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Mathelvin
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Football - Ligue 1 : Sangante, parti pour prolonger au HAC

Dans la foulée du départ de Victor Lekhal, parti libre s’engager en faveur du Umm Salal SC (Qatar), il était à craindre qu’un autre pilier du HAC, à savoir Arouna Sangante, ne quitte, lui aussi, la Porte Océane. Mais en ce mardi 13 juin 2023, la tendance est à la stabilité.

Arouna Sangante devrait accepter de prolonger au HAC

Dans la foulée du départ de Victor Lekhal, parti libre s’engager en faveur du Umm Salal SC (Qatar), il était à craindre qu’un autre pilier du HAC, à savoir Arouna Sangante, ne quitte, lui aussi, la Porte Océane. Mais en ce mardi 13 juin 2023, la tendance est à la stabilité.

Puisque le dossier « Richardson » avait été ficelé il y a un an, sur fond de transfert en faveur du Stade Reims et en échange d’une somme avoisinant les 2 M€ (et d’un prêt), Arouna Sangante (21 ans), sous contrat jusqu’en 2025, est devenu au fil des mois et des prestations impeccables le joueur à la valeur marchande la plus élevée, estimée autour de 5 M€. Un joueur forcément épié par de nombreux chasseurs de têtes.

Lens le suit, Lorient le regarde, d’autres écuries restent très certainement à l’affût, mais en l’état, le « taulier » de la défense, joueur le plus utilisé en 2022-2023 (3126 minutes) derrière Victor Lekhal (3261), devrait faire de la stabilité sa priorité. Du moins accompagnera-t-il très certainement le HAC en Ligue 1, non sans avoir accepté de prolonger son contrat. Selon Mathieu Bodmer, les discussions, engagées depuis plusieurs semaines déjà, seraient en effet en bonne voie.

Pour Grandsir c’est OK, un champion du monde pisté ?

En bonne voie, comme l’était également depuis plusieurs jours la possibilité de revoir Samuel Grandsir sous le maillot du Havre AC la saison prochaine. Arrivé l’hiver dernier du Los Angeles Galaxy (Etats-Unis) et de deux exercices au cœur de la Major League Soccer (MLS), le natif d’Évreux avait alors paraphé un contrat de six mois, assorti d’une option de deux années. Celle-ci a été levée ce mardi soir.

Qu’il s’agisse de Sangante ou de Grandsir, du concret est donc espéré dans les plus brefs délais. Parallèlement, il est attendu que les contacts les plus avancés aboutissent à la signature des premières recrues, des premiers renforts. Et déjà, une première folle rumeur circule. Folle de par le palmarès du joueur, puisque champion du monde 2018 avec les Bleus (18 sélections), champion de France avec Monaco (2017) et tout récent champion de Grèce aux côtés de l’ex-Havrais Harold Moukoudi. On parle de Djibril Sidibé, latéral droit, 30 ans, sous contrat avec l’AEK Athènes (Grèce) jusqu’en juin 2024.

Seulement voilà, le joueur formé à Troyes, passé par Lille, Monaco et Everton (Angleterre), n’a disputé que neuf matches la saison passée. Un faible temps de jeu, mais un profil de revanchard qui ne saurait déplaire à la direction sportive du HAC. D’autant que le Franco-Malien dispose d’une expérience de 225 matches en L1. Mais à ce stade, son nom n’est associé qu’à une simple rumeur.

En bref… En bref…

Après Gomis et Bentoumi, au tour de Bodmer et Ngoura ?

Après les internationaux U18 que sont Yoni Gomis (17 ans) et Mokrane Bentoumi (18 ans le 16 juin), officiellement pros depuis le 3 juin, deux autres jeunes de la Cavée Verte devraient parapher leur premier contrat professionnel : Mathéo Bodmer (19 ans), milieu de terrain défensif (ou défenseur central), et Steve Ngoura (18 ans), attaquant.

Ça bouge (un peu) à la Cavée

Changement de catégorie pour le directeur du centre de formation. À la tête des U19 jusqu’au terme de la saison passée, François Rodrigues dirigera à partir de l’été à venir la « B » du HAC, pensionnaire de National 3. Et ce, en lieu et place de Jaïr Karam, arrivé il y a un de Chamalières et désormais appelé à s’installer sur le banc des U19.
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HACISBACK
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Message par HACISBACK »



Vous me direz il y a prescription mais quelle scandale...
Meloman
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Message par Meloman »

Football - Ligue 1 : un champion du monde de retour à l’académie du HAC ?

Si en ce mercredi 14 juin 2023, l’information n’a pas encore été officialisée, il se confirme le retour d’Anthony Le Tallec, champion du monde U17 en 2001, à la Cavée Verte. Et ce, en qualité d’adjoint de François Rodrigues sur le banc de la « B » du HAC.

Après Nicolas Douchez, de retour l’été dernier afin de rejoindre le staff dirigé par Luka Elsner et d’endosser le rôle d’entraîneur des gardiens, après Jean-Michel Lesage, invité en septembre 2022 à débuter une reconversion dédiée à la préparation des attaquants, un nouveau retour à la maison se profile. Et non des moindres. Vingt ans après avoir quitté le HAC, Anthony Le Tallec (38 ans) se prépare en effet, sauf surprise, à reprendre ses marques au Havre. Non pas à Soquence, mais à la Cavée Verte, cette fois dans un rôle de technicien.

Le champion du monde 2001, catégorie U17, devrait ainsi dès le mois prochain accompagner François Rodrigues à la tête de la « B », pensionnaire de National 3. Une suite logique pour l’ex-attaquant, « retraité » depuis deux ans et une carrière de joueur bouclée au FC Annecy (2019-2021). Annecy, où il débuta sa nouvelle vie, celle d’éducateur, aux côtés des jeunes (U17) de la formation haut-savoyarde. Là où il distillait encore son expérience la saison passée.

Ambassadeur du HAC depuis toujours

Titulaire du Brevet d’entraîneur de football (BEF), Le Tallec revient donc où tout a débuté pour lui, à la Cavée. Deux décennies plus tard, vingt années durant lesquelles il fut l’un des ambassadeurs de la formation « made in » Havre AC. En équipe(s) de France jeunes tout d’abord. Puis à Liverpool (Angleterre), mythique club avec lequel il souleva notamment la Ligue des Champions (2005).

Également vainqueur de la Coupe de France en 2007, sous les couleurs du FC Sochaux, Le Tallec a enfilé pas moins de douze maillots différents. Soit un périple allant du HAC à Annecy, en passant par Liverpool (Angleterre), Saint-Étienne, Sunderland (Angleterre), Sochaux, Le Mans, Auxerre, Valenciennes, Atromitos (Grèce), Giurgiu (Roumanie) et Orléans. Pour un total de 569 matches, toutes compétitions confondues, dont 241 apparitions en Ligue 1, 101 en L2 et 44 en Premier League anglaise.

Parti à l’âge de 18 ans rejoindre les Reds en compagnie de Florent Sinama-Pongolle, Anthony Le Tallec, apparu pour la première fois sur la scène pro à seize ans et quelques mois lors d’un HAC-Grenoble (25/08/2001), pourrait donc se muer en conseiller très spécial, sûr et hors du terrain, auprès des espoirs du club doyen. Lui qui sait avoir tourné le dos à une carrière qui aurait peut-être pu lui offrir un palmarès bien plus épais.

Par Benoit DONCKELE pour Paris Normandie
Publié: 14 Juin 2023
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Maley
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Oualid El Hajjam : « C’était agaçant d’entendre parler de chance »

Publié le 14/06 à 17:28 - NM

L’élection du guerrier du match, le « grand frère » Mathieu Bodmer, le devin Luka Elsner… Le speaker officieux du HAC et spécialiste des montées Oualid El Hajjam raconte les coulisses de la saison exceptionnelle du champion de Ligue 2 BKT.

Un peu plus d’une semaine et demie après votre titre de champion de Ligue 2 BKT, réalisez-vous la saison que vous venez d’accomplir avec Le Havre ?

Je ne m’en rends pas totalement compte. C’est quand j’échange avec mes proches ou des personnes qui nous ont suivis toute la saison que je prends conscience de ce qu’on vient de réaliser. On me parle souvent des records qu’on a battus et c’est quelque chose que je ne savais pas forcément au fil de la saison. Quand tu enchaînes les matchs, tu es tellement concentré que tu ne fais pas attention à tout cela, hormis notre série d’invincibilité. Ce record-là, on en entendait souvent parler !

A titre personnel, il s’agit de votre 3e montée en Ligue 1 Uber Eats. Où la placez-vous par rapport à vos deux précédentes avec l’Amiens SC et l’ESTAC Troyes ?
Elle est particulière ! Au niveau de la vie de groupe, du travail, des entraînements et de la progression du groupe, c’est la plus aboutie. Quand on regarde la jeunesse de l’effectif et les nombreuses arrivées l’été dernier, progresser de cette manière en si peu de temps, c’est exceptionnel. Personne ne nous attendait à ce niveau ! Après, à Amiens, c’était aussi une surprise pour tout le monde, c’était historique pour le club, donc c’était également quelque chose d’exceptionnel. A Troyes, on avait énormément de joueurs d’expérience, on jouait d’une manière particulière, c’était aussi très fort, mais on concédait plus d’occasions. Puis, le club avait l’habitude de monter, alors que Le Havre attendait ça depuis très longtemps (14 ans). Chaque montée a une saveur différente.

A votre arrivée l’été dernier, qu’est-ce que vous auriez répondu si on vous avait dit que vous finiriez champion ?
J’ai rejoint le club pour jouer la montée dans les deux ans. Ce n’était pas un choix au hasard. Tout était cohérent dans le projet proposé. Après, quand la prépa est arrivée, c’est sûr que l’effectif était très jeune et que la montée n’était pas une évidence, mais il y avait beaucoup de qualités. Le risque, c’était de ne pas réussir à tenir sur la durée ou de ne pas savoir gérer certains moments de la saison. Finalement, nos jeunes était de jeunes « vieux », je dirais même très vieux dans leur état d’esprit. Arouna Sangante, par exemple, j’avais l’impression que c’était un ancien de 35 ans, tellement il se montrait pro et dégageait de l’assurance. Mais cela vaut également pour : Amir Richardson, Josué Casimir, Yassine Kechta… Ils répondaient tous présents et c’est pour cela qu’on a réalisé une telle saison.

« Tout ce que nous disait Luka Elsner avant les matchs se vérifiait à 90% sur le terrain »

A quel moment avez-vous commencé à croire à la montée en Ligue 1 Uber Eats ?
Déjà, lors du dernier match de préparation face à Dijon (défaite 1-0), qui était un potentiel prétendant à la montée, on a été rassuré par rapport à nos premiers amicaux. Puis, les premiers matchs de championnat sont arrivés, on était très cohérent au niveau du jeu mais il manquait un petit truc. Finalement, on a eu un déclic à Saint-Etienne (0-6, J4). C’est un match qui a permis à nos joueurs offensifs de se mettre en confiance et, tout simplement, de lancer la machine. A partir de là, on a commencé à enchaîner et tout le monde a pris conscience, sans aller jusqu'à parler de montée, qu’on n’avait pas de complexe à avoir et qu’on pouvait peut-être faire quelque chose.

