[ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

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Merineferet
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Merineferet »

Il y a surtout plus de maturité chez le joueur, expliquant, peut-être, une prise de conscience de son potentiel et l'envie de s'appuyer dessus.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
Mathelvin
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Mathelvin »

Football – Ligue 1 : « Le HAC, ça reste toujours chez moi », assure Gueida Fofana

Un joueur, deux maillots. Avant la réception de l’Olympique Lyonnais, dimanche 20 octobre 2024, nous avons retrouvé Gueida Fofana, Havais de naissance, formé et révélé au HAC, avant d’être adopté par les Gones. Un milieu de terrain au talent unanimement reconnu, mais à la carrière brutalement stoppée à l’hiver 2017.

Formé et révélé au HAC, Gueida Fofana, aujourd’hui entraîneur de la « B » de Lyon, reste très attaché au club de sa ville natale

« Paroles d’ex », épisode VII. Coup de projecteur sur Gueida Fofana (33 ans), « gamin » du Mont-Gaillard, l’un des milieux de terrain les plus talentueux formés à la Cavée Verte. Un joueur dont le potentiel fut décelé sous le maillot du HAC, celui de sa ville natale, sous les projecteurs de la Ligue 2, avant qu’il ne prenne une dimension nouvelle dans les rangs de l’Olympique Lyonnais. Là où il s’était hissé au statut d’incontournable. Avant qu’une blessure à la cheville ne l’oblige à mettre un terme à sa carrière. À seulement 25 ans.

« C’était avec Cédric Daury, paix à son âme »

À sa sortie de la Cavée, son talent ne souffrait aucune réserve, humainement, le néo-pro réunissait également tous les suffrages. L’exemplarité à l’état pur, étiqueté grand espoir du HAC depuis quelques saisons déjà, un habitué du maillot frappé du coq depuis l’âge de 16 ans. Cette tunique tricolore qu’il porta jusqu’à la plus haute marche continentale, capitaine d’une sélection U19 championne d’Europe, promotion Antoine Griezmann. C’était en juillet 2010, Gueida Fofana venait de boucler sa première saison pleine en L2 (30 matches). En Ciel et Marine.

« Je vais peut-être parler comme un vieux, mais le HAC, c’est chez moi, Deschaseaux restera le stade de mon enfance, de mon cœur, de mes débuts en pro. C’était avec Cédric Daury, paix à son âme. Et aujourd’hui, j’ai beaucoup de fierté à voir le club évoluer en Ligue 1. Cette montée qu’on n’avait pas réussi à accrocher lors de mes deux saisons en pro. Mais ce que je garde vraiment à l’esprit, c’est l’accueil que j’avais reçu des anciens à mon arrivée dans le groupe pro. Je parle de Jamel Aït Ben Idir, Jérémy Hénin, Nicolas Gillet, Hassane Alla, Amadou Alassane, Olivier Davidas. Je me suis inspiré de leurs précieux conseils et je n’oublierai jamais. »

« Il n’était pas question que je parte en vrille »

Deux ans et 64 matches après ses débuts en pro, c’est sur Lyon, en échange d’un transfert d’environ 2 M€, qu’il mit le cap. « Le fait d’avoir débuté très jeune en L2 (18 ans), tout en jouant avec pas mal de Lyonnais en sélection, a incité Florian Maurice (NDLR : alors directeur sportif de l’OL) à me recruter. J’avais tout juste 20 ans, passer de la Ligue 2 à la Coupe d’Europe (7 matches de Ligue des Champions), c’était le grand écart. J’ai réussi à m’installer dans l’équipe, à devenir un joueur important. Jusqu’à… »

Jusqu’à ce que sa cheville droite ne stoppe violemment son ascension, en 2013. Handicapé qu’il fut par une ostéonécrose. Un calvaire vécu durant vingt mois, entre espoirs d’un retour, opérations (3), remise en forme et rechute. « J’ai serré les dents, mais en janvier 2017, j’ai décidé de tout arrêter. La douleur était insupportable, je n’aurais jamais pu retrouver le niveau qui était le mien avant cette blessure. Il m’a fallu du temps pour prendre cette décision, et beaucoup de temps pour la digérer. »

Rassuré par l’attitude du président Aulas, lequel lui réserva d’emblée un rôle au sein de l’Academy, Gueida Fofana prit le temps de se relever. « Au début, j’ai même refusé ce rôle d’éducateur que le président me proposait. Je voulais rentrer chez moi, au Havre. Et puis j’ai finalement accepté. Mais au début, je n’étais pas à cent pour cent dedans. Je m’y intéressais un peu, mais je sentais le besoin de m’éloigner un peu du football. Je me suis alors consacré à mes enfants, j’ai voyagé. Je me remettais tout simplement la tête à l’endroit, tout en restant ferme sur mes convictions. Il n’était pas question que je parte en vrille, même si parfois, c’était invivable. »

