Football – Ligue 1 : une incertitude sur le front de l’attaque, le point sur l’effectif du HAC
J-2 avant le coup d’envoi de la 3e journée de championnat et la réception de l’AJ Auxerre. Le point sur l’effectif du HAC en ce vendredi 30 août 2024.
Touché à une cheville, Emmanuel Sabbi pourra-t-il croiser le fer avec la défense auxerroise ?
Il y a d’abord la bonne nouvelle de la semaine, à savoir le retour à l’entraînement collectif de Christopher Opéri, touché la semaine passée derrière la cuisse et forfait pour le déplacement à Saint-Étienne (2-0). Relayé par le bluffant et décisif Yanis Zouaoui à Geffroy-Guichard, Opéri, lui aussi passeur décisif face au PSG (1-4), devrait ainsi retrouver sa place. Et ce, à la gauche d’une ligne défensive dont quelques-uns des principaux acteurs sont susceptibles de quitter les bords de la Manche avant la fin du mercato (ce soir 23 heures).
Sabbi touché à la cheville
Et puis il y a la nouvelle moins rassurante. Celle-ci concerne Emmanuel Sabbi, déjà out il y a deux semaines lors de la venue du PSG (dos), cette fois incertain. L’attaquant international US, entré en jeu lors des vingt dernières minutes du duel livré avec les Verts, souffre en effet d’une cheville. « Pour le reste, précise Didier Digard, même s’il y avait pas mal de petits pépins physiques au retour de Saint-Étienne, tout le monde a pu réintégrer le groupe. »
Quant à savoir si Ilyes Housni, arrivé mercredi du PSG, peut déjà prétendre à une place au sein des « 20 », l’entraîneur havrais n’entend pas s’avancer. « On va voir, il faut prendre en compte le fait qu’il vienne d’arriver et qu’il a encore besoin de prendre des repères. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football – Ligue 1 : Arthur Desmas, l’ange gardien de la défense havraise
Avec dix arrêts réalisés lors des deux premières journées de championnat, Arthur Desmas a réussi son début de saison. Cela tombe bien, le Havre AC aura besoin d’un grand gardien pour acquérir un nouveau maintien en Ligue 1.
Arthur Desmas a signé son premier clean sheet de la saison contre Saint-Etienne
Son début d’exercice est remarqué. Et remarquable. Pour sa troisième saison dans les cages havraises, Arthur Desmas continue de faire des miracles. C’est simple, après deux journées, il est déjà possible de faire une compilation de ses plus beaux arrêts.
Auteur de cinq arrêts déterminants contre le Paris SG, l’ancien du Clermont Foot avait longtemps permis au HAC de tenir en échec le champion de France en titre avant de céder en fin de rencontre lors de la rencontre inaugurale. Samedi 24 août 2024, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, le portier qui a fêté ses 30 ans en avril dernier a récidivé. Héroïque, notamment sur un boulet de canon signé Cafaro qu’il est parvenu à dévier du bout des doigts sur sa transversale, il a de nouveau réalisé cinq arrêts. Sans voir ses filets trembler cette fois-ci. Une performance majuscule qui a permis aux Ciel et Marine de rapporter trois précieux points de leur déplacement à Saint-Etienne. Alors, peut-on parler d’un début d’exercice réussi pour Arthur Desmas ? Si l’on veut bien volontiers s’enflammer, le principal intéressé, lui, préfère rester mesuré. « Il est difficile de dresser un bilan après deux rencontres, calme-t-il. C’est vrai que je reste sur deux bonnes performances mais la saison est encore longue. Ce qui m’intéresse, c’est de garder ce niveau lors des prochains matches. »
« Les prochaines semaines vont être faites de hauts et de bas »
Cette mesure peut s’expliquer par ses deux premières expériences en Ligue 1. La première avait d’ailleurs rapidement tourné au fiasco. Promu avec Clermont, Desmas avait commencé la saison comme titulaire avant d’être rapidement relégué sur le banc après quelques sorties compliquées.
Souhaitant se relancer, il signe au HAC l’été suivant avant de retrouver l’élite du football français un an plus tard. Cette fois, le natif de Brest prouve qu’il a bel et bien le niveau pour évoluer en première division. Ses 112 parades réalisées à l’occasion de ses 33 rencontres disputées ayant grandement contribué au maintien du club doyen. Selon toute vraisemblance, le HAC aura besoin, cette saison encore, d’un grand Desmas pour se hisser hors de la zone rouge. « J’en suis conscient, répond calmement celui qui jouera son 66e match avec le Havre ce dimanche 1er septembre face à Auxerre. Une saison comme celle de l’année dernière, ça forge. Elle m’a apporté de la confiance et de l’expérience même si cela reste fragile. Aujourd’hui, j’essaye d’évoluer dans la positivité. Je sais que les prochaines semaines vont être faites de hauts et de bas. »
Pour faire face à ces prochains défis, Arthur Desmas pourra bénéficier des conseils et de l’appui de Nicolas Douchez. Malgré le départ de Luka Elsner et l’arrivée de Didier Digard sur le banc havrais, l’entraîneur des gardiens n’a pas changé. Une stabilité qui peut aussi expliquer le bon début de saison du portier havrais. À lui de le poursuivre désormais. Un deuxième clean sheet d’affilée contre Auxerre contribuerait à le rendre encore plus remarquable.
Havre AC – AJ Auxerre, dimanche 1er septembre 2024 à 17 heures au Stade Océane
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Avec dix arrêts réalisés lors des deux premières journées de championnat, Arthur Desmas a réussi son début de saison. Cela tombe bien, le Havre AC aura besoin d’un grand gardien pour acquérir un nouveau maintien en Ligue 1.
Arthur Desmas a signé son premier clean sheet de la saison contre Saint-Etienne
Son début d’exercice est remarqué. Et remarquable. Pour sa troisième saison dans les cages havraises, Arthur Desmas continue de faire des miracles. C’est simple, après deux journées, il est déjà possible de faire une compilation de ses plus beaux arrêts.
Auteur de cinq arrêts déterminants contre le Paris SG, l’ancien du Clermont Foot avait longtemps permis au HAC de tenir en échec le champion de France en titre avant de céder en fin de rencontre lors de la rencontre inaugurale. Samedi 24 août 2024, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard, le portier qui a fêté ses 30 ans en avril dernier a récidivé. Héroïque, notamment sur un boulet de canon signé Cafaro qu’il est parvenu à dévier du bout des doigts sur sa transversale, il a de nouveau réalisé cinq arrêts. Sans voir ses filets trembler cette fois-ci. Une performance majuscule qui a permis aux Ciel et Marine de rapporter trois précieux points de leur déplacement à Saint-Etienne. Alors, peut-on parler d’un début d’exercice réussi pour Arthur Desmas ? Si l’on veut bien volontiers s’enflammer, le principal intéressé, lui, préfère rester mesuré. « Il est difficile de dresser un bilan après deux rencontres, calme-t-il. C’est vrai que je reste sur deux bonnes performances mais la saison est encore longue. Ce qui m’intéresse, c’est de garder ce niveau lors des prochains matches. »
« Les prochaines semaines vont être faites de hauts et de bas »
Cette mesure peut s’expliquer par ses deux premières expériences en Ligue 1. La première avait d’ailleurs rapidement tourné au fiasco. Promu avec Clermont, Desmas avait commencé la saison comme titulaire avant d’être rapidement relégué sur le banc après quelques sorties compliquées.
Souhaitant se relancer, il signe au HAC l’été suivant avant de retrouver l’élite du football français un an plus tard. Cette fois, le natif de Brest prouve qu’il a bel et bien le niveau pour évoluer en première division. Ses 112 parades réalisées à l’occasion de ses 33 rencontres disputées ayant grandement contribué au maintien du club doyen. Selon toute vraisemblance, le HAC aura besoin, cette saison encore, d’un grand Desmas pour se hisser hors de la zone rouge. « J’en suis conscient, répond calmement celui qui jouera son 66e match avec le Havre ce dimanche 1er septembre face à Auxerre. Une saison comme celle de l’année dernière, ça forge. Elle m’a apporté de la confiance et de l’expérience même si cela reste fragile. Aujourd’hui, j’essaye d’évoluer dans la positivité. Je sais que les prochaines semaines vont être faites de hauts et de bas. »
Pour faire face à ces prochains défis, Arthur Desmas pourra bénéficier des conseils et de l’appui de Nicolas Douchez. Malgré le départ de Luka Elsner et l’arrivée de Didier Digard sur le banc havrais, l’entraîneur des gardiens n’a pas changé. Une stabilité qui peut aussi expliquer le bon début de saison du portier havrais. À lui de le poursuivre désormais. Un deuxième clean sheet d’affilée contre Auxerre contribuerait à le rendre encore plus remarquable.
Havre AC – AJ Auxerre, dimanche 1er septembre 2024 à 17 heures au Stade Océane
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le mercato du HAC n’est pas encore une affaire classée
Si en France, la place du marché des transferts s’est vidée vendredi, à 23 heures, rien ne permet d’affirmer que l’effectif du HAC restera en l’état, au moins jusqu’au mercato d’hiver. Le point en ce samedi 31 août 2024.
Samuel Grandsir entre dans la catégorie des joueurs susceptibles de quitter prochainement le HAC
Voilà une affaire de faite ? Pas exactement. Si en France, comme en Angleterre, en Espagne, en Italie et en Allemagne, la période estivale des transferts a pris fin dans la soirée de vendredi, de nombreux marchés, vingt-six au total, restent actifs. En Belgique, en Suisse, au Qatar, en Arabie saoudite, mais aussi aux Pays-Bas, en Grèce, en Turquie ou au Portugal, pour ne citer que ces pays, les transactions s’étireront ainsi plus ou moins loin dans le temps.
Au HAC, comme ailleurs, la possibilité d’acter un, voire plusieurs transferts, dans le sens des départs, existe donc. À ce jour, la défense havraise, pour ne viser que ce secteur de jeu, ne peut donc s’assurer de la présence de tous ses cadres jusqu’au prochain mercato, programmé en janvier 2025. Mais au HAC, comme au sein d’autres écuries de L1, un autre objectif reste d’actualité : la baisse de la masse salariale. Au Havre AC, encadrée par la DNCG, c’est de 30 % qu’elle doit fondre.
Une sixième recrue ?
Les joueurs incités au départ, que sont à ce jour Yann Kitala et Samuel Grandsir, peut-être même Aloïs Confais et Oualid El Hajjam, barrés par la concurrence, peuvent en effet espérer rebondir ailleurs. Et ainsi permettre aux dirigeants havrais de réaliser un dernier coup. Car outre le droit au joker, il leur sera autorisé à piocher dans la longue, très longue liste des joueurs aujourd’hui sans contrat.
Timothée Pembélé, prêté vendredi (avec option d’achat) par les Anglais de Sunderland (Championship) n’aura donc peut-être pas l’étiquette d’ultime recrue. Lui, le cinquième joueur nouveau de l’effectif, dans la foulée des arrivées de Yanis Zouaoui (Martigues), d’Ismaïl Bouneb (Valenciennes), de Ruben Londja (Lausanne Sport, Sui) et d’Ilyes Housni, prêté par la PSG, avec option d’achat non obligatoire.
Par B.D de Paris-Normandie.
Si en France, la place du marché des transferts s’est vidée vendredi, à 23 heures, rien ne permet d’affirmer que l’effectif du HAC restera en l’état, au moins jusqu’au mercato d’hiver. Le point en ce samedi 31 août 2024.
Samuel Grandsir entre dans la catégorie des joueurs susceptibles de quitter prochainement le HAC
Voilà une affaire de faite ? Pas exactement. Si en France, comme en Angleterre, en Espagne, en Italie et en Allemagne, la période estivale des transferts a pris fin dans la soirée de vendredi, de nombreux marchés, vingt-six au total, restent actifs. En Belgique, en Suisse, au Qatar, en Arabie saoudite, mais aussi aux Pays-Bas, en Grèce, en Turquie ou au Portugal, pour ne citer que ces pays, les transactions s’étireront ainsi plus ou moins loin dans le temps.
Au HAC, comme ailleurs, la possibilité d’acter un, voire plusieurs transferts, dans le sens des départs, existe donc. À ce jour, la défense havraise, pour ne viser que ce secteur de jeu, ne peut donc s’assurer de la présence de tous ses cadres jusqu’au prochain mercato, programmé en janvier 2025. Mais au HAC, comme au sein d’autres écuries de L1, un autre objectif reste d’actualité : la baisse de la masse salariale. Au Havre AC, encadrée par la DNCG, c’est de 30 % qu’elle doit fondre.
Une sixième recrue ?
Les joueurs incités au départ, que sont à ce jour Yann Kitala et Samuel Grandsir, peut-être même Aloïs Confais et Oualid El Hajjam, barrés par la concurrence, peuvent en effet espérer rebondir ailleurs. Et ainsi permettre aux dirigeants havrais de réaliser un dernier coup. Car outre le droit au joker, il leur sera autorisé à piocher dans la longue, très longue liste des joueurs aujourd’hui sans contrat.
Timothée Pembélé, prêté vendredi (avec option d’achat) par les Anglais de Sunderland (Championship) n’aura donc peut-être pas l’étiquette d’ultime recrue. Lui, le cinquième joueur nouveau de l’effectif, dans la foulée des arrivées de Yanis Zouaoui (Martigues), d’Ismaïl Bouneb (Valenciennes), de Ruben Londja (Lausanne Sport, Sui) et d’Ilyes Housni, prêté par la PSG, avec option d’achat non obligatoire.
Par B.D de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : promu dans l’élite, Auxerre est-il le nouveau HAC ?
Hôte des Ciel et Marine ce dimanche 1er septembre 2024 (17 heures) au Stade Océane, l’AJ Auxerre est certes promu mais un promu au jeu alléchant. Prudence donc.
L’AJ Auxerre s’était imposé 2-1 lors de sa dernière venue au Stade Océane en mai 2022
C’est l’histoire d’un club sacré champion de France de Ligue 2 après avoir dominé son championnat durant une majeure partie de la saison. L’histoire d’une équipe promue qui, par son insouciance, sa confiance et surtout par son talent parvient à poser des problèmes à de beaux noms de l’élite du football français.
C’est à s’y méprendre mais non, nous n’évoquons pas là le Havre AC version 2023-2024 mais bien l’AJ Auxerre cru 2024-2025. « On était à leur place l’année dernière, valide Arthur Desmas en conférence de presse d’avant match. Avec Saint-Etienne et Auxerre dans nos trois premiers matches, beaucoup de personnes parlaient d’un début de saison facile pour nous. Je ne suis pas d’accord avec ça. Souvent, on observe que les promus restent dans leur dynamique. Ce sont toujours des matches compliqués. »
Un bilan similaire au HAC après deux journées
Les faits appuient les propos du portier havrais. Après deux journées, Auxerre possède trois points au compteur, comme le HAC. Lors de la première journée, les Bourguignons sont parvenus à faire chuter Nice (2-1) à domicile grâce à un but de Lasso Coulibaly inscrit dans les toutes dernières secondes de la rencontre. Ils n’ont en revanche pas confirmé ce succès à l’extérieur. Sur la pelouse de la Beaujoire, à Nantes, ils ont toutefois posé de gros problèmes aux Canaris mais ont pêché dans la finition avant d’être réduit à dix durant quarante minutes. Résultat des courses : une défaite 2-0. « Au Havre, j’attends que l’on reparte sur du positif, que l’on prenne des points, a fait valoir Christophe Pélissier, l’entraîneur d’Auxerre avant son déplacement en Seine-Maritime. On va affronter une équipe puissante, avec des attaquants rapides. On va voir si l’on a grandi en une semaine. »
Cette semaine en tout cas, l’AJA s’est renforcé avec l’arrivée du défenseur central Sinaly Diomandé en provenance de l’Olympique Lyonnais. L’international ivoirien figure d’ailleurs dans le groupe et pourrait disputer ses premières minutes sous le maillot auxerrois au Stade Océane. En revanche, le héros de la première journée de championnat, Lasso Coulibaly, ne verra pas l’antre havrais, ce dernier s’étant gravement blessé au genou lors d’une séance d’entraînement.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Hôte des Ciel et Marine ce dimanche 1er septembre 2024 (17 heures) au Stade Océane, l’AJ Auxerre est certes promu mais un promu au jeu alléchant. Prudence donc.
L’AJ Auxerre s’était imposé 2-1 lors de sa dernière venue au Stade Océane en mai 2022
C’est l’histoire d’un club sacré champion de France de Ligue 2 après avoir dominé son championnat durant une majeure partie de la saison. L’histoire d’une équipe promue qui, par son insouciance, sa confiance et surtout par son talent parvient à poser des problèmes à de beaux noms de l’élite du football français.