Votre solidité défensive et votre cohésion de groupe ont fait votre force tout au long de la saison. Pouvez-vous nous en parler ?
On a un coach et un staff très rigoureux. Il faut le souligner : ils nous ont fait énormément progresser. On travaillait beaucoup. Dans la semaine, de nombreuses séances étaient doublées, et le groupe supportait très bien cette charge de travail. Tout le monde aimait bosser et ne cherchait qu’à progresser. On était en parfaite harmonie avec le coach et son staff qui nous poussaient à toujours donner le meilleur de nous-mêmes. Ils nous corrigeaient sur des détails et nous montraient ce qu’il fallait améliorer. Le coach nous prenait aussi en séance individuelle pour appuyer sur des points bien précis. Puis, tout ce qu’il nous disait avant les matchs se vérifiait à 90% sur le terrain. Donc, dans ce cas-là, au lieu de te dire : « Qu’est-ce qu’il raconte lui ?! », tu écoutes et tu travailles. Résultat : tu progresses et tu prends beaucoup de plaisir. Mais travailler aussi durement en prenant du plaisir, c’est rare dans le foot !

L’adhésion du groupe au style de jeu de Luka Elsner a été totale…
Sincèrement, quand tu prends autant de plaisir, que tu maîtrises autant les matchs et que tu ne concèdes quasiment pas d’occasions, tu ne peux qu’adhérer au projet collectif du coach. D’ailleurs, il y a une certaine justice dans l’équilibre des statistiques entre joueurs. Quand on voit que quasiment chaque joueur a marqué ou délivré une passe décisive, ça prouve qu’on était un vrai collectif. Certes, aucun joueur n’est ressorti offensivement, mais c’est aussi parce que tout le monde travaillait pour l’équipe.

Le manque de statistiques de vos joueurs offensifs est quand même le petit point noir de cette saison…
C’est vrai que c’est ce qui nous a un peu manqués et qui nous aurait peut-être facilité certains matchs. Mais, en toute lucidité, le travail fourni par les offensifs a été fantastique. Ils jouaient tous pour l’équipe. C’est quelque chose qui n’a pas été assez mis en avant. C’est sûr qu’à la fin des matchs, ils devaient être un peu frustrés et on savait qu’ils auraient aimé être plus prolifiques mais ils ont été fondamentaux dans la manière de jouer voulue par le coach.

« On pouvait aller jusqu’à faire des tennis-ballon avec Mathieu Bodmer »

Pour revenir au coach, Luka Elsner avait mis beaucoup de choses en place pour favoriser la cohésion de groupe. Pouvez-vous nous donner des exemples ?
Les lendemains de victoire, le coach avait mis en place une élection de guerrier du match et un mur des victoires. On arrivait le matin et celui qui avait été élu accrochait la photo de groupe qu’on avait pris à la fin du match. Il devait également faire un petit discours. C’était marrant car on se chambrait toujours. Au début, le rendu du mur n’était pas forcément marquant, puis quand tu arrives à 20 victoires, il devient exceptionnel. Tu prends conscience du chemin parcouru. Après, on faisait également des activités ensemble qui permettaient de passer de très bons moments au centre d’entraînement ou en dehors. De toute façon, la vie de groupe était exceptionnelle. Tout le monde s’entendait bien, personne ne se considérait au-dessus des autres.

Il y avait également une histoire de viennoiseries, non ?
Quand on faisait des clean sheets, on avait le droit à des croissants et des pains au chocolat le lendemain au décrassage. On en rigolait parfois entre nous, notamment avec Arthur Desmas, en disant que c’était la raison pour laquelle on enchaînait les matchs sans prendre de but. C’était toujours sympa d’avoir cette récompense !

Le recrutement et le travail du directeur sportif Mathieu Bodmer ont souvent été loués au fil de la saison. Quelle place occupait-il au quotidien dans la vie du groupe ?
C’était un peu comme un grand frère. Il était souvent présent et quand il prenait la parole, on savait que ce n’était pas pour rien, on était tous à l’écoute et il nous faisait prendre conscience de certaines choses. Quand tu as affaire à des personnes qui connaissent le foot et qui savent ce qu’ils disent, tu es forcément plus réceptif. Du choix du coach aux joueurs qu’il a recrutés, il n’y a rien à dire. Il était proche du groupe, c’est un directeur sportif moderne. C’est ce qu’il faut aujourd’hui dans les clubs de foot. On pouvait aller jusqu’à faire des tennis-ballon où on s’amusait et se chambrait comme s’il faisait partie du groupe. Il a ce côté humain qui manque parfois dans certains clubs.

Vous avez réalisé une incroyable série de 32 matchs sans défaite, battant le record d’invincibilité sur une saison et égalant celui du CS Sedan sur deux saisons consécutives. A quel point cela constituait une source de motivation au sein du groupe ?
Sincèrement, on en parlait très peu. Ce n’était pas du tout le leitmotiv du coach. Notre but, c’était d’obtenir le meilleur résultat à chaque match, mais au fur et à mesure, on a commencé à se prendre au jeu et à se dire que ce serait sympa de laisser notre nom dans l’histoire du football français. Donc, c’est vrai que cela a pu nous motiver, notamment à la fin, mais pas plus que cela non plus. Après, quand on arrivait à accrocher un match nul, au lieu d’être frustré, on se disait qu’on continuait sur une bonne série et ça nous réconfortait un peu.

« L’efficacité n’a rien à voir avec la chance »

Certains adversaires et supporters parlaient parfois de chance à l’égard des résultats du Havre AC. Est-ce aussi quelque chose qui vous donnait un élan de motivation dans le vestiaire ?
Ce qui est important de savoir, c’est qu’on a toujours su qu’on ne survolait pas forcément ce championnat au niveau de nos résultats. On avait parfaitement conscience de nos forces et de nos manques. D’ailleurs, je disais souvent au groupe : « En Ligue 2 BKT, tous les matchs sont difficiles, n’importe quelle équipe peut nous battre. » Mais tout le monde avait conscience de cela, donc on n’était pas surpris quand on gagnait qu’un à zéro contre le dernier du championnat. Après, quand on voit la charge de travail qu’on s’imposait, la rigueur qu’on mettait, le travail du coach et l’investissement de chacun, on ne peut pas parler de chance ou de réussite. Par exemple, quand on a perdu contre Annecy, c’est parce qu’on a n’a pas été efficace. Tu ne peux pas dire que tu n’as pas de chance quand tu n’es pas efficace. L’efficacité n’a rien à voir avec la chance. Nous, sur le terrain, on savait qu’on avait tout mis en œuvre la semaine pour obtenir un résultat le week-end, donc on était plus serein, on savait que ça finirait par tourner en notre faveur. Mais c’est vrai que c’était parfois agaçant d’entendre parler de chance, on souffrait tellement chaque semaine, que c’était déplacé.

Après avoir longtemps très bien géré un large matelas d’avance sur vos concurrents, vous avez un peu craqué lors des derniers matchs. Comment l’expliquez-vous ?
Dans une saison, tu as beau connaître des moments forts, tu sais aussi que tu vas avoir un coup de moins bien à un moment donné. Et c’est arrivé sur cette fin de saison avec la blessure de Yassine Kechta. Ça a mis un grain de sable dans la machine et, même si Oussama Targhalline s’est très bien intégré dans le onze, il a fallu un temps d’adaptation. En plus de cela, la fatigue commençait à arriver sur les derniers matchs, surtout qu’à la fin, ça ne se jouait qu’au mental. Donc, cette mauvaise passe est arrivée au bon moment, car on avait déjà fait une bonne partie du travail et il ne nous restait plus qu’à conclure. Mais c’est sûr qu’on est allé chercher cette montée dans la douleur alors qu’on aurait pu se faciliter la tâche bien avant. Après, si au début de saison, on nous avait proposé de jouer la montée lors de notre dernier match avec trois points d’avance sur nos concurrents, on aurait signé. Et c’est ce qu’il ne fallait pas oublier ! C’est pour cela qu’on était très serein à la fin.

Par rapport à votre expérience des montées, avez-vous été sollicité dans cette période de creux ?
Beaucoup ! J’essayais de transmettre au groupe une certaine tranquillité. Je leur disais que j’avais vécu deux montées avec Amiens qui s’étaient conclues lors des deux dernières journées avec des scénarios exceptionnels. Donc, je répétais qu’il ne fallait pas se tracasser, que si ça devait arriver, ça arriverait, que ce qu’on faisait était toujours exceptionnel et qu’on était encore en très bonne position. Il ne fallait pas céder à la panique. Mais, à la fin, c’est vrai qu’on en discutait beaucoup, à la salle de muscu ou dans le vestiaire. On était proche du but donc il fallait éviter que tout le monde ne se pose trop de questions.

Au-delà de ça, on vous voyait souvent prendre la parole au sein du groupe. Pouvez-vous nous parler de votre rôle ?
Je ne suis pas quelqu’un qui parle pour rien ou qui fait le comédien, j’essaie avant tout de montrer l’exemple par le travail et sur le terrain. Quand tu vois une personne qui se donne tout le temps à fond, tu ne peux qu’essayer de suivre son exemple. Après, effectivement, avec le respect qu’on avait entre nous, c’était agréable de prendre la parole et d’apporter ce que je pouvais apporter sans être trop lourd non plus.

« On a réussi à créer une vraie famille »

Vous étiez aussi le deuxième speaker du Stade Océane…
C’est vrai que j’avais pris des petites habitudes après les victoires (rires). J’aimais bien prendre le micro et communier avec les supporters. C’était assez marrant et toujours un grand moment de plaisir. Quand tu arrives à un certain âge (32 ans), tu essaies de profiter au maximum de chaque instant et de croquer la vie à pleines dents, donc, dès que j’en avais l’opportunité, je le faisais à fond.

Pour revenir au terrain, savez-vous combien de ballons vous avez touché cette saison ?
J’ai vu la stat', je crois que c’est plus de 2500 (2810, deuxième joueur avec le plus haut total derrière Christopher Operi, 2861). C’est pas mal hein !

Cela met en exergue l’importance des latéraux dans le système de Luka Elsner…
Totalement. C’était un système très malléable et on était toujours amené à beaucoup réfléchir, à s’adapter les uns par rapport aux autres et à créer des situations. Le coach nous proposait vraiment beaucoup de solutions en fonction des adversaires. Au fur et à mesure des matchs, on avait beaucoup de cartes entre les mains pour parvenir à mettre en difficulté nos adversaires. Mais c’est sûr que le rôle des latéraux était important, j’avais un rôle un peu différent de Christopher, mais cela nous permettait d’avoir un très bon équilibre dans l’équipe. Puis, si on a touché autant de ballons, c’est aussi car on gardait beaucoup le ballon dans notre camp, on repartait de derrière et on faisait tourner le ballon pour fatiguer l’adversaire. Et une fois qu’on ouvrait le score, c’était aussi très agréable de savoir faire tourner le ballon et gérer notre avantage. C’était l’une de nos forces.

