– HAC : une dernière sortie haute en couleur pour Vincent Volpe
Ce mercredi 2 juillet, Vincent Volpe a sans doute vécu sa dernière conférence de presse en tant que propriétaire du Havre AC. Entre émotion, bilan revendiqué et tacle bien senti à certains modèles de multipropriété, l’Américian a soigné sa sortie.
Voilà ce qui s’appelle soigner sa sortie. Actionnaire majoritaire du Havre AC pour encore quelques jours, Vincent Volpe participait, sans doute, à sa dernière conférence de presse en tant que propriétaire du club doyen.
« Pas vendre le club à quelqu’un qui allait le déchirer »
Ce mercredi 2 juillet 2025, le rendez-vous avec les médias locaux comme nationaux servait même à introduire celui qui va prendre sa succession : Jeff Luhnow, co-fondateur de Blue Crow Sports Group. « Nous cédons les parts de ma famille (96,21 %) à Blue Crow, a débuté l’Américain. C’est une avancée constructive pour le club. J’en suis satisfait. Après dix ans de présence au HAC, c’était le moment de trouver un bon repreneur. Tout n’a pas été parfait mais on est fier de notre bilan. On voulait donc trouver une personne capable d’emmener le club au-delà de ce qu’on pouvait faire. Je ne voulais pas vendre le club à quelqu’un qui allait le déchirer, même s’il me proposait deux fois son prix. Je suis Havrais et je le resterais après la vente du club. Avec Blue Crow, je suis à l’aise à l’idée de m’en aller. »
À la suite de cette première prise de parole, Vincent Volpe a laissé Jeff Luhnow présenter son projet pour les Ciel et Marine. Mais, alors que le moment se voulait plutôt solennel, l’homme d’affaires texan a fait le show. Entre deux blagues avec le traducteur de Luhnow, Volpe a profité d’une question sur la multipropriété en France pour tacler John Textor, l’ancien président lyonnais, notamment. « Certains sont arrivés avec beaucoup d’ego et peu d’argent, a-t-il osé. Jeff est arrivé avec des fonds propres et sans ego. Il n’y a pas un centime de dette pour financer cette opération. »
Enfin, après avoir expliqué que la section féminine du HAC restait, pour le moment, sous son aile. Vincent Volpe a conclu sa dernière prise de parole en rendant un hommage à Jean-Michel Roussier, Matthieu Bodmer et Didier Digard. « Je n’aurais pas cédé le club si les investisseurs ne les gardaient pas. On leur doit beaucoup. Didier Digard a fait un travail merveilleux cette saison. J’ai pu observer un homme qui reste toujours digne. Le groupe a toujours été derrière lui. C’est le meilleur coach que j’ai eu en dix ans au Havre. J’ai énormément de respect pour lui. »
Une sortie digne, pour un homme qui aura profondément marqué le HAC au cours de la dernière décennie.
Par Clément Lesage
Publié:
2 Juillet 2025 à 15h09
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : avec l’arrivée de Blue Crow, le HAC change de propriétaire pas d’organigramme
Officiellement racheté par Blue Crow Sports Group, le Havre AC change de propriétaire mais conserve son ossature. Le trio Roussier-Bodmer-Digard est maintenu dans ses fonctions.
Il restait encore quelques détails à régler. Lors de sa conférence de presse de présentation organisée le mercredi 2 juillet, Jeff Luhnow n’était pas encore le propriétaire du Havre AC.
Présent au sein de l’auditorium du Stade Océane, Vincent Volpe s’en était d’ailleurs amusé devant les journalistes présents. Ce n’était qu’une question d’heures puisque, plus tard dans l’après-midi, l’Américain a cédé les parts (96,2 %) de sa société propriétaire du HAC à Blue Crow Sports Group.
Le club doyen change donc de propriétaire, mais pas de colonne vertébrale. Jean-Michel Roussier, Mathieu Bodmer et Didier Digard conservent respectivement leurs fonctions de président, directeur sportif et entraîneur.« Nous ne venons pas avec l’idée de tout bouleverser, a d’ailleurs insisté Jeff Luhnow. Il faut s’appuyer sur les personnes compétentes déjà en place et les accompagner. Ils méritent d’avoir l’opportunité de continuer. Je n’ai pas encore rencontré Didier mais j’ai déjà vu Jean-Michel et Mathieu. Nous sommes ravis qu’ils soient là et de poursuivre l’aventure avec eux. »
Attaché à ses trois hommes de confiance, Vincent Volpe en avait fait une condition de vente. « Je n’aurais pas cédé le club si les investisseurs ne les gardaient pas. On leur doit beaucoup. Didier Digard a fait un travail merveilleux cette saison. J’ai pu observer un homme qui reste toujours digne. Le groupe a toujours été derrière lui. C’est le meilleur coach que j’ai eu en dix ans au Havre. J’ai énormément de respect pour lui. »
Par Clément Lesage
Publié:
3 Juillet 2025 à 16h30
Officiellement racheté par Blue Crow Sports Group, le Havre AC change de propriétaire mais conserve son ossature. Le trio Roussier-Bodmer-Digard est maintenu dans ses fonctions.
Il restait encore quelques détails à régler. Lors de sa conférence de presse de présentation organisée le mercredi 2 juillet, Jeff Luhnow n’était pas encore le propriétaire du Havre AC.
Présent au sein de l’auditorium du Stade Océane, Vincent Volpe s’en était d’ailleurs amusé devant les journalistes présents. Ce n’était qu’une question d’heures puisque, plus tard dans l’après-midi, l’Américain a cédé les parts (96,2 %) de sa société propriétaire du HAC à Blue Crow Sports Group.