C’est à s’y méprendre mais non, nous n’évoquons pas là le Havre AC version 2023-2024 mais bien l’AJ Auxerre cru 2024-2025. « On était à leur place l’année dernière, valide Arthur Desmas en conférence de presse d’avant match. Avec Saint-Etienne et Auxerre dans nos trois premiers matches, beaucoup de personnes parlaient d’un début de saison facile pour nous. Je ne suis pas d’accord avec ça. Souvent, on observe que les promus restent dans leur dynamique. Ce sont toujours des matches compliqués. »
Un bilan similaire au HAC après deux journées
Les faits appuient les propos du portier havrais. Après deux journées, Auxerre possède trois points au compteur, comme le HAC. Lors de la première journée, les Bourguignons sont parvenus à faire chuter Nice (2-1) à domicile grâce à un but de Lasso Coulibaly inscrit dans les toutes dernières secondes de la rencontre. Ils n’ont en revanche pas confirmé ce succès à l’extérieur. Sur la pelouse de la Beaujoire, à Nantes, ils ont toutefois posé de gros problèmes aux Canaris mais ont pêché dans la finition avant d’être réduit à dix durant quarante minutes. Résultat des courses : une défaite 2-0. « Au Havre, j’attends que l’on reparte sur du positif, que l’on prenne des points, a fait valoir Christophe Pélissier, l’entraîneur d’Auxerre avant son déplacement en Seine-Maritime. On va affronter une équipe puissante, avec des attaquants rapides. On va voir si l’on a grandi en une semaine. »
Cette semaine en tout cas, l’AJA s’est renforcé avec l’arrivée du défenseur central Sinaly Diomandé en provenance de l’Olympique Lyonnais. L’international ivoirien figure d’ailleurs dans le groupe et pourrait disputer ses premières minutes sous le maillot auxerrois au Stade Océane. En revanche, le héros de la première journée de championnat, Lasso Coulibaly, ne verra pas l’antre havrais, ce dernier s’étant gravement blessé au genou lors d’une séance d’entraînement.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC se présente déjà au seuil d’une première bascule
Ce HAC – Auxerre, dont le coup d’envoi sera donné dimanche 1er septembre 2024 au Stade Océane (17 heures), s’annonce comme un nouvel acte de la course au maintien, une troisième journée apte à hisser les Ciel et Marine dans la partie paisible du classement.
À Parme en milieu de semaine pour y signer un contrat de quatre ans, Antoine Joujou, prêté au HAC par les Italiens, devrait être titularisé sur le front de l’attaque
Il est bien évidemment trop tôt pour parler de tournant, de match décisif, de rendez-vous en droit de marquer l’esprit de tous ceux qui ont fait du maintien leur principal objectif. Mais il n’est pas prématuré de faire de cette confrontation face à Auxerre, la première post-mercato, la deuxième à la suite face à un adversaire tout frais venu de Ligue 2, une opportunité de prendre momentanément le large. De basculer dans la partie haute du classement, une semaine après un premier succès validé, à l’extérieur s’il vous plaît.
Un sacré coup à jouer ?
Il n’a donc fallu au HAC que deux journées pour déjà exposer un bilan identique à celui de la saison passée, à savoir ce total de succès à l’extérieur, cette unique victoire loin du Stade Océane que les Ciel et Marine de Luka Elsner étaient allés arracher à Toulouse (2-1), le 5 novembre 2023 (11e j.). Tombeurs de Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard (2-0), sans que cela souffre la moindre contestation, les Havrais de Didier Digard auront cette fois fait mouche dès leur premier voyage, et scellé leur premier succès dès la 2e journée.
« C’est surtout notre première victoire commune, savoure encore l’entraîneur havrais. Je sais que pour les joueurs, il y a eu pas mal de changements, et pour eux, c’est plus facile d’adhérer à mon discours après un succès. » Un message que se devra de rester tout aussi fort, tout aussi clair, afin de franchir ce nouvel obstacle, dressé par un autre promu. Ce rendez-vous qui précédera la première trêve internationale, au sortir de laquelle il faudra au HAC se produire, et à Toulouse (4e j.), et à Monaco (5e j.).
« Déjà, Auxerre est-il un candidat au maintien ?s’interroge Digard. Je suis persuadé que les Auxerrois visent mieux que ça. En tout cas, ils s’en donnent les moyens. De notre côté, l’idée n’est pas de se mettre une trop forte pression, de se dire qu’il faut partir à l’abordage. Dès la troisième journée, ce serait un peu exagéré. Alors oui, après Auxerre, il y aura deux gros déplacements, mais c’est ça la Ligue 1. »
Un but dans le jeu, un but d’attaquant ?
Puisque le HAC n’a plus à courir après son premier succès, puisque les Ciel et Marine n’ont plus à chasser leur premier coup de force en terres adverses, poussons donc le curseur un peu plus loin. Avec ce souhait, qui là aussi libérerait un peu plus les Havrais, à savoir signer cette première réalisation dans le jeu, but qui serait enfin l’œuvre d’un homme à vocation offensive.
Face au PSG (1-4), c’est Lloris, l’un des piliers de la défense, qui trouva l’ouverture à la suite d’un coup franc d’Opéri. À Saint-Étienne (2-0), Touré, la sentinelle du milieu, ouvrit le score d’un penalty, avant que Sangante, incontournable de la ligne défensive, ne prolonge victorieusement un corner de Zouaoui. « Un coup de pied arrêté, ça ne sort pas de nulle part, c’est généralement amené par un joueur offensif, insiste Digard. Et si vous n’avez pas un attaquant capable de mettre vingt buts, il faut avoir l’espoir que les coups de pied arrêtés deviennent une force. Quant à l’efficacité des offensifs, je ne me prends pas la tête avec ça, je ne leur prends pas la tête non plus. »
Havre AC – AJ Auxerre, dimanche 1er septembre 2024 à 17 heures au Stade Océane
Arbitre : M. Bollengier.
Absences au HAC : Logbo (genou), Sabbi (cheville), Pembele (non qualifié), Youté, Confais, Kitala (choix) ; à Auxerre : Onaiwu (suspendu), Mensah, Coulibaly, Agouzoul, N’Gatta, Buayi-Kiala (blessés).
HAVRE AC : 30. Desmas – 93. Sangante (cap), 22. Salmier, 4. Lloris – 7. Nego, 94. Touré, 5. Targhalline, 8. Kechta, 27. Opéri – 21. Joujou, 23. Casimir. Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 17. El Hajjam, 19. Ndiaye, 78. Mosengo, 14. Kuziaev, 45. Soumaré, 46. Housni, 29. Grandsir, 77. Ngoura. Entraîneur : Didier Digard.
AJ AUXERRE : 16. Léon – 26. Joly, 4. Jubal (cap), 3. Osho, 23. Hoever – 42. Owusu, 97. Ravelon – 17. Sinayoko, 25. Traoré, 10. Perrin – 9. Bair. Remplaçants : 40. De Percin (g), 20. Diomandé, 5. Pellenard, 92. Akpa, 18. Dioussé, 27. Danois, 11. Maddy, 29. Viadere, 19. Ayé. Entraîneur : Christophe Pélissier.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Ce HAC – Auxerre, dont le coup d’envoi sera donné dimanche 1er septembre 2024 au Stade Océane (17 heures), s’annonce comme un nouvel acte de la course au maintien, une troisième journée apte à hisser les Ciel et Marine dans la partie paisible du classement.
À Parme en milieu de semaine pour y signer un contrat de quatre ans, Antoine Joujou, prêté au HAC par les Italiens, devrait être titularisé sur le front de l’attaque
Il est bien évidemment trop tôt pour parler de tournant, de match décisif, de rendez-vous en droit de marquer l’esprit de tous ceux qui ont fait du maintien leur principal objectif. Mais il n’est pas prématuré de faire de cette confrontation face à Auxerre, la première post-mercato, la deuxième à la suite face à un adversaire tout frais venu de Ligue 2, une opportunité de prendre momentanément le large. De basculer dans la partie haute du classement, une semaine après un premier succès validé, à l’extérieur s’il vous plaît.
Un sacré coup à jouer ?
Il n’a donc fallu au HAC que deux journées pour déjà exposer un bilan identique à celui de la saison passée, à savoir ce total de succès à l’extérieur, cette unique victoire loin du Stade Océane que les Ciel et Marine de Luka Elsner étaient allés arracher à Toulouse (2-1), le 5 novembre 2023 (11e j.). Tombeurs de Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard (2-0), sans que cela souffre la moindre contestation, les Havrais de Didier Digard auront cette fois fait mouche dès leur premier voyage, et scellé leur premier succès dès la 2e journée.
« C’est surtout notre première victoire commune, savoure encore l’entraîneur havrais. Je sais que pour les joueurs, il y a eu pas mal de changements, et pour eux, c’est plus facile d’adhérer à mon discours après un succès. » Un message que se devra de rester tout aussi fort, tout aussi clair, afin de franchir ce nouvel obstacle, dressé par un autre promu. Ce rendez-vous qui précédera la première trêve internationale, au sortir de laquelle il faudra au HAC se produire, et à Toulouse (4e j.), et à Monaco (5e j.).
« Déjà, Auxerre est-il un candidat au maintien ?s’interroge Digard. Je suis persuadé que les Auxerrois visent mieux que ça. En tout cas, ils s’en donnent les moyens. De notre côté, l’idée n’est pas de se mettre une trop forte pression, de se dire qu’il faut partir à l’abordage. Dès la troisième journée, ce serait un peu exagéré. Alors oui, après Auxerre, il y aura deux gros déplacements, mais c’est ça la Ligue 1. »
Un but dans le jeu, un but d’attaquant ?
Puisque le HAC n’a plus à courir après son premier succès, puisque les Ciel et Marine n’ont plus à chasser leur premier coup de force en terres adverses, poussons donc le curseur un peu plus loin. Avec ce souhait, qui là aussi libérerait un peu plus les Havrais, à savoir signer cette première réalisation dans le jeu, but qui serait enfin l’œuvre d’un homme à vocation offensive.
Face au PSG (1-4), c’est Lloris, l’un des piliers de la défense, qui trouva l’ouverture à la suite d’un coup franc d’Opéri. À Saint-Étienne (2-0), Touré, la sentinelle du milieu, ouvrit le score d’un penalty, avant que Sangante, incontournable de la ligne défensive, ne prolonge victorieusement un corner de Zouaoui. « Un coup de pied arrêté, ça ne sort pas de nulle part, c’est généralement amené par un joueur offensif, insiste Digard. Et si vous n’avez pas un attaquant capable de mettre vingt buts, il faut avoir l’espoir que les coups de pied arrêtés deviennent une force. Quant à l’efficacité des offensifs, je ne me prends pas la tête avec ça, je ne leur prends pas la tête non plus. »
Havre AC – AJ Auxerre, dimanche 1er septembre 2024 à 17 heures au Stade Océane
Arbitre : M. Bollengier.
Absences au HAC : Logbo (genou), Sabbi (cheville), Pembele (non qualifié), Youté, Confais, Kitala (choix) ; à Auxerre : Onaiwu (suspendu), Mensah, Coulibaly, Agouzoul, N’Gatta, Buayi-Kiala (blessés).
HAVRE AC : 30. Desmas – 93. Sangante (cap), 22. Salmier, 4. Lloris – 7. Nego, 94. Touré, 5. Targhalline, 8. Kechta, 27. Opéri – 21. Joujou, 23. Casimir. Remplaçants (à choisir parmi) : 1. Gorgelin (g), 18. Zouaoui, 17. El Hajjam, 19. Ndiaye, 78. Mosengo, 14. Kuziaev, 45. Soumaré, 46. Housni, 29. Grandsir, 77. Ngoura. Entraîneur : Didier Digard.
AJ AUXERRE : 16. Léon – 26. Joly, 4. Jubal (cap), 3. Osho, 23. Hoever – 42. Owusu, 97. Ravelon – 17. Sinayoko, 25. Traoré, 10. Perrin – 9. Bair. Remplaçants : 40. De Percin (g), 20. Diomandé, 5. Pellenard, 92. Akpa, 18. Dioussé, 27. Danois, 11. Maddy, 29. Viadere, 19. Ayé. Entraîneur : Christophe Pélissier.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : coup de tonnerre, un taulier du HAC écarté par la direction !
Ce dimanche 1er septembre 2024, sur la pelouse du Stade Océane, un incontournable du « onze » manquera à l’appel. Pour affronter l’AJ Auxerre, le HAC se passera en effet des services d’Étienne Youté, sur ordre de la direction du club doyen.
Pas de Youté face à Auxerre, le défenseur havrais est écarté sur ordre de la direction du HAC
Que s’est-il passé entre les dirigeants du HAC et Étienne Youté ? À cette heure de la journée, difficile de le savoir. Ce qui est certain, c’est que le défenseur havrais, impeccable au soir de la victoire à Saint-Étienne (2-0), ne figurera pas ce dimanche sur la feuille de match. Blessé ? Non. Contrarié par le fait ne pas avoir pu trouver fortune ailleurs durant les trois mois de mercato d’été ? Non plus.
Un étrange entourage
Le défenseur central, arrivé de l’Olympiakos (Gre) en janvier 2023, est tout « simplement » sous le coup d’une sanction infligée par la direction du club. Il se murmure en effet qu’il aurait manqué de respect à l’institution. Un club auquel il eut pourtant la possibilité de tourner le dos il y a quelques semaines, s’il n’avait pas snobé une offre des Allemands d’Hoffenheim, qualifiés pour l’édition 2024-25 de l’Europa League.
Sorti de l’anonymat de la « B » de l’Olympiakos par Mathieu Bodmer, puis révélé au HAC, Youté (22 ans), dont le contrat court jusqu’en juin 2025, voit actuellement sa réputation quelque peu ternie par un entourage qui ne semble pas œuvrer pour le bien de sa carrière. Affaire à suivre.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Ce dimanche 1er septembre 2024, sur la pelouse du Stade Océane, un incontournable du « onze » manquera à l’appel. Pour affronter l’AJ Auxerre, le HAC se passera en effet des services d’Étienne Youté, sur ordre de la direction du club doyen.
Pas de Youté face à Auxerre, le défenseur havrais est écarté sur ordre de la direction du HAC
Que s’est-il passé entre les dirigeants du HAC et Étienne Youté ? À cette heure de la journée, difficile de le savoir. Ce qui est certain, c’est que le défenseur havrais, impeccable au soir de la victoire à Saint-Étienne (2-0), ne figurera pas ce dimanche sur la feuille de match. Blessé ? Non. Contrarié par le fait ne pas avoir pu trouver fortune ailleurs durant les trois mois de mercato d’été ? Non plus.
Un étrange entourage
Le défenseur central, arrivé de l’Olympiakos (Gre) en janvier 2023, est tout « simplement » sous le coup d’une sanction infligée par la direction du club. Il se murmure en effet qu’il aurait manqué de respect à l’institution. Un club auquel il eut pourtant la possibilité de tourner le dos il y a quelques semaines, s’il n’avait pas snobé une offre des Allemands d’Hoffenheim, qualifiés pour l’édition 2024-25 de l’Europa League.
Sorti de l’anonymat de la « B » de l’Olympiakos par Mathieu Bodmer, puis révélé au HAC, Youté (22 ans), dont le contrat court jusqu’en juin 2025, voit actuellement sa réputation quelque peu ternie par un entourage qui ne semble pas œuvrer pour le bien de sa carrière. Affaire à suivre.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : mise à l’écart d’Étienne Youté, une décision irrévocable ?
Écarté du groupe dirigé par Didier Digard, Étienne Youté ne se dressera donc pas, ce dimanche 1er septembre 2024, face aux attaquants de l’AJ Auxerre. Une décision radicale (irrévocable ?) prise au sommet de l’organigramme du HAC. Mais non commentée.
La décision d’écarter Etienne Youté a été prise au sommet de l’organigramme du HAC
No comment. Les pièces les plus sensibles du dossier Étienne Youté ne seront pas rendues public. Suite à la décision, prise en très haut lieu, d’écarter le défenseur havrais, la direction du HAC ne fera en effet aucun commentaire.
Bien évidemment absent du groupe des « 20 » pour cette troisième journée et la réception de l’AJ Auxerre ce dimanche après-midi (17 heures), Youté (22 ans), aidé en cela par les nombreuses personnes qui se représentent de lui, aurait donc franchi la ligne jaune. « Pour diverses raisons », nous fait-on savoir, « pour manque de respect » vis-à-vis du club, nous offre-t-on pour seule précision.
Un départ encore possible ?
Son refus de rejoindre cet été les Allemands d’Hoffenheim, qualifiés en Europa League tout de même, transfert qui offrait en outre au Havre AC la possibilité de recevoir un chèque de 7 M€ (hors bonus), ne se présente donc pas comme l’unique motif de cette sanction. Néanmoins, peut-être est-ce là qu’il faut chercher la genèse d’une tension montante entre la direction du club doyen et le joueur arrivé de l’Olympiakos (Gre) en janvier 2022. Et donc d’une mise à l’écart. Momentanée ? Pour l’heure, impossible de le savoir, même s’il est difficile d’imaginer le président Roussier d’humeur à revoir sa position.
Avant qu’il ne soit trop tard, que Youté, entré dans sa dernière de contrat, ne puisse s’engager librement où il le souhaite en janvier 2025, toutes les parties devront essayer de s’entendre afin qu’un départ puisse être acté dans les jours à venir. Des marchés restent actifs.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Écarté du groupe dirigé par Didier Digard, Étienne Youté ne se dressera donc pas, ce dimanche 1er septembre 2024, face aux attaquants de l’AJ Auxerre. Une décision radicale (irrévocable ?) prise au sommet de l’organigramme du HAC. Mais non commentée.
