[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Montpellier, ce dimanche 3 novembre 2024 (17 heures), micro tendu à Thomas Grenet.
« Même si le calendrier n’a pas aidé et qu’il était sans doute difficile de faire beaucoup mieux, on ne peut pas s’empêcher d’être un peu inquiet au regard du début de saison. Quant à ce match face à Montpellier, il est clair qu’il y a un côté sulfureux. Ce sera à quitte ou double. Une équipe continuera de s’enfoncer, l’autre repartira, et je souhaite bien évidemment que ce soit le HAC qui reparte », dit ce professeur d’anglais de 39 ans
« Le match de Rennes m’a quelque peu rassuré »
« Globalement, je reste tout de même confiant. On n’est pas largués et j’estime l’effectif capable de retrouver la dynamique de l’année dernière. Et puis le match de Rennes m’a quelque peu rassuré. J’ai trouvé l’équipe nettement mieux. Les choix du coach, peut-être en raison d’une certaine pression, m’ont semblé plus cohérents, il y a eu plus d’envie, de solidité, de solidarité, on a retrouvé les vertus de la saison passée. Il faut construire, capitaliser là-dessus lors de prochains matches qui me semblent plus à notre portée. Notre vrai championnat débute dimanche et tout le monde doit avoir en tête le fait que le HAC, les rares fois où il s’est installé dans l’élite, l’a plus souvent fait au courage qu’au talent, en serrant les dents, en jouant à 110 % pour aller chercher ce qu’il faut. C’est d’ailleurs le message qu’a fait passer André Ayew dès son arrivée. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie. Oui
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Avant-dernier de Ligue 1, le HAC amorce ce dimanche 3 novembre 2024 une séquence plus clémente de son calendrier face à une lanterne rouge montpelliéraine encore plus mal en point. La série de six défaites impose un sursaut et interdit la défaite, qui plongerait les Ciel et Marine en fond de cale et dans de très mauvais draps.
Humilié par Lille et Lyon lors de ses deux derniers matches à la maison, le HAC d’Oussama Targhalline et Gautier Lloris n’aura cette fois pas le droit à l’erreur contre Montpellier
Il peut être parfois utile de faire un pas de côté pour mesurer le chemin parcouru et les émotions traversées. Nous voilà donc début novembre, la Ligue 1 vient à peine de basculer sur son deuxième quart, et le HAC aura donc déjà : enchaîné deux victoires (ce qui ne lui était jamais arrivé la saison passée) en l’espace de trois journées, perdu six matches à la suite (ce qui ne lui était plus arrivé depuis seize ans), mis à l’écart un joueur pour l’obliger à prolonger (Youte), fait revenir une idole (Ayew), vu son équipe s’expliquer avec ses supporters dès la 8e journée, son président défendre son entraîneur touché par les sifflets, son directeur sportif s’inviter pour la toute première fois en zone mixte, sans parler des différentes polémiques d’arbitrage…
La liste n’est pas exhaustive (le départ de François Rodrigues est le dernier épisode en date) et se présente ainsi ce HAC – Montpellier de tous les dangers. « Frissons garantis », promet l’affiche de ce duel marketé Halloween, qui ne nécessitera pas de croiser un zombie sur le parvis pour avoir la boule au ventre au moment de s’installer dans son siège. Cela vaudra également pour les acteurs, qu’ils soient montpelliérains (18es avec 4 pts), sept défaites en huit journées, 28 buts encaissés, un coach débarqué (Michel Der Zakarian pour Jean-Louis Gasset) et 300 supporters qui s’invitent cette semaine à l’entraînement, ou havrais (17es avec 6 pts), six revers à la suite, 15 buts pris, un seul marqué, plus tout ce qu’on a déjà rappelé.
Pas facile de dédramatiser
Didier Digard et Abdoulaye Touré ont bien tenté de dédramatiser l’événement face aux médias, mais l’exercice s’avérait forcément délicat. « Ce n’est pas ce match qui va déterminer la suite, même s’il est capital », a dit le Guinéen. « Il faut à la fois avoir conscience de l’enjeu, surtout psychologique, mais ne pas tout miser non plus sur ce match, car il restera énormément de points à prendre derrière », a exposé le coach.
Sauf à ce que l’arbitrage ne s’invite encore dans les discussions d’après-match, en ce jour où Mme Frappart est invitée à diriger ce choc de malades, les Ciel et Marine n’auront cette fois aucune excuse. Montpellier, son mercato sans le sou, son infirmerie remplie, et son meilleur joueur devant la télé (Savanier, suspendu) ne fera pas entrer de remplaçant à 30 millions d’euros. Soit dit en passant, Auxerre (2-2 à Lyon) et Angers (0-1 à Monaco) ont rappelé ces derniers jours qu’il n’était ni impossible, ni interdit, de gratter des points hors de « son » championnat.
Montpellier, Reims, Nantes, Angers : le HAC replonge en plein dans le sien et il a prouvé face à Saint-Etienne (0-2) et Auxerre (3-1) qu’il était largement capable d’exister à ces altitudes-là. Il pourra en outre s’appuyer sur sa copie rennaise (1-0), qui lui aura à la fois permis de se rassurer un peu et de se rabibocher avec ses supporters, annoncés autour des 18 500 ce dimanche, un joli chiffre malgré tout dans une telle grisaille. Conserver la même cohésion collective en y ajoutant justesse et efficacité aux abords de la surface adverse : le défi demeure de taille pour une équipe dont les offensifs n’ont toujours pas fait mouche.
