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Mathelvin
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Football – HAC : Didier Digard, l’homme qui a résisté à toutes les tempêtes

Invité l’été dernier à s’installer sur un banc déserté par Luka Elsner, parti à Reims avant d’en être limogé, Didier Digard restera comme l’un des acteurs majeurs de cet incroyable maintien en Ligue 1. Mais il lui a fallu résister à de violents coups de vent.

Didier Digard, l’un des grands acteurs de ce maintien, un entraîneur qui a su remettre à l’endroit un groupe à la dérive jusqu’en janvier dernier

Jamais un entraîneur du HAC n’avait été conspué si rapidement, si violemment. Mais sans doute jamais un coach n’était parvenu à pousser si loin le curseur de l’incroyable, de l’impensable. À se dresser si longtemps face à la poussée de l’impossible pour emmener le HAC là où personne ne l’attendait.

Ou quand la cruauté du foot, incarnée par des supporters qui incitèrent tout un stade à réclamer la tête de Didier Digard, un soir de février et de revers face à Toulouse (1-4), un soir de jamais vu au Havre, lunaire, vient de laisser place à la beauté, quand ces mêmes fans se mirent à entonner des « Merci Digard », samedi à la Meinau. Pas rancunier, l’entraîneur havrais resta alors quelques minutes à applaudir des fidèles encore une fois exceptionnels. « Je n’ai pas de revanche à prendre. Qu’on ne m’aime pas, ça ne me dérange pas. On avait un objectif, on l’a atteint, d’une manière incroyable, c’est tout ce qui compte. »

« Moi, je suis bête et bourrin »

Oui, n’en déplaise à ses détracteurs, Didier Digard (38 ans), l’enfant de la Cavée, restera associé à l’une des saisons les plus folles de l’histoire moderne du doyen. Ponctuée d’un maintien à la dernière seconde de la dernière journée. « Je ne réalise pas, avouait-il quelques minutes après le dixième et ultime succès de la saison, lors d’une conférence de presse durant laquelle aucun de ses mots ne trahit ou ne dépassa sa pensée. Ça prendra quelques jours avant de savourer. »

Comme il lui a fallu du temps pour façonner un groupe plombé par quelques individualités mécontentes, l’été dernier, à l’idée d’en reprendre pour dix mois au HAC, pour imprégner sa touche et prouver à ceux qui moquaient sa préférence pour un 5-4 plutôt qu’un 1-0 qu’il avait finalement raison. « Il a fallu aux joueurs apprendre à me connaître. Quand on ne me connaît pas, forcément, ça pique un peu, parce que je dis tout en face. On m’est tombé dessus parce que j’ai beaucoup protégé mes joueurs. Et ils avaient à cœur de me le rendre. Je suis surtout content pour ma famille, parce que c’est elle qui a souffert au final. Moi, je suis bête et bourrin, j’ai l’habitude, je suis exposé depuis longtemps. Et je n’ai pas une tête qui plaît énormément. »

« J’accepte qu’on dise que je suis mauvais, mais… »

Comme un délit de sale gueule accolé à un technicien auquel fut longtemps reprochée une certaine passivité dans sa zone technique lorsque la tempête emportait ses joueurs, tout comme furent ardemment critiqués des choix tactiques et d’hommes lors de la phase aller. « On peut dire tout ce que l’on veut, mais surtout, que jamais on ne remette mon investissement en question. J’ai vécu des dernières semaines très compliquées d’un point de vue familial, mais personne n’a rien remarqué. J’ai tout donné. J’accepte qu’on dise que je suis mauvais, mais qu’on ne dise surtout pas que je n’aime pas ce club. »

Samedi, un point final a donc été mis à la saison de tous les contrastes, puisque dernier de la classe à domicile (11 pts), sixième à l’extérieur (23 pts). Celle de toutes les peurs aussi, car lanterne rouge au sortir des 19e et 20e journées, avec 9 et 8 pts de retard sur Reims. Mais jamais dans les bureaux la confiance qui lui fut faite au départ de Luka Elsner ne s’est fissurée. À contre-courant des deux relégués (Montpellier et Saint-Étienne) et du barragiste (Reims), le HAC a misé sur la stabilité de son staff technique. « Il n’y a pas deux clubs comme ça en France, assure l’ex-Niçois. J’ai une direction incroyable. Et à l’arrivée, par rapport à la saison dernière, on fait plus de points (34 contre 32), plus de victoires (10/7) et on marque plus de buts (40/34). Les chiffres sont là. » Eux seuls détiennent les clés de la vérité. « Et moi, conclut Digard, là, je suis complètement carbo. »