Le club doyen change donc de propriétaire, mais pas de colonne vertébrale. Jean-Michel Roussier, Mathieu Bodmer et Didier Digard conservent respectivement leurs fonctions de président, directeur sportif et entraîneur.« Nous ne venons pas avec l’idée de tout bouleverser, a d’ailleurs insisté Jeff Luhnow. Il faut s’appuyer sur les personnes compétentes déjà en place et les accompagner. Ils méritent d’avoir l’opportunité de continuer. Je n’ai pas encore rencontré Didier mais j’ai déjà vu Jean-Michel et Mathieu. Nous sommes ravis qu’ils soient là et de poursuivre l’aventure avec eux. »
Attaché à ses trois hommes de confiance, Vincent Volpe en avait fait une condition de vente. « Je n’aurais pas cédé le club si les investisseurs ne les gardaient pas. On leur doit beaucoup. Didier Digard a fait un travail merveilleux cette saison. J’ai pu observer un homme qui reste toujours digne. Le groupe a toujours été derrière lui. C’est le meilleur coach que j’ai eu en dix ans au Havre. J’ai énormément de respect pour lui. »
Par Clément Lesage
Publié:
3 Juillet 2025 à 16h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : « On jugera Blue Crow sur pièce » promettent les groupes de supporters havrais
Officiellement cédé à Blue Crow Sports Group, le Havre AC bascule dans l’ère de la multipropriété. Peu convaincus par le modèle, les groupes de supporters des Ciel et Marine font part de leur méfiance et de leurs inquiétudes.
Jeff Luhnow a rencontré une délégation de supporters le mardi 1er juillet
La page est donc définitivement tournée. Mercredi 2 juillet 2025, à 18 heures précisément, le Havre AC a publié un communiqué scellant officiellement la vente du club à Blue Crow Sports Group. Vincent Volpe était arrivé en juin 2015.
Un peu plus de dix ans plus tard, l’homme d’affaires américain passe le flambeau. Une décennie marquée par une montée en Ligue 1 (en juin 2023) et, plus globalement, la structuration progressive du club. « C’est quelqu’un qui avait les pieds sur terre, encense Yann Simon, le porte-parole de la fédération des supporters. Il a fallu qu’il découvre le monde du football. Après avoir dépensé beaucoup d’argent dans des transferts et des salaires qui n’ont pas apporté une plus-value sur le terrain, il a su s’entourer des bonnes personnes, comme Bodmer et Roussier. Il a toujours eu la volonté de consolider les acquis du club, de toujours plus le structurer et de préserver son identité. Surtout, Vincent Volpe restera, je pense, le dernier propriétaire du HAC avec des attaches locales avant un long moment. »
« Le propriétaire privé, unique, richissime et normand n’existe pas »
Car oui, mis à part le costume ciel et marine qu’il arborait lors de sa présentation à la presse, Jeff Luhnow n’a, pour l’instant, que peu de liens avec Le Havre. Originaire de Houston, le cofondateur de Blue Crow Sports Group n’avait probablement jamais entendu parler du HAC avant ses premières discussions avec Vincent Volpe en février dernier. Sa volonté d’élargir son portefeuille de clubs dans le cadre de sa stratégie de multipropriété semble avoir davantage pesé que « la belle météo » havraise, qu’il a pourtant évoquée avec sérieux en conférence de presse.
« C’est malheureusement dans l’air du temps, regrette Florian alias « Spirit », porte-parole des Barbarians. Je dis malheureusement car on a pu voir, notamment en France, les dérives de ce système. Maintenant, dire qu’on est contre la multipropriété n’apporte pas de solutions. Le propriétaire privé, unique, richissime et normand n’existe pas ou ne s’intéresse pas au HAC. On est méfiant mais on leur laissera du crédit pour bosser. On jugera Blue Crow sur pièce. »
« Des lignes rouges à ne pas franchir »
Pour que le début de l’histoire s’écrive sous les meilleurs auspices, Jeff Luhnow a tenu à rencontrer une délégation de supporters. Sans doute au courant des interrogations entourant son projet, le Texan de 58 ans a tenté de rassurer son auditoire en axant son discours sur la préservation de l’ADN et de l’histoire du club doyen. Sans forcément convaincre.
« Ils savent qu’il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Je ne pense pas que ce soit leur cheval de bataille de toucher au nom, au logo ou aux couleurs mais c’est toujours bon de le rappeler, appuie Yann Simon. Le rachat est fait, c’est acté. On va composer avec et jouer notre rôle. Dans le football d’aujourd’hui, les supporters représentent la seule composante qui reste garante de l’institution. Blue Crow reste un fonds d’investissement. Derrière leurs discours, leur but est surtout de gagner de l’argent. Nous ne sommes pas dupes. Il faut que tout le monde soit gagnant. Pas seulement les actionnaires. » Prudence et méfiance sont donc de mise à l’ouverture de ce nouveau chapitre.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Officiellement cédé à Blue Crow Sports Group, le Havre AC bascule dans l’ère de la multipropriété. Peu convaincus par le modèle, les groupes de supporters des Ciel et Marine font part de leur méfiance et de leurs inquiétudes.
Jeff Luhnow a rencontré une délégation de supporters le mardi 1er juillet
La page est donc définitivement tournée. Mercredi 2 juillet 2025, à 18 heures précisément, le Havre AC a publié un communiqué scellant officiellement la vente du club à Blue Crow Sports Group. Vincent Volpe était arrivé en juin 2015.
Un peu plus de dix ans plus tard, l’homme d’affaires américain passe le flambeau. Une décennie marquée par une montée en Ligue 1 (en juin 2023) et, plus globalement, la structuration progressive du club. « C’est quelqu’un qui avait les pieds sur terre, encense Yann Simon, le porte-parole de la fédération des supporters. Il a fallu qu’il découvre le monde du football. Après avoir dépensé beaucoup d’argent dans des transferts et des salaires qui n’ont pas apporté une plus-value sur le terrain, il a su s’entourer des bonnes personnes, comme Bodmer et Roussier. Il a toujours eu la volonté de consolider les acquis du club, de toujours plus le structurer et de préserver son identité. Surtout, Vincent Volpe restera, je pense, le dernier propriétaire du HAC avec des attaches locales avant un long moment. »
« Le propriétaire privé, unique, richissime et normand n’existe pas »
Car oui, mis à part le costume ciel et marine qu’il arborait lors de sa présentation à la presse, Jeff Luhnow n’a, pour l’instant, que peu de liens avec Le Havre. Originaire de Houston, le cofondateur de Blue Crow Sports Group n’avait probablement jamais entendu parler du HAC avant ses premières discussions avec Vincent Volpe en février dernier. Sa volonté d’élargir son portefeuille de clubs dans le cadre de sa stratégie de multipropriété semble avoir davantage pesé que « la belle météo » havraise, qu’il a pourtant évoquée avec sérieux en conférence de presse.