Digard aussi joue gros
Les regards se tourneront naturellement vers André Ayew, titulaire pour la première fois au Stade Océane depuis son retour, lui dont le seul but inscrit jusqu’alors sur cette pelouse le fut un jour où le HAC arborait sa tunique « third » noire (contre Strasbourg, 3-1, le 4 mai), comme ce sera le cas ce week-end. « Sa présence bonifie nos séances et libère ses partenaires », assure Didier Digard, qui lui-même jouera gros face aux Pailladins, ne serait-ce que vis-à-vis de tout l’environnement, alors que se présentera dans une semaine au même endroit un certain Luka Elsner. Mais chaque chose en son temps, comme les footeux : les émotions les unes après les autres. Ce HAC – Montpellier promet d’en offrir en masse.
Havre AC - Montpellier, cet après-midi, 17 h, au Stade Océane
Arbitre : Mme Frappart.
HAC : 30. Desmas – 7. Nego, 22. Salmier, 6. Youte, 4. Lloris, 18. Zouaoui – 8. Kechta, 94. Touré (cap), 5. Targhalline – 28. Ayew, 46. Housni.
Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 32. Pembele, 12. Bodmer, 25. Confais, 19. Ndiaye, 14. Kuziaev, 29. Grandsir, 21. Joujou, 45. Soumaré, 11. Sabbi.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Opéri, Casimir (suspendus), Ngoura, Sangante (blessés), Logbo (reprise).
MONTPELLIER : 40. Lecomte – 77. Sacko, 5. Sagnan, 52. Maksimovic, 3. Sylla – 12. Ferri (cap), 20. Touré, 19. Nzingoula – 7. Nordin, 8. Adams, 10. Khazri.
Remplaçants : 16. Bertaud (g), 29. Tchato, 33. Mouanga, 44. Chennahi, 15. Barès, 70. Coulibaly, 9. Al-Tamari, 38. Guéguin, 41. Ndiaye.
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Absents : Savanier, Dzodic (suspendus), Jullien, Kouyaté, Omeragic, Chotard, Fayad, Mincarelli, Sainte-Luce, Issoufou, Maama (blessés).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du choc de bas de tableau, entre le HAC, dix-septième, et Montpellier, l’actuelle lanterne rouge. Quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Rassoul Ndiaye de retour au sein du «onze» de départ
Il y a d’abord les absents, Christopher Opéri et Josué Casimir (suspendus), mais aussi Arouna Sangante et Steve Ngoura (blessés). Mais il y a surtout les présents, ceux qui débuteront ce choc de bas de tableau, ce match de la peur, entre les deux grands malades du moment. Et pour tenter de forcer les portes d’un succès qui fuit au HAC depuis maintenant six journées, Didier Digard a fait le choix de muscler son « onze » de départ.
Ndiaye aligné d’entrée
Un « onze » à la pointe duquel seul André Ayew prendra place. Alors qui derrière l’international ghanéen ? Eh bien un milieu à quatre têtes, avec les attendus Abdoulaye Touré, Yassine Kechta et Oussama Targhalline, et la surprise du jour, Rassoul Ndiaye, préféré à Daler Kuziaev. Enfin, derrière, Loïc Nego, relégué sur le banc lors de la précédente échéance, à Rennes (0-1), retrouve sa place sur le flanc droit, alors qu’à gauche, Yanis Zouaoui signera sa deuxième titularisation de la saison, le deuxième match de L1 de sa carrière. Et ce, dans une défense à cinq.
Football – Ligue 1 : HAC – Montpellier, un choc de basse altitude, mais sous haute pression
La composition : Desmas – Salmier, Youte, Lloris – Nego, Kechta, Ndiaye, Touré (cap), Targhalline, Zouaoui – Ayew
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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De ce match des grands malades, de ce choc de bas de tableau, c’est le HAC qui en est sorti requinqué, enfin crédité de son troisième succès (1-0), au sortir d’une série de six défaites de rang.
Abdoulaye Touré a offert au HAC son troisième succès de la saison
C’est fait ! Deux mois et six matches après son deuxième succès de la saison, face à Auxerre (3-1, 3e j.), le HAC a renoué avec la victoire. Et ce aux dépens de Montpellier, dernier et désormais relégué à cinq points du club doyen. Un succès certes étriqué, scellé au terme d’un débat durant lequel l’enjeu freina parfois le jeu, mais un coup gagnant qui pèse très lourd, à une semaine de la réception du Stade de Reims.
Et de trois pour Touré
Et c’est à vingt minutes du gong que tout s’est décanté, lorsqu’à la suite d’une remise de la tête d’Ayew, Sacko détournait le ballon de l’avant-bras. Après avoir fait appel à la VAR, Mme Frappart désigna le point de penalty, une offrande faite à Touré, auteur de son troisième but de la saison (73e). Celui d’un troisième succès qui ne permet toutefois pas au HAC de s’extirper de la zone rouge (17e).
