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Si aucun Ciel et Marine n’est d’ores et déjà annoncé forfait pour la réception du Stade Rennais, dimanche 5 octobre 2025 (17 h 15), très certainement Didier Digard devra faire une croix sur la présence d’un, ou de plusieurs incertains. Le point en ce vendredi 3 octobre.
Ally Samatta est annoncé incertain pour la réception du Stade Rennais ce dimanche 5 octobre 2025 au Stade Océane.
Au sortir d’une séquence qui a contraint le HAC à se contenter d’un partage des points, face au FC Lorient (1-1) puis sur la pelouse du FC Metz (0-0), c’est le Stade Rennais qui se dressera sur la route du HAC ce dimanche 5 octobre 2025 (17 h 15) au Stade Océane, rendez-vous comptant pour la 7e journée de Ligue 1.
Une échéance au-dessus de laquelle planent de nombreux doutes quant aux hommes aptes à relever le défi. Si le retour d’Arouna Sangante, absent à Saint-Symphorien, est acté, il n’en va pas de même pour Yassine Kechta, lui aussi forfait pour le déplacement en Moselle. Toujours handicapé par une douleur musculaire, le milieu de terrain est inscrit sur la liste des incertains, « même s’il progresse », précise Didier Digard. Et sur cette liste, le Franco-Marocain ne se sentira pas seul.
Alerte pour Khadra
Avec lui, figure en effet Reda Khadra, légèrement touché à un genou.« Par rapport à son passif (NDLR : rupture des ligaments croisés en septembre 2024), on doit faire attention », explique Didier Digard. Et ce n’est pas tout. Sorti dimanche dernier à la 61e minute, suite à un coup reçu sur un genou, Ally Samatta doit composer cette semaine avec une douleur musculaire.
Un pépin partagé avec Thomas Delaine, dont la présence dans le prochain groupe des « 20 » est également en suspens. Tout comme celle d’Abdoulaye Touré (souci musculaire). Voilà donc une partie du décor dédié à la préparation d’une rencontre qui pourrait inciter, voire contraindre l’entraîneur havrais à revisiter, pour la deuxième fois de rang, son « onze » de départ.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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De retour après une alerte musculaire, Arouna Sangante, le capitaine des Ciel et Marine, a répondu à nos questions à deux jours de la réception du Stade Rennais, ce dimanche 5 octobre 2025 au Stade Océane.
Arouna Sangante devrait retrouver sa place de titulaire ce week-end.
Contraint d’observer de loin le triste match nul décroché par ses partenaires sur la pelouse de Metz (0-0) en raison d’une douleur musculaire le week-end dernier, Arouna Sangante devrait faire son retour dans le onze ce dimanche 5 octobre 2025 à l’occasion de la réception de Rennes. Avant cela, le capitaine ciel et marine s’est présenté en conférence de presse. L’occasion de faire le point sur le début de saison en demi-teinte du HAC, d’évoquer ses ambitions personnelles et de revenir sur son transfert avorté vers Midtjylland (Danemark) cet été.
Quel mot choisiriez-vous si vous deviez qualifier le début de saison du HAC ?
« Si je regarde les résultats, je dirais que c’est moyen. Mais si je me base sur le contenu, c’est un peu mieux. Sur certains matches, comme à Metz ou face à Lorient, on espérait mieux, c’est clair. Mais ce sont des rencontres très disputées, entre équipes qui joueront probablement le maintien. Ce n’est jamais simple. »
Metz, Lorient… vous avez été tenus en échec alors que vous sembliez supérieurs sur le papier. C’est une déception ?
« Oui, on aurait aimé que ça se passe autrement. Mais il faut savoir que ces matches sont souvent des batailles. On n’a pas réussi à tirer notre épingle du jeu, mais au moins, eux non plus ne nous ont pas pris beaucoup de points. Maintenant, on veut changer la donne face à Rennes, surtout à domicile, où on a montré de belles choses depuis le début de la saison. »
« J’ai mûri et gagné en professionnalisme »
Sur un plan personnel, comment jugez-vous votre début de saison ?
« Je suis très critique envers moi-même. Je dirais que c’est moyen, parce que je sais que je peux faire beaucoup mieux. J’ai des attentes élevées vis-à-vis de moi. Mon ambition est de gagner en régularité. Je travaille chaque jour pour gagner en constance. Je suis aussi accompagné au quotidien, notamment sur le plan mental, pour progresser dans ce domaine. J’espère que ça va rapidement porter ses fruits, pour moi et pour l’équipe. »
Vous avez connu une longue blessure la saison dernière. Est-ce que ça a changé votre façon de travailler ?
« Comme dans beaucoup de choses dans la vie, il faut avoir un rappel pour prendre conscience de certaines choses. Cette blessure m’a fait beaucoup galérer mais, grâce à elle, j’ai aussi mûri et gagné en professionnalisme. Je me suis mieux entouré et j’ai mis en place des choses pour mieux récupérer après les matches. On ne peut pas toujours tout contrôler mais j’essaie de mettre un maximum de chances de mon côté. »
« Je ne regarde pas ce qui se dit sur moi »
Cet été, il y a eu l’épisode du transfert avorté vers Midtjylland (Danemark). Vous l’avez vite digéré ?
« Tout ce qui a été dit était vrai. Après réflexion, j’ai décidé de bloquer le deal et de rester au Havre. Maintenant, c’est une histoire que j’ai mise derrière moi. Je suis pleinement concentré sur ma saison avec le HAC. »
Vous avez essuyé des critiques lors des premiers matchs. Cela vous a touché ?
« Je ne regarde pas trop ce qui se dit sur les réseaux. Je le sais quand j’ai fait un mauvais match. De plus, j’ai un entourage exigeant qui me dit les choses. C’est très positif pour avancer. Le coach m’a aussi donné sa confiance. Je veux la lui rendre chaque semaine. »
Havre AC – Stade Rennais, dimanche 5 octobre 2025 à 17 h 15 au Stade Océane
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Dossier classé. Très agacé à l’idée de devoir céder sa place, dans le final d’un duel sans grand relief entre Metz et le HAC (0-0), Abdoulaye Touré a dû s’expliquer sur sa saute d’humeur à sa sortie du pré. Ce vendredi 3 octobre 2025, Didier Digard a affirmé que la page était tournée.
Abdoulaye Touré a présenté ses excuses, suite à sa sortie, disons nerveuse, lors du duel entre Metz et le HAC.
Peut-être était-ce lié à une nervosité grandissante. Un trop-plein de frustration alors qu’approchait le coup de sifflet final d’un face-à-face au cours duquel le HAC ne sut imposer sa loi devant de faibles Messins. Peut-être…
Pour autant, cela pouvait-il justifier la réaction d’Abdoulaye Touré, un brin exagérée et surprenante de la part du vice-capitaine, lorsqu’à la 86e minute Didier Digard lui demanda de s’effacer afin de laisser place à Younes Namli. « Comme je l’ai dit (NDLR : après le match), je peux comprendre son ressenti, mais je ne peux pas l’accepter », confiait ce vendredi midi Didier Digard, lors de l’habituelle conférence de presse d’avant-match.