« C’est malheureusement dans l’air du temps, regrette Florian alias « Spirit », porte-parole des Barbarians. Je dis malheureusement car on a pu voir, notamment en France, les dérives de ce système. Maintenant, dire qu’on est contre la multipropriété n’apporte pas de solutions. Le propriétaire privé, unique, richissime et normand n’existe pas ou ne s’intéresse pas au HAC. On est méfiant mais on leur laissera du crédit pour bosser. On jugera Blue Crow sur pièce. »
« Des lignes rouges à ne pas franchir »
Pour que le début de l’histoire s’écrive sous les meilleurs auspices, Jeff Luhnow a tenu à rencontrer une délégation de supporters. Sans doute au courant des interrogations entourant son projet, le Texan de 58 ans a tenté de rassurer son auditoire en axant son discours sur la préservation de l’ADN et de l’histoire du club doyen. Sans forcément convaincre.
« Ils savent qu’il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Je ne pense pas que ce soit leur cheval de bataille de toucher au nom, au logo ou aux couleurs mais c’est toujours bon de le rappeler, appuie Yann Simon. Le rachat est fait, c’est acté. On va composer avec et jouer notre rôle. Dans le football d’aujourd’hui, les supporters représentent la seule composante qui reste garante de l’institution. Blue Crow reste un fonds d’investissement. Derrière leurs discours, leur but est surtout de gagner de l’argent. Nous ne sommes pas dupes. Il faut que tout le monde soit gagnant. Pas seulement les actionnaires. » Prudence et méfiance sont donc de mise à l’ouverture de ce nouveau chapitre.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : en verrouillant sa reprise, le HAC entame sa mue loin des regards
Un mois et demi après une fin de saison haletante et un maintien arraché sur une panenka devenue légendaire, le Havre AC retrouve ce lundi 7 juillet 2025 le chemin de l’entraînement dans une discrétion totale. Le club doyen fait le choix du silence, au moment même où s’écrit le premier chapitre de l’ère Jeff Luhnow.
On aurait tant aimé vous le raconter. Mercredi 2 juillet 2025, une page s’est définitivement tournée au Havre. Un peu plus de dix ans après avoir pris les rênes du club doyen, Vincent Volpe a passé la main. L’Américain a officiellement cédé le contrôle du HAC à Jeff Luhnow et au fonds d’investissement Blue Crow Sports Group.
Quelques jours plus tard, un autre chapitre s’apprête à se refermer. Celui d’une saison 2024-2025 marquée par la tension, le stress, les montagnes russes émotionnelles… mais conclue par une délivrance. Celle d’un maintien arraché grâce à un geste devenu mythique : la panenka d’Abdoulaye Touré. Le HAC est resté en Ligue 1. Et, au fond, c’est bien là l’essentiel. Mais tout cela appartient désormais au passé. C’était il y a un mois et demi. Il faut désormais se projeter. Car le coup d’envoi de la saison 2025-2026 approche à grands pas.
Médias et supporters ne sont pas les bienvenus
Ainsi, ce lundi 7 juillet 2025, les Hacmen encore sous contrat, ils ne sont pas très nombreux, vont effectuer leur retour au centre d’entraînement de Soquence. D’abord pour les traditionnels tests médicaux et physiques, avant de véritablement débuter la préparation dès le lendemain.
Mais cette rentrée se fera loin des regards. Les médias ne seront pas là. Pas plus que les fidèles supporters du HAC. Pour son retour sur les prés, le club havrais a choisi de se refermer sur lui-même.
Des recrues en attente de la DNCG
Tout au long de la semaine, les séances se dérouleront à huis clos. Et à en croire les premières tendances, cette confidentialité pourrait bien devenir la règle tout au long de l’été. Du 12 au 19 juillet, Didier Digard – revenu dans la cité océane ce week-end – et son groupe mettront les voiles vers le golfe du Morbihan, pour un stage de préparation à Arzon. Cette fois, la presse sera admise. Une seule journée. On ne manquera pas cette parenthèse. Elle sera l’unique occasion de voir à l’œuvre les nouvelles recrues havraises. Leurs arrivées sont imminentes mais suspendues au feu vert de la DNCG : Mory Diaw (32 ans, Clermont) et Lionel Mpasi-Nzau (30 ans, Rodez) dans les buts, Félix Mambimbi (24 ans, Saint-Gall) et Godson Kyeremeh (25 ans, Caen) sur les ailes.
Du mouvement, il y en a également eu au sein dans le staff technique. Ces dernières semaines, Simon Lucq (préparateur physique, 37 ans) est arrivé pour prendre le relais Thomas Joubert et Florian Thélamon, tous deux partis à Rennes tandis que Bryan Bergougnoux (42 ans) est devenu le deuxième adjoint de Didier Digard. Un nouveau chapitre est donc en passe de s’écrire. Dommage, pour le moment, il faudra se contenter de l’ombre.
Clément Lesage pour Paris Normandie.
Un mois et demi après une fin de saison haletante et un maintien arraché sur une panenka devenue légendaire, le Havre AC retrouve ce lundi 7 juillet 2025 le chemin de l’entraînement dans une discrétion totale. Le club doyen fait le choix du silence, au moment même où s’écrit le premier chapitre de l’ère Jeff Luhnow.
On aurait tant aimé vous le raconter. Mercredi 2 juillet 2025, une page s’est définitivement tournée au Havre. Un peu plus de dix ans après avoir pris les rênes du club doyen, Vincent Volpe a passé la main. L’Américain a officiellement cédé le contrôle du HAC à Jeff Luhnow et au fonds d’investissement Blue Crow Sports Group.
Quelques jours plus tard, un autre chapitre s’apprête à se refermer. Celui d’une saison 2024-2025 marquée par la tension, le stress, les montagnes russes émotionnelles… mais conclue par une délivrance. Celle d’un maintien arraché grâce à un geste devenu mythique : la panenka d’Abdoulaye Touré. Le HAC est resté en Ligue 1. Et, au fond, c’est bien là l’essentiel. Mais tout cela appartient désormais au passé. C’était il y a un mois et demi. Il faut désormais se projeter. Car le coup d’envoi de la saison 2025-2026 approche à grands pas.
