Football : du changement à venir sur le banc de la réserve du HAC
Reléguée en Régional 1, l’équipe « B » du Havre AC ne sera plus dirigée la saison prochaine par François Rodrigues, lequel se concentrera sur son rôle de directeur du centre de formation alors que des travaux d’envergure se dérouleront à la Cavée Verte.
François Rodrigues va prendre un peu de recul la saison prochaine, charnière pour le centre de formation du Havre AC
Après Abasse Ba (jusqu’en 2022), après Jaïr Karam (2022-2023), après François Rodrigues (2023-2024), la réserve du Havre AC s’apprête à accueillir un quatrième entraîneur à sa tête en l’espace d’autant de saisons.
La décision n’est pas directement liée à la relégation de la « B » ciel et marine en Régional 1, actée le week-end dernier en dépit de la victoire des jeunes Hacmen face à Villers/Houlgate (2-1).
Un souhait du président Roussier
Elle répond avant tout au souhait du président Jean-Michel Roussier de voir François Rodrigues prendre un peu de recul afin de chapeauter la saison charnière qui attend le centre de formation du club doyen, lequel va enfin bénéficier du grand lifting qu’il attend depuis longtemps, d’abord consacré aux bâtiments. Directeur de la Cavée Verte depuis 2018, coach des U19 puis de la réserve ces dernières années, l’ancien du PSG et de Caen restera néanmoins très proche des terrains.
Marcel Kalonji et Jaïr Karam normalement confirmés aux commandes des catégories U17 et U19, un nouveau technicien devrait donc être nommé pour prendre la responsabilité de la « B », auprès de laquelle Anthony Le Tallec continuera a priori d’officier en tant qu’adjoint.
Le HAC participera au Challenge des centres de formation
Des échanges sont prévus entre Mathieu Bodmer et François Rodrigues pour décider de l’identité de cet entraîneur, ainsi que de la stratégie qu’adoptera le HAC avec sa réserve. Pour sûr, le club doyen a fait le choix de prendre part au nouveau Challenge des centres de formation qui verra le jour la saison prochaine, permettant à plusieurs des meilleurs clubs formateurs de l’Hexagone de faire s’affronter leurs équipes réserves en marge des championnats.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE N3, U19, U17] pas de commentaires SVP
Re: [REVUE DE PRESSE N3, U19, U17] pas de commentaires SVP
Football : que va faire le HAC avec son équipe réserve reléguée en Régional 1 ?
Les dirigeants du HAC mènent une réflexion quant à la stratégie à adopter la saison prochaine avec leur équipe réserve, reléguée en Régional 1. Deux principales options se présentent. Explications avec le patron de la Cavée Verte, François Rodrigues.
Directeur du centre de formation, François Rodrigues s’interroge sur l’avenir de l’équipe réserve du HAC
Dans les bureaux de la Cavée Verte, un mince espoir subsiste. « Nous sommes attentifs à la situation en vue d’un éventuel repêchage, sachant que les poules de N3 sont géographiques et que nous sommes le premier relégable normand », ne cache pas François Rodrigues, le directeur du centre de formation ciel et marine, en ayant notamment à l’esprit les déboires du FC Rouen.
« C’est bien beau de jouer toujours plus jeune... »
Mais après avoir terminé 12e de sa poule, alors qu’il lui aurait au moins fallu finir parmi les sept meilleurs 11es des onze groupes de N3 pour se sauver, le HAC assume néanmoins sa sanction. « Aujourd’hui, nous nous considérons en Régional 1 », confirme le patron de la Cavée Verte, qui avait pris cette saison la charge de cette équipe « B » au visage de plus en plus juvénile.
« C’est simple, il s’agissait de la plus jeune réserve du HAC sur les dix dernières années. Nous avons joué avec des 2005 (19 ans), des 2006 (18 ans), des 2007 (17 ans). Mes cadres avaient 20, 21 ans. C’est bien beau de jouer toujours plus jeune, mais à un moment, on en paye les frais. Dès qu’un Joujou ou un Ngoura était aspiré avec les pros – ce qui est tout à fait normal –, cela devenait compliqué de marquer des buts. Et je ne parle pas du fait de devoir s’exiler sur un synthétique à Yvetot pour certains matches à domicile. Nous avions déjà reçu un avertissement la saison passée (NDLR : la « B » s’était sauvée lors de l’avant-dernière journée). La refonte des championnats fait que les poules de N2 et N3 sont de plus en plus relevées. Nous ne sommes pas le seul club professionnel à le constater », expose le formateur, appelé à prendre du recul la saison prochaine.
