[REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
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La belle opération du week-end est havraise. En allant s’imposer sur la pelouse de Montpellier (2-0), le HAC profite des défaites de Saint-Etienne et de Reims pour s’éloigner de la zone rouge. Un succès qui s’est dessiné en première période après des buts de Kechta (3e) et Touré (33e).
Touré a inscrit un nouveau but
Le Havre AC frappe un grand coup dans la course au maintien ! A l’occasion d’une rencontre où ils avaient sans doute plus à perdre qu’à gagner, les Ciel et Marine ont signé une deuxième victoire consécutive en allant s’imposer sur la pelouse de Montpellier, la lanterne rouge (2-0).
Le HAC se fait peur dans les premiers instants dans la rencontre. Gorgelin doit s’interposer devant Delort (1e, 2e) mais ce sont bien les Ciel et Marine qui piquent les premiers. Lancé en profondeur par Négo, Casimir voit sa frappe prolongée dans les filets montpelliérains par Kechta après une première parade de Lecomte (0-2, 3e).
Touré marque encore
Face à une faible équipe montpelliéraine, les Havrais doublent la mise peu après la demi-heure de jeu. A la suite d’un bon jaillissement de Négo, Touré tente sa chance en première intention à 25 mètres. Sa frappe contourne Lecomte avant de terminer sa course au ras de son poteau droit (0-2, 33e). A la pause, le HAC mène de deux unités et aurait même pu bénéficier d’un penalty après une main de Sacko dans sa surface (36e). Au retour des vestiaires, les Hacmen laissent la possession du ballon à leurs adversaires pour mieux les piéger en contre. Trouvé par un bon centre de Joujou, Kechta rate l’immanquable en expédiant une volée à bout portant sur la transversale (61e). Montpellier tente bien de revenir dans la partie mais Gorgelin se montre infranchissable devant Mamma (57e, 63e, 72e). Finalement, aucun but ne sera marqué au cours d’une seconde période d’une pauvreté technique abyssale. Pour le bonheur des Ciel et Marine qui remontent à la 15e place à l’issue de cette 28e journée de Ligue 1.
À Montpellier, Montpellier - Havre AC 0 à 2 (0-2).
Arbitre : M. Bastien. Spectateurs : 10 146.
Buts pour le HAC : Kechta (3e), Touré (33e).
Avertissement au HAC : Gorgelin (90e).
Carton rouge pour Montpellier : Meité (90+6e).
Montpellier : Lecomte – Meite, Sylla, Sagan, Sacko (Ndollo, 56e) – Ferri, Chotard (Fayad, 56e), Savanier – Coulibaly (Mamma, 56e), Pays, Delort (Khazri, 64e).
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante (cap) (Ndiaye, 85e), Lloris, Pembele – Touré (cap), Mwanga, Kechta (Soumaré, 64e) – Casimir (Diawara, 64e), Joujou (Ayew, 74e), Hassan (Youte, 85e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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La belle affaire ! Voilà le HAC sorti de la zone où se côtoient les trois plus grands menacés du moment. Et ce à la faveur d’un succès signé ce dimanche 6 avril 2025 à Montpellier, le huitième de la saison, le cinquième à l’extérieur.
Les Havrais ont réalisé la très bonne opération du week-end en s’imposant sur le terrain de Montpellier. Ils sortent de la zone rouge !
Cela faisait plus de quatre mois que le HAC louvoyait dans des eaux troubles, où personne n’aime s’aventurer. Plus de quatre mois qu’il n’avait plus humé le parfum d’une relative tranquillité, laissant derrière lui non plus une, non plus deux, mais trois écuries. Un décor dans lequel les Havrais ne s’étaient plus produits depuis le 24 novembre et une campagne victorieuse à Nantes, (2-0, 12e j.). Une période angoissante à laquelle le HAC vient donc de tourner le dos en même temps qu’il s’est éloigné de la Mosson et son ambiance des plus glauques avec un troisième succès sur la base des cinq dernières journées (10 pts/15).
À une semaine de la réception de Rennes, le club doyen redevient ainsi maître de son destin. Et même si ce dimanche, l’idée première n’était pas d’enterrer Montpellier, Sangante et les siens ont sans doute appuyé sur le dernier clou. « C’est mort », soufflait Jean-Louis Gasset, le coach du MHSC. Les Ciel et Marie n’ont d’ailleurs laissé naître aucun espoir de survie dans les rangs héraultais. Une première offensive menée par Nego, une frappe de Casimir et Kechta, à l’affût, qui vient pousser au fond des filets un ballon repoussé par Lecomte (3e).
« Personne n’aurait misé là-dessus »
Offensivement, les Havrais exposaient ainsi d’entrée cette efficacité sur laquelle ils surfent en cette phase retour (18 buts en 11 matches), une seconde partie de saison exceptionnelle, du moins à l’échelle d’une équipe qui disposait du plus petit nombre de points (14) au sortir de la 20e journée. Elle en compte aujourd’hui treize de plus. « On ne va pas dire que c’est incroyable, puisqu’il s’agit de la réalité, note Didier Digard. Effectivement, personne n’aurait misé là-dessus. Mais moi, ces mecs, je les vois tous les jours, je les vois tout donner. Il n’y en a pas un qui triche. C’est pour ça que j’ai autant protégé ce groupe. Les joueurs savent maintenant qu’ils peuvent faire de belles choses. Mais attention, il faut garder les pieds sur terre. » Il en est toutefois un qui fut autorisé à rester sur son nuage, on nommera Abdoulaye Touré.
Arrivé à la Mosson avec sept buts dans sa besace, l’international guinéen en est reparti avec un huitième. Un penalty, comme toujours ? Eh bien non. Cette fois, c’est d’une frappe majuscule, décochée et enroulée des 25 mètres, qu’il a fait mouche. Pour le but d’un break réussi peu après la demi-heure de jeu (33e). Cette mise à l’abri qui aurait pu être effective bien plus tôt, si Pembele (6e), Touré (14e) et Joujou (18e) n’avaient pas bâclé la finition (18e).
Penalty ? Non…
N’y avait-il vraiment qu’une seule équipe sur le pré ? Disons que Montpellier s’était permis de planter deux banderilles à l’entame, esquivées par un Gorgelin impeccable (1re et 2e), avant de croire en une réduction du score, sur ce missile envoyé par Coulibaly et magistralement détourné par le numéro 1 du HAC (45e+3). À la pause, les Ciel et Marine pouvaient ainsi voir venir, eux qui auraient dû bénéficier d’un penalty sur une main pourtant flagrante de Sacko (37e). Un fait de match finalement devenu anecdotique, puisque sans aucune conséquence sur la marche des Havrais vers la victoire.
Trois points qui auraient même pu être accompagnés d’un troisième but si la volée de Kechta n’était pas venue s’écraser sur la transversale (62e). L’un des rares moments d’émotion lors d’une seconde période de bien triste niveau, marquée, comme la précédente, par une geste de classe et décisif de Gorgelin face à Pays (72e). Le HAC décollait ainsi de Montpellier en ayant fait le job, plus que jamais focus sur le maintien.
À Montpellier, Montpellier – Havre AC 0 à 2 (0-2).
Arbitre : M. Bastien. Spectateurs : 10 146.
Buts pour le HAC : Kechta (3e), Touré (33e).
Avertissement au HAC : Gorgelin (90e).
Carton rouge pour Montpellier : Meité (90+6e).
Montpellier : Lecomte – Meite, Sylla, Sagan, Sacko (Ndollo, 56e) – Ferri, Chotard (Fayad, 56e), Savanier – Coulibaly (Mamma, 56e), Pays, Delort (Khazri, 64e).
Entraîneur : Jean-Louis Gasset.
HAVRE AC : Gorgelin – Nego, Sangante (cap) (Ndiaye, 85e), Lloris, Pembele – Touré (cap), Mwanga, Kechta (Soumaré, 64e) – Casimir (Diawara, 64e), Joujou (Ayew, 74e), Hassan (Youte, 85e).
Entraîneur : Didier Digard.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Découvrez les notes des joueurs du HAC après la victoire des Ciel et Marine sur la pelouse de Montpellier (2-0). Un succès qui s’est dessiné en première période après des buts de Kechta (3e) et Touré (33e). Nego et Gorgelin, eux, se sont illustrés dans d’autres registres.