« Formateur, coach, je crois que j’ai toujours eu ça en moi »

S’il a fallu du temps pour que disparaissent les stigmates d’un arrêt brutal, Gueida Fofana s’est ensuite vite glissé dans la peau d’un technicien. D’un coach dédié aux jeunes joueurs. Depuis 2019, l’ancien pensionnaire de la Cavée Verte dirige en effet la « B » de l’Olympique Lyonnais (N3). « Faire basculer les jeunes joueurs dans le monde professionnel, à Lyon ou ailleurs, j’aime ça. Formateur, coach, je crois que j’ai toujours eu ça en moi. Beaucoup de mes anciens entraîneurs savaient que je finirais coach. Là, j’apprends toujours, j’essaie de m’améliorer. »

Avec en tête, l’idée, ou plutôt l’ambition, de devenir le numéro 1 d’un staff technique ? « Là, je progresse, j’avance, et tant que je ne me sens pas en zone de confort, je ne me pose pas la question. Le jour où je sentirai que ce rôle d’entraîneur de la réserve ne m’apporte plus rien, là, j’y réfléchirai. Par rapport à mon vécu, je n’ai pas les mêmes temps de passage que les jeunes entraîneurs d’aujourd’hui. Il y a deux ans, j’ai eu deux opportunités de rejoindre un groupe pro, mais je ne me sentais pas prêt. J’ai encore des compétences à développer. »

En bref… En bref…

Né le 16 mai 1991 au Havre Formé au HAC 2008-2011 : HAC, 64 matches (L2) 2011-janvier 2017 : Lyon, 72 matches (L1) Entraîneur : Depuis 2019 : entraîneur de la « B » de Lyon

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Fabou
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Fabou »

Mathelvin a écrit : 18 oct. 2024 15:55 Football – Ligue 1 : « Le HAC, ça reste toujours chez moi », assure Gueida Fofana

Un joueur, deux maillots. Avant la réception de l’Olympique Lyonnais, dimanche 20 octobre 2024, nous avons retrouvé Gueida Fofana, Havais de naissance, formé et révélé au HAC, avant d’être adopté par les Gones. Un milieu de terrain au talent unanimement reconnu, mais à la carrière brutalement stoppée à l’hiver 2017.

Formé et révélé au HAC, Gueida Fofana, aujourd’hui entraîneur de la « B » de Lyon, reste très attaché au club de sa ville natale

« Paroles d’ex », épisode VII. Coup de projecteur sur Gueida Fofana (33 ans), « gamin » du Mont-Gaillard, l’un des milieux de terrain les plus talentueux formés à la Cavée Verte. Un joueur dont le potentiel fut décelé sous le maillot du HAC, celui de sa ville natale, sous les projecteurs de la Ligue 2, avant qu’il ne prenne une dimension nouvelle dans les rangs de l’Olympique Lyonnais. Là où il s’était hissé au statut d’incontournable. Avant qu’une blessure à la cheville ne l’oblige à mettre un terme à sa carrière. À seulement 25 ans.

« C’était avec Cédric Daury, paix à son âme »

À sa sortie de la Cavée, son talent ne souffrait aucune réserve, humainement, le néo-pro réunissait également tous les suffrages. L’exemplarité à l’état pur, étiqueté grand espoir du HAC depuis quelques saisons déjà, un habitué du maillot frappé du coq depuis l’âge de 16 ans. Cette tunique tricolore qu’il porta jusqu’à la plus haute marche continentale, capitaine d’une sélection U19 championne d’Europe, promotion Antoine Griezmann. C’était en juillet 2010, Gueida Fofana venait de boucler sa première saison pleine en L2 (30 matches). En Ciel et Marine.

« Je vais peut-être parler comme un vieux, mais le HAC, c’est chez moi, Deschaseaux restera le stade de mon enfance, de mon cœur, de mes débuts en pro. C’était avec Cédric Daury, paix à son âme. Et aujourd’hui, j’ai beaucoup de fierté à voir le club évoluer en Ligue 1. Cette montée qu’on n’avait pas réussi à accrocher lors de mes deux saisons en pro. Mais ce que je garde vraiment à l’esprit, c’est l’accueil que j’avais reçu des anciens à mon arrivée dans le groupe pro. Je parle de Jamel Aït Ben Idir, Jérémy Hénin, Nicolas Gillet, Hassane Alla, Amadou Alassane, Olivier Davidas. Je me suis inspiré de leurs précieux conseils et je n’oublierai jamais. »

« Il n’était pas question que je parte en vrille »