Pour finir, comment résumeriez-vous cette saison exceptionnelle ?
Je vais un peu me répéter mais ce qui m'a marqué, c’est d’avoir pris autant de plaisir, surtout à mon âge. J’étais venu au club pour kiffer et c’est exactement ce qui s’est passé. Quand on joue au foot, prendre du plaisir et progresser, c’est ce qu’on recherche. Je suis très heureux d'avoir pu allier les deux cette saison ! Puis, au-delà de ça, avoir pu rencontrer de telles personnes et être dans un tel groupe, c’est juste incroyable. Des plus jeunes aux plus anciens en passant par le staff, on a réussi à créer une vraie famille où tout le monde s’entendait très bien.

Source : https://www.ligue2.fr/Articles/Intervie ... -el-hajjam
Meloman
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Transferts : Le Havre pense à Brecht Dejaegere (Toulouse) et Djibril Sidibé (AEK Athènes).

Le Havre, champion de L2 et promu, aimerait recruter le milieu belge de Toulouse, Brecht Dejaegere, et le latéral droit français de l'AEK Athènes, Djibril Sidibé.

Le Havre a longtemps attendu avant de retrouver la Ligue 1 (14 ans) et, dans un an, le club normand n'a pas envie d'emprunter l'ascenseur que certains lui désignent déjà volontiers vu le peu de moyens financiers à sa disposition. Mathieu Bodmer, le directeur sportif du promu, entend ainsi recruter six ou sept joueurs aguerris à la L1, mais il sait aussi qu'il va devoir à la fois dénicher quelques fins de contrat et faire preuve d'imagination pour les séduire.
Il s'est déjà positionné sur le milieu belge et capitaine de Toulouse Brecht Dejaegere, dont son club n'a pas prolongé le contrat qui expire le 30 juin, afin de pallier le départ au Qatar de son capitaine Victor Lekhal.

Dejaegere également sollicité par Bordeaux

Le dirigeant normand a déjà entamé des discussions avec le joueur de 32 ans qui avait eu un rôle précieux lors de la montée du TFC, en 2022. Sollicité également par Bordeaux (L2), Dejaegere semble plutôt avoir envie de rester en L1 mais il a quelques exigences, tout de même. Toulouse lui aurait seulement proposé une prolongation d'un an quand lui voulait s'engager sur au moins deux saisons. Cela ne devrait pas poser problème au Havre. En revanche, la marge économique du club normand paraît assez étroite. À Toulouse, Dejaegere émargeait à un salaire brut mensuel de 60 000 euros. Le HAC sera-t-il en mesure de s'aligner ?

Des premières discussions positives entre Bodmer et Sidibé

C'est un sujet qui pourrait devenir d'autant plus épineux que Bodmer s'intéresse également à Djibril Sidibé. Sous contrat avec l'AEK Athènes pour un an encore avec qui il vient d'être sacré champion de Grèce, le latéral droit français, qui aura bientôt 31 ans, a disputé 17 rencontres cette saison, dont 10 titularisations.
Participer à la Ligue des champions avec l'AEK semble sérieusement le tenter même s'il n'a aucune garantie sur son temps de jeu, la saison prochaine. Bodmer est entré en contact avec Sidibé et les premières discussions ont été plutôt positives. Le champion du monde 2018 n'a pas fermé la porte. Mais il va falloir trouver les bons arguments pour qu'il l'ouvre complètement.

L’ÉQUIPE.
TIBUI
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Message par TIBUI »

Entretien Exclusif avec Steve Ngoura, Étoile Montante du HAC

Félicitations pour votre signature ! Pouvez-vous nous raconter comment vous vous sentez en ce moment ?
S.N : « C’est un moment inoubliable. Je rêve de cette signature depuis que je suis petit. Cependant, je sais que le plus dur reste à venir. »

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué lors de votre formation au centre du HAC ?
S.N : « Ce qui m’a le plus marqué, c’était un match contre le PSG en Gambardella. Le match était à guichet fermé, et j’ai pu offrir une qualification en 8ème de finale à mon équipe. Ce match était rempli d’émotions, je n’avais jamais vécu cela auparavant. »

Comment décrivez-vous votre style de jeu ? Quels sont vos points forts sur le terrain ?
S.N : « Je dirais que je suis un joueur assez imprévisible, car la plupart du temps, je joue à l’instinct. Quant à mes qualités, je dirais que je suis un joueur technique, rapide, intelligent et doté d’une bonne finition. Mes points forts sont lorsque l’on me trouve lancé dans le dos de la défense et lorsque je suis dos au jeu. »


Que signifie pour vous le fait de jouer pour le HAC ?

S.N : « Jouer pour le HAC est une grande fierté. J’y pense depuis que j’ai intégré le club. Lorsque je suis au stade pour regarder mes partenaires et que je vois l’ambiance du stade, cela me donne encore plus envie de jouer pour ce club. »

Quel message aimeriez-vous envoyer aux supporters du HAC à l’aube de cette nouvelle étape de votre carrière ?
S.N : « Rendre heureux les supporters est ma motivation. J’espère leur offrir un spectacle en marquant le plus de buts possibles. »

Interview réalisée sur Instagram et retranscrite par Thomas G.
Mathelvin
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Message par Mathelvin »

Football - Ligue 1 : un international hongrois comme première recrue du HAC ?

Le latéral droit Loïc Nego, champion d’Europe U19 en 2010 avec l’équipe de France devenu par la suite international hongrois (27 sélections), pourrait être la première recrue de l’été havrais.

Loïc Nego avait notamment affronté l’équipe de France de Karim Benzema lors de l’Euro 2021

L’impatience des supporters du Havre AC, avides de recrues pour la Ligue 1, pourrait être satisfaite sous peu avec la signature d’un premier renfort. En quête d’un latéral droit pour faire la paire avec Oualid El Hajjam dans l’élite, et après avoir dans un premier temps exploré la piste menant vers le champion du monde français Djibril Sidibé, Mathieu Bodmer et son équipe semblent s’être finalement redirigés vers un autre élément au statut d’international, hongrois celui-là, en la personne de Loïc Nego, selon le quotidien L’Equipe.

Âgé de 32 ans, le joueur formé à Nantes, champion d’Europe U19 en 2010 aux côtés des Antoine Griezmann, Gueida Fofana et autre Alexandre Lacazette, a construit l’essentiel de sa carrière professionnelle à l’étranger, en Italie d’abord (AS Rome entre 2011 et 2012), en Belgique ensuite (Standard de Liège en 2013), en Angleterre également (Charlton en 2014), mais aussi et surtout en Hongrie au cours de la dernière décennie.

Des statistiques d’un latéral offensif

Passé dans un premier temps par Ujpest (35 matches), Loïc Nego a traversé les huit dernières saisons sous la tunique de Fehérvár, l’ancien Vidéoton, avec lequel il fut sacré champion de Hongrie en 2018. Affichant des statistiques dignes du latéral offensif qu’il est (39 buts et 49 passes décisives en 312 apparitions).

Sa fidélité au championnat magyar lui a permis d’obtenir la nationalité hongroise et de faire ses débuts en sélection en octobre 2020, avec laquelle il compte aujourd’hui 27 capes (2 buts), dont une fêtée face aux Bleus lors de l’Euro 2021 à Budapest (1-1).

Coéquipier de Bernabas Bese

En fin de contrat à Fehérvár, l’ancien Nantais aspirerait à rentrer en France et pourrait le faire au Havre AC, qui accueillirait ainsi un nouveau latéral droit hongrois, trois ans après le départ de Bernabas Bese, vu ces derniers mois sous la tunique de… Fehérvár aux côtés de Nego.
Meloman
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En montant en Ligue 1, Le Havre va toucher moins d'argent que s'il était resté en Ligue 2 : « Nous sommes les cocus de l'histoire »

Dans le sillage de son président Jean-Michel Roussier, Le Havre, champion de L2 et promu en L1, ne comprend pas pourquoi il ne touchera que 1,5 M€ de la part de la société commerciale de la LFP. Et ne veut pas en rester là.

C'est un comble. Le Havre, fraîchement promu en L1 après avoir remporté le titre de champion de France de L2, touchera moins d'argent de la société commerciale (Mediaco) de la Ligue de football professionnel (LFP) en montant dans l'élite qu'en se maintenant à l'échelon inférieur, dans le cadre de l'accord passé avec le fonds d'investissement CVC l'an dernier. Concrètement, le HAC va percevoir 1,5 M€ (il a déjà encaissé 750 000 euros et aura autant d'ici quelques semaines) du 1,5 milliard d'euros de CVC. Il en aurait touché le double en restant en L2. « Nous sommes les cocus de l'histoire, tonne Jean-Michel Roussier, le président du club doyen. C'est inacceptable pour nous, nous sommes très en colère. »

Le dirigeant havrais a exprimé son vif mécontentement vendredi lors de l'audition de son club devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) de la LFP. « J'ai été en boucle sur ce sujet. Pour percevoir le deuxième versement, il a fallu présenter des fonds propres positifs. Et, pour nous, ça doit s'arrêter là, poursuit-il. Quid des sommes qui ne seront pas allouées aux clubs ne remplissant pas cette condition ? On s'est battus pour monter en L1 toute la saison avec deux clubs, Metz et Bordeaux, qui avaient touché 8,25 M€ de CVC l'an dernier. 8 M€ de différence, c'est énorme sur un budget de L2 et maintenant on nous demande de nous mesurer à des clubs qui, pour la plupart, auront reçu au moins 33 M€. Il aurait été logique que l'on prenne une demi-part, soit 16,5 M€. Où est l'égalité entre membres de la Ligue ? Or, la Ligue, ce sont les clubs. »