Par Benoît Donckele de Paris Normandie.
Meven
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Mathelvin
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Football – HAC : « Un joli pied de nez, et puis voilà », réagit Jean-Michel Roussier

S’il n’a pas souhaité s’exprimer dans la foulée d’un maintien acté, samedi soir à Strasbourg (3-2), Jean-Michel Roussier, président du HAC depuis le printemps 2022, a accepté, ce dimanche 18 mai 2025, de revenir sur l’extraordinaire dénouement.

Jean-Michel Roussier va désormais se pencher sur le dossier « DNCG » et un passage programmé pour le HAC au 12 juin

Annoncé mercredi en conférence de presse, aux côtés de Mathieu Bodmer, pour y aborder les dossiers chauds du proche avenir, Jean-Michel Roussier nous a fait part de son sentiment au lendemain de cet incroyable scénario écrit par les Ciel et Marine, samedi à la Meinau (3-2).

Depuis samedi soir, et une deuxième saison à la suite ponctuée d’un maintien, quel sentiment vous anime ?

« Une grande fierté, tout simplement. Après la saison qu’on a vécue, c’est un joli pied de nez, et puis voilà. »

Lorsque vous avez vu Abdoulaye Touré tenter une panenka, à la dernière seconde, pour un penalty qui allait déterminer l’avenir du HAC, n’avez-vous pas crié au fou ?

« Non, non. J’étais sûr qu’il le ferait. Il était convaincu que le gardien ne l’imaginerait capable de faire ça, surtout à cet instant du match. »

« Ma conviction était que Didier (Digard) y arriverait »

Auriez-vous osé miser sur un maintien, sans même avoir à passer par l’exercice du barrage ?

« On savait que c’était possible. Mais on savait aussi que tout était possible. En tout cas, depuis des mois, je n’avais aucun doute sur le fait qu’on pouvait le faire. Ma conviction était que Didier (Digard) y arriverait. »

À ce propos, lorsque vous regardez la « charrette » et le barragiste, soit trois clubs qui ont changé de coach en cours de route…

« (il coupe) Oui, mais pour moi ça ne faisait pas de doute, même quand il y a eu des soirées trop chaudes à Océane. C’est peut-être mon expérience qui m’a permis de maintenir la confiance que j’ai en Didier. »

Aviez-vous déjà vécu, lors de votre longue carrière de dirigeant, une saison aussi intense, aussi riche en émotions si diverses ?

« Elles ont toutes quelque chose de particulier. J’ai vécu une montée avec Marseille, avec le HAC. Maintenant, dans les difficultés qui sont les nôtres, c’est vrai que les résultats d’aujourd’hui et de la saison dernière ont une saveur à part. »

Comment expliquez-vous le fait que le HAC ait su déjouer tous les pronostics lors des trois dernières saisons ?

« Quelqu’un m’a dit que c’était le karma. Moi, je n’en sais rien. C’est peut-être le climat qu’on a su instaurer au club. Il y a une grosse unité dans ce club. Les joueurs savent qu’on se bat, et tout le monde s’est mis au diapason. »

Dites-nous, avez-vous reçu un message de félicitations de la part de Laurent Nicollin, le président de Montpellier, et de Jean-Pierre Caillot, celui de Reims ?

« De Laurent (Nicollin), oui. Mais pas de Caillot. Je n’en attendais pas de lui de toute façon. »

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – Ligue 1 : le HAC passera-t-il sous pavillon de la multipropriété ?

En quête d’un repreneur depuis des mois, voire des années, Vincent Volpe, l’actuel propriétaire du HAC, a engagé des discussions avec le groupe américain Blue Crow, déjà actionnaire majoritaire de plusieurs clubs. Le point en ce lundi 19 mai 2025.

Dans le cadre de la vente du HAC, Vincent Volpe est-il sur le point de trouver un accord avec les Américains de Blue Crow

L’information est venue droit d’Espagne, couchée dans les colonnes du quotidien sportif As. Et celle-ci met en lumière des négociations entre le HAC, et plus précisément Vincent Volpe, et Blue Crow, dont le siège est basé à Houston. Cette ville du Texas où réside une partie de l’année celui qui a succédé à Jean-Pierre Louvel il y a maintenant dix ans.