« Un coup de canif dans notre processus de formation »
Strasbourg, Valenciennes et Bordeaux ont en effet connu la même mésaventure que le HAC cette année, un an après les relégations en R1 de Nice, Amiens ou Brest, tandis qu’il n’y aura plus une seule réserve pro en N2 la saison prochaine (descentes d’Auxerre, Toulouse, Angers, Lorient et Guingamp). Une réalité qui atténue à peine le constat d’échec ciel et marine. Car la « B » du club doyen au niveau régional, cela ne s’était plus vu depuis 44 ans (saison 1979-1980). « C’est un coup de canif dans notre processus de formation, dit même Rodrigues, sans pour autant s’apitoyer sur la situation. L’important est désormais de savoir comment on rebondit. »
Une certitude : le HAC a entériné sa décision de prendre part au nouveau Challenge des centres de formation (classés en catégorie 1 ou prestige) qui verra le jour la saison prochaine en marge des championnats. « Tout dépend du nombre de réserves pros qui s’engageront, car ce challenge n’a rien obligatoire et n’est soutenu par aucune aide financière de la part des instances, mais nous partons sur un total de huit matches durant la saison (NDLR : sur la base de deux poules de neuf, avec quatre rencontres à domicile et autant à l’extérieur), disputés en début de semaine, avec des demi-finales et finale médiatisées à la fin », se projette Rodrigues, très content de cette innovation vouée à « redynamiser la post-formation ».
Une voie hors championnat empruntée par Nice
Mais qui ne suffira pas à remplir le calendrier des jeunes réservistes havrais. Deux options se présentent alors au HAC : « Soit nous repartons en R1 en se donnant les moyens de vite remonter en N3, en recrutant deux ou trois joueurs confirmés pour encadrer nos jeunes. Soit nous délaissons ce championnat de R1, considérant qu’il n’y a que peu d’intérêt à remonter en N3, et nous nous concentrons sur le Challenge des réserves, agrémenté d’autres oppositions face à des clubs européens, voire des matches amicaux contre des équipes de N1 ou N2. »
Une voie hors championnat empruntée par l’OGC Nice avec son groupe Elite suite à sa relégation en Régional 1. Les jeunes Aiglons auront ainsi affronté leurs homologues de Leeds, Blackburn, Brighton, ou encore du Real Madrid et de Manchester United au cours des derniers mois. « Tout dépend de la politique et des moyens économiques que nous souhaitons mettre en œuvre », résume Rodrigues.
Voilà tout l’enjeu des discussions menées entre le responsable de la formation ciel et marine et son directeur sportif, Mathieu Bodmer. « À date, nous nous orientons vers le R1 », précise le patron de la Cavée.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Les dirigeants du HAC mènent une réflexion quant à la stratégie à adopter la saison prochaine avec leur équipe réserve, reléguée en Régional 1. Deux principales options se présentent. Explications avec le patron de la Cavée Verte, François Rodrigues.
Directeur du centre de formation, François Rodrigues s’interroge sur l’avenir de l’équipe réserve du HAC
Dans les bureaux de la Cavée Verte, un mince espoir subsiste. « Nous sommes attentifs à la situation en vue d’un éventuel repêchage, sachant que les poules de N3 sont géographiques et que nous sommes le premier relégable normand », ne cache pas François Rodrigues, le directeur du centre de formation ciel et marine, en ayant notamment à l’esprit les déboires du FC Rouen.
« C’est bien beau de jouer toujours plus jeune... »
Mais après avoir terminé 12e de sa poule, alors qu’il lui aurait au moins fallu finir parmi les sept meilleurs 11es des onze groupes de N3 pour se sauver, le HAC assume néanmoins sa sanction. « Aujourd’hui, nous nous considérons en Régional 1 », confirme le patron de la Cavée Verte, qui avait pris cette saison la charge de cette équipe « B » au visage de plus en plus juvénile.
« C’est simple, il s’agissait de la plus jeune réserve du HAC sur les dix dernières années. Nous avons joué avec des 2005 (19 ans), des 2006 (18 ans), des 2007 (17 ans). Mes cadres avaient 20, 21 ans. C’est bien beau de jouer toujours plus jeune, mais à un moment, on en paye les frais. Dès qu’un Joujou ou un Ngoura était aspiré avec les pros – ce qui est tout à fait normal –, cela devenait compliqué de marquer des buts. Et je ne parle pas du fait de devoir s’exiler sur un synthétique à Yvetot pour certains matches à domicile. Nous avions déjà reçu un avertissement la saison passée (NDLR : la « B » s’était sauvée lors de l’avant-dernière journée). La refonte des championnats fait que les poules de N2 et N3 sont de plus en plus relevées. Nous ne sommes pas le seul club professionnel à le constater », expose le formateur, appelé à prendre du recul la saison prochaine.
