[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le PSG et le HAC, ce samedi 19 avril 2025 (17 heures), micro tendu à Sébastien Dégenétais (48 ans).
« Je suis quelqu’un de positif, j’ai donc toujours espoir qu’on s’en sorte. Maintenant, on a quand même déjà grillé quelques cartes, je pense à ce match face à Saint-Étienne (1-1), avec cette possibilité de mettre les Verts loin derrière nous, ou encore celui du week-end dernier, face à Rennes (1-5). Il fallait absolument gagner, mais à un moment donné, je me suis vraiment demandé si les joueurs avaient vraiment envie des trois points. Là, à Paris, j’espère qu’on va refaire le coup de la saison dernière, même si je trouve l’équipe moins stable défensivement. En revanche, depuis la trêve hivernale, c’est agréable de la voir aller de l’avant », estime cet agriculteur d’Octeville-sur-Mer, ex-Barbarians, aujourd’hui carté « Mentalité Havraise ».
« Il m’est impossible de mettre le HAC perdant »
« Cette capacité à se projeter rapidement vers l’avant peut d’ailleurs nous permettre de contrer les Parisiens. Après, Paris, même sans quelques cadres, ça reste quand même une grosse machine, une équipe qui veut absolument finir invaincue. Mais bon, la saison ne s’arrêtera pas au Parc. Monaco, c’est tellement irrégulier, qu’on peut prendre des points, à Auxerre, il faudra gagner, et après, j’aimerais vraiment qu’on tape Marseille, notamment pour faire taire tous les pseudos supporters de l’OM qui seront un peu partout dans le stade. Mais là, on va d’abord faire tomber le PSG, j’y crois ! De toute façon, quand je fais un pari sportif, il m’est impossible de mettre le HAC perdant. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Une semaine après son match cauchemar face au Stade Rennais, Mathieu Gorgelin conservera bien sa place de titulaire, ce samedi 19 avril 2025, au Parc des Princes. Pas l’endroit le plus accueillant, mais un potentiel exploit du HAC ne pourra a priori s’écrire sans un grand gardien.
Mathieu Gorgelin, réconforté ici par le gardien rennais Brice Samba, va devoir relever la tête sur la pelouse du Parc des Princes
Le rendez-vous avait été fixé en milieu de semaine. L’idée était d’évoquer avec Mathieu Gorgelin ces trois derniers mois qui l’ont réinstallé sur le devant de la scène et convaincu les dirigeants du HAC d’entamer avec lui des discussions en vue d’une éventuelle prolongation de contrat, assortie d’une possible reconversion au sein du club doyen. Tout était ok et puis le Stade Rennais a fait étape au Stade Océane (1-5), Mathieu Gorgelin s’est troué à deux reprises et le service communication du HAC a préféré reporter l’entrevue afin de protéger son gardien.
Il faudra donc attendre quelques jours, peut-être davantage en fonction de la tournure que prendront les événements au Parc des Princes, où l’ex-doublure d’Arthur Desmas conservera bien ses galons de titulaire, comme son entraîneur l’avait laissé entendre sitôt la fin du match contre Rennes, et comme il l’a confirmé cette semaine en conférence de presse.
« Si ça se passe mal, tu auras perdu tes deux gardiens… »
« Quand tu vas au Parc, c’est déjà très compliqué d’imaginer ce qui va pouvoir se passer. Alors redistribuer les cartes maintenant, rechanger de gardien en misant sur le fait que tout va bien se passer, je trouve cela trop compliqué. Parce que si ça se passe mal, tu auras perdu tes deux gardiens… Je ne pense pas que ce soit le bon match pour faire un changement à ce poste-là. »
Didier Digard l’avait aussi rappelé dès dimanche dernier :« Arthur a eu du temps pour sa part, toute la phase aller. Doit-on changer de gardien pour ces deux erreurs et oublier tout ce que Mathieu nous a apporté ? » Si la balance statistique est à peu près à l’équilibre entre l’ex-Clermontois (2,1 buts encaissés en moyenne en 18 matches de Ligue 1 disputés cette saison) et l’ancien Lyonnais (2,2 buts encaissés en moyenne en 11 matches), l’impression visuelle globale, la sensation de sérénité diffusée sur la défense, le nombre de points rapportés, continuent de pencher en faveur du second, même après son calvaire du week-end dernier.
« Je digère… », nous a glissé cette semaine dans un sourire le gardien de 34 ans, croisé dans les couloirs du Stade Océane. Aussi expérimenté soit-il, Gorgelin, crédité de la note de 1 dans nos colonnes comme dans celui du quotidien L’Équipe, ne peut avoir été hermétique aux critiques voire aux railleries dont il aura été la cible ces derniers jours. « Le retour à l’entraînement (mardi) a été un peu compliqué, n’a pas caché Digard. Nous avons échangé avec lui, bien évidemment, on a tous été proches de lui. Ce ne sont jamais des moments évidents, mais je pense que le fait que tout le monde soit solidaire lui a facilité les choses et je l’ai senti vraiment concerné, tourné vers le futur, au fur et à mesure de la semaine. »
Son baptême au Parc
« Mathieu est comme tous les joueurs, on a vite effacé ce match de Rennes de nos têtes, assure pour sa part Junior Mwanga, qui dit « ne pas avoir reparlé » avec son gardien de l’action fatale de la 36e seconde face aux Bretons. J’ai envie de dire que nous n’avons pas le temps pour ça, ce sont des choses qui arrivent, il faut vite passer à autre chose. »
Et dans un premier temps à ce Parc des Princes qui peut autant se transformer en arène de torture qu’en théâtre d’exploits pour un dernier rempart. Le natif d’Ambérieu-en-Bugey vivra pour l’occasion son grand baptême dans cette enceinte à part du foot français, au soir du 115e match de sa carrière. « Ce n’est pas qu’il peut, mais qu’il doit se relever, tout simplement parce que l’équipe en a besoin », exhorte son coach. Un éventuel exploit du HAC chez le champion de France 2025 semble en effet difficilement envisageable sans un grand Gorgelin.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Sur le papier, bien évidemment que le HAC, annoncé ce samedi 19 avril 2025 dans l’antre du PSG (17 heures), fait figure de proie bien trop docile pour les demi-finalistes de la Ligue des Champions. Mais sur le pré, qu’en sera-t-il réellement ? Les Ciel et Marine ont peut-être deux ou trois cartes à abattre.
Avec Opéri et Touré, Ayew était parvenu à faire trembler les filets du Parc des Princes la saison dernière (3-3)
C’était il y a un an, un tout petit peu plus loin dans le calendrier, à la 31e journée. Dans l’attente que s’ouvrent les portes du Parc des Princes, une seule question animait la discussion : combien le HAC allait-il en prendre ? Eh bien ce soir-là, le Havre AC en prit trois, certes, mais en mit trois également. Trois, comme ces points du succès que les hommes de Luka Elsner eurent en main jusqu’à la 90e et l’égalisation de Gonçalo Ramos. Une performance de choix qu’il est possible au Havre AC de rééditer ? Pourquoi pas.