Selon la rumeur, les tractations tourneraient autour d’une somme avoisinant les 15 M€. Un chiffre actuellement impossible à vérifier, et donc à confirmer. Ce qui est en revanche certain, c’est le fait que Vincent Volpe aurait sur son bureau d’autres dossiers susceptibles de l’intéresser.

Déjà quatre clubs achetés

En cas d’accord trouvé avec Blue Crow, groupe qui met en exergue son expérience en matière d’exploitation et de conseil financier, le Havre AC passerait donc sous pavillon de la multipropriété. Les Américains exposent en effet déjà quatre clubs dans leur portefeuille. À savoir Leganès, à la lutte pour son maintien en Liga (Esp), Cancún FC, club de D2 mexicaine fondé en 2020 seulement, mais aussi le MFK Vyskov, en lice pour accéder en L1 tchèque, et enfin l’Elite Falcons FC (Dubaï), écurie de D2.

Le HAC étirera-t-il cette liste ? Dans l’idée, et afin de permettre au Havre AC de disposer de moyens supplémentaires dès le coup d’envoi de la saison 2025-26, Vincent Volpe, aujourd’hui impatient à l’idée de passer le relais, aimerait classer ce dossier avant la fin du mois de juin. Mais encore une fois, en l’état, difficile de savoir si un « deal » est sur le point d’être acté.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Abdoulaye Touré, auteur du but du maintien, est-il toujours lié aux Ciel et Marine ?

À l’évocation de son nom et de son incroyable geste, les frissons nous gagneront tous durant de nombreuses années. Mais la Panenka salvatrice, signée samedi 17 mai 2025 à Strasbourg (3-2), restera-t-elle comme l’ultime geste de classe offert par Abdoulaye Touré au peuple ciel et marine ? Pas si sûr...

Abdoulaye Touré pourrait de nouveau être l’un des hommes forts du HAC en 2025-26

Cette image, ce geste. Ce but ! En boucle, il repassera, dans la légende du HAC, il restera. Une Panenka tentée et réussie à la toute dernière seconde de l’ultime journée, pour un maintien offert, validé. Une audace poussée à son paroxysme.

À Strasbourg, « Abdou » a fait du « Zizou », Touré s’est invité dans la cour des très grands du club doyen. À raison, nombreux sont ceux à faire le parallèle entre ce penalty et cette réalisation de Pascal Pain qui propulsa les Ciel et Marine en D1, un soir de mai 1985 et de succès aux dépens de Mulhouse.

Mais deux jours après le grand soir de la Meinau, la question est de savoir si Abdoulaye Touré (31 ans), arrivé du Genoa (Italie) à l’été 2023, se prépare à croquer une troisième saison de rang sous le maillot du Havre AC. Ou s’il tentera de surfer sur cet exercice 2024-25 pour explorer de nouveaux horizons. Parce que force est de reconnaître que l’ancien capitaine du FC Nantes, en difficulté lors de son expérience italienne et prêté en Turquie (Karagümrük), vient de ponctuer dix mois de très haute qualité.

Une option liée au maintien ?

Très certainement a-t-il été, au même titre que Gautier Lloris, le Havrais le plus régulier, le plus performant. Le plus efficace surtout, puisque sacré meilleur buteur maison, avec dix réalisations au compteur (dont 9 penalties). Annoncé en fin de contrat, l’international guinéen (16 sélections) laissera-t-il ce bilan et sa dernière inspiration pour souvenirs de son passage sur les bords de la Manche ? Peut-être pas.

Le vice-capitaine dispose en effet d’une option. Liée au maintien ? Eh bien non. À la signature de son contrat de deux ans, Touré a en effet validé une option automatique d’un an associée à un certain nombre de matches joués sur les deux saisons. Il en a disputé 28 en 2024-25, 30 en 2023-24. Quota atteint, et même dépassé selon Mathieu Bodmer. Contractuellement, le Franco-Guinéen reste donc lié au HAC jusqu’en juin 2026.

