[ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Au passage, je viens juste de voir ce qui est arrivé à Mateta. J'ai été très choqué de voir de le geste. Des sanctions hors normes devraient pouvoir être prises contre ce genre d'abruti. Ce n'est pas que de la maladresse ou un excès d'engagement. C'est une agression pure et simple.
Il a pris 6 matchs. C'est vraiment pas cher payé. Sur ce geste, il mérite au moins d'être sanctionné jusqu'à la fin de la saison. Il aurait pu littéralement le tuer.
Franchement ça frôle l'écoeurement.
A+,
Il a pris 6 matchs. C'est vraiment pas cher payé. Sur ce geste, il mérite au moins d'être sanctionné jusqu'à la fin de la saison. Il aurait pu littéralement le tuer.
Franchement ça frôle l'écoeurement.
A+,
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
N'empêche j'espère qu'on le reverra bientôt JP. J'aime trop ce gars. Je le voyais bientôt en sélection.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Vous ne l avez pas signaler mais notre bon grandsir à marqué le week end dernier avec les canetons
- titanhac76
- Ligue Europa
- Messages : 4267
- Enregistré le : 04 mai 2021 21:14
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Départ du côté de l’OL, mais il ne sera que temporaire. L’Équipe annonce que Gueïda Fofana quitte la réserve de l’écurie lyonnaise pour rejoindre le RWD Molenbeek, club de la galaxie Eagle, avec un objectif clair : ramener les Bruxellois en première division belge. Le technicien de 33 ans dirigera l’équipe dès jeudi face à Lokeren, en quart de finale aller des barrages d’accession.
Molenbeek, longtemps leader de la D2 belge, a perdu pied sur la fin de saison (1 nul, 2 défaites) et terminé 3e, ratant la montée directe. Ce coup d’arrêt a coûté sa place à Yannick Ferrera, remplacé par Fofana pour cette mission commando. À Lyon, c’est Pierre Chavrondier qui reprendra les rênes de la réserve jusqu’à la fin de saison.
Molenbeek, longtemps leader de la D2 belge, a perdu pied sur la fin de saison (1 nul, 2 défaites) et terminé 3e, ratant la montée directe. Ce coup d’arrêt a coûté sa place à Yannick Ferrera, remplacé par Fofana pour cette mission commando. À Lyon, c’est Pierre Chavrondier qui reprendra les rênes de la réserve jusqu’à la fin de saison.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Football – HAC : « Je partais pour Marseille et j’ai atterri au Havre », en rigole Xavier Gravelaine
Un joueur, deux maillots. Avant la venue de Monaco, ce samedi 26 avril 2025 au Stade Océane, séquence souvenirs avec Xavier Gravelaine, grand voyageur du ballon rond passé du relégué havrais au champion de France monégasque à l’été 2000. Lui qui n’imaginait pas un instant porter le maillot du HAC à l’origine.
Xavier Gravelaine, ici contre Nantes à Deschaseaux, a disputé onze rencontres de D1 avec le HAC entre février et mai 2000, inscrivant un but
Paroles d’ex », épisode XXVII. « Vous auriez pu en faire quinze avec moi ! », se marre Xavier Gravelaine. Peut-être pas autant, mais déjà six rien qu’en Ligue 1 (voir bio ci-dessous). L’homme aux seize clubs en autant d’années de carrière, désormais directeur sportif de l’US Avranches en National 2 (56 ans), s’est replongé avec plaisir dans ses chapitres havrais et monégasque, à la veille de l’affrontement entre les deux clubs, samedi 26 avril au Stade Océane (19 h).
« Oublie l’OM, nous venons de leur vendre Pouget »
En janvier 2000, Xavier Gravelaine a 31 ans et enchaîne les défaites avec Watford dans les bas-fonds de la Premier League. Il y est prêté depuis deux mois par le PSG, où l’ancienne idole du Stade Malherbe (20 buts en D1 en 1992-1993) n’a pas réussi son come-back après un premier passage déjà compliqué malgré un titre de champion (1994). L’homme à la bougeotte songe alors à (re)changer d’air.