Médias et supporters ne sont pas les bienvenus
Ainsi, ce lundi 7 juillet 2025, les Hacmen encore sous contrat, ils ne sont pas très nombreux, vont effectuer leur retour au centre d’entraînement de Soquence. D’abord pour les traditionnels tests médicaux et physiques, avant de véritablement débuter la préparation dès le lendemain.
Mais cette rentrée se fera loin des regards. Les médias ne seront pas là. Pas plus que les fidèles supporters du HAC. Pour son retour sur les prés, le club havrais a choisi de se refermer sur lui-même.
Des recrues en attente de la DNCG
Tout au long de la semaine, les séances se dérouleront à huis clos. Et à en croire les premières tendances, cette confidentialité pourrait bien devenir la règle tout au long de l’été. Du 12 au 19 juillet, Didier Digard – revenu dans la cité océane ce week-end – et son groupe mettront les voiles vers le golfe du Morbihan, pour un stage de préparation à Arzon. Cette fois, la presse sera admise. Une seule journée. On ne manquera pas cette parenthèse. Elle sera l’unique occasion de voir à l’œuvre les nouvelles recrues havraises. Leurs arrivées sont imminentes mais suspendues au feu vert de la DNCG : Mory Diaw (32 ans, Clermont) et Lionel Mpasi-Nzau (30 ans, Rodez) dans les buts, Félix Mambimbi (24 ans, Saint-Gall) et Godson Kyeremeh (25 ans, Caen) sur les ailes.
Du mouvement, il y en a également eu au sein dans le staff technique. Ces dernières semaines, Simon Lucq (préparateur physique, 37 ans) est arrivé pour prendre le relais Thomas Joubert et Florian Thélamon, tous deux partis à Rennes tandis que Bryan Bergougnoux (42 ans) est devenu le deuxième adjoint de Didier Digard. Un nouveau chapitre est donc en passe de s’écrire. Dommage, pour le moment, il faudra se contenter de l’ombre.
Clément Lesage pour Paris Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : des actionnaires tentent de faire annuler la vente du HAC
Le rachat du Havre AC par Jeff Luhnow n’a pas été du goût de tout le monde. Plusieurs actionnaires minoritaires, présents dans le capital du club depuis l’ère Louvel, dénoncent une opération opaque et un non-respect du pacte d’associés. Ils envisagent des recours afin de faire annuler la cession.
Christophe Duval, Patrick Morvan, Thierry Provost, Alain Grancamp et d’autres actionnaires minoritaires souhaitent faire annuler la cession du HAC.
« Nous sommes des actionnaires, certes minoritaires, mais historiques. » Voilà comment se présentent Christophe Duval, Patrick Morvan, Thierry Provost et Alain Grancamp. Ces quatre hommes font partie des 235 personnes qui détiennent ensemble 3,8 % du Havre AC. Mais ces supporters de toujours, fidèles parmi les fidèles, « au sang ciel et marine », sont aujourd’hui en colère.
Pas contre Didier Digard. Pas non plus contre Jeff Luhnow, le nouveau propriétaire du club doyen. Leur amertume se concentre sur un seul homme : Vincent Volpe. « Nous avons appris que le HAC était vendu par voie de presse, met en avant Patrick Morvan, ancien membre du directoire qui porte ici la voix de nombreux autres actionnaires minoritaires. On est vraiment tous remonté. Vincent Volpe nous a littéralement spoliés. Le HAC n’est pas une turbine Dresser. »
Actionnaires depuis l’ère Louvel
Pour comprendre les raisons de leur colère, il faut remonter une vingtaine d’années en arrière. À l’époque, Jean-Pierre Louvel est encore président du HAC. Dans une volonté de développement, le club lance une augmentation de capital et sollicite alors ses supporters les plus fidèles. Des centaines d’amoureux des Ciel et Marine répondent à l’appel. Certains investissent plusieurs dizaines de milliers d’euros, devenant actionnaires minoritaires de leur club de cœur.
Un engagement financier et affectif fort… qui ne leur vaudra pourtant aucune consultation au moment de la vente du HAC officialisée le 2 juillet dernier. « C’est une cession de propriété bénéficiaire, a expliqué Vincent Volpe lors de sa passation avec Jeff Luhnow. La société anonyme sportive professionnelle (SASP) HAC est détenu par plus de 200 actionnaires dont la société FCI basé au Luxembourg qui détient 96,21 % des parts du club. Cette société appartient à ma famille et c’est ce que nous sommes en train de vendre. Cela facilite le processus de vente puisqu’il n’y a pas besoin d’organiser une assemblée générale.
« Pas une question d’argent mais de respect »
Un manque de considération qui cause le courroux de certains actionnaires minoritaires. « Ce n’est pas une question d’argent mais de respect, souligne Christophe Duval. Nous ne savons pas combien valent nos parts, ni même ce qui a été vendu. On est au-delà du dédain. On s’est saigné car notre amour du HAC était plus fort que tout. Aujourd’hui, nous sommes laissés dans l’ignorance. Nous sommes liés par un pacte d’associés depuis 2015. Visiblement, Vincent Volpe ne l’a pas respecté. »
Pour tenter de se faire entendre, ces oubliés du rachat multiplient les actions pour tenter de faire annuler la cession du HAC. Le code du commerce est présentement étudié tandis que la DNCG a été informée de la fronde menée par ces actionnaires minoritaires. L’affaire pourrait donc prendre de l’ampleur dans les prochains jours.
Par Clément Lesage de Paris-normandie.
Le rachat du Havre AC par Jeff Luhnow n’a pas été du goût de tout le monde. Plusieurs actionnaires minoritaires, présents dans le capital du club depuis l’ère Louvel, dénoncent une opération opaque et un non-respect du pacte d’associés. Ils envisagent des recours afin de faire annuler la cession.
Christophe Duval, Patrick Morvan, Thierry Provost, Alain Grancamp et d’autres actionnaires minoritaires souhaitent faire annuler la cession du HAC.