Au Stade Océane, le HAC bat Montpellier 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Frappart. Spectateurs : 18 703. But pour le HAC : Touré (73e, sp). Avertissements au HAC : Lloris (31e), Salmier (46e) ; à Montpellier : Ferri (35e). HAC : Desmas – Nego, Salmier, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye (Sabbi, 68e), Touré (cap), Targhalline (Kuziaev, 81e), Kechta – Ayew. Entraîneur : Didier Digard. MONTPELLIER : Lecomte – Tchato (Coulibaly, 74e), Sacko, Maksimovic, Sagnan (Ndiaye, 87e), Sylla – Ferri (cap), Nzingoula (Touré, 75e) – Nordin, Adams (Tamari, 60e), Khazri. Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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De son troisième but de la saison, Abdoulaye Touré a offert au HAC son troisième succès de la saison, ce dimanche 3 novembre 2024 face à Montpellier. Trois points conservés par un Arthur Desmas, certes peu sollicité, mais ô combien décisif.
Abdoulaye Touré célèbre son troisième but de la saison, celui d’un troisième succès au crédit du HAC
Desmas (6) : il le tient son deuxième clean sheet de la saison ! Avec en prime une parade aussi décisive que fut la frappe de Touré à la 73e minute, cette horizontale qui lui permit de détourner une magnifique tentative de Coulibaly (85e). Son seul véritable arrêt de la rencontre, lui dont la dernière sortie aérienne, impeccable, fut célébrée de la même façon que l’aurait été un deuxième but havrais par les 18 500 spectateurs.
Nego (5) : relégué sur le banc à Rennes, il a repris à Pembele la place sur le flanc droit, mi-défenseur, mi-ailier, un rôle qui lui est habituel. Néanmoins, le Franco-Hongrois n’est que trop rarement parvenu à combiner dans un couloir parfois un peu trop embouteillé, en première période notamment.
Salmier (5) : averti à la 46e, il sera suspendu lors du déplacement à Nantes, le 24 novembre. Une ombre au cours d’un après-midi traversé plutôt sereinement, défensivement parlant. Reste tout de même à soigner une relance parfois approximative.
Youte (6) : une semaine après avoir envoyé les signes d’un retour au niveau qui était le sien en 2023-24, le « roc » de la défense a offert de nouveaux et solides indices sur ses intentions du moment, même s’il faut admettre que cette saison, le HAC a croisé plus dangereux adversaires. Une copie des plus propres, dans les duels, dans le jeu aérien.
Lloris (6) : il avait à museler le plus virevoltant des Montpelliérains, le plus inspiré, à savoir Nordin. Un match dans le match durant lequel il a rendu coup pour coup. Mais très certainement est-ce tacle salvateur, effectué dans les pieds d’un Tamari qui se préparait à aller provoquer Desmas (65e), qui restera comme l’image à retenir.
Zouaoui (6) : il est bluffant, l’ex-Martégal. Arrivé cet été de National, il ne signait, à 28 ans, que sa deuxième titularisation en Ligue 1, sa première au Stade Océane. Et à l’instar de ses débuts à Saint-Étienne (2-0, 2e j.), durant lesquels il avait distillé sa première passe décisive, le latéral gauche, auquel fut confiée la responsabilité de nombreux coups de pied arrêtés, a de nouveau joué sans complexe, incisif derrière, parfois piquant aux avant-postes.
Kechta, une occasion manquée
Kechta (4) : s’il veut réellement franchir un cap, l’international U23 marocain ne pourra se permettre de vendanger d’autres occasions comme celle de la 29e minute, ce duel perdu avec Lecomte. Oui, il régale souvent Kechta, il donne de sa personne, mais au terme de cette dixième journée, sa feuille de stats reste désespérément vierge.
Ndiaye (4) : il laisse trop souvent derrière lui un goût d’inachevé, comme en perpétuelle recherche de sensations. S’il pose son empreinte dans l’exercice de la récupération, il est attendu un peu plus percutant, un peu plus influent. Remplacé par Sabbi (67e), qui a gâché une balle de break (90e+2).
Touré (8) : mesdames et messieurs, le goleador du Havre AC ! Non content de signer une nouvelle prestation impressionnante d’abnégation, de puissance, toujours au bon endroit, au bon moment, l’international guinéen et capitaine des Ciel et Marine a libéré tout un peuple, d’un penalty parfaitement frappé (73e). Pour le troisième but au crédit de l’actuel meilleur buteur HAC.
Targhalline (6) : il a retrouvé des jambes, du peps, de l’impact et même un brin d’inspiration. Peut-être prend-il réellement la mesure de son rôle de relayeur, celui de sentinelle, qu’il apprécie tout particulièrement, étant désormais confié à l’indispensable Touré. Remplacé par Kuziaev (80e).
