Football – HAC : Arouna Sangante, de héros au fiasco, les notes des Havrais
Découvrez les notes des Ciel et Marine après la défaite (1-3) du HAC contre l’Olympique de Marseille ce samedi 10 mai 2025. Une rencontre durant laquelle Arouna Sangante aura offert deux buts aux visiteurs.
Arouna Sangante est passé à côté de son match...
Gorgelin (6) : son match a commencé de façon bien heureuse. Devancé par un centre à ras-de-terre de Greenwood, Gorgelin voit Rowe dévier, bien involontairement, une frappe de Gouiri qui semblait aller au fond de ses filets (2e). Quelques minutes plus tard, il voit une tête de Rabiot s’écraser sur sa transversale (10e). Le portier du HAC sort une superbe parade sur une frappe enroulée de Greenwood (29e) et bloque une frappe puissante de Rabiot (38e). Il finit par craquer en perdant son un-contre-un face à Gouiri (56e) et se fait transpercer sur la frappe puissante de Greenwood (86e).
Nego (3) : face à la rapidité et la vivacité de Rowe, il a décidé de défendre dur sur l’homme. Il commet des fautes évitables dès les premières minutes et échappe de peu à l’avertissement peu avant le premier quart d’heure. Il se fait mystifier, avec Mwanga, par Rowe (38e) mais parvient à stopper la progression de l’ailier marseillais à plusieurs reprises. Il écope finalement d’un carton jaune dès le retour des vestiaires (48e) après un tacle sévère sur Rowe. L’international hongrois a l’occasion d’égaliser dans les arrêts de jeu mais sa frappe s’envole alors que le but marseillais est vide (90e).
Youte (5) : Gautier Lloris encore trop juste pour débuter la rencontre, c’est Etienne Youte qui a accompagné Arouna Sangante en charnière. Sa première mi-temps est de qualité. Rarement mis en difficulté, à l’image d’un un-contre-un parfaitement négocié face à Gouiri dans sa surface (18e), il est le défenseur le plus serein. Il contre une frappe dangereuse de Rowe (35e) et intervient in extremis sur un centre rasant (48e) de l’Anglais.
Sangante (1) : héros de la victoire arrachée contre Auxerre le week-end dernier, Sangante est passé à côté de sa rencontre. Il se manque sur un débordement de Greenwood et se retrouve dominé dans le jeu aérien par Rabiot (10e). Pour ne rien arranger, on l’a senti assez fébrile à la relance. Fébrilité que l’on retrouve sur l’ouverture du score marseillaise. Sur une longue passe en profondeur d’Hojbjerg, le Sénégalais se déchire et permet à Gouiri de filer au but (56e). Il conclut son match en offrant le troisième but marseillais (90+9e).
Ballo-Touré (4) : il avait face à lui un sacré client. Comme attendu, Greenwood lui a mené la vie dure. L’attaquant marseillais étant à l’origine ou à la conclusion de la plupart des grosses occasions marseillaises (3e, 10e, 30e). Au retour des vestiaires, il est bien placé pour contrer une frappe de Rabiot au point de penalty (54e). Il est remplacé par Pembele (63e) après l’interruption de la rencontre.
Mwanga (4) : en difficulté face au pressing marseillais, il perd deux ballons qui auraient pu coûter cher à son équipe. Le premier termine au fond des filets de Gorgelin mais le but de Gouiri est refusé pour une position de hors-jeu (20e). Sur le deuxième, il faut une belle horizontale de Gorgelin pour empêcher Greenwood d’ouvrir le score (29e). Pas vraiment dans son assiette, il prend deux vents par Rowe (38e, 49e). L’interruption de la rencontre lui est bénéfique. À la suite de celle-ci, il délivre un amour de ballon en profondeur pour Casimir sur l’égalisation (66e). Le joueur prêté par Strasbourg a une énorme occasion d’égaliser mais il se heurte à un retour de Cornélius (90e).
Touré (3) : du bon et surtout du moins bon. Face à la pression du milieu marseillais, Touré a montré des lacunes dans l’utilisation du ballon. Sur le premier but marseillais, il ne vient pas presser Hojbjerg qui a tout le temps pour adresser un bon ballon en profondeur pour Gouiri (56e). En plus de son rôle au milieu de terrain, l’international guinéen est venu s’adresser aux supporters pour tenter de calmer les choses après l’interruption de la rencontre.
Kechta (6) : son match aller avait été un calvaire. Son match retour a été de bien meilleure qualité. Dans la lignée de ses dernières sorties. Ses jaillissements permettent au HAC de se procurer ses premières situations. Sur le plan défensif, il n’hésite pas à donner un coup de main à Nego en revenant défendre sur Rowe ou Garcia. Il est remplacé par Diawara (90e).
Casimir (6) : son début de match est pétillant. Il se procure la première occasion havraise mais sa frappe sèche est déviée par Cornélius (5e). Même s’il manque, comme à son habitude, de justesse par certains moments, Casimir gêne l’arrière-garde marseillaise par ses courses. Lancé en profondeur, il délivre un bon centre à ras-de-terre sur l’égalisation de Soumaré (66e).
Soumaré (6) : assez discret dans le jeu, son activité permet toutefois à son bloc équipe de remonter à plusieurs reprises. Murillo, le latéral marseillais, étant en difficulté face à sa dimension physique. Pour preuve, il devance son vis-à-vis pour tacler un centre de Casimir au fond des filets marseillais (66e). Soumaré a même l’occasion d’inscrire un doublé mais il s’emmène mal le ballon. Il offre un ballon de but à Mwanga (90e).
Ayew (4) : il n’a pas eu beaucoup de ballons à se mettre sous la dent mais a bonifié ceux qu’il a pu toucher. Ayew a souvent pris l’ascendant sur Balerdi avec son jeu dos au but. Grattant, par la même occasion, quelques coup-francs. Il est remplacé par Zouaoui (82e) et s’offre au passage un tour d’honneur pour ce qui pourrait être son dernier match au Stade Océane.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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Football. Maintien, barrage, relégation : quels scénarios possibles pour le HAC lors de l’ultime journée ?
Défait samedi 10 mai 2025 par l’Olympique de Marseille (1-3), le HAC jouera sa survie en Ligue 1 lors de l’ultime journée et un déplacement à Strasbourg. Maintien, barrage, relégation : tout y sera possible. On fait le point sur les différents scénarios.
Les Ciel et Marine sont encore susceptibles de terminer au 14e, 15e, 16e ou 17e rang de Ligue 1
Toujours 16e et barragiste avec 31 points et -32 de différence de buts, après sa défaite samedi 10 mai 2025 contre Marseille (1-3), le HAC ne compte désormais plus qu’une unité d’avance sur Saint-Etienne (17e, 30 pts, -37) et accuse deux longueurs de retard sur Nantes (15e, 33 pts, -16) et Reims (14e, 33 pts, -13).
Le maintien se jouera donc entre ces quatre formations lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1, programmée le samedi 17 mai 2025 à 21 heures. Compte tenu de la différence de buts très favorable à Nantes et Reims, voici les scénarios envisageables pour le club doyen.
Le HAC sera maintenu en Ligue 1 si…
Il s’impose à Strasbourg (6e) et que Reims s’incline à Lille (5e) ou que Nantes perd chez lui face à Montpellier (18e).
Le HAC sera barragiste si…
Il s’impose à Strasbourg et que Reims et Nantes ne perdent pas de leur côté.
Il fait match nul à Strasbourg et que Saint-Etienne ne gagne pas chez lui contre Toulouse (12e).
Il perd à Strasbourg par moins de six buts d’écart et Saint-Etienne fait match nul contre Toulouse.
Il perd à Strasbourg (sur n’importe quel score) et Saint-Etienne s’incline chez lui contre Toulouse.
Le HAC sera relégué en Ligue 2 si…
Il perd à Strasbourg et que Saint-Etienne bat Toulouse.
Il perd à Strasbourg par au moins six buts d’écart et Saint-Etienne fait mal nul contre Toulouse.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Défait samedi 10 mai 2025 par l’Olympique de Marseille (1-3), le HAC jouera sa survie en Ligue 1 lors de l’ultime journée et un déplacement à Strasbourg. Maintien, barrage, relégation : tout y sera possible. On fait le point sur les différents scénarios.
Les Ciel et Marine sont encore susceptibles de terminer au 14e, 15e, 16e ou 17e rang de Ligue 1
Toujours 16e et barragiste avec 31 points et -32 de différence de buts, après sa défaite samedi 10 mai 2025 contre Marseille (1-3), le HAC ne compte désormais plus qu’une unité d’avance sur Saint-Etienne (17e, 30 pts, -37) et accuse deux longueurs de retard sur Nantes (15e, 33 pts, -16) et Reims (14e, 33 pts, -13).
Le maintien se jouera donc entre ces quatre formations lors de la 34e et dernière journée de Ligue 1, programmée le samedi 17 mai 2025 à 21 heures. Compte tenu de la différence de buts très favorable à Nantes et Reims, voici les scénarios envisageables pour le club doyen.
Le HAC sera maintenu en Ligue 1 si…
Il s’impose à Strasbourg (6e) et que Reims s’incline à Lille (5e) ou que Nantes perd chez lui face à Montpellier (18e).
Le HAC sera barragiste si…
Il s’impose à Strasbourg et que Reims et Nantes ne perdent pas de leur côté.
Il fait match nul à Strasbourg et que Saint-Etienne ne gagne pas chez lui contre Toulouse (12e).
Il perd à Strasbourg par moins de six buts d’écart et Saint-Etienne fait match nul contre Toulouse.
Il perd à Strasbourg (sur n’importe quel score) et Saint-Etienne s’incline chez lui contre Toulouse.
Le HAC sera relégué en Ligue 2 si…
Il perd à Strasbourg et que Saint-Etienne bat Toulouse.
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Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football - HAC. Échauffourée, terrain envahi : les minutes où tout a failli basculer au Stade Océane
Malmenés pendant un peu plus d’une heure de jeu sur leur pelouse, les Ciel et Marine ont bien failli renverser l’Olympique de Marseille après les graves incidents qui se sont produits dans les travées du Stade Océane.
André Ayew et Abdoulaye Touré ont tenté de calmer les tensions en tribunes
On jouait alors depuis un peu plus d’une heure ce samedi 10 mai 2025. Quelques minutes auparavant, l’Olympique de Marseille venait d’ouvrir le score. Après avoir touché la barre transversale (10e) ou s’être heurtés à des parades de Mathieu Gorgelin (30e), les Phocéens trouvaient la faille.
Lancé en profondeur par Pierre-Emile Hojbjerg, Amine Gouiri profitait d’une intervention ratée d’Arouna Sangante pour aller inscrire le premier but de la rencontre (0-1, 56e). Le parcage rempli de 1 000 supporters visiteurs pouvait exulter. Les milliers d’autres fans répartis un peu partout dans le Stade Océane aussi. Tout heureux, ces derniers en profitent pour lancer leur célèbre chant « Aux armes » et certains situés près du kop havrais commencent à chambrer les ultras ciel et marine à renfort d’insultes et doigts d’honneur. La réaction ne se fait malheureusement pas attendre.
Une petite fille en pleurs dans les bras de Quentin Merlin
Rapidement, une dizaine d’ultras, parfois encagoulés, forcent une barrière pour accéder à l’un des virages où sont assises de nombreuses familles. Le personnel chargé d’assurer la sécurité dans l’enceinte est débordé. Pour tenter de fuir ce début d’échauffourée, de nombreux spectateurs n’ont pas d’autres choix que de fuir sur la pelouse. Là où les remplaçants marseillais s’échauffaient. Surpris par ce mouvement de panique, Quentin Merlin, latéral gauche de l’OM, se retrouve avec une jeune fille en pleurs dans les bras. Dans la foulée, Willy Delajod, l’arbitre de la rencontre, décide d’interrompre le match et de renvoyer les acteurs aux vestiaires. Pour tenter de calmer tout le monde, Abdoulaye Touré et André Ayew se rendent devant la tribune kop. De son côté, Jerrely Rousseau, speaker et attaché de presse du HAC, tend son micro à Mehdi Dupuis, l’un des capos des Barbarians Havrais. « Il faut que tout le monde revienne dans sa tribune si on veut que le match reprenne, s’exclame-t-il. On arrête tout ça. Je ne veux plus d’échauffourées, plus de violences. On est là pour Le Havre, pas pour les Marseillais. »
Les Marseillais reviennent « comme s’ils allaient promener leur chien »
Finalement, après 35 longues minutes d’attente, les deux équipes font leur retour sur le carré vert. Et la tendance va totalement s’inverser. Incapables de cadrer la moindre frappe durant la première heure de jeu, les Ciel et Marine vont afficher de bien meilleures intentions. Face à des Marseillais revenus « tranquilles comme s’ils allaient promener leur chien » selon les propres dires de leur entraîneur Roberto De Zerbi, le HAC va égaliser sur sa première frappe cadrée. Lancé par Junior Mwanga en profondeur, Josué Casimir centre à ras de terre pour Issa Soumaré. L’ailier gauche se jette et parvient à devancer Amir Murillo et Gerónimo Rulli afin de pousser le cuir au fond des filets du portier argentin (1-1, 66e). Contre toute attente, les Havrais sont de retour dans le match. « On ne se cache rien, explique Didier Digard. Quand il y a eu l’interruption, on a pris le temps de regarder les résultats de nos rivaux dans la course au maintien. Une fois que l’on avait fait le point, le maître mot était de tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin du match. »
Malheureusement, les regrets ne sont pas venus du visage affiché sur le terrain mais du scénario de la fin de rencontre. Tout près de marquer un deuxième but par Pembele (71e, 90e+5) Mwanga (90e) ou Soumaré (90e+7), le HAC s’incline finalement suite à des réalisations de Greenwood (85e) et de Gouiri (90e+9). L’épilogue cruel d’une soirée aussi chaotique en tribunes que sur le terrain.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Malmenés pendant un peu plus d’une heure de jeu sur leur pelouse, les Ciel et Marine ont bien failli renverser l’Olympique de Marseille après les graves incidents qui se sont produits dans les travées du Stade Océane.
André Ayew et Abdoulaye Touré ont tenté de calmer les tensions en tribunes
On jouait alors depuis un peu plus d’une heure ce samedi 10 mai 2025. Quelques minutes auparavant, l’Olympique de Marseille venait d’ouvrir le score. Après avoir touché la barre transversale (10e) ou s’être heurtés à des parades de Mathieu Gorgelin (30e), les Phocéens trouvaient la faille.
Lancé en profondeur par Pierre-Emile Hojbjerg, Amine Gouiri profitait d’une intervention ratée d’Arouna Sangante pour aller inscrire le premier but de la rencontre (0-1, 56e). Le parcage rempli de 1 000 supporters visiteurs pouvait exulter. Les milliers d’autres fans répartis un peu partout dans le Stade Océane aussi. Tout heureux, ces derniers en profitent pour lancer leur célèbre chant « Aux armes » et certains situés près du kop havrais commencent à chambrer les ultras ciel et marine à renfort d’insultes et doigts d’honneur. La réaction ne se fait malheureusement pas attendre.
Une petite fille en pleurs dans les bras de Quentin Merlin
Rapidement, une dizaine d’ultras, parfois encagoulés, forcent une barrière pour accéder à l’un des virages où sont assises de nombreuses familles. Le personnel chargé d’assurer la sécurité dans l’enceinte est débordé. Pour tenter de fuir ce début d’échauffourée, de nombreux spectateurs n’ont pas d’autres choix que de fuir sur la pelouse. Là où les remplaçants marseillais s’échauffaient. Surpris par ce mouvement de panique, Quentin Merlin, latéral gauche de l’OM, se retrouve avec une jeune fille en pleurs dans les bras. Dans la foulée, Willy Delajod, l’arbitre de la rencontre, décide d’interrompre le match et de renvoyer les acteurs aux vestiaires. Pour tenter de calmer tout le monde, Abdoulaye Touré et André Ayew se rendent devant la tribune kop. De son côté, Jerrely Rousseau, speaker et attaché de presse du HAC, tend son micro à Mehdi Dupuis, l’un des capos des Barbarians Havrais. « Il faut que tout le monde revienne dans sa tribune si on veut que le match reprenne, s’exclame-t-il. On arrête tout ça. Je ne veux plus d’échauffourées, plus de violences. On est là pour Le Havre, pas pour les Marseillais. »
Les Marseillais reviennent « comme s’ils allaient promener leur chien »
Finalement, après 35 longues minutes d’attente, les deux équipes font leur retour sur le carré vert. Et la tendance va totalement s’inverser. Incapables de cadrer la moindre frappe durant la première heure de jeu, les Ciel et Marine vont afficher de bien meilleures intentions. Face à des Marseillais revenus « tranquilles comme s’ils allaient promener leur chien » selon les propres dires de leur entraîneur Roberto De Zerbi, le HAC va égaliser sur sa première frappe cadrée. Lancé par Junior Mwanga en profondeur, Josué Casimir centre à ras de terre pour Issa Soumaré. L’ailier gauche se jette et parvient à devancer Amir Murillo et Gerónimo Rulli afin de pousser le cuir au fond des filets du portier argentin (1-1, 66e). Contre toute attente, les Havrais sont de retour dans le match. « On ne se cache rien, explique Didier Digard. Quand il y a eu l’interruption, on a pris le temps de regarder les résultats de nos rivaux dans la course au maintien. Une fois que l’on avait fait le point, le maître mot était de tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin du match. »
Malheureusement, les regrets ne sont pas venus du visage affiché sur le terrain mais du scénario de la fin de rencontre. Tout près de marquer un deuxième but par Pembele (71e, 90e+5) Mwanga (90e) ou Soumaré (90e+7), le HAC s’incline finalement suite à des réalisations de Greenwood (85e) et de Gouiri (90e+9). L’épilogue cruel d’une soirée aussi chaotique en tribunes que sur le terrain.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « C’est inadmissible ! », déplore Roussier suite aux débordements contre l’OM
Alors que le HAC a publié ce dimanche 11 mai 2025 un communiqué condamnant les incidents survenus face à l’Olympique de Marseille, le président Jean-Michel Roussier annonce l’intention du club de porter plainte contre ses propres supporters impliqués dans les débordements.