« Ce n’est pas l’image que je dois donner »
Et si l’entraîneur havrais n’a pas pu, fort logiquement, adhérer au fait que son choix soit remis en cause, la direction a, elle aussi, jugé inopportune l’attitude de l’international guinéen. Et l’a donc convoqué en début de semaine. « C’était quand même un événement sur lequel il fallait qu’on discute, ajoute l’entraîneur havrais. Abdou a présenté ses excuses et maintenant, il faut passer à autre chose, et avancer. »
Avancer, Touré sera-t-il en mesure de le faire dès dimanche, face au Stade Rennais, handicapé qu’il est par une douleur musculaire ? Le doute est permis. Néanmoins, dans le « J-2 » animé par Jerrely Rousseau, attaché de presse du HAC et speaker au Stade Océane, le milieu de terrain a tenu à revenir sur cet épisode : « On me connaît ici, je suis un compétiteur et quand on me demande de sortir, ça ne me fait pas plaisir. Les images ont fait parler. Je tiens à présenter mes excuses, car ce n’est pas l’image que je dois donner, pas l’image que je dois laisser en tant que capitaine (NDLR : en l’absence de Sangante, c’est à lui que le brassard avait été confié). » Dont acte.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Point de vue, ou l’humeur, bonne ou mauvaise, de la rédaction des sports de Paris Normandie.
Habib Beye, ici avec Didier Digard, interdira-t-il ce dimanche à ses joueurs de s’exprimer face à la presse ?
Puisque leur est imposée la contrainte, ô combien terrifiante, de traverser la zone mixte une fois la joute terminée, et ce même s’il leur faut traîner le boulet du couac, on les imagine déjà les Rennais, ce dimanche dans les entrailles du Stade Océane, smartphone collé à l’oreille. Snobant l’invitation des journalistes à s’exprimer, alors qu’au bout du fil, il n’y a strictement personne.
Oui, on aimerait tant – mille excuses à nos confrères rennais – que les joueurs coiffés d’un chapeau rond aient une nouvelle fois l’interdiction de parler. Cela serait le signe d’un deuxième succès mis au crédit des « Digard’s Boys », cela confirmerait la volonté d’Habib Beye d’enfermer ses hommes dans cette bulle au symbole devenu insupportable.
Profiter un jour, mépriser le lendemain
Le coach du SRFC remettrait ainsi une pièce dans le bouzin. La semaine passée, dans la foulée de ce nul et vierge concédé au Roazhon Park face à des Lensois réduits à dix dès… la 1re minute de jeu, Beye, consultant TV ô combien pertinent, et je dis cela avec sincérité, a en effet enjoint à ses joueurs de rester bouche cousue face à la presse.
Oui, Beye était, et peut-être redeviendra-t-il, acteur au micro de C+. Profiter un jour du rôle de la presse (audiovisuelle pour sa part), mépriser celle-ci le lendemain – parce qu’il s’agit bien d’un dédain à l’endroit du métier, des lecteurs, des auditeurs et des téléspectateurs (sauf ceux qui payent, faut pas abuser) – voilà qui rend donc plus imbuvable encore cette volonté de se recroqueviller.
Mais pour autant, voilà qui donne très envie, pour ce dimanche en tout cas, d’une double dose de silence rennais en zone mixte. Envie de savoir les Ciel et Marine en mesure de ne pas briser ce vœu de silence imposé par le père Beye.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Avant les matchs du HAC à domicile, nous explorerons des thèmes liés au club, au football, hors du terrain. Pour le premier volet de cette rubrique « Les HACôtés », les supporters s’expriment sur le début de saison de Ligue 1, avant la réception de Rennes, dimanche 5 octobre 2025.
Depuis la saison de la dernière accession en Ligue 1 (2022 – 2023), l’ambiance est nettement remontée au stade Océane.
Malgré la dernière et très décevante prestation technique du HAC à Metz dimanche dernier (0 – 0), ce concurrent pour le maintien qu’il aurait dû battre, malgré un match précédent au Stade Océane face à Lorient (1 – 1) guère plus réjouissant dans le jeu, ils y croient fort. Les supporters du HAC que nous avons interrogés sur son début de saison de Ligue 1 n’oublient pas que les Ciel et Marine ont glané là deux points. Surtout, ils se souviennent que les hommes du coach Didier Digard, après une première journée difficile à Monaco (3 – 1), avaient enchaîné trois rencontres très abouties en termes de qualité de jeu face à Lens, en battant Nice avec éclat (3 – 1) et à Strasbourg (1 – 0).
« L’équipe n’a pas été payée contre Lens et à Strasbourg », estime même Christopher Fouache, président du Kop Ciel et Marine. « C’est un début agréable dans le contenu et décevant au plan comptable », rejoint Florian Hédouin, alias Floqe, membre du bureau de la Fédération des supporters.
« Il y a bien longtemps que j’ai vu des matchs de cette qualité en termes de jeu »
Antoine Tanguy, Membre historique des Barbarians
« Franchement, au niveau de la manière, il n’y a rien à dire. Il y a bien longtemps que j’ai vu des matchs de cette qualité en termes de jeu », salue Antoine Tanguy, alias Mimo. « Je pense que Didier Digard a réussi à réaliser ce qu’il n’avait pas pu faire l’an dernier. Il y a de la verticalité, de l’impact. On transperce les défenses. C’est plaisant. On se fait moins ch… Enfin on s’embête moins qu’avant », sourit le membre historique des Barbarians.
En tribune du stade Océane, supporters et autres spectateurs ont apprécié les prestations du HAC contre Lens et Nice. Ils redemandent du spectacle. - Boris Maslard/Paris Normandie
« Oui, c’est mieux que la saison dernière, on se crée des occasions, plus de chances de marquer », commente Christopher Fouache. Ces fans parmi les plus fidèles avouent avoir été étonnés de la rapidité avec laquelle le staff a pu donner une nouvelle dimension technique au groupe, avec autant de nouvelles têtes. Ils encensent le style et la hargne de l’équipe. Mais oublient-ils que le Kop avait demandé il y a quelques mois la démission de l’entraîneur qui l’a façonnée ? « Qui d’autre l’aurait fait ? C’était notre rôle », assume « Mimo ». « Et cela a sans doute changé un peu les choses aussi », croit-il. « Il a prouvé qu’il ne lâchait rien et qu’il tenait son groupe », reconnaît-il aujourd’hui.