« Un coup de canif dans notre processus de formation »
Strasbourg, Valenciennes et Bordeaux ont en effet connu la même mésaventure que le HAC cette année, un an après les relégations en R1 de Nice, Amiens ou Brest, tandis qu’il n’y aura plus une seule réserve pro en N2 la saison prochaine (descentes d’Auxerre, Toulouse, Angers, Lorient et Guingamp). Une réalité qui atténue à peine le constat d’échec ciel et marine. Car la « B » du club doyen au niveau régional, cela ne s’était plus vu depuis 44 ans (saison 1979-1980). « C’est un coup de canif dans notre processus de formation, dit même Rodrigues, sans pour autant s’apitoyer sur la situation. L’important est désormais de savoir comment on rebondit. »
Une certitude : le HAC a entériné sa décision de prendre part au nouveau Challenge des centres de formation (classés en catégorie 1 ou prestige) qui verra le jour la saison prochaine en marge des championnats. « Tout dépend du nombre de réserves pros qui s’engageront, car ce challenge n’a rien obligatoire et n’est soutenu par aucune aide financière de la part des instances, mais nous partons sur un total de huit matches durant la saison (NDLR : sur la base de deux poules de neuf, avec quatre rencontres à domicile et autant à l’extérieur), disputés en début de semaine, avec des demi-finales et finale médiatisées à la fin », se projette Rodrigues, très content de cette innovation vouée à « redynamiser la post-formation ».
Une voie hors championnat empruntée par Nice
Mais qui ne suffira pas à remplir le calendrier des jeunes réservistes havrais. Deux options se présentent alors au HAC : « Soit nous repartons en R1 en se donnant les moyens de vite remonter en N3, en recrutant deux ou trois joueurs confirmés pour encadrer nos jeunes. Soit nous délaissons ce championnat de R1, considérant qu’il n’y a que peu d’intérêt à remonter en N3, et nous nous concentrons sur le Challenge des réserves, agrémenté d’autres oppositions face à des clubs européens, voire des matches amicaux contre des équipes de N1 ou N2. »
Une voie hors championnat empruntée par l’OGC Nice avec son groupe Elite suite à sa relégation en Régional 1. Les jeunes Aiglons auront ainsi affronté leurs homologues de Leeds, Blackburn, Brighton, ou encore du Real Madrid et de Manchester United au cours des derniers mois. « Tout dépend de la politique et des moyens économiques que nous souhaitons mettre en œuvre », résume Rodrigues.
Voilà tout l’enjeu des discussions menées entre le responsable de la formation ciel et marine et son directeur sportif, Mathieu Bodmer. « À date, nous nous orientons vers le R1 », précise le patron de la Cavée.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : sur les bancs de la Cavée Verte, le puzzle commence à prendre forme
Reléguée en R1, la « B » du HAC ne sera plus dirigée par François Rodrigues, l’actuel directeur du centre de formation. Mais qui pour lui succéder ? Une solution interne est envisagée, et une tête nouvelle devrait arriver sur le banc des U19. Le point en ce samedi 15 juin 2024.
Jaïr Karam pourrait de nouveau s’installer sur le banc de la « B » du HAC
Après la secousse, et cette disparition du paysage, version National 3, la reconstruction. Tombée en Régional 1, la « B » du HAC, par ailleurs engagée dans le prochain Challenge des réserves pros, ne sera plus dirigée par François Rodrigues.
À la demande de président Roussier, Rodrigues se concentrera en effet uniquement sur la direction du centre de formation. Poste qu’il occupe depuis 2018 et son retour au Havre AC, en provenance du PSG. Pour lui succéder, appel pourrait être fait à Jaïr Karam, coach des U19 la saison passée, ex-entraîneur de la… « B » du HAC en 2022-2023.
Cédric Lécluse (Nancy) tout proche des U19
Alors, qui pour s’installer sur le banc des U19 ? Une solution interne ? Eh bien non. Il semblerait, selon nos informations, que les dirigeants havrais aient fait le choix de recruter Cédric Lécluse (52 ans), jusqu’alors en poste à l’AS Nancy-Lorraine, en charge des U17.
Ex-joueur de l’ASNL et du SCO Angers, le natif d’Épinay-sur-Seine ne sera ainsi resté qu’une saison au centre de formation de Nancy, où de drastiques économies sont à réaliser. Auparavant, le joueur le plus capé de l’AS Nancy-Lorraine (483 matches, toutes compétitions confondues), avait officié durant quatre saisons au centre de formation de Troyes (U17 et U19).