Parce que le HAC est un visiteur parfois insolent
Finalement, peut-être est-ce un atout. Quand sur les cinq derniers matches à disputer, trois le seront loin du Stade Océane, ce théâtre où le devant de la scène est trop souvent squatté par les hôtes du club doyen. Oui, s’il fallait prendre le risque de se projeter, c’est très certainement à l’extérieur, où ont été empilés dix-sept des vingt-sept points au crédit du HAC, mais aussi cinq des huit succès, que l’avenir en Ligue 1 se jouera. À Paris donc, à Auxerre ensuite, à Strasbourg pour finir.
Ce samedi au Parc, les Ciel et Marine confirmeront donc, ou pas, cette insolence qui leur a permis de remporter trois de leurs quatre dernières campagnes, à Lille (2-1), Lens (4-3) et Montpellier (2-0). Ou peut-être est-ce le PSG, par excès de confiance, qui invitera le Havre AC à l’exploit. « Je ne pense pas que ça arrivera, même si je ne crois pas que ça les fasse rêver de jouer Le Havre au vu de tout ce qu’il leur reste à jouer, coupe Didier Digard. Alors, oui, face à Villa, ils sont tombés dans la facilité, mais malheureusement, le fait qu’ils aient été punis, me fait dire que ça ne se reproduira pas. » Luis Enrique, son homologue parisien, admettait pourtant : « Ce sera l’un des matches les plus difficiles en termes de motivation. »
Parce qu’il y a des exemples à suivre
Trente-huit points amassés au Parc des Princes, trente-neuf buts inscrits, onze encaissés. Vu sous cet angle, mettre une pièce, ne serait-ce que sur un nul du Havre AC, franchit les limites de l’audace. Néanmoins, peut-être le décor laissera-t-il apparaître un trou de souris. Celui dans lequel se sont engouffrés deux visiteurs, loin d’être des cadors, puisqu’il s’agit de Nantes (1-1, 13e j.) et de Reims (1-1, 19e j.).
Seulement voilà, au regard des stats du duel entre Paris et Nantes, il faudra aux Ciel et Marine être prêts à résister, à souffrir. Les Parisiens avaient en effet bouclé le débat avec 84 % de possession, vingt-quatre frappes (contre cinq) et seize occasions (contre trois). « On ne va pas avoir de sueurs froides avant même de les jouer, assure Junior Mwanga. On peut leur faire mal en contre, car on va très vite. En termes de solidité et d’efficacité, il faut s’inspirer de ce qu’on a fait à Lille. »
Parce qu’Enrique va faire tourner
Quatre jours après la rude bataille de Villa Park, quitté par le PSG sur une qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions, soixante-douze heures avant de se déplacer à Nantes, et six jours avant la réception de Nice, c’est donc le HAC que le club de la capitale croisera. Une séquence des plus épaisses qui devrait inciter Luis Enrique à laisser quelques-uns de ses éléments majeurs sur le banc, voire en tribune.
Néanmoins, la liste des hommes capables de relayer les cadres ce samedi laisse filtrer des noms ronflants. Il y a les Bleus que sont Hernandez et Zaïre-Emery, le Brésilien Beraldo, le Coréen Lee, le Portugais Ramos. Auxquels il est possible d’ajouter Doué, remplaçant face à Aston Villa. Peut-être aussi le Russe Safonov prendra-t-il le relais de l’Italien Donnarumma, alors que du temps de jeu pourrait être offert aux jeunes Mayulu et Mbaye. Mais quoi qu’il en soit, le visage du PSG, invaincu cette saison en Ligue 1, ressemblera à celui d’un ogre.
Paris-SG – Havre AC, samedi 19 avril 2025 à 17 heures au Parc des Princes
Arbitre : M. Vernice.
Absences au PSG : Pacho (malade) ; au HAC : Sangante, Zouaoui, Logbo (blessés), Kitala, El Hajjam (choix).
PARIS SG : 39. Safonov – 87. Neves, 5. Marquinhos (cap), 35. Beraldo, 21. L. Hernandez – 33. Zaïre-Emery, 8. Ruiz, 24. Mayulu – 14. Doué, 9. Ramos, 29. Barcola.
Remplaçants : 1. Donnarumma (g), 3. Kimpembe, 25. Mendes, 2. Hakimi, 17. Vitinha, 7. Kvaratskhelia, 10. Dembélé, 19. Lee, 49. Mbaye.
Entraîneur : Luis Enrique. HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 32. Pembele – 94. Touré (cap), 34. Diawara, 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 28. Ayew.
Remplaçants : 30. Desmas (g), 97. Ballo-Touré, 33. Zagadou, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 21. Joujou, 99. Hassan, 45. Soumaré, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le PSG et le HAC, match comptant pour la 30e journée de Ligue 1. Pour tenter de signer un exploit sur la pelouse du Parc des Princes, quel « onze » Didier Digard a-t-il dessiné ?
Ahmed Hassan sera titulaire face au PSG
C’était annoncé, pour se dresser face à l’armada du PSG, même privée d’Ousmane Dembélé (repos), il faudrait au HAC se passer de son défenseur central, Arouna Sangante. Malgré l’absence de son capitaine, c’est a priori avec une défense à cinq que Didier Digard a choisi de se présenter au Parc des Princes.
Au trio axial Pembele - Youte - Lloris seront ainsi associés les pistons Nego et Ballo-Touré. Rappelons que Yanis Zouaoui (mollet) n’a pas effectué le cours déplacement.
Le « onze » : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Pembele, Ballo-Touré – Touré (cap), Mwanga, Diawara – Casimir, Hassan.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Il n’y a donc pas eu de sensation forte, pas même une demi-sensation, ce samedi 19 avril 2025 sur la pelouse du Parc des Princes. Celle où le HAC s’est logiquement incliné (2-1) face à un Paris SG rapidement mis sur le chemin du succès.
Josué Casimir et les Havrais ont concédé face au PSG leur dix-neuvième défaite de la saison
Le HAC n’a donc pu rééditer le coup fumant de la saison dernière (3-3, 31e j.). Ce samedi 19 avril 2025 au Parc des Princes, devant un PSG déjà sacré champion de France, qualifié pour la finale de la Coupe de France et les demi-finales de la Ligue des Champions, le club doyen a concédé sa dix-neuvième défaite de la saison. Et reste donc scotché à la place dédiée au barragiste, à quatre journées du gong. Une semaine avant de recevoir l’AS Monaco, les Ciel et Marine n’ont donc pu gratter le moindre point face à des Parisiens toujours invaincus.
Soumaré offre un infime espoir
Une défaite, certes courte, qu’il fut possible d’envisager dès la 8e minute, quand Doué, sur un service de Barcola, se joua de Youte avant de crucifier Gorgelin. Une première banderille, un premier but, l’après-midi s’annonçait long pour les hommes de Didier Digard. Sauvés qu’ils allaient être à plusieurs reprises par un Gorgelin redevenu décisif (19e, 22e, 25e, 37e, 44e, 45e +1). Mais peut-être, avant la pause, les Havrais auraient-ils pu secouer des Parisiens en mode gestion, si Casimir n’avait pas gâché la conclusion d’un contre qu’il avait pourtant admirablement amorcé (32e).
Une occasion manquée, et une entame de seconde période ratée, puisque dès la 50e minute, Ramos, sur un service de Mayulu, offrait le break au PSG. Le défi du HAC devenait alors inaccessible, même si Soumaré, de la tête, redonna un infime espoir aux siens à l’heure de jeu, pour son quatrième but de la saison. Et si les Havrais, toujours maintenus sous oxygène par un Gorgelin des grands jours, tentèrent de jouer le tout pour le tout en fin de rencontre, si quelques ballons tièdes traînèrent aux abords du but gardé par le Russe Safonov, personne ne put empêcher Paris de sceller son vingt-quatrième succès de la saison en Ligue 1.