Deux ans et 64 matches après ses débuts en pro, c’est sur Lyon, en échange d’un transfert d’environ 2 M€, qu’il mit le cap. « Le fait d’avoir débuté très jeune en L2 (18 ans), tout en jouant avec pas mal de Lyonnais en sélection, a incité Florian Maurice (NDLR : alors directeur sportif de l’OL) à me recruter. J’avais tout juste 20 ans, passer de la Ligue 2 à la Coupe d’Europe (7 matches de Ligue des Champions), c’était le grand écart. J’ai réussi à m’installer dans l’équipe, à devenir un joueur important. Jusqu’à… »

Jusqu’à ce que sa cheville droite ne stoppe violemment son ascension, en 2013. Handicapé qu’il fut par une ostéonécrose. Un calvaire vécu durant vingt mois, entre espoirs d’un retour, opérations (3), remise en forme et rechute. « J’ai serré les dents, mais en janvier 2017, j’ai décidé de tout arrêter. La douleur était insupportable, je n’aurais jamais pu retrouver le niveau qui était le mien avant cette blessure. Il m’a fallu du temps pour prendre cette décision, et beaucoup de temps pour la digérer. »

Rassuré par l’attitude du président Aulas, lequel lui réserva d’emblée un rôle au sein de l’Academy, Gueida Fofana prit le temps de se relever. « Au début, j’ai même refusé ce rôle d’éducateur que le président me proposait. Je voulais rentrer chez moi, au Havre. Et puis j’ai finalement accepté. Mais au début, je n’étais pas à cent pour cent dedans. Je m’y intéressais un peu, mais je sentais le besoin de m’éloigner un peu du football. Je me suis alors consacré à mes enfants, j’ai voyagé. Je me remettais tout simplement la tête à l’endroit, tout en restant ferme sur mes convictions. Il n’était pas question que je parte en vrille, même si parfois, c’était invivable. »

« Formateur, coach, je crois que j’ai toujours eu ça en moi »

S’il a fallu du temps pour que disparaissent les stigmates d’un arrêt brutal, Gueida Fofana s’est ensuite vite glissé dans la peau d’un technicien. D’un coach dédié aux jeunes joueurs. Depuis 2019, l’ancien pensionnaire de la Cavée Verte dirige en effet la « B » de l’Olympique Lyonnais (N3). « Faire basculer les jeunes joueurs dans le monde professionnel, à Lyon ou ailleurs, j’aime ça. Formateur, coach, je crois que j’ai toujours eu ça en moi. Beaucoup de mes anciens entraîneurs savaient que je finirais coach. Là, j’apprends toujours, j’essaie de m’améliorer. »

Avec en tête, l’idée, ou plutôt l’ambition, de devenir le numéro 1 d’un staff technique ? « Là, je progresse, j’avance, et tant que je ne me sens pas en zone de confort, je ne me pose pas la question. Le jour où je sentirai que ce rôle d’entraîneur de la réserve ne m’apporte plus rien, là, j’y réfléchirai. Par rapport à mon vécu, je n’ai pas les mêmes temps de passage que les jeunes entraîneurs d’aujourd’hui. Il y a deux ans, j’ai eu deux opportunités de rejoindre un groupe pro, mais je ne me sentais pas prêt. J’ai encore des compétences à développer. »

En bref… En bref…

Né le 16 mai 1991 au Havre Formé au HAC 2008-2011 : HAC, 64 matches (L2) 2011-janvier 2017 : Lyon, 72 matches (L1) Entraîneur : Depuis 2019 : entraîneur de la « B » de Lyon

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
J'aimais beaucoup ce gamin , pas eu la carrière qu'il méritait et pas épargné par les indisponibilité lié au physique. Je parlais dans un autre sujet des club de la ville": mont gaillard en fait partie , vivier comme caucri de beaucoup de petits qui rejoint ensuite le hac en formation. La ville a un maillage de clubs qui travaille très très bien et j'avais vu une itw de Mathieu qui renforcez les liens un peu delaisses c'est vrai et cest confirme et très très dommage les années d'avant. Les passerelles doivent exister, les éducateur font un travail du tonnerre et certain en catégorie jeune au hac sont passé par ces clubs qui sont beaucoup plus que de clubs de quartier. Au point que j'aurai bien vu les neige avoir une trajectoire à la quevilly au début des années 2000 et pourquoi pas reprendre deschaseaux si etait arriver niveau N1 mais les moyens ds le foot à ce niveau, c'est dur . Division pas rentable, quasi pro , déplacement et trouver les partenaire, dans une ville où la municipalité ça se comprenne donne au hac et pense que c'est le seul club comme les entreprise. Parfois en oubliant que sans les club de la région, le hac n'est pas le hac et n'est rien. Ça Mathieu en a conscience et c'est tant mieux
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EXPAT95
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par EXPAT95 »