Par Benoît Donckele et David Poisnel de Paris-Normandie.
Reléguée en R1, la « B » du HAC ne sera plus dirigée par François Rodrigues, l’actuel directeur du centre de formation. Mais qui pour lui succéder ? Une solution interne est envisagée, et une tête nouvelle devrait arriver sur le banc des U19. Le point en ce samedi 15 juin 2024.
Jaïr Karam pourrait de nouveau s’installer sur le banc de la « B » du HAC
Après la secousse, et cette disparition du paysage, version National 3, la reconstruction. Tombée en Régional 1, la « B » du HAC, par ailleurs engagée dans le prochain Challenge des réserves pros, ne sera plus dirigée par François Rodrigues.
À la demande de président Roussier, Rodrigues se concentrera en effet uniquement sur la direction du centre de formation. Poste qu’il occupe depuis 2018 et son retour au Havre AC, en provenance du PSG. Pour lui succéder, appel pourrait être fait à Jaïr Karam, coach des U19 la saison passée, ex-entraîneur de la… « B » du HAC en 2022-2023.
Cédric Lécluse (Nancy) tout proche des U19
Alors, qui pour s’installer sur le banc des U19 ? Une solution interne ? Eh bien non. Il semblerait, selon nos informations, que les dirigeants havrais aient fait le choix de recruter Cédric Lécluse (52 ans), jusqu’alors en poste à l’AS Nancy-Lorraine, en charge des U17.
Ex-joueur de l’ASNL et du SCO Angers, le natif d’Épinay-sur-Seine ne sera ainsi resté qu’une saison au centre de formation de Nancy, où de drastiques économies sont à réaliser. Auparavant, le joueur le plus capé de l’AS Nancy-Lorraine (483 matches, toutes compétitions confondues), avait officié durant quatre saisons au centre de formation de Troyes (U17 et U19).
Par Benoît Donckele et David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football : on connaît le nouvel entraîneur des U17 du HAC
L’organigramme est désormais complet sur les bancs de la Cavée Verte : c’est Didier Zanetti, un formateur récemment passé par Montpellier et Ajaccio, qui entraînera les U17 du Havre AC. On récapitule en ce lundi 8 juillet 2024.
Didier Zanetti avait la charge de la réserve de l’AC Ajaccio, en National 3, la saison dernière
Du changement à tous les étages ! À l’aube d’un exercice 2024-2025 charnière, puisque marqué par des travaux d’ampleur qui obligeront les cinquante internes à s’exiler au CRJS situé à un petit quart d’heure à pied (quartier Tourneville), le centre de formation du Havre AC aura également subi d’importantes modifications au niveau de son organigramme. Découlant en partie du souhait du président Jean-Michel Roussier de voir François Rodrigues, le directeur de la Cavée Verte, prendre du recul avec le terrain afin de pouvoir chapeauter cette année à venir si particulière.
Jaïr Karam réinstallé sur le banc de l’équipe réserve (en remplacement de Rodrigues), Cédric Lécluse recruté à l’AS Nancy-Lorraine pour lui succéder sur celui des U19, Marcel Kalonji promu au sein du staff de l’équipe pro, restait encore à trouver un remplaçant à ce dernier à la tête des U17. Cela est chose faite avec Didier Zanetti, un formateur de 44 ans qui exerçait la saison dernière aux commandes de l’équipe « B » de l’AC Ajaccio, en National 3.
Passé également par Nantes et Istres
Auparavant, cet éducateur titulaire du BEFF (Brevet d’entraîneur formateur de football), permettant de diriger un centre de formation, avait officié durant quatre saisons à Montpellier (2019-2023), où il avait la charge des U17 Nationaux. Son CV présente également des passages au FC Nantes (2001-2005) et au FC Istres (2005-2019), ainsi qu’à la Ligue de Méditerranée de football (2014-2019).
Pour être complet sur la formation havraise, rappelons que le club doyen a toujours l’espoir de voir son équipe réserve être repêchée en National 3, étant donné les difficultés financières rencontrées par de nombreux clubs (les groupes des championnats nationaux devraient être entérinés le 16 juillet). Une équipe « B » ciel et marine dont l’entraîneur adjoint sera toujours Anthony Le Tallec.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
L’organigramme est désormais complet sur les bancs de la Cavée Verte : c’est Didier Zanetti, un formateur récemment passé par Montpellier et Ajaccio, qui entraînera les U17 du Havre AC. On récapitule en ce lundi 8 juillet 2024.