Ayew (6) : il presse, il défend, il sert de point d’appui, très souvent il domine dans les déviations et duels aériens, sait conserver le ballon comme aucun autre attaquant havrais. Et s’il ne lui a manqué que les émotions du buteur, le Ghanéen, pour la première fois titularisé au Stade Océane depuis le 19 mai dernier, se consolera via cette main de Sacko qu’il a provoquée, main qui permit à Touré d’ouvrir le score (73e).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Au terme d’un duel aussi terne que l’enjeu était grand, le HAC s’en est remis à un penalty pour mettre fin à sa série de défaites et empocher une victoire indispensable contre Montpellier (1-0), dimanche 3 novembre 2024. Toujours 17es, les Ciel et Marine restent au contact de leurs rivaux directs et doivent s’en servir pour enchaîner.
Le penalty transformé par Abdoulaye Touré fut celui de la délivrance pour les Hacmen et tout le Stade Océane
Il n’y aura pas eu d’effusion de joie, pas même de tour d’honneur ni de célébration avec les fidèles comme cela est généralement de mise les jours de victoire. Simplement quelques remerciements de loin à un Kop et un public qui auront largement joué leur rôle. Les Ciel et Marine ont remporté face à Montpellier le match qu’il ne fallait surtout pas perdre, rapidement devenu celui qu’il fallait absolument gagner au vu des autres résultats de cette 10e journée (victoires d’Angers, Saint-Etienne, Toulouse et Auxerre), pour sortir de la spirale infernale (six défaites) et renouer avec une sensation qu’ils n’avaient plus éprouvée depuis deux mois.
« La joie était intérieure, a confié aux micros Didier Digard, dont le nom aura une nouvelle fois été (copieusement) sifflé à la présentation des équipes. On pense à tous les gens qui nous soutiennent, tous ceux qui nous envoient des messages, qui ont souffert à travers nous au cours de cette série de défaites. On a tous, moi, les joueurs, le staff, un entourage qui vit des moments difficiles dans ce genre de période. Pouvoir les rendre heureux, c’est un grand soulagement. Pour notre direction aussi, qui aura été remarquable de solidarité afin de nous permettre de continuer à travailler sereinement. »
« Le chemin est encore long »
« On reste focus, on sait que le chemin est encore long, il n’y a pas de quoi s’emballer », est venu dire juste après Arthur Desmas. Pas de quoi sauter au plafond, c’est certain, au terme d’une rencontre digne d’un face-à-face entre le 17e et le 18e de la Ligue 1, et d’un succès si étriqué contre une lanterne rouge décimée. Il n’empêche que le HAC, forcément fragilisé par le contexte et l’enjeu mais pas tétanisé non plus, aura montré qu’il « savait faire », comme l’a souligné Desmas, avec douze des treize joueurs utilisés ce week-end qui étaient déjà là lorsque la situation s’était sérieusement tendue au printemps dernier. Sans concéder grand-chose à son adversaire, excepté dans le money-time.
Avec un peu plus d’efficacité, les Havrais aurait pu ouvrir le score dès la 29e minute par Kechta, et faire le break à la 92e par Sabbi, mais un penalty, sur un centre de Sabbi remisé de la tête par Ayew sur le bras de Sacko (71e), a finalement suffi à leur bonheur. Il y a forcément quelque chose d’ironique à ce que le HAC ait été aidé par le VAR, après avoir tant pesté contre des décisions arbitrales, et que ce soit Madame Frappart, dont la dernière apparition au Stade Océane avait été marquée par un penalty très discutable offert aux Caennais (1-2, le 21 novembre 2020), qui lui ait accordé ce coup de sifflet crucial.
9 points sur 12 face aux concurrents directs
Impressionnant de sang-froid, Touré n’a pas tremblé pour convertir son cinquième penalty en autant de tentatives depuis son arrivée, le troisième cette saison, confortant son statut de meilleur buteur maison, une stat qui ne fait que rappeler les limites de ce Havre AC. Un Havre AC qui en est malgré tout à 9 points pris sur 12 possibles face aux équipes de « son » championnat (victoires contre Saint-Etienne et Auxerre, défaite à Toulouse).
En plus d’enfoncer un peu plus le MHSC et de le maintenir à une longueur du premier non relégable, ce succès doit désormais l’aider à enchaîner avec un degré de confiance rehaussé. « Les garçons doivent prendre conscience de leurs qualités, ça a été mon discours dans le vestiaire, a ajouté Digard. On avait vu du mieux à Rennes, on a confirmé contre Montpellier, il faut se servir de ces deux matches pour franchir un palier supplémentaire contre Reims. » Une formation champenoise qui vient de subir trois revers d’affilée après avoir été l’une des belles surprises du début de championnat. Et qui ne serait qu’à deux unités du club doyen en cas de quatre à la suite le week-end prochain…
Au Stade Océane, le HAC bat Montpellier 1 à 0 (0-0)
Arbitre : Mme Frappart. Spectateurs : 18 703.
But pour le HAC : Touré (73e, sp).
Avertissements au HAC : Lloris (31e), Salmier (46e) ; à Montpellier : Ferri (35e).
HAC : Desmas – Nego, Salmier, Youte, Lloris, Zouaoui – Ndiaye (Sabbi, 68e), Touré (cap), Targhalline (Kuziaev, 81e), Kechta – Ayew.
Entraîneur : Didier Digard.
MONTPELLIER : Lecomte – Tchato (Coulibaly, 74e), Sacko, Maksimovic, Sagnan (Ndiaye, 87e), Sylla – Ferri (cap), Nzingoula (Touré, 75e) – Nordin, Adams (Tamari, 60e), Khazri.