Jean-Michel Roussier ne tolère pas le comportement de certains supporters havrais, qui ont agi selon lui samedi soir « dans une absence totale de discernement »
Retour avec le président Jean-Michel Roussier sur la soirée du samedi 10 mai 2025 au Stade Océane, qui a tourné au vinaigre aussi bien sur le terrain (défaite 3-1 contre l’OM) qu’en tribunes, où des échauffourées ont entraîné l’interruption du match durant une trentaine de minutes en seconde mi-temps. « Ce n’est pas acceptable », estime le patron du club doyen.
Qu’avez-vous d’abord pensé du match livré par vos protégés face à Marseille ?
« J’en ai pensé que nous avons bien bougé cette équipe de l’OM, que nous aurions même pu passer devant à un moment et que nous n’avons pas eu grand-chose à lui envier dans l’ensemble. Il faut bien se rendre compte de la différence abyssale entre les deux clubs, qui n’ont aucun point commun à part celui d’évoluer dans le même championnat. Les deux effectifs sont incomparables. Il suffit de voir le but de Greenwood : « Ok, d’accord, bien joué. » Après, on n’était pas obligés non plus de les aider comme on l’a fait sur le premier but… Mais bon, j’ai trouvé ce match cohérent, convaincant, dans la lignée de ce qu’on propose depuis un moment. Même si ça n’a pas suffi. »
Et qu’avez-vous pensé des échauffourées qui se sont déroulées en tribune ?
« Que c’est inadmissible ! Il y a plusieurs choses. D’abord, la bagarre entre nos supporters et les sympathisants marseillais qui étaient installés en bas de la tribune officielle. Et ça, c’est inconcevable. Ensuite, le fait que des gens, des familles, atterrées, probablement apeurées aussi par ce qui se passait, n’ont eu d’autre solution que d’enjamber la rambarde et d’aller sur le terrain pour se mettre en sécurité. Et puis il y a la durée de l’interruption, due au délai d’intervention des forces de l’ordre, qui étaient positionnées à l’exact opposé des débordements. Cela n’aurait normalement pas dû durer aussi longtemps, mais clairement, tout cela n’est pas acceptable. »
« On prendra une amende, peut-être une sanction avec sursis »
Qu’aurait-il fallu faire pour éviter un tel chaos ?
« Ce qui est inconcevable, c’est que des membres d’un de nos groupes de supporters, dans une absence totale de discernement, se mettent en tête de charger le public. Un public plutôt tranquille, qui n’était pas un public de kop. Les gens pris pour cible ne portaient même pas les couleurs de l’OM. Simplement, lorsque Marseille a ouvert le score, ces personnes ont manifesté leur satisfaction, et quand le parcage marseillais a entonné son fameux « Aux Armes », elles ont repris le chant. Cela a suffi à déclencher ces débordements et ce n’est pas acceptable. On sait que quand Marseille se déplace, dans tous les stades de France, il y a beaucoup de locaux qui sont des sympathisants marseillais. On ne peut rien y faire. »
Craignez-vous des sanctions de la part de la commission de discipline ?
« Il y en aura certainement, même si nous n’avons pas un dossier trop épais sur ce plan-là. On prendra une amende, peut-être une sanction avec sursis, je n’en sais rien. Ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas manquer de nous défendre et de déposer un certain nombre de plaintes. Parce que les images vidéo sont probantes. Des gens du club sont en train de tout analyser. Notre directeur de la sécurité s’est quand même fait taper dessus. Tout cela n’a aucun sens ! Chacun doit assumer ses responsabilités. Il y a eu un enchaînement de dysfonctionnements : nos supporters qui sont allés à la baston, le délai des forces de l’ordre pour intervenir… »
« Si on m’avait dit ça il y a huit-dix mois, j’aurais signé sans réfléchir »
Le club n’a-t-il pas lui aussi une part de responsabilité ? Sur les réseaux sociaux, beaucoup pointent de possibles défaillances du service de sécurité ?
« Que vouliez-vous qu’on fasse différemment ? Encore une fois, les gens présents dans cette partie de tribune n’étaient pas des supporters identifiés de l’OM, qui étaient tous en parcage. Se trouvaient ici une quinzaine de proches des joueurs marseillais et une majorité de gens de la région havraise qui viennent sans doute régulièrement au Stade Océane, dont certains supportent possiblement les deux clubs. Ils étaient heureux que Marseille marque, on ne peut pas les en empêcher. Là, les débordements étaient tels qu’il a fallu faire appel aux forces de l’ordre. Ce n’est pas de la responsabilité du service de sécurité. Je peux entendre les remarques, mais je n’ai pas non plus vocation à commenter ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Une enquête est en cours, on verra quelles seront ses conclusions. »
Pour en revenir au sportif, tout se jouera donc à Strasbourg lors de la dernière journée ?
« C’était ce qu’on voulait. On aurait évidemment préféré ne pas se retrouver dos au mur, mais l’objectif de départ était d’être encore vivant au moment d’aborder cette dernière journée. C’est le cas, à nous de le rester, même si cela doit passer par le barrage. Ce serait déjà miraculeux, considérant le traitement qui nous est réservé, et ce n’est être parano que de dire ça. On part de tellement loin. Si on m’avait dit il y a huit-dix mois qu’on aborderait la dernière journée avec notre destin en main, j’aurais signé sans réfléchir. Le mérite en revient à Didier (Digard), qui a vécu une saison particulièrement difficile mais sera parvenu, quoi qu’il arrive, à transformer son équipe avec son staff. Sur ce qu’elle a encore montré contre Marseille, notre équipe est capable d’aller chercher un résultat à Strasbourg. Tout ne dépend que de nous. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Alors que le HAC a publié ce dimanche 11 mai 2025 un communiqué condamnant les incidents survenus face à l’Olympique de Marseille, le président Jean-Michel Roussier annonce l’intention du club de porter plainte contre ses propres supporters impliqués dans les débordements.
Jean-Michel Roussier ne tolère pas le comportement de certains supporters havrais, qui ont agi selon lui samedi soir « dans une absence totale de discernement »
Retour avec le président Jean-Michel Roussier sur la soirée du samedi 10 mai 2025 au Stade Océane, qui a tourné au vinaigre aussi bien sur le terrain (défaite 3-1 contre l’OM) qu’en tribunes, où des échauffourées ont entraîné l’interruption du match durant une trentaine de minutes en seconde mi-temps. « Ce n’est pas acceptable », estime le patron du club doyen.
Qu’avez-vous d’abord pensé du match livré par vos protégés face à Marseille ?
« J’en ai pensé que nous avons bien bougé cette équipe de l’OM, que nous aurions même pu passer devant à un moment et que nous n’avons pas eu grand-chose à lui envier dans l’ensemble. Il faut bien se rendre compte de la différence abyssale entre les deux clubs, qui n’ont aucun point commun à part celui d’évoluer dans le même championnat. Les deux effectifs sont incomparables. Il suffit de voir le but de Greenwood : « Ok, d’accord, bien joué. » Après, on n’était pas obligés non plus de les aider comme on l’a fait sur le premier but… Mais bon, j’ai trouvé ce match cohérent, convaincant, dans la lignée de ce qu’on propose depuis un moment. Même si ça n’a pas suffi. »
Et qu’avez-vous pensé des échauffourées qui se sont déroulées en tribune ?
« Que c’est inadmissible ! Il y a plusieurs choses. D’abord, la bagarre entre nos supporters et les sympathisants marseillais qui étaient installés en bas de la tribune officielle. Et ça, c’est inconcevable. Ensuite, le fait que des gens, des familles, atterrées, probablement apeurées aussi par ce qui se passait, n’ont eu d’autre solution que d’enjamber la rambarde et d’aller sur le terrain pour se mettre en sécurité. Et puis il y a la durée de l’interruption, due au délai d’intervention des forces de l’ordre, qui étaient positionnées à l’exact opposé des débordements. Cela n’aurait normalement pas dû durer aussi longtemps, mais clairement, tout cela n’est pas acceptable. »
« On prendra une amende, peut-être une sanction avec sursis »
Qu’aurait-il fallu faire pour éviter un tel chaos ?
« Ce qui est inconcevable, c’est que des membres d’un de nos groupes de supporters, dans une absence totale de discernement, se mettent en tête de charger le public. Un public plutôt tranquille, qui n’était pas un public de kop. Les gens pris pour cible ne portaient même pas les couleurs de l’OM. Simplement, lorsque Marseille a ouvert le score, ces personnes ont manifesté leur satisfaction, et quand le parcage marseillais a entonné son fameux « Aux Armes », elles ont repris le chant. Cela a suffi à déclencher ces débordements et ce n’est pas acceptable. On sait que quand Marseille se déplace, dans tous les stades de France, il y a beaucoup de locaux qui sont des sympathisants marseillais. On ne peut rien y faire. »
Craignez-vous des sanctions de la part de la commission de discipline ?
« Il y en aura certainement, même si nous n’avons pas un dossier trop épais sur ce plan-là. On prendra une amende, peut-être une sanction avec sursis, je n’en sais rien. Ce qui est sûr, c’est que nous n’allons pas manquer de nous défendre et de déposer un certain nombre de plaintes. Parce que les images vidéo sont probantes. Des gens du club sont en train de tout analyser. Notre directeur de la sécurité s’est quand même fait taper dessus. Tout cela n’a aucun sens ! Chacun doit assumer ses responsabilités. Il y a eu un enchaînement de dysfonctionnements : nos supporters qui sont allés à la baston, le délai des forces de l’ordre pour intervenir… »
« Si on m’avait dit ça il y a huit-dix mois, j’aurais signé sans réfléchir »
Le club n’a-t-il pas lui aussi une part de responsabilité ? Sur les réseaux sociaux, beaucoup pointent de possibles défaillances du service de sécurité ?
« Que vouliez-vous qu’on fasse différemment ? Encore une fois, les gens présents dans cette partie de tribune n’étaient pas des supporters identifiés de l’OM, qui étaient tous en parcage. Se trouvaient ici une quinzaine de proches des joueurs marseillais et une majorité de gens de la région havraise qui viennent sans doute régulièrement au Stade Océane, dont certains supportent possiblement les deux clubs. Ils étaient heureux que Marseille marque, on ne peut pas les en empêcher. Là, les débordements étaient tels qu’il a fallu faire appel aux forces de l’ordre. Ce n’est pas de la responsabilité du service de sécurité. Je peux entendre les remarques, mais je n’ai pas non plus vocation à commenter ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Une enquête est en cours, on verra quelles seront ses conclusions. »
Pour en revenir au sportif, tout se jouera donc à Strasbourg lors de la dernière journée ?
« C’était ce qu’on voulait. On aurait évidemment préféré ne pas se retrouver dos au mur, mais l’objectif de départ était d’être encore vivant au moment d’aborder cette dernière journée. C’est le cas, à nous de le rester, même si cela doit passer par le barrage. Ce serait déjà miraculeux, considérant le traitement qui nous est réservé, et ce n’est être parano que de dire ça. On part de tellement loin. Si on m’avait dit il y a huit-dix mois qu’on aborderait la dernière journée avec notre destin en main, j’aurais signé sans réfléchir. Le mérite en revient à Didier (Digard), qui a vécu une saison particulièrement difficile mais sera parvenu, quoi qu’il arrive, à transformer son équipe avec son staff. Sur ce qu’elle a encore montré contre Marseille, notre équipe est capable d’aller chercher un résultat à Strasbourg. Tout ne dépend que de nous. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football - HAC. Échauffourée, terrain envahi : les minutes où tout a failli basculer au Stade Océane
Malmenés pendant un peu plus d’une heure de jeu sur leur pelouse, les Ciel et Marine ont bien failli renverser l’Olympique de Marseille après les graves incidents qui se sont produits dans les travées du Stade Océane.
André Ayew et Abdoulaye Touré ont tenté de calmer les tensions en tribunes
On jouait alors depuis un peu plus d’une heure ce samedi 10 mai 2025. Quelques minutes auparavant, l’Olympique de Marseille venait d’ouvrir le score. Après avoir touché la barre transversale (10e) ou s’être heurtés à des parades de Mathieu Gorgelin (30e), les Phocéens trouvaient la faille.
Lancé en profondeur par Pierre-Emile Hojbjerg, Amine Gouiri profitait d’une intervention ratée d’Arouna Sangante pour aller inscrire le premier but de la rencontre (0-1, 56e). Le parcage rempli de 1 000 supporters visiteurs pouvait exulter. Les milliers d’autres fans répartis un peu partout dans le Stade Océane aussi. Tout heureux, ces derniers en profitent pour lancer leur célèbre chant « Aux armes » et certains situés près du kop havrais commencent à chambrer les ultras ciel et marine à renfort d’insultes et doigts d’honneur. La réaction ne se fait malheureusement pas attendre.
Une petite fille en pleurs dans les bras de Quentin Merlin
Rapidement, une dizaine d’ultras, parfois encagoulés, forcent une barrière pour accéder à l’un des virages où sont assises de nombreuses familles. Le personnel chargé d’assurer la sécurité dans l’enceinte est débordé. Pour tenter de fuir ce début d’échauffourée, de nombreux spectateurs n’ont pas d’autres choix que de fuir sur la pelouse. Là où les remplaçants marseillais s’échauffaient. Surpris par ce mouvement de panique, Quentin Merlin, latéral gauche de l’OM, se retrouve avec une jeune fille en pleurs dans les bras. Dans la foulée, Willy Delajod, l’arbitre de la rencontre, décide d’interrompre le match et de renvoyer les acteurs aux vestiaires. Pour tenter de calmer tout le monde, Abdoulaye Touré et André Ayew se rendent devant la tribune kop. De son côté, Jerrely Rousseau, speaker et attaché de presse du HAC, tend son micro à Mehdi Dupuis, l’un des capos des Barbarians Havrais. « Il faut que tout le monde revienne dans sa tribune si on veut que le match reprenne, s’exclame-t-il. On arrête tout ça. Je ne veux plus d’échauffourées, plus de violences. On est là pour Le Havre, pas pour les Marseillais. »
Les Marseillais reviennent « comme s’ils allaient promener leur chien »
Finalement, après 35 longues minutes d’attente, les deux équipes font leur retour sur le carré vert. Et la tendance va totalement s’inverser. Incapables de cadrer la moindre frappe durant la première heure de jeu, les Ciel et Marine vont afficher de bien meilleures intentions. Face à des Marseillais revenus « tranquilles comme s’ils allaient promener leur chien » selon les propres dires de leur entraîneur Roberto De Zerbi, le HAC va égaliser sur sa première frappe cadrée. Lancé par Junior Mwanga en profondeur, Josué Casimir centre à ras de terre pour Issa Soumaré. L’ailier gauche se jette et parvient à devancer Amir Murillo et Gerónimo Rulli afin de pousser le cuir au fond des filets du portier argentin (1-1, 66e). Contre toute attente, les Havrais sont de retour dans le match. « On ne se cache rien, explique Didier Digard. Quand il y a eu l’interruption, on a pris le temps de regarder les résultats de nos rivaux dans la course au maintien. Une fois que l’on avait fait le point, le maître mot était de tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin du match. »
Malheureusement, les regrets ne sont pas venus du visage affiché sur le terrain mais du scénario de la fin de rencontre. Tout près de marquer un deuxième but par Pembele (71e, 90e+5) Mwanga (90e) ou Soumaré (90e+7), le HAC s’incline finalement suite à des réalisations de Greenwood (85e) et de Gouiri (90e+9). L’épilogue cruel d’une soirée aussi chaotique en tribunes que sur le terrain.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Malmenés pendant un peu plus d’une heure de jeu sur leur pelouse, les Ciel et Marine ont bien failli renverser l’Olympique de Marseille après les graves incidents qui se sont produits dans les travées du Stade Océane.
André Ayew et Abdoulaye Touré ont tenté de calmer les tensions en tribunes
On jouait alors depuis un peu plus d’une heure ce samedi 10 mai 2025. Quelques minutes auparavant, l’Olympique de Marseille venait d’ouvrir le score. Après avoir touché la barre transversale (10e) ou s’être heurtés à des parades de Mathieu Gorgelin (30e), les Phocéens trouvaient la faille.
Lancé en profondeur par Pierre-Emile Hojbjerg, Amine Gouiri profitait d’une intervention ratée d’Arouna Sangante pour aller inscrire le premier but de la rencontre (0-1, 56e). Le parcage rempli de 1 000 supporters visiteurs pouvait exulter. Les milliers d’autres fans répartis un peu partout dans le Stade Océane aussi. Tout heureux, ces derniers en profitent pour lancer leur célèbre chant « Aux armes » et certains situés près du kop havrais commencent à chambrer les ultras ciel et marine à renfort d’insultes et doigts d’honneur. La réaction ne se fait malheureusement pas attendre.