Didier Zanetti avait la charge de la réserve de l’AC Ajaccio, en National 3, la saison dernière
Du changement à tous les étages ! À l’aube d’un exercice 2024-2025 charnière, puisque marqué par des travaux d’ampleur qui obligeront les cinquante internes à s’exiler au CRJS situé à un petit quart d’heure à pied (quartier Tourneville), le centre de formation du Havre AC aura également subi d’importantes modifications au niveau de son organigramme. Découlant en partie du souhait du président Jean-Michel Roussier de voir François Rodrigues, le directeur de la Cavée Verte, prendre du recul avec le terrain afin de pouvoir chapeauter cette année à venir si particulière.
Jaïr Karam réinstallé sur le banc de l’équipe réserve (en remplacement de Rodrigues), Cédric Lécluse recruté à l’AS Nancy-Lorraine pour lui succéder sur celui des U19, Marcel Kalonji promu au sein du staff de l’équipe pro, restait encore à trouver un remplaçant à ce dernier à la tête des U17. Cela est chose faite avec Didier Zanetti, un formateur de 44 ans qui exerçait la saison dernière aux commandes de l’équipe « B » de l’AC Ajaccio, en National 3.
Passé également par Nantes et Istres
Auparavant, cet éducateur titulaire du BEFF (Brevet d’entraîneur formateur de football), permettant de diriger un centre de formation, avait officié durant quatre saisons à Montpellier (2019-2023), où il avait la charge des U17 Nationaux. Son CV présente également des passages au FC Nantes (2001-2005) et au FC Istres (2005-2019), ainsi qu’à la Ligue de Méditerranée de football (2014-2019).
Pour être complet sur la formation havraise, rappelons que le club doyen a toujours l’espoir de voir son équipe réserve être repêchée en National 3, étant donné les difficultés financières rencontrées par de nombreux clubs (les groupes des championnats nationaux devraient être entérinés le 16 juillet). Une équipe « B » ciel et marine dont l’entraîneur adjoint sera toujours Anthony Le Tallec.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football - Régional 1 : la « B » du HAC d’ores et déjà interdite de remontée immédiate ?
En infraction répétée au statut de l’arbitrage, le HAC pourrait se voir interdire une éventuelle accession en National 3 de son équipe réserve à l’issue du prochain exercice. Explication.
De retour sur le banc de la réserve du HAC, Jaïr Karam risque de vivre une saison 2024-2025 des plus frustrantes.
Ce serait un coup dur pour la réserve du Havre AC. Un de plus, après sa relégation en Régional 1 – une première depuis 44 ans – au printemps dernier. Avant même de disputer son tout premier match de championnat, le samedi 7 septembre sur la pelouse de la Maladrerie de Caen, l’équipe désormais entraînée par Jaïr Karam pourrait en effet savoir l’objectif qui lui a logiquement été assigné – remonter au plus vite en National 3 – d’ores et déjà hors de portée.
En cause : une infraction répétée au statut de l’arbitrage, lequel oblige chaque club à disposer d’un certain nombre d’arbitres en fonction du niveau auquel évolue son équipe première. Pour un pensionnaire de Ligue 1 comme le HAC, il est ainsi obligatoire de présenter un minimum de 12 arbitres, contre 10 en Ligue 2, 8 en National, etc. En cas de non-respect de ces quotas, chaque club s’expose à une sanction à la fois financière (600 € par arbitre manquant pour un club de L1) et sportive (deux joueurs mutés en moins). Laquelle augmente chaque saison tant que le club ne se conforme pas au règlement (1200 € par arbitre manquant + 4 mutés en moins la deuxième année, etc.).
Le HAC compte plaider sa bonne foi
Le problème, c’est que le HAC a semble-t-il enchaîné en 2023-2024 une troisième saison consécutive en infraction avec le statut de l’arbitrage et que la sanction grimpe encore d’un échelon dans ce genre de cas (relativement rare) avec une interdiction pure et simple de montée. Celle-ci ne pouvant réglementairement s’appliquer aux écuries de Ligue 1, Ligue 2 et National, elle touche par conséquent la deuxième équipe du club selon la hiérarchie sportive. Soit, en l’occurrence, la réserve.
D’après le dernier PV de la commission régionale du statut de l’arbitrage de la Ligue de football de Normandie, le HAC n’aurait présenté que 11 arbitres au lieu de 12 en 2023-2024. Ce à quoi le club doyen rétorque qu’il disposait bien du nombre d’arbitres exigé, mais que certains n’auraient pas suffisamment officié au cours de la saison. Un argumentaire que le HAC compte bien plaider devant les instances afin de témoigner de sa bonne foi et tout faire pour éviter cette sanction, qui viendrait inévitablement ruiner les ambitions et saper le moral des jeunes réservistes ciel et marine.
Par David Poisnel avec Benoît Donckele de Paris-Normandie.