À Paris, Paris SG bat Havre AC 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Denice. Spectateurs : 45 000 environ.
Buts pour le PSG : Doué (8e), Ramos (50e) ; pour le HAC : Soumaré (60e). PARIS SG : Safonov – Hakimi (cap) (Nuno Mendes, 61e), Hernandez, Beraldo, Zaïre-Emery – Doué (Kimpembe, 81e), Lee (Neves, 73e), Mayulu – Mbaye (Vitinha, 61e), Ramos, Barcola (Kvaratskhelia, 64e).
Entraîneur : Luis Enrique.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego (Housni, 90e), Youte (Joujou, 79e), Lloris, Ballo-Touré – Touré (cap), Mwanga, Diawara (Ayew, 64e) – Casimir, Hassan (Kechta, 64e), Soumaré (Ndiaye, 79e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Excellent au Parc des Princes, où il a multiplié les parades ce samedi 19 avril 2025, le gardien du HAC a bien rebondi après son calvaire rennais. On ne peut pas en dire autant du jeune défenseur, qui a encore souffert pour son retour en tant que titulaire. Retrouvez les notes des Hacmen à Paris.
Préféré à Ayew au Parc des Princes, Ahmed Hassan n’a été quasiment d’aucune utilité dans le jeu
Gorgelin (8) : sa performance était forcément attendue après son cauchemar rennais et il n’a vraiment pas déçu, puisqu’on a dénombré pas moins de neuf interventions déterminantes à son actif (18e, 22e, 25e, 37e x 2, 44e, 45e+1, 62e, 77e). Il en prend deux sur lesquels il ne peut pas grand-chose et évite clairement une correction au HAC. Un joli rebond.
Nego (4) : énorme l’an dernier au même endroit, l’international hongrois n’a pas plané à la même altitude cette fois. Un peu loin de Barcola sur l’ouverture du score, il a ensuite plutôt bien géré la profondeur face à l’international français. Sans apporter dans son couloir. Remplacé par Housni (90e).
Youte (3) : l’absence de Sangante lui a permis de réapparaître au coup d’envoi. Huit minutes plus tard, il était déjà effacé par Doué sur le premier but… S’est fait pourrir par son entraîneur pour ses nombreuses relances manquées, dont une aurait pu coûter cher avant la pause (Barcola). Encore débordé par Mayulu sur le but du break. Remplacé par Ndiaye (78e).
Lloris (5) : une nouvelle fois le défenseur havrais qui aura dégagé pendant longtemps la meilleure impression, efficace dans la plupart de ses interventions (6/8 aux duels, 4/5 aux tacles). Vigilant avec Ramos, sur lequel il signe un gros retour (42e), même si le Portugais le devance pour doubler mise.
Le HAC n’a pas fait le poids dans l’entrejeu
Ballo-Touré (5) : titulaire pour la première fois depuis Lens (3-4), soit cinq matches, le latéral formé au PSG n’avait pas face à lui le Parisien le plus redoutable sur le papier (Mbaye). Il l’a plutôt bien contrôlé dans l’ensemble, remportant la quasi-totalité de ses duels (6/7). Peu de montées pour lui aussi dans son couloir.
Touré (3) : ce n’était pas le meilleur milieu du PSG, mais les Lee, Mayulu et (surtout) Doué étaient néanmoins bien trop techniques et mobiles pour lui et ses partenaires de l’entrejeu. Le capitaine a beaucoup couru dans le vide et mal exploité les rares ballons qu’il a pu toucher, en offrant notamment un à Mbaye (25e). Rate le cadre en bonne position à l’entrée de la surface (56e). Quand ça ne veut pas…
Mwanga (3) : même constat que pour Touré, il n’a pas beaucoup vu le ballon et n’en a pas fait bon usage quand ce fut le cas, offrant également un énorme contre aux Parisiens (37e). Sa deuxième mi-temps, qu’il termine en défense, est un peu meilleure, mais on en attend davantage après ce qu’on a vu de lui jusqu’alors.
Diawara (3) : préféré à Kechta, l’enfant du PSG avait pour mission de gêner la relance parisienne et de gagner des mètres avec le ballon, ce qu’il n’est quasiment jamais parvenu à faire. Une prestation très effacée (26 ballons touchés, une misère) pour celui qui se fait déposer par Doué sur le premier but. Remplacé par Kechta (64e), qui a contribué aux velléités de fin de match du HAC.
Hassan, une passe « dé » et rien d’autre
Casimir (4) : il n’a pas vraiment profité de ne pas avoir face à lui un véritable latéral de métier (Zaïre-Emery), qu’il n’est parvenu à déborder qu’une fois, ajustant mal son centre (31e). Un bon service pour Touré (56e), un centre vicieux (83e), une dernière frappe hors cadre (90e+4), mais trop peu dans la globalité.
Hassan (3) : l’alternance en pointe profitait cette fois à l’Égyptien, qui n’a pas ménagé ses efforts, mais n’a quasiment servi à rien pendant une heure, que ce soit en point d’appui ou dans le jeu. Quasiment, car c’est lui qui remise le corner de la tête sur le but de Soumaré. Remplacé par Ayew (64e), jamais en position de refaire le coup de l’an dernier.
Soumaré (6) : moins tranchant lors de ses dernières apparitions, il a retrouvé un peu d’inspiration face à Hakimi, qu’il est parvenu à déborder une ou deux fois. Il vient surtout inscrire son quatrième but de la saison, le deuxième de la tête, pour raviver un semblant d’espoir. Remplacé par Joujou (79e).
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Si le HAC n’a pas eu à subir la correction que d’aucuns lui promettaient, ce samedi 19 avril 2025 au Parc des Princes, l’issue de cette rencontre face au PSG fut tout de même synonyme de revers, le dix-neuvième de la saison.
Gautier Lloris a été l’une des satisfactions havraises lors de ce duel entre le PSG et le HAC
Il s’est élevé plus haut que tout le monde et a fait lever les mille fans du HAC présents dans les travées du parcage « visiteurs ». Oui, un instant, un pic d’émotion traversa le peuple ciel et marine. Quant à la suite d’une remise de la tête d’Hassan, Soumaré, de la tête lui aussi, obligea le Russe Saforov à s’incliner.
Il restait alors une demi-heure à jouer, et l’attaquant havrais, de son quatrième but de la saison, remettait les siens dans un match qui avait un peu plus échappé aux Havrais dès la 50e minute, lorsque Ramos prolongea au fond des filets un service du jeune Mayulu (18 ans). Et offrit le break à des Parisiens mis rapidement sur la voie du succès par Doué, trop facile face à Youte avant de tromper un Gorgelin qui ne put être d’aucun secours sur ce coup (8e).