Une petite fille en pleurs dans les bras de Quentin Merlin
Rapidement, une dizaine d’ultras, parfois encagoulés, forcent une barrière pour accéder à l’un des virages où sont assises de nombreuses familles. Le personnel chargé d’assurer la sécurité dans l’enceinte est débordé. Pour tenter de fuir ce début d’échauffourée, de nombreux spectateurs n’ont pas d’autres choix que de fuir sur la pelouse. Là où les remplaçants marseillais s’échauffaient. Surpris par ce mouvement de panique, Quentin Merlin, latéral gauche de l’OM, se retrouve avec une jeune fille en pleurs dans les bras. Dans la foulée, Willy Delajod, l’arbitre de la rencontre, décide d’interrompre le match et de renvoyer les acteurs aux vestiaires. Pour tenter de calmer tout le monde, Abdoulaye Touré et André Ayew se rendent devant la tribune kop. De son côté, Jerrely Rousseau, speaker et attaché de presse du HAC, tend son micro à Mehdi Dupuis, l’un des capos des Barbarians Havrais. « Il faut que tout le monde revienne dans sa tribune si on veut que le match reprenne, s’exclame-t-il. On arrête tout ça. Je ne veux plus d’échauffourées, plus de violences. On est là pour Le Havre, pas pour les Marseillais. »
Les Marseillais reviennent « comme s’ils allaient promener leur chien »
Finalement, après 35 longues minutes d’attente, les deux équipes font leur retour sur le carré vert. Et la tendance va totalement s’inverser. Incapables de cadrer la moindre frappe durant la première heure de jeu, les Ciel et Marine vont afficher de bien meilleures intentions. Face à des Marseillais revenus « tranquilles comme s’ils allaient promener leur chien » selon les propres dires de leur entraîneur Roberto De Zerbi, le HAC va égaliser sur sa première frappe cadrée. Lancé par Junior Mwanga en profondeur, Josué Casimir centre à ras de terre pour Issa Soumaré. L’ailier gauche se jette et parvient à devancer Amir Murillo et Gerónimo Rulli afin de pousser le cuir au fond des filets du portier argentin (1-1, 66e). Contre toute attente, les Havrais sont de retour dans le match. « On ne se cache rien, explique Didier Digard. Quand il y a eu l’interruption, on a pris le temps de regarder les résultats de nos rivaux dans la course au maintien. Une fois que l’on avait fait le point, le maître mot était de tout donner pour ne pas avoir de regrets à la fin du match. »
Malheureusement, les regrets ne sont pas venus du visage affiché sur le terrain mais du scénario de la fin de rencontre. Tout près de marquer un deuxième but par Pembele (71e, 90e+5) Mwanga (90e) ou Soumaré (90e+7), le HAC s’incline finalement suite à des réalisations de Greenwood (85e) et de Gouiri (90e+9). L’épilogue cruel d’une soirée aussi chaotique en tribunes que sur le terrain.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : contre qui, et quand, le HAC jouera-t-il s’il termine barragiste ?
Quel adversaire de Ligue 2 les Ciel et Marine sont-ils susceptibles d’affronter s’ils conservent leur place de barragiste à l’issue de la dernière journée de Ligue 1, samedi 17 mai 2025 ? Et à quelles dates cette double opposition aurait-elle lieu ? Explications.
André Ayew et les Havrais joueront les prolongations en fin de saison s’ils terminent 16es de Ligue 1
Maintien en Ligue 1, barrage, relégation directe : tout est encore possible pour Le Havre AC, qui jouera son avenir à l’occasion de la 34e et dernière journée de Ligue 1, samedi 17 mai 2025 (21 h), lors d’un déplacement à Strasbourg.
Le club doyen bataillera à distance avec trois concurrents directs (Saint-Etienne, Reims et Nantes) et on vous a détaillé ici les différents scénarios envisageables.
Mais dans l’hypothèse où les Ciel et Marine, actuellement 16es et barragistes, conservaient cette place à l’issue de la saison de Ligue 1, quelle serait la suite des réjouissances pour eux ?
Guingamp, Dunkerque ou Metz
Le HAC affronterait alors le vainqueur des play-offs de Ligue 2, qui débuteront ce mercredi 14 mai (20 h 30) avec un duel entre Dunkerque (4e) et Guingamp (5e), programmé au stade Marcel-Tribut de Dunkerque, c’est-à-dire chez le mieux classé.
Le vainqueur de ce premier tour sera ensuite opposé au FC Metz (3e) au stade Saint-Symphorien, samedi 17 mai (21 h).
Le barragiste de Ligue 1 affrontera donc le vainqueur de ce dernier duel, avec match aller le jeudi 22 mai chez le pensionnaire de Ligue 2, et match retour le dimanche 22 mai chez l’écurie de Ligue 1. Au Stade Océane donc, si le HAC venait à terminer 16e de l’élite.
Instauré en 2016-2017, le barrage L1/L2 a jusqu’à présent autant souri aux formations de Ligue 1 (trois maintiens) qu’aux formations de Ligue 2 (trois promotions), sur un total de six éditions (pas de barrage en 2020 pour cause de Covid, ni en 2023 en raison du passage de la L1 à 18 clubs).
PROGRAMME
Play-off 1 : Dunkerque - Guingamp, mercredi 14 mai (20 h 30)
Play-off 2 : Metz - vainqueur du play-off 1, samedi 17 mai (17 h)
Barrage L1/L2 : vainqueur play-off 2 - 16e de Ligue 1, match aller le jeudi 22 mai, match retour le dimanche 25 mai
Par D.P de Paris-Normandie.
Quel adversaire de Ligue 2 les Ciel et Marine sont-ils susceptibles d’affronter s’ils conservent leur place de barragiste à l’issue de la dernière journée de Ligue 1, samedi 17 mai 2025 ? Et à quelles dates cette double opposition aurait-elle lieu ? Explications.
André Ayew et les Havrais joueront les prolongations en fin de saison s’ils terminent 16es de Ligue 1
Maintien en Ligue 1, barrage, relégation directe : tout est encore possible pour Le Havre AC, qui jouera son avenir à l’occasion de la 34e et dernière journée de Ligue 1, samedi 17 mai 2025 (21 h), lors d’un déplacement à Strasbourg.
Le club doyen bataillera à distance avec trois concurrents directs (Saint-Etienne, Reims et Nantes) et on vous a détaillé ici les différents scénarios envisageables.
Mais dans l’hypothèse où les Ciel et Marine, actuellement 16es et barragistes, conservaient cette place à l’issue de la saison de Ligue 1, quelle serait la suite des réjouissances pour eux ?
Guingamp, Dunkerque ou Metz
Le HAC affronterait alors le vainqueur des play-offs de Ligue 2, qui débuteront ce mercredi 14 mai (20 h 30) avec un duel entre Dunkerque (4e) et Guingamp (5e), programmé au stade Marcel-Tribut de Dunkerque, c’est-à-dire chez le mieux classé.
Le vainqueur de ce premier tour sera ensuite opposé au FC Metz (3e) au stade Saint-Symphorien, samedi 17 mai (21 h).
Le barragiste de Ligue 1 affrontera donc le vainqueur de ce dernier duel, avec match aller le jeudi 22 mai chez le pensionnaire de Ligue 2, et match retour le dimanche 22 mai chez l’écurie de Ligue 1. Au Stade Océane donc, si le HAC venait à terminer 16e de l’élite.
Instauré en 2016-2017, le barrage L1/L2 a jusqu’à présent autant souri aux formations de Ligue 1 (trois maintiens) qu’aux formations de Ligue 2 (trois promotions), sur un total de six éditions (pas de barrage en 2020 pour cause de Covid, ni en 2023 en raison du passage de la L1 à 18 clubs).
PROGRAMME
Play-off 1 : Dunkerque - Guingamp, mercredi 14 mai (20 h 30)
Play-off 2 : Metz - vainqueur du play-off 1, samedi 17 mai (17 h)
Barrage L1/L2 : vainqueur play-off 2 - 16e de Ligue 1, match aller le jeudi 22 mai, match retour le dimanche 25 mai
Par D.P de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1. Quel est le programme du HAC et de ses concurrents pour le maintien ?
Verdict ce samedi 17 mai 2025. De Saint-Étienne à Reims, en passant par le HAC et Nantes, plane la menace d’une relégation directe pour les uns, d’un barrage pour les autres. Tournée des angoissés.
Il va falloir aux Ciel et Marine (ici Antoine Joujou) forcer le passage afin d’empêcher les Verts de les doubler au terme de la joute finale
Cette fois, ce sera sans filet. Ce samedi 17 mai 2025, aux alentours de 22 h 50, sera connu le sort du HAC et des trois autres formations qui animeront jusqu’au bout du bout la lutte pour le maintien, et le barrage. Tour d’horizon des menacés.
14e REIMS (33 pts, -13)
Un point suffit, mais…
Tout comme le HAC, c’est un prétendant à la Ligue des Champions (Lille) que les Rémois visiteront. Mais à la différence du Havre AC, le Stade de Reims, appuyé sur la meilleure différence de buts de tous les menacés, peut se contenter d’un nul pour directement sauver sa tête.
Un maintien qui aurait dû être déjà d’actualité si les joueurs de Samba Diawara n’avaient pas déroulé le tapis rouge à Saint-Étienne (0-2) samedi soir dernier. Un couac au débit du futur finaliste de la Coupe de France qui n’a fait qu’épaissir la fébrilité d’un groupe offensivement muet depuis trois matches et privé, pour cette dernière journée, du Japonais Nakamura (suspendu), son meilleur buteur (11).
L’adversaire : les Dogues n’ont pas le choix. Au coude à coude avec Nice (4e) et Strasbourg (6e), le LOSC (5e) abattra sa dernière carte dans la course au tour préliminaire (puis au barrage) ouvrant les portes de la Ligue des Champions. Voilà qui suffit à planter le décor.
15e NANTES (33 pts, -16)
A priori, ça va passer
La réception de Montpellier place logiquement Nantes en ballottage favorable. Peut-être aussi l’habitude qu’ont les Canaris à se faire peur, tout en esquivant le couperet, les autorise à croire en une nouvelle issue favorable.
Barragiste en 2020-2021, 16e en 2022-2023 et 14e la saison passée, le FCN semble en mesure d’arracher, au moins, le point qui suffira à son bonheur. Et afin de ne négliger aucun détail, de soigner un mental fragile, voire de remettre Abline et Simon, sans voix depuis cinq journées, sur le chemin de la confiance, décision a été prise de se mettre au vert, à partir de ce jeudi, à Port Crouesty (Morbihan).
L’adversaire : qu’attendre des Héraultais en ce soir d’au revoir à la Ligue 1 ? Pas grand-chose. Officiellement relégué depuis le 26 avril, crédité d’un seul point sur les quarante-deux derniers mis en jeu, le MHSC, dont le dernier et seul coup fumant à l’extérieur date du 26 janvier (2-1 à Toulouse), ne semble guère taillé pour intégrer le cercle des arbitres de cette ultime séance.
16e HAC (31 pts, -32)
L’espoir, il est dehors
Finalement, pour les Ciel et Marine, peut-être est-ce un cadeau. Ou quand le HAC (nous y reviendrons bien sûr dans nos prochaines éditions), plus faible écurie à domicile (11 pts/51, 12 défaites/20), jouera sa survie, ou une partie de celle-ci, loin de la Porte Océane. Ces terres adverses théâtres de six des neuf succès, ces campagnes d’où les hommes de Didier Digard ont ramené vingt de leurs trente et un points.
L’adversaire : sonnés qu’ils sont les Strasbourgeois. À Angers, où ils sont tombés (1-2), c’est une qualification directe en Ligue des Champions qu’ils ont laissé filer. Au mieux, le Racing finira donc quatrième (tour préliminaire et barrage qualificatif à la LDC). Au pire septième. D’où une certaine nervosité. Face au SCO, Lemaréchal et Barco en seraient d’ailleurs presque venus aux mains en première période. « Faux », clame Liam Rosenior, un entraîneur qui craint de devoir composer son « onze » sans y coucher le nom d’Emegha, l’attaquant aux quatorze réalisations.
17e SAINT-ÉTIENNE (30 pts, -37)
La victoire ou rien
Lorsque M. Delajod a sifflé la fin du débat entre le HAC et l’OM (1-3), c’est un soulagement qui a traversé le peuple Vert. Vainqueurs de leur duel avec Reims (2-0), les Stéphanois, dix-septièmes depuis six journées, ont soudain retrouvé l’espoir d’un barrage.
Pour cela, et quel que soit le résultat du HAC à Strasbourg (sauf correction, rapport au goal-average), il leur faudra toutefois impérativement battre le Toulouse Football Club. Et réaliser ce que l’ASSE n’est encore jamais parvenu à faire cette saison, à savoir remporter deux matches à la suite. Un petit exploit que Saint-Étienne tentera de signer dans un Geoffroy-Guichard dont les guichets ont été fermés dès lundi (38 000 spectateurs).
L’adversaire : même si les Toulousains ont glané quatre points lors des deux précédentes journées, points empilés à domicile face à Rennes (2-1) et Lens (1-1), difficile néanmoins de les annoncer gonflés à bloc. Sur la base des neuf dernières échéances, les Toulousains n’exposent en effet qu’un seul succès pour trois nuls.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Verdict ce samedi 17 mai 2025. De Saint-Étienne à Reims, en passant par le HAC et Nantes, plane la menace d’une relégation directe pour les uns, d’un barrage pour les autres. Tournée des angoissés.
Il va falloir aux Ciel et Marine (ici Antoine Joujou) forcer le passage afin d’empêcher les Verts de les doubler au terme de la joute finale
Cette fois, ce sera sans filet. Ce samedi 17 mai 2025, aux alentours de 22 h 50, sera connu le sort du HAC et des trois autres formations qui animeront jusqu’au bout du bout la lutte pour le maintien, et le barrage. Tour d’horizon des menacés.
14e REIMS (33 pts, -13)
Un point suffit, mais…
Tout comme le HAC, c’est un prétendant à la Ligue des Champions (Lille) que les Rémois visiteront. Mais à la différence du Havre AC, le Stade de Reims, appuyé sur la meilleure différence de buts de tous les menacés, peut se contenter d’un nul pour directement sauver sa tête.
Un maintien qui aurait dû être déjà d’actualité si les joueurs de Samba Diawara n’avaient pas déroulé le tapis rouge à Saint-Étienne (0-2) samedi soir dernier. Un couac au débit du futur finaliste de la Coupe de France qui n’a fait qu’épaissir la fébrilité d’un groupe offensivement muet depuis trois matches et privé, pour cette dernière journée, du Japonais Nakamura (suspendu), son meilleur buteur (11).
L’adversaire : les Dogues n’ont pas le choix. Au coude à coude avec Nice (4e) et Strasbourg (6e), le LOSC (5e) abattra sa dernière carte dans la course au tour préliminaire (puis au barrage) ouvrant les portes de la Ligue des Champions. Voilà qui suffit à planter le décor.
15e NANTES (33 pts, -16)
A priori, ça va passer
La réception de Montpellier place logiquement Nantes en ballottage favorable. Peut-être aussi l’habitude qu’ont les Canaris à se faire peur, tout en esquivant le couperet, les autorise à croire en une nouvelle issue favorable.
Barragiste en 2020-2021, 16e en 2022-2023 et 14e la saison passée, le FCN semble en mesure d’arracher, au moins, le point qui suffira à son bonheur. Et afin de ne négliger aucun détail, de soigner un mental fragile, voire de remettre Abline et Simon, sans voix depuis cinq journées, sur le chemin de la confiance, décision a été prise de se mettre au vert, à partir de ce jeudi, à Port Crouesty (Morbihan).
L’adversaire : qu’attendre des Héraultais en ce soir d’au revoir à la Ligue 1 ? Pas grand-chose. Officiellement relégué depuis le 26 avril, crédité d’un seul point sur les quarante-deux derniers mis en jeu, le MHSC, dont le dernier et seul coup fumant à l’extérieur date du 26 janvier (2-1 à Toulouse), ne semble guère taillé pour intégrer le cercle des arbitres de cette ultime séance.
16e HAC (31 pts, -32)
L’espoir, il est dehors
Finalement, pour les Ciel et Marine, peut-être est-ce un cadeau. Ou quand le HAC (nous y reviendrons bien sûr dans nos prochaines éditions), plus faible écurie à domicile (11 pts/51, 12 défaites/20), jouera sa survie, ou une partie de celle-ci, loin de la Porte Océane. Ces terres adverses théâtres de six des neuf succès, ces campagnes d’où les hommes de Didier Digard ont ramené vingt de leurs trente et un points.
L’adversaire : sonnés qu’ils sont les Strasbourgeois. À Angers, où ils sont tombés (1-2), c’est une qualification directe en Ligue des Champions qu’ils ont laissé filer. Au mieux, le Racing finira donc quatrième (tour préliminaire et barrage qualificatif à la LDC). Au pire septième. D’où une certaine nervosité. Face au SCO, Lemaréchal et Barco en seraient d’ailleurs presque venus aux mains en première période. « Faux », clame Liam Rosenior, un entraîneur qui craint de devoir composer son « onze » sans y coucher le nom d’Emegha, l’attaquant aux quatorze réalisations.