En infraction répétée au statut de l’arbitrage, le HAC pourrait se voir interdire une éventuelle accession en National 3 de son équipe réserve à l’issue du prochain exercice. Explication.
De retour sur le banc de la réserve du HAC, Jaïr Karam risque de vivre une saison 2024-2025 des plus frustrantes.
Ce serait un coup dur pour la réserve du Havre AC. Un de plus, après sa relégation en Régional 1 – une première depuis 44 ans – au printemps dernier. Avant même de disputer son tout premier match de championnat, le samedi 7 septembre sur la pelouse de la Maladrerie de Caen, l’équipe désormais entraînée par Jaïr Karam pourrait en effet savoir l’objectif qui lui a logiquement été assigné – remonter au plus vite en National 3 – d’ores et déjà hors de portée.
En cause : une infraction répétée au statut de l’arbitrage, lequel oblige chaque club à disposer d’un certain nombre d’arbitres en fonction du niveau auquel évolue son équipe première. Pour un pensionnaire de Ligue 1 comme le HAC, il est ainsi obligatoire de présenter un minimum de 12 arbitres, contre 10 en Ligue 2, 8 en National, etc. En cas de non-respect de ces quotas, chaque club s’expose à une sanction à la fois financière (600 € par arbitre manquant pour un club de L1) et sportive (deux joueurs mutés en moins). Laquelle augmente chaque saison tant que le club ne se conforme pas au règlement (1200 € par arbitre manquant + 4 mutés en moins la deuxième année, etc.).
Le HAC compte plaider sa bonne foi
Le problème, c’est que le HAC a semble-t-il enchaîné en 2023-2024 une troisième saison consécutive en infraction avec le statut de l’arbitrage et que la sanction grimpe encore d’un échelon dans ce genre de cas (relativement rare) avec une interdiction pure et simple de montée. Celle-ci ne pouvant réglementairement s’appliquer aux écuries de Ligue 1, Ligue 2 et National, elle touche par conséquent la deuxième équipe du club selon la hiérarchie sportive. Soit, en l’occurrence, la réserve.
D’après le dernier PV de la commission régionale du statut de l’arbitrage de la Ligue de football de Normandie, le HAC n’aurait présenté que 11 arbitres au lieu de 12 en 2023-2024. Ce à quoi le club doyen rétorque qu’il disposait bien du nombre d’arbitres exigé, mais que certains n’auraient pas suffisamment officié au cours de la saison. Un argumentaire que le HAC compte bien plaider devant les instances afin de témoigner de sa bonne foi et tout faire pour éviter cette sanction, qui viendrait inévitablement ruiner les ambitions et saper le moral des jeunes réservistes ciel et marine.
Par David Poisnel avec Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football : après 37 ans au HAC, Michel Courel s’offre un nouveau défi au FC Fleury
Fondateur de l’école des gardiens de but du HAC, formateur des plus illustres numéros un passés par la Cavée Verte, Michel Courel a fait le choix de rejoindre cet été le FC Fleury 91, où il aura notamment la charge de l’internationale tricolore et ex-Ciel et Marine Constance Picaud.
Ces derniers mois, Michel Courel s’occupait des plus jeunes gardiens du HAC, mais également de la préparation mentale à la Cavée Verte et auprès de l’équipe féminine
C’est une figure du Havre AC qui a quitté cet été la maison ciel et marine dans une relative discrétion. « Beaucoup disaient que je faisais partie des meubles », glisse Michel Courel, 58 ans, dont 37 au service du club doyen, et plus particulièrement de son célèbre centre de formation. Arrivé en 1987 (soit trois ans après l’ouverture de la Cavée Verte) en tant qu’éducateur, l’ancien des Municipaux du Havre et du SC Octeville aura à peu près « tout connu » au sein de la pouponnière havraise.
« Cuisinier, intendant, en charge des espaces verts, de l’entretien des bâtiments… », liste celui qui restera surtout comme l’homme à l’origine de la mise en place d’une école de gardiens de but au HAC, dès 1997, puis le principal formateur de nombreux numéros un de talent (lire ci-contre), au point d’avoir contribué à faire du club doyen une référence en la matière. La saison passée, le natif de Sainte-Adresse avait la charge des plus jeunes gardiens ciel et marine, à l’école de foot et à la préformation, en plus de s’occuper de la préparation mentale – corde ajoutée depuis peu à son arc – à la Cavée Verte et auprès de l’équipe féminine.