« West Ham et le Celtic étaient intéressés, mais le manager Graham Taylor n’était prêt à accepter qu’un retour en France. Et il y avait l’OM, où je m’étais éclaté pendant deux saisons (25 buts entre 1996 et 1998). Nous sommes dans les derniers jours du mercato et je m’envole donc pour Marseille. Sauf que sur le trajet, je reçois un coup de fil de Francis Smerecki (alors entraîneur du HAC), qui me dit : ‘’Oublie l’OM, nous venons de leur vendre Cyrille Pouget. Par contre, si tu veux venir nous filer un coup de main…’’ Il se trouve que j’avais adoré mon passage à Guingamp sous les ordres de Francis (1995-1996) et que je connaissais le président Jean-Pierre Hureau pour l’avoir côtoyé en équipe de France. Je partais pour Marseille et j’ai atterri au Havre, ce sont les joies du foot ! »
L’attaquant aux quatre sélections débarque ainsi chez le 16e de D1, premier relégable à un point de la ligne de flottaison. S’il marque dès sa première contre Bastia (2-2), Gravelaine ne refera plus jamais mouche lors des dix journées suivantes, le HAC terminant l’exercice sur une série de six revers et une 17e place (à 8 points du 15e) synonyme de relégation. « Ne pas être parvenu à sauver Le Havre fait partie des regrets de ma carrière car je me suis énormément plu lors de ces quatre mois. Diawara, Beuzelin… On avait une belle bande de jeunes. J’aurais aimé aider Francis et le président Hureau. »
« Puel avait besoin d’une doublure pour Gallardo »
Pas à une surprise près, la trajectoire de Xavier Gravelaine étonne encore l’été suivant lorsque l’attaquant relégué avec le HAC s’engage avec le champion de France en titre monégasque. « Claude Puel m’avait vu lors de Monaco – HAC (5-2, à l’occasion de l’avant-dernière journée) et avait apprécié mon attitude auprès des jeunes. Il avait besoin d’une doublure pour Marcelo Gallardo. »
À son propre étonnement, le gaucher disputera une dizaine de rencontres en début d’exercice, découvrant au passage la Ligue des Champions, avant de disparaître de la circulation au fil d’une saison galère pour l’ASM (11e). « Le fait qu’on soit éliminés de la Coupe d’Europe a constitué un tournant. Il y avait 38 joueurs sous contrat, c’était ingérable pour le coach, qui a dû resserrer son groupe. Par contre, Puel m’a dit : ‘’Toi, je ne t’enverrai pas en réserve le week-end.’‘ Et il me prenait dans son équipe de 5 x 5 lors des décrassages. Je peux vous dire que j’ai gagné un paquet de matches de 5 x 5 cette saison-là ! », éclate de rire celui qui allait retrouver le Stade Malherbe l’été suivant.
« Avranches est un club qui gagne à être connu »
Retiré des terrains depuis 2004 et une ultime expérience au FC Sion, Xavier Gravelaine n’a pas perdu cette « liberté » qui lui est chère après avoir basculé sur son après-carrière, tour à tour entraîneur (Istres), conseiller ou manager sportif (Nantes, Guingamp), directeur général (Caen) et consultant pour France Télévisions. Depuis 2022, l’homme aux 141 buts sur la scène professionnelle pilote donc la politique sportive de l’US Avranches, rejointe par l’intermédiaire de son président emblématique Gilbert Guérin, disparu fin 2023.