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Au HAC, le chantier commence, avec Mohamed El Kharraze, directeur sportif adjoint
(émission radio Ici Normandie, interview d'El Kharraze)


https://www.radiofrance.fr/francebleu/p ... nt-1482448
Mathelvin
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Les mecs ont été fantastiques », applaudit Mathieu Bodmer, le directeur sportif havrais

Retour en compagnie de Mathieu Bodmer, ce lundi 19 mai 2025, sur l’incroyable maintien du Havre AC en Ligue 1. Un directeur sportif qui évoque également le proche avenir du doyen des clubs français.

Mathieu Bodmer sait que l’attend un immense chantier, avec, à sa disposition, toujours moins de moyens financiers

Entretien avec Mathieu Bodmer, un directeur sportif bien évidemment déjà tourné vers le proche avenir du HAC.

Cette dernière séance, samedi à Strasbourg, comment l’avez-vous vécue ?

« Franchement, j’étais assez confiant, même s’il a fallu attendre la dernière seconde. Mais c’était peut-être écrit. C’est l’histoire de ce club, il faut souffrir jusqu’au bout. »

Aviez-vous déjà eu l’occasion de côtoyer un groupe guidé par un tel état d’esprit ?

« Les mecs ont été fantastiques, c’est vrai. Il y a peut-être moins de talent qu’ailleurs, peut-être aussi qu’on s’est trompés sur certains joueurs, mais là où on a eu tout bon, c’est sur les qualités humaines. Quand des mecs acceptent de venir pour trois francs six sous, d’autres en prêt, sans option d’achat, et qui savent qu’ils vont repartir au bout de quinze matches, tout ça pour rejoindre une équipe qui n’avait que treize points le 27 janvier, et que tu les vois se battre à ce point, oui, c’est fantastique. Quand tu ajoutes à ça tous les joueurs qui sont en fin de contrat et qui ont mouillé le maillot comme s’il leur restait encore cinq ans à donner au club, oui, c’est fantastique. »

« C’est un apprentissage à vitesse fois dix »

Mais comment cette équipe, si faible, si neutre, si fragile lors de la phase aller, a-t-elle pu, par la suite, dévoiler de telles qualités ?

« Déjà, les gars qui sont arrivés cet hiver ont apporté un peu de fraîcheur, de professionnalisme, d’expérience aussi. Ensuite, tout le monde a compris que le club passait avant les intérêts personnels. À ce sujet, il ne faudra pas oublier non plus que certains sont partis en janvier afin d’aider le club financièrement. Je parle d’Opéri (Istanbul Basaksehir, Turquie) et de Ngoura (Cercle Bruges, Belgique). »

Ce maintien, acquis sans que le club n’ait pu dépenser le moindre euro lors des deux derniers mercatos, ne rend-il pas encore plus gratifiant le rôle de directeur sportif que vous assumez depuis seulement trois ans ?

« Gratifiant, ce n’est pas le mot. En tout cas, c’est un apprentissage à vitesse fois dix. Il y a de belles émotions, mais ce n’est pas toujours simple, il faut bricoler, faire des calculs entre le mec qui sort et celui qui rentre, sachant que lorsqu’un joueur sort, il faut en payer trois avec le même salaire. Mais ce n’est pas grave. »

Pas grave, certes. Mais pas lassant ?

« C’est sûr que ce serait mieux si j’avais 50 M€ à dépenser. Mais peut-être qu’on ferait des bêtises aussi, qu’on s’endormirait un peu. Là, on n’a pas le choix, on est juste partout. »

Et cela devrait se compliquer un peu plus encore…

« Oui. En l’état, tant qu’on ne connaît pas le montant des droits TV, il est clair qu’on aura encore moins d’argent que cette saison. Et avec tous les joueurs qui arrivent en fin de contrat, on ne va pas vendre pour 50 M€ cet été. »

« Mwanga et Diawara seront nos meilleurs VRP »

Néanmoins, il va falloir reconstruire un groupe…

« Oui, et continuer à développer le centre de formation. C’est un chantier important, mais excitant. »

Le fait que le HAC ait su déjouer tous les pronostics lors des trois précédentes saisons peut-il être un atout dans la quête de nouveaux joueurs ?

« Mais c’est déjà un atout. Ça prouve que le projet est cohérent. S’il ne l’était pas, il n’y a pas un mec qui mettrait les pieds ici. Diawara (Lyon) et Mwanga (Strasbourg) n’auraient jamais accepté d’être prêtés, Hassan et Ballo-Touré n’auraient jamais signé au tarif qu’on leur a proposé. »

Conserver Junior Mwanga, est-ce envisageable ?