« Tu n’as jamais bougé de ta ville, pourquoi ne pas aller voir comment ça se passe ailleurs ? »
À « deux ans et demi » de pouvoir faire valoir ses droits à la retraite, Michel Courel, également aperçu avec les pros les fois où Nicolas Douchez était retenu dans le cadre de son diplôme d’entraîneur, semblait ainsi parti pour boucler la boucle dans son club de toujours. Jusqu’à ce qu’un coup de fil émanant du FC Fleury 91 ne vienne bouleverser ses plans. « Je me suis dit : tu n’as jamais bougé de ta ville, pourquoi ne pas aller voir comment ça se passe ailleurs ? Pourquoi ne pas tenter de mettre à profit toutes les compétences que tu as pu acquérir au HAC pour aider un autre club à se structurer ? »
Et pourquoi donc le faire à Fleury ? Tout simplement parce que s’y est engagée durant l’intersaison une certaine Constance Picaud. Numéro 2 de l’équipe de France, la gardienne de 26 ans, joueuse du PSG ces trois dernières saisons, avait travaillé avant cela durant deux ans sous les ordres de Michel Courel au Havre AC (2019-2021). « Et il faut croire qu’elle en avait gardé un bon souvenir, puisque c’est elle qui a soufflé mon nom aux dirigeants de Fleury. »
Entraîneur des gardiennes, mais pas que
Dans l’Essonne, l’ancien Havrais aura ainsi la responsabilité des gardiennes de l’effectif désormais dirigée par Frédéric Biancalani, 5e du dernier exercice de D1 Arkema. Mais pas que. « On m’a demandé de chapeauter le pôle gardiens de but et d’aider à la création d’une école de gardiens, comme j’ai pu le faire il y a 30 ans au HAC, mais également d’intervenir sur la préparation mentale auprès des équipes premières féminine et masculine, si besoin. Fleury est un club qui grandit, se développe, membre du Top 5 chez les filles depuis trois saisons et passé tout près de l’accession en National ces deux dernières années chez les garçons. Le projet est stimulant. »
Parti vivre seul en région parisienne, Michel Courel ne sera jamais très loin de sa ville d’origine et de son club de cœur. « J’y reviendrai évidemment voir mes proches dès que possible, mais aussi encourager le HAC lorsque le calendrier me le permettra. » Un Havre AC qu’il défiera le 16 novembre sur ses nouvelles terres et le 1er février au Stade Océane.
Douchez, Kameni, Mandanda, Samba…
Ils sont au nombre de dix-huit. Dix-huit gardiens à être passés entre les mains de Michel Courel au HAC et avoir ensuite fait du football leur métier, du National 2 au plus haut niveau international. Les plus célèbres ont fait la réputation du club doyen : Nicolas Douchez, Carlos Kameni, Steve Mandanda, Johny Placide, Zacharie Bouchez, Brice Samba, Yahia Fofana… « Mais l’objectif que je m’étais fixé était aussi de sortir des gardiens issus de la région havraise », rappelle le formateur, qui y sera parvenu avec quelques-uns d’entre eux : Gaëtan Deneuve (ex-Cherbourg, Châteauroux, Fréjus, devenu arbitre à l’issue de sa carrière), Melvin Zinga (Angers), et plus récemment son fils Arsène, passé de QRM à Orléans durant l’été.
Le secret de la recette Courel, qui aura également eu sous ses ordres pendant un an Edouard Mendy à la Cavée ? « L’individualisation, c’est-à-dire chercher avant tout à développer les qualités fortes de mes gardiens, tout en essayant bien sûr de gommer leurs manques. Et l’humain. Tous les gardiens vous le diront : la relation avec leur entraîneur spécifique est essentielle à la réussite. Avoir l’impression qu’on ne s’est jamais quittés quand je revois certains de mes anciens protégés est peut-être ce dont je suis le plus fier. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Fondateur de l’école des gardiens de but du HAC, formateur des plus illustres numéros un passés par la Cavée Verte, Michel Courel a fait le choix de rejoindre cet été le FC Fleury 91, où il aura notamment la charge de l’internationale tricolore et ex-Ciel et Marine Constance Picaud.
Ces derniers mois, Michel Courel s’occupait des plus jeunes gardiens du HAC, mais également de la préparation mentale à la Cavée Verte et auprès de l’équipe féminine
C’est une figure du Havre AC qui a quitté cet été la maison ciel et marine dans une relative discrétion. « Beaucoup disaient que je faisais partie des meubles », glisse Michel Courel, 58 ans, dont 37 au service du club doyen, et plus particulièrement de son célèbre centre de formation. Arrivé en 1987 (soit trois ans après l’ouverture de la Cavée Verte) en tant qu’éducateur, l’ancien des Municipaux du Havre et du SC Octeville aura à peu près « tout connu » au sein de la pouponnière havraise.