« Avranches est un club qui gagne à être connu, le cinquième de Normandie dans une ville de 10 000 habitants, qui a su bien utiliser son argent, notamment celui gagné grâce à son parcours en Coupe de France en 2017 (quart de finale face au PSG). Nous avons un camp d’entraînement à faire saliver certains clubs pros, des équipes en U17 et U19 Nationaux, une section féminine qui a vu éclore une jeune internationale partie au HAC (Margot Collin, 16 ans)… L’adrénaline du monde pro peut parfois me manquer, mais je me retrouve dans ce projet qui a du sens, même si les clubs amateurs sont eux aussi en souffrance, ce n’est pas facile (relégué l’été dernier, Avranches est 5e de son groupe de N2). »
L’ex-Ciel et Marine garde un œil attentif sur le club doyen. « Comme sur tous les clubs normands, car je me sens Normand au sens large, dit le natif de Tours. Mathieu Bodmer est un pote, il débutait quand je suis revenu à Caen en 2001. Je suis sûr qu’il deviendra un très grand directeur sportif. Jean-Michel Roussier était mon président à l’OM (1996-1998). Je sais qu’ils en chient entre les droits TV et CVC. L’été dernier, Mathieu me disait : ‘’Je n’ai même pas recruté un seul joueur que je dois trouver 9 ou 10 millions…’’ J’espère de tout cœur qu’ils vont se maintenir. Pour eux, pour le HAC et tout le foot normand. »
Xavier Gravelaine en bref
Né le 5 octobre 1968 à Tours
Formé à Nantes
1989-1990 : Saint-Seurin (D2)
1990-1991 : Laval (D2)
1991-1993 : Caen (D1)
1993-1994 : Paris (D1)
1994-1995 : Strasbourg (D1)
1995-1996 : PSG, puis Guingamp (D1)
1996-1998 : Marseille
1998-1999 : Montpellier, puis Paris
1999-2000 : Watford (Ang), puis HAC
2000-2001 : Monaco (D1)
2001-2002 : Caen (D2)
2002-2004 : Istres (D2)
2004-2005 : Sion (Sui)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Un joueur, deux maillots. Avant la venue de Monaco, ce samedi 26 avril 2025 au Stade Océane, séquence souvenirs avec Xavier Gravelaine, grand voyageur du ballon rond passé du relégué havrais au champion de France monégasque à l’été 2000. Lui qui n’imaginait pas un instant porter le maillot du HAC à l’origine.
Xavier Gravelaine, ici contre Nantes à Deschaseaux, a disputé onze rencontres de D1 avec le HAC entre février et mai 2000, inscrivant un but
Paroles d’ex », épisode XXVII. « Vous auriez pu en faire quinze avec moi ! », se marre Xavier Gravelaine. Peut-être pas autant, mais déjà six rien qu’en Ligue 1 (voir bio ci-dessous). L’homme aux seize clubs en autant d’années de carrière, désormais directeur sportif de l’US Avranches en National 2 (56 ans), s’est replongé avec plaisir dans ses chapitres havrais et monégasque, à la veille de l’affrontement entre les deux clubs, samedi 26 avril au Stade Océane (19 h).
« Oublie l’OM, nous venons de leur vendre Pouget »
En janvier 2000, Xavier Gravelaine a 31 ans et enchaîne les défaites avec Watford dans les bas-fonds de la Premier League. Il y est prêté depuis deux mois par le PSG, où l’ancienne idole du Stade Malherbe (20 buts en D1 en 1992-1993) n’a pas réussi son come-back après un premier passage déjà compliqué malgré un titre de champion (1994). L’homme à la bougeotte songe alors à (re)changer d’air.
« West Ham et le Celtic étaient intéressés, mais le manager Graham Taylor n’était prêt à accepter qu’un retour en France. Et il y avait l’OM, où je m’étais éclaté pendant deux saisons (25 buts entre 1996 et 1998). Nous sommes dans les derniers jours du mercato et je m’envole donc pour Marseille. Sauf que sur le trajet, je reçois un coup de fil de Francis Smerecki (alors entraîneur du HAC), qui me dit : ‘’Oublie l’OM, nous venons de leur vendre Cyrille Pouget. Par contre, si tu veux venir nous filer un coup de main…’’ Il se trouve que j’avais adoré mon passage à Guingamp sous les ordres de Francis (1995-1996) et que je connaissais le président Jean-Pierre Hureau pour l’avoir côtoyé en équipe de France. Je partais pour Marseille et j’ai atterri au Havre, ce sont les joies du foot ! »
L’attaquant aux quatre sélections débarque ainsi chez le 16e de D1, premier relégable à un point de la ligne de flottaison. S’il marque dès sa première contre Bastia (2-2), Gravelaine ne refera plus jamais mouche lors des dix journées suivantes, le HAC terminant l’exercice sur une série de six revers et une 17e place (à 8 points du 15e) synonyme de relégation. « Ne pas être parvenu à sauver Le Havre fait partie des regrets de ma carrière car je me suis énormément plu lors de ces quatre mois. Diawara, Beuzelin… On avait une belle bande de jeunes. J’aurais aimé aider Francis et le président Hureau. »
« Puel avait besoin d’une doublure pour Gallardo »
Pas à une surprise près, la trajectoire de Xavier Gravelaine étonne encore l’été suivant lorsque l’attaquant relégué avec le HAC s’engage avec le champion de France en titre monégasque. « Claude Puel m’avait vu lors de Monaco – HAC (5-2, à l’occasion de l’avant-dernière journée) et avait apprécié mon attitude auprès des jeunes. Il avait besoin d’une doublure pour Marcelo Gallardo. »
À son propre étonnement, le gaucher disputera une dizaine de rencontres en début d’exercice, découvrant au passage la Ligue des Champions, avant de disparaître de la circulation au fil d’une saison galère pour l’ASM (11e). « Le fait qu’on soit éliminés de la Coupe d’Europe a constitué un tournant. Il y avait 38 joueurs sous contrat, c’était ingérable pour le coach, qui a dû resserrer son groupe. Par contre, Puel m’a dit : ‘’Toi, je ne t’enverrai pas en réserve le week-end.’‘ Et il me prenait dans son équipe de 5 x 5 lors des décrassages. Je peux vous dire que j’ai gagné un paquet de matches de 5 x 5 cette saison-là ! », éclate de rire celui qui allait retrouver le Stade Malherbe l’été suivant.