Kechta a ouvert le score pour le HAC
Gorgelin (8) : de retour dans le but havrais, Gorgelin a démontré pourquoi il était le numéro 1. Alors que le score est encore vierge, il s’interpose face à une volée écrasée de Delort (1re) avant de détourner avec brio une nouvelle tentative de l’attaquant algérien moins d’une minute plus tard (2e). Le portier havrais s’illustre à nouveau dans le temps additionnel de la première période en allant sortir avec la main opposée une frappe enroulée de Coulibaly qui prenait le chemin de sa lucarne (45e+2). Gorgelin doit encore s’employer à trois reprises devant Mamma (57e, 63e, 72e) en deuxième période afin de signer son premier clean-sheet de la saison.
Nego (7) : une semaine après avoir cadenassé Simon, l’international hongrois a signé une nouvelle prestation de haut vol. Impeccable défensivement, il est même à l’origine des deux buts de son équipe. Sa belle ouverture en profondeur pour Casimir amène l’ouverture du score des Hacmen (3e) tandis que Touré peut doubler la mise grâce à un excellent jaillissement de sa part (33e).
Pembele (5) : du bon et du moins bon. Énormément sollicité sur le plan défensif, il a su répondre présent en remportant la grande majorité de ses duels (15/20). Il a néanmoins mis son équipe en danger en manquant totalement deux relances (2e, 72e). Heureusement, sans conséquence grâce à des parades de Gorgelin.
Mwanga (6) : peut-être moins flamboyant que le week-end passé, le joueur prêté par Strasbourg a tout de même livré une prestation honnête. Essentiel dans ce rôle de sentinelle, il a contribué au bon équilibre du collectif en compensant les montées de Touré ou des latéraux. Il termine la rencontre avec six ballons récupérés.
Touré le canonnier
Touré (7) : on connaissait le Touré buteur sur penalty. On était en revanche un peu moins familier avec le Touré canonnier. D’une frappe en première intention à plus de 25 mètres, le Guinéen a surpris Lecomte pour inscrire son cinquième but en quatre matchs. Il aurait même pu récidiver en fin de rencontre mais le portier montpelliérain s’est interposé devant sa lourde frappe (81e). Encore à son aise à la récupération et dans les duels, Touré semble avoir ajouté une nouvelle corde à son arc.
Kechta (7) : insaisissable. Électron libre du milieu de terrain havrais, il s’est baladé entre les lignes et dans les intervalles laissés par la défense héraultaise. Il se trouve au bon endroit au bon moment pour pousser une tentative de Casimir repoussée par Lecomte au fond des filets pour ouvrir le score (3e). Le Franco-Marocain aurait même pu s’offrir un doublé juste avant sa sortie mais sa frappe à bout portant s’est écrasée sur la transversale (61e).
Casimir (6) : maillon essentiel de ce collectif ciel et marine, son appel de balle dans la profondeur et sa frappe croisée détournée par Lecomte sont à l’origine de l’ouverture du score. Sérieux en première mi-temps, on l’a senti moins concerné au retour des vestiaires. Il est d’ailleurs remplacé peu après l’heure de jeu par Diawara (64e).
Joujou (3) : qu’il est frustrant. Capable de bonnes choses en un-contre-un mais surtout du pire lorsqu’il s’approche du but adverse, Joujou a fait du Joujou. En position idéale après un gros raté de Sacko, il s’emmêle les pinceaux et permet le retour in extremis de Sagnan (18e). Il gâche ensuite une situation en trois contre deux en ratant une transmission pourtant simple vers Casimir (42e). Le futur joueur de Parme offre toutefois un vrai ballon de but à Kechta (61e).
Hassan (3) : on ne l’a jamais trouvé et il n’a jamais réussi à exister. Seul à la pointe de l’attaque havraise, l’Egyptien n’a eu que trop peu de ballons à se mettre sous la dent. Paradoxalement, il est le deuxième havrais à avoir perdu le plus de ballons (13). Preuve que son utilisation du cuir a laissé à désirer. Coincé entre Meité et Sagnan, il a également souffert dans les duels (2/11).
Par Clément Lesage de Paris-Normandie.
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Si durant la phase aller, l’encéphalogramme resta désespérément plat, celui-ci laisse désormais apparaître de nombreux reliefs. Le HAC, et son pas supplémentaire effectué ce dimanche 6 avril 2025 à Montpellier (0-2) en direction d’un maintien en Ligue 1, a radicalement changé de ton. La preuve en chiffres.
Vainqueurs à Montpellier, les Ciel et Marine effectuent pour le moment une excellente phase retour
Promis au goudron et aux plumes par ses plus virulents détracteurs, Didier Digard est peut-être, on dit bien peut-être, en passe de réussir l’impossible. À savoir guider ses joueurs vers un maintien plus que jamais d’actualité, même s’il faut encore aux Ciel et Marine croiser le fer avec des adversaires de la dimension du PSG, de Monaco, de Marseille et Strasbourg. Néanmoins, les chiffres du moment autorisent d’aborder avec gourmandise la réception de Rennes, dimanche 13 avril 2025 au Stade Océane (17 h 15).
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Aucun but concédé à la Mosson, où le HAC ne s’était encore jamais imposé, soit un premier clean sheet estampillé Mathieu Gorgelin, l’un des grands acteurs du coup gagnant asséné aux Montpelliérains, un ultime rempart qui disputait dimanche son dixième match de la saison. Dans l’Hérault, le Havre AC a par ailleurs ponctué son quatrième rendez-vous (dont deux face au MHSC), édition 2024-2025, sans que ses filets n’aient eu à trembler.
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À six journées du verdict (le 18 mai), le HAC d’aujourd’hui marche-t-il, mathématiquement, sur les traces du HAC de la saison dernière ? Presque. À ce stade la saison, les hommes de Didier Digard accusent un retard d’un point seulement sur ceux de Luka Elsner (28), avec plus de victoires au compteur (8 contre 6), moins de nuls (3 contre 10) et plus de défaites (17 contre 12).
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Comme le nombre de victoires à l’extérieur au crédit du HAC. Après Saint-Étienne (2-0), Nantes (2-0), Lille (2-1) et Lens (4-3), c’est donc à Montpellier que les Ciel et Marine ont exposé leur soif de succès (2-0). Depuis la saison 1996-1997, plus jamais le Havre AC, en version L1, n’avait été aussi efficace loin de ses bases. Ce qui fait actuellement du club doyen l’une des dix écuries les plus dangereuses en terres adverses, avec dix-sept points en quatorze déplacements. Comme Lille.
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Si le HAC empile les points loin du Stade Océane, il le doit, en partie, à une surprenante efficacité offensive. Lors de leurs quatre derniers voyages (Lille, Lens, Lyon et Montpellier), les Havrais ont effet inscrit un minimum de deux buts par match.
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En inscrivant à Montpellier leurs dix-septième et dix-huitième buts de la phase retour (sur un total de 31), les Ciel et Marine conservent leur place sur les hauteurs du classement dédié aux meilleures attaques, entre les dix-huitième et vingt-huitième journées. Un classement dominé par le trio PSG (34) – Monaco (26) – Lyon (25).
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Plus que jamais meilleur réalisateur du HAC (8), Abdoulaye Touré, par ailleurs entré dans le top 20 des canonniers les plus prolifiques de Ligue 1 (19e), trace les contours d’un « petit » exploit maison. En effet, jamais un Havrais, lors des quatre dernières saisons, n’était parvenu à franchir la barre des sept buts.
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Soit le nombre de points mis au chaud par le Havre AC lors des cinq dernières journées (3 v, 1 n). Qui dit mieux sur cette période ? Eh bien pas grand monde. Le PSG, bien sûr (15 pts/15), Strasbourg (15 pts/15), Lyon (12 pts/15). Et puis c’est tout.
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Certains snoberont peut-être ce qu’ils estiment n’être que symbolique, du moins tant que les Havrais ne seront pas tirés d’affaire, mais il n’empêche qu’en cette seconde partie de saison, les Ciel et Marine ont brisé cette image d’acteurs de seconde zone. Sur la base des onze premiers matches retour, le HAC pointe en effet à la onzième place du classement (15 points), au coude-à-coude avec Lens (12e) et Rennes (10e), un point derrière l’OM.