« Il a été acheté 10 M€ (NDLR : de Bordeaux à Strasbourg). Voilà la réalité économique. Il appartient à un club, ce club va vouloir le vendre ou le faire jouer. Idem pour Diawara. Maintenant, ça ne veut pas dire que Junior (Mwanga) ne sera pas là la saison prochaine. Mais une chose est certaine, Mwanga et Diawara ont kiffé leur passage au club. Ce seront nos meilleurs VRP. »

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : vers une prolongation de contrat pour Didier Digard

Interrogé en conférence de presse ce mercredi 21 mai 2025 sur le futur de son entraîneur, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, a assuré que la volonté du club doyen était de proposer une prolongation de contrat à Didier Digard.

Lorsqu’on lui demande si une prolongation de Didier Digard, en fin de contrat en 2026, est dans les tuyaux, Jean-Michel Roussier ne cache pas ses intentions. « Elle est largement envisagée, assure le président du HAC. Les discussions n’ont pas encore commencé. Didier a des problèmes d’ordre privé à gérer durant l’été mais on se verra avant la reprise. Je ne le connaissais pas personnellement avant son arrivée au club mais nous avons bâti une relation de confiance. Lui proposer une prolongation est une évidence. »

Victime d’un « délit de sale gueule »

Une belle revanche tant jamais un entraîneur du HAC n’avait autant cristallisé les tensions. Nommé l’été dernier pour prendre la relève de Luka Elsner, Didier Digard n’a jamais cédé et, finalement, est parvenu à maintenir le club doyen en Ligue 1. Pourtant, nombreux étaient les supporters à vouloir la tête de leur coach après quelques mois de compétition. « L’un des plus grands éléments de satisfaction de cette saison est d’avoir toujours maintenu notre confiance à Didier, poursuit Jean-Michel Roussier. D’autant plus que les trois clubs qui terminent derrière nous ont fait le choix de changer leur entraîneur en cours de saison. Je n’oublierais jamais le match contre Toulouse, les propos qui ont été tenus. Le club a touché le fond ce jour-là. Didier a été victime d’un délit de sale gueule. C’était inacceptable. »

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : le tacle glissé de Jean-Michel Roussier sur le niveau de la Ligue 1

En conférence de presse, ce mercredi 21 mai 2025 au Stade Océane, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, n’a pas mâché ses mots quant au niveau actuel de la Ligue 1. Financièrement parlant, notamment.

Jean-Michel Roussier, l’affirme : la Ligue 1 est devenue un championnat mineur

Entre autres sujets balayés, face à la presse et aux côtés de Mathieu Bodmer, Jean-Michel Roussier, aux commandes du HAC depuis juin 2022, a tenu à mettre l’accent sur la position de la Ligue 1 dans la hiérarchie du football européen.

Et son constat, au sujet d’un championnat que de nombreux acteurs et observateurs aiment à placer au sein du Top 5 continental, n’est autre que la triste réalité du moment. « Il va falloir que vous aussi (NDLR : les médias), vous changiez votre doctrine. On est aujourd’hui un championnat mineur, constate Roussier. Ne vous trompez pas. On est un tout petit championnat. »

« La Ligue nous a emmenés dans un championnat mineur »

Donc, loin derrière l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. Et ce, même si le PSG, club-État, dispose d’une place réservée à la table des plus grands d’Europe. « Mais mettons ça de côté, coupe « JMR ». Si on juge de la qualité d’un championnat à l’aune des droits TV et de l’intérêt qu’il génère, on est quoi nous ? Labrune disait qu’on n’était pas la Slovénie. Mais oui, on l’est ! On est en dessous du Portugal, en dessous des Pays-Bas. Et ce, parce que la Ligue nous a emmenés dans un championnat mineur. Je ne règle pas de comptes personnels, je fais juste un constat. Nous, on va prévoir 5M€ de droits TV pour le prochain budget, mais on n’est même pas sûrs de les avoir. Les Portugais, les Néerlandais, eux, sont sûrs de les toucher. Voilà. »

Rappelons qu’en 2023-24, le Havre AC avait perçu 18 M€ de droits TV. En 2024-25, la somme ne dépassera pas les 9 M€. Et en l’état, la prochaine répartition n’offrira peut-être même pas 5 M€ au club doyen. Une chute des droits qui concerne bien évidemment toutes les écuries de Ligue 1. « Alors arrêtons de dire qu’on fait partie du « Big Five », en finit Roussier sur le sujet. Nous (au HAC), on n’a même pas les moyens dont disposent les clubs de D2 allemande. Et je ne vous parle même pas de la Championship (Ang, L2). »

Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC. Homophobie, quel futur pour Ahmed Hassan ?