17e SAINT-ÉTIENNE (30 pts, -37)
La victoire ou rien
Lorsque M. Delajod a sifflé la fin du débat entre le HAC et l’OM (1-3), c’est un soulagement qui a traversé le peuple Vert. Vainqueurs de leur duel avec Reims (2-0), les Stéphanois, dix-septièmes depuis six journées, ont soudain retrouvé l’espoir d’un barrage.
Pour cela, et quel que soit le résultat du HAC à Strasbourg (sauf correction, rapport au goal-average), il leur faudra toutefois impérativement battre le Toulouse Football Club. Et réaliser ce que l’ASSE n’est encore jamais parvenu à faire cette saison, à savoir remporter deux matches à la suite. Un petit exploit que Saint-Étienne tentera de signer dans un Geoffroy-Guichard dont les guichets ont été fermés dès lundi (38 000 spectateurs).
L’adversaire : même si les Toulousains ont glané quatre points lors des deux précédentes journées, points empilés à domicile face à Rennes (2-1) et Lens (1-1), difficile néanmoins de les annoncer gonflés à bloc. Sur la base des neuf dernières échéances, les Toulousains n’exposent en effet qu’un seul succès pour trois nuls.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : au HAC, un profond renouvellement de l’effectif s’annonce
Quelle que soit l’issue d’une saison dont le dernier acte sera joué ce samedi 17 mai 2025, sauf s’il faut au HAC se préparer à l’exercice du barrage afin de sauver sa place en Ligue 1, l’effectif ciel et marine fera l’objet d’un profond renouvellement. Le point.
S’il reste à Gautier Lloris (ici à la lutte avec Ousmane Dembélé) un an de contrat en faveur du HAC, il n’est pas à exclure que l’avenir du défenseur havrais soit étroitement lié au verdict de cette saison
Ligne par ligne, avant ou pendant le mercato d’été (du 16 juin au 1er septembre), quels pourraient être les mouvements au sein de l’actuel effectif havrais ?
Gorgelin, stop ou encore ?
Que ce soit pour se dresser face au PSG ou au Red Star, l’incertitude est grande quant à l’identité du futur numéro 1. Arthur Desmas ne postulera pas, puisque l’ex-Clermontois arrive à la fin d’un contrat qui ne sera pas prolongé. De retour d’un prêt sportivement inutile aux Francs Borains (Belgique, L2, 1 match), Paul Argney (19 ans le 23 mai) semble pour sa part encore un peu vert.
Alors, sera-ce Mathieu Gorgelin ? Les dirigeants havrais souhaitent le prolonger, une offre de reconversion en prime. Mais à bientôt 35 ans, il semble s’interroger sur la suite de sa carrière. Le chantier des gardiens est donc grand ouvert, avec pour seule rumeur d’arrivée, celle du Montpelliérain et doublure de Benjamin Lecomte, Dimitry Bertaud (26 ans).
Sangante-Youte, une cote en baisse
En défense, là aussi ça devrait bouger. En fin de contrat, Loïc Nego paraît être sur la fin de son aventure havraise. Idem pour Oualid El Hajjam (aucune apparition cette saison), bien que sous contrat jusqu’en 2026. Prêté par Sunderland, Timothée Pembele, lui, regagnera (momentanément ?) le nord-est de l’Angleterre. Arrivé libre de l’AC Milan en janvier en échange d’un contrat de six mois, Fodé Ballo-Touré dispose d’une option en cas de maintien.
Un maintien qui, peut-être, conditionnera l’avenir d’Arouna Sangante et d’Étienne Youte. L’été dernier, les deux hommes lorgnaient d’autres horizons. Sangante n’a guère reçu la proposition attendue, Youte, lui, a décliné l’invitation des Allemands d’Hoffenheim. Depuis, la cote des deux joueurs a quelque peu chuté. Freiné cette saison par de nombreux soucis physiques, le capitaine havrais a par ailleurs alterné le bon et le moins bon. Quant à l’ex-pensionnaire du centre de formation de l’Inter Milan, c’est un roc qui s’est fissuré. Il reste aux deux hommes un an de contrat. Cette échéance de 2026 qui concerne également Gautier Lloris. Et en cas de relégation, difficile de l’imaginer quitter cette élite au sein de laquelle il se régale.
Pour Yanis Zouaoui, seule vraie révélation, la division ne changera guère les choses. Il restera. Et peut-être découvrira-t-il Alioui Thiaré (21 ans), prêté à Nancy (promu en L2) et crédité d’une remarquable saison. Enfin, quid de Matthéo Bodmer ? Apparu une seule fois en L1 (à Lille, 5 minutes), le défenseur de 21 ans ne devrait pas succomber à l’idée d’un nouveau tour de piste avec la « B ».
Un milieu à refaire du sol au plafond
Au cœur du jeu, le trombinoscope va lui aussi être profondément modifié. Prêtés, Junior Mwanga reprendra la direction de Strasbourg, Mahamadou Diawara celle de Lyon. En fin de contrat, Daler Kuziaev videra également son casier. Le Russe a disparu des radars depuis le 5 janvier et une joute à Marseille. Une énigme sur fond d’erreur de casting. Pour Abdoulaye Touré, le HAC avait en revanche visé juste. Libre en juin, l’international guinéen n’a toutefois jamais évoqué la possibilité d’une prolongation.
Et Yassine Kechta ? Brillant en cette phase retour, le Lionceau de l’Atlas honorera-t-il sa dernière année de contrat ? À 23 ans, il représente une (petite ?) valeur marchande. Rassoul Ndiaye et le jeune Ismaël Bouneb (19 ans en juin) seront en revanche, sauf surprise, au rendez-vous de la reprise. Celle qui se déroulera sans Aloïs Confais, mais avec Simon Ebonog et Mokrane Bentoumi, respectivement prêtés à Nancy et Villefranche (National).
Devant, que de questions
Et devant ? À 35 ans, André Ayew, en L1 comme en L2, étirera-t-il un peu plus sa carrière au Havre ? En fin de contrat, Josué Casimir acceptera-t-il de prolonger ? En possession d’une option d’un an en cas de maintien, Ahmed Hassan sera-t-il à coup sûr conservé ? Issa Soumaré, lié au HAC jusqu’en 2026, profitera-t-il de sa deuxième partie de saison (5 buts, 3 passes) pour monnayer son avenir hors du Havre ? De retour de prêt à Pau, qui ne lèvera pas l’option d’achat, Kandet Diawara se verra-t-il offrir une nouvelle chance ? À ce jour, c’est flou.
Néanmoins, quelques certitudes existent. Prêté par Parme, toujours en lice pour son maintien en Serie A, Antoine Joujou s’envolera pour l’Italie. Prêté par le PSG, Ilyes Housni regagnera la capitale. Libre dans quelques semaines, Yann Kitala bouclera ses valises. Quant à Elysée Logbo, coincé à l’infirmerie depuis janvier 2024 (coup de cutter, genou, épaule), enfin reviendra-t-il dans le « game » la saison prochaine.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Quelle que soit l’issue d’une saison dont le dernier acte sera joué ce samedi 17 mai 2025, sauf s’il faut au HAC se préparer à l’exercice du barrage afin de sauver sa place en Ligue 1, l’effectif ciel et marine fera l’objet d’un profond renouvellement. Le point.
S’il reste à Gautier Lloris (ici à la lutte avec Ousmane Dembélé) un an de contrat en faveur du HAC, il n’est pas à exclure que l’avenir du défenseur havrais soit étroitement lié au verdict de cette saison
Ligne par ligne, avant ou pendant le mercato d’été (du 16 juin au 1er septembre), quels pourraient être les mouvements au sein de l’actuel effectif havrais ?
Gorgelin, stop ou encore ?
Que ce soit pour se dresser face au PSG ou au Red Star, l’incertitude est grande quant à l’identité du futur numéro 1. Arthur Desmas ne postulera pas, puisque l’ex-Clermontois arrive à la fin d’un contrat qui ne sera pas prolongé. De retour d’un prêt sportivement inutile aux Francs Borains (Belgique, L2, 1 match), Paul Argney (19 ans le 23 mai) semble pour sa part encore un peu vert.
Alors, sera-ce Mathieu Gorgelin ? Les dirigeants havrais souhaitent le prolonger, une offre de reconversion en prime. Mais à bientôt 35 ans, il semble s’interroger sur la suite de sa carrière. Le chantier des gardiens est donc grand ouvert, avec pour seule rumeur d’arrivée, celle du Montpelliérain et doublure de Benjamin Lecomte, Dimitry Bertaud (26 ans).
Sangante-Youte, une cote en baisse
En défense, là aussi ça devrait bouger. En fin de contrat, Loïc Nego paraît être sur la fin de son aventure havraise. Idem pour Oualid El Hajjam (aucune apparition cette saison), bien que sous contrat jusqu’en 2026. Prêté par Sunderland, Timothée Pembele, lui, regagnera (momentanément ?) le nord-est de l’Angleterre. Arrivé libre de l’AC Milan en janvier en échange d’un contrat de six mois, Fodé Ballo-Touré dispose d’une option en cas de maintien.
Un maintien qui, peut-être, conditionnera l’avenir d’Arouna Sangante et d’Étienne Youte. L’été dernier, les deux hommes lorgnaient d’autres horizons. Sangante n’a guère reçu la proposition attendue, Youte, lui, a décliné l’invitation des Allemands d’Hoffenheim. Depuis, la cote des deux joueurs a quelque peu chuté. Freiné cette saison par de nombreux soucis physiques, le capitaine havrais a par ailleurs alterné le bon et le moins bon. Quant à l’ex-pensionnaire du centre de formation de l’Inter Milan, c’est un roc qui s’est fissuré. Il reste aux deux hommes un an de contrat. Cette échéance de 2026 qui concerne également Gautier Lloris. Et en cas de relégation, difficile de l’imaginer quitter cette élite au sein de laquelle il se régale.
Pour Yanis Zouaoui, seule vraie révélation, la division ne changera guère les choses. Il restera. Et peut-être découvrira-t-il Alioui Thiaré (21 ans), prêté à Nancy (promu en L2) et crédité d’une remarquable saison. Enfin, quid de Matthéo Bodmer ? Apparu une seule fois en L1 (à Lille, 5 minutes), le défenseur de 21 ans ne devrait pas succomber à l’idée d’un nouveau tour de piste avec la « B ».
Un milieu à refaire du sol au plafond
Au cœur du jeu, le trombinoscope va lui aussi être profondément modifié. Prêtés, Junior Mwanga reprendra la direction de Strasbourg, Mahamadou Diawara celle de Lyon. En fin de contrat, Daler Kuziaev videra également son casier. Le Russe a disparu des radars depuis le 5 janvier et une joute à Marseille. Une énigme sur fond d’erreur de casting. Pour Abdoulaye Touré, le HAC avait en revanche visé juste. Libre en juin, l’international guinéen n’a toutefois jamais évoqué la possibilité d’une prolongation.
Et Yassine Kechta ? Brillant en cette phase retour, le Lionceau de l’Atlas honorera-t-il sa dernière année de contrat ? À 23 ans, il représente une (petite ?) valeur marchande. Rassoul Ndiaye et le jeune Ismaël Bouneb (19 ans en juin) seront en revanche, sauf surprise, au rendez-vous de la reprise. Celle qui se déroulera sans Aloïs Confais, mais avec Simon Ebonog et Mokrane Bentoumi, respectivement prêtés à Nancy et Villefranche (National).
Devant, que de questions
Et devant ? À 35 ans, André Ayew, en L1 comme en L2, étirera-t-il un peu plus sa carrière au Havre ? En fin de contrat, Josué Casimir acceptera-t-il de prolonger ? En possession d’une option d’un an en cas de maintien, Ahmed Hassan sera-t-il à coup sûr conservé ? Issa Soumaré, lié au HAC jusqu’en 2026, profitera-t-il de sa deuxième partie de saison (5 buts, 3 passes) pour monnayer son avenir hors du Havre ? De retour de prêt à Pau, qui ne lèvera pas l’option d’achat, Kandet Diawara se verra-t-il offrir une nouvelle chance ? À ce jour, c’est flou.
Néanmoins, quelques certitudes existent. Prêté par Parme, toujours en lice pour son maintien en Serie A, Antoine Joujou s’envolera pour l’Italie. Prêté par le PSG, Ilyes Housni regagnera la capitale. Libre dans quelques semaines, Yann Kitala bouclera ses valises. Quant à Elysée Logbo, coincé à l’infirmerie depuis janvier 2024 (coup de cutter, genou, épaule), enfin reviendra-t-il dans le « game » la saison prochaine.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football : « Pas une fixation sur la division. » Digard voit son avenir au HAC, même en Ligue 2
Interrogé sur son avenir, ce vendredi 16 mai 2025 en conférence de presse, Didier Digard a répondu qu’il s’imaginait tenir son « engagement envers le club » (contrat jusqu’en 2026), sans « faire de fixation sur la division » dans laquelle évoluera le HAC la saison prochaine.
Didier Digard s’était engagé l’été dernier jusqu’en 2026 avec le HAC
Il aurait pu botter en touche, mais ne l’a pas fait. Interrogé ce vendredi 16 mai 2025 en conférence de presse d’avant-match sur son avenir au HAC, Didier Digard a livré un discours laissant entendre qu’il se projetait sur une deuxième saison sur le banc du club doyen, qu’importe le verdict de cet exercice 2024-2025.
Une relégation en Ligue 2 pourrait-elle avoir un impact sur son futur au HAC ? « Pas de mon côté en tout cas, a d’abord répondu le technicien de 38 ans. Du côté du club, c’est une possibilité. Ce qui est valable pour les autres est aussi valable pour moi. Chaque match est une remise en question. Il y a toujours des points de faits. Les bilans sont toujours plus importants en fin de saison, et peu importe le résultat (maintien ou relégation), on aura un moment pour se réunir et faire le point sur notre futur. Mais en tout cas, ce n’est pas une question pour moi. »
« Tant que le club aura confiance en moi, je donnerai tout »
Relancé, le coach a répété qu’il avait un « engagement envers le club », à savoir ce contrat signé l’été dernier et courant jusqu’en 2026. « Ligue 1 ou Ligue 2, bien sûr que ça change beaucoup de choses, mais ça ne changera pas mon engagement envers le club. Je compte le respecter, et tant que je serai là, que le club aura confiance en moi, je donnerai tout. Je ne fais pas une fixation sur la division. Mais ma priorité, c’est d’abord de maintenir le HAC en Ligue 1, de réussir un autre miracle pour le club. Je pense que nous avons les arguments pour, nous allons tout donner pour que ce soit le cas samedi soir et que tout le monde soit heureux. »
Attendus samedi 17 mai 2025 (21 h) à Strasbourg à l’occasion de la 34e et dernière journée, Didier Digard et les Ciel et Marine s’avancent vers un final des plus incertains, aux scénarios possibles multiples, entre maintien dans l’élite, barrage ou relégation directe en Ligue 2.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Interrogé sur son avenir, ce vendredi 16 mai 2025 en conférence de presse, Didier Digard a répondu qu’il s’imaginait tenir son « engagement envers le club » (contrat jusqu’en 2026), sans « faire de fixation sur la division » dans laquelle évoluera le HAC la saison prochaine.
Didier Digard s’était engagé l’été dernier jusqu’en 2026 avec le HAC
Il aurait pu botter en touche, mais ne l’a pas fait. Interrogé ce vendredi 16 mai 2025 en conférence de presse d’avant-match sur son avenir au HAC, Didier Digard a livré un discours laissant entendre qu’il se projetait sur une deuxième saison sur le banc du club doyen, qu’importe le verdict de cet exercice 2024-2025.
Une relégation en Ligue 2 pourrait-elle avoir un impact sur son futur au HAC ? « Pas de mon côté en tout cas, a d’abord répondu le technicien de 38 ans. Du côté du club, c’est une possibilité. Ce qui est valable pour les autres est aussi valable pour moi. Chaque match est une remise en question. Il y a toujours des points de faits. Les bilans sont toujours plus importants en fin de saison, et peu importe le résultat (maintien ou relégation), on aura un moment pour se réunir et faire le point sur notre futur. Mais en tout cas, ce n’est pas une question pour moi. »
« Tant que le club aura confiance en moi, je donnerai tout »
Relancé, le coach a répété qu’il avait un « engagement envers le club », à savoir ce contrat signé l’été dernier et courant jusqu’en 2026. « Ligue 1 ou Ligue 2, bien sûr que ça change beaucoup de choses, mais ça ne changera pas mon engagement envers le club. Je compte le respecter, et tant que je serai là, que le club aura confiance en moi, je donnerai tout. Je ne fais pas une fixation sur la division. Mais ma priorité, c’est d’abord de maintenir le HAC en Ligue 1, de réussir un autre miracle pour le club. Je pense que nous avons les arguments pour, nous allons tout donner pour que ce soit le cas samedi soir et que tout le monde soit heureux. »
Attendus samedi 17 mai 2025 (21 h) à Strasbourg à l’occasion de la 34e et dernière journée, Didier Digard et les Ciel et Marine s’avancent vers un final des plus incertains, aux scénarios possibles multiples, entre maintien dans l’élite, barrage ou relégation directe en Ligue 2.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : avec Hassan ou pas ? Quel groupe pour le dernier acte de la saison
J-1 avant le face-à-face entre Strasbourg et le HAC, rendez-vous comptant pour la 34e journée de Ligue 1. Pour ce dernier déplacement de la saison, Didier Digard peut-il s’appuyer sur l’intégralité de son effectif ? Le point en ce vendredi 16 mai 2025.