La prochaine journée
Vendredi 11 avril Lens – Reims (20 h 45)
Samedi 12 avril Monaco – Marseille (17 h) Toulouse – Lille (19 h) Strasbourg – Nice (21 h 05)
Dimanche 13 avril Saint-Étienne – Brest (15 h) HAC – Rennes (17 h 15) Angers – Montpellier (17 h 15) Auxerre – Lyon (20 h 45) Le match Nantes – PSG est décalé au 22 avril.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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J-2 avant la venue du Stade Rennais, 12e, sur la pelouse du HAC ce dimanche 13 avril (17 h 15), sorti de la zone rouge le week-end dernier dans la foulée d’un succès à Montpellier (2-0). Sur quel effectif Didier Digard peut-il s’appuyer afin de préparer ce match de la 29e journée de Ligue 1 ?
C’est une douleur à une cheville qui a gêné Antoine Joujou cette semaine
Quand certaines écuries, à commencer par le Stade de Reims, recensent leurs blessés et/ou suspendus, le HAC, lui, compte sur l’intégralité de ses forces. À l’exception d’Élysée Logbo, stoppé par une blessure à l’épaule contractée il y a trois mois, aucun des Ciel et Marine ne se trouve en effet coincé entre les murs de l’infirmerie. Néanmoins, la semaine a contraint Arouna Sangante, Antoine Joujou et Fodé Ballo-Touré à la prudence.
« Je pense que ça va aller pour tout le monde »
Pour le capitaine havrais, c’est une douleur aux adducteurs qu’il a fallu surveiller. Pour l’attaquant excentré, c’est une cheville capricieuse qui l’a obligé à la vigilance. Quant au latéral gauche, souvent gêné physiquement depuis son arrivée de l’AC Milan (Italie) en janvier (quatre apparitions), il dut se soumettre à un programme adapté, en raison d’un mollet sensible. « Mais je pense que ça va aller pour tout le monde, rassure Didier Digard. Bon, après, c’est peut-être mon côté optimiste qui parle. » L’entraîneur havrais préférait ainsi parler d’alertes, plutôt que d’incertitudes.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Le Havre défait devant le tribunal. (J. Lempin/L'Équipe)
La Ligue de football professionnel a obtenu de la justice parisienne l'annulation de la saisie de 7,5 millions d'euros accordée au Havre dans le cadre du conflit opposant l'instance au club sur la répartition de la manne financière de la filiale commerciale CVC.
Avec AFPpublié le 12 avril 2025 à 13h17
La Ligue de football professionnel (LFP) a obtenu de la justice parisienne l'annulation de la saisie de 7,5 millions d'euros accordée au Havre dans le cadre du conflit opposant l'instance au club sur la répartition de la manne financière de la filiale commerciale CVC. Le juge de l'exécution du tribunal judiciaire de Paris, qui tranche les décisions en matière civile, a ordonné vendredi « la mainlevée de la saisie conservatoire » autorisée le 27 novembre, estimant que « la créance n'est pas fondée en son principe », selon la décision consultée par l'équipe.
Le Havre, promu en Ligue 1 en 2023, avait dénoncé une inégale répartition des sommes issues de l'accord conclu en avril 2022 entre la LFP et CVC Capital Partners. Cet accord, qui avait donné naissance à une société commerciale, devait rapporter 1,5 milliard d'euros au football français (L1 et L2) en échange de 13,04 % de ses revenus à vie au bénéfice du fonds d'investissement luxembourgeois. Cette répartition avait été votée en assemblée générale en avril 2022 à l'unanimité, avec donc la voix du club normand, alors en L2.
Le Havre n'a touché que 1,5 million d'euros
L'aide prévoyait un versement de 600 millions d'euros à l'été 2022, réparti en trois groupes de clubs de L1. Le PSG a touché 200 millions d'euros, six clubs (OM, OL, Nice, Rennes, Monaco, Lille) ont chacun obtenu entre 80 et 90 millions d'euros, et les autres, dont Le Havre, avaient gagné chacun 33 millions d'euros. Sur cette somme, 16,5 millions ont été versés en juillet 2022 et l'autre moitié en juin 2023.
Les équipes de L2 devaient quant à elles percevoir 3 millions d'euros sur la même période, si elles restaient en deuxième division de 2021-2022 à 2024-2025. Ce n'est pas le cas du Havre, promu dans l'élite après son sacre en L2 en 2023 et qui avait été ainsi privé de la moitié de cette somme.
Le club normand s'estime floué selon son avocat, Gauthier Moreuil, car il n'a touché que 1,5 million d'euros au lieu de 3. Si le juge a admis que ce partage a pu susciter des « incompréhensions », celles-ci « ne suffisent pas pour autant à imposer la lecture de l'accord qu'en fait le HAC ». L'accord initial « n'imposait pas à » la LFP « de prendre en considération l'évolution de statut du HAC dans ce sens imprévu par l'engagement », précise le jugement.

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Sauf (mauvaise) surprise, il disputera dimanche 13 avril 2025 (17 h 15), face au Stade Rennais, son treizième match d’une saison trop souvent ternie par les blessures. Entretien avec Arouna Sangante.
Dimanche face à Rennes, Arouna Sangante ne disputera que son treizième match de la saison
Il serre les dents, Arouna Sangante. Sorti peu après l’heure de jeu (crampes), il y a deux semaines face à Nantes (3-2), il est revenu dimanche 6 avril 2025 de Montpellier (2-0) avec une douleur aux adducteurs. Malgré une fatigue qui n’est autre que la conséquence de son récent retour à la compétition après plus d’un mois d’absence (psoas), le capitaine havrais (22 ans) a toutefois repris d’emblée un rôle majeur au cœur de la défense, actuellement préféré à Étienne Youte. « Arouna nous offre des choses totalement différentes, dont j’ai absolument besoin, explique Didier Digard. Je veux une équipe qui avance, qui va chasser, et il entre totalement dans ce que je recherche, en plus de son leadership. » Entretien.
Si, en décembre, on vous avait dit qu’à six journées de la fin, le HAC aurait son destin en main, l’auriez-vous cru ?
« Déjà, j’aurais préféré que notre classement soit meilleur. Mais c’est la vérité du moment et on va tout mettre en place pour se battre jusqu’au bout
Néanmoins, vous revenez de si loin (le HAC pointait en dernière position à la 20e journée), que la situation du moment serait presque incroyable, non ?
« C’est vrai que par rapport aux résultats obtenus jusqu’en décembre, le fait d’en être là aujourd’hui prouve qu’on a fait, et qu’on fait toujours, de gros efforts. Quelque part, c’est un sentiment de fierté. Mais ce maintien, il faut encore aller le chercher. »
« C’est en équipe, et uniquement en équipe, qu’on atteindra l’objectif »
Qu’est-ce qui a changé au sein du groupe pour que le cours des choses s’inverse à ce point ?
« Les arrivées (de cet hiver) nous ont vraiment fait du bien. À ce propos, la direction du club a réalisé un très bon travail. Mais c’est un tout. Notre mentalité a changé, et ça paye. C’est super plaisant à vivre au quotidien. On va donc continuer à se serrer les coudes. »
Au sein du vestiaire, sentiez-vous vraiment ce besoin de laisser partir ceux qui n’avaient plus envie de se battre pour le club, pour les remplacer par des joueurs affamés de jeu ?
« C’était important, oui. Si tu veux avancer, il faut que tout le monde affiche le même état d’esprit. »
Ce fameux état d’esprit, est-ce votre unique atout en cette fin de saison ?
« Déjà, si tu ne te bats pas, tu ne peux pas espérer grand-chose. C’est la base. Et je crois qu’aujourd’hui, tout le monde a compris que c’est en équipe, et uniquement en équipe, qu’on atteindra l’objectif. On a passé un cap par rapport à ça et on l’a notamment montré face à Nantes. À 2-2, on n’a pas cessé d’attaquer pour aller chercher la victoire. »
« Personne ne m’a lâché et je n’ai lâché personne »
Lorsque vous regardez le calendrier de ce sprint final, et le lourd, voire le très lourd qui se profile, ça vous angoisse ou ça vous excite ?