« Pas de raison qu’on galère comme l’année dernière »
Yann Simon, président de la Fédération des supporters : « L’affluence au stade a un peu baissé en ce début de saison, mais Le HAC est en train de se forger un public fidèle ». - Boris Maslard/Paris Normandie
« Que l’équipe reste combative, solidaire, c’est ce qu’on regarde en premier »
Yann Simon, Président de la Fédération des supporters du HAC
Alors ce dimanche à Océane, à 17 h 15, contre Rennes (8e ; 9 pts), c’est un sursaut, un retour aux valeurs des 2e, 3e et 4e journées que les supporters attendent. « J’espère qu’on va refaire une belle série et redéclencher le compteur en attaque. Si on continue de pratiquer ce football, il n’y a pas de raison qu’on galère comme l’année dernière », pas de raison de patienter jusqu’à la dernière journée, comme le 17 mai dernier, pour se sauver, pense encore Antoine Tanguy. « L’année dernière, on n’a pas beaucoup vibré à domicile. On a même pris des déculottées. Les joueurs montrent aujourd’hui un autre visage », se réjouit Yann Simon, président de la Fédération des supporters.
« La confiance, on la garde »
Le bon jeu passera aussi par le mental. « À Metz, j’espère qu’on ne s’est pas vus trop beaux. Je ne sais pas si c’était un relâchement ou un peu de suffisance », s’interroge Floqe, qui loue toutefois l’investissement collectif et individuel des joueurs. « Lorient et Metz étaient des matchs à ne pas perdre. Donc peut-être un peu plus crispant. Mais la confiance, on la garde », assure Christopher Fouache. « Oui, complètement. On a pris cinq points (le HAC est 15e). La situation est loin d’être catastrophique », souligne aussi Yann Simon. « On savait qu’on allait devoir batailler. On a l’un des plus petits budgets avec Angers. Les débuts sont plutôt prometteurs. Que l’équipe reste combative, solidaire, c’est ce qu’on regarde en premier. Il n’y a pas eu vraiment de problème de combativité sur les deux derniers matches. Plutôt du déchet technique ».
Par Arnaud Rouxel de Paris-Normandie.
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Arrivé cet été en provenance de Saint-Gall, l’ailier formé aux Young Boys de Berne n’a pas encore réellement eu l’occasion de prendre le pouls de la Ligue 1. Mais Felix Mambimbi, appelé dans le groupe qui se frottera à Rennes, ce dimanche 5 octobre 2025 au Stade Océane (17 h 15), a appris à être patient.
Felix Mambimbi, un offensif qui attend de pouvoir laisser une première trace sous le maillot du HAC
Il y goûte. Miette par miette, à chacune des productions du HAC. Depuis l’ouverture de la saison, Felix Mambimbi n’est en effet jamais resté scotché sur le banc du début à la fin d’une rencontre.
Mais lors des trois dernières journées, le milieu excentré a dû se contenter de peu. Une minute à Strasbourg (0-1), cinq face à Lorient (1-1) et cinq autres en terre messine (0-0). Cela pourrait sembler bien maigre, mais pour Felix Mambimbi (24 ans) il n’y a pas lieu d’être frustré. « J’arrive quand même dans un championnat, l’un des cinq meilleurs, où le niveau est bien supérieur à ce que j’ai pu connaître jusqu’à présent. »
Pourtant, le haut niveau, il en connaît les exigences. Certes, la Super League (Suisse), celle qu’il a côtoyée sous le maillot des Young Boys de Berne et du FC Saint-Gall, paraît effectivement un cran en dessous de la Ligue 1. Mais le natif de Fribourg a tout de même eu l’opportunité de se frotter à l’Europe. Oui, Mambimbi compte trente et une apparitions sur la scène continentale, dont quatre en Ligue des Champions et onze en Ligue Europa.
« Mais j’étais vraiment comme ça ? »
Néanmoins, cet ancien international Espoirs suisse (19 sélections, 4 buts), sait que devant lui, s’ouvre une page encore blanche. Celle d’un nouveau départ. « C’est tout à fait ça. Je suis parti très fort, c’était il y a déjà quatre, cinq ans, et je pense qu’aujourd’hui, je suis enfin là où je mérite d’être. Je suis heureux, car j’ai eu une phase de doute. Je pensais avoir tout faux, j’avais l’impression de me surestimer. Alors j’ai fait un pas en arrière. »
Considéré à l’âge de 18 ans comme l’un des très grands espoirs du football helvétique, auteur de six buts et de trois passes décisives lors de sa première saison pleine en Super League (2020-21), il ne sut garder le cap, et commença à dévisser. « Je pense que c’est allé trop vite pour moi. Quand je parle avec certains jeunes du club, je me dis qu’à leur âge, j’avais déjà joué en Ligue des Champions. Quand tu vis ces choses-là, si jeune, tu n’as pas le frein, tu te brûles. Mais j’ai appris à être patient. À une autre époque, le fait de ne pas être déjà titulaire avec le HAC, je ne l’aurais pas compris, je me serais demandé si tout le monde n’était pas contre moi. Quand j’y repense, je me dis : « Mais j’étais vraiment comme ça ? » C’était la jeunesse. Aujourd’hui, je sais qu’il y a un process à respecter. »
« Hoarau, qu’est-ce qu’il était dur avec moi »
Aujourd’hui, il peut surtout s’appuyer sur les leçons reçues de ses saisons 2022-23 et 2023-24, ternes. La première, dans le cadre d’un prêt aux Pays-Bas, à Cambuur (3 titularisations, 1 passe), la deuxième sous les couleurs de Saint-Gall (0 titularisation, 0 but, 0 passe). En 2024-25, à Saint-Gall toujours, il sortit enfin du tunnel (11 titularisations, 3 buts, 5 passes). Le temps était donc venu pour lui d’explorer un nouvel horizon.
« Et arrivant au HAC, je vais me débarrasser de cette étiquette du talent qui ne se fait pas mal, celle qu’on me collait en Suisse. Là-bas, je ne comprenais pas pourquoi on était toujours plus exigeant avec moi. Là, on va voir que je suis un bosseur, que je suis capable de m’arracher. » Capable aussi de mettre en pratique sur le sol français les conseils prodigués par un ex-Havrais : Guillaume Hoarau. « J’ai joué avec lui aux Young Boys et qu’est-ce qu’il était dur avec moi ! Mais j’ai tellement appris à ses côtés. Il avait 35 ans je crois, mais il ne lâchait rien. Même à l’entraînement, il ne supportait pas de perdre les petits jeux. C’est un exemple et je le remercie. » À Mambimbi de redevenir ce talent sur lequel le football suisse avait braqué tous ses projecteurs.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le plus faible bilan du top 5 européen depuis la saison dernière : le Havre et l'impact des entrants, un problème récurrent
Après le nul concédé contre Lorient (1-1, 21 septembre), Didier Digard ne les avait pas ménagés en affirmant qu'ils n'avaient « pas apporté ce qu'ils auraient dû », et l'entraîneur avait encore été amené à revenir sur le sujet avant le déplacement à Metz (0-0, 28 septembre). Mais cela n'a rien changé. Au Havre, l'impact des entrants en jeu est d'une constante faiblesse. En six journées, aucun joueur apparu en cours de match n'a réussi à se montrer décisif, but et passe confondus. Seul Metz, dernier de L1, était dans le même cas de figure avant ce week-end.