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Hué dimanche 3 novembre 2024 par une grande partie du public, bien avant que le HAC ne s’impose face à Montpellier (1-0), Didier Digard est devenu la cible de tous les maux. S’il ne signe pas des débuts fracassants, force est de lui reconnaître l’héritage d’une situation des plus délicates.
Didier Digard mérite-t-il d’être à ce point pris en grippe par le public du Stade Océane ? À chacun d’en juger
Et au prochain couac, ce sera quoi ? Du goudron et des plumes ? Depuis quelques semaines, les « grognards » lui ont collé une cible dans le dos. En ont fait le fusible à faire sauter sans plus attendre. Le seul et unique coupable d’un premier tiers de saison que certains imaginaient sans doute sur fond de succès à gogo et de samba dans les zones de vérité adverses.
Au coup d’envoi de la saison II du HAC en Ligue 1, observateurs, suiveurs et acteurs avaient d’ailleurs tous fait du club doyen, localisé parmi les rupins du championnat (29 M€ de budget), véritable glouton dans les allées du mercato d’été (aucun euro en poche), l’un des grands puncheurs des dix mois de compétition à venir.
Déjà scandaleusement mauvais à Nice…
Confier une telle cylindrée à un coach dont les premières apparitions sur un banc de L1, celui de Nice, avaient été scandaleusement mauvaises (4 défaites, 7 nuls et 10 succès), qui plus est un ex-pensionnaire de la Cavée Verte, alors réputé comme l’un des espoirs du HAC les plus surfaits, les moins investis sur le pré, relevait donc de la folie. Un choix déplorable qui incite donc une grande partie du Stade Océane à conspuer Didier Digard.
Vous l’aurez compris, ce second degré n’a pour seul dessein de mettre en exergue ce paradoxe entre la complexité, plus grande encore que la saison passée, du défi proposé aux Ciel et Marine, et le traitement infligé au successeur de Luka Elsner. Lequel a mis les voiles après avoir su qu’il lui faudrait s’en aller chercher un nouveau maintien avec l’effectif qui venait de ponctuer les dix-sept derniers matches du précédent exercice sur une dernière place (avec Metz) au classement de la phase retour (3 v, 4 n, 10 d).
Sont-ils si nombreux à ne pas avoir conscience qu’il faut au « DD » maison remettre dans l’axe un groupe qui dérape depuis l’hiver dernier ? Alors oui, par instants, sur fond de choix qui prêtent à discussion, voire à contestation, la critique est en droit de fuser. Tout comme il y eut matière à s’interroger à la vue de l’indigeste réplique, devant Lille (0-3) et Lyon (0-4). C’est le jeu, c’est le foot, c’est le débat.
Lui faudrait-il parler à la vitesse d’Eminem ?
Il n’empêche qu’au bilan des quatre premiers matches inscrits dans la catégorie des Havrais, trois ont été synonymes de succès (Saint-Étienne, Auxerre et Montpellier). Sortir les cotillons et défiler autour de l’hôtel de ville n’est bien évidemment pas autorisé. Mais force est d’affirmer qu’il est prématuré de condamner Digard avant même qu’il ne puisse être jugé, au moins sur une moitié de saison. Sachant qu’aujourd’hui, le HAC, candidat à la seule survie en L1 en attendant des finances meilleures, ne compte qu’un point de retard sur Nantes (14e), deux sur Rennes (13e), trois sur Toulouse (12e). En l’état, on dit bien en l’état, le retard se présenterait-il à ce point insurmontable pour que déjà le public demande la tête de l’entraîneur ?
Alors oui, certains lui reprocheront de ne pas suffisamment s’agiter dans sa zone technique, d’avoir les mains souvent scotchées dans les poches, de paraître parfois stoïque au regard d’un scénario qui échappe à ses joueurs, de ne pas débiter les mots à la vitesse du rappeur Eminem. Ou encore son côté cash. Mais joueur, Digard dégageait cette personnalité, un brin nonchalante, et de mémoire, jamais il ne lui a été reproché, sur le rectangle vert, une quelconque apathie. Bien au contraire. Alors, après seulement dix journées, compliquées il est vrai, mais dont les conclusions laissent actifs tous les espoirs, il ne paraît pas totalement absurde de laisser à Digard la possibilité de convaincre. Totalement.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Ce jeudi 7 novembre 2024 s’inscrit comme un jour particulier pour le défenseur du HAC. Étienne Youte vient en effet d’être pour la première fois convoqué en équipe de France Espoirs.
Etienne Kinkoue vient pour la première fois d’être appelé en équipe de France Espoirs
Peut-être est-ce encore un peu tôt pour le savoir. Mais il n’est pas exclu que la saison d’Étienne Youte s’étire jusqu’en juin 2025, mois durant lequel se déroulera le championnat d’Europe Espoirs, en Slovaquie (du 11 au 28). Rendez-vous continental pour lequel la France a déjà validé son billet d’entrée.