« Nous sommes des actionnaires, certes minoritaires, mais historiques. » Voilà comment se présentent Christophe Duval, Patrick Morvan, Thierry Provost et Alain Grancamp. Ces quatre hommes font partie des 235 personnes qui détiennent ensemble 3,8 % du Havre AC. Mais ces supporters de toujours, fidèles parmi les fidèles, « au sang ciel et marine », sont aujourd’hui en colère.
Pas contre Didier Digard. Pas non plus contre Jeff Luhnow, le nouveau propriétaire du club doyen. Leur amertume se concentre sur un seul homme : Vincent Volpe. « Nous avons appris que le HAC était vendu par voie de presse, met en avant Patrick Morvan, ancien membre du directoire qui porte ici la voix de nombreux autres actionnaires minoritaires. On est vraiment tous remonté. Vincent Volpe nous a littéralement spoliés. Le HAC n’est pas une turbine Dresser. »
Actionnaires depuis l’ère Louvel
Pour comprendre les raisons de leur colère, il faut remonter une vingtaine d’années en arrière. À l’époque, Jean-Pierre Louvel est encore président du HAC. Dans une volonté de développement, le club lance une augmentation de capital et sollicite alors ses supporters les plus fidèles. Des centaines d’amoureux des Ciel et Marine répondent à l’appel. Certains investissent plusieurs dizaines de milliers d’euros, devenant actionnaires minoritaires de leur club de cœur.
Un engagement financier et affectif fort… qui ne leur vaudra pourtant aucune consultation au moment de la vente du HAC officialisée le 2 juillet dernier. « C’est une cession de propriété bénéficiaire, a expliqué Vincent Volpe lors de sa passation avec Jeff Luhnow. La société anonyme sportive professionnelle (SASP) HAC est détenu par plus de 200 actionnaires dont la société FCI basé au Luxembourg qui détient 96,21 % des parts du club. Cette société appartient à ma famille et c’est ce que nous sommes en train de vendre. Cela facilite le processus de vente puisqu’il n’y a pas besoin d’organiser une assemblée générale.
« Pas une question d’argent mais de respect »
Un manque de considération qui cause le courroux de certains actionnaires minoritaires. « Ce n’est pas une question d’argent mais de respect, souligne Christophe Duval. Nous ne savons pas combien valent nos parts, ni même ce qui a été vendu. On est au-delà du dédain. On s’est saigné car notre amour du HAC était plus fort que tout. Aujourd’hui, nous sommes laissés dans l’ignorance. Nous sommes liés par un pacte d’associés depuis 2015. Visiblement, Vincent Volpe ne l’a pas respecté. »
Pour tenter de se faire entendre, ces oubliés du rachat multiplient les actions pour tenter de faire annuler la cession du HAC. Le code du commerce est présentement étudié tandis que la DNCG a été informée de la fronde menée par ces actionnaires minoritaires. L’affaire pourrait donc prendre de l’ampleur dans les prochains jours.
Par Clément Lesage de Paris-normandie.
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Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Aucune indemnité de transfert, baisse de la masse salariale : au Havre, l'austérité malgré la vente à Blue Crow
Pas de transfert, réduction demandée de 15 % de la masse salariale, salaires limités : la vente du Havre à Blue Crow ne va pas changer l'équation économique.
La nuit strasbourgeoise paraît si lointaine. Lundi, un mois et demi après avoir obtenu leur maintien en L1 en Alsace au bout d'un scénario exceptionnel (3-2), le 17 mai, les Havrais ont repris l'entraînement. Dans l'intervalle, le paysage du club normand a changé. La vente du HAC à Blue Crow a ouvert une nouvelle ère de l'histoire du club doyen.
Avec quelle surface financière ? Tous les supporters du Havre s'interrogent sur les moyens alloués à leur club dans les mois ou années à venir. « Certains arrivent avec peu d'argent et beaucoup d'ego. Eux arrivent avec de l'argent et peu d'ego », rassurait Vincent Volpe, l'ex-propriétaire, mercredi. La réalité est plus nuancée.
Les jours passent et en attendant les décisions officielles de la DNCG (*), les représentants de Blue Crow Sports Group (BCSG) ont fait passer des messages très clairs, en interne, à la direction sportive sur l'enveloppe budgétaire consacrée au mercato. Le directeur sportif, Mathieu Bodmer, sait qu'il ne disposera d'aucune surface financière supplémentaire pour préparer la saison 2025-2026. Au contraire. La feuille de route fixée par les propriétaires américains prévoit un maintien de la politique zéro transfert.
(*) En novembre, la DNCG avait décidé de l'encadrement de la masse salariale ainsi que l'interdiction de recruter à titre onéreux.
Aucune recrue officialisée
Cet été, et quelle que soit la décision de la DNCG, Le Havre ne versera aucune indemnité de transfert. La direction sportive devra, une nouvelle fois, se montrer très créative. Car bien au-delà des indemnités, il ne pourra pas offrir de salaires importants. L'objectif fixé par Blue Crow est de réduire la masse salariale totale de 15 %. Un effort significatif pour un club où le salaire moyen de l'effectif l'an dernier dépassait à peine 20 000 euros. Les représentants des cibles potentielles ont été prévenus : le salaire maximal - pour un ou deux éléments - ne dépassera pas les 40 000 euros brut mensuels. En dessous, donc, du salaire médian de L1.
C'est dans ce contexte que les premières recrues - Thomas Delaine (Strasbourg), Mory Diaw (Clermont, L2), Felix Mambimbi (Saint-Gall), Lionel Mpasi (Rodez, L2), Godson Kyeremeh (Caen, N) -, pas encore officialisées dans l'attente de la décision de la DNCG, ont été bouclées. Certains dossiers n'ont pas pu l'être, notamment en raison du flou entourant l'équation financière.
Les dirigeants auraient aimé prolonger l'attaquant Ahmed Hassan, arrivé l'hiver dernier et important dans la quête du maintien. À moins d'une surprise, cette hypothèse est de moins en moins plausible. Le HAC a aussi vu s'échapper des dossiers simples sur le papier. Le prometteur attaquant niçois Victor Orakpo (19 ans), ciblé, est parti en prêt à Montpellier (L2). En fin de saison, Didier Digard expliquait dans nos colonnes que les « miracles n'étaient pas une recette ». L'entraîneur normand est pourtant condamné à en produire un de nouveau.