« Avranches est un club qui gagne à être connu »
Retiré des terrains depuis 2004 et une ultime expérience au FC Sion, Xavier Gravelaine n’a pas perdu cette « liberté » qui lui est chère après avoir basculé sur son après-carrière, tour à tour entraîneur (Istres), conseiller ou manager sportif (Nantes, Guingamp), directeur général (Caen) et consultant pour France Télévisions. Depuis 2022, l’homme aux 141 buts sur la scène professionnelle pilote donc la politique sportive de l’US Avranches, rejointe par l’intermédiaire de son président emblématique Gilbert Guérin, disparu fin 2023.
« Avranches est un club qui gagne à être connu, le cinquième de Normandie dans une ville de 10 000 habitants, qui a su bien utiliser son argent, notamment celui gagné grâce à son parcours en Coupe de France en 2017 (quart de finale face au PSG). Nous avons un camp d’entraînement à faire saliver certains clubs pros, des équipes en U17 et U19 Nationaux, une section féminine qui a vu éclore une jeune internationale partie au HAC (Margot Collin, 16 ans)… L’adrénaline du monde pro peut parfois me manquer, mais je me retrouve dans ce projet qui a du sens, même si les clubs amateurs sont eux aussi en souffrance, ce n’est pas facile (relégué l’été dernier, Avranches est 5e de son groupe de N2). »
L’ex-Ciel et Marine garde un œil attentif sur le club doyen. « Comme sur tous les clubs normands, car je me sens Normand au sens large, dit le natif de Tours. Mathieu Bodmer est un pote, il débutait quand je suis revenu à Caen en 2001. Je suis sûr qu’il deviendra un très grand directeur sportif. Jean-Michel Roussier était mon président à l’OM (1996-1998). Je sais qu’ils en chient entre les droits TV et CVC. L’été dernier, Mathieu me disait : ‘’Je n’ai même pas recruté un seul joueur que je dois trouver 9 ou 10 millions…’’ J’espère de tout cœur qu’ils vont se maintenir. Pour eux, pour le HAC et tout le foot normand. »
Xavier Gravelaine en bref
Né le 5 octobre 1968 à Tours
Formé à Nantes
1989-1990 : Saint-Seurin (D2)
1990-1991 : Laval (D2)
1991-1993 : Caen (D1)
1993-1994 : Paris (D1)
1994-1995 : Strasbourg (D1)
1995-1996 : PSG, puis Guingamp (D1)
1996-1998 : Marseille
1998-1999 : Montpellier, puis Paris
1999-2000 : Watford (Ang), puis HAC
2000-2001 : Monaco (D1)
2001-2002 : Caen (D2)
2002-2004 : Istres (D2)
2004-2005 : Sion (Sui)
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Football – HAC : « Ce match face à Laval, c’était fort », se souvient Thomas Deniaud
Un joueur, deux maillots. Avant que le HAC ne fasse étape à l’Abbé-Deschamps, ce dimanche 4 mai 2025 (17 h 15), pour le compte de la 32e journée de Ligue 1, nous avons retrouvé la trace de Thomas Deniaud, ex-attaquant du club doyen révélé sous les couleurs de l’AJ Auxerre.