Fabou a écrit : 19 oct. 2024 08:08Parfois en oubliant que sans les club de la région, le hac n'est pas le hac et n'est rien. Ça Mathieu en a conscience et c'est tant mieux
Aujourd'hui combien de joueurs pro du HAC sont réellement nés dans la région havraise ? La plupart arrive de la région parisienne, on peut le regretter mais la réalité est là.
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Fabou »

EXPAT95 a écrit : 19 oct. 2024 12:16
Fabou a écrit : 19 oct. 2024 08:08Parfois en oubliant que sans les club de la région, le hac n'est pas le hac et n'est rien. Ça Mathieu en a conscience et c'est tant mieux
Aujourd'hui combien de joueurs pro du HAC sont réellement nés dans la région havraise ? La plupart arrive de la région parisienne, on peut le regretter mais la réalité est là.
Tu as raisôn, aussi mantes la jolie tres tres gros vivier est a 10min de la normandie et 1h30 du havre .
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Merineferet
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Merineferet »

Il faut dire que les partenariats avec les clubs locaux avaient été mis en retrait ces dernières saisons.
Elles ont été reprises par Bodmer et cela permettra, peut-être, dans les années à venir, de revenir à des joueurs pros made in LH.
L'exemple d'Alassane est plutôt bon.
J'appréciais ce joueur et ses belles chevauchées.
Il ne faut pas se fermer géographiquement, mais il y a, potentiellement, de belles pépites à chercher dans nos quartiers.
Maintenant, c'est avant tout pour la formation.
Et la marche entre formation et passage en pro est très haute.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par titanhac76 »

On en à eu qq uns né au Havre , carpette , raisin , tipain vikash...zut que des anciens , sa ne me rajeunit pas !
Meven
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Meven »

Il y en a eut d’autres.

L’exemple le + marquant pour moi c’est Kevin Anin. Lui ne voulait vraiment pas quitter Le Havre. C’était presque a contre coeur qu’il était parti à Sochaux.

Il y a eut les frères Diawara.

Plus récemment on a eut Lys Mousset, Nathael Julan (paix à son âme), Abdelli, Abdoulah Ba

Il y a aussi eut les havrais qui n’ont pas pu peu joué au Havre.

Demba Ba, Faubert, Niang ou encore le fameux Angoula

Il y a tout de même pas mal de jeunes de la région dans les effectifs de jeune cette saison.
Modifié en dernier par Meven le 19 oct. 2024 13:46, modifié 1 fois.
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Meven »

EXPAT95 a écrit : 19 oct. 2024 12:16
Fabou a écrit : 19 oct. 2024 08:08Parfois en oubliant que sans les club de la région, le hac n'est pas le hac et n'est rien. Ça Mathieu en a conscience et c'est tant mieux
Aujourd'hui combien de joueurs pro du HAC sont réellement nés dans la région havraise ? La plupart arrive de la région parisienne, on peut le regretter mais la réalité est là.
Récemment on a eut Abdelli, Abdoulah Ba mais oui se sont principalement des jeunes parisiens. Il n’y a qu’a regarder tous les bézots de notre effectif pro.

Après tu peux être d’origine parisienne et être attaché au club. Revault et Lesage sont les meilleurs exemples.

A contrario Charles N’Zobia n’en a rien eut à carrer du club de sa ville.
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titanhac76
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par titanhac76 »

Son match se résume à un
grand toro au coeur de la
défense madrilène. Un
baptême en C1 sans aucune
occasion. Il a surtout travaillé
son physique. Maladroit aussi
(40e, 55e). Remplacé par David
(65e) qui a tout changé avec
son penalty (74e) et son but en
fin de match (89e)...........BAYO QUOI !
Mathelvin
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Mathelvin »

Football – HAC : « Ils ont attendu que j’arrête ma carrière pour monter », plaisante Maxime Le Marchand

« Paroles d’ex », épisode VIII. Cette semaine, coup de projecteur sur Maxime Le Marchand, latéral gauche devenu défenseur central dont la carrière s’est achevée au terme de la saison 2022-2023. Breton d’origine et pur produit du centre de formation rennais, c’est pourtant sous le maillot du HAC que son talent s’est révélé aux yeux de tous.