« Jamais je n’avais trouvé cette équipe aussi forte »
Néanmoins, le numéro 1 du HAC, pilonné par les Parisiens, allait par la suite sortir le très grand jeu. En première période, c’est lui qui permit ainsi à ce match d’en être encore un, via six interventions décisives (19e, 22e, 25e, 37e, 44e et 45e+1). Ce match que le HAC aurait également pu relancer si Casimir, pourtant impeccable à l’amorce, n’avait pas gâché la finition d’un contre (32e). « Il y a des choses que nous ne sommes pas parvenus à réaliser et qui était à notre portée, déplorait Didier Digard. C’est pour cela qu’on a beaucoup de regrets. Avec un peu plus de personnalité en première période, et de justesse technique en deuxième, je pense qu’il y aurait eu la place de faire mieux qu’une défaite. »
Une fois le score réduit par Soumaré, il est vrai que de nombreux ballons vinrent traîner aux abords de la surface parisienne, voire au cœur de celle-ci. Et sans doute est-ce la vue des crocs havrais qui incita Luis Enrique à faire appel aux cadres installés sur le banc, à savoir Mendes, Neves, Vitinha, ou encore Kvaratskhelia (Dembélé, lui, était au repos). « J’ai souvent joué contre le PSG, et même sans quelques joueurs majeurs au coup d’envoi, jamais je n’avais trouvé cette équipe aussi forte », confiait Ballo-Touré au sortir de cette dix-neuvième défaite de la saison.
« Une telle performance offre des garanties pour l’avenir »
La moindre accélération mit en effet dans l’embarras des Ciel et Marine qui firent toutefois preuve d’abnégation, cet atout indispensable qu’il leur faudra abattre lors des quatre dernières journées. « Quatre finales », insiste Ballo-Touré, à disputer face à Monaco, Auxerre, Marseille et Strasbourg. « Là, sur ce match, il y a certes des motifs de satisfaction, mais le seul souci, c’est qu’on entre dans une période où les points sont le plus important, notait Digard. Maintenant, quand on est capables de sortir une telle performance, ça offre des garanties pour l’avenir. Encore une fois, aujourd’hui, je me suis dit que c’était possible. »
Et le fait que ses joueurs aient aussi cru en une sensation forte prouve que les Ciel et Marine n’ont pas encore abandonné l’idée d’un maintien direct. Dans l’envie, l’engagement et même l’audace pour certains, cette escale au Parc a réellement laissé filtrer quelques ultimes promesses.
À Paris, Paris SG bat Havre AC 2 à 1 (1-0)
Arbitre : M. Denice. Spectateurs : 45 000 environ.
Buts pour le PSG : Doué (8e), Ramos (50e) ; pour le HAC : Soumaré (60e). PARIS SG : Safonov – Hakimi (cap) (Nuno Mendes, 61e), Hernandez, Beraldo, Zaïre-Emery – Doué (Kimpembe, 81e), Lee (Neves, 73e), Mayulu – Mbaye (Vitinha, 61e), Ramos, Barcola (Kvaratskhelia, 64e).
Entraîneur : Luis Enrique.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego (Housni, 90e), Youte (Joujou, 79e), Lloris, Ballo-Touré – Touré (cap), Mwanga, Diawara (Ayew, 64e) – Casimir, Hassan (Kechta, 64e), Soumaré (Ndiaye, 79e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Tombé sur le plus court des écarts, samedi 19 avril 2025 sur la pelouse du PSG (1-2), le HAC, barragiste à quatre journées du verdict, n’en reste pas moins un candidat solide et crédible au maintien en Ligue 1.
Dans l’antre du PSG, Issa Soumaré a inscrit son quatrième but de la saison
Si le HAC a concédé au Parc des Princes, ce samedi 19 avril 2025, sa dix-neuvième défaite en trente journées de Ligue 1, ce duel avec le PSG a tout de même laissé transpirer des signes annonciateurs d’un avenir pas si sombre que ça.
La résignation, pas question
On ne peut passer sous silence le fait que sans un Gorgelin revanchard et brillant, sans doute l’éponge aurait été jetée très tôt. On ne peut non plus zapper le fait que le PSG alignait une équipe, disons expérimentale, privée au coup d’envoi de Donnarumma, Mendes, Marquinhos, Pacho (malade), Vitinha, Neves, Ruiz et Dembélé (repos). Un « onze » qui vit en outre le milieu Zaïre-Emery évoluer en qualité de latéral gauche, l’attaquant Doué descendre au milieu, et les deux jeunes que sont Mayulu (18 ans) et Mbaye (17 ans) être lancés dans le grand bain.
Néanmoins, même « bis », ce PSG avait de la gueule. Et à 0-2 à la 50e minute, sans doute était-il à craindre que le HAC, une semaine après avoir été découpé par Rennes (1-5), subisse une nouvelle déculottée. Mais non. Parce que les Ciel et Marine ne laissent pas filtrer les signes de cette résignation qui pourrait pourtant contaminer un groupe dans le dur depuis huit mois. Au Parc, une fois le break concédé, Touré et les siens, plus mordants, plus audacieux, plus provocateurs, ont ainsi offert une réplique digne de ce nom à des Parisiens alors rejoints en cours de seconde période par quelques incontournables (Mendes, Vitinha, Neves et Kvaratskhelia).
Et effectivement, avec plus de justesse technique, ou de talent, peut-être les Havrais auraient-ils pu arracher le nul. En tout cas, l’image laissée au Parc confirme que les Ciel et Marine refuseront jusqu’au bout ce (mauvais) sort qui leur est promis depuis l’ouverture de la saison.
Même au Parc, ça marque
Si cela ne suffit pas, du moins pas suffisamment, à écarter le HAC des turbulences liées à la course au maintien, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une certitude sur laquelle les Ciel et Marine peuvent s’appuyer. Offensivement ridicules lors de la phase aller, avec treize buts en dix-sept matches, les Havrais en ont en effet inscrit vingt lors des treize dernières journées.
Avec cette particularité qui fait du Havre AC, excepté ce revers concédé face à Brest (0-1, 19e j.), une écurie qui fait mouche au moins une fois à chacune de ses productions. Qui dit mieux ? Le PSG, et seulement le PSG. Face auquel Issa Soumaré, d’un parfait coup de tête (60e), n’a fait que confirmer cette capacité à frapper partout, et tout le temps.
Youte, mais t’es où ?
Au printemps dernier, c’est d’une dimension nouvelle dont il rêvait. D’un nouveau club, d’un championnat tout neuf, d’une percée en terre inconnue. En échange d’un billet de 7,5 M€, attendu sur le compte du HAC, les Allemands d’Hoffenheim lui en ont offert la possibilité. Ce qu’il a refusé. Sans peut-être imaginer qu’il traînerait comme un boulet un été 2024 géré en dépit du bon sens par son entourage et ses conseillers.
Résultat, ce roc dévoilé à dose homéopathique en hiver et au printemps 2023, à son arrivée de la « B » de l’Olympiakos (Grèce), réellement révélé au cours de la saison dernière (22 matches), paraît depuis des semaines, voire des mois, en perdition. Samedi au Parc, sur le premier et deuxième but parisien, il revenait au défenseur de 23 ans de faire obstacle. En vain. Et que dire de ses relances, celles qui ont toutes fait bondir Didier Digard tant elles étaient dénuées de la moindre inspiration, de la moindre précision. Il est donc temps que l’ex-pensionnaire du centre de formation de l’Inter Milan retrouve cette puissance, cette force, cette insatiabilité qui faisait de lui un intraitable défenseur.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Grand talent de la Cavée Verte, Enzo Kana-Biyik arrive en fin de contrat aspirant et n’a pour l’heure pas répondu aux propositions de son club formateur pour le futur. Annoncé à Manchester United, l’attaquant de 18 ans pourrait donc quitter le HAC avant même d’y avoir évolué avec les pros.