En Normandie, ce problème demeure même depuis de longs mois. La saison dernière, il avait fallu attendre la 14e journée pour voir un entrant décisif, avec Yanis Zouaoui, passeur sur corner pour Gautier Lloris lors de la défaite à Nice (1-2, le 7 décembre). La seconde offrande avait été l'oeuvre d'Antoine Joujou pour André Ayew (1-5 à Marseille, le 5 janvier, 16e journée), alors que le Ghanéen avait été le premier et... dernier remplaçant à se muer en buteur, à Angers lors de la 20e journée (1-1).
« Ce n'est pas de la mauvaise volonté. Entrer dans un match, c'est difficile, il faut être prêt à la fois dans les jambes et dans la tête »
En quarante rencontres dirigées par Digard à la tête du HAC, les non-titulaires n'ont donc offert qu'un point et été directement impliqués que dans trois buts. Pour n'importe quelle formation à la lutte pour l'Europe ou le maintien, ces bilans sont évidemment bien insuffisants. Aucune équipe ne présente d'ailleurs de plus mauvaises stats parmi celles figurant depuis la saison dernière dans les Championnats du top 5 européen.
Comment modifier la donne ? « Il faut leur montrer et leur dire que c'était insuffisant, et les encourager à ce que ça change, affirme l'entraîneur. On a la chance que tout soit filmé et qu'on puisse leur montrer ces images. Et surtout, on a la chance que ce soit des bons mecs. Ce n'est pas de la mauvaise volonté. Entrer dans un match, c'est difficile, il faut être prêt à la fois dans les jambes et dans la tête. »
Très limitée offensivement l'année dernière lors de la phase aller, l'équipe avait gagné en qualité sur la phase retour, sans que cela ne résolve cette équation. Et cette saison, le banc havrais semble outillé pour performer. « C'est un groupe plus homogène que le précédent, constate Digard. C'est ce qui peut rendre les choses difficiles, tout le monde mérite de jouer et tous ceux qui ne débutent pas sont déçus. Mais il faut réussir à basculer pour bien entrer. » Si les Havrais concernés y parvenaient, cela permettrait peut-être au club doyen de basculer du bon côté.
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Le HAC reçoit le Stade Rennais ce dimanche 5 octobre 2025. À cette occasion, le focus est fait sur quelques chiffres qui pourraient peser sur la rencontre.
Tireur attitré des corners havrais, Yanis Zouaoui n’a joué aucun corner à deux depuis le début de la saison.
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Le souvenir douloureux de la dernière venue du Stade Rennais au Havre plane encore dans les esprits. En avril dernier, le HAC, qui semblait enfin sortir la tête de l’eau après un début de saison très compliqué, avait vécu un véritable cauchemar devant son public. Cinq buts encaissés pour une défaite amère (1-5). Les Ciel et Marine avaient sombré, à l’image de leur gardien Mathieu Gorgelin, malheureux sur deux erreurs grossières.
Un après-midi à oublier, mais surtout à ne pas reproduire ce dimanche. Car malgré l’humiliation subie, Didier Digard n’a pas voulu insister sur l’idée de revanche pour préparer ses hommes à cette nouvelle confrontation. Il faut dire que le visage de l’équipe a bien changé depuis ce revers. « C’est quelque chose que l’on doit tout de même avoir en mémoire, explique l’entraîneur havrais. Au printemps dernier, Rennes connaissait déjà une période de moins bien. De ce fait, on ne les avait peut-être pas imaginés être capable de faire une entame si agressive. On les avait bien aidés mais on n’avait pas été capable de répondre à leur défi. Dimanche, il faudra être prêt à ce que l’adversaire veuille imposer son jeu et sa pression. »
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Comme la place qu’occupait le HAC avant le début de cette septième journée de Ligue 1. Pourtant porteurs de belles promesses dans le jeu comme dans l’état d’esprit, les Ciel et Marine ne comptent que cinq points au compteur. « Si je regarde les résultats, je dirais que c’est moyen. Mais si je me base sur le contenu, c’est un peu mieux, pointait d’ailleurs Arouna Sangante en conférence de presse. Sur certains matches, comme à Metz ou face à Lorient, on espérait mieux, c’est clair. Mais ce sont des rencontres très disputées, entre équipes qui joueront probablement le maintien. Ce n’est jamais simple. »
Avec la réception de Rennes, le HAC va retrouver son rôle d’outsider qui correspond peut-être mieux au club doyen. La belle, et unique, victoire contre Nice en est le parfait exemple. En cas du succès, le HAC reviendrait à une longueur de son adversaire du jour.
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Le HAC est la seule formation de Ligue 1 a ne pas avoir joué de corners « à la rémoise ». Depuis le début de la saison, Yanis Zouaoui et les autres tireurs ont systématiquement botté les coups de pied de coin directement dans la boîte. Une volonté de Didier Digard ? « J’ai délégué la tâche des coups de pied arrêtés, avoue le coach. Il y avait la place pour les jouer à deux contre Metz mais, comme on a de bons tireurs et de bons joueurs de tête, on a privilégié un autre choix. » Avant cette septième journée, le HAC n’a pas encore marqué sur cette phase de jeu.
Havre AC – Stade Rennais, dimanche 5 octobre 2025 à 17 h 15 au Stade Océane
Arbitre : M. Pignard HAC : 99. Diaw – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 4. Lloris, 18. Zouaoui – 15. Seko, 14. Ndiaye – 13. Doucouré, 8. Kechta, 45. Soumaré – 9. Pizarro. Remplaçants (à choisir parmi) : 77. Mpasi (g), 6. Youte, 23. Delaine, 26. Ebonog, 94. Touré, 78. Mosengo, 30. Khadra, 10. Mambimbi, 21. Namli, 70. Samatta, 11. Kyeremeh. Entraîneur : Didier Digard. Absents : Logbo, Zagadou (choix). RENNES : 30 Samba - 36 Seidu, 97 Jacquet, 3 Brassier - 95 Frankowski, 21 Rongier (cap), 8 S. Fofana, 26 Merlin - 10 Blas, 7 Embolo, 9 Lepaul. Remplaçants : 50. Silistrie (g), 33. Hateboer, 18. Nagida, 45. M. Camara, 6. D. Cissé, 11. Al Tamari, 39. Meïté, 65. N. Mukiele. Entraîneur : Habib Beye. Absents : Rouault, Kamara, Ait Boudlal.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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C’était à craindre. Ce dimanche 5 octobre 2025, au Stade Océane, c’est privé de trois joueurs, trois titulaires en puissance, que le HAC se dressera face au Stade Rennais, match comptant pour la 7e journée de Ligue 1.