La décision d’écarter Etienne Youté a été prise au sommet de l’organigramme du HAC
No comment. Les pièces les plus sensibles du dossier Étienne Youté ne seront pas rendues public. Suite à la décision, prise en très haut lieu, d’écarter le défenseur havrais, la direction du HAC ne fera en effet aucun commentaire.
Bien évidemment absent du groupe des « 20 » pour cette troisième journée et la réception de l’AJ Auxerre ce dimanche après-midi (17 heures), Youté (22 ans), aidé en cela par les nombreuses personnes qui se représentent de lui, aurait donc franchi la ligne jaune. « Pour diverses raisons », nous fait-on savoir, « pour manque de respect » vis-à-vis du club, nous offre-t-on pour seule précision.
Un départ encore possible ?
Son refus de rejoindre cet été les Allemands d’Hoffenheim, qualifiés en Europa League tout de même, transfert qui offrait en outre au Havre AC la possibilité de recevoir un chèque de 7 M€ (hors bonus), ne se présente donc pas comme l’unique motif de cette sanction. Néanmoins, peut-être est-ce là qu’il faut chercher la genèse d’une tension montante entre la direction du club doyen et le joueur arrivé de l’Olympiakos (Gre) en janvier 2022. Et donc d’une mise à l’écart. Momentanée ? Pour l’heure, impossible de le savoir, même s’il est difficile d’imaginer le président Roussier d’humeur à revoir sa position.
Avant qu’il ne soit trop tard, que Youté, entré dans sa dernière de contrat, ne puisse s’engager librement où il le souhaite en janvier 2025, toutes les parties devront essayer de s’entendre afin qu’un départ puisse être acté dans les jours à venir. Des marchés restent actifs.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : avant la trêve, le Havre AC enchaîne avec un deuxième succès consécutif
Premier succès à domicile cette saison pour le Havre AC. Opposés à l’AJ Auxerre, les Ciel et Marine sont parvenus à s’imposer (3-1) ce dimanche 1er septembre 2024 grâce à des buts de Ndiaye, de Touré et un contre son camp d’Owusu.
Les Havrais enchaînent avec une deuxième victoire de rang
Deuxième succès consécutif pour le Havre AC. Une semaine après avoir battu l’AS Saint-Etienne, les Ciel et Marine ont, ce dimanche 1er septembre 2024, fait tomber l’AJ Auxerre (3-1).
Tout avait pourtant mal commencé pour les hommes de Didier Digard. Ils concèdent l’ouverture du score sur la première offensive auxerrois. D’un coup de franc frappé à la perfection, Perrin vient nettoyer la lucarne de Desmas avec l’aide de son poteau droit (17e). Menés contre le court du jeu, les Havrais poussent et parviennent à égaliser un peu plus de cinq minutes plus tard. Après avoir gratté un ballon, Négo élimine un défenseur auxerrois d’un crochet bien senti. L’international enchaîne avec un centre qui est finalement propulsé dans ses propres filets par Owusu (23e).
Premier but pour Ndiaye
Revenu à hauteur, le HAC ne relâche pas l’étreinte. Peu avant la mi-temps, Hoever, le latéral droit bourguignon, reçoit un deuxième avertissement (45e) et laisse ses coéquipiers à dix durant la seconde période. Ndiaye fait sauter le verrou auxerrois dès le retour des vestiaires (52e) avant de se mettre à l’abri dans les arrêts de jeu grâce à un penalty transformé par Touré (90e+7).
Au Havre, Havre AC bat l’AJ Auxerre 3 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 19 715.
Buts pour le HAC : Owusu (23e, csc), Ndiaye (52e), Touré (90e+7) ; pour Auxerre : Perrin (17e).
Avertissements au Havre : Casimir (80e) ; à Auxerre : Joly (11e), Hoever (14e, 45e), Sinayoko (27e), Jubal (89e).
Expulsion à Auxerre : Hoever (45e).
HAVRE AC : Desmas - Salmier, Lloris, Sangante (cap), Opéri – Négo, Touré, Kechta (Kuziaev, 83e) Targhalline, Ndiaye (Casimir, 62e) – Soumaré (Joujou, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
AJ AUXERRE : Leon – Osho (Diomandé, 66e), Jubal (cap), Hoever, Joly (Maddy, 83e) – Owusu, Ravelsoson, Traoré – Sinayoko (Ayé, 66e), Perrin (Danois, 66e), Bai (Akpa, 46e).
Entraîneur : Christophe Pelissier.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
Premier succès à domicile cette saison pour le Havre AC. Opposés à l’AJ Auxerre, les Ciel et Marine sont parvenus à s’imposer (3-1) ce dimanche 1er septembre 2024 grâce à des buts de Ndiaye, de Touré et un contre son camp d’Owusu.
Les Havrais enchaînent avec une deuxième victoire de rang
Deuxième succès consécutif pour le Havre AC. Une semaine après avoir battu l’AS Saint-Etienne, les Ciel et Marine ont, ce dimanche 1er septembre 2024, fait tomber l’AJ Auxerre (3-1).
Tout avait pourtant mal commencé pour les hommes de Didier Digard. Ils concèdent l’ouverture du score sur la première offensive auxerrois. D’un coup de franc frappé à la perfection, Perrin vient nettoyer la lucarne de Desmas avec l’aide de son poteau droit (17e). Menés contre le court du jeu, les Havrais poussent et parviennent à égaliser un peu plus de cinq minutes plus tard. Après avoir gratté un ballon, Négo élimine un défenseur auxerrois d’un crochet bien senti. L’international enchaîne avec un centre qui est finalement propulsé dans ses propres filets par Owusu (23e).
Premier but pour Ndiaye
Revenu à hauteur, le HAC ne relâche pas l’étreinte. Peu avant la mi-temps, Hoever, le latéral droit bourguignon, reçoit un deuxième avertissement (45e) et laisse ses coéquipiers à dix durant la seconde période. Ndiaye fait sauter le verrou auxerrois dès le retour des vestiaires (52e) avant de se mettre à l’abri dans les arrêts de jeu grâce à un penalty transformé par Touré (90e+7).
Au Havre, Havre AC bat l’AJ Auxerre 3 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 19 715.
Buts pour le HAC : Owusu (23e, csc), Ndiaye (52e), Touré (90e+7) ; pour Auxerre : Perrin (17e).
Avertissements au Havre : Casimir (80e) ; à Auxerre : Joly (11e), Hoever (14e, 45e), Sinayoko (27e), Jubal (89e).
Expulsion à Auxerre : Hoever (45e).
HAVRE AC : Desmas - Salmier, Lloris, Sangante (cap), Opéri – Négo, Touré, Kechta (Kuziaev, 83e) Targhalline, Ndiaye (Casimir, 62e) – Soumaré (Joujou, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
AJ AUXERRE : Leon – Osho (Diomandé, 66e), Jubal (cap), Hoever, Joly (Maddy, 83e) – Owusu, Ravelsoson, Traoré – Sinayoko (Ayé, 66e), Perrin (Danois, 66e), Bai (Akpa, 46e).
Entraîneur : Christophe Pelissier.
Par la rédaction de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : la victoire d’un collectif renversant, les notes après HAC – AJA
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après le HAC-AJA disputé ce dimanche 1er septembre 2024. Une rencontre que les Havrais ont remportée sur le score de 3-1.
Loïc Négo a été déterminant sur l’égalisation havraise
Desmas (6) : Ses montants ne se sont pas montrés aussi cléments que lors des deux premières journées. Sur le but auxerrois, la frappe de Perrin file dans son but après avoir heurté l’intérieur de son poteau droit (17e). Peu sollicité par la suite, il s’impose tout de même avec brio face à Sinayoko (66e).
Salmier (6) : Titulaire pour la première fois en Ligue 1 cette saison, Salmier a su se montrer solide en l’absence d’Etienne Youté. Ses 82 % de duels gagnés (9/11) mettent en valeur sa prestation. Il se sacrifie notamment sur une frappe de Traoré qui semblait cadrée (30e).
Sangante (6) : Fautif sur Sinayoko, il voit Perrin expédier le coup-franc qui suit au fond des filets de Desmas. Pas de quoi déstabiliser le capitaine des Ciel et Marine. La suite de son match est sérieuse. Il a beaucoup donné de sa personne dans l’axe droit de la charnière havraise.
Lloris (6) : Match sobre et efficace pour Lloris. Il laisse filer Sinayoko dans son dos (66e). Un oubli heureusement sans conséquence grâce à une belle parade du pied droit de Desmas. Avec 90 % de passes réussis (52/58), il a contribué aux belles sorties de balle des Havrais.
Operi encore décisif
Operi (7) : De retour dans le onze de départ, il s’est rappelé aux bons souvenirs des supporters havrais en signant une deuxième passe décisive en deux matchs au Stade Océane. D’un centre millimétré, il trouve Ndiaye en excellente position sur le second but havrais. Comme à son habitude, ses coups de pied arrêtés ont souvent amené du danger. Pour le reste, il n’a que très peu été mis en difficulté sur le plan défensif.
Targhalline (6) : Cantonné à un rôle plutôt défensif contre Saint-Etienne, le Marocain a pu dévorer les espaces aujourd’hui. Ses projections vers l’avant ont créé du déséquilibre. Son activité aurait dû être récompensée d’une passe décisive. Son offrande pour Ndiaye a malheureusement été expédiée hors du cadre (38e). Plus en jambes, il a pu disputer l’intégralité de la rencontre.
Ndiaye (6) : Drôle de match pour le jeune milieu de terrain havrais. Plutôt neutre dans les 35 premières minutes de jeu, il loupe le cadre face au but vide sur une offrande de Targhalline (38e). Au retour des vestiaires, il croit donner l’avantage à son équipe d’une belle frappe croisée (48e) mais voit son premier but en Ligue 1 être refusé pour une position de hors-jeu de Négo au préalable. Ce n’est que partie remise. Quatre minutes plus tard, il trompe Léon d’une belle volée du gauche (52e). Il est ovationné lors de sa sortie à l’heure de jeu.
Touré (6) : Pas de panenka pour lui aujourd’hui mais un nouveau penalty transformé. Avec le sang froid qui le caractérise, il scelle la victoire havraise en prenant Léon à contre-pied. Pour le reste, Touré a eu un peu plus de déchets qu’à l’accoutumée. Il se fait subtiliser un ballon dans l’entrejeu avant le coup-franc qui amène le but auxerrois. Il aurait pu s’offrir sa première passe décisive de la saison si le but de Ndiaye n’avait pas été refusé.
Nego déterminant
Kechta (7) : Encore un match plein pour Kechta. Souvent trouvé entre les lignes et toujours juste techniquement, il est le dépositaire du jeu havrais. Avec 84 % de passes réussies (24/32), le Marocain a su gérer le tempo des offensives havraises. Il met à contribution le portier auxerrois d’une belle frappe enroulée du gauche (62e).
Nego (7) : L’international hongrois poursuit son excellent début de saison. Profitant de son rôle de piston, Nego n’a pas hésité à aller presser très haut. Son interception et son centre dévié sont à l’origine de l’égalisation havraise. Il aurait pu être crédité d’une passe décisive si Soumaré ne s’était pas emmêlé les pinceaux au moment d’armer sa volée (34e). Sur le plan défensif, il a été l’auteur d’interventions musclées qui ont fait rugir de plaisir le Stade Océane.
Soumaré (3) : Prêté la saison dernière à Auxerre, Issa Soumaré aurait aimé briller contre ses anciens coéquipiers. Tout ne s’est pas passé comme prévu. Il n’a que trop peu pesé sur la défense auxerroise. Il doit mieux faire sur un centre dangereux de Nego (34e). Il est remplacé par Antoine Joujou après soixante minutes qui provoque le penalty transformé par Touré.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Découvrez les notes des joueurs du Havre AC après le HAC-AJA disputé ce dimanche 1er septembre 2024. Une rencontre que les Havrais ont remportée sur le score de 3-1.
Loïc Négo a été déterminant sur l’égalisation havraise
Desmas (6) : Ses montants ne se sont pas montrés aussi cléments que lors des deux premières journées. Sur le but auxerrois, la frappe de Perrin file dans son but après avoir heurté l’intérieur de son poteau droit (17e). Peu sollicité par la suite, il s’impose tout de même avec brio face à Sinayoko (66e).
Salmier (6) : Titulaire pour la première fois en Ligue 1 cette saison, Salmier a su se montrer solide en l’absence d’Etienne Youté. Ses 82 % de duels gagnés (9/11) mettent en valeur sa prestation. Il se sacrifie notamment sur une frappe de Traoré qui semblait cadrée (30e).
Sangante (6) : Fautif sur Sinayoko, il voit Perrin expédier le coup-franc qui suit au fond des filets de Desmas. Pas de quoi déstabiliser le capitaine des Ciel et Marine. La suite de son match est sérieuse. Il a beaucoup donné de sa personne dans l’axe droit de la charnière havraise.
Lloris (6) : Match sobre et efficace pour Lloris. Il laisse filer Sinayoko dans son dos (66e). Un oubli heureusement sans conséquence grâce à une belle parade du pied droit de Desmas. Avec 90 % de passes réussis (52/58), il a contribué aux belles sorties de balle des Havrais.
Operi encore décisif
Operi (7) : De retour dans le onze de départ, il s’est rappelé aux bons souvenirs des supporters havrais en signant une deuxième passe décisive en deux matchs au Stade Océane. D’un centre millimétré, il trouve Ndiaye en excellente position sur le second but havrais. Comme à son habitude, ses coups de pied arrêtés ont souvent amené du danger. Pour le reste, il n’a que très peu été mis en difficulté sur le plan défensif.
Targhalline (6) : Cantonné à un rôle plutôt défensif contre Saint-Etienne, le Marocain a pu dévorer les espaces aujourd’hui. Ses projections vers l’avant ont créé du déséquilibre. Son activité aurait dû être récompensée d’une passe décisive. Son offrande pour Ndiaye a malheureusement été expédiée hors du cadre (38e). Plus en jambes, il a pu disputer l’intégralité de la rencontre.
Ndiaye (6) : Drôle de match pour le jeune milieu de terrain havrais. Plutôt neutre dans les 35 premières minutes de jeu, il loupe le cadre face au but vide sur une offrande de Targhalline (38e). Au retour des vestiaires, il croit donner l’avantage à son équipe d’une belle frappe croisée (48e) mais voit son premier but en Ligue 1 être refusé pour une position de hors-jeu de Négo au préalable. Ce n’est que partie remise. Quatre minutes plus tard, il trompe Léon d’une belle volée du gauche (52e). Il est ovationné lors de sa sortie à l’heure de jeu.
Touré (6) : Pas de panenka pour lui aujourd’hui mais un nouveau penalty transformé. Avec le sang froid qui le caractérise, il scelle la victoire havraise en prenant Léon à contre-pied. Pour le reste, Touré a eu un peu plus de déchets qu’à l’accoutumée. Il se fait subtiliser un ballon dans l’entrejeu avant le coup-franc qui amène le but auxerrois. Il aurait pu s’offrir sa première passe décisive de la saison si le but de Ndiaye n’avait pas été refusé.
Nego déterminant
Kechta (7) : Encore un match plein pour Kechta. Souvent trouvé entre les lignes et toujours juste techniquement, il est le dépositaire du jeu havrais. Avec 84 % de passes réussies (24/32), le Marocain a su gérer le tempo des offensives havraises. Il met à contribution le portier auxerrois d’une belle frappe enroulée du gauche (62e).
Nego (7) : L’international hongrois poursuit son excellent début de saison. Profitant de son rôle de piston, Nego n’a pas hésité à aller presser très haut. Son interception et son centre dévié sont à l’origine de l’égalisation havraise. Il aurait pu être crédité d’une passe décisive si Soumaré ne s’était pas emmêlé les pinceaux au moment d’armer sa volée (34e). Sur le plan défensif, il a été l’auteur d’interventions musclées qui ont fait rugir de plaisir le Stade Océane.
Soumaré (3) : Prêté la saison dernière à Auxerre, Issa Soumaré aurait aimé briller contre ses anciens coéquipiers. Tout ne s’est pas passé comme prévu. Il n’a que trop peu pesé sur la défense auxerroise. Il doit mieux faire sur un centre dangereux de Nego (34e). Il est remplacé par Antoine Joujou après soixante minutes qui provoque le penalty transformé par Touré.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : face à l’AJ Auxerre, le HAC régale, le HAC s’enflamme
Menés contre le cours du jeu, les Ciel et Marine sont parvenus à renverser des Auxerrois réduits à dix en fin de première période, ce dimanche 1er septembre 2024 au Stade Océane. Un deuxième succès d’affilée en L1, une première depuis un peu plus de deux décennies.
Lors de ce succès du HAC face à Auxerre, Rassoul Ndiaye a inscrit le premier but de sa carrière en L1
Toutes les cases sont désormais cochées. Une semaine après avoir quitté Saint-Étienne avec son premier succès de la saison (2-0, 2e j.), le premier à l’extérieur, c’est un premier succès, à domicile cette fois, que le HAC a mis au chaud. Et ce n’est pas tout.