Vu en équipe de France U17
À 22 ans, le défenseur du HAC vient en effet d’être pour la première fois appelé à rejoindre les Bleuets, désormais dirigés par Gérald Baticle. Et ce, dans le cadre d’une prochaine parenthèse internationale qui verra l’équipe de France Espoirs se frotter à l’Italie, le 15 novembre à Empoli (Ita), puis l’Allemagne, le 19 novembre à Valenciennes. Soit deux nations également qualifiées pour l’Euro.
Guidé par l’idée de revêtir un jour le maillot des Bleus, Youte, déjà vu en équipe de France U17 et un temps suivi par le Cameroun, pays de ses racines, gravit donc un premier échelon. Lui qui compte à ce jour 28 apparitions en Ligue 1.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À deux jours de la réception du Reims de Luka Elsner, Didier Digard, l’entraîneur du HAC, fait un point sur les forces en présence. Bonne nouvelle, presque tous ses joueurs sont aptes à postuler au sein du groupe des « 20 ». Seul Sangante, blessé aux adducteurs et « touché mentalement », manquera à l’appel.
Comme Christopher Opéri, Josué Casimir a purgé sa suspension
Tous les Havrais, ou presque, sont à pied d’œuvre. Comme si aucun d’entre eux ne voulait manquer leurs retrouvailles avec leur ancien coach Luka Elsner.
Dimanche 10 novembre 2024, à l’occasion de la réception tant attendue de Reims, Didier Digard, l’entraîneur du HAC, pourra bénéficier « d’un effectif quasi au complet » selon ses propres termes. À la différence du week-end dernier, Christopher Opéri et Josué Casimir pourront postuler à une place dans le groupe ciel et marine. Le latéral gauche et l’attaquant ayant purgé leur suspension.
Sangante affecté par sa blessure
En revanche, Arouna Sangante ne s’est pas encore remis de sa blessure aux adducteurs. Blessé depuis le 18 octobre dernier, le capitaine des Hacmen devra encore patienter avant de retrouver ses coéquipiers. Le staff médical du HAC est même encore incapable de se prononcer sur la date du retour du Sénégalais. « Cette blessure l’a affecté mentalement, dévoile Didier Digard. C’est la première fois qu’il est confronté à une blessure de longue durée. Cela l’a marqué. Aujourd’hui, il va mieux, il est reparti de l’avant et j’espère qu’il va pouvoir franchir des étapes physiquement. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Le retour de Luka Elsner au Stade Océane est annoncé. L’espace d’un début de soirée, celui du dimanche 10 novembre (17 heures), marqué par la rencontre qui opposera le HAC, club qu’il a contribué à hisser en L1, et le Stade de Reims, cette écurie qu’il a rejoint en juin dernier, sur fond de départ soudain.
Désormais à la tête de l’effectif du Stade de Reims, Luka Elsner fera escale, dimanche, au Stade Océane
Initialement, l’entretien devait uniquement se dérouler autour du rendez-vous de dimanche, de ce duel entre le HAC, sorti de la pénombre à la force d’un succès étriqué aux dépens de Montpellier (1-0), et le Stade de Reims, défait par Auxerre (1-2), Brest (1-2) et Toulouse (0-1) lors des trois précédentes journées. Telle était la consigne émise par le service communication rémois.
Néanmoins, il n’était pas possible de s’entretenir avec Luka Elsner sans dévier de l’enjeu, sans revenir quelques mois en arrière, sur le départ soudain du technicien slovène en direction de Rems. Et ce froid jeté dans les rangs du Havre AC. « À titre personnel, je n’ai pas très bien vécu son départ,avouait Mathieu Bodmer au micro de « Parlons Sport » (à retrouver sur paris-normandie.fr) le 24 septembre dernier. Mais je n’en dirai pas plus. C’est entre lui et moi. »
« Durant deux ans, je me suis donné corps et âme »
« Sincèrement, je ne peux pas me mettre à la place de qui que ce soit, dit Luka Elsner. J’ai ma perception de la chose. Durant mes deux ans au HAC, je me suis donné corps et âme pour le projet. Je pense également avoir prouvé, à travers les contacts que j’entretenais avec tout le monde, que je ne suis pas quelqu’un qui « jump » à l’improviste, qui prends des décisions, disons bordéliques. » Il n’en restera pas moins une cicatrice ouverte pour Bodmer, lui qui a contribué à relancer la carrière d’un coach côtoyé à Amiens, lui qui sait surtout à quelle hauteur l’ancien entraîneur du Standard de Liège (Belgique) est capable de placer la barre.
Car plus qu’un départ inattendu pour les uns, y compris Serge Costa, son ex et fidèle bras droit resté au HAC, indigeste pour les autres, c’est avant tout la trace laissée par le successeur de Paul Le Guen qui restera ancrée dans les mémoires. En 2022-2023, alors que les Ciel et Marine n’apparaissaient même pas sur la liste des outsiders, c’est jusqu’au titre de champion de L2 qu’il les a menés. En 2023-2024, alors que les Havrais avaient été d’emblée « jetés » dans la charrette, c’est jusqu’au maintien qu’il les a entraînés. Deux exploits qui, peut-être, ne pouvaient en appeler un troisième à ses yeux. « J’ai estimé que quelqu’un d’autre que moi serait mieux armé pour poursuivre le projet. »
« L’importance du match mettra vite les émotions de côté »
Entre la conviction d’avoir tiré la quintessence de son effectif, et la crainte de ne pouvoir y injecter du sang neuf – ce dont Didier Digard eut confirmation – Elsner n’a donc pas hésité à rejoindre en juin dernier un Stade de Reims qui entend voguer au sein de la flotte des neuf premiers. Et c’est donc dans le rôle du « visiteur » qu’il se prépare à revenir dans l’antre qui lui a offert, jusqu’à ce jour, les instants les plus intenses de sa carrière.