Abdoulaye Touré doit renoncer à la réception du Stade Rennais
Le groupe du HAC est tombé en même temps que les mauvaises nouvelles. Touchés vendredi matin à l’entraînement, trois des hommes de Didier Digard ont en effet été contraints de jeter l’éponge avant même le coup d’envoi. Un coup dur, puisqu’il faudra à l’entraîneur havrais se priver de trois éléments qui auraient pu être susceptibles de débuter la rencontre.
Khadra ne pourra pas enchaîner
Il s’agit de Reda Khadra, le seul Havrais à avoir tenté d’illuminer le triste débat du week-end dernier, en terre messine (0-0). L’ex-Rémois, titularisé pour la première fois lors de la précédente échéance, souffre d’un genou. On parle aussi d’Ally Samatta. L’attaquant tanzanien est stoppé par une douleur musculaire, un souci qu’il partage avec Abdoulaye Touré.
Également annoncé incertain à 48 heures de la réception du Stade Rennais, Yassine Kechta, absent à Saint-Symphorien figurera quant à lui sur la feuille de match. Celle sur laquelle seront notamment inscrits les noms de deux espoirs : Stephan Zagadou (16 ans) et Enzo Koffi (19 ans).
Pr Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du duel entre le HAC, un seul succès au compteur, et Rennes, tenu en échec lors des deux dernières journées. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
Younes Namli débutera ce duel avec le Stade Rennais
C’est confirmé depuis ce dimanche matin, pour cette septième échéance de Ligue 1, il faudra au HAC se priver de quatre de ses joueurs : Reda Khadra (genou), Ally Samatta, Abdoulaye Touré et Thomas Delaine (souci musculaire).
Ce qui oblige ainsi Didier Digard à effectuer, au minimum, trois changements sur la base du « onze » aligné il y a une semaine à Metz, là où Samatta, Touré et Khadra avaient débuté la rencontre. Et même quatre changements, puisqu’en défense, Arouna Sangante, remis d’un pépin musculaire, retrouvera sa place entre Gautier Lloris et Loïc Nego.
Première pour Mambimbi
Mais quid de l’entrejeu ? Puni la semaine passée (remplaçant), Rassoul Ndiaye sera aligné d’entrée. En duo avec Ayumu Seko ? Oui, et non. Si le Japonais est bien titularisé, ce n’est pas un duo mais un trio qui se positionnera devant la défense, puisque Simon Ebonog sera lui aussi de la partie.
Et devant ? Eh bien, le décor change sensiblement. Avec sur le côté gauche, la première apparition du Suisse Felix Mambimbi dans un « onze » dessiné par Digard, sur le côté droit, une occasion offerte au Danois Younes Namli de flamber. Alors qu’en pointe, c’est Issa Soumaré qui essaiera de peser sur la charnière centrale rennaise.
La composition : Diaw – Nego, Sangante (cap), Lloris, Zouaoui – Ndiaye, Seko, Ebonog – Namli, Soumaré, Mambimbi
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Malmenés durant presque toute la première période, les Ciel et Marine sont parvenus à revenir dans la rencontre et à tenir en échec le Stade Rennais (2-2) ce dimanche 5 octobre 2025.
Ayumu Seko et ses partenaires ont su revenir au score pour décrocher un point
10e. Le Stade Rennais ouvre le score sur sa première situation franche. Décalé sur son côté droit, Frankowski centre vers le premier poteau. Lepaul s’élève plus haut que Sangante et réussit une déviation de la tête. Embolo, seul dans les six mètres, n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets de Diaw (0-1).
23e. Rennes croit doubler la mise en contre-attaque. À la suite d’un corner repoussé par la défense bretonne, Cissé bouge Nego puis lance Merlin en profondeur. Le piston rennais perd son duel face à Diaw mais le ballon revient dans les pieds de Lepaul. L’ancien angevin croise sa frappe et marque. Le but est finalement refusé pour une position de hors-jeu de Merlin au départ de l’action.
29e. Cette fois c’est la bonne pour Rennes. Lepaul profite d’une passe en retrait mal assurée de Nego pour entrer dans la surface. L’attaquant rennais fixe Seko avant de tromper Diaw d’une frappe soudaine entre ses jambes (0-2).
45e. Le HAC revient dans la partie juste avant la pause. Accroché par Jacquet dans la surface, Soumaré obtient un penalty. Le Sénégalais se fait justice lui-même en tirant à droite. Samba était parti du bon côté (1-2).
67e. L’énorme occasion manquée par les Ciel et Marine. Tout juste entré en jeu Kyeremeh vient gratter un bon ballon devant la surface rennaise. Il trouve Soumaré qui décale Ndiaye. Seul face au but, le milieu de terrain se précipite et manque totalement sa frappe qui passe à côté.
69e. Encore un but refusé pour Rennes. Seidu récupère un ballon dans les pieds d’Ebonog et réalise une belle ouverture en profondeur pour Embolo. Le Suisse file au but et trompe Diaw d’un tir rasant. Heureusement, Embolo était hors-jeu.
79e. Les Ciel et Marine recollent ! Trouvé côté droit, Kyeremeh délivre un amour de centre pour Ndiaye. Cette fois, le Sénégalais ne tremble pas et trompe Samba d’une superbe demi-volée du droit au point de penalty (2-2).
Au Havre, le HAC et Rennes 2 à 2 (1-2)
Arbitre : M. Pignard. Spectateurs : 17 802.
Buts pour le HAC : Soumaré (45+1e), Ndiaye (79e) ; pour Rennes : Embolo (10e), Lepaul (29e).
Avertissements au HAC : Ebonog (34e) ; à Rennes : Jacquet (45e), Rongier (64e).
HAC : Diaw – Nego (Kechta, 78e), Sangante (cap), Lloris, Zouaoui – Seko, Ebonog (Pizarro, 77e), Ndiaye (Koffi, 89e) – Mambimbi (Kyeremeh 63e), Namli (Doucouré, 63e), Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard
Rennes : Samba – Merlin, Brassier, Seidu, Jacquet, Frankowski – Cissé (Fofana, 63e), Rongier (cap.), Camara – Embolo, Lepaul (Al-Tamari, 89e).
Entraîneur : Habib Beye.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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En perdition à la demi-heure de jeu, mangé dans tous les compartiments du jeu, le HAC, métamorphosé en seconde période, est parvenu à arracher le point du nul, ce dimanche 5 octobre 2025 au Stade Océane, face au Stade Rennais.
Menés 2-0 à la demi-heure de jeu, Felix Mambimbi et les Havrais sont revenus de très, très loin
Ils étaient là. Tapis dans l’ombre. Comme prêts à célébrer un nouveau flop du HAC, déjà découpés à Soquence en avril dernier par ces mêmes Bretons (1-5). Lorsqu’à la 29e minute, Lepaul, servi sur un plateau par un Nego coupable d’une lunaire passe en retrait, glissa le cuir entre les jambes de Diaw.