Arrivé en prêt de Rennes à l’été 2009, Maxime Le Marchand a été titularisé dès la première journée de championnat contre Sedan

Enfant, Maxime Le Marchand n’avait qu’un rêve : devenir footballeur professionnel. Il en prend d’ailleurs rapidement le chemin. À 11 ans, il quitte sa famille et l’US Saint-Malo pour rejoindre le Stade Rennais. Logé chez un éducateur du club phare du département, le jeune adolescent passe toutes les étapes. Il intègre rapidement le centre de formation du SRFC avant de signer son premier contrat professionnel. Passé entre les mains de Franck Haise, Landry Chauvin ou encore Régis le Bris, Maxime Le Marchand, 19 ans, fait son premier et dernier groupe pro lors d’un déplacement à Marseille (défaite 4-0). À l’été 2009, il est prêté au HAC. « Il me fallait plus d’expérience pour pouvoir exprimer tout mon potentiel, se remémore l’intéressé. On s’était mis d’accord avec le Stade Rennais pour que je sois prêté en Ligue 2. Le Havre, qui venait de descendre de Ligue 1, s’est manifesté. C’était une superbe opportunité pour moi. Je n’ai pas hésité une seule seconde. »

Rennes préfère Kana-Biyik

Notamment encadré par Jérémy Hénin et Nicolas Gillet, Maxime Le Marchand va découvrir le haut niveau. Avec quelques difficultés. « Je joue à un poste d’arrière gauche qui ne correspond pas vraiment à mon profil. L’expérience me fait défaut. Je manque de malice et ne maîtrise pas les codes du football professionnel. À la fin de mon prêt, je sais que je ne suis pas assez aguerri pour la Ligue 1. De son côté, le Stade Rennais souhaitait recruter Jean-Armel Kana-Biyik, qui était mon coéquipier au HAC, et me laisser au Havre. Cela m’arrangeait car je commençais à me sentir vraiment bien ici. »

À 20 ans, le défenseur lance donc la deuxième partie de son histoire havraise. Un second acte de quatre années durant lequel il va progressivement s’affirmer comme un titulaire indiscutable et presque tout connaître avec le club doyen. Sur le plan sportif, il va aussi bien vivre la lutte pour le maintien, comme lors de la saison 2011-2012, que la course pour la montée. Sur le plan humain, Maxime Le Marchand va rencontrer des joueurs, et surtout des hommes qui vont le marquer. Johnny Placide, Riyad Mahrez, Benjamin Mendy, Benjamin Genton ou encore Yohann Rivière en font partie. Seule ombre au tableau, il ne connaîtra jamais l’élite du football français avec le HAC. Il lui faudra attendre 2015 et un transfert à Nice pour faire ses débuts en Ligue 1. « Cela me frustrait énormément. On n’en a pas été loin lors de la saison 2012-2013 sous les ordres d’Erick Mombaerts mais cela nous avait finalement échappé. Même après mon départ, la montée a mis du temps à se dessiner. Ils ont attendu que j’arrête ma carrière pour monter (rires). C’était symbolique pour moi. »

Ses filles et sa santé avant le football

Car c’est bien à l’issue de la saison 2022-2023 que Maxime Le Marchand tire un trait sur sa carrière de joueur professionnel. Une décision prise à 33 ans et motivée par des problèmes de dos qui l’ont suivi durant toute sa carrière. « Je souffre d’une légère discopathie, une maladie dégénérative du disque. Au Havre, j’avais déjà des problèmes de dos mais j’arrivais à gérer. Malheureusement, à force de musculation et d’entraînements intenses, les années se sont fait ressentir, raconte celui qui a aussi porté le maillot de Fulham en Premier League. C’est frustrant d’arrêter sur une blessure mais les spécialistes ont été unanimes. Je devais mettre fin à ma carrière si je voulais avoir une vie normale. J’ai préféré pouvoir jouer avec mes filles plutôt que de jouer encore quelques années au football. »

Comme un symbole, le dernier accomplissement du défenseur a été un maintien en Ligue 1 décroché avec Strasbourg. Une compétition qui l’a tant fait rêver lorsqu’il portait le maillot ciel et marine.

Maxime Le Marchand en bref…

Né le 11 octobre 1989 à Saint-Malo Formé au Stade Rennais 2009-2015 : HAC, 173 matches (L2) 2015-2018 : Nice, 81 matches (L1) 2018-2021 : Fulham, 48 matches (PL) 2021-2023 : Strasbourg, 40 matches (L1)

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Merineferet »

Maxime Le Marchand, qui avait quelques difficultés sur le côté, et s'est révélé en défense centrale.
Qui, surtout, était bosseur et progressé continuellement avec le sérieux qui était le sien.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par DOLOIS76 »