L’Égyptien Ahmed Hassan est dans la tourmente. Lors de son entrée en jeu face à Strasbourg, le joueur havrais a masqué un badge destiné à lutter contre l’homophobie sur son maillot. Des sanctions sont attendues. Avant un départ du HAC ?

Sur ses réseaux sociaux, Ahmed Hassan avait invoqué des « convictions personnelles et religieuses » pour expliquer son geste

Ce samedi 17 mai 2025, la Ligue de football professionnel (LFP) avait choisi la dernière journée de Ligue 1 pour organiser sa campagne annuelle de lutte contre l’homophobie.

À l’instar de celle menée contre le racisme en mars dernier. Ainsi, les joueurs de Ligue 1 et de Ligue 2 ont été amenés à porter un badge « Homophobie Football » aux couleurs arc-en-ciel où le mot homophobie est barré sur leur maillot respectif. Si la grande majorité a joué le jeu, certains ont refusé de s’associer à la cause.

« On ne valide évidemment pas son geste »

Le Nantais Mostafa Mohamed a refusé de jouer alors que son équipe disputait un match décisif pour son maintien tandis que le Lyonnais Nemanja Matic et le Havrais Ahmed Hassan ont caché le badge de la discorde à l’aide d’un scotch. « On a reçu une demande d’explication de la part de la commission des compétitions qui transmettra ensuite à la commission de discipline de la LFP, rapporte Jean-Michel Roussier, le président du HAC. On ne valide évidemment pas son geste. Pour autant, je constate qu’Ahmed Hassan était sur le banc et que sa tenue a été inspectée par le quatrième arbitre avant son entrée en jeu. Il y avait même deux délégués dans un périmètre de 25 m2 mais personne ne lui a dit d’enlever ce scotch de son maillot. Est-ce que je condamne son geste ? La réponse est oui. Est-ce que cela aurait pu être évité ? La réponse est oui, bien sûr. »

Des sanctions ?

Alors quelles sanctions pour Ahmed Hassan ? D’abord, le buteur égyptien pourrait être privé de sa prime d’éthique, un montant intégré au salaire mensuel d’un joueur que ce dernier ne touche pas s’il enfreint une règle posée par le club, par le HAC. Cette saison, quatre joueurs de l’effectif ont déjà été privés de cette prime pour des raisons diverses. Pour autant, le club doyen refuse de dire s’il a sanctionné Hassan. Ensuite, l’ancien de Braga pourrait écoper de plusieurs matchs de suspension par la commission de discipline de la LFP. Reste à savoir s’il les purgera sous le maillot du HAC, Hassan étant en fin de contrat. « C’est la grande question… Je ne sais pas. On verra. », balaye Jean-Michel Roussier.

Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Digard, rachat, finances et futur effectif, les vérités de Roussier et Bodmer

Quatre jours après l’incroyable dénouement de la saison, Jean-Michel Roussier, le président du HAC, et Mathieu Bodmer, le directeur sportif, ont fait ce mercredi 21 mai 2025 le bilan des dix mois écoulés, aussi rudes qu’intenses, et évoqué les perspectives.

Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer ont effectué le bilan de l’exercice écoulé et évoqué l’avenir, cette troisième saison de rang en Ligue 1

Jean-Michel Roussier, le président du HAC, et Mathieu Bodmer, le directeur sportif ont balayé tous les sujets, au présent comme au futur, sans pour autant se risquer à la moindre annonce forte.