Rennes signait alors le but du break et oui, les fantômes de la saison passée mirent le nez à la fenêtre. Comme persuadés que le cauchemar des Ciel et Marine ne faisait que commencer. Parce qu’avant l’ex-Angevin, Embolo, seul à hauteur des six mètres, avait profité d’un centre de Frankowski dévié par Lepaul pour ouvrir le score (10e).
Mangés tout cru dans toutes les lignes, bien trop tendres dans l’impact, et collectivement en manque de repères, à l’image de Mambimbi et Namli, alignés d’entrée sur les ailes mais au temps de jeu jusqu’alors réduit, les Havrais subissaient. Sans jamais avoir l’occasion de respirer. Ni de mettre Samba dans l’embarras. Ces trente premières minutes laissaient craindre le pire. Et puis vint un premier frisson quand Soumaré, impeccable dans ce rôle de « pointe » qu’il affectionne moyennement, poussa Jacquet à la faute dans la surface rennaise.
Digard ranime l’orgueil de ses joueurs
M. Pignard, qui avait ignoré un premier penalty déjà en faveur de Soumaré, sur un tirage de maillot de ce même Jacquet, n’hésita pas. Et l’attaquant du HAC ne trembla pas au moment de s’offrir son troisième but de la saison, et de réduire l’écart à quelques secondes de la mi-temps (45e+1). Quinze minutes de pause durant lesquelles Didier Digard tenta de ranimer l’orgueil de ses joueurs. « Je leur ai dit que j’assumerais, que ce serait de ma faute, mais quand on se met d’accord sur des choses, il faut les tenir. Parce que là, ce n’est plus une question de football, mais une question d’homme. Et au final, ils m’ont montré que j’avais des hommes en face de moi. »
Parce qu’au final, oui, le HAC s’est relevé. S’est rebellé. Le HAC a recollé. Sans doute les mots de Digard avaient-ils été suffisamment forts pour qu’enfin les Ciel et Marine deviennent beaucoup plus saignants, mordants, pressants. À la 48e, Mambimbi chipa le ballon dans les pieds de Seidu à dix mètres du but de Samba, mais manqua de justesse dans sa passe à destination d’Ebonog. À la 50e, Ebonog prit sa chance, au-dessus. À la 57e, ce fut au tour de Nego, au-dessus également.
Kyeremeh refait surface
Sangante et les siens prenaient la main sur le jeu, imposaient leur rythme à des Rennais débordant de suffisance par instants. La physionomie de la rencontre changeait ainsi sensiblement, mais Ndiaye ratait l’immanquable (67e). L’entrée de Pizarro dix minutes plus tard, sous l’ovation du Kop, allait-elle aider les Havrais à faire craquer les Bretons une deuxième fois ? Non. Le Chilien peine à s’adapter. En revanche, la sortie de banc de Kyeremeh (63e), sans que le public ne scande son nom, allait être beaucoup plus bruyante.
Vu douze minutes à Monaco (1re j.), puis six autres face à Lens (2e j.), l’ancien Caennais avait depuis totalement disparu du paysage. Et son retour ne passa pas inaperçu. Au sortir d’une belle combinaison avec Doucouré, également entré à la 63e, Kyeremeh délivra un centre parfait à destination de Ndiaye, dont la volée, tout aussi parfaite, termina sa course au fond des filets (79e). Le HAC s’accrocha par la suite à ce nul, le troisième à la suite. Avant de basculer sur une nouvelle trêve internationale et de se tourner vers le prochain obstacle : ce voyage à Marseille programmé au 18 octobre (21 h 05).
Au Havre, le HAC et Rennes 2 à 2 (1-2)
Arbitre : M. Pignard. Spectateurs : 17 802 .Buts pour le HAC : Soumaré (45+1e), Ndiaye (79e) ; pour Rennes : Embolo (10e), Lepaul (29e). Avertissements au HAC : Ebonog (34e) ; à Rennes : Jacquet (45e), Rongier (64e). HAC : Diaw – Nego (Kechta, 78e), Sangante (cap), Lloris, Zouaoui – Seko, Ebonog (Pizarro, 77e), Ndiaye (Koffi, 89e) – Mambimbi (Kyeremeh 63e), Namli (Doucouré, 63e), Soumaré. Entraîneur : Didier Digard Rennes : Samba – Merlin, Brassier, Seidu, Jacquet, Frankowski – Cissé (Fofana, 63e), Rongier (cap.), Camara – Embolo, Lepaul (Al-Tamari, 89e). Entraîneur : Habib Beye.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Privé de ses habituels partenaires au milieu, Rassoul Ndiaye a permis au HAC de décrocher le point du nul face au Stade Rennais. Travailleur de l’ombre puis buteur, il a livré une prestation complète malgré un beau raté.
Rassoul Ndiaye a inscrit son troisième but de la saison.
Note : 7. Il s’impose, sans conteste, comme le milieu de terrain le plus en forme depuis le début de la saison. Sa nouvelle performance convaincante face au Stade Rennais ne fait que renforcer ce statut.
Dans un entrejeu privé au coup d’envoi de Yacine Kechta (sur le banc) et d’Abdoulaye Touré (forfait), Rassoul Ndiaye a d’abord surnagé face à l’agressivité et l’impact des Bretons. À l’inverse d’un Simon Ebonog, peut-être encore un peu tendre, qui a eu toutes les peines du monde à sortir la tête de l’eau en première période.
Et quand son équipe s’est enfin mise à son diapason, Ndiaye n’a pas baissé le pied. Le HAC récupérant le ballon plus haut sur le terrain, le Sénégalais a pu se projeter et apporter du danger sur la cage rennaise. Il a d’abord mangé la feuille. Bien servi par Soumaré après un joli décalage, il a manqué le cadre en se précipitant. « Je l’ai vu baisser la tête alors je lui ai tout de suite dit « dépêche toi de la remonter et repars vers l’avant », raconte Didier Digard. Je connais les ressources mentales de mes joueurs. Je n’ai jamais douté de sa capacité à rebondir. Il l’avait déjà fait la saison dernière contre Auxerre. »
Après le loupé vient la volée
Alors il ne s’est pas découragé, a continué à aller de l’avant et a finalement été récompensé dix minutes après son gros raté. À la réception d’un beau centre de Kyeremeh, Ndiaye a armé une belle demi-volée piquée du pied droit qui est venu transpercer Brice Samba sur sa gauche. « Ça m’a fait mal de manquer cette première grosse occasion, confie le deuxième buteur havrais de l’après-midi. Je me suis dit que ça pouvait arriver et je me suis remis dans mon match. C’est mon jeu de me projeter dans la surface. Je pense être performant dans ce domaine et ça me permet d’aider l’équipe. » Avec son troisième but de la saison, le HAC était de retour à la hauteur du Stade Rennais (2-2, 79e). Cela méritait bien une belle glissade sur les genoux jusqu’au poteau de corner. Avec cette célébration, Ndiaye a sans doute fini de consommer le peu d’essence qu’il lui restait dans le moteur. Sur les rotules, il est remplacé par Koffi avant le début du temps additionnel (89e).