Thomas Deniaud a traversé trois saisons sous les couleurs du HAC
Paroles d’ex », épisode XXVIII. Coup de projecteur sur Thomas Deniaud (53 ans), un attaquant que l’Europe entière avait découvert un soir de septembre 1996, soir de Ligue des Champions, soir d’un doublé signé sous le regard des fans des Glasgow Rangers (Écosse). Le natif de Nantes évoluait alors sous les ordres de l’emblématique Guy Roux, avant que sa carrière ne l’entraîne jusqu’au Havre AC, quelques mois avant le passage à l’an 2000.
Sur la pointe des pieds
Une relégation, une saison de transition, puis une accession. « Les supporters le savent, la première année, je n’ai pas été très performant. Je venais d’Auxerre, et à l’époque, même si les gens ne pouvaient pas s’en rendre compte, Auxerre était un club vraiment particulier. En tout cas, moi, j’avais vraiment besoin d’une saison d’adaptation. » Le HAC traverse alors sa neuvième saison de rang en D1/L1 (99-00). Francis Smerecki en est l’entraîneur. « À Auxerre, la prépa physique se faisait en douceur. Et là, on est parti sur des bases très lourdes. Je n’ai pas supporté. La première année, j’ai donc été décevant. Et petit à petit, j’ai pris mes marques. »
Six buts en 1999-2000, puis dix en 2000-2001, et encore dix en 2001-2002, saison d’une remontée en L1. « Ce match face à Laval (4-1), à Deschaseaux, celui de l’accession, c’était fort et c’était aussi le dernier match à Deschaseaux d’Alain Caveglia. » L’avant-dernier de la carrière de « Cavegoal ». « Mais je garde aussi le souvenir du coach, Jean-François Domergue. Tactiquement, j’ai beaucoup appris avec lui. J’ai apprécié l’homme aussi. Et bien évidemment, Le Havre reste un club que je suis de près. Je fais d’ailleurs partie d’un groupe WhatsApp avec les anciens du HAC. Et j’espère que ça va se maintenir. »
« Au marquage, c’était Emmanuel Petit »
Avant Le Havre, Thomas Deniaud a donc connu Auxerre. Pioché dans les rangs d’Ancenis en échange d’un contrat stagiaire de deux ans, il ne lui a fallu qu’à peine plus de trois mois pour entrer dans une dimension nouvelle. « On est en octobre 1991, et je fais mes grands débuts en D1. Pas en entrant en jeu dans les dernières minutes, mais directement titulaire. On reçoit Monaco, on fait nul (1-1) et dans la foulée de ce match, Guy Roux me dit qu’on va casser mon contrat stagiaire pour me faire tout de suite signer pro quatre ans. » Il a alors 20 ans. « Au marquage, c’était Emmanuel Petit qui se chargeait de moi et dans nos buts, il y avait un certain Joël Bats. Voilà les images de mon début de carrière. Forcément, ça marque. »
Et à Auxerre, ça marquait, beaucoup même. Thomas Deniaud, prêté deux ans à Angers (1994-1996), dut ainsi faire face à une concurrence XXL. « Je ne vais pas le cacher, j’étais le remplaçant des avants-centres de l’AJA. Et il y en a eu pas mal, Kovacs, Baticle, Laslandes, Guivarc’h. Que des pointures ! Mais Guy Roux savait qu’il pouvait compter sur moi. Et puis il y a eu la Ligue des Champions, les trois buts que je marque en deux matches, dont deux face aux Glasgow Rangers. Ça m’a permis d’avoir une petite notoriété. »
Sochaux l’a dégoûté, mais…
Sa reconversion semblait toute tracée. Du moins celle-ci se dessinait au cœur du milieu qui a toujours été le sien. À Yzeure, en N2 puis N1, il vissa en effet la casquette de responsable commerciale du club, « en lien avec le sportif ». Avant de prendre ses distances avec le foot, le temps pour lui de créer sa société, spécialisé qu’il allait devenir dans la vente de caves à vin.