Hugo Delom (avec S. Bu., L. T.)
publié le 8 juillet 2025 à 06h30
Pas de transfert, réduction demandée de 15 % de la masse salariale, salaires limités : la vente du Havre à Blue Crow ne va pas changer l'équation économique.
La nuit strasbourgeoise paraît si lointaine. Lundi, un mois et demi après avoir obtenu leur maintien en L1 en Alsace au bout d'un scénario exceptionnel (3-2), le 17 mai, les Havrais ont repris l'entraînement. Dans l'intervalle, le paysage du club normand a changé. La vente du HAC à Blue Crow a ouvert une nouvelle ère de l'histoire du club doyen.
Avec quelle surface financière ? Tous les supporters du Havre s'interrogent sur les moyens alloués à leur club dans les mois ou années à venir. « Certains arrivent avec peu d'argent et beaucoup d'ego. Eux arrivent avec de l'argent et peu d'ego », rassurait Vincent Volpe, l'ex-propriétaire, mercredi. La réalité est plus nuancée.
Les jours passent et en attendant les décisions officielles de la DNCG (*), les représentants de Blue Crow Sports Group (BCSG) ont fait passer des messages très clairs, en interne, à la direction sportive sur l'enveloppe budgétaire consacrée au mercato. Le directeur sportif, Mathieu Bodmer, sait qu'il ne disposera d'aucune surface financière supplémentaire pour préparer la saison 2025-2026. Au contraire. La feuille de route fixée par les propriétaires américains prévoit un maintien de la politique zéro transfert.
(*) En novembre, la DNCG avait décidé de l'encadrement de la masse salariale ainsi que l'interdiction de recruter à titre onéreux.
Aucune recrue officialisée
Cet été, et quelle que soit la décision de la DNCG, Le Havre ne versera aucune indemnité de transfert. La direction sportive devra, une nouvelle fois, se montrer très créative. Car bien au-delà des indemnités, il ne pourra pas offrir de salaires importants. L'objectif fixé par Blue Crow est de réduire la masse salariale totale de 15 %. Un effort significatif pour un club où le salaire moyen de l'effectif l'an dernier dépassait à peine 20 000 euros. Les représentants des cibles potentielles ont été prévenus : le salaire maximal - pour un ou deux éléments - ne dépassera pas les 40 000 euros brut mensuels. En dessous, donc, du salaire médian de L1.
C'est dans ce contexte que les premières recrues - Thomas Delaine (Strasbourg), Mory Diaw (Clermont, L2), Felix Mambimbi (Saint-Gall), Lionel Mpasi (Rodez, L2), Godson Kyeremeh (Caen, N) -, pas encore officialisées dans l'attente de la décision de la DNCG, ont été bouclées. Certains dossiers n'ont pas pu l'être, notamment en raison du flou entourant l'équation financière.
Les dirigeants auraient aimé prolonger l'attaquant Ahmed Hassan, arrivé l'hiver dernier et important dans la quête du maintien. À moins d'une surprise, cette hypothèse est de moins en moins plausible. Le HAC a aussi vu s'échapper des dossiers simples sur le papier. Le prometteur attaquant niçois Victor Orakpo (19 ans), ciblé, est parti en prêt à Montpellier (L2). En fin de saison, Didier Digard expliquait dans nos colonnes que les « miracles n'étaient pas une recette ». L'entraîneur normand est pourtant condamné à en produire un de nouveau.
Hugo Delom (avec S. Bu., L. T.)
publié le 8 juillet 2025 à 06h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : un grand espoir de la Cavée Verte file à Manchester United
Il incarnait l’avenir du HAC. À 18 ans, Enzo Kana-Biyik a pourtant choisi de tourner le dos à son club formateur pour s’engager avec Manchester United.
Enzo Kana-Biyik s’est engagé avec Manchester United
Son départ était dans l’air depuis plusieurs mois. Il est désormais acté. Enzo Kana-Biyik, grande promesse du centre de formation du Havre, a choisi de quitter le club doyen avant même d’y avoir disputé la moindre minute en professionnel. À 18 ans, l’attaquant formé à la Cavée Verte prend son envol, direction Manchester United.
Arrivé au HAC en 2022 en provenance de Brétigny-sur-Orge, le Franco-Camerounais n’a pas tardé à se faire remarquer. Cette saison, il a inscrit 9 buts en 18 matches avec les U19, glané ses premières capes chez les Bleuets, et côtoyé le groupe pro à deux reprises sous les ordres de Didier Digard. Sans toutefois entrer en jeu. Suffisant pour éveiller la curiosité de plusieurs grands clubs. C’est finalement Manchester United qui a décroché sa signature à la fin de son contrat aspirant.
Old Trafford devra attendre
Mais Kana-Biyik ne foulera pas encore les pelouses de Premier League. Dans la foulée de l’annonce de son transfert, le club mancunien a officialisé son prêt au FC Lausanne-Sport, en Suisse. Un passage stratégique dans la galaxie Ineos, propriétaire des deux clubs, pour lui permettre de franchir un premier palier loin de la pression immédiate du très haut niveau. C’est donc de l’autre côté des Alpes, à Lausanne, que le jeune attaquant fera ses véritables débuts chez les professionnels.
Au Havre, on regarde ce départ avec une pointe d’amertume. Le club perd un élément qu’il aurait aimé accompagner plus longtemps. D’autant que l’attaque havraise est en pleine reconstruction après les départs d’Ahmed Hassan, d’André Ayew et de Josué Casimir. « C’est le foot…, glissait Mathieu Bodmer, fataliste, lorsqu’il évoquait la situation en avril dernier. On a tout fait pour le garder. Mais pour un jeune qui ne signe pas, il y en a cinq ou six qui le font à chaque fois. » Enzo Kana-Biyik, lui, a choisi d’écrire sa propre histoire. Loin du Stade Océane. La première page s’écrira en Suisse. La suite, elle, pourrait bien se jouer sous les projecteurs d’Old Trafford.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Il incarnait l’avenir du HAC. À 18 ans, Enzo Kana-Biyik a pourtant choisi de tourner le dos à son club formateur pour s’engager avec Manchester United.