Le club compte étudier tous les recours possibles

Si Jean-Michel Roussier ne souhaite pas porter le débat sur les divers bonus (37,5 M€) versés aux avocats, aux banques et à une douzaine de salariés de la LFP dans le cadre de la création de la Mediaco, certains dans son club s'étonnent tout de même qu'un club puisse encaisser moins que des individus.
Du côté de la LFP, on rappelle que « les règles d'éligibilité » sont définies au sein de l'article 427 de son règlement administratif et que cette rédaction réglementaire a fait l'objet d'un accord à l'unanimité trouvé lors du collège de Ligue 2 le 26 mars 2022, puis d'un autre accord à l'unanimité (sauf deux abstentions, Nancy et Toulouse) lors de l'assemblée générale du 1er avril et enfin d'une décision du conseil d'administration (CA) du 4 mai, fixant les règles d'éligibilité pour les clubs de Ligue 2 comme suit : « Les clubs de Ligue 2 en 2021-2022 bénéficieront d'une aide de 1,5 M€ en 2024-2025 à la condition qu'ils soient restés en Ligue 2 en 2022-2023 et 2023-2024 sans interruption, qu'ils jouent définitivement en Ligue 2 en 2024-2025, et qu'ils disposent de fonds propres positifs au 30 juin 2024 ». Cette configuration pénalise donc les clubs qui étaient en L 2 à l'arrivée de CVC et qui accèdent à la L1 en 2023 ou 2024 : ils n'auront rien touché de la manne principale liée à la création de Mediaco et sont aussi privés de la moitié de la modeste dotation (3 M€) accordée aux clubs qui restent en L2 sur toute cette période.
Pour faire face à cet angle mort de la répartition des fonds de CVC, Le Havre a chargé son avocat, Gauthier Moreuil, d'étudier tous les recours possibles. Le conseil a épluché les procès-verbaux évoquant la naissance de la Mediaco ainsi que les statuts de la LFP en 2021-2022 et en 2022-2023 et, selon lui, plusieurs points peuvent être contestés. « Le mécanisme de répartition des fonds a été figé par l'assemblée générale de la LFP du 1er avril 2022. En revanche, il est indiqué noir sur blanc dans le PV de cette assemblée que "les critères d'éligibilité et d'attribution restent à finaliser", constate Me Moreuil. Il est précisé que c'est un futur conseil d'administration qui finalisera le dispositif. Or il y a là un premier problème, le CA a-t-il le pouvoir de le faire ? Non car la Ligue est une association Loi 1901 et cela ne figure pas dans l'énumération de ses pouvoirs que l'on retrouve dans ses statuts. Face au silence des statuts, l'organe souverain est l'assemblée générale. »
Le conseil soulève un autre élément susceptible d'être contesté selon lui. « En tant qu'association, la LFP doit respecter une égalité de traitement entre ses membres, or ce n'est pas le cas. La règle n'est pas la même pour tous, les critères d'éligibilité ne sont pas appliqués de la même manière pour tout le monde. Finalement, cette règle est inique et injuste », considère l'avocat. « Nous ne laisserons rien passer », confirme Roussier. Si aucun accord n'est trouvé avec la Ligue, ce qui semble pour l'heure peu probable, un premier chapitre judiciaire pourrait s'ouvrir au sujet de l'accord avec CVC. Attaquée régulièrement en justice ces dernières saisons, la LFP n'a, jusqu'à ce jour, jamais été contredite.

Arnaud Hermant pour L’Equipe.
Meloman
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« Ouvrir le Stade Océane à tous » : pourquoi le HAC limite-t-il à 11 000 son nombre d’abonnés ?

À peine ouverte, la campagne d’abonnements grand public du HAC a pris fin quelques heures plus tard, mercredi 21 juin 2023, faisant beaucoup de malheureux. Par la voix de son Directeur du développement, Clément Calvez, le club doyen justifie son choix de limiter à 11 000 son total de fidèles.

« Dégoûté. » « Une honte. » Les réactions, fruit de la déception de supporters n’étant pas parvenus à obtenir le précieux sésame, ont afflué depuis mercredi soir et l’annonce faite par le HAC de la fermeture de sa campagne d’abonnements, quelques heures seulement après avoir débuté. Submergés de demandes, les dirigeants ciel et marine ont fait le choix de bloquer à 11 000 leur total de fidèles, ceci afin de pouvoir proposer à la vente 9 000 places à chaque rencontre de Ligue 1 à domicile la saison prochaine, ainsi que l’explique ici son Directeur du développement, Clément Calvez.

Que s’est-il passé mercredi après-midi à l’ouverture de la campagne grand public ? Un véritable raz de marée ?

« Complètement. Comme on vous l’avait annoncé hier midi (à l’occasion d’un point presse évoqué dans cet article), nous avions défini un certain nombre d’abonnements que l’on souhaitait mettre en circulation pour préserver les futures ventes ponctuelles. Il y avait hier près de 5 000 abonnements à disposition. Il y a eu un très grand nombre de connexions sur notre site internet, au point de le faire planter, ce dont nous sommes désolés. L’intégralité des billets est partie en quelques heures. Nous avons même réagi en ouvrant à la vente plus d’abonnements que prévu. »

« Plus de 5 000 places ont été commercialisées hier »

Comment se répartissent les 11 000 abonnements annoncés par le club ?

« Comme on l’avait dit, la quasi-totalité de nos 3 000 abonnés de la saison dernière s’étaient déjà réabonnés. Nous comptons aussi dans ces 11 000 abonnements les partenaires du club. Et plus de 5 000 places ont finalement été commercialisées hier. »

Vous attendiez-vous à une telle déferlante ?

« On s’attendait à une forte demande, mais pas à clore la campagne dès le premier jour. Nous sommes animés d’un sentiment partagé, à la fois très heureux de cet engouement et des affluences à venir la saison prochaine, et déçus pour tous ceux qui n’ont pas réussi à s’abonner. Il y a une capacité, une jauge au-delà de laquelle nous ne pouvons pas aller. Ce sera pareil lors des gros matches la saison prochaine, le Stade Océane compte 25 000 places, il y aura des déçus. »

Pourquoi avoir fixé cette limite à 11 000 abonnements et tenir absolument à proposer 9 000 places en billetterie ponctuelle en Ligue 1 ?

« La configuration du stade fait que certaines zones n’ont pas été commercialisées sous forme d’abonnements, comme la tribune Est haute, et d’autres que nous souhaitons absolument proposer en billetterie ponctuelle, en tribunes nord (le kop) et sud (famille). Oui, nous aurions pu vendre la totalité des places en tribunes nord et sud sous forme d’abonnements, mais cela aurait impliqué qu’il n’y aurait plus eu un seul tarif entrée de gamme à la billetterie la saison prochaine. Il y aurait alors eu des crispations et cela n’aurait finalement fait que repousser le problème. Nous nous devons de pouvoir répondre aux futures demandes ponctuelles, et ce dans toutes les catégories. Ce qui nous fait arriver à cette réserve de 9 000 places. »

« Personne n’aurait le droit de venir de temps en temps au stade ? »

Ne risquez-vous pas de regretter de ne pas avoir accepté davantage de fidèles lors de certaines affiches moins prestigieuses ?

« Je suis d’accord. Peut-être que sur certaines affiches, on ne fera pas guichets fermés, mais nous ne nous attendons pas à faire 17 guichets fermés, c’est une certitude. Si nous avions vendu 5 000 abonnements supplémentaires, cela aurait signifié que nous n’acceptions quasiment plus personne d’autre au stade, notamment sur les gros matches, la réception du PSG par exemple. Personne n’aurait donc le droit de venir de temps en temps au Stade Océane ? Nous ne sommes pas le seul club à fonctionner comme ça, la grande majorité limite le nombre d’abonnements. C’est évidemment différent quand votre stade fait 50 000 places et que vous limitez à 30 000 abonnements, mais je trouve le Stade Océane très bien dimensionné pour notre ville et notre agglo. »

La billetterie ponctuelle sera aussi plus rémunératrice pour vous…

« C’est vrai aussi, il y a une économie globale, les billets ponctuels sont logiquement vendus plus cher que sous forme d’abonnement. Mais l’objectif principal est de pouvoir ouvrir le stade à tous. Il y a 250 000 personnes dans l’agglo, il est légitime qu’il y ait un turnover, nous répétons suffisamment que nous souhaitons que le Stade Océane soit le stade de tous les Havrais, les fans comme les non fans. Notre zone de chalandise va également s’agrandir, des gens vont venir d’un peu plus loin, il ne faut pas qu’on les mette sur la touche. »

« Il n’est pas prévu de rouvrir les abonnements »

Sur les réseaux sociaux, beaucoup pointent du doigt les comités d’entreprise, qui auraient possiblement « siphonné » un grand nombre d’abonnements. Est-ce le cas ?

« Non. Nous avons des comités d’entreprise qui sont partenaires du club, des clubs de foot qui sont partenaires du club, des entreprises qui sont partenaires du club, et ils ont un certain nombre de places qui leur sont réservées. Sur les 11 000 abonnés, la majeure partie ne vient pas des comités d’entreprise, même s’il y a effectivement eu un fort engouement de ce côté-là également. Mais si je suis salarié de Total, d’Exxon, de Siemens Gamesa, de Transdev ou autre, je suis un Havrais tout aussi légitime à m’abonner au HAC, non ? Je me permets en outre de préciser que nous n’avons proposé des places qu’aux CE qui étaient déjà partenaires du club la saison dernière en Ligue 2. »

Dernière question : vous n’avez définitivement pas prévu de remettre d’abonnements à la vente ?

« Pour le moment, il n’est pas prévu de rouvrir les abonnements. »

Pour le moment ?

« Parce qu’il ne faut jamais dire jamais, mais non, ce n’est pas prévu. Dès que le calendrier sera connu, nous allons commencer à travailler sur la planification de nos matches et la commercialisation des places ponctuelles. Nous comptons sur les déçus de cette campagne, ils auront une deuxième chance d’obtenir des places, et ce à partir de tarifs attractifs. Tout en sachant que les abonnés auront aussi la possibilité de proposer leurs places sur la plateforme de revente du club. »

David Poisnel pour le Paris Normandie.
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Football - Ligue 1 : Salmier, Doumbia, Soumaré… Où en est le HAC dans son mercato ?

À quelques jours de la reprise de l’entraînement, le Havre AC n’a pour l’heure officialisé qu’une seule et unique recrue avec Loïc Nego. Mais d’autres signatures ne devraient pas tarder à être annoncées. Le point avec le directeur sportif Mathieu Bodmer.

Mathieu Bodmer dit disposer d’une « petite enveloppe » sur le marché des transferts

La rentrée approche… Presque un mois tout pile avoir célébré leur accession dans l’élite, le vendredi 2 juin contre Dijon, Luka Elsner et ses hommes ont rendez-vous le lundi 3 juillet au centre d’entraînement de Soquence, pour des tests médicaux et physiques dans un premier temps, la reprise sur le terrain n’étant programmée que le mercredi 5 au matin.

Combien de recrues seront présentes ? Au moins une en la personne de Loïc Nego, le latéral droit international hongrois (32 ans) en provenance de Fehérvár. « C’est un joueur capable d’évoluer à plusieurs postes, dans plusieurs systèmes. Un super garçon, au très bon état d’esprit, avec un gros vécu international, qui a à cœur de montrer ce qu’il vaut en France. Plutôt une bonne pioche », se félicite Mathieu Bodmer.

Doumbia c’est bon, Salmier pas encore

Un élément arrivé sans indemnité de transfert (il était en fin de contrat en Hongrie), comme le HAC aimerait le faire avec le défenseur central troyen Yoann Salmier (30 ans), lié au club aubois jusqu’en 2024. « On a un accord (pour un contrat de deux ans) avec le joueur, mais pas encore avec son club. On attend des papiers », indique le directeur sportif.

Un accord, le club doyen en a en revanche trouvé un avec le FC Lorient concernant le jeune latéral gauche Cheick Doumbia (18 ans), international U19 français encore jamais apparu chez les professionnels. « Ça va aller au bout », abonde Bodmer, sans confirmer la teneur des négociations – on évoque un pourcentage à la revente – pour récupérer ce « jeune à fort potentiel » auquel il restait deux années de contrat dans le Morbihan.