Jusqu’à cette année 2019 où le FC Sochaux lui offrit un rôle de directeur sportif. « J’adorais ce que je faisais, mais… Au club, il y avait le fameux Samuel Laurent, quelqu’un qui se disait président mais qui n’y connaissait absolument rien au foot. Il voulait juste que ça brille autour de lui. Et un jour, il s’est autoproclamé directeur sportif à ma place, il a dépensé sans compter, a fait n’importe quoi et déjà à l’époque, Sochaux s’est retrouvé au bord du dépôt de bilan. »
Licencié, « pour des motifs qui font sourire, mais j’ai signé un protocole pour ne rien dire », Deniaud remit alors le cap sur Clermont-Ferrand, où il a établi ses quartiers depuis son passage au CF 63 (2002 – 2004). Pour y faire quoi ? « VRP dans l’immobilier, mais je ne fais que du pro. Maintenant, est-ce qu’un jour je reviendrai dans le foot ? S’il y a une opportunité, oui. Après Sochaux, j’avoue que j’étais écœuré. Et puis avec mon ami Steve Savidan, j’avais été sollicité par un groupe japonais qui s’était positionné pour reprendre Valenciennes. Mais le président de l’époque n’a jamais voulu vendre. »
En bref… En bref…
Né le 31 août 1971, à Nantes 1991 – 1994 : Auxerre (7 matches, L1) 1994 – 1996 : Angers (59 matches, L2, 21 buts) 1996 – 1999 : Auxerre (56 matches, L1, 11 buts) 1999 – 2002 : HAC (28 matches, L1, 6 buts ; 66 matches, L2, 20 buts) 2002 – 2004 : Clermont Foot (64 matches, L2, 13 buts) 2004 – 2005 : Carquefou (0 match, CFA) 2005 – 2007 : Yzeure (27 matches, National, 7 buts)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Un joueur, deux maillots. Avant que le HAC ne fasse étape à l’Abbé-Deschamps, ce dimanche 4 mai 2025 (17 h 15), pour le compte de la 32e journée de Ligue 1, nous avons retrouvé la trace de Thomas Deniaud, ex-attaquant du club doyen révélé sous les couleurs de l’AJ Auxerre.
Thomas Deniaud a traversé trois saisons sous les couleurs du HAC
Paroles d’ex », épisode XXVIII. Coup de projecteur sur Thomas Deniaud (53 ans), un attaquant que l’Europe entière avait découvert un soir de septembre 1996, soir de Ligue des Champions, soir d’un doublé signé sous le regard des fans des Glasgow Rangers (Écosse). Le natif de Nantes évoluait alors sous les ordres de l’emblématique Guy Roux, avant que sa carrière ne l’entraîne jusqu’au Havre AC, quelques mois avant le passage à l’an 2000.
Sur la pointe des pieds
Une relégation, une saison de transition, puis une accession. « Les supporters le savent, la première année, je n’ai pas été très performant. Je venais d’Auxerre, et à l’époque, même si les gens ne pouvaient pas s’en rendre compte, Auxerre était un club vraiment particulier. En tout cas, moi, j’avais vraiment besoin d’une saison d’adaptation. » Le HAC traverse alors sa neuvième saison de rang en D1/L1 (99-00). Francis Smerecki en est l’entraîneur. « À Auxerre, la prépa physique se faisait en douceur. Et là, on est parti sur des bases très lourdes. Je n’ai pas supporté. La première année, j’ai donc été décevant. Et petit à petit, j’ai pris mes marques. »
Six buts en 1999-2000, puis dix en 2000-2001, et encore dix en 2001-2002, saison d’une remontée en L1. « Ce match face à Laval (4-1), à Deschaseaux, celui de l’accession, c’était fort et c’était aussi le dernier match à Deschaseaux d’Alain Caveglia. » L’avant-dernier de la carrière de « Cavegoal ». « Mais je garde aussi le souvenir du coach, Jean-François Domergue. Tactiquement, j’ai beaucoup appris avec lui. J’ai apprécié l’homme aussi. Et bien évidemment, Le Havre reste un club que je suis de près. Je fais d’ailleurs partie d’un groupe WhatsApp avec les anciens du HAC. Et j’espère que ça va se maintenir. »
« Au marquage, c’était Emmanuel Petit »
Avant Le Havre, Thomas Deniaud a donc connu Auxerre. Pioché dans les rangs d’Ancenis en échange d’un contrat stagiaire de deux ans, il ne lui a fallu qu’à peine plus de trois mois pour entrer dans une dimension nouvelle. « On est en octobre 1991, et je fais mes grands débuts en D1. Pas en entrant en jeu dans les dernières minutes, mais directement titulaire. On reçoit Monaco, on fait nul (1-1) et dans la foulée de ce match, Guy Roux me dit qu’on va casser mon contrat stagiaire pour me faire tout de suite signer pro quatre ans. » Il a alors 20 ans. « Au marquage, c’était Emmanuel Petit qui se chargeait de moi et dans nos buts, il y avait un certain Joël Bats. Voilà les images de mon début de carrière. Forcément, ça marque. »
Et à Auxerre, ça marquait, beaucoup même. Thomas Deniaud, prêté deux ans à Angers (1994-1996), dut ainsi faire face à une concurrence XXL. « Je ne vais pas le cacher, j’étais le remplaçant des avants-centres de l’AJA. Et il y en a eu pas mal, Kovacs, Baticle, Laslandes, Guivarc’h. Que des pointures ! Mais Guy Roux savait qu’il pouvait compter sur moi. Et puis il y a eu la Ligue des Champions, les trois buts que je marque en deux matches, dont deux face aux Glasgow Rangers. Ça m’a permis d’avoir une petite notoriété. »
Sochaux l’a dégoûté, mais…
Sa reconversion semblait toute tracée. Du moins celle-ci se dessinait au cœur du milieu qui a toujours été le sien. À Yzeure, en N2 puis N1, il vissa en effet la casquette de responsable commerciale du club, « en lien avec le sportif ». Avant de prendre ses distances avec le foot, le temps pour lui de créer sa société, spécialisé qu’il allait devenir dans la vente de caves à vin.