« C’est vraiment plaisant de rencontrer les équipes du haut de tableau. Mais dans notre situation, on ne peut pas se permettre de choisir nos matches. Ils compteront tous de la même façon. »
Parlons de vous et de cette saison contrariée par diverses blessures. Comment la vivez-vous ?
« Déjà, je suis heureux de revenir, de bien revenir. Je me sens de mieux en mieux. Alors oui, ça tirait un peu lors des deux derniers matches, mais j’étais encore en phase de reprise, en manque de compétition, de rythme. Là, je retrouve mes sensations et mon agressivité. »
Et votre leadership ?
« Mais même blessé, j’ai assumé mon rôle de capitaine. Ce n’est pas parce que tu ne joues pas que tu ne fais plus partie de l’équipe. Personne ne m’a lâché et je n’ai lâché personne. Mais tout le monde joue un rôle au sein du vestiaire. Chacun à sa façon. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Dans le combat judiciaire initié par le HAC, sur fond de dossier « CVC », la Ligue de football professionnel vient de marquer un point, via la mainlevée de la saisie conservatoire d’une somme de 7,5 M€. Néanmoins, seul le jugement sur le fond donnera raison, ou pas, au club doyen.
Jean-Michel Roussier a pris acte de la récente décision du Tribunal judiciaire de Paris et attend désormais que le dossier soit jugé sur le fond
Jean-Michel Roussier ne le cache pas, la décision du Tribunal judiciaire de Paris, rendue vendredi 11 avril 2025 et consécutive à l’appel de la LFP, est favorable à cette dernière. Dans un premier temps, rapport au conflit qui oppose le Havre AC et l’instance du football professionnel dans le dossier « CVC », une mise sous séquestre d’une somme de 7,5 M€ avait en effet été imposée à la Ligue par le Tribunal judiciaire de Paris fin novembre 2024.
Une saisie à titre conservatoire sur les comptes de LFP Media qui incita bien évidemment la Ligue à interjeter appel. Jusqu’à obtenir la mainlevée de cette saisie. « En l’état, la créance invoquée par le HAC n’apparaît pas prévue par l’engagement pris par la LFP avant d’être transmis à la société Filiale LFP 1 et n’est donc pas apparemment fondée en son principe », est-il notamment précisé parmi les motifs de la décision.
« Le juge a considéré qu’il n’y avait pas d’urgence »
« Il n’y a pas de surprise, dit le président Roussier. Pour que notre requête soit acceptée, il fallait deux conditions : que notre créance soit légitime et que la situation de trésorerie de la Ligue justifie de l’urgence. Là, le juge a considéré qu’il n’y avait pas d’urgence. » Un contre-temps, sur fond de jugement en référé, sans réelles conséquences toutefois sur la suite de la procédure judiciaire, puisque le HAC, dans l’affaire « CVC », attend désormais le jugement sur le fond, le plus important, décisif même, jugement dont la date n’est pas encore arrêtée.
Pour rappel, concernant « CVC » et cette manne financière distribuée aux clubs de L1 et de L2, le HAC n’a reçu qu’1,5 million d’euros alors que les autres clubs de Ligue 1 ont tous perçu entre 33 millions (à l’exception de Toulouse et Auxerre, 16,5 M€) et 200 millions d’euros. Le Havre AC a donc décidé de poursuivre la Ligue de football professionnel en justice en octobre 2023.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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À vous la parole ! Avant chaque rencontre des Ciel et Marine, nous relayons les impressions d’un fan du club doyen. À l’aube du duel entre le HAC et Rennes, ce dimanche 13 avril 2025 (17 h 15), micro tendu à Simon Houssaye (48 ans).
« La situation du moment me fait dire qu’il y a beaucoup d’espoir. Sur la partie retour, le HAC est quand même onzième, ce qui prouve que la dynamique est bonne. Maintenant, attention, tout le monde sait qu’il y a encore des gros à jouer et qu’il reste cinq ou six points à aller chercher pour se maintenir. Ça va donc être compliqué jusqu’au bout. Mais le HAC s’est enfin remis la tête à l’endroit, après avoir été mauvais comme tout. Selon moi, c’est le résultat d’un bon recrutement hivernal, mais surtout la confirmation qu’il fallait opérer un changement tactique. Je trouve que Didier Digard s’est un peu entêté avec sa défense à cinq. Depuis qu’il est passé à quatre, ça va beaucoup mieux, ça se projette plus vers l’avant », estime cet inconditionnel du Havre AC depuis quatre décennies, par ailleurs à la tête d’une société de location d’échafaudages.
« Regardez Touré, il est énorme ! »
« Depuis la défaite à Marseille (1-5, 16e j.), il y a un réel sursaut. Encore une fois, les recrues de janvier apportent un plus, et ça permet aux autres de briller. Regardez Touré, il est énorme ! Et Soumaré, on pensait qu’il n’avait pas le niveau Ligue 1, et c’est devenu un joueur décisif. 2025 ne ressemble donc pas du tout à 2024. Là, on a tous les atouts pour aller au bout. Et par rapport à la saison passée, sur la phase retour, on prend les points face aux concurrents directs. Face à Rennes, il est donc encore impératif d’être au rendez-vous. Cet adversaire est à notre portée, j’en suis convaincu. »
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Hôte du Stade Rennais ce dimanche 13 avril 2025 au Stade Océane, le HAC doit pour beaucoup sa belle dynamique du moment à son milieu de terrain, qui a vu s’affirmer certains profils très complémentaires et d’autres disparaître de la circulation, dont le plus gros CV et salaire du vestiaire havrais.
L’arrivée du Strasbourgeois Junior Mwanga a contribué à métamorphoser le milieu de terrain ciel et marine
Trois victoires (Lens, Nantes, Montpellier), un nul (Saint-Etienne), une défaite (Lyon) : jamais le HAC n’avait traversé une série aussi faste depuis le coup d’envoi du championnat. Jamais non plus l’équipe de Didier Digard n’avait trouvé une telle stabilité tactique, un 4-2-3-1 qui fait notamment la part belle à un trio complémentaire et devenu immuable au milieu (Mwanga, Touré, Kechta), relayé par les entrées pleines d’énergie d’un quatrième larron (Diawara). « On dit souvent que la bataille du milieu dicte les matches », glisse l’entraîneur havrais, lui-même ancien habitué de l’entrejeu. Ce pourrait être une nouvelle fois le cas ce dimanche 13 avril 2025, face à un Stade Rennais plutôt pourvu dans ce secteur clé (Fofana, Cissé, Matusiwa…).
Mwanga, ça change tout
C’est une petite phrase qui en dit long sur l’estime que porte Didier Digard à Junior Mwanga. « Une seule recrue, oui, mais pas n’importe laquelle ! », avait répondu le coach du HAC avec de grands yeux lorsqu’on lui avait fait remarquer que son équipe avait battu Nantes (3-2) avec un unique renfort hivernal au coup d’envoi. « Avec un seul joueur, on a changé toute une dynamique, car les autres autour n’ont plus le même rôle », a ajouté cette semaine « DD » en référence au milieu prêté par le RC Strasbourg.
À l’approche du mercato de janvier, le technicien avait ouvertement souhaité l’arrivée d’« un joueur devant la défense, capable de gérer le rythme d’un match, de vraiment faire le lien entre la défense et l’attaque ». « Voilà ce qu’il nous manque », avait-il clamé dans « Le Débrief 100 % HAC », podcast proposé par nos confrères de Tendance Ouest. « Je sais qu’Abdou (Touré) n’avait pas trop aimé quand j’avais dit ça, mais il a vu depuis que je n’étais pas trop fou, en a souri le week-end dernier l’entraîneur ciel et marine au micro de DAZN. Je savais ce que je voulais, la manière dont je voulais jouer. »
Libéré de certaines tâches défensives par un Mwanga « capable de s’insérer en défense » (Digard), le Guinéen, meilleur buteur du club doyen (8 réalisations), a en effet retrouvé de sa superbe depuis quelques rencontres, rayonnant comme l’est actuellement Yassine Kechta dans une position plus avancée. Le Marocain ne peut pas tenir 90 minutes avec les efforts qu’il déploie notamment au pressing ? C’est là qu’intervient Mahamadou Diawara, impactant même lorsqu’il doit se contenter d’une demi-heure de jeu. « Au-delà de bons footballeurs, on a recruté de bonnes personnes, qui ont le sens du collectif et sont aussi redevables d’un club qui leur a tendu la main dans un moment difficile », estime sur ce point le coach havrais.