Ce dimanche, face à des Auxerrois si rugueux qu’ils durent traverser toute la seconde période en infériorité numérique (expulsion de Hoever, 45e), pour la première fois de la saison, le HAC, mené à la suite d’un maître coup franc de Perrin (17e), n’eut pas recours aux coups de pied arrêtés pour faire sauter le verrou. D’abord aidé en cela par la complicité de l’Icaunais Owusu, auteur d’un « csc » à la sortie d’un petit festival de Nego sur le flanc droit (23e).
« Je me suis dit que je ne marquerais jamais de ma vie »
Et ce, avant que Ndiaye, coupable d’un incroyable raté à la 38e, ne gonfle les muscles face au mauvais sort, auteur d’une parfaite volée à la suite d’un centre tout aussi impeccable d’Opéri (53e). Le milieu de terrain, privé cinq minutes plus tôt de son premier en Ligue 1 pour un étrange hors-jeu de Nego, propulsait cette fois les Ciel et Marine vers leur deuxième succès en trois journées consommées. « Je suis vraiment passé par toutes les émotions, avouait le milieu de terrain havrais de 22 ans. Quand l’arbitre refuse mon premier but, je me suis dit que je ne marquerais jamais de ma vie. Mais j’ai su être costaud. »
Titularisé face au PSG (1-4, 1re j.), relégué sur le banc à Saint-Étienne (2-0, 2e j.), l’international sénégalais U23 ne pouvait cette fois se permettre de passer au travers, lui dont la saison 2023-2024 fut des plus délicates (6 titularisations), alors que de nombreux espoirs semblaient se dessiner dans le sillage de son arrivée de Sochaux, il y a un an, en échange d’un peu plus d’1 M€. « Durant la préparation, j’ai été clair avec lui, explique Digard. Il a tout du joueur que j’aime, mais je lui ai dit qu’il ne jouerait pas s’il ne progressait pas dans certains domaines. » Résultat : « Je pense avoir fait mon meilleur match depuis mon arrivée au HAC », estime Ndiaye. Un homme qui s’inscrit donc comme l’un des principaux acteurs de cette deuxième victoire de rang. Un doublé, en L1 que le HAC n’avait plus réalisé depuis… février 2003.
Touré meilleur buteur !
Et afin que ce coup gagnant ait un peu plus d’éclat, Touré bénéficiait d’un penalty provoqué par Casimir pour inscrire son deuxième but en deux matches (90e+7). Touré, l’actuel meilleur buteur du club. Un leader provisoire et symbolique, qui met à nouveau en exergue le mutisme des hommes du secteur offensif face au but.
Certes, à l’instar de la prestation signée à Saint-Étienne, cela n’eut fort heureusement aucune conséquence. Mais à voir à quel point les idées de jeu de Didier Digard sont portées vers l’avant, à quel point les mouvements font parfois se lever la foule, il est clair que la présence d’un buteur digne de ce nom donnerait bien plus de relief à l’ensemble. Et permettrait peut-être aux Havrais, annoncés à Toulouse (4e j.) et Monaco (5e j.) en sortie de trêve internationale, de s’éviter quelques frayeurs. À l’image de cette fin de rencontre qui vit Auxerre tenter le tout pour le tout et Desmas repousser la tentative de Sinayoko (65e). Le seul arrêt du numéro 1 havrais, lors d’un après-midi durant lequel les Ciel et Marine auront parfois réussi à surclasser les promus.
Au Havre, Havre AC bat l’AJ Auxerre 3 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 19 715.
Buts pour le HAC : Owusu (23e, csc), Ndiaye (52e), Touré (90e+7) ; pour Auxerre : Perrin (17e).
Avertissements au Havre : Casimir (80e) ; à Auxerre : Joly (11e), Hoever (14e, 45e), Sinayoko (27e), Jubal (89e).
Expulsion à Auxerre : Hoever (45e).
HAVRE AC : Desmas - Salmier, Lloris, Sangante (cap), Opéri – Négo, Touré, Kechta (Kuziaev, 83e) Targhalline, Ndiaye (Casimir, 62e) – Soumaré (Joujou, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
AJ AUXERRE : Leon – Osho (Diomandé, 66e), Jubal (cap), Hoever, Joly (Maddy, 83e) – Owusu, Ravelsoson, Traoré – Sinayoko (Ayé, 66e), Perrin (Danois, 66e), Bai (Akpa, 46e).
Entraîneur : Christophe Pelissier.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Menés contre le cours du jeu, les Ciel et Marine sont parvenus à renverser des Auxerrois réduits à dix en fin de première période, ce dimanche 1er septembre 2024 au Stade Océane. Un deuxième succès d’affilée en L1, une première depuis un peu plus de deux décennies.
Lors de ce succès du HAC face à Auxerre, Rassoul Ndiaye a inscrit le premier but de sa carrière en L1
Toutes les cases sont désormais cochées. Une semaine après avoir quitté Saint-Étienne avec son premier succès de la saison (2-0, 2e j.), le premier à l’extérieur, c’est un premier succès, à domicile cette fois, que le HAC a mis au chaud. Et ce n’est pas tout.
Ce dimanche, face à des Auxerrois si rugueux qu’ils durent traverser toute la seconde période en infériorité numérique (expulsion de Hoever, 45e), pour la première fois de la saison, le HAC, mené à la suite d’un maître coup franc de Perrin (17e), n’eut pas recours aux coups de pied arrêtés pour faire sauter le verrou. D’abord aidé en cela par la complicité de l’Icaunais Owusu, auteur d’un « csc » à la sortie d’un petit festival de Nego sur le flanc droit (23e).
« Je me suis dit que je ne marquerais jamais de ma vie »
Et ce, avant que Ndiaye, coupable d’un incroyable raté à la 38e, ne gonfle les muscles face au mauvais sort, auteur d’une parfaite volée à la suite d’un centre tout aussi impeccable d’Opéri (53e). Le milieu de terrain, privé cinq minutes plus tôt de son premier en Ligue 1 pour un étrange hors-jeu de Nego, propulsait cette fois les Ciel et Marine vers leur deuxième succès en trois journées consommées. « Je suis vraiment passé par toutes les émotions, avouait le milieu de terrain havrais de 22 ans. Quand l’arbitre refuse mon premier but, je me suis dit que je ne marquerais jamais de ma vie. Mais j’ai su être costaud. »
Titularisé face au PSG (1-4, 1re j.), relégué sur le banc à Saint-Étienne (2-0, 2e j.), l’international sénégalais U23 ne pouvait cette fois se permettre de passer au travers, lui dont la saison 2023-2024 fut des plus délicates (6 titularisations), alors que de nombreux espoirs semblaient se dessiner dans le sillage de son arrivée de Sochaux, il y a un an, en échange d’un peu plus d’1 M€. « Durant la préparation, j’ai été clair avec lui, explique Digard. Il a tout du joueur que j’aime, mais je lui ai dit qu’il ne jouerait pas s’il ne progressait pas dans certains domaines. » Résultat : « Je pense avoir fait mon meilleur match depuis mon arrivée au HAC », estime Ndiaye. Un homme qui s’inscrit donc comme l’un des principaux acteurs de cette deuxième victoire de rang. Un doublé, en L1 que le HAC n’avait plus réalisé depuis… février 2003.
Touré meilleur buteur !
Et afin que ce coup gagnant ait un peu plus d’éclat, Touré bénéficiait d’un penalty provoqué par Casimir pour inscrire son deuxième but en deux matches (90e+7). Touré, l’actuel meilleur buteur du club. Un leader provisoire et symbolique, qui met à nouveau en exergue le mutisme des hommes du secteur offensif face au but.
Certes, à l’instar de la prestation signée à Saint-Étienne, cela n’eut fort heureusement aucune conséquence. Mais à voir à quel point les idées de jeu de Didier Digard sont portées vers l’avant, à quel point les mouvements font parfois se lever la foule, il est clair que la présence d’un buteur digne de ce nom donnerait bien plus de relief à l’ensemble. Et permettrait peut-être aux Havrais, annoncés à Toulouse (4e j.) et Monaco (5e j.) en sortie de trêve internationale, de s’éviter quelques frayeurs. À l’image de cette fin de rencontre qui vit Auxerre tenter le tout pour le tout et Desmas repousser la tentative de Sinayoko (65e). Le seul arrêt du numéro 1 havrais, lors d’un après-midi durant lequel les Ciel et Marine auront parfois réussi à surclasser les promus.
Au Havre, Havre AC bat l’AJ Auxerre 3 à 1 (1-1)
Arbitre : M. Bollengier. Spectateurs : 19 715.
Buts pour le HAC : Owusu (23e, csc), Ndiaye (52e), Touré (90e+7) ; pour Auxerre : Perrin (17e).
Avertissements au Havre : Casimir (80e) ; à Auxerre : Joly (11e), Hoever (14e, 45e), Sinayoko (27e), Jubal (89e).
Expulsion à Auxerre : Hoever (45e).
HAVRE AC : Desmas - Salmier, Lloris, Sangante (cap), Opéri – Négo, Touré, Kechta (Kuziaev, 83e) Targhalline, Ndiaye (Casimir, 62e) – Soumaré (Joujou, 62e).
Entraîneur : Didier Digard.
AJ AUXERRE : Leon – Osho (Diomandé, 66e), Jubal (cap), Hoever, Joly (Maddy, 83e) – Owusu, Ravelsoson, Traoré – Sinayoko (Ayé, 66e), Perrin (Danois, 66e), Bai (Akpa, 46e).
Entraîneur : Christophe Pelissier.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : « S’il a envie de jouer il prolongera ». Reverra-t-on Youté avec le maillot havrais ?
En conflit avec sa direction depuis son non-départ durant le mercato estival, Etienne Youté semble être mis à l’écart. De façon définitive ? Les cartes sont dans les mains du joueur selon Didier Digard.
Didier Digard s’est exprimé sur le cas Youté
Son absence sur la feuille de match a beaucoup fait parler. Pour la réception de l’AJ Auxerre, Etienne Youté n’était ni dans le onze de départ, ni sur le banc de touche et même pas en tribune. Depuis la fin du mercato estival, le défenseur central n’est plus en odeur de saineté au Stade Océane et dans ses alentours.
Mais comment l’expliquer. Alors même que le joueur avait disputé les deux premières rencontres de championnat et sortait d’une prestation convaincante contre Saint-Etienne, Youté ne semble pas près de reporter le maillot ciel et marine. Didier Digard s’en est d’ailleurs expliqué ce dimanche 1er septembre 2024 suite à la victoire de ses hommes contre Auxerre (3-1). « Pour Etienne, vous savez la situation économique du club. Le HAC ne peut se permettre de perdre ses joueurs librement. On a besoin de valoriser nos joueurs. Ce sont eux qui font tourner l’économie du club. Etienne le sait. Il avait un bon de sortie mais n’a pas trouvé preneur, ou a refusé. »
« J’ai à ma disposition d’autres joueurs qui sont prêts à tout donner pour le club »
Et cela pose problème. Etienne Youté arrive en fin de contrat en juin 2025 et pourrait s’engager librement où il le souhaite dès cet hiver. Une possibilité que n’envisage pas la direction havraise, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, en premier lieu. Cet été, l’ancien de l’Olympiakos a notamment refusé de partir à Hoffenheim malgré une offre de 7 millions hors bonus. « Aujourd’hui, j’ai à ma disposition d’autres joueurs qui sont prêts à tout donner pour le club et que l’on espère valoriser, poursuit Digard. S’il a envie de jouer, il prolongera. » Le message est passé.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
En conflit avec sa direction depuis son non-départ durant le mercato estival, Etienne Youté semble être mis à l’écart. De façon définitive ? Les cartes sont dans les mains du joueur selon Didier Digard.
Didier Digard s’est exprimé sur le cas Youté
Son absence sur la feuille de match a beaucoup fait parler. Pour la réception de l’AJ Auxerre, Etienne Youté n’était ni dans le onze de départ, ni sur le banc de touche et même pas en tribune. Depuis la fin du mercato estival, le défenseur central n’est plus en odeur de saineté au Stade Océane et dans ses alentours.
Mais comment l’expliquer. Alors même que le joueur avait disputé les deux premières rencontres de championnat et sortait d’une prestation convaincante contre Saint-Etienne, Youté ne semble pas près de reporter le maillot ciel et marine. Didier Digard s’en est d’ailleurs expliqué ce dimanche 1er septembre 2024 suite à la victoire de ses hommes contre Auxerre (3-1). « Pour Etienne, vous savez la situation économique du club. Le HAC ne peut se permettre de perdre ses joueurs librement. On a besoin de valoriser nos joueurs. Ce sont eux qui font tourner l’économie du club. Etienne le sait. Il avait un bon de sortie mais n’a pas trouvé preneur, ou a refusé. »
« J’ai à ma disposition d’autres joueurs qui sont prêts à tout donner pour le club »
Et cela pose problème. Etienne Youté arrive en fin de contrat en juin 2025 et pourrait s’engager librement où il le souhaite dès cet hiver. Une possibilité que n’envisage pas la direction havraise, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, en premier lieu. Cet été, l’ancien de l’Olympiakos a notamment refusé de partir à Hoffenheim malgré une offre de 7 millions hors bonus. « Aujourd’hui, j’ai à ma disposition d’autres joueurs qui sont prêts à tout donner pour le club et que l’on espère valoriser, poursuit Digard. S’il a envie de jouer, il prolongera. » Le message est passé.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : on a aimé, on a moins aimé, retour sur la victoire du HAC face à Auxerre
Troisième journée de championnat et déjà six points au crédit des Ciel et Marine, auteurs d’une entame de saison tout simplement réussie. Que retenir de plus de ce dimanche 1er septembre 2024 placé sous le signe d’une victoire aux dépens de l’AJ Auxerre (3-1) ?
Comme à chacune de ses apparitions dans l’axe de la défense du HAC, Yoann Salmier a répondu aux attentes
ON A AIMÉ
Digard ne lésine pas sur les choix. L’autre victoire de ce début de saison revient en partie à Didier Digard et sa gestion des hommes. Dimanche, soit une semaine après avoir enregistré son premier coup gagnant sur le banc du HAC, il aurait été simple pour l’entraîneur havrais de faire confiance aux tombeurs des Verts (2-0, 2e j.). Mais non. Enfin, pas tout à fait.
Certes, il lui fut imposé d’écarter Étienne Youté des « 20 ». Évidemment, il réserva le flanc gauche à Christopher Opéri, relayé le week-end précédent par un Yanis Zouaoui décisif. Mais Digard n’hésita pas à reléguer sur le banc, et Josué Casimir, et Antoine Joujou, pour relancer, et Issa Soumaré (voir par ailleurs), et Rassoul Ndiaye.
Au bilan, Opéri s’est offert une passe décisive, sa deuxième déjà, à destination de… Ndiaye, auteur de son premier but en L1. Et huit jours après avoir été à l’origine d’un penalty à Geoffroy-Guichard, Casimir en a provoqué un deuxième face à Auxerre.
L’intransigeance des dirigeants. Puisqu’il estimait la piste Hoffenheim (Allemagne) peu en rapport avec ses prétentions, sportives très certainement financières, sans doute ses dirigeants lui ont-ils alors fixé un ultimatum, jusqu’au 30 août, 23 heures, pour s’engager ailleurs. Mais les conseillers d’Étienne Youté ont échoué et dimanche, l’absence du défenseur alimenta logiquement les discussions dans les travées.
Une absence très certainement appelée à être de longue, voire de très longue durée. Courroucé, le mot serait même faible, par le comportement d’un joueur qui doit à ce jour tout au HAC, le président Roussier, bien que conscient de la perte sportive, n’entend plus voir Youté, auquel la porte de l’entraînement reste bien évidemment ouverte, porter les couleurs du club doyen. Sauf à ce que dernier, lié au Havre AC jusqu’en juin 2025, ne prolonge (voir par ailleurs). Une intransigeance qui rassure quant à la volonté de protéger l’institution.
Salmier, la valeur sûre. À l’instar de la saison passée (18 titularisations), sur la ligne de départ dédiée aux défenseurs, ce n’est pas en pole position qu’il figurait. À 31 ans, l’ancien Troyen fait plutôt figure de doublure dans l’axe. Une option des plus fiables toutefois. Dimanche, alors qu’il lui fallut faire oublier la mise hors-jeu d’Étienne Youté, le Guyanais d’origine, positionné au centre d’une ligne à trois têtes, a traversé le duel sans la moindre fébrilité. Une valeur sûre.
ON N’A PAS AIMÉ
Pour les offensifs, ça ne passe toujours pas. Il le sait, ses dirigeants le savent. Sauf à ce que de derniers mouvements ne libèrent de la masse salariale – des marchés restent ouverts – Didier Digard composera avec un secteur offensif duquel aucune tête ne parvient encore à dépasser. Au sortir d’une préparation durant laquelle il donna quelques garanties à son entraîneur, avant-saison toutefois bouclée sur une blessure à la cheville, Issa Soumaré eut pourtant dimanche la possibilité d’envoyer un message fort. Raté.