« Les gens se trompent sur nos capacités financières »

Bodmer reconnaît également des échanges avec l’ancien Quevillais Issa Soumaré (22 ans), auteur de 6 buts et 6 passes décisives en Ligue 2 la saison passée, mais s’étonne cependant des chiffres (400 000 € + 100 000 € de bonus) évoqués dans la presse belge pour le joueur appartenant à Beerschot. « Ils sont plus au courant que nous apparemment… »

« J’ai un avantage, c’est que je ne lis pas la presse et que je ne suis pas sur les réseaux, rebondit ensuite le « DS » au sujet de ce bruit venu de Pologne prêtant au HAC un intérêt pour l’attaquant allemand John Yeboah. Je ne sais donc pas ce qui se dit et s’écrit, mais quand je vois les noms que l’on m’envoie par message, je crois que les gens se trompent sur nos capacités financières. »

L’exemple type est sans doute l’attaquant international slovène Zan Vipotnik, 20 buts en 30 matches la saison passée avec Maribor. « Vipotnik, c’est à peu près 5 M€, autant dire que ce n’est pas pour nous », écarte le patron sportif du HAC, en possession d’une « petite enveloppe » transferts pas forcément impactée par l’imbroglio CVC, « dans la mesure où nous n’avions pas budgétisé cette somme ». « Ce qui ne va pas empêcher le président de se battre pour récupérer l’argent, mais nous, on travaille sans. »

Liénard (Strasbourg) ? « Nous n’avons jamais discuté avec lui. » Belaïd (USM Alger) ? « Non plus. » Modeste (Dortmund) ? « Non plus », balaye à la volée le dirigeant parmi les nombreuses rumeurs sorties. « On discute avec pas mal de joueurs, mais pas avec ceux-là. » Des dossiers en passe pour certains d’être finalisés. « Il devrait y avoir du mouvement la semaine prochaine », dit Bodmer, fixant toujours à « huit » le nombre de renforts envisagés, un total ajustable en fonction des départs. Le mercato semble pour l’heure assez calme de ce côté-là. « Nous n’avons reçu aucune offre, pour aucun joueur », certifie ainsi le directeur sportif.
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Football - Ligue 1 : Cheick Doumbia s’engage pour trois saisons avec le HAC

Âgé de 18 ans, encore jamais vu chez les professionnels, le latéral gauche Cheick Doumbia a officiellement quitté Lorient pour rejoindre le Havre AC ce lundi 3 juillet 2023.

Cheick Doumbia a signé un contrat de trois ans en faveur du club doyen

Après avoir fait du latéral droit Loïc Nego sa première recrue de l’intersaison, le HAC a fait ce lundi 3 juillet 2023 du latéral gauche Cheick Doumbia la deuxième.

Âgé de 18 ans, le natif de Courcouronnes évoluait depuis 2018 au FC Lorient, signant son premier contrat pro l’été dernier, sans jamais apparaître ensuite sous les ordres de Régis Le Bris.

42 matches de N2

Ces deux dernières saisons, l’international tricolore (U18, U19) aura compilé 42 rencontres de National 2 avec la réserve du club morbihannais. Il s’est engagé jusqu’en 2026 en faveur du club doyen.
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Football - Ligue 1 : le HAC mise sur Issa Soumaré pour dynamiser son attaque

Le club doyen a officialisé ce mardi 4 juillet la signature pour trois saisons de l’ancien attaquant de Quevilly-Rouen. Impressionnantes en Ligue 2, sa détente et ses qualités de percussion feront-elles également des ravages à l’étage supérieur ?

Issa Soumaré fut le deuxième joueur le plus utilisé à Quevilly-Rouen la saison dernière

Le mercato du Havre AC s’accélère. Après avoir officialisé lundi l’arrivée du jeune latéral gauche Cheikh Doumbia (18 ans, Lorient), le club doyen annonce ce mardi l’arrivée pour trois saisons de l’attaquant excentré Issa Soumaré, prêté par le club belge de Beerschot (D2) à Quevilly-Rouen ces dix-huit derniers mois. Et d’autres signatures pourraient suivre rapidement…

Âgé de 22 ans, Issa Soumaré vient renforcer un secteur offensif ciel et marine en grand besoin de sang neuf dans l’optique de la Ligue 1. La question est de savoir si l’ancien pensionnaire de l’académie Génération Foot au Sénégal, arrivé en France à Orléans à l’âge de 18 ans, parviendra à transposer les qualités étalées en Ligue 2 à l’étage supérieur.

Echouafni : « Il sera surprenant »

"Je ne vois pas pourquoi il ne s’imposerait pas en Ligue 1. Il a toutes les qualités pour. Peut-être qu’il ne sera pas prêt tout de suite, mais il faudra lui laisser un peu de temps. Il sera surprenant », a répondu Olivier Echouafni, le coach de QRM, lorsqu’on l’a interrogé lundi sur les perspectives de son ancien protégé. Mathieu Bodmer et son équipe ne semblent pas en douter pour avoir investi sur ce jeune talent auquel il restait deux années de contrat au sein du club basé à Anvers.

Question « data », ces statistiques épluchées par Julien Momont au Havre AC, il est acquis qu’Issa Soumaré est ressorti comme le joueur ayant remporté le plus de duels la saison dernière en Ligue 2 (327 au total). Que ce soit dans le un contre un (174, 11e) – « Dribble, changement de rythme : il est chiant à prendre pour un défenseur », confie un suiveur de QRM – ou dans les airs (153, 2e) – « Il possède une détente incroyable, la plupart des dégagements du gardien lui était destinés », ajoute notre observateur au sujet de ce joueur au gabarit ordinaire (1,82 m).

Un droitier essentiellement utilisé à gauche

« Par rapport au nombre d’occasions qu’il a pu se créer, Issa devrait faire partie des meilleurs buteurs de Ligue 2. Il pourrait déjà en être à 10 réalisations sans problème », estimait Echouafni début février à propos de ce droitier essentiellement aligné sur le côté gauche, regrettant notamment son manque d’efficacité… dans le jeu aérien. Utilisé lors des 38 journées de l’exercice écoulé, moins performant et sorti du onze lors des dernières, Issa Soumaré a terminé sa saison avec 6 buts et autant de passes décisives au compteur. A voir maintenant ce dont le Sénégalais sera capable à l’étage supérieur.
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Football - Ligue 1 : l’attaquant Kandet Diawara quatrième recrue du Havre AC

Le jeune attaquant franco-guinéen Kandet Diawara (23 ans) s’est engagé à son tour jusqu’en 2026 avec le club doyen. Formé au RC Lens, il évoluait depuis deux saisons et demie à Chypre.

Le jeune attaquant Kandet Diawara s’est engagé pour les trois prochaines saisons en faveur du HAC

Les signatures s’enchaînent en ce mardi 4 juillet 2023 au Havre AC. Après l’ancien attaquant de Quevilly-Rouen Issa Soumaré, c’est au tour du Franco-Guinéen Kandet Diawara (23 ans) de rejoindre le club doyen pour les trois prochaines saisons.

Ex-international U18 tricolore

Formé au Racing Club de Lens, le natif de Lille, ancien international U18 français, s’était exilé en janvier 2021 à Chypre pour lancer sa carrière professionnelle. L’attaquant polyvalent y a d’abord défendu les couleurs de Xylotymbou en D2, attirant l’attention de l’Apoel Nicosie, qui l’a ensuite prêté à Paralimniou, 11e (sur 14) du dernier championnat de D1.

Utilisé un côté ou en soutien de l’attaquant, Kandet Diawara a inscrit 5 buts et délivré 2 passes décisives en 39 apparitions la saison passée. En fin de contrat, il s’est engagé sans indemnité de transfert avec le club doyen.
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Football - Ligue 1 : que faut-il attendre du défenseur Yoann Salmier, nouveau joueur du Havre AC ?

Le défenseur central de 30 ans s’est engagé ce mardi 4 juillet pour deux années avec le club doyen en provenance de Troyes, avec qui il a vécu une dernière saison compliquée en Ligue 1.

Yoann Salmier est apparu à 165 reprises sous le maillot de Troyes entre 2018 et 2023, dont 63 fois en Ligue 1

La confrérie des anciens Troyens du HAC (Oualid El Hajjam, Samuel Grandsir, Aloïs Confais, Etienne Kinkoué, Nassim Chadli) vient d’accueillir un nouvel élément : le défenseur central Yoann Salmier s’est engagé ce mardi 4 juillet pour les deux prochaines saisons avec le club doyen, cinquième recrue de l’été après Loïc Nego, Cheick Doumbia, Issa Soumaré et Kandet Diawara.

Á 30 ans, l’international guyanais rejoint ainsi un club promu en Ligue 1 en provenance d’un autre relégué de l’élite, où il lui restait une année de contrat. « Il fait partie des joueurs qui semblaient avoir fait le tour de la question à l’Estac après la saison éprouvante que le club vient de vivre », éclaire un journaliste troyen.

Un comportement exemplaire…

Dans l’Aube, Yoann Salmier, homme de projet puisqu’il n’avait auparavant connu que le Racing Club de Strasbourg (2014-2018), laissera une image impeccable sur le plan humain. « C’est un garçon que vous pouvez classer dans la catégorie des Oualid El Hajjam. Le bon mec, très agréable, au comportement irréprochable dans un vestiaire », poursuit notre confrère.

Une personnalité toutefois plus feutrée que son compère du côté droit, au caractère bien trempé. Mais un leader à sa manière. Cadre du vestiaire troyen, Yoann Salmier a assuré le capitanat à neuf reprises au cours de l’exercice écoulé, sans beaucoup plus de réussite que les autres porteurs du brassard (Rami, Tardieu, Gallon...). « On ne peut pas dire qu’il ait davantage surnagé que les autres », confirme notre suiveur de l’Estac, une formation qui a terminé sa saison sur une série de 23 matches sans victoire.

… mais des performances irrégulières

Sportivement, le solide gaillard (1,88 m), acteur majeur du maintien décroché en 2021-2022 (31 matches), laissera ainsi un souvenir contrasté aux supporters aubois. Celui d’un titulaire, le plus souvent incontournable, « capable de réaliser des matches monstrueux quand il est en forme physiquement. M ais aussi des plus mauvais. Il lui arrive parfois de se montrer maladroit et a pu provoquer quelques penalties. »

Cinquième joueur le plus utilisé par Bruno Irles et Patrick Kisnorbo (32 matches, 31 fois titulaire, 1 but), Yoann Salmier ne figure qu’au 11e rang des joueurs troyens au classement des notes de L’Equipe, avec une moyenne de 4,37. Le trentenaire avait été laissé plusieurs fois sur la touche lors des dernières journées, alors que la relégation se profilait pour l’Estac. « Il fait partie de ces joueurs qui se situent à la frontière entre la Ligue 1 et la Ligue 2 », résume notre confrère.

L’ancien Strabourgeois compte à ce jour 117 apparitions dans l’antichambre (3 buts), contre 77 dans l’élite (1 but). Et bientôt un peu plus au top niveau sous la tunique ciel et marine.
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Football - Ligue 1 : ce qu’il faut savoir sur la reprise de l’entraînement du HAC

De retour au centre technique de Soquence depuis lundi, les Ciel et Marine reprendront l’entraînement sur le terrain ce mercredi 5 juillet. Avec leurs cinq recrues, mais aussi quelques absents.