Kuziaev, rien ne change
L’un est le plus gros CV et salaire du vestiaire (80 000 € brut mensuels), l’autre l’une des recrues les plus onéreuses des dernières années (un peu moins d’1 M€), tout en figurant sur la troisième marche du podium en termes d’émoluments (50 000 €). Daler Kuziaev et Rassoul Ndiaye cumulent à eux deux à peine 50 minutes de temps de jeu sur les six derniers matches, grignotées en réalité par le seul ex-Sochalien.
Si le Sénégalais a disparu après avoir débuté 12 des 19 premières journées, le cas du Russe interpelle toujours davantage. On ne l’a plus vu depuis la déroute au Vélodrome (5-1, le 5 janvier) parce que son mollet l’a longtemps gêné. Mais il était apte le week-end dernier et ne figurait même pas dans le groupe. « On m’a souvent posé la question de sa meilleure utilisation, parce qu’il est vrai qu’on n’a jamais réellement vu au HAC le Daler du Zénith ou de la sélection russe. Le championnat de France est particulier, peut-être pas le plus facile pour s’adapter, a tenté d’expliquer cette semaine Digard. Nous avons eu énormément de discussions tous les deux, la situation a toujours été très claire. Il a eu des offres à chaque mercato et a toujours fait le choix de rester, sans avoir de garantie de temps de jeu. Daler reste un professionnel irréprochable, il n’est pas du tout mis de côté. J’espère qu’il nous aidera en cette fin de saison. »
À six journées du terme de sa première campagne étrangère, le Tsar s’apprête pour l’heure à rebrousser chemin sans être parvenu à faire de la Porte Océane une terre de conquête.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Prochainement appelé à se présenter au pied d’impressionnants sommets, le HAC se frotte ce dimanche 13 avril 2025 (17 h 15) à des Rennais taillés pour se mêler à la course à l’Europe, mais aujourd’hui réduits à acter leur maintien au plus vite. Nouvelle affiche croustillante au Stade Océane.
Issa Soumaré et les Havrais ont l’occasion, ce dimanche, d’offrir au HAC un troisième succès à la suite
Ce serait une première cette saison. Du jamais-vu lors du précédent exercice, quelque chose que le HAC, édition 2008-2009 n’était pas non plus parvenu à réaliser. En Ligue 1, il faut donc remonter jusqu’à l’hiver 2003 pour retrouver la trace d’un tel pic de performances. Cette série de taille XL, à l’échelle d’un club en lice pour sa survie, qui s’offre ce dimanche 13 avril 2025 aux Ciel et Marine, cette occasion de sceller un troisième succès à la suite.
Après Nantes (3-2) et Montpellier (2-0), place donc au Stade Rennais, l’un des grands déçus de la saison (12e, 32 pts), aujourd’hui guidé par le seul objectif d’un maintien qu’il lui sera possible de valider sur la pelouse du Stade Océane. « C’est un peu fou de se dire que Rennes peut être un concurrent du HAC, estime Didier Digard. Personnellement, je pense que non. Quand vous regardez l’effectif, c’est une top équipe. Maintenant, la réalité du classement fait qu’on peut se rapprocher des Rennais. Et ce match, on l’aborde dans des conditions plutôt bonnes. »
« Peu importe qu’on soit chassés ou chasseurs »
Bonnes, parce qu’il y a deux semaines, les Ciel et Marine ont mis fin, face aux Nantais, à cinq mois de disette au cœur du Vaisseau bleu (7 d, 1 n). Bonnes, parce que pour la première fois depuis le mois d’août, ils sont parvenus à doubler la mise le week-end dernier, en s’imposant à la Mosson. Bonnes enfin, parce qu’au coup d’envoi de cette 29e journée, ce n’est pas en zone rouge que le HAC put être localisé, soit une première depuis fin novembre. Même si ce vendredi 11 avril, Reims a déjà rebattu les cartes à la faveur d’un coup de force à Lens (2-0).
« Mais ce groupe ne se disperse plus à la vue du classement, précise l’entraîneur havrais. Peu importe qu’on soit chassés ou chasseurs. L’idée n’est pas d’attendre une contre-performance de nos concurrents. On les suit, on les regarde, oui, mais si on ne fait pas le job, on n’avancera pas. Par fierté, on a l’espoir de se sauver grâce à nous. Après, combien de points faudra-t-il ? Sincèrement, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’au regard du calendrier, il nous sera difficile d’en prendre dix-huit. » Rappelons qu’après le Stade Rennais, il faudra notamment au HAC croiser le fer avec le PSG (30e j.), Monaco (31e j.), Marseille (33e j.) et Strasbourg (34e j.), soit les quatre premiers du classement au sortir de la précédente journée (Auxerre, 32e j., ferme cette liste).
« La seule légère inquiétude qu’on peut avoir, c’est effectivement ce calendrier. Mais ces équipes, tout le monde les joue. On les prend sur la fin, c’est comme ça. En revanche, au niveau de l’état d’esprit, d’un risque de décompression, là, je n’ai aucun souci. » Comme il n’aura aucun souci à aligner le « onze » qui lui semble le meilleur, puisqu’à l’exception d’Elysée Logbo, tout le monde se tient prêt à défier le Stade Rennais.
Havre AC – Rennes, dimanche 13 avril 2025 à 17 h 15 au Stade Océane
Arbitre : M. Delajod.
HAVRE AC : 1. Gorgelin – 7. Nego, 93. A. Sangante (cap), 4. G. Lloris, 32. Pembele – 94. Abd. Touré, 23. Mwanga, 8. Kechta – 10. Casimir, 28. A. Ayew, 45. Soumaré.
Remplaçants (à choisir parmi) : 30. Desmas (g), 6. Youte, 18. Zouaoui, 97. Ballo-Touré, 14. Kuziaev, 19. R. Ndiaye, 34. M. Diawara, 21. Joujou, 99. Hassan, 46. Housni.
Entraîneur : Didier Digard.
Absents : Logbo (blessé), El Hajjam, Kitala (choix).
RENNES : 1. Samba – 97. Jacquet, 24. Rouault, 5. Brassier – 22. Assignon, 38. D. Cissé, 8. Fofana, 3. Truffert (cap) – 11. Al-Tamari, 62. Meïté, 9. Kalimuendo.
Remplaçants : 30. Mandanda (g), 4. Wooh, 18. Nagida, 33. Hateboer, 6. Matusiwa, 17. James, 90. I. Koné, 7. Furuhashi, 20. Gomez, 19. Olaigbe.
Entraîneur : Habib Beye.
Absents : Blas (reprise), Seidu (blessé), Ahamada (choix).
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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H-1 avant le coup d’envoi du face-à-face entre le HAC, sorti victorieux de ses deux précédents rendez-vous, et Rennes, tombé à trois reprises lors des quatre dernières journées. Quel « onze » Didier Digard a-t-il imaginé ?
André Ayew prend le relais d’Ahmed Hassan à la pointe de l’attaque
Ce n’était à la base qu’une alerte. C’est devenu une incertitude. Puis un forfait. Touché à une cheville, Antoine Joujou ne figure pas dans le groupe des « 20 » de ce dimanche. Soit le seul bémol avant que le HAC ne se mette en action, guidé par l’espoir de sceller un troisième succès à la suite. Mais quels sont les hommes appelés à relever ce défi ?
Ayew reprend la main
En défense, devant un Gorgelin impérial le week-end dernier à Montpellier (2-0), du classique, Étienne Youte étant une nouvelle fois relégué sur le banc. Alors que Timothée Pembele, lui, enchaîne sur le flanc gauche. Au milieu, là aussi Didier Digard a fait le choix de la stabilité, appuyé sur Touré, auteur de cinq buts lors des quatre derniers matches, Mwanga, devenu intouchable, et Kechta, buteur à la Mosson.
Et devant ? Privé de Joujou, titulaire à Montpellier, l’entraîneur havrais a bien évidemment fait le choix de lancer d’entrée Soumaré sur le côté gauche. À droite, Casimir conserve fort logiquement sa place. Reste la « pointe ». Cette fois, c’est Ayew qui prend la main.
