplé, le HAC a finalement quitté bredouille le Stadium de Toulouse. Ce qu’on a aimé et ce qu’on a moins aimé de ce stop sur les bords de la Garonne.
ON A AIMÉ
Kuziaev revient dans le « game ». On ne peut s’empêcher de penser qu’intérieurement, il se dit maudit. Remplaçant lors des deux premiers succès, aux dépens de Saint-Étienne (2-0, 2e j.) et Auxerre (3-1, 3e j.), c’est le jour d’un revers qu’il a effectué son retour au sein du « onze ». Néanmoins, Daler Kuziaev fut au Stadium l’un des rares à ne pas se perdre. À ne pas sombrer.
En quête de sensations qui referaient de lui un joueur cadre de l’entrejeu, le Russe, souvent si neutre, s’est même offert son premier geste décisif de la saison, sans que cela ne gonfle toutefois ses stats, ce sauvetage sur sa ligne de but à la suite d’un coup de tête de Nicolaisen. Buteur avec la Sbornaya lors de la récente séquence internationale (face au Vietnam), il ne lui a manqué dimanche que quelques millimètres pour toucher les filets au lieu du bois.
ON N’A PAS AIMÉ
Des offensifs tout mous. Certes, pour leur défense, Didier Digard aime à plaider leur débauche d’énergie défensive. C’est un fait. Seulement voilà, cette partie du job ne peut être associée à leur qualité première. Par instants, le droit d’être menaçants, voire efficaces, leur est accordé.
Mais à l’instar de ses débuts en ciel et marine, avant qu’il ne soit prêté à Auxerre (janvier 2024), Soumaré porte un costume toujours bien trop large pour lui. À l’image de ses premiers pas en France – arrivé du Danemark (Odense) à l’été 2023 – Sabbi offre, lui, une copie bien brouillonne. L’international US paraît sans repère. Tout aussi préoccupant, dimanche, aucun des entrants n’a été en mesure de faire oublier ce flop offensif. Grandsir a fait du Grandsir, à savoir trop peu, Joujou, pour sa part, n’a pas souhaité déranger l’arrière-garde du Téfécé. Quant à Housni, entré à la pointe d’un bloc déréglé, il serait déplacé, pour sa première, de lui adresser un commentaire négatif.
La tête d’un leader doit ainsi vite sortir de la mêlée, si possible dès dimanche à Monaco. Et à ceux qui rêveraient encore du retour d’Ayew, actuellement sans club, sachez que le club doyen, en l’état de ses finances, n’en a toujours pas les moyens.
La problématique gestion des internationaux. Disposer de joueurs internationaux, cela contribue bien évidemment à la renommée de l’effectif. Néanmoins, si ces mêmes internationaux ne peuvent franchir la passerelle qui sépare leurs échéances continentales à celles du HAC sans devoir être ménagés au milieu de celle-ci, cela interpelle.
À Toulouse, Didier Digard a ainsi estimé, sur la base de données physiologiques, qu’il était opportun de faire souffler le Guinéen Touré, impressionnant depuis l’ouverture du championnat, mais aussi le Hongrois Nego, métamorphosé depuis l’arrivée de « DD » sur le banc, ainsi que le Marocain Targhalline, malade quant à lui.
Admettez, même s’il faut pour Digard parer à l’éventualité d’une ou de plusieurs indisponibilités longue durée, que l’absence au coup d’envoi de ces trois incontournables ne pouvait être sans conséquence. Au sortir des deux prochaines parenthèses internationales, le HAC recevra Lyon (le 20/10, à confirmer) et se rendra à Nantes (le 24/11, à confirmer).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Un non-match, un deuxième revers et toujours aucun signe positif de la part des offensifs : ce déplacement à Toulouse, dimanche 15 septembre 2024, n’a pas permis au Havre AC d’épaissir ses certitudes du moment.
Issa Soumaré peine toujours à se hisser à un niveau apte à faire de lui un attaquant de taille Ligue 1
En lice dimanche 15 septembre 2024 pour un triplé, le HAC a finalement quitté bredouille le Stadium de Toulouse. Ce qu’on a aimé et ce qu’on a moins aimé de ce stop sur les bords de la Garonne.
ON A AIMÉ
Kuziaev revient dans le « game ». On ne peut s’empêcher de penser qu’intérieurement, il se dit maudit. Remplaçant lors des deux premiers succès, aux dépens de Saint-Étienne (2-0, 2e j.) et Auxerre (3-1, 3e j.), c’est le jour d’un revers qu’il a effectué son retour au sein du « onze ». Néanmoins, Daler Kuziaev fut au Stadium l’un des rares à ne pas se perdre. À ne pas sombrer.