« Cuisinier, intendant, en charge des espaces verts, de l’entretien des bâtiments… », liste celui qui restera surtout comme l’homme à l’origine de la mise en place d’une école de gardiens de but au HAC, dès 1997, puis le principal formateur de nombreux numéros un de talent (lire ci-contre), au point d’avoir contribué à faire du club doyen une référence en la matière. La saison passée, le natif de Sainte-Adresse avait la charge des plus jeunes gardiens ciel et marine, à l’école de foot et à la préformation, en plus de s’occuper de la préparation mentale – corde ajoutée depuis peu à son arc – à la Cavée Verte et auprès de l’équipe féminine.
« Tu n’as jamais bougé de ta ville, pourquoi ne pas aller voir comment ça se passe ailleurs ? »
À « deux ans et demi » de pouvoir faire valoir ses droits à la retraite, Michel Courel, également aperçu avec les pros les fois où Nicolas Douchez était retenu dans le cadre de son diplôme d’entraîneur, semblait ainsi parti pour boucler la boucle dans son club de toujours. Jusqu’à ce qu’un coup de fil émanant du FC Fleury 91 ne vienne bouleverser ses plans. « Je me suis dit : tu n’as jamais bougé de ta ville, pourquoi ne pas aller voir comment ça se passe ailleurs ? Pourquoi ne pas tenter de mettre à profit toutes les compétences que tu as pu acquérir au HAC pour aider un autre club à se structurer ? »
Et pourquoi donc le faire à Fleury ? Tout simplement parce que s’y est engagée durant l’intersaison une certaine Constance Picaud. Numéro 2 de l’équipe de France, la gardienne de 26 ans, joueuse du PSG ces trois dernières saisons, avait travaillé avant cela durant deux ans sous les ordres de Michel Courel au Havre AC (2019-2021). « Et il faut croire qu’elle en avait gardé un bon souvenir, puisque c’est elle qui a soufflé mon nom aux dirigeants de Fleury. »
Entraîneur des gardiennes, mais pas que
Dans l’Essonne, l’ancien Havrais aura ainsi la responsabilité des gardiennes de l’effectif désormais dirigée par Frédéric Biancalani, 5e du dernier exercice de D1 Arkema. Mais pas que. « On m’a demandé de chapeauter le pôle gardiens de but et d’aider à la création d’une école de gardiens, comme j’ai pu le faire il y a 30 ans au HAC, mais également d’intervenir sur la préparation mentale auprès des équipes premières féminine et masculine, si besoin. Fleury est un club qui grandit, se développe, membre du Top 5 chez les filles depuis trois saisons et passé tout près de l’accession en National ces deux dernières années chez les garçons. Le projet est stimulant. »
Parti vivre seul en région parisienne, Michel Courel ne sera jamais très loin de sa ville d’origine et de son club de cœur. « J’y reviendrai évidemment voir mes proches dès que possible, mais aussi encourager le HAC lorsque le calendrier me le permettra. » Un Havre AC qu’il défiera le 16 novembre sur ses nouvelles terres et le 1er février au Stade Océane.
Douchez, Kameni, Mandanda, Samba…
Ils sont au nombre de dix-huit. Dix-huit gardiens à être passés entre les mains de Michel Courel au HAC et avoir ensuite fait du football leur métier, du National 2 au plus haut niveau international. Les plus célèbres ont fait la réputation du club doyen : Nicolas Douchez, Carlos Kameni, Steve Mandanda, Johny Placide, Zacharie Bouchez, Brice Samba, Yahia Fofana… « Mais l’objectif que je m’étais fixé était aussi de sortir des gardiens issus de la région havraise », rappelle le formateur, qui y sera parvenu avec quelques-uns d’entre eux : Gaëtan Deneuve (ex-Cherbourg, Châteauroux, Fréjus, devenu arbitre à l’issue de sa carrière), Melvin Zinga (Angers), et plus récemment son fils Arsène, passé de QRM à Orléans durant l’été.
Le secret de la recette Courel, qui aura également eu sous ses ordres pendant un an Edouard Mendy à la Cavée ? « L’individualisation, c’est-à-dire chercher avant tout à développer les qualités fortes de mes gardiens, tout en essayant bien sûr de gommer leurs manques. Et l’humain. Tous les gardiens vous le diront : la relation avec leur entraîneur spécifique est essentielle à la réussite. Avoir l’impression qu’on ne s’est jamais quittés quand je revois certains de mes anciens protégés est peut-être ce dont je suis le plus fier. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE N3, U19, U17] pas de commentaires SVP
Comores : quatre jeunes footballeurs en route vers Le Havre
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/ ... 15713.html
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