Luka Elsner dirigera sa première séance d’entraînement de la saison mercredi 5 juillet au centre technique du HAC

Un mois jour pour jour après avoir défilé dans les rues du Havre (le samedi 3 juin), Luka Elsner et ses hommes se sont retrouvés lundi 3 juillet au centre d’entraînement de Soquence. Réunis dans un premier temps autour d’un repas, les Ciel et Marine ont ensuite été dispatchés afin de se soumettre aux traditionnels examens cardiologiques, prises de poids et de masse graisseuse, tests kiné, mais également à de premiers exercices individuels en salle.

Un protocole de reprise qui s’est prolongé ce mardi, avant la première séance en extérieur programmée mercredi aux alentours de 10 h, dans la foulée de la conférence de presse de rentrée de Luka Elsner.

Des séances ouvertes au public

Seul entraînement de la journée, celui-ci sera ouvert au public, comme le seront les doubles séances prévues jeudi, vendredi et samedi, avant une journée « off » dimanche et un départ pour la Slovénie lundi.

Loïc Nego (qui aurait pu repousser sa reprise après avoir été retenu en juin avec la Hongrie, mais ne l’a pas souhaité), Cheick Doumbia, Issa Soumaré, Kandet Diawara et Yoann Salmier, les cinq premiers renforts de l’intersaison, seront tous présents ce mercredi matin.

Du cas par cas pour les internationaux

D’autres manqueront logiquement à l’appel comme Oussama Targhalline, demi-finaliste de la CAN U23 avec le Maroc, Salifou Soumah, demi-finaliste avec les jeunes Guinéens, alors que Mohamed Koné, qui a disputé le Tournoi de Toulon avec la Côte d’Ivoire, reprendra à l’occasion du stage en Slovénie, tandis que Pape Ibnou Ba, récemment appelé avec la Mauritanie, est attendu le 17 juillet

Vus également au Tournoi de Toulon avec les Bleuets, les néo-professionnels Yoni Gomis et Mokrane Bentoumi ont quant à eux déjà repris, au même titre que le gardien sous contrat « stagiaire » Paul Argney, récent finaliste de l’Euro U17 avec l’équipe de France, également convié à participer au stage au bord du lac de Bled.
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« J’aimerais bien voir ma famille. » Bodmer confirme la fin de ses activités de consultant

En marge de la reprise du HAC, le directeur sportif Mathieu Bodmer a évoqué la fin de ses missions de consultant sur Amazon Prime et RMC. Les raisons sont aussi bien familiales que professionnelles.

Ce fut le dernier des sujets évoqués lors de la conférence de presse tenue par Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer, mercredi 5 juillet, en préambule de la première séance d’entraînement de la saison. Au micro sur les matches de Ligue 1 pour Amazon Prime, mais également à l’antenne pour la radio RMC, tout au long de l’exercice écoulé, le directeur sportif du club doyen n’officiera plus dans les médias au cours des prochains mois.

« Parce que j’aimerais bien voir ma famille de temps en temps. Et je pense qu’elle aussi, a expliqué dans un sourire Bodmer mercredi. C’est une saison qui aura été un peu longue. C’était top, mais quand tu fais 100 000 kilomètres dans l’année, que tu n’es pas souvent chez toi, que tu rentres à 3 heures du matin et que tu repars à 9 heures à l’autre bout de la France… J’ai pris beaucoup de plaisir, mais à un moment donné, c’est compliqué. »

« Personne n’a été surpris »
Sur le plan professionnel également, Mathieu Bodmer ne pouvait plus exercer ce rôle maintenant que le Havre AC a rejoint l’élite. « Commenter ou parler de matches de Ligue 1 quand ton club est en Ligue 1, c’est compliqué. C’était prévu avec le président (Roussier) quand on est arrivés, c’était écrit dans mes contrats avec Amazon et RMC. Donc personne n’a été surpris. »

Le directeur sportif aura automatiquement plus de temps à consacrer à son club. « Cela va me permettre d’être un peu plus en présentiel chez les jeunes le week-end, de me déplacer un peu plus sur les terrains, indique-t-il. Là, je visionnais tous les matches, mais je préfère être au bord du terrain quand même. »

« J’aurai été celui qui l’a fait commencer et celui qui l’a fait arrêter », a relevé pour sa part Jean-Michel Roussier, l’homme qui avait embarqué Bodmer dans l’aventure Mediapro, devenu par la suite son président au HAC.

Paris Normandie.
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Merineferet
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Message par Merineferet »

source: site officiel
LES PREMIERS CONTRATS
« Les joueurs ayant signé leur premier contrat pro sont Antoine Joujou, Mokrane Bentoumi, Steve Ngoura, Mathéo Bodmer, Yoni Gomis, tous des contrats de trois ans. Par ailleurs, Paul Argney et Ismaël Guerti ont signé stagiaire pro. Ils effectuent la reprise, le stage, et ensuite le coach va décider. Certains feront probablement des allers-retours, et il y aura certainement d’autres intégrations de jeunes en cours de saison, comme l’année dernière. »

LES PROLONGATIONS
« Samuel Grandsir a prolongé deux ans. Certains joueurs qui avaient signé deux ans l’année dernière, donc Gautier Lloris, Oualid El Hajjam, Christopher Operi, Quentin Cornette, Aloïs Confais, avaient une option directe de prolongation d’un an, tout comme Nolan Mbemba. »

LES DEPARTS
« Victor Lekhal, Amir Richardson, Check Oumar Diakité, Terence Kongolo, Jamal Thiaré, Aristide Wam, Ylan Gomes. »

LES ARRIVEES
« Loïc Nego est le premier nous ayant rejoints. Tout le monde connaît sa carrière, il va nous apporter beaucoup d’expérience, c’est un profil un peu différent de celui de Oualid El Hajjam, il est plus offensif, il peut jouer à plusieurs postes. Il est content de pouvoir montrer ce qu’il peut faire en France, il était parti très jeune. Il est très heureux d’être là et c’est un super mec.

Yoann Salmier a lui aussi de l’expérience en Ligue 2 et Ligue 1. Il peut jouer axe droit, axe gauche, dans une défense à trois ou à quatre, il remplacera numériquement Terence Kongolo. La saison dernière a été un peu plus compliquée pour Troyes et pour lui mais il a à cœur de montrer qu’il est un joueur fiable.

Cheick Doumbia, c’est une opportunité, un jeune garçon, né en 2004. Pour moi, c’est un gros potentiel, qui viendra derrière Christopher Operi. Chris a fait une top saison, nous comptons énormément sur lui, et Cheick va apprendre à son contact, il va se faire les dents ici. Cela fait partie de ce que nous voulons faire : soit un joueur de la Cavée, soit un jeune joueur si nous n’avons pas ce qu’il faut à la Cavée.

Issa Soumaré a fait une bonne saison de Ligue 2 avec QRM, où il était prêté par Beerschot. Il a encore pas mal de travail, mais nous estimons qu’il a un potentiel pouvant aller loin. Il peut jouer à gauche, à droite, voire même deuxième attaquant, et possède des qualités de percussion, transition, jeu de tête… des choses qui nous ont manqué sur la saison.

Kandet Diawara, une bonne opportunité, une belle surprise, nous l’avons fait très rapidement la semaine dernière, sur le travail de Julien Momont et de Charaf, notamment sur la data. Ils nous ont fait remonter ce profil-là, nous l’avons regardé avec Momo El Kharraze, et nous avons décelé des qualités. C’est un pari à tenter, un joueur libre, jeune, plein d’envie, qui n’était pas passé à Lens pour des tas de raisons. Il revient donc en France avec les dents longues et l’envie de montrer certaines choses.

Et nous continuons de travailler sur d’autres profils… »

LE STAFF
« Comme les joueurs, les membres du staff avaient deux + un, c’est ce que nous avions voulu mettre en place au démarrage. Avec Jean-Michel et Momo, c’était notre politique : tout le monde signe deux ans et, en cas de montée, c’est plus un. Que ce soit les joueurs ou le staff, c’était vraiment dans l’optique d’aller chercher quelque chose. Ils sont récompensés, c’est logique, c’est la confiance que le club a en eux. Nous continuons à avancer ensemble et nous sommes tous contents d’être là.
Le staff change un peu autour de Luka. Serge Costa reste l’adjoint numéro un. Il est très important, très fort. J’adore le personnage, c’est un gros travailleur, un grand passionné de foot. Luka et lui se complètent très bien : tout ce que Luka imagine, Serge est capable de le mettre très vite en place. Il sait comment arriver à ce que veut Luka, et ce n’est pas toujours simple parce que celui-ci a des idées très précises. Il serait même très intéressant de filmer une préparation de séance !

Thomas Ehrhard sera le deuxième adjoint, il remplace Romain Héquet. Il a connu Serge à Strasbourg, est passé par Reims. J’ai discuté avec lui, le feeling a été bon, mais je voulais que sa venue soit une décision du staff, et notamment de Serge. Il faut vraiment que les adjoints aient une bonne connexion, parce que ce sont eux qui vont mettre tout en place sur les exercices, leur conception par rapport à ce que veut Luka. Là, je sens que Serge et lui ont une vraie relation footballistique : ça va très vite.
Nicolas Douchez, on ne le présente plus ! Il a un rôle plus important qu’entraîneur des gardiens. Pas grand monde ne lui a proposé le taf, hormis moi, il a même fallu le convaincre un peu, mais il est top ! Arthur Desmas a été élu meilleur gardien de Ligue 2, Mathieu Gorgelin a été lui aussi performant, ce n’est pas négligeable, et la relation entre les deux est excellente. J’ai fait quelques clubs, ce n’est pas toujours simple entre le numéro un et le numéro deux ! Donc, Nico est entraîneur des gardiens mais a un rôle quasiment d’adjoint, il dépasse sa fonction.

Jean-Michel Lesage, entraîneur des attaquants, nous allons essayer de lui faire prendre un peu plus de volume cette année, après une première saison de découverte. J’ai envie qu’il prenne un peu plus d’importance, qu’il passe plus de temps avec l’équipe première, puisqu’il travaille aussi sur la formation. Il a tellement de choses à apprendre à certains !

Clément Gonin, analyste vidéo, fait tous les plans de jeu, étudie tous nos adversaires… Il est très important, très compétent, passionné de football comme tous ceux qui sont là.

Julien Momont a quant à lui une très grande partie avec Momo et moi mais passe aussi beaucoup de temps avec le staff, surtout sur les retours pour les joueurs, mais également pour les montages vidéo sur les jeunes, pour les titiller intellectuellement afin de savoir ce qui a été et n’a pas été sur le match du week-end, les pousser à réfléchir.

Thomas Joubert est notre responsable performance. Il avait déjà ce rôle-là la saison dernière mais un peu plus cette année parce que nous allons élargir la cellule. Il gère également la relation avec le médical.

L’arrivée d’un troisième préparateur athlétique, dédié surtout au travail en salle, va permettre à Florian Thélamon, notre deuxième préparateur athlétique, de se consacrer davantage à la réathlétisation terrain. »

RETOUR D’EXPERIENCE
« En dix mois, je pense qu’on a bien travaillé ! Entre le premier match face à Grenoble, avec quelque 4000 spectateurs, et le dernier, dans un stade rempli, avec le capo qui descend sur le terrain avant le match… L’académie a très bien travaillé elle aussi, même si elle a perdu quelques places au classement des centres de formation à cause de la scolarité… J’ai vu Antoine Joujou à la Coupe du Monde U20, Paul Argney en finale de l’Euro U17, les garçons au tournoi de Toulon, Targhalline, Richardson, Soumah jouer à la CAN U23, des gamins qui sont à la reprise avec les pros, nous avons sécurisé presque tous les gros profils… Plus les féminines qui se sont maintenues relativement facilement… Il y a eu beaucoup de travail, mais ça avance bien !