Appelé à deux reprises par Didier Digard dans le groupe professionnel cette saison, Enzo Kana-Biyik n’était toutefois pas entré en jeu à Saint-Brieuc comme à Lille
Seize ans après Paul Pogba, le HAC s’apprête-t-il à voir un autre de ses jeunes talents rejoindre Manchester United avant même d’avoir porté la tunique ciel et marine chez les professionnels ? C’est en tout cas ce qu’annoncent ce mercredi 23 avril 2025 nos confrères de L’Équipe et du Parisien, assurant qu’Enzo Kana-Biyik, en fin de contrat aspirant au sein du club doyen, se serait d’ores et déjà mis d’accord avec les dirigeants mancuniens, malgré des approches de l’OM et de Monaco. L’actuel 14e de Premier League aurait pour intention de le prêter dans un premier temps au club suisse du FC Lausanne-Sport, autre entité de la galaxie Ineos, afin de lui permettre de découvrir le monde pro.
Arrivé en 2022 en provenance de Brétigny-sur-Orge, le natif de Paris, fils de l’ex-défenseur du HAC André Kana-Biyik et demi-frère d’un autre ancien Ciel et Marine (Jean-Armel), a véritablement explosé cette saison du côté de la Cavée Verte. Fer de lance des équipes U19 (8 buts en 14 matches) et réserve en Régional 1, l’attaquant de 18 ans fut appelé à deux reprises par Didier Digard dans le groupe pro (à Saint-Brieuc en Coupe de France et à Lille en Ligue 1), sans toutefois entrer en jeu, avant de revêtir pour la première fois le maillot bleu (U18) lors de la dernière trêve internationale.
Quelques centaines de milliers d’euros d’indemnités
Les dirigeants ciel et marine n’ont évidemment pas attendu pour entamer des discussions avec ses proches, sachant que son contrat aspirant (3 ans) arrivait à expiration. Sur la base d’une proposition identique à celle formulée à tous les grands espoirs de la Cavée, à savoir un contrat stagiaire pro appelé à se transformer en premier contrat professionnel. « Mais nous n’avons pas eu de retour de la part de son entourage », confirme Mathieu Bodmer.
Si l’état-major ciel et marine n’a officiellement pas perdu espoir de voir Kana-Biyik rester, la situation n’invite clairement pas à l’optimisme, considérant la cote du Bleuet sur le marché des prospects et le fait qu’il sera libre de s’engager où il le souhaite dans deux mois. À un détail près : les dirigeants havrais lui ayant proposé un nouveau contrat avant la traditionnelle date limite du 30 avril, son futur club sera dans l’obligation de verser au HAC des indemnités de formation. Équivalant à 90 000 € par année passée à la Cavée Verte (soit 270 000 €), en attendant d’éventuels bonus en fonction de son évolution (sélections, prolongation de contrat, transfert…).
« Cela peut faire plusieurs centaines de milliers d’euros, ce qui n’est pas négligeable pour un club comme le nôtre », dit Bodmer. Mais à la fois pas grand-chose quand on sait les moyens dont dispose un club comme Manchester United et que l’on imagine la valeur que pourrait prendre à terme le jeune attaquant, surtout à ce poste-là.
Un cas qui rappelle celui de Mohammed Hamony
Le cas Kana-Biyik n’est en tout cas pas sans rappeler celui de Mohammed Hamony, parti l’an dernier du HAC à l’issue de son contrat aspirant pour rejoindre Gérone (Espagne), avec qui il a disputé la Youth League ces derniers mois. « C’est le foot, souffle Bodmer, fataliste. De notre côté, nous avons fait tout ce qu’on pouvait pour les garder. Et pour un jeune qui ne signe pas, il ne faut pas oublier qu’il y en a cinq ou six qui signent à chaque fois. Argney, Mosengo, Bentoumi, Gomis, Zohouri… Nous aimerions qu’Enzo reste, mais derrière, il y a 119 autres jeunes à la Cavée (des U14 à la réserve) dont nous devons nous occuper. »
« Sa progression s’est faite de façon linéaire, c’est un jeune avec lequel nous ne sommes pas allés trop vite, se félicitait il y a quelques mois Jaïr Karam, le directeur du centre de formation, à propos d’Enzo Kana-Biyik. Il peut jouer aussi bien axial que sur un côté, est doté de très fortes qualités d’appuis, est très véloce, capable de faire des différences sur ses prises de balle en mouvement. Il doit encore progresser en termes de justesse devant le but, mais c’est vraiment un garçon en devenir. » Mais un garçon dont l’avenir devrait s’écrire, comme d’autres avant lui (Pogba, Ntcham, Larouci), loin du HAC avant même d’avoir montré un aperçu de son talent en équipe pro.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Avec quel effectif Didier Digard va-t-il pouvoir composer à l’occasion de la réception de l’AS Monaco samedi 26 avril au Stade Océane ? L’entraîneur du HAC a donné quelques éléments de réponse en conférence de presse ce jeudi 24 avril 2025
J-2 avant la venue de l’AS Monaco au Stade Océane. Ce samedi 26 avril 2025, à 19 heures, le Havre AC reçoit le club de la principauté pour le compte de la 31e journée de Ligue 1.
Un rendez-vous peut-être décisif dans la course au maintien pour lequel Didier Digard ne pourra pas compter sur l’ensemble de son effectif.
Au rayon des absences, Arouna Sangante et Yanis Zouaoui ne pourront prendre place au sein de l’arrière-garde havraise, les deux défenseurs étant suspendus, l’un après avoir vu son sursis tomber, l’autre pour une accumulation de cartons jaunes.
Housni forfait, Diawara incertain
L’entraîneur des Ciel et Marine a aussi fait part de deux blessures, ce jeudi 24 avril. Touché à une cheville, Ilyes Housni est d’ores et déjà forfait, tandis que Mahamadou Diawara, blessé au même endroit, pourrait lui aussi être contraint de suivre l’opposition entre Havrais et Monégasques depuis les tribunes. « Ilyes s’est blessé lors de sa courte entrée en jeu au Parc des Princes (Ndlr : il est entré en jeu à la 90e minute de jeu), alors que Mamad’ a été touché à l’entraînement, révèle Didier Digard. La semaine est courte donc cela devient compliqué quand un joueur est amené à manquer une séance d’entraînement. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Réponse de Dugarry a digard chez rothen s'enflamme
https://rmcsport.bfmtv.com/football/lig ... 50741.html
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Pourquoi une équipe de télé russe s’est-elle posée cette semaine au Havre ? Digard pourrait-il installer Mwanga plutôt que Youte en défense centrale face à Monaco ? Combien de spectateurs sont attendus au Stade Océane ? Retrouvez quelques infos complémentaires avant le HAC – ASM de ce samedi 26 avril 2025.