L’attaquant prêté l’hiver dernier à… Auxerre n’a su se décoincer, toujours à la recherche de son premier but en L1, comme le sont Josué Casimir, Antoine Joujou et Steve Ngoura. Pourtant, au classement des « expected goals » (unité de mesure du volume et de la qualité des occasions), le HAC se présente à ce jour derrière le PSG, Lens et Marseille. Le signe d’une philosophie de jeu portée vers l’avant, sans que cela ne profite aux offensifs.
Rappelons qu’à ce stade de la compétition, les buteurs ont pour nom Lloris, Touré (2), Sangante et Ndiaye. À cela s’ajoute le « csc » de l’Auxerrois Owusu, pour une quatrième place provisoire au classement des meilleures attaques.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Troisième journée de championnat et déjà six points au crédit des Ciel et Marine, auteurs d’une entame de saison tout simplement réussie. Que retenir de plus de ce dimanche 1er septembre 2024 placé sous le signe d’une victoire aux dépens de l’AJ Auxerre (3-1) ?
Comme à chacune de ses apparitions dans l’axe de la défense du HAC, Yoann Salmier a répondu aux attentes
ON A AIMÉ
Digard ne lésine pas sur les choix. L’autre victoire de ce début de saison revient en partie à Didier Digard et sa gestion des hommes. Dimanche, soit une semaine après avoir enregistré son premier coup gagnant sur le banc du HAC, il aurait été simple pour l’entraîneur havrais de faire confiance aux tombeurs des Verts (2-0, 2e j.). Mais non. Enfin, pas tout à fait.
Certes, il lui fut imposé d’écarter Étienne Youté des « 20 ». Évidemment, il réserva le flanc gauche à Christopher Opéri, relayé le week-end précédent par un Yanis Zouaoui décisif. Mais Digard n’hésita pas à reléguer sur le banc, et Josué Casimir, et Antoine Joujou, pour relancer, et Issa Soumaré (voir par ailleurs), et Rassoul Ndiaye.
Au bilan, Opéri s’est offert une passe décisive, sa deuxième déjà, à destination de… Ndiaye, auteur de son premier but en L1. Et huit jours après avoir été à l’origine d’un penalty à Geoffroy-Guichard, Casimir en a provoqué un deuxième face à Auxerre.
L’intransigeance des dirigeants. Puisqu’il estimait la piste Hoffenheim (Allemagne) peu en rapport avec ses prétentions, sportives très certainement financières, sans doute ses dirigeants lui ont-ils alors fixé un ultimatum, jusqu’au 30 août, 23 heures, pour s’engager ailleurs. Mais les conseillers d’Étienne Youté ont échoué et dimanche, l’absence du défenseur alimenta logiquement les discussions dans les travées.
Une absence très certainement appelée à être de longue, voire de très longue durée. Courroucé, le mot serait même faible, par le comportement d’un joueur qui doit à ce jour tout au HAC, le président Roussier, bien que conscient de la perte sportive, n’entend plus voir Youté, auquel la porte de l’entraînement reste bien évidemment ouverte, porter les couleurs du club doyen. Sauf à ce que dernier, lié au Havre AC jusqu’en juin 2025, ne prolonge (voir par ailleurs). Une intransigeance qui rassure quant à la volonté de protéger l’institution.
Salmier, la valeur sûre. À l’instar de la saison passée (18 titularisations), sur la ligne de départ dédiée aux défenseurs, ce n’est pas en pole position qu’il figurait. À 31 ans, l’ancien Troyen fait plutôt figure de doublure dans l’axe. Une option des plus fiables toutefois. Dimanche, alors qu’il lui fallut faire oublier la mise hors-jeu d’Étienne Youté, le Guyanais d’origine, positionné au centre d’une ligne à trois têtes, a traversé le duel sans la moindre fébrilité. Une valeur sûre.
ON N’A PAS AIMÉ
Pour les offensifs, ça ne passe toujours pas. Il le sait, ses dirigeants le savent. Sauf à ce que de derniers mouvements ne libèrent de la masse salariale – des marchés restent ouverts – Didier Digard composera avec un secteur offensif duquel aucune tête ne parvient encore à dépasser. Au sortir d’une préparation durant laquelle il donna quelques garanties à son entraîneur, avant-saison toutefois bouclée sur une blessure à la cheville, Issa Soumaré eut pourtant dimanche la possibilité d’envoyer un message fort. Raté.
L’attaquant prêté l’hiver dernier à… Auxerre n’a su se décoincer, toujours à la recherche de son premier but en L1, comme le sont Josué Casimir, Antoine Joujou et Steve Ngoura. Pourtant, au classement des « expected goals » (unité de mesure du volume et de la qualité des occasions), le HAC se présente à ce jour derrière le PSG, Lens et Marseille. Le signe d’une philosophie de jeu portée vers l’avant, sans que cela ne profite aux offensifs.
Rappelons qu’à ce stade de la compétition, les buteurs ont pour nom Lloris, Touré (2), Sangante et Ndiaye. À cela s’ajoute le « csc » de l’Auxerrois Owusu, pour une quatrième place provisoire au classement des meilleures attaques.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Comment Didier Digard a relancé Rassoul Ndiaye ?
Publié le 3 septembre 2024
Homme clé du succès « Ciel et Marine » aux dépens de l'AJ Auxerre (3-1), dimanche, Rassoul Ndiaye (22 ans) fait partie des bonnes surprises de ce début de championnat du côté du HAC. Alors qu'il avait été très peu utilisé par Luka Elsner la saison dernière, le milieu de terrain a convaincu Didier Digard de s'appuyer sur lui pour le moment. Un entraîneur havrais qui semble avoir trouvé les clés pour déverrouiller l'ex-Sochalien.
158' de temps de jeu, deux titularisations en trois journées, un but... Depuis la nomination de Didier Digard sur le banc havrais, Rassoul Ndiaye est devenu un joueur qui compte au HAC. ©Damien Deslandes158' de temps de jeu, deux titularisations en trois journées, un but... Depuis la nomination de Didier Digard sur le banc havrais, Rassoul Ndiaye est devenu un joueur qui compte au HAC.
"J'ai cru que je n'allais plus jamais marquer de ma vie". Rassoul Ndiaye a bien cru que le sort s'acharnait sur lui contre l'AJA. "Je suis passé par toutes les émotions". Coupable d'un énorme « manqué » devant les cages vides avant le repos, le milieu de terrain du HAC s'est ensuite vu refuser un but au retour des vestiaires pour une position de hors-jeu au départ de l'action de... Loïc Nego. Mais le n°19 des « Ciel et Marine » n'a pas renoncé. Cinq minutes plus tard, poussé par la foi qu'il a dans ses coéquipiers, et notamment Christopher Opéri, Rassoul Ndiaye a de nouveau tenté sa chance et ce troisième essai s'est avéré être le bon. Sa volée croisée, sur une « galette » de l'international ivoirien, a terminé sa course dans les filets de Donovan Léon (52'). "Comme je sais que Chris fait des bons centres, je suis allé dans la surface", raconte celui dont la capacité à se projeter est l'un des principaux atouts. Cette réalisation a agi telle "une libération" pour l'ex-Sochalien qui n'avait encore jamais scoré en Ligue 1.
"Les joueurs ont le droit de rater. Ça arrive. Ce que je ne veux pas, c'est qu'ils arrêtent d'essayer car dans ce cas, on n'a plus aucune chance", répète Didier Digard à propos de l'un de ses préceptes phares sur lequel est construit son projet. "Aujourd'hui (dimanche), Rassoul a raté des choses, il en a réussi d'autres mais surtout, il a essayé". Avant d'ajouter : "Je ne veux surtout pas qu'un joueur perde confiance après une première période où il aurait été un peu moins bien, où on aurait été un peu moins bien. On peut être moins bien sur un match mais mentalement, il faut répondre présent, il faut continuer d'insister jusqu'à ce que les choses tournent en notre faveur".
Presque considéré comme « un renfort de l'intérieur »
Alors que le mercato du club doyen a été extrêmement calme avec cinq arrivées dont certaines s'apparentent plus à de la post-formation qu'à de véritables recrues pour la Ligue 1 à l'instant T (Ruben Londja, Ismaïl Bouneb), Rassoul Ndiaye pourrait presque être considéré à « un renfort de l'intérieur ». La saison dernière, dans la foulée de son transfert en provenance de Sochaux (estimé à 1,5 M€ tout de même), il avait dû se contenter de miettes avec 19 apparitions pour seulement six titularisations (517' de temps de jeu au total en championnat). "Je ne m'attendais pas à ça", reconnaît-il. Mais la nomination de Didier Digard sur le banc havrais a changé la donne. "Rassoul a une très belle maîtrise technique, il peut recevoir des ballons sous pression, il a cette faculté à se projeter et il a un bon pied devant les buts", énumère le coach normand qui a tenu un discours cash à son milieu de terrain. "J'ai été franc avec lui, je pense qu'il y a des choses pour lesquelles il est fautif. Je lui ai dit aussi qu'il avait tout du joueur que j'aime mais qu'il ne jouerait pas s'il ne réalisait pas les efforts demandés". Force est de constater qu'il a dû les accomplir.
Dans cette même catégorie de « renforts de l'intérieur » que l'international U23 sénégalais, on retrouve aussi Loïc Nego, qui affiche un visage plus séduisant en ce début de championnat par rapport à l'exercice précédent, ou encore Josué Casimir, bien qu'il lui reste l'étape la plus dure à franchir pour un attaquant : pousser la balle au fond. "Ce qui me plaît actuellement, c'est que vous avez vu pas mal de joueurs différents et le niveau de baisse pas. Ils ont compris qu'on formait un groupe, que la saison était longue, qu'on pouvait s'adapter à différents systèmes", se félicite Didier Digard. Quand on évoque la patte qu'il a apportée à cet effectif, le technicien répond : "qu'il veut faire comprendre à tous les joueurs qu'ils sont importants, qu'ils tiendront tous un rôle important cette saison". Visiblement, Rassoul Ndiaye a bien entendu le message.
Footnormand
Publié le 3 septembre 2024
Homme clé du succès « Ciel et Marine » aux dépens de l'AJ Auxerre (3-1), dimanche, Rassoul Ndiaye (22 ans) fait partie des bonnes surprises de ce début de championnat du côté du HAC. Alors qu'il avait été très peu utilisé par Luka Elsner la saison dernière, le milieu de terrain a convaincu Didier Digard de s'appuyer sur lui pour le moment. Un entraîneur havrais qui semble avoir trouvé les clés pour déverrouiller l'ex-Sochalien.
158' de temps de jeu, deux titularisations en trois journées, un but... Depuis la nomination de Didier Digard sur le banc havrais, Rassoul Ndiaye est devenu un joueur qui compte au HAC. ©Damien Deslandes158' de temps de jeu, deux titularisations en trois journées, un but... Depuis la nomination de Didier Digard sur le banc havrais, Rassoul Ndiaye est devenu un joueur qui compte au HAC.
"J'ai cru que je n'allais plus jamais marquer de ma vie". Rassoul Ndiaye a bien cru que le sort s'acharnait sur lui contre l'AJA. "Je suis passé par toutes les émotions". Coupable d'un énorme « manqué » devant les cages vides avant le repos, le milieu de terrain du HAC s'est ensuite vu refuser un but au retour des vestiaires pour une position de hors-jeu au départ de l'action de... Loïc Nego. Mais le n°19 des « Ciel et Marine » n'a pas renoncé. Cinq minutes plus tard, poussé par la foi qu'il a dans ses coéquipiers, et notamment Christopher Opéri, Rassoul Ndiaye a de nouveau tenté sa chance et ce troisième essai s'est avéré être le bon. Sa volée croisée, sur une « galette » de l'international ivoirien, a terminé sa course dans les filets de Donovan Léon (52'). "Comme je sais que Chris fait des bons centres, je suis allé dans la surface", raconte celui dont la capacité à se projeter est l'un des principaux atouts. Cette réalisation a agi telle "une libération" pour l'ex-Sochalien qui n'avait encore jamais scoré en Ligue 1.
"Les joueurs ont le droit de rater. Ça arrive. Ce que je ne veux pas, c'est qu'ils arrêtent d'essayer car dans ce cas, on n'a plus aucune chance", répète Didier Digard à propos de l'un de ses préceptes phares sur lequel est construit son projet. "Aujourd'hui (dimanche), Rassoul a raté des choses, il en a réussi d'autres mais surtout, il a essayé". Avant d'ajouter : "Je ne veux surtout pas qu'un joueur perde confiance après une première période où il aurait été un peu moins bien, où on aurait été un peu moins bien. On peut être moins bien sur un match mais mentalement, il faut répondre présent, il faut continuer d'insister jusqu'à ce que les choses tournent en notre faveur".
Presque considéré comme « un renfort de l'intérieur »
Alors que le mercato du club doyen a été extrêmement calme avec cinq arrivées dont certaines s'apparentent plus à de la post-formation qu'à de véritables recrues pour la Ligue 1 à l'instant T (Ruben Londja, Ismaïl Bouneb), Rassoul Ndiaye pourrait presque être considéré à « un renfort de l'intérieur ». La saison dernière, dans la foulée de son transfert en provenance de Sochaux (estimé à 1,5 M€ tout de même), il avait dû se contenter de miettes avec 19 apparitions pour seulement six titularisations (517' de temps de jeu au total en championnat). "Je ne m'attendais pas à ça", reconnaît-il. Mais la nomination de Didier Digard sur le banc havrais a changé la donne. "Rassoul a une très belle maîtrise technique, il peut recevoir des ballons sous pression, il a cette faculté à se projeter et il a un bon pied devant les buts", énumère le coach normand qui a tenu un discours cash à son milieu de terrain. "J'ai été franc avec lui, je pense qu'il y a des choses pour lesquelles il est fautif. Je lui ai dit aussi qu'il avait tout du joueur que j'aime mais qu'il ne jouerait pas s'il ne réalisait pas les efforts demandés". Force est de constater qu'il a dû les accomplir.
Dans cette même catégorie de « renforts de l'intérieur » que l'international U23 sénégalais, on retrouve aussi Loïc Nego, qui affiche un visage plus séduisant en ce début de championnat par rapport à l'exercice précédent, ou encore Josué Casimir, bien qu'il lui reste l'étape la plus dure à franchir pour un attaquant : pousser la balle au fond. "Ce qui me plaît actuellement, c'est que vous avez vu pas mal de joueurs différents et le niveau de baisse pas. Ils ont compris qu'on formait un groupe, que la saison était longue, qu'on pouvait s'adapter à différents systèmes", se félicite Didier Digard. Quand on évoque la patte qu'il a apportée à cet effectif, le technicien répond : "qu'il veut faire comprendre à tous les joueurs qu'ils sont importants, qu'ils tiendront tous un rôle important cette saison". Visiblement, Rassoul Ndiaye a bien entendu le message.
Footnormand
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
incroyable cette histoire,
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ ... 18671.html
Quatre footballeurs comoriens disparaissent dans la nature durant des essais au Havre
D'après la presse comorienne, les quatre footballeurs comoriens sélectionnés pour participer à des essais au Havre Athletic Club se sont volatisés avant la fin de leur stage. Ce n'est pas la première fois que des athlètes de l'archipel profitent de compétitions internationales pour fuir leur pays.
Raphaël Cann • Publié le 3 septembre 2024 à 10h17 - https://la1ere.francetvinfo.fr/
Quatre footballeurs comoriens ont disparu dans la nature, durant leur stage au Havre selon Comores Info et Comores football 269. Ces quatre jeunes, membres de clubs de football comoriens, avaient été sélectionnés en avril parmi 800 sportifs. Ils sont partis en France en août dernier à leurs frais pour faire un essai au Havre Athletic Club, qui évolue en Ligue 1.
Les tests ne sont pas allés jusqu'à leur terme et sur les réseaux sociaux, les internautes sont partagés : certains comprennent la décision, d’autres la dénoncent. En 2015, lors des Jeux des îles à La Réunion, une soixantaine d’athlètes comoriens s’étaient volatilisés. Rebelote en 2022 : 54 handballeurs étaient venus sur l’île intense pour un tournoi, aucun n’est revenu ensuite aux Comores. Le ministre des Sports de l’archipel les avait même menacés de poursuites judiciaires s’ils ne rentraient pas au pays.
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/ ... 18671.html
Quatre footballeurs comoriens disparaissent dans la nature durant des essais au Havre
D'après la presse comorienne, les quatre footballeurs comoriens sélectionnés pour participer à des essais au Havre Athletic Club se sont volatisés avant la fin de leur stage. Ce n'est pas la première fois que des athlètes de l'archipel profitent de compétitions internationales pour fuir leur pays.
Raphaël Cann • Publié le 3 septembre 2024 à 10h17 - https://la1ere.francetvinfo.fr/
Quatre footballeurs comoriens ont disparu dans la nature, durant leur stage au Havre selon Comores Info et Comores football 269. Ces quatre jeunes, membres de clubs de football comoriens, avaient été sélectionnés en avril parmi 800 sportifs. Ils sont partis en France en août dernier à leurs frais pour faire un essai au Havre Athletic Club, qui évolue en Ligue 1.