« C’est pour cela que revenir sur ces terres havraises, revoir toutes les personnes que j’ai pu côtoyer, sera un moment de joie. Il y aura une saveur particulière et vraiment, je souhaite à tous les Havrais d’être heureux en fin de saison. Mais l’importance du match mettra vite les émotions de côté. » Car si le HAC ne peut se permettre une rechute, une semaine après avoir renoué avec un succès qui le fuyait depuis le 1er septembre (3e j.), Reims, bredouille à l’issue de ses trois derniers rendez-vous, n’a guère le droit de se mettre à la faute.
« C’est une période difficile, que toutes les équipes traverseront à un moment ou un autre, mais malgré tout, on n’a jamais été déclassés, note Elsner. Il nous faut renouer avec cette réussite qui nous fuit actuellement. » Si celle-ci pouvait rester en cavale 90 minutes de plus, ses ex-joueurs et supporters n’y verraient sans doute rien à redire. Pour la première fois, c’est tête basse qu’il est espéré voir Luka Elsner quitter le Stade Océane.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Parti du Havre à Reims cet été dans un contexte mouvementé, l'entraîneur Luka Elsner revient pour la première fois au Stade Océane, dimanche (17 heures).
Il a beau avoir marqué l'histoire du HAC, il admet ne pas connaître l'accueil qui lui sera réservé dimanche, pour son retour au Stade Océane (à suivre en direct commenté à partir de 17 heures). « Je ne sais pas à quoi m'attendre, il y a beaucoup de sensibilités et de perceptions différentes », confie Luka Elsner. En deux ans, l'entraîneur a pourtant obtenu le titre de champion de L2 (2022-2023), synonyme de remontée en Ligue 1 après quatorze années d'attente, puis décroché le maintien dans l'élite, une première pour le club doyen depuis 1999.
L'histoire était belle, « l'excellent Luka Elsner » ovationné à chaque annonce des équipes par l'ancien speaker, et Le Havre constitue d'ailleurs, jusqu'à présent, le « meilleur souvenir en club » du technicien de 42 ans. Mais l'idylle s'est mal terminée. Juste avant la fin de la saison écoulée, le Slovène indiquait toujours se projeter avec le HAC, il avait planché sur les contours de l'effectif avec la direction et une prolongation était envisagée. Mais quelques jours plus tard, il informait l'état-major normand de son souhait de partir pour Reims. Et cette bascule a été mal perçue au Havre.
« Il a considéré avoir fini son cycle avec cette équipe et le club »
Jean-Michel Roussier, président du Havre
Ancien joueur d'Elsner à Amiens en 2019-2020, Mathieu Bodmer lui avait permis de se relancer après une expérience ratée au Standard de Liège en 2021-2022. Alors le directeur sportif s'était montré amer, en septembre, lors d'une émission web-TV de Paris Normandie : « Personnellement, je ne l'ai pas très bien vécu. (S'il l'avait mis dans la confidence) Non. C'est surprenant ? Un peu. Je n'en dirai pas plus, après c'est entre lui et moi. Ça aurait peut-être pu se passer différemment, c'est tout ce que j'ai à dire. »
Jean-Michel Roussier se montre, lui, peu prolixe sur le retour du technicien. « Ça ne m'inspire rien, indique le président havrais. Mathieu et moi, on a appris ensemble, après la fin de saison, que Luka voulait partir. Il a considéré avoir fini son cycle avec cette équipe et le club. On a été déçus et un peu surpris, même si on avait anticipé que cela pouvait se produire. On avait l'information de discussions qui existaient avec Reims, et ça faisait un moment que c'était dans l'air. »
« On suivait Luka depuis son passage à l'Union Saint-Gilloise (en 2018-2019), explique Jean-Pierre Caillot, son homologue rémois. On a approché Le Havre après la fin de saison. Jean-Michel Roussier savait que Luka finirait par partir car il a suffisamment d'expérience pour comprendre qu'on ne peut pas retenir un coach qui veut vraiment quitter un club. C'est encore plus vrai que pour un joueur. Cela a pris un peu de temps, mais je suis resté confiant. »
Yann Simon, porte-parole de la Fédération des supporters du Havre
Car les négociations auront été âpres, parfois à l'arrêt, pour un technicien auquel il restait un an de contrat et nommé parmi les cinq meilleurs entraîneurs de L1. La situation mettra des semaines à se décanter et le transfert sera officialisé le 25 juin, veille de la reprise à Reims. Pour Elsner, l'attente aura été forcément longue. « Je n'ai pas du tout le souhait de revenir sur les différentes étapes de mon transfert, balaie-t-il. Je serai content de revenir au Stade Océane, de revoir les personnes que j'ai côtoyées pendant deux ans et l'environnement général. Mais le plus important reste le match. »
Alors qu'ils ont sifflé leur nouvel entraîneur Didier Digard lors des deux précédentes réceptions, les fans havrais n'ont a priori rien prévu pour Elsner. « Ce que j'entends, c'est que personne n'a envie qu'il reparte avec les trois points, expose Yann Simon, porte-parole de la Fédération des supporters du Havre. Il a laissé une bonne image, mais est parti brusquement. Siffler Digard et applaudir Elsner, ce serait se tirer une balle dans le pied. »
Gautier Lloris est, lui, heureux de ces retrouvailles. « Je serai encore plus content si on gagne, se marre le défenseur. Avec moi qui ai le sourire et lui qui fait la gueule. » Quitter la 17e place et sortir de la zone rouge, revenir à deux points de Reims, et faire mal à leur ancien mentor : pour les Havrais, le combo serait « excellent ».