Trois clubs anglais suivraient de près le défenseur central du FC Séville, Loïc Badé en vue du prochain mercato d’hiver.
Loïc Badé devrait faire parler de lui lors du prochain mercato d’hiver. Malgré un contrat qui court jusqu’en juin 2029, le joueur de 24 ans aurait des belles touches pour le mois de janvier. Si le FC Barcelone le surveille, le joueur tricolore du FC Séville serait également courtisé du côté de l’Angleterre.
Selon les informations révélées par Fichajes, trois formations lui feraient les yeux doux. Il s’agit de Liverpool, Aston Villa et Newcastle. Le club andalou aurait d’ores et déjà fixé un prix de départ de 45 millions d’euros.
Mathelvin
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Mathelvin »

Football : « le HAC, c’était cette soif de combat que nous avions tous », se souvient Stéphane Cassard

Un joueur, deux maillots. Avant la réception de Montpellier, dimanche 3 novembre 2024 (17 h), nous avons retrouvé l’actuel coach des gardiens de l’OGC Nice, Stéphane Cassard, n°1 du Havre AC à la fin des années 90, avant d’être transféré au MHSC.

Avant d’être transféré à Montpellier, Stéphane Cassard a évolué sous le maillot du HAC entre juillet 1997 et décembre 1998

Paroles d’ex, épisode IX. Aujourd’hui, zoom sur Stéphane Cassard (51 ans), ancien n°1 du HAC et de Montpellier.

« L’honneur de prendre la suite d’un monument »

Natif de Montbéliard, formé et révélé au FC Sochaux, c’est à 24 ans et quelques mois qu’il quitta le nid, cap sur la Porte Océane (été 1997). Où il ne resta qu’un an et demi.

« Je n’aurai finalement joué qu’un an pour le HAC, puisqu’il a fallu que je me fasse opérer d’une hernie discale. Mais ça reste un grand souvenir. D’abord, parce que, pour la première fois, je quittais Montbéliard. Ensuite, parce que j’avais l’honneur de prendre la suite d’un monument au Havre, Christophe Revault. Et enfin, parce que j’arrivais dans un club où les valeurs ne sont pas que des mots. J’adorais la Cavée, où on s’entraînait. Et puis Deschaseaux, ce stade à l’anglaise. L’ambiance y était vraiment chouette. »

Du HAC, Cassard en gardera également le début d’une amitié toujours solide avec Cyril Pouget, et ce quotidien partagé avec Vikash Dhorasoo. « Il était tellement au-dessus du lot, un personnage à part, déjà dans son monde. Mais plus globalement, le HAC, c’était cette soif de combat que nous avions tous. »

Bourreau du Hambourg SV

En janvier 1999, mois du troisième mercato hivernal de l’histoire, tout s’est accéléré. Changement de décor. « Loulou Nicollin me voulait absolument. » Et le président Jean-Pierre Hureau, rassuré par l’éclosion du jeune Sébastien Hamel, ne s’est alors pas opposé à son départ pour Montpellier.

Après Sochaux et le HAC, soit à l’époque deux candidats au maintien en L1, Stéphane Cassard posa ainsi son sac entre les murs d’un ambitieux, alors dirigé par un certain… Jean-Louis Gasset. « Je garde de ce passage à Montpellier un sentiment contrasté. Au départ, tout s’est très bien passé. On fait une demi-finale de Coupe de la Ligue, et l’été d’après, on gagne la coupe Intertoto. Avec ce grand moment, cette finale face à Hambourg (Allemagne). Ça se joue aux tirs au but et j’arrête les trois premières tentatives allemandes. »

Par la suite, il disputera avec les Héraultais quatre des neuf matches européens de sa carrière, version Coupe de l’UEFA. « Mais au fil du temps, ça s’est un peu dégradé. L’équipe était moins performante, moi j’étais moins décisif et en décembre 1999 (NDLR : au poste d’entraîneur, Mézy avait succédé à Gasset), Rudy Riou a pris le poste de numéro 1. Il me fallait donc rebondir. » Ce rebond, c’est à Créteil, en L2, qu’il l’amorça, avant de rejoindre Troyes, puis Strasbourg, où il participa à cinq nouveaux rendez-vous continentaux. Pour finir à Boulogne-sur-Mer, en qualité de doublure de Florian Bague.