Ahmed Hassan sera du déplacement à Strasbourg
Une troupe au complet pour le dernier acte de la saison ? C’est presque le cas au Havre AC. Ce vendredi 16 mai 2025, à la veille du déplacement des Ciel et Marine à Strasbourg pour le compte de la 34e journée de championnat, Didier Digard a fait état d’un forfait.
« On ne sait pas s’il sera à 100%... »
Celui de Junior Mwanga qui ne peut être aligné du fait de sa situation contractuelle. Pour le reste, tous sont aptes au service. À commencer par Ahmed Hassan. Touché à la cuisse à Auxerre le 4 mai dernier, l’Égyptien sera du voyage. « C’est rassurant de l’avoir avec nous, s’est réjoui Didier Digard. Ces blessures musculaires sont toujours particulières. On ne sait pas s’il sera à 100 % mais, comme c’est le dernier match, il est plus facile de faire abstraction de certaines considérations. »
Des considérations qui l’avaient certainement poussé à ne pas faire entrer en jeu Gautier Lloris le week-end dernier face à l’Olympique de Marseille. D’ailleurs, le défenseur central absent depuis sa sortie (cuisse) contre Monaco il y a trois semaines devrait retrouver sa place de titulaire contre Strasbourg. « J’ai pu enchaîner une semaine complète d’entraînement. Cela va grandement me servir pour ce dernier match de la saison, fait valoir l’intéressé. On va mener une guerre pour ramener les trois points de la victoire au Havre. » Les trois coups peuvent être frappés.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
J-1 avant le face-à-face entre Strasbourg et le HAC, rendez-vous comptant pour la 34e journée de Ligue 1. Pour ce dernier déplacement de la saison, Didier Digard peut-il s’appuyer sur l’intégralité de son effectif ? Le point en ce vendredi 16 mai 2025.
Ahmed Hassan sera du déplacement à Strasbourg
Une troupe au complet pour le dernier acte de la saison ? C’est presque le cas au Havre AC. Ce vendredi 16 mai 2025, à la veille du déplacement des Ciel et Marine à Strasbourg pour le compte de la 34e journée de championnat, Didier Digard a fait état d’un forfait.
« On ne sait pas s’il sera à 100%... »
Celui de Junior Mwanga qui ne peut être aligné du fait de sa situation contractuelle. Pour le reste, tous sont aptes au service. À commencer par Ahmed Hassan. Touché à la cuisse à Auxerre le 4 mai dernier, l’Égyptien sera du voyage. « C’est rassurant de l’avoir avec nous, s’est réjoui Didier Digard. Ces blessures musculaires sont toujours particulières. On ne sait pas s’il sera à 100 % mais, comme c’est le dernier match, il est plus facile de faire abstraction de certaines considérations. »
Des considérations qui l’avaient certainement poussé à ne pas faire entrer en jeu Gautier Lloris le week-end dernier face à l’Olympique de Marseille. D’ailleurs, le défenseur central absent depuis sa sortie (cuisse) contre Monaco il y a trois semaines devrait retrouver sa place de titulaire contre Strasbourg. « J’ai pu enchaîner une semaine complète d’entraînement. Cela va grandement me servir pour ce dernier match de la saison, fait valoir l’intéressé. On va mener une guerre pour ramener les trois points de la victoire au Havre. » Les trois coups peuvent être frappés.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Football – HAC : supporters, meilleur arbitre, Yoni Gomis… Les échos avant Strasbourg
Combien de supporters havrais seront du déplacement à la Meinau ? Qui arbitrera ce HAC – Strasbourg décisif pour les deux équipes ? Que devient Yoni Gomis en Alsace ? Retrouvez quelques infos en plus avant le Strasbourg – HAC du samedi 17 mai 2025.
Environ 350 supporters du HAC effectueront le déplacement pour le duel décisif à Strasbourg
350 supporters à la Meinau
Réduit à 600 places le temps des travaux à la Meinau, le parcage visiteurs de l’enceinte strasbourgeoise devrait être à moitié garni à l’occasion de cette ultime journée, puisqu’aux alentours de 350 fans ciel et marine effectueront le déplacement. Le stade du Racing peut actuellement accueillir 19 000 spectateurs, alors que le chantier mené doit porter sa capacité totale de 26 000 à 32 000 places à l’été 2026.
Le meilleur sifflet aux manettes
Pour ce duel capital des deux côtés, Havrais et Strasbourgeois auront le privilège d’être arbitré par celui qui a été élu meilleur arbitre de la saison lors des récents Trophées UNFP, à savoir Monsieur Jérôme Brisard. C’est la deuxième fois cette saison que l’officiel de 39 ans est désigné à l’occasion d’un match des Ciel et Marine, après celui remporté à Nantes en novembre dernier (0-2). Pour l’anecdote, c’est également lui qui avait arbitré le HAC – Strasbourg (3-1) décisif lors de la 33e journée l’an dernier.
Décollage samedi
C’est une façon de fonctionner à laquelle les Hacmen ne dérogeront pas même en cette ultime journée. Habitués à partir la veille du match lorsqu’ils doivent se produire à 15 h ou 17 h 15 à l’extérieur, les Havrais quittent la cité océane le jour même lorsque leur rencontre est programmée dans la soirée. Ce fut le cas à Saint-Etienne en début de saison ou encore à Marseille en début d’année, et ce sera une nouvelle fois le cas ce samedi à Strasbourg. « Partir la veille représenterait un coût supplémentaire pour le club, explique Digard. Je pense que le groupe a très bien vécu cette semaine au Havre et comprend très bien que le club a déjà fait beaucoup d’efforts financiers. Partir le jour même ne sera pas un souci pour nous. Nous allons faire un bon dernier entraînement (vendredi à 17 h), profiter de nos familles vendredi soir, et on se retrouvera samedi pour tout donner pour l’avenir de notre club. »
Mwanga pas de la partie, mais du voyage
Pas autorisé à disputer cette 34e journée conformément au deal passé entre le HAC et Strasbourg, Junior Mwanga vivra néanmoins cette confrontation décisive de l’intérieur. « Junior a fait la demande de voyager avec le groupe, confirme son entraîneur. Ce prêt aura été plus que réussi, pour lui comme pour nous. Il a envie de continuer à vivre avec ce groupe, de partager encore des moments et de nous accompagner sur ce match. Ça montre la mentalité du joueur, de ce vestiaire aussi, qui est très uni. » Avant un éventuel barrage, le milieu de 22 ans a disputé 11 matches en ciel et marine, pour un bilan statistique d’un but et deux passes décisives.
Gomis cantonné à la N3
Pris l’été dernier dans les filets strasbourgeois moyennant une indemnité d’un peu plus de 2 M€ (plus un pourcentage à la revente), l’ancien pensionnaire de la Cavée Verte Yoni Gomis (19 ans) aura vécu une première saison des plus frustrantes en Alsace. À son compteur ne figure en effet qu’une seule apparition au sein de l’équipe dirigée par Liam Rosenior, en 16es de finale de Coupe de France face à Thaon (N3) et… un banc de touche en Ligue 1, au Parc des Princes (8e j.). Pour le reste, le défenseur international U20 a dû se contenter des joutes du groupe H de National 3, au sein duquel Strasbourg pointe en 5e position.
Des euros aussi en jeu
Outre l’enjeu sportif, le classement final aura également une incidence sur la prime que percevra le club doyen de la part de la LFP, l’ensemble des clubs de Ligue 1 ayant à se partager une enveloppe de 38,7 M€, une autre de 7,7 M€ en fonction de leur classement sur les cinq dernières saisons, en plus des droits TV. Ainsi le PSG est-il d’ores et déjà assuré de percevoir au moins 5,5 M€ de prime, alors que le 14e recevra un minimum de 900 000 €, le 15e 780 000 € et les trois derniers la même somme de 500 000 €.
Hassan de retour, Lloris apte au service
Sorti à Auxerre et forfait contre Marseille, Ahmed Hassan (ischio) effectuera bien son retour à Strasbourg, où Gautier Lloris (cuisse) - ménagé pour sa part face à l’OM - retrouvera sa place de titulaire. « C’est toujours particulier ces blessures musculaires, quand on s’arrête d’un coup comme eux, pour avoir la certitude d’être de retour à 100 %, a rappelé Digard. Mais comme il s’agit potentiellement du dernier match de la saison, mentalement, on fait un peu plus abstraction et on donne tout pour le match. » Si Aloïs Confais (mollet) a lui aussi effectué son retour à l’entraînement cette semaine, Oualid El Hajjam (problème dentaire) était quant à lui à l’arrêt.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Combien de supporters havrais seront du déplacement à la Meinau ? Qui arbitrera ce HAC – Strasbourg décisif pour les deux équipes ? Que devient Yoni Gomis en Alsace ? Retrouvez quelques infos en plus avant le Strasbourg – HAC du samedi 17 mai 2025.
Environ 350 supporters du HAC effectueront le déplacement pour le duel décisif à Strasbourg
350 supporters à la Meinau
Réduit à 600 places le temps des travaux à la Meinau, le parcage visiteurs de l’enceinte strasbourgeoise devrait être à moitié garni à l’occasion de cette ultime journée, puisqu’aux alentours de 350 fans ciel et marine effectueront le déplacement. Le stade du Racing peut actuellement accueillir 19 000 spectateurs, alors que le chantier mené doit porter sa capacité totale de 26 000 à 32 000 places à l’été 2026.
Le meilleur sifflet aux manettes
Pour ce duel capital des deux côtés, Havrais et Strasbourgeois auront le privilège d’être arbitré par celui qui a été élu meilleur arbitre de la saison lors des récents Trophées UNFP, à savoir Monsieur Jérôme Brisard. C’est la deuxième fois cette saison que l’officiel de 39 ans est désigné à l’occasion d’un match des Ciel et Marine, après celui remporté à Nantes en novembre dernier (0-2). Pour l’anecdote, c’est également lui qui avait arbitré le HAC – Strasbourg (3-1) décisif lors de la 33e journée l’an dernier.
Décollage samedi
C’est une façon de fonctionner à laquelle les Hacmen ne dérogeront pas même en cette ultime journée. Habitués à partir la veille du match lorsqu’ils doivent se produire à 15 h ou 17 h 15 à l’extérieur, les Havrais quittent la cité océane le jour même lorsque leur rencontre est programmée dans la soirée. Ce fut le cas à Saint-Etienne en début de saison ou encore à Marseille en début d’année, et ce sera une nouvelle fois le cas ce samedi à Strasbourg. « Partir la veille représenterait un coût supplémentaire pour le club, explique Digard. Je pense que le groupe a très bien vécu cette semaine au Havre et comprend très bien que le club a déjà fait beaucoup d’efforts financiers. Partir le jour même ne sera pas un souci pour nous. Nous allons faire un bon dernier entraînement (vendredi à 17 h), profiter de nos familles vendredi soir, et on se retrouvera samedi pour tout donner pour l’avenir de notre club. »
Mwanga pas de la partie, mais du voyage
Pas autorisé à disputer cette 34e journée conformément au deal passé entre le HAC et Strasbourg, Junior Mwanga vivra néanmoins cette confrontation décisive de l’intérieur. « Junior a fait la demande de voyager avec le groupe, confirme son entraîneur. Ce prêt aura été plus que réussi, pour lui comme pour nous. Il a envie de continuer à vivre avec ce groupe, de partager encore des moments et de nous accompagner sur ce match. Ça montre la mentalité du joueur, de ce vestiaire aussi, qui est très uni. » Avant un éventuel barrage, le milieu de 22 ans a disputé 11 matches en ciel et marine, pour un bilan statistique d’un but et deux passes décisives.
Gomis cantonné à la N3
Pris l’été dernier dans les filets strasbourgeois moyennant une indemnité d’un peu plus de 2 M€ (plus un pourcentage à la revente), l’ancien pensionnaire de la Cavée Verte Yoni Gomis (19 ans) aura vécu une première saison des plus frustrantes en Alsace. À son compteur ne figure en effet qu’une seule apparition au sein de l’équipe dirigée par Liam Rosenior, en 16es de finale de Coupe de France face à Thaon (N3) et… un banc de touche en Ligue 1, au Parc des Princes (8e j.). Pour le reste, le défenseur international U20 a dû se contenter des joutes du groupe H de National 3, au sein duquel Strasbourg pointe en 5e position.
Des euros aussi en jeu
Outre l’enjeu sportif, le classement final aura également une incidence sur la prime que percevra le club doyen de la part de la LFP, l’ensemble des clubs de Ligue 1 ayant à se partager une enveloppe de 38,7 M€, une autre de 7,7 M€ en fonction de leur classement sur les cinq dernières saisons, en plus des droits TV. Ainsi le PSG est-il d’ores et déjà assuré de percevoir au moins 5,5 M€ de prime, alors que le 14e recevra un minimum de 900 000 €, le 15e 780 000 € et les trois derniers la même somme de 500 000 €.
Hassan de retour, Lloris apte au service
Sorti à Auxerre et forfait contre Marseille, Ahmed Hassan (ischio) effectuera bien son retour à Strasbourg, où Gautier Lloris (cuisse) - ménagé pour sa part face à l’OM - retrouvera sa place de titulaire. « C’est toujours particulier ces blessures musculaires, quand on s’arrête d’un coup comme eux, pour avoir la certitude d’être de retour à 100 %, a rappelé Digard. Mais comme il s’agit potentiellement du dernier match de la saison, mentalement, on fait un peu plus abstraction et on donne tout pour le match. » Si Aloïs Confais (mollet) a lui aussi effectué son retour à l’entraînement cette semaine, Oualid El Hajjam (problème dentaire) était quant à lui à l’arrêt.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Football – HAC : « Aller à Strasbourg en conquérants, en ambitieux », clame Gautier Lloris
Touché face à Monaco, forfait à Auxerre et ménagé lors de la réception de Marseille, Gautier Lloris, l’incontournable, l’indispensable, reprendra place au cœur de la défense du HAC, ce samedi 17 mai 2025 à Strasbourg.
Gautier Lloris l’avoue : il disputera à Strasbourg l’un des matches les plus importants de sa carrière
Trois questions à Gautier Lloris avant que le HAC ne se pose au stade de la Meinau pour la 34e et dernière journée de Ligue 1.
Stressé, nerveux ? Dans quel état se trouve le groupe avant cette 34e et dernière journée ?
« Il y a de l’enjeu et à titre personnel, c’est certainement l’un des matches les plus importants de ma carrière. Maintenant, je ne sens pas de stress inhabituel au sein du vestiaire. On connaît l’importance de cette rencontre, on sait qu’il peut y avoir beaucoup de scénarios différents, mais les choses sont claires : on a besoin d’un succès. »
« Personne ne nous voyait ne serait-ce que barragistes »
Sur le banc, les adjoints de Didier Digard seront à l’affût du déroulement de la soirée sur les pelouses où se produiront vos concurrents directs. Aurez-vous la tentation de les chercher du regard afin de gratter quelques indices ?
« Non. Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode. Il ne faut pas calculer. Ne pensons qu’à ces trois points qui peuvent nous faire énormément de bien. Et peu importe ce qu’il se passera ailleurs. C’est sur nous, et sur personne d’autre, qu’il faut compter. »
Être encore en vie, au coup d’envoi de cette ultime journée, n’est-ce pas déjà une réelle performance au regard du contexte dans lequel s’est déroulée la saison ?
« C’est vrai qu’on revient de très loin. En janvier, personne ne nous voyait ne serait-ce que barragistes. Il faut donc se servir de ça pour aller à Strasbourg en conquérants, en ambitieux. Surtout, ne craignons pas cette équipe. Angers a prouvé qu’elle avait des failles (NDLR : victoire du SCO 2-1 le week-end dernier). À notre tour de les trouver. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Touché face à Monaco, forfait à Auxerre et ménagé lors de la réception de Marseille, Gautier Lloris, l’incontournable, l’indispensable, reprendra place au cœur de la défense du HAC, ce samedi 17 mai 2025 à Strasbourg.
Gautier Lloris l’avoue : il disputera à Strasbourg l’un des matches les plus importants de sa carrière
Trois questions à Gautier Lloris avant que le HAC ne se pose au stade de la Meinau pour la 34e et dernière journée de Ligue 1.
Stressé, nerveux ? Dans quel état se trouve le groupe avant cette 34e et dernière journée ?
« Il y a de l’enjeu et à titre personnel, c’est certainement l’un des matches les plus importants de ma carrière. Maintenant, je ne sens pas de stress inhabituel au sein du vestiaire. On connaît l’importance de cette rencontre, on sait qu’il peut y avoir beaucoup de scénarios différents, mais les choses sont claires : on a besoin d’un succès. »
« Personne ne nous voyait ne serait-ce que barragistes »
Sur le banc, les adjoints de Didier Digard seront à l’affût du déroulement de la soirée sur les pelouses où se produiront vos concurrents directs. Aurez-vous la tentation de les chercher du regard afin de gratter quelques indices ?
« Non. Je ne pense pas que ce soit la bonne méthode. Il ne faut pas calculer. Ne pensons qu’à ces trois points qui peuvent nous faire énormément de bien. Et peu importe ce qu’il se passera ailleurs. C’est sur nous, et sur personne d’autre, qu’il faut compter. »
Être encore en vie, au coup d’envoi de cette ultime journée, n’est-ce pas déjà une réelle performance au regard du contexte dans lequel s’est déroulée la saison ?