LES NOTES
Diaw : 4 Nego : 3 Sangante : 5 Lloris : 5 Zouaoui : 4 Seko : 6 Ebonog : 4 Ndiaye : 7 Namli : 4 Mambimbi : 4 Soumaré : 7
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Retour en trois points sur la joute de ce dimanche 5 octobre 2025, la septième en version Ligue 1, marquée par le résultat nul du HAC face au Stade Rennais (2-2), sur la pelouse du Stade Océane. Ce qu’on a aimé, et moins aimé.
Bien trop tendre en première période, Simon Ebonog a fini par monter en puissance et signer un deuxième acte convaincant, dimanche face à Rennes.
Mené 2-0 au virage de la première demi-heure de jeu, le HAC, privé d’Abdoulaye Touré mais sous l’impulsion d’un redoutable Issa Soumaré, est parvenu à sceller un troisième résultat nul à la suite.
ON N’A PAS AIMÉ
Un (mauvais) scénario presque parfait. Un modèle de cachotterie. Ou quand le HAC pensait avoir pondu le plan parfait afin de camoufler la raison de l’absence d’Abdoulaye Touré face au Stade Rennais. Repris de volée quelques jours plus tôt par son coach et sa direction dans la foulée de sa sortie orageuse, le 28 septembre à Metz (0-0), l’international guinéen avait toutefois présenté ses excuses.
Un mea culpa réitéré au micro du « J-2 » produit par le HAC. Jusque-là, oui, tout était parfait. Vendredi, à J-2, Didier Digard annonçait néanmoins incertain le vice-capitaine. Douleur musculaire visiblement. Pourquoi pas. En parallèle, l’entraîneur havrais affirmait qu’il fallait « passer à autre chose » et « avancer ». Comme un dossier clos.
Une affaire évacuée… en même temps que Touré rejoignait cependant la liste des absents. Étrange ? Mais non, tout était parfait, on vous dit. Jusqu’à ce que « DD », au micro du média qui paye, ne se décide, soudainement, à mettre fin à la plaisanterie : « Son absence est en rapport avec ce qui s’est passé le week-end dernier (NDLR : à Metz). C’était une décision du club, je me suis rangé derrière cette décision. » Le genre d’information qui aurait bien évidemment mis tout un peuple (ciel et marine) en émoi si elle avait été communiquée en amont…
ON A AIMÉ
Soumaré, toujours plus haut. De l’incompréhension à le voir dans les petits papiers de Didier Digard à l’impression qu’il n’est plus possible à l’entraîneur havrais de s’en passer, c’est un grand écart signé Issa Soumaré. Et ce, à la vitesse de l’éclair. Dimanche, face au Stade Rennais, c’est pourtant un rôle qui ne lui sied pas le mieux qui lui a été confié. En l’absence d’Ally Samatta (blessé), l’excentré gauche a dû planter ses crampons en pointe.
Poste qui lui avait été confié lors de la 1re journée, à Monaco (1-3), sans qu’il ne parvienne vraiment à exister. Dimanche, changement de ton. À tel point que c’est lui qui a permis au HAC de rester en vie dans les dernières secondes de la première période, d’un penalty qu’il a provoqué et transformé, pour son troisième but de la saison (5 en 2024-2025). Dans les duels, terriens comme aériens, dans le jeu, dans la finition, dans l’abnégation, le Sénégalais, pourtant appelé à se frotter à de sérieux et costauds clients (Jacquet, Brassier), a de nouveau mis la barre très haut. De nouveau confirmé qu’il était bien LE Havrais de ce début de saison.
Ebonog, oui, ça méritait mieux. On le concède, au sortir d’une nuit forcément conseillère, nos yeux ont un peu piqué au regard de la note attribuée à Simon Ebonog, titularisé pour la troisième fois cette saison. Un « 4 » un peu trop sec, un peu trop dur. Ce « 4 » qui aurait pu, sans contestation possible, sanctionner ses quarante-cinq premières minutes, bien fades dans l’utilisation du ballon, bien ternes dans l’impact physique.
Mais un « 4 » qui n’avait plus lieu d’être au terme d’une seconde période durant laquelle le milieu de terrain de 21 ans, formé à la Cavée, prêté à Nancy en 2024-2025 (National), laissa apparaître un gros volume de jeu. Plus percutant, plus costaud dans les duels, plus mordant dans les intentions. Convaincant, tout simplement.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Coup d’œil dans le rétro. Retrouvailles avec les hommes qui ont laissé une trace de leur passage au HAC, en Ligue 1 comme en Ligue 2. Ce mercredi 15 octobre 2025, c’est sur Ghislain Gimbert (40 ans) que se braquent les projecteurs.
Ghislain Gimbert a défendu les couleurs du HAC de 2015 à 2017, avant de porter celle de l’AC Ajaccio
Ghislain Gimbert, c’est un parcours qui l’a notamment mené jusqu’au HAC, pour deux saisons et seize buts. C’est aussi une carrière qui l’a conduit vers l’AC Ajaccio, pour deux saisons là aussi, dix-sept réalisations et… un tour de play-off disputé sur la pelouse de François Coty. Là où les Ciel et Marine sont restés sur le carreau (1) au terme d’une séquence placée sous très haute tension.
18 Mai 2018, le car du HAC bloqué, caillassé, des Ciel et Marine pris à partie, un match reporté et disputé 48 heures plus tard. Et vous, qui étiez remonté comme rarement sur le pré. Tout cela, ça vous parle toujours ?
« Bien sûr. Mais je crois que les gens ne savent pas tout ce qui a pu se passer autour du match. Je peux comprendre l’énervement qu’il y a eu envers moi. Mais en amont de ce match, j’ai su qu’il avait été dit pas mal de choses sur moi, qu’il fallait me casser. Pendant le match, même lorsque le ballon était à l’opposé du terrain, Harold Moukoudi n’a donc pas arrêté de me marcher dessus. Des trucs cons. »
« Je suis peut-être allé un peu loin, et je m’en excuse »
Vous n’aviez vraiment aucun contentieux avec vos anciens partenaires ?
« Mais non ! Et Moukoudi, quand même… Comme je l’ai toujours fait avec les jeunes qui montaient avec nous, de Lys Mousset à Ferland Mendy, en passant par Dylan Louiserre, je pense avoir toujours été à son écoute. Quand j’ai entendu qu’il fallait me descendre, m’énerver afin de me faire sortir de mon match, ça n’est pas passé. »
D’où un comportement qui a surpris tous ceux qui avaient eu l’occasion de vous côtoyer dans le passé…
« Par rapport à tout ce qu’on m’avait rapporté, oui, j’étais revanchard. Mais il n’y avait pas que ça. Je n’avais pas encore totalement digéré la fin de mon histoire avec le HAC. Des promesses avaient été faites, il avait été évoqué un projet de reconversion, notamment auprès des jeunes. Et finalement, au dernier moment, on m’a dit que c’était terminé. »
Mais avez-vous mesuré à quel point, le HAC et ses fans vous en ont voulu suite à ce tour de play-off ?