Le mot de Marcelo Bielsa

Lorsqu’à 38 ans, il décida de raccrocher, il savait sa reconversion déjà toute tracée, au contact d’un milieu qui est le sien depuis toujours. « Je baigne dans le foot depuis que je suis tout petit. Mes parents ont fondé le club de Vermondans (NDLR rebaptisé FC Pont-de-Roide/Vermondans), un club qui est monté jusqu’en D4 et qui a fait un très beau parcours en Coupe de France (95-96), puisqu’ils avaient joué le Bordeaux de Zidane au stade Bonal (1-4, 32es de finale). Et lorsque j’étais à Sochaux, j’aimais venir entraîner les gardiens du club. » En 2011, à Boulogne-sur-Mer, il débuta ainsi tout naturellement sa nouvelle vie en qualité de technicien. « Passer de joueur à entraîneur des gardiens, ça facilite quand même la transition une fois la carrière terminée. Tu restes dedans, tu ressens toujours cette atmosphère, tu gardes le goût de la compétition. »

Boulogne, puis Valenciennes, puis l’Olympique de Marseille (2014), aux côtés, notamment, de l’étonnant Marcelo Bielsa. « C’est un vrai personnage, habité par le football, quelqu’un de très respectueux. En août 2015, lorsqu’il est parti juste après la première journée de championnat, il n’avait pas eu le temps de dire au revoir. Mais il m’avait laissé un livre sur mon bureau, avec un mot à l’intérieur. Il me remerciait d’avoir travaillé avec lui. En cinq ans, j’ai vraiment vécu des choses exceptionnelles à Marseille, comme cette finale de Coupe d’Europe (2018). »

Au Vélodrome, il y est ensuite revenu sous les couleurs de Strasbourg, puis sous celles de l’OGC Nice, où il a intégré, l’été dernier, le staff technique dirigé par Franck Haise.

En bref… En bref… Né le 11 novembre 1972 à Montbéliard Joueur 1992 – 1997 : Sochaux (71 matches L1, 77 L2) 1997 – jan. 1999 : HAC (38 matches, L1) Jan. 1999 – 2000 : Montpellier (28 matches, L1) 2000 – 2001 : Créteil (35 matches, L2) 2001 – 2004 : Troyes (15 matches L1, 8 L2) 2004 – 2010 : Strasbourg (95 matches L1, 109 L2) 2010 – 2011 : Boulogne-sur-Mer (aucun match) Entraîneur des gardiens 2011 – 2013 : Boulogne-sur-Mer 2013 – 2014 : Valenciennes 2014 – 2019 : Marseille 2020 – 2024 : Strasbourg Depuis juillet 2024 : Nice

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?

Message par Mathelvin »

Football – HAC : « Ça doit faire deux ans que je n’ai pas parlé foot », dit Antoine Devaux

Un joueur, deux maillots. Avant la réception de Reims, dimanche 10 novembre 2024 (17 h), nous avons retrouvé Antoine Devaux, ex-milieu de terrain du HAC, vu sous le maillot rémois, et dont la reconversion, aussi surprenante que passionnante, se déroule loin, très loin du rectangle vert.

C’est au HAC que le Dieppois Antoine Devaux a débuté sa carrière

Parole d’ex, épisode X. Aujourd’hui, coup de projecteur sur Antoine Devaux (39 ans), espoir du FC Dieppe pris dans les filets du HAC au début des années 2000, avant que sa carrière ne fasse notamment étape à Reims. Entretien avec un personnage aussi atypique que sa reconversion est singulière.

Alors comme ça, aujourd’hui, c’est avec les grands crus que vous jonglez, en habit de sommelier ! Cette passion pour le vin, comment est-elle née ?

« Tout a commencé lorsque j’étais à Gueugnon (janvier 2008). Avec ma femme, on a répondu à un questionnaire pour une dégustation et pour la première fois, j’ai bu une goutte d’alcool. Puis en arrivant à Toulouse (été 2009), je suis tombé sur des amis qui étaient très amateurs de vin. Et c’est le fait de pouvoir choisir les vins, dans de bons restos, qui a réellement fait naître cette passion. »

« J’y ai dégusté des vins que j’aurais peut-être mis vingt ans à découvrir »

Votre départ de Toulouse pour Reims (2012), capitale du champagne, n’a donc fait qu’amplifier votre fascination pour les grands crus…

« Cela m’a effectivement ouvert de nouvelles portes. J’ai découvert le champagne, hors de son côté festif. »

Être passionné de bons vins est une chose, devenir sommelier en est une autre. Comment êtes-vous parvenu à intégrer ce cercle d’experts ?

« J’ai passé des diplômes anglais de découverte et de dégustation reconnus internationalement (Wine & Spirit Education Trust). Et après, comme un autodidacte, je suis passé par la lecture, les ateliers de dégustation, les visites de domaines. »

Quel vin vous fait chavirer ?

« Je n’ai aucune barrière, mais si je ne devais avoir qu’une seule bouteille, ce serait une Côte Rotie, j’aime la syrah, sa puissance, son côté poivré, épicé. Un millésime 2010, l’année de naissance de ma fille et une année exceptionnelle pour les vins. »

Ok pour la formation. Mais pour la pratique ?