A 23 ans, Etienne Youte traverse une deuxième saison difficile en Ligue 1
La télé russe en reportage
En marge de ce que l’on pourrait appeler le « Tsarico », entre le HAC de Daler Kuziaev et l’AS Monaco d’Alexandre Golovine, qui ne pourrait en avoir que le nom puisque le Havrais ne figure pas dans les petits papiers de son entraîneur et que le Monégasque s’est blessé cette semaine à l’entraînement (adducteurs), une équipe de trois membres de la plateforme de streaming Okko Sport, diffuseur de la Ligue 1 en Russie, a pris ses quartiers au Havre durant cinq jours.
L’occasion pour eux d’explorer les coulisses du club et la ville, mais également de s’entretenir avec Kuziaev, d’interviewer Ahmed Hassan, de demander (sur le ton de l’humour) en conférence de presse à Mathieu Gorgelin s’il était « plus difficile d’attraper un poisson ou une frappe de Daler » – « Cela dépend des jours », en a rigolé le gardien du HAC, grand fan de pêche – ou encore d’interroger Didier Digard sur la situation de l’international russe. « Cela a été un peu difficile après sa blessure, mais aujourd’hui, il s’entraîne bien, est en forme et a une chance de figurer dans l’équipe contre Monaco », leur a répondu en anglais et de façon très convenue l’entraîneur havrais.
« Luka Elsner disait que Daler était sans doute le meilleur joueur du Havre, donc forcément, le fait qu’il ne joue pas est très surprenant pour nous, observateurs russes. Daler reste un très grand joueur à nos yeux », confie Nikita Vinogradov, journaliste d’Okko Sport, à propos du milieu de 32 ans et 51 sélections avec la Sbornaya.
Pour Digard, Youte « n’a jamais eu à travailler très fort »
Interrogé sur le cas Etienne Youte, Didier Digard est revenu cette semaine sur les derniers mois compliqués traversés par son défenseur (23 ans), apparu encore en difficulté le week-end dernier au Parc des Princes. « Je pense que c’est un jeune joueur, qui est pour la première fois réellement dans la rotation d’une équipe pro et qui apprend un peu les responsabilités. Il paye très certainement le fait qu’en jeunes, cela a dû être un peu trop facile pour lui, qu’il n’a jamais eu à se mettre dans le rouge et à travailler très fort. Quand on ne l’a pas en soi, c’est difficile. Il met néanmoins ce qu’on lui dit en application, est très à l’écoute, a beaucoup d’envie, mais la confiance joue beaucoup. C’est à nous de l’accompagner, car on a besoin de lui. »
Sangante suspendu et Youte en souffrance, le coach pourrait-il être tenté de repositionner Junior Mwanga en défense centrale face aux Monégasques, sachant que Mahamadou Diawara, touché à la cheville durant la semaine, s’est entraîné normalement ce vendredi ? « Cela fait partie de nos réflexions, même si ce serait peut-être faire un pas en retrait (par rapport à la stabilité trouvée depuis l’arrivée du Strasbourgeois). Tout se jauge et se juge au cours de la semaine et on essayera de prendre la meilleure décision. »
Pas de troisième guichets fermés
Il faudra vraisemblablement attendre la 33e et avant-dernière journée, et la réception de l’Olympique de Marseille, pour vivre un troisième match à guichets fermés cette saison au Stade Océane, après les venues de Paris (1-4, 1ère j.) et Lyon (0-4, 8e j.). L’enceinte havraise devrait malgré tout accueillir aux alentours de 22 000 spectateurs face au club princier et ainsi dépasser pour la huitième fois la barre symbolique des 20 000, juste au-dessus de laquelle le HAC devrait également finir la saison en termes de fréquentation moyenne. Soit moins que les près de 22 000 supporters réunis en moyenne lors de l’exercice écoulé, mais néanmoins une très belle affluence compte tenu de la saison réalisée par les hommes de Didier Digard, notamment à la maison.
Les anciens Ciel et Marine à Gagarine
A 14 heures ce samedi 26 avril 2025 au stade Youri-Gagarine, un match de gala (entrée gratuite) mettra aux prises d’anciens joueurs du Havre AC à leurs homologues troyens. Sont notamment annoncés côté ciel et marine Florent Sinama-Pongolle, Hassane Alla, Alexis Bertin, Mathieu Duhamel, Mamar Mamouni ou encore Thomas Ayasse, encadrés par Jean-Pierre Delaunay et Pierre Mankowski. Avis aux nostalgiques.
Ayew clame encore son amour pour le HAC
Dans une interview accordée au site internet de So Foot, André Ayew a de nouveau exprimé son profond attachement à la cité océane, son club doyen et ses supporters. « J’ai appris à connaître cette ville ouvrière, les gens et leur mentalité. Les Havrais sont des gens très travailleurs, qui ont une vie de guerriers. Mais ce sont des gens souriants. À chaque fois que je vais au resto, je croise des gens aimables, gentils, et quand ils sentent que tu donnes tout, ils sont derrière toi. Le Havre est une ville qui est en train de se développer, pas seulement sur le plan du foot, même au niveau des constructions. Même si elle s’agrandit, tu sens qu’il y a une base : des quartiers, des gens autour, pour moi elle ne risque pas de perdre son identité. Les gens qui sont là n’ont pas quitté Le Havre. En tout cas, c’est l’impression que j’ai quand je discute avec eux. C’est une ville unie, j’aime ça et je me sens à l’aise dans mon environnement. Lorsque j’ai du temps libre, j’aime aller du côté de la plage, des Docks ou même dans des villes à côté comme Deauville. Bon, quand il fait froid, je ne bouge pas (rires) », a notamment confié l’attaquant de 35 ans, également élogieux envers Didier Digard.
« Il a beau être un jeune entraîneur, il a cette mentalité de gagnant et de formateur. Il sait analyser vite un joueur qui a quelque chose, et ça c’est fort. Je pense que nos jeunes ont de la chance de l’avoir. Ils ne s’en rendent peut-être pas compte parce qu’ils n’ont pas connu énormément d’entraîneurs, mais quand ils vont changer, ils comprendront. Ils doivent prendre le maximum de lui. »
Quand Sabbi domine Messi
Les Wildcats de Vancouver d’Emmanuel Sabbi ont pris le dessus sur l’Inter Miami de Lionel Messi (mais aussi Luis Suarez, Sergio Busquets et Jordi Alba) en demi-finale aller de la Ligue des Champions Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), sur le score de 2-0 au Canada. L’ancien Ciel et Marine, qui a inscrit deux buts en huit apparitions depuis son come-back outre-Atlantique, est entré à la mi-temps. La manche retour aura lieu dans la nuit de mercredi à jeudi prochain aux Etats-Unis.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et l’AS Monaco, ce samedi 26 avril 2025 à 19 heures, micro tendu à Cécile Frangne.
Cécile Frangne espère voir le HAC battre Monaco
« Il faudrait être fou pour être confiant dans ce sprint final. Notre calendrier est extrêmement compliqué et la défaite contre Rennes (1-5) nous a fait beaucoup de mal. Surtout sur le plan psychologique. Tout semblait rose après la victoire contre Montpellier (2-0) mais la réalité nous a vite rattrapés », déplore Cécile Frangne.