« C’est vrai qu’on revient de très loin. En janvier, personne ne nous voyait ne serait-ce que barragistes. Il faut donc se servir de ça pour aller à Strasbourg en conquérants, en ambitieux. Surtout, ne craignons pas cette équipe. Angers a prouvé qu’elle avait des failles (NDLR : victoire du SCO 2-1 le week-end dernier). À notre tour de les trouver. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC. Exploit, sentence, sursis : le soir de tous les possibles pour les Ciel et Marine
C’est le jour J. Quatre-vingt-dix minutes, celles du verdict, qu’il faudra cette fois traverser sans filet. Avec en tête, l’espoir d’un maintien, la possibilité d’un barrage et la crainte de tout perdre. C’est à Strasbourg, ce samedi 17 mai 2025 (21 h), que le HAC met son avenir en jeu.
Abdoulaye Touré incarnera encore une fois l’esprit avec lequel le HAC devra traverser cette 34e et dernière journée
C’est un final « hitchcockien ». Ou quand l’espoir le plus fou d’un maintien en Ligue 1 et la crainte d’un épilogue sur fond de relégation s’entrechoqueront.
Ce samedi 17 mai 2025, que ce soit à Strasbourg, où le HAC se produira, à Geoffroy-Guichard, où les Verts accueilleront Toulouse, mais aussi à Lille, où se posera Reims, et à la Beaujoire, où Nantes recevra Montpellier, les cœurs battront aussi fort que les enjeux sont grands. « On est à l’aube d’un match particulier, important pour notre futur et, forcément, il y a à la fois du stress, de l’impatience, de l’enthousiasme et de l’excitation », ressent Didier Digard. « L’un des matches les plus importants de ma carrière », enchérit Gautier Lloris.
Pour un septième coup de force à l’extérieur
Barragistes au coup d’envoi, les Ciel et Marine se présentent ainsi au pied de la dernière difficulté avec le droit de croire en un maintien qualifié d’hypothétique depuis des mois. Voire perdu d’avance, lorsqu’au terme des 19e et 20e journées, c’est tout au fond de la cale que se débattaient les Havrais. Et pourtant. Un succès à la Meinau, pour ce qui serait le septième coup de force hors du Stade Océane d’une équipe classée, sur la phase retour, quatrième au classement « extérieur », combinée à une défaite des Rémois dans l’antre des Dogues (ou du FCN face au MHSC), et le club doyen poursuivra sa route sous les projecteurs de la Ligue 1. Un scénario loin de flirter avec l’utopie.
Néanmoins, le film de cette dernière échéance pourrait injecter dans les rangs des menacés une dose de rebondissements imprévus, de retournements de situation incroyables. « Sur le banc, des gens du staff vont certainement suivre ça de près, imagine Didier Digard. Pas moi, parce que je serai focus sur le match, sur l’équipe. Mais forcément, des scénarios joueront, ou pas, en notre faveur. Et en fonction, on pourra peut-être ajuster certaines choses. Après, il y a un constat très simple : si on gagne, on n’aura pas besoin de se soucier de ce qu’il se passe sur les autres terrains pour être, au minimum, barragistes. »
« Ce serait une première satisfaction, mais… »
Barragistes, face à Metz ou Dunkerque, cette place qui laisserait alors intacte la possibilité d’un deuxième maintien à la suite. À ce propos, l’entraîneur havrais signerait-il dès maintenant pour une seizième place ? « Ce serait une première satisfaction, admet-il. Mais pas suffisante. On sait qu’on a traversé beaucoup d’épreuves cette saison, que ç’a été très compliqué, et qu’aujourd’hui nous sommes à une place très honorable. Mais on va essayer de jouer notre carte à fond. Si on a la chance de ne pas avoir à passer par les barrages, on ne la laissera pas filer. »
Et les Toulousains, laisseront-ils filer à Saint-Étienne ? « Je ne le pense pas, répond « DD ». Avec toutes les pressions, tous les enjeux, je ne crois pas qu’un coach puisse se permettre de lâcher le moindre match. Mais pour Saint-Étienne comme pour nous et ceux pour lesquels il y a le maintien pour enjeu, ce qui comptera, c’est la gestion des émotions. » Et elles seront ce samedi soir d’une intensité rare, tant pour les Havrais que pour des Strasbourgeois en lice pour une qualification au tour préliminaire de la Ligue des Champions.
Le HAC maintenu si… Il s’impose à Strasbourg (6e) et que Reims s’incline à Lille (5e) ou que Nantes perd chez lui face à Montpellier (18e). Le HAC barragiste si… Il s’impose à Strasbourg et que Reims et Nantes ne perdent pas de leur côté. Il fait match nul à Strasbourg et que Saint-Étienne ne gagne pas chez lui contre Toulouse (12e). Il perd à Strasbourg par moins de six buts d’écart et Saint-Étienne fait match nul contre Toulouse. Il perd à Strasbourg (sur n’importe quel score) et Saint-Étienne s’incline chez lui contre Toulouse. Le HAC relégué si… Il perd à Strasbourg et que Saint-Étienne bat Toulouse. Il perd à Strasbourg par au moins six buts d’écart et Saint-Étienne fait match nul contre Toulouse.
RC Strasbourg – Havre AC, samedi 17 mai 2025 à 21 heures au stade de la Meinau
Arbitre : M. Brisard.
Absences à Strasbourg : Delaine, Sahi (blessés), Diong (sélection), Perea, Gomis (choix) ; au HAC : Mwanga (accord entre les deux clubs), Logbo (épaule), El Hajjam (problème dentaire), Kitala (choix).
STRASBOURG : 1. Petrovic – 22. G. Doué, 2. Omobamidele, 29. Is. Doukouré – 26. Bakwa, 8. Santos, 32. Barco, 7. Moreira – 19. Diarra (cap), 15. Nanasi – 14. Mara.
Remplaçants : (à choisir parmi) 30. Johnsson (g), 33. A. Cissé, 23. Mam. Sarr, 77. Sobol, 5. Ab. Sylla, 42. Ouattara, 39. El Mourabet, 10. Emegha, 6. Lemarechal, 27. Amo-Ameyaw.
Entraîneur : Liam Rosenior.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas (g), 6. Youte, 32. Pembele, 18. Zouaoui, 19. Ndiaye, 25. Confais, 14. Kuziaev, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
C’est le jour J. Quatre-vingt-dix minutes, celles du verdict, qu’il faudra cette fois traverser sans filet. Avec en tête, l’espoir d’un maintien, la possibilité d’un barrage et la crainte de tout perdre. C’est à Strasbourg, ce samedi 17 mai 2025 (21 h), que le HAC met son avenir en jeu.
Abdoulaye Touré incarnera encore une fois l’esprit avec lequel le HAC devra traverser cette 34e et dernière journée
C’est un final « hitchcockien ». Ou quand l’espoir le plus fou d’un maintien en Ligue 1 et la crainte d’un épilogue sur fond de relégation s’entrechoqueront.
Ce samedi 17 mai 2025, que ce soit à Strasbourg, où le HAC se produira, à Geoffroy-Guichard, où les Verts accueilleront Toulouse, mais aussi à Lille, où se posera Reims, et à la Beaujoire, où Nantes recevra Montpellier, les cœurs battront aussi fort que les enjeux sont grands. « On est à l’aube d’un match particulier, important pour notre futur et, forcément, il y a à la fois du stress, de l’impatience, de l’enthousiasme et de l’excitation », ressent Didier Digard. « L’un des matches les plus importants de ma carrière », enchérit Gautier Lloris.
Pour un septième coup de force à l’extérieur
Barragistes au coup d’envoi, les Ciel et Marine se présentent ainsi au pied de la dernière difficulté avec le droit de croire en un maintien qualifié d’hypothétique depuis des mois. Voire perdu d’avance, lorsqu’au terme des 19e et 20e journées, c’est tout au fond de la cale que se débattaient les Havrais. Et pourtant. Un succès à la Meinau, pour ce qui serait le septième coup de force hors du Stade Océane d’une équipe classée, sur la phase retour, quatrième au classement « extérieur », combinée à une défaite des Rémois dans l’antre des Dogues (ou du FCN face au MHSC), et le club doyen poursuivra sa route sous les projecteurs de la Ligue 1. Un scénario loin de flirter avec l’utopie.
Néanmoins, le film de cette dernière échéance pourrait injecter dans les rangs des menacés une dose de rebondissements imprévus, de retournements de situation incroyables. « Sur le banc, des gens du staff vont certainement suivre ça de près, imagine Didier Digard. Pas moi, parce que je serai focus sur le match, sur l’équipe. Mais forcément, des scénarios joueront, ou pas, en notre faveur. Et en fonction, on pourra peut-être ajuster certaines choses. Après, il y a un constat très simple : si on gagne, on n’aura pas besoin de se soucier de ce qu’il se passe sur les autres terrains pour être, au minimum, barragistes. »
« Ce serait une première satisfaction, mais… »
Barragistes, face à Metz ou Dunkerque, cette place qui laisserait alors intacte la possibilité d’un deuxième maintien à la suite. À ce propos, l’entraîneur havrais signerait-il dès maintenant pour une seizième place ? « Ce serait une première satisfaction, admet-il. Mais pas suffisante. On sait qu’on a traversé beaucoup d’épreuves cette saison, que ç’a été très compliqué, et qu’aujourd’hui nous sommes à une place très honorable. Mais on va essayer de jouer notre carte à fond. Si on a la chance de ne pas avoir à passer par les barrages, on ne la laissera pas filer. »
Et les Toulousains, laisseront-ils filer à Saint-Étienne ? « Je ne le pense pas, répond « DD ». Avec toutes les pressions, tous les enjeux, je ne crois pas qu’un coach puisse se permettre de lâcher le moindre match. Mais pour Saint-Étienne comme pour nous et ceux pour lesquels il y a le maintien pour enjeu, ce qui comptera, c’est la gestion des émotions. » Et elles seront ce samedi soir d’une intensité rare, tant pour les Havrais que pour des Strasbourgeois en lice pour une qualification au tour préliminaire de la Ligue des Champions.
Le HAC maintenu si… Il s’impose à Strasbourg (6e) et que Reims s’incline à Lille (5e) ou que Nantes perd chez lui face à Montpellier (18e). Le HAC barragiste si… Il s’impose à Strasbourg et que Reims et Nantes ne perdent pas de leur côté. Il fait match nul à Strasbourg et que Saint-Étienne ne gagne pas chez lui contre Toulouse (12e). Il perd à Strasbourg par moins de six buts d’écart et Saint-Étienne fait match nul contre Toulouse. Il perd à Strasbourg (sur n’importe quel score) et Saint-Étienne s’incline chez lui contre Toulouse. Le HAC relégué si… Il perd à Strasbourg et que Saint-Étienne bat Toulouse. Il perd à Strasbourg par au moins six buts d’écart et Saint-Étienne fait match nul contre Toulouse.
RC Strasbourg – Havre AC, samedi 17 mai 2025 à 21 heures au stade de la Meinau
Arbitre : M. Brisard.
Absences à Strasbourg : Delaine, Sahi (blessés), Diong (sélection), Perea, Gomis (choix) ; au HAC : Mwanga (accord entre les deux clubs), Logbo (épaule), El Hajjam (problème dentaire), Kitala (choix).
STRASBOURG : 1. Petrovic – 22. G. Doué, 2. Omobamidele, 29. Is. Doukouré – 26. Bakwa, 8. Santos, 32. Barco, 7. Moreira – 19. Diarra (cap), 15. Nanasi – 14. Mara.
Remplaçants : (à choisir parmi) 30. Johnsson (g), 33. A. Cissé, 23. Mam. Sarr, 77. Sobol, 5. Ab. Sylla, 42. Ouattara, 39. El Mourabet, 10. Emegha, 6. Lemarechal, 27. Amo-Ameyaw.
Entraîneur : Liam Rosenior.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 93. Sangante (cap), 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré, 34. Diawara, 8. Kechta – 10. Casimir, 99. Hassan, 45. Soumaré.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas (g), 6. Youte, 32. Pembele, 18. Zouaoui, 19. Ndiaye, 25. Confais, 14. Kuziaev, 21. Joujou, 28. Ayew, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : Youte, derrière ou au milieu ? Le « onze » du Havre AC dévoilé
A moins d’une heure du coup d’envoi du duel entre Strasbourg et le HAC, comptant pour la 34e et dernière journée de Ligue 1, quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé au soir de cette joute décisive quant à l’avenir des Ciel et Marine en Ligue 1 ?
Etienne Youte prendra-t-il place au coeur du défense à cinq, ou sera-t-il aligné en qualité de sentinelle
Alors, quels sont les hommes appelés à disputer ce match couperet, sur fond de maintien, de relégation ou de barrage face au FC Metz (jeudi à 20h45 et dimanche à 20h45) ? Eh bien à l’occasion de cette soirée pas comme les autres, Didier Digard n’alignera pas un « onze » tout à fait comme les autres.
Ayew d’entrée
Et ce, en raison de la présence d’Arouna Sangante, de Gautier Lloris et… d’Étienne Youte. Pour une défense à cinq ? Peut-être. Mais il est également probable que Youte prenne place, non pas en charnière centrale, mais en qualité de sentinelle. Soit le troisième homme d’un milieu au sein duquel Mahamadou Diawara ne retrouvera donc pas ses galons de titulaire.
Devant, malgré le retour d’Ahmed Hassan, confiance sera maintenue à André Ayew, autour duquel Josué Casimir et Issa Soumaré se positionneront. Enfin, dans le rôle des latéraux, on retrouvera logiquement Loïc Nego, à droite, et Fodé Ballo-Touré, à gauche
Le « onze » : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Lloris, Ballo-Touré – Touré, Youte, Kechta – Casimir, Ayew, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
A moins d’une heure du coup d’envoi du duel entre Strasbourg et le HAC, comptant pour la 34e et dernière journée de Ligue 1, quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé au soir de cette joute décisive quant à l’avenir des Ciel et Marine en Ligue 1 ?
Etienne Youte prendra-t-il place au coeur du défense à cinq, ou sera-t-il aligné en qualité de sentinelle
Alors, quels sont les hommes appelés à disputer ce match couperet, sur fond de maintien, de relégation ou de barrage face au FC Metz (jeudi à 20h45 et dimanche à 20h45) ? Eh bien à l’occasion de cette soirée pas comme les autres, Didier Digard n’alignera pas un « onze » tout à fait comme les autres.
Ayew d’entrée
Et ce, en raison de la présence d’Arouna Sangante, de Gautier Lloris et… d’Étienne Youte. Pour une défense à cinq ? Peut-être. Mais il est également probable que Youte prenne place, non pas en charnière centrale, mais en qualité de sentinelle. Soit le troisième homme d’un milieu au sein duquel Mahamadou Diawara ne retrouvera donc pas ses galons de titulaire.
Devant, malgré le retour d’Ahmed Hassan, confiance sera maintenue à André Ayew, autour duquel Josué Casimir et Issa Soumaré se positionneront. Enfin, dans le rôle des latéraux, on retrouvera logiquement Loïc Nego, à droite, et Fodé Ballo-Touré, à gauche
Le « onze » : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Lloris, Ballo-Touré – Touré, Youte, Kechta – Casimir, Ayew, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Football – HAC : Touré, une panenka dans la légende ! Les notes des Havrais à Strasbourg
Auteur d’un doublé sur penalty, le Guinéen a offert au HAC son maintien en Ligue 1 à la toute dernière seconde à Strasbourg (2-3), ce samedi 17 mai 2025, sur une panenka qui restera dans l’histoire du club doyen. Retrouvez les notes des Havrais à la Meinau.
Abdoulaye Touré a inscrit le but du maintien du HAC sur un penalty obtenu par Rassoul Ndiaye
Gorgelin (5) : il n’aura donc signé qu’un seul clean-sheet (à Montpellier) sur l’ensemble de la phase retour, fusillé dès la 20e minute par Andrey Santos, puis de nouveau par Nanasi à la 53e. Un seul arrêt notable, devant Mara en début de rencontre (17e).
Sangante (5) : doublement fautif face à l’OM, le capitaine retrouvait une place de latéral droit qu’il n’avait occupée qu’à une seule reprise cette saison (à Reims, 18e j.). Il a fait parler son agressivité pour contenir Moreira et s’en est plutôt bien tiré dans l’utilisation du ballon, excepté sur ce centre qu’il manque complètement juste avant de céder sa place à Pembele (63e), pris de crampes. De la droite, le joueur prêté par Sunderland a basculé à gauche à la sortie de Ballo-Touré (73e).
Youte (5) : mieux depuis quelques matches et maintenu en défense centrale, il a vécu une première période relativement tranquille, conclue à 0 duel, 0 tacle et 0 interception. La suite fut plus mouvementée et plus compliquée pour lui, notamment face à Nanasi, qu’il voit débouler à toute vitesse sur le but du 2-1.
Lloris en difficulté, Nego à toutes les sauces
Lloris (4) : de retour, le patron de la défense ne parvient pas à intervenir sur Andrey Santos sur l’ouverture du score et est encore limite sur le deuxième but alsacien, deux actions symboliques d’une soirée où le gaucher aura parfois eu un temps de retard face aux jeunes et véloces Strasbourgeois. On n’oubliera toutefois pas sa tête de la 101e minute pour écarter un ultime centre.