Toutefois, je n’ai pas vécu cette saison avec du stress ! Je suis plutôt détente (rires) ! Je pars du principe que c’est le foot… Parfois, c’est un peu compliqué, l’arrière-cuisine, ce n’est pas la cuisine ! Mais le plat doit être bon ! C’était une année hyper intéressante, qui nous a servi pour beaucoup de choses, nous avons gagné beaucoup de temps parce qu’il y a moins de choses à mettre en place. Désormais, ce sera différent, nous allons être plus attentifs aux détails.»

Propos recueillis par O.D.
"Ils arboraient une fière et belle tunique, où le bleu magnifique de la mer immense se mêlait, dans une danse superbe, avec celui, non moins élégant, du ciel vaste et infini".
Victor Hugo, pour le Paris-Normandie.
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Football - Ligue 1 : le HAC va s’envoler pour la Slovénie sans trois éléments sur le départ

Le HAC décollera lundi 10 juillet pour un stage de quelques jours au bord du lac de Bled avec 31 joueurs. En instance de départ, Elies Mahmoud, Djamal Moussadek et Abdelwahed Wahib ne seront pas du voyage.

Après quelques jours passés au Havre, les Ciel et Marine vont poursuivre leur préparation dans la petite station de Bled en Slovénie

Lancée cette semaine au centre technique de Soquence, la présaison du HAC se poursuivra ces prochains jours à un peu plus de 1000 kilomètres au sud-est, au bord du très pittoresque et touristique lac de Bled. « Un super endroit pour se préparer, se réjouit Luka Elsner, évidemment à l’initiative de ce séjour au coeur son pays natal. C’est une zone un peu montagneuse, ce qui devrait nous permettre de descendre de quelques degrés par rapport à la vague de chaleur annoncée sur l’Europe. »

Les Ciel et Marine se poseront le lundi 10 juillet en Slovénie et en repartiront le samedi 16, au lendemain d’une confrontation amicale face à la formation locale de Triglav Kranj (D2). « Ce stage doit à la fois nous permettre de franchir un cap dans l’intégration tactique des nouveaux, tout en favorisant la cohésion de groupe à travers différentes activités. »

Entorse pour El Hajjam

Un groupe encore relativement large puisque l’entraîneur havrais emmènera avec lui 31 joueurs, dont Samuel Grandsir, actuellement en phase de reprise individuelle après s’être fait opérer du genou, « mais qui tient à être du voyage auprès de ses partenaires », indique Elsner. Victime d’une légère entorse de la cheville, Oualid El Hajjam effectuera lui aussi des soins en Slovénie, alors que Yassine Kechta a déjà réintégré une partie des séances collectives.

Des joueurs présents à la reprise, trois ne participeront pas à ce stage, leur avenir étant voué à s’écrire loin du club doyen : Djamal Moussadek (sous contrat jusqu’en 2025), recrue de Paul Le Guen seulement vue en Coupe de France à Alençon la saison dernière, Abdelwahed Wahib (2025), de retour d’une rupture des ligaments croisés du genou et supplanté par la jeune recrue Cheick Doumbia (18 ans) au poste de latéral gauche derrière Opéri, mais également Elies Mahmoud (2024), utilisé à 31 reprises la saison dernière en Ligue 2 (8 titularisations, 2 passes décisives).

Soumah également en partance

Auteur du but de la victoire en finale de la Coupe d’Afrique U23 samedi soir (2-1 contre l’Egypte), le Marocain Oussama Targhalline bénéficiera d’une semaine de repos avant de retrouver ses partenaires le lundi 17 juillet au Havre, jour de retour également pour Pape Ibnou Ba, retenu en juin avec la Mauritanie. Également en lice à l’occasion de la CAN U23 avec la Guinée, Salifou Soumah, signé pro en octobre dernier (2025), pourrait quant à lui ne pas revenir à Soquence, le HAC ne comptant pas sur le jeune attaquant (19 ans) dans l’optique de la Ligue 1.
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Maley
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Source : https://www.footnormand.fr/actualites/l ... ZzDoMmvRY8

PORTRAIT DE ELSNER

ELSNER BY LUKA

Luka Elsner restera dans l’histoire des « Ciel et Marine » comme l’entraîneur qui a permis au HAC de remonter en Ligue 1 après 14 ans d’absence. Un joli pied de nez pour le coach slovène dont la nomination à la tête du club doyen l’été dernier avait été entourée d’un certain scepticisme. Il faut dire que s’il a toujours été précédé d’une réputation flatteuse, le technicien choisi par Mathieu Bodmer n’avait pas tout le temps obtenu les résultats escomptés à la tête de ses équipes précédentes. Alors que les partenaires d'Arouna Sanganté ont pris, ce lundi, le chemin du pays natal de leur entraîneur, au lac de Bled plus précisément, pour une semaine de stage, nous avons demandé à Luka Elsner qui il était véritablement ? Son héritage familial, sa méthode, ses influences… Témoignage passionnant d’un homme passionné.

Tout comme l'ensemble de son staff, Luka Elsner a prolongé son contrat avec le HAC d'une saison, soit jusqu'en 2025.

La montée en Ligue 1 avec le HAC

"Mon plus grand accomplissement collectif"

Même s’il ne soufflera sa 41e bougie que le 2 août, Luka Elsner possède déjà plusieurs faits d’armes à son actif. En 2016, le coach slovène avait conduit le NK Domzale, club de son pays natal, à une double confrontation en Ligue Europa contre les Anglais de West Ham avec notamment un match retour dans la mythique enceinte de Wembley (2-1, 0-3). Trois ans plus tard, il avait emmené l’Union Saint-Gilloise, pensionnaire de D2 belge, en demi-finale de la coupe nationale, s’offrant le scalp au passage d’Anderlecht et de Genk. Mais le technicien l’assure, il n’avait jamais rien vécu d’aussi fort qu’avec le HAC. "C’est mon plus grand aboutissement collectif", ne passe pas par quatre chemins Luka Elsner qui a accroché un premier titre à son palmarès en tant qu’entraîneur. "Cette montée en Ligue 1 représente un travail de longue haleine sur toute une saison. On a laissé une marque dans l’histoire du club". Une accession d’autant plus belle qu’elle était loin d’être programmée. "On pouvait l’espérer mais ça relevait plus du rêve que de la réalité".

En même temps, entre une nomination le 20 juin, une poignée de jours avant la reprise, et un staff ainsi qu’un effectif à composer, l’ex-coach d’Amiens, de Courtrai et du Standard ne partait pas avec tous les atouts dans son jeu. "Quand on entre dans la préparation, compte tenu du temps qui nous avait été confié et des ressources à disposition avec un budget qui n’est pas du tout à la hauteur de la réalisation finale, il semblait assez improbable que ça se termine de cette manière". Pourtant, quelque chose nous dit que l’ancien défenseur (dans l’axe ou en latéral droit) avait une petite idée derrière la tête quand il a pris les commandes des « Ciel et Marine », en atteste ce fameux « mur des victoires », à l’entrée du centre de Soquence. Une « cérémonie » qu’il avait déjà instaurée à l’époque où il dirigeait Saint-Gilles. "Après chaque victoire, à la fin de la rencontre, on prenait une photo sur la pelouse avec les supporters et il revenait au joueur qui avait élu guerrier du match par l’ensemble du groupe de la poser dans un cadre et de nous dire quelques mots". En début de saison, Luka Elsner et son staff avaient installé 20 cadres, soit en moyenne le nombre minimum de succès qu’il faut pour composter son billet en première division ces dernières années. Devinez combien de victoires ont remporté les partenaires de Victor Lekhal ?

Son parcours comme entraîneur

"Je me suis dit que s’il y avait bien une personne avec qui ce serait intéressant de travailler, c’était bien Mathieu"
Elu par ses pairs meilleur entraîneur de Ligue 2 pour l'exercice 2022-2023, Luka Elsner n’a pas toujours connu les joies du succès depuis qu’il a épousé cette carrière sur les bancs. Avant de s’engager avec le HAC, le technicien slovène restait d’ailleurs sur une expérience contrastée à la tête du Standard. Au lendemain du rachat du club liégeois par les Américains de 777 Partners en avril 2022, il avait été démis de ses fonctions alors que son équipe occupait une triste 14e place. Dans ce contexte, comment expliquer que d’une saison à l’autre, le natif de Ljubljana ait trouvé la formule gagnante ? "Vous savez, la réussite d’une saison est multifactorielle", répond un Luka Elsner mettant en avant la solidarité de tous les instants entre les joueurs, entre les membres du staff, entre les joueurs et le staff. "Il a régné une entente vraiment parfaite. Tout le monde se sentait bien ensemble, venait au centre d’entraînement avec cette volonté de faire les efforts, tout le monde était prêt à mettre la main à la pâte, à faire des sacrifices". Pas question pour lui de s’approprier la montée en Ligue 1 des « Ciel et Marine ». "Ça n’a aucun sens d’extraire une individualité d’un succès collectif qui appartient à tout un groupe".

Le coach havrais le reconnaît : ses « échecs » précédents (même si cette notion est toute relative) ont contribué à le rendre plus performant dans son métier. "Je suis un grand partisan de l’idée que chaque situation vécue te prépare à la suivante. Le concept d’un mal pour un bien existe réellement dans ma réflexion". Ses passages dans certains clubs l’ont aussi poussé à s’interroger sur la nature des projets qu’il rejoignait. "Est-ce que c’est celui qui correspond le mieux à mon profil ?" Mais quand Mathieu Bodmer, qui avait été son joueur à Amiens en 2019-2020, a décroché son téléphone pour lui proposer de rallier la Normandie, Luka Elsner n’a pas hésité pour y répondre favorablement. "Je me suis dit que s’il y avait bien une personne avec qui ce serait intéressant de travailler, c’était bien Mathieu. Rien que cette idée de collaboration m’a incité à l’optimisme. Donc au final, il n’y a pas vraiment eu de grande réflexion de ma part".

Luka Elsner au milieu de ses joueurs (Etienne Kinkoué, Christopher Opéri, Arouna Sanganté, Yann Kitala et Amir Richardson) le soir de la montée en Ligue 2 et du titre de champion de France de Ligue 2. ©Damien Deslandes

Sa méthode

"J’ai toujours considéré que l’entraînement est notre ressource principale pour gagner des matches"
"On s’entraîne deux fois plus que Bordeaux. Il n’y a pas d’histoire de chance, ce n’est que du travail". Après avoir dominé les Girondins fin janvier (2-1), Oualid El Hajjam avait répondu sèchement à Vital Nsimba ; le latéral aquitain mettant sur le compte de la « réussite » le magnifique parcours du HAC. On ne sait pas si les Havrais ont bossé deux fois plus que leurs adversaires la saison dernière, tout ce qu’on peut affirmer, c’est qu’ils bossent, beaucoup. Pour preuve, cette double séance « terrain » instaurée les mardis ainsi que les jeudis ; un jour situé à 48 heures du match où traditionnellement, les clubs coupent avec un programme très léger. "D’une façon générale, les valeurs travail et effort ont toujours été essentielles dans mon approche. J’ai toujours considéré que l’entraînement est notre ressource principale pour gagner des matches", résume Luka Elsner dont la philosophie a encore été renforcée au contact du préparateur physique Thomas Joubert, arrivé également l’été dernier dans la cité Océane. "Thomas est un adepte de cette méthodologie avec ces deux séances quotidiennes deux fois dans la semaine. Il m’a convaincu de l’appliquer à ce groupe".