Le « onze » : Gorgelin – Nego, Sangante (cap), Lloris, Pembele – Touré, Mwanga, Kechta – Casimir, Ayew, Soumaré
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Mené 3-0 par le Stade Rennais dès le quart d’heure de jeu, le HAC a ravivé un semblant d’espoir avant d’être assommé par une deuxième boulette de son gardien en seconde mi-temps (1-5), ce dimanche 13 avril 2025, au Stade Océane.
Les filets de Mathieu Gorgelin et du HAC ont tremblé à cinq reprises en ce dimanche 13 avril 2025 face au Stade Rennais
La saison 2024-2025 du HAC avait déjà accouché de quelques scénarios spectaculaires et parfois improbables, mais des comme celui de ce dimanche 13 avril 2025 au Stade Océane (1-5), pas encore. Du rarement vu même à l’échelle du foot pour ce qui est de l’entame de match : 3-0 pour les visiteurs au quart d’heure de jeu, les Ciel et Marine ont signé une entame de match cataclysmique face à des Rennais sans pitié devant des hôtes si conciliants.
Les hommes de Didier Digard ont offert un premier cadeau en or massif à ceux d’Habib Beye dès la 36e seconde de jeu, lorsque Mathieu Gorgelin a relancé court pour Junior Mwanga alors que son milieu de terrain était sous la menace du pressing breton. Ballon subtilisé par Matusiwa, une-deux avec Kalimuendo, 1-0.
Le positionnement défensif et le repli des Hacmen sur les deuxième (une contre-attaque éclair après un corner havrais) et troisième (transition) buts rennais, œuvres d’Assignon (12e) et Kalimuendo (15e), ne sont pas non plus à montrer dans les écoles de football, ou alors pas pour les bonnes raisons.
Le HAC redevient barragiste
Que restait-il à espérer après une telle entrée en matière ? Pas grand-chose, si ce n’est de ne pas prendre une rouste historique ou d’essayer de raviver un semblant de flamme. Ce qu’est parvenu à faire Mwanga juste avant la mi-temps, sur un coup franc excentré qui a filé devant le but de Samba jusqu’à son petit filet (1-3, 42e).
Les Ciel et Marine étaient du reste en train de monopoliser le ballon lorsque Mathieu Gorgelin a commis son deuxième impair de l’après-midi, feintant un dégagement devant Al-Tamari, sans que le Jordanien ne tombe dans le panneau (1-4, 57e). Le cinquième but des visiteurs, marqué par Gomez (89e), ne changera pas grand-chose à l’histoire, si ce n’est pour le goal-average très défavorable du Havre AC (-30).
Battu pour la 18e fois de la saison, le club doyen retombe en position de barragiste à l’issue de cette 29e échéance, avec trois unités d’avance sur Saint-Etienne (17e) et deux de retard sur Reims (15e). Tout cela avant de se rendre au Parc des Princes samedi 19 avril 2025 (17 h).
Au Havre, Rennes bat le HAC 5 à 1 (1-3)
Arbitre : M. Delajod. Spectateurs : 21 582
But pour le HAC : Mwanga (42e) ; pour Rennes : Matusiwa (1re), Assignon (12e), Kalimuendo (15e), Al-Tamari (57e), Gomez (89e)
Avertissements au HAC : Sangante (8e), Zouaoui (49e) ; à Rennes : D. Cissé (29e), Assignon (41e), Gomez (90e) HAC : Gorgelin – Nego, Sangante (cap) (Diawara, 65e), Lloris, Pembele (Zouaoui, 46e, puis Ballo-Touré, 65e) – Touré, Mwanga, Kechta (Housni, 87e) – Casimir, Ayew (Hassan, 65e), Soumaré
Entraîneur : Didier Digard
RENNES : Samba – Jacquet, Rouault, Brassier – Assignon (Gomez, 75e), D. Cissé (James, 58e), Matusiwa, S. Fofana (Hateboer, 75e), Truffert (cap) – Kalimuendo (Furuhashi (83e), Al-Tamari (Koné, 75e)
Entraîneur : Habib Beye
Par D.P. de Paris-Normandie.
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Coupable de deux énormes erreurs, le numéro 1 du HAC a vécu un véritable cauchemar face au Stade Rennais, ce dimanche 13 avril 2025 au Stade Océane. Une échéance également marquée par l’incroyable faillite individuelle et collective des Ciel et Marine. Les notes.
Mathieu Gorgelin, gardien en perdition lors de cette défaite concédée face à Rennes
Gorgelin (1) : pire relance, il ne pouvait y avoir, plein axe, à dix-huit mètres de son but, pour plomber les Ciel et Marine dès la trente-huitième seconde de jeu, une incroyable erreur aussitôt exploitée par Matusiwa. Et qui en appela malheureusement une autre, encore plus grossière celle-ci, ce crochet totalement raté devant un Al-Tamari qui n’eut plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (1-4, 57e). Cinq buts encaissés, deux toiles, un cauchemar pour celui qui avait été juste parfait une semaine plus tôt à Montpellier.
Nego (4) : du punch, il en avait, de la précision, un peu moins. Mais c’est lui qui fut le premier à secouer ses partenaires, par de grands gestes et la parole, lors d’une entame désastreuse, c’est aussi lui qui tenta d’impulser un rythme nouveau en début de seconde période. En vain.
Sangante (3) : il lui fallait museler Kalimuendo, et ce dernier a ponctué le premier quart d’heure de jeu avec deux passes dé’ (1re et 12e) et un but (15e). Voilà, voilà… Le capitaine havrais n’a donc pu sortir de la mêlée, lui aussi méconnaissable, en perdition. Remplacé par Diawara (65e).
Lloris (4) : bien moins tranchant qu’habituellement, il a lui aussi souffert de la rapidité des Rennais dans l’exercice de la contre-attaque. Et s’il a gagné tous ses duels, au total, il n’en aura disputé que trois.
Pembele (3) : le Jordanien Al-Tamari l’a mis d’emblée dans sa poche et jamais il n’est parvenu à en sortir. Hors du coup et légèrement touché (adducteurs), il est remplacé par Zouaoui dès le coup d’envoi de la seconde période. Avant que l’ex-Martégal, blessé lui aussi (mollet), ne soit à son tour contraint de passer le relais à Ballo-Touré à la 65e minute.
Devant, le néant
Touré (4) : le canonnier du HAC, auteur de quatre réalisations lors des cinq précédentes journées, fut le premier Havrais à cadrer (40e), sans pour autant faire trembler Samba. Cette fois muet face au but, il n’échappa pas au naufrage de la première période, à ce festival de ballons perdus, avant de relever quelque peu la tête.
Mwanga (4) : pressé par deux Rennais, il n’avait pas à demander le cuir, pas à cet endroit-là, sur la fatale relance de Gorgelin (1re). Une mauvaise initiative qui le mit dans le dur durant de longues minutes. Son coup franc direct, synonyme d’un mince et court espoir, sauva en partie son après-midi.
Kechta (5) : des ballons grattés, quelques belles inspirations, le tout souvent gâché par un étonnant et criant manque de justesse dans la transmission. Néanmoins, il restera l’un des rares à avoir été au rendez-vous en termes d’engagement, d’énergie déployée. Remplacé par Housni (87e)
Casimir (4) : que de centres envoyés au « troisième » poteau, que de choix discutables dans le dernier geste. Néanmoins, il fut l’un des rares à tenter, à provoquer les défenseurs rennais.
Ayew (3) : le 585e match de sa carrière, toutes compétitions confondues, le 223e en L1, ne lui laissera guère d’autres souvenirs que la claque reçue. Il eut beau galoper, multiplier les appels, jamais le moindre ballon chaud n’est parvenu jusqu’à lui. Dans les duels, il lui fut également difficile d’exister. Remplacé par Hassan (65e), juste visible sur ce coup de tête de la 85e minute, sans danger pour Samba.
Soumaré (3) : une première période digne d’une longue traversée du désert. Aucun de ses ballons touchés ne fut à l’origine d’une situation dangereuse. Une seconde mi-temps tout aussi déprimante. Tous ses choix, qu’il ait décidé d’y aller en solo, ou pas, ont été voués à l’échec. Pas d’inspiration, pas d’imagination.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
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Les Ciel et Marine ont replongé de façon spectaculaire, et même historique, ce dimanche 13 avril 2025 au Stade Océane, face à un Stade Rennais qui n’a eu qu’à se baisser pour profiter des offrandes. Le HAC se retrouve de nouveau barragiste, alors que se profile un calendrier démentiel.