Enzo Kana-Biyik s’est engagé avec Manchester United
Son départ était dans l’air depuis plusieurs mois. Il est désormais acté. Enzo Kana-Biyik, grande promesse du centre de formation du Havre, a choisi de quitter le club doyen avant même d’y avoir disputé la moindre minute en professionnel. À 18 ans, l’attaquant formé à la Cavée Verte prend son envol, direction Manchester United.
Arrivé au HAC en 2022 en provenance de Brétigny-sur-Orge, le Franco-Camerounais n’a pas tardé à se faire remarquer. Cette saison, il a inscrit 9 buts en 18 matches avec les U19, glané ses premières capes chez les Bleuets, et côtoyé le groupe pro à deux reprises sous les ordres de Didier Digard. Sans toutefois entrer en jeu. Suffisant pour éveiller la curiosité de plusieurs grands clubs. C’est finalement Manchester United qui a décroché sa signature à la fin de son contrat aspirant.
Old Trafford devra attendre
Mais Kana-Biyik ne foulera pas encore les pelouses de Premier League. Dans la foulée de l’annonce de son transfert, le club mancunien a officialisé son prêt au FC Lausanne-Sport, en Suisse. Un passage stratégique dans la galaxie Ineos, propriétaire des deux clubs, pour lui permettre de franchir un premier palier loin de la pression immédiate du très haut niveau. C’est donc de l’autre côté des Alpes, à Lausanne, que le jeune attaquant fera ses véritables débuts chez les professionnels.
Au Havre, on regarde ce départ avec une pointe d’amertume. Le club perd un élément qu’il aurait aimé accompagner plus longtemps. D’autant que l’attaque havraise est en pleine reconstruction après les départs d’Ahmed Hassan, d’André Ayew et de Josué Casimir. « C’est le foot…, glissait Mathieu Bodmer, fataliste, lorsqu’il évoquait la situation en avril dernier. On a tout fait pour le garder. Mais pour un jeune qui ne signe pas, il y en a cinq ou six qui le font à chaque fois. » Enzo Kana-Biyik, lui, a choisi d’écrire sa propre histoire. Loin du Stade Océane. La première page s’écrira en Suisse. La suite, elle, pourrait bien se jouer sous les projecteurs d’Old Trafford.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC reçoit enfin le verdict de la DNCG
Le verdict est tombé : la DNCG impose un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation au Havre AC. Un léger frein pour le club doyen, fraîchement passé sous pavillon américain, mais qui n’a pas attendu la décision pour accélérer son recrutement.
Le verdict était attendu, parfois redouté. Il est enfin tombé. Ce vendredi 11 juillet 2025, Le Havre AC a officiellement reçu la décision de la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion), mettant un terme à de nombreux jours d’incertitude.
Alors que le club doyen doit reconstruire son effectif, il faudra se plier à un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation.
Le rachat est acté
Plus de deux semaines se sont écoulées depuis l’audition des dirigeants havrais, accompagnés de quatre représentants du Blue Crow Sports Group, nouvel actionnaire majoritaire du club. Un délai prolongé lié à une contrainte réglementaire : l’instance devait légalement attendre dix jours après la cession officielle du club, intervenue le 2 juillet dernier, avant de rendre son verdict. Un formalisme qui a maintenu le HAC dans l’attente, alors même que l’été sportif battait son plein. Tout cela est maintenant terminé. En rendant sa décision, la DNCG a, par la même occasion, validé le rachat du Havre par Jeff Luhnow et son fonds d’investissement.
Le HAC s’est déjà activé sur le mercato
Fort heureusement, Mathieu Bodmer et son équipe n’ont pas attendu le verdict de la DNCG pour se mettre au travail. Ces derniers jours, les gardiens Mory Diaw (32 ans, Clermont) et Lionel Mpasi-Nzau (30 ans, Rodez), les ailiers Félix Mambimbi (24 ans, Saint-Gall) et Godson Kyeremeh (25 ans, Caen) sur les ailes ainsi que le latéral gauche Thomas Delaine (33 ans, Strasbourg) se sont engagés avec les Ciel et Marine. Leurs arrivées n’ont toutefois pas été officialisées, ni même enregistrées auprès de la Ligue de Football Professionnelle, même si certaines photos publiées sur les réseaux sociaux du club ont trahi la présence de certains au centre d’entraînement de Soquence. La prolongation de contrat de Loïc Nego pourrait également suivre ces annonces. L’intéressé ayant lui-même vendu la mèche lors d’une interview donnée à M4, un média hongrois.
Si l’encadrement de la masse salariale impose une certaine prudence dans la gestion du mercato, il ne constitue pas un obstacle insurmontable. Le club reste autorisé à recruter, sous conditions, et conserve une marge de manœuvre pour se renforcer. L’ère Blue Crow démarre donc sous le signe d’une vigilance financière, mais avec une direction sportive déjà bien engagée dans la constitution d’un effectif compétitif.
Par Clément Lesage
Publié:
11 Juillet 2025 à 17h37
Le verdict est tombé : la DNCG impose un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation au Havre AC. Un léger frein pour le club doyen, fraîchement passé sous pavillon américain, mais qui n’a pas attendu la décision pour accélérer son recrutement.
Le verdict était attendu, parfois redouté. Il est enfin tombé. Ce vendredi 11 juillet 2025, Le Havre AC a officiellement reçu la décision de la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion), mettant un terme à de nombreux jours d’incertitude.
Alors que le club doyen doit reconstruire son effectif, il faudra se plier à un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation.
Le rachat est acté
Plus de deux semaines se sont écoulées depuis l’audition des dirigeants havrais, accompagnés de quatre représentants du Blue Crow Sports Group, nouvel actionnaire majoritaire du club. Un délai prolongé lié à une contrainte réglementaire : l’instance devait légalement attendre dix jours après la cession officielle du club, intervenue le 2 juillet dernier, avant de rendre son verdict. Un formalisme qui a maintenu le HAC dans l’attente, alors même que l’été sportif battait son plein. Tout cela est maintenant terminé. En rendant sa décision, la DNCG a, par la même occasion, validé le rachat du Havre par Jeff Luhnow et son fonds d’investissement.