« L’ancien directeur d’un restaurant gastronomique de Reims m’avait toujours dit que si j’avais besoin, il serait là pour moi. Lorsqu’il est devenu manager d’un réseau hôtelier sur Reims, je lui ai dit que j’étais prêt. Il m’a fait confiance. Au début, j’étais avec une cheffe sommelière puis je me suis retrouvé tout seul à gérer les domaines, la cave et la carte des vins. J’ai bénéficié d’un apprentissage accéléré. J’ai fait ensuite quatre ans dans un autre restaurant, la Grande Georgette, en tant que sommelier et chef sommelier. J’y ai dégusté des vins que j’aurais peut-être mis vingt ans à découvrir. Rien que pour le kif, c’était top. Mais j’en suis parti en juillet dernier, car entre le rythme de travail et la vie de famille, ça devenait compliqué. »

« Si Caillot met les pieds au restaurant, je ne le sers pas »
Désormais, est-ce l’idée d’ouvrir votre propre établissement qui vous guide ?

« Oui. Je suis d’ailleurs en train de finaliser une reprise d’activité sur Reims. Ce sera un bar à vins, appelé le « Six bars ». Six, comme le numéro qui m’a suivi presque toute ma carrière, et bars, car généralement, il y a six bars dans une bouteille de champagne. On verra si ça plaît. Et le rêve, ce serait d’ouvrir un établissement à l’étranger, car j’ai ce regret de ne pas avoir bougé hors de France durant ma carrière. »

De votre carrière parlons-en. Elle est donc passée par la Champagne. Que vous reste-t-il de ces cinq saisons et demie à Reims ?

« Que ça s’est très mal fini avec le président (NDLR : Jean-Pierre Caillot). Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais ce n’est vraiment pas une bonne personne. Il dira peut-être la même chose de moi. Après, en arrivant de Toulouse, par rapport au fait que j’avais fait l’Europa League avec le Téfécé (2 matches), j’ai signé à Reims avec un gros statut. C’était agréable. Mais à l’époque, la gestion du club était laborieuse. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Malgré tout, sportivement, cela reste une belle expérience. Mais il ne faudrait pas que je recroise le président. »

Dans les restaurants, réputés, où vous avez officié en qualité de sommelier, ou dans les diverses soirées dédiées au champagne auxquelles vous avez participé, jamais vous ne l’avez revu ?

« Oui. Je me doutais que ça arriverait. Au restaurant, je leur avais d’ailleurs dit : « Tout ce vous vous voulez, par contre, si un jour Caillot met les pieds au restaurant, je ne le sers pas ». Et il est venu. »

Et ?

« C’est parti en vrille. Ma directrice était très embêtée, il a fait le malin, a demandé à me voir, il a voulu me titiller. J’ai refusé de le servir, il a pété un plomb et n’est jamais revenu. Tout le monde m’a soutenu. Entre nous, c’est devenu malsain. »

« Thierry (Uvenard), l’un de ceux qui ont le plus compté dans ma carrière »

Et de votre expérience au HAC, quelles images en conservez-vous ?

« C’est mon premier club pro, mon premier match pro. C’est LE premier pour plein de choses. Même si cette histoire s’est mal finie avec le coach de l’époque (Jean-Marc Nobilo). Bon, j’avais fait un peu ma tête de con. Mais je me souviens de ma première année avec Thierry (Uvenard), l’un de ceux qui ont le plus compté dans ma carrière. Au début, on voulait me faire signer amateur. J’avais dit non. Je sortais de CFA (FC Dieppe), je ne venais pas pour m’entraîner avec les gamins. Et au final, je signe pro et je fais une belle saison, à 35 matches. Mais je garde l’image d’un super club, très familial. Et puis quand j’arrive, il y a des super joueurs, comme Jean-Michel Lesage, Pierre Ducrocq, Kandia Traoré, Didier Digard, Steve Mandanda. »

Que des gens toujours très liés au milieu du foot. Et pour vous, le foot, ça représente quoi aujourd’hui ?

« Le foot… Là, je réponds, mais ça doit faire deux ans que je n’ai pas parlé foot. C’est derrière moi. Déjà, même quand je jouais, je ne regardais pas trop le foot. En parler cinq minutes, ça me va, je me surprends parfois à suivre un bon match de Ligue des Champions, mais pour tout dire, à la télé, je regarde plus facilement un tournoi de golf qu’un match de foot. »

En bref… En bref… Né le 21 février 1985, à Dieppe 2005 – janv. 2008 : HAC (50 matches, L2) 2008 – 2009 : Boulogne-sur-Mer (31 matches, L2) 2009 – 2012 : Toulouse (53 matches, L1) 2012 – janv. 2018 : Reims (131 matches, L1, 14 matches, L2) janv. 2018 – juil. 2018 : Tours (16 matches, L2)

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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