Les tests ne sont pas allés jusqu'à leur terme et sur les réseaux sociaux, les internautes sont partagés : certains comprennent la décision, d’autres la dénoncent. En 2015, lors des Jeux des îles à La Réunion, une soixantaine d’athlètes comoriens s’étaient volatilisés. Rebelote en 2022 : 54 handballeurs étaient venus sur l’île intense pour un tournoi, aucun n’est revenu ensuite aux Comores. Le ministre des Sports de l’archipel les avait même menacés de poursuites judiciaires s’ils ne rentraient pas au pays.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le HAC a-t-il le plus petit budget de Ligue 1 cette saison ?
Encore une fois, le HAC n'est pas le club le plus pauvre de Ligue 1. Comme la saison passée, il est avant-dernier, alors même que son budget a diminué de 5 millions durant l'été.
76actu
Par Victor Massias
Publié le 8 sept. 2024 à 7h42
Chaque année, beaucoup de Havrais en sont persuadés : c’est le HAC qui a le plus petit budget en Ligue 1. Une certitude qui se transforme parfois en explication de défaite, voire en excuse.
Mais chaque année, ils se trompent. La saison dernière le budget du Clermont Foot était inférieur à celui des Ciel et Marine, avec une différence de 7 millions d’euros. Aujourd’hui, malgré la relégation des Puydômois en Ligue 2, un autre club a pris leur place.
De 35 à 30 millions d’euros
Auxerre ? Non. Montpellier ? Toujours pas. Mais alors qui a eu le toupet de venir chiper cette place du club le plus pauvre de Ligue 1 ?
Il faut dire que le budget du HAC, déjà maigrichon en 2023-2024, a dû encore diminuer. Il est passé de 35 à 30 millions d’euros, d’après Sportune.
C’est Angers le plus pauvre
Mais voilà, celui du SCO d’Angers pèse encore moins lourd : 25 millions. Le HAC est donc avant-dernier, avec seulement 3 millions d’euros de moins qu’Auxerre et 5 de moins que Montpellier.
Au moins, l’excuse du budget servira contre les 16 autres équipes du championnat. C’est déjà ça…
Encore une fois, le HAC n'est pas le club le plus pauvre de Ligue 1. Comme la saison passée, il est avant-dernier, alors même que son budget a diminué de 5 millions durant l'été.
76actu
Par Victor Massias
Publié le 8 sept. 2024 à 7h42
Chaque année, beaucoup de Havrais en sont persuadés : c’est le HAC qui a le plus petit budget en Ligue 1. Une certitude qui se transforme parfois en explication de défaite, voire en excuse.
Mais chaque année, ils se trompent. La saison dernière le budget du Clermont Foot était inférieur à celui des Ciel et Marine, avec une différence de 7 millions d’euros. Aujourd’hui, malgré la relégation des Puydômois en Ligue 2, un autre club a pris leur place.
De 35 à 30 millions d’euros
Auxerre ? Non. Montpellier ? Toujours pas. Mais alors qui a eu le toupet de venir chiper cette place du club le plus pauvre de Ligue 1 ?
Il faut dire que le budget du HAC, déjà maigrichon en 2023-2024, a dû encore diminuer. Il est passé de 35 à 30 millions d’euros, d’après Sportune.
C’est Angers le plus pauvre
Mais voilà, celui du SCO d’Angers pèse encore moins lourd : 25 millions. Le HAC est donc avant-dernier, avec seulement 3 millions d’euros de moins qu’Auxerre et 5 de moins que Montpellier.
Au moins, l’excuse du budget servira contre les 16 autres équipes du championnat. C’est déjà ça…
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
J'ai écrit ceci, à propos de la mise à l'écart d'Etienne Youté, du contexte et de ce que dit la loi : https://dialectik-football.info/mise-a- ... te-au-hac/
Mise à l’écart ou harcèlement, l’exemple d’Étienne Youté au HAC
Au sein d’une économie footballistique basée essentiellement sur la spéculation, et dans le contexte d’une baisse du montant des droits TV, un club comme celui du Havre compte plus que jamais sur la vente de ses joueurs pour renflouer ses caisses et assurer sa viabilité à brève échéance.
Le modèle économique du Havre Athletic Club, doté de l’un des meilleurs centres de formation de France, est rodé depuis longtemps. Il consiste à repérer des jeunes joueurs pour, selon leur âge, soit les former, soit les initier au monde professionnel avant de les vendre à des clubs bien plus riches quelques années plus tard. Cette pratique permet au club de continuer d’exister, et même parfois de combler son déficit structurel. Pourtant, l’augmentation de l’inégalité entre les plus grands clubs et les autres, comme la crise économique que traverse le football français, pèse à la baisse sur les indemnités de transfert proposées par les grands clubs européens aux clubs français. Dans le cas où une offre semble acceptable au HAC, elle le pousse aussi à tout tenter pour que son joueur accepte de partir, quitte à flirter avec les limites du droit du travail.
C’est ainsi qu’Étienne Youté, défenseur central qui fut récemment parmi les artisans de l’accession du HAC en Ligue 1 en 2023, puis de son maintien la saison suivante, est désormais mis à l’écart pour avoir refusé de partir cet été. Récemment interrogé à ce sujet à la suite de la victoire du Havre contre Auxerre, l’entraîneur Didier Digard déclare: “Le HAC ne peut se permettre de perdre ses joueurs librement. On a besoin de valoriser nos joueurs. Ce sont eux qui font tourner l’économie du club. Étienne le sait. Il avait un bon de sortie mais n’a pas trouvé preneur, ou a refusé.” Avant d’ajouter : “S’il veut jouer, il prolongera.”
Étienne Youté semble souhaiter quitter le Havre l’été prochain, une fois arrivé à la fin de son contrat. En l’absence d’indemnités de transfert à verser au HAC par son futur club, cela permettrait très probablement au joueur d’obtenir une prime à la signature plus importante. Cette situation n’est pas sans rappeler celle de Harold Moukoudi, lui aussi défenseur central, qui fut écarté du groupe havrais pendant plusieurs mois en 2019, en représailles de sa décision d’aller au terme de son contrat pour ensuite signer libre dans le club de son choix.
Dans le cas d’Étienne Youté, la direction du HAC informe qu’elle lui reproche “son entourage” (des bruits de couloir font état d’une altercation entre son agent et plusieurs membres de la direction), et nous pouvons lire dans la presse qu’il aurait “manqué de respect à l’institution”, laquelle l’avait pourtant “sorti de l’anonymat”. Sur les réseaux sociaux, des supporters dénoncent à leur tour le “manque de respect” dont ferait preuve le footballeur envers le club.
“Le club avant les intérêts personnel”, “l’institution au-dessus de tout”, peut-on lire ou entendre dans tel podcast. Les joueurs de Ligue 1 perçoivent chaque mois un salaire supérieur à la rémunération annuelle de la majorité des supporters, et leurs revenus sont investis dans un certain nombre d’actifs. Cela n’invite pas à les situer spontanément parmi les damnés de la terre. Aussi, le métier d’agent de joueur, pensé dans le contexte de l’après 68 comme un contrepoids au pouvoir des présidents de club sur les footballeurs, a évolué jusqu’à devenir l’une des clefs de voûte de la spéculation financière au sein du football. Pour autant, les footballeurs n’en demeurent pas moins des salariés, et nous devons nous interroger sur le peu d’égard pour leurs droits face à leur employeur dont ils « font tourner l’économie ».
Il y a quelques années, dans les colonnes de So Foot, le milieu de terrain Loïc Puyo racontait sa mise à l’écart du SCO Angers en 2018. Du jour au lendemain, parce que son employeur ne désirait plus sa présence, le nom du joueur avait été effacé de son casier, il était désormais forcé de s’entraîner avec l’équipe réserve, devait se changer au milieu des jeunes apprentis footballeurs, et son accès aux soins médicaux ne pouvait être assuré qu’en décalage avec les horaires d’entraînement des professionnels. Il concluait: “Je ne raconte pas mon histoire pour cibler les manières d’agir du seul SCO, mais plutôt pour exprimer et souligner une méthode utilisée par quasiment tous les clubs qui cherchent à dégoûter les joueurs indésirables. Je sais aussi que cette (indi)gestion du personnel n’est pas spécifique au football de haut niveau. Tous les sports pros sont concernés, et même au-delà, le monde de l’entreprise. Quelques clubs laissent à penser qu’ils sont étrangers à ces pratiques. Dans les médias, on les qualifie de “clubs familiaux”. Certains le sont par certains côtés, mais je peux en témoigner, il arrive que dans les bonnes familles, il y ait des fils maudits et des parents indignes !”
Le droit du travail établit un lien entre la placardisation d’un salarié et le harcèlement moral dès lors que cet agissement durable entraîne des conséquences sur la santé mentale ou physique du salarié. C’est notamment ce qu’avait réussi à faire reconnaître Anatole Ngamukol en janvier 2021, après sa mise à l’écart du Stade de Reims en 2018, qui lui intimait de trouver un autre club un an avant la fin de son contrat, avant de mettre en cause publiquement le comportement du joueur et de tenter de le licencier. La commission juridique de la LFP avait d’abord reconnu une “violation de l’article 507 de la Convention collective nationale des métiers du football [qui stipule que la mise à l’écart d’un joueur doit être provisoire et uniquement liée à des motifs sportifs] du fait du placement prolongé et répété d’Anatole Ngamukol dans le groupe pro 2”. Puis, devant la justice, le joueur, soutenu par l’Union National des Footballeurs Professionnel (UNFP), avait réussi à faire condamner Mathieu Lacour, directeur général du Stade de Reims pour avoir “commis une faute caractérisée par des agissements répétés ayant eu pour effet une dégradation des conditions de travail d’Anatole Ngamukol portant atteinte aux droits de ce dernier, à sa dignité, et de nature à compromettre son avenir professionnel.”
Ce jugement qui avait associé la mise à l’écart d’un footballeur professionnel à une forme de harcèlement moral, faisait figure de première, et l’on avait alors parlé de “jurisprudence Ngamukol”. Pourtant, il n’a pour l’instant pas permis de faire évoluer les pratiques des clubs, ni les discours les justifiant. Dans le cas d’Étienne Youté, sa mise à l’écart ne semble pas aller jusqu’à l’exclusion des entraînements de l’équipe professionnelle, mais, au vu des propos tenus par la direction du club et par le coach, il semble possible de démontrer le rapport entre sa non-participation aux matchs, l’attitude de son employeur qui le jette en pâture dans les médias, et la volonté d’exercer une pression pour le faire partir.
Vivian Petit, supporter du HAC, auteur de « Ciel et marine » (Médiapop, 2023)
Mise à l’écart ou harcèlement, l’exemple d’Étienne Youté au HAC
Au sein d’une économie footballistique basée essentiellement sur la spéculation, et dans le contexte d’une baisse du montant des droits TV, un club comme celui du Havre compte plus que jamais sur la vente de ses joueurs pour renflouer ses caisses et assurer sa viabilité à brève échéance.
Le modèle économique du Havre Athletic Club, doté de l’un des meilleurs centres de formation de France, est rodé depuis longtemps. Il consiste à repérer des jeunes joueurs pour, selon leur âge, soit les former, soit les initier au monde professionnel avant de les vendre à des clubs bien plus riches quelques années plus tard. Cette pratique permet au club de continuer d’exister, et même parfois de combler son déficit structurel. Pourtant, l’augmentation de l’inégalité entre les plus grands clubs et les autres, comme la crise économique que traverse le football français, pèse à la baisse sur les indemnités de transfert proposées par les grands clubs européens aux clubs français. Dans le cas où une offre semble acceptable au HAC, elle le pousse aussi à tout tenter pour que son joueur accepte de partir, quitte à flirter avec les limites du droit du travail.
C’est ainsi qu’Étienne Youté, défenseur central qui fut récemment parmi les artisans de l’accession du HAC en Ligue 1 en 2023, puis de son maintien la saison suivante, est désormais mis à l’écart pour avoir refusé de partir cet été. Récemment interrogé à ce sujet à la suite de la victoire du Havre contre Auxerre, l’entraîneur Didier Digard déclare: “Le HAC ne peut se permettre de perdre ses joueurs librement. On a besoin de valoriser nos joueurs. Ce sont eux qui font tourner l’économie du club. Étienne le sait. Il avait un bon de sortie mais n’a pas trouvé preneur, ou a refusé.” Avant d’ajouter : “S’il veut jouer, il prolongera.”
Étienne Youté semble souhaiter quitter le Havre l’été prochain, une fois arrivé à la fin de son contrat. En l’absence d’indemnités de transfert à verser au HAC par son futur club, cela permettrait très probablement au joueur d’obtenir une prime à la signature plus importante. Cette situation n’est pas sans rappeler celle de Harold Moukoudi, lui aussi défenseur central, qui fut écarté du groupe havrais pendant plusieurs mois en 2019, en représailles de sa décision d’aller au terme de son contrat pour ensuite signer libre dans le club de son choix.
Dans le cas d’Étienne Youté, la direction du HAC informe qu’elle lui reproche “son entourage” (des bruits de couloir font état d’une altercation entre son agent et plusieurs membres de la direction), et nous pouvons lire dans la presse qu’il aurait “manqué de respect à l’institution”, laquelle l’avait pourtant “sorti de l’anonymat”. Sur les réseaux sociaux, des supporters dénoncent à leur tour le “manque de respect” dont ferait preuve le footballeur envers le club.
“Le club avant les intérêts personnel”, “l’institution au-dessus de tout”, peut-on lire ou entendre dans tel podcast. Les joueurs de Ligue 1 perçoivent chaque mois un salaire supérieur à la rémunération annuelle de la majorité des supporters, et leurs revenus sont investis dans un certain nombre d’actifs. Cela n’invite pas à les situer spontanément parmi les damnés de la terre. Aussi, le métier d’agent de joueur, pensé dans le contexte de l’après 68 comme un contrepoids au pouvoir des présidents de club sur les footballeurs, a évolué jusqu’à devenir l’une des clefs de voûte de la spéculation financière au sein du football. Pour autant, les footballeurs n’en demeurent pas moins des salariés, et nous devons nous interroger sur le peu d’égard pour leurs droits face à leur employeur dont ils « font tourner l’économie ».
Il y a quelques années, dans les colonnes de So Foot, le milieu de terrain Loïc Puyo racontait sa mise à l’écart du SCO Angers en 2018. Du jour au lendemain, parce que son employeur ne désirait plus sa présence, le nom du joueur avait été effacé de son casier, il était désormais forcé de s’entraîner avec l’équipe réserve, devait se changer au milieu des jeunes apprentis footballeurs, et son accès aux soins médicaux ne pouvait être assuré qu’en décalage avec les horaires d’entraînement des professionnels. Il concluait: “Je ne raconte pas mon histoire pour cibler les manières d’agir du seul SCO, mais plutôt pour exprimer et souligner une méthode utilisée par quasiment tous les clubs qui cherchent à dégoûter les joueurs indésirables. Je sais aussi que cette (indi)gestion du personnel n’est pas spécifique au football de haut niveau. Tous les sports pros sont concernés, et même au-delà, le monde de l’entreprise. Quelques clubs laissent à penser qu’ils sont étrangers à ces pratiques. Dans les médias, on les qualifie de “clubs familiaux”. Certains le sont par certains côtés, mais je peux en témoigner, il arrive que dans les bonnes familles, il y ait des fils maudits et des parents indignes !”
Le droit du travail établit un lien entre la placardisation d’un salarié et le harcèlement moral dès lors que cet agissement durable entraîne des conséquences sur la santé mentale ou physique du salarié. C’est notamment ce qu’avait réussi à faire reconnaître Anatole Ngamukol en janvier 2021, après sa mise à l’écart du Stade de Reims en 2018, qui lui intimait de trouver un autre club un an avant la fin de son contrat, avant de mettre en cause publiquement le comportement du joueur et de tenter de le licencier. La commission juridique de la LFP avait d’abord reconnu une “violation de l’article 507 de la Convention collective nationale des métiers du football [qui stipule que la mise à l’écart d’un joueur doit être provisoire et uniquement liée à des motifs sportifs] du fait du placement prolongé et répété d’Anatole Ngamukol dans le groupe pro 2”. Puis, devant la justice, le joueur, soutenu par l’Union National des Footballeurs Professionnel (UNFP), avait réussi à faire condamner Mathieu Lacour, directeur général du Stade de Reims pour avoir “commis une faute caractérisée par des agissements répétés ayant eu pour effet une dégradation des conditions de travail d’Anatole Ngamukol portant atteinte aux droits de ce dernier, à sa dignité, et de nature à compromettre son avenir professionnel.”
Ce jugement qui avait associé la mise à l’écart d’un footballeur professionnel à une forme de harcèlement moral, faisait figure de première, et l’on avait alors parlé de “jurisprudence Ngamukol”. Pourtant, il n’a pour l’instant pas permis de faire évoluer les pratiques des clubs, ni les discours les justifiant. Dans le cas d’Étienne Youté, sa mise à l’écart ne semble pas aller jusqu’à l’exclusion des entraînements de l’équipe professionnelle, mais, au vu des propos tenus par la direction du club et par le coach, il semble possible de démontrer le rapport entre sa non-participation aux matchs, l’attitude de son employeur qui le jette en pâture dans les médias, et la volonté d’exercer une pression pour le faire partir.