Sébastien Buron et Luc Hagège
publié le 9 novembre 2024 à 18h06
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Titulaire indiscutable au sein de la défense du HAC, Gautier Lloris dispute sa troisième saison avec le maillot ciel et marine. Ce dimanche 10 novembre 2024, il retrouvera Luka Elsner, l’ancien entraîneur du HAC, avec qui il a connu la montée et un maintien en Ligue 1.
Gautier Lloris se fait une joie de retrouver Luka Elsner à l’occasion de la venue de Reims au stade Océane
On joue alors la 65e minute. Alors que Havrais et Montpelliérains se trouvent encore dos à dos, Moussa Al-Tamari, attaquant du MHSC, file en profondeur. Le Jordanien a une occasion en or d’ouvrir le score. Il n’en sera rien. D’un tacle salvateur réalisé juste devant sa surface de réparation, Gautier Lloris vient annihiler une situation brûlante. Derrière, le HAC ouvre le score par Touré et remporte le match de la peur. Par cette intervention défensive décisive, Gautier Lloris a démontré pourquoi il est si indispensable dans ce rôle de défenseur axial droit. Depuis le début de la saison, il est le seul joueur de champ à avoir débuté les dix matchs de Ligue 1. Cela devrait, sans grande surprise, encore être le cas ce dimanche à l’occasion d’une rencontre où il retrouvera Luka Elsner, son ancien entraîneur.
Comment vous sentez-vous après avoir décroché cette victoire tant attendue face à Montpellier ?
« Mieux que ces dernières semaines (rires). Cela fait du bien d’avoir stoppé cette série et d’avoir engrangé trois nouveaux points le week-end dernier. J’ai senti qu’il y avait un peu moins de tension cette semaine à l’entraînement. Le groupe reste toutefois en état d’alerte. Nous sommes encore 17e, dans la zone où il ne faut pas être. On a travaillé dur cette semaine pour être encore plus performant dès ce week-end. »
Sur le plan défensif, êtes-vous d’accord pour dire que le HAC montre un meilleur visage ces derniers temps ?
« C’est vrai qu’on a été plus compact contre Rennes (défaite 1-0) et contre Montpellier (victoire 1-0). On a dégagé une vraie solidité défensive qu’on ne retrouvait pas depuis le début de la saison. Il va falloir compter sur ça pour espérer prospérer dans ce championnat. Cela serait top si l’on pouvait maintenant marquer quelques buts en plus. »
L’efficacité offensive n’est qu’une question d’automatismes et de repères ?
« Si c’est le cas, l’arrivée d’André Ayew va nous faciliter ce travail-là. J’espère que nos attaquants vont prendre confiance et marquer ces buts dans le jeu qui nous manquent tant. Après, nous ne serions pas à cette position si nous n’avions qu’un problème de finition. Nous devons progresser dans pas d’autres secteurs de jeu comme la conservation du ballon ou la construction de nos actions offensives. »
« Il nous connaît par cœur »
Vous attendiez-vous à un début de saison plus compliqué que la saison précédente ?
« Quand on commence une saison, on espère toujours qu’elle va se passer du mieux possible. D’un autre côté, les miracles sont rares dans le football. On a des moyens trop limités pour pouvoir jouer les premiers rôles. C’est ma troisième saison au club. Depuis mon arrivée, on a toujours connu des problèmes de finition. »
En parlant du passé, vous allez retrouver Luka Elsner ce week-end. Pour l’avoir eu comme entraîneur durant ces deux dernières saisons, avez-vous essayé d’imaginer le plan qu’il allait essayer de mettre en place ?
« Je pense qu’il établira un plan pour profiter de nos défauts car il nous connaît par cœur. On aura aussi une carte à jouer et on compte bien la jouer à fond devant nos supporters. Le staff a beaucoup travaillé pour nous donner les clés nécessaires pour prendre les trois points. »
Cela va être un match particulier pour vous ?
« Je mentirais si je disais le contraire. On va retrouver un coach avec qui on a passé deux belles années. Je suis content de pouvoir l’affronter et je serais encore plus heureux si on gagne. Les retrouvailles auront lieu après la rencontre. Si possible avec le sourire et lui qui fasse la gueule (rires). »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.