Les Rennais ont infligé au HAC de Yassine Kechta sa onzième défaite à domicile de la saison, la dix-huitième au total
Il y a des week-ends plus heureux que d’autres dans une course au maintien, et celui réservé à la 29e journée de Ligue 1 est assurément à marquer d’une pierre noire pour le Havre Athletic Club, qui n’aura donc passé qu’une petite semaine au-dessus de la ligne de flottaison.
Cinq buts dans la musette, comme au Vélodrome en janvier dernier (5-1). Cinq buts dans la musette ET à la maison, en revanche, cela faisait un petit bout de temps que le club doyen n’avait pas connu pareille humiliation : cinquante-cinq ans en Première ou Deuxième division (3-5 face à Lorient en août 1970, D2), et même quatre-vingts au plus haut niveau (3-5 face au Racing Club de France en octobre 1945).
On avait bien conscience que le Stade Rennais s’était pointé sur les bords de la Manche avec un maintien à verrouiller, mais on n’imaginait pas pour autant le HAC, même lesté de sa défense gruyère (12e match avec au moins 3 buts encaissés !), être capable de replonger actuellement dans de telles proportions.
« Est-ce qu’on doit rechanger de gardien pour ces deux erreurs ? »
Historique donc, ce dix-huitième revers porte inévitablement l’empreinte de Mathieu Gorgelin, coupable de deux bévues monumentales à des instants charnières qui ont envoyé son équipe par le fond. « Est-ce qu’on doit rechanger de gardien pour ces deux erreurs et oublier tout ce qu’il a pu nous apporter depuis qu’il est titulaire ?, a interrogé Didier Digard en conférence de presse, tout en laissant entendre que la réponse était non. On avancera avec lui. »
L’ancien Lyonnais, avec qui le HAC a entamé des discussions en vue d’une possible prolongation, avait aussi joué un rôle déterminant dans la victoire ramenée de Montpellier une semaine auparavant. Et s’il est de loin le coupable le plus évident, il n’est forcément pas le seul fautif au sortir d’une telle désillusion, en particulier sur les deuxième et troisième buts rennais, encaissés dès le premier quart d’heure au bout d’attaques rapides sur lesquelles les Ciel et Marine ont défendu comme dans une cour d’école.
« Il y a eu trop de décalage entre ce qu’on a pu produire avec et sans ballon », a répété plusieurs fois au pupitre Digard, dont l’équipe aura un temps laissé penser que le miracle (un nul) était peut-être envisageable, face à des Bretons en mode gestion, jusqu’à la deuxième boulette de son gardien (57e).
Il faudra sans doute au HAC un ou deux exploits
Les Ciel et Marine se seraient-ils laissés envahir par un léger excès de confiance après leur joli redressement ? Digard et Touré l’ont eux-mêmes admis à demi-mot au micro. « Peut-être qu’inconsciemment… », a soufflé le coach. Il s’agira de voir maintenant comment les Hacmen se relèveront de cette claque qui a fait ressurgir quelques fantômes d’un passé pas si lointain.
Reims et Angers vainqueurs, l’opération du week-end est forcément préjudiciable, comme l’est ce goal-average (-30) qui équivaut à un point de moins vis-à-vis de la concurrence, à l’exception de Saint-Etienne (-36). Les Verts restent trois points derrière à cinq journées du terme, et il est difficile en l’état d’imaginer le HAC obtenir mieux que cette place de barragiste quand on sait le calendrier démoniaque qui l’attend : Paris, Monaco, Auxerre, Marseille, Strasbourg. A priori, il faudra aux Ciel et Marine au moins un ou deux exploits pour sauver leur peau. Première tentative samedi 19 mars 2025, 17 h, au Parc des Princes.
Par David Poisnel de Paris-Normandie.
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Brutale a été la rechute. Rossé ce dimanche 13 avril 2025 au Stade Océane par un Stade Rennais presque surpris par le nombre de cadeaux reçus (1-5), le HAC renoue avec l’angoisse d’une fin de saison a priori peu propice à un festival de points.
Abdoulaye Touré le concède, face à Rennes, le HAC s’est peut-être vu un peu trop beau
Heureusement qu’on ne va pas à Paris la semaine prochaine… », ironisait un Didier Digard conscient que le Parc des Princes est le pire des endroits pour y dessiner les contours d’un rebond. Oui, ce samedi 19 avril 2025 (17 heures), c’est dans l’antre de Parisiens sacrés champions dès la 28e journée, qu’il faudra aux Ciel et Marine tenter de se relever, là où la saison passée, en avril déjà, le HAC avait été à quelques secondes seulement d’un fait d’armes pas comme les autres (3-3, 31e j.). « On va jouer ce qui est sans doute la meilleure équipe d’Europe, pense Abdoulaye Touré. Maintenant, on va y aller, non pas en se demandant combien de buts on va prendre, non pas avec l’objectif de mettre le bus, pas comme des touristes, mais avec l’espoir de créer l’exploit. »
À condition de tenir un peu plus de trente-huit secondes, soit le temps qu’il fallut au Stade Rennais pour envoyer dans le mur les Ciel et Marine. Trente-huit secondes pour déjà faire de ce débat un flop quasi historique à domicile. Trente-huit secondes pour plonger dans la pénombre Mathieu Gorgelin, d’entrée coupable d’une relance exécrable, puis d’un épouvantable crochet devant un Al-Tamari qui put alors inscrire le but le plus facile de sa carrière (57e). Celui qui sonna le glas de Havrais déjà à l’agonie au sortir d’un premier quart d’heure d’une affligeante faiblesse (0-3).
À domicile, c’est un carnage
« On s’est peut-être cru trop beaux, soufflait Touré une fois le calvaire terminé. On a totalement raté notre match, il y a eu un relâchement. Mais on va retenir qu’il y a quand même eu de bonnes choses. » De bonnes choses… Oui, une fois le match déjà plié, une fois fait le job des Bretons. Boostés par l’énergie du désespoir, les Havrais ont certes eu un sursaut. En vain. Alors que dimanche, c’est pourtant au pied d’une des marches les moins hautes, voire la moins haute, de ce final qu’ils se présentaient. Notamment sur cette maudite pelouse du Stade Océane, celle où onze des quinze visiteurs se sont imposés (triste record en cours de la saison), où les filets du HAC ont tremblé à trente-sept reprises (record en cours de la saison partagé par Montpellier), là où les Ciel et Marine n’ont inscrit que treize buts (triste record en cours de la saison).
À domicile (10 pts), il n’y a donc pas actuellement pire bilan, et les deux derniers visiteurs se nomment Monaco (31e j.) et Marseille (33e j.). Alors, si on se réfère au décor à l’aube de la 30e journée, c’est à l’extérieur (17 pts) que la place de barragiste, ou pourquoi pas le maintien, se jouera. À savoir à Paris (30e j.), Auxerre (32e j.) et Strasbourg (34e j.). Force est tout de même de reconnaître qu’à la vue du programme de l’ultime mois de compétition, il est difficile de trouver le, ou les endroits, où il sera possible aux Ciel et Marine de piocher les points qu’il manque à leur bonheur.
Toutefois, Didier Digard entend se montrer rassurant sur les ressources morales dont disposent encore ses joueurs. « Mentalement, ils ne sont pas vidés. Sur la phase aller, après un tel match, ils baissaient la tête. Là, j’ai tout de suite senti leur envie d’avancer. » D’effacer, dans un premier temps, l’un des plus gros ratés de la saison.
La prochaine journée – Vendredi 18 avril Rennes – Nantes (20 h 45) – Samedi 19 avril Paris-SG – HAC (17 h) Monaco – Strasbourg (19 h) Marseille – Montpellier (21 h 05) – Dimanche 20 avril Lille – Auxerre (15h) Nice – Angers (17 h 15) Brest – Lens (17 h 15) Reims – Toulouse (17 h 15) Saint-Étienne – Lyon (20 h 45)
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
J-2 avant que le HAC ne se pose au Parc des Princes, pour le compte de la 30e journée de Ligue 1. Avec quel effectif Didier Digard prépare-t-il ce rendez-vous avec un PSG d’ores et déjà sacré ? Le point en ce jeudi 17 avril 2025.