Ballo-Touré (4) : nerveux, il commet la faute sur Bakwa qui amène le premier but. L’ailier du Racing et ses partenaires lui ont fait vivre une rencontre pénible, une de plus au cours de laquelle l’ancien Milanais n’aura pas vraiment convaincu, cédant une nouvelle fois sa place en cours de rencontre, à Diawara (73e).
Nego (6) : installé devant Sangante, il a fait simple et juste aux abords de la surface adverse en première période. Repositionné dans l’entrejeu au retour des vestiaires, il a fini latéral droit à la sortie de Ballo-Touré (73e), s’acquittant à chaque fois de sa tâche avec sérieux, peu importe le poste.
Touré (9) : sa panenka de la 99e minute restera dans l’histoire du club doyen. Il fallait avoir du cran pour frapper ce penalty du maintien, encore plus pour le tirer de cette façon. Mais pouvait-on douter du sang-froid du Guinéen, auteur à la Meinau de ses septième (43e) et huitième penalties transformés en neuf tentatives cette saison, pour un total de dix réalisations ? Pour le reste, la doublette qu’il formait avec Kechta s’était montrée un peu légère en première période et on ne fut qu’à moitié surpris de voir Digard leur adjoindre l’aide de Nego à la mi-temps.
Kechta (5) : effacé trop facilement par Lemaréchal sur la première grosse occasion strasbourgeoise (17e), il a touché très peu de ballons au cours du premier acte et Digard l’a replacé un cran plus haut au retour des vestiaires. Dommage pour ce pied sur la ligne de la surface de réparation, car son pressing sur Petrovic avait été payant et profitable à Hassan (66e). Remplacé par Joujou (89e).
Soumaré et Casimir, guerriers et décisifs
Soumaré (7) : Petrovic, récompensé du trophée de meilleur Strasbourgeois de la saison avant le coup d’envoi, sort un arrêt de grande classe sur sa tête piquée (29e). Et est bien content de voir sa frappe enveloppée raser son montant (37e). Son centre pour Casimir est parfait pour le 2-2 (70e). Il passe tout près d’inscrire son sixième but après s’être encore démené pour récupérer un ballon (74e). Précieux aussi sur les coups de pied arrêtés défensifs.
Casimir (8) : Digard l’avait associé à Ayew devant pour profiter de sa vitesse et il aurait mérité un coup franc intéressant dès la 13e minute. Un bon centre pour la tête de Soumaré (29e). Il s’arrache surtout pour obtenir le penalty de l’égalisation (40e) et fait le geste qu’il faut pour reprendre le centre de Soumaré et venir inscrire son quatrième but cette saison. Remplacé par Ndiaye (88e), qui obtient le penalty du maintien.
Ayew (4) : il avait la mine des mauvais soirs lorsqu’il a cédé sa place à Hassan (63e) et on comprend pourquoi : sa combativité n’est jamais en cause, mais le Ghanéen n’a pas existé face aux musculeux défenseurs strasbourgeois. Trois minutes après son entrée, l’Égyptien voyait Monsieur Brisard le priver de son quatrième but après intervention du VAR (66e). Avant que la barre transversale ne le contrarie à son tour, sur un lob lointain et génial (82e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Auteur d’un doublé sur penalty, le Guinéen a offert au HAC son maintien en Ligue 1 à la toute dernière seconde à Strasbourg (2-3), ce samedi 17 mai 2025, sur une panenka qui restera dans l’histoire du club doyen. Retrouvez les notes des Havrais à la Meinau.
Abdoulaye Touré a inscrit le but du maintien du HAC sur un penalty obtenu par Rassoul Ndiaye
Gorgelin (5) : il n’aura donc signé qu’un seul clean-sheet (à Montpellier) sur l’ensemble de la phase retour, fusillé dès la 20e minute par Andrey Santos, puis de nouveau par Nanasi à la 53e. Un seul arrêt notable, devant Mara en début de rencontre (17e).
Sangante (5) : doublement fautif face à l’OM, le capitaine retrouvait une place de latéral droit qu’il n’avait occupée qu’à une seule reprise cette saison (à Reims, 18e j.). Il a fait parler son agressivité pour contenir Moreira et s’en est plutôt bien tiré dans l’utilisation du ballon, excepté sur ce centre qu’il manque complètement juste avant de céder sa place à Pembele (63e), pris de crampes. De la droite, le joueur prêté par Sunderland a basculé à gauche à la sortie de Ballo-Touré (73e).
Youte (5) : mieux depuis quelques matches et maintenu en défense centrale, il a vécu une première période relativement tranquille, conclue à 0 duel, 0 tacle et 0 interception. La suite fut plus mouvementée et plus compliquée pour lui, notamment face à Nanasi, qu’il voit débouler à toute vitesse sur le but du 2-1.
Lloris en difficulté, Nego à toutes les sauces
Lloris (4) : de retour, le patron de la défense ne parvient pas à intervenir sur Andrey Santos sur l’ouverture du score et est encore limite sur le deuxième but alsacien, deux actions symboliques d’une soirée où le gaucher aura parfois eu un temps de retard face aux jeunes et véloces Strasbourgeois. On n’oubliera toutefois pas sa tête de la 101e minute pour écarter un ultime centre.
Ballo-Touré (4) : nerveux, il commet la faute sur Bakwa qui amène le premier but. L’ailier du Racing et ses partenaires lui ont fait vivre une rencontre pénible, une de plus au cours de laquelle l’ancien Milanais n’aura pas vraiment convaincu, cédant une nouvelle fois sa place en cours de rencontre, à Diawara (73e).
Nego (6) : installé devant Sangante, il a fait simple et juste aux abords de la surface adverse en première période. Repositionné dans l’entrejeu au retour des vestiaires, il a fini latéral droit à la sortie de Ballo-Touré (73e), s’acquittant à chaque fois de sa tâche avec sérieux, peu importe le poste.
Touré (9) : sa panenka de la 99e minute restera dans l’histoire du club doyen. Il fallait avoir du cran pour frapper ce penalty du maintien, encore plus pour le tirer de cette façon. Mais pouvait-on douter du sang-froid du Guinéen, auteur à la Meinau de ses septième (43e) et huitième penalties transformés en neuf tentatives cette saison, pour un total de dix réalisations ? Pour le reste, la doublette qu’il formait avec Kechta s’était montrée un peu légère en première période et on ne fut qu’à moitié surpris de voir Digard leur adjoindre l’aide de Nego à la mi-temps.
Kechta (5) : effacé trop facilement par Lemaréchal sur la première grosse occasion strasbourgeoise (17e), il a touché très peu de ballons au cours du premier acte et Digard l’a replacé un cran plus haut au retour des vestiaires. Dommage pour ce pied sur la ligne de la surface de réparation, car son pressing sur Petrovic avait été payant et profitable à Hassan (66e). Remplacé par Joujou (89e).
Soumaré et Casimir, guerriers et décisifs
Soumaré (7) : Petrovic, récompensé du trophée de meilleur Strasbourgeois de la saison avant le coup d’envoi, sort un arrêt de grande classe sur sa tête piquée (29e). Et est bien content de voir sa frappe enveloppée raser son montant (37e). Son centre pour Casimir est parfait pour le 2-2 (70e). Il passe tout près d’inscrire son sixième but après s’être encore démené pour récupérer un ballon (74e). Précieux aussi sur les coups de pied arrêtés défensifs.
Casimir (8) : Digard l’avait associé à Ayew devant pour profiter de sa vitesse et il aurait mérité un coup franc intéressant dès la 13e minute. Un bon centre pour la tête de Soumaré (29e). Il s’arrache surtout pour obtenir le penalty de l’égalisation (40e) et fait le geste qu’il faut pour reprendre le centre de Soumaré et venir inscrire son quatrième but cette saison. Remplacé par Ndiaye (88e), qui obtient le penalty du maintien.
Ayew (4) : il avait la mine des mauvais soirs lorsqu’il a cédé sa place à Hassan (63e) et on comprend pourquoi : sa combativité n’est jamais en cause, mais le Ghanéen n’a pas existé face aux musculeux défenseurs strasbourgeois. Trois minutes après son entrée, l’Égyptien voyait Monsieur Brisard le priver de son quatrième but après intervention du VAR (66e). Avant que la barre transversale ne le contrarie à son tour, sur un lob lointain et génial (82e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – Ligue 1 : le HAC arrache son maintien à la dernière seconde !
C’est énorme ! Sur un penalty transformé par Touré à la dernière seconde, synonyme de succès (3-2), le HAC a assuré sa place en Ligue 1, ce samedi 17 mai 2025 à Strasbourg.
Issa Soumaré et les Havrais ont arraché leur maintien à Strasbourg
Mais quelle sensation ! Quel exploit ont réalisé les Ciel et Marine ce samedi sur la pelouse de la Meinau. D’une Panenka, signée à la 90e+9, Touré, auteur d’un doublé, a offert le maintien du HAC en Ligue 1. Oui, le club doyen s’est imposé à Strasbourg, pendant que Reims s’inclinait à Lille. C’est énorme, incroyable. Les qualificatifs vont manquer, tant l’histoire est belle.
Il faut en effet se souvenir qu’au coup d’envoi du championnat, c’est déjà en fond de grille que le HAC, 17e budget (29 M€), s’était positionné. Une entame de saison marquée par les débuts de Didier Digard sur le banc de son club formateur, mais aussi, et surtout, par l’impossibilité de régénérer l’effectif.
Entre les hommes qui avaient le sentiment d’avoir déjà trop donné au club doyen (Opéri, Targhalline), les déçus d’un mercato estival qui ne leur ouvrit aucune porte de sortie (Youte, Sangante), des recrues majoritairement trop vertes pour se muer en réels renforts (Housni, Bouneb, Londja) et le retour tardif d’André Ayew (octobre), le défi semblait d’entrée quasi impossible à relever. Sans oublier le fait qu’avec ce même effectif, mentalement lessivé, le HAC venait de tourner le dos à une phase retour, édition 2023-24, catastrophique (13 pts/51, 10 défaites pour 4 nuls et 3 succès).
Hassan trouve la barre
Cette même phase retour, sur laquelle le rideau vient de tomber, salvatrice (22 pts sur un total de 32), grâce à un mercato d’hiver bien senti (Mwanga, Diawara, Hassan et Ballo-Touré), mais surtout à la faveur d’un état esprit enfin digne de ce nom, d’un schéma tactique plus conforme au potentiel du groupe et d’une force de frappe plus puissante (27 buts au retour, 13 à l’aller). Et tout cela n’a eu de cesse d’entretenir l’espoir au sein d’un groupe qui ne put jamais respirer, jusqu’à cette dernière journée qui laisse en vie tous les espoirs.
Cette joute durant laquelle les Ciel et Marine se seront à nouveau mis chiffon, incroyables qu’ils ont été d’abnégation. Menés une première fois (Santos, 20e), avant que Touré, sur penalty, n’inscrive son neuvième but de la saison (43e), puis une deuxième fois (Nanasi, 53e), avant que Casimir ne fasse à son tour trembler les filets (70e), Sangante et les siens auraient même pu créer une énorme sensation sur cette inspiration d’Hassan, ce lob qui vint finir sa course sur la transversale (82e). Ce qui aurait pu déjà être le but d’un maintien direct.
A Strasbourg, le HAC bat Strasbourg 3 à 2 (1-1)
Arbitre : M. Brisard. Spectateurs : 19 280
Buts pour Strasbourg : Santos (20e), Nanasi (63e) ; pour le HAC : Touré (43e, s.p.), Casimir (70e), Touré (90e+9)
STRASBOURG : Petrovic – Doukouré, Sarr, Doué – Moreira, Barco (Diarra, 74e), Santos, Bakwa – Nanasi, Lemaréchal (Omobamidele, 88e) – Mara (Ouattara, 79e)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
C’est énorme ! Sur un penalty transformé par Touré à la dernière seconde, synonyme de succès (3-2), le HAC a assuré sa place en Ligue 1, ce samedi 17 mai 2025 à Strasbourg.
Issa Soumaré et les Havrais ont arraché leur maintien à Strasbourg
Mais quelle sensation ! Quel exploit ont réalisé les Ciel et Marine ce samedi sur la pelouse de la Meinau. D’une Panenka, signée à la 90e+9, Touré, auteur d’un doublé, a offert le maintien du HAC en Ligue 1. Oui, le club doyen s’est imposé à Strasbourg, pendant que Reims s’inclinait à Lille. C’est énorme, incroyable. Les qualificatifs vont manquer, tant l’histoire est belle.
Il faut en effet se souvenir qu’au coup d’envoi du championnat, c’est déjà en fond de grille que le HAC, 17e budget (29 M€), s’était positionné. Une entame de saison marquée par les débuts de Didier Digard sur le banc de son club formateur, mais aussi, et surtout, par l’impossibilité de régénérer l’effectif.
Entre les hommes qui avaient le sentiment d’avoir déjà trop donné au club doyen (Opéri, Targhalline), les déçus d’un mercato estival qui ne leur ouvrit aucune porte de sortie (Youte, Sangante), des recrues majoritairement trop vertes pour se muer en réels renforts (Housni, Bouneb, Londja) et le retour tardif d’André Ayew (octobre), le défi semblait d’entrée quasi impossible à relever. Sans oublier le fait qu’avec ce même effectif, mentalement lessivé, le HAC venait de tourner le dos à une phase retour, édition 2023-24, catastrophique (13 pts/51, 10 défaites pour 4 nuls et 3 succès).
Hassan trouve la barre
Cette même phase retour, sur laquelle le rideau vient de tomber, salvatrice (22 pts sur un total de 32), grâce à un mercato d’hiver bien senti (Mwanga, Diawara, Hassan et Ballo-Touré), mais surtout à la faveur d’un état esprit enfin digne de ce nom, d’un schéma tactique plus conforme au potentiel du groupe et d’une force de frappe plus puissante (27 buts au retour, 13 à l’aller). Et tout cela n’a eu de cesse d’entretenir l’espoir au sein d’un groupe qui ne put jamais respirer, jusqu’à cette dernière journée qui laisse en vie tous les espoirs.
Cette joute durant laquelle les Ciel et Marine se seront à nouveau mis chiffon, incroyables qu’ils ont été d’abnégation. Menés une première fois (Santos, 20e), avant que Touré, sur penalty, n’inscrive son neuvième but de la saison (43e), puis une deuxième fois (Nanasi, 53e), avant que Casimir ne fasse à son tour trembler les filets (70e), Sangante et les siens auraient même pu créer une énorme sensation sur cette inspiration d’Hassan, ce lob qui vint finir sa course sur la transversale (82e). Ce qui aurait pu déjà être le but d’un maintien direct.
A Strasbourg, le HAC bat Strasbourg 3 à 2 (1-1)
Arbitre : M. Brisard. Spectateurs : 19 280
Buts pour Strasbourg : Santos (20e), Nanasi (63e) ; pour le HAC : Touré (43e, s.p.), Casimir (70e), Touré (90e+9)
STRASBOURG : Petrovic – Doukouré, Sarr, Doué – Moreira, Barco (Diarra, 74e), Santos, Bakwa – Nanasi, Lemaréchal (Omobamidele, 88e) – Mara (Ouattara, 79e)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Maintien du HAC en Ligue 1 : l’accueil explosif des joueurs par les supporters à l’aéroport
Si le match se déroulait à Strasbourg, samedi 17 mai 2025 au soir, cela n’a pas empêché Le Havre de s’embraser après la victoire du HAC, signant son maintien en Ligue 1. Jusqu’à un accueil en liesse des joueurs par les supporters à l’aéroport d’Octeville.
« On est en Ligue 1 ! » Les exclamations de joie n’ont cessé de retentir au Havre, samedi 17 mai vers 23 heures, après la panenka d’Abdoulaye Touré. À quelques minutes de la fin du match opposant le HAC à Strasbourg, le footballeur a arraché le but décisif pour maintenir le club doyen en Ligue 1. Un tir au penalty vécu comme un moment inespéré, qui a aussitôt provoqué la liesse des supporters au Stade Océane et dans toute la ville.
« Une nuit bleue pour le HAC et ses supporters »
Mais aussi sur les réseaux. « Une nuit bleue pour le HAC et ses supporters. En attendant l’ovation méritée au Stade Océane pour le prochain match au Havre ! », se réjouit un internaute sur Facebook. « Magnifique… Merci à tous les Havrais qui sont venus remplir ce stade et s’il vous plaît, il faut remplir notre stade l’année prochaine les gars », commente un autre. « Merci pour ce maintien arraché avec le cœur ! Le Havre mérite la Ligue 1, et vous l’avez prouvé », ajoute, fièrement, un supporter.
Mais avant le coup d’envoi de la prochaine saison, ils étaient nombreux à faire le déplacement à l’aéroport d’Octeville, où étaient attendus en héros les joueurs dans la nuit du samedi au dimanche à 2 h 45 du matin.
« C’était noir de monde, raconte Christophe, supporter havrais arrivé sur place à 2 h 05. Il y avait des voitures partout du rond-point près du Fournil du pressoir [à la sortie du Havre] jusqu’au rond-point de l’aéroport. » Feux de bengale, banderoles… L’aéroport s’est transformé en tribune le temps de quelques heures, dans une ambiance familiale et bon enfant. À grand renfort de fumigènes, de chants et de lancers de feu d’artifice, ils étaient entre 1 500 et 2 000 pour accueillir les joueurs de retour dans la cité Océane après « l’exploit de la décennie ». Pour leur rappeler « qu’impossible n’est pas havrais ».