Vivian Petit, supporter du HAC, auteur de « Ciel et marine » (Médiapop, 2023)
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Article de foot normand sur des hypothèses de futur 9 pour le HAC
https://www.footnormand.fr/actualites/l ... ur-le-hac/
Alors que le mercato est officiellement fermé en France depuis le 30 août : A la recherche d’un n°9 pour le HAC
Publié le 11 septembre 2024
Le mercato qui vient de se clôturer il y a une dizaine de jours n’a pas permis à Matthieu Bodmer et à ses collaborateurs de recruter cet avant-centre tant recherché depuis le retour du HAC en Ligue 1. Une absence qui n’empêche pas l’équipe de Didier Digard de signer un début de championnat extrêmement prometteur, tant d’un point de vue comptable (6/9 points) que dans le contenu. Mais dans l’optique de la lutte pour le maintien, un attaquant capable de marquer, au moins, dix buts constituerait indéniablement un atout non-négligeable. Ultime défi à relever pour un ex-international, jeune pousse prometteuse à se faire prêter, joueur étranger à relancer… Alors que les clubs français ont toujours la possibilité d’engager un élément, sous certaines conditions, notre chroniqueur Stat Malherbe a tenté de dénicher la perle rare. Mais entre des opportunités de plus en plus réduites et une marge de manœuvre plus que limitée sur le plan financier pour les « Ciel et Marine », autant dire que cette quête est difficile à assouvir.
Le Polonais Jaroslaw Niezgoda, le Norvégien Mikael Ingebritsen et le Nigérian Fred Friday : trois profils retenus par Stat Malherbe pour renforcer l'attaque du HAC.Le Polonais Jaroslaw Niezgoda, le Norvégien Mikael Ingebritsen et le Nigérian Fred Friday : trois profils retenus par Stat Malherbe pour renforcer l'attaque du HAC.
En France, le mercato a fermé ses portes le 30 août mais est-il réellement terminé pour autant du côté du HAC ? La saison passée, le directeur sportif Mathieu Bodmer et ses équipes nous avaient sortis de leur chapeau André Ayew début novembre. Et au regard du rôle prépondérant qu’a tenu l’international ghanéen dans l’opération maintien du club doyen (19 apparitions en L1 pour 12 titularisations et cinq buts), on peut affirmer, sans trop risquer de se tromper, qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser un bon coup*. Justement, c’est dans le domaine offensif que les « Ciel et Marine » ont des besoins. Le départ de l’ex-Marseillais, en fin de contrat et sans nouveau point de chute à ce jour, n’a pas été compensé ni celui, dans une moindre mesure, de Mohamed Bayo (de retour de prêt à Lille), auteur de cinq réalisations en championnat dont quatre avant la trêve de Noël.
Si le coach Didier Digard dispose de plusieurs attaquants dans son effectif (Josué Casimir, Antoine Joujou, Issa Soumaré, Emmanuel Sabbi), aucun d’entre eux n’est un véritable spécialiste du poste d’avant-centre. D’ailleurs, à eux quatre, ils ne pèsent que cinq buts en Ligue 1, tous à l’actif de l’international américain ! Bien sûr, des jeunes peuvent se révéler dans les prochains mois à l’image de Steve Ngoura (19 ans), crédité de trois réalisations en deux matches avec l’équipe de France U20 durant cette dernière trêve internationale, d’Ilyes Housni (19 ans), l’une des recrues du mercato, ou encore d’Elysée Logbo (20 ans), quand il sera remis de sa rupture des ligaments croisés subie en mars.
Impossibilité d'effectuer un transfert payant, réduction de la masse salariale de 30% : des contraintes quasi-insolubles
En se mettant dans la peau d’un membre de la cellule de recrutement du HAC, Stat Malherbe a identifié quelques profils, sachant que le board havrais doit composer avec des contraintes financières quasi-insolubles : l’impossibilité d’effectuer un transfert payant et une réduction de la masse salariale de son effectif de 30%. C’est pourquoi les candidats identifiés sont soient libres ou peuvent faire l’objet d’un prêt. Une liste à laquelle on aurait pu ajouter le Serbe Djordje Despotovic (FC Borac Banja Luka, Bosnie), le Bulgare Atanas Iliev (Anorthosis Famagouste, Chypre) voire Andy Delort (MC Alger) mais ces trois attaquants viennent de s’engager récemment en faveur d’un club.
*Après le 30 août, date de la fermeture du mercato en France, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont encore plusieurs possibilités pour faire signer, au moins, un joueur, avant l’ouverture de la prochaine fenêtre du marché des transferts, cet hiver (1er janvier - 3 février) :
> des joueurs libres, sans contrat
> un joker national, c’est-à-dire un joueur sous contrat dans un autre club en L1-L2
> un joueur prêté en provenance d’un club français, pas d’un club étranger
Ils sont passés par la Ligue 1 et sont libres
Ishak Belfodil, le globe-trotteur du foot
Du haut de ses 32 ans, Ishak Belfodil est ce qu’on appelle un véritable footballeur globe-trotteur. Formé à Lyon, l’international algérien (19 sélections) a évolué dans plusieurs championnats européens : la Serie A italienne (Bologne, Parme et l’Inter Milan), la Bundesliga allemande (Werder Brême, Hoffenheim et le Hertha Berlin), la Jupiler Pro League (Standard de Liège)… Doté d’un physique impressionnant avec son 1,92 m sous la toise, celui qui a aussi porté le maillot Bleu chez les jeunes avait marqué les esprits lors de l’exercice 2018-2010 en inscrivant 16 buts et en délivrant cinq passes décisives en Bundesliga, affichant un taux de tirs cadrés de 70,4 % ! Ces deux dernières saisons, il a connu des expériences dans des championnats moins médiatisés avec des passages par Al Gharafa SC, au Qatar, et Sabah FK, en Azerbaïdjan.
Kevin Gameiro, un profil de carrière à la André Ayew
Kevin Gameiro, son profil n’est pas sans rappeler celui d’André Ayew : celui d’un attaquant international (13 sélections sous le maillot tricolore), passé par des clubs de dimensions européennes (PSG), avec une longue expérience à l’étranger (Séville FC, Atlético de Madrid, Valence CF en Espagne)… Depuis son retour en 2021 au RC Strasbourg, son club formateur, ses statistiques sont tout à fait honorables avec 25 buts en Ligue 1 même si sa dernière saison fut nettement moins aboutie (quatre réalisations contre 11 et 10 les deux exercices précédents avec un temps de jeu en baisse de 33%). Et avec ses 37 bougies au compteur, le risque d’accomplir la saison de trop existe bel et bien. Dans tous les cas, une telle opération ne pourrait aboutir que si le joueur en question consentait d’importants efforts financiers… comme André Ayew l’année dernière.
Lébo Mothiba, de retour d’une longue blessure
Comme Kevin Gaimero, Lébo Mothiba (28 ans) défendait les couleurs du RC Strasbourg la saison passée. Et comme son ex-coéquipier, il pointe au chômage aujourd’hui. Habitué à trouver le chemin des filets adverses depuis ses débuts en France en 2016 (il a également joué pour Lille, Valenciennes et Troyes), l’international Sud-Africain a, malheureusement pour lui, souvent été ralenti par des blessures. La dernière en date : une fracture de la rotule du genou gauche en décembre 2023 qui l’a privé de la deuxième partie du championnat. De retour à l’entraînement depuis la fin du précédent exercice, Lébo Mothiba a effectué une partie de sa préparation cet été avec Karlsruhe (D2 allemande) sans que cela ne débouche, à ce jour, sur un contrat.
A l'étranger (ils sont aussi libres)
Jaroslaw Niezgoda, de solides références en Pologne et aux Etats-Unis
A l’image de Lébo Mothiba, Jaroslaw Niezgoda (29 ans) sort d’une longue période d’indisponibilité. La faute à une rupture des ligaments croisés à l’été 2023 ; la deuxième dans sa carrière. Il n’a, d’ailleurs, pas rejoué depuis bien qu’il soit de nouveau opérationnel. Auparavant, cet attaquant, décrit comme adroit et mobile, affichait de solides références dans son pays natal avec 37 buts et neuf passes décisives en 78 matches en Ekstraklasa, la D1 polonaise, notamment sous les couleurs du Legia Varsovie. Des statistiques qui lui ont valu un transfert de près de 4 M€, en 2020, en MLS américaine avec Portland. Dans l’Oregon, il n’a pas perdu son sens du but malgré ses problèmes physiques (17 réalisations et cinq passes décisives en 77 apparitions).
Fred Friday, à la recherche de ses stats norvégiennes
Moins référencé que les autres membres de cette liste, Fred Friday (29 ans) s’est surtout fait connaître en Elitserien, la D1 norvégienne. Tout d’abord avec le Lillestrøm SK où il a claqué 22 buts de 2014 à 2016 puis avec le Strømsgodset IF avec 12 réalisations en 2021 et 2022. Entre-temps, ce Nigérian au gabarit solide (1,87 m pour 90 kg) a tenté sa chance aux Pays-Bas avec une réussite nettement plus contrastée. Que ce soit avec l’AZ Alkmaar, le Sparta Rotterdam ou le FC Twente, il n’a jamais dépassé la barre des cinq buts. Sous contrat avec le Beitar Jérusalem depuis le mercato d’hiver 2023, Fred Friday, à qui l’on prête des qualités dans le jeu aérien et une mobilité ballon aux pieds, n’a pas retrouvé son efficacité en Israël.
Il pourrait faire l’objet d’un prêt
George Ilenikhena, un futur crack à faire grandir
Présenté comme un futur crack, George Ilenikhena (18 ans) a été débauché cet été par l’AS Monaco en provenance du Royal Antwerp, en Belgique, pour la « modique » somme de 18,75 M€ ! Depuis ses débuts chez les « pros » avec Amiens, ce jeune attaquant nigérian bat des records de précocité. Il est le deuxième plus jeune joueur à avoir marqué en Ligue 2 à l’âge de 16 ans, quatre mois et 28 jours ! La saison dernière, avec le Royal Antwerp, il est devenu le plus jeune buteur français en Ligue des Champions. Alors, bien sûr, présenté ainsi, il paraît peut-être utopique de le voir débarquer dans la cité Océane. Mais même s’il est entré lors des trois premières journées de Ligue 1, sa progression et son plan de carrière passe peut-être par un prêt dans une autre écurie de Ligue 1. Et pourquoi pas au HAC.
Il pourrait constituer un bon candidat pour le mercato d’hiver
Mikael Ingebrigtsen, une opportunité norvégienne
S’il se trouve actuellement sous contrat avec Odd, l’actuelle lanterne rouge d’Elitserien, Mikael Ingebrigtsen (28 ans) sera libre cet hiver et pourrait constituer une bonne opportunité sur le marché. S’il n’est pas un avant-centre type, son profil n’en demeure pas moins intéressant. Capable de jouer dans l’axe et sur un côté, le plus souvent le droit pour rentrer sur son pied gauche, cet international chez les jeunes avec la Norvège se montre régulièrement décisif depuis ses débuts chez les « pros » en 2014 : 32 buts et 19 passes décisives en 169 apparitions. Décrit comme percutant et rapide, la qualité de sa patte gauche lui permet de débloquer des situations sur coups de pied arrêtés. A suivre…
https://www.footnormand.fr/actualites/l ... ur-le-hac/
Alors que le mercato est officiellement fermé en France depuis le 30 août : A la recherche d’un n°9 pour le HAC
Publié le 11 septembre 2024
Le mercato qui vient de se clôturer il y a une dizaine de jours n’a pas permis à Matthieu Bodmer et à ses collaborateurs de recruter cet avant-centre tant recherché depuis le retour du HAC en Ligue 1. Une absence qui n’empêche pas l’équipe de Didier Digard de signer un début de championnat extrêmement prometteur, tant d’un point de vue comptable (6/9 points) que dans le contenu. Mais dans l’optique de la lutte pour le maintien, un attaquant capable de marquer, au moins, dix buts constituerait indéniablement un atout non-négligeable. Ultime défi à relever pour un ex-international, jeune pousse prometteuse à se faire prêter, joueur étranger à relancer… Alors que les clubs français ont toujours la possibilité d’engager un élément, sous certaines conditions, notre chroniqueur Stat Malherbe a tenté de dénicher la perle rare. Mais entre des opportunités de plus en plus réduites et une marge de manœuvre plus que limitée sur le plan financier pour les « Ciel et Marine », autant dire que cette quête est difficile à assouvir.
Le Polonais Jaroslaw Niezgoda, le Norvégien Mikael Ingebritsen et le Nigérian Fred Friday : trois profils retenus par Stat Malherbe pour renforcer l'attaque du HAC.Le Polonais Jaroslaw Niezgoda, le Norvégien Mikael Ingebritsen et le Nigérian Fred Friday : trois profils retenus par Stat Malherbe pour renforcer l'attaque du HAC.
En France, le mercato a fermé ses portes le 30 août mais est-il réellement terminé pour autant du côté du HAC ? La saison passée, le directeur sportif Mathieu Bodmer et ses équipes nous avaient sortis de leur chapeau André Ayew début novembre. Et au regard du rôle prépondérant qu’a tenu l’international ghanéen dans l’opération maintien du club doyen (19 apparitions en L1 pour 12 titularisations et cinq buts), on peut affirmer, sans trop risquer de se tromper, qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser un bon coup*. Justement, c’est dans le domaine offensif que les « Ciel et Marine » ont des besoins. Le départ de l’ex-Marseillais, en fin de contrat et sans nouveau point de chute à ce jour, n’a pas été compensé ni celui, dans une moindre mesure, de Mohamed Bayo (de retour de prêt à Lille), auteur de cinq réalisations en championnat dont quatre avant la trêve de Noël.
Si le coach Didier Digard dispose de plusieurs attaquants dans son effectif (Josué Casimir, Antoine Joujou, Issa Soumaré, Emmanuel Sabbi), aucun d’entre eux n’est un véritable spécialiste du poste d’avant-centre. D’ailleurs, à eux quatre, ils ne pèsent que cinq buts en Ligue 1, tous à l’actif de l’international américain ! Bien sûr, des jeunes peuvent se révéler dans les prochains mois à l’image de Steve Ngoura (19 ans), crédité de trois réalisations en deux matches avec l’équipe de France U20 durant cette dernière trêve internationale, d’Ilyes Housni (19 ans), l’une des recrues du mercato, ou encore d’Elysée Logbo (20 ans), quand il sera remis de sa rupture des ligaments croisés subie en mars.
Impossibilité d'effectuer un transfert payant, réduction de la masse salariale de 30% : des contraintes quasi-insolubles
En se mettant dans la peau d’un membre de la cellule de recrutement du HAC, Stat Malherbe a identifié quelques profils, sachant que le board havrais doit composer avec des contraintes financières quasi-insolubles : l’impossibilité d’effectuer un transfert payant et une réduction de la masse salariale de son effectif de 30%. C’est pourquoi les candidats identifiés sont soient libres ou peuvent faire l’objet d’un prêt. Une liste à laquelle on aurait pu ajouter le Serbe Djordje Despotovic (FC Borac Banja Luka, Bosnie), le Bulgare Atanas Iliev (Anorthosis Famagouste, Chypre) voire Andy Delort (MC Alger) mais ces trois attaquants viennent de s’engager récemment en faveur d’un club.
*Après le 30 août, date de la fermeture du mercato en France, les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont encore plusieurs possibilités pour faire signer, au moins, un joueur, avant l’ouverture de la prochaine fenêtre du marché des transferts, cet hiver (1er janvier - 3 février) :
> des joueurs libres, sans contrat
> un joker national, c’est-à-dire un joueur sous contrat dans un autre club en L1-L2
> un joueur prêté en provenance d’un club français, pas d’un club étranger
Ils sont passés par la Ligue 1 et sont libres
Ishak Belfodil, le globe-trotteur du foot
Du haut de ses 32 ans, Ishak Belfodil est ce qu’on appelle un véritable footballeur globe-trotteur. Formé à Lyon, l’international algérien (19 sélections) a évolué dans plusieurs championnats européens : la Serie A italienne (Bologne, Parme et l’Inter Milan), la Bundesliga allemande (Werder Brême, Hoffenheim et le Hertha Berlin), la Jupiler Pro League (Standard de Liège)… Doté d’un physique impressionnant avec son 1,92 m sous la toise, celui qui a aussi porté le maillot Bleu chez les jeunes avait marqué les esprits lors de l’exercice 2018-2010 en inscrivant 16 buts et en délivrant cinq passes décisives en Bundesliga, affichant un taux de tirs cadrés de 70,4 % ! Ces deux dernières saisons, il a connu des expériences dans des championnats moins médiatisés avec des passages par Al Gharafa SC, au Qatar, et Sabah FK, en Azerbaïdjan.
Kevin Gameiro, un profil de carrière à la André Ayew
Kevin Gameiro, son profil n’est pas sans rappeler celui d’André Ayew : celui d’un attaquant international (13 sélections sous le maillot tricolore), passé par des clubs de dimensions européennes (PSG), avec une longue expérience à l’étranger (Séville FC, Atlético de Madrid, Valence CF en Espagne)… Depuis son retour en 2021 au RC Strasbourg, son club formateur, ses statistiques sont tout à fait honorables avec 25 buts en Ligue 1 même si sa dernière saison fut nettement moins aboutie (quatre réalisations contre 11 et 10 les deux exercices précédents avec un temps de jeu en baisse de 33%). Et avec ses 37 bougies au compteur, le risque d’accomplir la saison de trop existe bel et bien. Dans tous les cas, une telle opération ne pourrait aboutir que si le joueur en question consentait d’importants efforts financiers… comme André Ayew l’année dernière.