« Je veux croire à l’exploit »
« On ne peut pas tirer le moindre enseignement du match contre Paris même si on peut au moins se satisfaire du match de Gorgelin. Son match face à Rennes n’était qu’une erreur de parcours. Le week-end dernier, le PSG avait mis son équipe B pour s’économiser en prévision de la Ligue des Champions. Comme prévu, le HAC a perdu mais les autres ont gagné, notamment Saint-Etienne. Notre situation nous pousse à prier pour le malheur des autres. C’est terrible mais la commission de discipline de la LFP peut nous donner un coup de main en enlevant un point aux Verts. J’aimerais voir le HAC gagner contre Monaco mais je pense que cette équipe a un problème avec la pression à domicile. Malgré cela, je veux croire à l’exploit. On signerait pour un match nul. J’espère que les Ciel et Marine mettront de l’engagement et joueront crânement leur chance. La saison dernière, on aurait pu prendre les trois points si Grandsir n’avait pas manqué son penalty dans les arrêts de jeu. On célébrait déjà le but et la victoire avant qu’il soit tiré. On a pris une belle leçon ce jour-là. »
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Après un déplacement sur la pelouse du Paris-Saint-Germain (2-1) le week-end dernier, le Havre AC reçoit l’AS Monaco, troisième de Ligue 1, samedi 26 avril 2025 à 19 heures. Avec l’ambition de prendre un peu de distance avec la zone rouge.
Antoine Joujou et ses coéquipiers ont vu Saint-Etienne revenir à leur hauteur le week-end dernier
Si la fin de saison du HAC était une étape du Tour de France, ce serait, à coup sûr, de la haute montagne. À quatre journées de la fin du championnat, le club doyen se trouve dans le gruppetto et voit la voiture-balai se rapprocher dangereusement. La faute à de nombreux déraillements survenus au fil des semaines. Dimanche 20 avril 2025, le Havre AC a vu l’AS Saint-Etienne, vainqueur de Lyon (2-1), revenir dans sa roue. De quoi rendre l’ascension des quatre derniers sommets qui se dressent sur la route des Ciel et Marine encore un peu plus rude.
Auxerre (11e), Marseille (2e), Strasbourg (7e) et, ce samedi 26 avril 2025 (19 h), Monaco (3e). Soit au moins trois cols hors catégorie et un autre de première à l’issue desquels André Ayew et ses coéquipiers devront, a minima, conserver leur place de barragiste. En voulant sauver sa peau, le HAC pourrait, par ricochet, très bien jouer les trouble-fêtes dans la course à l’Europe. « Moi, ce que je veux, c’est qu’on se maintienne. Je m’en contrefous de qui jouera la Coupe d’Europe, tacle Didier Digard, son entraîneur. C’est vrai que l’on pourrait être des arbitres de la course à l’Europe mais nous ne devons pas nous préoccuper de qui pourrait payer les pots cassés. D’ailleurs, on nous parle beaucoup de Monaco, Marseille et Strasbourg mais il ne faut pas sous-estimer Auxerre. Ils font une grosse saison. Cela va être très compliqué de se déplacer là-bas. »
« Penser qu’à nous et notre avenir »
Compliquée, la réception de l’AS Monaco le sera également. Dans un Stade Océane où ils n’ont glané que dix petits points depuis le début de la saison, les Havrais vont avoir fort à faire face à des Monégasques pleinement concentrés sur leur mission Ligue des Champions. « C’est un très gros morceau de notre championnat, une équipe qui a beaucoup évolué depuis le début du championnat, insiste Didier Digard. L’arrivée de Mika Biereth (Ndlr : douze buts en treize matchs de Ligue 1) durant le mercato d’hiver a changé leur visage. Ils sont très forts dans les duels et en transition. Nous les avions embêtés à l’aller mais l’entrée d’un international comme Zakaria avait changé le match. Des internationaux, ils n’ont que ça mais on ne peut plus se permettre de regarder ces choses-là. On ne doit penser qu’à nous et notre avenir. »
Le HAC connaîtra le résultat de Saint-Etienne
Quelques minutes avant de fouler leur pelouse, les Ciel et Marine auront peut-être un œil sur ce qu’il se passe sur la pelouse du stade de la Meinau. À 17 heures, Saint-Etienne y défie Strasbourg. Les Hacmen pourraient donc recevoir le club de la principauté en ayant glissé dans la zone rouge. De quoi ajouter encore un peu plus de pression sur leurs épaules ? « On n’en parle pas trop avant les matchs, surtout quand un concurrent joue juste avant, balaye Mathieu Gorgelin, leur gardien. On reste dans notre bulle pour rester concentré sur ce qu’on a à faire. » À savoir remettre du braquet pour ne pas terminer la saison avec le maillot de relégable sur le dos.
Havre AC - Monaco, samedi 26 avril 2025 à 19 h au Stade Océane
Arbitre : M. Turpin.
Absences au HAC : Sangante, Zouaoui (suspendus), Housni (cheville), Logbo (reprise), El-Hajjam, Kitala (choix) ; à Monaco : Golovine (adducteurs), Ilenikhena, Ouattara (choix).
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 6. Youte, 4. Lloris, 97. Ballo-Touré – 94. Touré (cap), 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 28. Ayew, 45. Soumaré.
Remplaçants : 30. Desmas (gb), 32. Pembele, 25. Confais, 14. Kuziaev, 19. Ndiaye, 34. Diawara, 33. Mendes Vaz, 21. Joujou, 99. Hassan.
Entraîneur : Didier Digard.
MONACO : 16. Köhn – 2. Vanderson, 17. Singo, 5. Kehrer, 12. Caio Henrique – 11. Akliouche, 6. Zakaria (cap), 8. Al-Musrati, 7. Ben Seghir – 14. Biereth, 9. Balogun.
Remplaçants : 1. Majecki (gb), 13. Mawissa, 22. Salisu, 4. Teze, 15. Camara, 27. Diatta, 88. Magassa, 18. Minamino, 36. Embolo.
Entraîneur : Adi Hütter.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Quel onze de départ Didier Digard a-t-il choisi pour défier l’AS Monaco, ce samedi 26 avril 2025 au Stade Océane, à l’occasion de la 31e journée de Ligue 1 ? La réponse ici.
Remplaçant à Paris, Yassine Kechta retrouve une place de titulaire contre Monaco ce samedi 26 avril 2025
Youte or not Youte ? La question planait à l’heure de découvrir la composition d’équipe choisie par Didier Digard pour affronter l’AS Monaco, ce samedi 26 avril 2025 (19 h), au Stade Océane.
Malgré ses difficultés récurrentes, encore le week-end dernier au Parc des Princes, le coach du HAC a choisi de maintenir sa confiance envers le jeune défenseur central, qui refera donc la paire avec Gautier Lloris en charnière, Arouna Sangante étant suspendu (au même titre que Zouaoui).
Ballo-Touré enchaînera un deuxième match sur le côté gauche, tandis que Nego conserve sa place dans le couloir droit.
Kechta de retour, Hassan reconduit
Au milieu, Digard ne se passera pas de Yassine Kechta d’entrée comme il l’avait fait à Paris. Le Marocain sera associé aux incontournables Mwanga et Touré dans l’entrejeu.
Enfin devant, c’est une nouvelle fois Ahmed Hassan, malgré sa prestation laborieuse face au PSG, qui tentera de malmener la défense monégasque. Casimir et Soumaré animeront les côtés.
La compo havraise : Gorgelin – Nego, Youte, Lloris, Ballo-Touré – Touré (cap), Mwanga, Kechta – Casimir, Hassan, Soumaré.