Par Allison Blomme de Paris-Normandie.
Si le match se déroulait à Strasbourg, samedi 17 mai 2025 au soir, cela n’a pas empêché Le Havre de s’embraser après la victoire du HAC, signant son maintien en Ligue 1. Jusqu’à un accueil en liesse des joueurs par les supporters à l’aéroport d’Octeville.
« On est en Ligue 1 ! » Les exclamations de joie n’ont cessé de retentir au Havre, samedi 17 mai vers 23 heures, après la panenka d’Abdoulaye Touré. À quelques minutes de la fin du match opposant le HAC à Strasbourg, le footballeur a arraché le but décisif pour maintenir le club doyen en Ligue 1. Un tir au penalty vécu comme un moment inespéré, qui a aussitôt provoqué la liesse des supporters au Stade Océane et dans toute la ville.
« Une nuit bleue pour le HAC et ses supporters »
Mais aussi sur les réseaux. « Une nuit bleue pour le HAC et ses supporters. En attendant l’ovation méritée au Stade Océane pour le prochain match au Havre ! », se réjouit un internaute sur Facebook. « Magnifique… Merci à tous les Havrais qui sont venus remplir ce stade et s’il vous plaît, il faut remplir notre stade l’année prochaine les gars », commente un autre. « Merci pour ce maintien arraché avec le cœur ! Le Havre mérite la Ligue 1, et vous l’avez prouvé », ajoute, fièrement, un supporter.
Mais avant le coup d’envoi de la prochaine saison, ils étaient nombreux à faire le déplacement à l’aéroport d’Octeville, où étaient attendus en héros les joueurs dans la nuit du samedi au dimanche à 2 h 45 du matin.
« C’était noir de monde, raconte Christophe, supporter havrais arrivé sur place à 2 h 05. Il y avait des voitures partout du rond-point près du Fournil du pressoir [à la sortie du Havre] jusqu’au rond-point de l’aéroport. » Feux de bengale, banderoles… L’aéroport s’est transformé en tribune le temps de quelques heures, dans une ambiance familiale et bon enfant. À grand renfort de fumigènes, de chants et de lancers de feu d’artifice, ils étaient entre 1 500 et 2 000 pour accueillir les joueurs de retour dans la cité Océane après « l’exploit de la décennie ». Pour leur rappeler « qu’impossible n’est pas havrais ».
Par Allison Blomme de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Victoire du HAC à Strasbourg : pour les Havrais, « le club mérite de rester en Ligue 1 »
C’est un souvenir qui restera gravé dans la mémoire des Havrais : le HAC signe une 3e saison consécutive en Ligue 1 après sa victoire face à Strasbourg, samedi 17 mai 2025. De quoi se réjouir, selon les habitants rencontrés le lendemain au marché des Halles.
Les Havrais avaient une bonne raison de se lever avec le sourire, ce dimanche 18 mai 2025 au matin. Par sa victoire face à Strasbourg (3-2) la veille au soir, le HAC a signé son maintien en Ligue 1. Jusqu’à la dernière minute, les supporters ont retenu leur souffle. Avant d’exploser de joie lors du penalty et la panenka d’Abdoulaye Touré à la 99e minute.
Une victoire « inespérée »
Le lendemain, au marché des Halles dans le centre-ville du Havre, ils étaient plusieurs à arborer fièrement le T-shirt aux couleurs des Ciel et Marine, comme Pascal et sa fille Romane. Tous deux ont suivi le match depuis leur domicile, devant la télévision « On a sauté de joie, on n’y croyait pas avec la saison qu’ils ont fait », s’étonne Pascal. « Ils se sont bien rattrapés », estime la lycéenne. « Je supporte le HAC depuis les années 1980, j’ai connu les montées et les descentes aussi… Cette fois, c’est exceptionnel, commente Stéphane, frigoriste sur le port du Havre. Après, on a beaucoup de chance. La victoire contre Strasbourg était inespérée. »
« Quand le HAC joue comme ça, il mérite de rester en Ligue 1 »
Tous gardent en tête la saison compliquée du club, qui a essuyé un cycle de défaites. « On est soulagés, surtout que Le Havre n’était pas bien loti vis-à-vis de la Ligue. C’est une petite justice que nous soyons maintenus. Beaucoup auraient voulu nous voir relégués en Ligue 2 », confie Patrick.
Stéphane, qui travaille sur le marché, a lui assisté au match samedi depuis le Stade Océane avec les autres supporters. « Il y avait beaucoup de monde, c’était la folie après le match, se souvient-il. Quand le HAC joue comme ça, il mérite de rester en Ligue 1. »
Pourtant, le maintien n’était pas garanti. Ce dernier match était décisif pour le club doyen, qui risquait de finir barragiste, ou pire, relégué en Ligue 2. « Le HAC a beaucoup mieux joué à l’extérieur cette année. À domicile, ils ont eu du mal, poursuit le supporter havrais de 49 ans. On a une belle ville, il faut que les Havrais viennent supporter l’équipe. Didier Digard a fait du très bon travail avec l’effectif et les moyens qu’il a. Mon maillot et la carte sont déjà commandés pour l’année prochaine ! »
Par Allison Blomme de Paris-Normandie.
C’est un souvenir qui restera gravé dans la mémoire des Havrais : le HAC signe une 3e saison consécutive en Ligue 1 après sa victoire face à Strasbourg, samedi 17 mai 2025. De quoi se réjouir, selon les habitants rencontrés le lendemain au marché des Halles.
Les Havrais avaient une bonne raison de se lever avec le sourire, ce dimanche 18 mai 2025 au matin. Par sa victoire face à Strasbourg (3-2) la veille au soir, le HAC a signé son maintien en Ligue 1. Jusqu’à la dernière minute, les supporters ont retenu leur souffle. Avant d’exploser de joie lors du penalty et la panenka d’Abdoulaye Touré à la 99e minute.
Une victoire « inespérée »
Le lendemain, au marché des Halles dans le centre-ville du Havre, ils étaient plusieurs à arborer fièrement le T-shirt aux couleurs des Ciel et Marine, comme Pascal et sa fille Romane. Tous deux ont suivi le match depuis leur domicile, devant la télévision « On a sauté de joie, on n’y croyait pas avec la saison qu’ils ont fait », s’étonne Pascal. « Ils se sont bien rattrapés », estime la lycéenne. « Je supporte le HAC depuis les années 1980, j’ai connu les montées et les descentes aussi… Cette fois, c’est exceptionnel, commente Stéphane, frigoriste sur le port du Havre. Après, on a beaucoup de chance. La victoire contre Strasbourg était inespérée. »
« Quand le HAC joue comme ça, il mérite de rester en Ligue 1 »
Tous gardent en tête la saison compliquée du club, qui a essuyé un cycle de défaites. « On est soulagés, surtout que Le Havre n’était pas bien loti vis-à-vis de la Ligue. C’est une petite justice que nous soyons maintenus. Beaucoup auraient voulu nous voir relégués en Ligue 2 », confie Patrick.
Stéphane, qui travaille sur le marché, a lui assisté au match samedi depuis le Stade Océane avec les autres supporters. « Il y avait beaucoup de monde, c’était la folie après le match, se souvient-il. Quand le HAC joue comme ça, il mérite de rester en Ligue 1. »
Pourtant, le maintien n’était pas garanti. Ce dernier match était décisif pour le club doyen, qui risquait de finir barragiste, ou pire, relégué en Ligue 2. « Le HAC a beaucoup mieux joué à l’extérieur cette année. À domicile, ils ont eu du mal, poursuit le supporter havrais de 49 ans. On a une belle ville, il faut que les Havrais viennent supporter l’équipe. Didier Digard a fait du très bon travail avec l’effectif et les moyens qu’il a. Mon maillot et la carte sont déjà commandés pour l’année prochaine ! »
Par Allison Blomme de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Football – HAC : de la Meinau à Octeville, la nuit de fête des Ciel et Marine
Des célébrations avec les quelque 300 supporters du HAC présents au stade de la Meinau, à la communion avec le gros millier de fans venus les accueillir à l’aéroport d’Octeville, les Havrais auront vécu une nuit de partage dont ils se souviendront.
Les Havrais ont été célébrés par des centaines de supporters à leur arrivée à l’aéroport d’Octeville après avoir décroché le maintien à Strasbourg
Il est un peu plus de 23 heures, samedi soir à Strasbourg, lorsque Monsieur Brisard porte son sifflet à la bouche, faisant exploser de joie le banc de touche du Havre AC. Sur la pelouse, Nego, Lloris, Touré et d’autres s’écroulent de plaisir, avant de vite se relever pour s’en aller communier avec leurs supporters nichés dans un coin de tribune. « On est en Ligue 1 ! On est en Ligue 1 ! », jubilent les quelque 300 fans du HAC présents à la Meinau, qui se souviendront toute leur vie de cette soirée de dingues.
Après avoir longuement étreint Didier Digard et Nicolas Douchez, Mathieu Bodmer soulève de bonheur Abdoulaye Touré. Le contraste est saisissant avec des Strasbourgeois sonnés, certains les larmes aux yeux. « Revois tes calculs, Domenech ! », lance Loïc Nego vers une caméra de DAZN, alors que l’ancien sélectionneur des Bleus avait décrit comme mathématique le futur maintien de l’ASSE. Au micro du diffuseur, Josué Casimir annonce quant à lui sa future prolongation. « Je suis content de rester ici la saison prochaine ! »
« Merci Digard ! Merci Digard ! », chante le parcage, au pied duquel le coach du HAC applaudit en guise de retour, scène inimaginable il n’y a pas si longtemps. Casimir sous le bras droit, Sangante sous le bras gauche, l’entraîneur s’engouffre ensuite vers le vestiaire, le temps notamment d’immortaliser l’exploit via une grande photo de famille. « On est en Ligue 1 ! On est en Ligue 1 ! », célèbrent encore ses joueurs, des images de fête relayées par Rassoul Ndiaye sur son compte Instagram.
Touré : « Je me suis dit : pour l’histoire, ça peut être beau »
Sincères et touchantes, les dix minutes de conférence de presse de « DD » resteront parmi les moments forts de la soirée. « Félicitations Didier ! Bonnes vacances ! Il faut remercier tout le monde ! », l’interrompt brièvement Bodmer, toujours entouré de sa bande de potes, dont l’ancien Hacman et Ebroïcien Joseph Mendes. Invité à réagir à chaud, le « DS » décline, tout comme son président, le service com’ du HAC annonçant un point presse dans les prochains jours avec les deux dirigeants.
Dans la zone mixte attenante, elle aussi installée dans des préfabriqués le temps des travaux, les Ciel et Marine se montreront heureusement plus prolixes. « Incroyable, indescriptible, insensé », sont les mots employés par Gautier Lloris, tandis que Mathieu Gorgelin s’amuse au milieu des journalistes à alpaguer le quatuor Sangante, Mwanga, Pembele, Kechta. « Vous vous rappelez quand on vous a enterrés au mois de janvier, hein ? Vous vous rappelez ? »
Dernier à sortir du vestiaire, Touré raconte son geste fou. « Quand j’ai posé le ballon, je savais que j’allais faire une panenka. Je me suis dit : pour l’histoire, ça peut être beau. Et puis au pire, on ira en barrages. » Désormais installé aux côtés de Pascal Pain au rang des buteurs de légende du club doyen, l’international guinéen quitte l’enceinte avec le ballon du match sous le bras.
« Vous voilà accueillis par un feu d’artifice ! », annonce le pilote
La musique (essentiellement du rap français) et la fête ne cesseront de rythmer le voyage retour, dans le car comme dans l’avion de 42 places, dont le décollage de Strasbourg se fait avec 45 minutes de retard. « Ciel et Marine pour toujours ! », tweete depuis les airs Mahamadou Diawara, preuve supplémentaire de l’état d’esprit ayant cimenté ce groupe. « Vous voilà accueillis par un feu d’artifice ! », annonce le pilote au moment d’atterrir à Octeville, où entre 1000 et 1500 supporters du HAC, mais aussi des salariés du club, sont présents à 2h45 pour remercier Digard et ses hommes. Du jamais-vu dans de telles proportions.
En file indienne, smartphone en main pour certains, les Hacmen fendent la foule dans l’allégresse et le brouillard des fumigènes jusqu’à leur véhicule. Kechta est porté en triomphe, tandis qu’Ayew quitte les lieux à la fenêtre d’une portière au son du « Qui ne saute pas, n’est pas un Havrais ! ». Même pour l’attaquant aux 710 matches pros, trois Coupes du monde et huit Coupes d’Afrique des Nations, cette soirée du 17 mai 2025 restera gravée.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Des célébrations avec les quelque 300 supporters du HAC présents au stade de la Meinau, à la communion avec le gros millier de fans venus les accueillir à l’aéroport d’Octeville, les Havrais auront vécu une nuit de partage dont ils se souviendront.
Les Havrais ont été célébrés par des centaines de supporters à leur arrivée à l’aéroport d’Octeville après avoir décroché le maintien à Strasbourg
Il est un peu plus de 23 heures, samedi soir à Strasbourg, lorsque Monsieur Brisard porte son sifflet à la bouche, faisant exploser de joie le banc de touche du Havre AC. Sur la pelouse, Nego, Lloris, Touré et d’autres s’écroulent de plaisir, avant de vite se relever pour s’en aller communier avec leurs supporters nichés dans un coin de tribune. « On est en Ligue 1 ! On est en Ligue 1 ! », jubilent les quelque 300 fans du HAC présents à la Meinau, qui se souviendront toute leur vie de cette soirée de dingues.
Après avoir longuement étreint Didier Digard et Nicolas Douchez, Mathieu Bodmer soulève de bonheur Abdoulaye Touré. Le contraste est saisissant avec des Strasbourgeois sonnés, certains les larmes aux yeux. « Revois tes calculs, Domenech ! », lance Loïc Nego vers une caméra de DAZN, alors que l’ancien sélectionneur des Bleus avait décrit comme mathématique le futur maintien de l’ASSE. Au micro du diffuseur, Josué Casimir annonce quant à lui sa future prolongation. « Je suis content de rester ici la saison prochaine ! »
« Merci Digard ! Merci Digard ! », chante le parcage, au pied duquel le coach du HAC applaudit en guise de retour, scène inimaginable il n’y a pas si longtemps. Casimir sous le bras droit, Sangante sous le bras gauche, l’entraîneur s’engouffre ensuite vers le vestiaire, le temps notamment d’immortaliser l’exploit via une grande photo de famille. « On est en Ligue 1 ! On est en Ligue 1 ! », célèbrent encore ses joueurs, des images de fête relayées par Rassoul Ndiaye sur son compte Instagram.
Touré : « Je me suis dit : pour l’histoire, ça peut être beau »
Sincères et touchantes, les dix minutes de conférence de presse de « DD » resteront parmi les moments forts de la soirée. « Félicitations Didier ! Bonnes vacances ! Il faut remercier tout le monde ! », l’interrompt brièvement Bodmer, toujours entouré de sa bande de potes, dont l’ancien Hacman et Ebroïcien Joseph Mendes. Invité à réagir à chaud, le « DS » décline, tout comme son président, le service com’ du HAC annonçant un point presse dans les prochains jours avec les deux dirigeants.
Dans la zone mixte attenante, elle aussi installée dans des préfabriqués le temps des travaux, les Ciel et Marine se montreront heureusement plus prolixes. « Incroyable, indescriptible, insensé », sont les mots employés par Gautier Lloris, tandis que Mathieu Gorgelin s’amuse au milieu des journalistes à alpaguer le quatuor Sangante, Mwanga, Pembele, Kechta. « Vous vous rappelez quand on vous a enterrés au mois de janvier, hein ? Vous vous rappelez ? »
Dernier à sortir du vestiaire, Touré raconte son geste fou. « Quand j’ai posé le ballon, je savais que j’allais faire une panenka. Je me suis dit : pour l’histoire, ça peut être beau. Et puis au pire, on ira en barrages. » Désormais installé aux côtés de Pascal Pain au rang des buteurs de légende du club doyen, l’international guinéen quitte l’enceinte avec le ballon du match sous le bras.
« Vous voilà accueillis par un feu d’artifice ! », annonce le pilote
La musique (essentiellement du rap français) et la fête ne cesseront de rythmer le voyage retour, dans le car comme dans l’avion de 42 places, dont le décollage de Strasbourg se fait avec 45 minutes de retard. « Ciel et Marine pour toujours ! », tweete depuis les airs Mahamadou Diawara, preuve supplémentaire de l’état d’esprit ayant cimenté ce groupe. « Vous voilà accueillis par un feu d’artifice ! », annonce le pilote au moment d’atterrir à Octeville, où entre 1000 et 1500 supporters du HAC, mais aussi des salariés du club, sont présents à 2h45 pour remercier Digard et ses hommes. Du jamais-vu dans de telles proportions.
En file indienne, smartphone en main pour certains, les Hacmen fendent la foule dans l’allégresse et le brouillard des fumigènes jusqu’à leur véhicule. Kechta est porté en triomphe, tandis qu’Ayew quitte les lieux à la fenêtre d’une portière au son du « Qui ne saute pas, n’est pas un Havrais ! ». Même pour l’attaquant aux 710 matches pros, trois Coupes du monde et huit Coupes d’Afrique des Nations, cette soirée du 17 mai 2025 restera gravée.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.