En quête de sensations qui referaient de lui un joueur cadre de l’entrejeu, le Russe, souvent si neutre, s’est même offert son premier geste décisif de la saison, sans que cela ne gonfle toutefois ses stats, ce sauvetage sur sa ligne de but à la suite d’un coup de tête de Nicolaisen. Buteur avec la Sbornaya lors de la récente séquence internationale (face au Vietnam), il ne lui a manqué dimanche que quelques millimètres pour toucher les filets au lieu du bois.
ON N’A PAS AIMÉ
Des offensifs tout mous. Certes, pour leur défense, Didier Digard aime à plaider leur débauche d’énergie défensive. C’est un fait. Seulement voilà, cette partie du job ne peut être associée à leur qualité première. Par instants, le droit d’être menaçants, voire efficaces, leur est accordé.
Mais à l’instar de ses débuts en ciel et marine, avant qu’il ne soit prêté à Auxerre (janvier 2024), Soumaré porte un costume toujours bien trop large pour lui. À l’image de ses premiers pas en France – arrivé du Danemark (Odense) à l’été 2023 – Sabbi offre, lui, une copie bien brouillonne. L’international US paraît sans repère. Tout aussi préoccupant, dimanche, aucun des entrants n’a été en mesure de faire oublier ce flop offensif. Grandsir a fait du Grandsir, à savoir trop peu, Joujou, pour sa part, n’a pas souhaité déranger l’arrière-garde du Téfécé. Quant à Housni, entré à la pointe d’un bloc déréglé, il serait déplacé, pour sa première, de lui adresser un commentaire négatif.
La tête d’un leader doit ainsi vite sortir de la mêlée, si possible dès dimanche à Monaco. Et à ceux qui rêveraient encore du retour d’Ayew, actuellement sans club, sachez que le club doyen, en l’état de ses finances, n’en a toujours pas les moyens.
La problématique gestion des internationaux. Disposer de joueurs internationaux, cela contribue bien évidemment à la renommée de l’effectif. Néanmoins, si ces mêmes internationaux ne peuvent franchir la passerelle qui sépare leurs échéances continentales à celles du HAC sans devoir être ménagés au milieu de celle-ci, cela interpelle.
À Toulouse, Didier Digard a ainsi estimé, sur la base de données physiologiques, qu’il était opportun de faire souffler le Guinéen Touré, impressionnant depuis l’ouverture du championnat, mais aussi le Hongrois Nego, métamorphosé depuis l’arrivée de « DD » sur le banc, ainsi que le Marocain Targhalline, malade quant à lui.
Admettez, même s’il faut pour Digard parer à l’éventualité d’une ou de plusieurs indisponibilités longue durée, que l’absence au coup d’envoi de ces trois incontournables ne pouvait être sans conséquence. Au sortir des deux prochaines parenthèses internationales, le HAC recevra Lyon (le 20/10, à confirmer) et se rendra à Nantes (le 24/11, à confirmer).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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[PODCAST] Jean-Michel Roussier : "Didier Digard ? Notre vraie recrue de cette saison"
Supportrices, supporters du HAC, c'est votre nouveau rendez-vous de la rentrée. Les rédactions de Foot Normand, de Tendance Ouest et du Courrier Cauchois s'associent pour vous proposer toutes les deux semaines une émission 100% consacrée à l'actualité des « Ciel et Marine ». Et qui de mieux que Jean-Michel Roussier pour inaugurer ce podcast. La patte rapidement imposée par le coach Didier Digard à son équipe, le bilan du mercato avec, vraisemblablement, l'épilogue (positif pour le club doyen) du dossier Etienne Youté, l'avenir des droits TV pour le championnat de France avec le rôle crucial de Canal +... Autour de Célia Caradec, Luc Gallais et Mathieu Billeaud, le président havrais a répondu, pendant trois quarts d'heure, à tous ces thèmes, et bien d'autres. Bonne écoute.
Début de saison du HAC, mercato, LFP… Jean-Michel Roussier nous dit tout
Supportrices, supporters du HAC, c'est votre nouveau rendez-vous de la rentrée. Les rédactions de Foot Normand, de Tendance Ouest et du Courrier Cauchois s'associent pour vous proposer toutes les deux semaines une émission 100% consacrée à l'actualité des « Ciel et Marine ». Et qui de mieux que Jean-Michel Roussier pour inaugurer ce podcast. La patte rapidement imposée par le coach Didier Digard à son équipe, le bilan du mercato avec, vraisemblablement, l'épilogue (positif pour le club doyen) du dossier Etienne Youté, l'avenir des droits TV pour le championnat de France avec le rôle crucial de Canal +... Autour de Célia Caradec, Luc Gallais et Mathieu Billeaud, le président havrais a répondu, pendant trois quarts d'heure, à tous ces thèmes, et bien d'autres. Bonne écoute.
Début de saison du HAC, mercato, LFP… Jean-Michel Roussier nous dit tout