« Sur le terrain, je suis peut-être allé un peu loin, et je m’en excuse. Après, il n’y a pas que moi qui ai fait disjoncter les choses. Mais suite à ce match, ça s’est déchaîné sur ma famille. Ça m’a profondément touché. »
Admettez quand même que cette séquence à Ajaccio a flirté avec l’irréel…
« C’est vrai. Tout a été mal géré. Le fait que le car du HAC soit caillassé aurait dû tout de suite déboucher sur une délocalisation du match. Là, entre les incidents du vendredi et le match du dimanche, on est tous restés sous pression, sous tension, pendant deux jours. »
« J’aurais pu simuler une blessure et rester à la maison »
Quand vous voyez vos ex-partenaires de l’époque coincés dans leur car, entourés de supporters ajacciens, haineux pour certains, que vous passe-t-il par la tête ?
« Dans un premier temps, j’étais consterné. Ce devait être une fête. Je me suis imaginé à leur place. Je pense que ça a choqué des joueurs. Ils ne se sont pas sentis en sécurité. Vous savez, et c’était vraiment à contrecœur, lorsque le HAC a joué face à Brest au tour précédent, j’ai prié pour que Brest se qualifie. Je craignais que ça se passe mal et je n’avais pas envie de m’infliger ça. »
Parce que le HAC comptait toujours pour vous ?
« Bien sûr ! Et ce qui m’a fait le plus mal, c’est la saison d’après, le jour où on est revenu au Havre avec Ajaccio. Certaines personnes du club m’ont mis des vents au moment où je voulais leur serrer la main. La veille déjà, dans la rue, des gens me klaxonnaient, m’insultaient. Et puis pendant tout le match, j’entendais : « Cécile Gimbert est une sal… ». Ça m’a fait très mal. »
Il était écrit que l’accueil serait hostile, non ?
« Je savais que j’étais la cible. Comme l’ont fait certains, j’aurais pu simuler une blessure et rester à la maison. Mais je voulais assumer. Ce match était terrible. D’autant plus dur pour moi qu’au HAC, j’ai vécu des moments forts, comme cette saison (2015-2016) où on échoue d’un but pour la montée. De ce match (face à Bourg-en-Bresse) qu’on gagne 5-0, alors qu’il fallait juste en mettre un de plus pour monter, j’ai mis un mois à m’en remettre. Notre carrière aurait pu être différente. Au final, cet épisode avec Ajaccio a un peu entaché la mienne. »
« Je bossais la nuit, je chargeais et déchargeais des camions »
Et après la Corse, changement de décor : la Turquie.
« J’avais des envies d’ailleurs. Et arrive cette proposition d’Umraniyespor, club de D2 d’Istanbul. Tout se passait bien, à la trêve j’en suis à 8 buts, et vient le COVID. Les salaires ne sont plus versés. Alors l’été suivant (2020), retour en France. Nancy me sollicite, ça ne se fait pas, je signe finalement au Mans, en National. Je reste un an, une saison sympa mais gâchée par quelques blessures. Je décide d’arrêter. »
Et que devenez-vous ?
« Après Le Mans, je suis retourné dans la région troyenne. J’ai continué à jouer, en R1 et en N3, au FCM Troyes, un club à l’époque présidé par Thomas Ayasse (NDLR : ex-Hacman, lui aussi). En parallèle, j’encadrais les jeunes et je commençais à passer mes diplômes. Le club a coulé, je n’étais donc plus payé. Ça devenait compliqué. J’ai donc dû aller travailler en usine pendant six mois. Je bossais la nuit, je chargeais et déchargeais des camions de 2 h à 10 h du matin. Aujourd’hui, je suis éducateur, et salarié, au Champagne Football Club Academy (à Troyes). À côté de ça, je suis mandataire dans les assurances et j’ai créé une société d’entraînement personnalisé et de perfectionnement pour les jeunes. Et je joue encore en R3 avec quelques copains. »
En bref… Né le 7 août 1985, à Roanne 2003-2006 : Grenoble 2006-2007 : Tours 2007-2008 : Libourne-Saint-Seurin 2008-2010 : Vannes 2010-2013 : Laval 2013-2015 : Troyes janv. 2015-juin 2015 : Zulte Waregem (BEL) 2015-2017 : HAC 2017-2019 : AC Ajaccio 2019-2020 : Umraniyespor (TUR) 2020-2021 : Le Mans
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À 48 heures d’une escale au Vélodrome, pour le compte de la 8e journée de Ligue 1, Didier Digard ne déplore aucune blessure dans les rangs de ses internationaux. Mais sur quel effectif l’entraîneur du HAC peut-il précisément s’appuyer ? Le point en ce jeudi 16 octobre 2025.
Forfait face à Rennes, Ally Samatta signera son retour au Vélodrome, samedi soir.
La première bonne nouvelle, c’est que personne n’a pris la trace de Rassoul Ndiaye, écarté du « onze » lors du voyage à Metz (0-0, 6e j.) pour un retard à l’entraînement, et d’Abdoulaye Touré, isolé des « 20 » à l’occasion de la réception de Rennes (2-2, 7e j.) pour avoir contesté, à Metz, une décision de son entraîneur.
La deuxième nouvelle rassurante, c’est qu’aucun des six internationaux « A » n’a regagné le centre d’entraînement de Soquence accompagné d’un souci physique. Mieux encore, puisque Mory Diaw a disputé dans son intégralité la rencontre qui a permis au Sénégal de valider son billet pour la Coupe du monde 2026, face à la Mauritanie (4-0).
Samatta de retour, Khadra trop court
Ce Mondial qu’est assuré de disputer, sauf ennui de santé, Ayumu Seko (Japon), titularisé vendredi dernier face au Paraguay (2-2, amical). Et auquel peut encore rêver Lionel Mpasi, la RD Congo étant toujours en lice pour une éventuelle participation à un barrage intercontinental. Et ce, grâce à ses récents succès aux dépens du Togo (1-0) et du Soudan (1-0), deux rendez-vous pour lesquels Mpasi fut titularisé. Tout comme l’a été Loïc Nego avec la Hongrie, deuxième de son groupe après une victoire face à l’Arménie (2-0) et une perf’ de choix au Portugal (2-2).
Enfin, troisième et dernier élément positif : le retour d’Ally Samatta, forfait lors de la précédente journée (et pour le rassemblement de la sélection tanzanienne), en plus de celui d’Abdoulaye Touré (punition purgée). Néanmoins, Didier Digard ne pourra disposer de l’intégralité de son effectif. Deux hommes n’ont pu en effet profiter de la trêve internationale afin de se remettre totalement sur pied : Reda Khadra (genou) et Thomas Delaine (souci musculaire). À noter enfin que le jeune Stephan Zagadou (17 ans le 24/10) est actuellement malade.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.