Vers une prolongation pour Didier Digard

Lorsqu’on lui demande si une prolongation de Didier Digard, en fin de contrat en 2026, est dans les tuyaux, Jean-Michel Roussier ne cache pas ses intentions. « Elle est largement envisagée, assure le président du HAC. Les discussions n’ont pas encore commencé. Didier a des problèmes d’ordre privé à gérer durant l’été mais on se verra avant la reprise. Je ne le connaissais pas personnellement avant son arrivée au club mais nous avons bâti une relation de confiance. Lui proposer une prolongation est une évidence. »

Une belle revanche tant jamais un entraîneur du HAC n’avait autant cristallisé les tensions. Nommé l’été dernier pour prendre la relève de Luka Elsner, Didier Digard n’a jamais cédé et, finalement, est parvenu à maintenir le club doyen en Ligue 1. Pourtant, nombreux étaient les supporters à vouloir la tête de leur coach après quelques mois de compétition. « L’un des plus grands éléments de satisfaction de cette saison est d’avoir toujours maintenu notre confiance à Didier, poursuit Jean-Michel Roussier. D’autant plus que les trois clubs qui terminent derrière nous ont fait le choix de changer leur entraîneur en cours de saison. Je n’oublierais jamais le match contre Toulouse, les propos qui ont été tenus. Le club a touché le fond ce jour-là. Didier a été victime d’un délit de sale gueule. C’était inacceptable. »

Des finances toujours plus exsangues…

35 M€ de budget au coup d’envoi de la saison 2023-2024. 29 M€ l’été dernier. Et… peut-être à peine 25 M€ pour couvrir la saison à venir. Alors qu’une présence en Ligue 1 a toujours assuré à ses acteurs des revenus en hausse, depuis un an, la tendance s’est sensiblement inversée. Et ce, en raison de la chute des droits TV, de l’ordre de 18 M€ il y a deux ans pour le Havre AC, aujourd’hui estimés à 5 M€, au mieux. « Vous vous rendez compte de l’écart, souffle le président Roussier. Il y a également un trou à combler (NDLR : de l’ordre de 15 M€) (…) Oui, le HAC est une entreprise qui perd de l’argent, mais cette année, on a réussi l’incroyable exploit de ne jamais être en retard sur les salaires. En revanche, et je m’en excuse auprès d’eux, on est en retard, de quelques mois, vis-à-vis de nos fournisseurs. Mais à ma connaissance, même le PSG ne paie pas tous ses fournisseurs en temps et en heure.

… et un effectif à reconstruire

« On ne va pas mentir, ni vendre du rêve », lâche d’emblée Mathieu Bodmer, « DS » d’un club au sein duquel quinze joueurs arrivent au terme de leur contrat. « Il y a des discussions avec certains joueurs (NDLR : dans le cadre d’une prolongation), mais il faut leur faire comprendre que le contexte est différent et que, pour repartir chez nous, il leur faudra diviser leur salaire par deux ou par trois. Pour Josué (Casimir), comme pour d’autres (Gorgelin notamment), on discute, il y a de bons espoirs, mais il n’y a encore rien d’acté. Pour le recrutement, oui, ça va être compliqué. Ça empêche même de dormir un peu. Malheureusement, ou heureusement, on a l’habitude. Quand on est arrivés (en 2022), il n’y avait que treize joueurs et il fallait faire un effectif pour monter. Il n’a pas fallu se tromper, sachant qu’il n’y avait déjà pas beaucoup de moyens. Là, ça fait des semaines que Julien (Momont) et Momo (El Kharraze) travaillent sur le recrutement. On va essayer de trouver des meilleurs joueurs que cette année, mais là où on ne devra pas se tromper, c’est sur l’état d’esprit. On veut des joueurs prêts à mourir sur le terrain pour le HAC. » Dans le sens des départs, « et comme dans tous les clubs », dit Bodmer, tout le monde est à vendre.

Quid du rachat ?

On ne pouvait pas quitter cette conférence de presse de fin de saison sans évoquer les rumeurs de rachat qui entourent le club doyen ces derniers jours. La dernière faisait état d’un fort intérêt du groupe américain Blue Crow. « En l’état, cela reste des rumeurs. Il y a Blue Crow mais il y en a d’autres, fait valoir Jean-Michel Roussier. Est-ce que cela impacte notre mode de fonctionnement actuellement ? Non. Aujourd’hui, tout est de la fiction. »

En cas de rachat par Blue Crow, le HAC passerait sous le pavillon de la multipropriété, les Américains possédant déjà Leganès (Espagne), Cancún FC (Mexique) MFK Vyskov (Tchéquie) et l’Elite Falcons FC (Dubaï). « Le HAC ne doit être la succursale de personne, lâche Bodmer avec un sourire en coin. On peut avoir des clubs autour de nous, discuter avec eux mais le HAC reste le HAC. » Cela a le mérite d’être clair.

Par Clément Lesage et Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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