Lébo Mothiba, de retour d’une longue blessure
Comme Kevin Gaimero, Lébo Mothiba (28 ans) défendait les couleurs du RC Strasbourg la saison passée. Et comme son ex-coéquipier, il pointe au chômage aujourd’hui. Habitué à trouver le chemin des filets adverses depuis ses débuts en France en 2016 (il a également joué pour Lille, Valenciennes et Troyes), l’international Sud-Africain a, malheureusement pour lui, souvent été ralenti par des blessures. La dernière en date : une fracture de la rotule du genou gauche en décembre 2023 qui l’a privé de la deuxième partie du championnat. De retour à l’entraînement depuis la fin du précédent exercice, Lébo Mothiba a effectué une partie de sa préparation cet été avec Karlsruhe (D2 allemande) sans que cela ne débouche, à ce jour, sur un contrat.
A l'étranger (ils sont aussi libres)
Jaroslaw Niezgoda, de solides références en Pologne et aux Etats-Unis
A l’image de Lébo Mothiba, Jaroslaw Niezgoda (29 ans) sort d’une longue période d’indisponibilité. La faute à une rupture des ligaments croisés à l’été 2023 ; la deuxième dans sa carrière. Il n’a, d’ailleurs, pas rejoué depuis bien qu’il soit de nouveau opérationnel. Auparavant, cet attaquant, décrit comme adroit et mobile, affichait de solides références dans son pays natal avec 37 buts et neuf passes décisives en 78 matches en Ekstraklasa, la D1 polonaise, notamment sous les couleurs du Legia Varsovie. Des statistiques qui lui ont valu un transfert de près de 4 M€, en 2020, en MLS américaine avec Portland. Dans l’Oregon, il n’a pas perdu son sens du but malgré ses problèmes physiques (17 réalisations et cinq passes décisives en 77 apparitions).
Fred Friday, à la recherche de ses stats norvégiennes
Moins référencé que les autres membres de cette liste, Fred Friday (29 ans) s’est surtout fait connaître en Elitserien, la D1 norvégienne. Tout d’abord avec le Lillestrøm SK où il a claqué 22 buts de 2014 à 2016 puis avec le Strømsgodset IF avec 12 réalisations en 2021 et 2022. Entre-temps, ce Nigérian au gabarit solide (1,87 m pour 90 kg) a tenté sa chance aux Pays-Bas avec une réussite nettement plus contrastée. Que ce soit avec l’AZ Alkmaar, le Sparta Rotterdam ou le FC Twente, il n’a jamais dépassé la barre des cinq buts. Sous contrat avec le Beitar Jérusalem depuis le mercato d’hiver 2023, Fred Friday, à qui l’on prête des qualités dans le jeu aérien et une mobilité ballon aux pieds, n’a pas retrouvé son efficacité en Israël.
Il pourrait faire l’objet d’un prêt
George Ilenikhena, un futur crack à faire grandir
Présenté comme un futur crack, George Ilenikhena (18 ans) a été débauché cet été par l’AS Monaco en provenance du Royal Antwerp, en Belgique, pour la « modique » somme de 18,75 M€ ! Depuis ses débuts chez les « pros » avec Amiens, ce jeune attaquant nigérian bat des records de précocité. Il est le deuxième plus jeune joueur à avoir marqué en Ligue 2 à l’âge de 16 ans, quatre mois et 28 jours ! La saison dernière, avec le Royal Antwerp, il est devenu le plus jeune buteur français en Ligue des Champions. Alors, bien sûr, présenté ainsi, il paraît peut-être utopique de le voir débarquer dans la cité Océane. Mais même s’il est entré lors des trois premières journées de Ligue 1, sa progression et son plan de carrière passe peut-être par un prêt dans une autre écurie de Ligue 1. Et pourquoi pas au HAC.
Il pourrait constituer un bon candidat pour le mercato d’hiver
Mikael Ingebrigtsen, une opportunité norvégienne
S’il se trouve actuellement sous contrat avec Odd, l’actuelle lanterne rouge d’Elitserien, Mikael Ingebrigtsen (28 ans) sera libre cet hiver et pourrait constituer une bonne opportunité sur le marché. S’il n’est pas un avant-centre type, son profil n’en demeure pas moins intéressant. Capable de jouer dans l’axe et sur un côté, le plus souvent le droit pour rentrer sur son pied gauche, cet international chez les jeunes avec la Norvège se montre régulièrement décisif depuis ses débuts chez les « pros » en 2014 : 32 buts et 19 passes décisives en 169 apparitions. Décrit comme percutant et rapide, la qualité de sa patte gauche lui permet de débloquer des situations sur coups de pied arrêtés. A suivre…
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : les Ciel et Marine se sont illustrés durant la trêve internationale
Chez les A comme dans les catégories de jeunes, la plupart des joueurs havrais appelés avec leur sélection nationale se sont montrés performants lors de la trêve internationale qui s’est achevée le mercredi 10 septembre 2024.
Capitaine de la Guinée, Abdoulaye Touré a joué les matchs contre le Congo et la Tanzanie dans leur intégralité
La trêve internationale de ce début du mois de septembre s’est officiellement achevée cette nuit avec la rencontre opposant le Paraguay au Brésil. Il est donc l’heure de faire le bilan pour les joueurs du Havre AC appelés avec leur sélection nationale.
Ils étaient onze et la plupart ont montré de belles choses. Les jeunes pousses en premier lieu. Sélectionnés en équipe de France U19, Paul Argney, Daren Mosengo et Ismail Bouneb ont remporté la Slovenia Nations Cup. Grâce à un but de Bouneb notamment, les Bleuets ont battu l’Irlande (2-1) avant de disposer du Mexique (3-0) et de la Pologne (2-1). Toujours chez les U19, mais cette fois-ci avec la Suisse, Ruben Londja a inscrit un doublé de la tête face à l’Ukraine (2-2.) Dans la catégorie juste au-dessus, chez les U20, Steven Ngoura a marqué les esprits. L’attaquant a inscrit trois buts lors de deux victoires remportées par la France contre la Suisse.
Première sélection pour Targhalline
Chez les A, les Ciel et Marine ont également été performants. À commencer par Oussama Targhalline. À l’occasion d’un déplacement au Lesotho (1-0), le milieu de terrain a connu sa première sélection avec le Maroc. Plus habitué à représenter son pays que son jeune coéquipier, Daler Kuziaev a été décisif avec la Russie en inscrivant un but contre le Vietnam (3-0).
Respectivement appelés avec la Côte d’Ivoire et la Guinée, Christopher Opéri et Abdoulaye Touré ont disputé deux matchs comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025 dans leur intégralité. Les Ivoiriens se sont imposés contre la Zambie (2-0) et le Tchad (2-0) tandis que les Guinéens ont été défait par le Congo (0-1) et la Tanzanie (1-2). Enfin, Loïc Nego a connu un rassemblement plus difficile avec la Hongrie. Sorti à la mi-temps lors de la lourde défaite concédée en Allemagne (5-0), le latéral droit n’a pas joué le deuxième match de Ligue des Nations face à la Bosnie.
Par C.L de Paris-Normandie.
Chez les A comme dans les catégories de jeunes, la plupart des joueurs havrais appelés avec leur sélection nationale se sont montrés performants lors de la trêve internationale qui s’est achevée le mercredi 10 septembre 2024.
Capitaine de la Guinée, Abdoulaye Touré a joué les matchs contre le Congo et la Tanzanie dans leur intégralité
La trêve internationale de ce début du mois de septembre s’est officiellement achevée cette nuit avec la rencontre opposant le Paraguay au Brésil. Il est donc l’heure de faire le bilan pour les joueurs du Havre AC appelés avec leur sélection nationale.
Ils étaient onze et la plupart ont montré de belles choses. Les jeunes pousses en premier lieu. Sélectionnés en équipe de France U19, Paul Argney, Daren Mosengo et Ismail Bouneb ont remporté la Slovenia Nations Cup. Grâce à un but de Bouneb notamment, les Bleuets ont battu l’Irlande (2-1) avant de disposer du Mexique (3-0) et de la Pologne (2-1). Toujours chez les U19, mais cette fois-ci avec la Suisse, Ruben Londja a inscrit un doublé de la tête face à l’Ukraine (2-2.) Dans la catégorie juste au-dessus, chez les U20, Steven Ngoura a marqué les esprits. L’attaquant a inscrit trois buts lors de deux victoires remportées par la France contre la Suisse.
Première sélection pour Targhalline
Chez les A, les Ciel et Marine ont également été performants. À commencer par Oussama Targhalline. À l’occasion d’un déplacement au Lesotho (1-0), le milieu de terrain a connu sa première sélection avec le Maroc. Plus habitué à représenter son pays que son jeune coéquipier, Daler Kuziaev a été décisif avec la Russie en inscrivant un but contre le Vietnam (3-0).
Respectivement appelés avec la Côte d’Ivoire et la Guinée, Christopher Opéri et Abdoulaye Touré ont disputé deux matchs comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025 dans leur intégralité. Les Ivoiriens se sont imposés contre la Zambie (2-0) et le Tchad (2-0) tandis que les Guinéens ont été défait par le Congo (0-1) et la Tanzanie (1-2). Enfin, Loïc Nego a connu un rassemblement plus difficile avec la Hongrie. Sorti à la mi-temps lors de la lourde défaite concédée en Allemagne (5-0), le latéral droit n’a pas joué le deuxième match de Ligue des Nations face à la Bosnie.
Par C.L de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : dernière pioche du mercato du HAC, Timothée Pembele veut oublier Sunderland
Prêté par Sunderland, l’ex-Parisien Timothée Pembele entend profiter de son retour en France, et de sa récente arrivée au Havre AC, pour refermer définitivement une parenthèse ouverte à l’été 2023 dans le nord-est de l’Angleterre. Rencontre avec le néo-défenseur havrais ce mercredi 11 septembre 2024.
Timothée Pembele devrait signer, dimanche à Toulouse, sa première apparition dans le groupe des « 20 »
Àdroite, dans l’axe, sur une ligne défensive à trois, quatre ou cinq têtes, peu lui importe. Pour le Francilien d’origine et Parisien de formation, l’essentiel prend sa source dans le jeu.
Car jouer, Timothée Pembele (22 ans) n’en a eu l’occasion qu’à dose homéopathique lors d’un exercice 2023-2024 traversé sous la tunique des Anglais de Sunderland, pensionnaire de Championship (L2). Ce club du nord-est de l’Angleterre en faveur duquel il s’est engagé, il y a un peu plus d’un an, sur la base d’un contrat longue durée (5 ans). Seulement voilà, son aventure avec les Black Cats s’est peut-être arrêtée avant même d’avoir réellement commencé.
« L’arrivée de Régis Le Bris n’a rien changé »
Sérieusement touché aux ischio-jambiers après seulement quelques semaines au sein d’un effectif anglais où figure notamment l’ex-Havrais Abdoullah Ba, il dut en effet patienter près de trois mois avant de renouer avec une activité normale. Près de quatre avant une première plongée en Championship. Et près de sept avant d’être enfin titularisé. « Humainement et sportivement, je sors d’une saison difficile (8 apparitions). Je suis arrivé avec un gros temps de retard, et je n’ai jamais réussi à le rattraper. L’entraîneur ne m’a jamais fait confiance. Et l’arrivée cet été de Régis Le Bris (NDLR : l’ancien entraîneur de Lorient) n’a rien changé à ma situation. J’ai donc préféré partir en prêt. »
Couché sur les tablettes du HAC depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, Pembele dut toutefois guetter le passage du feu au vert jusqu’au dernier jour du mercato d’été, le 30 août. Un soulagement. Un vrai. « Ça ne fait qu’un peu plus d’une semaine que je suis là et je me sens à nouveau épanoui. Heureux, tout simplement. J’arrive dans un club que je connais un peu, puisqu’avec le PSG, je suis souvent venu jouer à la Cavée. Et puis ici, le coach fait vraiment confiance aux jeunes. Le Havre, c’est selon moi l’endroit idéal pour performer. D’ailleurs, dès que mon agent m’a parlé du Havre, j’ai tout de suite accepté. J’avais envie de retrouver la L1. »
« Ça fait un moment que je n’ai pas été heureux dans un club »
Formé au PSG et invité sur le devant de la scène à quinze reprises (toutes compétitions confondues) par le club de la capitale – « la marche était trop haute pour espérer m’imposer » – prêté à Bordeaux (2021-22) lors de la dernière saison des Girondins en L1 (26 matches) – « il y avait déjà beaucoup de problèmes à Bordeaux » – puis transféré à Sunderland le 1er septembre 2023, il aspire aujourd’hui à la stabilité. L’option d’achat assortie à son prêt lui en offre la possibilité.
« Pour le moment, je ne pense pas du tout à cette option d’achat. L’objectif du moment, c’est d’apporter mon dynamisme, de reprendre du plaisir, parce que ça fait un moment que je n’ai pas été heureux dans un club. Et surtout de montrer que je peux donner un coup de main à une défense qui est déjà bien en place. » Celle au sein de laquelle il pourrait effectuer ses premiers pas, dimanche 15 septembre 2024 au Stadium de Toulouse (17h).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Prêté par Sunderland, l’ex-Parisien Timothée Pembele entend profiter de son retour en France, et de sa récente arrivée au Havre AC, pour refermer définitivement une parenthèse ouverte à l’été 2023 dans le nord-est de l’Angleterre. Rencontre avec le néo-défenseur havrais ce mercredi 11 septembre 2024.
Timothée Pembele devrait signer, dimanche à Toulouse, sa première apparition dans le groupe des « 20 »
Àdroite, dans l’axe, sur une ligne défensive à trois, quatre ou cinq têtes, peu lui importe. Pour le Francilien d’origine et Parisien de formation, l’essentiel prend sa source dans le jeu.
Car jouer, Timothée Pembele (22 ans) n’en a eu l’occasion qu’à dose homéopathique lors d’un exercice 2023-2024 traversé sous la tunique des Anglais de Sunderland, pensionnaire de Championship (L2). Ce club du nord-est de l’Angleterre en faveur duquel il s’est engagé, il y a un peu plus d’un an, sur la base d’un contrat longue durée (5 ans). Seulement voilà, son aventure avec les Black Cats s’est peut-être arrêtée avant même d’avoir réellement commencé.
« L’arrivée de Régis Le Bris n’a rien changé »
Sérieusement touché aux ischio-jambiers après seulement quelques semaines au sein d’un effectif anglais où figure notamment l’ex-Havrais Abdoullah Ba, il dut en effet patienter près de trois mois avant de renouer avec une activité normale. Près de quatre avant une première plongée en Championship. Et près de sept avant d’être enfin titularisé. « Humainement et sportivement, je sors d’une saison difficile (8 apparitions). Je suis arrivé avec un gros temps de retard, et je n’ai jamais réussi à le rattraper. L’entraîneur ne m’a jamais fait confiance. Et l’arrivée cet été de Régis Le Bris (NDLR : l’ancien entraîneur de Lorient) n’a rien changé à ma situation. J’ai donc préféré partir en prêt. »
Couché sur les tablettes du HAC depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, Pembele dut toutefois guetter le passage du feu au vert jusqu’au dernier jour du mercato d’été, le 30 août. Un soulagement. Un vrai. « Ça ne fait qu’un peu plus d’une semaine que je suis là et je me sens à nouveau épanoui. Heureux, tout simplement. J’arrive dans un club que je connais un peu, puisqu’avec le PSG, je suis souvent venu jouer à la Cavée. Et puis ici, le coach fait vraiment confiance aux jeunes. Le Havre, c’est selon moi l’endroit idéal pour performer. D’ailleurs, dès que mon agent m’a parlé du Havre, j’ai tout de suite accepté. J’avais envie de retrouver la L1. »
« Ça fait un moment que je n’ai pas été heureux dans un club »
Formé au PSG et invité sur le devant de la scène à quinze reprises (toutes compétitions confondues) par le club de la capitale – « la marche était trop haute pour espérer m’imposer » – prêté à Bordeaux (2021-22) lors de la dernière saison des Girondins en L1 (26 matches) – « il y avait déjà beaucoup de problèmes à Bordeaux » – puis transféré à Sunderland le 1er septembre 2023, il aspire aujourd’hui à la stabilité. L’option d’achat assortie à son prêt lui en offre la possibilité.
« Pour le moment, je ne pense pas du tout à cette option d’achat. L’objectif du moment, c’est d’apporter mon dynamisme, de reprendre du plaisir, parce que ça fait un moment que je n’ai pas été heureux dans un club. Et surtout de montrer que je peux donner un coup de main à une défense qui est déjà bien en place. » Celle au sein de laquelle il pourrait effectuer ses premiers pas, dimanche 15 septembre 2024 au Stadium de Toulouse (17h).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.