Arouna Sangante devrait être contraint à faire l’impasse sur la déplacement à Paris
Il les accumule, les coups durs. À tel point que depuis le 6 octobre 2024, et un revers concédé à Brest (0-1, 7e), jamais Arouna Sangante n’a pu disputer plus de trois matches à la suite. Et peut-être cela n’arrivera pas cette saison. D’abord, parce que le capitaine havrais devrait être contraint de faire l’impasse sur l’échéance parisienne. Handicapé par une douleur au pubis, il est jugé « très incertain » par Didier Digard.
Yanis Zouaoui out
Au mieux, le Sénégalais peut ainsi espérer croquer les quatre dernières journées. Mais… non. Suspendu, il suivra de loin le duel de la 31e journée entre le HAC et l’AS Monaco, samedi 26 avril au Stade Océane (19h00). Dans le meilleur des cas, Sangante, longtemps blessé aux adducteurs (2 mois d’absence), bouclera donc sa saison avec seulement seize matches au compteur.
Sauf (bonne) surprise, il ne foulera donc pas la pelouse du Parc des Princes, l’occasion pour Étienne Youte, remplaçant lors des trois dernières journées, de retrouver sa place au cœur de la défense. Celle que se doit de délaisser Yanis Zouaoui. Entré en jeu face à Rennes à la 46e minute sans avoir pu s’échauffer, avant de jeter l’éponge à la 65e, le latéral gauche a rechuté et souffre toujours d’un mollet.
Enfin, dans le sens du retour, notons celui d’Antoine Joujou, forfait face à Rennes en raison d’une cheville douloureuse.
Par Benoît Donckele de Paris-Normandie.
Re: [REVUE DE PRESSE] pas de commentaire, svp !
Le directeur sportif, le coach et l’entraîneur des gardiens du HAC partagent la particularité d’avoir supporté le PSG dès leur plus jeune âge et tous trois défendu les couleurs du club de la capitale. Un rendez-vous au Parc des Princes, comme celui de ce samedi 19 avril 2025, sera toujours spécial pour eux.
Mathieu Bodmer et Nicolas Douchez s’étaient vu remettre un maillot par le conseiller sportif parisien, Luis Campos, lors du match amical entre le PSG et le HAC à l’été 2023
On ne sait pas s’ils l’ont regardé ensemble, mais il ne fait aucun doute que Mathieu Bodmer, Didier Digard et Nicolas Douchez n’ont pas manqué une miette du quart de finale retour de Ligue des Champions entre le Paris SG et Aston Villa, ce mardi 15 avril 2025. Parce que le HAC défiera le onze de Luis Enrique sur ses terres, samedi 19 avril (17 h), dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1. Mais pas seulement. Retour sur les liens forts unissant les trois figures de l’organigramme sportif ciel et marine et le club aux treize titres de champion de France.
Bodmer en rêve encore
La « stat » était assez folle, et elle n’a pas dû beaucoup bouger depuis que Mathieu Bodmer l’avait révélée dans notre émission Parlons Sport du 28 novembre 2023. « J’ai dû rater, allez, je vais être large, trois matches du PSG en 30 ans, avait raconté le DS du HAC, élevé, comme beaucoup de petits Ébroïciens et Eurois, dans un certain tropisme envers le club de la capitale. Le PSG est le club dont mon père était fan, celui dont je suis fan depuis tout petit. » Son idole s’appelait alors David Ginola, qu’il allait parfois guetter à l’entrée du Camp des Loges avec son papa.
Approché dès les équipes de jeunes par le PSG, comme lors de ses premières années chez les professionnels (Caen, Lille, Lyon), l’élégant milieu de terrain avait fini par signer dans son club de cœur en 2010 à l’âge de 27 ans. Il y restera trois saisons, glanant un titre de champion (2013) bien que prêté les six derniers mois à Saint-Etienne. « J’aurais foiré ma carrière si je n’avais pas signé à Paris », avait-il estimé dans un entretien accordé au Parisien au moment de raccrocher les crampons.
Prononcera-t-il la même phrase à l’issue de sa vie de directeur sportif ? Une chose semble en tout cas certaine : Bodmer (42 ans) rêve de piloter un jour la politique sportive du Paris Saint-Germain. « Il n’y a qu’un club au monde qui pourrait me faire réfléchir, mais ils ne sont pas encore venus et on verra ça un jour », avait-il ainsi avoué l’an dernier après avoir prolongé au HAC jusqu’en 2027.
Digard, Paris dans la peau
À Gisors aussi, le petit Didier Digard n’avait d’yeux que pour un seul et unique fanion. « J’ai commencé le foot lorsque Marseille et Paris étaient au sommet de l’Europe. À la maison, mon père supportait le PSG, je regardais donc les matches avec lui. J’ai un grand souvenir de la finale de Coupe d’Europe 1996 avec le fameux coup franc de N’Gotty. Je n’avais pas d’idole, mais un petit faible pour George Weah », raconta un jour « DD » au Parisien.
À 21 ans, l’international Espoirs ne s’était pas posé 36 000 questions au moment de quitter son club formateur pour effectuer le grand saut, « alors que c’était sans doute la période où j’avais le plus de contacts ». « Rejoindre Paris était un moyen de faire plaisir à mon père, de rester proche de mes parents, de rejoindre un grand club », avait-il expliqué dans L’Équipe.
Bien partie, son aventure parisienne avait finalement tourné court (18 matches en 2007-2008), en raison essentiellement des blessures. « Avoir joué à Paris, connu une telle pression aussi rapidement, autant d’enjeux, d’engouement, m’aura énormément apporté », a-t-il préféré garder en mémoire.
Son bras gauche a quant à lui conservé de son passage dans la Ville Lumière des tatouages de monuments emblématiques (Moulin Rouge, Tour Eiffel). Auquel Digard aurait très bien pu ajouter un stade. « On peut m’emmener n’importe où, rien ne vaut le Parc. C’est exceptionnel, cet endroit a un truc en plus. » (Le Parisien)
L’entraîneur havrais, qui expliquait ce jeudi 17 avril « avoir toujours tout suivi du PSG, mais sans être non plus un supporter invétéré comme Mathieu et Nico », dirigera samedi son tout premier match dans l’enceinte de la porte de Saint-Cloud.
Douchez, fidèle du Parc
L’image est forte : on y voit Nicolas Douchez et son grand ami Clément Chantôme chanter à la gloire du PSG au beau milieu du CUP (Collectif Ultras Paris) dans le virage Auteuil. Elle date de l’an dernier, à l’occasion du quart de finale aller de Ligue des Champions entre Paris et Barcelone. « Le PSG est un club à part pour moi », a toujours clamé l’actuel responsable des gardiens ciel et marine, encore présent dans les tribunes du Parc des Princes la semaine dernière lors du passage d’Aston Villa.
Originaire de Rosny-sous-Bois, passé par le CSL Aulnay et le Paris FC, Douchez avait eu le choix entre le centre de formation du PSG et celui du HAC, à 16 ans. « Le recruteur du HAC avait été plus convaincant, m’avait expliqué que j’avais plus de chances de passer pro au Havre. Il ne s’était pas trompé », se replongeait-il il y a quelques années pour le blog Main Opposée.
Comme Bodmer, Douchez finira quand même par toucher son Graal en 2011, à l’âge de 31 ans. « L’une des décisions les plus difficiles à prendre, car j’étais vraiment bien à Rennes. Mais il faut parfois savoir laisser parler son cœur. »
Arrivé en même temps que les Qataris, le Français devra se contenter d’un rôle de doublure au cours de ses cinq saisons dans la capitale (43 matches), tout en se taillant une place de choix dans le vestiaire et un palmarès en or (4 titres de champion, 2 Coupes de France, 3 Coupes de la Ligue, 3 Trophées des Champions). « Le titre de 2013 était fantastique car c’était à la fois le premier pour moi et le premier pour Paris depuis celui de 1994, que j’avais vécu dans le stade. En tant que supporter, regagner le titre presque 20 ans après, c’était un rêve qui se réalisait. »
Par David Poisnel de Paris-Normandie.