Si le staff « Ciel et Marine » a adopté ces principes, c’est aussi parce que les joueurs ont su y répondre favorablement. "A travers toute une série de données, on s’est très vite rendu compte que le groupe avait une très forte capacité d’entraînement et de récupération. Certains garçons se sont aussi adaptés. On a rapidement évalué qu’on pouvait aller assez loin dans les volumes et dans les intensités. Physiquement, ce fut l’un des éléments clé de notre saison car on a créé un schéma où les entraînements étaient plus durs que les matches. Même mentalement, ça nous a forgés", développe le technicien slovène. Et malgré cette charge de travail conséquente, l’effectif havrais a déploré peu de blessures sur le plan musculaire. Il faut dire que le club doyen met tout en place pour placer ses joueurs dans les meilleures dispositions avec notamment des repas pris en commun (petit-déjeuner et déjeuner). Une salle de repos avec des lits superposés a également été aménagée pour leur permettre de faire une sieste entre les deux séances.

Ses influences

"Je ne me suis jamais détaché du Barça de Guardiola"
C’est avec un œil attentif que Luka Elsner a dû regarder la dernière finale de Ligue des Champions avec le succès de Manchester City aux dépens de l’Inter Milan (1-0), lui le disciple de Pep Guardiola. "Dans la lignée du jeu proposé par Cruyff, je ne me suis jamais détaché du Barça de Guardiola. C’est ma source d’inspiration la plus forte. Selon moi, c’est ce qui se rapproche le plus de ce que le football doit être", confie l’entraîneur havrais qui s’est aussi penché sur des styles radicalement différents avec Diego Simeone (Atlético Madrid) et le modèle Red Bull (Leipzig, Salzbourg). "Chacun doit se former en fonction de sa personnalité, de son historique, de l’environnement dans lequel il a été baigné… Tout a ce qu’on a vécu détermine une sorte de carte génétique de votre football".

Polyglotte (il parle anglais, français, slovène, serbo-croate et a de solides bases en allemand et en espagnol), le technicien n’hésite pas non plus à piocher des idées dans d’autres disciplines (rugby, basket, handball), échangeant avec ses homologues de ces sports. "Par exemple, au handball, les attaques placées se rapprochent un peu à ce que l’on retrouve dans le foot avec un bloc bas face à nous, des points de fixations à créer, des supériorités à engager… Se demander comment les handballeurs font pour appréhender cette problématique, c’est intéressant. En Belgique, j’en avais discuté avec un coach d’une équipe locale. Ce fut très pertinent".

Son héritage familial

"Mon grand-père fut une réelle source d’inspiration"
En Slovénie, le patronyme Elsner n’est pas anodin quand on parle de ballon rond. Et pour cause, Branko, le grand-père de Luka, fut notamment sélectionneur de l’Autriche dans les années 1970. "Mon grand-père fut l’un des premiers techniciens slovènes à s’expatrier en Europe. C’était quelqu’un de très académique, très universitaire. Il fut une réelle source d’inspiration pour moi. Cette passion de l’entraînement me vient de lui", témoigne celui qui est titulaire d’une maîtrise en entraînement sportif obtenue à la faculté de Nice. Dès son adolescence, Luka Elsner a su qu’il voulait devenir coach.

Mais son aïeul ne fut pas son unique modèle familial. Son père, Marko, a fait partie de l’équipe de Yougoslavie, médaillée de bronze aux JO de Los Angeles, en 1984. "C’est une combinaison de ces deux influences. Mon papa était un romantique du football, il aimait le beau jeu". Ce défenseur central a, entre autres, évolué à l’OGC Nice pendant cinq saisons (1987-1990 puis 1991-1993). C’est d’ailleurs dans le Sud de la France que Luka et son frère, Rok, ont grandi, fréquentant même le centre de formation des Aiglons. "Quand on était petit, à la maison, c’était une école du foot au quotidien. On apprenait énormément", se remémore l’entraîneur du HAC qui n’a jamais ressenti de pression liée à son nom de famille. "Peut-être qu’au cours de ma carrière, il y a eu des attentes un peu plus fortes, des gens qui se sont dit que j’en étais là parce que je m’appelais Elsner mais vous savez, quand vous démontrez une certaine qualité, une certaine valeur, les choses rentrent rapidement dans l’ordre. Je n’ai jamais perçu mon nom de famille comme un poids". Au contraire. "Ce fut un atout. Il ne faut pas se le cacher, le nom Elsner ouvre des portes en Slovénie". Aujourd’hui, c’est en France qu’il est en train de se tailler une solide réputation.

Une carrière de joueur bien plus solide qu’il ne le laisse penser

Luka Elsner avec le maillot du NK Domzale dont il a défendu les couleurs en tant que joueur à plus de 200 reprises.

Avant d’embrasser sa vocation d’entraîneur, Luka Elsner fut un joueur, un joueur modeste si l’on se fie aux propos du principal intéressé. Pourtant, le coach slovène a réalisé une solide carrière avec plus de 250 rencontres professionnelles à son actif, principalement dans son pays natal, au NK Domzale. "J’ai eu la chance de vivre des matches européens, des qualifications pour la Champions League", énumère l’ancien défenseur qui compte une cape avec la Slovénie contre la Suède, en 2008.

"QUAND LA LISTE S'EST RÉDUITE À 23 JOUEURS, JE N'ÉTAIS PAS DEDANS. C'ÉTAIT UNE DÉCISION LOGIQUE"

Membre d’une génération très talentueuse comprenant notamment Samir Handanovic (Inter Milan), Valter Birsa (ex-Sochaux, Auxerre) ou encore Bostjan César (ex-Marseille), Luka Elsner a même été deux doigts de prendre part à la Coupe du Monde en Afrique du Sud, en 2010. "J’ai été appelé une bonne dizaine de fois en sélection, je faisais partie du groupe pour les éliminatoires mais quand la liste s’est réduite à 23 joueurs, je n’étais pas dedans". Toutefois, ne comptez pas sur le technicien havrais pour crier au scandale. "C’était une décision logique".

Très tôt tourné vers l’entraînement, Luka Elsner considère sa carrière de joueur comme "une parenthèse" entre ses études et ses débuts sur un banc. "Ce fut une parenthèse improbable mais fantastique, qui m’a rendu heureux". Néanmoins, dès que l’opportunité s’est présentée, il a rangé ses crampons. "A 31 ans, j’ai eu la possibilité d’intégrer le staff de Domzale en qualité d’adjoint. Je voulais commencer le plus tôt possible dans ce métier pour acquérir de l’expérience". Un an et demi plus tard, il endossait la casquette de n°1. Un parcours qui l’a conduit, pour le moment, jusqu’à une montée en Ligue 1 avec les « Ciel et Marine ».
Mathelvin
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Message par Mathelvin »

Football : quel HAC face à Caen à l’occasion du Trophée des Normands ?

Le HAC a rendez-vous mercredi 19 juillet avec le Stade Malherbe de Caen pour son deuxième match de préparation, à Vire (Calvados), à l’occasion du 16e Trophée des Normands UJSF. La quasi-totalité des Ciel et Marine seront présents, mais pas les deux dernières recrues (Kuziaev et Ndiaye) selon toute vraisemblance.

Le HAC de Mokrane Bentoumi et Issa Soumaré disputera cette semaine deux matches en l’espace de 48 heures face à Caen et Paris

Il y avait du monde, on aura compté 28 joueurs, ce mardi matin sur la plaine d’entraînement du HAC, et donc très peu en salle. Simplement a-t-on pu apercevoir Samuel Grandsir poursuivre sa phase de reprise sur un home-trainer, tandis que Oualid El Hajjam continue pour sa part de soigner sa cheville. « C’était une bonne entorse, au final, et ça n’avance pas des masses en termes de ressenti, grimace Luka Elsner. On espère que les jours qui viennent vont lui redonner un peu le moral et qu’il pourra reprendre la semaine prochaine. »

Autre convalescent de ce début de préparation, Yassine Kechta participe quant à lui aux séances collectives, mais pas encore à 100 %. « On ne l’a pas placé dans des situations de duel jusqu’à présent, on attend un dernier avis médical dans les prochains jours et je pense que nous allons pouvoir attaquer un peu plus sérieusement. »

Encore deux onze par mi-temps

Grandsir, El Hajjam et Kechta ne seront donc pas du rendez-vous face au Stade Malherbe de Caen, mercredi 19 juillet à Vire, à l’occasion du 16e Trophée des Normands UJSF (coup d’envoi à 18 h 30). Tout comme Arthur Desmas, ménagé (chaîne postérieure). Pas plus que les deux dernières recrues, Daler Kuziaev et Rassoul Ndiaye, n’effectueront a priori leurs premiers pas en ciel et marine lors de ce deuxième rendez-vous de l’été. « Pour Daler, c’est certain, car il n’aura que trois séances dans les jambes. Pour Rassoul, il faut voir, mais ça me paraît rapide. Il faut prendre le temps et être sûr que tous deux puissent encaisser les charges de travail, l’objectif n’est pas de les blesser mais qu’ils soient prêts pour le 13 août à Montpellier », explique leur coach.

Face à Caen, qui a déroulé face à l’AS Verson (R1, 9-1) au lendemain de la balade du HAC contre Triglav Kranj (D2 slo, 9-2), Elsner devrait une nouvelle fois aligner deux onze par mi-temps, sauf « exceptions », précise-t-il, dans une semaine très dense physiquement. Les Ciel et Marine s’entraîneront en effet mercredi matin comme ils le feront vendredi avant de défier le PSG dans l’après-midi, au sein de son tout nouveau centre technique de Poissy.

Targhalline attendu ce mardi soir

Du côté des internationaux, Oussama Targhalline, vainqueur de la CAN U23 avec le Maroc, est attendu de retour ce mardi soir au Havre, alors que Pape Ibnou Ba et Salifou Soumah, sur lesquels le HAC ne compte pas, ont repris avec les jeunes à la Cavée Verte. Aux côtés d’Abdelwahed Wahib, mais pas de Djamal Moussadek, dont le départ semble sur le point d’être finalisé. Les jeunes Paul Argney et Ismaël Guerti sont également redescendus à la Cavée.

Des places aux guichets

Pour les supporters havrais souhaitant assister au Trophée des Normands UJSF, des places seront mises en vente aux guichets du stade Pierre-Compte de Vire (entre 7 et 15€, 3€ en pourtour debout pour les -12 ans).
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