Jusqu’à cette année 2019 où le FC Sochaux lui offrit un rôle de directeur sportif. « J’adorais ce que je faisais, mais… Au club, il y avait le fameux Samuel Laurent, quelqu’un qui se disait président mais qui n’y connaissait absolument rien au foot. Il voulait juste que ça brille autour de lui. Et un jour, il s’est autoproclamé directeur sportif à ma place, il a dépensé sans compter, a fait n’importe quoi et déjà à l’époque, Sochaux s’est retrouvé au bord du dépôt de bilan. »
Licencié, « pour des motifs qui font sourire, mais j’ai signé un protocole pour ne rien dire », Deniaud remit alors le cap sur Clermont-Ferrand, où il a établi ses quartiers depuis son passage au CF 63 (2002 – 2004). Pour y faire quoi ? « VRP dans l’immobilier, mais je ne fais que du pro. Maintenant, est-ce qu’un jour je reviendrai dans le foot ? S’il y a une opportunité, oui. Après Sochaux, j’avoue que j’étais écœuré. Et puis avec mon ami Steve Savidan, j’avais été sollicité par un groupe japonais qui s’était positionné pour reprendre Valenciennes. Mais le président de l’époque n’a jamais voulu vendre. »
En bref… En bref…
Né le 31 août 1971, à Nantes 1991 – 1994 : Auxerre (7 matches, L1) 1994 – 1996 : Angers (59 matches, L2, 21 buts) 1996 – 1999 : Auxerre (56 matches, L1, 11 buts) 1999 – 2002 : HAC (28 matches, L1, 6 buts ; 66 matches, L2, 20 buts) 2002 – 2004 : Clermont Foot (64 matches, L2, 13 buts) 2004 – 2005 : Carquefou (0 match, CFA) 2005 – 2007 : Yzeure (27 matches, National, 7 buts)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Deja Davis remporte la Coupe de France
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Comportement dans l’air du temps …mHACcauv a écrit : ↑01 mai 2025 09:06 Matthieu Louis-Jean sanctionné par la commission de discipline
Tu pousses le bouchon un peu loin Maurice..... 

Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Mouais, enfin l'injustice sur ce match est pour les lyonnais et ce sont eux qui sont les plus sanctionnés ; côté St Etienne, Stassin n'a rien eu de l'arbitre, ni de la commission de discipline, les incidents du match ne seront analysés que le 7/05 pour certainement accoucher d'une souris, pas de huit clos à titre conservatoire et Tardieu, Cardona et Moueffek n'ont pris que des matchs de suspension avec sursis. Tout va bien dans le meilleur des mondes de la LFP.
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort nous nous vîmes 25000 en arrivant au stade
Re: [ANCIENS HACMEN] Que deviennent-ils ?
Franchement c'est clair .. mais je ne vois pas comment la commission du 7 mai ne pourra pas retirer des points ... à minima -1, même si je trouverais plus juste d'en retirer 2 pour équilibrer le résultat du match. Idem pour Stassin, à minima 1 match de suspension, qu'il aurait déjà dû avoir à la commission d'après match.