Le onze monégasque : Köhn - Vanderson, Kehrer, Singo, Caio Henrique - Akliouche, Zakaria (cap), Camara, Ben Seghir - Biereth, Embolo.
Par D.P de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Devant au score grâce à un but d’Ahmed Hassan, les Ciel et Marine, remarquables de générosité, ont fini par céder face à la pression monégasque, décrochant néanmoins un point précieux dans la course au maintien (1-1), ce samedi 26 avril 2025.
L’Egyptien Ahmed Hassan a inscrit son troisième but avec le HAC face à Monaco ce samedi 26 avril 2025
Il en a enlevé son maillot alors qu’il restait encore plus d’une heure à jouer. Buteur à la 22e minute, ce samedi 26 avril 2025 face à l’AS Monaco, Ahmed Hassan savait que son troisième but en ciel et marine valait cher et cela se confirmera peut-être à l’issue de la saison.
Le but de l’Egyptien, inscrit de la tête sur un centre de Mwanga, aura en tout cas permis au HAC de signer son quatrième match nul de la saison (1-1) et de décrocher un point supplémentaire dans la course au maintien. Un point forcément précieux face au 3e de Ligue 1, d’autant plus que l’AS Saint-Etienne avait chuté un peu plus tôt sur la pelouse de Strasbourg (3-1), permettant au club doyen de conserver sa place de barragiste, un point devant le club du Forez.
Lloris et Gorgelin ont fait front
Exemplaires de solidarité face à des visiteurs très souvent en possession du ballon, les Hacmen ont longtemps résisté aux assauts monégasques (10 occasions à 2), à l’image d’un impressionnant Gautier Lloris et d’un impeccable Mathieu Gorgelin.
Les hommes de Didier Digard ont fini par céder face à la pression à l’heure de jeu, sur une frappe de Vanderson poussée dans le but par l’inévitable Biereth, auteur de son 13e but en 14 matches de Ligue 1. Sous la menace de l’armada monégasque jusqu’au bout, le HAC aurait aussi pu signer l’exploit (ce contre de Soumaré, 83e !) dans une fin de match débridée.
Au Havre, HAC - Monaco : 1-1 (1-0)
Arbitre : M. Turpin. Spectateurs : 21 340.
But pour le HAC : Hassan (22e) ; pour Monaco : Biereth (60e).
Avertissement au HAC : Hassan (22e).
HAC : Gorgelin – Nego, Youté, Lloris (Ndiaye, 69e), Ballo-Touré (Pembélé, 66e) – Touré, Mwanga, Kechta (Diawara, 89e) – Casimir (Joujou, 89e), Hassan (Ayew, 66e), Soumaré.
Entraîneur : Didier Digard.
Monaco : Kohn - Vanderson (Teze, 81e), Kehrer, Singo, Caio Henrique (Diatta, 81e) - Zakaria, Camara (Al Musrati, 46e) - Akliouche,- Ben Seghir (Minamino, 46e), Embolo (Balogun, 86e), Biereth.
Entraîneur : Adi Hutter.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Découvrez les notes des joueurs du HAC après le match nul des Ciel et Marine contre l’AS Monaco (1-1), ce samedi 26 avril 2025. Impérial, Gautier Lloris aura permis d’étouffer les offensives monégasques. De leur côté, les milieux de terrain havrais ont pris le dessus sur leurs vis-à-vis.
Junior Mwanga et Gautier Lloris ont dominé les attaquants monégasques
Gorgelin (7) : attendu au tournant après une dernière sortie cataclysmique à domicile, le portier havrais a été irréprochable. Serein pour capter les frappes d’Al Musrati (47e) ou Zakaria (54e), il sort deux grosses parades devant Minamino (59e) et Biereth (72e). Il ne peut rien sur l’égalisation monégasque. Le public a scandé son nom à l’heure de jeu après un arrêt.
Ballo-Touré (4) : Il s’illustre dès l’entame en contrant une frappe de Vanderson à bout portant (3e). Plutôt costaud défensivement, il gâche sa bonne copie en loupant totalement son dégagement sur l’égalisation monégasque (61e). Il est remplacé quelques minutes plus tard par Pembele (66e).
Lloris (8) : une telle performance a forcément suscité des vocations parmi les jeunes supporters présents dans les travées du Stade Océane. Anticipation, jeu aérien, lecture de jeu ou encore tacles glissés, Lloris a offert une véritable « masterclass » défensive. Dommage qu’elle se soit interrompue à la 67e. La faute à une blessure musculaire (cuisse).
Youte (5) : son début de match a traduit un grand manque de confiance et une fébrilité criante. Tantôt trop près, tantôt trop loin, Youte a difficilement trouvé la distance pour bien encadrer Embolo. Sa rencontre reste toutefois sérieuse. Il n’a pas commis d’erreurs préjudiciables.
Nego (6) : toujours prompt à monter dans son couloir droit à l’accoutumée, on l’a vu rester très bas pour ne pas laisser le moindre espace à Ben Seghir ou fermer dans l’axe. Une bonne idée puisque le danger n’est presque jamais venu de son côté.
Mwanga rayonne encore
Mwanga (7) : il est le facteur X de cette équipe havraise, son point d’équilibre. Il rayonne au milieu grâce à sa lecture du jeu et son aisance technique sans pour autant se limiter à son rôle de sentinelle. On le retrouve à gauche de la surface pour adresser un centre délicieux sur la tête d’Hassan (22e). Il termine la rencontre en défense centrale après la blessure de Lloris (67e). Là aussi, il a été impérial.
Toure (7) : il a couru, il s’est battu, il a taclé et son équipe a fini par décrocher un point bien mérité. Brassard de capitaine autour du biceps en l’absence de Sangante, Toure a été un exemple en termes d’engagement et de combativité.
Kechta (7) : à l’image de ses compères du milieu de terrain, il a été l’un des grands artisans du nul glané par les Hacmen. À gauche, à droite, devant ou derrière, il a parcouru le terrain en long, en large et en travers afin d’offrir des solutions de passe à ses partenaires. Il n’a jamais baissé le pied physiquement malgré un volume de jeu colossal.
Hassan, un but qui fait du bien
Casimir (5) : célébré avant le coup d’envoi pour son 100e match sous le maillot ciel et marine, il n’a pas livré sa meilleure prestation. Précieux dans son apport défensif et dans ses courses, il a aussi tenté de provoquer l’arrière-garde monégasque. Sans réussite.
Soumaré (5) : excellent dans le jeu aérien mais laborieux balle au pied : difficile de mieux résumer le match de Soumaré. Lorsque le HAC a cherché à relancer long, le Sénégalais a systématiquement été cherché. À raison puisqu’il a presque toujours pris le dessus sur Vanderson. En revanche, ses 31 pertes de balle démontrent une mauvaise utilisation des ballons qu’il a eus à jouer. Il gâche notamment une belle occasion de but en ratant sa passe pour Ayew (83e).
Hassan (6) : un but synonyme de libération. Muet depuis le 2 mars et le penalty victorieux contre Lens, l’Égyptien a retrouvé le chemin des filets en reprenant de la tête un centre de Mwanga (22e). Cela méritait bien de retirer son maillot et d’écoper d’un avertissement pour fêter cela. Au-delà de sa troisième réalisation en Ligue 1, il s’est montré précieux dans le jeu dos au but. Ses combinaisons avec Kechta ou Casimir ont souvent apporté du danger.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.