Le HAC s’est déjà activé sur le mercato
Fort heureusement, Mathieu Bodmer et son équipe n’ont pas attendu le verdict de la DNCG pour se mettre au travail. Ces derniers jours, les gardiens Mory Diaw (32 ans, Clermont) et Lionel Mpasi-Nzau (30 ans, Rodez), les ailiers Félix Mambimbi (24 ans, Saint-Gall) et Godson Kyeremeh (25 ans, Caen) sur les ailes ainsi que le latéral gauche Thomas Delaine (33 ans, Strasbourg) se sont engagés avec les Ciel et Marine. Leurs arrivées n’ont toutefois pas été officialisées, ni même enregistrées auprès de la Ligue de Football Professionnelle, même si certaines photos publiées sur les réseaux sociaux du club ont trahi la présence de certains au centre d’entraînement de Soquence. La prolongation de contrat de Loïc Nego pourrait également suivre ces annonces. L’intéressé ayant lui-même vendu la mèche lors d’une interview donnée à M4, un média hongrois.
Si l’encadrement de la masse salariale impose une certaine prudence dans la gestion du mercato, il ne constitue pas un obstacle insurmontable. Le club reste autorisé à recruter, sous conditions, et conserve une marge de manœuvre pour se renforcer. L’ère Blue Crow démarre donc sous le signe d’une vigilance financière, mais avec une direction sportive déjà bien engagée dans la constitution d’un effectif compétitif.
Par Clément Lesage
Publié:
11 Juillet 2025 à 17h37
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.
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Football – HAC : quels sont les joueurs actuellement en stage en Bretagne ?
Didier Digard a emmené avec lui un groupe de 28 éléments pour le stage de préparation que le HAC effectue cette semaine à Arzon, en Bretagne. Voici la liste des joueurs présents.
Ils sont tous là, ou presque. Sur les 26 éléments actuellement sous contrat professionnel avec le Havre AC, 24 ont fait le voyage à Arzon, au sud de Vannes dans le Morbihan, où le HAC effectue cette semaine son stage de préparation estivale. Seuls manquent à l’appel Oualid El Hajjam et Ruben Londja, l’un n’ayant pas joué de tout l’exercice écoulé, l’autre ayant été cantonné aux équipes de jeunes.
Pour le reste, des joueurs potentiellement sur le départ comme Etienne Youte ou Abdoulaye Touré sont bien de la partie, aux côtés des cinq premières recrues (Diaw, Mpasi, Delaine, Kyeremeh, Mambimbi) et de quatre jeunes encore sous contrat de formation (Gomis, Zagadou, Oubougou, Quetant), mais aussi de Loïc Nego, dont le HAC a officialisé ce mardi 15 juillet 2025 la prolongation de contrat jusqu’en 2026.
Les Ciel et Marine ponctueront leur semaine de préparation par un match amical face au Mans (L2), samedi 19 juillet 2025 (18 h), à Vire dans le Calvados. Un duel à l’issue duquel Didier Digard offrira sa première prise de parole médiatique depuis la reprise.
Le groupe en stage à Arzon:
Gardiens : Mory Diaw, Lionel Mpasi, Paul Argney.
Défenseurs : Etienne Youte, Gautier Lloris, Arouna Sangante, Aliou Thiaré, Thomas Delaine, Yanis Zouaoui, Loïc Nego, Stephan Zagadou, Bissenty Gomis.
Milieux : Yassine Kechta, Abdoulaye Touré, Rassoul Ndiaye, Ismaïl Bouneb, Guy-Noël Zohouri, Daren Mosengo, Mokrane Bentoumi, Mathéo Bodmer, Simon Ebonog.
Attaquants : Godson Kyeremeh, Félix Mambimbi, Issa Soumaré, Elysée Logbo, Kandet Diawara, Noam Oubougou, Kenny Quetant.
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
15 Juillet 2025 à 13h30
Didier Digard a emmené avec lui un groupe de 28 éléments pour le stage de préparation que le HAC effectue cette semaine à Arzon, en Bretagne. Voici la liste des joueurs présents.
Ils sont tous là, ou presque. Sur les 26 éléments actuellement sous contrat professionnel avec le Havre AC, 24 ont fait le voyage à Arzon, au sud de Vannes dans le Morbihan, où le HAC effectue cette semaine son stage de préparation estivale. Seuls manquent à l’appel Oualid El Hajjam et Ruben Londja, l’un n’ayant pas joué de tout l’exercice écoulé, l’autre ayant été cantonné aux équipes de jeunes.
Pour le reste, des joueurs potentiellement sur le départ comme Etienne Youte ou Abdoulaye Touré sont bien de la partie, aux côtés des cinq premières recrues (Diaw, Mpasi, Delaine, Kyeremeh, Mambimbi) et de quatre jeunes encore sous contrat de formation (Gomis, Zagadou, Oubougou, Quetant), mais aussi de Loïc Nego, dont le HAC a officialisé ce mardi 15 juillet 2025 la prolongation de contrat jusqu’en 2026.
Les Ciel et Marine ponctueront leur semaine de préparation par un match amical face au Mans (L2), samedi 19 juillet 2025 (18 h), à Vire dans le Calvados. Un duel à l’issue duquel Didier Digard offrira sa première prise de parole médiatique depuis la reprise.
Le groupe en stage à Arzon:
Gardiens : Mory Diaw, Lionel Mpasi, Paul Argney.
Défenseurs : Etienne Youte, Gautier Lloris, Arouna Sangante, Aliou Thiaré, Thomas Delaine, Yanis Zouaoui, Loïc Nego, Stephan Zagadou, Bissenty Gomis.
Milieux : Yassine Kechta, Abdoulaye Touré, Rassoul Ndiaye, Ismaïl Bouneb, Guy-Noël Zohouri, Daren Mosengo, Mokrane Bentoumi, Mathéo Bodmer, Simon Ebonog.
Attaquants : Godson Kyeremeh, Félix Mambimbi, Issa Soumaré, Elysée Logbo, Kandet Diawara, Noam Oubougou, Kenny Quetant.
Par David Poisnel Paris Normandie
Publié:
15 Juillet 2025 à 13h30
On a tous deux vies. La deuxième commence lorsqu'on s'aperçoit qu'on en a qu'une.